Ds 2019-2020
Ds 2019-2020
Ds 2019-2020
2019/2020 [email protected]
Remarques générales
Si vous utilisez un résultat du cours pour la première fois, vous devez le redémontrer.
Les applications numériques doivent être accompagnées d’unités sinon les points ne seront pas
comptés.
Ne laissez pas de blancs sur votre copie. À la fin du DS, numérisez votre copie et déposez
UN FICHIER PDF UNIQUE avec votre NOM sur le cloud dans le dossier commun PC-PSI
Données :
Constante des gaz parfaits : R = 8,314 J.K−1 .mol−1
1 bar = 105 Pa
T(K) = T(°C) + 273,15
1
1. Exercice 1 : Complexes de fluor
L’ion cadmium Cd2+ (noté cadmium (II)) forme avec l’ion fluorure trois complexes succes-
sifs CdFnx tels que x = 1, 2 et 3. Les constantes globales de formation β x associées aux quatre
complexes formés sont définies telles que :
On rappelle que dans l’eau, le CO2 s’associe à une molécule d’eau pour donner H2 CO3 , aussi
noté CO2 (aq). Le dioxyde de carbone, à saturation, a une concentration maximale dans l’eau
qui s’élève à 34,0 mmol.L−1 . Les concentrations étant faibles, les activités des ions en solution
sont assimilées à leurs concentrations molaires.
La solubilité s de CaCO3 représente la quantité maximale de ce solide pouvant se dissoudre
dans un volume V unitaire et à la température T ; elle s’écrit :
s = [Ca2+ ]eq = [CO2 ( aq)]eq + [ HCO3− ( aq)]eq + [CO32− ( aq)]eq
2.2. Exprimer les constantes d’acidité Ka,1 et Ka,2 en fonction des diverses concentrations.
2.3. Montrer que la solubilité de CaCO3 vérifie la relation suivante :
[ H3 O+ ]eq [ H3 O+ ]eq
s2 = [Ca2+ ]2eq = A.(1 + C + B )
Expliciter les coefficients A, B et C en fonction des constantes Ka,1 , Ka,2 et KS .
2
2.4. Tracer le diagramme de prédominance des espèces CO2 , HCO3− et CO23− à 298 K, en fonc-
tion du pH de la solution.
Une espèce A est majoritaire par rapport à une espèce B quand sa concentration est au moins 10
fois supérieure. On considère alors que la concentration en B est négligeable devant la concen-
tration en A. On appliquera ce résultat dans la suite du problème.
2.5. Dans quelle zone de pH les ions CO23− sont-ils majoritaires ? En déduire dans cette zone
(3) de pH, l’expression simplifiée de la solubilité notée S3 et la loi de variation de pS3 = -log
S3 en fonction du pH.
2.6. Dans quelle zone de pH les ions HCO3− sont-ils majoritaires ? En déduire dans cette zone
(2) de pH, l’expression simplifiée de la solubilité notée S2 et la loi de variation de pS2 = -log
S2 en fonction du pH.
2.7. Dans quelle zone de pH les molécules de CO2 sont-elles majoritaires ? En déduire dans
cette zone (1) de pH, l’expression simplifiée de la solubilité notée S1 et la loi de variation de
pS1 = -log S1 en fonction du pH.
2.8. Montrer que la solubilité de CaCO3 possède une valeur limite supérieure Slim (à cause de la
saturation de CO2 dans l’eau). Calculer pSlim , la valeur limite correspondante de pS pour
une solution saturée en dioxyde de carbone. En déduire la valeur du pH de la solution
lorsque cette solubilité limite est atteinte.
2.9. Recopier (ou imprimer) le graphique du document Annexe figure 1, et y représenter cha-
cune des fonctions pS3 , pS2 et pS1 en fonction du pH, puis tracer, de façon continue, la
solubilité pS de CaCO3 , à 298 K.
2.10. A l’aide de ce tracé, préciser pour quel domaine de pH la solubilité du carbonate de
calcium est la meilleure.
2.11. Proposer le domaine optimal de pH pour une eau domestique, sachant qu’elle ne doit
pas être trop agressive (trop riche en CO2 ), ni favoriser la précipitation de CaCO3 .
2.12. Envisager deux techniques pour décarbonater une eau domestique, lors de son traitement
préalable à la distribution.
Une méthode possible de titrage de l’aluminium (III) en solution aqueuse consiste à acidi-
fier la solution à titrer par de l’acide chlorhydrique afin de convertir l’aluminium (III) en ions
Al3+ (aq). Puis on titre cette solution acidifiée d’ions Al3+ (aq) par de la soude. Les mesures sont
réalisées à une température de 298 K.
3
3.1. Ecrire les équations des deux réactions mises en jeu lors de ce titrage et relever les deux
valeurs de volumes équivalents Ve1 et Ve2 . Justifier que les ions H3 O+ (aq) soient dosés en
premier.
3.2. Donner, en mL, le volume de soude V Al ayant réagi avec les cations Al3+ (aq). En déduire
la concentration molaire C2 en ions Al3+ (aq) dans la solution (S). Quelle masse de chlorure
d’aluminium hexahydraté a servi à la préparation de la solution (S) ?
4
4. Problème 4 : Complexation de la caféine à un indicateur co-
loré
d’après Mines-Ponts PC 2019
Les indicateurs colorés, tels que le bleu de méthylène, sont des molécules ioniques solubles
dans l’eau. la présence de charges rend aussi ces entités capables de se complexer avec un
grand nombre de molécules polaires organiques comme la caféine (moment dipolaire proche
de 3,7 D).
Cette complexation modifie légèrement les propriétés des deux constituants, en particulier
l’absorption UV-visible du colorant. On se propose de déterminer par spectrophotométrie UV-
Visible la valeur de la constante de complexation K entre la caféine (L) et le bleu de méthylène
(BM+ ). On supposera la formation d’un seul complexe de formule BML+ modélisée par la
réaction de complexation d’équation :
BM+ + L = BML+ où K est la constante de complexation
4.1. Rappeler le type de transition énergétique générée par l’absorption de lumière UV-visible
et expliquer à partir de la structure des molécules pourquoi le bleu de méthylène est coloré
en solution tandis que la caféine ne l’est pas.
Une série de mesures a été effectuée à partir des solutions numérotées 1 à 7 préparées par
mélange des volumes V1 , V2 et V3 respectivement de trois solutions de référence (bleu de mé-
thylène, caféine et tampon phosphate). Ces mélanges sont réalisés dans des fioles jaugées de
50 mL, puis leur volume est complété à 50 mL avec de l’eau distillée. Les spectres des sept
solutions ont été alors enregistrés entre 550 et 750 nm (cuves en verre, ` = 1 cm, blanc = eau
distillée).
Solution 1 2 3 4 5 6 7
Volume V1 (en mL) de la solution de bleu de méthylène
1 1 1 1 1 1 1
cre f ,BM+ = 1, 0.10−3 mol· L−1
Volume V2 (en mL) de la solution de caféine c = 5, 0.10−2
0 1 2 5 10 20 40
mol· L−1
Volume V3 (en mL) de la solution tampon phosphate (pH =
5 5 5 5 5 5 5
6,8) ctampon = 0, 1 mol· L−1
Pour simplifier, seuls les spectres d’absorption des solutions 1, 3 et 7 sont présentés ci-après :
4.2. Définir l’absorbance A et rappeler la loi de Beer-Lambert ainsi que son domaine de validité.
4.3. À partir de la structure de la caféine, quel site peut raisonnablement se complexer au bleu
de méthylène ? Justifier la réponse.
5
4.4. Comment se manifeste la complexation sur le spectre d’absorption ? Quelle hypothèse
concernant la force de l’interaction entre le bleu de méthylène et la caféine peut-on avan-
cer ?
4.5. Quelle longueur d’onde de travail λ T faut-il alors choisir pour étudier la complexation ?
6
5. Annexe