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Bataille de Kiev (1941)

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Bataille de Kiev (1941)
Description de cette image, également commentée ci-après
Soldat allemand à Kiev, vue sur le pont en flammes, 19 septembre 1941
Informations générales
Date 7 août au 26 septembre 1941
Lieu Kiev (Union soviétique)
Issue Victoire allemande décisive
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Commandants
Drapeau de l'Allemagne Gerd von Rundstedt Drapeau de l'URSS Semion Boudienny (destitué le 13 septembre)
Drapeau de l'URSS Mikhaïl Kirponos
(Tué le 20 septembre)
Forces en présence
500 000 1 015 000 (65 divisions)
Pertes
150 000 tués ou blessés 335 000 tués
665 000 prisonniers

Seconde Guerre mondiale

Batailles


Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : L'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : La contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1942-1943 : De Fall Blau à 3e Kharkov

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : Libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : Campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

Front nord et Finlande :

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Coordonnées 50° 27′ 13″ nord, 30° 30′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
(Voir situation sur carte : Ukraine)
Bataille de Kiev (1941)
Géolocalisation sur la carte : [[Modèle:Géolocalisation/oblast de Kiev]]
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Bataille de Kiev (1941)

La bataille de Kiev est le nom allemand de l'opération qui a réussi un très important encerclement de troupes soviétiques aux environs de Kiev pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cette bataille est considérée comme le plus grand encerclement de l'histoire. La bataille a duré du 7 août au 26 septembre 1941 dans le cadre de l'opération Barbarossa[1]. Dans l'histoire militaire soviétique, le nom de cette bataille est l’opération défensive de Kiev (Киевская оборонительная операция), avec un début le 7 juillet.

Contexte historique

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Déroulement de la bataille

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Kiev en ruine après les bombardements allemands (1941)
Soldats allemands dans la campagne russe (1941)

Après le succès de la Wehrmacht dans le secteur central du front de l'Est, il subsistait une énorme force soviétique dans le sud, autour de Kiev. Cette force posait une menace importante pour l'avance allemande car elle était la plus grande concentration de troupes soviétiques sur le front de l'Est à cette époque.

À la fin du mois d’août, deux possibilités s’offraient au haut commandement de l'armée allemande. La première : poursuivre l'avancée sur Moscou; la seconde : mettre (temporairement) de côté cet objectif afin d'aider les deux autres groupes de l'armée (du Nord et du Sud), tous deux ayant pris du retard. Parce que l'armée allemande du Groupe Sud manquait de forces suffisantes pour encercler et détruire les forces du maréchal Semion Boudienny, une partie significative du groupe d'armées Centre fut envoyée pour accomplir cette tâche. Le , Hitler décide de retarder temporairement l'avancée dans le secteur centre sur Moscou pour attaquer vers le sud et Kiev en Ukraine.

La majeure partie du 2e groupe de Panzers et de la 2e armée sont détachés de l'armée du groupe Centre et envoyés dans le sud. Ils ont pour mission d'encercler Semion Boudienny dans le sud en collaboration avec le groupe d'armées Sud du 1er groupe de Panzers sous le commandement du général Paul Ludwig Ewald von Kleist.

Les Panzers (du général P. L. Ewald von Kleist) avancent rapidement, le , ils tournent vers le nord et traversent le fleuve Dniepr, réussissant à rejoindre une tête de pont du groupe Centre à Tcherkassy et Krementchoug, coupant l'arrière de l'armée soviétique. Le , Paul Ludwig Ewald von Kleist rejoint Guderian (commandant du 2e groupe de Panzers) au sud et avance sur la ville de Lokhvytsia, à 195 km à l'est de Kiev. Boudienny est pris au piège et est destitué le . Aucun successeur n'est nommé, laissant les troupes aux commandants de divisions[2].

Le commandant du front Sud-Ouest, Mikhaïl Kirponos, est tué derrière les lignes ennemies alors qu'il tentait de s'échapper[3]. Le désastre de Kiev est une défaite sans précédent pour l'Armée rouge, excédant même la défaite de la bataille de Białystok–Minsk de juin 1941.

L'encerclement a fait 452 700 prisonniers, permis de capturer 2 642 canons / mortiers et 64 tanks. Seuls 15 000 hommes ont pu s'échapper le 2 octobre.

Au total, le Front sud-ouest a subi 700 544 pertes, incluant 616 304 tués, capturés ou disparus pendant le mois de la bataille de Kiev. Quatre armées soviétiques constituées de 43 divisions ont quasiment été annihilées. Comme le front de l'Ouest soviétique, le front Sud-Ouest a dû être reconstitué en entier[4].

Suites et conséquences

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Médaille décernée à 107 504 soldats soviétiques (Pour la Défense de Kiev), établie le par décret du Præsidium du Soviet suprême.

Cette victoire permit à Hitler de lancer la phase suivante de son plan pour conquérir l'URSS, l'opération Typhon qui donna lieu à la bataille de Moscou. Toutefois, malgré les statistiques avantageuses de la bataille pour l'Allemagne, la campagne lui coûta aussi 3 précieuses semaines d'initiative stratégique qui furent retirées au Groupe d'armées Centre, normalement censé avancer sur la capitale soviétique. De ce point de vue, comme Guderian l'avait craint, l'opération est largement responsable du retard allemand dans l'exécution de l'opération Barbarossa et du redressement significatif des forces soviétiques fin lors de la bataille de Moscou.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) Glantz, David M. & House, Jonathan, When Titans Clashed: How the Red Army Stopped Hitler, Lawrence, Kansas: University Press of Kansas, 1995. (ISBN 0700608990)
  • Clark, Alan (1965), Barbarossa, William Morrow and Company
  • Erickson, John (1975), The Road to Stalingrad
  • Glantz, David M. & House, Jonathan (1995), When Titans Clashed: How the Red Army Stopped Hitler, Lawrence, Kansas: University Press of Kansas, (ISBN 0-7006-0899-0)
  • Mellenthin, F.W. (1956), Panzer Battles, Konecky and Konecky
  • Stahel, David (2012), Kiev 1941: Hitler's Battle for Supremacy in the East, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-107-01459-6)

Notes et références

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  1. The Devil's Disciples: Hitler's Inner Circle, Anthony Read, p. 731
  2. Barbarossa, Alan Clark, William Morrow and Company, 1965. P. 133
  3. « Âåëèêàÿ Îòå÷åñòâåííàÿ. », sur tellur.ru via Internet Archive (consulté le ).
  4. Erickson, The Road to Stalingrad, 1975