Manette de PlayStation rose, iPad et 13 secondes d'avance : comment un photographe de L'Équipe survole les J.-O. grâce à quatre robots
Rencontre avec Bernard Papon, qui immortalise les épreuves depuis les coulisses du Palais des Congrès grâce à un système inédit dans l’histoire du plus grand quotidien sportif de France.
Il est 20h38 ce dimanche 28 juillet lorsque les doigts de Léon Marchand touchent la faïence de la piscine olympique de Paris La Défense Arena. Cette fraction de seconde en or qui transforme le destin de ce jeune Français est immortalisée par Bernard Papon, photographe au journal L'Équipe depuis 25 ans. Il n'est pourtant pas dans les gradins, ni dans l'étroite zone réservée aux médias accrédités, mais dans une salle du deuxième étage du Palais des congrès, Porte Maillot, à quatre kilomètres de là.
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Comme quoi le métier et le travail de photographe n'est pas mort. Réunir les nouvelles technologies à l'oeil expert du photographe donne des résultats magnifiques.
Il faut aussi que tout le monde arrête de se prendre pour un photographe avec son petit téléphone et apprenne parfois à payer un vrai photographe pour avoir un souvenir unique.
J'ai retrouvé dans un tiroir chez mes parents une photo de moi faite chez Harcourt, il y a 50 ans je pense, c'est mon papa qui avait eu l'idée et c'est magnifique.