Rien n’est impossible pour Tom Cruise: les coulisses de sa cascade au Stade de France

C’est une cascade qui a marqué les esprits. Il y a un mois, le 11 août, Tom Cruise faisait sensation lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, en réalisant en direct son saut impressionnant depuis le toit du stade de France. Si certains sont déjà nostalgiques de cet exploit, Casey Wasserman, le président des Jeux olympiques et paralympiques de LA 2028, a livré les secrets des coulisses de sa préparation au Hollywood Reporter,  mardi 10 septembre.

Après sa cascade, le héros de Top Gun a été vu dans les rues de Paris sur sa moto, juste avant qu’il prenne l’avion qui l’a mené jusqu’en Californie. Arrivé là-bas il a réapparu comme par magie. On le voyait alors sauter en parachute sur la zone située près du panneau Hollywood à Los Angeles. Cette série d’exploits aura été immortalisée dans une vidéo préenregistrée. Mais comment l’acteur-cascadeur, de 62 printemps, a-t-il réussi à combiner ce programme spectaculaire dans son emploi du temps de ministre ?

Non aux doublures

« Voilà comment ça s'est passé : nous avons compris que nous étions en train de produire un show télévisé en direct de 15 minutes, et j'ai donc voulu engager la personne qui, selon moi, est la meilleure au monde pour faire ça », explique le président des Jeux olympiques et paralympiques de LA 2028, en parlant de Tom Cruise. « Nous avons d’abord pensé à une doublure qui serait présente au Stade », précise-t-il. «Mais après, nous avons compris qu’il n’y avait aucune chance d’en obtenir une. Nous pensions qu’on allait avoir le droit à quatre heures de tournage et basta. On pensait faire le truc à Los Angeles avec le signe Hollywood et c'est tout. On s’est dit qu’on obtiendrait peut-être d'autres éléments et que le reste serait réalisé par une doublure», indique-t-il.

Il n’a fallu que cinq petites minutes pour convaincre Tom Cruise de la faisabilité de ce modus operandi mais il a aussitôt émis une condition sine qua non. « J'accepterais uniquement si je peux tout faire moi-même », a-t-il promis. Et pour ça, il s’est donné à 100%. « Il a terminé le tournage de Mission Impossible à 18 heures à Londres et a pris l'avion. Il a atterri à Los Angeles à 4 heures du matin et a filmé la scène dans laquelle il monte dans un avion militaire », décrit avec admiration Casey Wasserman.

Puis il a ajouté, livrant toujours de détails, sur l’exploit du fameux acteur américain: « À Los Angeles, il a fait deux sauts depuis l'appareil. Il n'a pas aimé le premier, alors il en a fait un deuxième. Ensuite, il s'est rendu en hélicoptère de Palmdale au panneau Hollywood, a filmé de 13h à 17h, s'est rendu en hélicoptère à l'aéroport de Burbank et a repris l'avion pour Londres ». Jeux Olympiques, Hollywood, des cascades à gogo, pour Tom Cruise, cela est désormais marqué au fer rouge: aucune Mission n’est...impossible.