Meteorologie Aeronautique II
Meteorologie Aeronautique II
Meteorologie Aeronautique II
Echange de chaleur
Conduction : transfert de chaleur a l’intérieur d’un élément
Convection : le transfert de chaleur s'établit par des mouvements de masse du milieu dans lequel ce transfert s'effectue. Ainsi au contact
d'une source de chaleur, l'air s'élève.
Mouvement convectif : les particules d’air dans les basses couches réchauffer par le sol s’élève et crée des mouvements ascendant et
descendant.
Rayonnement : transmission de l’énergie solaire a l’atmosphère terrestre.
Origine : Juxtaposition OEM qui se propage en ligne droite a 300 000km/s
Types : - Rayonnement solaire
- Rayonnement tellurique
Caractéristiques:
La réception d’un rayonnement par un corps conduit à un absorption et réflexion du rayon par ce corps.
Tout corps dont To diffère de 0oC rayonne.
Puissance du rayonnement solaire = constante solaire= 1,350kW/m2.
Rayonnement solaire parvenant au sol= rayonnement directe + rayonnement diffuse
Diffusion par les aérosols : dépend de d/λ tel que d et le diamètre des particules ayant une forme voisine d’un sphère
Absorption par l’air : une masse de 5cg/m2 d’O3 diminue de moitie l’intensité du rayon UV.
Diffusion par l’air : - cause principale de la luminosité diurne
- n’agit que sur radiations dont λ>0,18µ : diffusion de UV (0,25µ), pas de IF(2,5µ)
47% du rayonnement solaire atteint la surface terrestre, soit directement (26%), soit après réflexion (21%). 19% de la lumière solaire est
absorbée par l'atmosphère et 34% de la lumière incidente est réfléchie dans l'espace : 23% par la couche nuageuse, 3% par réflexion directe
sur le sol, 7% par les composés de l'atmosphère et encore 1% après réflexion secondaire par le sol.
Remarque:
Couleur bleu du ciel = couleur de la lumière diffuse par l’air très riche en UV
Couleur rouge du soleil a l’horizon = rapide accroissement de la masse traverse par le rayonnement.
Les nuages se comportent comme des corps noirs et absorbent complètement les rayonnements terrestres et rayonnent vers la Terre.
Albédo= pouvoir réflecteur du sol L’atmosphère se réchauffe par le bas décroissance T a mesure que l’on s’élève en altitude.
Inversion de T= inversion nocturne associe aux brumes et brouillard : la nuit en absence de nuage, dT /dZ<0
Mesure :
Echelle :
C = (F - 32) x 5/9
F = 9/5 x C + 32
C = K - 273,15
K = C + 273,15
Moyens :
Thermomètre : basé sur :
- la dilatation d’un liquide: thermomètre ordinaire ou a maxima (mercure), a minima (toluène, alcool)
- déformation d’un capteur métallique : enregistreur
- variation de résistance ou thermistance électrique / variation fils vibrants
Variation de la température de l’air atmosphérique :
Variation annuelle fonction de :
- latitude, topographie de la région, saison, nature du sol
- situation de lieu : continentale ou maritime
- amplitude, station continentale>station maritime
- l’altitude : région sèche> région humide
Variation a la surface de la Terre :
- To plus élevée dans les régions équatoriale que dans les régions polaire
- Décroissance de 1oC/ 2o de latitude entre 20-70e parallèle
Variation diurne :
- dépend de : latitude, saison, nature et surface de l’état du ciel, situation du lieu (grande sur continentale et faible sur la mer).
- Gain radiatif pendant le jour et perte pendant la nuit
Températures extrêmes :
-89,2 oC a VOSTOK (antarctique) le 21-07-1983 et +58 oC a ELAZIZIYA au Lybie le 13-09-1922
Température en Aéronautique :
Effet indirect : incidence sur la formation des nuages, précipitations et turbulences, givrages, vents, brouillard…
Effet direct :
- Variation inverse de la portance en fonction T oC au décollage
- Rendements moteurs/reacteur (augmetation carburant) et efficacité des circuits de refroidissement
- Perte d’Une tonne/ oC dans la gamme 30 oC-40 oC pour les avions commerciaux
EAU ET HUMIDITE ATMOSPHERIQUE
Tension de vapeur e :
P=Pa+e tel que P= pression atmosphérique (hPa), Pa= Pression de l’air sec (hPa), e= tension de vapeur (hPa),
Tension de vapeur saturante ew : C’est la quantité maximale de vapeur d’eau dans l’air, pour une P donnée et qui croit avec la
température (nuages, brouillard ou cristaux de glace…)
A 0 oC, ew=6,11hPa A 15 oC, ew=17hPa A -30 oC, ew=0,51
Transformations :
Chaleur latente de condensation L : Libération ou absorption de chaleur lorsque gaz devient liquide et inversement.
L=606,5-0,695 T L en cal/g, T en oC
Chaleur latente de fusion F : Libération ou absorption de chaleur lorsque liquide devient solide et inversement.
F=80 cal/g a 0 oC
Sublimation : solide gazeux
Condensation solide : gaz solide
Dans les deux dernier cas : S=L+F
Humidité :
Humidité absolue ρv: c’est la masse spécifique de la vapeur d’eau e= ρv rv T tq rv est la constante relative a la vapeur d’eau
Humidité spécifique q: c’est le rapport entre la masse de vapeur d’eau et celle de l’air atmosphérique : q= ρv / (ρa+ ρv ) tq ρa :air sec
Rapport de mélange r: c’est le rapport entre la masse de vapeur et la masse d’air sec : r= ρv / ρa r en [kg/kg air sec]
Rapport de mélange saturant rw: rw=0,622 ew/P
Humidité relative U : U%= 100 e(T)/ ew(T) = 100 r/ rw
Mesure :
Appareil indicateur : Hygromètre a cheveux ou a hygristor
Calcul : Psychromètre constitue de 2 thermomètre a mercure sec et mouille utilisation de la relation de Regnault : e(T)=
ew(T’)- A P(T-T’) tq P : pression atm en hPa, T : T air sec, T’ : T mouille, A :coefficient psychrométrique=
-3
0,79.10
Variation :
Diurne : T décrois, U augmente.
En altitude : augmente jusqu’au niveau des couches nuageuses et décrois ensuite.
Diagramme d’état de l’eau :
Température :
Température virtuelle Tv: T de l’air sec pour présenter a la même P, la même masse spécifique que l’air atmosphérique : Tv= (1+0,608 r) T
Température du point de rosée Td: T atteinte par un volume d’air humide que l’on amène a saturation en le refroidissant a P constante.
ew(Td)= e(T)
Température du point de gelee Tf : ei(Tf)= e(T)
Danger aéronautique :
Givrage : impact des gouttes d’eau surfondue sur un aéronef dont la progression ne se fait qu’en présence d’un mécanisme capable
d’évacuer la chaleur latente libérer durant la congélation givre blanc
LE VENT
Définition :
Origine : c’est un mouvement d’air provenant des différences de P a travers le globe.
Direction : des hautes P vers les basses P.
Définition : c’est un vecteur définit par sa direction et sa vitesse.
Vent synoptique : c’est la moyenne des vents sur 10mn
Appareils de mesure :
Au sol (sur 10m) :
Girouette (qui se refere au nord géographique)[de 00 a 359o]/anémomètre [m.s-1 ou kt]
Manche a air
En altitude :
Ballon gonfle a l’hydrogène
Approximations :
Force géostrophique = force de Coriolis Fc: force qu’il faut ajouter a la pesanteur pour obtenir la force totale extérieur applique a un point
matériel anime d’un vitesse U par rapport a la Terre prise comme système de
référence. Fc= U^2Ω tq Ω : vecteur // a la ligne des pôles de la Terre dirige vers le Nord = 7,2921. 10-5 rad.s-1
Propriétés :
Fc est une force exclusivement déviatrice et n’agit efficacement que par sa composante horizontale Fch tq Fch= | f |.U avec f= 2Ω
sin φ tq φ est la latitude algébrique (positive dans l’HN et négative dans l’HS) et f est le paramètre de Coriolis
Equation mécanique : pour un mouvement se rapportant a la Terre, Gh = Fch + FPh + Fvh tq Gh est l’accélération horizontale de l’air,
Fvh est la force de Viscosité, FPh est la composante horizontale de la force de Pression tq FPh= ΔP.L. h=- (ΔP/ l) . 1 /ρ avec ΔP/l est le
gradient horizontale de pression
Expression du vent géostrophique Vg: en altitude, Gh0, Fvh0, U= Vg et l=Δx d’où Vg = 1/f . 1/ρ . ΔP/Δx
Direction du vent géostrophique :
d’après la règle de Buys-Ballot : ‘’dans un mouvement géostrophique, le vent est tangent a l’isobare horizontale et de sens tel que P
soit croissante, vers sa droite dans HN et vers sa gauche dans l’HS’’.
Le vent tourne autour d’un anticyclone en laissant les HP a sa gauche et autour d’un dépression en laissant les BP a sa droite (HS).
Le vent est toujours perpendiculaire aux isohypses (mêmes altitudes).
Le vent laisse les basses altitudes a sa droite (HS).
Vent géostrophique en fonction du gradient de geopotentiel : Vg=(1/2Ω sin φ) . ΔΦ /Δx = (9,8/f). ΔZ/Δx tq grad Φ= 1/ρ gradh P et Z
altitude en mgp
Vent dans la couche de frottement : il y a équilibre de Fch ,FPh , Fvh alors :
Diminution de V (2/3 de Vg sur mer et ½ de Vg sur terre)
Modification de la direction de vent (V fait un angle de 10o sur mer et 20o -30o sur terre) tendance a pénétrer les zones de BP dans
l’HS.
Flux du gradient : mouvement des flux horizontale sans frottement et a V cste.
Force du vent de gradient : c’est la vitesse du vent correspondant aux flux du gradient.
Vent thermique VT : vent // aux lignes isoepaisseurs qui son isothermes. Laissent les régions chaudes a gauche :
VT= (287/f). Log(P2/P1). ΔT/Δx
Vent Traversier Vn : c’est la composante de Vg tq Vn= (9,8/f). ZB-ZA/AB
Si ZB<ZA l’aéronef de rapproche d’une dépression
Si ZB >ZA l’aéronef de rapproche d’une anticyclone
Vent traversier a partir du facteur D : D= ZVraie-ZP
Vn= (9,8/f). DB-DA/AB tq : DA= ZVraieA-ZP et DB= ZVraieB-ZP
Vent anabatique : le jour, l’air réchauffe par le sol subit un mouvement convectif et remonte la pente de la montagne
Vent catabatique : la nuit, l’air refroidit en contact du sol est entraîne en bas de la montagne
Vent cyclostrophique= vent des bases latitudes : Force de Coriolis négligeable donc FPh=C V= sqrt(R/ρ gradh P)
Direction : C toujours dirige vers l’extérieur, FPh dirige vers l’intérieur trajectoire cyclonique // isohypses ou isobare
Brises :
Définition : vents observes en absence de vent synoptique faible gradient de pression barométrique.
Types :
Brise de mers : courant allant de la mer vers la Terre (le jour), de 10 a 15 kt.
Brise de Terre : courant allant de la Terre vers la mer (la nuit), de 5 a 10 kt.
Brise de montagne (6 a 8 kt).