Laviedepythagore 17 Dioguoft
Laviedepythagore 17 Dioguoft
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Mémoires
Ser. 2. Vol, )7^-)
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LA VIE
DE
PYTHAGORE DE
DIOGENE LAERCE
PAR
A^'.'^ELATTE
>
Pythagore.
Dans une introduction, qui m'a paru nécessaire, je me suis
doxographie.
Parmi ces citations, j'ai mis en relief les textes qui présentent
qu'il a créée.
AïoyévTiç Aaépnoç.
j.p.- 488-505.)
/
—
voulu aussi, quelquefois, tirer des conclusions de son silence
SoYjjLaTtov o-uvaywy^ç twv e'^; i ÈTrixoupo; (^). Les citations des auteurs
anciens ne nous présentent en général que des titres raccourcis
(*) Voyez la collection des titres de tous les manuscrits dans Mautini, Leipxiger
Studien,\lX (1899), pp. 73-176.
(») Forme que Schwartz, loc. cit., col. 739, préférerait à la précédente.
(-) ^tXoTrXâTwvt Oc' (TOI oixaîw; ÙTrapyoûarj xal Trap' évTivoùv zà. zo\) (piXouocpou
ok xal aXkoy, ia-zpby Kvîowv, -nepl o'j y^t'.v E'JOo;o; sv y/iç -rtep'.ôow...
'0 o'aÛTo; 'p,a-!. tôv Kviowv Euooçov (le personnage de la biographie)
ixu.y.'jy.'. xaxà tyjv xpixiriv xa', £xaxoa-xr)V o'X'j[j.7î'.à8a. — '0 S'aûxdç désigne
(*) Il est difficile d'admettre que Dioijône ait voulu dire parla que cette doctrine
astronomique (Hait aussi celle de Parménide (Dieks, l'or*., P. p. li'i) 11 se serait
ex(irim<'' tout luitronierit et, eu tout cas, il aurait ajoute xat, qu'on pourrait peut-être,
selon Diels, intercaler dans le texte. Dans un tel contexte, ok <fT]<ji ne peut ([u'intro-
haut.
Vlll, ^2 : la phrase xal roia 7toTT,pi.a, etc., est étrangère au
contexte :
une forme plus complète et plus
il faut supposer
(1) On sait que le texte perdu d'Hésychius nous est plus ou moins connu par les
extraits biographiques de Suidas, qui n'en utilisait d'ailleurs qu'un résumé, composé
dans la première moitié du 1X«= siècle, et par les notices biographiques des Sckolies
de Platon. C'est ce qui résulte des travaux de Th. Mettaueu, De Platonis Schol.
font., 1880, pp. 57 et ss.; Krumbacher, Gesch. der byz. Liter.^, 1897, p. 562;
G. Wentzel, Hesychiana, dans V Hermès, XXXIII (1898), p. 275; W. Volkmann,
De Diogène Laerlio et Suida {Jahresber. des S^^^-Maria-Magd.-gymnasiums in
Breslau, progr. 1890, pp. 1-13). Malgré tout, une reconstitution du texte d'Hésy-
chius, telleque l'a essayée Flach, par exemple, dans son édition d'Hésychius
(Teubner, 1882), est une chimère. A. Daub, Studien zu den Biogr. des Suidas
(Fribourg-en-B., 1882), a essayé de faire la pari d'Hésychius dans Suidas, les Scholies
et quelques autres compilations, pour ce qui concerne les Vies des Historiens,
Rhéteurs, Sophistes et Grammairiens. D. Volkmajnn, De Suidae biogr aph. guaestiones
selectae (diss. Bonn, 1861), avait déjà entrepris un travail de ce genre sur les poètes
et les musiciens; nous ne possédons pas de recherches semblables pour les parties
qui concernent l'histoire philosofihique.
(2) Fk. Nietzsche, De Luerlii Diogenis fontibus. {Rhein. Mus., XXIV [1869],
pp. 210 et suiv.)
— In-
connue par une scholie à la République de Platon X, p. 600 B) (1.
de celui de Diogène :
(•) l>e texte emprunté à Uésychius s'arrête à xuâ|j.a)v; le reste est copié direcle-
pillent les uns les autres sans vergogne. On peut dire que, dès
le XVIP siècle, il existe pour les biographies ou les articles
historiques, une sorte de fonds commun, dont l'origine est assez
Telles sont les difficultés que l'on rencontre dans l'étude des
biographies. L'ensemble de ces constatations nous force à poser
divers problèmes qui constituent ce que j'appellerai la question
de Diogène. Existe-t-il, dans les biographies, un fonds primitif,
que Diogène n'aurait fait que grossir? Quel est le genre, quelle
ancienne?
Examinons d'abord comment les critiques modernes ont
répondu à ces questions et ce que valent les essais de solution
proposés jusqu'ici.
— 1()
Il convenait, selon lui, de faire une large part, parmi ces auteurs,
à Dioclès de Magnésie.
C'est à Fr. Nietzsche, au philosophe, (jue ne rebutaient pas
les travaux de la plus minutieuse philologie, que revient le
sources citées par Démétrius dans son Calalogue sont les mêmes
qui reparaissent dans les Biographies de Diogène, il en concluait
que la plus grande partie de l'ouvrage remontait indirectement
à Démétrius. D'autre part, comme, dans un certain nombre
(1) De Arislolelis libr. ord., pp. 40-4:1 Cf. Ilcnnc.s, (l86o), p|.. 3(i7-31»7.
1
(») De Laenii Diogenis funlibus. (Rliein. Mus., XXIll [18(58], |)|). 632-653.)
{»j Rhein. Mus., XXIV, pp. 181-^224.
— 17 -
paraît donc nécessaire d'admettre que tous deux ont puisé aux
mêmes sources, représentées surtout, dans l'hypothèse de
Nietzsche, par Démétrius.
Tout différent par la méthode et complètement indépendant
de ces recherches est le travail contemporain de Bahnsch (^).
(*) Qiiaeslionum île Laertii Diogenis fonlibus initia (diss. Koenigsberg), Gum-
binnen. 1868.
(*/ HMemst. Studien, III (1879', pp. 305-31.'). Cf. encore fiupl((ues notfs critiques
sur les études de Nietzsche dans DiiiLS, Do.vo(/r. gr., pp. 10 1 et suiv.
— !9 —
Il signale, dans la reconstitution des sources de Diogène tentée
par Nietzsche, une confusion continuelle entre la possibilité, la
du môme auteur.
Dans ces constructions hypothétiques, Maass n'observe pas
plus de mesure que son devancier : il passe et conclut avec la
de Maass ;
je l'emprunte au livre de M. Bidez sur Empédocle(^).
Au livre VIII, § oo, Diogène insère dans son exposé une note
qui provient précisément de Favorinus et il l'introduit par ces
une façon d'éditer aussi bizarre, Usener rappelle que les ouvrages
d'érudition de rAnti(|uité étaient (juelquefois réédités par des
lecteurs peu scrupuleux, après un remaniement (juelcon([ue.
Il arrivait même que ceux-ci poussaient l'impudence jusqu'à
pp. 1023-1034.)
23
de Nicée, qui avait écrit au P"^ siècle de notre ère une Histohx
pliilosophique, dont nous avons conservé des fragments. Restait
à éprouver la valeur de l'hypothèse par la comparaison de l'œuvre
de Diogène avec ces fragments : il ne fut pas difficile de leur
trouver un certain air de parenté et plusieurs concordances.
àTTxeo-.Sat. Xzuxoù, oïl Upôç Toù My.vô; xai IxiiT^ç. Ces deux dernières
qualités sont commentées immédiatement après; il n'y manque
(1) De quibusdam Diogervs aitctor., |i|>. H el suiv. Cf. Schwaktz, loc. cit., col. 761.
24 —
que l'explication du moLÀeuxoù, qui nous est précisément donnée
dans cette phrase. Peut-on prétendre que c'est une note margi-
nale tardive, introduite à cette mauvaise place par inadvertance?
Nullement. Elle fait partie intégrale d'un ensemble de notices
(^§ 3i-3o) empruntées à Arislote par un seul et même auteur.
Ce désordre s'explique par la négligence avec laquelle le compi-
lateur a résumé le passage d'Aristote et dont on peut retrouver
d'autres indices encore dans ces paragraphes.
Examinons encore le § 39 du même livre, où est racontée
maître et que le banquet dont il s'agit ici fait partie des réjouis-
(') Surtout Africanus, chins Eusèbe, Chron., I, p. 200. Cf., pour le reste, les pas-
sages parallèles dans l'édition.
(2) Symcellus, p. !293B. Lucien, Vit. auct., 2. Jamblique, V. P., i\, 30, etc.
(^) Untersucimngen zu Diogenes Laertius. (Festschrift des Gymnas. zu Jauer,
1890, pp. IU3-1-20.)
(*) De quibusdam Diogefîis Laertii auctoribus ([trogr. Greifswald), 1899.
— us-
inais les marques qui ont subsisté de sa personnalité : les carac-
rentrent aussi bien dans le cadre des ôô;a!. que des oiaoo/aL
Certaines biographies, comme celle de Diogène le Cynique, sont
composées surtout d'apophtegmes. Les Recueils de bons mots,
maximes, anecdotes, etc., ont fourni une énorme contribution
à la formation de toutes les biographies. C'est dans la Vie
(1) RoHOE, Kl. Schr., II, p. 125, et der Gricch. Roman (1876). p. 253, n. 2.
(*) Même sens dans Ja.mbi.iqle, V. P., 146 el l.')7.
p. 35, 12); Pylliai,'ore à l'école des Gaulois, des Hralimanes, de Zaralas (Clément,
Slrom., I, 09).
. (*) Pauly-Wissowa, Real-EncycL, IX (1903), col. 738 el suiv..
— 31 —
Diogène : on y trouve encore une quantité de remarques origi-
nales et d'études de détails d'un grand intérêt. L'auteur croit
que Diogène a tiré, par masses, la plus grande partie des notices
biographiques non pas d'un seul ouvrage, mais de plusieurs
manuels d'histoire philosophique, qui n'avaient d'ailleurs pas
plus d'originalité que le sien. C'est ce qu'on peut conclure,
est bien plus intéressant et plus utile de réunir les notices bio-
(*) Veber Favorinus und seine TravrocaTrî) îaxopt'x, Upsala, 1906. Ueber die Quellen
des Cle.mens Alexandrinus, I Theil, i906; II Theil, 1909.
(*)Stahlin, Berlin. Phil. Wochenschrift, 1908, pp. 387-399. K. Mûnscher, —
Bursians Jahresber. ûber die Fortschritte der Aller thumswiss., 19 10, pp. 23 et suiv.
(') Voyez encore dans un ouvrage de W. Grônert, liolotes und Menedemos
(Sludien zur Palàogr. und Papyr., VI, 1906), qu'^lques chapitres se rapportante
notre sujet, p. 133 : Siitze zur Quellenkunde des Diogenes; p. 140 : Zur Anfiihrungs-
weise des Diogenes.
(*) Handbiicher als Quellen des Diogenes Laertius, dans le PhiloL, 1917,
pp. 119-130.
(*) Das Philosophiegeschichtliche Compendinm des Areios Didipnos, dans VHermes,
LV (1920), pp. 68-98.'
A. — La Personnalité de Diogène.
dame du monde à qui son œuvre est dédiée porte un vif intérêt
(*) Il est vrai que de simples guillemets ajoutés au début et à la fin de ces textes
sceptiques permettraient d'expliquer différemment cette particularité.
(2) On a encore voulu exploiter (Schwartz, loc. cit., col. 761), comme un indice
des tendances sceptiques de Diogène, un passage où Apoilonidès de Mcée est appelé
6 irap' Ti[xc5v (IX, 109). Mais pour cela, il faudrait prouver tout d'abord qu'ApoUo-
nidès fut un écrivain sceptique; ensuite que l'expression en question ne peut signi-
fier que : « écrivain de notre secte ». (Cf. ci-dessus, p. 22.)
— 36 —
à Platon (III, 47 : cpO.o-XàTwvi os c>oi Suaiw; 'jTûapyoûar,) ; mais
le terme B-^xaiw; indique que Diogène lui-même n'est pas inilif-
mode chez les historiens grecs et qui faisait dériver toute la civi-
est vrai qu'il utilise toujours dans les épigrammes des notices
de la biographie, mais le choix qu'il en fait et la façon de traiter
le sujet sont des indices à examiner. Il ne faudrait pas, d'ail-
leurs, s'en exagérer l'importance : les railleries qu'il veut et
qu'il croit plaisantes ne sont jau)ais méchantes et si l'on peut
les analyser pour déterminer la nature de ses croyances, il n'y
expose pas de doctrines philosophiques proprement dites.
L'une des idées qui y sont le plus fréqueuiment exprimées,
c'est que les lortures et la mort n'atteignent que le corps
(Zenon, IX, 28); l'âme imu)ortelle s'en va dans l'Hadès (Cran-
tor, IV, 27) ou vers les Immortels (Anacharsis, I, 103). Ail-
leurs, la doctrine est plus précise encore : l'âme rentre au sein
de Zeus : Platon, III, 45 : oawàp^evo; oe yàjaov, tzÔXiv y,).'j3sv 7]v r.oy
eccuzîù/'éy.TKje xal oaTiéoc;) Zt,vÔ; svwp'jo-axo; Thalès, I, 89 : yupLV.xôv
aO 7Z0X dyôy/OL .S'ewp.evov, 'HasiTs Zcù, /tÔv a-ocpôv avopa ©aXriv Tipirao-aç
r^jOLYOv '
£Ù ^'y.p/Brf/.B vÔ|j.O'jç diro^q a'^.rea xou^pÔTaxa (encore le calem-
bour!) ; Polémon, IV, :20 : où [j.â>Aov IIoXépLWva, zb o-wua oé "
toÛto
yàp aÛTÔç (Baivwv sç ào-rpa Gt.àêopov 5r,xev yoL^Kai. Ici, à n'en pas dou-
ter, nous rencontrons une croyance pythagoricienne. La doc-
trine d'une sanction divine apparaît dans un grand nombre
d'épigrammes : on l'a déjà vue dans celles de Solon, Socrate,
Anaxarque, etc. Ajoutons celle de Crantor, IV, 27 : xal o-ù {jlev
Tj^^eAev T'.voç uLd.S-o'J to 5c',ov £'.va'.,/wç twv irewv ô'vxwv oTav IVlcov
oi-rj.-^opo^' jà'l'jyiri yàp Tiyep.wv 'éfteiyé as. Ce sont les mêuies croyances
qu'on rencontre dans les épigrammes consacrées à Platon. Il est
fait que Diogène les a choisies parmi tant d'autres indicjue assez
ses préférences et ses propres convictions : 111, 45 : xal -wç el
B. — Méthodes de travail.
etc.), des actes d'accusation (II, 40, etc.). Une autre série de
documents dont l'origine et la valeur n'ont jamais été étudiées,
est formée par les monuments figurés. Diogène aime, soit qu'il
b) L'esprit critique.
(') DiELS, Ein gefàlschtes Pythagorasbuch, dans VArchiv fur Gesch. der Phil., III,
p. 4Si et suiv.
u—
lations. Ainsi, les Stromates de Clément d'Alexandrie ne
diffèrent des Vies de Diogène qu'en ce que cette œuvre a été
choix que Diogène a t'ait parmi les sources : c'est atîaire d'exa-
48; V, 41 ; VIII, 47; VIII, 63. Il semble qu'il ait institué une
sorte de collation du fonds préexistant sur les ouvrages de Favo-
rinus.
5. Ailleurs on rencontre, à la suite l'une de l'autre, plusieurs
III, 40; m, 63; IV, 5; VIII, 48; VIII, 90; IX, 20; IX, 23.
On peut s'inspirer des indices relevés dans le cas de Favo-
rinus pour rechercher la provenance des citations d'autres écri-
vains assez récents. La plupart des citations d'Alexandre Poly-
{jLÉpoç eÎTîW'/ev xalxà a-ep aùrwv e-; t>,v sîaaYwyLXYiv reive'. Tsy^v^v, xal
§ 87 et suivants.
4. Plan de l'œuvre.
ai Dans le Prologue.
termine au 11 par xal xk [j^kv Tispl ~7,; eypécrew; w5e f/ei., l'auteur
^^
noms des Sept Sages un choix qui est conservé dans le P' livre.
(1) Mêmes classifications dans Ps. Galien, Hist. phiL, 3, et Ammonius, In Caleg.
Aristot., p. 1, 12.
— 52 —
Lycon; on y a même ajouté, sans les ratlacher d'ailleurs à
d'après les Vies, son élève, mais non son successeur (IX, 21).
enchâssée, il est vrai, dans celle d'Aristippe, mais elle est fort
La secte dont l'étude est poussée le plus loin est celle des
Ixt. Se Tîpô oXiyov xal £x)vexTUTj xiç oLipeiiç el^iy^Br\ Ùtto IIoTàjjLwvoç xoû
phie : s-upo-^ o' dWoiyô.B'. àxjjiâa-at, aÛTÔv irepl tt,v êvâTT,v xal dyoG7ixGa-T|V
dans le premier fonds. La preuve en est dans une notice sur les
est suivie de ces mots (:28 SS.) : £Tr!,xo!j.V o'aùxwv, e^ Boxer, £x3£o-5a!.
5^ f
eiôevat,.
où, xa5à cpaai TLveç, evaTaaw (Bîou). L'étude des divergences de plan
entre le Prologue et le corps de l'ouvrage a montré aussi que
l'exposé des théories des Annicériens, des Théodoriens, etc., est
une addition postérieure. C'est ce qu'on peut déduire encore de
la phrase par laquelle est introduit l'extrait relatif à Théodore :
(*) Sur ce sujet, cf. Schwahiz, lor. cit., col. 7f)8 ss.
— 61 —
Il esL ditïîcile de préciser l'origine des au 1res exposés doxo-
graphiques. Dans les biographies des Sages, ils proviennent du
fonds primitif, et l'on peut en dire autant, sans doute, des courtes
notices éparses dans les Vies, qui servent à caractériser briève-
ment les enseignements de chaque philosophe.
Il est une série de documents que Diogène reproduit m
extenso : ce sont les lettres et les testaments. Pour les lettres, si
fin d'un chapitre, d'une citation ou d'un extrait. Elles sont fort
(III, 48; X, 2-2); xauxa ab lle'.Tia-paTo; (I, 54); xal oOto; usv
récit de la mort (11, 14; II, 44; V, Ul; VII. 31; VIII, 74);
après les épigranniies de Diogène (III, 45); y) à la suite de
fj)
•ont été introduites à coup sur par Diogène) ou ai)rès l'exposé des
— 63 —
doctrines (V, 34 [= Diogène]; VII, 160 [= Diogène]; IX, 11;
IX, 45).
4. Après des citations, surtout quand elles sont introduites
à un endroit où elles heurtent le contexte, ce qui indique la
main de Diogène (II, 21; III, 17; VIII, 8; VIII, 36; VIII. 41).
5. Pour souligner les grandes divisions du plan, marquer la
m. La tradition manuscrite.
(1) h'aprôs Couicr, Introduction à Védilion de. biogène, p. Il, h, c eiait un inami-
scril des œuvres morales de Plutai(|ue.
(*) Jo ne trouve pas trace, dans la Vie de Fylliai,'ore, de corrections d'une Iroisièmiî
m;iiti (F*), que (iercke prétend avoirdislinguées en certains endroits (Ihrmes, XXW'II
[IQUil, p.407).
— 65 —
chartaceus, où je reconnais, après Diels et Martini, une écriture
du Xin*^ siècle (Usener et Omont l'attribuent au XIV' siècle) (^).
Pour l\ muet et le v épagogique, on peut fiiire les mêmes
remarques qu'à propos des manuscrits précédents. Le point en
haut y est employé pour séparer les phrases ou les propositions
importantes; la virgule distingue les propositions de moindre
étendue. P a été corrigé, à diverses époques, par cinq ou six
mains différentes, qu'il est quelquefois assez difficile d'iden-
tifier
C^).
Les corrections de P^ (encre brime et lettres semblables
à celles de P^) sont rares : sa tâche a consisté à compléter
quelques abréviations et à corriger, après rature, quelques fautes
d'orthographe ou même des erreurs grammaticales. La grosse
part des corrections revient à P-^ (encre plus brune et écriture
plus grande, XV' siècle). Dans une foule de passages, ce reviseur
a corrigé le texte après l'avoir raturé, en sorte qu'on ne peut
plus deviner la leçon originelle que d'après l'accentuation anté-
rieure, qui a souvent subsisté entre les lignes. Heureusement,
on peut s'aider dans cette tâche par l'examen d'un autre manu-
scritde Paris, n" 1758 (XV'' siècle), Q, qui a été copié sur P
après que celui-ci eut été relié et corrigé par P^ seulement (^).
P^ a complété ce travail de revision en ajoutant beaucoup
de corrections et en introduisant en marcre de nombreuses
variantes (r). P'' et P*^ sont reconnaissables à leur encre plus
claire et à leurs écritures plus petites encore; mais ils n'ont
apporté que des modifications de peu d'importance. Je n'ai pu
retrouver dans la Vie de Pythagore (ff. 176^ à ISS**) des correc-
tions à attribuer à P', que certains paléographes ont voulu
(1) Les éditeurs de la Vie de Platon dans la brochure de Bâle, Juvenes duin
sumus (1907), croient pouvoir en situer
composition entre 1296
la et 1364, en com-
parant l'écriture à celle d'autres manuscrits de dates connues.
(}) Cf. sur ce sujet les variations de Wachsmuth, Sillogr. gr. rel.^, p. 52; Diels,
lenaer Literaturzeit., 1877, 394 è; Martini, Leipziger Studien, XIX (1899),
p. p. 88;
(iERCKE, Hermès, XXXVII (1902), p. 408 Jnveiies dum sumus, 1907, p. vi.
;
(') Usener, Epicurea, p. vu. Cf. cependant Juvenes dum sumus, p. vu.
(*) Les extraits ont été publiés par Lambkos, Nsoi; 'EXXt)vo|j.v7i|xu)v, III (1906),
p. 363.
{*) Ces extraits m'ont été lil)éralement communiqués par M. von der Miilill. l'un
XIIP siècle); G (id. 2623, XV^ siècle); H (id. 2624, XV^ siècle)!
Les manuscrits de Diogène de date plus récente sont nom-
breux. Nous avons déjà parlé de Q (Paris, ^r. B. N. 1758), qui
n'est qu'une copie de P^-^ . Parmi les autres, voici les princi-
paux, avec leur désignation traditionnelle : H (Laurentianus,
69, 35, XV« siècle); J (Barberinus, I. 21, XV^-XVP siècle)';
(1) Cf., sur la tradition manuscrite de Suidas, un article de J". Bidez, dans les
Sitziingsber. der Berlin. Akad. der Wissensch., 191"2, pp. 850 ss.
(2) Leipzig, 2e éd. d885, pp. 51 ss.
(3) Leipzig, 1887.
— 68 —
sokratiker et dans celle des Fragmenta poetarum philosopliorum
graecorum (^), s'est rallié à cette thèse.
(1) Cf. encore, du même auteur, (luelques remarques dans la lenaer Literaturzeit.,
1877, |). 394 /;.
(*; Analecta Laertiana, ilaiis les Leipziger Studien zur Class. PhiloL, i. XIX
(1899), p|). 73-176.
(5 Deutsche Lileraturzeil., 1910, p. 170.
— 69 —
de Gercke (^). Il continue à s'en tenir à l'hypothèse de l'origine
ancienne des leçons particulières des recentiores, qui, à ses yeux,
forment une classe spéciale a. Mais il modifie légèrement le
stemma et les rapports de ces codices et il explique de la façon
suivante la parenté de B P F et leurs rapports avec la classe a :
A. Debuunneu, F. VON der Mïhi.l, concernant le lll* livre, dans .luvenes dum suiiius
(Introduction).
— 71 —
(35) [Jiet.0yU£VOV ! [J.ip,OLItJL£VOV. (37) T:'j6avop>.(7TT,. (38) èç] £'!;. —
è'j^iou'ji -e omis. (42) ÀÔywç] Xoyoç. — i-io-xc'i'îaç. (43) TT,Xaûye',]
-r^Aa'jyT]. (44) 7re7îa!.yijLSva] -|- ij-sv. (45) o'jjLcpaAÔv. — sywv r,v] éywv
/,!j.riV. — 'jà(yx£'.v. — o-jt'-ç] oxti;. (48) jji£t
'
aùxà P [JL£-auTâ B.
:•?,<; àoEXcp-7,;. [\^) twv (avant 7cpÔT£pov)] tov. (13) At.aw tÔv] o'f\ku>
zoï). (17) ùctoioi] êXaoûi) (Xaoôw P^ S). (28) rw (avant (7Ûu.jji£T£y^£!.v)] tô.
(31) 'fiaeueî: (sic). (36) [aw] [XTiV. Aucune de ces fautes ne prouve
lecteur à la note du § 8.
Tov pour Twv, To pour TÔ) sont de simples fautes de quantité;
YipeiJi£r(sic), jjLTiV proviennent d'un iotacisme. toù en place de tov (13)
est une confusion trop commune pour entrer en ligne décompte.
— 7-2 —
Reste sAaôùo (17) : iXaoiiù (au lieu de oaBiy) est une correction
savante; dans l'archétype, on lisait AAAIU, simple erreur de
majuscule, conservé par P^ et S. Or, Xioi est la forme romaïque
de éÀâo'.ov. en sorte que les correcteurs ont pu songer, indépen-
damment l'un de l'autre, à rétablir le texte de la même manière.
D'après la Vie de Pythagore, tout au moins, on ne peut
reconstituer un degré d'altération commun à P et F. Voici leurs
fautes communes que j'ai relevées : (l(i) yevv7i5eiT,. (36) sTiel t;.
iniluence sur les origines de 4>; car je ne puis croire que <1>
1) Peut-être faudrait-il joindre à cette série : (20) TcsXapyav; mais il est probable
que cette erreur doit être imputée à Diogène. Toutefois, dans cette voie, il ne fau-
drait pas aller trop loin : Diogène écrivait le grec (cf. y£vd[j.£vov et l'omission de àv)
et il est peu vraisemblable
qu'il ait cru que Pythagore mangeait delà cire (cf. y-r^pi^).
(19) xaTET'iGevTO Ta; oùo-'laç e'.ç ev 7co!,0!jp.evo!, (ordre des mots); (10)
tvjjl[jo"a(ov ; (^9) xarayéÀwToç ; (32) 'zoùzouç', (35) |j.ei.O'j!j.£vov ; (37)
àXxj^Laîwv. (o; ;
— Ti'jOavoo'.a-TÎ ; (38) i'yhioufs'. te?; (49) alGeOr.a-ETa'. ;
(41) aÙTw (avec F); (44) âMo-ÔT. (avec B). Toutefois, il est seul
D est un Burbonicus,
III, B, 28, (252), chartaceus du
XV' (XYP, Gercke) (^). C'est suitout sur lui que Martini
siècle
(1) ûaxTuXwypàcpou
»
— 78
G
(37)
— 79 —
l'hypothèse contraire est aussi peu admissible; dans ces endroits,
en effet, D a conservé la bonne leçon ou une lecture qui se
rapproche de celle des bons manuscrits. Cependant, on se voit
ligne. Il est visible que les mots qui figurent dans D comme
variante sont entrés dans le texte de G. Mais, comme G, pour les
la construction.
Ceci était une faute évidente, puisque l'ouviage d'où est tiré cet
extrait est cité : Iv A-.aoo/arc;; en outre, elle était facile à corriger
(9) [J.TjTe Twv Tzdvwv f^j.-f]Te Twv T'.T'^wv [JLr,oéva] ^r^ze twv tzovwv u'/ixe
(22) Ttpocpepeiv est une faute qui provient de cette façon d'écrire
autres manuscrits.
(2i) àTTTiyôpeuev ypr.crôai (GD^ ;
à-. l'yeaOai D*) est une correc-
tion de l'expression àuriyopejev âTreyea&a-. BP^ (cf. § 19 : inriyôpe-Jt
de là sa correction.
ai(T5riTâ](7Tepeà, La bonne leçon [ctlih-â] est fournie par
BPFS.c7T£pcà «TwpiaTa n'est pas, à vrai dire, une simple répéti-
tion de Txepeà T/ji^y.zy., maip le mot alrrHr^Tâ. est bien plus clair.
convive
Myivôç] Alô;. La suite du texte (Myiv!) donne raison à la tradi-
Te è-Ki ù6^-r[<;, .SripTiv, n'olfre aucun sens; en outre, cette leçon est
38) ÂÉvei.ç
I
oç t'!to'.<; puTiou jj^eaTO^ r/jeTai çyvtov D (t'!to'.;| oC-Totç
— 85 —
G) Aucun des manuscrits n'offre ici la leçon convenable, mais
on peut aisément la rétablir, en prenant à l'un et à l'autre. La
leçon de DG est un essai intéressant tenté pour sortir de l'im-
broglio de la tradition; mais il n'est pas satisfaisant, ^uvwv n'est
pas du tout le terme propre qui convient à (jizoïq : on n'est pas
en compagnie de la nourriture. Les conditions de la métrique
ne sont d'ailleurs pas observées. D dérive de B Xéysi<7iToiç pûnou
:
— aÙTov est une leçon fautive de B (aûrw F<i>, aùxô P), en sorte
qu'ici encore B parait être le point de départ de DG. aùxov ne
peut désigner SéÀxov, qui est du féminin; il doit donc se rapporter
(43) Taûxa oi'a| ioe^y Ta o-.'à D OU loz^^^ àta v.'à G n'oilVe aucun
sens satisfaisant.
(44) d^ûyoi!; ÈTnr/eç]. Les deux variantes de nos manuscrits :
ô; o'oT£ oùx T|V 'fOLTXE^ oT T,v or-^oxj oùx àv cf,v o~z Y,v. Le texte pré-
sente trois hiatus (syw /;/, ô-z oùx, ot,7i:ou oùx), auxquels on peut
d'ailleurs aisément remédier (èywv -ry, ottot' oùx, o-f,-ouy' oùx), et
(49) La fin du second vers, qui devait être difficile à lire dans
l'archétype (B^ : xpo (-wvtoi;B2j p •
xpô-rew o-à|j.t.o;. P : xpoTew
<râp.!.oç), a été corrigée par DG en xpoxwvwç ewoyàjj-ou (le Croto-
niate, fils d'Eidogamos) : xpoTwv'.o; est aussi la leçon de B'. Il
du oe intercalé.
qui [)récède eiva-., qui a d'abord été omis, puis ajouté au-dessus
de c-Iva'. : cf. le même processus dans la leçon : (49) è-ki oe
un choix :
(1) xoLzà^/oy. (2) oï xai] y.xi omis. [',i) dTré-AE'JO-ev.
éauTwv. Èv avOs!. voôç. e^rrev ^^^. ore [îio'jAS'.. (Hj Mo'lp'.coç -pw-ov ^^.
(31) èicXGoy^-av (avec D). f33) i^év omis. (34) èvtô; tv,; ~z'j-.€ir,;,
pwà; (//). (7) cpaTtv (/>'). (17) xapoû.v (DG /'/'). (21) davûcTOa-.
(/rC). (22) T^pôcpkpe-.v (DG). (23) àÀAà u-rioé (DG). (28) i'^'o'j
(DG AC /)•). (29) o'.à -zoù-zo (DG fr). êtu-:] i-ô (fr AC). (33) xa-!
aÙTÔ %ri (/. : illud'ait). (49) -facriv (DG fr). iv-Lo'.y.o^^ {fr P^).
(cf. i:). (22) £pe;av. <pâyr.a. (3(i) oei^w os] -f- xa-l. (37) oaAiJLaiowi.
(48) spyajjLOV.
(30) efva-. (avec DG). (38) )iye^ 6-: To-T; (P^ fr, cf. B). (42) ->:>
- 91 —
Trpoc; [= uaTpô;] (cf. F). (45) tiv êOéX-^ç (avec DG). TTuOayôpao (avec
DG) . (49) êT:!.xt.vo'jvdTepa {fr, cf. DG)
{jL£v yàp oùx âo'.xerv, aAÀou; o'aÙTo; ï't' îiy' ào'-xe-rv, charabia aggravé
d'une faute de méti'ique. (45) éywv 7,[j.-r,v -r:por/-.v [iJpoTÔf;, 6; ?£ ôre
oùx r.v, cpâg-xt'.v o; xt.; 'étiv oxe y,v. Le sens est absurde, outre que le
(49) dX'jp.7:{av.
suivante : çy.poù o' à'ap /al ûypoù cp9i.vô-wpov. C'est encore une de
(Usener,
Cette collation, d'ailleurs, paraît ne pas avoir été faite avec
(•(
soin
Epicurea, p. xn.)
(«) Selon MknjmiLeipz.Stnd., XIX, p. 99), ce manuscrit ne contient que les livres
I à VI de Diogène il faut donc supposer que la seconde moitié s'est
;
perdue.
—m —
contredit l'explication donnée dans le texte. (29) toùç itepl Tviç
qu'on doit à P^ et P^, n'est pas fait pour changer notre avis sur
sans lieu ni date, mais prol^ablement à Rome, peu avant 1475 (^).
moins que celui-ci n'eût mis la niain sur l'original grec traduit
par /. Voici les principales leçons originales :
(') UsfNEU. Evicvrea, itilnxi., |i. xiv, rroil cejiendant qu'Arnbrnsius a utilisé un
• manuscrii a|ir);irenié à MG
— 95 —
Voici comment j'établirais, sous forme de stemma, les rapports
des manuscrits de la vulgate avec la tradition plus ancienne (^) :
(*) J'ai collationné sur les originaux P, Q, T, *P^ et les manuscrits de Paris de
Suidas (S); sur des photographies B, F, D, G. J'ai obtenu les photographies de D
grâce à l'obligeance de M. E. Martini, directeur de la Bibliothèque Nationale de
Naples; celles de FG me sont parvenues grâce aux bons soins de M. E. Rostagno,
conservateur des manuscrits de la Laurentienne. Les photographies de B m'ont été
obligeamment communiquées, que les extraits de <ï'^', par M. von der Muhll,
ainsi
dont les conseils m'ont été des plus précieux dans l'élaboration de cette étude.
— 96
... 7ïo)v!.Tt.xôv •
tÔ os ccspôpLEvov Tpixov (b; Il'j^ayôpo'j.. . .
(*) J. Sambucus Panaonius publia chez Plantin, à Anvers, en 1566, une version
latine de Diogène, pour laquelle il avait utilisé de bons manuscrits. {Useser, Epie,
p. XV.)
de Uome, qui a bien voulu faire des recherches précises sur ce sujet,
ri(|iio beli^e
Diogène. Il s'est sans doute produit, dans les notes de Cobet, une confusion de
chillres. Peut-être s'aijit-il du Vaticanus gr. 90, manuscrit lïKxcerpta, qui date
du XlIIe siècle.
— 99 —
dans les éditions d'Estienne, de Pearson et de Meibom. Elles
sont précieuses par leur collection de passages parallèles et
par leurs savantes conjectures. Des Addenda et Mutanda sont
publiés à la fin de l'édition Pearson.
!2. Notes de Méricus Casaubon, moins étendues, publiées
dans l'édition Pearson.
3. Notes de Ménage : longue étude, nourrie de rapproche-
ments suggestifs, d'ingénieuses corrections, de remarques phi-
lologiques d'un grand intérêt; composées en 1663, elles furent
publiées par Pearson et par Meibom.
4. Observations de J. Riihn, dans l'édition Meibom.
5. Quelques notes de Fabricius, Harles, etc., dans la Hiblio-
indifférente à l'hiatus.
J'ai procédé de uiéme à l'égard des Excerpta et des textes
VIE DE PYTHAGORE
EDITION CRITIQUE
AVEC INDICATION DES PASSAGES PARALLÈLES
SI GLES
Manuscrits anciens.
Excerpta.
Manuscrits récents.
Editions. Notes.
Signes.
+ addidii.
> omisit.
r^ transposuit.
AAEPTIOr AIOrENOTS BIQN KAl TNQMQN —
TQN EN cî)lAOIO<ï>IAi EïAOKlMliSANTQN
KAI T1}N EKASTHl AlPESEI APESANTQN —
TQN EIS r TO ir.
K nreATOPAi:.
o£ ulôv [J.£v eîvai Map[ji.axou xoû 'iTiTiâo-ou tou EùQû(^povoç xoû KXew-
exceplis AC. xjpYivoç Pl. 10. h'/oy BP^ xaxio-yov F. xuprivoùç P^.
£x(3aX'Xôvx£<; B. 11. MapiÉp/.o'j Cas. (cf. Festum, s. v. Aemilia).
12. cpaioùvxoç BP"*. o!.'x£vv iter. scr. F.
Jamblique, V. P., 3.
Toû àuovôvo'j Ko£wœû)vOU, T,OY, -pEo-^'jxépo'j. vÉoç o' (ov xa!. œt.Xo[i.a-
8. XO£0«ÙA0'J B.
VAixol^ic et l'KiYMOi.. MAG.x., ibid. Strabon, VII, 297 et \V1, 762. Antonius
Diogène dans Pholius, Cod. 166, p. IIOA. Dionysopliane dans Porphyre, V. P.. 14.
Favorims dans SrouÉi-, Flor., 62, 43. Clément, Stroin., IV, 56. Hippolyte.
Adv. haer.. 1,2, 17. Origène, C. Celse, H, 55; III, 54. Jamblique, F. P., 104 et 173.
V. P., 2. Clément, Strom., 1, 62. Acgnstin, C. Amd.. III, 17, 37; Epist.,in,
137, 3. Eusèbe, Pr. eu., X, 4, 14. Talien, Adv. (.r., 25. Alexandre, In .Met., 1091
b 4. Tzelzès, Chil , Xi, 75. — Cf. Suidas, .s. v. ypoi OTjXa. Greg. Cypr., V. 17.
A|)Ostolius, XVIIl, 35.
7. 'Ep[j.ooâ|j.avTo;] Apollonius dans Porphyre, V. P., 2 et Jambli((ue, V. P., 11.
— Porphyre, V. P., 15. Cf. Apulée, Flor., Il," 15.
xpaTTiÇ auTÔv 'Ajj.âo't.o!. (îuvé(7TY,a-e o'/ é7:!,<TToX7iç, xal êçé[jLaBe tyiv cpoivï^v
5 xaL -apà XaAoaw'.; sysveTO xal Màyo'.i;. eixa êv KpriTri aùv E7i'.acV'!oT|
10. Justin, XX, 4. Lucien, GaZ., 18; Ft7. anct., 3. Clément, Sfrom., I, 66.
Ammien-Marcellin. XXI!, 16, 21. Apllée, Flor., II, 15. Valère-Maxime, VIIl, 7, 1.
Hippolyte, Adv. haer., I, 1, 2; IV, 51; IX, 17. Julien, Or., VIII, 7. Jamblique,
V. P./l8, 151, 158; De corn, malh., 21. Théol. Arilhm., p. 40. Lactance, Inst.
div., IV, 2. ryrille, C. JuL, X, 340. Kusèbe, Pr. ev., X. 4, 14. Ps-Justin, Coh.,
19. Libanius, Epist., 1050. Cedrenus, I, p. 165. Syncellus, Chr., p. 210 I).
Jamblique, De myst., I, 2.
Apii.ée, Flor., Il, 15. Porphyre, V. P., 6. Jamblique, V P., 14, 151, 158.
Jamblique, In Me. ar., p. 118; V. P., 19 (Mages). Théol. Arithm., p. 40. Syn-
ceilus, Chr., p. 210 D.
Mâyoïî] Hesychius (Sch. Platon et Suidas). — Pline, H. IS., 25, 5 et 30,
14. Hippolyte, Adv. haer., VI, 23. Stobée, Flor., 11.25. Anonyme, Vit. Plat.,
p. 9, 22 W.
iv Kp-^xr,] Cf. Apollonius dans Jamblique, V. P., 25. Justin, XX, 4. Valère-
Maxime, VIII, 7, ext. 2.
aùv 'ETTtjjLEvîoT,] Cf. Apulée, Flor., II, 15.
aùv Toî"; [jia6r,Tari; , O'I', "pô; Toùç xp^axoTiou; ô'vTe;, à)Xovc5|Ji.O'Jv apio-xa
15,160, Lucien, Dial. mort., 20, 3; Gai., 13, 15, 17. Origcne, C. Celse, VI, 8.
Hippolyte, Adv. haer., I, 3, 3. Porphyre, V. P., 26 27. Jamblitiue, V. P., 63.
Ps-Diogene, Epist., 19 (Hcrcher, p. 240). Maxime de Tyr, /Vu/., X, 2. Ausone,
Epigr., 77 (cf. XVIII, 29, 38;. Hyginus, Fub., 112. Lactance, Imt. div., III, 8; VII,
23. Philoslrale, Vit. ApolL, I, 1; III, 19; Vlll, 7, 4; Heroic, 17. Tatien, Adv. Gr.,
25. Cyrille, C. JuL, III, 87. Lact. Plac. Co7n. in Slat. Theh., III, 483. Scholie
Hiade, P, 28, Ps-Acro, Schol. in Uorat. vet., 1, p, 106, K,
- 107 —
èv uev ouv T^ ^w^ TTâvTwv ota[jivY,[a.ove'j jai •
ÈTiel oe àTioOàvoi, Tr,p7i-
c-at T71V aÛTT,v [j.vri[J.Y,v. '/pôvco o' uo-xspov eiç E'jtçopjSov èXServ xal ù-o
Mevélew TpwOfiva!.. ô oè E'JçopjSoç è'ieysv wç AL^aXiûY,<; ttote yeyovo'.
xal on Tcap' 'Eppioû xô owpov Àâ[3o'. xal tt.v Tr,<; ^u^^t^; Tiept.TrôXY.o't.v,
5 wç TreoUTToXTiOr, xa'l sîç ôo-a cpuTa xal ^ôia Trapeyevcxo xal o^a
(Vors.) < vYi > Ata iiaiJ^ovxei; Gomperz. xac > F^.
TiâvTwv *
xai èxXe^otijLevo; Taura; xà; o-uyypacpàç ir^o'.-f\(7axo sauToù
(to^Ît^v, 7roXtjp.a6£iY)v, xaxoTeyvirjV. » o'jtw o' sutsv £7:c!.oT|ueo èvap-
Tov âepa, tÔv àvaTivéo), o'j [xà tÔ ûowp, tô -lvw, où xaToîo-w tjjôvov 5
BPiF\ r,crtj-/':r,«; Cob. (.>x P3j. 15. tpacriv Cob. (ex UC /r).
11-12. TÔV î.epôv Xo'yov] Cf. mes Éludes sur la Littérature pyth., pp. 3-79.
14. 'llXoOa/Ti TÔV 'E7:iy_âp|j.ou| Cf. Diogène, VllI, 72. .lamhlique, V. /'., 166,
241, 266.
15. TÔV o£ |xu(jTixôv Ào'yov 'iTTTrâffou] Cf. Apollonius dans Jamhliquc,
V. P., 259.
— 109 —
Ta 7zktî(JT!X T(jv '/jBuwv ooy^y.Thiv Xaj^evv xôv lIuGayôpav uapà
©£u'.(T-oxXeiaç T'Ai; Iv ^ek'foZç. "Iwv os ô X'-oç £v toi.; Tpiaypiorç
èouévat. Tiav^yûpe!. *
wç oùv etç xaux-/]v ol {j.£v dywvwûj^Evo!,, ol o£
5-10. ^^ '.
Ttu^ayopa? èptoTriS'eli; ûito Xéovxoç — 0Lk-t].3ziai<;,
1. Tiapà 0£|jitaxoxX£Îaç] /n/ra, § 21. Pori'hyre, V'. P., 41. — Suidas, s.v.
xàSe £x To5 xptTToûoi;. Photius, Lex., ibid. Apostolius, Cent., XV, 88 (Parœm.
gr., II, 652).
2-3. "Iiov — 'Optféa] Clément, S^ro»i., I, 131. Cf. Hérodote, II, 81. Suidas,
4. xà; KoTTtoac;] Diels, Arc/iîu fur Gesch. der Philos., III, p. 454.
pp. 5, 26. Valère-Maxime, VIII, 7, ext. 2. - Cf. Quintilien, inst. or., XII, 1, 19.
Clémeat, Strom., IV, 9. Jamblique, V. P., 44, 58, 159. Ambroise, De Abr., 2, 7.
Augustin, fie au., VIII, 2; De Trin., XIV,1,2. Isidore, Orig., MU, 6, 2; XIV, 6, 31.
llermias. In Phaed., 64. Cramer, Anecd. Paris. ,IS, 4I4.
Boëce, Inst. mus., II, 2. [>.
— 110 —
9. 'Ev ùï TOÎç Tpt.a-1 T'jyypâ!ji.uaT!. to-T; Tcpoeip-riuévoiç (^EpeTat,
— wpo'j os xal r,po; xo'jcpdxspa, |3apéa os Tiào-av wpTjV xal s; ùyeirjV oùx
âvaOâ. » à)vAà xai — oxe êpu)xr|9svxa rcôxe os', —ATia'.âÇei.v, ec— eîv
'
8. à/Àà xii TTOTE ÈpcoTTi^Évta] DiODORE, X, 9, 4. Cf. Clément, Strom., III, 24.
Attribué au pythagoricien Clinias par Plutarque, Qit. conv., III, 6, 3; à Épicure
par un Anonyme (Usener, Epie, p. 344, 62a).
9 ss. oiatpelxai — àvTÎp] Diodore, X, 9, 5. — Ovide, Mél., XV, 200-213. Joh.
hamasc, Flor., I, \, —
4. Cf. Aristoxène dans Jamblique, V. P., 201 et 210.
•Théon de Smyrne, Exp., p. 98.
— M\ —
xal tÔv to'j âvQowTto'J ^iov o'jziù' « Har? swoct. exea, veTivîo-xoç
5 ve'/ivtYiç âvTip.
<ï>ap^
1-5. Cod. Paris, gr. 1630, f. H5^ (Boissonade, II, p. 485). Cf. (sumraa-
lim et communi dialecto).
6. xoivà -cà «pîXwv] Fragment de Timée plus étendu dans Photius, Lex., s. v.
Alcih., p. 31. Joh. Damasc, Flor., I, 13. Devenu proverbial : Platon, Lois, VI,
èaxlv
p. 757 A. Diogénien, Cent., II, 94, Apostolius, IX, 17, Macaire, IV, 82. Cf. cpiXoc;
àXXoc èyw : [Aristote], Magn. moral., II, 15. Ps-Plutarque, Vit. Hom., 151.
Cicéron, Deoff., I, 17, 56. Antonius Diogène dans Porphyre, V. P., 33. Jamblique,
In Nie. ar., p. 35. Synésius, Epist., 100. Eustathe, In Iliad., p. 1131, 60. Proclus,
VV.
In Parmen., I, p. 127 E. Hermias, In Phaedr., p. 33. Arsénius, Viol., p. 240,
Schol. Iliade, S, 82.
•/.ai aûxou — elç 'èv 7:o[oû[A£vot] Timée, ci-dessus. Aulu-Gelle, I, 9, 12. Jam-
blique, V. P., 30, 72, 167 ss. Porphyre, V. P., 20,IIippolyte, Adv. haer., I, 2, 16.
Olympiodore, In Phaed., p. 8. — Cf. Origène, C. Celse, II, 12.
proœm., 1 et III, 8. Jérôme, Corn, in Eccles., t. III, 410. Procope, Epist., 157.
1,
— 11-2 —
xa'. oùoé-isi Il'jOayôpav ôpwvxe; et; o ooxt,[jia«rOerev '
TO'JV-euOev oè
ypiio-OLiv '
xal ÔTi iNÉTaoç h —OTauô; o'.ajiialvovTa aû-ôv TcpoTayopeû-ra'.
peuCTîv.
Sidonius, Ep., VII, 9, 5; Carm., XV, ol. Niceph. Greg., //u/., X, 8; XX, 1; XXI,
Alexis dans Athénée, IV, 161 li. Ovide, Met., XV, 60 ss. Plutarque, Numa, 8, 7.
Greg. Naz., Oral., XXVII, 10. Libanius, Epist. lat., II, 7. Hermias, Irris. gent.
pliiL, 16. Suidas, 5. v. O. et atwTrrj. Ps-Plularque, Vila Hom., 149. Glaudien,
Carm., XVII, 90 et 157. Euslathe, Opusc, p. 259, 9J et p. 286, I .
IV, 17). Pokphyre, V. P., 28. Jamblique, V. P., 30, 91 ss., 135, 140, 177. —
Lucien, Dial. mort., 20, 3; Gai., 15 et 18. Scholies de Lucien, p. 124, 11. —
Cf. Diodore, X, 9, 9. Sextus, Adu. matli., VII, 9i. Justin, XX, 4. Épiphane, Adv.
haer., I, 1.
TÛv Trpôxepov '.syji.'s^ zy^^ali, xal Tuporç ^ypo^ç, — âXÀà xal Tr'jpoîç — 5
T'.TÎo-a'- TGV TpÔTTOv, p.T, toÙtov. to'jtov yàp xa'. ToO cpoveûe'-v à-a-
yopsûe'.v, iJL'V, ox'. ye auxeo-Gat, xôjv vwwv xoivôv odxaLOv Tj[j.'.v e'yôvxwv
cLu'/Tiç. xal xôoe jjlsv 7,v xô 7rpôo-^T,jji.a' xô o' àXy,f)kç xtôv èfjitpjywv 10
esu carn., II, 3. Cicéron, Rep., III, H, 19. Sénèque, £pt5/.,l08, 18. Sextus, Adv.
math., IX, 127. Porphyre, De absL, III, 1 et 26. Jamblique, V. P., 69, 108, 168-
10 wç cpr,o-t nap|ji.£V'I8Tiç.
1. àpiXct xai Pa)|j.dv...] Infra, § 22. CtcÉRON, De nat. deor., III, 36, 88. Clé-
ment, Strom., VII, 31. Jambi.ique, V. P., 25, 35, 108. Cloatius Verus [Gram. rom.
fr. (Funaioli)], p. 470. — Cf. Timée dans Censorinus, De die nat., 2. Porphyre,
De abst., II, 28.
6. aTTocpTivcci TTjv 'J^u'/^T^vJ Xénophane dans Diogène, VIII, 36. — Aristote, De
an., I, 3 et dans Jamblique, V. P., 85. Aristoxène dans Jamblique, V. P., 98
Dicéarque dans Porphyre, V. P., 19. Sotion dans Sénèque, Ep., 108, 17. Ovide
Met., XV, 160. Diodore,I, 98; V, 28, 6; X, 6, 1. Porphyre. De abst., I, 23. Clé
MENT, St7'om., VII, 31. Lucien, Vei\ hist., 21. Hippolyte, Adv. haer., VI, 11, 26
Ps-PIutarque, Vit.Hom., 125. Théol. Arithm. p. 40. Augustin, De Civ., XXII, 28
Origène, C. Celse,\, 49. Épiphane, Adv. haer., I, 1. Lactance, Inst. div., III, 18
Jean Chrysost., Hom. in Jolian., Il, 2. Jérôme, Adt!. Jovin., II, 6. Eustathe, Ad
lliad., p. 1090, 32, Ad Odijs., p. 1838, 46. Photius, Cod. 249, p. 439 A. Chalci-
dius, In Jim., 195. Olympiodore, In Phaed., p. 103. Artemii Passio, 30. Scholie
Iliade, H, 837. Comm. Bern. in Lucan., p. 289 (Usener).
8. [j-éxpa xal ff-ua5fAâ...] HiPPOLYTE, Adv. haer., I, 2, 18.
c.
eoû cawvâi;, — à).Àà xal aùxô; sv T*^
1 p'^ffi 'f'1^'-
'^*^
oi' é-xà xal
Bt.T|XO(y'-(i)v ST£(j)v £^ àooew Ttapayevsvr.o-Gaî, eç àvOpwTiou; ». — TOtyàp
xa-, Trooo-cxapTeoouv aÙ7(T) xai twv Xdvwv svexa Tipoar.ea-av xat, Aeu-
xavol xal ne'JX£T!.ot, xaî, Mcao-â— '.oi Te xal 'PwtJLarot,.
TTiV v'jxT£p'.v7-|V àxpôao'i.v àTTYiVTwv a'jToù xal et. Tweç àç'-ojOe'.ev a'jxôv
1. ÔEoû cpu)và<;] Cf. Akistote dans Jambuque, V. P., 82, et Éuen, V. //., IV,
1-2. Ol' ÏT.-b. /.ai OtrjXOatlOV £X£WV....| Cf. AUISTOXÈNE, NÉANTIIE. HllM'OBOTOS,
Andkocyde, Kubl'i.ide cités dans les Théoi,. Arithm., p. 40. — Coram. iJern. in
Lucan., p. 289.
2-4. Totyàp — 'Pm^ouoi] Aiustoxkne dans Porphyre, V. P., 22. Jamblique,
V. P., 241. Cf. Dicéaique dans Porphyre, V. P., 19.
6. ù'jto; 8a [JLûvot; È^T^vEyy.cJ Arisïoxène dans Jambliql'e, V. P., 199 (ci. 146).
Satyrus dans Diogène, III, 9. Diogène, VIIl, 84. Aulu-Gelle, III, 17. - Cf. Timon
dans Aulu-Gelle, ibid. Ilermippe dans Diogène, VIIl, 85. Eusèbe, Adv. Hier.,
p. 64. Tzetzès, Oiil., X, 797.
7. tôjv T£ Içaxoat'oivl Cf. Hesvchius (Suidas). SuDAs, ,y. v. y^iôpi[xoi. Jam-
blique, V. P., 29.
8. vj/.TspivfjV àxpdatriv] Antiplion dans Porphvre, V. P.. 9. — Cf. Jamblique,
V. P., 27.
10-11. .MsTotTrovtr/oi — |xouaE"tovJ JusTiN. XX, 4. Jambi.iuL'E. K. /^, 170. — Cf.
xa).OLii; T£ xal àyaOo'jç avopa;, àxàp xal ZâÀ£'jxov xal Xapwvoav Toùç
5 vo|/.oQ£Ta;. Ixavo; te yàp t^v cpùiaç ipyâxTiç Ta t£ aXXa xal £'!'
Ttva
TcûOot.TO Twv aujjLJiéXwv aÛTO'j Xcxoivwvr.xoTa, £ÙOûç t£ T:po<r-riTat.oi^£TO
^uyov p.->i 'J7r£pjjacv£!,v, £7ît. yoiyuo^ [j.Ti xa8([J^£i.v, xapoiav u.r^ ÈuQîe'.v,
2-3. £1 —
'(z^rfizhT\\ Cf. Hippodamos dans Stobée, Flor., 103, 26.
xpeTïterv.
18. "HGcXc o' aùxw tÔ jjikv 7:ûp jjia^atlpa [j.71 uxaleûêiv, o'jvao-cwv
1. oaoîw iMén. Cob. (et. Jambl., Protr., 21) XaSiw P^^ êXaoiw BF.
sîç > Cob. (ut Jambl.). 2. opLiyef.v FS^-^-^-v ôiJi^ew BP^i:^ . extoç ).eco-
42. Hii»polyte, Adv. haer., VI, 27. Lucien, Ver. llist., II, 28. Jamblique, V. P.,
227. — Ps-!Mutarque, Ed. puer., 17. Apostoiius, Proi;., XI, 5 a. Arsénius, Prov.,
XXXV, 16. Porphyrio, Ad llorat. Serm., II, 3, 276. —Cf. Jambliiiue, Protr., 21.
8. ^jyôv (ATj ÛTTEpPaîv-tv] Andhocyde dans Tryphon, /. c. Démétrius dk
Byzance dans Athénée, l. c. Porphyre, \. P., 42. l'iutarcpio. In llesiod., fr. 77.
Théol. Arilhrn., p. 31. Jamblique, V. P., 186. — Cf. Clément, >S/;-o/«., V. 30. Jam-
i)lique, Protr., 21.
— H9 —
TOUTeaT!. TÔ '"tov xal oixaiov pLv, •j7rcp[iJaiv£'.v. èizi ts yoiv.xoç piTi
é-'-Gujo.-ox'.xw; e'/£'.v xoù s'/iv [JtT,o' Oirô xwv èvxaù8a t,oovwv ETtâYeaôa!..
xal xà a)vAa irpô; xaûxa Xot,-ôv écrx'.v £xAa[j(.[3àvet,v, [va (xri 7rap£).xwp.ev.
§ 19. S.
+ Tiyo'Jv <î>. xw S^"^"^ DG xô S^ xo'j BPF xoO -apôvxoç <î> xoù eveo-xwxo;
Adv. Iiaer., VI, 26, Jamblique, Proir., 21. — Variantes dans Olympiodore, In
Phaed., p. 8, et Jamblique, Protr., 21.
8. ÈcuÔlvov....] Jamblique, V. P., 109. Hiéroclès, In aur. Carm., 67. — Allé-
gorie : Jamblique, Protr.. 21.
9. [jLïXâvouf-ov] Infra, § 33. Jamiîlique, V. P., 109. - Allégorie : Androcyde
dans Tryphon (Rh. gr., III, 193). Ps-Plutarque, Ed. puer., 17. Jamblique,
Protr., 21.
xapoiaç] Aristote dans Éuen, V. H., IV, 17 et dans Plutarque (Aulu-Gelle,
IV, 11). Plutarque, Ou. conv., II, 3, 1. Jamblique, V. P., 109. Hiéroclès, In aur.
Carm., 67. Scholie Iliade, 0, 129. — Allégorie, cf. les symboles.
xuà|jiwv] Infra, §.§ 23 et 34(Aristote). — Allégorie : Hippolyte, Adv. haer.,\l,
27. Ps-Plutarque, £(i./?i/er., 17. Apostolius, Prov., XV, 11. Arsénius, r'îoL, p. 415.
— 1-20 —
xal aT'oa; xal 'ïpiykr\c,. hioze o' aùrôv âpxeîTaQa!. {j-éXiT'- [xovo) cpa<T!.
Ttveç T, xT,o'-({) -À, apT({), gÔvou o£ [JieO' T,{jL£pav p.T, yeJea-Ôa!. "
o^(<i re Ta
§ 20. S.
1. évioTE o' aÛTÔv S[o' > T'-^J (cf. Jambl., r. P., 97, l'orph., V. P.,
puiixit). u.6vi^ PFV2-3-4H-, ^j:.^rjy Bl^. cpaai tlv£^>S. "2. x-^pûo HG/ifavo)
(cf. Jambl., V. /> , 97, Por[.h., T. P., 34) y:r,^(:) BPF» ï rjpw F2. ô'J^co
xal yé^x-TOç Cob. 7-8 o-ov oopTixwv > Pl. 8. te >F. oûoeva > F —
+ ÈvouOÉTEi Cob'-J
1. [j.T,xpac;] Aristote dans Plutarque (Aulu-Gelle, IV, dl). Porpliyre, V.P., 45.
Hiéroclès / c
TpîyXT,'?] /n/";a, § 3.3. Plutarque, Qu. conv., IV, o, 2, 8, et dans Aulu-Gelle, IV,
il. Porphyre, V. P.. 45.
1-3. hio-zt (o;i.o"i;J — Aristoxène dans Athénée, II, 47 A icf. 111, lOs), Por-
VI,
phyre,- V. P., 34 et Jamblique, V. F.. 97 s. 106, 109, 130. Galien, Op., t.
p. 742, K Kustati)e, In Itiad., p. 868, 20. Cf. sur le régime végetaiien: Kudoxe -
dans Porphyre, V P., 7. Onésicrite dans Slrabon, XV. 716. Poètes comiques,
infra, §§37 ss. Diodore, X,7. Plutarque, De esu carn., 1, 1. Cicéron, De
nat.dear.,
III, 36, 88; Rep., III, 8. l'hilosl.ate. Vit. ApoL. I, 32, 2. Porpliyre,
Deabst., Il,
28. Elien, H. A., IX. lO. Sextus, Adv. maih., IX, 127. Strabon, VII. -iHH. Kpi-
phane, Adv. haer.,\, Jérôme, Adv. Jovin., 11, 6. .lamblique, V. P., 13. 69, 186.
\.
2. oVvo'j — YîÛE(j6ai|
Akistoxk.ne dans Jambi.iuie, V. l\, 97 (cf. 13. 69, 1U7'.
Clément. Paed., 11, 1, II. hpiphane, Adv. haer.. 1, I.
/*., 98, Por-
3. zo'.ç, oè OaXaTxt'o'.; aTravîox;) Aristoxéne dans Ja.mri.iui'E, \.
phyre, V. /'., 34. Aristote, infra, S 34. Jambiique, Y. /'., 106 ss. Pluianpie, Qu.
conv., VIII. 8. Athénée, VII, 308 C. Eustathe, /« Odys., p. 17-20. 31.
4. CTToXr, o£ a-ktf) Xrjx-n....] Aristoxéne dans .Iamblique, l'. /*., 100
(cl. 149).
lunli'jya, [JLOVOV o' àukyeaOat, |3oôç âpoTTipoç xal xpwj. 2 1 . ô o' aÙTo;
Ae)\cpors Ocun.o'ToxAeîa;.
<i*Tl(7l o' 'Ieptôv'jti.Os xaTsXÔovTa aÙTOv s'.ç aoo'j tyjv ij.kv lla-'.ôoou
oxt > ^. ^AexTopicr'. s. 4 xa-l^ > Cob., sed cf. Jambl., \ . /\, 150,
Porph., V. P., 'M'), Gellium, IV, 11, Hesych. s. v. â-àXwv. toîç
— xpvà(T!,v > S. â-aXwtç Mén. et Cas. 0-6. ô ys — £[j.(];!j/a] cpao-L ok
Bi.iQUE, V. p., 497; à Archytas, par Plularque, De ser. num. vind., S. Cicéron,
TuscuL, IV, 36, 78. Diodore, X. 7, 4. Ps-Plularque, Ed. puer., 14. Valêre-
Maxime, IV, 1, exl. 1.
1. TTsXapyâv] Jambi.iQUE, V. P., 101 (Tva'.oap-uti<7£ic;), 197 (Tratoaprav), 231
(TTsÔapxâacic;). SuiDAS, 5. 1^. TrsXapyav.
|j.avT:i-/.Ti...J Infra, §32. Jamblique, F. P., 149, — Cf. Aëlius.V, 1, 3. Ps-Galien,
Hist. phiL, 30. — Plularque, \uina, 8. Cicéron, De divin., I, 3, 0. Clément,
Sirom,, I, 132. — Hippolyle, Adv. fiaer., I, 25, 2. Jamblique, V. /'., 93, 138,
147. — Épiphane, Adv. haer., 1, 1.
2-3. otà Xtpâvo-j...j Porphyre, V. P., 11 et 36. Jamblitjue, V. P., 54, 98, 150.
^uCTiai; T£ £)^p?ito àt|>ijyotc;J Cf. supra, §§ 13 et 19.
3-4. ot 0£ oaaw ... àpvâaivJARlSTOxÈ.NE dans AulL'-Gelle, IV, 11, et JAMBLIQUE,
V. P., 98. - Porphyre, K. P., 36; De ub.sL, I, 26 et II, 28. Jamblique, V. P., 150.
xpeuLau-évriv dizb oevSpoi» xal ocpeiç uepl aÙTTjV àv8' wv ei-ov Tcepl
vuvaiii. xal Sri xal ow. toOto Ti.[xr,9T,vai 6-0 twv sv Kpôxiovi. —
co7\<tI
8' 'ApÎTT'.TTTto; ô KupTivalToç £v T(ô llepl 'fu^jioXoyiwy lluOayôpav 5
|3w(j.ôv TTpoaxuvsrv •
[JiTiok duvûvai 5cOÛ; , à^xeiv yàp a'jxov oe^v
5 u.T(Te cpOive'.v ^r\xe aivea'da',, àXXà fji-/|Tc J^wov o ijlti [^Xâ-Tst. àvôpwitouç.
{jLVTip(.Tiv âa-xeîv *
£v ôpyi] p-'/^'s t- XÉyeLv [Ji.rixe Tcpâaro-ew '
[ji.avx?.xT\v
Tcâaav xt,[j.âv, 24. (ooaiTi; ypriirOa'. -irpô; Xûpav ù^viù X£ .Sewv xaî àvSpwv
§§ 23-24. i:.
Cob. (ex DGT). ^Cyov] ^w/iv ^2-3-4^ q aîoor xal eùXxSeic/. Mén. etvat.]
vo'fjLV poTi6£w, àvoiJLtcj: TroX£[X£w] AristoxÈxNE dans Jamblique, V. P., 99, 175
(cf. 223). Porphyre, V. P., 38 et 39.
4-S. tpuxov — àvepwTToui;] Aristoxène dans Jamblique, P., 89 69, 108, V. s. (cf.
168). — Porphyre, P., 39. Plutarque, SolL an., % Clément, Strom., 92.
V. 5. II,
V. P., 38.
10 ss. xwv o£ xuà[jiwv —
[i.£T£X£tv Toû (];u-/ txou] Cf. Héraclide Pontique dans
Lydus, De mens., IV, 29. Pline, H. nat.. 18, 118. Lucien, Dial. mort., 20, 3;
Gai., 4. Porphyre, \. P., 43. Clément, S<ro/«., III, 24. Athénée, II, 65 F. Jam-
blique, y. p., 109 (cf. 106 et 107).
— 124 —
ùià. zo — vc'juaTwoî'.:;
i
ô'vTa; •
u.âA'.7Ta
i
•j.szé'/cV/
> /.
'zo'j '[/•jy.y.o'j'
< t.
xac
xal 0!.à TO'JTO xal Ta; xaB' Ûtîvo'j; '^avTaaia; Aeia; xal ocTapâyo-j;
otTroTeAerv.
§ 25. i\
2-4. à'XXwç — àTioTïÀETvl Cicéron, De div., I, 30, 62. Pline, H. nat., 18, 118.
Plutarque, Qu. conv., VIll, 10, 1 ;
Qu. rom., 95. Clément, Slrom., III, 24. Tertul-
lien,Dean., 48. Lucien, TtL Auct., 6. Apollonius, .V/r., 46. Aulu-Gelle, IV, 11.
Jérôme, Com. in Ez., I, 4, v. 9. Photius, Cod. 249, p. 439 A. Siméon Seth,
De aliin., p. 114, L.
6-9. àpy i-jv — Toùc àpt.S|xoûi;]Théophraste, iVt'L, 33. Eudore dans Simplicius.
In Hiijs., 39(4. Aëtius, I, 3, 8. Nicomaque dans Phblius, Cod. 187, p. 143 A.
Anatolius, TlieoL Arithin., p. 5-6. Théol. Aritlim. pp. 4 et 7. Moderatus dans
Porphyre, V. P., 49 ss. Sextus, Adv. muth., X, 249-284; Pi/rrh., III, 152 ss.
Anlonius Diogène dans Porphyre, V. P., 38. Numénius dans Chalcidius, In Tint.,
193. .lamblique, In Me. ar., p. 74. Hippolyte, Adv. haer., IV, 51; VI, 23. Épi-
phane, Adv. haer., III, 2, 9. Ps-Justin, Cok., 19. Ps-Galien, llist. phil., 35, 251
(Dox. 618). Irénée, Adv. haer., II, 14. 6. Ps-Phitarque, V7/. Nom., 145. Piiotius,
xal (jxÔtoç, xal f)£p|JLÔv xal t|>'jyp6v, xal qY.pôv xal Oypôv "
wv
xaT* £7:upâTSî,av 5£p[ji.0'J [J-kv Oépo; ylyv£a-f)a'., ^j^uypoù 0£ y£!.[j.ô)va"
§ 26. S.
pov Cob. (ex C : lr\poîJ 8'â'apo; xal Oypo'j cp8t.vo-wpou? cf. Intr., p. 92).
8. ï<JO^o<.^zï F.
1-2. xà axoiyjioL — xpï~Ea6ai ôi' oXwvj Cf. Hi ppa se (Kor.s., P, p. 38, 8). Philo-
3; II, 6, 3. Ovide, Met., XV, 237. Lucien, Vit. auct.. 4. Vitruve, Arch., II, 2 et
VIII, 1. Ps. Galien, Wui. pkiL. 10. — Théodoret, Pr. ev., V, 21. .Joh. Damasc,
Flor., II, 31. Macrobe, /« Somn. Scip., I, 6, 36 ss. Servius, Ad Aen., VI, 724.
2-3. xo(j;j.ov £ij.(]^u7ov, vospov] Ecphante [Xors., V-, p. 340, 29). — Aëtius, IV,7,
1. Cicéron, De nat. deor., I, H, 27. Plutarque, Qu. plat., Vlli, 4, 3. Sexius, Adv.
mof/i., IX, 127. Servius, Ad Aen., VI, 724. — Cf. Aristote, Plais., A, 6,
313& 22.
3. aç)aipo£tSTi] Philolaos, fr. 7 et 12. Ecphante, l. c. — Aëtius, I, 15, 3.
xaî. xaSapôv xal Oyiâ xal Txâvxa xà èv aùxtji àOàvaxa xal 8t.à xoûxo
Ôera. 2*7. >]X',ôv xe xal !TeATivr,v xal xoù; àXXouç âaxépaç ewa', ôeou;*
(Te)vT\vriv XocpLTieaOa!. ûo' tiXîo'j. xal àv9pw7ici)v eivai Tcpo; Geoùç a'jyyé-
8eèv rju-wv. eli/apjjLevriv xe xwv ô).wv xal xaxà j^epoç aLxiav ewai. xf,ç
ot.oixTiO'ewi;.
§ 27. S.
6-8. 4>3i'^' : xal àv6pu)Tca)v — t)(jlwv.
8. xe] os F.
1-4. XOV x£ TiEpl tT)v yrjv àspa — OeïaJ Cf. Philolaos (Vor^., P, p. 306, 17). —
Êpiphane, Adv. haer., I, 4. Photius, Cod. 249, p. 439* 33.
4. r;Xtov — ÔEO'Jc] Cf. Alcméon {\ors., P, p. 133). Épicharme, fr. 8. — Sur
le culte du Soleil, cf. Timée dans Jamblique, V. P., 256, et Maxime de Tyr.
PhiL, 19, 3.
5. Ospjjiov ... oTTEp £(jtI ^mt^^ aiTtov] Cf. Hippase LVors., P, p. 38, 15). — Épi-
charme, fr. 48. — Hippolyte, Adv. haer., VI, 2, 25 et 28.
6. aeXv/Tjv XâpLTreaOai ûo' tjXîou] Aëtius, II, 28, 5 (cf. II, 25, 14 et II,
29, 4).
àvepiÔTrcjv ewa; Trpèi; Ocoùi; <JuYY£V£tav] Cf. Aëtius, IV, 7, 1. Cicéron, De
nat. deor., l, 11, 27; Tusc, V, 13, 38; Calon, 21, 78. Sexlus, Adv. math., IX,
127. Jamblique, V. P., 153. Servius, Ad Aen., VI, 724.
7. ôiô xal 7:povo£-ta6at...] Ecphante (Kor^., P, p. 341, — Aristoxène dans 7).
Jamblique, V. P., 174 (cf. 217, 219, 240). — Êpiphane, Adv. haer., 1. Photius, I,
AiT^xeiv xe â-nb xoû r{kio\j ixTiva oià toD aLGépoç xoû te «j^u^poû xal
[iiévÔYi oueijOat, xal 8t,à toOto ^woiroLerv -nâvTa. 28. xal J^fp/ [j-ev
S TiâvTa ôo-a (jLexeyet, xou ^eppioû" 8'.ô xal xà (puxà !!^^a e^vat.' '];uyViV
xal veûpa xal o'axà xal xplyaç xal xô oXov (juviaxacOai a-w|j.a' à—ô Se
(Luypoû aîBepoç. 0!,acpcpet.v xe tpu'^/iv Cob. (ex DG, sed cf. Intr., p. 8.^).
6-7. elvat oè tV 4^o^t)v à7rda7ra(7[j.a ...] Cf. Cicéron, De nat. deor., I, 11, 27;
Calon, 21, 78, Sexlus, Adv. math., IX, 127. Hippolyte, Adv. haer., VI, 25.
11. xà Se aTrépfJia —
£Y>^£cpâAou] Alcméon {Vors., P, p. 134, 5). Cf. Hippon
Tr,v T£ 7.\'7hr^'j'.'/ xo'.vwç xai. xxt' E'ioo; T-f,v opa7!,v àTtxov T'.va zhy.'.
'
avav .SrEsuôv. xal o'.à -O'j~oy y.£V£Ta!. o'.' àÉpoç opàv xa'- O'.' jSaTOc
àvTepciocO'Oat. yàp 7Ô ^Epuiôv £-1 toG 'Lu^poO. è-eî to'. zl <^'jyp6q. t,v
os £!7T'.v £v olç T,X(ou TtûXaç xaXs^ Toù; dc2f)aAjj.oû;. Ta o' a'JTa xai. 10
cposva; xal .S'jadv. voûv jj-kv o'Jv xal 5u|j.ôv civai xai. £V Tor? aX/.o'.?
6-7. avav £^va', -^ BP. 7. xa( > F. tcjto Col), ((^x DGT fr). XkyETa'-] Aiye'.
xa( Bywater kiyzi Reiske. 8. ètz'. BPF â-ô ÏAC fr 'jtzo l)G. i'- 1 0. vOv ôs]
-|- < Osou-ôt; ('.)v ù-h (p^XÔÇ avT£p£!,odiJL£vO(; xoct' eu6£rav -opsÙETac . . . >
Roiske. 11. ooy[jiaTÎ^£'. ('ob. (ex / : rleroriiit ?). 12. 8ia'-pr,a-6a', F.
13. cppÉva F. .rupiôvl] + xa-: i!--^"*. o-jv > FS. eJ'va-. xal O-jfjiôv ^ F.
1o. T/i > I. 16. Ta > pi. 17. Evya- DGT ewévat BPF uvaf. Kùbn.
6-9. TT;v T£ a'iaOTidtv — o|jioiov àÉpal Cf. Aëtius. IV, 13, 9. — Héraclide Pon-
tique flair; Proclns, In Tim.. p 141. Priscianus Lydus, Met. in Thenphr., p. 20,
16. - Arf'hytMS ( Vor.v., P, p. 330. 17).
Lettre à Ilipparqne (.lamblicpio, V. V., 77). .Aëtiup, IV, 4, 1 et V, .S, 10. — Posi-
donius dans Caiion, De Ilipp. et Plat, doçim., 5. Ps-Calien, Ilist. phil., 28.
.Cicéron, '/w.vc, IV, 10. Poliiix, Onom., Il, 226. Jambliquo, V. /'., 109.
— 129 —
8è Xomà Bv'i]7oi.. -rpécpecrGai: Te ttiv '];uyV «71:0 Toù a"{i.a70<;. toÙ; Se
lôyouc, ']>uy7,ç àv£|j.o'j; sf^vai. àôoaTov 0' sivai
aû-V/ xal toÙç Xôyouç,
eTiel xal 6 a'!0->,p àdpaTo;. 31. ôs<T{jLâ ts si'va'. 7-/)ç ^lc/tÎç -à;
(pXé|3a<; xal -ràç àpTY.pia; xal rà vsùpa '
OTav os ^ayûrj xal xa9' aÛTT-.v
5 yevop.évY. Y'pe!^-^, oecriaà ytlvea-ôa-. aÙTr,; toÙ; Aôyo-j; xal 77. s'pya.
éxp'.cpSera-âv te a'jT->iV sttI yr,ç TzXi'Ct'j^cLi êv tw àspt ô|j.olav tw
(7(0jj.aT',. TGV ô'c 'Epij.TiV Ta(j.{av e^va'. twv '|uywv xal o'.à toÙto
no[j.7téa /iyeo-Sai. xal USkaïo^^ xal X^dv.ov, ETreioTiTrep outo; xal
ei(3-Ttéfx-£i àTTÔ Twv çr(i)[j.âTwv -rài; 'jcjyàç aTro Te yri; xal ex .S-aXâT-yiç *
10 xal ayea-Oa-, ij.£v Taç xadapà; eTil tov tjt|;LTTOv, Ta; oe àxaOâpTOu;
fA-ri-e exelvaiç TieXâse'-v j^tiTc àXXriXa'-ç , oe^TÔa!. 0' èv àpprixTot.;
0£Tp.o'-ç 'jttÔ 'Epivûwv. 32. eival Te uâvTa tôv âépa ^uywv euLTtXewv"
xal toutou; 8al[i.ovâ; Te xal Tjpwa; yoix'Zz'jfix: xal Ùtto toÛtwv tzÈu.-
1. <ï>v : tpEcpscreai — aYjAaxoç. 1-2. 4>apv : -coùç oè — elvaii. 3-4. (I>''i'v 5£gjj.à
— àpTTipîaç.
;
14. ^
(Suidas, 5. v. ovstpoirXTj/.TOv oxt, to; (fïjut El. dveîpou<; xal to1[<; xti^vEai
yiveciôat xal vdaouç xal aT)[X£Ta).
> $^'. Tàç Tf|Ç ({^'J/T|Ç ^ F. 4. ':cr/ùri xal > ï. aÛTTiV BP^ aÙT/iV F
£auTY,v H. o. yevouevri FF yt.vojj.evri B > S. -/ipeuiel BF Toù; Xôyouç]
Tcpô Toù Xôyou S. 6. êxpicpOero-av P xpucp9ela-av B e^eXGoùaav F. Te] oi F.
8. TC0[j.7iéa P 7tO[j.-ara B TtOjjLTiarov F. TiuXaiTov] èfXTroXalbv Hûb. xal^
> Cob. (ex ACT frl 9. Te] + T-^is F. 10. tjiév > F. Taç p.cv ^ Cob. tÔv
iji^Kj-Qv'] -{- y.ùyXoy vel tô ût|;!.(TTOv legit Rohde. 11. p.TiTS^] piTiSé F.
12. Te] oé <i>''. 1,3. ToÛTouç F toùtouç toùç BP^ TaÛTaç tpv dq .,q^{_
Z,e'7^(xi] dvopiâl^ea&ai, Cob. 14. toùç Te > <ï>^. tcz > <ï>^. vôo-ouç Te PF
xal vôo-ouç <î>^ (cf. S xal vdo-ouç) v6<70'j Te B vdirou t£ xal ûys-elaç Cob.
(ex DG).
33. ôpx'.ôv xe eivai xô Sîxaiov xal 0!.à -zoûzo Aîa ôpxwv Xéyeo-Gai..
XTjV xe âpexT,v àppiovlav etva». xal xt,v ûyieiav xal xô àya6ôv aitav
xal xôv 3^e6v' oiô xal xa8' âo{ji.ovlav Tuve<Txâva(, xà oXa. c^'.Aïav
xe eivai evappiôv-ov ^«rôxrixa. xt|i.à(; 5eorç Sen/ vcpLlsÊt-"^ ^al TipaxTi. 10-
ut; xàç î'o-aç, àAÀà 5eoï; pikv àel p.£x' eùcp-o^J-iaç Ae'j'/et,[i.ovoCivxa(;
oià. xaOapjjLwv xal Xo'jxpwv xal Tiept-ppavx-ripîwv xal 0',à xoù aûxôv
xaOaoeûe'-v âizô xe xt,oou(; xal '/.e'/ou^ xal {^lâaaaxoç Tiavxô; xal aTié-
8. xTjv ÛY''£^°''''I
Cf. AIcméon, fr. 4.
1, 5. Quintilien, /n*L or., I, 10, i2. Slrabon, X, 468. Hippolyte, Adv. haer., I, 2,
2. Sextus, vidv. ?»a//i., IV, 6; Vil, !)8; Pyrrh., III, 155. Athénée, XIV, 632 B.
Censorinus, De die nai., d3. 5. Ps-Plutarque, De mus., 44, 2. Chalcidius, In Tim.,
aÛTov âTré'j(^e(T9ai, twv xuàuwv r.Tot. oxi aiSoîotç e'.^lv ôuoLot. '
Tj oxt,
5 "Aiôou TiuXa!.? •
àydvaxov yàp piôvov '
r, oxt, cpOeipet. '
t; oxt. ttj toÙ o).oa
<pu(7e'- o[^.oi.ov *
T) o~i o/.iyapy ixôv '
x\-r\poï)vzx<. voûv a'jxorç. — xà 8k
ôxi STrî, xeXeuxT] xivoç. xal 'Apt-axocpàvriç ok xwv Tjpwwv carjO-lv e?vai
> Roeperfut /y-). 4-5. r, ô'xt, aôou TcùXaiç iterum F. o. post TiûXa!.; lac.
Pi. [xYi ÈScJ^eo-Oai^-w^S. 8. x£Xex-?i S^*'*. xat > FS. 8e] yâp 2. (^r^ii xwv
fipwtdv '^-^ F. 9. Xsyojv — "Hpwo-i. > S.
wv TrapaxeXcûovxat
1-2. eTrtxeXouvxe;] Jamblique, — K. P., 138. Cf. Hippocrate,
De morbo sacro, 1. Porphyre, De abst., IV, 16.
4. ôxi alSoto'.ç îldtv ojjLotoc] LuciEN, Vit. auct., 6. Aulu-Gelle, IV, 11, 10.
4-5. oxi "AiSou TTuXaiç* âyovaxov...] PORPHYRE, De antro nymph. , 19.
Jamblique, V. P., 260. Ps. -Plutarque, Ed. puer., 17. Cf. Arsénius, Violet., 44, 11,
p. 415. Apostolius, XV, 11. Scholie d'Aristophane, Eqic, 41. Suidas, s. v.
x'ja[j.oxpcôç.
— àAexTouôvoç [j-tj aTiTea-Oat. Aeuxoû, otî. lepôç roû MtjvÔ; xal, IxÉttiç.
tÔ 8' T,v Twv txyafjwv* tw te Mriv!, lepôç, ay^iptaive!. yàp ràç wpa;. —
Twv lyjiùisyy JJI.T, aTixe^Ôa',, oo-o!. Icpoi!' [xyi yàp Beîv rà aùxà Texâ^^Oat.
^eoiTç xai àv8p(i)7:ot.<;, w^Tiep oùoe èAcuBépO!.!; xat ooûXot.;. — 35. xal 5
aÙTO'J; '
oL oé, Tzpôç tyiv sv "Atoou xplo-iv' ol os, £',; tcôXcjjlov 0£!.X'-av
•rtO!.erv' ol oé, £7rel ocTrô touto'j àp/exai. xô ôXov. — xal xwv a-^-rip.âxwv io
2. Cf. 'ï'^' : àXcXXpuovoç [jltj à7UTca6at OTt îepoç toû [jl7)vÔi; oIxÉttji;.
7-9. 'ï*^' : TrapaYysXfjia oè auToO [jlJj xaxayvûeiv — aÙTOuç.
7-10. Cf. i^ : apxov 8è — SsiXtav è(i.7rotet.
1. UTjOÉ] [J-Ti
^""1. yeÙETOat, B. xaxaTiiar) xriç xpa-ÉJ^TiÇ évxôçr^F*.
p-'fjSk — xaxaTC£<Tri] [jiTixe 8è xà évxôç x-^ç xpaTréî^-riç TîtTixovxa âvatpera-0a',
2. 2. X£uxoù>4>^. Myivo; BPF Y|Xîou 2 Aidç (ut DG) vel Zr^vôç Cas.
IxéxY^ç BP2 oîxEX'/iç F<ï>^'. 3. xô o' r^v X(ov àyaSwv > Mén. o-rjjjLaîve!.]
cf. (JiTivJovxa S. 5 6 xal — xaxoù r^ post (opaç (3) Diels. x'^ àyaGoù
P. 7. y.pzo^1-{- 0£ S. ol -âXa». BP^P'^ ol TtaXatoi S > F. xwv 'plAdjv
> II Mén. sed cf. Janibl., V. P., 86. Ècpoîxo'jv F. 8. xaSaTtEp — ^âp-
t^v_
papoi >i: è'x'. > F. jjiT. ovi P1B2 Jjiri ht^ B^ p; yo'Jv tl>^' (xr.Si
4. xôiv lyOûoiv — hpol] Cf. supra, § 19. — Jaiiil)li(iue, l'. /*., 109.
6. xô [jLèv Xeuxo'v... (se rapporte à àXexxpuôvoi; Xeuxou)| Cf. Aristote, Met., N,
10. £7t£t à-Ko xoûxou àpy£xat xô ô'JvOv] Cf. Kmpédocle, fr. 34, Diels.
10-11. Tiov ayT)|jiâxwv xô xâXXi(Txov| Cf. IMaton, Timée, j). 33B.
— 133 -
uy.eiav ty.v tou eiGou; ôtajjiov^v, voo-ov tyiv to'jtoj cpOopiv. — -spl rwv
â).wv, OTt, oer -apaTÎOccrOat. Tipoç roù 0!.xaio'j'
'j-nofjLvriO-iv oL yàp àXeç
Tiâv crwÇou7!.v tt. xal Tiapalâîjwa-', xal yeyôvaT'.v h. twv xaOapwTaxwv
uSaroç xal ,5aXâ7crT,; . 36. xal Ta-jTa ;jiv cprio-'.v 6 'AXé^avopoç év
5 ToCç nuGayopixorç U7rop/'T||j.acrw e'jpYf/ivat, xai. ~v. sxslvwv £yô|j.£va 6
'Ap'.O-TGTsXTlÇ.
àp^TiV F.
(TTUcp.) Anth. (paa-{ ii" (s. v. o-xucp.). 3-4. £7ro!.xT£^pa', — (pOvOU > B.
4. paTuîrElV S^'^ (s. r. CTTJCp.). £7^£^/| S<I>^ £7I£l T, l>IF ÈtTeI "h
^L'' (S. V.
7 ss. Cf. Atlicnée, IV, p. 161. Cralinos, fr. 7 (Kock, II, p. 291).
— 135 —
M^f\<7i[/.cii,yo<; o' 'AXxjjiaiwvt,
'Ear8{oua-( TS
'
Xâyavâ ts xal Tziyourrvj èrJ. zoù~o'.q Û8wp
csOeiToaç oe xal TpljBwva ttiv t' à/ouTLav
5. Cob. ecpr] ts BPF > S. twv BPF aÛTWv S. 8 a-uva-'.Teiv BP'I a-Jd-
è'cpri
Âeyet o-ûooç B ^éyeiç ev tolç F léyet-ç toCç P^ Xéyet.v ariTot.ç S^'^ Xéyetç
eilc-TUOÎç S"*^ 10. pieo-Toîa-f.v F pLEf^Torç BPl S. 11. STt. £V TW aÙTW >S.
12. Èaewucri Te> BPli:. 13. T£ > F. U. oe] t£ |M. Tpifiwva; S^'^*.
15. v£WT£pwv BFS ÉTÉpwv P £v£pT£pwv Naber évewTepojv Nauck ÉTÉpcov
< v£xpwv > Diels.
ae-rà twv (J'jv/Bwv èv Tr >lO-wvo; o'!x'ia to'Jto'j, 'J-o t'.vo; tcov arj
Tcpô; Tt-vi ywp'lo) yevotjLevoç, TzXrps'. xuâj^wv, l'va < [j.'>, > o',épyot.TO,
(cf. §§ 40 et 45) Lva O'.Y.pyexo aùxoG'. ï Tva aiixôG'.BPF aûxoO'. TAP<> Lva
[aùxôOf,] Cob. aûxixa aûxo'O!, Méii. 7. av add. Cob. 7-8. [âva-.pe'Jv/a'.
—
ialY.cja'.] secl. Cob. 8. SkJ oy| F. la.kr^<7o.i] ak'xkr.-vx llcrelius xX'Jcra'
ChiL, XI, 80 ss. Cf. Plularque, De Gen. Socr., 13; Sloïc. rep., 37. Hippolyle,
Adv. haer.. 1, 2. Olympiodore, In Phaed., p. 8. Hesycliius, Lex., s. v. 'IxaÀitôxTi?.
4-5. xivàç — Timée dans Jamblique, K. P., 254 ss. Justin, XX,
£'jXapou[i.£vo'j;]
Polybe, II, 39. Ailiénagore, Leg., 31. Ausone, Ed., H, 31. Appien, De bello
mitfir., 28.
0-8. xôv OT) nuCayopav — àTroatpotYfjvai] Cf. Ilermippp, m/Vff, § 40. Ps-Acro,
}.lxeLi£(7f)a'. xo^c, TrposTxwa-',. 41. xal a^Ao X'. -epl nu^ayôpou coTi^lv
5-10. Cf. <î>ap^' (non ad amussim). 12-15. Cf. <I>^' : (paul Se é'xi Y£vo[xsvo<; —
auTtjJ.
90. Cf. Papyrus d'Herculanum (Crônert, Studien zur Pal. und Papyr., VI,
p. 147).
3-6. 'HpaxXeîoYit; — Çîjv] Anonyme dans Porphyre, V. P., 55 ss. Nicomaque
dans Jambliqle, V. P., 252.
7 ss. "EpiJLtTTTioî...] Hesychius (Scholie Pla'on). — Artemii Passio, 29.
12 ss. xal à'Uo xi...| Cf. supra, §§ 21 et 38. — Lucien, Gai., 18. TertuUien,
De an., 28. Schoiie de Sophocle, Electre, v. 62. — Eustalhe, Ad Odijs., pp. 1701,
61 et 1961, 10. Origène, C. Celse, II, 55.
— 138 —
TOÛTO -o'.f.Ta'. TT|V (jiT,Tépa. TÔv 0£ U'Jixrôpxv asxà ypô^ov àveAGerv
èiticjTejov eivai tÔv Il'jfJayôpav ^eîoy Tiva, (ottî xal Ta; yjvarxaç 5
2. '^T'^VÔV BPF O-TUyVO; <ï>^. XaT£TX£X£U[JL£VOV P». T£] 0£ <Ï>^. t>iv > F.
3. ô-h xal > <î>\ aÛTol"; PF<Ï>^ ajTo; B. 7. xal — 'EpfxiTCTroç > F.
9. jj.£v > F. PpovTLVou £^va!, .^>-' F. 10-11. £v — "I-TTTzaa-ov > F< . il. "iTrira-
(Tov BP l'TiTrapy^ov F2 Hûb. Cob. Jambl.,F. P., 7o, Epistol. gr., p. 603.
).£yovTi] cpavTUambl. 12. tO Hùb. Cob. to-. BPF cre Janibl. Epist.
oap.aa-la FI. cpiXoo-ocpÉv Cas. Mpii. Episl. (Cod. Fj + toCç ivT'jy/àvo'Jcr'.
Jambl. TÔ-£p Jambi'. â-aqlwG-e Cob. Jambl. Epist. 18. toî, BPi Jambl.
Tàt. F > Episl. T'y.] + kajToû F. 'JTrouvâjjLaTa Kïihn Cob. Epist.
iv.zkz'j'Jt BPF s-£7xa6£ Kùhn Cob. Epist. 7rapaô',oot^£v. â] -apaoïoo-
aiva B,
J;imblique, V. P., 146,265. Suidas, s. v. WsavwS. Artemii Passio, 29. Cf. Pholius,
Aûffi; èv ÈTttCTxoÀf, . . .
] Ki'isTOLor.R.VPHi ghaeci, llercher, p. 603 et .Iam-
HLiguE, V. P., 11. Cf. Clément, Slrom.,\, 57. Synésius, Episl. ad lier., 143.
Nicéphore Grei,'., llist., VIII, 7.
— 139 —
-KoXXwv yp-/i[JLàT(i>v àTTOOWOO-Ba', twç aÔvwç oùx ilio'AÔL^-ri' Ttevîav xal
âTi' âvôpôç xaOapeùe!., cpâvai* « ino [xkv toù lo-Iou -Kapa^pT.j^a, aTTO ok
Epist. (Codd. FR). 2-3. xa{ — yuvi > Epist. 3. yuvâ y^v. xa( interp. F.
8. 0£avoùç Ttva] DiDY.MEdans Clément, Strom., I, 80; cf. IV, 44. Suidas, s. v.
e)£avâiiet2. stobée. Ed. phys., 10, 13. Pollux, Onom., X, 21. Gen.sorinus, De die
nat., 7. — Lettres dans Hercher, Epistol. graeci, 603 p. ss.
132. Stobée, Flor., 74, 53. Théodoret, Gr. aff., XII, 7, 3. Théon, Progymn. (Rhet.
gr., Il, p. 98). Arsénius, Viol., p. 294, W.
- Attribué à Pylhagore dans Jamblique,
V. p., 55.
— 140 —
44. '0 o' o'jv ïluÔayopaç, tb; [ùv 'HpaxXcioT.ç cp-^ialv ô xoû
a)v)vC
a>^ Èpi'Lùywv âTî£y£ç TAC /r 'Cob. cf. Intr., p. 86. y£rpaç tl>^'. :
13. apa > F. l4. ).£ye'.v B. io. âvapiTi B. 46. è'xejyUouEirv Cob.
êxLty' âo'-xEtv BPF ào' y,v âo-.xwv St. Cob^. (ex DG; Èà y' àS'.xErv Meib.
blique, V. /'., 265. Tliéol. Arithm., p. 4!). Syncellus, Chron., p. 247 C. Pliolius,
ôxT!,<; BP^ ô(7Ti; F. ÔV ÈV.v F ô-£ t,v BP. 4-5. cpTio-l yâp outoç (outoç*
St. Cob!2.) £ywv T,v Tïpô j^poTo; (npo^poToç St. Cob 2.)- d; 5k ôV oûx
TlV (ÔÇ S' ÔT£ oûx TlV St. OÇ o' ÔtiÔt' OÙx T,V Cob^.) ||
çpaTXEV Ôt' Y^V,
o-riTcouy' (otitïou St. Cob 2.) oûx ap' (av St.) È'/^v oV èV (dT£ ïiv St.)
BPF 9av£ cput-Toiç Codex Anthol. 11. xaî > Cob. tt^v] + SeuTÉpav xal
Jacoby. 12. i > F. xai > Pear. Cob'-î.
2-5. Cf. § 5.
7-10. Cf. § 40.
11. fixii.aS£ ôî...] Augustin, De civ., 18, 37. — Cf. Arisloxène dans Porphyre,
V. P., 9. Cicéron, De rep., II, ^28; Tusc, 1, 38 et IV, 2. Uiodore, X. 3, 1. Clément,
Strom., I, 60 et 129. Aulu-Gelle, XVII, 21, 6. Jamblique, V. P., 35. Solinus, XI,
31. Strabon, XIV, 638. Eusèbe, Chr., II, 201. Cyrille, In JuL, 1, 13 A. Talien,
Adv. Gr.^ 41.
12. IvvÉa Ti xal Uy.a\ Cf. Diodore, XV, 76, 4. Pholius, Cad. 249.
12 ss. xzkzuzaloi — «ï»Àtàaiotl Cf. Platon, Phédon. Jamblique, V. P., 251
et 267.
— 142 —
yàû èyévovTO twv Iluôayope'lwv, o'jq, xai 'ApidTÔievo; eloe, Hevdcp'Aoi;
aùtwv ot-oâaxaÀoç *
£cp' ou xal rô « Aùxoç êcpa »
xrjç co'Jo<TO!fîaç,
i. eioeJoKe vel rfiei Richards. ^2. aTto Hpàxri; > F. cpe)vt.âaw(; F (ut
8-9. ToWoppTjTov T7i<; <piXo(7ocpta(;J Aristotc dans Jambliqiie, V. P., 31. Timée,
ibid , 258. Dicéarque dans Porphyre, V. P., 19. Aristoxène dans Diogène,
VIII, 15.
9. aÙTàç l'(pa] vulgaire. Cicéron, De nat. deor., l, 5, 10. Quintilien, Inst. or.,
II, 1, 27. Clément, Strom., II, 24. Origùne, C. Ce/se, I. 7. Cyrille, Corn, in /,<;.,
32. Julien, Epist., 63. Valère-Maxime, VIII, 15, ext. 1. Ilermias, Irris. gent., 16.
Théodoret, 6V. rt^., 1, 12. Grég. Naz., Or., 27, 10. Scholie d'Aristophane, Nuées,
195. Olympiodore, Vita Plat. (fin). Cramer, Anecd. Par., IV, 414. Hiéroclès, In
Aur. Carm., 45 ss. Euslathe, Ad Iliad., p. 37, 3"i. Suidas, s. v. aùxô(; è'fa. —
Cf. Jamblique, V. P., 53, 88, 255 (Timée). Élien, V. //., IV, 17. Ammien-
Marcellin, XXll, 16, 21. Ausone, XVIIl, 29, 38. Booce, Inst. tniis., I, 33.
2. axaVri; Muret et Cas. (cf. Plin. N. H., XIX, 30, Galen., XIV,
p. 567, K) «txùXXyiÇ C xiXXri; B xt,Xyi; PF. 5-6. xaôo — laxopiaç > F.
14. YjXeiibv F.
Sophist., 19.
laxpov à'XXov] Cf. Celse, De medic, I, proœm.
2-3. xà TTEpi (txi'XXtiç yEypacpoxa] Cf. Pline, H. n., 19, 30. Galien, t. XIV,
p. 567, K.
4. cbç Aiovûdioç laxopeT] Denys d'Halicarnasse? (Maass, Phil. Vnt., III, p. 32).
7, ETil xtiç oySoT)? xal Xcxxapay.oaxfjç 'OXufjLiriâôoi;] Cf. Africanus dans Eusèbe,
Chron., I, p. 200. Antilochus dans Clément, Strom., I, 80. Tite-Live, I, 18, 2.
Vit. auct., 2. Jamblique, l^. P., H et 30. Augustin, Ep., III, 137, 3. Cf. Ps-Plu-
larque, Prov. alex., 108. Hesyciiius, s. v. èv iJâfxw xofjnîxT);. Diogénien, IV, 58,
Arsénius, Viol., 231. Apostolius, VII, 31. Prov. Vatic, app., I, 87.
— 144 —
"
"0 0£ co'.AofTocpo; xal wôe é7t£(TTet.Ae 10
« IIuBayop'riç 'Ava^'.[j.£V£t,.
Kal CT'J, (.0 Xwcrxe, sî jxY.okv àjjLslvwv >,; IIuOayôpEd) y£V£-/,v xe xal
xpôxew F ô y.^'j-ziù ACT /)' Cob. ô xpoxwvwç B2. 10. wBe > B^
13. 7] > B'. 14. x£] oé Cob. xaxsipjxev P xaxrip'jx£ B xaxipjxsv F.
Nicom., K, 8,'p. {\Mb '21. Cf. Magna mor.. A, 1, p. 1182a 11. Jamblique, V. P.,
161.
4. /-ofTHiov] Cf. Platon, Gorgias, p. .^08A. Aëtius. II, 1, 1. Jamblique, V. P.,
.37, 59. 162. Ps-Galien, Ilist. phil.. lU. Scholie Iliade, F, 1. Photius, Cod. 249,
p. 440«.
."i. nap|A£vÎ0T)v| Cf. biOGKNE, IX, 21.
ToÛTiji '^T,alv,..| AuisTOTE dans Diogkne, II, 46.
où TiâvTa T:£pl Toùç EjjLcWJToù jj-LiBoyç, àA).à xa-. £v 7ro)i[ji.o!.ç oO; oia-
5 'iipo'jo'î.v £ç â)j.riAou(; 'lTaXt.wTa'-. »
[jiÉvwv '
£TC£',9' otJTWç £;âd;oiJL£v TTiV ry.aooyTy TÔiv à^'lwv Xdyou ioiç
'ETT'.xoùpo'j xaOà xal -po£',pT,xa{jL£v. -Kêpl ijLEv o'Jv 6ÊavoC/ç xal T-r^Xaû-
10 youç o^£!.X£y[i.£Oa •
asxteov ok vùv Tzapî. 'E[jL7t£oox)iouç Tipwrov "
xaxà
4. àXÀà -/.al sv ToXÉixotc...] Cf. Porphyre. V. P., 21. .lamblique, K. P., 33.
6-il. îTTc'.o^ — O'.T.x.oucrsv] Cf. 1, 15; VIII, 91 ; IX, ^20.
(1) W. ScHULZ, Hcrakles ani Sclieidewege, — VhiMogus, 1909, p. 493. l/auteuc de-
cet article s'est m»^pris sur le rôle attritnip :i Pythagore dans la léj^ende.
— 149 —
^ '2. — xal Tpia T.o^r.piy. y,-z\. Ce débris d'anecdote n'est pas à sa
place dans un chapitre qui est réservé à la famille du philosophe.
Ce genre de surprises forme une des caractéristiques de la
(cmanière » de Diogène. Cette note annonce déjà les relations
de Pythagore avec les prêtres égyptiens (^ 3) celles-ci sont :
tradition de Dicéarque.
et des Mages.
Les notices sur les voyages de Pythagore à l'étranger
Mais, une fois ce courant établi, l'esprit de l'École réagit sur les
récits en vogue et s'ingénia à leur doinier un caractère nu^r-
veilleux ou édifiant et à les adapter à la pro|)agande pythago-
.ricienne.
— 158 —
On peut noter, dans ces récils, une tendance à élargir de plus
en plus le cercle des voyages du pliilosophe. Plus la tradition
Société peut passer, aux yeux d'un lecteur superficiel, .pour un-
vouo'j; sBeto o',à Xapwvoa ts toO ka-rava-lcj xat, ZaAeûxo-j -où AoxpoCi.
*
Twv èjjL7:v£Ô[vT]wv e[OTev
représentait ici Pythagore, ce qui est inadmissible, jiour des raisons d'ordre chro-
nologique. On ne pouvait songer à faire décrire par Thaïes des ti^c^ures géomé-
triques inventées par Pythagore. L'auteur de Dioc.êne Lakrce, I, 2.S. a bien compris
qu'il s'agissait du héros phrygien.
{-) Comparez à ceci le rôle (\ne joue ce personnage (HojxoXtoTjç Fvj'yopfio?) dans
la révélation des vertus magiques des pierres (Orphée, Lith., v. 431 et suiv.).
— 159 —
entendre que Hermotime, comme signe du miracle, désigne l'un
des boucliers déposés en ex-voto comme étant celui d'Euphorbe.
On le retourne et l'on découvre l'inscription Eùcpôp[jou, qui con-
vainc les assistants.
w recherclie plus que tous les hommes — et, ayant fait un choix,
» il a composé ces livres (qui forment) sa propre science, sa
» lourde érudition, ses artifices [ou : et, ayant pillé ces écrits,
(*) Ein gefalscktes Pythagorasbnch, dans YArchiv fur Gesch. der Philos., III,
p. 453.
— 160 —
Diogène indique ensuite la nature des trois ouvrages écrits
par Pytliagore : c'est un -rta'.oeuT'.xôv, un -oa-.t'.xov et un cpjT-.y.dv.
f«) Jambi.ioue. V. /'., Tl, 74, 107, 10^, loO; SciiouES à Théociiio. XIV. o; Photius,
Corf. 249; SiiDAS. v. v. HuOayopac;; Aui.I'-Gem.E. I, 9; Varuon dans S' AliiLSTiN.
Ih'ord., II, 20. Cf. mon Essai sur la politique pythagoricienne (Pari<. Champion,
•1922), pp. 23 et siiiv.
— 161 —
L'extrait de la scholie : xpîa pipri cp'Aoaocpia; elvai xax' aÙTov, cpuauôv,
(*) Cf. mes Études sur la Littérature pythagoricienne, pp. 105 et 205.
devait juger bien plus avantageux de tirer parti d'un texte authen-
tique d'Heraclite, qui paraissait faire allusion aux cruyypâ^uaaxa
pythagoriciens, que d'en forger de toutes pièces un nouveau ou
d'entreprendre une falsification, qu'un érudit alexandrin pouvait
aisément dénoncer. Après une pénétrante analyse du sens des
mois et des rapports grammaticaux, il traduit : Pythagoras
verarbeitete die Forscimng, das vorhandene Wissen (anderer),
nnd maclite, nachdem er seine Auswald daraus getroffen liatte,
dièse Urkunden zu einer eigenen Af'terweisheit. TaÛTaç tôç
(*) Dans l'Appendice à son édition de la V. P. de Jambuque. Cf. mes Études sur
la Littérature pythagoricienne, pp. 45 et suiv.
— I6i —
fait qu'ajouter ces ouvrages aux trois livres cités plus haut :
cprcT'. ... Ycvpa'-civa', aùxôv xal Ttepl toÛ 6).ou xtX. Cette impression
aussi exposée dans T'iepôç Aôyoç cité par cet auteur (^). En outre,
si le compilateur avait trouvé dans la biographie
d'Héraclide la
mention des trois livres cités plus haut, il n'aurait pas employé,
cienne (^). Il ne doit pas être confondu avec un autre 'lepô; Aôyo;
(^) Cf. mos Ètiiiies sur la Lit térature pythagoricienne, pp. 19 et 33.
(*) Diodore, X, 10, i : KaTa|ji£|jLtpd(ji£voi; yàp roùç 7rp6 aÙTOÛ x£xXt,[x£vou<; éircà
aotpo'jç è'Xeyev ô»^ ao'^oi; (lèv oùôst'i; Èttiv av,Srpwuo<; wv...
— 167 —
ment développée (8 et 9). Dans Diodore, le second fragment
manque ;
par contre, d'autres doctrines enchâssées dans le même
chapitre proviennent aussi, sans doute, de l'ouvrage pytha-
goricien (9, 1, :2 et 6). L'anecdote est rapportée par Plutarque
au Pythagoricien Clinias et, par un Gnomologe, à Epicure (^).
Comme Diels l'a montré (/. c, p. 466 ss.), les autres fragments
(*) Sur les confusions de ce genre, cf. Usener, Epicurea, pp. lx et suiv.
du philosophe.
Il débute par une citation de Timée : v.-é te -pw7o; xo-.và ~x
(fO^(ji-v ewat, xal cp!.X{av [(joxriza. Les deux formules sont solidaires
l'une de l'autre et inséparables d'une autre définition de l'amitié,
célèbre dans l'Antiquité : ti! sctt', cpaoç; àXXoç èyo). C'est Valter
ego des Latins, que notre langue a adopté. Très tôt, cette
('j Allusion de Plato.n, Lois, M, p. 7o7A. Cf. Euuii'iUE, l'Iién., 536: '.aoxT,xa x'.|j.âv
— 169 -
doute sur cette interprétation. On peut donc, avec certitude,
rattacher à la citation de Timée, dans Diogène, le début de la
description de la Société pythagoricienne : xa-rex'lGcVTo ràç oùa-îaç
elq ev Tzo'.où^evo'..
mal utilisé par Diogène : après une période d'examen de trois ans
(oubliée ici), les disciples entrent dans une sorte de noviciat et
mettent leurs biens en communauté. On ne leur permet pas de
(2) Pythagore, selon Timée (Jamblique, V. P., '254), paraît avoir mené, après la
fondation de la Société, une vie complètement retirée et pour ainsi dire secrète.
(3) La plus ancienne allusion au silence pythagoricien est celle d'IsocRATE,
Busiris, 29.
— 170 —
absolu; tantôt, celle de la communauté des biens, qui se mue
rapidement en une sorte de communisme; tantôt encore, la
distinction des disciples en ésotériques et exotériques, qui a
servi de point de départ à l'établissement de diverses classifica-
tions et hiérarchies dans la Société pythagoricienne. Ce type
d'organisation, si étonnant qu'il puisse paraître à nos yeux
modernes, trop habitués à ne considérer en Pythagore que le
gorie des arbres sacrés {ibid., 15 i). La raison invoquée est que
le sceptre de Zeus est fait de ce bois; d'autres hypothèses avaient
été émises, car Jamblique ajoute r, ZC aXAov -rivà {jijcttuôv Xôyov.
Les rites d'ensevelissement de certaines sectes pythagoriciennes
nous sont connus par une note de Pline, H. A'., XXXV, 46 :
I
KMt in 0,— Hermès, XXXIII [1898], pp. 334 et suiv.) a retrouvé
le nom exact du fleuve qui passait à Métaponte, dans un poème
des ^^^ 163 et 244, montre qu'il s'agit ici d'un emprunt fait
à Timée.
Notons, chez Diogène, une tendance à rapporter à Pythagore
des coutumes ou des doctrines qui, dans ses sources, sont
simplement attribuées aux Pythagoriciens. C'est l'un des fer-
dans l'un des ouvrages Tupoîç, dans l'autre, -jpo^. Dans les
(<)Un ccho do ces polémiques s'est conserv»' dans Cicéron, De nat.deor., III,
36, 88 sed id t/uidem non credo, quoniam ille ne ApoUini quidem Delio liosliam
:
immolare voluil.
— 175 -
quelle attitude les sectes qui rejetaient, comme un crime, l'usage
de la viande, allaient-elles prendre à l'égard de ces combinaisons?
Une simple négation eût paru tendancieuse. On recourut à
l'artifice des homonymes. Le Pythagore qui nourrissait les
TîàvTwv xal eT-, jjpwpLâTwv T',v(7)v -x^.q eùayeiai; to'J )>oy'-7u.o'J xa»,
(1) Cf. Tannehy, Archiv fur (ksch. der Philos., IX, pp. 176 et suiv.
— 177 —
seul autel, celui où l'on n'offre pas de sacrifices sanglants. Nous
pouvons suivre un développement parallèle dans le texte de
Cicéron {De nat. deor., III, 80, 88) et Clément {Strom., VII,
6, 81), représente les tendances des sectes qui prêchaient le
Eùp'jaévY,.
carné dans les gymnases est présentée aussi sous une forme
heurématique (Tcpwxoç), à côté des notices sur l'invention du
xavwv et la découverte du carré de l'hypoténuse (e-jpe) (^),
aux sOoTiijiaTa.
IcroTTjxa.
(*) CoRSSEN {Rh. Mus., 1912, p. 24i) intercale Xoyou; après aùtoî3.
— 180 —
conjecture. Il me semble ditïicile d'admettre, tout d'abord, que
le dialecte dorien ait subsisté dans la forme casuelle de l'accu-
nombre d'années est fixé à 216. Or, dans les Arithmologies, 6 est
le chiffre consacré à l'âme et son cube, 216, est appelé le cube
« psychogonique », générateur de l'âme (Théol. Arithm., /. c. ;
(1) Comparez à ceci le rôle que joue le nombre 'î\^ dans les récentes explications
du nombre nuptial platonicien {Rct^., VIII, 546 B), par exemple, Adam, The Rep.
of Plato, II, pp. 274 et suiv.
— 18-2 —
note que les auteurs cités plus haut admettaient, pour Pylha-
gore, une chaîne de métempsycoses analogue, pour le nomhre
des participants, à celle d'Héraclide Pontique : Pythagore, né
vers 570, aurait vécu sous le nom de Pyrrhus, né vers 786,
d'Hermotime, vers 1002, et, vers 1218, dans la personne
d'Euphorhe, qai était un homme fait à la date des Tpwuâ (1184).
Le Commentaire de Berne à Lucain (p. 289, Us.) attribue à
Pythagore la doctrine d'un intervalle métempsychique beaucoup
plus long, 462 ans. Selon Varron (S' Augustin, De civ. Dei,
y.Kkoi llu'Javopew. uv, eivx'. T.po;; -avraç Travra pT,Ta, co; c5T,!Tt.v A.j, se
y est devenu plus odieux encore, j)uis(pril l'ait acheter les livres
à des veuves tombées dans la misère.
L'étude des traditions et de la valeur de cett<' légende se com-
pli([ue du fait qu'elle louche à j)lusieurs problèmes ([ui n'ont
— 185 —
pas encore été définitivement résolus : la publication et l'au-
thenticité des écrits de Philolaos(^) ; la légende du pythagoricien
Timée, qui n'est, semble-t-il, qu'un double de celle de Philo-
laos; l'origine d'une des traditions de la Lettre de Lysis, etc.
(') Cf. là-dessuF, Bl'RNEt, L'Aurore de la Philos, grecqtœ, pp. .320 et suiv.
(2) Le texte des §§ 129-130 se retrouve inctiangé au § 249, qui est un extrait
d'Aristoxène (la citation est au § 251).
(3) Cf. là-dessus, mon Essai sur la Politique pythagoricienne, pp. 28, 177 et suiv.,
et 234.
— 186 —
6. ^§ 17-18. — Énoncé et explication des Symboles pytha-
goriciens.
Les symboles sont des formules de défenses visant des actions
qui concernent des objets ou des êtres doués d'une force
magique ('.epi) : ils rappellent, par maint côté, les tabous de
certains peuples sauvages. Appelés originellement àxoya-!ji.aTa
{*) Sur l'aullienlicilé de cet ouvrage, voyez les opinions contradicloires de Hoei.k,
lac. cit.. p. U: de Cokssen, fih. Mus., I!M2, pp. 2U et suiv., et de F"reldenthai,,.<. v.
lèles.
du précepte.
'2. J'observe la même réserve à l'égard du symbole èxtô;
Ta; Xewcpôpo'j; jjlti [ixoi^ev^. L'origine de cette faute doit sans doute
serait
être cherchée dans une confusion paléographique (èxtô;
de
sorti de év-ôç), mais je la tiens pour antérieure au
travail
nos copistes.
La tradition des Symboles présente plusieurs méprises de ce
genre; à n'en pas douter, elles doivent être portées en compte
aux écrivains eux-mêmes. Ainsi Olympiodore {[n Pfiaed., p. 25)
ôj^-.Xeïv (comme BP^
a lu, dans le texte d'un autre symbole, ur;
'/.yle:. Dans
d'ailleurs), au tieu de a>, ojjl^/s-.v, puisqu'il écrit u>.
op-.a (ou opo'j-,).
un autre passage, £'.; Upov tient la place de £'.';
anneaux une figure de dieu; Julien (Or., VIII, p. oO(3) croit qu'il
•
(•) Cf. encore ()//. cnnv.. II. 3, I ; iV, ."i, 2, et Vlli, 8.
— 189 —
doit être cherchée dans la diversité des règles des nomhreuses
sectes pythagoriciennes qui existaient au V^ et au IV* siècle.
Ces restrictions du régime alimentaire étaient expliquées
allégoriquement par certains auteurs : pour le cœur, voir dans
les symboles du ,^ 18; pour les fèves, Ps-Plutarque, Ed. puer.,
17; Hippolyte, Adv. Iiaer., VI, :27, etc.; pour le rouget, Jam-
blique, t'rotrcpt., i2i ;
pour l'oblade, Androcyde dans Tryphon
(Jili. gr., III. 193); Ps-Plut., /. c. ; Jamblique, /. c; pour les
poissons d'une façon générale, Plutarque, Qu. conv., VIII, 8;
Athénée, VII, 308 C; Eustathe, in Odyss., pi. p. J720, 31.
Les abstinences avaient donc été enveloppées dans le système
général d'interprétation allégorique des àxo'Jcr|jiaTa. Il est clair
cependant qu'elles furent primitivement observées à la lettre,
xal oî'vo) xal nàtri xal àpTco xal O'iito xal Àa'/àvo!.; scpQor<; te xal (ô,uoir<;
(TTîavlwç ypT,59ai. Cf. Porphyre, V. P., 3i-, qui ne parle pas des
otoCxTO TOÙ; TÔTTOu;. Cf. Id., ibid., 100 (et 149) : ei^va'. oe Ta crTpw-
mais elle est bien dans le goût des ITjOayop'.xal 'ÀTrocpàa-et;. Les
-.1 cryeT)>iacrT'.xfi; xal tt.ç [xaylf^ou xal T"?.? ).owopr.T'.x?.ç xal ty.ç
CpOpT'.XTjÇ
de se renseigner.
9. uavT'-xfj TE èypT{zo x^ ot,à twv xAiriSôvtiJv ts xal o^wvwv, T|X!.o'Ta Se
ùià Twv è|ji.7rûpwv, è;o) tt,; o'-à X'.êâvoj. Le seul texte parallèle (jue
i49 : Ttpoaeryc oï xaî. cp-/i{ji.a!.<; xal [JLavTeîa!,; xai xXïioot'-v xal oAwç rrào-t.
peine de les répartir, selon leur sujet, dans les diverses sections
de la biographie. Peut-on retrouver le nom de l'auleur ou des
auteurs dont les ouvrages ont fourni la matière de cette étrange
moisson?
Rohde, après avoir relevé d'abord [Hh. Mus., 1872,
p. 28) (^) des traces des Histoires de Timée, y reconnaît, dans
une étude postérieure {G7\ Roman, p. 253, n. 3), un extrait
T-' ao'. osov ojy. èteAso-Oti; Cette note est relative à l'examen de
conscience auquel les Pythagoriciens se livraient chaque jour.
Selon Timée (Jamhlique, V. P., :2o6), non seulement ils pra-
hution à Timée.
8. i'o'.ov Te fjLY)0£v rcfe^rrhy.'. : déjîi rapporté à Timée, au ,^
Kl.
fjLY.Tc (T'/zETOa'. xTA. Ccs dcux préccptcs font partie des recomman-
dations adressées tous les soirs à la société par le meuibre le
,^ "20; aussi a-t-on voulu ajouter < où > devant Tiàcrav. C'est sans
(Diels, Vors., P, p. 3 il), :23) : -âÀ-.v ot t>,v uovàoa y.y.i zry x6p'.'S~o^/
oûo àpyàç Twv c?.Tt oxs âO'j jji 8 v wv eiva'., t6 te £v xa', 7->iV evavT'iav
àôp'.G-roç O'jàç oLpyaJ., àac&(o kv ô'vTa -aA'-v, xaî Ctr^^oy ozi aÀAo ulev stt'.v
TY,ç ctopLtTTOJ ouâooç xai, xoù kvôç, kv r, xal rô aTreipov xal xô axaxxov xal
(281) T'.vss o' d-6 svèç T-fi^eio'j -b 7(0<j.y. coolt'. Tuvio-Tao-Oai' tout', yàp
10 '7y]^e\oy p'jsv ypajJifJLTiV â-0TeA£f7v, -r,v ok ypatji.jj.T,v p'JsiTTav sttl— eoov
O'jâoo;, ÈTio'lo'jv TO'Js àp'.^tjio'Ji;, ôix' £x tcÔv àp'/juwv rà a-f,;j.era xal Ta;
Ta TO'j TwuaToç TiépaTa, olo^ £-!.Ç5âv£!,a xal voauiaT, xal tt'.vuV, xal.
Ta'jTY,v o' £— '.7C£00U, TOUTO 0£ Toù a'T£p£oû, oio'^'za.'. £tvat àvâyxT.v TO'.auTa;
(^) llippolyle appuie celte doctrine d'une comparaison avec les théories de
Zaratas (Zomaslre), le maître de Pythagnre : c'est un l'uipinnl au r.zp'i oûastD;
'(pylliajîoricien) aitrihiH' au inai,'('. Cf. ri dessus, p. IHl.
- 201 —
triques, qui constituent l'armature des corps sensibles et des
éléments. La formation des solides au moyen des surfaces,
de celles-ci au moyen des lignes, des lignes par les points est une
théorie fréquemment développée dans la géométrie ancienne
et dans l'arithmologie et la philosophie pythagoriciennes.
Déjà elle est attribuée aux Pythagoriciens cités par Speusippe,
(Théol. arithm., p. 0"2). Elle se confond sensiblement avec celle
de la seconde orâort.; pythagoricienne distinguée par Sextus (^) :
cjwjJLaxa TTSVTe èvzi, zy. èv -y. o-cpaipa Ttùp < xal > yà ûowp xai. xa'. àrip,
y.yl b xà; (Tcpaipa.; ôAxàç ttejjltctov . Les derniers mots de cet extrait
sont expliqués pas cette noticed'Aëtius (=ïhéophraste),II,6,3,
{Vors., F, p. 30(), 6) :... èx oï -où ôwoexaeôpcj tt.v toÛ Travxô;
(1) Cf. les auteurs cités ci-dessus ;i propos du rôle de la monade et de la dyade.
(1) GiLBEKT, Aristoteles' Urteile iiber die pyth. Lckre, — Arcliiv j'iir Gesch. der
Pliil., XXII (l'.i09), p. I^i2.
(*) (".ii.HKUT, ibid., |). I")3. Cf. Ahistotk, Met., A, \>. 9i)U a 16.
Cf. Ps-Galien, Hist. pliiL, 10. Dans les passages, cités plus haut,
è'o-xa!. — spaToç xal à-slpou jj.ôvov UTïoxe'.aévtov xa-. Tûsp'.TTO'j xal àzziou,
O'jGkv Àévoua-!.v, t, tw; o'jvaxôv ave-j x'.vr, tsw; xal u.£Ta?o).r,; vsvso-'.v
ôslaç ouvàp.e(o;, ry vouv xal 'l'jy\y -poTayope'Je'. . to'JTO-j u£v O'jv tov
xoauov (je préférerais : toÙtov ij.kv o-jv toj xotulou) slva-. '.oéav' 0'.' xal
(!) Cf. HiPPASE {Vor,s., P, p. 38, 9); Ps-Philolaos, fr. 21 (Vor^., p. 318. 21 ss j.
TTveùjJia tÔ oià TcavTÔç toG xÔ7[jloj o'.y,xov 'l'uyT.ç too-ov, tÔ xa', svoûv
Tiaâ; Tipô; èxECva; Cicéron, l)c liât. deor. . 1, 1 1 , 27: censuit animum
esse per natiiram rerum omnem intentum et comtneantem ex qiio
avw TE Tro!,où(7i. xal £v Sei'.w [Jiépe'., xoù; 8' sxerxâ-o) xa^. èv tw àpiffrepw.
ouvâtx£t.c; £-1 -rjl<yi xe xal Toîq Tiâv Tzléoy ecrTlv è[AOU cpaEOç
(ycseTÉpa; \
xal v'JxTÔç àœâvxou ! Ta-wv âp.cpOT£pwv, ÊTiel o'JoExépw j^ixa fx-fjOÉv. 1 eut-
x'.veiTHix'. yàa xal Ta OeîTa iràvTa a'jveywç âeî, o-eÀ'/iVTiv, y.Xiov, xoùç
des astrologues, bien que celle-là soit justifiée par des considé-
rations d'ordre purement scientifique. Certains ont cru retrouver,
en effet, dans l'ancien Pythagorisme, des traces d'une influence
des doctrines astrologiques (^).
(1) I50LL, Die Erforschvrig der antiken Astrologie, dans les Neue Jahrb. f. d. kl.
(1) Cf. Boi.i-, Finslernisse, dans Paiily-Wissowa, VI, col. 2342 ss.
(«) Cf. .Iamuijuue. V. P., 153, et des vers de T'Iepô; Aoyoc, dans mes Études sur
la Littérature pythagoricienne, pp.
"0 et suiv.
— 209 —
TÔv xd(T[ji.ov, oioixeî'j^ia'. §è ùtzo -povoiaç; Aristoxène (Jamblique,
V. P., 174 = Voi'S., P, p. 3t>8, 4) : tô ôtavosCorBai Ttepl Toù Getou,
w; £(TTt, Te xal rcpô; xô âvôpwTrivov yévoç oiixto; ïys.i wç eTciêXÉTte'.v xal uti
ûttô xoù Neîxouç xal tt); tï>i)aaç (Empédocle, Vors., P, p. 273, 5);
Ùtzo Tipovoia; (Ecphante, ibicl., 3 il, 7); ûtïô toù No'j (Anaxagore,
p. 390, 4); cpûo-et. x'.vl àXoycii (les Atomistes, z'kV/., IP, p. 6, 40) ;
aÙTw Trâvra xal yew^Tat, xal vofjTat, piî^wQévxa xal yevvaÔévTa oe raâ-
x-X (^). Somme toute, la doctrine que les âmes proviennent des
astres — attribuée à i\vthagore par Hippolyte, Adv. Iiaer., Yl,
2, 25, et proclamée par Epicharme (\o7's., P, p. 127, 22) —
ou qu'elles y retournent (axoua-jji.a recueilli par Arislote, dans
Jamblique, \ . P., 82) n'est pas essentiellement dilï'érenle de
celle-ci. Elle se retrouve encore chez un philosophe imbu d'idées
pythagoriciennes, Parménide, qui en fait une théorie cosmo-
gonique (Diogène, IX, 22= Vors., P, p. 188, 12) : yévsa^v
par AristOte {Voi^S., P, p. 856, 20) : irûp pikv èv T(J) fiéo-w Xéyouai
TY,v OYi[jLt,oupy!.XY|V oûva[j.t.v rr,v ex jjieaotj Trâaav Tr.v yY.v J^woyovoûo-av
à-izzkd(f^-r\ TOÛ BtpikOÙ tzouXÙ èv Trj y^ aA^oOt. xal iHo^i, Ta [xkv p.eyâXa,
(1) Cf. Jamblique, V. P., 154 (un texte transposé par Westermann au § t53 pour
expliquer 5aXâx-CT,) : xaûxTiv TiptixTiv yovV ttj; uYpS<; cpûaew; xal tpo<pT)v zr^t; rpiixT).;
C'est dans cette partie de nos extraits qu'il est fait mention
pour la première fois de l'éther. Il est remarquable qu'Alexandre
n'en ait pas parlé dans la notice relative aux quatre éléments.
il est question d'un aîQ>tp 5£p[jLoç qui ne peut être que le feu.
{XTixe pXâ— TS'.v [J./~£ 'iOsipc'.v et r.ijicpov œurôv xal l'yxapTcov pn^xe
La théorie que la vie a son origine dans le feu (to 6eppi.ov ô-ep
ècTTî. ^wf,; a^T'-ov) noiis est déjà connue. Dans l'échelle des êtres,
l'âme des animaux forme donc un degré plus élevé que la vie
(<) Cf. Introduction, p. 83. Wei.lmann, loc. cit., pp. 229 et 241, me parait s'être
mépris sur le sens de ce passage. Il croit que la partie immortelle de l'âme est
constituée par l'éther chaud; la partie mortelle, par l'éther froid. L'auteur pytha-
goricien dit tout autre chose : les plantes sont aussi des êtres vivants {Ç<f>«)>
parce qu'elles participent à l'éther chaud; les animaux, en plus de la vie, ont
une âme, (>arce qu'Us participent à l'éther froid.
(«) Cf. Aristote, De anima, A, 2, 405 b 24, et le commentaire de Fhiloponus à
ce passage, 92, 2.
— 214 —
éclaircir et expliquer celte obscure théorie par les doctrines
ÛTrâpyet, t; oe 'i»uyTi sx 'j^uypou (èi ûoaxoç yâp), 0!.à toûto oet rïiç
âvairvoTiÇ xoXa^oûfJTi; tt) t[iûç£f. xô 7rept,xàpot,ov .Sepjjiôv xal oûx £w<Tr,<; tt^;
ÈxTrépLiTSi aùxd. o'.à xoûxo oti xaL ôp£çt.; xou £xxo; ~v£Ûjj.axo;, Lva x-^
àXV e'.; yïiv, w37tep o'. T£TT!.y£<;. Nos auteurs auraient donc voulu
rencontrer ici cette théorie populaire.
terminée au § 27.
— 216 —
La définition du sperme (aTayùv eyxecpàXou r.tp'A'/ou'yy. £v éa'jTrï
[xaxov {xkv ev/oL'. X'V.v o'Jvau'.v xou 'TTtépij.axoç waTiep vouv xov x'.voùvxa,
Tiâvxaç xoùç lôyou; xyjÇ uor,;, wv e'.poi;L£V(j)v auviy eo-Oa-, xaxà xo-jç x?,;
chaude, laquelle donne la vie, et une semence femelle (àTiô \xh toO èyxeepâXoi»
< scil. 5tîX£o; > !) fournissant la matière du corps. Le texte ne dit rien de tel :
la cervelle dont il est question ici est évidemment celle du mâle, dont une goutte
(1) Telle est l'explication fournie par Vauiion, dans Censorinus, De die nat., II.
Mais il est plus vraisemblable que 6 est employé ici parce qu'il représente le
nombre zoogonique ou psychogonique. {Tliéol. Arilhin., p. 39, et Psellus, Tcept
àpte[xûv, d'après Tanneky, Revue des Études grecques, 1892, p. 345.)
— -218 —
dans ce genre de grossesse, par 40, le nombre des jours néces-
tœlus qui naissent au bout de huit mois sont des avortons parce
que nombre des jours de cette grossesse, 240, est produit par
le
(7L»XX-/iêSTiv, ôie^wv ô'.à TraTewv (^) , (^wei, xal au^eta!, tolo-w aùxoïii.y oïo-OTep
IV, 9, 5.
10. Théorie des sensations ("-).
explique la vue par une émanation des yeux, sans supposer une
activité quelconque de l'objet ou du milieu. Aëtius attribue à
(*) Concernant les problèmes que se posaient les philosophes anciens sur ce
sujet, voyez l'article d'A. Haas, Antike Lichttheorien, dans VArchiv, XX (1907),
pp. 345-386.
— 220 —
Apulée, ApoL, 15 [Y^ors., F, p. 830, 18) : seu tantiim oculis
profecti (radii) sine idlo f'oris amminicido.
Voici comment je comprends le raisonnement, assez obscur,
formulé par les auteurs d'Alexandre pour prouver que la sen-
sation est une vapeur chaude. Prenons la vue comme exemple.
C'est par l'intermédiaire de la vapeur chaude des yeux qu'on voit
à travers l'air et l'eau. Si la vue s'opère à travers ces éléments,
c'est parce que le chaud s'appuie contre le froid. — Enten-
dons par là que la vapeur chaude sortant des yeux résiste, se
(') Haas {loc. cit., p. 354) comprend d'une façon un peu différente la théorie
exposée ici : Sehen durch eine heisse Ausdûnstung, die
« Pythagoras erklarte das
von dem Auj^e zu dera Objekte sirômt. infolge des VViderstandes, den sie bei dem
Kallen findet, von den sichtbaren Gegenstànden zuruckgedràiigt wird und so deren
Emptinduiig zu dem Auge gelangen làsst. » Il adopte la leçon de la Vulç/ate àuo et
il parait croire que le ^I^^XP^''
*^^^^ ^^ ^^^ question dans le texte est le froid des
objets visibles. A mon avis, le froid dont parle l'auteur est celui du milieu (l'air)
que traverse la vapeur chaude avant d'arriver aux objets. La différence des qualités
pnysiques ilu la vapeur permet à celle-ci de résister, de se conserver
milieu et de
intacte et d'aï iiver jusqu'aux objets. L'auteur, en effet, cherche à expliquer par là
(yâp) le fait qu'on voit seulement à travers l'eau et à travers l'air.
(2j vuv Se eaxiv èv olç ïjXtou TrûXaç xaXeT xoù; o''fOaX|jLoû<;. Cobet suppose une
lacune après vûv os. Reiske la remplit en partie : vôv cï < .SEpixô; wv ûttô ({/-jyYis
àvT£pîioo|j.evo; y.i-' îjOî^av TTopsôîTat >... ; il ajoute qu'elle a dû être plus longue,
mais il renonce à l'acliever. —
Après une liypottièse irréelle, vûv 0£ annonce l'expo-sé
de l'état de choses réel. Celui-ci manquerait-il ici? Dans l'Iiypottiése d'une lacune, la
restitution de Mt'iske serait ci tout cms fautive. Il croit, en effet, que dans la phrase :
àvx£pE.LO£aOat yip ~ô i7cpîJ.ôv im (aTto vulg.) toû ({/u'/^poO, ce dernier mot désigne l'air
de l'âme. C'est une erreur le <|^uypov représente l'air froid à travers lequel la
:
vapeur passe, i/liypothelique lacune devrait donc être ainsi comblée, |)our le sens
bien entendu vûv oè < 3ip\i6e; oiv, èttI toO àspot; àv:£pîtod|jL£vo; xaxîuOûvît àXXà
: .
xa't > èativ... Mais je pense qu'on peut su(iprimer tous ces détours et se contenter
d'i texte; des m.inuscrils. L'expression iiAiou TrûXa;, tirée de l'Odyssée, signifie que
les yeux sont le réceptacle des rayons solaires icf. Tcûptov et ^Xioetôs; de Priscianus).
f,a remarque n'aurait aucune raison d'être en cet endroit, si l'auteur ne voulait
— -221 —
sion, que les yeux sont comme les réceptacles des rayons
solaires et qu'ils contiennent un élément igné. Héraclide Pon-
tique attribuait une doctrine de ce genre à Pythagore (Proclus,
In Tim., p. 141 =11, p. 8, 9, D) : ot-. xôv ocpOaXj^ôv àvàAovov ewai
of.acpav£<7xaxa ûypâ xxX. Il est encore question des rayons des yeux
dans la théorie pythagoricienne qui explique les images des
miroirs, d'après Aëtius, YI, 14, 8 : ol dr.o Rj^ayôpou xaxà xàç
TTpô; ok XT.v y£Ûa-t.v xô ùypôv, Tipôç ok xriv âtpTiV xô y£W0£(; (*). Il semble
que le système exposé par Alexandre suppose la théorie des nerfs
ou TTÔpo'-, telle qu'Alcméon, Empédocle et Parménide l'avaient
formulée (cf. Vors., P, p. 221, 10 : -^ev ok ô'xi. ol xoù; -rtôpoy;
expliquer par pourquoi la vapeur qui est dans les yeux est très chaude (tt)v opaaiv
là
àT[i.dv Ttva elvat à^av 3£p[Ji.dv). Pour en revenir aux formes de l'hypothèse
irréelle,
notons qu'il est des cas où l'exposé réel des faits, annoncé par vûv oé, est omis
:
situé dans le cerveau, n'est pas entendu ici dans le sens platoni-
cien, car l'homme l'a en commun avec les animaux; c'est une
sorte d'intelligence inférieure, un centre des sensations. Enfin,
les cppéve; (ou cppôvt^jiov), c'est-à-dire l'esprit proprement dit, qui
l'opinion commune.
nous consultons la doxographie pythagoricienne, nous ne
Si
trouvons nulle part une classification identique. Ce qui reparait
le plus fréquemment c'est la distinction de l'àXovov et du ).oy!.xôv,
vôpa; TÔ [j.£v J^wTuôv T.za\ tt.v xapoiav, TÔ ok Àoyixôv xai. vozoo^^ Tiepi
T->,v xecpaA/.v (cf. Ps-Galien, Uist. pliil., 28). Pour le siège de ces
xal wTavel èTî!.6âOpa!. xal âopai T'.vkç tou cppoverv xal ~oû "C'ry.
cette différence.
est simplement l'air (appelé parfois éther froid) dont l'âme est,
pour une part, composée; nous allons apprendre, d'ailleurs,
Voyez sur ce sujet les opinions (I'Anaxagore [Vors., P, p. 397, 30), d'ARCHÉ-
(*)
STT'-v h Ta; a^TGri^e'.; Tiapéywv to'j àxoûe!,v xal ôpâv xai. dacppaîveo-Bai,, ex
(*) Voir encore dans le Timée, pp. 43 à 45, la description des eft'ets des mouve-
18. Eschatologie.
La phrase éxpi^BeCa-àv te aÛT-ViV è-rzl y?,; -Xâ^eo-^at. ev tw àépi ôij.oiav
lucemque pei^osi \
proiecere animas. D'après le pythagoricien
de Lucien, Pliilops., 29, seules les âmes de ceux qui ont péri
xal .îrûoaç xal T.(j\y.^ Xévovtoç xal o'.à to'jtwv aivLTTOjj.évou Taç twv
(pu'/wv y£V£3-e'.; xal à-oy£vé<7et.ç. L'Hermès Trulaw; est donc celui
la croyance à l'Hadès, n'est pas bien clair. Les âmes pures vont
é-l TÔv 'jtJ;wTov; les âuies impures sont retenues dans des liens
éternels par les Erinyes. L'endroit réservé à ces châtiments
n'est pas indiqué. Est-ce l'Hadès sous son ancienne forme
chthonienne? Est-ce, au contraire, l'atmosphère terrestre qui sert
de séjour aux âmes, comme on le voit dans certains fragments
orphiques (par exemple fr. 155), dans Virgile, Aen., VI, 740;
Plutarque, De fac. in orbe lunae, 28 ; Cicéron, Somn. Scip., etc.,
5e6v et voit dans ces mois la trace d'une influence des doctrines
hébraïques. Rohde [Psijclie, II, p. 165, 2) estime que, dans
ce cas, Tzpô; conviendrait mieux que i-i et (ju'on n'est pas en
droit, d'ailleurs, d'attribuer aux auteurs d'Alexandre des doc-
trines judaïques. Il conjecture i-\ -à-/ 'j|»!.(7rov <x'jxÀov> ou
'etwI tÔ 'j'bi'7-oy.
selon laquelle les âmes des morts vont dans le ciel est fort ancienne.
d'origine astrologique de la doctrine
(2) On songera à rapprocher cette croyance
yàp éxoco-Tou e'Iva-. xov oaijjiova, et dans Déuiocrite [ïl. 171, \07'S.,
IP, p. 1)5, G) : £'Joa!.[j.ov'iTi o'jx £v ^o<7xr\ua.'j'.'j o'.xe^ oùoï èv ypuaôi*
xcà aX)vOv ôpeojjLEVov yXkov sôvx-a £'!(Tca'.... vuv piEv o'jtoç, T:âXa', 8e âv
(/J
opx'.ôv Te s'-va'-. tÔ oîxa'.ov xal o'.à toÙto A'.a opx'.O'^ XéyZ'J^ai.
g) T'.[i.àç ^cO~.ç ôeCv vOjUi^s'.v xa'l t,owt!. ^.r^ ~y.q '^^yq. — Jamblique,
V. p., 37 (Timée) et 99 (Aristoxène), ainsi que Diogène,
ci-dessus, 23, distinguent aussi les honneurs qu'on doit réserver
aux dieux de ceux qu'on rend aux héros.
question ici des bains publics, qui les auraient exposés au con-
tact des hommes impurs (^).
0) l/lieure de midi est celle où les fantômes se manifestent, dans les légendes
ificcques IlniinK, Psyché, 1, |i. di9, 2.
:
(*) Cf. aussi TiiÈoi'HUASTii;, De superst., 9, et, pour le culte d'Eleusis, Poiumivke,
l'usage qu'on faisait des œufs dans les cultes funéraires (^).
phyre, De abst., IV, 16, sur les abstinences des cultes d'Eleusis,
présente un bon nombre de points de concordance avec les pré-
ceptes pythagoriciens : •n:apayy£)^X£xa', yàp xal 'Exeua-ù/t ait £;)(_£ tÔ a t.
xal xaxot.xt.ôl(iùv dpvlôwv xal t.'^f)ûwv xal xjâawv poiâç X£ xal f/.TiÀwv xai,
D'après un autre passage (ibid., IV, 22). une loi sacrée d'Eleusis
[ibid.) ;
éleusinienne;
4. défense de porter des anneaux (Jamblique, Protr., 21,
Relig., XI (1908),
(1) M. NiLSSON, Das Ei im Totenknlt der Allen, dans VArchiv fur
p. 530; ROHDE, Psychc, 11, p. 126, 1 el p. 407.
{-2 —
5. è[jn|;û'/wv à-£'/£a9ai : attril)ué aussi aux Orphiques;
6. emploi de linges blancs pour l'ensevelissement des morts
(Jamblique, F. P., 155) : loi de Julis (Michel, n" 398).
La polémique d'Hippocrate contre les [^âyoi, xa^ap-ra-:, àvûoTa'.
central, etc.).
On doit avouer qu'une bonne partie des doctrines exposées ici
(1) Die Philosophie der Griechen, I, i», pp. 360 et suiv., et surtout III, 2*, pp. 103
et suiv.
— 533 —
du Pythagorisnie d'Aristote. Mais il faut remarquer que celui-ci
n'a pas épuisé son sujet et qu'il ne cite guère que les travaux
mathématiques et astronomiques des Pythagoriciens, parce que
c'est dans ce domaine qu'ils se sont spécialisés et qu'ils ont
inventé des méthodes et des théories originales. Lui-même
prend soin de nous en instruire : Met., A, p. 990 a 16 : Tuepl
Tiitûbç Y, yTi^ '^1 "^^^'^ aD.wv Twv to'.oÙtojv TWjJiâTwv o'jo' oTioûv e!.p'/ixaa-',v,
à-re oûokv iiepl twv aia-BY.-rwv o^pLa!. Àévovrê; 'lo-.ov (J!oioy = indépendant,
original); p. 987a 2, il observe que les Pythagoriciens se
sont ralliés aux opinions de leurg prédécesseurs, en ce qui
concerne la awuax'XT, àpyri, définie comme ûowp, TiOp xal Tow-ûxa
<7wpiaTa (^). Sur toutes ces questions, ils n'ont rien changé aux
points de vue et aux méthodes des autres philosophes présocra-
tiques, en sorte que leurs théories ne présentaient, aux yeux
d'Aristote. aucun intérêt pour son histoire de la philosophie.
Aussi a-t-il passé sous silence les doctrines qu'ils avaient pro-
fessées dans le domaine de l'histoire naturelle.
(1) Cf. 0. Gilbert, Aristoleles' Urteile iïber die pythag. Lehre dans VArch. fur
Gesch. der Philos., XXII, 1909, pp. 152 et 153.
(2) Anonymus Lond., 18, 8, p. 31, dans Diels, Vors., I', p. 308.
— 234 —
ils se sont adonnés s'écartent beaucoup de la tradition pythago-
ricienne à laquelle Aristote a donné une sorte de caractère
(') Sur nue hypotlièsc récente relative à Socratc, ilatis la Revue des Etudes
grecques, 1916, p. 162.
(2) Voyez dans Wellmann, loc. cit., p. 227, n. 4, la justiUcation des expressions
al'xiov — 'jXtj, Tioto'jv — Tuàa^ov.
(5) Archiv fur Gesch. der Philos., XIK (4906), pp. 333-379.
— -236 —
ment d'un ouvrage perdu d'Aiistote assure (jue IluOaYopav iHo
TTiV 'jAY.v y.yJ,ev^ wç èeuriTYiV y.y.l y.v. y./Jo < xal aA).o > Ytyv6!ji.evov
(27) £'.; Ta [iivHr, ôûsaOai, (31) izlâ^^zG^iai, (32) ^6oy non contracté,
(») 1, P, p. 366.
(2) Archiv fur Gesch. der Philos., III, p. 471.
(3) Wei I.MAISN {loc. cit., pp. 242 et suiv.) ne me paraît pas avoir reman|ué celte
difliculté, puisqu'il raftpoi le toules les doctrines à l'ouvrage d'un seul l'ylliagoricien.
— L'expiession 7:'jOaYop'.y.à •j-ojj.vTijj.axa, employée pour désigner ces livres, est
remarquable. Ce terme ÛTtofAvi^piaTa s'applique proprement aux Notes ou Souvenirs.
On le retrouve dans Jambi.ique. V. P., 146 (jTroîJLvrijj.aTa laissés par Pythagore à -a
famille) et 199 (xà Tr^jCayopEia ÔTco^avTjixaxa) et dans une seconde rédaction de la
Lettre de Lysis à Ilipparque (Éludes, p. 104;. — On
que nous avons |tourrait croire
(1) La citation de Diogène âv ttjj -ntpl xwv y.'jàjjLiov (= BP; Tispl tôiv KuâfAojv F)
paraît provenir d'une méprise. Comme on ne connaît pas d'ouvrage aristotélicien
qui porte ce litre, Roeper a supposé une lacune après èv tw : le nom de l'ouvrage
ciié serait perdu. Il supprime, en outre, Ttspt et le second tûv /.uàfxcov, qui provien-
draient d'additions postérieures à la perle du titre de l'ouvrage. On peut admettre
simplement que Uiogène, ou l'une de ses sources, a confondu une rubrique, indi-
quant le contenu d'un chapitre ou d'un paragraphe, avec le titre d'un ouvrage.
— 238 —
qu'on peut compléter par l'exposé de Jamblique, V. P., 82-86,
appartiennent au chapitre qui traitait des àxou(7iji.aTa ou préceptes
superstitieux. Elles contiennent six formules de ce genre, dont
cinq prohiiùtives. Aristote présente pour chacune d'elles plu-
sieurs interprétations tirées des livres de propagande pythago-
riciens (cf. Jamblique, F. P., 87) ou des observations qu'il
avait pu faire dans le domaine du folklore et de l'ethnologie.
Pour les tabous alimentaires, xuàawv à-éyea-Qa-., àAexTpuôvo; ul->\
11.
§§ 36-38. —
Extraits poétiques où Pythagore est
(*) En effet, ces textes ne disent pas que la fève est à l'origine des choses, mais
bien qu'elle est sortie de la même souche que l'homme.
(2) Éludes, p. 274.
— -240 —
pi peur d'hommes. Suit un fragment de Xénophane, qui rapporte
une anecdote amusante : Pythagore, passant à côté d'un chien
qu'on battait, s'écria : « Arrête! je reconnais la voix d'un de
mes amis ». L'intention est satirique (cf. Diogène, IX, 18 :
c'est Néanthe, dont le récit a été adopté par Porphyre {V. P.,
54-56) (M. En cours de route, la tradition a souffert, naturel-
lement : d'abord, ce ne sont plus les Cyloniens, mais leur chef,
dont le nom est d'ailleurs omis, qui allume l'incendie; ensuite,
par une erreur d'origine paléographique, le nom d'Archytas a
remplacé celui d'Archippe. Mais ce ne sont là que petits accrocs.
Diogène (ou son auteur) lui a fait subir une nouvelle conta-
mination avec une légende qui faisait périr Pythagore devant
un champ de fèves :
ycvôfjievo; -).Y,p£', /.jâuiojv, "va < it.\ > oiépyo'.To, y.'j-ôH'. l'y~r^, e^— wv
•(') Une confusion s'est produite aussi dans l'esprit du sciioliasie de IMaton, selon
qui Pyiliat(ore fut tué par les Agrigentins.
— 245 —
formation des légendes pythagoriciennes relatives à une descente
de Pytliagore aux Enfers (cf. supra, pp. loo et 194).
Arrivé en Italie, le philosophe se creuse, à l'insu de tous,
une demeure souterraine; sa mère, complice de son projet, lui
sujet des détails qui enlèvent tout doute à ses fidèles. Il leur
rieures.
Hermippe, Tertullien et le scholiaste n'admettent pas que
Pythagore ait présenté sa descriptioîi des Enfers comme le
est cité par erreur), unissent les deux légendes. Ce dieu gète,
gore.
On est frappé des divergences, parfois considérables, des
auteurs anciens sur ce sujet. Pour qu'on puisse se rendre
compte de la valeui- el de la place de la notice de Diogène dans
l'ensemble de la Tradition, je vais tenter de classer les diffé-
rents textes anciens relatifs à cette question.
Notons d'aboixl un premier désaccord à propos de la per-
coini)le du sens ori^ijinel de la léijende. Les pe iplades gèles croient à un retour des
âme> sur la terre, ou, si l'on veut, à la métempsycose xal toj; àiTo5avdvxa; (b; :
Z'i|j.oX^tv (pajiv or/£jOai, ïiçstv oè auOn;... 5ûouJi oè y.xi sùw/o'jvtat, w; a'j3t; fi;c(vxoi;
n'est qu'un faux (^j. Cette tradition est liée à la légende des
« livres de famille ^> secrets de Pythagore, sur lesquels veillent
comme lui, par exemple, il est très jeune lors de la mort de son
père. Il a usurpé sa place dans les o'.yZoyy.'. philoso])hiques de
et Empédocle.
Selon Diogène, Télaugès n'aurait pas laissé d'ouvrages; cette
tradition est contredite par Suidas (s. v. T.), (jui lui attribue un
TTspl TsTcaxTÙoç en quatre livres. Les écrits de
Théano auxquels
notre auteur fait allusion sont cités par Suidas, qui les répartit
sophe.
Théano était l'héroïne de |»liisieurs anecdotes, tirées peut-être
aïow vuvr,. Le Hiot de la fin (TaÙTa 0'-' a yuvV^ x£xAY,p.a',) repose sur
pp. 215 et suiv.) (^). J'ai réuni ailleurs (^) quelques observa-
tions qui permettent de corriger, semble-t-il, la classification
(1) Cf. encore Laqueur, Zur griech. Sayenchron., — Hermès, XLII (1907), p. 530.
(2) Musée belge, 1920, pp. 5 et suiv.
— 250 —
rite de ces estimations, Jacoby, après Casaubon, propose evevïi-
xovxa < èvvéa > . Mais le texte des Scholies de Platon (Hésychius)
Pytliagore.
Diogène évalue à neuf ou dix générations la durée de l'École
pythagoricienne; il cite, couime ayant été ses derniers repré-
s. V. 'Âp'.'TTÔqEvo;).
(*) Cf. Ë. RoHOE, Kieine Sckriflm, I, p. 23, n. 1, et mes remarques sur la Ckrono-
logie pijlhag yncisri'ie di Tiiile, iins le Musée belge, 1920, p. 11.
— -25-2 —
sophe ; elle rend compte, en outre, de l'introduction, par un
personnage nommé Pylhagore, du régime carné dans l'alimen-
tation des athlètes (cf. supra, p. 175).
Diogène rapporte au philosophe le « secret de la philo-
sophie » (il eût été plus exact de dire le précepte du secret
philosophique) et la formule aù-rôç l'cpa. Celle-ci est expliquée par
convenu.
^^ 47''. — La pi'emière est la notice chronologique d'Eratos-
ihène, (|ue Diogène lient de Favorinus. Eiatoslhène confondait
Pytliagore le philosophe avec un athlète donl il avait trouvé le
(1) Voyez là-dessus une élude intéiessanlo de Cm. Michel, Noie sur un passage de
Jamhlique, dans les Mélanges !.. IIavet, 1909. pj). 279-287.
— 253 —
nom (luns la liste des vainqueurs olyjnpiques. Pythagore,
d'après ces calculs, était âgé de dix-huit ans vers 588. Cette
une grande perturbation dans la Biographie
tradition a produit
de Pythagore. Tout d'abord au point de vue chronologique :
§§ 49-50. —
La lettre de Pythagore à Anaximène est em-
pruntée au Corpus épistolaire que Diogène utilise surtout dans
le premier livre (cf. Introd., p. 61). C'est la réponse aux
lettres citées au livre II, 5. Ces faux sont d'origine tardive : la
CORRIGENDA
Page 26,
TABLE ALPHABÉTIQUE.
autel non sanglant de Délos, 445-i, chronologie de la vie de P., 140-i ss..
122-in, 176 ss., 196. 141-11. 14.S-r,, 1.50 s., 249 s., 252 s.
Délos, 115-2, 137-i, 150, 176, 178, 243. écrits pythagoriciens, cf. ÛTrofxvTÎpiaxa.
Delphes, 109-2, 121-.s, 158. éducation des P., 117-2, 185, 191.
Démêler (temple de), 116-io, 183. Egypte, 104-2, 105-2 et e, 149, 151 ss.,
Descente aux Enfers d'Orphée, 165. TOvoeaXïiç, écrii de P., 108-u, 164.
deuil, 130-u. 229. 42, 44, 52, 139-i s., 145-io, 248,
StaSoyai'des Écoles de philosophie, 12, 253 s.
17's., 21, 29 s., 35, 40, 51 ss., 139-3, Id. (son grand père), 174.
145-8, 248, 250, 253 s. encyclopédies, 18, 41.
Dioelès, pythagoricien, 142-3, 250. Enfers, 107-fi, 122-i ss., 135-s, 154 ss.,
divinisation de P., 112-6, 116-1, 138-s, éther, 127-i ss., 129-3, 202, 212, 223.
EÙCTepeîac (Trepl), écrit de P., 108-d3, 164. héros, 123-1, 129-i3, I30-io, 131-8, 227-
Eulhyclès, 185. 230.
Euthyphron, 103-n. Hésiode, 121-9, 144-5, 194.
examen d'admission dans la Société Hespéros, 115-9, 178.
pyth., 122-1, 169. Hésychius, 13 s., 17, 19 ss., 24 s., 27,
famille de P., 103 s., 138 s., 149 ss., Hipparque, 161, 247.
246 ss. Hippase, ancêtre de P., l03-ii, 148.
fantômes, 129-o, 225. Hippase, pythagoricien, 138-ii, 161,
G (.-odex). 76-89.
Ida (mont), 105-c, 153.
lepo'v, 186 s.
Galien, 22.
Ps.-Gaiien, 33. 'hpo; Aoyo; orphique. 165.
Gaule, 153.
— de P., en vers, 108-n, 163 s., 167,
Lycon, 52 s., 37, 61 s. Mnésarque, 14, 103-8, IO8-1, 148, 246 ss.
mort de P., -136 s., 140-4, 141-« ss., 241- ovipares (animaux), I31-i, 230.
244.
Mouaetov, HG-ii, d83. P (codex), 64 ss.
Muia, 14, 1247. Tcaioapxâv (?i. 191.
Musée, 50. ria'.SEutty.ov, écrit de P., 108-7, 160 s.,
noXiTixov, écriide P., 108-7, 160 s., 236. '174 s., 252.
politique (rubrique des biographies), ôB. reproduction des animaux, 127-9 ss.,
pureté (définition de la), 130-i2, 229. Sages (les VII), 51, 59, 61.
purifications, 130-2 et is, 228. saisons (formation des), 125-7 ss., 205.
Pyrrhos, 107-T3 ss., 154. 182. Samos. 103-9 et 13, 104-7, IO6-1, 183.
Pythagore : passim. Cf. surtout : chro- Samos (P. de, statuaire), 143-i.
Pythagore (étymologies du nom), 122-6, Sceptiques, 17, 31, 35, 39, 45, 49 ss.,
Socrate, oi. 55, 144-2 et e, 205, n. 1. ôv-riadota xpsata, 130-1!;, 229, 231.
Syracuse, 137-- et lo, 244. 133-r;,- 138-13, 161, 184, 198 ss., 236,
n. 3,
terre, 125-:,, 144 i. 205, 253. vêtements, 120-4, 130-u. 190, 231.
testaments (des piiilosophes), 41. 61. vie (origine et essence). 127-4 et 8, 213.
Xénophile, 117-i, 142-i, 185, 250. Zoroastre, 14, 160 s., 200, n. 1, 211. n. 2.
TABLE DES AUTEURS
CITES DANS
I, 25-5 - : 209. II, I-i : 203. - Anaxagore, — Vor^., 390--i : 209. - 396-36 :
II, 6-2 202. — : II, 6-3 : 201 s. — 222. — 397-30 : 223. - 398-i : 216.
II, 25-n 208. — : II, 28-3 : 208. - Anaximaiidre, — V'or,y., 47-3 el 21-7 211. :
Alcméon, fr. 4 : 206. — Vom., 133-ôi : Antiphon. àv ity -îpl tiôv èv àpî-rfi
{}) Celte table ne conlient pas les noms des auteurs cités sous l'apparat critique
de l'édition, parce qu'elle en eût été surchargée. L'abréviation Vors. désigne la
Archélaos, - Vors., 411-2 s. : 211, 223. lyte, Adv. haer., l, 2-i3 : 160. —
— 412-2 : 211. —412-7 : 222. Jamblique, V. P., 97 189. :
- 98
Archytas, — Vors., 33G-i8 : 220. - Jam- 188, 190, 192 s., 213, 230. - 99
blique, Protr., 4 : 210. 227, 229. - 100 : 190, 230. — lOl
Aristarque, — Clément d'Alexandrie, 191. _ 111 s. :197. -130:185.—
Strom., I, 62 : 147. 164:171.-172:185.-174:209.
Aristide Quinlilien, De mus., III, p. 142 - 175 : 185. - 196 : 197. - 197 :
—
:
Jamblique, V. P., 82 : 180, 210, I,' 11-27 : 204, 208. - III, 88 : 174,
— ^66
68 : 175. 16 62. —
: 21 11, 37, 59, 62. — :
230. — X, 10 : 166, n. — X, 17 1. :
49.-25:47.-73:47.- 89:46.
176. - 103 : 37, 45, 60. - VII, 4 : 62,
Diogi^ne d'Apollonie, fr. 5 : 207. — 235. -7 : 56, (il. -10 :4i. -12:
Vors., 425-s et 426-ii : 222. 62. - 31 : 62. - 34 : 62. — 37 : 45.
45. — 33 : 62. - 38 : 48. — 39 : 37. 10: 56. -11 45. -12 : : 47, 81.
n.l.-62:42. -63:7, 38, 48.— 82. — 21 : 45, 71,. - 24 ss. : 30, 47.
10 - 121 151. -II, 1 47. -2: 24, 44, 45. — 40 : 24, 44, 85. — 41 :
250. — 5 :
:
2r)3. - 10 :
:
157, n. 1.
:
— 88 :
- 91 57. — 90 : 10, 47, 59. : Euxithée, — Athénée. IV, 157 C : 178,
18 240. — 20
: 47, 254. — 21 : : .52,
—
:
49. - 89 47. — 109 22, 35, n. : : 2, 144-1, 203, 253. - VIII, 49 : 144-5,
11 48. - 13
s. 52. - 16 : 62. : :
:
:
:
:
:
Ps.-Galien, Hist. pliiL, 2 : 52, n. 3. —
36, 60.
3:51,n. 1. —10:203,209.-28:
Diogénien, Prov., IV, 58 : 253. 222. 30 192. - 35 199. :
— :
105 : 221 — 129 : 157. — 135 : 175. È-ixoijif,, Diogène, VIII, 7 : 108-io
— 136 s. : 240. - Yors , 213-i : et lo, 163 ss. — h xïi xwv Sax'jpou
B;wv iTTixop-fi, VIII, 40 137-3, 150,
211. —221-10 : 2-21. —273-.'; : 209. :
II, 81 : 190. — IV, 95 : 10, 44, 104-3, — 127 : 147. — 132 194. — 134 : :
Hiéioclès, In Avr. Carm., 67 : 230. 190, 19:?, 197. — 160 82, 160, n. : 2,
248. — Jamblique, V. P., 189 ss. : 164. — 168 : 175. - 170 : 183. —
242. — Theol. ar., p. 40 lo7, 181. 175 : 197. -193:24, n. 1.-199:
— 217 209. —
:
Diaela, I, 8 219. - /)e gen., 1 : 224 197. — 240 209. — 241 164.
: : :
VI, 2-25 : 210. - VI, 2-28 : 210. - Lucien, Dial. mort., 20-3 : 170. —
VI, 23 : 161, 199. - VI, 27 : 186. Galius, 8 : 174, 253. - 15 et 18 :
Hippon, — Vors., 289-36 : 214. - 290 : Auct.,'2 : 27, n. 2, 253. —4 s. : 202 s.,
216. 229.
I.ycu?, — Porphyre, V. P., 5 : 148.
Ion de Chios, h -.o'.^ 1 ^vx-nxo^.:,, Dio- Lydus, De mens., II, 101 209. :
gène, VllI, 8 (fr. 2) : 109-2, 165. Lvsis, Lettre à Hippase (ou Hipparque),
— fr. 4 : 162.
'
Diogène, VHI, 42 : 138-io, 161, 184,
Ovide, Met., XV, 214 : 229. - XV. 237 : 8 : 183, n. 1, 189. — Quaest. Plat.,
202 s. VIII, 4-3 : 204. — Sylla, 36-s : 10.
- * De éd. pueor., 17 : 189. —
Pampliila, — Diogène, I, 24 : 174. * Prov. Alex., 108 : 253. — * Vita
Pausanias, II. 13-i ss. : 148. 1.53. -26 : 80. — 27 : 171. -28:
Philolaos, fr. 2 : 219, n. 1. —6 : 2l9, 14, 170 s. - 34 : 82, 190. - 36 :
lil. 185.
Philoponus, Coniin. in Arist. De an., Priscianus Lydus, Met. in Theophr.,
Photius, Cod. 2i9 : 160, n. 2, 247 ss. — - II, p. 68 : 181. - II, p. 109 :
249, p. 438 H : 193. — 439 A 200, : 161. - II, p. 173 : 182. — In Tim.,
Sextus Empiricus, Adv. math., IX, 127 : 196, 229. - 50 : 183. — 53 : 180,
Sopatros, — Pholius, Cod. 161, p. 104 172. - 254 ss. : 154, 169, n. 2, 183,
Sosicrale, èv Ataooy^alç, Diogène, VIII, 230.- 257 168. — 259 - 264 : : lO.S. :
191. - riueayopaç
:
: 14, 96.
:
160,
De ord., II, 20 : 160, n. 2. — Censo-
n. 2, 183. — taÔ£ ex xoû Tpt~ooo<; viims. De die nat.,^ss.: 217, n. 1,219.
— 70
:
Pages
3
Avant-propos
5
Introduction
œuvres de Diogène Laërce. 5
I. Nom, époque et
composition de l'ouvrage 34
3. Étude de la
34
A. La personnalité de Diogène
^^
B. Ses métliodes de travail
^"
a) Choix des sources
^^
b) Esprit critique
^^
c) Sources immédiates de Diogène
Prologue ^^
a) Dans le
corps de l'ouvrage SI
b) Dans le
S*
5. Les rubriques d'une biographie
1*'
Commentaire et Étude des sources
Table alphabétique
et le
Table des auteurs cités dans l'Introduction, le texte de Diogène
""
Commentaire
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DO NOT
REMOVE
y: THE
GARD
FROM
THIS
POCKET
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