Loi N° 17-04 (FR) PDF
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Est promulguée et sera publiée au Bulletin officiel, à du présent dahir, la loi n° 17-
04 portant code du médicament et de la pharmacie, telle qu'adoptée par la
Chambre des représentants et la Chambre des conseillers.
Pour contreseing:
Le Premier ministre,
DRISS JETTOU.
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* *
Chapitre premier
Définitions
1
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Article 2 : Aux fins d'application de l’article premier ci-dessus, sont considérés comme
des médicaments :
2. la préparation officinale qui est tout médicament préparé en pharmacie selon les
indications de la ou des pharmacopée (s) en vigueur ;
6. la spécialité générique d’une spécialité de référence qui est considérée comme une
spécialité qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs et la
même forme pharmaceutique que la spécialité de référence, et dont la bio-équivalence
avec cette dernière a été démontrée par des études appropriées de biodisponibilité. La
spécialité de référence et la ou les spécialités qui en sont génériques constituent un
groupe générique.
Les conditions d’application du présent paragraphe ainsi que les critères scientifiques
justifiant, le cas échéant, la dispense des études de biodisponibilité sont fixés par voie
réglementaire ;
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un agent allergisant ;
10. les produits d'hygiène corporelle et les produits cosmétiques renfermant dans
leur composition une substance ayant une action thérapeutique au sens de
l’article premier ci-dessus ou renfermant des substances vénéneuses à des doses
et concentrations supérieures à celles fixées par voie réglementaire ;
11. les produits diététiques qui renferment dans leur composition des substances
chimiques ou biologiques ne constituant pas par elles-mêmes des aliments, mais dont
la présence confère à ces produits soit des propriétés spéciales recherchées en
thérapeutique diététique, soit des propriétés de repas d'épreuve ;
17. les insecticides et acaricides destinés à être appliqués sur l’homme ou sur l’animal ;
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19. le produit officinal divisé qui est toute drogue simple, tout produit chimique et
toute préparation stable décrite par la pharmacopée, préparé à l’avance par un
établissement pharmaceutique et divisé soit par lui soit par la pharmacie d’officine qui
le dispense.
Article 3 : Sont qualifiées substances actives, les substances qui possèdent des
propriétés médicamenteuses au sens de l’article premier ci-dessus.
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Il est institué à cet effet une commission nationale de pharmacovigilance dont les
attributions, la composition et les modalités de fonctionnement sont fixées par voie
réglementaire.
Chapitre II
Dispositions relatives aux médicaments
Section I
De l’autorisation de mise sur le marché
soit sous la forme d'une autorisation de mise sur le marché dont le numéro
doit être porté sur le conditionnement secondaire de tout médicament
destiné à être commercialisé ;
soit sous la forme d'une autorisation spécifique dans le cas d'échantillons
pour l'enregistrement des produits, pour essais cliniques, ou dans le cas
des médicaments prescrits et non enregistrés au Maroc, ou dans le cas
d’une utilisation temporaire de certains médicaments destinés à traiter
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Article 9 : L’autorisation de mise sur le marché d’un médicament importé peut être
subordonnée à la visite du site de fabrication par des inspecteurs de la pharmacie.
Cette visite a pour objet de s’assurer que le médicament dont l’importation est
envisagée est fabriqué en conformité avec des règles de bonne pratique de fabrication
équivalentes à celles en vigueur au Maroc.
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Article 14 : Dans le cas où l'usage d'une spécialité autorisée est susceptible de présenter
un danger pour la santé publique, le ministre de la santé peut, à titre préventif et par
décision motivée, suspendre l'autorisation et interdire la vente de la spécialité jusqu'à
décision définitive. Celle-ci doit intervenir dans un délai de six mois et après que le
titulaire ait été invité à fournir ses explications, faute de quoi l'autorisation est retirée
de plein droit.
L'autorisation peut être également retirée par l’administration sur la demande justifiée
du titulaire. Le retrait est effectué après appréciation des justificatifs produits et
évaluation de l’impact du retrait sur l’approvisionnement du marché.
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Section II
Dispositions relatives à la fabrication,
à l’importation, l’exportation, à la vente en gros
et à la distribution en gros des médicaments
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Article 20 : La fabrication de tout médicament doit être effectuée dans le respect des
règles de bonnes pratiques de fabrication et de distribution édictées par l’administration
après avis du conseil national de l’ordre des pharmaciens.
Article 21 : Est considéré comme remède secret tout médicament simple ou composé
détenu en vue de la vente, mis en vente ou vendu alors qu’une ou plusieurs des
mentions suivantes ne figurent pas sur un des éléments de son conditionnement :
Le produit n’est pas considéré comme remède secret lorsque, bien que sa
composition soit peu définie, le nom et la qualité des matières premières
utilisées pour sa fabrication ou sa préparation ainsi que les procédés suivis à cet
effet sont suffisamment précis pour permettre en les reproduisant, l’obtention
d’un remède identique à celui en cause.
La préparation, la fabrication et la vente des remèdes secrets sont interdites ainsi que
toute annonce ou publicité les concernant.
Les modalités de dépôt de la demande du visa sanitaire ainsi que les conditions
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d’octroi, de suspension ou de retrait dudit visa sont définies par voie réglementaire.
Que les médicaments ou produits ont été fabriqués selon des normes
équivalentes à celles en vigueur au Maroc ;
Qu’ils sont commercialisés dans le pays d’origine ;
Que leur date de péremption est supérieure ou égale à une année ;
Que leur conditionnement indique le numéro de lot et la date de
péremption et, lorsqu’il s’agit de médicaments, le dosage et la
dénomination commune internationale.
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Article 25 : La vente en gros des médicaments est assurée par les établissements
pharmaceutiques industriels définis au 2e alinéa de l'article 74 ci-dessous.
Article 26 : La distribution en gros des médicaments ne peut être effectuée que par les
établissements pharmaceutiques grossistes répartiteurs définis au 3e alinéa de l'article
74 de la présente loi.
Section III
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Les pharmaciens d'officine qui se livrent à ces préparations doivent se conformer aux
règles de bonnes pratiques officinales édictées par l'administration après avis du Conseil
national de l'Ordre des pharmaciens.
Cette interdiction ne s'étend pas aux spécialités destinées à être appliquées sur la peau.
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Lorsque le pharmacien se trouve en présence d'une ordonnance qui lui paraît douteuse
par sa rédaction ou dangereuse par son effet, il en réfère au signataire avant de délivrer
le produit spécifié.
Section IV
Article 38 : Aux fins d'application de la présente loi, on entend par publicité pour les
médicaments toute forme d'information, y compris le démarchage, de prospection ou
d'incitation qui vise à promouvoir la prescription, la délivrance, la vente ou la
consommation de ces médicaments.
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- l'information dispensée, dans le cadre de leurs fonctions, par les pharmaciens d'officine
et les pharmaciens gérants de réserves de médicaments dans des cliniques;
- la correspondance, accompagnée le cas échéant de tout document non publicitaire
nécessaire pour répondre à une question précise sur un médicament particulier;
- les informations scientifiques concrètes et les documents de référence relatifs
notamment aux changements d'emballage, aux mises en garde concernant les effets
indésirables dans le cadre de la pharmacovigilance ainsi qu'aux catalogues de vente et
listes de prix s'il n'y figure aucune information sur le médicament;
- les informations relatives à la santé ou à des maladies humaines ou animales, pour
autant qu'il n'y ait pas de référence même indirecte à un médicament.
Article 40 : Seuls les médicaments bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché
peuvent faire l'objet d'une publicité au sens de l'article 38 ci-dessus.
Toutefois les campagnes publicitaires pour les vaccins et les médicaments relatifs à la
planification familiale ou à la lutte contre le tabagisme peuvent s'adresser au public.
Article 42 : Toute publicité auprès du public est subordonnée à l'obtention d'un visa
délivré à cet effet.
Le visa de publicité est accordé pour une durée d'un an, renouvelable dans la limite de
la durée de validité de l'autorisation de mise sur le marché. Il est délivré sous un numéro
d'ordre se rapportant à un ou plusieurs modes déterminés de diffusion. Toute publicité
diffusée auprès du public doit faire mention du numéro sous lequel le visa a été délivré.
Une nouvelle demande doit être présentée à l'administration pour toute modification
dans l'objet du visa délivré.
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Les conditions d'octroi, de suspension ou de retrait du visa de publicité sont définies par
voie réglementaire.
Toutes les informations contenues dans cette publicité doivent être exactes, à jour,
vérifiables et suffisamment complètes pour permettre au destinataire de se faire une
idée personnelle sur la valeur thérapeutique du médicament.
Elle ne peut comporter aucune offre de primes, objets, produits ou avantages matériels,
procurés de manière directe, de quelque nature que ce soit, à moins qu'ils ne soient de
valeur négligeable.
Les personnes qui font de l'information par démarchage ou de la prospection pour des
médicaments doivent posséder des connaissances scientifiques suffisantes attestées par
des diplômes, titres ou certificats figurant sur une liste arrêtée par l'administration par
voie réglementaire.
Les établissements pharmaceutiques industriels ayant recours aux services des délégués
médicaux et pharmaceutiques et, le cas échéant, des représentants et visiteurs
médicaux doivent veiller à l'actualisation des connaissances de ces personnes. Ils doivent
leur donner instruction de rapporter à l'entreprise toutes les informations relatives à
l'utilisation des médicaments dont ils assurent la publicité, en particulier en ce qui
concerne les effets indésirables qui sont portés à leurs connaissance par les personnes
visitées.
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Article 47 : Les échantillons médicaux gratuits ne peuvent être remis, pour faire
connaître ces médicaments qu'aux professionnels de santé habilités à prescrire ou à
dispenser des médicaments ou à les utiliser dans l'exercice de leur art dans la limite de
deux boites par échantillon.
Il est interdit de remettre des échantillons médicaux contenant des substances classées
comme psychotropes ou stupéfiantes, ou auxquelles la réglementation des stupéfiants
est appliquée en tout ou partie.
Section V
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La liste des médicaments détruits ainsi que les opérations de destruction doivent faire
l'objet d'un procès-verbal consigné dans un registre spécial tenu par le pharmacien
responsable de l'établissement pharmaceutique, le pharmacien d'officine ou le
pharmacien gérant de la réserve de médicament dans la clinique.
Chapitre III
Article 52 : Préalablement à leur mise sur le marché, les produits pharmaceutiques non
médicamenteux définis à l'article 4 ci-dessus font l'objet d'un enregistrement auprès de
l'administration.
L'enregistrement peut être refusé, suspendu ou supprimé par l'administration lorsque les
conditions prévues aux 1° et 2° du présent article ne sont pas ou ne sont plus réunies.
TITRE II
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DE L'EXERCICE DE LA PHARMACIE
Chapitre premier
Section I.
-la distance minimale devant séparer l'extrémité de façade de l'officine en projet la plus
proche de celle de chacune des officines de pharmacie avoisinantes est de 300 mètres
mesurée suivant une ligne droite.
Les modalités de mesurage de la distance minimale sont fixées par voie réglementaire;
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-une attestation accompagnée d'un plan cadastral ou, à défaut, d'un plan de situation,
délivrée par un géomètre topographe assermenté précisant que la distance minimale de
300 m précitée est respectée.
L'autorisation de création de l'officine est délivrée dans les 60 jours suivant le jour du
dépôt de la demande formulée par le pharmacien concerné. Copie de cette autorisation
doit être notifiée à l'administration et à l'Ordre des pharmaciens.
Si, à l'expiration du nouveau délai ainsi imparti, les aménagements demandés ne sont
pas réalisés, la demande présentée par le pharmacien intéressé devient caduque.
Le refus de délivrer l'autorisation de création de l'officine doit être motivé par écrit.
L'autorisation de création de l'officine devient caduque lorsque celle-ci n'est pas ouverte
au public dans un délai d'un an à compter de la date d'obtention de l'autorisation.
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Article 60 : Toute modification dans les éléments concernant le local abritant l'officine
sur la base desquels l'autorisation de création a été délivrée doit être soumise à une
nouvelle autorisation, y compris les modifications apportées à la distance minimale
séparant l'officine en question de celles avoisinantes.
Toutefois, les autres aménagements effectués à l'intérieur de l'officine font l'objet d'une
déclaration à l'administration et à l'Ordre des pharmaciens.
Article 61 : Le bail portant sur les locaux abritant une officine de pharmacie est régi par
les dispositions du dahir du 2 chaoual 1374 (24 mai 1955) relatif aux baux d'immeubles
ou de locaux loués à usage commercial, industriel ou artisanal.
Article 62 : Aucun pharmacien ne peut tenir plus d'une officine de pharmacie. Il doit en
être seul propriétaire et la gérer en personne sous réserve des dispositions de l'article 63
ci-après.
Article 63 : Les pharmaciens sont autorisés à constituer entre eux une société en nom
collectif en vue de l'exploitation d'une officine à condition que celle-ci soit gérée par
tous les associés. Aucun d'entre eux ne doit posséder en propre une autre officine ou y
avoir des intérêts.
Ils sont également autorisés à constituer entre eux une société à responsabilité limitée à
un ou plusieurs associés en vue de l'exploitation d'une officine à la condition que cette
société ne soit propriétaire que d'une seule officine. En cas de pluralité d'associés, la
gérance de l'officine doit être assurée par tous les pharmaciens associés.
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Tous les pharmaciens associés doivent être titulaires de l'autorisation d'exercice visée à
l'article 93 et, le cas échéant, 94 ci-dessous et inscrits à l'Ordre des pharmaciens.
Article 65 : Est nulle toute stipulation ou convention destinée à établir que la propriété
ou la copropriété d'une officine appartient à une personne non pharmacienne.
Article 66 : Les noms du pharmacien où, en cas de société, des pharmaciens associés
ainsi que les diplômes universitaires obtenus dans le domaine de la pharmacie doivent
être inscrits d'une façon apparente sur la devanture de l'officine sous peine de sanctions
disciplinaires. Seuls les noms et prénoms du ou des prédécesseurs pourront être
maintenus sur la devanture, à l'exclusion de leurs titres.
Les factures, reçus et tous documents commerciaux et comptables doivent être libellés
au nom de l'officine et du pharmacien ou des pharmaciens associés.
Les modalités d'exploitation de ces dépôts, les qualifications du personnel qui y est
employé et la liste des médicaments qui y sont vendus sont fixées par voie
réglementaire après avis du conseil national de l'ordre des pharmaciens.
Les dépôts de médicaments doivent être conformes aux règles d'hygiène et de salubrité
édictées par la législation et la réglementation en vigueur.
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Section II
Le pharmacien concerné doit conclure à cette fin une convention avec la clinique ou
l'établissement intéressé. La validité de cette convention est subordonnée au visa du
président du conseil national de l'ordre des pharmaciens qui s'assure de la conformité
des clauses qu'elle comporte aux dispositions de la présente loi et aux textes pris pour
son application ainsi qu'au code de déontologie des pharmaciens.
Le pharmacien précité ne peut lier convention aux fins précitées qu'avec une seule
clinique.
Ces établissements doivent céder les médicaments livrés aux cliniques et établissements
assimilés au prix hôpital défini par voie réglementaire. Ces derniers doivent facturer les
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médicaments dispensés aux patients qui y sont hospitalisés dans les limites du prix
précité.
Section III
Sous-section 1
Dispositions communes
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La visite de conformité est effectuée par les inspecteurs de la pharmacie. Elle a pour
objet de s'assurer de la conformité de l'établissement réalisé au projet présenté et
accepté par l'administration ou éventuellement modifié à sa demande.
Article 79 : Tout projet d'extension ou projet de modification des locaux du ou des sites
figurant dans l'autorisation définitive visée à l'article 76 ci-dessus doit être déclaré à
l'administration.
Toutefois, s'il est constaté que les modifications proposées ne sont pas conformes aux
dispositions précitées, l'administration s'oppose à leur réalisation par lettre motivée,
notifiée au titulaire de l'autorisation définitive. Le silence de l'administration après
l'expiration du délai précité vaut approbation.
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Ce délai ne peut être prorogé qu'une seule fois à la demande du pharmacien responsable
sur justificatif qui doit être présenté avant expiration dudit délai.
- saisir l'autorité judiciaire aux fins d'engager les poursuites que justifient les faits
relevés;
- demander au président de la juridiction compétente d'ordonner la fermeture de
l'établissement concerné dans l'attente du prononcé du jugement.
Sous-section Il.
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Les documents relatifs à chaque lot de médicaments doivent être conservés au moins
cinq ans après la date de péremption du lot concerné et au moins dix ans après sa
libération.
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Sous-section III
Dispositions particulières
aux établissements pharmaceutiques
grossistes répartiteurs
Chapitre II
Conditions d'exercice
Section 1
Conditions générales
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Article 98 : La liste des pharmaciens autorisés à exercer à titre privé est publiée
chaque année au « Bulletin officiel ».
Section II
Article 100 : Outre les conditions générales prévues à la section 1 du présent chapitre,
les pharmaciens responsables des établissements pharmaceutiques industriels doivent
être titulaires du diplôme de spécialité pharmaceutique, option « pharmacie industrielle
», délivré par les facultés marocaines de médecine et de pharmacie ou d'un titre ou
diplôme reconnu équivalent conformément à la réglementation en vigueur.
Section III
Du retrait de l'autorisation
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Article 102 : L'autorisation d'exercice est retirée au pharmacien selon le cas, par le
Conseil national de l'Ordre des pharmaciens ou par l'administration à la suite:
Chapitre III
Section 1.
Article 103 : Quelle que soit sa fonction ou sa spécialité, le pharmacien doit, dans la
limite de ses connaissances, porter secours à un malade en danger immédiat, si des soins
médicaux ne peuvent lui être assurés.
Article 104 : Le secret professionnel s'impose à tous les pharmaciens sauf dérogations
établies par la loi.
Article 105 : Les pharmaciens ne doivent en aucun cas conclure de convention tendant à
l'aliénation même partielle, de leur indépendance professionnelle dans l'exercice de
leurs fonctions.
Tout acte, contrat ou convention n'est valable que s'il est revêtu du visa préalable du
président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens qui s'assure de la conformité
des clauses qu'il comporte aux dispositions de la présente loi et à celles du code de
déontologie des pharmaciens.
Article 107 : Sous réserve des dispositions du premier alinéa de l'article 47 ci-dessus, le
colportage pharmaceutique, sous quelque forme que ce soit, est formellement interdit.
Section II
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- d'un pharmacien assistant salarié lorsque le chiffre d'affaires annuel de son officine est
compris entre 3,5 et 5,5 millions de dirhams;
- d'un pharmacien assistant supplémentaire lorsque le chiffre d'affaires de l'officine
dépasse 5,5 millions de dirhams.
Le chiffre d'affaires annuel prévu dans les deux cas cités ci-dessus, est mis à jour tout
les 6 ans par décret.
Dans tous les cas, le pharmacien assistant ne peut exercer en cette qualité qu'après
conclusion d'un contrat dont les clauses doivent être conformes aux dispositions de la
présente loi et au code de déontologie des pharmaciens.
Article 109 : Dans ses activités de préparation dès médicaments définis aux paragraphes
1, 2 et 3 de l'article 2 de la présente loi, le pharmacien peut se faire aider dans son
officine par un ou plusieurs préparateurs en pharmacie. Ces derniers assument leurs
tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d'un pharmacien; leur responsabilité
pénale demeurant engagée.
Article 110 : Le pharmacien qui se trouve, pour quelque raison que ce soit, dans
l'incapacité d'exercer personnellement, doit, soit se faire remplacer par un pharmacien
conformément aux dispositions des articles 123,125 et 126 ci-dessous, soit procéder à la
fermeture de son officine.
Article 111 : Le pharmacien d'officine est tenu, sous peine de sanctions disciplinaires,
de respecter les horaires d'ouverture et de fermeture des officines de pharmacie au
public ainsi que les modalités selon lesquelles doit être assure le service de garde.
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Les horaires d'ouverture et de fermeture ainsi que les modalités selon lesquelles doit
être assuré le service de garde sont fixés par le gouverneur de la préfecture, ou de la
province concernée sur proposition du conseil régional de l'ordre des pharmaciens.
Article 112 : Sous réserve des dérogations prévues par la présente loi, nul ne peut
offrir, mettre en vente ou vendre au Public, en dehors d'une officine, des médicaments
et produits pharmaceutiques non médicamenteux, notamment sur la voie publique, sur
les marchés, à domicile ou dans les magasins non, affectés à la profession
pharmaceutique.
Article 114 : Les dispositions du livre V de la loi précitée n°15-95 relatives aux
difficultés de l'entreprise, s’appliquent aux officines de pharmacie.
Article 115 : Il est interdit aux pharmaciens d'officine et à leurs préposés de solliciter
auprès du public ou de tout autre personne morale de droit public ou privé, des
commandes de médicaments ou de produits pharmaceutiques non médicamenteux' sous
peine de sanctions disciplinaires.
Section III
Règles relatives à l'exercice dans les établissements pharmaceutiques
Sous-section 1.
Règles concernant les pharmaciens responsables
et les pharmaciens délégués
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Tout acte pharmaceutique doit être effectué sous la surveillance effective d'un
pharmacien.
Ils sont tenus de réévaluer et, si nécessaire, de modifier leurs méthodes de fabrication
et de contrôle en fonction des progrès scientifiques et techniques, sous réserve de
l'approbation de l'administration.
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M.S – Direction de la réglementation et du contentieux – BASE DE DONNEES
Les modalités de déclaration et les procédures de rappel sont définies par voie
réglementaire.
Sous-section II
Article 122 : Chaque établissement pharmaceutique est tenu de faire appel au concours
d'un nombre de pharmaciens assistants fixé comme suit en fonction du nombre du
personnel participant à l'acte pharmaceutique:
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Section IV,
1. Pour une absence inférieure à un mois, le remplacement peut être effectué par un
pharmacien d'officine proche. Le Conseil régional de l'Ordre des pharmaciens et
l'administration doivent en être avisés;
2. Pour une absence comprise entre un mois et trois mois, le remplacement peut être
effectué par l'une des personnes mentionnées au paragraphe 3 du présent article.
3. Pour une absence comprise entre trois mois et un an, le remplacement peut être
effectué:
Le total des durées des remplacements prévus au présent article ne peut, en aucun cas,
dépasser 15 mois sur une période continue de 5 ans à compter de la date de délivrance
de la première permission ou autorisation de remplacement.
Toutefois, outre les cas prévus ci-dessus, le pharmacien propriétaire d'une officine, qui
se trouve, par la force de la loi, dans l'impossibilité d'exercer personnellement sa
profession dans son officine durant une période déterminée, peut se faire remplacer
pendant cette période par J'une des personnes mentionnées au paragraphe 3 du présent
article, sous réserve d'obtenir une autorisation délivrée par l'administration à cet effet.
Article 124 : En cas de décès d'un pharmacien propriétaire d'officine, les ayants droits
peuvent sur autorisation de l'autorité administrative provinciale ou préfectorale
compétente à raison du lieu d'implantation de l'officine, faire gérer l'officine par un
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M.S – Direction de la réglementation et du contentieux – BASE DE DONNEES
pharmacien autorisé n'exerçant pas l'une des activités visées à l'article 92. La durée de
la gérance ne doit pas excéder 18 mois. Passé ce délai, l'autorisation devient caduque.
Toutefois, lorsque le conjoint ou l'un des enfants du pharmacien décédé poursuit des
études en pharmacie, l'autorisation peut être renouvelée d'année en année jusqu'à
expiration du délai réglementaire nécessaire à l'obtention du diplôme de doctorat en
pharmacie.
Article 126 : Lorsqu'un pharmacien propriétaire d'officine est atteint d'une incapacité ou
d'une maladie de longue durée figurant sur une liste fixée par l'administration et le
mettant dans l'obligation de cesser temporairement ou définitivement toute activité
professionnelle, il doit, sur autorisation de l'autorité administrative provinciale ou
préfectorale compétente à raison du lieu d'implantation de l'officine, faire appel à un
pharmacien assistant dûment autorisé et n'exerçant pas d'autre activité professionnelle.
1. Si le remplacement est à titre temporaire sans excéder trois mois, il peut être
effectué par un pharmacien désigné ou, s'il s'agit d'une société, proposé par le
pharmacien responsable pour assurer son intérim parmi les pharmaciens assistants ou les
pharmaciens délégués du même établissement ou, à défaut, un pharmacien dûment
autorisé à exercer et n'ayant pas d'autre activité professionnelle. Ce remplacement doit
être immédiatement déclaré à l'administration et au conseil national de l'ordre des
pharmaciens;
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M.S – Direction de la réglementation et du contentieux – BASE DE DONNEES
Article 129 : En cas de cessation définitive d'activité, pour quelque cause que ce soit,
d'un pharmacien responsable d'un établissement pharmaceutique, un pharmacien
remplissant les conditions prévues selon le cas à l'articles 99 ou 100 ci-dessus, et n'ayant
pas d'autre activité professionnelle est nommé pour exercer en qualité de pharmacien
responsable par intérim jusqu'à régularisation de sa situation auprès de l’administration.
Ce remplacement doit être autorisé par l'administration après enquête de l'inspection de
la pharmacie et avis du conseil national de l'ordre des pharmaciens.
TITRE III
DE L'INSPECTION DE LA PHARMACIE
Article 130 : Les officines de pharmacie, les réserves de médicaments dans les
cliniques, les établissements pharmaceutiques, les dépôts de médicaments sont placés
sous le contrôle de l'inspection de la pharmacie relevant du ministère de la santé. Ce
contrôle consiste à :
- veiller à l'application des dispositions de la présente loi et des textes pris pour son
application et celles relatives aux substances vénéneuses;
- effectuer tous les prélèvements et les contrôles nécessaires;
- procéder aux contrôles de conformité aux nonnes techniques prévues par les articles
57 et 75 de la présente loi;
- contrôler le respect des bonnes pratiques de fabrication et de distribution des
médicaments, des bonnes pratiques officinales et de gestion des réserves de
médicaments dans les cliniques prévues aux articles 20, 31 et 70 de la présente loi;
- procéder aux enquêtes ordonnées par l'administration de sa propre initiative ou à la
demande du conseil national de l'ordre des pharmaciens;
- rechercher et constater les infractions relatives à la répression des fraudes en rapport
avec les médicaments et les produits pharmaceutiques non médicamenteux.
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Article 131 : Le contrôle est exercé par des pharmaciens inspecteurs assermentés
conformément à la législation relative au serment des agents verbalisateurs et dûment
commissionnés à cet effet par le ministre de la santé.
TITRE IV
Article 132 : Les titulaires des dépôts de nuit ouverts au public à la date de publication
de la présente loi au bulletin officiel disposent d'un délai maximum de vingt-quatre mois
à compter de ladite date pour se conformer à ses dispositions.
1) toute personne qui, non munie du diplôme ou du titre visé aux articles 93 et 94 ci-
dessus pour l'exercice de la profession, pratique tout acte pharmaceutique tel que défini
par les dispositions de la présente loi;
2) tout pharmacien non autorisé qui pratique un acte pharmaceutique tel que défini par
la présente loi, détient, en vue de la vente ou de la dispensation pour l'usage de la
médecine humaine ou vétérinaire, toute drogue, substance ou composition auxquelles
sont attribuées des propriétés curatives ou préventives ou tout produit pharmaceutique
non médicamenteux;
3) tout pharmacien qui exerce durant la période pendant laquelle il a été suspendu ou
radié du tableau de l'ordre des pharmaciens à compter de la notification à l'intéressé de
la décision de suspension ou de radiation;
4) toute personne ou tout pharmacien qui, prête son concours aux personnes désignées
aux paragraphes 1,2 et 3 ci-dessus, à l'effet de les soustraire à l'application de la
présente loi.
5) toute personne qui, bien que titulaire de l'autorisation d'exercer la pharmacie,
procède, sans l'obtention d'une nouvelle autorisation, à l'ouverture ou à la réouverture
d'une officine de pharmacie dont l'autorisation initiale est devenue caduque.
Les dispositions du paragraphe premier du présent article ne sont pas applicables aux
étudiants en pharmacie qui effectuent régulièrement des remplacements ou
accomplissent les actes qui leur sont ordonnés par les pharmaciens dont ils relèvent.
Article 135 : L'exercice illégal de la pharmacie dans les cas prévus aux paragraphes 1 et
4 de l'article 134 ci-dessus, est puni d'une peine d'emprisonnement de 3 mois à 5 ans et
d'une amende de 5.000 à 50.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement.
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En cas de récidive, la peine d'emprisonnement ne peut être inférieure à six (6) mois et
le montant de l'amende est porté au double.
Article 136 : L'exercice illégal de la pharmacie dans les cas prévus aux paragraphes 2, 3
et 5 de l'article 134 ci-dessus est puni d'une amende de 1.500 à 7.500 dirhams.
Article 137 : L'usage du titre de pharmacien par une personne non titulaire d'un diplôme
de pharmacien est constitutif de l'infraction d'usurpation du titre de pharmacien prévue
et réprimée par l'article 381 du Code pénal.
Article 138 : L'indication d'un titre quelconque autre que celui de pharmacien ou de
docteur en pharmacie est obligatoirement suivie du nom de la faculté ou l'établissement
d'enseignement qui l'a décerné ainsi que la ville ou le pays où ce titre a été obtenu selon
les formes et les indications fixées par le Conseil National de l'ordre des pharmaciens.
Toute infraction aux dispositions du présent article est punie d'une amende de 3.000 à
20.000 dirhams.
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Article 141 : Toute infraction aux dispositions de l'article 107 de la présente loi est
punie d'un emprisonnement de 3 mois à 2 ans et d'une amende de 25.000 à 100.000
dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement.
Article 143 : Toute infraction à l'article 120 ci-dessus est passible d'une amende de
50.000 à 100.000 dirhams.
- le pharmacien d'officine qui, se trouvant pour quelque raison que ce soit, dans
l'incapacité d'exercer personnellement, ne se fait pas remplacer conformément aux
dispositions des articles 123, 125 et 126 de la présente loi ou ne procède pas à la
fermeture de l'officine.
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Article 145 : Sont punis d'une amende de 10.000 à 50.000 dirhams, les ayants droits
d'un pharmacien décédé qui, après le décès de ce dernier, continuent à exploiter
l'officine de pharmacie sans la faire gérer conformément aux dispositions de l'article 124
ci-dessus.
Article 147 : Les pharmaciens condamnés pour des faits qualifiés de crime contre les
personnes ou la moralité publique peuvent, accessoirement à la sanction pénale, être
condamnés à une interdiction temporaire ou définitive d'exercer la profession
pharmaceutique. Les condamnations prononcées à l'étranger pour les faits visés ci-dessus
seront, sur réquisition du ministère public, considérées comme intervenues sur le
territoire du Royaume pour l'application des règles de la récidive et des peines
accessoires ou mesures de sûreté.
Article 148 : Toute infraction aux dispositions des articles 31, 32, 33,35, 36,37 et 97 de
la présente loi est passible d'une amende de 1.000 à 6.000 dirhams.
Toutefois, les infractions à celles des articles 32 et 33 de la présente loi relatives aux
substances vénéneuses sont également passibles des peines prévues par la législation
relative aux substances vénéneuses.
La juridiction saisie peut dans ce cas prononcer à titre préventif une peine accessoire,
d'interdiction d'exercice de la pharmacie pour une durée d'un an.
Est punie des mêmes peines, toute personne relevant de l'organe de gestion,
d'administration, de direction ou de surveillance de l'établissement pharmaceutique
concerné qui ordonne sciemment la commercialisation d'un lot de médicaments
susceptible d'entraîner un risque pour la santé publique.
Est punie des mêmes peines toute personne se livrant à la vente ou à la distribution de
médicaments impropres à la consommation.
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Article 152 : La violation des dispositions de l'article 24 de la présente loi expose son
auteur à une sanction d'amende de 2.500 à 20.000 dirhams.
Article 153 : Est en état de récidive au sens des dispositions du présent titre, toute
personne qui commet une infraction de qualification identique dans un délai de cinq ans
qui suit la date à laquelle une première condamnation a acquis la force de la chose
jugée.
Article 154 : Le fait de s'être servi, pour obtenir l'autorisation d'exercer, d'un titre faux
ou falsifié ou d'avoir fait usage d'un titre appartenant à une autre personne est poursuivi
conformément aux dispositions législatives en vigueur en matière de faux et usage de
faux.
Article 155 : Quiconque fait obstacle à l'exercice des fonctions des inspecteurs de la
pharmacie est passible d'une amende de 10.000 à 50.000 dirhams.
Article 156 : Est punie d'une amende de 50.000 à 100.000 dirhams, l'inobservation des
règles de bonnes pratiques de fabrication des médicaments.
Est punie d'une amende de 10.000 à 50.000 dirhams, l'inobservation des règles de bonnes
pratiques de distribution des médicaments.
Est punie d'une amende de 3.000 à 15.000 dirhams, l'inobservation des règles de bonnes
pratiques officinales et des réserves de médicaments dans les cliniques.
Article 157 : Les poursuites judiciaires que peuvent encourir les pharmaciens en vertu
de la présente loi sont engagées sans préjudice de l'action disciplinaire à laquelle les
faits reprochés peuvent donner lieu.
Le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens est habilité à se constituer partie civile
devant les juridictions saisies d'une poursuite concernant un pharmacien, conformément
aux dispositions du Code de procédure pénale.
Article 158 : l'exercice de la pharmacie par les vétérinaires demeure régi par les
dispositions de la loi n° 21-80 relative à l'exercice, à titre privé, de la médecine, de la
chirurgie et de la pharmacie vétérinaires.
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Article 159 : La présente loi entre en vigueur dès sa publication au « Bulletin officiel ».
Cependant les établissements pharmaceutiques, les pharmacies d'officine ainsi que les
cliniques disposant d'une réserve de médicaments, disposent d'un délai de 24 mois à
partir de l'entrée en vigueur de ses textes d'application pour conformer leur situation
avec les dispositions de la présente loi ainsi que les textes pris pour son application.
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