Les Risques Biologiques Dans Les Laboratoires D'analyses Médicales PDF
Les Risques Biologiques Dans Les Laboratoires D'analyses Médicales PDF
Les Risques Biologiques Dans Les Laboratoires D'analyses Médicales PDF
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master Professionnalisant
Filière : Sciences biologiques, Spécialité: Microbiologie et hygiène
hospitalière
Thème
Jury d’évaluation :
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master Professionnalisant
Filière : Sciences biologiques, Spécialité: Microbiologie et hygiène
hospitalière
Thème
Jury d’évaluation :
Introduction…………………...………………………………………………………. 01
2-1-1-L’accueil………………………………………………………………………… 03
2-1-2-Secrétariat……………………………………………………………………….. 03
2-1-3-Prélèvements d’échantillon……………………………………………………… 04
2-1-4-Analyses…………………………………………………………………………. 05
Paillasse d’ECBU………………………………………………………………………. 06
Paillasse de copro-parasitologie………………………………………………………... 07
Hémoculture……………………………………………………………………………. 07
3-Ressources humaines………………………………………………………………… 07
3.1. Biologiste………………………………………………………………………….. 07
3.3. Infirmier…………………………………………………………………………… 07
3.4. Secrétaire………………………………………………………………………….. 08
Biologiques
Physiques
Chimiques
Table de matières
4-Evaluation du risque…………………………………………………………………. 12
3-1-Les Bactéries………………………………………………………………………. 15
3-2-Les Champignons………………………………………………………………….. 16
3-3-Les Virus…………………………………………………………………………... 17
3-4-Les Endoparasites…………………………………………………………………. 17
4-Mode de transmission………………………………………………………………... 18
1-1-Traitement du matériel…………………………………………………………….. 23
1-4-Matériel de protection……………………………………………………………... 25
2-Nettoyage de laboratoire……………………………………………………………... 26
3-2-1- Production………………………………………………………………………. 28
Matériels et Méthodes
2-type d’étude………………………………………………………………………….. 34
Résultats …………………………………………………………………………...….. 41
Discussion …………………………………………………………………..…………. 62
Conclusion………………………………………………………………………..…… 67
Annexes
Remerciement
Tout d'abord nous remercions le bon dieu tout puissant pour nous avoir
accordé santé, volonté et patience.
Nous exprimons nos profondes reconnaissances et gratitude à toutes les
Personnes qui ont apporté leur aimable contribution à ce travail par leurs
remarques, leurs conseils, leurs encouragements et leurs compétences et en
particulier :
Professeur KHELIFA FAUDIL, notre maître de stage pour son entière
disponibilité pour nous avoir guidé et orienter dans le souci d’aboutir à des
résultats fiables.
Dr. OUIBRAHIM AMIRA, notre encadreur, non seulement pour l’aide très
précieuse qu’elle nous a apporté, mais aussi pour son enthousiasme
communicatif, sa patience et sa totale disponibilité.
Professeur BOULAHROUF, pour avoir accepté de présider ce jury et pour sa
grande disponibilité et pour son total dévouement.
Dr.KHELILI KAOUTER, de nous avoir accordé du temps afin d’examiner
notre travail.
Nous remercions également l'ensemble du personnel de trois laboratoires,
pour leur collaboration sans failles.
Merci aussi à tous nos collègues et amis de promotion pour tous les
moments partagés ensemble, pour leur soutien et leurs mots encourageants et
pour leur amitié sincère.
Enfin nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés, de près ou
de loin.
Dédicace
Avec l’aide du Dieu le tout puissant, qui m’a tracé le chemin de ma vie, j’ais
pus réaliser ce modeste travail que je dédie :
Dédicace Spéciale :
Aussi je dédie ce travail à ce qui nous a suivis tout le long de notre travail
professeur :
KHELIFA FAUDIL
A mon encadreur « OUIBRAHIM AMIRA »
Je vous remercie de nous avoir poussés dans la bonne voie, celle du travail et de la
patience, et consacrés un peu de votre temps précieux pour corriger notre mémoire.
Amel
Dédicace :
D'abord je remercie Dieu le tout puissant de m'avoir donné courage, santé,
souffle et patience pour accomplir ce travail.
Je dédie ce travail à:
A mon très cher père
A ma très chère mère
A mes chères frères et sœurs :Amira, Nabila, Djamil, Imene.
A tous mes amis et la promo d’hygiène hospitalière 2ème années Master,
A tous mes amis et camarades A tous les personnes que je n’ai pas nommées ici
et à tous ce qui m’on aidé.
Dédicace Spéciale :
Aussi je dédie ce travail à ce qui nous a suivis tout le long de notre travail
professeur :
KHELIFA FAUDIL
A mon encadreur « OUIBRAHIM AMIRA »
Je vous remercie de nous avoir poussés dans la bonne voie, celle du travail et de
la patience, et consacrés un peu de votre temps précieux pour corriger notre
mémoire.
Je dis à tous:
«Le difficile est ce qui peut être fait tous de suite, l’impossible est se qui
demande un peu plus de temps»
Rayane
Liste des figures:
Figure 01 Salle de prélévements 04
Figure 02 Etuve 06
Figure 03 Ensemencement de milieux de culture 06
Figure 04 Hotte de préparation de frottis 06
Figure 05 Colorants de ZIEHL NELSON 06
Figure 06 Bacillus anthracis 16
Figure 07 Aspergillus niger 17
Figure 08 Plasmodium Falciparum 18
Figure 09 Le mécanisme de transmission 20
Figure 10 Les étapes de lavage des mains 24
Figure 11 Hotte d’aspiration 26
Figure 12 Conteneur à piquant/tranchant 26
Figure 13 Conteneur équipé d’un sac noir 27
Figure 14 Support à roulettes pour sac plastique 27
Figure 15 Les DASRI sont placés dans des conteneurs spécifiques les séparant des autres 30
déchets
Figure 16 Conteneur à piquant/tranchant 41
Figure 17 Sachet jaune pour les DASRI 41
Figure 18 Sachet noir pour les déchets assimilables des ordures ménagères 42
Figure 19 Les gants 42
Figure 20 Lunettes de protection 42
Figure 21 Savon+ Gel hydroalcoolique 43
Figure 22 Un réfrigérateur de laboratoire 43
Figure 23 Annonce pour sécurité de laboratoire 44
Figure 24 Etuve et centrifugeuse a la disposition du personnel 44
Figure 25 Tasses du café sur les pallaisses et bureau 44
Figure 26 Verre brisé 45
Figure 27 Savon+ Gel hydroalcoolique 46
Figure 28 Sachet jaune pour DASRI 46
Figure 29 Sachet noir pour DAOM 46
Figure 30 Deux réfrigérateurs 47
Figure 31 Une hotte 47
Figure 32 Detergent 48
Figure 33 Répartition des enquêtés selon le sexe (A), (B), (C) 49
Figure 34 Répartition des enquêtés selon l'âge (A), (B), (C) 50
Figure 35 Répartition des enquêtés selon la profession (A), (B), (C) 52-53
Figure 36 Port des équipements de protections d’après les enquêtés (A),(B),(C) 55-56
Figure 37 Formation du personnel sur la gestion des déchets de laboratoire (A), (B), (C) 57
Figure 38 Les types de déchets (A), (B), (C) 58
Figure 39 Répartition des enquêtés selon la mise à jour des vaccinations (A), (B), (C) 59-60
Figure 40 Information du personnel sur les risques sanitaires (B),(C) 60
Liste des tableaux :
Tableau 01 Classification des micro-organismes selon leur niveau de risque. 15
Tableau 02 Exemples d’infections pouvant être causées au laboratoire d’analyse 21
médicale.
Tableau 03 Choix des emballages en fonction du type de DASRI. 29
Tableau 04 Prévention des AES. 32
Tableau 05 Répartition des enquêtés selon l’ancienneté professionnelle dans le 51
laboratoire (A), (B), (C)
Tableau 06 Répartition des enquêtés selon l’exposition aux accidents (A), (B), (C) 59
Tableau 07 Suggestion émises pour réduction et l’amélioration des risques biologiques 61
dans le laboratoire (A), (B), (C)
Liste des abréviations :
AES : Accident d’Exposition au Sang
DH : Déchets Hospitaliers.
DM : Dispositifs Médicaux
IN : Infection Nosocomiale
MO : Matière Organique
ND : Non Déclaré
Introduction
Cette structure est considérée comme un milieu à risques. Les risques ainsi encourus par
les employés peuvent se traduire par les accidents de travail et le développement de plus en plus
des maladies spécifiques dites : maladies professionnelles (Bouassria., et al 2004).
Ce risque professionnel est défini comme un danger dont la propriété ou capacité intrinsèque
d’un équipement, d’une substance ou d’une méthode de travail peut causer des dommages pour la santé
des travailleurs (Moukafih B., 2012).
Parmi les risques encourus dans les laboratoires d’analyses, les risques biologiques
engendrés par la transmission aérienne des germes (tuberculose) ou par la manipulation de
déchets ; constituent une véritable problématique dans le milieu professionnel.
Les travailleurs de laboratoire sont exposés à une multitude de risques liés aux
matériels qu'ils emploient et aux méthodes qu'ils appliquent pendant leur travail.
La pratique de laboratoire normale ne comporte pas seulement la manipulation
de matériels infectants ou potentiellement infectants, mais aussi l'utilisation de
réactifs chimiques, des produits biologiques.
Parmi les accidents subis dans les laboratoires d’analyses on cite les accidents
d’exposition au sang (AES) qui représentent un important problème d’accident du travail dans
les laboratoires d’analyses médicales.
De ces AES, peuvent résulter de graves conséquences, tels qu’une contamination par le
virus de l’hépatite B et C, ainsi que par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
(Demars , 2004)
Aujourd'hui, la question des déchets au laboratoire pose de plus en plus d'ambigüité, ces
derniers occasionnent des risques et des conséquences aussi bien pour la santé de l'homme que
pour son environnement avec des différentes formes de pollution (sol, air, eau).
1
Introduction
Diverses publications et enquêtes ont montré que les conditions actuelles de tri à la
source, et d'élimination des déchets médicaux ne sont pas toujours satisfaisantes dans les
établissements de santé. Ainsi, le tri et l’élimination rationnelle des déchets est l'une des
conditions essentielles du respect des règles d'hygiène, non seulement à l'intérieur des
établissements, mais également dans l'environnement général. (Hafiane , et al 2010).
La gestion des risques au laboratoire doit être considérée comme un domaine d’un
intérêt primordial ; qui s’intéresse non seulement à coordonner ou fédérer les vigilances
sanitaires réglementées, mais aussi à mettre en place une politique globale de prévention et de
réduction des risques permettant d’assurer la sécurité sanitaire des usagers de laboratoire.
La première partie : partie théorique est une synthèse bibliographique qui est subdivisée
en quatre chapitres : le premier chapitre présente la généralité sur les laboratoires d’analyses
médicales. Le deuxième chapitre inclut les types des risques ; les risques liés pour l’homme
et l’environnement ; et l’évaluation de risque. Le troisième chapitre présente les différents
agents biologiques (classement et mode de transmission) ainsi que les maladies
professionnelles (AES). Enfin le quatrième chapitre décrit l’hygiène et les préventions des
risques biologiques.
La deuxième partie: partie pratique porte sur la méthodologie employée durant notre
travail. Elle compte : l’observation du laboratoire et son personnel, et une enquête socio-
professionnelle grâce à un questionnaire.
La troisième partie est consacrée à la présentation des résultats et leurs interprétations.
Le but de notre étude est d’évaluer les risques biologiques dans des laboratoires d’analyses
médicales. Pour cela, nous avons effectué notre travail dans trois laboratoires de Constantine
(A, B et C), et en raison d’un accord de confidentialité avec les directeurs de ces laboratoires,
on ne pourra pas les nommer.
2
Chapitre 1 :
Généralité sur les laboratoires
d’analyses médicales
Chapitre 1 : généralité sur les laboratoires d’analyses médicales
1. Description :
Un laboratoire d'analyses médicales (ou laboratoire de biologie médicale) est une structure
où des professionnels de la santé prélèvent et analysent différents fluides de l'organisme. Il peut
s'agir de prélèvement de sang, de pus, d'urines, de selles ou de muqueuses. Un laboratoire de
biologie médicale peut être hospitalier ou privé. Il regroupe de nombreux professionnels de la
santé tels que des infirmiers, des techniciens de laboratoire, des biologistes et des médecins
biologistes. (*)
2. Structuration de laboratoire :
2.1. Les locaux : Communément les laboratoires de biologie médicale peuvent comprendre au
moins :
Un local de réception
Un secrétariat
Une salle de prélèvement permettant l’isolement des patients
Une salle compartimentée destinée aux activités techniques de laboratoire
Une laverie
Une salle d’entreposage des déchets
Une salle de stockage
Une salle d’archive
Des vestiaires
Une salle de restauration/repos
Un locale d’entreposage des produits de nettoyage
2.1.1. L’accueil :
Les échantillons sont alors identifiés par des codes qui les suivront tout au long de leur
parcours dans le laboratoire (Clermont et al. 2007).
2.1.2. Le secrétariat :
3
Chapitre 1 : généralité sur les laboratoires d’analyses médicales
Dans certains cas, ces fonctions sont assurées par le personnel d’accueil. Toutefois pour
limiter le nombre de personnes potentiellement exposées aux risques biologiques, il est
préférable de séparer les fonctions administratives pures et les activités nécessitant des contacts
avec échantillons (Clermont et al. 2007).
Tout prélèvement doit être réalisé avec un matériel stérile et à usage unique. Le personnel
dispose à portée de main, du matériel nécessaire à tous les prélèvements et à l’évacuation de
différents types de déchets. L’utilisation de ce matériel mis en contact avec des patients
potentiellement infectés présente donc un risque biologique.
Les prélèvements sont ensuite déposés dans la zone de tri des échantillons (Clermont et al.
2007).
4
Chapitre 1 : généralité sur les laboratoires d’analyses médicales
Après avoir effectué les analyses, les opérateurs nettoient et désinfectent le plan de travail
et les matériels.
Chaque activité génère des déchets qui sont triés dès leur production et placés dans des
emballages spécifiques : déchets ménagers, chimiques, infectieux (DASRI). Les emballages
sont entreposés temporairement au poste de travail, puis regroupés dans une pièce, pour être
finalement éliminés (Clermont et al. 2007).
Tout laboratoire de biologie médicale doit disposer du matériel adéquat et nécessaire pour
l’exécution des analyses qu’il déclare effectuer.
5
Chapitre 1 : généralité sur les laboratoires d’analyses médicales
6
Chapitre 1 : généralité sur les laboratoires d’analyses médicales
Examen macroscopique
Examen microscopique
2.2.4. Hémoculture :
Au niveau de cette paillasse on effectue un diagnostic présomptif (coloration de Gram),
l’identification par une galerie biochimique et des antibiogrammes.
3. Ressources humaines :
3.1. Biologiste
Les biologistes sont responsables des analyses médicales. Le biologiste couvre le champ de
la biologie, de l’organisation et du management de l’entreprise selon ses responsabilités.
(Conseil, 2012).
Il réalise les analyses selon la procédure fournie par les biologistes, sous leur contrôle et
leur validation. Il gère également (mise en route, paramétrage, validation qualité,
fonctionnement…) les automates et procède à leur maintenance de premier niveau. Il s’assure
de la disponibilité des composants nécessaires au fonctionnement des automates (réactifs,
matériel…) (Conseil, 2012).
3.3. Infirmier
7
Chapitre 1 : généralité sur les laboratoires d’analyses médicales
effectuent des prélèvements à domicile. Ils amènent directement les échantillons au laboratoire
avec l’ordonnance.
Dans certaines régions, il est procédé à une collecte des échantillons à la pharmacie qui les
conserve dans cette attente (Conseil, 2012).
3.4. Secrétaire
8
Chapitre 2 :
Les risques biologiques
Chapitre 2 : les risques biologiques
1. Le concept risque :
Le risque professionnel est défini comme un danger dont la propriété ou capacité intrinsèque
d’un équipement, d’une substance, d’une méthode de travail peut causer un dommage pour la
santé des travailleurs (Moukafih ., 2012).
2. Typologie de risque :
Le travail dans un laboratoire d’analyses médicales présente toujours des risques. Le plus
important est de connaître ces risques afin de les prévoir, les éviter et enfin agir rapidement et
efficacement en cas de problème.
Les risques encourus au laboratoire varient selon plusieurs critères, tels que la nature du
laboratoire, les techniques appliquées, l’équipement et le personnel.
Les risques biologiques : Ils correspondent aux risques dus à une exposition à des
agents biologiques.
Les germes qui transmis par voie manuportée par contact (staphylocoque, gale…) ;
9
Chapitre 2 : les risques biologiques
Les risques physiques : On entend généralement par risques physiques ceux induits
par une exposition professionnelle à des sources d’énergie. Ce sont les risques dus aux
ambiances de travail (ambiance thermique, ambiance sonore, les vibrations, ambiance
lumineuse) et les risques dus aux rayonnements (rayonnements ionisants, ultraviolets et
infrarouges, ondes électromagnétiques).
Les risques chimiques : Ce sont les risques liés à une exposition professionnelle à des
substances chimiques. L’identification des dangers induits par ces substances a permis
de les distinguer en substances explosives, comburantes, inflammables, toxiques,
nocives, corrosives, irritantes, sensibilisantes, cancérogènes, mutagènes, toxiques pour
la reproduction et dangereuses pour l’environnement (Moukafih ., 2012).
L’une des sources les plus importants du risque biologique est l’exposition aux déchets de
laboratoire. Les méthodes de gestion des déchets de soins peuvent entrainer des risques si les
différentes étapes du processus de gestion ne sont pas menées correctement (Hafiane et al ..,
2011).
Toutes les personnes travaillant au sein du laboratoire sont potentiellement exposées aux
différents risques qu’ils représentent, qu’elles soient à l’intérieur du laboratoire ou à l’extérieur
(CICR., 2011).
Les effets sur la santé sont très variables, ils dépendent notamment de l’agent biologique en
cause, des conditions d’exposition et de certains facteurs individuels.
L’exposition à des agents biologiques peut entraîner quatre types de répercussions sur la
santé : infections, allergies, effets toxiques et cancers.
Infections
Les infections sont dues à la pénétration et la multiplication d’un agent biologique dans le
corps. Selon l’agent biologique en cause, les maladies infectieuses se caractérisent par :
10
Chapitre 2 : les risques biologiques
Allergies
Les allergies ou les réactions d’hypersensibilité sont liées à une défense immunitaire trop
importante. Ces réactions (rhinites, asthmes, pneumopathies…) sont liées à la présence dans
l’organisme d’un allergène pouvant provenir d’un agent biologique (essentiellement
moisissures, bactéries actinomycètes).
Le seuil de déclenchement de ces effets est très variable d’un individu à l’autre et, pour un
même individu, ce seuil peut varier au cours du temps.
L'élimination des déchets est l'une des étapes essentielles du respect des règles d'hygiène,
non seulement à l'intérieur des établissements mais également dans l'environnement général
(Khelladi ., 2015).
En plus des risques pour la santé humaine due au contact direct, les déchets d’activités de
soins peuvent avoir un impact négatif par la contamination des sources d’eau au cours du
traitement des déchets : également par la pollution de l’air due à l’émission de gaz hautement
toxiques suite à l’incinération (OMS, 2005).
Les rejets dans l’atmosphère des incinérateurs municipaux et médicaux sont identifiés
comme sources d’émission de dioxines et furannes provenant de la combustion de plastique,
tels que le PVC, de plus en plus utilisés dans l'empaquetage médical (Khelladi ., 2015).
Ces substances toxiques causent également des dangers qui sont des polluants organiques
persistants (Benziane, 2013).
11
Chapitre 2 : les risques biologiques
4. Evaluation du risqué :
La sécurité biologique repose essentiellement sur une évaluation du risque. On peut s’aider
de nombreux outils pour procéder à cette évaluation, mais le facteur le plus important reste le
jugement professionnel. L’évaluation du risque doit être confiée à ceux qui connaissent le
mieux les caractéristiques des micro-organismes sur lesquels on travaille, l’appareillage et les
modes opératoires à mettre en œuvre
12
Chapitre 2 : les risques biologiques
Mettre en place les moyens de prévention déterminés par l’étude (ex : hotte aspirante), ce
qui permettra de réduire l’exposition aux germes pathogènes ;
Mettre en place les mesures de protection collectives en priorité sur les protections
individuelles ;
Etablir un plan d’action s’il y a des améliorations à apporter (Delattre, et al 2014).
Si l'évaluation montre qu'il n'y a qu’un risque d’exposition à des agents biologiques du
groupe 1 et qu’il n’y a pas de risque identifiable pour la santé du personnel, l'employeur doit
appliquer les principes de bonne sécurité et d'hygiène du travail. En cas d'exposition à des agents
biologiques des groupes 2, 3 ou 4, les mesures se rapportent à la formation et l'information, aux
règles d'hygiène des travailleur, aux procédures opérationnelles, mesures dans des situations
spécifiques, de santé, vaccinations....etc. (D.G.H.T., 2007).
L'évaluation doit être répétée de manière périodique. Elle doit aussi être remise à jour
lorsque les conditions se modifient ou lorsque survient un événement comme une infection ou
une maladie chez un travailleur (D.G.H.T., 2007).
13
Chapitre 3 :
Agents biologiques
Chapitre 3 : Agents biologiques
Le terme d’agent biologique désigne les micro-organismes comprenant les bactéries, virus,
champignons et parasites. Ces micro-organismes pathogènes peuvent être à l’origine de
diverses maladies chez l’homme : infections, intoxications, allergies et cancers.
Les agents biologiques sont répartis en fonction de l’importance du risque qu’ils présentent,
on retrouve 4 groupes.
Groupe 1 : comprend les agents biologiques non susceptibles de provoquer une maladie
chez l’homme.
Groupe 2 : comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l’homme
et constituer un danger pour les travailleurs. Leur propagation dans la collectivité est peu
probable. Il existe généralement à l’encontre de ces agents une prophylaxie ou un traitement
efficace.
Groupe 3 : les agents biologiques de ce groupe peuvent provoquer une maladie grave chez
l’homme et constituer un danger sérieux pour les travailleurs. Leur propagation dans la
collectivité est possible. Cependant, il existe généralement une prophylaxie ou un traitement
efficace contre ces derniers.
Groupe 4 : Ces agents biologiques peuvent provoquer des maladies graves chez l’homme
et constituent un danger sérieux pour les travailleurs. Le risque de propagation dans la
collectivité est élevé. Il n’existe généralement ni prophylaxie ni traitement efficace.
14
Chapitre 3 : Agents biologiques
(Lherm, 1999).
Tableau 01 : Classification des micro-organismes selon leur niveau de risque (Touche et al. 2010)
Prophylaxie
Groupe de Pathogénécité Risque Risque de Ou Exemple
danger/Classe chez l’homme propagation Traitement
dans la efficace
communauté
1 Non - - - Bacillus subtilis
Exemple :
15
Chapitre 3 : Agents biologiques
Leur pathogénicité peut être liée à la libération de toxines ou à leur caractère invasif.
Certaines produisent des spores très résistant à la chaleur et pouvant survivre longtemps dans
l'environnement.
Parmi les bactéries pathogènes les plus communes infectieuses pour l'homme et qui sont
transmises par l'environnement, on citera les entérobactéries telles que: Salmonelles,
Shigelles, Escherichia coli (Bonnard., 2001)
3.2.Les champignons :
Certains champignons sont pathogènes pour l'homme. Les sources d'exposition pour
l'homme sont multiples car ils peuvent se développer sur de nombreuses sources carbonées : le
sol, les végétaux, l'homme, les animaux malades ou porteurs sains. Les moisissures peuvent
être transmises par contact direct avec la peau ou par inhalation lorsqu’elles sont en suspension
dans l'air. La contamination peut également avoir lieu par voie digestive ou par voie invasive
(canule, cathéter).
Les champignons et levures peuvent provoquer des mycoses, des allergies et avoir des effets
du type toxiques.
16
Chapitre 3 : Agents biologiques
Ce sont des entités particulières qui se situent entre les cellules vivantes et les
macromolécules. Ne possédant ni noyau, ni capacité de synthèse, ce sont des parasites d'une
cellule vivante pouvant se multiplier qu’à l’intérieur de celle-ci, et dont ils détournent à leur
profit les systèmes enzymatiques, énergétiques et de synthèse.
Il existe des virus adaptés à chaque type d'hôtes (animaux, hommes, plantes, champignons,
algues, bactéries).Leur taille est de quelques nm (Berlie et al. 2009).
Les virus peuvent être transmis par voie fécale-orale ou par inhalation d'aérosols ou après
contact des agents présents sur des objets inanimés.
Les virus peuvent être à l’origine de diverses pathologies : méningites, hépatite, virus de la
varicelle et du zona (Bonnard., 2001)
3.4.Les endoparasites :
Ce sont des micro-organismes vivant à l'intérieur et aux dépens d'un organisme d’une autre
espèce. (Berlie et al., 2009). Les endoparasites humains peuvent être :
17
Chapitre 3 : Agents biologiques
4. Mode de transmission
Pour mettre en place des mesures de prévention efficace, il est indispensable de bien
appréhender les modes de transmission.
18
Chapitre 3 : Agents biologiques
Les particules, véhiculées sous forme d’aérosol, représentent un risque infectieux réel au
laboratoire. Plus la particule est petite et plus la vitesse à laquelle elle est propulsée est grande,
plus le risque d’aérosolisation est élevé.
directe : lors d’un pipetage à la bouche qui ne doit plus être pratiqué.
indirecte : par
- contact de la bouche avec les mains, ou des objets souillés (ex.: stylos, cigarettes).
Le risque de bio-contamination par voie orale est étroitement lié à la nature et à la quantité de
l’agent infectieux ingéré (Touche et al. 2000).
19
Chapitre 3 : Agents biologiques
Le respect des règles d’hygiène de base (lavage ou désinfection des mains, port de gants
à condition de les utiliser correctement, respect de l’interdiction de manger, boire ou fumer en
dehors de lieux réservés à ces activités…) constitue une mesure de prévention efficace (Touche
et al. 2000).
20
Chapitre 3 : Agents biologiques
L’un des risques biologiques majeur dans les laboratoires est les conséquences d’un
accident d’exposition au sang. Ce dernier est défini par toute exposition avec le sang ou du
liquide biologique contaminé par du sang suite à une effraction cutanée (piqure, coupure), une
21
Chapitre 3 : Agents biologiques
projection sur une muqueuse (conjonctive, bouche…etc.), et ou une projection sur une peau
lésée (dermatose, plaie ou autres) (Louis., 2002).
Les conséquences des AES sont multiples, ils sont d’abord une cause importante d’accident
du travail, et une source de contamination du personnel. Cette contamination entrainant des
traitements prophylactiques couteux et long.
Le cout tant du point de vue d’absentéisme, que du point de vue financier est très important.
Il ya donc un réel intérêt pour une structure de santé notamment le laboratoire soins à éviter ce
type d’incident.
Ces AES peuvent résulter de graves conséquences, notamment la contamination par le virus
des hépatites B et C, ainsi que par le virus de l’immunodéficience (VIH). La vaccination contre
l’hépatite B ayant été rendue obligatoire pour les personnels travaillant dans un établissement
de santé, elle ne devrait plus se retrouver dans les causes de signalement d’AES (Demars.,
2004).
22
Chapitre 4 :
Hygiène et prévention des risques
biologiques
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
23
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Les mains étant le maillon de la transmission manu portée des agents infectieux, il est
nécessaire de les protéger lors des actes ayant une probabilité de contamination. Comme
mesure de protection, tout le personnel devrait porter des gants avant d'entrer en contact
avec le sang ou les liquides organiques des patients. Il est préférable d'utiliser des gants
neufs à usage unique. La qualité des gants doit être garantie, de même que les tailles
doivent être adaptées aux activités à mener.
24
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Des gants de ménage épais et propres doivent être utilisés pour nettoyer les
instruments et le matériel ainsi que les surfaces contaminées Les gants craquelés qui
s'écaillent, qui ont des trous ou des déchirures visibles ne doivent pas être utilisées
(Tietjen., et al 1992).
1.4.Matériel de protection
La prévention des risques biologiques passe par l'utilisation de matériel de protection
au cours des différentes activités du laboratoire. Le matériel de protection est divisé en
deux catégories : les barrières de protection et le dispositif de sécurité.
25
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Etant donné les risques biologiques et chimiques, le nettoyage du laboratoire revêtici une
importance particulière. Une procédure écrite doit préciser les modalités d’entretien des
locaux : fréquence, produits utilisés, mode d’emploi.
Les déchets issus des établissements de santé notamment des laboratoires font partie des
déchets biomédicaux. Ils sont constitués des déchets liquides (produits chimiques liquides,
liquides physiologiques tels que le sang), et des déchets solides qui peuvent être classés en
deux grands groupes :
• Les déchets ordinaires assimilables aux ordures ménagères et administratives produites
par le personnel et les malades eux-mêmes (papiers et emballages non souillés, …etc.). Ce
type de déchets est qualifié de déchets sans risque (Plassais, 1997).
26
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Figure13: Conteneur équipé d’un sac noir (déchets domestiques) (CICR, 2011).
• Les déchets produits au niveau des établissements de soins de santé (Unités de soins,
laboratoires d'analyses) etc. Ces déchets sont constitués de : Déchets pointus ou tranchants :
lames de bistouris, aiguilles, tubes, verres, etc ; et des résidus de pansements : cotons et
compresses souillés, garnitures diverses, poches de sang.etc (OMS, 1997).
Les déchets biomédicaux présentent divers types de risques : risque infectieux, chimique
et toxicologique (Mbaye , 2002).
27
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Les déchets issus des établissements de santé peuvent être classés en huit grandes
catégories : déchets ordinaires, déchets anatomiques, déchets radioactifs, déchets chimiques,
déchets infectieux et potentiellement infectieux, déchets pointus et tranchants, déchets
pharmaceutiques et emballages sous pression (Plassais. 1997).
-Les déchets ordinaires comprennent les déchets du type ménager, les matériaux
d'emballage, les eaux usées et d'autres substances ne présentant ni problèmes de maniement,
ni risques particuliers pour la santé humaine ou pour l'environnement.
-Les déchets chimiques sont des substances chimiques, solides, liquides ou gazeuses
usées, provenant de différentes activités, des opérations de nettoyage de ménage et de
désinfection.
-Les déchets infectieux contiennent des agents pathogènes. Cette catégorie comprend :
les cultures et stocks d'agents infectieux.
-Les déchets pointus ou tranchants sont les aiguilles, les seringues, bistouris, lames
de scies ou de couteaux, fragments de verre, clous ou autres objets pouvant causer des piqûres
ou des coupures. Ces déchets en plus de leurs caractères tranchants ou pointus peuvent être
infectieux lorsqu'ils ont été en contact avec des agents infectieux (Djiguiemd. 2000).
28
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Tri
C'est la première l'étape essentielle à une bonne gestion des déchets. Le tri doit être
effectué à la source par les producteurs des déchets. Il s'effectue selon la classification retenue
réglementaire : déchets à risques courants, déchets à risques particuliers et déchets à risques
ordinaires. Un tri bien fait sécurise les acteurs des autres étapes de l'élimination.
Conditionnement
29
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
Stockage :
Le stockage des déchets biomédicaux est temporaire avant leurs traitements.
Les déchets non dangereux doivent toujours être stockés sur des sites séparés de ceux où
les déchets infectieux/dangereux sont déposés pour éviter la contamination. Le local doit être
de dimensions suffisantes par rapport aux quantités produites, facile à nettoyer et à
désinfecter. Le stockage ne doit pas dépasser 24 heures au total (OMS, 2005).
Figure 15: Les DASRI sont placés dans des conteneurs spécifiques les séparant des
autres déchets (Clermont, et al 2007).
Transport
Le transport à l'extérieur de l'établissement doit être sécurisé au maximum. Les véhicules
utilisés seront également réservés à ce seul usage. Ils devront être facile à charger et à
décharger, facile à nettoyer/désinfecter et être hermétiquement couverts pour empêcher un
déversement de déchets soit à l’intérieur de l’hôpital ou sur le trajet (OMS, 2005).
Elimination
Les différentes méthodes d'élimination sont : l'incinération, le recyclage,
l'enfouissement après désinfection, la décharge contrôlée.
Le choix de la méthode et du moyen tient compte des caractéristiques des déchets, des
solutions possibles localement et la rentabilité du système. Ces moyens sont :
les autoclaves (à chaleur sèche ou humide), la stérilisation aux micro-ondes
30
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
La prévention des AES a débuté dans les années 1990 par la création et l’application des
règles universelles de précaution standard. Ces règles ont été créées suite à la découverte
d’importantes séroconversion chez le personnel soignant, notamment celles liées au VIH et à
l’hépatite B et C.
-La vaccination
31
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
(lunettes, masques), gestion du matériel souillé, nettoyage des surfaces souillées, transport
des prélèvements biologiques, du linge et des matériels souillés.
32
Chapitre 4 : Hygiène et prévention des risques biologiques
33
Matériels et
méthodes
Matériel et méthode :
Matériel et méthode :
Notre étude réalisée au niveau des laboratoires (A, B et C) s’est étalée sur une période de
3 mois depuis (février 2018 au mois avril 2018).
2. Type d’étude
Elle s’est basée, sur l’observation de l’activité du personnel, des structures du service, et
l’analyse des conditions de travail.Elle s’est basée également sur des entretiens avec le
personnel à l’aide d’un questionnaire.
Le laboratoire est une unité d’analyses qui a pour mission de réaliser des analyses de
biologie médicales, depuis les prélèvements des échantillons biologiques jusqu’à la
transmission des résultats aux médecins prescripteurs et aux patients.
34
Matériel et méthode :
Laboratoire B :
La majorité des analyses bactériologiques est accompli dans ce laboratoire. Il reçoit les
malades de l’hôpital et aussi des patients hors de l’hôpital qui consultent en externe.
-Paillasse d’hémoculture.
-Paillasse de BK
3. Population étudiée :
L’étude a porté sur tout le personnel du laboratoire, soit un total de 66 personnes (A :27,
B : 25, C :14), qui comporte: les médecins, les biologistes, les techniciens, les infirmiers, les
laborantines, les agents de service et responsables de nettoyage et de collecte.
35
Matériel et méthode :
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
36
Matériel et méthode :
Oui □ Non □
3-Existe-il des gels hydro alcooliques dans les pallaisses et en nombre suffisant?
Oui non
Oui □ Non □
D-Hygiene de surfaces
1-Des procédures de nettoyage et désinfection des objets et surface sont-ils connues et
appliqués? Oui Non
2-Des mesures de prévention /protection individuelles sont prises:
Porte de lunettes de sécurité en cas de risque de projection? Oui Non
……………………………………………………………………………………………….......
Si autres précisez:………………………………………………………………………………..
37
Matériel et méthode :
Oui □ Non □
7-En cas d’un accident dans votre travail, est ce que le laboratoire assume ses responsabilités?
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Biologiques………………………………………………………………….
D’activité d’ordure ménager………………………………………………...
Suggestions
Quelles propositions proposez-vous pour l’amélioration de la gestion des déchets médicaux
dans votre hôpital?
38
Matériel et méthode :
Oui □ Non □
Oui Non
39
Matériel et méthode :
1-Au cours de votre travail, avez –vous reçu une formation sur la gestion des déchets de
laboratoire ? Oui Non
2-Quels types de déchets sont –ils produits par votre service ou unité?
……………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………….......
Oui □ Non □
7-En cas un accident dans votre travaille, est-ce que le laboratoire assume ses responsabilités?
Oui □ Non □
Suggestions
40
Résultats
Résultats
1.1. Laboratoire A :
Durant notre période de stage dans le laboratoire A, on a pu relever toutes les observations
parmi elles :
La disponibilité de conteneur pour les objets piquant/tranchant dans les différents palliasses
(Figure 16).
Le niveau de remplissage de ces conteneurs est inférieur à la limite
Disponibilité dans chaque unité des sachets jaunes et noirs dédiés aux DASRI et DAOM
(Figure 17 et 18).
41
Résultats
Figure 18: Sachet noir pour les déchets assimilables des ordures ménagères (DAOM)
Disponibilité des savons et des gels hydro-alcooliques en nombres suffisants dans chaque
palliasse (Figure 21).
42
Résultats
L’existe des réfrigérateurs pour les milieux de cultures, et l’absence totale de nourritures et
boisons dans ces derniers (Figure 22).
L’existe d’une note accroché sur le réfrigérateur (Figure 23), sur cette note on peut lire :
« Veuillez vérifier les robinets d’arrêt de gaz et d’eau ainsi que les branchements
électriques avant de quitter. »
43
Résultats
On a pu également observer quelque tasse de café dur les bureaux et pallaisses (Figure 25).
44
Résultats
Lors de notre passage, on a pu être témoin de 2 accidents (verrerie brisés) (Figure 26),
mais sans blessés
On a pu également constater que le personnel dans les différents paillasses effectue leur
manipulation avec les gants (rarement sans). En outre, les poubelles sont vidées
quotidiennement.
-Les gants sont ôtés rarement pour la manipulation d’objets « propres », tel que stylo, téléphone
Toutes les manipulations sont effectuées avec des gants par le personnel.
Disponibilité des gels hydro alcooliques, mais pas en nombre suffisant (figure 27).
45
Résultats
Figure 28: Sachet jaune pour DASRI Figure 29: Sachet noir pour DAOM
46
Résultats
Les fiches ou bons d’examens ne sont pas isolés des prélèvements reçus (cas des tubes
des urines).
Il n’existe aucune procédure écrite et détaillée concernant :
- La conduite à tenir en cas de non-conformité du conditionnement des échantillons.
- Le conditionnement et le transport des échantillons.
- La conduite à tenir en cas de tube ou flacon brisé ou souillé.
Aucun pipetage n’est effectué à la bouche.
Le lavage des mains est systématique : Après toute manipulation exposant au contact
de produit et avant de quitter le laboratoire.
Les gants sont ôtés rarement pour la manipulation d’objets « propres », tel que stylo,
téléphone …
1.3. Laboratoire C :
47
Résultats
Le temps qui nous a été imparti dans ce laboratoire était très limité et nous n’avons pu
prendre qu’une seule photo. On a pu également prendre peu d’observations :
Figure 32 :Detergent
48
Résultats
La répartition des intervenants selon le sexe dans les laboratoires visités, est représentée
dans la figure 33.
Laboratoire A Laboratoire B
Homme
7% Femme
Homme
20% Femme
93% 80%
Laboratoire C
7% Femme
Homme
93%
La majorité des personnes interrogées sont des femmes dans les trois laboratoires soit
93% dans les laboratoires A et C, 80% dans le laboratoire B. Tandis que les hommes sont
minoritaires avec des pourcentages de 7% dans les laboratoires A et C, et 20 % dans le
laboratoire B.
2. Répartition du personnel par tranche d’âge :
La distribution des enquêtés selon leurs tranches d’âge est présenté dans la figure 34.
49
Résultats
4% 7% Laboratoire A Laboratoire B
37% 29%
20-30 ans
21% 20-30 ans
31-40 ans
31-40 ans
41-50 ans
41-50 ans
51-60 ans
51-60 ans
52%
29%
21%
16%
48% 20-30 ans
16% 31-40 ans
41-50 ans
51-60 ans
20%
Concernant le laboratoire B, la tranche d’âge 20-30 ans et la tranche d’âge 41-50 ans
ont le même pourcentage (soit 29%). Egalement dans les tranches d’âge 31-40 ans et 51-60 ans
on a compté le même nombre de personne interrogé avec pourcentage de 21%.
Sur l’ensemble des intervenants dans les trois laboratoires étudiés, la tranche d’âge la
plus importante est celle des 20-30 ans soit un pourcentage de 48%, suivi, de la
tranche des 31-40 ans avec un pourcentage de 20%. La tranche d’âge 41-50 ans et la tranche
d’âge 51-60 ans ont le même pourcentage (soit 16%).
50
Résultats
Les résultats des questionnaires en rapport avec l’expérience professionnelle sont regroupés
dans le tableau 05.
Tableau 05 : Répartition des enquêtés selon l’ancienneté professionnelle
1-3ans 1 1-3ans 12
4-5 ans 2 4-5 ans 0
6-10 ans 2 6-10 ans 4
11-15 ans 2 11-15 ans 2
Plus de 15 ans 20 Plus de 15 ans 7
1-3 ans 2
4-5 ans 1
6-10 ans 4
11-15 0
Plus de 15 ans 6
51
Résultats
Laboratoire A
4% 4%
7% Agent de service
7% 19%
Biologiste
Technicien
59%
Infirmier
Médecin
Ingénieur de laboratoire
4% 4% Laboratoire B
16% 32%
Biologiste
20% Médecin+Pharmacien
24%
Laborantine
Agent de service
Technicien
Coordinatrice
52
Résultats
7%
14%
Laboratoire C
43%
14%
Biologiste
22%
Technicien
Médecin
Agent de service
Infirmier
53
Résultats
Une salle de restauration et des vestiaires sont attribués à chacun des personnels du
laboratoire
Présence de salles spécifiques à la réalisation des prélèvements et des échantillons
Dans le laboratoire B on note :
Les points positifs :
Il existe des salles spécifiques à la réalisation des prélèvements et des échantillons
Une laverie pour le nettoyage et la désinfection du matériel est disponible
Une salle de restauration et des vestiaires sont attribués à chacun des personnels du
laboratoire
Il n’y a pas de nourriture ni de boisson entreposées dans les réfrigérateurs de laboratoire
54
Résultats
Il existe des gels hydro-alcooliques mais non suffisants et pas disponibles dans les
palliasses (1 flacon pour tous).
27 25
30 25
25 20
20 15
11 5 4
15 10 2
5 1
10 5
1
5 0
(A) (B)
55
Résultats
14
14
12
10
8
5
6
4 2
2
0
gant +blouse masque+surblouse masque
(C)
La totalité du personnel dans les trois laboratoires porte des gants et des blouses.
D’après les réponses collectées dans le laboratoire A, on compte : 11 personnes déclarant
porter des masques, 5 des lunettes et des masques, seulement une personne porte uniquement
des lunettes. 10 personnes ne portent aucun autre équipement de sécurité à part les gants et la
blouse.
Dans le laboratoire B, 5 personnes déclarent porter des masques, 4 porter des masques
et blouses, 2 des masques, lunettes et blouses seulement une personne porte uniquement des
surblouses.
Au sein du laboratoire C, sur l’ensemble des personnes interrogées, en plus des gants et des
blouses : 2 personnes portent des masques, 5 portent des sur-blouses et des masques.
7. Hygiène des surfaces
56
Résultats
La figure 37 dévoile le nombre de personnes interrogé ayant bénéficié d’une formation sur
la gestion des déchets de laboratoire.
Laboratoire A Laboratoire B
Formé Non Formé Formé Non Formé
19% 36%
81%
64%
Laboratoire C
Formé Non formé
57% 43%
Parmi les 27 personnes interrogées dans le laboratoire A, seulement 5 (soit 19%) ont eu
une formation et donc possèdent les notions et les aptitudes à gérer correctement les déchets
biomédicaux.
Sur les 25 personnes questionnées dans le laboratoire B, 9 (soit 36%) ont eu une
formation et 16 personnes, soit 64% des interrogés n’ont pas suivi de formation.
Dans le laboratoire C, les 14 personnes interrogées, 09 personnes (soit 43%) ont eu une
formation et 05 personnes, soit 57 % des interrogés n’ont pas suivi de formation.
57
Résultats
23
22,5
22
21,5 23
21
20,5 21
20
DASRI DAOM
(A)
23 14
22,8 12
22,6
10
22,4
22,2 23 8
13
22 6
21,8
22 4
5
21,6 2
21,4
0
DASRI DAOM DASRI DAOM
(B) (C)
Laboratoire A : Les personnes déclarant l’existence des type de DASRI est au nombre de 23,
suivi les géloses et bouillons de culture avec un effectif de 22 et les DAOM 21.
Laboratoire C : Les déchets du type gélose et bouillon de culture représentent l’effectif le plus
élevé (14) par rapport aux deux autres types de déchets, DASRI (13) et DAOM (5).
58
Résultats
Durant l’enquête, on a demandé aux personnels dans les trois laboratoires, s’ils ont subi lors
de leur travail un accident. Les résultats des questionnaires sont regroupés dans les tableaux
suivants.
Laboratoire A 10 17
Laboratoire B 5 20
Laboratoire C 01 13
Sur les 27 personnes interrogées dans le laboratoire A, 10 ont été blessées au cours de leurs
services essentiellement par des aiguilles ou des bris de verre.
Parmi les 25 enquêtes dans le laboratoire B, 5 déclarent avoir été blessées. Tandis que
dans le laboratoire C, une seule personne sur les 14 certifie avoir été blessée.
9.2. Vaccination :
Pour réduire les risques qu’auraient contractés les personnes dans le laboratoire, le
personnel médical doit subir une vaccination. Au cours de notre étude, on a demandé aux
intervenants s’ils étaient vaccinés contre le virus de l’hépatite B, les réponses fournies sont
représentés dans la figure 39.
Laboratoire A Laboratoire B
Vacciné Non Vacciné Vacciné Non Vacciné
19% 24%
81%
59
Résultats
Laboratoire C
vacciné Non vacciné
43%
57%
Laboratoire A : 27 membres affirment posséder des connaissances sur les risques sanitaires.
FORMÉ 20 FORMÉ 9
0 5 10 15 20 25 0 2 4 6 8 10
(B) (C)
60
Résultats
9.4. Suggestions émises pour la réduction des risques biologiques et l’amélioration dans le
laboratoire :
Dans les questionnaires distribués aux personnels, nous leurs avons demandé de choisir les
proportions qui leur semblent adéquates afin de réduire le taux des risques au niveau de
laboratoire. Les suggestions fréquemment citées sont réunies dans le tableau 07
Tableau 07 : Suggestions émises pour la réduction des risques biologiques et l’amélioration dans
le laboratoire
Formation 15 24 12
Augmentation équipements 21 19 05
61
Discussion
Discussion
Discussion
Notre travail a été effectué au sein de différents laboratoires d’analyses médicales durant
trois mois (février à avril 2018). L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les risques
biologiques encourus par le personnel au sein d’un laboratoire d’analyses médicales.
Ce travail s’est articulé autour de trois volets, le premier est une observation sur l’état
du laboratoire et du personnel, le deuxième, c’est une enquête socio-professionnelle du
personnel et enfin le dernier, vise à collecter les informations sur les risques biologiques au sein
des laboratoires.
Au cours de notre travail, nous avons constaté que la structure actuelle des services dans
deux laboratoires expose le personnel à des risques du fait de l’insuffisance des espaces par
rapport au nombre d’occupants. Cette exiguïté des locaux semble être due également à la
disposition inadéquate du matériel et du mobilier de bureau qui sont parfois trop prêt des
paillasses. Dans ce contexte, le personnel est exposé aux risques biologiques au niveau
de tous les postes de travail.
On a noté que la déclaration des accidents de travail n’est pas systématique, le nombre
de cas de ces derniers reflète le degré des risques biologiques et autres dans un établissement.
Au niveau du laboratoire A, 10 personnes (soit 37,04 %) ont déclaré avoir été victime d’un
accident de travail et transcrit ce dernier dans un registre (des accidents de travail). Le
pourcentage du personnel dans les laboratoires B et C était respectivement : 5 personnes (soit
20%), et un personne (soit 7,14%). Ces accidents peuvent être d’origine chimique, physique ou
microbiologique.
Cette situation a été constatée également par le Dr Moukafih en 2012, ce dernier a noté
9 accidents déclarés et sept maladies contractées parmi les 38 personnes dans le service de
bactériologie-sérologie-hygiène. Parmi ces cas, les AES seraient au nombre de 22 soit 47,4%
62
Discussion
du personnel, cette population n’a pas été déclarée. Ce qui montre une sous-déclaration
importante.
Cependant, ces résultats sont différents des nôtres, puisque dans les trois laboratoires où
on a mené notre étude, le port des gants était systématique. La totalité du personnel portait des
gants d’où le faible nombre d’accidents, ce qui amène à un risque biologique contrôlé.
Parmi les autres facteurs qui atténuent le risque biologique, nous avons le port d’autres
équipements de protection comme les lunettes, masques et blouses.
Dans un laboratoire, le risque biologique est présent à tous les niveaux. Tous les postes
sont exposés à un risque. Le premier à l’être c’est la réception des prélèvements, dans les trois
laboratoires le personnel semblait tenir compte du risque en portant des gants.
63
Discussion
L’un des moyens les plus efficaces pour limiter les risques biologiques est la vaccination
du personnel contre le virus de l’hépatite B. D’après notre enquête socio-professionnelle, 81%
des personnes interrogées dans le laboratoire A ont déclaré avoir été vacciné contre 24% dans
le laboratoire B et 43% dans le laboratoire C. Ces taux de vaccination sont faibles pour les
laboratoires B et C, cet état des faits est observé également par le Dr Moukafih en 2012 qui a
déclaré que seulement10, 5% du personnel serait à jour pour la vaccination.
La mesure des risques s’est limitée à une estimation basée sur l'observation et la perception
du personnel. En effet, certains témoignages et déclarations du personnel pourraient être
exagérés par l'insatisfaction des professionnels dans leur milieu de travail.
Afin de réduire voire de supprimer les risques identifiés, chaque fois que cela est
possible. Des mesures de prévention des risques pourrait être conçues et mises en place. Elles
comportent des stratégies qui de l’ordre organisationnels et techniques. Parmi les dispositions
les plus importante est de fournir des équipements et des matériels adéquats et en nombre
suffisant ; car en raison de l’état actuel de l’économie des restrictions sont faite dans le budget
attribué aux laboratoires. Egalement le renforcement du service d’hygiène et la formation
spécifique du personnel concernés est un autre aspect de la gestion du risque qu’on doit tenir
compte.
64
Discussion
Dans les trois laboratoires qu’on a pris comme exemple, nous avons pu classé les appareils
en deux catégories : L’un qui peuvent être à l’origine de risques (centrifugeuse, autoclave..),
l’autre qui peuvent prévenir et diminuer le risque mais pas l’éliminer (hotte, paillasse de BK).
Pour une utilisation optimal et efficace des différents matériels du laboratoire, et aussi de
minimisé les risque, on doit procéder :
Un choix adéquat,
Un entretien régulier,
les aiguilles de prélèvement : pour éviter les piqures il ne faut jamais recapuchonner
une aiguille, jeter les aiguilles dans une boîte sans recapuchonner.
65
Discussion
Il faut fermer le capot de la centrifugeuse, les tubes et les flacons doivent être bouchés.
Les moyens de protection individuelle sont aussi bien importants. Une disponibilité des
équipements de protection individuelles, adapté au poste de travail : gants, masques, blouses,
lunettes... doit être pris en considération par les directeurs de laboratoire.
Une contamination par voie aérienne peut être possible au sein des laboratoires d’analyses.
Pour éviter les contaminations par aérosol, l’exécution des manipulations à risque doit se faire
sous enceintes protectrices telles que la hotte.
66
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Les risques infectieux sont des réalités au laboratoire, où ils varient en fonction de la
nature des échantillons biologiques traités et des techniques mises en oeuvre. Leur évaluation,
qui est réglementairement obligatoire, intègre des risques a priori en fonction de la
classification desagents pathogènes potentiellement présents, de leurs modes de transmission
et des données de la littérature s’y rapportant. Elle doit aussi prendre en compte les risques
identifiés plus spécifiquement, pour chaque poste de travail.
67
Conclusion
La démarche de gestion des risques est une démarche de management. Il faut donc un
engagement fort pour implanter, animer et développer celle-ci.
Assurer une meilleure coordination entre les différents départements impliqués dans la
gestion et la prise en charge des risques et leurs conséquences.
68
Liste des
références
A
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d'analyses médicales: Evaluation et prévention des risques infectieux. INRS ED. 1er édition.
France. 62 p.
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JOURNEE DE FORMATION DU PRINTEMPS DES CORRESPONDANTS EN HYGIENE
HOSPITALIERE. CHU ST-ETIENNE. France. p.36.
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prévention des blessures professionnelles. BEH. 48: 203-4.
Conseil P. (2012). Laboratoires de biologie médicale : étude pour l’élaboration d’une GPEC.
Observatoire prospectif des métiers et des qualifi cations dans les professions libérales.
France. P. 40.
D
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recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnels INRS. 1er édition. Atelier Fréderic causse. Paris. p.4.
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d’analyses médicales. PRNT. 46p.
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Etude à partir de la commission de réforme du département de la Haute-Marne. Mémoire de
l'Ecole National de la Santé. ENSP, Rennes.
Djiguiemd N.O. (2000).Situation de l'hygiène et de l'assainissement au CHR de Dori. Enquête
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Laboratoires. Nº 426.
H
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l’environnement. Mémoire de fin d'études de Master en Génie des Procédés. UNIVERSITE
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edition, Avril 2007.
I
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santé.Rapports et Etudes EURO 97. 34 P
Shaner, H., Glenn, M., (1999). Recommandations pour améliorer la gestion des déchets
biomédicaux .CGH Environnemental Stratégies, Inc., P.O. Box 1258 Burlington, Vermont,
USA 05452.
T
*:https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/20654-laboratoire-d-analyse-medicale-
definition
**:http://www.inrs.fr/risques/biologiques/effets-sante.html
***: Art. R 4421-2 du code du travail, site www.legifrance.gouv.fr consulté le 08/08/2013.
2.4 -Le préleveur enlève ses gants une fois le matériel éliminé ?
IV. Procédures
4.1 -Il existe des procédures écrites détaillés concernant :
V. Situation à risque
5.1 -Aucun pipetage n’est effectué à la bouche?
Autreaprécisez ?........................................................................
L’objectif principal de notre étude est : faire un état des lieux et d’identifier les
situations à risques. Aussi d’évaluer les risques professionnels précisément biologiques. Notre
étude a été effectuée au sein de trois laboratoires d’analyses médicales au niveau de
Constantine.
Notre travail s’est scindé en deux parties : la première partie consacré à une enquête
socio-professionnelle par le biais d’un questionnaire distribué au personnel. D’après les
réponses reçues, on a pu connaitre la perception des enquêtes face aux différents aspects des
risques biologiques (respect des instructions, formation, prévention et vaccination).
La deuxième partie est dédiée à la description de l’état des lieux des risques
biologiques, par l’observation des infrastructures, le respect ou non des règles d’hygiène et les
moyens mis afin de minimiser les risques. Globalement les trois laboratoires témoins tiennent
en compte les différents risques, sauf quelques lacunes qu’on a pu déceler.
.الكلمات المفتاحية :مختبرات التحليل الطبي -المخاطر البيولوجية -العوامل البيولوجية -الوقاية
Summary
This work is part of the problem of biological risk management at the level of medical
analysis laboratories. The latter is a place at risk: Chemical, physical and especially infectious
risks. These risks are all the more important as the rules of hygiene and safety are flouted.
The main objective of our study is to make an inventory and identify risk situations. Also to
evaluate the precisely biological occupational hazards. Our study was carried out in three
medical analysis laboratories in Constantine.
Our work was divided into two parts: the first part devoted to a socio-professional survey
through a questionnaire distributed to staff. According to the replies received, it was possible
to know the perception of surveys in relation to the different aspects of biological risks
(compliance with instructions,training, prevention and vaccination).
The second part is dedicated to describing the state of the biological hazards, by observing the
infrastructures, respecting or not the rules of hygiene and the means used to minimize the
risks. Overall, the three control laboratories take into account the different risks, with the
exception of a few deficiencies that have been identified.
Nevertheless, the management of accidents, in particular accidents of exposure to blood;
compliance with the rules of good practice and general hygiene; staff training and
information, and waste disposal are the other pillars of an active prevention policy; all these
points must remain a priority in order to minimize or eliminate any risks.
Key words: Medical analysis laboratories - Biological risks - Biological agents - Prevention.
Noms et Prénoms : AHRAOU.R Date de soutenance : 03 /07/2018
BENGHENISSA.A
Résumé :
L’objectif principal de notre étude est : faire un état des lieux et d’identifier les situations à
risques. Aussi d’évaluer les risques professionnels précisément biologiques. Notre étude a été effectuée
au sein de trois laboratoires d’analyses médicales au niveau de Constantine.
Notre travail s’est scindé en deux parties : la première partie consacré à une enquête socio-
professionnelle par le biais d’un questionnaire distribué au personnel. D’après les réponses reçues, on a
pu connaitre la perception des enquêtes face aux différents aspects des risques biologiques (respect des
instructions, formation, prévention et vaccination).
La deuxième partie est dédiée à la description de l’état des lieux des risques biologiques, par
l’observation des infrastructures, le respect ou non des règles d’hygiène et les moyens mis afin de
minimiser les risques. Globalement les trois laboratoires témoins tiennent en compte les différents
risques, sauf quelques lacunes qu’on a pu déceler.
Néanmoins, la prise en charge des accidents, en particulier des accidents d'exposition au sang ; le
respect des règles de bonnes pratiques et d'hygiène générale ; la formation et l'information du
personnel, l'élimination des déchets sont les autres axes d'une politique de prévention active ; tous ces
points doivent rester une priorité afin de minimiser voir supprimé tout risques.
Mot clés : Laboratoires d’analyses médicales - Risques biologiques - agents biologiques -Prévention.