Médecine Du Travail Mehdi PDF
Médecine Du Travail Mehdi PDF
Médecine Du Travail Mehdi PDF
Fascicule N° 10
2016
Médecine du Travail 2016 Page 1
Dans la Collection Gestion des Etablissements Publics de Santé
Guide de Gestion Hospitalière édité en France par EDILIVRE
Projet Règlement intérieur des CHU, EHS, EPH et EPSP
Dans la Collection Textes Réglementaires sur la Santé en Algérie
- Fascicule N°1 : Textes Fondamentaux et autres Textes Utiles
- Fascicule N°2 : Statuts et Organigrammes des Etablissements de Santé
- Fascicule N°3 : Gestion des Services de l’Economat au niveau des
Etablissements Publics de Santé
- Fascicule N°4 : Gestion des Services Financiers au niveau des
Etablissements Publics de Santé
- Fascicule N°5 : Gestion des Ressources Humaines au niveau des
Etablissements Publics de Santé
- Fascicule N°6 : Statuts des Personnels de Santé
- Fascicule N° 7 : Régime Indemnitaire servi aux Personnels de Santé
- Fascicule N°8 : Personnels Hospitalo-universitaires
- Fascicule N°9 : Formation Continue, Examens, Concours Activités
Complémentaires et Service Civil
- Fascicule N°10 : Médecine du Travail
- Fascicule N°11 : Partenaires Sociaux, Retraite et Œuvres Sociales
- Fascicule N°12 : Médicaments& Pharmacie
- Fascicule N°13 : Urgences Médico-Chirurgicales, Orsec et Situation
d'Urgence
- Fascicule N°14 : Bureau des Entrées
- Fascicule N°15 : Prévention
- Fascicule N°16 : Programmes Nationaux de Santé Publique
- Fascicule N° 17 : Hygiène Hospitalière
- Fascicule N°18 : Transfusion Sanguine
- Fascicule N°19 : Exercice à titre Privé
Aussi, ce travail est dédié à tous ceux qui veulent être de bon gestionnaire.
Le Président de la République ;
Vu la Constitution, notamment ses articles 62, 151-20° et 154 ;
Vu l’Ordonnance n° 66-156 du 08 juin 1966, modifiée et complétée, portant Code Pénal,
notamment ses articles 288,289 et 459 ;
Vu l’Ordonnance n° 71-74 du 16 novembre 1971 relative à la Gestion Socialiste des
entreprises ;
Vu l’Ordonnance n°75-31 du 29 avril 1975 relative aux conditions générales de travail dans
le secteur privé ;
Vu l’Ordonnance n° 75-33 du 29 avril 1975 relative aux attributions de l’inspection de travail
et des affaires sociales ;
Vu la loi n° 78-12 du 05 août 1978 relative au statut général du travailleur, notamment ces
article, 13, 14, 15,30 et 212, ensemble des textes pris pour son application ;
Vu la loi n° 83-03 du 05 février 1983 relative à la protection de l’environnement, notamment
ces articles 74 et 120 ;
Vu la loi n° 83-13 du 02 juillet 1983 relative aux accidents de travail et aux maladies
professionnelles, notamment ses articles 63 à 75 ;
Vu la loi n° 85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé,
Après adoption par l’Assemblée Populaire Nationale.
Promulgue de la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE I
OBJET CHAMPS D’APPLICATION
Article 1 : La présente loi à pour objet de définir les voies et les moyens ayant pour but
d’assurer aux travailleurs les meilleures conditions en matière d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail, et de désigner les personnes responsables et Organisme Employeurs
chargés de l’exécution des mesures prescrites.
Article 2 : Les dispositions de la présente loi sont applicables à tout organisme employeur
quel que soit le secteur d’activité auquel il appartient.
CHAPITRE II
REGLES GENERALES EN MATIERE D’HYGIENE
ET DE SECURITE EN MILIEU DE TRAVAIL
Article 3 : L’organisme employeur est tenu d’assurer l’hygiène et la sécurité aux travailleurs.
Article 4 : Les locaux affectés au travail, les emplacements de travail et leurs environnements,
leurs dépendances et leurs annexes, y compris les installations de toute nature mises à la
disposition des travailleurs doivent être tenus dans un état constant de propreté et
présenter les conditions d’hygiène et de salubrité nécessaires à la santé des travailleurs.
L’ambiance de travail devra répondre aux conditions de confort et d’hygiène, notamment de
cubage, d’aération, de ventilation, d’éclairage, d’ensoleillement, de chauffage, de protection
contre les poussières et autres nuisances et d’évacuation des eaux usées et déchets.
Les travailleurs doivent la gymnastique de pause et bénéficier des moyens d’assurer leur
hygiène individuelle et notamment par la mise a leurs dispositions de vestiaires, lavabos,
douches, toilettes, eau potable et par l’hygiène dans les cantines.
Les modalités d’application du présent article sont définies par voie réglementaire.
Article 5 : Les établissements, les locaux affectés aux travailleurs dépendances et leurs
annexes visés à l’article 4 ci-dessus doivent être conçus, aménagés et entretenus de manière
à garantir la sécurité des travailleurs.
Article 12 : La protection de la santé des travailleurs par la médecine du travail est partie
intégrante de la politique nationale de santé.
CHAPITRE IV
REGLES GENERALES EN MATIERE DE FORMATION
ET D’INFORMATION
Article 19 : L’instruction, l’information et la formation relatives aux risques
professionnels constituent une obligation qui s’impose à l’organisme employeur. Les
représentants des travailleurs sont obligatoirement associés à toutes ces activités.
Elles constituent également un droit et un devoir pour les travailleurs et font l’objet d une
prise en charge par les Institutions, services et organismes publics concernées.
Article 20 : Les règles générales d’hygiène et de sécurité relatives aux risques professionnels
doivent être incluses dans les programmes d’enseignement et de formation professionnelle.
Article 21 : Les travailleurs nouvellement recrutés, ainsi que ceux appelés à changer de
poste, de méthodes ou de moyens de travail, doivent être instruits, au moment de leur
affectation, des risques auxquels ils peuvent être exposés à leur poste de travail.
Article 22 : En fonction de la fréquence et la gravité des risques observés par tout organe ou
structure ou personne compétente en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine du
travail, des actions de formation particulière sont organisés pour les travailleurs, aux fins de
prévention.
Les conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des
travailleurs, dans le domaine de prévention des risques professionnels, sont fixées par voie
réglementaire.
CHAPITRE V
ORGANISATION DE LA PREVENTION
Article 23 : Des commissions paritaires d’hygiène et de sécurité sont instituées
obligatoirement, sous réserve des dispositions prévus au 2ème alinéa de l’article 25 ci-
dessous, au sein de chaque organisme employeur occupant plus de neuf (9) travailleurs dont
la relation de travail est a durée indéterminée, en application de la législation relative à la
participation des travailleurs.
Nonobstant les dispositions relatives à l’alinéa 1er ci-dessus, l’organisme employeur,
occupant plus de neuf (09) travailleurs dont la relation de travail est à durée déterminée,
doit obligatoirement désigner un préposé permanent à l’hygiène et à la sécurité assisté de
deux travailleurs les plus qualifiés en la matière.
Dans les unités et établissements occupant neuf (09) travailleurs et moins, un préposé à
l’hygiène et à la sécurité est désigné par le chef de l’unité ou l’établissement.
Les membres des commissions paritaires d’hygiène et de sécurité et les préposés à l’hygiène
et à la sécurité, doivent bénéficier d’actions de formation pratiques et appropriées.
Article 24 : Sans préjudice des dispositions de l’article 23 ci-dessus, lorsque plusieurs
entreprise, relevant de la même ou de plusieurs branches professionnelles exercent leurs
activités sur les mêmes lieux de travail pendant une durée déterminée et font notamment,
appel à des travailleurs dont la relation de travail est à durée déterminée, des comités inter-
entreprises sont obligatoirement institués, après enquête et agrément des services
territorialement compétents du ministère chargé du travail.
Les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de ces comités sont fixés
par voie réglementaire.
Article 25 : Outre la création des organes d’hygiène et de sécurité prévus par les dispositions
des articles 23 et 24 ci-dessus, il peut être crée, au niveau des secteurs d’activité à haut degré
de risque, des organisme chargés d’actions complémentaire et spécifiques en matière
d’hygiène et de sécurité.
CHAPITRE IX
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 44 : Pour les établissements en activité à la date d’effet de la présente loi, les
organismes employeurs doivent se conformer aux mesures prescrites en matière
d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail dans un délai d’une année.
Article 45: Sont fixées par voie réglementaire :
Les prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail ;
Les prescriptions particulières relatives à certains secteurs d’activités et à certains modes de
travail.
CHAPITRE X
DISPOSITIONS FINALES
Article 46 : Sont abrogées toutes dispositions à la présente loi, notamment celle des articles
241 à 302 et 349 à 353 de l’ordonnance n° 75-31 du 29 Avril 1975 relative aux conditions
générales de travail dans le secteur privé.
Article 47: La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Chadli BENDJEDID
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport conjoint du ministre des affaires sociales et du ministre de la santé,
Vu la Constitution et notamment ses articles 51 (21, 81 (alinéas 2, 3 et 4) et (116 alinéa 2),
Vu l'ordonnance n° 71-74 du 16 novembre 1971 relative à la gestion socialiste des entreprises, modifiée,
ensemble les textes pris pour son application,
Vu l'ordonnance 75-33 du 29 avril 1975 relative auxattributions de l'inspection du travail et des affaires
sociales.
Vu la loi n° 78-12 du 5 août 1978 portant statut général du travailleur notamment son article 13 ;
Vu la loi n° 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de l'environnement ;
Vu la loi n° 85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé, modifiée par la
loi n° 90-17 du 31 juillet 1990 ;
Vu la loi n° 88-01 du 12 janvier 1988 portant lei d'orientation sur les entreprises publiques
économiques,
Vu la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l'hygiène, la sécurité et la médecine du travail,
Vu la loi n° 90-03 du 6 février 1990 relative à l'inspection du travail ;
Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail ;
Vu le décret n° 86-132 du 27 mai 1986 fixant les règles de protection des travailleurs contre les risques de
rayonnements ionisants ainsi que celles relatives au contrôle de la détention et de l'utilisation des
substances radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants ;
Décrète
Article 1er : Le présent décret a pour objet de fixer, en application de l'article 45 (1°), de la loi n° 88-07 du 26
janvier 1988 susvisée, les prescriptions générales de protection applicables en matière d'hygiène et de
sécurité en milieu de travail à tout organisme employeur, tel que prévu à l'article 2 de la loi précitée.
TITRE I
Hygiène générale des locaux et de leurs dépendances
Section 1
Propreté et prophylaxie
Article 2: Les dispositions de l'article 4 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, relatives aux
obligations de propreté, d'hygiène et de salubrité des locaux affectés au travail et de leurs dépendances, sont
précisées aux articles 3 à 24 du présent décret.
Article 3: Le sol des locaux affectés au travail et de leurs dépendances doit être régulièrement nettoyé,
sans production de poussières et, chaque fois que le revêtement le 'permet, par lavage et essuyage.
Le nettoyage des murs et des plafonds ainsi que la réfection des enduits et des revêtements, doit avoir lieu
périodiquement et à chaque fois que cela est nécessaire.
Article 4: Dans les locaux de travail où sont entreposés ou mis en œuvre, des matières altérables bu
objets, présentant des risques de contamination, de nocivité, de corrosion ou d'irritation, le sol doit être
lisse, imperméable, sans interstices et former une cuvette étanche de retenue.
Les murs doivent être lisses et lavables, le sol et les murs ainsi que les tables de travail doivent être lavés
quotidiennement et au besoin désinfectés.
Les résidus de ces matières doivent être déposés dans des récipients hermétiquement clos, et enlevés
quotidiennement pour être stockés dans des lieux prévus à cet effet et ce, en vue de leur traitement ou
destruction dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur.
Les vidanges, nettoyages ou destructions de ces matières doivent être opérés sans risques pour
l'environnement.
Article 5: Indépendamment des mesures de prophylaxie exigées par la nature des travaux, le nettoyage doit
comporter des mesures de désinfection et de protectioncontre les maladies contagieuses.
Section 2
Aération et assainissement des locaux
Article 6: Dans les locaux affectés au travail, l'aération doit avoir lieu soit par ventilation mécanique, soit
par ventilation naturelle permanente, soit par ventilation mixte et assurer un volume d'air minimal par
occupant et ce, conformément aux normes fixées par la réglementation en vigueur en la matière.
Article 7: Un système de ventilation mécanique naturelle ou mixte pour le renouvellement de l'air doit être
installée clans les locaux sis en sous-sol ou dans ceux où s'effectuent des travaux à l'abri de la lumière du jour.
Article 15 :Les organismes employeurs sont tenus de maintenir l'intensité des bruits supportés par les
travailleurs àunniveau compatible avec leur santé par le réduction de l'intensité des bruits à leur source
d'émission, l'isolement des ateliers bruyants, l'insonorisation des locaux ou la mise en œuvre de
techniques ou de tous autres moyens appropriés et ce, conformément aux normes fixées par la réglementation
en vigueur en la matière.
Article 16 : Dans le cas où l'exécution des mesures de protection collectives, prévues àl'article15ci-dessus
serait reconnueimpossible, des appareils de protection individuelle appropriés doivent être mis àladisposition
des travailleurs.
L'organismeemployeur doitprendre toutes mesures utiles pour que ces appareils soient maintenus en bon état
de fonctionnement.
Article 17 : Indépendamment des mesures de protection intégrées aux machines et au processus de travail,
les travailleurs dont les postes de travail sont exposés àdestempératures trope basses ou trop élevées
doivent être dotés d'équipements spéciaux.
Section 4
Installations sanitaires
Article 18 : Des installations sanitaires doivent être misesàladispositiondestravailleurs.Ellesdoiventêtre
pourvues d'ouvertures suffisantes ou de dispositifs assurant leur ventilation naturelle.
Le personnel féminindisposerad'installationssanitaires distinctes.
Les locaux affectés à ces installations doivent être séparés des locaux de travail et se situer à leur proximité.
Leurs sols et parois doivent être construits en matériaux imperméables et peints en ton clair.
Ildoitêtreprévuaumoinsuncabinetd'aisancepartranche de 15 travailleurs. Les effluents doivent être évacués
conformément aux règlements sanitaires en vigueur.
Article 19 : Des locauxaffectés aux vestiaires doiventêtremisàladispositiondestravailleursetêtredotésdesièges
et d'armoires individuelles fermant à clé.
Article 20 : Des lavabos à eau courante doivent être prévusparl'organismeemployeurconformémentauxnormes
fixées par la réglementation en vigueur en lamatière.
Article 21 : Des douches implantées à proximité ou sur leslieuxde travail doivent être mises àladisposition
des travailleurs exposés aux insalubrités, aux salissures et aux risques d'intoxication ou de contamination.
Article 22 : Il doit être prévu un local adéquat lorsque 25 personnes au moins, sont appelées à
prendre leur repas sur les lieux de travail.
Il est interdit de laisser des travailleurs prendre leur repas au sein des ateliers, sauf si la nature
de l'activité ne comporte pas l'emploi de substances ou de préparations dangereuses.
Article 23 : Les locaux destinés à l'hébergement des travailleurs doivent être isolés des lieux de travail et à
l'abri des nuisances et incommodités résultant des activités.
Les locaux doivent être aérés et maintenus dans un état constant de propreté.
Article 24 : Les travailleurs doivent disposer d'eau potable pour la boisson.
Cette eau sera fournie à proximité des lieux de travail et doit être conforme aux règles de propreté et
d'hygiène alimentaire.
TITRE II
Mesures générales de sécurité sur les lieux de travail
Section 1
Manutention et circulation
Article 25 : Les dispositions des articles 5 et 7 de la loi 88-07 du 26 janvier 1988 susvisés, relatives aux
obligations de l'organisme employeur en matière de sécurité sur les lieux de travail, sont précisées aux
articles 26 à 44 du présent décret et ce, sans préjudice des mesures de protection individuelles telles
que prévues à l'article 6 de la loi précitée.
Article 26 : Lorsque le déplacement de matériaux ou d'objets encombrants et pesants doit être effectué sans
appareil mécanique, la charge supportée par chaque travailleur sur de courtes distances ne peut excéder 50 kg
Cette charge maximale est fixée à 25 kg pour le personnel féminin et les travailleurs mineurs.
Section 2
Prévention des chutes d'un niveau supérieur
Article 33 : Les passerelles, planchers et plate-formes en surélévation, les échafaudages et leurs
moyens d'accès doivent être pourvus de garde-corps rigides comportant une lisse, une sous-lisse et une
plinthe.
Le plancher doit être jointif.
Article 34 : Les cuves, bassins et réservoirs doivent être dotés de garde-corps ou de murs de protection
destinés à prévenir tout risque de chute.
Les ouvertures dans le sol, les trappes, les planchers et les puits ainsi que les ouvertures de descente doivent
être clôturés. La clôture doit être signalée par tout Moyen approprié. En cas de travail de nuit ou de
visibilité insuffisante, la signalisation des ouvertures doit se faire obligatoirement par dispositif
lumineux.
Article 35 : Des moyens d'accès doivent être aménagés dans les endroits surélevés ou dans les cuves, bassins,
réservoirs ou silos.
Les escaliers doivent êtremunis de rampes ou mains courantes.
Article 36 : Les échelles doivent être de construction solide et offrir toutes les garanties de sécurité quant à
leur utilisation.
Les échelons doivent être rigides et solidement fixés aux montants. Le transport sur échelle d'objet d'un
poids supérieur à 50 Kgs ou d'objets volumineux ou encombrants est interdit.
Dans tous les cas, d'autres moyens d'extinction doivent être tenus à proximité des emplacements
de travail comportant des risques particuliers d'apparition de feu.
Dans les locaux, ateliers ou laboratoires où sont mis en œuvre des liquides classés dans le premier
groupe des matières inflammables, des couvertures ignifuges facilement accessibles doivent être mises à
la disposition des travailleurs, le cas échéant, un dispositif d'arrosage est placé à la sortie du local.
Article 58: Dans les entreprises où sont manipulées, mises en œuvre ou entreposées d'importantes
quantités de matières inflammables du premier groupe, l'organisme employeur doit mettre en place
des moyens de secours supplémentaires appropriés aux risques d'incendie.
Ces moyens doivent être mis en œuvre par une équipe entrainée à l'utilisation de ces matériels
d'extinction.
Article 59: Dans les locaux où sont manipulées ou mises en œuvre des matières inflammables, des
consignes prescrivant les opérations à effectuer en cas d'incendie, doivent être données au personnel.
Dans chaque local de travail, une consigne doit indiquer la localisation du matériel d'extinction
et de sauvetage, désigner le personnel chargé d'utiliser ce matériel ainsi que les personnes qui doivent
diriger , l'évacuation du personnel ou, le cas échéant, du public.,
En outre, des consignes particulières doivent être données au personnel de maîtrise et au
personnel de gardiennage et de surveillance.
Une consigne spéciale est également établie à l'intention des personnels spécialement
entraînés à l'intervention contre le feu.
Le texte des consignes prévues au présent article est communiqué pour approbation au responsable
de la protection civile, territorialement compétent, ainsi que, le cas échéant, aux personnels
d'inspection et de contrôle, dans le cadre des attributions qui leur sont dévolues par les lois et
règlements en vigueur.
Article 60: Le matériel de lutte contre l'incendie doit faire l'objet de visites et d'essais périodiques,
conformément à la réglementation en vigueur. Les essais sont pratiqués à l'occasion d'exercices au cours
desquels le personnel apprendra à se servir des moyens de premiers secours.
La liste des essais et exercices et les observations auxquelles ils peinent donner lieu doivent être
portées sur le registre des délibérations de la commission d'hygiène et de sécurité, ou à défaut, sur
un registre spécial tenu à la disposition de l'inspecteur du travail en application de l'article 32 de la loi n° 88-
07 du 26 janvier 1988 relative à l'hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail.
TITRE IV
Vérifications périodiques et mesures d'entretien
Article 61: Les dispositions de l'article 7, troisième alinéa de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée
TITRE V
Délais minimaux d'exécution dans
le cadre de la procédure de mise en demeure
Article 67: En application des dispositions de l'article 31 de la loi n° 88-07 susvisée, le délai fixé
par l'inspecteur du travail à l'organisme employeur pour les prescriptions donnant lieu à l'application de la
procédure de mise en demeure ne peut être inférieur aux délais minimaux d'exécution prévus ci-après :
1) - Délai minimum d'un mois pour les prescriptions prévues aux articles 3 (alinéa 2), 6, 7, 8,
9 (alinéa 2), 10, 11 (alinéas 1 et 2), 12 (alinéas 1 et 2), 15, 16, 18, 20, 21, 22, 23, 27, 28, 29, 39,
40, 41, 43, 44, 46, 56, 58.
2) - Délai minimum de quinze (15) jours pour les prescriptions prévues aux articles 4, 13, 14, 17,
19, 26, 30, 31, 32, 48, 49, 53, 54, 55 (alinéa 2), 62.
3) - Délai minimum de cinq (5) jours pour les prescriptions prévues aux articles 3 (alinéa 1),
5, 9 (alinéa 1), 11 (alinéa 3), 12 (alinéa 3), 24, 33, 34, 35, 36, 50, 51, 52, 55 (alinéa 1), 57, 59, 60, 63,
64, 65.
Article 68: Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique
et populaire.
Fait à Alger, le 19 janvier 1991.
Mouloud HAMROUCHE.
Le Chef du Gouvernement ;
Sur le rapport conjoint du ministre de la santé et de la population et du ministre du travail et des affaires
sociales ;
Vu la Constitution, notamment ses articles 51, 52,81, et 116 ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, en
son article 68 ;
Vu la loi n°85-05 du 16 février 1985 relative à la protection à la promotion de la santé modifiée et
complétée ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et la médecine du travail ;
Vu la loi n° 90-03 du 6 février 1990 relative à l’inspection du travail ;
Vu la loi n° 90 -11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail modifiée et complétée,
notamment ses articles 5à 17 ;
Vu le décret n° 81-242 du septembre 1981 portant création et organisation des secteurs sanitaires,
modifié ;
Vu le décret n° 84-26 du février 1984 portant dissolution de l’organisme national Interentreprises de
médecine du travail, notamment son article 8 ;
Vu le décret n°86-25 du 11 février 1986 portant statut type des centres hospitalo-universitaires,
modifié par le décret n° 86- 294 du 16 décembre 1986 ;
Vu le décret exécutif n° 91- 05 du 19 janvier relatif aux prescriptions générales de protection
applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°91-106 du 27 avril 1991 portant statut particulier des praticiens médicaux
généralistes de santé publique ;
Vu le décret exécutif n °91-471 du 7 décembre 1991 portant statut particulier des spécialistes
hospitalo-universitaires, modifié ;
Vu le décret exécutif n° 92-492 du 28 décembre 1992 modifiant et complétant le décret exécutif n°
91-472 du 7 décembre 1991 portant régime indemnitaire des spécialistes hospitalo-universitaires ;
Décrète :
Article 1 : Le présent décret, pris en application de l’article 45- 1 de loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 et
de l’article 76 de la loi n° 85-05 du février 1985 susvisées, a pour objet de fixer les règles générales
d’organisation et de fonctionnement de la médecine du travail au sein, de tout organisme employeur tel
que prévu à l’article 2 de la loi n° 88-07 du janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la
médecine du travail ,
Chapitre I
Organisation et financement de la médecine du travail
Article 2 : En application des articles 13 et 14 de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, la création
d’un service de médecine du travail au sein de tout organisme employeur est obligatoire lorsque le
temps nécessaire à un médecin du travail pour exercer sa mission est ou supérieur à la durée
mensuelle légale de travail applicable au corps médical, et ce compte tenu des normes fixées à l’article
3 ci-dessous,
Article 3 : Le temps nécessaire à un médecin du travail pour exercer sa mission tel prévu à l’article
2 ci- dessus est calculé sur la base des horaires minimaux suivant
-- une heure de travail par mois pour dix travailleurs fortement exposés,
--une heure de travail par mois pour quinze (15) travailleurs moyennement ou peu exposés ;
Les horaires prévus ci-dessus peuvent être augmentés, compte-tenu de critères ayant à la nature de
l’activité, à la taille et à la situation géographique de l’organisme employeur et ce, conformément aux
objectifs arrêtés en matière de planification sanitaire,
Un arrêté interministériel des ministres chargés respectivement du travail et de la santé, déterminera
les travaux ou les travailleurs sont fortement exposés aux risques professionnels
Article 4 : Lorsque les normes fixées aux articles 2 et 3 ci-dessus ne sont pas réunies, la
médecine du travail est assurée par les structures ou personnes prévues à l’article 14 de la
loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée et dans les conditions précisées ci- après ;
1° Dans le cas de la création d’un service inter-organismes de médecine du travail, ci s’effectue sur
une base territoriale et en fonction des critères de proximité et de concentration
Arrêtent:
Article 1er : Le présent arrêté a pour objet de fixer la convention type relative à la médecine
du travail établie en application de l’article 14 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 et des
articles 4 et 9 du décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 susvisés entre l’organisme
employeur d’une part et le secteur sanitaire ou la structure compétente ou le médecin
habilité d’autre part.
La convention-type prévue est annexée au présent arrêté.
Article 2 : Le présent arrêté sera publié au Journal Officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 2 Dhou El Kaada 1415 correspondant au 2 Avril 1995
Adresse : ……………………………………………………………………………………….
D’une part,
et
LE PRESTATAIRE :
Adresse :………………………………………………………………………………………..
Adresse………………………………………………………………………………………
Adresse………………………………………………………………………………………………………..
D’autre part,
En date du :……………………………………………………………………………………………
Le contractant s’engage à :
Le paiement des prestations ’effectuera par le contractant avant la fin du premier trimestre
de l’année civile ayant suivi l’année des prestations de services.
Le paiement des examens complémentaires s’effectuera dés réceptions des factures par le
contractant.
Article 6 : Durée de validité de la convention :
La présente convention est conclue pour une durée d’une année renouvelable par
tacite reconduction.
Il appartient à chaque partie désirant le non renouvellement de cette convention, de notifier
sa volonté à l’autre partie 3 mois avant l’échéance de la convention.
Est considéré comme résiliation unilatérale de la convention, le non respect par le
contractant d’une ou de plusieurs clauses des articles 2 et 3 ci-dessus.
Fait A…………………….LE…………………………
Lu et approuvé Lu et approuvé
Le prestataire
Le Contractant
(Nom et fonction du signataire) (Nom et fonction du signataire)
Arrêtent:
TABLEAU N° 1
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Syndrome douloureux Extraction, traitement, préparation, emploi
abdominal paroxystique et manipulation du plomb, de ses minerais,
apyrétique avec état de ses alliages, de ses combinaisons et de tout
subocclusif(coliques de produit en renfermant, notamment:
plomb),habituellement Extraction et traitement des minerais de
accompagné d'une crise plomb et résidus plombifères.
paroxystique 90 jours Métallurgie, affinage, fonte, laminage du
plomb, de ses alliages et des métaux
hypertensive et d'une poussée plombifères.
d'hématies à granulations Récupération du vieux plomb
basophiles. Soudure et étamage à l'aide d'alliages de
Paralysie des extenseurs des plomb, ou en alliage de plomb.
doigts ou des petits muscles de la 1 an Fabrication, soudure, ébarbage, polissage de
main. tous objets en plomb ou en
Sarcome osseux.
TABLEAU N° 7
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Tétanos en dehors des cas Travaux effectués dans les égouts et travaux
consécutifs à un accident du exécutés par les éboueurs.
30 Jours
travail. Travaux agricoles ainsi que tous travaux
comportant un contact avec les animaux,
leurs dépouilles et leurs déjections.
TABLEAU N° 8
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Ulcération, dermites primitives, Fabrication, concassage, broyage, ensachage
et transport à dos des ciments.
pyodermites, dermites 1 an
Fabrication à l'aide de ciments, de matériaux
eczématiforme. agglomérés et d'objets moulés.
Emploi des ciments dans les chantiers du
Blépharite. bâtiment et des travaux publics.
Emploi de ciments à l'occasion des travaux
Conjonctivite. effectués dans une exploitation, ou une
entreprise agricole.
TABLEAU N° 9
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX
PRISE EN TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER
CHARGE CES MALADIES
Préparation, emploi, manipulation des
Acné. chloronaphtalènes et des produits en
90 jours
Accident nerveux aigus renfermant notamment :
-Fabrication des chloronaphtalènes.
causés par le
-Fabrication de vernis, enduits, produits
monochlorobenzène et le 15 jours
d'entretien, pâtes à polir, etc. à basede
monobromobenzène. chloronaphtalènes.
-Emploi des chloronaphtalènes comme
Porphyrie cutanée tardive causée
isolants électriques, en particulier dansla
par l'hexachlorobenzène,
fabrication des condensateurs.
caractérisée par des lésions
-Préparation et emploi de lubrifiants de
bulleuses favorisées par
remplacement contenant des
l'exposition au soleil et
90 jours chloronaphtalènes.
s'accompagnant d'élévation des
Préparation, emploi, manipulation des
uroporphyrines dans les urines.
polychlorophényles, notamment :
- Emploi des polyalomphényles comme
isolants électriques, dans la fabrication et
l'entretien des transformateurs et des
condensateurs.
Emploi des polychlorophényles dans les
systèmes caloporteurs et les systèmes
hydrauliques.
Préparation, emploi, manipulation des
polybromobiphényles commeignifugeant.
Préparation, emploi, manipulation du
chlorobenzène et du bromobenzène oudes
produits en renfermant notamment :
Emploi du chlorobenzène comme agent de
dégraissage, comme solvant de pesticides ou
comme intermédiaires de synthèse.
- Emploi du bromobenzène comme agent de
synthèse.
- Préparation, emploi, manipulation de
l'hexachlorobenzène, notamment :
- Emploi de l'hexachlorobenzène comme
fongicide.
- Manipulation de l'hexachlorobenzène
résiduel dans la synthèse des solvants
chlorés.
TABLEAU N° 10
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
- Préparation, emploi, manipulation de l'acide
Ulcérations nasales chromique, des chromates et bichromates
90 jours alcalins, du chromate de zinc et du sulfate
Ulcérations cutanées et dermites de chrome, notamment :
eczématiformes chroniques ou
- Fabrication de l'acide chromique, des
récidivantes. 60 jours chromates et bichromates alcalins.
- Fabrication de pigments (jaune de chrome,
etc.) au moyen de chromates ou bichromates
alcalins.
Emploi du bichromate alcalin dans le
vernissage d'ébénisterie.
Emploi des chromates ou bichromates alcalins
comme mordants en teinture.
- Préparation, par procédés photomécanique, de
clichés par impression.
- Chromage électrolytique des métaux.
TABLEAU N° 10 (bis)
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Asthme ou Chromage électrolytique des métaux.
dysnéeasthmatiforme confirmé Fabrication, manipulation, emploi de chromates
30 jours
par tests ou par épreuves et bichromates alcalins.
fonctionnelle, récidivant après
nouvelle exposition.
AFFECTIONSCANCEREUSESCAUSEESPARL'ACIDE CHROMIQUE,LESCHROMATESETLES
BICHROMATESALCALINSOUALCALINOFERREUXAINSIQUE PARLE CHROMATEDEZINC
TABLEAU N° 10 (ter)
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Cancer broncho-pulmonaire Fabrication et conditionnement de l'acide
chromique, des chromates et bichromates
primitif. 30 ans
alcalins, fabrication du chromate de zinc.
TABLEAU N° 12
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Troubles neurologiques aigus : Préparation, emploi, et manipulation des
Syndrome ébrieux pouvant aller produits précités (ou des préparations en
jusqu'a des manifestations 7 jours contenant), notamment comme solvants ou
psychiques délirantes. matières premières dans l'industrie chimique,
7 jours ainsi que dans les travaux ci-après :
Syndrome narcotique pouvant - extraction des substances naturelles,
aller jusqu'au coma avec ou sans 7 jours
convulsions.
Névrite optique, 7 jours
Névrite trigéminale,
Troubles neurologiques 90 jours
chroniques : syndrome associant
troubles de l'équilibre, de la
vigilance, de la mémoire.
TABLEAU N° 12(suite)
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Troubles cutanéo- muqueux - décapage,
aigus: dégraissage des pièces métalliques, des os,
Dermo-épidermite aiguë 7 jours des peaux et cuirs, et nettoyage des
irritative ou eczématiforme vêtements et tissus.
récidivante après nouvelle 7 jours Préparation et application des peintures et
exposition au risque. vernis, des dissolutions et enduits de
Conjonctivite aiguë. 90 jours caoutchouc.
Troubles cutanéo-muqueux fabrication de polymètres de synthèse (chloro -
chroniques : 90 jours 2-butadiène 1-3, dichloro 1-3, éthylène
Der Dermo-exodermite asymétrique, dichlorométane).
chronique irritative ou Préparation et emploi du dibromo 1-2
7 jours
eczématiforme récidivante après éthane, en particulier dans la préparation
nouvelle exposition au risque. 7 jours dés carburants.
Conjonctivite chronique.
7 jours
Troubles hépato-rénaux :
Hépatite cytolytique, ictérique ou
non initialement apyrétique.
7 jours
- Insuffisance rénale aiguë,
Troubles cardio-respiratoires :
- Œdème pulmonaire.
7 jours
- Trouble du rythme ventriculaire
cardiaque avec possibilité de
collapsus cardio- vasculaire,
Troubles digestifs : Syndrome
cholériforme apyrétique avec
vibrions chollériques négatif.
INTOXICATIONS PROFESSIONNELLES PA R L ES DERIVES NITRES ET CHLORONITRES DES
CARBURES
TABLEAU N° 13
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Manifestations consécutives Préparation, emploi, manipulation des dérives
à l'intoxication subaiguë ou nitrés et chloronitrés des carbures benzénique,
chronique (cyanose, 1 an notamment :
anémie, subictère). Fabrication des dérivés nitrés et
Accidents aigus (coma) en dehors chloronitrés du benzène et de ses
des cas considérés comme 90 jours homologues,
accidents du travail. Fabrication des dérivés aminés (aniline
Dermites chroniques ou 30 jours et homologues) et de certaines matières
récidivantes causées par colorantes,
les dérivés chloronitrés - Préparation et manipulation d'explosifs.
SULFOCARBONISME PROFESIONNEL
TABLEAU N° 22
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
* Syndrome aigu neuro-digestif Préparation, manipulation et emploi du
se manifestant par vomissement, sulfure de carbone et des produits en
gastralgies violentes, diarrhée, 30 jours renferment, notamment
avec délire et céphalées intenses. -fabrication du sulfure de carbone et de ses
*Troubles psychiques aigus avec dérivés ;
confusion mentale, délire 30 jours -préparation de la viscose et toutes
onirique fabrications utilisant la régénération de la
*Troubles psychiques cellulose par décomposition de la viscose,
chroniques avec états dépressif telles que fabrication de textiles artificiels et
et impulsions morbides de pellicules cellulosiques
*Polynévrites et névrites quel -extraction du souffre, vulcanisation à froid
qu’en soit le degré pouvant être 1 an du caoutchouc au moyen de dissolution de
associées à des troubles, des souffre ou de chlorure de souffre dans le
réactions électriques, sulfate de carbone,
notamment chronaximétriques. -préparation et emploi des dissolutions de
1 an
*Névrite optique caoutchouc dans le sulfure de carbone,
-emploi de sulfure de carbone comme
dissolvant de la gutta-percha, des résines,
des cires, des matières grasses, des huiles
essentielles et autres substances,
-manipulation et emploi du sulfure de
carbone et tous produits en contenant
notamment ;
-dans les travaux de traitement des sols et
des cultures, et de dégraissage du matériel
agricole,
-dans les organismes de stockage de
produit d agricole.
BRUCELLOSES PROFESSIONNELLES
TABLEAU N° 24
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
*Brucellose aigue avec septicémie : 2 mois *Travaux exposant au contact avec des
Tableau de fièvre ondulante caprins, ovins, bovins, avec leurs produits ou
sudoroalgique, leurs déjections
Tableau pseudo-grippal
Tableau pseudo-typhoïdique
*Brucellose subaiguë avec
*Travaux exécutés dans les laboratoires
focalisation :
Monoethrite aigue fébrile, servant au diagnostic de la brucellose, à la
polyarthrite, bronchite, préparation des antigènes brucelliens ou
pneumopathie, réaction, neuro- des vaccins anti-brucelliens, ainsi que dans
méningée. les laboratoires vétérinaires.
Forme hépatospléniques subaiguës.
Formes génitales subaiguës.
*Brucellose chronique :
2 mois
Arthrite séreuse ou suppurée,
ostéo-arthrite, ostéite,
spondylodiscitesacrocoxite.
Orchite, épididymite, prostatite,
salpingite,
Bronchite, pneumopathie, pleurésie
sérofibrineuse ou purulente,
Hépatite,
Anémie, purpura, hémorragie,
adénopathie, néphrite, 1 an
Endocardite, phlébite,
Réaction méningée, méningite,
arachoidite, méningo-encéphalite,
myélite, névrite radiculaire,
Manifestations cutanées d’allergie,
Manifestations
psychopathologiques,
Asthénie profonde associée ou non
à un syndrome dépressif.
L’origine brucellienne de ces
manifestations étant démontrée par
l’isolement bactériologique du
germe (Brucella mélitensis, brucella
arbortus bovins, Brucella abortus
suis) ou par sérodiagnostic à un
taux considérée comme significatif
par
TABLEAU N° 26
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX
PRISE EN TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE
CHARGE PROVOQUER CES MALADIES
-Troubles encéphalo-médullaires : 30 Préparation, manipulation et emploi
Tremblements intentionnels, jo du bromure de méthyle ou des
Myoclonies, ur produits en renfermant,
Crise épileptiforme, s notamment :
Ataxie, -préparation du bromure de
Aphasie et dysarthrie, méthyle,
Accès confusionnel, -préparation de produits chimiques
Dépression mélancolique, et pharmaceutiques au moyen de
-Troubles oculaire : bromure de méthyle,
Amaurose ou amblyopie, -remplissage et utilisation des
Diplopie, extincteurs au bromure de méthyle,
-Troubles auriculaires : 30 -emploi de bromure de méthyle
Hyperacousie, jo comme agent de désinsectisation et
Vertiges et troubles labyrinthiques, ur de dératisation, et comme agent
-Accidents aigus (en dehors des cas s rodonticide ou nématicide,
considérés comme accidents de -emploi pour le traitement des sols.
travail). 30jours
-Crise épileptique
-Coma
7 jours
TABLEAU N° 27
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX
PRISE EN TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE
CHARGE PROVOQUER CES MALADIES
Vertiges 15 jours Préparation, emploi et manipulation
Amnésie 30 Jours du chlore de méthyle, notamment :
Amblyopie 30Jours
Ataxie Réparation des appareils
Accidents aigus (coma, délire) en 30 Jours frigorifiques
dehors des cas considérés comme 7 jours
accidents du travail
TABLEAU 32
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
A. Manifestations locales aiguës Tous travaux mettant en contact avec le
: 7jours fluor, l'acide fluorhydrique et ses
Dermites. selsminéraux, notamment :
Brûlures chimiques.
Conjonctivites. - fabrication et manipulation des
Manifestations irritatives fluorures inorganiques,
des voies aériennes
supérieures. - électrométallurgie de l’aluminium,
Bronchopneumopathies aiguës.
Œdème aigu du poumon. - fabrication des fluorocarbones,
Bronchopneumopathie aigue
ou subaigüe diffusé avec
apparition retardée des signes 60 jours
radiologiques le plus souvent
discrets.
TABLEAU 34
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX
PRISE EN TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER
CHARGE CES MALADIES
Troubles digestifs : crampes Toute préparation ou manipulations des
abdominales, hypersalivation, 7 jours phosphates, pyrophosphates et
nausées ou vomissements, thiophosphates d'alcoyle, d'aryle ou
diarrhées. d'alcoylaryle et autres organophosphorés
B. Troubles respiratoires : anticholinestérasiques ainsi que des
dyspnée asthmatiforrne, œdème 7 jours phosphoramides et carbamates
broncho-alvéolaire. hétérocycliques anticholinestérasiques,
C. Troubles nerveux : céphalée,
notamment au cours des travaux dans une
exploitation agricole comme insecticides et
vertige, confusion mentale
fongicides.
accompagnée de myosis.
-
D. Troubles généraux et 7 jours
vasculaires : asthénie,
bradycardie et hypotension,
amblyopie.
Le diagnostic sera confirmé dans
tous les cas (A, B, C, D) par un
abaissement significatif du taux
de la cholinestérase sérique et
d'açetylcholinestérase des 7 jours
globules rouges, à l'exception des
affections professionnelles
provoquées par les carbamates.
E. Syndrome biologique 7 jours
caractérisé par un abaissement
significatif de
l'acêtylcholinestérase des globules
rouges.
TABLEAU 42
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX
PRISE EN TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER
CHARGE CES MALADIES
Déficit audiométrique, bilatéral, par Travaux exposant aux bruits provoqués par
lésion cochléraire, irréversible et ne 1an :
s'aggravant plus après cessation de les travaux sur métaux par percussion,
l'exposition au risque. (sous
réserve abrasion ou projection, tels que :
Ce déficit sera confirmé par une d'unedurée Le décolletage, l'emboutissage, l'estampage, le
nouvelle audiométrie effectuée de d'exposition broyage, le fraisage, le martelage,, le burinage; le
trois semaines à un an après au rivetage, le laminage, l'étirage, le tréfilage, le
cessation de l'exposition aux bruits risque de 1 découpage, le sciage, le cisaillage, le tronçonnage.
lésionnels. an réduite
L'ébarbage, le meulage, le polissage, le gougeage par
à
Cette audiométrie-doit faire 30 joursen procédé arc-air, la métallisation,
apparaître au minimum sur la ce - le câblage, le toronnage et le bobinage de fil
meilleure oreille un déficit moyen de qui d'acier,
35 décibels calculé en divisant par 10 concerne la - l'utilisation de marteaux et perforateurs
la somme des déficits mesurés sur les mise au pneumatiques,
fréquences 500, 1000, 2000 et point - la manutention mécanisée de récipients
4000 hertz, pondérés des
respectivement par les métalliques,
propulseurs,
coefficients 2, 4, 3 et 1. réacteurs et - les travaux de verrerie à proximité des
moteursà fours, machines de fabrication, broyeurs et
pistons) concasseurs, l'embouteillage,
- le tissage sur métiers à navette battante,
- la mise au point, les essais et l'utilisation des
propulseurs, réacteurs, moteurs thermiques ou
électriques, groupes électrogènes, groupes
hydrauliques, installations de compression ou de
détente fonctionnant à des pressions différentes de
la pression atmosphérique,
- l'emploi ou la destruction de munitions ou
d'explosifs,
- l'utilisation de pistolets de scellement,
le broyage, le concassage, le criblage, le sciage et
l'usinage de pierres et de produits minéraux,
les procédés industriels de séchage de matière
organiques par ventilation, - l'abattage et le
tronçonnage des arbres,
- l'emploi des machines à bois en atelier,
- l'utilisation d'engins de chantier :
bouteurs, décapeurs, chargeuses, moutons,
chariots de manutention tous terrains, pelles
mécaniques,
- le broyage, l'injection et l'usinage des
matières plastiques et du caoutchouc,
le travail sur les rotatives dans l'industrie
graphique,
- la fabrication et le conditionnement mécanisé du
papier et du carton, - l'emploi de matériel vibrant
pour l'élaboration de produits en béton,
- les essais et la réparation en milieu industriel
des appareils de sonorisation, - les travaux
effectués sur les pistes d'aéroports.
SIDEROSES PROFESSIONNELLES
MALADIES CONSECUTIVES A L’INHALATION
DES POUSSIERES ET DE FUMEES
TABLEAU 44
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
A - Sidérose : A - Travaux exposant à l'inhalation de
Affection pulmonaire chronique à poussières ou de fumées d'oxyde de fer,
type de fibrose caractérisée 5 ans notamment : extraction, broyage;
radiologiquement par un semis concassage et traitement des minerais de
d'images ponctiformes pouvant fer et de l'ocre,
être accompagnées d'opacités B - Travaux effectués au fond dans les mines
massives et se manifestant par des de fer.
troubles fonctionnels, (notamment
dyspnée, bronchorrhée, toux),
confirmés par des investigations
de l'appareil respiratoire. 30 ans
Complication cardiaque :
insuffisance ventriculaire droite
caractérisée.
B - Autres complications de la
sidérose :
Cancer broncho-pulmonaire
primitif
POLIOMYELITE
TABLEAU N° 53
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Toutes manifestations de la Travaux exposant au contact de malades
poliomyélite antérieure aiguë. atteints de poliomyélite antérieure aiguë.
30 Jours Tous travaux tels que manutention, entretien,
lavage, stérilisation, mettant le personnel en
contact avec le matériel ou le linge utilisé
dans les services où so n t e ffe ct ué s le s
t ra va ux ci -de ssus.
HYGROMAS DU GENOU
TABLEAU N° 56
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
15jours
Lésions eczématiformes récidivant
après nouvelle exposition au risque
ou confirmées par un test épicutané
positif au produit manipulé. 21 jours
TULAREMIE PROFESSIONNELLE
TABLEAU N° 67
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
Syndrome pouvant revêtir soit, Travaux de garde-chasse et gardes-forestiers
l'aspect, en tout ou partie d’une exposant, notamment au contact des
des grandes formes cliniques 15 jours léporidés sauvages.
(brachiale, oculaire, pharyngée, Travaux de laboratoire exposant au contact
pulmonaire ou typhoïde) soit, des léporidés et des petits rongeurs.
un aspect atypique. Travaux d'élevage, d'abattage, de transport,
Dans tous lescas, le de manipulation, de conditionnement et de
diagnostic sera authentifié par vente de léporidés, de petits rongeurs et
un examen sérologique d'animaux à fourrure.
spécifique. Transport et manipulation de peaux.
TABLEAU N° 84
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE INDICATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE
-Préparation, emploi, manipulation des solvants
Syndrome ébrieux ou narcotique Traitement des résines naturelles et
pouvant aller jusqu'au coma. 3 jours synthétiques.
Dermo- épidermite irritative avec -Emploi de vernis, peintures, émaux, mastics,
dessiccation de la peau colles, laques.
récidivante après 7 jours Production de caoutchouc naturel et synthétique.
nouvelleexposition au solvant. -Utilisation de solvants comme agents d'extraction,
Dermite eczématiforme 15 jours d'imprégnation, d'agglomération, de nettoyage,
récidivante après nouvelle comme décapants, dissolvants ou diluants.
exposition au solvant ou -Utilisation de solvants en tant que réactifs de
confirmée par un test épicutané laboratoire, dans les synthèses organiques, en
positif au produit manipulé. pharmacie, dans les cosmétiques.
DYSPHONIE PROFESSIONNELLE
TABLEAU N° 85
DESIGNATION DES MALADIES DELAI DE LISTE LIMITATIVES DES TRAVAUX
PRISE EN SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES
CHARGE MALADIES
Dysphonie grave chronique -Travaux exposant au surmenage des cordes
Le diagnostic sera confirmé par : vocales chez les enseignants
Une laryngoscopie indirecte 15 jours
Une nasofibroscopie ; (sous
Une laryngoscopie directe
réserve
Ces investigations permettront d’une durée
d’apprécier l’aspect des cordes d’exposition
vocales notamment : de 1 an)
L’épaississement de la muqueuse ;
L’existence de nodule (Kissing-
nodules)
L’existence d’une bascule de
l’aryténoide.
GROUPE 1 :
Le groupe I relatif aux manifestations morbides d'intoxications aiguës ou
chroniques comprend les maladies professionnelles figurant aux tableaux suivants :
Tableau n° 1 : maladies causées par le plomb et ses composés.
Tableau n° 2 : hydrargyrisme professionnel (maladies professionnelles causées par le
mercure et ses composés).
Tableau n° 3 : intoxication professionnelle par le tétrachloréthane.
Tableau n° 4 : maladies causées par le benzène, le toluène, les xylènes et tous les
produits en renfermant.
Tableau n° 5 : affections professionnelles liées au contact avec le phosphore et le
sesquisulfure de phosphore.
Tableau n° 6 : affections provoquées par les rayonnements ionisants.
Tableau n° 8 : affections causées par les ciments (alumino-silicates de calcium).
Tableau n° 9 : affections provoquées par les dérives halogènes des hydrocarbures
aromatiques.
Tableau n° 10 : ulcérations et dermites provoquées par l'acide chromique, les chromates et
bichromates alcalins, le chromate de zinc et le sulfate de chrome.
Tableau n° 10 bis : affecti ons respi rat oires professionnelles provoquées par
l'acide chromique, les chromates et bichromates alcalins.
Tableau n° 10 ter : affections cancéreuses causées par l'acide chromique, les chromates
et les bichromates alcalins ou alcalino ferreux ainsi que par le chromate de zinc.
Tableau n° 11 (ter) : intoxication professionnelle par le tétrachlorure de carbone.
Tableau n° 12 : affections professionnelles provoquées par des dérivés halogénés des
hydrocarbures aliphatiques.
Tableau n° 13 : intoxications professionnelles par les dérivés nitrés et chloronitrés des
carbures benzéniques.
Tableau n° 14 : affections provoquées par les dérives nitrés du phénol (
dinitrophénoldinitro-orthocrésol, dinoseb), par le pentachlorophénol, et par les dérivés
halogénés de l'hydroxybenzonitrile (bromoxynil - ioxyni1).
Tableau n° 15 : affections provoquées par les amines aromatiques et leurs dérivés
hydroxylés, halogénés, nitrosés, nités et sulfonés.
Tableau n° 16 : maladies professionnelles provoquées par les sous-produits de
distilation des houilles et des pétroles.
Tableau n° 17 : affections engendrées par l'un ou l'autre de ces produits suivants :
- N - méthyl N ' nitro N nitrosoguanidine,
- N - éthyl N ' nitro N nitrosoguanidine,
- N - méthyl N - nitro N nitrosourée,
- N - éthyl N - nitro N nitrosourée.
Tableau n° 20 : affections professionnelles provoquées par l'arsenic et ses composés
minéraux.
Tableau n° 21 : intoxication professionnelle par l'hydrogène arsenié.
Tableau n° 22 : sulforcarbonisme professionnel.
Tableau n° 25 : pneumoconioses consécutives à l'inhalation de poussières minérales
renferment de la silice libre.
Tableau n° 26 : intoxication professionnelle par le bromure de méthyle.
Tableau n° 27 : intoxication professionnelle par le chlorure de méthyle.
GROUPE 2 :
Le groupe 2 relatif aux infections microbiennes comprend les maladies
professionnelles figurant aux tableaux suivants :
Tableau n° 7 : tétanos professionnel.
Tableau n° 18 : charbon professionnel.
Tableau n° 19 : leptospiroses professionnelles.
Tableau n° 24 : brucelloses professionnelles.
Tableau n° 28 : ankylostomose professionnelle : anémie engendrée par l'ankylostome
duodénal.
Tableau n° 40 : affections dues aux bacilles tuberculeux.
Tableau n° 45 : hépatites virales professionnelles.
Tableau n° 46 : mycoses cutanées d'origine professionnelle.
Tableau n° 52 : affections professionnelles dues aux rickettsies.
Tableau n° 53 : poliomyélite. -
Tableau n° 54 : affections professionnelles dues aux amibes.
Tableau n° 55 : rage professionnelle.
Tableau n° 67 : tularémie professionnelle.
Tableau n° 75 : maladies infectieuses contractées par le personnel de santé.
Tableau n° 76 : périonyxis et onyxis d'origine professionnelle.
Tableau n° 79 : kératoconjonctivites virales.
GROUPE 3 :
Le groupe 3 relatif aux maladies résultant d'ambiances et d'attitudes de travai l,
compren d les mala dies professionnelles figurant aux tableaux suivants :
Tableau n° 23 : nystagmus
Tableau n° 29 : lésions provoquées par des travaux effectués dans les milieux où la
pression est supérieure à la pression atmosphérique.
Tableau n° 42 : affections professionnelles provoquées par les bruits.
Tableau n° 56 : hygromas du genou.
Tableau n° 57 : affections professionnelles provoquées par le travail à haute température.
Tableau n° 64 : lésions eczématiformes de mécanisme allergique.
T a b l e a u n ° 6 5 : a f f e c t i o n s r e s p i r a t o i r e s professionnelles de mécanisme
allergique.
Tableau n° 68 : affections professionnelles provoquées par les vibrations et chocs
transmis par certaines machines-outils, outils et objets.
Tableau n° 70 : affections oculaires dues aux rayonnements thermiques.
Tableau n° 78 : lésions chroniques du ménisque.
Tableau n° 80 : maladies provoquées par l'inhalation de poussières aviaires.
DESTINATAIRES:
MM. LES DIRECTEURS DE SANTE DE WILAYA
LES DIRECTEURS DES SECTEURS SANITAIRES
"Pour exécution "
LES WALIS (Cabinet)
" Pour information "
DEFICIT AUDIOMETRIQUE, BILATERAL PAR LESION TRAVAUX EXPOSANT AUX BRUITS PROVOQUES PAR :
L'EMBOUTISSAGE, L'ESTAMPAGE, LE MARTELAGE, LE RIVETAGE
COCHLEAIRE, IRREVERSIBLE ET NE S'AGGRAVANT
DES METAUX PAR PERCUSSION.
PLUS APRES LA CESSATION DE L’EXPOSITION AU
RISQUE.
LE TISSAGE SUR METIERS A NAVETTE BATTANTE.
LE DIAGNOSTIC SERA CONFIRME PAR UNE NOUVELLE
AUDIOMETRIE EFFECTUEE DE 6 MOIS A 1 AN APRES LA LA MISE AU POINT DES PROPULSEURS, DES,
CESSATION DE L'EXPOSITION AUX BRUITS REACTEURS ET DES MOTEURS A PISTON.
Destinataires :
• MM. Les Walis (cabinet) Pour information
• MM. Les Walis (division de la Santé et de la Population Pour exécution
Pour exécution et diffusion aux médecins
chefs de
service de médecine du travail et des services utilisateurs
• MM. Les Chefs de services de la santé de rayonnements ionisants et
substances radioactives
• MM. Les Directeurs Généraux des CHU
• MM. Les Directeurs des Secteurs Sanitaires
Référence :
• Décret n°81-132 du 27 mai 1986 fixant les règles de protection des travailleurs contre les
risques de rayonnements ionisants ainsi que celle relatives au contrôle de la détention et de
l'utilisation des substances radioactives et des appareils émettant des rayonnements
ionisants ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 précisant les conditions d'utilisation des
Dosimètres individuels destinés au contrôle des équivalents de dose reçus par les
travailleurs soumis au risque d'exploitation externe ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les limités de dose annuelle d'exposition aux
rayonnements ionisants ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant la détermination et la signalisation
particulière des zones réglementaires et interdites ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les modalités de détention et d'utilisation
des substances radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants à des fins
médicales ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les méthodes de contrôle en matière
d'utilisation des sources radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 portant classification des principaux
radionucléides ;
• Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les limites dérivées de concentration dans
l'air et les limites d'incorporation annuelles ainsi que les valeurs de facteurs de qualité et de
débit de fluence des neutrons.
1. Surveillance médicale :
1.1. L'organisation :
L'organisation du contrôle médicale a pour but de jouer avant l'emploi de l'aptitude de tout
travailleur aux travaux auxquels il sera affecté, d'établir pendant l'emploi un bilan de son
état de santé à la fin de l'emploi et après l'emploi à toute maladie professionnelle tardive.
Le contrôle médical des travailleurs exposés à des rayonnements ionisants doit obéir aux
dispositifs du titre IV du décret n°86-132 du 17 mai 1986 fixant les règles de protection des
travailleurs contre les risques de rayonnements ionisants.
Ce contrôle médical comprend outre les investigations générales effectuées habituellement
des explorations spéciales portant sur les organes les plus radio-sensibles (peau, gonades,
système hématopoïétique, ...). Concernant les examens périodiques, ceux-ci devront être au
moins semestrielles le médecin du travail pouvant selon les cas augmenter la fréquence de
ces examens.
Les visites d'embauchages devront avoir lieu l'affectation.
2. Contrôle dosimétrique :
2.1. Moyens :
Le contrôle dosimétrique individuel des travailleurs exposés est obligatoire conformément
aux dispositions du décret sus-cité et doit d'effectuer selon les conditions précisées par
l'arrêté interministériel du 10 février 1988 relatif aux conditions d'utilisation des dosimètres
individuels.
Le suivi dosimétrique visant la détection physique des rayonnements absorbés est réalisé
par les moyens appropriés définis et mis à la disposition du personnel exposé par les
services spécialisés du Haut Commissariat à la Recherche.
La périodicité de ce contrôle est mensuelle.
2.2. Organisation :
Les services spécialisés du Haut Commissariat à la Recherche fournisse les dosimètres,
procède au traitement et communiquent les résultats du contrôle au plus tard trente (30)
jours après la réception des dosimètres au secteur sanitaire (service médecine du travail).
Les envois et renvois de colis se font par voie postale en « recommandé ».
Le service de médecine du travail transmettra en retour dé réception des dosimètres de la
nouvelle période ceux de la période écoulée dans un délai de 48 heures. Les besoins
identifiés dans ce domaine sont communiqués à la direction du secteur sanitaire par le
service de médecine du travail.
Aussi, il appartient aux secteur sanitaires qui n'assurent pas encore le contrôle dosimétrique
de l'ensemble de leur personnel manipulant des sources radioactives ou exposé aux
rayonnements centres hospitalo-universitaires de prendre attache avec les services de
centre de radioprotection et de sûreté (Haut Commissariat à la Recherche) 2, Boulevard
Frantz Fanon à Alger pour établir une convention pour le contrôle dosimétrique mensuel des
travailleurs exposés selon une convention-type dont le modèle est joint en annexe.
Les dispositions nécessaires en vue du port obligation du dosimètre par le personnel exposé
; de l'installation d'un tableau où son impérativement accrochés en fin de travail les
dosimètres de la non utilisation à d'autres fins de dosimètres témoins d'ambiance seront
prises par le service de médecine du travail.
Les données relatives au contrôle physique individuel sont communiquées régulièrement au
service de médecine du travail pour chaque travailleur et doivent être reportées sur la fiche
de contrôle dosimétrique prévue et cet effet modèles ci-joint. Ces données combinées à celle
obtenues par les examens médicaux généraux et spéciaux doivent permettre d'aboutit à des
conclusions permettant de juger de l'aptitude d'un sujet à un travail déterminé.
En ce qui concerne les travailleurs exposés aux risques de contamination et une fois
l'identification des risques faites il est possible de faire effectuer les examens
anthropoammamétriques et radio toxicologique par les services spécialisés du Haut
Commissariat à la Recherche (Centre de radioprotection et de Sûreté).
Dans tous les cas un membre correspondant et un membre suppléant seront désignés pour
les contacts avec les services du HCR parmi le personnel du service de médecine du travail.
Réf : Décret n°86-132 du 27 Mai 1986 fixant les règles de protection des travailleurs
contre les risques de rayonnements ionisants ainsi que celles relatives au contrôle de la
détention et de l’utilisation des substances radioactives et des appareils émettant des
rayonnements ionisants et ses arrêtés.
Arrêté Interministériel du 17 Octobre 1987 précisant les conditions d’utilisation des
dosimètres individuels destinés au contrôle des équivalents des doses reçues par les
travailleurs soumis au risque d’exposition externe.
Arrêté Interministériel du 17 Octobre 1987 fixant les limites de doses annuelles d’exposition aux
rayonnements ionisants.
Arrêté Interministériel du 17 Octobre 1987 fixant la délimitation et la signalisation
particulière des zones réglementées et interdites.
Arrêté Interministériel du 17 Octobre 1987 fixant les modalités de détention et d’utilisation
des substances radioactive et des appareils émettant des rayonnements ionisants à des fins
médicales.
Arrêté Interministériel du 17 Octobre 1987 fixant les méthodes de contrôle en matière
d’utilisation des sources radioactive et des appareils émettant des rayonnements ionisants.
Instruction n° 24 du 28/01/1989 relative à la mise en œuvre de la protection des
travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.
Circulaire n°116 du 24 Février 1992 relative à la mise en application des recommandations
du Comité National Médical de radiologie concernant la pratique de l’échographie et
l’utilisation des sources radioactive.
Les contrôles de conformité feront appel à des vérifications qui porteront notamment sur :
Les Directeurs des CHU, des établissements hospitaliers spécialisés, des secteurs sanitaires
devront diligenter les initiatives utiles afin de faire procéder à ces contrôles. Les
vérifications des exigences réglementaires donnent lieu à l’établissement de procès-verbaux
nécessaires à la délivrance d’une autorisation de détention et d’utilisation des sources
radioactives et des appareils à rayonnements ionisants par les services compétents du C.R.S
et d’une durée de trois (03) ans.
Dans le cas ou des insuffisances sont constatées il y a lieu de prendre les mesures correctives
qui s’imposent dans les meilleurs délais.
En tout état de cause, je vous demande de prévoir des inspections à ce sujet et de vérifier
notamment que les utilisateurs concernés disposent de l’autorisation délivrée par le C.R.S.
Je vous demande de veiller à l’application stricte des dispositions de cette circulaire et de me
tenir informé de toutes difficultés rencontrées.
La sensibilisation aux risques potentiels des radiations tient aux dramatiques circonstances
auxquelles ont été associés : les bombardements atomiques au Japon, les retombées des
essais nucléaires et l’accident de Tchernobyl.
La prise de conscience des risques est très antérieure et en 1928 a été créée la commission
Internationale de Protection contre les Rayonnements (CIPR) qui analyse les études et édicte
des recommandations servant de base aux dispositions réglementaires.
* cas particuliers : Pour les femmes enceintes et pendant les 9 mois de grossesse, l’exposition
doit être inférieure aux 2/10 des limites réglementaires annuelles d’exposition, soit I Rem (
10 mSu) au corps.
IV – Surveillance en radioprotection :
Les personnes manipulant des sources radioactives (DATR) sont sujettes à une
surveillance particulière. Celle-ci incluse le port obligatoire d’un dosimètre personnel
(Film) pour l’enregistrement des doses au corps entier ainsi qu’aux extrémités et un contrôle
périodique pour l’évaluation des contaminations interne.
L’évaluation du niveau de contamination interne se fait périodiquement grâce
aux détecteurs d’anthropogammamétrie.
Aussi un suivi et une surveillance médicale par les services de la médecine du
travail est nécessaire.
J’ai l’honneur de vous faire connaitre que l’arrêté du 9 juillet 1947 portant
réglementation de la protection sanitaire du personnel hospitalier précise
qu’indépendamment du congé normal de détente annuel, les agents exerçants dans des
services d’Electro-radiologie ont droit à ce congé de 21 jours ouvrables tous les six mois.
Cet arrêté est toujours en application, il doit être interprété dans sont
ceci, c'est-à-dire que tout agent en contact avec des appareils d’Electro-radiologie doit en
bénéficier.
Ces personnels ont droit en outre, à un congé de 21 jours ouvrables tous les 6
mois (arrêté du 9 juillet 1947 portant réglementation de la protection sanitaire du personnel
hospitalier).
Copie à : Messieurs
- Le SG ;
- Le Directeur de l’Administration des Moyens ;
- Le Directeur de la Prévention.
Section 5
Protection médicale des travailleurs exposés à des rayonnements ionisants
Article 35 : Les travailleurs de la catégorie A doivent faire l'objet d'une surveillance
médicale particulière comprenant :
1) un examen médical approprié avant toute affectation à un poste de travail ;
2) des examens médicaux périodiques dont la fréquence et la nature sont définies par la
réglementation en vigueur ;
3) des examens nécessaires en cas d'exposition et/ou de contamination.
Les mesures prises par le médecin en cas d'exposition ou de contamination non concertées
ne doivent, en aucun cas, être moins sévères que celles fixées pour les expositions
exceptionnelles concertées.
En sus de l'examen médical périodique, tout travailleur de la catégorie A doit subir un
examen médical s'il a été soumis à une exposition totale supérieure aux limites de dose
fixées à l'article 18 ci-dessus pour des conditions normales de travail.
Article 36 : Toute femme occupant un poste de travail sous rayonnements ionisants doit
informer son employeur et son médecin du travail de son état de grossesse dès qu'elle en a pris
connaissance.
L'employeur prend les mesures nécessaires pour l'affecter, le cas échéant, sur avis du
médecin du travail, à un poste de travail plus adapté afin que l'embryon ou le fœtus
bénéficient du même niveau général de protection radiologique que celui qui est requis
pour les personnes du public.
Une femme qui allaite ne peut être affectée ou maintenue à un poste de travail en zone
contrôlée impliquant un risque de contamination interne.
Article 37 : Les travailleurs doivent faire l'objet d'une surveillance individuelle de
l'exposition. Pour chaque travailleur, le temps d'exposition doit être déterminé compte
tenu du caractère permanent ou occasionnel de son affectation.
Article 38 : Les résultats dosimétriques ainsi que ceux des contrôles prescrits par l'article 35
ci-dessus doivent faire l'objet de relevés portés dans le dossier médical des intéressés prévu
à l'article 41 ci-dessous.
Article 39 : Pour les travailleurs de la catégorie A, les résultats des mesures d'exposition et
de contamination ainsi que les résultats des examens médicaux doivent être conservés
pendant la durée de vie de l'intéressé et, en tous cas, pendant au moins trente (30) ans après
la fin de la période d'exposition aux rayonnements ionisants.
Article 40 : Les examens médicaux prévus à l'article 35 ci-dessus doivent comprendre un
examen clinique général et un examen hématologique, et selon la nature de l'exposition, des
examens complémentaires.
Article 41 : Un dossier médical spécial est tenu par le médecin du travail pour chaque travailleur de
la catégorie A ; il comprend:
une fiche de poste de travail,
une fiche de suivi dosimétrique,
les dates et les résultats des examens médicaux pratiqués.
Article 42 : En cas de cessation d'activité de l'établissement ou si le travailleur change
d'établissement,
le dossier prévu à l'article 41 ci-dessus est transmis au nouveau médecin du travail qui doit
CHAPITRE VII
SITUATION D'EXPOSITION D'URGENCE
Article 96 : Les incidents et les accidents radiologiques ou nucléaires sont classés selon des
niveaux définis par arrêté interministériel des ministres chargés de l'intérieur, de la santé et
de l'environnement.
Article 97 : L'utilisateur doit élaborer, pour l'établissement dont il a la responsabilité, un
plan d'action et de secours d'urgence approuvé par le commissariat à l'énergie atomique et
les services compétents de la protection civile. Ce plan doit prévoir le dispositif nécessaire
pour :
a) être en mesure, dans la limite de ses moyens, de faire face à tout incident radiologique
pouvant survenir dans l'établissement;
b) s'assurer de l'aide des autorités publiques et d'organismes nationaux pour faire face aux
accidents importants survenus dans l'établissement mais n'ayant aucune incidence en
dehors de celui-ci ;
c) aviser immédiatement les autorités compétentes, notamment les services de la protection
civile et le commissariat à l'énergie atomique, de tous les accidents, en particulier ceux dont les
conséquences s'étendent ou pourraient s'étendre à l'extérieur de l'établissement. Selon la
nature et la gravité de l'accident, il peut être fait appel aux services compétents des ministères
chargés de la défense nationale, de l'intérieur, de la santé et de l'environnement ;
d) fournir une assistance à l'autorité publique et, le cas échéant, établir un compte rendu en
procédant à l'analyse de tout accident survenu.
En tout état de cause, l'employeur doit tenir informées les autorités :
de l'évolution en cours et prévisible de la situation ;
des mesures prises pour la protection des travailleurs et des personnes du public ;
des expositions subies ou susceptibles d'être subies.
Le plan d'action et de secours doit faire l'objet d'un réexamen et d'une mise à jour
périodique.
L'employeur est tenu de dispenser une formation pratique et théorique au personnel d'intervention
en matière d'urgence radiologique.
Article 98 : Les plans d'urgence doivent contenir :
les éléments de déclenchement des opérations d'urgence et ceux relatifs à la
répartition des tâches entre les intervenants ;
CHAPITRE IX
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 108 : Tout utilisateur qui détient des sources de rayonnements ionisants doit, dans un
délai de trois (3) mois à compter de la date de publication du présent décret au journal
officiel de la République algérienne démocratique et populaire, faire une déclaration au
commissariat à l’énergie atomique qui spécifie :
- la quantité de chaque type de substance radioactive détenue ;
- le type ; usage et la localisation d’appareils émettant des rayonnements ionisants.
L’utilisateur doit, en outre ; prendre toutes les mesures visant à adapter les installations ou
pratiques en conformité avec les exigences définies par les dispositions du présent décret.
Article 109 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent décret ;
notamment celles du décret N°86-132 du mai 1986, susvisé ;
Toutefois les textes pris en application du décret N°86-132 susvisé demeurent en vigueur,
pour une période maximale d’une année à compter de la date de publication du présent
décret au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Article 110 : Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 2 Rabie El Aoul 1426 correspondant au 11avril 2005
Abdelaziz BOUTEFLIKA
Les annexes du présent décret se trouvent au Journal officiel n° 27 du 13 avril 2005
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 77-6° et 125(alinéa 1er) ;
Vu le décret présidentiel n°05-117 du 2 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 11 avril
2005 relatif aux mesures de protection contre les rayonnements ionisants.
Décrète :
Article 1er : Le présent décret a pour objet de modifier et compléter le décret présidentiel
05-117 du 2 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 11 avril 2005 relatif aux mesures de
protection contre les rayonnements ionisants.
Art 2. – L'article 1ern du décret présidentiel n°05-117 du 11 avril 2005, susvisé, est modifié,
complété et rédigé comme suit:
"Article 1er .- Le présent décret a pour objet :
- de fixer les règles générales de protection contre les risques de rayonnements ionisants, en
particulier lors des opérations d'importation, de transit, de fabrication, de transformation,
d'utilisation, de manipulation, de transport, d'entreposage, de stockage, d'évacuation,
d'élimination et d'exportation des substances radioactives et de toute autre pratique qui
implique un risque résultant des :
expositions professionnelles;
expositions potentielles;
expositions médicales;
expositions du public;
situations d'exposition d'urgence.
Sont exclues du champ d'application du présent décret les expositions dues aux
radionucléides naturellement présents dans le corps humain, aux rayonnements cosmiques
à la surface de la terre et à des concentrations non modifiées de radionucléides dans les
matières premières:
de fixer les règles d'autorisation de la détention et de l'utilisation des substances naturelles ou
artificielles et des appareils émettant des rayonnements ionisants destinés à des fins
industrielles, agricoles, médicales et scientifiques;
d'instituer le contrôle réglementaire des sources de rayonnements ionisants depuis
leur importation ou fabrication jusqu'à leur évacuation."
Abdelaziz BOUTEFLIKA
Remarque :
Le trèfle stylisé ci-dessus signalant le danger lié aux rayonnements ionisants est de couleur
verte, gris bleu ou rouge sur fond blanc selon la nature de la zone.
La grandeur du trèfle peut varier selon le lieu de son utilisation avec obligation de respecter
les proportions du dessin reproduit plus haut.
Arrête :
CHAPITRE 2
DISPOSITIONS APPLICABLES A LARADIOLOGIE DIAGNOSTIQUE ET
INTERVENTIONNELLE
Article 12 : Les praticiens médicaux exécutant un acte de radiologie s’assurent que :
l’équipement utilisé est conforme aux normes ;
les protocoles opératoires établis pour chaque type d’examen radiologique sont suivis ;
il est tenu compte des niveaux indicatifs prévus à l’annexe jointe au présent arrêté ;
l’exposition du patient est maintenue aussi basse que possible, en étant compatible avec
la qualité de l’image et le but clinique recherché ;
les adaptations nécessaires aux patients en pédiatrie sont prises en compte.
Article 13 : Les praticiens médicaux, en relation avec les personnels paramédicaux
compétents, tiennent compte, autant que de besoin, des paramètres ci-après afin de
minimiser l’exposition du patient, à savoir :
la zone à examiner ;
le nombre et la taille des vues par examen ;
le temps de l’examen et en particulier en radiologie interventionnelle ;
l’emploi de grilles anti-diffusantes ;
la collimation appropriée du faisceau de rayons X de sorte à circonscrire de manière
optimisée la zone à examiner ;
CHAPITRE 3
DISPOSITIONS APPLICABLES A LA MEDECINE NUCLEAIRE
Article 20 : Les praticiens médicaux en charge de l’administration de produits radio-
pharmaceutiques à des fins diagnostiques s’assurent que le patient reçoit la dose minimale,
compatible avec la qualité d’image par :
la sélection du produit radio-pharmaceutique adéquat ;
l’activité optimale du produit à administrer pour le type d’examen recherché et qu’il est
tenu compte des niveaux indicatifs prévus à l’annexe jointe au présent arrêté ;
la prise en compte d’exigences spéciales concernant les patients dont certaines fonctions
organiques sont altérées ;
l’utilisation de méthodes de blocage de l’incorporation dans les organes non sujets à
l’examen, lorsque cela est possible ;
l’utilisation de méthodes d’accélération de l’excrétion appropriées.
Article 21 : L’administration de produits radio-pharmaceutiques à des fins diagnostiques ou
thérapeutiques à des femmes enceintes ou susceptibles de l’être doit être évitée, sauf si elle
est motivée par une nécessité médicale avérée.
Article 22 : Les mères allaitantes recevant des produits radio-pharmaceutiques à des fins
diagnostiques ou thérapeutiques sont tenues d’interrompre l’allaitement durant une période
déterminée selon la prescription médicale et la nature du produit administré.
..
ARRETE INTERMINISTERIEL N° 033 DU 9 JUIN 1997 FIXANT LA LISTE DES TRAVAUX OU LES TRAVAILLEURS
SONT FORTEMENT EXPOSES AUX RISQUES PROFESSIONNELS
DESTINATAIRES :
Pour exécution
* Monsieur le Directeur de la Prévention de la Santé et de la Population du Gouvernorat du
Grand-Alger.
* Messieurs les Directeurs de la Santé et de la Population
* Messieurs les Directeurs des Secteurs Sanitaires
* Messieurs les Directeurs Généraux des Centres Hospitalo-Universitaires
* Messieurs les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés.
Pour Information
* Messieurs les Présidents des Conseils Régionaux de Santé
* Madame et Messieurs les Directeurs des Observatoires Régionaux de Santé
* Messieurs les Directeurs des Centres de Formation Professionnelle
* Messieurs les Directeurs des Organismes Employeurs Publics et Privés.
REFERENCES :
1- CALENDRIER DE VACCINATION
TRANCHE D’AGE DE 16 A 18 ANS
Population cible : Tout stagiaire ou apprenti âgé de 16 à 18 ans doit bénéficier d’un rappel de
vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
16 – 18 ans : DT adulte + POLIO ORAL
TRANCHE D’AGE DE PLUS DE 18 ANS
Population cible : Tout stagiaire ou apprenti, tout travailleur doit bénéficier de la vaccination contre la
diphtérie et le tétanos.
Après 18 ans et tous les 10 ans : DT adulte (sujet bien vacciné).
* Sujet dont la vaccination DT date de moins de 10 ans : ne pas vacciner.
* Sujet dont la vaccination date de plus de 10 ans ou n’est pas connue : 2 doses de DT à 1 mois
d’intervalle minimum, puis rappel tous les 10 ans.
Disposition : Un intervalle minimum d’un mois doit être respecté entre deux
doses itératives à un même vaccin afin de permettre une bonne réponse immunitaire. En cas de
retard, il n’est pas nécessaire de recommencer la vaccination depuis le début. Il suffit de
reprendre la vaccination là ou elle a été interrompue, c’est à dire administrer les doses
manquantes comme s’il n’y avait pas d’intervalle prolongé.
Contre – indications
* La femme enceinte : Seule le vaccin antitétanique (VAT) est administré à la femme enceinte
non vaccinée (VAT 1) à partir 2éme trimestre de la grossesse et (VAT 2) 4 semaines après le
VAT 1. En l’absence de vaccin antitétanique, elle doit être adressée en PMI pour prise en
charge.
* Une maladie aiguë préoccupante contre – indique temporairement la vaccination.
* Exceptionnellement, une réaction anaphylactique est une contre indication à la continuité de
la vaccination par le type de vaccin incriminé.
Sérothérapie antitétanique : En cas de plaie à risque élevé, le sérum antitétanique administré
chez un sujet non ou mal vacciné, ne doit jamais être utilisé seul.
Il ne faut jamais injecter de sérum sans vacciner.
III – BESOINS PREVISIONNELS
Avant le début de chaque année, les structures de santé transmettre leurs besoins
prévisionnels en DT et POV nécessaires à la vaccination de la population cible à l’institut
pasteur d’Alger (IPA) afin d’être inclus dans son programme d’importation.
IV PERSONNEL CHARGE DE LA VACCINATION
Dans ce cadre, les services de médecine du travail (SMT) des structures sanitaires ainsi que les
centres de médecine du travail (CMT) et médico-sociaux (CMS) des entreprises sont chargés
de la vaccination des stagiaires, des apprentis et des travailleurs conformément au nouveau
calendrier en vigueur.
En cas d’absence de service de médecine du travail localement compétent, les services
d’épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP) prennent en charge la vaccination des
stagiaires, des apprentis et des travailleurs.
La preuve de la vaccination est constituée par la remise obligatoire d’une carte de vaccination
devant comporter l’indication de la nature du vaccin utilisé, du numéro de lot, des dates et des
doses des injections vaccinales ou, le cas échéant pour la vaccination antipoliomyélitique, des
prises orales (voir modèle en annexe1).
La confection des cartes de vaccinations est à la charge des structures qui vaccinent.
Toutes les vaccinations effectuées doivent être portée sur le carnet des vaccinations en milieu
de travail, conformément à l’article 29 du décret exécutif n° 93-120 sus visé.
V – EVALUATION
Il est indispensable que tous ceux qui participent à la mise en œuvre de ce programme de
vaccination soient en mesure d’évaluer les résultats. Les activités mises en œuvre et les coûts.
La planification et la coordination sont des éléments indispensables pour le déroulement dans
des conditions optimales des activités de vaccinations des stagiaires, des apprentis et des
travailleurs. Elles se feront de concert avec les responsables des établissements
d’enseignement et de formation professionnelle et des organismes employeurs publics et
privés et les responsables des structures de santé.
L’évaluation des activités de vaccination doit être établie trimestriellement et annuellement
par le service de médecine du travail en collaboration avec le service d’épidémiologie et de
médecine préventive du secteur sanitaire territorialement compétent selon le canevas joint en
annexe 2 et transmise à la direction de la santé et de la population de la wilaya.
Les réactions post-vaccinales doivent être mentionnées dans l’évaluation.
La direction de la santé et de la population établira l’évaluation annuelle de l’ensemble des
activités de vaccination de la wilaya et la transmettra au ministère de la santé et de la
LE DIRECTEUR DE LA PREVENTION
ANNEXE 1
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION
CARTE DE VACCINATION
NOM PRENOM
DATE ET LIEU DE NAISSANCE
PROFESSION
ADRESSE PERSONNELLE
GROUPAGE
NUMERO DE SECURITE SOCIALE
ANTECEDANTS VACCINAUX
16 A 18 ANS DIPHTERIE TETANOS ADULTE + POLIO ORAL
TOUS LES 10 ANS A PARTIR DE 18 ANS DIPHTERIE TETANOS ADULTE
Observations :
WILAYA ANNEXE
STAGIAIRES
APPRENTIS
TRAVAILLEURS
TOTAL
susvisé, la vaccination contre l’hépatite virale « B » est rendue obligatoire pour toute personne
qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de soins ou de prévention, exerce une
activité professionnelle ou bénéficie d’une formation l’exposant à des risque de contamination
à l’hépatite virale « B ».
Article 2 : les personnes concernées sont celles qui sont en contact avec les patients et avec le
sang et autres produits biologiques, soit directement, soit indirectement lors de la
manipulation et du transport de dispositifs médicaux, de prélèvements biologiques, de ligne et
de déchets de soins ;
Article 3 : les établissements et structures et sociaux, dans lesquels le personnel doit être
vacciné, conformément à l’article 1er ci-dessous sont :
les établissements publics de santé qui sont les centres hospitalo-universitaires, les
établissements hospitaliers spécialisés et les secteurs sanitaires ;
les structures sanitaires parapubliques qui sont les centres de médecine du travail, les centres
médico-sociaux ;
l’agence nationale du sang ;
les centres et postes de transfusion sanguine ;
les structures d’hémodialyse ;
les services d’aide médicale d’urgence (SAMU) ;
les unités de dépistage et de suivi en santé scolaire et unité de médecine préventive
universitaire ;
L’Institut Pasteur d’Alger ;
Les structures sanitaires privées ;
Les laboratoires d’analyses de biologies médicales ;
Les structures sanitaires des établissements de rééducation ;
Les établissements et services chargés des handicapés ;
Les établissements chargés de l’hébergement pour personnes âgées ;
Les établissements d’accueil pour femmes victimes de violences et en situation de détresse ;
Les établissements et services sociaux concourant à la protection de l’enfant ;
Les établissements chargés de la garde d’enfants en âge préscolaire ;
Article 4 : sont assujetties aux dispositions des articles 1 et 2 ci-dessus, les personnes
exerçant les activités énumérées ci-après, dans la mesure où elles participent à l’activité des
établissements et structures prévus à l’article 3 ci-dessus :
la blanchisserie ;
les pompes funèbres ;
le transport de corps.
Article 5 : les personnes assujetties aux dispositions de l’article 2 ci-dessus sont considérées
comme valablement immunisées contre l’hépatite « B » lorsque le nombre de doses vaccinales
est au minimum de trois (3).
Le schéma vaccinal préconisé est trois (3) doses, du type 0-1-6 mois, qui respecte un intervalle d’au
moins un mois entre la première et deuxième dose, la troisième dose pouvant être, en pratique,
réalisée entre 5 et 12 mois après la seconde dose.
Article 6 : la preuve de la vaccination est constituée par la présentation obligatoire d’une carte
de vaccination de la nature du vaccin utilisé, du numéro de lot, des dates et des doses des
injections vaccinales.
Article 7 : A son entrée en fonction ou au moment de son inscription dans un établissement
d’enseignement médical ou paramédical, toute personne doit être vacciné contre l’hépatite
« B ». Avant que l’immunisation soit valablement acquise, elle ne peut occuper des fonctions
qui la mettent en contact avec des malades ou des produits biologiques et des cultures de
cellules vivantes susceptibles de transmettre l’infection
Article 8 : Sont exemptées temporairement de l’obligation vaccinale, les personnes qui
justifient par la présentation d’un certificat médical, d’une contre-indication temporaire à la
vaccination requise. Ces personnes ne peuvent recevoir une affectation dans un service les
exposant au risque d’infection par des micro-organismes potentiellement pathogènes.
Article 9 : l’employeur doit établir une liste des postes exposés au risque d’infection à
l’hépatite « B » en tenant compte des éléments d’évaluation des risques après avis du médecin
du travail.
Article 10 : les dépenses entraînées par la vaccination obligatoire contre l’hépatite virale B
sont à la charge des établissements employeurs ou des établissements de formations
concernés.
Article 11 : le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Amara BENYOUNES.
Le Ministre
DESTINATAIRES :
REFERENCES :
Décret n° 69-88 du 17 juin 1969 modifié et complété rendant obligatoires certaines vaccinations,
notamment son article 3.
Arrêté du 25 Avril 2000 relatif à la vaccination contre l’hépatite virale B.
L’hépatite virale est une maladie grave qui sévit à l’état endémique au sein de la population
hospitalière. C’est la première maladie professionnelle invalidante des personnels des services
de santé.
Arrêtent :
Article 1er : En application des dispositions de l’article 29 décret n°93-120 du 15 mai 1993
susvisé, la présent arrêté a pour objet de fixer le contenu ainsi que les modalités
d’établissement et de tenue des documents obligatoirement établis par le médecin du travail.
Article 2 : les documents obligatoirement établis par le médecin du travail sont :
le dossier médical individuel.
La fiche de visite médicale individuelle.
Le registre d’activités quotidiennes et de visites médicales d’embauchage, périodique,
spontanée et de reprise ;
Le registre spécifique aux postes exposés
Le registre des vaccinations en milieu de travail
Le registre des maladies professionnelles
Le registre des visites d’ateliers
Ces documents doivent être établis conformément aux modèles types figurant aux annexes
jointes au présent arrêté.
Article 3 : Au moment de la visite médicale d’embauchage, le médecin du travail constitue un
dossier médical individuel qu’il ne peut communiquer qu’au médecin du travail inspecteur
territorialement compétent ; ce dossier est complété après chaque examen médical ultérieur.
Le dossier médical se présente sous la forme d’un dépliant, comportant trois volets de format
commercial courant. Il permet l’encartage des autres pièces qui peuvent y être jointes. Les
renseignements personnels du travailleur sont portés sur le premier volet.
Le dossier médical est complété de deux modèles de feuilles, l’un réservé pour les visites
médicales d’embauchage et périodique et l’autre réservé pour les autres visites médicales.
Article 4 : Le dossier médical est classé dans un fichier fermant à clef. Le médecin du travail est
tenu, comme ses auxiliaires, en secret professionnel. Le médecin du travail a la responsabilité
de ce fichier. Au cas où il cesse ses activités au sein de l’organisme employeur il doit le remettre
à son successeur.
DOSSIER MEDICAL
Nom…………………….Prénom………………sexe……………………..
Né(e) le ……………………………à……………………………………..
Situation de famille………………………..adresse………………………
Groupe sanguin…………RH………..N° S.S……………………………
- scolaire………………………………………………
Formation
professionnelle……………………………………………..
Qualification professionnelle………………………………………………
INTERVENTIONS CHIRURGICALES
………………………………………
………………………………………
ACCIDENTS :
………………………………………
SERUMS DATES
OBSERVATIONS :
…………………………………………………….
…………………………………………………….
…………………………………………………….
Collatéraux
Conjoint(S)
URINES
Peau et muqueuses
Ophtalmologique
ORL
Locomoteur
Digestif Denture :
carie…gingivopathie…
autres… Abdomen………….
Génito-urinaire
Neurologie et psychisme
Hématologie et ganglions
Endocrinologie
EXPLORATIONS FONCTIONNELLES
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
RADIOLOGIQUES RESULTATS
BIOLOGIQUES RESULTATS
TOXICOLOGIQUES RESULTATS
POUR TRAITEMENT………………………….
POUR HOSPITALISATION………………………….
SERVICE SOCIAL……………………
SERVICE EMPLOI…………………..
APTITUDE AU TRAVAIL
Modèle de feuille réservé aux autres visites médicales (en dehors des visites d’embauchage et
périodique)
NOM………………………………PRENOM………………………………………………….
DATE DE NAISSANCE………………………………………………………………………..
ADRESSE…………………………………………………………………………………………..
ORGANISME EMPOYEUR……………………………………………………………………….
PROFESSION………………………………………………………………………………………
POSTE DE TRAVAIL…………………………………………………………………………….
DATE DE LA VISITE MEDICALE………………………………………………………………
CONCLUSION MEDICALE………………………………………………………………………
SERVICE MEDECINE DU TRAVAIL…………………………………………………………
LE MEDECIN DU TRAVAIL……………………………………………………………………
SIGNATURE /CACHET
ANNEXE 3
REGISTRE D’ACTIVITE QUOTIDIENNE ET DE VISITES D’EMBAUCHAGE, PERIODIQUE,
SPONTANEE ET DE REPRISE
Date Nom et Date de Poste Nature Conclusion Examens Traite- Orien- Obser
de prénom naissance de de la de la complé- ment tation vation
la du travail visite consultation mentaires
visite travailleur
examiné
Qualificatio Matériau Outillag Postur Mouvemen Ambianc Horaire Risqu Conséquenc Mesure Obser
n exacte du x e e ts e s e es s -
poste de et de de de Médicales et vatio
travail produits travail travail travail moyen n
utilisés s
de
Pré-
vention
ANNEXE 5
REGISTRE DES VACCINATIONS EN MILIEU DE TRAVAIL
Nom et Date Profession Statut Technique Dose de Dates des observation
prénom de vaccinal Vaccinale L’injection vaccinations s
du naissance Antérieur Vaccinale Avec numéro
travailleur des lots
N.B : il y a lieu de prévoir des registres différents pour chaque type de vaccination.
ANNEXE 6
REGISTRE DES MALADIES PROFESSIONNELLES
Nom et Date de Profession Atelier Maladies Numéro Date de observation
prénom du Naissance Professionnelle De Déclaration
travailleur tableau
ANNEXE 7
LE REGISTRE DES VISITES D’ATELIERS
Date Médecin Identi- Hygiène Nature Pathologie Mesures Analyses, observation
fication Générale des Professionnelle de prévention Mesures
de Et facteurs travaux et et préleve-
l’atelier d’ambiance Et d’adaptation ments
produits du travail
Utilisés
Arrêtent :
Article1er : En application des dispositions de l’article 37 du décret n 93-120 du 15 mai 1993
le présent arrêté a pour objet de fixer le rapport type établi par le médecin du travail,
Article 2 : Le rapport faisant état de l’organisation et du fonctionnement des activités
médicales effectuées, doit être établi conformément au modèle joint à l’annexe du présent
arrêté.
Ce rapport doit être établi chaque année par le médecin du travail et présenté à l’employeur au
plus tard, à la fin du quatrième (4ème) mois suit l’année pour laquelle il a été établi,
Article 3 : L’employeur est tenu de transmettre dans un délai d’un mois à compter de sa
présentation un exemplaire du rapport annuel, accompagné des observations des
représentants des travailleurs, au service de médecine du travail du secteur sanitaire
territorialement compétent,
Article 4 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
L’ORGANISME EMPLOYEUR
Identification :
*Branche d’activité :
*Adresse :
*Téléphone :
MEDECIN DU TRAVAIL
*Nom et prénom
*Titres et diplômes :
*Modalités d’exercice /volume horaire mensuel :
Observation :
Lorsque plusieurs médecins du travail prennent en charge le même organisme employeur, ils
doivent élaborer la synthèse de leurs activités dans le même rapport
Il y a lieu alors de compléter la liste des médecins comme suit :
3 -AUXILIARES MEDICAUX
*Nombre d’infirmiers
*Nombre de secrétaires médicales :
*Autres :
*Observation :
4,1, Identification
Adresse :
Téléphone
4 ,2 DESCRIPTION DES LOCAUX :
4, 3 EQUIPEMENTS MIS A LA DSPOSITION DU MEDECIN DU TRAVAIL :
Apprentis
Particulièrement ou fortement exposés
Nature,
Agés de moins de 18 ans
Agés de plus de 55 ans
Handicapés
Malades chroniques
Femmes enceintes, mères d’un enfant de moins de 2
ans
TOTAL
Embauchages
Périodiques
Visites annuelles 1ère
Visites particulières 2ème
Reprise
Après accident de travail ou maladie
professionnelle
Après congé maternité
Absence plus de 21 jours ou répétée
Spontanée
A la demande du travailleur
A la demande de l’employeur
TOTAL TOTAL
Observation :
Observations :
Radiologique
biologique
TOTAL TOTAL TOYAL
Observations :
8,1conclusions professionnelles
Apte
Apte avec réserve
Inapte
Observations :
8,2, Conclusions Médicales
*nombre de pathologies dépistées :
Citer les plus fréquentes
Pathologie Nombre
Dermatologie Hématologie
Endocrinologie Neurologie
Ophtalmologie Orthopédie
O,R,L Psychiatrie
Nephro-Uro Rhumatologie
Pneumologie Stomatologie
Gastrologie Autres
Total Total
Total
Total
Total
Observation :
9,2, Etude du milieu de travail
9, 2, 1, Visites des lieux de travail
Total
Observations :
Total
Observations
9, 2, 4, Enquêtes
Enquêtes Nombre
Total
Activité Nombre
Soins généraux
Soins pour accidentés du travail
Autres
Total
Observations :
11- VACCINATIONS
Observation :
12-ACTION DE FORMATION ET SENSIBILISATION
12,1, Formation et travaux du médecin
*Temps et nature de la formation continue
*Temps et nature des journées d’études et réunions :
*Temps consacré aux études et recherche :
Citez l’organisme responsable ou associé
*Références des travaux de publication :
12,2, FORMATION DE SECOURISTES
Par le médecin du travail Par une autre structure
(préciser)
Nombre de secouristes formés
Nombre de secouristes
recyclés
Observation :
12,3, EDUCATION SANITAIRE
Thèmes :
Nombre de participants :
Observations :
13-PRISE EN CHARGE DES URGENCES
13, 1, Organisation
*Des soins sur le lieu de l’accident
Existe-t-il des consignes de soins ?
*Du relevage et du transport à l’infirmerie
*Des soins à l’infirmerie :
*De l’évacuation vers la structure sanitaire concernée :
13,2 , MOYENS
*Humains :
*Matériels et équipements :
*De transport :
13,3 MANŒUVRES DE SIMULATION
14- OBSERVATIONS GENERALES OU REFERENCEES
Date et signature
Arrête :
CHAPITRE 1
DES MOYENS HUMAINS
Article 2 : Lorsque les examens médicaux sont effectués au sein du service de médecine du
travail autonome de l’organisme employeur, les normes minimales en matière de moyens
humains à respecter sont :
- 1 médecin du travail à temps plein pour 1730 travailleurs fortement exposés aux risques
Professionnels,
- 1 médecin du travail à temps plein pour 2595 travailleurs moyennement ou peu
exposé aux risques professionnels,
Pour les organismes employant des travailleurs fortement exposés aux risques professionnels
Le cabinet médical est une pièce de 16m2, dans laquelle le médecin doit pouvoir pratiquer un
examen clinique complet, il convient donc qu’il dispose au moins de :
---un bureau,
Une possibilité d’isolement pour le déshabillage par cabine ou paravent ou à défaut, parun
aménagement tel que la partie de la pièce réservée à l’examen clinique puisse être isolée de
l’ensemble,
---Une table d’examen,
le contrôle de la vision,
des prélèvements et examens de la laboratoire courants,
des épreuves fonctionnelles, éventuellement respiratoire, visuelle, cardiaque et auditive
La salle de soins doit permettre que des soins médicaux y soient prodigués, qu’un malade ou un
blessé y soit surveillé en l’absence de salle d’observation,
Le bureau mis à la disposition de l’ensemble des médecins des services, de médecine du travail
du travail inter-organismes ou relevant des secteurs sanitaires ou des structures compétentes
doit permettre aux médecins d’y faire du travail sur dossiers et éventuellement de s’y réunir
Les locaux médicaux doivent être aisément accessibles même pour un blessé transporté en
brancard ou un handicapé en fauteuil roulant,
Le cabinet médical doit être équipé d’un poste téléphonique autonome permettant d’assurer le
respect du secret professionnel relié au secrétariat médical,
L’alimentation en eau courante doit être assurée de telle façon qu’un lavabo puisse être installé
dans le cabinet médical et que le compartiment des examens biométriques soit, équipé d’un
évier avec paillasse et de dimensions suffisantes pour pouvoir pratiquer les examens
biométriques , de laboratoire et épreuves fonctionnelles éventuellement,
Ils doivent avoir également une bonne isolation phonique, afin qu’aucun bruit ne gène les
examens, un éclairage, un chauffage et une aération suffisante,
Abdelhamid ABERKANE
Destinataires :
Mesdames et Messieurs les Directeurs de la Santé et de la Population,
En communication à :
Madame et Messieurs les Directeurs des Secteurs Sanitaires.
Messieurs les Directeurs Généraux des Centres Hospitalo-universitaires.
Messieurs les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés.
Références :
Loi N° 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail.
Décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail.
Arrêté interministériel du 2 avril 1995 fixant la convention –type relative à la médecine du
travail établie entre l’organisme employeur et le secteur sanitaire ou la structure compétente
ou le médecin habilité.
Arrêté interministériel du 9 juin 1997 fixant la liste des travaux ou les travailleurs sont
fortement exposés aux risques professionnels.
Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant le contenu, les modalités d’établissement et
de tenue des documents obligatoirement établis par le médecin du travail.
Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant le rapport type du médecin du travail.
Arrêté du 16 octobre 2001 fixant les normes en matière de moyens humains, de locaux et
d’équipement des services de médecine du travail.
Arrêté du 16 octobre 2001 fixant les modalités d’application des dispositions de l’article 30 du
décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail.
La présente instruction a pour objet de fixer les mécanismes de collecte des informations
émanant des services de médecine du travail, les supports de recueil et leur périodicité, les et
les délais d’acheminement pour la mise en œuvre d’une base de données exhaustive relative à
la couverture des travailleurs par la médecine du travail.
Est considéré comme organisme employeur ou entreprise tout établissement ou unité sise en
un lieu topographiquement distinct et dans laquelle une ou plusieurs personnes travaillent
pour le compte d’un même organisme employeur .Ce peut être une usine, un magasin, un
dépôt, etc.…..
2- Au niveau régional :
Les services de médecine du travail des organismes employeurs (centres de
médecine du travail et centres médico-sociaux) doivent transmettre une copie du rapport
annuel destiné à l’employeur au médecin du travail inspecteur de la direction de la santé et de
la population au plus tard à la fin du 1er mois qui suit l’année pour laquelle il a été établi.
Les services de médecine du travail des structures sanitaires publiques ( secteurs
sanitaires, centres hospitalo-universitaires , établissements hospitaliers spécialisés), des
services inter-organismes ainsi que les médecins spécialistes en médecine du travail exerçant à
titre privé doivent élaborer une synthèse annuelle faisant état de l’évaluation des leurs
activités de médecine du travail effectuées pour l’ensemble des organismes employeurs pris en
charge conformément au modèle joint à l’annexe I de la présente instruction , au modèle joint à
l’annexe I de la présente instruction , au plus tard à la fin du 1er mois qui suit l’année pour
laquelle elle a été établie.
En outre les secteurs sanitaires destinataires des rapports annuels émanant des employeurs
sont tenus d’établir un fichier des organismes employeurs couverts implantés dans la
circonscription du secteur sanitaire et de transmettre une copie des rapports dans les
meilleurs délais au médecin du travail inspecteur de la direction de la santé et de la population.
Le médecin du travail inspecteur de la Direction de la santé et de la population
est informé de la couverture des salariés par médecine du travail par le biais ;
* Des rapports annuels des services de médecines du travail des organismes employeurs
* Des synthèses annuelles faisant état de l’évaluation des activités de médecine du travail
effectuées pour l’ensemble des organismes employeurs pris en charge par les services de
médecine du travail des structures sanitaires publiques , des services inter-organismes ainsi
que des médecins spécialistes en médecine du travail exerçant à titre privé.
Aussi vous voudrez bien prendre toutes dispositions en ce sens, car la révision du
système d’informations, pour une meilleure représentative de la situation sanitaire des
travailleurs constitue un pas important pour l’élaboration de programmes adaptés de
surveillance et de protection des populations salariées exposées à des nuisances ou à des
situations de travail susceptibles d’être néfastes pour la santé.
Structure médicale
1- LES ORGANISMES EMPLOYEURS :
Effectifs industrie :
Effectifs Bâtiment :
Effectif Agriculture :
Effectif Secteur Tertiaire :
MEDECIN DU TRAVAIL :
3-AUXILIAIRES MEDICAUX :
* Nombre d’infirmiers :
* Nombre de secrétaires médicales :
* Autres
4-1- IDENTIFICATION :
* Adresse :
* Téléphone :
7- EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
7-1- A TITRE PREVENTIF :
Pathologie Nombre
Total
Total
Total
9-1-3- Etudes de Postes :
Total
Nombre d’organisme employeurs concernés
9-1-4- Enquêtes :
Enquête Nombre
Suite à un accident de travail
Suite à une maladie professionnelle
Suite à une maladie à caractère
professionnel
Autres Total
Nombre d’organisme employeurs concernés :
Autres Total
11- VACCINATIONS :
Vaccination Population Nombre travailleurs % Nombre travailleurs % Doses
centre cible correctement vaccinés en cours de utilisées
vaccination
DATE ET SIGNATURE
DESTINATAIRES
En communication à :
Mesdames et Messieurs les Médecins du Travail Inspecteurs et les Responsables des Activités de
Médecine du Travail,
Mesdames et Messieurs les Chefs de Services de médecine du Travail,
REFERENCES :
J’ai l’honneur de vous demander d’intégrer dans les meilleurs délais un spécialiste en
médecine du travail dans le dispositif de Wilaya de lutte anti-acridienne afin d’assurer le suivi médical
des personnels utilisant les pesticides, organiser les opérations de prélèvements sanguins pour le
dosage des cholinestérases et informer et sensibiliser les travailleurs concernés sur les risques liés aux
opérations de lutte anti-acridienne.
En complétant des instructions et des dispositions prévues par les circulaires et notes
visées en références, il y a lieu de préciser que :
Les travailleurs appelés à utiliser les insecticides organophosphorés devront dans la mesure du
possible subir un examen médical avant toute exposition avec prélèvement sanguin pour le dosage de
l’activité cholinestérasique afin de déterminer la valeur de base avant exposition.
Les prélèvements sanguins sont à adresser au Centre national de toxicologie à Alger
(C.H.U de Bab El Oued).
Pour la surveillance de l’exposition il y a lieu de revoir les travailleurs régulièrement tous les 15 jours
afin de dépister précocement d’éventuels signes d’intoxication et de pratiquer une fois par mois, en fin
de semaine de travail, les prélèvements sanguins pour le dosage de l’activité cholinestérasique.
Toute diminution du taux de 30 % de l’activité cholinestérasique globulaire ou de 50 % de l’activité
cholinestérasique doit entraîner une éviction et l’exclusion des opérations de désinsectisation pendant
2 à 3 mois.
Textes Réglementaires sur la Médecine du Travail 2016 Page 175
La réexposition ne doit être autorisée qu’après retour du taux à 80 % de la valeur de base.
Le traitement des éventuelles intoxications par pesticides nécessite la disponibilité des antidotes à
assurer par le Poste de Commandement de Wilaya (P.C.W), à raison d’un lot ou kit par tranche de 10
travailleurs utilisant les pesticides, comprenant pour le traitement des intoxications aux insecticides
organophosphorés :
Sulfate d’atropine : 50 Ampoules
Pralidoxime (Contrathion) : 15 flacons de 200 mg
Le schéma thérapeutique à utiliser le plus précocement possible après l’intoxication, en plus des
mesures de réanimation et de décontamination est le suivant :
* Traitement vagolytique, à instaurer des que la cyanose a disparu : 2 à 4 mg de sulfate d’atropine par
voie intraveineuse toutes les 10 à 30 mn jusqu’à apparition de la rougeur de la face et de sécheresse de
la peau et des muqueuses, en contrôlant la dilatation pupillaire.
* Le traitement régénérateur des cholinestérases qui complète l’action de l’atropine.
Il fait appel au Pralidoxime (Contrathion) qui se présente en flacons de 200 mg à l’état sec, à utiliser en
solution dans du soluté isotonique de chlorure de sodium.
La première injection de 200 à 400 mg (1 à 2 flacons) est administrée en injection intraveineuse lente
(1 ml par mn) ou perfusion dans un sérum glucosé ou chlorure isotonique en 20 mn.
La seconde injection de 200 mg sera effectuée 30 mn plus tard.
Les injections ultérieures de 200 mg sont pratiquées toutes les 4 à 6 heures.
La dose maximale ne doit pas dépasser 1g en une fois et 3 g par 24 h.
- Déclaration des cas d’intoxication
Tout cas d’intoxication par les pesticides doit être signalé dans les Rapports transmis au Ministère de la
Santé et de la Population et de la Réforme Hospitalière et faire l‘objet également d’une déclaration de
maladie professionnelle à l’agence C.N.A.S concernée, au titre du Tableau n°34 des maladies
professionnelles indemnisables qui concerne les troubles digestifs, respiratoires, nerveux, vasculaires
ou biologique liés aux organophosphorés, les phosphoramides et les carbamates.
Le diagnostic doit être par un abaissement significatif des cholinestérases (sauf pour les carbamates) et
le délai de prise en charge est de 7 jours.
Le Secrétaire Général
Rachida BENKHELIL
Mesdames et Messieurs les Directeurs de la santé et de la population des wilayas concernées par la lutte
anti-acridienne
OBJET : SURVEILLANCE MEDICALE DES TRAVAILLEURS EXPOSES AUX PESTICIDES DANS LE CADRE DE LA LUTTE
ANTI-ACRIDIENNE.
REF : Instruction MSPRH/SG N° 398 du 11 Mai 2004.
J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur la nécessité d’assurer, pour les travailleurs
manipulant ou au contact des insecticides organophosphorés par un médecin du travail spécialiste, ou à
défaut le médecin généraliste chargé de la médecine du travail, le suivi médical et l’organisation des
prélèvements sanguins pour le dosage des cholinestérases, l’interprétation des résultats transmis par le
Centre national de toxicologie, et la prise des mesures d’éviction et d’exclusion des opérations de
désinsectisation en cas de baisse des cholinestérases sériques > 50% chez un même travailleur, même
en l’absence de signes chimiques.
Une baisse des cholinestérases sériques > 30% doit faire surveiller de façon particulière le travailleur
concerné et le faire exclure du risque s’il y a présence de signes cliniques d’intoxication par les
organophosphorés.
La présence de signes cliniques est bien sûr à elle seule un motif d’exclusion du risque en plus de la
thérapeutique appropriée.
Il y a lieu d’appliquer strictement les dispositions de l’Instruction ministérielle sus-visée et en
particulier de pratiquer une fois par mois, en fin de semaine de travail, les prélèvements sanguins pour
le dosage des cholinestérases sériques.
Dosage doit être effectué, suivi de dosages tous les mois pour dépister une éventuelle baisse des
cholinestérases sériques de l’ordre de > 50 % pour les mesures d’exclusion ou de > 30 % pour la
surveillance particulière.
Les travailleurs dont les cholinestérases sont inférieurs à 6000 u/ I sont à examiner et surveiller de
façon particulière, même s’il s’agit d’un premier dosage. Un nouveau prélèvement devra être opéré dans
les meilleurs délais les concernant.
Les travailleurs ayant eu un taux particulièrement bas < 3500 u /I, doivent être exclus des opérations
par mesure de précaution, en surveillant au bout de 2 à 3 mois la réascension du taux. Un prélèvement
pour dosage des cholinestérases sera pratiqué toutes les 3 semaines chez eux.
Dans tous les cas les interprétations de taux devaient se faire en fonction de l’exposition ou non aux
insecticides organophosphorés avant le dosage et une attention particulière sera portée à la vitesse
avec laquelle baissent les cholinestérases.
Ainsi une baisse de l’ordre de 30 % en quelques heures ou jours peut s’accompagner de signes cliniques
sévères alors que la même baisse en plusieurs semaines ou mois ne se manifeste pas par des signes
cliniques.
- Si le travailleur a eu 2 ou plusieurs dosages l’interprétation des résultats doit impérativement se faire
par rapport à la valeur initiale correspondante au premier dosage des cholinestérases et aux valeurs
suivantes.
Toute baisse > 50 % des cholinestérases sériques doit entraîner une éviction et l’exclusion des
opérations de désinsectisation pendant 2 à 3 mois.
Toute baisse > 30 % doit entraîner une surveillance médicale particulière et être suivie d’exclusion des
opérations en présence de signes cliniques.
La réexposition ne doit être autorisée qu’après retour du taux à 80 % de la valeur de base.
Au cas ou le taux cholinestérases reste abaissé malgré l’éviction du risque il faut rechercher une
étiologie : (insuffisance hépato-cellulaire grave, dénutrition, myopathie, déficit congénital).
Le Directeur des Actions Sanitaires Spécifiques
Pr A. Semid
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre de la santé et de la population,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa) ;
Vu la loi n°83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de l’environnement ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents du travail et aux maladies
professionnelles ;
Vu la loi n°83-17 du 16 juillet 1983, modifiée et complétée, portant code des eaux ;
Vu la loi n°85-05 du 16 février 1985, modifiée et complété, relative à la protection et la
promotion de la santé ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail ;
Vu la loi n°90-11 du 21 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail ;
Vu la loi n°91-25 du 18 décembre 1991 portant loi de finances pour 1992, notamment son article
117 ;
Vu le décret présidentiel n° 98-428 du Aouel Ramadhan 1419 correspondant au 15 décembre
1998 portant nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°98-428 du Aouel Ramadhan 1419 correspondant au 19 décembre
1998 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°90-79 du 27 février 1990 portant réglementation des transports des
matières dangereuses ;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°91-175 du 28 mai 1991 définissant les règles générales
d’aménagement, d’urbanisme et de construction;
Vu le décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du
travail ;
Vu le décret exécutif n° 93-160 du 10 juillet 1993 réglementant les rejets d’effluents liquides
industriels ;
Vu le décret exécutif n° 93-165 du 10 juillet 1993 réglementant les émissions atmosphériques
de fumées, gaz, poussières, odeurs et particules solides ;
Vu le décret exécutif n°99-89du 14 JoumadaEthania 1414 correspondant au 8 novembre 1999
portant obligation pour toute e entreprise intervenant an le cadre de la réalisation des marchés
publics du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique d’être titulaires du certificat de
qualification et de classification professionnelles ;
Vu le décret exécutif n°97-254 du 3 Rabie El Aouel 1418 correspondant au 8 juillet 1997 relatif
aux autorisations préalables à la fabrication et à l’importation des produits toxiques présentant
un risque particulier ;
Vu le décret exécutif n°98-339 du 13 Rajab 1419 correspondant au 3 novembre 1998
définissant la réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature ;
Décrète :
Article 1er : Le présent décret a pour objet de définir les mesures de prévention des risques liés
aux activités dans lesquelles les travailleurs et/ou la population générale sont exposés ou
susceptibles d’être exposés aux poussières provenant de l’amiante ou des matériaux contenant
de l’amiante.
Article 2 : Au sens du présent décret, le terme "amiante" désigne les silicates fibreux appartenant
aux deux (2) grands groupes suivants :
Les amphiboles ;
Les serpentines.
Article 10 : Sont interdits, les produits de textiles d’amiante, sauf ceux qui sont conçus pour
offrir une protection contre le feu et la chaleur et qui sont fabriqués de manière à garantir que
les fibres d’amiante ne seront pas détachés des produits lors d’un usage normal.
Article 11 : Sont interdits, la fabrication, l’importation et la commercialisation des produits de
consommation contenant de l’amiante dont la liste sera fixée par voie réglementaire.
Article 12 : Des textes réglementaires préciseront, en temps que de besoin, les modalités
d’application des dispositions du présent décret.
Article 13 : Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Smaïl HAMDANI
Arrêtent :
Section 1
Dispositions applicables aux activités de confinement
(par fixation, imprégnation ou encoffrement) et de retrait d'amiante on de
matériaux friables contenant de l'amiante
Article 1er : Définition des matériaux friables.
En application de l'article 4 du décret exécutif n° 99-95 du 3 Moharram 1420
correspondant au 19 avril 1999 susvisé, on entend par matériaux friables, tout matériau
susceptible d'émettre des fibres sous l'effet de chocs, de vibrations, de mouvements d'air
ou de vieillissement
Article 2 : Préparation du chantier.
Toute opération relevant de cette section doit être précédée de:
1) l'évacuation après décontamination hors du lieu ou du local à traiter sous réserve que
cette évacuation n'entraîne pas dégradation des lieux susceptibles de libérer des fibres
d'amiante de tous les composants d'équipements ou parties d'équipement dont la
présence risque de nuire au déroulement du chantier ou qui sont difficilement
décontaminables ;
La mise hors tension de tous les circuits et équipements électriques qui se trouvent dans
ou à proximité immédiate de la zone de travail afin de réaliser un traitement à l'humide. Un
Arrêtent :
Article 1er : En application de l'article 4 du décret exécutif n° 99-95 du 3 Moharram 1420
correspondant au 19 avril 1999 susvisé, sont concernés, tous les immeubles bâtis qu'ils
appartiennent à des personnes privées ou à des personnes publiques.
Article 2 : Les propriétaires des immeubles mentionnés à l'article l a ci-dessus doivent rechercher la
présence de flocages et de calorifugeage contenant de l'amiante dans ces immeubles.
Si ces recherches n'ont pas révélé la présence d'amiante, les propriétaires font appel à un organisme
de contrôle agréé, au sens du décret n° 99-95 du 3 Moharram 1420 correspondant au 19 avril
1999, susvisé, ou à un technicien de la construction, spécialisé pour ce type de mission, afin qu'il
procède à une recherche de la présence de flocage ou de calorifugeage.
Article 3 : En cas de présence de flocages ou de calorifugeages et si un doute persiste sur la
présence d'amiante, les propriétaires font faire un ou des prélèvements représentatifs par un
technicien de la construction répondant aux prescriptions du précédent alinéa. Ce ou ces
prélèvements feront l'objet d'une analyse qualitative par un organisme compétent, afin de vérifier la
présence d'amiante dans le matériau.
Article 4 : En cas de présence de flocages ou de calorifugeages contenant de l'amiante, les
propriétaires doivent vérifier leur état de conservation.
A cet effet, ils font appel à un technicien de la construction, spécialisé pour ce type de mission afin
qu'il vérifie l'état de conservation de ces matériaux en remplissant la grille d'évaluation (jointe
en annexe du présent arrêté). Cette grille d'évaluation tient compte, notamment de l'accessibilité
Article 6 : Les propriétaires tiennent les résultats des contrôles effectués et la description des
mesures prises en application du présent arrêté à la disposition des occupants de l'immeuble bâti concerné,
des services spécialisés, des inspecteurs du travail et des services de prévention des organismes
de sécurité sociale.
Ils communiquent ces informations à toute personne physique ou morale appelée à effectuer
des travaux dans l'immeuble bâti.
Article 7 : Lorsque les obligations de réparation du propriétaire ont été transférées à une personne
physique ou morale en application de la réglementation, les obligations édictées par les articles 2 à 7
du présent arrêté sont à la charge de cette personne.
Article 8 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 16 Rabie El Aouel 1420 correspondant au 30 juin 1999.
Article 12 : Les déchets d'amiante et les emballages vides susceptibles de libérer des fibres
d'amiante doivent être étiquetés et conditionnés de manières à ne pas provoquer d'émission
de poussières pendant leur manutention, leur transport et leur stockage avant d'être traités
conformément à la réglementation en vigueur.
Ahmed OUYAHIA.
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des ressources en eau,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-3° et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail ;
Vu la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009 relative à la protection
du consommateur et à la répression des fraudes ;
Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail ;
Vu la loi n° 05-12 du 28 Joumada Ethania 1426 correspondant au 4 août 2005, modifiée et
complétée, relative à l’eau ;
Vu le décret présidentiel n° 09-128 du 2 Joumada El Oula 1430 correspondant au 27 avril 2009
portant reconduction du Premier ministre dans ses fonctions ;
Vu le décret présidentiel n° 09-129 du 2 Joumada El Oula 1430 correspondant au 27 avril 2009
portant reconduction dans leurs fonctions de membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail ;
Vu le décret exécutif n° 08-54 du 2 Safar 1429 correspondant au 9 février 2008 portant
approbation du cahier des charges-type pour la gestion par concession du service public
d’alimentation en eau potable et du règlement de service y afférent ;
Après approbation du Président de la République ;
Décrète
Article 1er : En application des dispositions de l’article 117 de la loi n° 05-12 du 28 Joumada
Ethania 1426 correspondant au 4 août 2005, modifiée et complétée, susvisée, le présent décret
a pour objet de fixer les modalités de suivi médical des personnes exerçant au niveau des
ouvrages et installations d’exploitation d’un service public de l’eau.
Article 2 : Afin de préserver la santé des usagers, les organismes qui assurent l’exploitation
des activités du service public de l’eau sont tenus de soumettre leurs personnels concernés à
un suivi médical complémentaire dans les conditions fixées par le présent décret.
Article 3 : Les personnels concernés par le suivi médical sont ceux exerçant une activité au
niveau des ouvrages et installations de production, de transfert, de traitement, d’adduction, de
stockage et de distribution d’eau à usage de consommation humaine et affectés à des postes de
travail présentant un risque de contamination de l’eau.
La liste des postes de travail cités à l’alinéa ci-dessus est fixée par arrêté du ministre chargé des
ressources en eau.
Article 4 : Les personnels concernés sont soumis à un contrôle médical effectué une fois par
trimestre selon des conditions et modalités fixées, le cas échéant, par arrêté conjoint des
ministres chargés des ressources en eau et de la santé.
Article 5 : En cas de dépistage d’une maladie transmissible par voie hydrique chez un
travailleur exerçant au titre d’un poste de travail concerné, celui-ci est réaffecté
temporairement à un autre poste de travail.
Article 6 : Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 7 Dhou El Hidja 1430 correspondant au 24 novembre 2009.
Ahmed OUYAHIA.
LE MINISTRE
DESTINATAIRES :
Mesdames et Messieurs les Directeurs de la santé et de la Population
En communication à Mesdames et Messieurs les Directeurs des Secteurs Sanitaires.
Messieurs les Directeurs Généraux des Centres Hospitalo-Universitaires.
Messieurs les Directeurs des Etablissements Hospitaliers Spécialisés.
Une telle démarche préventive doit être initiée et parrainée par les organes de direction et
consultatifs des établissements en liaison avec les représentants des travailleurs pour réunir
les conditions nécessaires à sa réussite et s’appuyer sur les services de médecine du travail des
établissements d’une part et les Commissions d’hygiène et de sécurité qui on fait l’objet de
l’instruction n°10 du 6 mai 2002 portant sur leur mise en place.
Cette démarche doit s’inscrire dans le cadre des efforts déployés pour améliorer la qualité des
soins et devra faire l’objet d’une évaluation régulière.
Un rapport sur sa mise en œuvre devra être établi à l’échéance du mois de Décembre 2002
Abdelhamid ABERKANE
Les élèves des établissements de formation professionnelle sont soumis à des risques multiples
liés en grande partie à l'activité pratique de cette formation. A ce titre ils doivent bénéficier
d'un contrôle et d'un suivi médical dans le cadre d'un programme de protection de la santé de
ce groupe de population.
Ce programme devra prendre en compte non seulement l'élève stagiaire mais également le
personnel enseignant, technique et de service.
La formation de ce programme annuel se fera sur la base des informations suivantes :
• Nombre d'élèves en formation dans chaque établissement ;
• Effectif des personnels enseignants et de service ;
• Nombre des internes et des rationnaires ;
• Nature des risques professionnels liés à l'activité de formation.
Sur la base de ce programme, le secteur sanitaire dégagera les moyens humains nécessaires
aux activités de protection sanitaire de cette population..
Ces activités doivent se dérouler aux seins des établissements de formation professionnelle
dans des structures fixes dont l'équipement le fonctionnement et la gestion sont assurés par le
Ministère du Travail et de la Formation Professionnelle.
Les consultations spécialisées et les explorations se feront au sein des structures du secteur
sanitaire et dont la programmation se fera de concert entre les responsables des
établissements et
les Directeurs des secteurs sanitaires.
Les activités de protection sanitaires des élèves comportent :
• Surveillance médicale ;
• Activité d'hygiène et de prévention ;
• Evaluation des activités.
1. Surveillance médicale :
1.1. Surveillance médicale des élèves :
1.1.1. Visite médicale d'admission des élèves :
Elle est obligatoire, elle permet le dépistage des états pathologiques, des inaptitudes et
concerne tous les nouveaux élèves.
1.1.2. Visite médicale systématique :
Elle est obligatoire pour tous les élèves au moins une fois par an : la périodicité de cette visite
peut être semestrielle ou trimestrielle selon les risques auxquels sont exposés les élèves et
concerne tous les élèves.
1.1.3. Visite spontanée :
Elle a lieu à la demande de l'élève.
1.1.4. Visite de reprise :
Après une absence d'au moins de 21 jours pour maladie ou autre, cette visite a pour but de
déterminer les rapports qui peuvent exister entre les conditions de travail et la maladie, et de
pouvoir apprécier ainsi l'aptitude à reprendre son ancien poste.
1.1.5. Hygiène bucco-dentaire :
Référence :
• Circulaire interministérielle n°21 du 17 avril 1985, relative à la protection sanitaire des
élèves dans les établissements de formation professionnelle.
• Note n°716 MSP/DPES/SDMTHME du 28 septembre 1985.
P.J.:
• Circulaire interministérielle n°21 du 17 avril 1985.
• Modèle de rapport trimestriel d'activité.
Les activités de protection des élèves de formation professionnelle n'ayant pu être développées
convenablement dans la plupart des wilayates faute de moyens humains à affecter
exclusivement à ces activités, j'ai l'honneur de vous demander de faire prendre en charge les
activités d'hygiène et de prévention au niveau des centres de formation professionnelle de
wilaya par les services de médecine du travail.
J'attire votre attention sur le fait que, de la même manière que les travailleurs sont exposés aux
risques professionnels, les stagiaires et apprentis sont exposés à des risques liés à leur activité
pratique, risques d'autant plus graves qu'il s'agit d'une population jeune et inexpérimentée. Ils
constituent donc un groupe vulnérable qui doit faire l'objet d'une attention particulière.
En conséquence, les services de médecine du travail doivent accorder une priorité ; dans le
cadre de la programmation de leurs activités, aux stagiaires et apprentis de la formation
professionnelle.
Par ailleurs, les établissements de la formation professionnelle doivent dégager et équiper
les structures et matériel nécessaires au bon déroulement des activités au sein même de ces
établissements conformément à la circulaire ci-jointe.
Aussi faut-il prendre attache avec la Direction du Travail et de la Formation Professionnelle de
la Wilaya pour recenser les moyens à mettre en place et organiser les activités de protection
sanitaire dans ces établissements, la programmation devant être établie conjointement par les
directeurs d'établissements et les services de médecine du travail territorialement compétents.
D'autre part, ces activités doivent faire l'objet d'une évaluation périodique selon le modèle de
rapport ci-joint. Les rapports trimestriels d'activités doivent être établis et transmis
conformément à la circulaire n°21 du 17 avril 1985.
Dans le cas particulier où le secteur sanitaire territorialement compétent ne disposerait pas de
service de médecine du travail, il y a lieu de confier les activités de protection sanitaire des
stagiaires et apprentis au personnel chargé de l'hygiène scolaire.
Vous voudrez bien me faire part de toute difficulté rencontrée dans la mise en œuvre de ces
dispositions essentielles, mise en œuvre à laquelle j'attache une importance particulière.
Destinataires :
• Mesdames et Messieurs les Directeurs des Ecoles de Formation Paramédicales,
« Pour exécution »,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs de la Santé et de la Population,
« Pour information et suivi ».
Références :
• Loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l'hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail,
• Décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l'organisation de la médecine du travail,
• Arrêté du 25 avril 2000 relatif à la vaccination contre l'hépatite virale B,
• Arrêté du 28 octobre 2000 fixant le calendrier de vaccination obligatoire contre certaines
maladies transmissibles,
• Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant le contenu, les modalités d'établissement et
de tenue des documents obligatoirement établis par le médecin du travail,
• Arrête interministériel du 16 octobre 2001 fixant le rapport type du médecin du travail,
• Instruction n°10 du 6 mai 2002 relative aux commissions d'hygiène et de sécurité,
• Instruction n°11 du 13 juin 2002 relative à l'évaluation des activités de médecine du travail.
La présente instruction a pour objet de fixer les mesures de protection sanitaire des élèves et
des personnels des écoles de formation paramédicale que doivent assurer les chefs
d'établissements.
De la même manière que les personnels de santé sont exposés aux risques professionnels, les
élèves des écoles paramédicales sont exposés à des risques liés à leur activité pratique,
risques d'autant plus graves qu'il s'agit d'une population jeune et inexpérimentée. Ils
constituent donc un groupe vulnérable qui doit faire l'objet d'une attention particulière.
En conséquence, les services de médecine du travail des structures sanitaires publiques les
plus proches doivent assurer la couverture sanitaire des élèves des écoles de formation
paramédicale dans le cadre d'un programme d'activités préétabli qui doit être mis en place en
collaboration avec les chefs d'établissements pour assurer d'une part la continuité de la
surveillance médicale, assurée auparavant par la santé scolaire, et d'autre part la protection
contre les risques d'accidents ou de maladies liées à l'activité de formation.
Le service de médecine du travail devra être destinataire, au début de chaque année du listing
des élèves par année et par filière ainsi que de celui du personnel enseignant, administratif,
technique et de service.
Sur la base de ces informations, le service de médecine du travail dégagera les moyens humains
nécessaires.
Cependant, un infirmier doit être affecté à temps plein au niveau des écoles ayant une capacité
d'accueil supérieure à 200 élèves.
Au-dessous d'une capacité d'accueil de 200 élèves, un infirmier est affecté à la demande du
conseil de direction ou du médecin du travail qui prend en charge l'école.
Supports de l'information
Afin de permettre une évaluation fiable et exhaustive en fin d'année, le médecin du travail doit
obligatoirement consigner l'ensemble des actes quotidiens sur les supports standardisés
suivants, devant faciliter le recueil des données.
• Le dossier médical individuel,
Au moment de la visite médicale d'admission, le médecin du travail constitue un dossier
médical individuel. Ce dossier est complété après chaque examen médical ultérieur.
Le dossier médical se présente sous la forme d'un dépliant, comportant trois volets de format
commercial courant. Il permet l'encartage des autres pièces qui peuvent y être jointes. Les
renseignements personnels de l'élève sont portés sur le premier volet.
Le dossier médical est complété de deux modèles de feuilles, l'un réservé pour la visite
médicale d'admission et les visites périodiques et l'autre réservé pour les autres visites
médicales.
Le dossier médical est classé dans un fichier fermant à clef. Le médecin du travail est tenu,
comme ses auxiliaires, au secret professionnel. Le médecin du travail a la responsabilité de ce
fichier.
• La carte de santé de l'élève,
Au moment de l'admission, le médecin du travail remet à l'élève une carte médicale dans
laquelle il reporte la date de la visite ainsi que de la vaccination effectuée. Cette carte doit être
présentée par l'élève à chaque nouvelle visite préventive ou vaccination pour une mise à jour.
• Le registre d'activité quotidienne,
• Le registre des vaccinations,
• Le registre des accidents et des maladies chroniques.
6. EXAMENS MEDICAUX
Observation :
7. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Total
Maladie à déclaration obligatoire
Maladie Nombre Observation
Total
9. VISITES DES LIEUX DE FORMATION
• Nombre de visites :
• Nombre de visites ayant fait l'objet de propositions :
- Locaux pédagogiques .....
- Cantines ......................
- Protection collective.........
- Protection individuelle......
Observation :
11. VACCINATIONS
Observation :
12. EDUCATION SANITAIRE
Thèmes :
Nombre de participants :
Observation :
13. PRISE EN CHARGE DES URGENCES
13.1. ORGANISATION
13.2. MOYENS
13.3. MANOEUVRES DE SIMULATION
14. OBSERVATIONS GENERALES OU REFERENCEES
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale.
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4° et 125 (alinéa 2) :
Vu la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail ;
Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990 modifiée et complétée, relative aux relations de travail ;
Vu le décret présidentiel n°02-205 du 22 Rabie El Aouel 1423 correspondant au 4 juin 2002
portant nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail.
Décrète :
Chapitre I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : En application des dispositions de l’article 22 de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988,
susvisée, le présent décret a pour objet de fixer les conditions d’organisation de l’instruction
de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des
risques professionnels.
Article 2 : L’instruction, l’information et la formation à la prévention des risques
professionnels ont pour objectif de prévenir les travailleurs sur les risques professionnels
auxquels ils peuvent être exposés les mesures de prévention et les précautions à prendre pour
assurer leur propre sécurité ainsi que celle des autres personnes exerçant sur le même lieu de
travail et dans leur environnement immédiat.
Elles visent également à prévenir l’éventualité des accidents en milieu de travail.
Article 3 : L’employeur est tenu d’organiser au profit des travailleurs des actions d’instruction
d’information et de formation notamment sur :
les risques liés aux différentes opérations entrant dans le cadre de leur travail, ainsi que les
mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre pour se protéger ;
les dispositions à prendre en cas d’accident ou de sinistre ;
les actions prévues ci-dessus constituent des éléments obligatoires du programme annuel de
l’entreprise en matière de prévention des risques professionnels.
Article 4 : La commission paritaire d’hygiène et de sécurité participe de plein droit à la
préparation des actions menées au titre du présent décret et veille à leur mise en œuvre
effective.
Article 5 : Le médecin du travail ainsi que le chargé du service ou le préposé à l’hygiène et à la
sécurité sont associés à l’élaboration de ces actions.
Article 6 : Le comité de participation, ou à défaut, les délégués du personnel, sont
obligatoirement consultés sur les conditions d’organisation des actions d’instruction,
d’information et de formation des travailleurs notamment les programmes et les modalités de
leur exécution.
Chapitre 2
L’INSTRUCTION ET L’INFORMATION DES TRAVAILLEURS
Article 7 : L’instruction et l’information des travailleurs visent à expliquer aux travailleurs et à
les sensibiliser sur les risques professionnels et mesures de prévention à prendre pour les
éviter ;
Article 10 : La formation à la sécurité a pour objet de doter les travailleurs des connaissances
nécessaires en matière de prévention des risques professionnels et les dispositions à prendre en
cas d’accident de travail ou de sinistre.
Elle a également pour objet de préparer les travailleurs sur la conduite à tenir lorsqu’une
personne est victime d’un accident de travail ou d’une intoxication sur le lieu de travail.
Article 11 : La formation est dispensée par des organismes de prévention et des
établissements de formation ou d’études compétents en la matière.
Elle peut être également par des centres de formations relevant des entreprises qui en
disposent selon des modalités qui seront fixées par arrêté conjoint du ministre chargé du
travail et du ou des ministres concernés.
Article 12 : L’agrément des établissements et centres prévus à l’article 11 ci-dessus et
l’homologation des programmes dispensés en matière de formation des travailleurs relèvent
de la compétence du ministre chargé du travail.
Article 13 : La formation comprend une partie théorique et une autre partie pratique. Elle
intègre un enseignement en organisation du travail, en l’hygiène, en sécurité et en médecine du
travail.
Elle tient compte du niveau d’instruction, de la qualification et de l’expérience professionnelle
des travailleurs à qui elle est destinée.
Article 14 : La formation est dispensée sur le lieu de travail ; la partie théorique est assurée
dans un local réunissant les conditions nécessaires à la conduite d’une activité pédagogique.
Article 15 : Lorsque la nécessité d’étudier un risque spécifique impose la réunion de
conditions particulières, les cours se déroulent au sein d’une structure de formation disposant
de locaux et de moyens appropriés et en adéquation avec la nature de la formation.
Article 16 : La formation est sanctionnée par une attestation de stage délivrée par l’organisme
ou la structure chargés de la formation.
Article 17 : La formation s’effectue pendant l’horaire normal de travail ; le temps consacré à la
formation est considéré comme temps de travail.
Article 18 : Lorsque la formation est destinée aux travailleurs, les membres de la commission
paritaire d’hygiène et de sécurité disposant d’une qualification adéquate en la matière,
sanctionnée par un diplôme, peuvent être associés à son organisation.
Chapitre 4
DISPOSITIONS PARTICULIRES A LA FORMATION DES MEMBRES
DES COMMISSIONS D’HYGIENE ET SECURITE
Article 21 : Les membres de la commission paritaire d’hygiène et de sécurité bénéficient d’une
formation appropriée pendant l’exercice de leur mandat
Article 22 : La durée de la formation prévue à l’article 21 ci-dessus est fixée au maximum à
cinq (5) jours.
En cas de renouvellement de mandat, la formation est également renouvelée; elle consiste en
une actualisation des connaissances et un perfectionnement. Elle doit avoir un caractère plus
spécialisé, tenant compte de l’expérience acquise au cours du mandat écoulé.
La formation dispensée dans ce cas constitue un complément à celle organisée en application de
l’article 21 ci-dessus : sa durée ne peut être inférieure à cinq (5) jours.
Chapitre 5
DISPOSITIONS FINALES
Article 23 : Des textes ultérieurs préciseront, en tant que de besoin, les modalités d’application
du présent décret.
Article 24 : Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
ALI BENFLIS
Ahmed OUYAHIA.
La C.H.S. se réunit une fois par trimestre ainsi que sur convocation de son président à la suite
de tout accident de travail grave ou d’incendie technique majeur.
Le temps consacré aux travaux est rémunéré comme temps normal de travail.
Les procès-verbaux des réunions des C.H.S. et les rapports établis sont consignés sur le registre
d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail prévu à cet effet, conformément au décret
exécutif n° 96-98 du 16 mars 1996 déterminant la liste, le contenu des livres et les registres
spéciaux obligatoires pour les employeurs et sont tenus à la disposition de tout corps
d’inspection légalement habilité.
Dans le cadre de la protection et de la promotion de la santé des travailleurs, les commissions
paritaires d’hygiène et de sécurité constituent le cadre de concertation Employeurs –
Travailleurs pour la mise en place d’une politique de prévention des accidents de travail et des
maladies professionnels ainsi que d’amélioration des conditions de travail.
En attendant la publication du décret d’application de la loi 88-07 du 26 janvier 1988, ci-dessus
citée, il y a lieu de procéder à la mise en place de ces commissions dans les meilleurs délais.
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux accidents de travail et
aux maladies professionnelles ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail, notamment son article 10 ;
Vu la loi n°90-03 du 6 février 1990, modifiée et complétée, relative à l’inspection du travail ;
Vu la loi n°01-19 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001 relative à la
gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets ;
Vu la loi n°03-10 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la
protection de l’environnement dans le cadre du développement durable ;
Vu la loi n°04-04 du 5 Joumada El Oula 1425 correspondant au 23 juin 2004 relative à la
normalisation ;
Vu le décret n°86-132 du 27 mai 1986 fixant les règles de protection des travailleurs contre les
risques de rayonnements ionisants ainsi que celles relatives au contrôle de la détention et de
l’utilisation de substances radioactives et d’appareils émettant des rayonnements ionisants ;
Vu le décret présidentiel n°90-198 du 30 juin 1990 portant réglementation des substances
explosives ;
Vu le décret présidentiel n°04-136 du 29 Safar 1425 correspondant au 19 avril 2004 portant
nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°04-138 du 6 Rabie El Aouel 1425 correspondant au 26 avril 2004
portant nomination des membres du Gouvernement;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail ;
Vu le décret exécutif n°96-98 du 17 Chaoual 1416 correspondant au 6 mars 1996 déterminant
la liste et le contenu des livres et registres spéciaux obligatoires pour les employeurs ;
Vu le décret exécutif n°98-188 du 7 Safar 1419 correspondant au 2 juin 1998 portant création
du centre national de toxicologie et fixant son organisation et son fonctionnement ;
Vu le décret exécutif n°98-339 du 13 Rajab 1419correspondant au 3 novembre 1998
définissant la réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature ;
Vu le décret exécutif n°01-341 du 11 Chaâbane 1422 correspondant au 28 octobre 2001 fixant
la composition de la commission nationale d’homologation des normes d’efficacité des
produits, dispositifs ou appareils de protection ;
Vu le décret exécutif n°03-451 du 7 Chaoual 1424 correspondant au 1er décembre 2003
définissant les règles de sécurité applicables aux activités portant sur les matières et produits
chimiques dangereux ainsi que les récipients de gaz sous pression ;
Vu le décret exécutif n°03-452 du 7 Chaoual 1424 correspondant au 1er décembre 2003 fixant
les conditions particulières relatives au transport routier de matières dangereuses ;
Décrète :
Article 1er : En application des dispositions de l’article 10 de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988,
susvisée, le présent décret a pour objet de définir les prescriptions particulières de sécurité
applicables aux substances, produits ou préparations dangereuses fabriqués localement ou
importés afin d’assurer aux travailleurs des conditions de prévention contre les risques
professionnels en milieu de travail.
Article 2 : Les substances, produits ou préparations dangereuses sont des produits qui à
l’occasion de leur fabrication, de leur manutention, de leur transport ou de leur emploi,
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux accidents de travail et
aux maladies professionnelles ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail, notamment son article 23 ;
Vu la loi n°90-03 du 6 février 1990, modifiée et complétée, relative à l’inspection du travail;
Vu la loi n°90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail,
notamment son article 94 (alinéas 1, 2 et 3) ;
Vu le décret n°85-59 du 23 mars 1985 portant statut-type des travailleurs des institutions et
administrations publiques ;
Vu le décret n°85-231 du 25 août 1985 fixant les conditions et les modalités d’organisation et
de mise en œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes ;
Vu le décret n°85-232 du 25 août 1985 relatif à la prévention des catastrophes ;
Vu le décret présidentiel n°04-136 du 29 Safar 1425 correspondant au 19 avril 2004 portant
nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°04-138 du 6 Rabie El Aouel 1425 correspondant au 26 avril 2004
portant nomination des membres du Gouvernement;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail
;
Vu le décret exécutif n°96-98 du 17 Chaoual 1416 correspondant au 6 mars 1996 déterminant
la liste et le contenu des livres et registres spéciaux obligatoires pour les employeurs ;
Vu le décret exécutif n°02-427 du 3 Chaoual 1423 correspondant au 7 décembre 2002 relatif
aux conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des
travailleurs dans le domaine de la prévention des risques professionnels ;
Décrète :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er : Le présent décret a pour objet, de fixer en application de l’article 23 de la loi n°88-
07 du 26 janvier 1988 susvisée, les dispositions applicables :
— aux commissions paritaires d’hygiène et de sécurité ;
— aux préposés permanents et aux préposés à l’hygiène et à la sécurité.
Article 2 : Les commissions paritaires d’hygiène et de sécurité, désignées ci-après, les
«commissions d’entreprise» sont instituées au sein de chaque organisme employeur occupant
plus de neuf (9) travailleurs dont la relation de travail est à durée indéterminée.
Lorsque l’entreprise est composée de plusieurs unités, il est institué, au sein de chacune d’elles,
une commission paritaire d’hygiène et de sécurité, désignée ci-après « la commission d’unité ».
La direction générale de l’organisme employeur est considérée comme unité - siège.
CHAPITRE II
ATTRIBUTIONS DES COMMISSIONS
PARITAIRES D’HYGIENE ET DE SECURITE
Article 3 : Les commissions d’unité, ont pour attributions :
de s’assurer de l’application des prescriptions législatives et réglementaires en vigueur, en
matière d’hygiène et de sécurité ;
de suggérer les améliorations jugées nécessaires ;
B. Au niveau de l’entreprise :
de trois (3) membres représentant la direction de l’entreprise ;
de trois (3) membres représentant les travailleurs de l’entreprise.
Les membres représentant les travailleurs au sein des commissions d’entreprise ou des
commissions d’unité sont désignés par la structure syndicale la plus représentative, ou à
défaut, par le comité de participation.
Dans le cas où il n’existe ni structure syndicale, ni comité de participation, ils sont élus par le
collectif des travailleurs.
CHAPITRE IV
ORGANISATION DES COMMISSIONS
PARITAIRES D’HYGIENE ET DE SECURITE
Article 10 : Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont installées par
l’employeur.
Article 11 : Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont présidées par le
responsable de l’organisme employeur ou son représentant dûment mandaté.
Article 12 : Les membres des commissions d’unité et les membres des commissions
d’entreprise, sont désignés pour une période de trois (3) ans, renouvelable.
En cas d’interruption du mandat d’un membre de la commission d’unité ou de la commission
d’entreprise, il est remplacé dans les mêmes formes.
Article 13 : Les membres des commissions d’unité et ceux des commissions d’entreprise sont
choisis en raison de leur qualification ou de leur expérience en matière d’hygiène et de sécurité.
Article 14 : Participe aux travaux des commissions prévues par le présent décret, en qualité de
conseiller, selon le cas, le médecin du travail de l’entreprise ou celui de l’unité.
Article 15 : Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise peuvent faire appel, lors
de leurs travaux ou inspections des lieux de travail, et à titre consultatif, au concours de toute
personne qualifiée ou organisme compétent en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine
du travail.
Article 16 : Le secrétariat de la commission d’unité et le secrétariat de la commission de
l’entreprise sont assurés par un travailleur ayant une qualification en matière d’hygiène et de
sécurité ; il est désigné par le responsable de l’organisme employeur.
CHAPITRE V
FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS
PARITAIRES D’HYGIENE ET DE SECURITE
Article 17 : Les commissions d’unité se réunissent au moins une fois par mois.
Les commissions d’entreprise se réunissent au moins une fois par trimestre.
Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise se réunissent, sur convocation de leur
président, à la suite de tout accident du travail grave ou incident technique majeur.
Elles se réunissent aussi, à la demande des membres représentant les travailleurs, à la
demande du médecin du travail ou à l’initiative de leur président.
Article 18 : Les réunions des commissions d’unité et des commissions d’entreprise se tiennent
sur les lieux de travail dans un local approprié.
Article 19 : Le temps de présence aux réunions des commissions d’unité et des commissions
d’entreprise, pendant les heures de travail, ainsi que celui consacré à des tâches individuelles
confiées par ces commissions, sont rémunérés comme temps de travail.
Article 20 : Les procès-verbaux des réunions des commissions d’unité et des commissions
d’entreprise, ainsi que les rapports établis par elles, sont consignés sur le registre d’hygiène, de
sécurité et de médecine du travail. Ce registre, et celui des accidents du travail, et les
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux accidents de travail et
aux maladies professionnelles ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail, notamment son article 24 ;
Vu la loi n°90-03 du 6 février 1990, modifiée et complétée, relative à l’inspection du travail ;
Vu la loi n°90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations du travail,
notamment son article 94 (alinéas 1, 2 et 3) ;
Vu le décret n°85-231 du 25 août 1985 fixant les conditions et les modalités d’organisation et
de mise en œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes ;
Vu le décret n°85-232 du 25 août 1985 relatif à la prévention des catastrophes ;
Vu le décret présidentiel n°04-136 du 29 Safar 1425 correspondant au 19 avril 2004 portant
nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°04-138 du 6 Rabie El Aouel 1425 correspondant au 26 avril 2004
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail ;
Vu le décret exécutif n°96-98 du 17 Chaoual 1416 correspondant au 6 mars 1996 déterminant
la liste et le contenu des livres et registres spéciaux obligatoires pour les employeurs ;
Vu le décret exécutif n°97-424 du 10 Rajab 1418 correspondant au 11 novembre 1997 fixant
les conditions d’application du titre V de la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée,
relatif à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative à la prévention des accidents
du travail et des maladies professionnelles.
Vu le décret exécutif n°02-427 du 3 Chaoual 1423 correspondant au 7 décembre 2002 relatif
aux conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des
travailleurs dans le domaine de la prévention des risques professionnels ;
Décrète :
Article 1er : En application de l’article 24 de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988, susvisée, le présent
décret a pour objet de fixer les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du
comité inter-entreprises d’hygiène et de sécurité, ci-après désigné «le comité ».
Article 2 : Le comité est obligatoirement institué lorsque, sur un même lieu de travail,
plusieurs entreprises relevant de la même ou de plusieurs branches professionnelles, sont
regroupées en vue de l’exercice d’une activité pour une durée déterminée et font appel à des
travailleurs, dont la relation de travail est à durée déterminée, soit sous forme de réalisation
(bâtiment, travaux publics et hydraulique), soit sous forme de prestations de services telles
que les opérations de manutention, de transport, et de stockage après enquête et agrément des
services territorialement compétents du ministère chargé du travail.
Article 3 : Le comité a pour attributions notamment :
la coordination des mesures à prendre pour assurer le respect des règles de
protection individuelles et collectives ;
la vérification de l’application des mesures prises ;
l’harmonisation et la cohérence des plans d’hygiène et de sécurité en fonction des
risques spécifiques au milieu de travail ;
la coordination des actions des organes d’hygiène et de sécurité ;
Ahmed OUYAHIA.
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux accidents de travail et
aux maladies professionnelles ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du
travail, notamment son article 26 ;
Vu la loi n°90-03 du 6 février 1990, modifiée et complétée, relative à l’inspection du travail ;
Vu la loi n°90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail,
notamment son article 94 (alinéas 1, 2 et 3) ;
Vu le décret n°85-231 du 25 août 1985 fixant les conditions et les modalités d’organisation et
de mise en œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes ;
Vu le décret n°85-232 du 25 août 1985 relatif à la prévention des catastrophes ;
Vu le décret présidentiel n°04-136 du 29 Safar 1425 correspondant au 19 avril 2004 portant
nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°04-138 du 6 Rabie EL-Aouel 1425 correspondant au 26 avril 2004
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu du travail ;
Vu le décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail ;
Vu le décret exécutif n°96-98 du 17 Chaoual 1416 correspondant au 6 mars 1996 déterminant
la liste et le contenu des livres et registres spéciaux, notamment son article 15 ;
Décrète :
Article 1er : En application de l’article 26 de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988, susvisée, le
présent décret a pour objet de fixer, au sein de tout organisme employeur, les conditions de
création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité, en milieu de
travail, ainsi que ses attributions.
CHAPITRE I
CREATION ET ORGANISATION
Article 2 : Le service d’hygiène et de sécurité constitue une structure organique de l’organisme
employeur.
La création du service d’hygiène et de sécurité est obligatoire chaque fois que l’importance de
l’organisme employeur ou la nature de ses activités l’exigent.
Article 3 : L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité lorsque
le nombre de travailleurs employés est supérieur à cinquante (50) travailleurs.
Article 4 : L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité
lorsqu’il exerce une des activités relevant du secteur de l’industrie, toutes branches
confondues, ou des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
L’organisme employeur peut solliciter les avis des organismes compétents en la matière pour
la création du service hygiène et sécurité cité ci-dessus.
Article 5 : Le service d’hygiène et de sécurité est rattaché au chef de l’entreprise ou de l’unité.
Article 6 : L’employeur veille à ce que le service d’hygiène et de sécurité soit placé sous la
responsabilité et le contrôle d’un personnel ayant les qualifications et l’expérience requises en
matière d’hygiène et de sécurité.
Article 7 : L’organisme employeur doit mettre à la disposition du service d’hygiène et de
sécurité les moyens humains et matériels nécessaires à son fonctionnement.
CHAPITRE II
ATTRIBUTIONS
Le Chef du Gouvernement,
Sur le rapport du ministre du travail et de la sécurité sociale,
Vu la Constitution, notamment ses articles 85-4°et 125 (alinéa 2) ;
Vu la loi n°83-13 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux accidents de travail et
aux maladies professionnelles, notamment ses articles 63 et 75 ;
Vu la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail ;
Vu la loi n°90-03 du 6 février 1990, modifiée et complétée, relative à l’inspection du travail ;
Vu la loi n°90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail ;
Vu la loi n°90-29 du 1er décembre1990, modifiée et complétée, relative à l’aménagement et
l’urbanisme ;
Vu la loi n°01-19 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001 relative à la
gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets ;
Vu la loi n°03-10 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la
protection de l’environnement dans le cadre du développement durable;
Vu le décret n°84-105 du 12 mai 1984 portant institution d’un périmètre de protection des
installations et infrastructures ;
Vu le décret n°85-231 du 25 août 1985 fixant les conditions et modalités d’organisation et de
mise en œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes ;
Vu le décret n°85-232 du 25 août 1985 relatif à la prévention des risques de catastrophes ;
Vu le décret présidentiel n°90-198 du 30 juillet 1990 portant réglementation applicable aux
substances explosives ;
Vu le décret présidentiel n°04-136 du 29 Safar 1425 correspondant au 19 avril 2004 portant
nomination du Chef du Gouvernement ;
Vu le décret présidentiel n°04-138 du 6 Rabie EL-Aouel 1425 correspondant au 26 avril 2004
portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n°90-245 du 18 août 1990 portant réglementation des appareils à
pression de gaz ;
Vu le décret exécutif n°90-246 du 18 août 1990 portant réglementation des appareils à
pression de vapeur ;
Vu le décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de
protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ;
Vu le décret exécutif n°93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du travail ;
Vu le décret exécutif n°96-98 du 6 mars 1996 déterminant la liste et le contenu des livres et
registres spéciaux obligatoires pour les employeurs ;
Vu le décret exécutif n°97-47 du 26 Ramadhan 1417 correspondant au 4 février 1997 fixant la
liste des activités professionnelles assujetties à l’indemnité de chômage-intempéries des
travailleurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique ;
Vu le décret exécutif n°97-48 du 26 Ramadhan 1417 correspondant au 4 février 1997 fixant la
liste des professions, branches et secteurs d’activités assujettis aux congés payés ;
Vu le décret exécutif n°98-339 du 13 Rajab 1419 correspondant au 3 novembre 1998
définissant la réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature ;
Vu le décret exécutif n°01- 341 du 11 Chaâbane 1422 correspondant au 28 octobre 2001 fixant
la composition de la commission nationale d’homologation des normes d’efficacité des
produits, dispositifs ou appareils de protection ;
Vu le décret exécutif n°01-342 du 11 Chaâbane 1422 correspondant au 28 octobre 2001 relatif
aux prescriptions particulières de protection et de sécurité des travailleurs contre les risques
électriques au sein des organismes employeurs ;
DIRECTION DE LA PREVENTION
SOUS-DIRECTION DE LA PROTECTION
SANITAIRE EN MILIEUX SPECIFIQUES
N°___362___/MSP/DP/SDPSMSL
J'ai l'honneur de vous rappeler que les médecins généralistes exerçant la médecine du
travail actuellement sont habilités à le faire seulement à titre transitoire conformément à
l'article 16 de la loi 88-07 relative à l'hygiène à la sécurité et à la médecine du travail et à
l'article 8 du décret exécutif 93-120 relatif à l'organisation de la médecine du travail.
En conséquence et compte tenu de la formation d'un effectif conséquent de médecins du
travail spécialistes dans le cadre D.E.M.S, disponibles sur le marché de l’emploi, je vous
demande d'instruire les Secteurs Sanitaires, les Centres médico-sociaux et centres de
médecine du travail des entreprises, mutuelles et de la C.N.A.S pour ne plus recruter de
médecins généralistes pour la médecine du travail dès réception de la présente note.
A titre exceptionnel et pour les secteurs sanitaires, C.M.T ou C.M.S qui n'auraient aucune
candidature de recrutement de médecin du travail spécialiste, une habilitation transitoire
pourra être délivrée par le Ministère de la Santé et de la Population sur demande motivée
du médecin généraliste concerné et de son employeur potentiel.
Par ailleurs tous les médecins généralistes affectés actuellement à des activités de médecine
du travail, quel que soit leur lieu d'exercice, doivent être recensés avec fourniture des
informations demandées dans le canevas ci-joint, en vue de leur inscription sur une liste
d'aptitude pour la délivrance d'une habilitation transitoire à exercer la médecine du travail
par le Ministère de la Santé et de la Population.
Cette habilitation pourra être retirée ultérieurement à un médecin généraliste si une
formation spécialisée dans le cadre d'un Certificat d'études spécialisées (C.E.S) dans le
domaine de la médecine du travail est mise en place et n'est pas suivie par celui-ci dans les
délais fixés.
J'attire votre attention sur l'importance du suivi de ces dispositions et vous demande de me
faire part de toute difficulté rencontrée dans leur exécution.
Le Directeur de la Prévention
Certes, l’ensemble des textes ont fait l’objet d’une publication soit au Journal officiel ou par
le ministère de la santé, mais leur trop grande dispersion rendait leur consultation
malaisée.
Je souhaiterais que ce recueil soit mis à jour continuellement pour faciliter la gestion
quotidienne de nos établissements et trouver les meilleures solutions aux problèmes de
gestion afin de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du malade.