Pfe Kouba Fatma Zohra
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Mémoire
Pour l'obtention du diplôme d’Ingénieur d’État/ Master
Filière : Travaux Publics
يهدف عملنا المتواضع إلى إظهار أهمية مهندس األشغال العمومية ودوره في العمل على انشاء سكة حديدية كهربائية.
يعتمد عملنا على ثالثة محاور رئيسية تمثلت في جمع البيانات والمعلومات العامة عن البنية التحتية لسكة حديدية وكهربت
هذه األخيرة ،باإلضافة الى البيانات العامة المتعلقة بمنطقة الدراسة (األرصاد الجوية والجيوتقنية) وتوضيح احتياجات
المشروع وتحديد أبعاده .بعد ذلك ،قمنا بدراسة جيومترية لمواقع الدعائم الكهربائية.
عقب ذلك مباشرة استكملنا جميع عمليات التحقق من الدعائم الكهربائية والقاعدات األساسية لها .وفي آخر المطاف ختمنا
عملنا بدراسة التأثير البيئي للمشروع وفقًا لإلطار القانوني الجزائري نظرا العتبار هذا الهيكل القاعدي منشأ دخيل على بيئة
المنطقة.
في سياق أخر وضمن سعينا للحصول على درجة الماستر ،فقد تم تخصيص فصل كامل لموضوع البحث الخاص بتأثير
ارتفاع سرعة السكة الحديدية على البيئة وباألخص على السكان المجاورين لها .حيث سلطنا الضوء على أكثر األضرار
انتشارا واقتراح حلول للحد أو التقليل منها.
كلمات مفتاحية :البنية التحتية ،سكة حديدية ،كابل كهربائي ،دعائم كهربائية.
Résumé
Dans le cadre de l'obtention du diplôme d'Ingénieur d'État en Travaux Publics, nous avons
choisi l'ingénierie ferroviaire comme thème pour notre projet de fin d’études.
Nous avons travaillé sur l’étude d’une infrastructure ferroviaire pour l’installation d’une
caténaire 25Kv, 50Hz, de la banlieue Algéroise, proposée par la Société d’Études Techniques
et de l’Ingénierie du Rail.
Ce modeste travail avait pour objectif de montrer l’importance et le rôle d’un ingénieur en
travaux publics dans l’électrification d’une ligne ferroviaire. Nous avons commencé le travail
par la collecte des données et informations générales sur l’infrastructure ferroviaire et
l’électrification de celle-ci, suivie par la collecte de données générales relatives à la zone
d’étude (météorologique et géotechnique) et l’élaboration des besoins du projet. Ensuite, nous
avons étudié géométriquement l’emplacement des supports de la caténaire, autrement dit, le
piquetage. Puis, nous avons dimensionné ces supports et leurs fondations.
Notre travail a été conclu par une étude d’impact sur l’environnement conforme au cadre
juridique algérien, et ce, afin de tenir en compte de l’effet de la construction et exploitation
d’une ligne ferroviaire électrifiée sur son environnement.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le thème de ce projet de fin d’études est l’étude d’une infrastructure ferroviaire pour
l’installation d’une caténaire 25 kV, 50 Hz sur le projet "Électrification de la banlieue d’Alger",
en particulier, la gare de "Rouiba", qui a été proposé par la Société Technique de l’Ingénierie
de Rail. Ce projet est intégré dans le programme de renforcement et de modernisation du réseau
ferroviaire Algérien proposé par l’état dans le but de développer l’économie du pays après la
crise des années 1990, cela nous a motivés pour travailler sur un tel projet.
Ce thème vise à montrer l’importance de la partie Génie Civil dans l’électrification d’une
ligne ferroviaire qui nécessite une étude particulière.
À travers ce travail, nous avons consacré les deux premiers chapitres à l’énumération de
généralités se rapportant à l’infrastructure ferroviaire et à l’électrification d’une ligne
ferroviaire.
Pour conclure notre travail, nous avons consacré le septième chapitre à l’étude d’impact du
projet sur l’environnement.
M.2. PROBLÉMATIQUE
Le développement durable nous conduit à combiner plusieurs objectifs, et c’est parfois bien
difficile. Et pour cause, il faut satisfaire à des exigences globales, planétaires, et des exigences
locales, de vie quotidienne, avec parfois des contradictions, dont il faut sortir « par le haut ».
Les chemins de fer sont un moyen de transport respectueux de l'environnement bien adapté
à la société moderne ; Avec l’apparition de la traction électrique, l’augmentation de la vitesse
ferroviaire jusqu’à 350km/h est désormais possible. Ce qui a fait intégrer les lignes à grandes
vitesses "LGV/TGV" dans une stratégie durable d’aménagement du territoire tant à l’échelle
globale que locale ; Cependant, comme pour toute infrastructure de transports, la réalisation
d’une LGV engendre forcément des impacts sur l’environnement, à l’échelle locale cette fois-
ci et sur la qualité de vie des riverains.
Les impacts négatifs d’une LGV sur l’environnement, et en particulier sur la population
riveraine illustrent parfaitement les contradictions qu’il faut affronter.
Selon le terrain les tracés sont le plus rectilignes possibles avec des courbes de plus grand
rayon.
Le profil en long (rampes et pentes) peut être aussi sévère que celui des lignes de montagne.
L'énergie cinétique emmagasinée par les trains à grande vitesse et leur puissance massique très
élevée leur permettent de monter des rampes très fortes sans trop pénaliser leur consommation
électrique. La déclivité maximale est égale à 35‰ selon l’UIC.
La voie doit être normale (écartement égale à 1.435 m) ou large, car la voie métrique ou
étroite ne permet pas d'atteindre 200 km/h en service courant.
M.3.2.4. Caténaire
Les LGV sont électrifiées à tension monophasée élevée 25 kV, 50 ou 60 Hz ; ou 15 kV, 16
2/3 Hz.
Les caténaires sont plus tendues que celles des lignes classiques, afin que la vitesse de
propagation de l'onde mécanique (ondulation du fil de contact de la caténaire provoquée par le
contact du pantographe) reste supérieure à la vitesse du train. En effet, si le train allait plus vite
que l'onde, on aurait une accumulation de la déformation en avant du pantographe, ou mur de
la caténaire, un phénomène qui provoquerait une rupture de la caténaire.
M.3.2.5. Signalisation
Les LGV sont équipées de systèmes de signalisation avec transmission d'informations sol-
train, ils comportent un renvoi en cabine des informations sur la vitesse à respecter, la présence
de coupez-courant…, et comportent un contrôle de la vitesse, soit continu par palier, soit avec
calcul de courbes de freinage.
M.3.2.6. Coût
Compte tenu de leurs caractéristiques techniques, la construction de lignes ferroviaires à
grande vitesse représente un investissement relativement lourd.
En France
Le graphe suivant est une présentation d’une étude statistique sur le coût de construction par
kilomètre des lignes à grande vitesse (LGV) en France en 2014 (en millions d'euros). Elle
montre que la construction de la ligne à grande vitesse Méditerranée, qui lie les régions
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, a couté environ 20 millions d'euros par
kilomètre (2).
Figure M.1. Histogramme représentant le coût de construction par kilomètre en millions d’euros en fonction de la ville
Au Royaume-Uni
Le coût de construction de la ligne à grande vitesse HS2 (high speed 2), qui doit améliorer
la liaison entre Londres et le nord de l’Angleterre, a dépassé les 118 milliards d’euros. Cette
ligne devrait rentrer en service progressivement entre 2026 et 2033 (2).
Aujourd'hui plus de la moitié de toutes les lignes à grande vitesse se trouvent en Asie.
Il est à noter que toutes les lignes à grande vitesse ne fonctionnent pas à la même vitesse.
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans l'explication.
Premièrement, il y a la distinction entre la vitesse de conception et la vitesse de
fonctionnement. Les lignes les plus récentes sont conçues pour rouler à 350 km/h (voire
400 km/h), c'est-à-dire que l'infrastructure et la superstructure peuvent résister à cette
vitesse. Cependant, la vitesse commerciale maximale (vitesse opérationnelle) peut être
inférieure à la vitesse de conception car le matériel roulant ne lui convient pas. La vitesse
opérationnelle est déterminée par le processus de certification au cours duquel la preuve
doit être apportée que le matériel roulant peut rouler avec succès sur la ligne à la vitesse
visée plus 10% ;
Deuxièmement, certaines lignes dites à grande vitesse sont conçues pour des vitesses
inférieures à 250 km / h. Cela peut être dû au mélange de trafic ou à la cohérence du
réseau. Si l'infrastructure doit être exploitée par des trains de marchandises et de
voyageurs ou par des trains longue distance et régionaux, la capacité de la ligne est
augmentée en réduisant la vitesse maximale. En outre, certaines lignes sont parfois
construites principalement pour assurer la cohérence des réseaux, par exemple en reliant
différentes sections. Dans ce cas, la vitesse maximale peut être inférieure.
Le résultat est que le réseau mondial à grande vitesse n'est pas homogène en termes de
vitesse (1).
Figure M.2. Histogramme représentant le réseau LGV dans le monde (la longueur en fonction de la vitesse)
Pour une tonne de marchandises transportées, un train à grande vitesse émet 6,18 gCO2/t.km
contre 86,7 gCO2/t.km pour un camion (3).
Figure M.3. Émissions comparées de GES d’un train à grande vitesse et d’un camion (pour une tonne transportée)
Figure M.4. Émissions (en gCO2) pour un voyageur parcourant 1km (comparatif selon le mode de transport utilisé)
Il est donc moins polluant que les autres types de transport. De plus, pour une ligne à grande
vitesse, le pourcentage de ces particules diminue jusqu’à 2%.
Son intensité : exprimée en décibels (dB), indique si le bruit est faible, moyen ou
fort, (également appelé le niveau sonore) ;
𝑃
N.B : 1 décibel = 10 log(𝑃 ) ; avec P est la pression acoustique et 𝑃𝑟é𝑓 est la pression de
𝑟é𝑓
référence égale à 20 micropascals.
Sa fréquence : exprimée en hertz (Hz, nombre de vibrations par seconde), indique
si un son est grave ou aigu ;
Sa durée : correspondant au temps en secondes (s), minutes (m) ou heures (h).
L’intensité du bruit est mesurée à l’aide d’un sonomètre, appareil qui mesure les sons.
Afin de tenir compte de la sensibilité de l’oreille humaine, moins sensible aux basses
fréquences, on retient pour les bruits environnementaux une valeur pondérée par
fréquence : le décibel "pondéré A" (dB (A)). Cette pondération correspond au filtre de
l’oreille humaine.
vide ou aller dans l’espace pour obtenir un niveau de bruit de 0 dB (A)), jusqu’à 200 dB (A) ce
qui correspond approximativement a une fusée au décollage.
Troubles du sommeil
L'exposition au bruit a des conséquences négatives sur la qualité du sommeil. Par exemple,
une exposition diurne de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du nombre et de la durée
des cycles de sommeil ; si bien que le bruit interfère avec la fonction récupératrice du sommeil
et peut entraîner une fatigue chronique. C’est d'autant plus vrai chez les personnes travaillant
de nuit et devant dormir pendant la journée.
Stress
Le bruit peut aussi constituer un facteur de stress dans la mesure où il est chronique,
imprévisible et incontrôlable. La gêne liée au bruit est aussi associée à l'anxiété, voire à
l'agressivité.
De la rugosité de la roue ;
De la rugosité du rail ;
Du taux de décroissance de l’énergie dans le rail.
Ponctuellement, au freinage ou dans les courbes, des bruits de crissement peuvent s’ajouter.
→ L’émission sonore d’une voie ferrée résulte de l’interaction entre le matériel roulant et
l’infrastructure ferroviaire.
Tracé de la voie
Pour réduire, dans la mesure du possible, l’impact sonore des nouvelles lignes, il faut
maintenir le tracé à distance des habitations et/ou en abaissant le profil en long en dessous du
niveau du terrain.
Amélioration de la voie
Il est possible de jouer sur l’armement de la voie, c’est-à-dire sur le type de rail, les traverses
(béton/bois), les fixations, les semelles sous rail ou sous traverses, pour diminuer les émissions
de bruit.
L’utilisation des longs rails soudés (LRS), permet de réduire les vibrations dans le rail et
donc le bruit s’en échappant, le gain est là de 3 dB (A) ;
Le meulage des rails pour les rendre plus lisses ;
L’utilisation des absorbeurs dynamiques sur rail (Système mécanique de type
masse/ressort positionné entre les traverses pour atténuer la propagation de la vibration
mécanique dans le rail) peuvent apporter un gain de 1 à 4 dB (A) selon la nature du rail
et son mode de fixation. Ils sont essentiellement réservés à des traitements de points
singuliers comme des ponts métalliques.
Protection à la source
Ce sont des mises en place au plus près de l’infrastructure ferroviaire. C’est le mode d’action
prioritaire.
Elles prennent la forme d’écrans antibruit ou de buttes de terres (merlons). Ces
aménagements permettent des niveaux de protection équivalents, le choix de l’un ou de l’autre
est guidé par les emprises disponibles (l’écran occupe une faible surface) et l’opportunité de
réaliser des traitements paysagers (les merlons en terre sont végétalisés) ;
Les protections à la source permettent une réduction du bruit de 8 à 10 dB(A) à 50 m de
distance.
Isolation de façade
Lorsque les protections à la source ne peuvent être mises en place (inefficaces ou
économiquement déraisonnables), l’isolation de façade reste la solution.
Il s’agit de remplacer les fenêtres des bâtiments à protéger par des doubles vitrages à haute
performance acoustique si les vitrages existants ne sont pas suffisants. Les entrées d’air, les
coffres de volet roulant et la ventilation doivent également être traités.
M.5.1.6.3. Actions complémentaires pour protéger les riverains le long d’une LGV
Mise à part les actions d’atténuation et de protection contre le bruit d’une LGV, l’Algérie
doit mettre en place une stratégie pour lutter contre les nuisances sonores issues des lignes à
grandes vitesses. Cette stratégie doit comprendre :
L'élaboration "des cartes du bruit" qui servent comme des outils d'aide à la décision pour
caractériser l'environnement sonore. Ces cartes permettent aussi d'informer les
populations sur le niveau global d'exposition aux nuisances sonores ;
L’établissement d’un système de mesure et de contrôle centralisé, comme moyen utile
pour la réalisation d'un cadastre national des nuisances sonores, afin de caractériser les
niveaux sonores et pour mieux suivre leurs fluctuations au niveau des villes et des
différents milieux urbains nationaux ;
M.6. CONCLUSION
Comme l’a dit le Président des USA, B. Obama, dans sa High Speed Rail Initiative (avril
2009) : « une LGV, est un système qui réduit le temps de trajet et accroît la mobilité, un système
qui réduit la congestion et renforce la productivité, un système qui réduit les émissions
polluantes et crée des emplois ». Mais chaque système possède des inconvénients, et dans ce
cas, ce sont les nuisances sonores émises.
La demande croissante de mobilité des personnes et des biens entraîne un accroissement du
trafic et le développement des infrastructures, engendrant des nuisances sonores de plus en plus
mal ressenties par la population malgré les progrès considérables réalisés ces dernières années.
Le bruit est un marqueur de la qualité de vie. Phénomène complexe, avec ses volets
physiques, physiologiques et psychologiques. Phénomène fugitif mais ancré dans l’organisation
des territoires et des infrastructures. Il n’y a évidemment pas de recette miracle, mais une
démarche, un état d’esprit constructif pour aborder ce type de problème, devrait être entreprise.
Cette revue bibliographique reste une initiation à la recherche sur les impacts de
l’augmentation de la vitesse ferroviaire sur l’environnement.
I.3.1.1. Rails
Le rail est un élément linéaire en acier, doté d’un profil particulier. La mise en parallèle de
deux files de rails crée une voie ferrée. On distingue les rails par leurs types de profils (UIC,
Vignole, à gorge, à double champignon, etc.) et par la masse d’acier utilisée par mètre linéaire
de rail (4). Les rails, d’une longueur pouvant aller jusqu’à 36 m, sont apportés sur place puis
sont soudés pour constituer un ensemble continu de plusieurs centaines de mètres, appelé « LRS
= longs rails soudés ».
I.3.1.2. Traverses
Les traverses peuvent être en bois, en acier, en béton armé ou précontraint ou en plastique
recyclé. Elles doivent maintenir l’écartement des rails (à l’écartement standard de 1435 mm,
distance mesurée entre les flancs intérieurs des rails), et assurer la répartition des charges
verticales transmises par le rail sur le ballast (4).
I.3.1.3. Ballast
Le ballast est composé de matériaux granulaires et constitue la couche de fondation de la
voie. Cette couche de pierre est d’environ 30 cm d’épaisseur, soit environ 2 000 tonnes par
kilomètre, doit répartir les charges sur la plate-forme et assurer l’écoulement des eaux de
ruissellement (5).
Le branchement permet de créer une voie déviée à partir d'une voie directe ou
d'assurer la communication entre deux voies.
La traversée est le croisement à niveau de deux voies. Elle peut être combinée avec un
ou plusieurs branchements : c'est la traversée-jonction simple ou double.
Les circuits de voie et les compteurs d’essieux : équipement électrique grâce auquel la
présence de véhicules ferroviaires sur un tronçon déterminé du réseau peut être constatée.
Les contacts de rail : appareils électriques qui sont posés sur la voie et qui détectent le
passage d’un train à cet endroit. Il existe différentes sortes de contacts de rail (contact de
rail mécanique, pneumatique, magnétique et électromagnétique).
I.3.4.2. Télécommande
La télécommande permet de commander à distance les appareils électriques des lignes de la
caténaire et les stations de traction. Elle est constituée d’un local central principal pour la
commande à distance et des tableaux de commande locale au niveau de chaque gare qui
contiennent l’appareillage électriques de celle-ci.
I.3.4.3. Caténaires
Une caténaire peut être définie comme étant des câbles suspendus à des poteaux mis sous
tension mécanique et électrique, afin d’approvisionner les trains en énergie.
I.4. CONCLUSION
L’exploitation ferroviaire, de nature très empirique, repose aujourd’hui sur une organisation
technique patiemment rodée depuis la mise en service de la première ligne de chemin de fer en
Algérie.
Cependant, cette exploitation nécessite une bonne connaissance de tous les éléments qui
constituent l’infrastructure ferroviaire, et cela a été présenté dans ce chapitre.
II.2.1. Sous-station
La sous-station électrique permet l’alimentation en énergie électrique d’une section de ligne
ferroviaire. Elle est raccordée au réseau électrique de haute tension (400 kV, 220kV ou 60 kV),
et a pour rôle d’abaisser cette tension à une valeur utilisable par les engins de traction (25 kV).
Types
de Avantages Inconvénients
tension
Électrification en
simples.
d’induction électromagnétique.
25 000 V CA
La variante 2×25 kV
Une variante du système 25kV-50Hz a été développée afin de répondre à la problématique
d’alimentation des lignes à grande vitesse. Cette variante, dénommée 2×25kV, est basée sur
l’introduction d’un conducteur (feeder) à 25kV le long de la ligne ferroviaire. Ce conducteur
est alimenté en opposition de phase par rapport à la caténaire (8).
L’alimentation de la caténaire depuis ce feeder est assurée par des autotransformateurs,
répartis le long de la ligne. Un schéma de cette variante est présenté sur la figure II.1.
Il est installé sur les lignes à grande vitesse ainsi que sur certaines lignes à fort trafic et
permet de conserver les technologies d’électrification 25kV existantes (type de caténaire,
trains...). Il présente toutefois l’inconvénient de nécessiter un nombre important
d’autotransformateurs, même si la construction de ceux-ci est relativement simple et leur
encombrement réduit.
1. Câble de feeder
2. Câble porteur
3. Fil de contact
4. Support
Supports
Le support est fréquemment en profilé métallique galvanisé « HEA ou HEB », encastré et
scellé dans le massif de fondation en béton avec des tiges d’ancrage.
Fil de contact
Le fil de contact rainuré fait partie du sous-système caténaire pour pouvoir transmettre
l’énergie électrique aux locomotives, il doit être conforme aux normes EN 50149.
Câble porteur
Le porteur peut être en cuivre Cu, bronze Bzll, ou en Al-acier, en fonction des critères
dynamiques et du résultat du dimensionnement électrique.
Pendule
Le fil de contact est suspendu au câble porteur par les pendules, ils relient de leur part une
griffe sur le câble porteur et d’autre part une griffe sur le fil du contact.
Armement
Ce sont les consoles de type triangulaire qui assurent la suspension de la caténaire à partir
des supports.
Feeder
Le feeder est un moyen de maintenir une continuité du courant, il assure l’alimentation en
courant de la caténaire.
Il existe trois types de feeder :
Le feeder de renfort qui permet de diminuer les pertes en tension entre deux sous-
stations ;
Le feeder négatif qui est utilisé souvent pour les caténaires 2×25 kV (les LGV) ;
Le feeder normal d’alimentation.
Appareils tendeurs
Les conducteurs comme tous les métaux, se dilatent sous l’action de la chaleur, leur longueur
augmente ou diminue suivant la température. Afin de régulariser la hauteur du fil de contact,
un dispositif est installé à l’aide d’un contre poids attaché au fil de contact et un autre pour le
câble porteur des deux extrémités (début et fin de tir) afin d’avoir une hauteur indépendante par
rapport aux variations de la température.
II.4. CONCLUSION
L’électrification des lignes ferroviaires, constitue une alternative efficace et justifiée pour
un mode de transport confortable, rapide et durable.
Cette modeste recherche bibliographique a permis d’enrichir les connaissances préalables
sur les différents sous-systèmes de la traction électrique ainsi que les étapes primordiales d’une
étude d’électrification ferroviaire que l’ingénieur doit connaitre.
Figure III.1. Situation de la zone de projet sur une carte Google Earth
Latitude : 36°44’03’’N.
Longitude : 3°16’58’’E.
Voies principales V1 et V2
Pk 24+700 Pk 25+061 Pk 25+219 Pk 25+307 Pk 25+450
Point
au au au au au
kilométrique
Pk 25+061 Pk 25+219 Pk 25+307 Pk 25+450 Pk 26+400
Type de Arc
Alignement Clothoïde Clothoïde Alignement
géométrie R=800m
III.4.1.3. Pantographe
Les caractéristiques des pantographes des automotrices destinées au trafic voyageur de la
banlieue sous tension alternative 25 kV sont :
III.4.2.1. Composition
Fil de contact
Pour le système d’alimentation 1×25 kV, le fil de contact recommandé est de 107mm² de
section en cuivre dur électrolytique de 98% de conductibilité, sa masse est de 0.950 kg. La
hauteur nominale du fil est égale à 5.5m, la hauteur maximale égale à 6.20m et la hauteur
minimale est prise égale à 4.85m.
Câble porteur
Dans le cadre de ce projet, le câble porteur recommandé est de 65.4 mm² de section en
Bronze.
Pendule
Le pendule est composé de trois éléments :
Une griffe à crochet pour porteur en bronze de section 65.4 mm².
Une griffe à crochet pour fil rainuré en cuivre.
Un câble en Bronze, degré II avec embouts à cosse sertis avec une section égale à 12mm²
de longueur déterminée suivant les exigences.
Circuit de retour
Le circuit de retour du courant de la traction est composé du câble CDPA et des rails, des
connexions rail – poteaux sont établies afin de mettre la liaison équipotentielle de l’ensemble
du système. Le type de câble utilisé dans ce projet est en aluminium-acier de AlAC 240/40 mm²
de section.
III.4.2.2. Performances
La conception de la caténaire pour le projet de la banlieue d’Alger a été faite pour atteindre
les performances suivantes :
III.4.3.2. Vent
Sur la base de la classification des zones climatiques du vent présente sur le DTR RNV2013,
la wilaya d’Alger étant classée Zone I avec une vitesse normale égale à 29 m/s.
La structure présente dans ce projet étant classée dans la catégorie 2 (ouvrages courants), le
coefficient d’accélération de la zone de projet est de A= 0.25g.
Tableau III.3. Coefficient d’accélération de la zone A
Zone
Groupe I Iia IIb III
1A 0.15 0.25 0.30 0.40
1B 0.12 0.20 0.25 0.30
2 0.10 0.15 0.20 0.25
3 0.07 0.10 0.14 0.18
N° de
Élément Paramètre Attribut
Sondage
Sol de 2 𝛾𝑑𝑚𝑎𝑥 (t/𝑚3 ) 2,16
fondation 4 𝛾𝑑𝑚𝑖𝑛 (t/𝑚3 ) 1,40
III.5. CONCLUSION
À travers ce chapitre, nous avons pu synthétiser les principaux aspects techniques à
considérer pour la présente étude. Dans le chapitre suivant, les données prédéterminées vont
être utilisées afin de réaliser un plan de piquetage de la caténaire pour l’électrification de la gare
de Rouiba, ainsi que les calculs des supports et leurs fondations.
IV.2. DÉFINITION
L’avant-projet de piquetage est une partie primordiale dans l’étude de l’électrification d’une
voie ferrée. Elle consiste à établir un plan de piquetage qui comprend les supports de la caténaire
et leur emplacement le long de la voie courante et de la gare.
La nature de l’ouvrage.
La forme de l’intrados.
La hauteur libre (actuelle et projetée).
La marge d’entretien de la voie.
Le type de l’équipement envisageable (passage libre, suspension aux faces, ancrage
porteur).
En zone très
En zone
En alignement En courbe ventée ou
ventée
montagneuse
Portée En fonction des
63 m 54 m 45m
maximale rayons de courbe
Portée min Ne pourra pas être inférieure à 22.5 m
(Cf. Tableau A.1 en Annexe A pour consulter le tableau des portées en courbe en fonction des
rayons).
Ces portées extrêmes données par la norme peuvent être utilisées dans un cas général.
Cependant, chaque projet possède ses critères qui peuvent donner une portée maximale égale
ou différente à celle proposée par la norme, pour cela, la première étape consiste à déterminer
la portée maximale à travers des vérifications avec les données du projet.
Convention de signe
La convention de signe pour le désaxement est la suivante :
𝑩 = 𝟎. 𝟏𝟗𝟐𝒎 → 𝑩 = 𝟏𝟗𝟐 𝒎𝒎
IV.6.1.2.2. En alignement et en courbe avec dévers > 66mm
Dans ce cas, le balancement du pantographe est donné par la formule suivante :
𝐿 − 1.435 0.01 × 𝐻 2.5
𝐵 = 0.110 + (𝐻 − 5) × 0.04 + + 0.025 + + + 0.15 × (𝐷 − 0.066) × (𝐻 − 0.5)
2 1.5 𝑅
Avec :
B : Balancement latéral théorique du pantographe ;
L = 1.435 m : Écartement de la voie ;
H = 5.5 m : Hauteur du fil de contact ;
R =150 m : Rayon minimum de la voie ;
D = 0.16 m : Dévers maximum de la voie.
𝑩 = 𝟎. 𝟐𝟕𝟗 𝒎 → 𝑩 = 𝟐𝟕𝟗 𝒎𝒎
IV.6.1.3. Flèche de la courbe en milieu de portée
La flèche de la courbe en milieu de portée est donnée par la formule suivante :
𝑎2
𝐹=
8×𝑅
Avec :
F : Flèche de la courbe en milieu de portée ;
R : Rayon de la courbe ;
a : Portée.
𝛾 × 𝑉2
𝑞𝑤 =
2×𝑔
Avec :
𝑞𝑤 : Pression dynamique du vent sur un fil ;
V = 29 m/s : Vitesse maximale du vent ;
g = 9.81 m/s² : Accélération de la pesanteur ;
𝛾 = 1.2 kg/m3 : Masse volumique de l’aire donnée par le RNV2013.
𝒒𝒘 = 𝟓𝟏𝟒. 𝟑𝟕 N/m²
IV.6.1.5.2. Déplacement maximum du fil de contact sous l’action du vent
Ce déplacement en fonction de la portée maximale est donné par la formule suivante :
𝑞𝑤 × 𝐶𝑥 × (𝐷1 + 𝐷2 ) × 𝑎²
𝑈𝑑 =
8 × (𝑇1 + 𝑇2 )
Avec :
𝑈𝑑 : Déplacement maximum du fil de contact sous l’action du vent ;
𝐶𝑥 = 1.25 : Coefficient de traînée des fils ;
𝑎 = 63m : Portée maximale donnée par la norme ;
𝑞𝑤 = 514.37 N/m² : Pression dynamique du vent sur un fil ;
𝐷1 = 0.01224 m : Diamètre du fil de contact ;
𝐷2 = 0.0105 m : Diamètre du câble porteur ;
𝑇1 = 𝑇2 = 12 000 N : Tension du fil de contact et câble porteur successif.
𝑼𝒅 = 𝟎. 𝟑𝟎𝟐 𝒎 → 𝑼𝒅 = 𝟑𝟎𝟐 𝒎𝒎
IV.6.1.5.3. Déplacement maximum du fil de contact en tenant compte du
désaxement aux supports encadrant (en alignement)
Ce déplacement est donné par la formule suivante :
IV.6.2.2. En courbe
La méthode de calcul de la portée maximale en courbe consiste à vérifier que le fil de contact
reste sur la largeur résiduelle suffisante de l’archet, dans le cas le plus défavorable du :
Balancement latéral théorique du pantographe ;
Déplacement du fil de contact sous l’action du vent ;
Désaxement du fil de contact par rapport à l’axe du pantographe en milieu de portée.
Autrement dit :
𝑩 + 𝑼𝒅 + 𝒇′ < 𝟓𝟑𝟓 𝒎𝒎
Pour chaque rayon, nous allons vérifier cette inégalité avec la portée qui convient selon la
norme ; Pour le tronçon étudié, nous avons :
𝑅 = 800𝑚 → 𝑎 = 45𝑚 → 𝐵 = 279𝑚𝑚 (𝐷é𝑣𝑒𝑟𝑠 > 66𝑚𝑚) → 𝑈𝑑 = 154𝑚𝑚
→ 𝑓 ′ = 76𝑚𝑚 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏1 = 𝑏2 = −240 mm
Donc :
𝐵 + 𝑈𝑑 + 𝑓 ′ = 279 + 154 + 76 = 509 < 535 C’est vérifié !
Alors, la portée maximale en courbe de rayon R=800m pour ce projet égale à 45 m.
Exemple d’application :
Du PK25+146 au PK25+368, la hauteur du fil de contact passe de 5.50 m au 4.80m, ce qui
nous donne une différence de pente entre les supports.
Nous avons :
Vitesse de la ligne : 120 Km/h ;
Pente maximale d’après la norme SNCF : P = 4‰ ;
Valeur de dénivelée : d = 5.50 − 4.80 → 𝑑 = 0.7𝑚 = 700𝑚𝑚 ;
𝑑 700
Longueur minimale théorique du raccordement : 𝐿𝑇 = 𝑃 = 4 = 175 𝑚 ;
𝑎1 𝑎7
Longueur pratique du raccordement : 𝐿𝑃 = + 𝑎2 + 𝑎3 + 𝑎4 + 𝑎5 + 𝑎6 + → 𝐿𝑃 =
2 2
261.30 𝑚.
2 48.5×2.68
2ème support :𝐻𝐹𝐶 = 5.44 − = 5.31𝑚 ;
1000
3 4 5 6
Donc : 𝐻𝐹𝐶 = 5.18𝑚 ; 𝐻𝐹𝐶 = 5.06 𝑚; 𝐻𝐹𝐶 = 4.94𝑚 𝑒𝑡 𝐻𝐹𝐶 = 4.84𝑚
IV.6.5. Portées et position des supports aux abords des points singuliers du projet
Les portées peuvent être limitées selon les obstacles rencontrés le long de la voie ferroviaire.
Cependant, chaque obstacle (autrement dit : point singulier) exigera une portée selon ses
caractéristiques. Pour le présent projet, nous avons les cas suivants :
(Voir Tableau A.2 en ANNEXE A pour plus de détails sur ces paramètres et leurs valeurs selon
la norme).
Figure IV.9. Position des supports par rapport à une voie souterraine
La position du support doit être telle que les agents d'entretien soient à la distance
réglementaire de la traversée. On prévoit en général une distance de 4,00 m du fil le plus proche
de la nappe de câbles aériens.
Minimale : 3.00m ;
Nominale : 3.50m.
Quand les cantons de caténaire se succèdent, il y aura une partie de recouvrement entre eux ;
et pour éviter que le pantographe frotte en même temps sur le fil de contact des deux cantons
contigus, le fil est donc d’abord relevé au-dessus du plan de contact avant de pouvoir sortir du
(ou entrer au) voisinage de l’axe de la voie.
L’E.T est réalisé sur quatre portées, car pour ce projet, les portées sont entre 54m et
22.5m.
𝑟 = 0.50 𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 = 63 𝑚.
Les valeurs de relèvement de la caténaire : { , avec
𝑟 = 0.35 𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 54𝑚 ≤ 𝑎 < 63𝑚
"a" est la portée.
IV.8.2. Sectionnements
Les sectionnements seront en principe réalisés en 4 portées pour des portées de relèvement
supérieures ou égales à 31,50 m et avec des désaxements particuliers.
On distingue deux types de sectionnements (les plus couramment utilisés) :
La longueur minimale des pendules doit être 300 mm. En cas de besoin de pendules plus
courts, il est recommandé d’utiliser des pendules glissants.
La distance entre les pendules au niveau de la portée est régulière et s’élève à 10 m au
maximum.
Figure IV.10. Les distances normalisées entre les pendules (Norme SNCF)
D’après la figure IV.10, il faut laisser une distance de 2.25m entre le support et le 1er
pendule, et une distance de 6.75m entre le 1er et le 2ème pendule, ensuite, la distribution des
autres pendules est faite symétriquement par la formule suivante :
𝑎 = 2 × (2.25 + 6.75) + 9 × 𝑥
Avec :
a : Portée (donnée).
Pour la portée non multiple de 4.5m, elle sera diviser en x intervalles de 9m, ensuite le reste
est à répartir entre b et b’ symétriquement.
Cf. Tableau B.1 en ANNEXE B pour plus de détails sur la répartition des pendules en fonction
de la portée.
Tous les supports seront repérés par un numéro provisoire, en principe le kilomètre dans
lequel se situe le support suivi d'un numéro d'ordre. Les numéros impairs sont pour la
voie N° 1 et les numéros pairs pour la voie N° 2.
Le numéro d’ordre peut être suivi d’une (ou plusieurs) lettre(s) dans le cas des voies
dédoublées et les voies de services.
La valeur de la portée sera indiquée entre parenthèse suivi de la lettre f (flèches) pour les
zones en raccordement parabolique ou en courbe.
Les deux parties du plan de piquetage sont présentées en détails en ANNEXE A.
IV.11. CONCLUSION
Après avoir présenté la variante de l’avant-projet de piquetage qui répond aux critères de ce
projet, nous allons procéder, dans le prochain chapitre, à dimensionner les différents types des
supports de la caténaire.
Maximale +80°C
Ambiante +50°C
Température
Minimale -10°C
Moyenne +35°C
Vent Vitesse normale 29 m/sec
La nuance d’acier utilisée pour les supports de ce projet est S 275 JR, ce qui signifie :
S : Acier de construction ;
𝑓𝑦 = 275 𝑁/𝑚𝑚2 : Résistance limite d’élasticité ;
𝐽𝑅 : Energie de rupture de 27 joules à +20°C (qualité vis-à-vis la rupture fragile).
Leurs caractéristiques mécaniques sont :
Les charges sont calculées avec la valeur la plus défavorable de la température T =−𝟏𝟎°𝑪.
𝑊𝑆 = 𝑃 × 𝐻
Avec :
𝑊𝑆 : Poids du support en daN ;
𝑃 = 62.109 𝑑𝑎𝑁/𝑚 : Surface du profilé HEA 240 (d’après le catalogue) ;
𝐻 = 8.00𝑚 : Hauteur du support.
𝑾𝑺 = 𝟒𝟗𝟕 𝒅𝒂𝑵
b. Poids des câbles
Le poids d’un câble, normalement défini par unité de longueur, est exprimé en daN/m. Il est
calculé par la formule suivante :
𝑊𝑐 = 𝑃 × 𝐿
Avec :
𝑊𝑐 : Poids du câble en daN ;
𝑃 : Poids du câble donné par le fournisseur en daN/m (Cf. Tableau V.2) ;
𝑎 +𝑎
L = 1 2 2 = 63𝑚 : Longueur de câble supportée par le support ;
Tableau V.4. Poids des câbles
d. Tensions radiales
La tension radiale est l’effort causé par la tension du câble sous l’effet d’un changement
d’orientation. Cette force s’applique au point d’attache du câble.
La tension radiale causée par le désaxement ainsi que la courbe est donnée par la formule
suivante :
𝑑 𝑎
𝑇𝑟𝑎𝑑 = (∑ ( ) + ∑ ( )) × 𝑇
𝑎 2𝑅
Avec :
𝑑
∑ ( ) × 𝑇 : Tension radiale causée par le désaxement seulement ;
𝑎
𝑎
∑ ( ) × 𝑇 : Tension radiale causée par le rayon de la courbe ;
2𝑅
𝑇𝑟𝑎𝑑 : Tension radiale ;
𝑇 : Tension de calcul de câble considéré ;
𝑎 : Portée de câble considéré ;
𝑑 = 0.4𝑚 : Distance entre deux désaxements ;
𝑅 : Rayon de la courbe.
Nous avons choisi un exemple de calcul en alignement, pour cela, la tension radiale
causée par le rayon de la courbe est négligée devant celle causée par le désaxement.
Les câbles de retour électrique n’ont pas un désaxement mais ils peuvent changer leurs
orientations s’ils rencontrent un obstacle ou un signal ; Pour cela, nous allons supposer
que leur tension radiale égale à 0.1 daN.
Tableau V.5. Tension radiale pour chaque câble
𝑉⏊ = 𝑞𝑤 × 𝑑 × 𝐿 × 𝐶𝑡
Avec :
V : Charge de vent ;
𝑞𝑤 = 51.43 𝑑𝑎𝑁/𝑚² : Pression dynamique du vent ;
Après l’évaluation des charges, nous allons calculer les sollicitations pour déterminer à
la fin les moments extrêmes.
Les moments extrêmes seront déterminés au niveau de l’encastrement du support.
Pour le calcul du moment des câbles, il faut tenir compte de l’arasement (distance entre
le niveau de la fondation et le niveau du roulement) qui est égal à 0.40m.
Charges
Charges permanentes
climatiques
Poids Tension radiale Vent ⏊
Hauteur Portée
Distance 𝐹𝑟 𝑀𝑟 𝐹𝑣
Élément H a P 𝑀𝑃 𝑀𝑣
horizontale (daN) (daN.m) (daN)
(m) (m) (daN) (daN.m) (daN.m)
d (m)
Support 8.00 63.00 - 497 - - - 220.4 882
Fil de
5.50 63.00 2.80 60 168 15.24 90 50 295
contact
Câble
6.75 63.00 2.80 38 106.4 15.24 109 41 293.15
porteur
Câble de
62.2 -7 0.1 0.7 71 508
retour 6.75 63.00 -0.11
×2 ×2 ×2 ×2 ×2 ×2
traction
Armement 6.13 63.00 1.40 60 84 - - - -
Total - 779.4 344.4 30.68 200.4 453.4 2486.15
Figure V.3. Modèle du support avec les charges appliquées (ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS)
𝑀 = 3030.95 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
À l’ELS : { 𝑁 = 779.4 𝑑𝑎𝑁
𝑉 = 484.1 𝑑𝑎𝑁
Avec : M → Moment fléchissant ; N→ Effort normal ; V → Effort tranchant.
La flèche horizontale est donnée par la formule suivante : 𝛿𝐻 = ∑(𝛿𝐻𝑀 + 𝛿𝐻𝐹 ) ; tel que :
10000×𝑀×𝑥×(2𝐻−𝑥)
La flèche due au moment M appliqué à une hauteur x : 𝛿𝐻𝑀 = 2𝐸×𝐼
10000×𝐹×𝑥 2 ×(3𝐻−𝑥)
La flèche due à la charge F appliqué à une hauteur x : 𝛿𝐻𝐹 = 6𝐸×𝐼
Avec :
H : Hauteur totale du support ;
x : Hauteur d’application de l’effort ou du moment ;
𝐸 = 21 000 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚2 : Module d’élasticité longitudinale de l’acier ;
𝐼 = 7763 𝑐𝑚4 : Moment d’inertie perpendiculaire (suivant l’axe fort).
Tableau V.8. Flèche en tête de support dues aux charges permanentes
Câble de retour
Élément Fil de contact Câble porteur Armement
traction
Flèche 𝜹𝑯 (cm) 0.41 0.35 0.16 0.00
La flèche due aux charges de vent est donnée par les formules suivantes :
10000×𝑞×𝐻²
Pour une charge répartie q : 𝛿ℎ = 24𝐸𝐼
× (6𝐻 2 − 4𝐻 × ℎ + ℎ2 )
10000×𝐹×ℎ²
Pour une charge F appliquée à une hauteur x<h : 𝛿ℎ = × (3ℎ − 𝑥)
6𝐸𝐼
Avec :
h : Hauteur du fil de contact.
Tableau V.9. Flèche au niveau du fil de contact due aux charges de vent
Flèche calculée en tête de support (cm) Contre flèche appliquée au support (cm)
𝟎 ≤ 𝜹𝑯 ≤ 𝟏. 𝟓 𝐶𝑓 = 0
𝟏. 𝟓 < 𝜹𝑯 ≤ 𝟒. 𝟓 𝐶𝑓 = 3
𝟒. 𝟓 < 𝜹𝑯 ≤ 𝟕. 𝟓 𝐶𝑓 = 6
𝟕. 𝟓 < 𝜹𝑯 ≤ 𝟏𝟎. 𝟓 𝐶𝑓 = 9
Pour le support considéré, nous avons une flèche 𝛿𝐻𝑡𝑜𝑡 = 0.92 𝑐𝑚 < 1.5 → 𝑪𝒇 = 𝟎.
Classification de la semelle
𝑏 𝑡𝑤
𝐶 − −𝑟 95.25
Nous avons : 𝑡 = 2 2
= = 7.98 < 9𝜀 → la semelle est de classe I.
𝑓 𝑡𝑓 12
𝑀𝑠𝑑 ≤ 𝑀𝑁,𝑅𝑑
Avec :
𝑀𝑠𝑑 = 4464.7 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 : Moment sollicitant à l’ELU ;
𝑀𝑁,𝑅𝑑 : Moment de résistance plastique réduit par la prise en compte de l’effort axial :
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 (1 − 𝑛) 𝑤𝑝𝑙𝑦 × 𝑓𝑦 1−𝑛
𝑀𝑁,𝑅𝑑 = = ×
1 − 0.5𝑎 𝛾𝑀0 1 − 0.5𝑎
Tel que :
→ 𝑎 = min(0.25; 0.5) → 𝒂 = 𝟎. 𝟐𝟓
744.6×275×10−3 1−0.0055
Alors : 𝑀𝑁,𝑅𝑑 = × 1−0.5×0.25 → 𝑀𝑁,𝑅𝑑 = 211.57 𝐾𝑁. 𝑚 = 21157 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
1.1
𝑁𝑠𝑑 ≤ 𝑁𝑏,𝑅𝑑
Tel que :
𝜒𝑚𝑖𝑛 ×𝛽𝐴 ×𝐴×𝑓𝑦
𝑁𝑏,𝑅𝑑 = : Effort résistant au flambement ;
𝛾𝑀1
𝛽𝐴 = 1 : Pour les sections de classe 1, 2 et 3 ;
𝛾𝑀1 = 1.1 : Coefficient de sécurité partiel ;
1
𝜒𝑚𝑖𝑛 = : Coefficient de réduction dépend de l’élancement réduit 𝜆̅ ;
̅²
𝜑+√𝜑2 −𝜆
𝜆 𝜆
𝜆̅ = ( ) √𝛽𝐴 = : Élancement réduit ;
𝜆1 93.9𝜀
𝜆 : Élancement calculé à la base des caractéristiques de la section brute :
ℎ 230 (𝑦 − 𝑦)
𝐴𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 → {
= = 0.96 < 1.2 (𝑧 − 𝑧)
{ 𝑏 240 → {
𝑡𝑓 = 12𝑚𝑚 < 100𝑚𝑚 𝑏
𝐶𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 → {
𝑐
Sur le plan (y-y) :
Avec la courbe (b), nous avons : 𝛼 = 0.34 (Cf. tableau C.1 en ANNEXE C).
𝑙𝑓 2 × 𝐻 2 × 800 𝜆𝑦 159.2
𝜆𝑦 = = = = 159.2 → ̅̅̅𝜆𝑦 = = = 1.84
𝑖𝑦 𝐼𝑦 7763 93.9𝜀 86.34
√ √
𝐴 76.8
Sur le plan (z-z) :
Alors : 𝜆̅ = max(𝜆
̅̅̅𝑦 ; ̅̅̅
𝜆𝑧 ) = 3.09 𝜒𝑚𝑖𝑛 = 0.0952
0.0952×1×7680×275×10−3
Donc : 𝑁𝑏,𝑅𝑑 = = 182.78 𝐾𝑁 = 18278 𝑑𝑎𝑁
1.1
Avec :
𝜒𝐿𝑇 ×𝛽𝑤 ×𝑤𝑝𝑙𝑦 ×𝑓𝑦
𝑀𝑏,𝑅𝑑 = : Moment résistant au déversement ;
𝛾𝑀1
𝛽𝑤 = 1 pour les sections de classe 1, 2 et 3 ;
1
𝜒𝐿𝑇 = ≤ 1 : Facteur de réduction pour le déversement ;
∅𝐿𝑇 +√∅2𝐿𝑇 −𝜆
̅̅̅̅̅
𝐿𝑇 ²
̅̅̅̅
∅𝐿𝑇 = 0.5[1 + 𝛼𝐿𝑇 (𝜆 ̅̅̅̅
𝐿𝑇 − 0.2) + 𝜆𝐿𝑇 ²] : Courbe de flambement ;
𝛼𝐿𝑇 = 0.21 (pour un profilé laminé) : Facteur d’imperfection ;
𝛽𝑤 ×𝑤𝑝𝑙𝑦 ×𝑓𝑦
̅̅̅̅
𝜆𝐿𝑇 = √ : Élancement réduit du déversement ;
𝑀 𝑐𝑟
𝜋² × 𝐸𝐼𝑧 𝐼𝑤 𝐿² × 𝐺 × 𝐼𝑡
𝑀𝑐𝑟 = 𝐶1 × ×√ +
𝐿² 𝐼𝑧 𝜋² × 𝐸𝐼𝑧
𝑴𝒄𝒓 = 𝟐𝟐𝟓𝟒𝟔𝟑𝟒𝟏. 𝟐𝟓 𝑵. 𝒄𝒎
Alors :
0.70 × 1 × 744.6 × 10−6 × 275 × 103
𝑀𝑏,𝑅𝑑 = → 𝑴𝒃,𝑹𝒅 = 𝟏𝟑𝟎. 𝟑𝟏 𝑲𝑵. 𝒎 = 𝟏𝟑𝟎𝟑𝟏 𝒅𝒂𝑵. 𝒎
1.1
Donc :
𝑀𝑠𝑑 = 4464.7 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 < 𝑀𝑏,𝑅𝑑 = 13031 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 Condition vérifiée.
Donc, il n’y a pas lieu de vérifier le voilement par cisaillement avec cette section.
La différence entre le support avec une seule console et celui avec deux consoles se
présente dans les désaxements et la hauteur de la caténaire ; Pour cet exemple, nous
avons :
Charges
Charges permanentes
climatiques
Élément Poids (daN) 𝑻𝒓𝒂𝒅 (daN) 𝑽⏊ (daN)
Support HEB 240 686 - 220.4
Fil de contact × 𝟐 33 45.7 27
Câble porteur × 𝟐 21 45.7 23
Armement× 𝟐 60 - -
Câble de retour
34 0.1 39
traction× 𝟐
Tableau V.13. Efforts appliqués sur le support et les 02 consoles
Charges
Charges permanentes
climatiques
Hauteur Poids Tension radiale Vent ⏊
H (m) Distance 𝐹𝑟 𝑀𝑟 𝐹𝑣
Élément P 𝑀𝑃 𝑀𝑣
horizontale (daN) (daN.m) (daN)
(daN) (daN.m) (daN.m)
d (m)
Support HEB 8.00
- 686 - - - 220.4 882
240
Fil de 5.50
2.80 33 92 45.7 270 27 160
Caténaire contact
01 Câble 6.75
2.80 21 58 45.7 327 23 166
porteur
Fil de 6.00
2.80 33 92 45.7 293 27 174
Caténaire contact
02 Câble 7.65
2.80 21 58 45.7 368 23 187
porteur
C. retour 6.75
-0.11 34 -4 0.1 0.7 39 277
traction× 2
Armement 6.13
1.40 60 84 - - - -
×2
Total - 982 460 183 1259.4 398.4 2123
Caténaire 01 Caténaire 02
Support FC 1 CP 1 FC 2 CP 2 Armement× 𝟐 CRT × 𝟐 Total
𝜹𝑯 (cm) - 0.32 0.36 0.35 0.41 0.11 0.00 1.66
𝜹𝒉 (cm) 0.31 0.08 0.09 0.09 0.10 - 0.15 0.97
Vérification de la flèche en tête de support due aux charges permanentes
Contre flèche
Moment
̅̅̅̅̅
𝝀𝑳𝑻 ∅𝑳𝑻 𝝌𝑳𝑻
Paramètre 𝜷𝒘 𝜸𝑴𝟏 Moment d’inertie I 𝑪𝟏 critique
𝑴𝒄𝒓 (N.cm)
𝐼𝑡 = 102.7𝑐𝑚4
Valeur 1 1.1 {𝐼𝑤 = 486.9 × 103 𝑐𝑚6 1.132 40113343.4 0.85 0.93 0.76
𝐼𝑧 = 3923𝑐𝑚4
Donc, il n’y a pas lieu de vérifier le voilement par cisaillement avec cette section.
L’excentricité "e" par rapport à l’axe du support (égale à 0.5m pour les supports
intermédiaires) crée un moment de torsion distinct à chaque hauteur de traverse sur la section
du profil.
Les moments de torsion seront calculés en appliquant les formules suivantes :
𝑀𝑇/𝐴 = ∑ 𝐹𝐴 × 𝑒
{
𝑀𝑇/𝐵 = ∑ 𝐹𝐵 × 𝑒
Tableau V.18. Valeurs des forces et moments de torsion (Support avec 02 consoles)
𝑴𝑻/𝑨 𝑴𝑻/𝑩
𝑭𝑨 (daN) 𝑭𝑩 (daN) e (m)
(daN.m) (daN.m)
Caténaire 01 -248 157 0.50
-241 150
Caténaire 02 -234 143 0.50
L’angle de torsion au niveau de la traverse supérieure se calcule par la formule :
𝑀𝑇/𝐴 × 𝐻𝐴 + 𝑀𝑇/𝐵 × 𝐻𝐵
𝜔𝐴 =
𝐺 × 𝐼𝑡
L’angle de torsion au niveau de la traverse inférieure se calcule par la formule :
(𝑀𝑇/𝐴 + 𝑀𝑇/𝐵 ) × 𝐻𝐵
𝜔𝐵 =
𝐺 × 𝐼𝑡
Avec :
Avec :
L : Longueur de câble supportée par le support ;
𝑑 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑎𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 2.25
∑ = = : Pour les câbles d’ancrage ;
𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 33
𝑑′ : Distance horizontale entre l’élément et l’axe du support.
Charges
Charges permanentes climatiques
Élément Poids (daN/m) Poids (daN) 𝑻𝒓𝒂𝒅 (daN) 𝑽⏊ (daN)
Support HEA 260 70.246 562 - 239
Fil de contact 0.951 31.4 29.5 26
Câble porteur 0.605 20 29.5 22
Armement - 60 - -
Câble de retour
0.987 33 0.2 37
traction× 𝟐
Ancrage fil de
0.951 1231 ! 81.6 13
contact
Ancrage câble
0.605 1225 ! 81.6 11
porteur
Contrepoids
- 480 - 30
240daN × 𝟐
Appareil tendeur
- 80 - 60
×𝟐
Tableau V.21. Efforts appliqués sur le support d’ancrage HEA 260
Charges
Charges permanentes
climatiques
Poids Tension radiale Vent ⏊
Hauteur Distance 𝐹𝑟 𝑀𝑟 𝐹𝑣
Élément P 𝑀𝑃 𝑀𝑣
H (m) horizontale (daN) (daN.m) (daN)
(daN) (daN.m) (daN.m)
d (m)
Support
8.00 - 562 - - - 239 956
HEA 260
Fil de contact 5.50 2.80 31.4 88 29.5 174 26 153
Câble
6.75 2.80 20 56 29.5 211 22 159
porteur
Armement 6.13 1.40 60 84 - - - -
Câble de
retour 6.75 -0.11 33 -4 0.1 0.7 37 265
traction× 𝟐
Ancrage FC 6.00 - 1231 - 81.6 524 13 83
Ancrage CP 7.25 - 1225 - 81.6 626 11 85
Contrepoids
4.00 - 480 - - - 30 132
×𝟐
Appareil
6.25 - 80 - - - 60 399
tendeur × 𝟐
Total - 3755.4 220 222.4 1536.4 475 2497
𝑀 = 4253.4 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
À l’ELS : { 𝑁 = 3755.4 𝑑𝑎𝑁
𝑉 = 697.4 𝑑𝑎𝑁
V.6.3.2. Vérification des déplacements
Tableau V.22. Flèches due aux charges permanentes et aux charges de vent
Support Appareil
CRT Ancrage Ancrage Contrepoids
HEA FC CP Armement tendeur
×𝟐 FC CP ×𝟐
260 ×𝟐
𝜹𝑯
- 0.26 0.27 0.12 0.00 0.45 0.59 - -
(cm)
𝜹𝒉
0.358 0.08 0.09 - 0.15 0.05 0.05 0.06 0.22
(cm)
Vérification de la flèche en tête de support due aux charges permanentes
Contre flèche
Moment
̅̅̅̅̅
𝝀𝑳𝑻 ∅𝑳𝑻 𝝌𝑳𝑻
Paramètre 𝜷𝒘 𝜸𝑴𝟏 Moment d’inertie I 𝑪𝟏 critique
𝑴𝒄𝒓 (N.cm)
𝐼𝑡 = 52.37𝑐𝑚4
Valeur 1 1.1 {𝐼𝑤 = 516.4𝑐𝑚6 1.132 29984740.5 0.92 1 0.72
𝐼𝑧 = 3668𝑐𝑚4
Donc, il n’y a pas lieu de vérifier le voilement par cisaillement avec cette section.
1 3 1 1 1 1 3 2 2 2 3 3
Portique rigide
Il est constitué d’une poutre transversale à deux poteaux rigides implantés de part et d’autre
des voies, supporte une chaise d’anti-balançant ainsi que les consoles. La place exigée pour
l’installation des poteaux est petite.
Les nœuds du portique sont rigides et le système est hyperstatique.
Portique souple
Il a les mêmes composants qu’un portique rigide mais il exige en général de grandes surfaces
de poteaux. Les nœuds du portique souple sont articulés et le système est isostatique.
Les portiques du présent projet seront rigides constitués de poutre en treillis en acier
galvanisé. Les dimensions de la poutre varient en fonction des charges et de la portée du
portique.
Les dimensions des portiques rigides doivent être calculés en tenant compte du RPA et
par calcul dynamique.
𝑊𝑠 = 2451.4 𝑑𝑎𝑁
V.8.1.1.2. Poids de la poutre
Le poids de la poutre autoporteuse de portique rigide est en fonction de longueurs prédéfinies
dépendant de l’ouverture du portique.
Section de la poutre : HEB 500 avec un poids linéaire égal à 187.3 daN/m.
𝐴×𝐷×𝑄
𝑉= ×𝑊
𝑅
Avec :
𝑄 = 1 : Facteur de qualité ;
𝑅 = 2 : Coefficient de comportement global (Cf. Tableau C.6 en ANNEXE C) ;
𝑊 : Poids de la structure.
Donc : 𝑽 = 𝟎. 𝟑𝟒 × 𝑾
V.8.1.3.1. Distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur
La résultante des forces sismiques à la base V doit être distribuée sur la hauteur de la
structure selon les formules suivantes :
𝑉 = 𝐹𝑡 + ∑ 𝐹𝑖
Les efforts sismiques 𝐹𝑖 s’expriment dans les deux directions principales x et z du portique
et sont répartis sur la hauteur de celui-ci comme suit :
𝐹1𝑥 = 𝐹1𝑧 : L’effort sismique induit par la masse de l’équipement du poteau ;
𝐹2𝑥 = 𝐹2𝑧 : L’effort sismique induit par la masse des câbles de retour courant ;
𝐹3𝑥 = 𝐹3𝑧 : L’effort sismique induit par la masse de la poutre et les équipements repris
par la poutre ;
Tension
Effort Effort
Poids radiale Vent Vent
Charge sismique sismique
G (daN) 𝑻𝒓𝒂𝒅 𝑽⏊ (daN) 𝑽// (daN)
𝑬⏊ (daN) 𝑬// (daN)
(daN)
Direction de
Z X X Y X Y
l’application
Poteau 2451.4 - 360 230 464.83 464.83
Poutre 4120.6 - - 770 1953.4 1953.4
A 243 39 238 189 - -
B 243 39 238 189 - -
C 138 19.4 72 30 39.3 39.3
D 138 19.4 72 30 39.3 39.3
H1 99 4 113 - 28.2 28.2
H2 99 4 113 - 28.2 28.2
V.8.2. Modélisation
La modélisation du portique a été faite à l’aide de logiciel ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS, en suivant les étapes suivantes :
Le portique est défini par des éléments barres ;
La section des poteaux a été choisie au préalable (HEM 300) et (HEB 500 pour la
poutre) ;
Les charges sont définies dans le tableau V.26 ;
Le but est de trouver les sollicitations extrêmes au niveau de l’encastrement des poteaux,
pour vérifier si la section choisie supporte ces sollicitations.
V.8.4. Résultats
Le logiciel de calcul utilise la méthode des éléments finis et la théorie de l’élasticité pour la
détermination des éléments de réduction (M, N et T) et les contraintes maximales.
Après avoir procéder au calcul de la structure à l’E.L.U et à l’E.L.S, les résultats à prendre
en compte sont les efforts maximaux au niveau de l’encastrement des poteaux.
Il est à noter que les valeurs extrêmes ont été obtenues avec les combinaisons sismiques
N° 4 à l’ELU et N° 8 à l’ELS.
Les résultats sont résumés dans le tableau V.27 :
Tableau V.27. Efforts internes maximaux à l’ELU (portique 22m)
Contrainte 𝑭𝒙 𝑭𝒛 𝑴𝒚 𝑴𝒛
(MPa) (𝒅𝒂𝑵) (𝒅𝒂𝑵) (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) (𝒅𝒂𝑵. 𝒎)
Max 121.05 6841.49 3987.28 -19197.51 -26157.98
Poteau N° 1 2 2 2 1 et 2
Combinaison
3 1 3 3 4
associée N°
Contrainte 𝑭𝒙 𝑭𝒛 𝑴𝒚 𝑴𝒛
(MPa) (𝒅𝒂𝑵) (𝒅𝒂𝑵) (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) (𝒅𝒂𝑵. 𝒎)
Max 174.13 5767.80 3490.12 -16544.07 -21798.32
Poteau N° 1 et 2 2 2 2 1 et 2
Combinaison
8 7 7 7 8
associée N°
Ce tableau montre que le taux de travail (ratio) "𝜏 = 𝜎𝑠𝑒𝑟 /𝜎𝑎𝑑𝑚 ", pour les deux poteaux, est
inférieur strictement à 1, cela signifie que la section choisie est largement suffisante pour
supporter les charges du portique.
La figure V.11, montre que la section HEM 300 est stable vis-à-vis du flambement, du
déversement et du voilement.
Figure V.11. Résultat des vérifications de la section vis-à-vis des instabilités (ROBOT S.A)
Pour conclure, les poteaux avec une section HEM 300 sont correctement dimensionnés
pour un portique de 22 m d’ouverture.
V.9. CONCLUSION
À travers ce chapitre, nous avons pu suivre étape par étape le dimensionnement de chaque
type de support présent dans le tronçon du présent projet, y compris la modélisation et l’étude
d’un portique. Dans le chapitre suivant, nous nous consacrerons au dimensionnement des
fondations.
Avec :
3×0.016
𝑡𝑝 ≥ 100 × √ → 𝑡𝑝 ≥ 4.17mm ; On prend 𝒕𝒑 = 𝟐𝟓𝒎𝒎
27.5
Donc, la platine choisie pour les supports possède les dimensions (500×500×25).
Avec :
𝑁𝑡 : Effort de soulèvement au vent (sous G+Q) ;
𝑛 = 4 : Nombre de tiges ;
∅ : Diamètre de la tige (à déterminer) ;
Tableau VI.3. Détermination du diamètre des tiges d’ancrage pour chaque type de support
𝑑1 = 5𝑐𝑚 .
Tableau VI.4. Vérification des tiges d’ancrage pour chaque type de support
𝑀𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 < 𝑀
Avec :
ℎ1 2ℎ1
6 × 𝑉(ℎ𝑒𝑛𝑐 − ) 6 × 𝑉(ℎ𝑒𝑛𝑐 − )
𝑃1 = 3 𝑒𝑡 𝑃2 = 3
0.8 × 𝑑 × ℎ12 0.8 × 𝑑 × ℎ12
Avec :
𝑉 : Effort tranchant en tête de la fondation ;
ℎ1 = ℎ − ℎℎ𝑠 − ℎ𝑚𝑡 : Hauteur active de la fondation.
𝜋×0.82
𝑁 = 𝑁𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 + 𝑃𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 3755.4 + (2.7 × ) × 2500 = 7146.6 𝑑𝑎𝑁 ;
4
𝑉 = 697.4 𝑑𝑎𝑁.
𝑀𝑅𝑇 = 21282.57 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
A.N: { → 𝑀𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 < 𝑀 𝐿𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑀 = 7094.19 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝑃 = 0.03 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.14 𝑀𝑃𝑎
{ 1 → 𝐿𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑃2 = 0.018 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.14 𝑀𝑃𝑎
d. Support HEM 300
𝑑 = 1𝑚
Caractéristiques de la fondation : { ;
ℎ = 4𝑚
𝑀𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 = 16544.07 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 (Cf. Chapitre V, §6.1.3) ;
𝜋×0.82
𝑁 = 𝑁𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 + 𝑃𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 3490.12 + (2.5 × ) × 2500 = 11340.12 𝑑𝑎𝑁 ;
4
𝑉 = 5767.80 𝑑𝑎𝑁.
𝑀𝑅𝑇 = 60824.78 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
A.N: { → 𝑀𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 < 𝑀 𝐿𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑀 = 20274.93 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
Tableau VI.5. Récapitulatif des dimensions de fondation pour chaque type de support
VI.5.1.3. Ferraillage
Les fondations cylindriques sont sollicitées en flexion composée. La note de calcul est
présentée en ANNEXE D.
Tableau VI.6. Armatures longitudinales et transversales des fondations cylindriques
Figure VI.6. Schéma de ferraillage d’une fondation de Ø80cm avec 8 barres et 12barres
𝑃1 et 𝑃2 sont calculées avec une résultante horizontale de la tension des conducteurs ancrés
égale à la tension de ses derniers (F2 = F).
ℎ 2ℎ
6 × 𝐹(ℎ𝑒𝑛𝑐 − 31 ) 6 × 𝐹(ℎ𝑒𝑛𝑐 − 3 1 )
𝑃1 = 𝑒𝑡 𝑃2 =
0.8 × 𝑑 × ℎ12 0.8 × 𝑑 × ℎ12
VI.5.2.3. Ferraillage
Pour le ferraillage de la fondation d’ancrage, nous avons :
a. Armatures longitudinales
b. Armatures transversales
VI.6. CONCLUSION
Les fondations représentent la partie de l’ouvrage en contact avec le sol d’assise. Ces
dernières doivent pouvoir lui transmettre tous les efforts de la superstructure sans dépassement
des paramètres indiqués sur le rapport géotechnique en particulier la contrainte admissible.
À travers ce chapitre, nous avons pu vérifier les pieds des supports encastrés, mais aussi
déterminer les dimensions des fondations pour chaque type de support. Dans le chapitre suivant,
nous nous intéresserons à l’impact qu’aura le projet sur l’environnement dans lequel il est
implanté.
VII.7. CONCLUSION
La ligne ferroviaire électrifiée qui relie Alger, Thénia et El affroun, est sans conteste une
infrastructure qui renforcera davantage le transport terrestre de la wilaya d’Alger, mais compte
tenu des spécificités de l’activité ferroviaire, l’intégration de cette modernisation dans la zone
avec le minimum de nuisances environnementales et écologiques ne peut être assurée sans la
concrétisation des différentes mesures de prévention et d’atténuation citées ci-dessus ainsi que
l’élaboration de planning de suivi et contrôle continu de cette infrastructure.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le travail présenté dans ce mémoire de fin d’études consiste à étudier une infrastructure
ferroviaire pour l’installation d’une caténaire 25Kv, 50 Hz, appartenant au projet
« Électrification de la banlieue d’Alger ».
Dans un premier temps, il s’est avéré nécessaire de réaliser une revue bibliographique sur
l’électrification d’une ligne ferroviaire, afin de se familiariser avec les différents éléments de la
caténaire et de mieux comprendre les étapes d’une étude d’électrification d’une voie ferrée.
Après avoir collecté et analysé les données du site du projet, nous avons entamé l’étude
géométrique qui consiste à établir un plan de piquetage qui comprend les supports de la
caténaire et leur emplacement le long de la voie courante et de la gare, en respectant les normes
de la SNTF et les recommandations des fiches UIC.
Une fois le plan de piquetage réalisé, nous avons sélectionné trois types de support
indépendant et un portique que nous avons modélisé et dimensionné en appliquant la
règlementation Algérienne et les Eurocodes. Ensuite, nous avons procédé au dimensionnement
des fondations pour chaque type de support de la caténaire. Enfin, ce travail a été conclu par
une étude d’impact du présent projet sur l’environnement.
En effet, le travail sur ce projet a été une occasion pour utiliser l’outil informatique tel que :
Autocad, ROBOT Structural Analysis et ROBOT EXPERT, et comparer leurs résultats avec
les résultats du calcul manuel pour arriver à un dimensionnement stable et adéquat
économiquement. Mais aussi une occasion pour apprendre à agir face aux imprévus et au
manque d’informations.
De plus, sur le plan financier, une estimation du coût du projet pour le tronçon qui nous
concerne a été fournie par le maître d’ouvrage de l’ordre de 60 millions de dinars DZD par
kilomètre de voie incluant la caténaire, sous-station et le système SCADA.
En perspectives, il est souhaitable d’enrichir encore plus ce travail par une étude de cas d’un
tunnel et une utilisation de la méthode dynamique modale spectrale pour le calcul sismique des
portiques.
Enfin, ce travail a été une véritable découverte qui nous a permis de relever le défi et faire
le premier pas dans le domaine de l’électrification ferroviaire.
BIBLIOGRAPHIE
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RAILWAYS, 2018. Disponible sur le site: https://uic.org/passenger/highspeed/.
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disponible sur le site : http://www.parliament.uk/hleconomicaffairs.
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Paris : France Nature Environnement et SNCF , décembre 2018.
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(5). P.Chapas. Voie ferrée, composant, construction et maintenance. Technique de l'ingénieur.
[En ligne] 10 Nov 2012. [Citation : 12 04 2020.] https://www.techniques-ingenieur.fr/base-
documentaire/ingenierie-des-transports-th14/infrastructure-ferroviaire-et-materiel-roulant.
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902720-15-7.
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Impremerie nouvelle, 1997.
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Publics : 2018.
(12). D.Thompson. Railway noise and vibrations. UK : Elsevier Science Edition, 2010.
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(14). S.Bazin, C.Beckerich, M.Belaplace et C.Blanquart. Grande vitesse ferroviaire et
développement économique local. Revue littérature de la recherche transports sécurité, N°3,
Vol 3.
∆𝐿 = 0.54 m : Variation de la longueur due à la température, cette valeur est donnée par
la norme ;
∆𝑇 = 45°𝐶 : Différence de température entre la valeur minimale 10°C et la valeur
nominale 35°C ;
∝ = 17 × 10−6 : Coefficient de dilatation thermique.
Sur cette figure, 𝑇⃗ = 𝑇′⃗⃗⃗ et Tm est la charge radiale provoquée par le décalage ou la courbe.
La condition 𝑇 ⃗⃗⃗ + 𝑇𝑚
⃗ + 𝑇′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 est satisfaite.
Sur cette figure, 𝑇 ⃗⃗⃗ en raison de l’angle formé par les axes de la console, le système
⃗ ≠ 𝑇′
étant en équilibre, la condition 𝑇 ⃗⃗⃗ + 𝑇𝑚
⃗ + 𝑇′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 reste vraie.
Sur cette figure, encore une foie𝑇 ⃗⃗⃗ , en raison de l’angle formé par 𝑇𝑚
⃗ ≠ 𝑇′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec l’axe de la
console. Etant le système à l’état d’équilibre, la condition 𝑇 ⃗⃗⃗ + 𝑇𝑚
⃗ + 𝑇′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 reste vraie.
Dans ce cas, contrairement à la situation d'arrachement, l'angle forme par les trois forces
⃗⃗⃗ |, présentant ainsi un gain de charge mécanique.
⃗ | < |𝑇′
indique que, dans le module|𝑇
Cela implique que, en ligne droite, après certaines consoles, la déviation de la console
neutralise les effets d’augmentation / diminution de la charge due à la déviation de la console.
Ce n'est pas le cas en courbe, ou les directions d’augmentation ou diminution des charges résulte
comme suit :
(𝑇 − 𝑇 ′ ) cos 𝛼 + 𝑇𝑚 sin 𝛽 = 0
{
(𝑇 + 𝑇 ′ ) sin 𝛼 + 𝑇𝑚 cos 𝛽 = 0
De cela :
𝑇′ sin 𝛼 + cos 𝛼 cot 𝛽
=− = −1
𝑇 sin 𝛼 + cos 𝛼 cot 𝛽
Nous déduisons que :𝛼 = 0, 𝑇 = 𝑇 ′ et le rapport T’/T peut être supérieur, inférieur ou égal
à 1. Alors que, 𝛽 dépend de la dilatation du fil de contact et de la distance au point milieu ; Pour
la température moyenne 𝛽 = 0.
En utilisant ces deux critères, et avec plus de détails, nous pouvons calculer la longueur du
canton (tir).
Tableau A.2. Valeurs des paramètres d’un branchement sur V.P ≤ 𝟏𝟔𝟎 𝑲𝒎/𝒉
1=Hamma
2=Reghaia
3=Beni mered
: Etude d'une infrastructure ferroviaire pour CHAPITRE IV: Titre du plan: Echelle:
Avant-Projet de piquetage Sectionnement
"Rouiba" 1/1000
LEGENDE:
Support
Console simple
25-25K
Console double
Hauteur fil de contact 5.50 1.25 Encombrement
Console triple +100
Equipement tendeur +
Portique
Axe anticheminement
Isolateur de section
Voie 1
25-28 Voie 2
(63.00)
Ancrage
X
Ancrage mural ou sous ouvrage
02
13
24-
1.25
5.50 00
X.00)
(32
-2
SE WA
R X
IN VE 363
m .00
)
24-
16
E 05. (32
IQU 11 L=4 .25
TR 24- X 0 1
LEC 5.5
-20
0
TE 1.25 X
M EN 5.50 00 .00
)
NE +2 (36
TION 02 X
C
SE
X 14
) 24-
.00
(36 1.25
5.50 00
24-
09 X + 2
) X
.25 .00
5.5
0 1 (36
2 0 0
+
X
X 02
.00)
(36 24-
12
24-
07 X .25
X 0 1
) 5.5 0
.25 00 -20
0 1
5.5 00 (36.
-2
X
X 24-
10
)
02 .00
(36 0 1
.25
05 X 5.5 0
24- -20
.25 ) X
0 1 .00
5 .5 2 00 (33
+
X
) X
.00 08
24-
(33
X 1.25
) 5.50 00
2
.10 X +
(33
X R SE
VE
02 E IN
) IQU
.10 X C TR
(33 06 ELE
24-
NT
1.2
5
E ME
X 5.50 00
IO NN
-2 CT
SE
04
24-
1.25
0
+ 0
2
5.50
023
25+
004
25+
76
3 3.1
L=
25-
03
X.30)
(43 )
.10
.25 (43
0 1
5.5 00 P
-2 OR
)
.10
01 (43
12G
: 2
0-1 2.20
95 0
01 4 -50 2D L=1 3.30)
24+ 25- 5 1:1 (4
UIC - 5 00-
1.25 54 X
5.50 00
+2 (28
X)
.90
UIC
PK
WA
24+
01
974
)
.90 04
(28X 25-
CO
WA
ND
24-
21 1.25
5.50 00
UIT
0)
1.2
5 X
(35
.0 +2
ED
5.50 00 WA
EG
-2 01
AZ
. 00) X 2
(35 25-
0
2G .25
-1:1 0 1
4- 500 5.5 00
U IC5 X - 2
24-
19 X
(43
.00
)
1.25
5.50 00 )
2
+ .10
(43 ) X
.00
(43
2G 22
-1:1 24-
500
54- X 1.25
UIC
5.50 00
+ 2
24-
17 X.00)
(45
5
1.2
5.50 00 20
-2
X 24-
.25
W5A.00) 0 1
5.5 0
(4 -20
X
01
2D
X.00)
(45 54-
5 00-
1:1
10) UIC
(45.
2D 18
24-
1:1 X
00- 1.25
54- 5 . 00)
UIC (45 5.50 00
+2
0m 25-13
549.9 5
5.50 1.2
NT
-240
X
(36.00)
EME
ICH EMIN
ANT
AXE .348m
25-0
7K 25-1
1 X
(36.0
0)
R=65
0m L=239
1.25
1.25 5.50
5.50 0 -240
25+126 -2 4
70m
L=88.0
X
(36.0
0) (45.1
0) (45.00
)
sign i1=
05K 9
al/i1 2.02
25- 25-0
0m (36.00)
=3. m(V
1.25 1.25 R=80
5.50 40 5.50 0
75m 3)
-2 +2 0
(V1
0)
X 0) (45.0
)/h
0
(36. (45.
00) (35.8
0)
=7.
25-14
84m
39.3
48m
FRP X 5.50 1.2
5
03K L=2 +240
25- 00 FRP
50.0
1.25 R=6
5.50 40 0)
- 2 25-
0 7
30) (36.0 25-12L
(45.
5.50 00
1.25
(36
X.00) X 25-1
2
5.50 1
+240
.25
-2 1.25
0 50)
8.4 (48. 5.50 40 T
+ 2 EN
MI NEM
01K HE m
25- .00) NTIC .00 25-10L
1.25 OC (3
6
AXE
A
353
5.50 00
-2
.30)
X .10
m 5.50 1
.25
25-
05 X.10)
(38 0m 25-1
0 25-0
8L
1.25
4
L=1 1.25
5.50 00 1.25
0) 5.50 0
.00) 5.50 0
+ 2 .4
(43 (36 -20 + 4
2
5.00
OC
X
)
.50 25-0
6L
.17
6 (36
33 1.25
L= 5.50 0
FC
25-0
8 +24
m 3.10)
sign
5
9.81 (3
sign
X 1.25
al/i=
L= 2
m 5.50 0
al /i= 1.84m
650
2.2
R=- +20
i=
9m
1.6
OC
/h=
5m V3)
7.8
(V1
4L
(
25-0
3m
)/h=
6 1.25
X 25-0
8.0
5.50 0
5m
-2 4
1.25
5 .5 0 0
-20
2L
2 5 -0
1.25
5.50 0
-24
U R
NT TENDE
EQUIPEME
25-21K
.25
5.50 1
+100
25-23
25-19K
5
.25 5.50 1.2
5.50 1 +200
0
25-17K
PK 2
.25
5.50 1 25-21 (172.00)
-100
5
25-15K
+40
5
PK 2
5.50 1.2
0 Co
.25 -200
5.50 1
5
25-19
+400
ndu
-200
(8.20)
it so
5
Con
25-13K 5.50 1.2 m
(45.00) L=45.186 FC
R=-1000
uter
25-17 +200
duit
.25
5.50 1
rain
soute
-1:7G
-240
25-15
5.50 1.2
-200
5
U IC 5 4-190
(38.00) OC
X (45.00)
rrain
5.50 1.2
+200
5
X
(38.10) X
(42.00)
WA
X
(45.00)
ORP (45.00)
(40.00)
FC
(42.00)
X
(36.00) (36.00) L=140m (63.10)
(40.00) 01
X 25-24
(45.00
)
(46.00)
(55.10) X 25-22
5.50 1.2
-200
5
.25
(45.00
) (38.50) 5
5.50 1
5.50 1.2 0
X +200
25-18L
(36.00) 25-16
.25
X 5.50 1.2
5
K 25+
383
5.50 1
+100 EQUIPEME
NT TENDE
UR
-200
PRO P PERIEUR
U
AGE S -4253
PASS
AT SA-G07
25-14L 0 -
-32-D4
.25 ir p la n:XV4
5.50 1 Vo
+240
25-16L
.25
5.50 1
+200
vers THENIA
536.40 m 573.90 m
AXE ANTICHEMINEMENT
25-25K
EQUIPEMENT TENDEUR 5.50 1.25
25-23K +100
25-27K
5.50 1.25
+200 5.50 1.25
0
25-25 25-27
(52.80) (55.50)
(45.00) (63.00)
R=1000 L=45.186m FC L=234.803
OC
FC 01
X
(45.00)
X
(45.00)
X X
(55.00) X
(63.00)
(45.00) L=1451.290m
(45.00)
(55.00)
(63.00)
OC FC X X X
R=-10000
(55.00)
X X L=18.644
(61.60) L=200.057
(63.10)
25-28
25-26
5.50 1.25 25-30
5.50 1.25
+200
-200
5.50 1.25
-200
25-22L
578.20 m 594.90 m
5.50 1.25 25-26L
-100
5.50 1.25
-100
AXE ANTICHEMINEMENT
25+631
EQUIPEMENT TENDEUR 25-24L
5.50 1.25
-200
(55.00)
(45.00)
(35.00)
OC (30.00)
R=500m L=32.300m
X X
(55.00)
FC
L=31.007m
X
L=200.057 FC
OC 10m
(54.80) R=500m L=38.256m
(45.40) R=-500m L=38.256m (30.00) OC (26.30)
CONDUITE ELECTR
CONDUITE PTT
(35.00)
CONDUITE GAZ
CONDUITE
25-32
25-34
5.50 1.25 25-40
signal/i=2.27m/h=5.95m
+200 5.50 1.25
CANAL
-200 5.50 1.25
+200
IQUE
25-28L 25-30L 25-36
5.50 1.25 5.50 1.25 5.50 1.25
0 +100 +200 25-38
25-39K
25-41K 25-43K 26-01K
5.50 1.25
+200 5.50 1.25 5.50 1.25
AXE ANTICHEMINEMENT 5.50 1.25
signal/i=2.11m/h=7.81m
+100
signal/i=1.65(V2)m/h=8.05m
0 -100
25-39
i=2.17(V4)m
25-41
5.50 1.25 25-43
-200 25-45
5.50 1.25
26-01 26-03
+200 5.50 1.25
5.50 1.25
-200 5.50 1.25
+200 5.50 1.25
-200 +200
7.00
02
(30.10)
R=-500m L=32.300m FC (37.00) (37.20)
X
(40.00)
X WA L=977.247m
UIC54-500-1:12
(35.90)
UIC54-190-1:9
(32.00)
(33.80)
(45.10)
(26.00)
X
(35.70) WA
01
(40.10) UIC54-500-1:12D
(40.50) L=111.265m (30.10) UIC54-500-1:12G 01
X X
(37.80)
L=25.959m (37.90)WA
R=500m L=38.256m (26.10)UIC54-190-1:9 WA(31.30 L=78.733m UIC54-500-1:12
X L=22.131
(38.10)WA
(26.30) ) OC
01
(21.70) R=200m L=14.115
(26.70) FC m
01 (30.20)
25-42 25-44 L=38m UIC54-190-1:7D
26-02L (41.60) UIC54-190-1:9D WA WA
5.50 1.25 5.50 1.25 (30.00)
+200 5.50 1.25
-200
+200
580.80 m 527.70 m 26-02 26-04
signal/i=2.18m/h=5.52m
5.50 1.25 5.50 1.25
25-40L +200 -200
25-42L
25-38L 26-04L
5.50 1.25 5.50 1.25 26-06L
5.50 1.25 -200 -100 AXE ANTICHEMINEMENT 5.50 1.25
-100 +100 5.50 1.25
25-46 0
5.50 1.25
-200
25-44L
5.50 1.25
0 25-46L
5.50 1.25
+100
(107.20)
01
01
X X
01
(35.70)
(35.70) UIC54-500-1:12G X
(40.50)WA
UIC54-500-1:12D
X(47.00) X
(45.00)
(38.10)WA UIC54-500-1:12G (46.20)
(40.50) WA
X X X
(47.00)
X
UIC54-500-1:12D
(37.00)
UIC54-190-1:7D 26-10
X
26-12
5.50 1.25
(36.60) 5.50 1.25
+200
WA -200
UIC54-1
9 0-1:7G
(36.00)
WA
26-06 UIC54-1
26-06L 90-1:7G
L=150.3
1.25 5.50 1.25 (40.00)WA 22m
+200
UIC54-1
26-08 90-1:7G
5.50 1.25 WA
26-08L 26-12L
-200 UIC54-1
90-1:7G
5.50 1.25 5.50 1.25
-100 26-10L
-100 UIC54-1
90-1:7G
5.50 1.25
-200
km 26,347
26-13 26-15
26-17 26-19
5.50 1.25 5.50 1.25
-200 5.50 1.25 5.50 1.25
+200 EQUIPEMENT TENDEUR
-200 +200
26-21
5.50 1.25
01 -200
01
FC
X X
OC
(40.50) (40.50) X
(40.50 X
) (40.50)
R=20000 L=47.958m
(29.10) (29.40)
FC OC (30.40)
(40.50)
26-14 X X
(40.50)
X
26-18 26-20
5.50 1.25 26-22
+200 5.50 1.25 26-24
5.50 1.25
+200 -200 5.50 1.25
+200 5.50 1.25
-200
26-16
5.50 1.25
-200
WA
WA
UIC54-190-1:7D
WA
WA
B.2. PENDULAGE
Tableau B.1. Longueur des pendules et la distance entre eux en fonction de la portée
8.00 m
L 4.00 m
Nominal: L=3.00m
Minimum: L=2.25m
: Etude d'une infrastructure ferroviaire pour CHAPITRE IV: Titre du plan: Echelle: 1/1000
Voie en alignement
piquetage Coupe transversale
ANTICHEMINEMENT
nt
ineme Voie
ti- chem
d'An Cable de protection
Support d'ancrage
Isolateur
Support Support Support
d'ancrage d'axe d'ancrage
: Etude d'une infrastructure ferroviaire pour CHAPITRE IV: Titre du plan: ANTICHEMINEMENT Echelle: 1/1000
Avant-Projet de piquetage
SECTIONNEMENT LAME D'AIR
LEGENDE:
Support Support Support Support
Support
d'ancrage d'axe d'ancrage
1 2
Voie
Cable de protection
Support d'ancrage
Support avec 2
consoles
Ancrage
: Etude d'une infrastructure ferroviaire pour CHAPITRE IV: Titre du plan: Page:
Echelle: 1/1000
Avant-Projet de piquetage D'AIR
ANNEXE C
"Dimensionnement des supports de la caténaire"
ANNEXE C. DIMENSIONNEMENT DES SUPPORTS DE LA CATÉNAIRE
Figure C.1. Rapports largeur-épaisseur maximaux pour les parois comprimées (classification d’âme)
Figure C.2. Rapports largeur-épaisseur maximaux pour les parois comprimées (classification de semelle)
Courbe de flambement 𝒂𝟎 𝒂 𝒃 𝒄 𝒅
Facteur d’imperfection 𝜶 0.13 0.21 0.34 0.49 0.76
Figure C.9. Tableau des efforts internes à l’ELS du support HEA 240
Figure C.12. Tableau des efforts internes à l’ELU du support HEA 240
Zone
Groupe I II III
1A 0.12 0.25 0.35
1B 0.10 0.20 0.30
2 0.08 0.15 0.25
3 0.05 0.10 0.15
C.5.2. Coefficient 𝑪𝑻
Tableau C.3. Valeurs du coefficient 𝑪𝑻
Site S1 S2 S3 S4
𝑻𝟐 (sec) 0.30 0.40 0.50 0.70
- Cable retour traction Al-Ac 6,75 0,001 63,0 1,4 10 1,4 10 71 506 -0,11 62 -7
- Cable retour traction Al-Ac 6,75 0,001 63,0 1,4 10 1,4 10 71 506 -0,11 62 -7
TOTAL---------------------------
: 35 229 35 229 234 1608 --------- 30 196 ---------------- 282 344
Support type : HEA 240
Caractéristiques: charges de vent: Vérification flèche en tête Flèche temporaire dûe au vent au niveau du Fil de contact
Flêche =0,91 cm < 10, 5 cm Flèche dûe au vent au niveau Fdc =1,67 cm < 5,00 cmVérification OK
Section: 7680 mm² Bend. ^ mom. of mast wind: Mv3 = 697 daNm Vérification des tiges : σTige < 2350 daN/cm²
Moment d'inertie ^: 7763 cm4 Bend. // mom. of mast wind: Mv4 = 545 daNm Type de tiges σTige( daN/cm² ) Combinaison type 1 pondéré σTige( daN/cm² ) Combinaison type 2 pondéré
Moment d'inertie //: 2769 cm4 Cisaillement ^: T1 = 174 daN 4 tiges Ø 30 989,57 OK 942 OK
Module d'inertie ^: 675 cm3 Cisaillement //: T2 = 136 daN
Module d'inertie //: 231 cm3 4 tiges Ø 39 525,20 OK 500 OK
Mom. d'inertie torsion: 38 cm4 Flèche en tête: 0,91 cm 4 tiges Ø 36 626,65 OK 597 OK
Poids du support: 497 daN Flèche sous vent niveau Fdc: 1,67 cm
Dimension h: 23,0 cm Flèche admissible: 5,00 cm Vérification de la torsion
Dimension b: 24,0 cm Contreflêche: 0 cm Phase finale ( w < 0,1 rad ) w super. sleeper : #VALEUR! rad.
Cx // ( support ) : 1,44 w infer. sleeper : #VALEUR! rad.
Cx ^ ( support ) : 1,77 Phase travaux ( w < 0,2 rad ) w super. sleeper ( 1 ): 0,026 rad.
w infer. sleeper ( 1 ): -0,029 rad.
w super. sleeper ( 2 ): #VALEUR! rad.
w infer. sleeper ( 2 ): #VALEUR! rad.
CHARGES ET TAUX DE TRAVAIL
Les valeurs réelles max. - platine de pylône sadm = 15,28 daN/mm²
moment cisaillement contrainte taux de travail
mom.^ mom.// mom.^ mom.//
^ // ^ // compr. total support
perm. perm. vent vent
( daNm ) ( daN ) ( daN/mm² )
sans vent 573 35 0,85 0,10 0,95 6,2%
OK
avec vent ^ 2878 443 0,85 3,41 0,10 4,36 28,6%
avec vent // 573 740 35 166 0,85 3,20 0,10 4,15 27,2%
PAGE DE SORTIE
CALCUL D'UN SUPPORT AVEC 02 CONSOLES HYPOTHESES DE CALCUL RESULTAT
Auteur :
KOUBA FATMA ZOHRA CHAPITRE V: Dimensionnement des supports de la caténaire - temp: -10 °C support: HEB 240
Vérifier par l'encadreur: - arasement: 0,4 m hauteur support: 8m
LAMINE RACHEDI Type de support: Support indépendant avec 02 console - implantation: 2,25 m
- hauteur fdc: 5,5 m
- Calcul selon Eurocode 3 contreflêche: 3 cm
- pression vent = 51,33 daN/m²
Voie N°: 2 - non haubanné M ^ max. (daN.m) = 3665
30-août-2020
SUPPORT N° : 24-07 sE = 27,5 daN/mm² FONDATION
TOTAL---------------------------
: 184 1266 184 1266 178 1241 --------- 60 392 ---------------- 295 461
Support type : HEB 240
Caractéristiques: charges de vent: Vérification flèche en tête Flèche temporaire dûe au vent au niveau du Fil de contact
Flêche =1,65 cm < 10, 5 cm Flèche dûe au vent au niveau Fdc =0,96 cm < 5,00 cmVérification OK
Section: 10600 mm² Bend. ^ mom. of mast wind: Mv3 = 697 daNm Vérification des tiges : σTige < 2350 daN/cm²
Moment d'inertie ^: 11260 cm4 Bend. // mom. of mast wind: Mv4 = 568 daNm Type de tiges σTige( daN/cm² ) Combinaison type 1 pondéré σTige( daN/cm² ) Combinaison type 2 pondéré
Moment d'inertie //: 3923 cm4 Cisaillement ^: T1 = 174 daN 4 tiges Ø 30 1225,24 OK 1088 OK
Module d'inertie ^: 938 cm3 Cisaillement //: T2 = 142 daN
Module d'inertie //: 327 cm3 4 tiges Ø 39 650,28 OK 578 OK
Mom. d'inertie torsion: 107 cm4 Flèche en tête: 1,66 cm 4 tiges Ø 36 775,98 OK 689 OK
Poids du support: 686 daN Flèche sous vent niveau Fdc: 0,96 cm
Dimension h: 24,0 cm Flèche admissible: 5,00 cm Vérification de la torsion
Dimension b: 24,0 cm Contreflêche: 3 cm Phase finale ( w < 0,1 rad ) w super. sleeper : -0,0009 rad.
Cx // ( support ) : 1,44 w infer. sleeper : 0,0001 rad.
Cx ^ ( support ) : 1,77 Phase travaux ( w < 0,2 rad ) w super. sleeper ( 1 ): -0,019 rad.
w infer. sleeper ( 1 ): -0,030 rad.
w super. sleeper ( 2 ): -0,020 rad.
w infer. sleeper ( 2 ): -0,030 rad.
CHARGES ET TAUX DE TRAVAIL
Les valeurs réelles max. - platine de pylône sadm = 15,28 daN/mm²
moment cisaillement contrainte taux de travail
mom.^ mom.// mom.^ mom.//
^ // ^ // compr. total support
perm. perm. vent vent
( daNm ) ( daN ) ( daN/mm² )
sans vent 1727 184 1,84 0,09 1,93 12,7%
OK
avec vent ^ 3665 537 1,84 2,07 0,09 4,00 26,2%
avec vent // 1727 960 184 202 1,84 2,94 0,09 4,87 31,9%
PAGE DE SORTIE
CALCUL D'UN SUPPORT D'ANCRAGE HYPOTHESES DE CALCUL RESULTAT
Auteur :
KOUBA FATMA ZOHRA CHAPITRE V: Dimensionnement des supports de la caténaire - temp: -10 °C support: HEA 260
Vérifier par l'encadreur: - arasement: 0,4 m hauteur support: 8m
LAMINE RACHEDI Type de support: Support d'ancrage - implantation: 2,25 m
- hauteur fdc: 5,5 m
- Calcul selon Eurocode 3 contreflêche: 3 cm
- pression vent = 51,33 daN/m²
Voie N°: 2 - haubanné M ^ max. (daN.m) = 4061
SUPPORT N° : 24-05 sE = 23,5 daN/mm² FONDATION
- Cable retour traction Al-Ac 6,75 0,000 33,0 0,7 5 0,7 5 37 265 -0,11 33 -4
- Cable retour traction Al-Ac 6,75 0,000 33,0 0,7 5 0,7 5 37 265 -0,11 33 -4
- Ancrage Fil de Contact 6,00 0,068 16,5 81,8 524 81,8 524 13 83 ####### ###### #VALEUR! #VALEUR! 1231
- Ancrage Porteur 7,25 0,068 16,5 81,8 626 81,8 626 11 85 ####### ###### #VALEUR! #VALEUR! 1225
- 2 contrepoids 240 daN 4,00 30 132 30 132 480
- 2 Appareils tendeurs 6,25 60 399 80
TOTAL---------------------------
: 224 1545 224 1545 236 1542 --------- ####### ###### #VALEUR! #VALEUR! 60 328 ---------------- 3192 220
Support type : HEA 260
Caractéristiques: charges de vent: Vérification flèche en tête Flèche temporaire dûe au vent au niveau du Fil de contact
Flêche =1,69 cm < 10, 5 cm Flèche dûe au vent au niveau Fdc =1,21 cm < 5,00 cmVérification OK
Section: 8680 mm² Bend. ^ mom. of mast wind: Mv3 = 755 daNm Vérification des tiges : σTige < 2350 daN/cm²
Moment d'inertie ^: 10460 cm4 Bend. // mom. of mast wind: Mv4 = 592 daNm Type de tiges σTige( daN/cm² ) Combinaison type 1 pondéré σTige( daN/cm² ) Combinaison type 2 pondéré
Moment d'inertie //: 3668 cm4 Cisaillement ^: T1 = 189 daN 4 tiges Ø 30 1491,39 OK 1351 OK
Module d'inertie ^: 836 cm3 Cisaillement //: T2 = 148 daN
Module d'inertie //: 282 cm3 4 tiges Ø 39 791,54 OK 717 OK
Mom. d'inertie torsion: 46 cm4 Flèche en tête: 1,69 cm 4 tiges Ø 36 944,55 OK 856 OK
Poids du support: 562 daN Flèche sous vent niveau Fdc: 1,21 cm
Dimension h: 25,0 cm Flèche admissible: 5,00 cm Vérification de la torsion
Dimension b: 26,0 cm Contreflêche: 3 cm Phase finale ( w < 0,1 rad ) w super. sleeper : #VALEUR! rad.
Cx // ( support ) : 1,44 w infer. sleeper : #VALEUR! rad.
Cx ^ ( support ) : 1,77 Phase travaux ( w < 0,2 rad ) w super. sleeper ( 1 ): -0,018 rad.
w infer. sleeper ( 1 ): -0,045 rad.
w super. sleeper ( 2 ): #VALEUR! rad.
w infer. sleeper ( 2 ): #VALEUR! rad.
CHARGES ET TAUX DE TRAVAIL
Les valeurs réelles max. - platine de pylône sadm = 13,06 daN/mm²
moment cisaillement contrainte taux de travail
mom.^ mom.// mom.^ mom.//
^ // ^ // compr. total support
perm. perm. vent vent
( daNm ) ( daN ) ( daN/mm² )
sans vent 1765 224 2,11 0,43 2,54 19,5%
OK
avec vent ^ 4061 649 2,11 2,75 0,43 5,29 40,5%
avec vent // 1765 224 2,11 0,43 2,54 19,5%
PAGE DE SORTIE
ANNEXE D
"Dimensionnement des fondations"
ANNEXE D. DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS
Fissuration préjudiciable ;
Prise en compte des dispositions sismiques ;
Calcul suivant BAEL 91 mod. 99.
2. Section
D = 100,0 (cm) ;
d = 5,0 (cm).
3. Efforts appliqués
Cas NO Type N (kN) My (kN.m) Mz (kN.m)
4. Résultats
a. Armatures longitudinales
Position de l'axe neutre : y = 24,7 cm ;
Contrainte maximale du béton : 𝜎𝑏𝑐 =15,0 MPa ;
Section d’acier : 𝐴𝑠 = 78.5 cm² ;
Section minimale : 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 48.5 cm² ;
Section maximale : 𝐴𝑠𝑚𝑎𝑥 = 392.7 cm²
b. Armatures transversales
Données : 𝑉 = 50.59 𝐾𝑁
𝑢
Contrainte tangentielle maximale : 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 0.6 𝑀𝑃𝑎 ;
𝑢
Contrainte tangentielle limite : 𝜏𝑙𝑖𝑚 = 2.5 𝑀𝑃𝑎 ;
Diamètres des armatures transversales : ∅𝑡 = 16𝑚𝑚 ;
Section d’acier : 𝐴𝑡 = 1.6 𝑐𝑚² ;
Espacement : 𝑆𝑡 = 20 𝑐𝑚.
Fissuration préjudiciable ;
Prise en compte des dispositions sismiques ;
Calcul suivant BAEL 91 mod. 99.
2. Section
D = 80,0 (cm) ;
d = 5,0 (cm).
3. Efforts appliqués
Cas NO Type N (kN) My (kN.m) V (kN)
4. Résultats
a. Armatures longitudinales
Position de l'axe neutre : y = 20,4 cm ;
Contrainte maximale du béton : 𝜎𝑏𝑐 =15,0 MPa ;
Section d’acier : 𝐴𝑠 = 30.14 cm² ;
Section minimale : 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 30.14 cm² ;
Section maximale : 𝐴𝑠𝑚𝑎𝑥 = 250.7 cm²
Fissuration préjudiciable ;
Prise en compte des dispositions sismiques ;
Calcul suivant BAEL 91 mod. 99.
2. Section
D = 80,0 (cm) ;
d = 5,0 (cm).
3. Efforts appliqués
Cas NO Type N (kN) My (kN.m) V (kN)
4. Résultats
a. Armatures longitudinales
Position de l'axe neutre : y = 20,4 cm ;
Contrainte maximale du béton : 𝜎𝑏𝑐 =15,0 MPa ;
Section d’acier : 𝐴𝑠 = 50.3 cm² ;
Section minimale : 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 50.3 cm² ;
Section maximale : 𝐴𝑠𝑚𝑎𝑥 = 301.6 cm²
Fissuration préjudiciable ;
Prise en compte des dispositions sismiques ;
Calcul suivant BAEL 91 mod. 99.
2. Section
D = 80,0 (cm) ;
d = 5,0 (cm).
3. Efforts appliqués
Cas NO Type N (kN) My (kN.m) V (kN)
4. Résultats
a. Armatures longitudinales
Position de l'axe neutre : y = 20,4 cm ;
Contrainte maximale du béton : 𝜎𝑏𝑐 =15,0 MPa ;
Section d’acier : 𝐴𝑠 = 50.3 cm² ;
Section minimale : 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 50.3 cm² ;
Section maximale : 𝐴𝑠𝑚𝑎𝑥 = 301.6 cm²