MEMOIRE PTEROCARPUS Finalxyz
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Les informations disponibles suggèrent que Pterocarpus erinaceus était en 2015 l’espèce de «
Hongmu » (littéralement « bois rouge » en Chinois) la plus commercialisée en volume, au
niveau international. Il a par ailleurs été démontré qu'une part importante de ce commerce
international est d’origine illicite (ONU, 2016). Le Pterocarpus erinaceus a des vertus
curatives contre les plaies, les ulcères, la diarrhée chronique etc. Les rameaux feuillés sont
broutés par le bétail et revêtent une importance particulière à la fin de la saison sèche lorsque
le fourrage est pratiquement inexistant. Les éleveurs dépendent énormément de Pterocarpus
erinaceus dans les savanes boisées de la zone soudanienne (http://uses.plantnet-
project.org/fr/Pterocarpus_erinaceus_(PROTA)). Par conséquent, le Pterocarpus erinaceus,
en plus des problèmes cités plus haut, présente des difficultés dans la germination de ses
semences.
1
Nous nous attèlerons à faire une présentation du Pterocarpus erinaceus et des sites de stage.
Après une explication détaillée des méthodes et du matériel utilisés, les résultats seront
analysés et une conclusion et des recommandations tirées.
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CHAPITRE 1. PRESENTATION DES STRUCTURES
1.1. PRONASEF
1.1.1. Historique
Crée en 1993, avec l’appui du Royaume des Pays-Bas et avec le soutien de l'Organisation des
Nations Unies (FAO), le Projet National de Semences Forestières (PRONASEF) avait pour
vocation de répondre à un besoin urgent de satisfaction de la demande nationale en semences
des utilisateurs, principalement des projets de reboisement dépendant de la direction des Eaux
et Forêts.
1.1.2Mission
1.1.3. Organisation
- Le Coordonnateur
- La Secrétaire de direction
-Le Comptable
-Le Responsable Production des semences : qui se charge de récolter des semences dans les
zones de provenances
- Le Responsable Diffusion des semences : qui prend en charge la diffusion des semences aux
niveaux des Inspections Régionales des Eaux et Forêts (IREF)
3
1.2. Le Parc forestier et zoologique de Hann
1.2.1. Historique
Le parc est créé en 1903 par le Gouverneur Martial Merlin. Il s'agit d'abord d'un jardin
public ainsi que d'une pépinière, comme on en ouvrait alors en AOF.
1.2.2. Mission
1.2.3. Organisation
Le parc forestier
Le parc zoologique
On y dénombrait en 2002, 134 pensionnaires, notamment des gazelles, des zébus, des oryx,
des hyènes, des phacochères, des singes, des lions, des crocodiles, ainsi que divers autres
oiseaux tel que le caribou et le marabout.
Le Jardin ethnobotanique
Le programme éducatif enseigne aux enfants les potentialités et les bienfaits de la nature et
les sources d'énergies qu’on peut en tirer. Il explique aussi l’importance de la conservation
de la faune et de la flore.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_forestier_et_zoologique_de_Hann).
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CHAPITRE 2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
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2.1.1. Classification de Cronquist (1981) (source : wikipédia)
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Sous-classe : Rosidae
Ordre : Fabales
Famille : Fabaceae
Genre : Pterocarpus
Espèce : erinaceus
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Les rameaux feuillés sont très appétés par le bétail surtout en fin de saison sèche lorsqu’il ne
reste plus grand chose à manger. Les éleveurs dépendent énormément de Pterocarpus
erinaceus dans les savanes boisées de la zone soudanienne
2.1.4. Propriétés
Le bois de cœur est brun jaunâtre à brun rougeâtre, souvent veiné de brun violacé. Frais, il
dégage une odeur déplaisante. C’est un bois modérément lourd à lourd, avec une densité de
560 à 940 kg/m³ à 12% d’humidité. Le bois est relativement difficile à scier et à travailler;
mais une fois sec, il est stable en service.
Il résiste aux champignons, aux foreurs du bois sec et aux termites et sa valeur énergétique
est d’environ 21 000 kJ/kg.
La teneur en protéines brutes des feuilles sèches est très importante. Ces dernières se sont
avérées être d’une bonne digestibilité et n’ont pas eu d’effets nocifs sur la santé animale.
2.1.5. Description
Pterocarpus erinaceus est un arbre caducifolié atteignant 15 à 25 m de haut avec un fût
droit, cylindrique et dépourvu de branches sur une hauteur atteignant 10 m dans de bonnes
conditions. Il est souvent tors, cannelé et à ramification basse dans de moins bonnes
conditions, avec 75 à 100 cm de circonférence.
La surface de l’écorce est brun grisâtre à noirâtre, fissurée et écailleuse. Les feuilles sont
alternes, composées imparipennées de 5 à 15 folioles. L’inflorescence se présente sous
forme de panicules axillaires ou terminales de 7–20 cm de long. Les fleurs sont bisexuées,
papilionacées avec des pédicelles de 4–8 mm de long.
Le fruit est une gousse circulaire, aplatie, indéhiscente, de 4–7 cm de diamètre, sur un stipe
atteignant 1 cm de long et pourvu d’une aile papyracée, finement nervurée.
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Les graines sont réniformes, plates à légèrement épaissies, d’environ 10 mm × 5 mm, lisses,
rouges à brun foncé. La graine présente une germination épigée avec des cotylédons
foliacés.
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2.1.7. Ecologie
Pterocarpus erinaceus est présent dans les savanes arborées semi-arides à sub-humides
jusqu’à 600 à 1200 m d’altitude, dans des régions où la pluviométrie annuelle atteint 600 à
1600 mm, ayant une saison sèche longue (jusqu’à 9 mois) et une température annuelle
moyenne de 15–32°C. On le trouve sur tous types de sols, mais il préfère les sols acides à
neutres, légers à moyens, drainant librement. Il peut survivre aux incendies de brousse
annuels.
2.1.8. Multiplication et plantation
Le taux de germination des graines non traitées est d’environ 50%. Un prétraitement à l’eau
chaude ou à l’acide sulfurique pendant 30–60 minutes améliore la germination, qui débute
6–10 jours après le semis. Les graines peuvent être semées en pots ou en planches à un
espacement d’environ 20 cm par graine en ligne et 30 cm par graine en colonne. Les plants
peuvent être transplantés soit à partir de pots comme plants entiers ou soit en racines
nues. Des drageons se développent régulièrement et peuvent servir à une multiplication
végétative. Une multiplication par bouturage a également réussi (http://uses.plantnet-
project.org/fr/Pterocarpus_erinaceus_(PROTA).
2.1.9. Gestion
Pterocarpus erinaceus est un arbre qui peut être conduit en taillis. Les arbres se rétablissent
rapidement après un étêtage ou un recépage. Les jeunes plantations doivent être protégées
du broutement jusqu’à ce qu’elles aient atteint l’âge de 5 ans, ce qui nécessite des clôtures.
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2.1.10. Maladies et ravageurs
Le champignon Phyllachora pterocarpi a été signalé comme agent pathogène, et donne des
taches foncées sur les feuilles ; il se répand par dispersion aérienne des ascospores.
Fréquemment, les semis sont gravement attaqués par les rongeurs et les grillons.
2.1.11. Récolte
A la saison sèche, les arbres sont souvent émondés ou recépés pour le fourrage. Une
hauteur de coupe de 10 cm au-dessus du sol a été préconisée comme moyen de récolter le
bois et le fourrage, mais une hauteur de 50 cm a également été recommandée
(http://uses.plantnet-project.org/fr/Pterocarpus_erinaceus_(PROTA). Lorsque la coupe est
effectuée au niveau du sol, les arbres ne produisent pas facilement de nouvelles pousses.
Pour éviter que la repousse ne soit broutée, il semble recommandable de couper à plus de
1,5 m de haut.
2.1.12. Rendements
Dans les forêts sèches du nord de la Côte d’Ivoire, un arbre qui fait 50 cm de diamètre à
hauteur d’homme produit environ 0,8 m³ de bois d’œuvre et 1,2 m³ de bois de feu. Un parc
d’un ha peut nourrir environ 24 têtes de bétail de 250 kg (http://uses.plantnet-
project.org/fr/Pterocarpus_erinaceus_(PROTA).
2.1.13. Perspectives
Arbre réellement polyvalent, Pterocarpus erinaceus présente un grand intérêt grâce à son
bois, son fourrage et ses vertus thérapeutiques ; mais aussi, par sa faculté de fertiliser les
sols. Son exploitation comme bois d’œuvre rentre en conflit avec ses autres usages qui sont
essentiels à la subsistance des éleveurs de troupeaux et des paysans de la région du Sahel.
Etant donné les importantes différences observées selon les provenances, une sélection et
une amélioration génétique pourraient être utiles.
(http://uses.plantnet-project.org/fr/Pterocarpus_erinaceus_(PROTA))
2.2. La germination
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2.2.1. Quelques définitions
La germination est un ensemble de phénomènes qui fait que la semence passe de manière
irréversible de l'état de vie ralentie à l'état de vie active. La complexité des phénomènes qui
ont lieu lors de l'entrée en activité d'une semence rendent assez difficile la notion de
germination (SOME, 1991).
Pour l'horticulteur, la germination de semences placées dans un sol correspond à
l'émergence de jeunes plants issus de celles-ci au-dessus de ce sol. C'est cette définition qu'il
conviendra de retenir pour les essais de germination sur sable (TOURE, 2001).
Pour l'expérimentateur ou le physiologiste, il y a germination dès lors que la pointe de la
radicule commence à faire saillie hors des enveloppes de la semence (TOURE, 2001).
- La lumière
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On distingue trois catégories de graines selon leur besoins en lumières : graines à
photosensibilité positive, graines à photosensibilité négative et des graines photo-
indifférentes.
En conclusion, la germination ne se produit que si les conditions extérieures telles que
l’humidité, la température, l’oxygène, la lumière du jour sont conjointement présentes et
favorables, de même que les facteurs internes (maturité, viabilité, dormance)
(https://www.natura-sense.com/quelles-sont-les-conditions-de-germination.html).
2.2.3. Contraintes de germination
- L’inhibition tégumentaire
En effet il convient de citer que les téguments représentent un obstacle majeur pour les
molécules d’eau et d’oxygène (D. Come, 1970). Par exemple, les fruits nécessitent d’être
mangées par des animaux pour que le tégument soit digéré et laisse passer l’oxygène pour la
respiration de l’embryon (https://www.botanique.org/inhibition-tegumentaire-dormance-
embryonnaire-article24401/).
- La dormance embryonnaire
C'est l'embryon lui-même qui est incapable de germer. On parle alors de dormance
embryonnaire
(http://uel.unisciel.fr/biologie/module1/module1_ch04/co/apprendre_ch4_12.html).
La dormance embryonnaire est levée par le froid dans les pays où il existe une saison froide
(l’hiver en Europe). L’embryon de la graine doit avoir reçu une certaine quantité de froid
avant de pouvoir germer (https://www.botanique.org/inhibition-tegumentaire-dormance-
embryonnaire-article24401/).
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Photo 8. Germination épigée
La germination hypogée : comme chez le maïs. La graine reste dans le sol, la tigelle ne se
développe pas et le ou les cotylédons restent dans le sol.
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3.1.1. Matériel technique de laboratoire
Gaines : Ce sont des sachets de petite taille avec une longueur de 30cm et un diamètre de
8cm. Elles sont au nombre de 1000 pour cette expérimentation. Elles doivent être pourvues
d’ouvertures de part et d’autre des côtés du sachet et en dessous de ce dernier et être
découpées de moitié de leur longueur avant le rempotage.
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Terreau : Il est composé de deux brouettes de sables et d’une brouette de compost constitué
de la dégradation de la matière végétale notamment des feuilles de filaos.
- 20 Plaquettes
- Un Crayon
- Un grand Arrosoir
- Un tuyau d’arrosage
- Un Appareil d’éclairage
Les fruits, les samares de Pterocarpus erinaceus ont été récoltés à Agnack qui un petit
village qui fait partie de la communauté rurale d'Adéane, dans l'arrondissement de Niaguis,
dans le département de Ziguinchor et la région de Ziguinchor. Une fois arrivé, les gousses
ont été conservées à l’air libre et exposées au soleil.
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3.2 .Méthodes
Avant tout, nous avons trié les fruits, trois jours après leur arrivée au PRONASEF en éliminant
ceux qui avaient des perforations faites par des insectes. Puis nous avons prélevé une partie
des fruits triés de Pterocarpus erinaceus que nous avons pesés sur la balance pour les mettre
dans le sac aéré. Le poids était de 950g qui correspondait à 2000 fruits. Nous avons
conservés les samares (fruits) dans le laboratoire pendant environs 15 à 20 jours sous une
température de 15 à 25°C.
Nous avons effectué en tout cinq tests et chaque test était répété quatre fois.
Test 1 : Trempage d’un lot de 50 fruits (graines non décortiquées) de Pterocarpus erinaceus.
Pour chaque test répété nous avons utilisé au total 200 graines ou 200 fruits. Nous avions
disposé les 200 semences ou fruits dans quatre bocaux. Dans chaque bocal, 50 graines ou 50
fruits ont été semés.
Pour commencer nous nous sommes munis de la blouse et nous avons disposé sur nous un
sachet en plastique pour nous protéger contre les piquants. Le port des gants nous a permis
d’éviter les minuscules piquantes des fruits. Ensuite nous avons découpé avec des ciseaux
les ailes papyracées qui entourent les gousses de chacun des fruits de façon à leur donner une
forme proche de celle du carré, afin de rendre plus pratique la coupure du fruit sur le côté. A
l’aide de ciseaux nous avons créé une petite ouverture, tout en évitant d’érafler la graine, et
permettre l’entrée de l’eau dans le fruit. Nous les avons mis dans des bocaux stérilisés avec
de l’eau de javel et contenant 680ml de volume d’eau pendant 24h.
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Photo 11. 50 Fruits de Pterocarpus erinaceus sans ailes scarifiés prêt à être trempés
Après avoir découpé les ailes papyracées, les fruits sont trempés dans les bocaux contenant
680ml d’eau pendant 24h.
Photo 12 : 50 Fruits de Pterocarpus erinaceus sans ailes non scarifiés trempés
3.2.3. Graines scarifiées
Après avoir coupé les parties ailées du fruit, les graines non blessées ont été récupérées en
ouvrant les gousses à l’aide de coupe-ongle. Nous avions ensuite légèrement blessé
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l’enveloppe externe de la graine. Puis nous les avions laissées pendant 24h dans des bocaux
et à température ambiante.
Les graines entières non scarifiées ont été trempées dans un bocal stérilisé à l’eau de javel et
contenant 375 ml d’eau de robinet pendant 24h.
Les graines entières scarifiées (enveloppe externe blessée) ont été trempées dans un bocal
stérilisé à l’eau de javel et contenant 375 ml d’eau de robinet pendant 24h.
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Photo 15. 50 Semences de Pterocarpus erinaceus scarifiées avant trempage
Nous avons préparé tout d’abord le sable fin stérilisé. Nous avons prélevé une bonne
quantité de sable de dune dans le stock du PRONASEF. Nous l’avons tamisé avec un tamis
de 300µm de grosseur de maille pour retenir le maximum de débris. Nous avons ensuite
placé le sable tamisé dans l’incubateur pour la stérilisation qui a duré 8h.
Les graines ont été semées dans des bocaux remplis au tiers de sable fin de dune
préalablement stérilisé. La même opération a été faite avec les fruits avec des bocaux
remplis au quart de sable fin de dune stérilisé. Un nombre de 50 graines ou fruits ont été
semés dans chaque bocal et chaque test a été répété 4 fois. Au moment des semis, le sable a
été humidifié une seule fois durant toute la durée de l’expérience. Les bocaux de chaque
test ont été incubés dans l’armoire vitrée laissé à température ambiante.
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Photo 16.Test de trempage sur 200 graines répété quatre fois
Au départ, nous avons rempli 1000 petits sachets de terreau. Le rempotage terminé, nous
avons arrosé les le terreau pour faciliter le transport des sachets au niveau des planches.
Juste après semis, les plans ont été arrosés à l’aide d’un arrosoir pour maintenir le substrat
humide. Nous avons arrosé de façon à ce qu’un prétraitement soit arrosé 6 à 7 fois, ce que
nous estimons à sept litres d’eau pour chaque test.
A la pépinière, le désherbage se faisait une fois toutes les deux semaines et la fréquence
d’arrosage était de deux fois par jour (matin et soir) durant 2 mois.
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Comme le support était du sable nous nous sommes basés sur la définition agronomique de
la germination qui stipule qu’une semence est considérée comme germé quand la jeune
plante émerge de terre ; de la date de semis, un relevé de germination est fait tous les jours.
(n / N) * 100
CHAPITRE 4. RESULTATS
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4.1.1. Influence de la scarification et du trempage sur la germination des graines
La figure 1 présente les résultats de l’influence de ces facteurs sur la germination des graines
de Pterocarpus erinaceus.
90%
80%
Taux de germination
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35
Nombre de jours
L’analyse de la figure montre que les graines non scarifiées et trempées et les graines
scarifiées non trempées donnent respectivement 80% et 55%. Le plus faible taux de
germination (19%) a été obtenu avec les graines scarifiées et trempées. Des études menées
par Toure (2001) montrent que la durée de trempage de graines scarifiées et intactes
pendant 24h donne respectivement 76% et 70% de germination contre 0% de levée pour
celles trempées pendant 60h.
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FNST EN % FST en %
70%
60%
Taux de germination
50%
40%
30%
20%
10%
0%
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35
Nombre de jours
Après l’analyse de la figure, nous pouvons constater que les fruits scarifiés et trempés et les
fruits non scarifiés et trempé ont donné respectivement 60% et 21% de germination.
Certains résultats de fruits trempés dans l’eau pendant 24h et 60h ont donné
respectivement 56 et 0% de germinations (TOURE, 2001).
La figure 03 fait la synthèse des meilleurs taux de germinations obtenus avec les graines et
les fruits suivant les différents traitements.
23
Figure 3.Taux de levé de GNST et de FST par jour au laboratoire
En analysant les résultats obtenus après les différents traitements sur les graines et les fruits,
les meilleurs résultats (80%) sont obtenus avec les graines non scarifiées et trempées. La
baisse du taux de germination et l'accroissement des moisissures sur les lots de semences et
de graines ayant plus séjournées dans l'eau pourraient s'expliquer par l'imbibition excessive
qui nuit à l'aération des graines. En effet les besoins en aération des graines augmentent
avec leur imbibition et leur entrée en vie active. Une insuffisance d'aération provoque leur
pourriture (CUISANCE, 1978) en la faveur d'attaques parasitaires et de températures peu
propices à l'initiation de la germination.
Les résultats obtenus avec les graines à la pépinière sont consignés sur la figure 4.
A la pépinière, les graines non scarifiées et trempées donnent encore les meilleurs résultats
avec 35% de germination. Les graines scarifiées et non trempées donnent 6% et les graines
scarifiées et trempées donnent 2%.
24
4.2.2. Influence de la scarification et du trempage sur la germination des fruits
La figure 5 illustre les résultats obtenus à la suite des différents traitements des fruits.
L’analyse de ce graphique révèle que le taux de germination (34%) le plus important est
obtenu avec les fruits scarifiés et trempés. Avec les fruits non scarifiés et trempés le taux de
germination est de 25%.
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Figure 6. Influence des traitements sur la germination des graines et des fruits
L’analyse de la figure montre que les taux de germination pour les graines non scarifiées et
trempées et les fruits scarifiés et trempés sont sensiblement égaux (36% contre 34%). Par
ailleurs nous avons des résultats d’étude similaire à la nôtre. C’est en ce sens que nous
pouvons dire que les semences et les graines germent respectivement à 48% et 50% sans
prétraitement (Toure, 2001).Il faut noter que les semences qui germent lentement et
irrégulièrement dans les conditions favorables de laboratoire risquent de donner de gros
déchets et des plantules peu vigoureuses sur le terrain et d'autant plus que les conditions de
température (CUISANCE, 1978) et d'humidité sont peu propices.
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CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
Grace à cette étude nous avons pu identifier le meilleur test pré-germinatif pour lever
l’inhibition tégumentaire des fruits de P.erinaceus. Ainsi, le test qui a ressorti le plus de
résultat à la pépinière comme au laboratoire est le trempage des semences avec 80% au
laboratoire et 36% à la pépinière.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
SOME A. N. 1991. Etude des phénomènes germinatifs et des plantules de quelques essences
locales Mimosacées". Mémoire lDR. 106p.
SYLLA S.N. 1996. Contribution à l’étude de symbiose fixatrice d’azote chez Pterocarpus
erinaceus Poir (venn) et Pterocarpus lucens au Sénégal. Thèse de doctorat de troisième cycle.
Faculté des sciences et techniques. Université Cheikh Anta Diop. 94p.
http://fr.calameo.com/books/0025094989e9d37001561
https://www.natura-sense.com/quelles-sont-les-conditions-de-germination.html
https://www.botanique.org/inhibition-tegumentaire-dormance-embryonnaire-
article24401/).
http://uel.unisciel.fr/biologie/module1/module1_ch04/co/apprendre_ch4_12.html
Source : Wikipédia
http://www.eaux-forets.sn/index.php/programmes-et-projets/programme-national-de-
semence-forestier.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_forestier_et_zoologique_de_Hann
http://www.igfm.sn)
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