Microprojet VF
Microprojet VF
Microprojet VF
FICHE DE DOSSIER DE
MICROPROJET
Financement des microprojets du Guichet 1
2 939 000 FCFA
Coût total estimatif du microprojet :
Montant estimatif de la Contribution du Promoteur : 614 000 FCFA soit 20 %
Montant estimatif de la subvention du PReCA : 2 320 000 FCFA soit 80 %
b. Présentation du promoteur
Si personne physique
Nom OUEDRAOGO
Prénoms Mariam
Sexe Féminin
Date de naissance 08 Août 1996
Niveau supérieur
Niveau secondaire X
Niveau d’instruction
Niveau primaire
Alphabétisé
Autres (à préciser) …………………………
Activité principale actuelle Production agricole
Expérience dans les domaines concernés par
07 ans dans la production maraichère
le microprojet
Références CNIB B 89 02 994 du 30/01/2017
Lieu de résidence Korédéni
Adresse complète Secteur 02
67 58 64 47 S/C SANOU Issa 77 39 30
N° Tél
01/72 49 04 71
Email (s’il y a lieu) S/C [email protected]
Si personne morale
Raison sociale ou dénomination
Groupement
Coopérative
Statut de la personne morale
Entreprise
Autres (à préciser) ………………………………….
I. INTRODUCTION
Au-delà de ce contexte caractérisant l’état des lieux, il faut revenir sur l’importance grandissante
des productions de saison sèche dont l’intégration dans les habitudes des populations de la zone
est devenue un acquis et une dimension avec laquelle il faut compter pour le développement de
la Région des Hauts-Bassins. Les productions maraichères sources principales de
disponibilisation des légumes constituent un domaine d’activités intéressant pour de nombreux
acteurs intervenants en agriculture. Cependant, la filière oignons est très peu organisée au
Burkina Faso, pendant que sa production est en pleine croissance. En 2007, elle atteignait déjà
les 70 milles tonnes (PAFASP, 2007), ce qui fait du Burkina l’un des grands producteurs
d’oignons de l’Afrique de l’ouest. Mais les deux problèmes majeurs de la filière sont la
conservation et la commercialisation. Dans la province du Houet et précisément dans la
commune de Koundougou, les produits maraichers sont très prisés par la population. En dépit
des efforts des producteurs pour satisfaire cette demande, l’offre reste très souvent faible. Les
commerçants ont de ce fait recours à l’importation pour satisfaire la clientèle.
Pour le cas spécifique de l’oignon, le produit est disponible sur le marché dès les récoltes au
champ, à un prix de 15 000 F CFA le sac de 54 Kg. Deux (02) à trois (03) mois suivant la
période de mise en marché, le prix devient exorbitant et coûte 45 000 F CFA le sac de 54 Kg soit
le triple du prix du produit à la récolte. Cela s’explique par le fait que la majorité de l’oignon
produit sur place n’est pas destiné à la conservation et les producteurs sont obligés de tout brader
dès la récolte. Ainsi, en période de soudure, les commerçants sont obligés d’importer de l’oignon
conservé d’autres pays pour satisfaire les besoins de la population. C’est dans ce contexte que
s’inscrit ce projet de production d’oignon de conservation.
a. Contexte
b. Objectifs du microprojet
c. Résultats attendus
La production sera réalisée sur une superficie d’un hectare. Le produit attendu est de l’oignon de
conservation que l’on peut conserver durant quatre (04) à cinq (05) mois avant de
commercialiser sur le marché. A terme, cette technique de production va permettre de :
façon directe,
augmenter le rendement de l’oignon par l’utilisation de matériel adéquat pour le
compostage et l’utilisation du compost dans la production ;
améliorer les revenus du producteur en ce sens que la valeur marchande du produit au
moment de la mise en marché, sera nettement mieux qu’au moment de la récolte de la
denrée ;
rendre disponible le produit sur le marché pour satisfaire aux besoins locaux de façon
continue ;
avoir l’oignon conservé sur place à un coût accessible par rapport à l’oignon importé ;
façon indirecte,
réduire les importations de l’oignon d’autres villes ou pays ;
créer de l’emploi de façon continue pour les commerçants de l’oignon ;
réduire la fuite des devises vers d’autres pays.
Le promoteur bénéficie déjà de quelques atouts qui s’affichent comme des avantages pouvant
concourir à la réussite de son projet. Il s’agit des aspects suivants :
- Forte demande d’oignon, notamment en période de soudure du produit ;
- Existence de point d’eau utile pour l’irrigation et la production de la fumure organique;
- Abondance des résidus de récolte pour le compostage ;
- Sécurité du site de production vis-à-vis des dégâts causés par les animaux.
- Sa disponibilité et son engagement ;
- Son dynamisme et sa présence sur le site de production ;
- Son expérience et surtout sa bonne connaissance du secteur d’activité pour y avoir évolué
depuis de nombreuses années ;
Le site est situé dans la commune de Koundougou, dans le village de Korédéni à 12 km du chef-
lieu de la commune. D’une superficie de 1ha, le site est clôturé en période d’activités avec en son
sein un puit à grand diamètre ayant un très bon débit où les activités maraichères se mènent
depuis quelques années.
Pour la mise en œuvre de ce projet, des investissements infrastructurels sont prévus. Cela
concernera essentiellement à :
L’acquisition d’un forage qui permettra de faire l’irrigation de complément sur le site ;
L’acquisition d’une motopompe de 60 m3, un moyen d’exhaure d’eau pour le
compostage et l’irrigation des parcelles de l’oignon ;
L’acquisition de quatre (04) arrosoirs qui serviront pour l’arrosage du dispositif de
compostage en tas et des plants d’oignons ;
Deux (02) Pics, deux (02) Pelles, deux (02) Fourches et deux (02) brouettes qui serviront
pour les travaux de compostage, l’épandage du compost et autres activités d’entretien du
site ;
L’acquisition de 16 rouleaux de grillage (25 m chacun) pour le renforcement de la clôture
et garantir définitivement le site.
La production étant orienté vers la conservation, l’accent sera mis sur l’utilisation de la fumure
organique comme fertilisant. Les prévisions en matière première sont essentiellement la semence
améliorée d’oignon et le compost plus activateur de compostage pour une décomposition rapide
des résidus de récolte compostés.
Pour les travaux de production, le promoteur dispose d’une main d’œuvre familiale (03
personnes) qui pourront assurer les activités sur le site. Cependant, une (1) personne sera
recrutée de façon permanente en appui à cette main d’œuvre familiale.
Après acquisition du financement, les activités vont d’abord démarrer par l’achat de matériel
nécessaire à la réalisation de l’aménagement du site, ensuite suivront les travaux de compostage
et enfin viendront les différentes opérations de préparation du terrain pour la mise en place de la
culture. Il s’agit des opérations de labour et de nivellement, la réalisation du réseau d’irrigation,
le billonnage, la clôture et la mise en place de la culture.
Pour la production de l’oignon, deux (2) cycles de production sont préconisés avec :
Préparation et installation x
de la pépinière
Nivellement x
Matérialisation du réseau x
d’irrigation-billonnage
Transplantation/repiquage x x
Entretien de la culture x x
Récoltes-conservation x x x
Commercialisation x
Elle porte sur l’analyse de : l’offre, la demande, le marché actuel, le marché potentiel, la clientèle
cible, la concurrence, l’historique des ventes antérieures, l’estimation des ventes futures, la
politique commerciale (politique du produit, du prix, de la distribution, de la promotion)
L’offre et la demande
L’offre actuelle est faible et ne permet pas de couvrir les besoins tout au long de l’année, les
périodes de mars, avril et mai constituant les périodes d’abondance dans la zone de Koundougou.
On ne peut pas nier l’existence d’une concurrence actuellement sur le marché. Cependant, la
production des oignons de qualité respectant les normes techniques est quasi inexistante dans la
zone (en témoigne la difficulté de conservation de l’oignon produite et les méventes enregistrées
sur le marché local. Alors qu’il n’est plus un secret pour quiconque que c’est surtout la qualité et
la disponibilité du produit qui détermineront la réussite de l’activité.
Au regard de la situation géographique du site, le marché au niveau local est acquis. C’est
pourquoi, le promoteur va s’atteler à la prospection dans les autres provinces et les pays voisin
(principalement la cote d’ivoire, le Ghana et le Togo) tout en mettant l’accent sur une production
de qualité et en quantité. Ceci va permettre de fidéliser progressivement la clientèle. De plus, la
production étant l’oignon de conservation, les restaurants et les grands hôtels de la ville seront
contacté afin de faire la promotion du produit.
V. CADRE DE SUIVI-EVALUATION
La réalisation du microprojet se fera dans une collaboration continue avec le projet PReCA, a qui
tous les avancements et tous les résultats seront présentés au fur et à mesure que le projet se
c. Schéma de financement
Amortissement (A)
(équipements et 555 800 555 800 555 800
infrastructures)
Recettes (R)
Produit principal
1 125 000 2 081 250 3 017 813
Sous-produits
Autres
Résultat brut
d’exploitation(R- 419 200 1 025 450 2 037 013
(C+A)
VII. DIFFICULTES/RISQUES
A priori, il n’y a aucun risque qui puisse affecter la réalisation du projet en ce sens que le
nécessaire sera réuni pour permettre une bonne exécution de l’activité de production. Cependant,
le Burkina Faso est confronté aujourd’hui à deux défis majeurs notamment la situation sécurité et
sanitaire. La maitrise de ces difficultés et/ou l’atténuation de ses effets auxquelles s’ajoutent les
conditions climatiques pourrait constituer les conditions essentielles à la réussite de ce projet
CONCLUSION
Ont signé :