II/ La Bourse de Casablanca: 1/ Définition
II/ La Bourse de Casablanca: 1/ Définition
II/ La Bourse de Casablanca: 1/ Définition
1/ Définition :
La bourse de Casablanca est l'entreprise qui organise le marché boursier, assure son bon
fonctionnement et son animation.
Elle exerce six métiers complémentaires :
L'introduction en bourse ;
Comme toutes les Bourses du monde, la Bourse de Casablanca est un lieu d'échanges, un
marché réglementé et organisé, où se rencontrent des professionnels qui vendent et achètent
des titres, appelés valeurs mobilières, à un prix négocié, appelé cours.
2/ Organigramme :
Directoire :
Le Directoire délibère sur toute question relevant de ses attributions légales, réglementaires et
statutaires. En outre, le Directoire :
Met en oeuvre les orientations stratégiques de la Bourse de Casablanca et les présente dans
leur ensemble, au moins, une fois par an au Conseil de Surveillance.
Examine toutes les questions qui peuvent lui être soumises par le Président. Le Président
apprécie, au cas par cas, l'opportunité d'une saisie du Directoire pour délibérer d'une
opération.
Arrête les états de synthèse annuels, tels que définis par la loi.
Ø Service négociation :
· Veille réglementaire.
Ø Service compensation :
Ø Service production :
Ø Service système :
Ø Service support :
- Sécurité.
Direction développement :
Ø Service Marketing :
Stratégie Marketing.
Études de marché.
Produits.
Tarification.
Segmentation.
Veille concurrentielle.
Marketing direct.
Merchandising.
Achats.
Investissements.
Administration du Personnel.
Formation.
Communication interne.
Direction financière :
Ø Service Comptabilité :
Gestion de la paie.
Direction de la stratégie :
Ø Service conformité :
· Contrôle Interne.
· Juridique.
· Risk Management.
Ø Service communication :
· Publicité.
· Édition.
· Relations publiques.
· Manifestations.
· Sponsoring.
· Mécénat.
L'introduction en bourse consiste à mettre en vente des titres d'une société afin d'avoir
accès au marché de capitaux et d'extérioriser la valeur de l'entreprise. La vente de ces
titres, pour lesquels l'information est extrêmement limitée, à un grand nombre
d'investisseurs différents (institutionnels, particuliers, salariés) rend l'opération complexe
et longue à préparer.
Autrement dit, l'introduction en Bourse est la mise sur le marché d'actions d'une
entreprise communément appelée l'émetteur.
L'émetteur peut s'introduire en Bourse soit par augmentation de capital et donc émission
d'actions nouvelles, soit par cession d'une partie du capital.
La cotation en Bourse présente de nombreux avantages, mais aussi des contraintes
L'introduction en bourse, est une étape majeure dans la vie d'une entreprise, elle réponds
plusieurs objectifs :
Entre autres, la notoriété donne à l'entreprise une plus grande crédibilité par rapport à ses
partenaires commerciaux et par rapport à ses salariés. De fait, une entreprise non cotée
aura plus de mal à attirer des collaborateurs de haut niveau, ou à entrer dans des relations
de long terme avec de grandes entreprises.
Ce gain de notoriété a d'autant plus de valeur que la société introduite en Bourse est jeune
et se trouve dans un secteur de pointe.
Enfin, la publicité faite autour d'une opération d'introduction est importante et la présence
d'une entreprise à la cote lui assure une visibilité permanente.
N.B : La visite de chacun de ces services cités ci-dessus était d'une durée de 1 à 2h selon un
planning précis en
L'introduction en bourse consiste à mettre en vente des titres d'une société afin d'avoir
accès au marché de capitaux et d'extérioriser la valeur de l'entreprise. La vente de ces
titres, pour lesquels l'information est extrêmement limitée, à un grand nombre
d'investisseurs différents (institutionnels, particuliers, salariés) rend l'opération complexe
et longue à préparer.
Autrement dit, l'introduction en Bourse est la mise sur le marché d'actions d'une
entreprise communément appelée l'émetteur.
L'émetteur peut s'introduire en Bourse soit par augmentation de capital et donc émission
d'actions nouvelles, soit par cession d'une partie du capital.
L'introduction en bourse, est une étape majeure dans la vie d'une entreprise, elle réponds
plusieurs objectifs :
Entre autres, la notoriété donne à l'entreprise une plus grande crédibilité par rapport à ses
partenaires commerciaux et par rapport à ses salariés. De fait, une entreprise non cotée
aura plus de mal à attirer des collaborateurs de haut niveau, ou à entrer dans des relations
de long terme avec de grandes entreprises.
Ce gain de notoriété a d'autant plus de valeur que la société introduite en Bourse est jeune
et se trouve dans un secteur de pointe.
Enfin, la publicité faite autour d'une opération d'introduction est importante et la présence
d'une entreprise à la cote lui assure une visibilité permanente.
-Les avantages d'une introduction
en bourse
1-Intérêt de la société :
d La diversification des sources de financement :
Ainsi, une entreprise qui souhaite par exemple financer des projets de développement,
met des titres sur le marché, en échange des capitaux nécessaires apportés par les
nouveaux actionnaires.
Elle diversifie ses sources de financement et se donne les moyens de saisir les
opportunités qui se présentent.
Si les actionnaires d'une société en sont aussi les dirigeants, ils peuvent ainsi chercher à
récolter le fruit de leur travail. Le succès de l'introduction en Bourse pourrait leur
permettre un enrichissement personnel par la vente d'une partie de leurs parts.
Cela a pour effet de transformer la relation de l'entreprise avec son banquier. En effet, la
cotation rassure le banquier, qui devient moins exigeant. Mais, de fait, l'introduction
permet surtout d'acquérir une meilleure position de négociation, en faisant jouer la
concurrence entre les banques, ce qui se traduit concrètement par une baisse du coût du
crédit après introduction.
L'entreprise cotée fait également partie des meilleurs, elle transparente, ses comptes sont
certifiés, ce qui est en soi un label de qualité qui valorise son capital image, renforce son
leadership et sa notoriété.
L'introduction en bourse donne "un coup de projecteur" sur l'entreprise, ses produits, ses
marques, ses capacités de production et son management.
A côté des économies réalisées au niveau du recours au marché financier par rapport aux
sources de financement classiques et à côté du renforcement du prestige, de la crédibilité
et de la transparence de l'entreprise, la cotation en Bourse constitue un facteur de fierté
pour le personnel de l'entreprise car ils appartiennent désormais à l'élite des entreprises.
Ainsi que la majorité des entreprises qui s'introduisent en bourse réservent une partie de
l'opération à leurs salariés et collaborateurs et leurs donnent ainsi la possibilité de devenir
des actionnaires. ce système d'intéressement permet une mobilisation et une motivation
des ressources humaines qui ne se dément pas.
le contrôle de la société peut être sauvegardé grâce à une diffusion d'une part limitée du
capital ou le recours à des produits financiers adéquats (certificats d'investissement et
actions à dividendes prioritaires sans droit de vote).
4-Autres avantages :
Depuis 2001, une exonération fiscale de 25% à 50% de l'impôt sur les sociétés est
accordée aux entreprises qui s'introduisent en Bourse. La durée de cette exonération est
de 3 années consécutives, à compter de l'exercice qui suit celui de leur introduction en
bourse.
- Adaptations statutaires
- Toilettage des statuts : suppression de clauses ayant une incidence sur la cession
d'actions,
- Aménagements contractuels
1-Décision de l'introduction
La première chose que la société doit faire est de savoir pourquoi elle souhaite
s'introduire en Bourse (pourquoi elle s'introduit, qu'est-ce que elle cherche, qu'est-ce que
elle est prête à apporter à ses investisseurs, quelle est la structure de l'actionnariat qu'elle
souhaite, combien elle est prête à céder de son capital, etc.). Toutes les réponses à ces
questions vont conditionner l'introduction. Ensuite, il faut qu'elle se demande de quelle
manière elle va pouvoir intéresser les investisseurs et identifier ceux qu'elle souhaite
particulièrement attirer. En général, ce que cherchent les investisseurs, c'est une société en
croissance sur un marché porteur, avec un savoir-faire particulier et un développement
sain et régulier. Et puis surtout, la société doit avoir une histoire. on doit comprendre ce
qu'elle fait et comment elle est arrivée là où elle est, quel est son produit, à qui il
s'adresse, comment il se vend, qu'est-ce qui a contribué à l'histoire de la société et qu'est-
ce qui y contribuera demain à son succès.
Cette étape préliminaire constitue une phase importante dans le processus d'introduction
en bourse.
En effet, il s'agit de la préparation des bases fondamentales de l'opération. Elle doit
commencer tout d'abord par l'accord des actionnaires, lors d'une assemblée générale, sur
le projet d'introduction.
La décision d'introduction doit être prise au terme d'une analyse consistant à comparer les
objectifs poursuivis (levée de fonds, sortie d'un minoritaire, ...) et les choix offerts à
l'entreprise pour y parvenir.
Cette phase dure de 6 mois à une année en moyenne, selon les aménagements à réaliser
par l'entreprise.
· Les avocats, qui participeront aux opérations préparatoires, aux audits, aux opérations
juridiques d'introduction,
· Les commissaires aux comptes, qui devront, le cas échéant, délivrer une attestation de
fin de travaux dans le cadre l'établissement d'un prospectus,
Le rôle d'un conseiller financier est d'assister l'entreprise et la conseiller avant et pendant
l'opération, et ceci à travers :
† l'évaluation de l'entreprise ;
3- la préparation de l'introduction
L'introduction en Bourse est souvent précédée d'opérations de restructuration, car :
· Tout ce qui contribue à la richesse de l'entreprise ou est utile à cette dernière doit lui
appartenir directement ou indirectement,
· Tout conflit d'intérêt avec les dirigeants ou les actionnaires doit être exclu,
L'introduction a pour effet de donner une valeur à l'entreprise, sa capitalisation boursière. Elle
peut être l'occasion pour les actionnaires de réaliser des opérations patrimoniales préalables
(donations, donations partages, engagements de conservation, ...).
Une fois cotée, la société doit respecter des règles de fonctionnement adaptées à son
actionnariat dispersé. Des modifications statutaires doivent être décidées sous la condition de
l'admission.
Des pactes entre actionnaires peuvent être conclus notamment pour assurer la stabilité du
capital et/ou organiser la direction.
Le CDVM se charge de l'instruction de l'opération en vérifiant que celle-ci est conforme aux
règles en vigueur.
A la fin de cette étape, le CDVM donne son visa, après approbation de la note d'information
par la bourse de Casablanca.
La Bourse de Casablanca doit également être avisée à la même période, et ce afin de réserver
une date sur le calendrier des opérations financières prévues.
Toute personne morale qui envisage de faire appel public à l'épargne, soit à l'occasion
d'émission ou de la cession de titres de capital, soit au moment de l'introduction de ses titres
de capital en Bourse, est tenue d'établir une note d'information.
Les informations contenues dans cette note sont scrupuleusement vérifiées par le Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM). S'il constate que tout est conforme à la
réglementation en vigueur, il donne son visa.
A noter que la Bourse de Casablanca doit aussi donner son avis d'approbation à la demande
d'admission et au calendrier de l'opération établis par l'émetteur qui demande l'inscription de
ses titres en Bourse.
Cet avis n'est définitif qu'après l'obtention du visa de la note d'information par le CDVM.
La note d'information est établie conformément au modèle-type arrêté par le CDVM. Elle doit
être rédigée en arabe ou en français et présenter de façon neutre l'opération financière et
l'activité de l'émetteur à savoir :
· Les caractéristiques de l'opération :
le nombre et la nature des titres offerts à la souscription, le calendrier
de l'opération et la date prévue de cotation des titres, la procédure d'introduction ;
· Les données sur le capital :
répartition du capital et des droits de vote, évolution du capital ;
· Les données générales sur l'organisation de l'entreprise :
sa forme juridique, son objet social, ses statuts, son
organigramme ;
· Les données sur l'activité de l'entreprise et son sur secteur :
historique, secteur d'activité, environnement
concurrentiel ;
· Les données économiques :
chiffre d'affaires, résultat, effectif, filiales, perspectives et stratégie de
développement ;
· La situation financière de l'entreprise :
bilan, compte de résultat et des annexes précisant le périmètre et les
méthodes de consolidation ;
· Les facteurs de risque
pouvant avoir une incidence sensible sur l'activité.
· Où se procurer la note d'information ?
cents Elle est aussi consultable en ligne sur le site de la Bourse de Casablanca.
La demande d'admission, à l'un des compartiments de la cote de la Bourse des valeurs, est
présentée à la société gestionnaire de la Bourse des valeurs, par la société émettrice ou
ses mandataires dûment désignés.
Pour les valeurs nouvelles, le dossier d'admission comporte les documents suivants :
L'entreprise rédige à l'attention de la SBVC une lettre dans laquelle elle demande la
cotation de ses titres et prend les engagements suivants :
cents faire parvenir à la Société de Bourse de Casablanca le compte rendu de chacune des
assemblées ordinaires et extraordinaires ;
cents tenir la Société de Bourse de Casablanca informée des modifications qui seraient
apportées aux statuts, ainsi que les mesures prises par les instances de décision de
l'émetteur, concernant ses titres ;
cents faire parvenir à la société gestionnaire, les états financiers annuels et semestriels
que l'émetteur est tenu de publier, ainsi que les informations exigées des personnes
morales faisant appel public à l'épargne ;
3. les bilans et comptes de produits et charges des trois derniers exercices, certifiés par
des commissaires aux comptes, pour les sociétés anonymes, ou des experts comptables
pour les sociétés en commandite par actions ;
4. les rapports des commissaires aux comptes ou des experts comptables des trois
derniers exercices ;
5. le spécimen des titres dont l'admission est demandée, sauf dérogation de la société
gestionnaire ;
Depuis janvier 2005, et conformément au Dahir portant loi n 1-93-211 relatif à la Bourse
de valeurs, modifié et complété par les lois 34-96, 29-00 et 52-01, de nouvelles
conditions d'admission et de séjour à la Bourse , ont été mise en oeuvre, celles-ci se
présentent comme suit :
Critères d'introduction :
Les entreprises qui souhaitent s'introduisent sur ce marché doivent :
Ce marché, dont les conditions d'accès sont plus allégées, cible en particulier les
entreprises matures et de taille moyenne de tous secteurs confondus.
Critères d'introduction :
pour accéder à ce marché, les entreprises doivent :
· Conclure avec une société de bourse, une convention d'animation des titres d'une année.
Le marché croissance cible les entreprises, même les plus jeunes, à fort potentiel de
développement, qui ont besoin de financer leur croissance.
Critères d'introduction :
pour accéder au marché de croissance, les entreprises doivent :
Dans le cas particulier des entreprises qui s'inscrivent au troisième compartiment, les
actionnaires majoritaires doivent s'engager à conserver ladite majorité pendant 3 ans.
? Conditions de séjour
Les conditions de séjour ci-dessous, doivent être respectées à tout moment pour le
maintient d'une valeur dans le compartiment correspondant.
· des sociétés de bourse et/ou banques désignées pour collecter les souscriptions.
Elle dispose d'un «Ticker», diminutif de la raison sociale et d'un code valeur unique.
L'entreprise peut être introduite en bourse par émission d'actions sur l'un des trois
marchés actions disponibles ou par émission d'obligation cotées
C'est l'émetteur qui choisit, en concertation avec son conseiller, la procédure de première
cotation qui répond le plus à ses objectifs.
Les ordres présentés par les souscripteurs sont obligatoirement stipulés à ce prix.
l'allocation des titres se fait suivant un rapport entre l'offre et la demande et en fonction
d'une méthode d'allocation préalablement annoncée par la société gestionnaire ( Bourse
de Casablanca, S.A à laquelle est concédée la gestion du marché boursier en application
d'un cahier des charges approuvé par le ministre chargé des Finances).
Cette procédure est la plus utilisée par les banques introductrices. Elle a la particularité de
répartir les attributions de titres proportionnellement à la demande. Les ordres sont
classés en "Ordre A", ordres prioritaires qui portent généralement sur un maximum de
100 titres, et en "Ordres B", qui rassemblent eux le reste des titres demandés. Cette
classification a pour but d'éviter que les ordres portant sur un faible nombre d'actions
soient servis d'autant plus mal que l'introduction remporte un franc succès.
le taux de satisfaction des "Ordres A" doit être au minimum de 0,8% afin que la
procédure d'introduction soit recevable.
? l'offre a prix minimal (OPM)
l'offre à prix minimal consiste à mettre à la disposition du public une quantité de titres en
fixant un prix minimal de vente. Les souscripteurs présentent leurs ordres à ce prix ou à
un prix supérieur.
Tous les ordres d'achat à cours limité sont recevables à la condition qu'ils ne soient pas
trop éloignés du prix minimal (les ordres "au mieux" étant systématiquement annulés).
Une fois le carnet d'ordre rempli, le premier cours coté correspond alors à la limite
inférieure de la dernière tranche d'ordres servis.
cette procédure s'applique essentiellement lors des périodes fastes. Le premier cours coté
ne peut excéder de plus de 50% le prix d'offre.
L'offre à prix ouvert consiste à mettre à la disposition du public une quantité de titres en
fixant une fourchette de prix. Les souscripteurs présentent leurs ordres à un cours
appartenant à la fourchette de prix, bornes incluses.
Cette fourchette est susceptible d'être modifiée par les établissements introducteurs. Le
prix définitif n'est alors fixé qu'après réception de la totalité des ordres. Comme pour les
Offres à Prix Minimal, seuls les ordres supérieurs ou égaux au prix définitif fixé sont
servis.
Dans le cadre de cette procédure, la souscription d'une partie des titres est réservée aux
institutionnels comme les banques, les assureurs, etc....
Les titres peuvent être répartis à la suite de l'offre soit de façon uniforme soit en
privilégiant les ordres portant sur les montants les plus faibles.
Modification du prix
Cours d'introduction
Si l'offre est satisfaite, le cours de la première cotation est celui du prix de l'offre, dans le
cas de l'offre à prix ferme. Dans le cas de l'offre à prix minimal ou à prix ouvert, le cours
se dégage de la confrontation de l'offre et de la demande et tient compte de la demande
exprimée dans le cadre du placement.
L'introduction d'une valeur selon la procédure de cotation directe est réalisée dans les
conditions de négociation habituellement pratiquées sur le marché.
La cotation directe est l'équivalent de l'OPM, si ce n'est que les ordres stipulés "Au
mieux" sont acceptés. Autre différence, la société qui émet des actions les cède à des
intermédiaires financiers à un prix déterminé, lesquels sont alors tenus de placer ces titres
sur le marché
La publication d'un avis par la société gestionnaire au Bulletin de la cote est faite au
moins cinq jours de Bourse avant la date de première cotation. Cette publication annonce
l'introduction d'une valeur selon la procédure de cotation directe et précise le prix
d'introduction ainsi que le mode de cotation de la valeur.
La cotation directe est peu utilisée (essentiellement des sociétés qui s'introduisent au
Marché Libre), l'écart entre le premier cours coté et le prix d'offre étant limité à 10%.
III-Les budgets
L'introduction en Bourse se révèle être une opération très onéreuse. Les coûts de
lancement comprennent non seulement les frais d'émission proprement dits, le respect des
règles de bonne gestion et la constitution d'un système adéquat de reporting, mais aussi
les coûts moins visibles et tout aussi substantiels liés à la tournée de présentation, qui
monopolise pendant plusieurs mois du personnel important (managers et personnel
scientifique).
Autre coût non négligeable, celui qu'entraînent des actions sous-estimées, imputable,
selon les analyses, au pouvoir presque discrétionnaire des établissements de garantie à cet
égard, à la nécessité d'appâter les investisseurs dans la perspective de futures
augmentations de capital, ou à la situation inhérente à ce type d'opération. Quelle que soit
la cause, un souscripteur qui émet des actions à 25 DH alors que le marché en fixera le
prix à 30 DH perd au passage 5 DH par action.
Le coût total d'une introduction en Bourse peut atteindre 25 % des capitaux attendus,
voire davantage. Dans la plupart des circonstances, des coûts de transaction de 25 %
seraient considérés comme prohibitifs. Et, pourtant, la littérature sur les investissements
rapporte que ces émissions connaissent souvent un succès spectaculaire.
· de la taille de l'opération,
Les coûts directs comprennent les dépenses engagées par l'entreprise avant l'introduction
pour répondre aux exigences liées à la cotation (information, mise aux normes
comptables, restructuration), la rémunération des intermédiaires financiers (banques et
sociétés de Bourse), les frais administratifs et de publicité liés à l'introduction.
De plus, une fois cotée, l'entreprise doit remplir deux obligations principales qui ont un
coût.
ï D'une part, une obligation d'information périodique, car les sociétés cotées doivent
communiquer les comptes et rapport annuels audités, les comptes semestriels, et dans
certains cas, le chiffre d'affaires trimestriel, le tout dans les délais légaux.
ï D'autre part, une obligation d'information permanente, car ces entreprises doivent
communiquer en temps utile toute information relative à des opérations affectant les titres
de l'entreprise, en fournissant tous les documents juridiques et sociaux qui concernent ces
opérations. et les frais postérieurs à l'introduction (obligations d'information, contrôle des
comptes...).
Etant donné qu'une part non négligeable de ces coûts est fixe, cela alourdit le coût
d'introduction pour les entreprises de petite taille, ce qui constitue une véritable barrière à
l'introduction en bourse.
De fait, les règles de transparence qui s'appliquent aux entreprises cotées les obligent à
fournir des informations qui ont une valeur stratégique (par exemple la politique
marketing, les projets de R&D).
Or, lorsque la confidentialité est un élément essentiel de l'avantage concurrentiel, il peut
être préférable de limiter les sources de financement en gardant des relations privilégiées
avec un banquier ou un petit nombre d'investisseurs.
De plus, on peut citer deux autres coûts indirects, liés à ce que les économistes appellent
des problèmes d'«anti sélection » et de « risque moral ».
En effet, l'entreprise, mieux informée que le marché, choisit des périodes de sur
valorisation pour s'introduire en Bourse. Conscient de ce biais, le marché ne considérera
pas toujours comme un bon signal le choix d'une introduction, ce phénomène peut faire
hésiter de bonnes entreprises à se faire coter (en particulier les petites entreprises encore
jeunes et moins bien connues).
Le second problème vient du fait que les anciens propriétaires-dirigeants sont moins
directement intéressés aux profits de l'entreprise après cession de tout ou partie de leurs
titres et peuvent être tentés d'orienter la gestion en fonction de leurs intérêts, différents de
ceux des actionnaires.
Ces mutations sont parfois vécues, à court terme, plus comme un coût que comme un
avantage de l'introduction. A long terme, elles ne peuvent toutefois que conforter la
solidité de l'entreprise. Toutefois, si le marché anticipe ce problème de gouvernement
d'entreprise à venir, cela se traduira par un prix d'introduction plus faible que celui
correspondant à la valeur de l'entreprise avant cotation.
Ainsi, la fixation du prix d'introduction est délicate : ce prix doit satisfaire à la fois la
clientèle, l'intermédiaire et l'entreprise émettrice. Un prix trop bas représente une perte de
revenus pour la société, un prix trop élevé met en danger l'opération.
o Commission d'admission
INTRODUCTION :
o Commission de s\u233·jour
Elle est versée par les émetteurs en fonction du capital social au 31/12 de l'année N-1,
selon le barème suivant :
o Commission d'admission :
Elle est de 0.50 % HT du montant de l'opération, plafonnée à 10 000 DH HT, à payer par
l'émetteur et 0.050 % HT du montant de l'opération , plafonnée à 10 000 DH HT, à payer
par les souscripteurs.
o Commission de s\u233·jour :
Plafonnée à 50 000 DH HT par ligne de cotation, cette commission est payable en début
d'année par les émetteurs d'obligations cotées en fonction du montant restant dû au
31/12/N-1, selon le barème suivant :
0,05% du montant de l'émission lorsque celle-ci porte sur des titres de capital ;
0,025% du montant de l'émission lorsque celle-ci porte sur des titres de créances .
Communication financière :
Obligation en matière d'information
A différents moments de l'année, les émetteurs sont tenus de publier des informations de
nature financière et comptable, selon certaines modalités prévues par la législation en
vigueur. Il s'agit des états de synthèse sociaux et consolidés, publiés sur une base annuelle
et semestrielle.
Ces émetteurs sont tenus également d'informer le public sur tout fait important pouvant
avoir un impact significatif sur le cours de leurs titres en bourse ou sur le patrimoine des
porteurs des titres.
Ces obligations d'information sont prévues tout au long de la vie des valeurs mobilières
émises.
1-Information importante :
2 -Informations annuelles :
· Dans les 30 jours calendaires avant la tenue de l'AGO : L'émetteur est tenu de
publier les états de synthèse accompagnés du résumé du rapport des commissaires aux
comptes, au moment de la publication de l'avis de convocation des actionnaires à l'AGO
appelée à approuver lesdits états.
- En cas d'approbation des états de synthèse par l'AGO : l'émetteur est tenu de publier un
communiqué de presse informant le public que les états de synthèse publiés
préalablement à l'AGO n'ont subi aucune modification lors de l'AGO.
- En cas de modification de certains états de synthèse par l'AGO : l'émetteur est tenu de
publier les états de synthèse modifiés ainsi que le rapport des CAC indiquant la
vérification des changements opérés.
· Dans les 20 jours calendaires qui suivent la tenue de l'AGO : Les comptes
consolidés doivent faire l'objet d'une publication (cf. point E : Question sur la
consolidation).
- Le bilan
- Le hors-bilan ;
- Le tableau de financement ;
- Le résumé du rapport des commissaires aux comptes sur l'exercice écoulé, pour les
comptes sociaux et le cas échéant, pour les comptes consolidés.
· La situation provisoire du bilan : La situation provisoire du bilan arrêtée au terme du semestre écoulé,
et devant tenir compte des dotations et des reprises d'amortissements et de provisions du
semestre concerné. La situation provisoire du bilan arrêtée au terme du semestre écoulé
doit faire ressortir notamment :
Le cumul des provisions comprenant les dotations et les reprises du semestre concerné.
Le cas échéant, la situation provisoire du bilan consolidée, arrêtée au terme du semestre
écoulé.
· Le hors bilan (uniquement pour les établissements de crédit) : Le hors bilan doit être arrêté au terme du semestre
écoulé.