Traité D Anatomie Humaine Tome 2 - Testut
Traité D Anatomie Humaine Tome 2 - Testut
Traité D Anatomie Humaine Tome 2 - Testut
Tome 2
0. DOIN
Paris 1897
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D'ANATOMIE HUMAINE
TRAVAUX DU MÊME AUTEUR
PAR
L. TESTUT
PROFESSEURD'ANATOMtEA LA FACULTÉDH MKD[':CÏ"fE
DHLYOK
TOME SECOND
D 0 K T a t T ) H É E S EX t' LU S ) E L' ft S C 0 L E L S
X
PARIS
OCTAVE DOIN, ÉDITEUR
8,PLACEDEL'ODÉO~8 8
1897
Tous droits réservés.
~'CORMÏGENDA~DANS~LE ~TOME/~ÏI;
Page 21, ligne 33, ajouter après le mot oppose ses faisceaux moyens s'attachent à t'apohe-
vrosedupharynx.
Page 45, Légende. Après ~xa~'e ;MCMt<!M, ajouter Hief/fa~es. ~y
Page 45, Légende, 1,1–Au lieu de :p<'t))t:<!t!M, lisez de t'emp~acstMeK~.
Page 90, Sur les trois~ figures de cette page, sur la suivante et la ngure6t, tes reins sont
placés beaucoup trop bas, surtout à droite. Cetorgane ne descend pas au-dessous du'disque
qui sépare la deuxième et la troisième lombaire.' L
Page 119, appendice ceeca!, cinquième ligne, au iieu de 8 a
Page t56,Hgne3t,aulieu de :~Me/, lire 7'iKtej!.
Page t6S, loge sous-tnaxitiaire, septième ligne, au lieu de
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/i.92,
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M:H?'nte<7'e~,
tiré
iire ce?)~tme/rM.
~<y. 99.
L,
L!VRE V
NËVROLOGtE
Tous )es;mimaux, quelque ran~; qu'ils occupent dans )a série, sont doues de !a.
facufte de sentir, de se mouvoir et.de se nourrir. A !asensi!)i!ite,a,taniotiiit.eet.a
à
Janutriiite viennent sajouter,c)K'.x les Ycrteitres supérieurs, tout uueuseu)b)e de
facuttesnouvcOcs, qui président aux din'ereuts actes psyc))iques et que ro!wom-
prend sous ta dénomination générique de facuttes intcNectuc!!es et affectives.
J/cnsemhie des organes destinesa.ces différentes fonctions constitue !e système
nerveux, et )'on désigne sous le nom de nevroto~ie cctU' partie de )'nuatomie qui
s'occupe détour description.
Le systone nerveux estprimitivetnent fort simple et ce tt'estque par une série
<)e transformations successives qu'i! arrive ùcede.~re de couipiexitequi!ecarac)e-
risecue/.i'uonnne.~hex quelques co'tentere.s,cou))net!)ydred'eau douée, qui est
constituée simplement par deux f'euiHetsce!!utairesaccotes, iesystemenerveux est
represeutf''par <)et.cei!n!es d'origine ectodermique, disséminées dans t(~utet'eteu-
(!ue de tasurfacecxterncdu corps et .jouant a ia t'ois !crô!cdecenu)esse)tsitives et.
d'ot'aues contractik's (ce//M~s HCio'o-~iM.s'cM/H~'c.s'de K).);)\[!mc.). (~)e/. d'autres
anitnaux (iu meute groupe, certaines m'duses par exempte, qui posse<)ent des
organes tacti)es.t)es espèces d'yeux et des })oc!!cs auditives, h'sceHutcsueuro-
muscuhures, physi~'to~iquement <)ou!)!es, se sont decotuposees eu deux e!ements
!)isto)o~'if~ues distincts des ce)!u!es exclusivement tuuseutaireset desce)!uies
esseutie!!ementuerveuSt's,!es<~uehes.auNeuderesterdissemin'cscommetout<'),
a
rheure, se trouvent maintenant groupées en une sorte d'anneau. Mais cesce!tu!es
nerveuses sont encore situées dans !'ecto()ermc et en parfaite continuité avec iui.
Si nous nous élevons ~'radueitemeut dans t'ee!)eitexoo!o~'ique. nous voyons
f)ientôt t'appareit nerveux, ))ien que naissant toujours au sciu()et'ect~~derme,
s'isoler peu à peu de ce <)ernicr et s'enfoncer au-dessous du te~'umeut externe
comme pour se mettre a l'abri des injures extérieures et protéger aiusi!csde!i-
cates fonctions <jui lui sont devo)ncs. Ainsi isote et din'ereneie, le système nerveux
coust.itue de yeritabtes organes internes, (raspcct très Yariabte. (~)ex les auneHdcs,
chey, tes arthrojtodes et ettex tes mo)tusques, H se compose d'uue série de petit.es
niasses ou ~an~tions, reties les uns aux autres par de petits cordons ou nerfs ces
~augtions forment du côte ventral une chatuc re~utiere et continue, que couronne
en avant le collier, œsophagien. Chez les vertébrés, enfin, il se présente sous la
forme d'une longue tige de substance nerveuse, plus ou moins rentlée du côté de
l'extrémité céphatique et logée dans un canal osseux, le canal cranio-rachidieu. Il
est connu sous le nom d'axe ee)'ë6ro-~Ma~ ou 7~M?'~e..
Il est difficile d'établir des relations embryogéniques entre te système gangtibn-
naire des invertébrés et le système cérébro-spinal des vertébrés la raison en est
que la chaîne ganglionnaire des invertébrés est placée sur le côté ventral du tube
digestif, tandis que l'axe cérébro-spinal des vertébrés est rejeté tout entier en
arrière de ce même tube digestif. Les tuniciers (ascidies) possèdent à l'état larvaire
un système nerveux central quise rapproche beaucoup plus de eelui des vertébrés
il consiste en un long cordon primitivement creusé d'une cavité centrale, qui,
comme te cordon cérébro-spinal des vertébrés, provient d'une invagination de
l'ectoderme et occupe le côté dorsal
de l'animal..L'homologieentre les
deux formations est ici évidente et
il nous parait rationnel d'admettre,
avec GEGENBAUR et BALFoun, que le
système cérébro-spinal des verté-
brés dérive du système nerveux des
tuniciers.
De l'organe nerveux central, ren-
fermé dans le canal osseux cranio-
rachidien, émanent des cordons
nerveux, qui s'échappent du canal
précité et vont ensuite, après un
trajet plus ou moins long, se rami-
Schctnad'untin~Hvemcntt'cnexe. lier dans les diS'érénts appareils de
t.snrfacc'cttsihtc.–S.i'hrcnuîscutaircsh'i~c-–3. fibre l'économie, appareil locomoteur,
sensilive (ccllh'ipèl~'¡. se h~l'lIIillalit par uuc arborisation aulour-
dune cpt)u)c motrice et dc~'s<tp())h'itps.–4, tibrc motrice appareil sensoriel, appareil vascu-
(centrifuge), se tprnnttaut sur la fibre H)u''cutan'e par uuc arbo-
t'isatinn ;pta')uc tcrnmmtc). cc!)u)c du gan~tio') spinat, taire, etc. Ces cordons,appelés nerfs,
coHsmu;u)t:nec ses dcm p)'o!ongcmenis te neurone scnsitifp~ri-
~hfri<jM~. li, ccnutc de la corne an~ricmc consUtnant, avec ses sont de deux ordres les uns, cen-
jH'ctoMgoncnts protttptasnnftucs et la fihrc Mcrveu:-c, !c ncuroop
tMOtcurtM~rtpho'iquc.
tripètes (tig.'t,3), conduisent aux
centres les impressions de toute
nature recueillies, à la périphérie, au niveau des surfaces dites sensibles; tes
autres, centrifuges (fig. t,4), apportent aux muscles et aux organes glandulaires
les incitations, soit votontaires, soit réflexes, qui déterminent la contraction et la
sécrétion. Les uns et les autres ne sont, du reste, que de simples conducteurs,
incapablesd'analyser et de modifier d'une façon quelconque les impressions et les
incitations qu ils transportent d'un point à un autre ce rôle, plus élevé, est
spécialement réservé aux centres.
Le système nerveux, considéré dans son ensemble, comprend donc deux ordres
d'organes
1° Des organes centraux, logés dans le canal osseux cramo-rachidien et consti-
tuant le sj/s~weM~'MM.,ce<?H<t'< j
2° Des organes périphériques, situés en dehors de ce canal et constituant le
&s<<*)He HerueîM; po'~p/ier~Me.
PREMIÈRE SECTION
ANATOMIE GÉNÉRALE
Le névraxe nous présente deux ordres d'éléments nerveux des libres et des cel-
lules. Ces deux éléments, disons le tout de suite, se rencontrent à la fois dans la
substance grise; la substance blanche ne possède que des libres.
Tandis que les fibres nerveuses jouent le rôle de simples conducteurs, les cel-
lules nerveuses sont de véritables centres centres récepteurs pour les impres-
sions périphériques, centres d'émission pour les incitations motrices, centres
élaborateurs pour les phénomènes qui constituent la vie psychique, etc. Les cel-
Mes deviennent ainsi l'élément fondamental de l'axe encép)ialo-médullaire.On ne
tes rencontre, sauf quelques exceptions toujours très rares, que dans les parties
grises et c'est à leur présence, tout particulièrement aux corpuscules pigmen-
taires contenus dans leur protoplasma, que la substance grise doit la coloration
plus ou moins foncée qui lui est propre. Cette coloration peut même sur certains
points,, par suite de l'abondance du pigment, devenir franchement noirâtre: tels
sont le locus coeruleus du quatrième ventricule et le locus niger du pédoncule
Cérébral.
1" Dimensions.– Les cellules nerveuses varient beaucoup dans leurs dimen-
sions. Très volumineuses dans les cornes antérieures de la moelle et dans les
noyaux d'origine des nerfs moteurs bulbo-protubérantiels, elles acquièrent dans
les zones motrices du cerveau des dimensions telles qu'on leur a donné le nom de
cellules géantes. Elles sont généralement beaucoup plus petites dans les régions
sensitives, notamment dans les cornes postérieures de la moelle. Les plus petites
se rencontrent dans l'écorce du cervelet.
Citez l'homme et chez les vertébrés supérieurs, le diamètre des cellules ner-
veuses oscille entre 8 et 6 pour les plus petites, entre 100 et '130 jj. pour les plus
volumineuses. Les vertébrés inférieurs et les invertébrés nous présentent des
cellules plus grandes encore on rencontre chez la torpille (Fun'scn) des cel-
lules qui atteignent )80 et même 200 ~de diamètre, qui sont visibles à l'oeil nu
par conséquent.
Pierre), (C. 7!. ~c<-«/. f/fA' .Se.. 18'!8), examinant comparativement, an point de vue de lenr votume.
les cellules motrices des différents segments du névraxe, a constate que ces cellules sont d'autant
plus volumineuses que les fibres nerveuses auxquelles elles donnent naissance se rendent a une
région plus éloignée c'est ainsi que les ceUules des cornes antérieures du renflement lombaire
de la moeiie, d'où proviennent les nerfs destinés aux membres inférieurs, sont deux fois vo)u-
mineuses comme celles de la région dorsale, qui donnent naissance à des nerfs beaucoup plus
courts, les nerfs intercostaux. En ce qui concerne les cellules sensitives, les résultats sont
identiques et PtExrtET en a conclu, comme formule générale, que les dimensions des cellules mo-
trices ou sensitives des centres nerveux sont, chez l'homme, en raison directe de ta distance qui
les sépare, les premières delà région musculaire qu'eltes innervent, les secondes du centre ccrc-
brai auquel elles se rendent.
Forme. Les cellules nerveuses sont tout aussi variables dans leur forme
2~
que dans leurs dimensions: elles sont, suivant les points où on les examine,
globuleuses, ovoïdes, pyramidales, fusiformes, étoilées, etc. Mais, quelle que soitt
leur forme générale, elles présentent toutes ce caractère commun, sur lequel nous
aurons longuement a revenir tout a l'heure, c'est de donner naissance, à leur
périphérie, a un certain nombre de prolongements. On désigne communément
sous le nom dep~e le point du corps cellulaire d'ou se détache le prolongement
ut, de ce fait, les cellules sont dites MKtpo~m'es, &)o~tt)'es, MH(~i'po<f(M'es, suivant
qu'elles émettent un, deux ou un plus grand nombre de prolongements. On a
encore décrit des cellules nerveuses <!po~H)'es, c'est-à-dire sans prolongement,
mais cette variété de cellule n'existe pas chez l'homme, du moins a L'état adulte.
3° Constitution histologique. Envisagées au point de vue de leur constitution
histologique, les cellules nerveuses des centres se composent essentiellement de
trois parties un corps cellulaire; 2" un noyau, contenant un ou plusieurs
nucléoles 3° des prolongements.
.L CoRt's CELLULAiM. Le corps cellulaire (ug. 5) se compose d'une masse
protoplasmique finement granuleuse, parcourue par un système de fibrilles qui
lui donnent un aspect finement strié. Cette striatiou du corps des cellules ner-
yeuses, signalée pour la première fois par R~fAK en 1844, a été étudiée
depuis
par une .foule d'histologistes, au nombre desquels nous citerons MAxScHui/rzE~
FROMMANN, DEtTERS, KÔLDKER) RAKVtER,
aujourd'hui universellement admise.
F~E~~M!K&, RÀUBER, KUPFFER, ëtC/ Elle est
Les fibrilles protoplasmiques, primitivement contenues dans les prpTongements
(ce sont elles, du reste, qui, en s'accolantles unes aux autres, forment ces prolon-
gements), abordent la cellule au niveau même où ces prolongements se soudent
au corps cellulaire, au niveau dès pôles
par conséquent. Pénétrant alors dans
la masse protoplasmique, elles s'y
étalent en s'6carta,nt légèrement les
unes des autres, y rencontrent sous les "j
angles les plus divers des fibriliéspro-;
venant des prolongements voisins,
s'entre-croisent avec ces dërniëres
dans tous les sens et forment ainsi un
vaste réticulum, qui occupe toute l'é-
tendue du corps cellulaire. On le voit,
dans certains cas (ScHCLTZE, RAUBEn), se
disposer, autourdunoyau, en un cer-
tain nombre de' zones concentriques.
Les espaces circonscrits par le réti-
culum que nous venons de décrire sont
comblés par une masse intermédiaire
homogène, de nature albumineuse, à
laquelle KupFFER a donné le nom de
parsp/ssMM, pour le distinguer du
réticulum lui-même qut, pour lui, se-
rait le j9)'o<op~s?M<ï p?'op?'eH!CM< dit.
Le paraplasma de KÙPFFER renferme
des granulations pigmentaires, qui,
suivant le cas, sont jaunâtres, brunes
ou même complètement noires. Ces
granulations pigmentaires sont cons-
Mg.5. tantes chcz.l'adulte, mais leur nombre
Une ceUu)e gangtionnaircdes cornes antérieur varie beaucoup suivant les points que
de ta moe))e du veau (d'après ScMD.TXË). l'on examine. Dans la plupart des
t, tn'otougcmcMt c\tt!tdtaxitp. 9, )))'o!ongcmc)tts ~n'ot< régions de la substance grise, elles
ptasnHqucs 3, no'au.
sont relativement rares et se disposent
de préférence à la périphérie du corps cellulaire. Dans quelques régions, au con-
traire, notamment au niveau du locus niger de Sœmmering, elles sont confluentes,
fortement colorées, occupent d'autre part toute l'étendue du corps cellulaire, de
telle sorte que la cellule nerveuse ne nous présente, dans ce cas, qu'un seul point
clair, celui qui répond à son noyau.
Si l'on traite les cellules nerveuses des centres par le nitrate d'argent, on cons-
tate que la masse protoplasmique tout entière est striée en travers par des
bandes alternativement claires et foncées. Cette striation transversale, dont nous
devons la découverte à GpANDRY se produit de même (FpQMMANN) sur les prolonge-
ments des cellules nerveuses (ng. 6). On a cru devoir en conclure que les fibrilles
.qui entrent dans la constitution du protoplasma cellulaire et de ses prolongements
n'étaient pas ttomogènes, mais se composaient en rcalit.e de deux substances,
chimiquement diuM'entes, qui aKernaient régulièrement comme les disques des
tibres musculaires striées. Gette interprétation, formulée d'abord par ScnM)t)T, puis
par jAKtMovtTcn, et acceptée par beaucoup d'histo~ogistos, para)! devoir être
abandonnée. Desrecherches récentes de FiscuEL nous apprennent, en effet, que tes
solutions argentiques produisent des striations analogues sur des organes qui
n'Ont rien de commun avec les clé-
ments nerveux et qui, d'autre part, ont
une structure parfaitement homogène
sur les canaux biliaires, sur les cana–
licules seminifères'etet ,lÜSd~le
i2aliles :~W~iï~ïféres jusque sur
sui' le
tissu !muqueux du cordon ombilical.
La striation transversale de GttA~Dnv
ne serait donc qu'un fait purement
physique, et non l'expression d'une
structure spéciale du protoplasma des
cGUutesnerYeuses.
Lst méthode de coloration de N)ssL
(durcissement par l'alcool, puis coto-
ration par la fuchsine), de date récente,
nous montre le protoplasma de la cel-
lule nerveuse sous un aspect tout nou-
veau. Sur les cellules traitées par cette
méthode (fig. 1), on constate nette-
ment que certaines parties de la cel- C A
lule se colorent, tandis que d'autres
ne se colorent pas. Les parties qui Fig.6.
présentent ainsi une grande alunite Sh'iiitinn h'!ms\'ei'sn.te.des ceUu!cs nerveuses et
des cytindraxes, traites par te nitrate (t'Mi'~ent
pour le réactif colorant (parties chro- (ti'UprésGRAKDRY).
mophites) sont formées par de la sub-
A.ccUn!c)ici'cu5Cftetaco)'))ean).~t'tcurcdchitnoc!!cdu
stance dite clu'oma.tique ou c/o'oHM- t'œut'c~Und!'axciso!~et.recourba.–C..cy!ntdi'axocn
p)n'Hccontçt)nditnsuncfibt'cncrvcuscnn)yf')mc.
~'He. Cette chromaLtine cellulaire se
Dispose (fig. 7) sous la forme de petites masses isolées, différant d'aspect suivant
qu'on les examine au centre ou à la périphérie. Au centre, ce sont des masses
polygonales, a contours irregutiers, formant autour du noyau des zones concen-
triques. Au fur et il mesure qu'elles s'éteignent du noyau, les masses chromatiques
deviennent plus volumineuses et, de plus, elles s'allongent de façon a former
comme des faisceaux, qui se disposent parallèlement au contour du protoplasma
cellulaire. Ces faisceaux, au niveau des pôles, s'infléchissent en dehors et pénètrent
alors dans les divers prolongements de la cellule, où ils occupent constamment
une direction longitudinale ils s'y atténuent peu a peu et Unissent par disparaître
à une certaine distance. Il est à remarquer, et le fait a été signalé pour la première
fois par Scn.\i.'FER (189~), qu'il y a toujours un prolongement dans lequel ne
pénètrent jamais les masses chromatiques, c'est le prolongement cylindraxile
(fig. 7,~). Jl est donc très facile, sur des cellules traitées par la méthode de NtssL,
de distinguer ce prolongement cylindraxile des autres prolongements cellulaires.
Les cellules nerveuses des centres sont entièrement dépourvues d'enveloppe et,
par conséquent, n'ont d'autres linu'es que les espaces qui les séparent des ele-
mentshistologiques voisins. din'èrcntainsi de certaines cellules périphé-
Elles
riques, qui, comme nous le verrons plus tard/sont cont;ehues dans une sorte de
capsule )cur appartenant en propre.
Zh NovAU ET NucusoLE, –Le noyau
des cellules nerveuses (fig. 8,3) revêt l'as-
pect d'une petite masse, arrondie ou ovoïde, & contours plus ou moins bien limites,
située au centre du corps cellulaire ou dans son voisinage. Ses dimensions oscillent
entremet 11 est habituellement unique. Un grand nombre d'histologistes,
cependant (REMAK, ScHULTza,
ScHWALBE, etc.), ont rencontre
pat-fois deux noysmx dans ru
même ccUute. KaLu~EH, de
son eu Lé, & depùts longtemps
etàMt rëX)Stence, chex les &ni-
tnaux jeunes/de cettutes ner-
v~ùsf.'s ~ooyaux mu)tipte~.
H) noyau renfet'tncd&ns sa
jnusse, le plus souYCtt), sur un
point, excentrique, un nuct6ote
vo)mmn&ux, &)'rot~di, btcn ti-
mit.c, t'~h'in~cnt, tmqu.cl pcu-
Y(!ttL8fjomdt'c,d~nscct'~incs
ccttutcs, un ou <)(;ux nuc)(}otcs
acccsso'f'es.
mst-ologiqtn'mcnt,, ie noynu
dos ccHutes uMyeftses se com-
pose, cotnnTO tes aut,rcs foy.
mat-ion~ t)uc)ëaiM's, df deux
substimce~ 1" uno 8HhHt,:un'('
'7. !'6Ucut6o, ftn' présent une
Cethttc nerveuse de la corne nn)c"t!(')'('t)o lu mce))o, coh)- iiftinih'i toute spt'cHde
r6cp<u'h~ueth()t)cdt;~)!is)(<rtHtt'ë~N~SL). pout' u~
nmU~t'cs cotot'tuttcs et. qui,
t. «oyau. Ï. ctU'tdrim'. ~,3. ))ro)m)K't )«'«to)'t)M'm(jHv.
't,4,Hm<*scsdcch~at)ttc.–t'.t'uuc<h!('cttnt~<)i8p(t~c<mt pou'' ceU.c MHSon, c'st. uppe.
t'H)i-mmtiM)Mi«:imtte).thiturL'ntn'Mtto"p't'tmtj;('mt')tt)M'ot(tj))it)in)i~ne.
it)0 SM~MCC C~O!?M~M<" OU
<(t'oMK<<<MeHMC~<e; 3''nnc substance tnxnog~'no intet'nu~diilit'p.qUi )'C(,'u )('
nofn de /tM)'yo~~asM~<. Cette dt'rnict'c substance fixe inat. ou [nome p:~ du tout, tes
rcttctifs eokn'unts; aussi )'ii-t-0t) dctunntn~e, pt't' opposition & tttpt'MU~'c, ~M~
<MMce ac~'fH!«<t~M<? ou ac/oM~~Mf. L(t <')n'otn!ttine onc~tm'o, qu'U no funt pas
confondre iwc ta chron'Mtmt' du corps ct'Jhdim'G, s'~pn~ttit tout, ~utom' du
nuc~otc. Elle s'cpitismt nusst à, lu pet'ipuuyif (tu noyim et' iorrHo ù. co demiot'
uuc sorte de membrane cnYcbppuutc, dtt.c Mte~<MWt8 ~tM~cm'e.
< PROLO!<OEMg~'rs. Les ct'Uutcs not'vcu~cs, avons-noua dit ptua hfmt-t (~mottont
sut'touHcLu' pom'tom' dcspt'olon~u'Mcttts <'ytit)dri(~tCM divet'stint~nt ra'nifio~,
et.
qui se s6p:n'ent du protoptasma. ccn)Uni''e sm' tes points <tpp(~ potos. Ces proton-
~em<'tt~,c~muwut~ti? moutrc ia Mgm'{'5(t et.~), sot)), esst'ntioUoftontconti),ttu~x
ptn' des tibt'ittes du cot'ps cfihdau'c, qui, pom' k~ foi'tint~ cot~'o'gont. YOt-a tcK
pûtes et lit s'accotent k's unes aux :mtt;cs un ncmht'o p~m «n HWM~ o~nstd~t'
suivant rimpoctuttcc dn prolongement. Les GoUntos dû tu tnocUo (tt. de r~HC~ph.atf
uppartcaunt im type mnttipotnit'c, tti.s proton~ctncnt~m' ces ccnu!oH, sont tou-
jours multiples et le plus souvent fort uombreux. Il sufnt, pouruvoirune idée géné-
rale de leur disposition et de teur rtchesse, du jet.er Mt coup d'œil sur les iigurca U
et 18, qui representeNt, lu première uMe ce)lu)e motrice des cornes smterieures de
t~moeUë, la seconde une cellule de t'écorce c6rebeHf'use. prolongements sont
de deux ordres les uns, qui se coutmuent &ec les cylmd~xes des tibt'ea
nerveuses, qui ne sont par conséquent que des cytindraxes et qu'on appelle pour
cette ra{sonp?'Q~OMg'e??MM~c.K?M~'<ï~et7M; tes autres, qui n'ont aucun rapport
direct a.~ectesUbres nerveuses etqus!. on dfs~ne s~us
)e nom banat de p)'o~o~eM<eH<s ~M'o~op~MMU~M~s.
a. fM&mg'eMMa< c~?!d)'Ha'~e. Le protongement
1 cynndraxue ou, prolongement, nerveux & été nettement.
vu par WAGNER, en loS'i,chex ta. torpiHe. U a été observé
de nouveau,. trois :uts plus tard (!884), pat' REMAK dans
f lu moelle du A'eau. Mais c'est h'K'ontest~biûmput. à DEt-
"rMs (t86S) que fevient. ['honneur de ravoir sfrteuse'nfttt,
étudie et d'a~'oir ct.a.bUcct.toioi, aujourd'hui c)nssi<tm',
que cha.que ccUute se continue, par un de ses protonge-
meuts itu utoius, avec le cyHudr&xc d'une itbi'e ner-
veuse. De ce fait, te terme de ~'o~M<~H:eH<.s cle. ~!<<M'.s
est deveuu, pour tous. les histoto~stes, tesynony)uede
protougetuent cytindruxite.
Le protongemeut cy)indruxi)e naitha-bituettetneut du
<'orpsce!tutim'etui'mcme(tig. 9et tu); nmis iipeut aussi,
pour certaines ceUules (ti~. 8), se séparer de t'uu de ses
protongeuieuts protoplasmiques, a une distance ptus ou
moins ~runde de son point d'origine. U se distingue des
protqn~emeuts protoptasmiques par son diamètre p)us
t'aibte, par sonHatibre unifurmo, par tu netteté de son
contour, par son aspect tisse et re~uner. On lui attribue
encore comme caractère anatomique de ne pas se divi-
t.8.
Cytin~rn.tos pre(tfmt)Ta)s-
ser ot ce t'ait se trouve encore énonce dans tous tes trai' ~ttU''t)sm'ie~p~t)~nse-
tes classiques antérieurs & ces dernières années mais mcnta pntt.c~tasnuqut's
)es recherches récentes de UoLO et de R.\MON t~JAt. ont ()ohc~'j)tt<[t)o d'utt ont'
bry<'ndt'pt'ntot,!t'<t))rt's
demoutt'e que, contrairement a. cette assertion, tes pro-
tbngements «ytindraxites émettent, au cours (u'teur tra- ~pMt'[t'4<'<'Uuhm'c. -i~
VA!<(!t;t)UCU')')':K).
ModiËcations des cellules nerveuses dans les divers états fonctionnels. H est rationne!
de penser que les cellules nerveuses, se comportant en cela comme certains autres éléments
histologt.ques, les cellules glandulaires par exemple, différent morphotogiquement suivant qu'on
les examine a. l'État actif, a. l'état de fatigue, ou à l'état de repos. La solution du problème
présente, on le conçoit, des difficultés fort nombreuses et les recherches entreprises sur ce
sujet par FLEScn, N~sst-, VAS, HoCGE, MAKN et autres observateurs ne nous ont fourni jusqu'ici
que des résultats incertains, souvent même contradictoires.
C'est ainsi que le corps cellulaire augmenterLit de dimensions pendant [a période d'activité,
d'après Ntsst. et VAS, diminuerait au contraire dans les mêmes conditions suivant IfoDGE et
MA.\?f, En ce qui concerne )e noyau, l'excitation de la cettute nerveuse le ferait augmenter de
volume d'après VAS,le rapetisserait et le ratatinerait d'âpres MAfK. Mémo contradictionpour la
colorabilite du corps cellulaire pour les uns, cette cotorabitite serait augmentée par le fonc-
tionnement; pour les autres, elle serait au contraire plus grande au moment du repos.
Tout récemment, LuuA«o a repris et complète, en les variant, les expériences de ses prédé-
cesseurs. Comme VAS, il a limite son étude au ganglion cervical supérieur du lapin mais il
est probable que ses conclusions, touchant les cellules sympathiquespériphériques,s'appliquent
également aux cellules (tes centres, tout au moins dans ce qu'elles ont d'essentiel. Voici ces
conclusions
1° La cellule elle-même, il l'état d'activité, augmente de volume il y a comme une turges-
cence de sa masse protoplasmique. La fatigue amène peu a peu l'atténuation volumetrique du
corps cellulaire.
2° Le noyau ne subit aucun changement de volume dans les degrés modérés d'activité.
Quand l'activité est continue et prolongée, il subit des modifications analogues a celles du
corps cellulaire. VAS avait fait conna.ure que te noyau, pendant la période de fonctionnement
de la cellule, quittait sa place au centre pour se rapprocher de la périphérie cette migration
était même si prononcée dans certains cas, quête contour cellulaire eta.~soutevë parienoyau,
qui tendait ainsi à faire hernie. Pour LuGAftO, ces formes de cellules avec noyau formant
saillie sur le contour protoplasmiquc seraient tout aussi fréquentes dans tes ganglions au repos
que dans les ganglions en activité et, de ce fait, n'auraient aucune signification.
S" L'état fonctionnel exerce encore une action sur la substance chromatique du corps cellulaire.
Mais, a ce sujet, LucAKo n'a pu arriver, pas plus que sespredëcesseurs, a des conclusions précises
et, cela, pour des raisons multiples, dont la principale assurément réside dans ce fait que, pour
une même région et dans des conditions pliysiologiclties absolument identiques, la quantité de
substance chromatique varie beaucoup comme caractère individuel. Il pense, cependant, que
jes premières phases de l'activité déterminent une légère augmentation de la substance chroma-
tique, tandis que dans les phases ultérieures, accompagnées de fatigue, cette substance chroma-
tique diminue et présente eu même temps une distribution plus diB'use. Les conclusions de
LuGAM concordent sur ce point avec celles de NissL et de VAS l'activité détruit une partie de
la substance chromatique en même temps qu'elle atténue son affinité, pour les colorants. On
peut donc dire, en employant quatre adjectifs très explicites par eux-mêmes 1" que les cellules
nerveuses sont, au moment de leur mise en activité /t~;)et'e/t<'o))t<M< et /)ype<'c/t)'o)Mo~A~es;
X" qu'elles sont, après fonctionnementet quand survientla fatigue, /))/po<t)'oHia/Mf'M et /!ypoc/t)'o-
Mo~Me.f.
Les deux éléments que nous venons de décrire, les fibres et les cellules
nerveuses, présentent entre eux des rapports anatomiques absolument intimes.
Si nous suivons, en effet, un prolongement de Deiters à partir de son origine
sur
le protoplasma cellulaire, nous le voyons bientôt (sauf pour quelques-uns d'entre
eux qui se terminent au voisinage même de la cellule dont ils émanent) s'entourer
d'une gaine de myéline et former ainsi, avec cette dernière, une véritable fiëre-
nerveuse, dont il constitue l'élément essentiel, le cylindraxe. Cette fibre nerveuse
pourra ensuite (Sg. '11) s'échapper du névraxe pour pénétrer dans un nerf périphé-
rique son cylindraxe, à quelque distance du névraxe qu'on l'examine,. sera tou-
jours la continuation directe du prolongement de Deiters, le prolongement de
Deiters lui-même. Vice versa, si nous suivons de dehors en dedans une Gbre à
myéline, nous la voyons, après un certain
parcours, se dépouiller de sa gaine myélini-
que puis, le cylindraxe, ainsi mis à nu, se
continuer sans ligne de démarcation aucune
avec un prolongement de Deiters et, par.ce
dernier, aboutir a une cellule nerveuse.
La fibre nerveuse se continue donc directe-
ment avec la cellule nerveuse et ne saurait en
être séparée elle fait partie intégrante de
cette dernière au même titre que les prolonge-
ments protoplasmiques. La cellule nerveuse
avec ses divers prolongements forme ainsi, au
Fig. 11. double point de vue anatomique et fonction-
Mode (t'origine et constitution d'une nel, un tout continu, un tout indivisible, une
fibre nerveuse. véritable unité nerveuse, à laquelle WALDEYER
). une cellule motrice des cornes antérieures a donné le nom de neurone.
de la moelle. 2, fibre nerveuse des ceutrcs
atef;:f;.son cttindra );<&, Mg'aiuedf))ne)iMc. Ce terme de neurone est aujourd'hui clas-
–3.fibre nerveuse nMj)Mrique, avec: f), son
eyUndraxe; b. sagainc dem~etinc: c.sagaine de sique et, comme il reviendra à chaque instant
Sctnvann.
dans nos descriptions, il est bon de bien le
uettHtr le HPM?'OMe M autre qu'une cellule Mg?'W<S:M<? avec <OMS ~S ~'O~M~e-
ments ~Kt CRe~sMeK~. Chaque neurone comprenddonc trois parties: 1°
première partie, centrale, qui est la cellule proprement dite, c'est-à-dire le corps
une
cellulaire avec son noyau et ses nucléoles; 2" une deuxième partie, périphé-
rique, constituée par les prolongements protoplasmiques et leurs diverses ramifi-
cations; 3° une troisièmepartie, encore périphérique, formée par le prolongement
cy)indraxi!e, quelles que soient dureste la largeur et la destinée de celui-ci, je veux
dire qu'il reste à l'état nu ou qu'il s'enveloppe de myéline, qu'il se termine dans
les centres nerveux ou qu'il passe dans le système nerveux périphérique.
Voyons maintenant quels sont, dans le névraxe, les rapports des différents neu-
roues entre eux.
Les fibres et les cellules nerveuses devant être considérées, non plus comme des
cléments indépendants, mais comme des éléments qui sont réciproquement
fusionnés pour former des neurones, la constitution anatomique du névraxe nous
apparait actuellement sous un jour tout nouveau et a la formule, donnée plus
haut, que !e système nerveux central se compose de fibres et de cellules nerveuses,
J
nous pouvons substituer celle-ci, à la fois plus simple et plus exacte le système L
?:er!)<"M;K ceH~'s< est un co~ose de KCM)'OMes. Ces neurones difTèrent beaucoup,
on le conçoit, par leur signification physiologique ils diu'èrent aussi naturellement
par leur disposition anatomique, celle-ci variant, pour chacun d'eux, suivant
fonction. Il est donc nécessaire, pour bien interpréter plus tard les phénomènes
g
sa
ANATOMtECËNËRALE tg
f coniplexeS dont le névraxe est le siège, d'être bien fixé préalablement sur les rela-
tions réciproques des différents neurones. Cette question, d'une importance
capitale, est restée longtemps obscure. Ce n'est que dans ces dernières années, et
grâce & la méthode de Golgi, qu'elle a pu être résolue d'une façon satisfaisante. A.
ce sujet, nous examinerons successivement les conceptions anciennes et les con-
ceptions nouvettes.
par tours fibres terminales, avec les prolongements des cellules voisines. C'est la
négation absolue du réseau de Gerlach.
Quant aux prolongements cylindraxiles, ils se comportent suivant deux modalités
ditTerentes et, à cet effet, CoLGf a cru devoir admettre deux ordres de cellules, en
se basant exclusivement, pour établir cette distinction, sur la disposition de leur
prolongement cyHndraxiie. Nous désignerons ces deux espèces de cellules sous les
noms de cellule de Golgi type 1 et cellule de Golgi type IL La ceMt~e de Co~
type (Hg. 1.3) est constituée comme suit un corps cellulaire de forme et de
dimensions variabies des prolongements protoplasmiques plus ou moins nom-
breux et plus ou moins ramifiés; un cylindraxe très naissant sur un point
quelconque du corps cellulaire, fournissant quelques fines collatérales tout en
conservant son individua)ite et, finalement, s'entourant de myéline pour former
une fibre nerveuse. C'est, comme on le voit, le type classique, tel que l'avait établi
Detters (on donne quelquefois à cette cellule le nom de cellule type de Devers), tel
que nous l'avons décrit plus haut. La cellule de Golgi type /~(ug. d4) ditïerc
de la précédente en ce que son cylindraxe est très court, qu'il est moins nette-
ment individualisé, qu'il ne s'entoure jamais de myéline et no se termine pas
par une tibrc nerveuse. Presque immédiatement, après son origine, il se divise et.
se subdivise, comme le ferait, un prolongement protoplasmique, et, se résout, de
la: sorte en un certain nombre de fibrilles, qui, au lieu de s'en aller au loin,
comme le fait ordinairement le prolongement de Deiters, restent dans le voisinage
de la cellule dont elles émanent. Or, et c'est là le point essentiel de la théorie do
GoMi, ces fibrilles cylindraxiles, disposées parfois en de véritables arborisations,
s'anastomosent avec les fibrilles de même nature des cellules voisines, de façon
-à former, cil pleine substance grise, un riche reseau: c'est le ?'ësasM diffus de
Co~t ou, tout si)rq;de-
ment, le t'esesM de Gol-
IL conyk'nt d'ajouter
qu'à ce rese&u viennent
encore se rendfc, -titre
(retements accessoires
(fi~ i5): t" un premier
groupe de collatérales,
tirant )eur origine des
prolongements cylin-
draxiles des ceHuies du
type t 2" un deuxième
groupe de collatérales,
provenant des fibres
nerveuses de la subs- Fig.ia.
tance blanche 3" les ar- Figure schématique, mont)'a.n) le mode de constitution du l'csca.u
borisations terminales deGo~i-
d'un certain nombre de i,t,<. trois ce))utcs appartenant au h[)cU/nvce:2.2.2k'UL'cytmdt'axc.court
c~ramitM. 3, rtsctu dp Gotgi, for~'u ~~r )M anastontescs des ramifications
fibres, probablement c\)iMdt'axitcspr6cit<!es.–4.tmecet)u)cduh~et,dont )cc;iindraxG.t'.envoie
coitat~raic dans teplexus.–5,5.dcuxnin'('sdchtsuhstanccb)a"citc.en-
sensitives, qui se per- unet'ovantchacMM une coHaMra)e dans iO)))cxus.–(i,C.dcu\cytindt'axcs(proba
dent ainsi dans le ré- htctnetdscnsitifs),naissantdttr<seaudc0otgi-
seau en question. C'est grâce à ce réseau que les cellules nerveuses sont mises
en relation entre elles et s'actionnent réciproquement., dans les processus
patt)olbgiques comme dans les conditions de ta vie normale.
Comme on te voit, la théorie de Golgi présente la plus grande analogie avec
celle de Uertach c'est encore ici un réseau anastomotiquc qui relie entre elles les
cellules nerveuses. Toutefois, les deux théories difl'èrent essentiellement par ta
nature même du réseau qui leur sert de base. Tandis que, pour CERLAcn, ce reseau
serait, formé exclusivement, par les prolongements protoplasmiques des cellules
nerveuses, il ne comprendrait, pour Goi.Gt, que deslibritles issues deprolongements
cylindraxiles il est t'MterjtM'o~op~ssHU~Me dans le premier cas, M!<e?'cy~'M<a.K!Ye
dans le second.
Nous ajouterons, pour en finir avec la théorie de Coi-Gt, que, pour cet histoto-
~iste, t~s cethucsdu type t (ou cellules de Deiters) seraient des cellules motrices;
les cellules du type II, des cellules sensitives. Une pareille distinction est malheu-
Teuscment tout hypothétique et nous verrons tout à l'heure qu'elle ne doit pas
t'tre maintenue,
Le neurone se compose, comme nous l'avons vu plus haut, des parties sui-
vantes une partie centrale, formée par la cellule proprement dite; une partie
périphérique, comprenant les divers prolongements du corps cellulaire. Chacune
de ces parties a une attribution spéciale.
.·
cas, il est incontestable quela portion du prolongement
point
protoplasmique, qui est comprise entre le corps cellu-
laire et le
& la conduction
du cylindraxe précité, sert
on ne comprendrait pas, sans cela, coin-
ment le cytindraxe pourrait recevoir t'inuux nerveux de
sa cellule nerveuse. Or, si on accorde la conductilitë à
une partie du prolongement protoplasmique, pourquoi
ne pas l'accorder à l'autre et pourquoi, généralisant la
conclusion, ne pas l'accorder à tous les dendrites?–
Hnfin R,AMO~ y CAjAL et \n GEHUon'H~ rappellent en
faveur de la conductilitë des dendrites deux faits qui me
paraissent très démonstratifs dans l'espèce. Dans le 16.
bulbe olfactif des mammifères, les cellules mitrales ne CyHndruxe p)'en:tût mus-
sa.nce suries proton~e-
prennent, contact avec les filets olfactifs que par leurs tnents protoptastniqucs
prolongements protoplasmiques; or, dansée cas tout au ftobe optique d'uti en~-
moins, les impressions odorantes qu'apportent les filets VAKGEHUCHTEK). b)'yondcpcuict,()'apres
olfactifs ne peuvent arriver aux cellules précitées, qu'eu
t,cot'['s(;ctht!:urc.–2~,}u'o-
suivant les prolongements protoplasmiques de ces der- totig'cmcnts pro).0jt)asnnf)ucs.
nières. Les lobes optiques des oiseaux nous eurent une ~cy))mh'axcs,:tppc~3',]cUt'
disposition absolument semblable leurs ceOules super- ~Oj'iasnn'jncs.
.11 n'entrent en relation avec tes libres du nerf optique que par leurs pro-
iioeHes
longements protoplasmiques. C'est donc par ces prolongements que t'cbraniement
nerveux arrive aux cellules optiques. Ces deux derniers faits lie me paraissent
soutever aucune objection. Les prolongements protoplasmiques sont donc des
conducteurs nerveux au même titre que les prokmgetnents cytindraxites.
c. ~<?Hs de ~a coK~MC~'oH daMs les deux ord'es ~e prolongements. Des obser-
vations nombreuses, dans le détail desquelles i) serait trop lon~ d'entrer, nous
apprennent que l'inHux nerveux se transmet dans un sens tout diuerent, pour les
prolongements protoplasmiques et pour les prolongements cylindraxiles sur tes
7
premiers, il va des arborisations terminalesvers la cellule; sur les seconds, il part
de la cellule pour gagner les arborisations terminales. La transmission de l'influx
nerveux se fait donc dans un sens cem<rtpe<<? pour les dendrttes/daMs'MMseKS
c
ce~rt/'ug'e pour les prolongements cylindraxiles, en prenant naturellementpour
centre, non pas le névraxe (centres nerveux), mais bien le corps cellulaire du neu- l
rone. Autrement dit, et pour~employer des expressions qui rendent toute confusion t
impossible, la conduction est ce~M~!pë<e dans les dendrites, cellulifuge dans les
prolongements cylindraxiles.
0
Donnons maintenant quelques exemples empruntés aux neurones périphériques.
(`nc nu"rnnnc
Ces cn rli~ïicnnt
rC"nAnrrH"'A~:Ç:l1,
neurones se divisent en
flixriQ(,Ilf Pn npnrnnna
Pli ylplir(lhoq moteurs
neurones mi%failr.Q t
et neurones sensitifs. Les neuronesmoteurs r
sont constitués par les cellules dès cornes g
antérieuresde la moelle, dontles prolongements c
protoplasmiques restent dans ta moelle, dont W
que suffisants pour bien nous fixer sur le mode de transmission de l'ébrantcment
nerveux, soit d'un neurone & un autre, soit d'un neurone à plusieurs autres neu-
rones. Ce mode de transmission peut être résume dans les trois propositions
suivantes;
'1" Le corp~ MeM~'OMe est un centre d'activité. Il peut entrer en jeu, je veux
dire passer de l'état de repos à l'état d'activité, à la suite d'une modification
intime, encore inconnue, survenant elle-même dans des conditions diverses,
telles que l'anémie, l'hypérémie, l'accumulation de CO~ dans les capillaires
ambiants, etc. Mais, le plus souvent, sa mise en jeu est la conséquence d'une
excitation, que lui apportent, soit ses propres prolongementsprot.oplasmiques,
soit les fibrilles terminales du prolongement cylindraxile d'un neurone voisin. Le
corps cellulaire, une fois ébranle, transmet toujours l'ébranlement, quelle que
soit sa nature, dans son prolongement cylindraxile, jamais dans ses dendrites.
Les p?'o~oH~?MeK<s ~'o<o~asHu~Mes sont des conducteurs cellulipétes,
L'ébranlement nerveux leur est communique de deux laçons ')" ou bien par une
excitation externe, comme cela se voit pour les neurones sensitifs et sensoriels
périphériques; 2" ou bien par les librilles terminales dit prolongement cylin-
draxHe(ou deses collatérales) d'un neurone voisin, comme cela a lieu pour les
neurones centraux; dans ce dernier cas, l'ébranlement se transmet sur le point
où la fibrille cylindraxile de l'un des deux neurones s'articule avec les prolonge-
ments protopiasmiques de l'autre neurone. Quelle que soit la modalité suivant
laquelle les prolongements protopiasmiques ont été ébranlés, ils transmettent
toujours cet ébranlement au corps cellulaire dont ils émanent.
8°Lej9ro!on~e)KeK< cy~Kd~a-x~eestun conducteur cellulifuge. L'ébranlement
lui est exclusivement communiqué par le corps cellulaire sur lequel il est
implanté. Il le transporte alors, soit par son tronc, soit par les collatérales qu'il
émet en route, jusqu'à son arborisation terminale et, la, il le transmet suivant
les cas '1" ou bien & un organe étranger au système nerveux, tel qu'une fibre
inusculaire striée, une fibre musculaire lisse, un organe glandulaire ou bien
aux prolongements protoplasmiques d'un autre neurone, avec lequel il est arti-
cule-, 3° ou bien encore, directement, au corps cellulaire d'un autre neurone, mais
toujours par action de contact, par simple contiguïté.
Déductions physiologiques et pathologiques. –La théorie du neurone, telle que nous venons
de t'exposer, jette un jour tout nouveau sur to mécanisme en vertu duquel se produisent bon
nombre de phenotMenes d'ordre physiologique ou pathologique:
a. H('ea'c~ Dans t'ordre physiologique,nous avons dejA vu plus haut (p. 24) comment il
les
faut interpréteraujourd'hui les mouvements votontaires, les mouvements rcftexes et, en gênera),
rones.
actes qui nécessitent ta propagation de l'influx nerveux le long d'une chaine de neu-
b..Sont?):(' Tout récemment et presque a )a tneme époque, L~p~E et MA'nnAS UuvAL nous
ont doune, du sommeil,, une explication aussi neuve qu'ingénieuse.Hans un article publié dans
ia.Rftw MMt/t'ca/e del89i, LÉp)~.E,à propos d'une observation très intéressante de paralysie
hystérique, émet subsidifurement l'opinion que ie sommet) naturel pourrait bien être cause
par Je retrait des prolongementsdes cellules du sensorium, amenant ainsi t'isolement de celles-
ci Quëtquës mois plus tard (Soc. f/e\Bt< février 1895), MA'rmAS DuvAL, sans conmutre les
réflexions dont Lth'ME faisait suivresonarticIë.fonNulejde nouveau cette hypdthé.se enta com
plétant et en l'appuyant sur un fait nouveau, l'aMoaboîsme des prolongementsdes Gellutës ner-
veuses, je veux dire la propriété qu'auraient ces prolongements de se retirer et de s'ëtendre
comme le font les prolongements d'une amibe: le sommeil serait la conséquence d'~urt retrait des
prolongements des neurones de l'écorce cérébrale, ayant perdu tout contactavec les prolongements
cylindraxiles des neurones voisins; et, d'autre part, le réveil se produirait au moment oit ces
contacts, momentanément perdus, se rétabliraient par suite du retour des protongements pré-
cités à leurs dimensions primitives. Or, cette propriété de s'allonger et de se retirer, attribuée
par MATtuAS DuvAL aux prolongementsdendritiques, n'est pas une hypothèse gratuite WtEDEftS
HE)M, en effet, a constaté sur le cerveau de la~ep<o(<eM/t~a!Mtftque les cellules Bërveuses ne
sont pas immobiles, mais présentent des changements de forme, des mouvements amœboMes
d'un autre côté, nous savons que les prolongements périphériques des neurones otfactifs, véri-
tables prolongements protpplasmiques de ces neurones, sont, eux aussi, doués de mouvements.
Mais cette théorie histologique du sommeil normal s'applique également au somm~ hypno~
tique et au sommeil provoqué par les substances médicamenteuses. Ici, comme tout & l'heure, ia
cessation de toute vie intellectuelle qui caractérise le sommeil provient de ce que ~es prolon-
gements protoplasmiques des cellules sehsitivo-sensorielles; de l'écorC.e cérébrale se sont
rétractes, sont devenus plus courts et, de ce fait, ont perdu tout contact avec les arborisations
cylindraxiles qui, à l'état de veille, leur apportent incessamment les excitations de toute nature
puisées dans le monde extérieur.
7'<!)'f<t/M H)o/tcM, MMS!<:t'e)! se/Morte~M. L'amoeboïsme des
.J~
neurones une foM
L~
admis
c. ou
(nous ne devons malheureusement pas oublier qu'il a 6të rejeté, par un histologiste de premier
ordre, par K&LDKER), nous pouvons t'introduire dans le domaine de la pathologie nerveuse et f
expliquer par lui ces paralysies hystériques, soit motrices, soit sensitives ou sensorielles, qui
apparaissent brusquement et disparaissent de même. Autrefois c'étaient des ~M)'a7~st&MMA~
/M)on de M)a/«')'e, des ~a;'<e<t essentielles.Aujourd'hui, ce seraient des pat'a~~Mp~?'e/at<
des ;j)'<~oM</e)MeH/~ ?:ert)e;M;, interceptant momentanémentces articulations de neurone à neu-
rone, dont l'intégrité est une condition essentielle pour le fonctionnementnormal du nëvraxe.
d. ~Mca/ton. A propos de l'action réciproque des neurones, TA~xta émis l'opinion, très
acceptable du reste, que les cellules nerveuses, semblables en cela à nos autres organes,
s'hypertrophiaientlorsqu'elles étaient soumises à un travail souvent répète. Or, si cette hyper-
trpphie d'origine fonctionnelle se produit, non seulement sur le corps cellulaire, mais encore sur
ses prolongements, ceux-ci, devenus plus larges et surtout plus longs, modifient naturellement
les contacts par lesquels ils entrent en relation avec les arborisationsterminales des neurones
voisins les contacts anciens sont mieux assurés d'autres, qui nexistaiënt pas, s'établissent,
et ainsi s'explique ce fait d'observation journalière, que certains actes, tels que l'action d'ëcnre,
faction de parler par signes, le jeu d'un instrument, etc., qui primitivement s'accomplissaient
avec des difficultés extrcmes, deviennent, par l'exerctce, plus réguliers, relativement faciles,
plus ou moins automatiques. Et cela est vrai, non seulement pour les actes indiqués ci-dessus,
mais pour tout ce qui se rapporte :t l'éducation en général. Les conceptions anciennes, basées
sur )'existen''e des connexions anatomiquesoriginelles et immuables, se prêtaient mal à l'inter-
prétation de pareils faits. Avec les théories nouvelles, qui réduisent les connexions des neurones
à de simples rapports de contiguïté entre leurs prolongements et qui, d'autre part, admettent
comme possible l'hypertrophie de ces prolongements,tout s'explique d'une façon on ne peut
plus satisfaisante. Le névraxe perd ainsi de sa fixité par l'exerciceetpar l'éducation, il devient
modifiable dans sa constitution histologique; il est, comme l'a fort bien dit MATHtAsDuvAL,
un organe essentiellement malléable.
Sans doute, toutes ces explications, quelle que soit leur netteté, peut-être même A cause de
leur netteté, ont encore quelque chose d hypothétique. Mais on conviendra qu'elles sont émi-
nemment suggestives et, en même temps, très rationnelles elles le sont tout autant que colles
admises jusqu'à ce jour et les remplacent avantageusement.1,.
Entre les éléments essentiels des centres nerveux, les fibres et les cellules ner-
veuses, se disposent, à titre d'éléments accessoires, deux ordres de cellules les
cellules epeMd~HaM'es et les cellules de la Meu?'o~'e. Ces deux ordres de cellules
forment par leur ensemble ce qu'on est convenu d'appeler le tissu de soutènement
des c<?M<)'es, ce que V<Rcnow, depuis longtemps déjà, a désigné sous le nom de
névroglie. Le tissu conjonctifvrai, abstraction faite de celui qui entre dans la
constitution des vaisseaux, n'existe pas dans le névraxe.
1" Cellules épendymaires. Les cellules ependymaires (ceHt~es épithéliales
de quelques autours) se disposent tout autour du canal central qui s'étend d'une
extrémité à l'autre de l'axe encephalo-medunaire, canal très étroit au niveau de la
moelle, très large au contraire au niveau de t'ëncephate où il forme les ventricules.
Ces cëUules se disposent en Une rangée unique, mais cette rangée est partout
continue et, de ce fait, constitue la paroi des cavités précitées.
Morphotôgiquemeht, les ceUutes ëpendymaires sont cylindroïdes, plus larges
cependant à l'extrémité qui regarde le canal (base) qu'à l'extrémité opposée
(sommet).Hies se composent essentiel-
lement d'une masse protoplasmique,
1°
légèrement granuleuse 3° d'un noyau
VDiumineux, arrondi/et oy&l~
t'approche de la base de la celfule que de
Son sommer et renfermant un ou plu-
Sieurs nucléoles. Sur la base de la cellule
se voit uu mince plateau, de nature cuti-'
--çutaire.'
Etudiées chez l'embryon et sur des
préparations faites à l'aide de la méthode
de Gol~i (fig, 21), les cellules épendy-
maires présentent deux prolongements,
l'un central, l'autre périphérique. Le
pt'o~oM~eM!eH< ceM~'c<, très épais mais
très court, se porte à la surface du canal
de l'épendyme et s'y termine ordinaire-
ment par une sorte de filament beaucoup
plus grêle, rarement rectiligne, le plus
souvent incurvé ou même flexueux, qui
tlotte librementdans la lumière du canal.
Longtemps on a pris ce prolongement
épenayimures et substance gélati-
central pour un cil vibratile il est re- Cellules c-cn~tUe
neuse (embryon huma.ui de 23 cen-
connu aujourd'hui qu'il n'est, comme le timètres, d'après LENHOssEK).
plateau qu'il surmonte, qu'une produc- i, canut ccnLrai. 3, cellules cpcndytHtUt'cs, avec
tion cuticùlaire.– Le ~'o~o~emeK<pe- 3,)cu[';pt'otongcmfaEcentra!; 4, leur prolotigetucïtt. pë-
'i.
rtp!).<lrinnc. substance g6ta.t,uicusc cc.ut.ratc.
)'?~ë)'~Me, plus mince que le précédent, t'ifur. 6,0, cctiutcs nëvrogtiquGS. 7,cjno6pon'.ttmait'cpost~-
'l.l.i-l'
mais surtout beaucoup plus long, s'éloi-
.l~L radian'e. IL traverse ainsi du centre
gne du canal central en suivant une direction
à la périphérie toute l'épaisseur du névraxe et, arrivé à la surface extérieure, il
se termine par un petit renflement de forme conique dont la base répond à la
pie-mère. cours
de leur trajet, ces prolongements ne s'anastomosent jamais
entre eux. De plus, ils ne se ramitient pas, comme le font les prolongements pro-
toplasmiques des neurones tout au plus, en voit-on un certain nombre, au
moment d'atteindre la pie-mère, se diviser en deux branches, toutes les deux
terminales (fig. 22).
Une question encore controversée, c'est de savoir si ces deux ordres de prolon-
gements, dont l'existence est si nette pendant la vie embryonnaire, persistent chez
l'adulte. Le fait n'est pas douteux pour les vertébrés inférieurs (poissons, reptiles,
batraciens), qui conservent toute leur vie la disposition fœtale. En est-il de même
chez les mammifères? Les histologistes. s'accordent bien à admettre que le pro-
longement central, celui qui se dirige vers le canal de l'ependyme, n'existe pins
chez l'adulte. Mais, en ce qui concerne le prolongement périphérique, les avis sont
partagés. RAMON Y CAJAL, RETZtus.SALA pensent que ce dernier prolongement
s'atrophie peu à peu au cours du développement ontogénique, de telle sorte que,
chex l'adulte, il se termine par une extrémité libre à une faible distance du canal
ependymaire. LE~nossEK, toutefois, s'elëve contre cette opinion en dehors de la
période fcetale, dit-il, l'imprégnation chromo-argentique (méthode de Golgi) réussit
ma) et, si les prolongements en question paraissent se terminer tout au voisinage
Coupe ))f)rixo')t.n)e de la moelle d'un embryon humam de 3 coTtimètres, pour Montret' les ce)tu)cs
epet~ttymaircs et les rettutes nevrogliques eti voie d'évolution (d'âpres HETXius).
t caua~ centrât.
~risc
siUon mL'~ian antérieur. 3. siiïot médian pos~ricnr.
M eûHc ~pct~dtmait'c antt'rieur.– 7, cMnc <~jicn[hmairc
4, substance hianche. 3, substance
posttt'icnt' (futur septum jmsMrieur). –8, cet!ntGS<ppn-
!ivn)aircs. 9'. cci)")es névrotiques a <)hers degrés de d6''cto~))ement: )a ptupart d'entre cties ont perdu leur j'ro-
)on"cmn<t centrai f'tsr sont ptuson moins ~'cart~cii dncan.d <;pcnd;nMJre: qnetques-nncs. notamment ceXefjui est
<)e naut-cOe formation.
!namm''c 9. a déjà nn certain noohre de se.<i M'n)on!!cment6 JC, cet[u)cs net'rogjiqncs, orientées
en sons radiairn. non plus ~ar rapport a))
canal centra), mais far rannor) au septum postrricnr.
de leur cellule d'origine, G'esL qu'its n'onL été imprégnés que dans leur portion
initiale mais l'autre portion n'en existe pas moins et, pour LE~nossEK, les prolon-
gements peripin'riqucs des cellules cpendymaires s'étendent, chez l'adulte, comme
chez l'embryon, jusqu'à la surface extérieure du névraxe. La question, on le voit,
appelle de nouvelles recherches.
Envisagées au point de vue de leur origine embryonnaire, les cellules de l'epen-
dyme dérivent directement des cellules épitheliales qui revêtent le canal médullaire
primitif (spOH~o&s<es de Hfs). Elles ont donc une origine ectodermique.
2" Cellules de la névroglie. Les cellules de la névroglie, encore appelées
cellules de Devers du nom de l'auteur qui les a décrites pour la première fois, se
rencontrent dans toute l'étendue des centres nerveux, mais elles sont beaucoup
plus abondantes dans la substance blanche que dans la substance grise. Ce sont,
en général, des cellules de toutes petites dimensions (dc~aiO p.en moyenne),
s'ititerposant entre tes éléments nerveux et revêtant exactement la forme des
espaces dans lesquels elles se trouvent. C'est assez dire qu'elles presentetit sm-
!eur surface extérieure l'empreini.G des divers etementahistologiquesavec )esque)s
eUes sont en contact et, de ce fait, qu'eUes ont des formes très iri-egutières. Au
point de vue structural, elles se
composent (ng. 23) -t° d'une
masse protoplasmique, tantôt ho-
mogène, tantôt finement granu-
leuse 2° d'un noyau arrondi, a
contours très nets, se colorant
vivement par le carmin et renfer-
mant un certain nombre de gra-
nulations foncées.
Ce qui caractérise avant tout,
morphologiquement, les cellules
névrogliques, c'est la présence
de prolongements, toujours très Fig.23.
nombreux, qui se détachent de CcHuto )ievron')in"e de i'f''('orcecert'bt'a!ed'un supp)icie
(d'tpresViGKAL).
tout leur pourtour et rayonnent i,i',co)'p&cc~u~irc.oynù.–3t3,[))'olongemc))tM.
ensuite dans tous les sens. Ces
prolongements sont quelquefois relativement courts, auquel cas les cellules qui
1-w:
les portent ressemblent assez bien à une sorte de sphère épineuse. Mais, le plus
souvent., ils s'étendent, à une grande distance et, comme d'autre part ils sont très
minces et orientés dans toutes les directions, il en résulte que l'élément histolo-
gique tout. entier rappelle jus-
que un certain point l'aspect
d'une araignée avec son corps
mince et ses longues pattes grèles
((i~. ~3) de lu. le nom de ce~M/es
~?'6:~K'es (~pxMHeK~e~/eK) qui a
été donne par JASTRowlïz aux
cellules névrotiques, dénomina-
tion qui est encore employée par
certains auteurs.
Contrairement, a l'opinion cou-
rante qui fait des prolongements
précités de simples expansions
~u protoplasma des cellules né-
vrogliques, RANVIER (yec/!M. /<M-
~o~ p. 819) admet que ces pro-
longements « ne partent pas de Fig'.24.
)nmop.Uecpu)icrcd'u)iLenfant
la cellule et ne font que la tra- Une <'eHuiea.ru.!s'nëede
tteucnfmois(d'apt'KsLEKHOSSRK).
verser. Ils passent a côte du
noyau et sont plongés dans le protoplasma qui l'entoure. Lorsqu'ils émergent
de ta cellule, le protoplasma les accompagne encore sur une certaine longueur
et souvent en unit deux ou trois, qui se séparent ensuite ». Tout récemment,
WEfGERT s'est range à cette opinion.
Quoi qu'il en soit, les prolongements des cellules nevrogliques, qu'ils soient
longs ou courts, conservent dans toute leur longueur un diamètre à peu près
invariable, D'autre part, et c'est là un des traits caractéristiques de leur nature.
ils ne présentent pour la plupart aucune trace de division et ne s'anastomosent;
jamais, soit entre eux, soit'avec les prolongements semblables des cellules névro-
gliques voisines. En conséquence, les cellules de la névroglie nous apparaissent,
au même titre que les cellules nerveuses ou neurones, comme des éléments indé-
pendants.
Mais, si les libres névrogliques ne présentent pas d'anastomoses au sens précis
du mot, elles prennent réciproquement contact, s'accolent les unes aux autres,
s'entre-eroisent dans les sens les plus divers, de façon à former dans leur ensemble
une sorte de feutrage tout aussi complexe et tout aussi iuextrica.Me que celui
formé par les prolongements des cellules nerveuses. Ce feutrage (ng.2a), partout
continu a, lui-même, occupe, avec une disposition un peuparticulière pour chaque
région, toute retendue du uévraxe. Sous forme de cloisons, tantôt relativement
épaisses (se~/s), tanto't d'une minceur extrême (se~<M~), il s'insinue entre les
éléments nerveux, les divise e~ segments plus ou moins importants, les maintient
dans leur situation respective en même temps qu'il sert de soutien à leurs vais-
Coupe transvcrsate du cordon tatëra) au niveau du faisceau cerebeXeux direct (d'après ScHA'pM).
1, nt'rogtic cerUcate ou miu'ginato. 2,2, c~oiso's n~trcgtiqties. 3,3, cdiutes de la H<trog!ie. 4, une fibre
ncrveuse,atcc5,sonc;tiMdt'axc.i,uncorpuscu!ca'nyiac6.
Les centres nerveux, comme tous les organes auxquels sont dévolus des fonctions
importantes, sont très vasculaires. Ils reçoivent, en effet, comme nous le verrons
plus tard, des troncs artériels volumineux artère cérébrale antérieure,artère céré-
brale moyenne, tronc basilaire, etc. Nous ferons remar-
quer tout de suite que ces troncs artériels ne pénètrent
pas dans la masse nerveuse au niveau d'un hile pour s'y
diviser en branches et en rameaux, comme cela s'observe
pour la plupart de nos viscères, le foie et la rate par
exemple. Tout autre est le mode d'irrigation du nevraxe.
On conçoit, en effet, que des artères volumineuses, avec
leurs brusques alternatives de retrait et d'expansion, ne
pourraient se trouver en contact avec des éléments aussi
délicats que le sont les neurones, sans jeter un trouble
plus ou moins profond dans le fonctionnement de ces
derniers. Se comportant donc ici d'une façon toute spé-
ciale, les artères destinées au nevraxe se ramifient tout au
tour de l'organe dans une membrane appelée pie-mère
et ce n'est qu'à l'état de vaisseaux de tout petit calibre
qu'ils abordent la masse nerveuse et pénètrent dans son
ArLet'ecet'ebra.te
IJ de gros-
épaisseur.
seur moyenne,dechh'ëc
Histologiquement, les artères des centres nerveux (sauf de l'acon il. montrer ses
celles de tout petit calibre) nous présentent encore quatre ditferentes couches d:ms
teur ordre de superposi-
couches qui sont en allant, de dedans en dehors (H g. 26) tion (d'âpres OBEHSTE)-
1~' une couche endothéliale, formée par des cellules allon- KElt).
gées dans le sens du vaisseau 2" une couche élastique, i,cndot)n~iLttn.–2,mcm-
bt'anetc']t6U'6c.–3,Lut)iqucmus-
IJ
très mince, ne possédant ni cellules, ni noyaux, présen- cutah'c.–4,advet)t,tcf',avcc5.
c
tant ça et la de petits points clairs qui sont peut-être pigment.
l'
des trous ()MOM&)'<MM /eM<ee de quelques auteurs) 5" une coMC/ie MtMSCM~M'e,
formée par des fibres lisses disposées eu travers par rapport à l'axe de l'artère
4" une couche coM;'oMC<M)e, appetée adventice.
Arrivées dans l'intérieur du nevraxe, les artères cheminent en sens radiaire le
long des cloisons névrogliques qui leur servent de support. Elles se divisent et se
subdivisent, sans jamais s'anastomoser et, finalement, se résolvent en des réseaux
de capillaires. Ces réseaux diffèrent, quant à leur disposition fondamentale, pour
la substance blanche et pour la substance grise. Dans la substance blanche, qui
est principalement formée par des fibres, les mailles du réseau sont. allongées dans
le sens de la direction de ces libres. Suivantia remarque de RENAur, elles soutarci-
formes, c'est-à-dire recourbées en forme d'U et s'agencent de telle façon que les
branches des U superposés s'insèrent, sur le plein des U placés au-dessus et
au-dessous. Dans la SM&s<aKce ~'Me, les mailles du réseau capillaire diffèrent de
celles du réseau précédent en ce qu'elles ont des dimensions a peu près égales dans
tous les sens et, d'autre part, qu'elles sont beaucoup plus serrées..Cette richesse
particulière du réseau vasculaire dans la substance grise est en rapport avec ce
fait anatomique que cette substance est essentiellement consti tuée par des cellules
nerveuses, au niveau desquellesles échanges nutritifs s'effectuentavec une actrvit&
plusgrandequepart.outailleurs.
Les réseaux capillaires des centres nerveux donnent naissance à des veinules,
celles ci à des veines, qui gagnent, par des trajets divers, la surface extérieure
du névraxe. Ces veines suivent, tantôt le même trajet que les artères correspon-
dantes, tantôt un trajet absolument indépendant.
Ce qui caractérise avant tout, au point de vue morphologique, les vaisseaux san-
guins des centres nerveux, c'est qu'ils sont entourés par une gaine à signification
spéciale, qui se rattache à la circulation lymphatique et que nous allons décrire
dans le paragraphe suivant.
§rV.–VOIES LYMPHATIQUES
Les centres nerveux sont entièrement dépourvus de réseaux lymphatiques cana-
li 'nies. La lymphe y circule dans les espaces interorganiqucset dans les gaines qui
cntourenMes vaisseaux.
i" Espaces interorganiques. Ces espaces décrits tout d'abord par OBERSTEf-
~En, puis par KLEos, par RossBACa et SEURWAU),sont, situes, comme leur nom l'in-
Jique, entre les éléments nerveux et leurs éléments de
soutien. Ce ne sont, bien entendu, que de simples
nterstices, sans revét.ement endothélial, tels qu'on les
rencontre dans bon nombre de nos viscères (tig.2T).
L'existence des espaces lymphatiques péricellulaires
n'est pas admise par tous les histologistes et, pour
plusieurs d'entre eux, ils ne seraient que des produc-
tions arti(icie)les, provenant de ce fait que, sous l'in-
(luence des réactifs durcissa,nts auxquels on soumet les
Espaces tyniphatKfues des
segments nerveux destinés à l'étude, les corps cellu-
cottres nerveux, une por- laires se rétractent et diminuent de volume, laissant
ti"nueI~ortiedAmntoa autour d'eux une sorte de vide, dont les dimensions
()t'ap!'CS OBERSTE!XER).
sont naturellement en rapport avec le degré de la
).substance nerveuse.–S~uMca- rétraction. L'objection
p~tau-G~m~Hiu.t.gainehtu- n'est certes pas sans valeur,
)'h:di<)uc (espace de His).–4.4, mais elle n'est pas non plus sans réplique car nous
dpu\ cettutes nerveuses autour dcs-
'[uettcs'-chouvcntdcsespaces !Yn)- pouvons parfaitement admettre que ta rétraction que
p!)atif[ups,dits espaces pcriccttuiai-
)cs:<tattsce~espacessevoient des subit le corps ceDutaire du fait des réactifs n'a fait
CO!pUSCHks~K'ph~)~UPS.
qu'agrandir et rendre plus nette une cavité qui existe
normalement. Deux faits militent en faveur de cette dernière interprétation le
premier, c'est qu'on rencontre parfois, autour des cellules nerveuses, des corpus-
cules lymphatiques doués de mouvements amiboïdes le second, c'est que, sous
l'influence d'un processus inflammatoirepu a la suite d'un simple œdème, ces cor-
puscules lymphatiques se multiplient au point de former de véritables trainées
plusoumoins continues.
11 existe donc, tout autour des éléments nerveux, des espaces lymphatiques, qui
séparent ces derniers des éléments voisins, espaces très étroits et pour ainsi dire
virtuels dans les conditions physiologiques ordinaires, mais susceptibles de
s'élargir, soit (sur le sujet vivant) sous l'action do certains processus morbides.
tels que l'inflammation et l'œdëme, soit (sur le sujet mort) a la suite d'une injec-
tion expérimentale poussée dans l'épaisseur du nevraxe.
.1~1.
cellules plates, fusiformes ou losangiques (LEPtKE). Sa surface extérieure répond
aux .éléments nerveux. Sa surface intérieure regarde le vaisseau, dont elle est
séparée par un intervalle qui varie, suivant les cas, de 10 a 30
Cet espace circulaire qui sépare le vaisseau de la gaine précitée est cloisonné
~ll.. "1.IA.
ça et la par de fines trabécules, qui s'étendent de sa paroi externe à sa paroi
interne. H71 est comblé par un liquide
KoLUKEH, ~«' /'eu<ercK Anatomie f/cx Cf'ft/<'<iet't'e):s'/s/eHM',<~ts jfi~c'/teKHia/t, Zeitschr. )'. wiss.
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et chez ~Mt'et'/e&rM', trad. franc, par AxouLAt, Paris, ')894;–LEi\nossECK,M<;<V<'<«/e:;«' Y/is~o~o.e
f<e.! A'e)'t'<i~'<e)H~ ~tf< f<o' .St));;Mo;yM;)e, Wiesbaden, )894;
les
.S«t' les ceM«<M )«;)-oe«.s'M ~if~to/a~'t~' <
D'ABUNDO, /f('c/<. K«c<'t'et<)'e.s
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Neuro)., 1896; Pur~ /.e Me<«'ooie et les /i~o</iMM /<o~;<M 4';t<' MM oiof/e <<<? /'();tc/io))))c-
!Meft/, Th. Paris, 1896..
CHAPITRE PREMIER
MOELLE ËPtNIÈRE
On désigne sous le ncun de <et«- </<' c/;eM< (cHt/f~ e~xt'Ma) l'euscmbte des derniers nerfs
rachidieM (fig. 32,6}, qui. parUs du renflement tombaire, parcourent un long trajet vertico.)
pour
se rendre deteur pnint d'émergence a leur ohnce de sortie, répétant a.insi jusqu'it un certain
point le <tw/)<ffyt/t0)) ~f.<
<nnf/e eft/).f 4w la ~tfeMe (<'MM c/ietv~.
ainsi successivement le contact avec un certain nombre de vertèbres, lesquelles
dépassent peu à peu le cône terminât. Le mouvement d'ascension, signalé ci-dessus,
n'est donc qu'apparent il dépend tout simplement de l'inégalité de développe-
ment de la colonne vertébrale et de la moelle, modifiant naturellement les rap-
ports réciproques du contenant et du contenu.
Pour établir ces données générales sur quelques chiffres, nous rappellerons que,
au commencement du quatrième mois de la vie intra-
utérine, la longueur de la colonne vertébrale est de 8 cen-
timètres, celui de la moelle de 7 centimètres. Or, chez
l'enfant d'un an, la colonne vertébrale mesure 27 centi-
mètres, la moelle 20 centimètres seulement la première
s'est donc accrue de 19 centimètres, tandis que l'accrois-
sement de la seconde n'est que de d3 centimètres. Il
résulte naturellement de ce défaut de parallélisme entre
te développement du tube contenant et celui du cylindre
contenu 1" que le cône terminal, alors même qu'il n'a
cessé de s'allonger; se trouve situé maintenant a 8 centi-
mètres au-dessus de la base du coccyx 2° que chaque
segment de moelle se trouve, de même, situé au-dessus
de la vertèbre ou de l'espace intervertébral qui lui cor-
respondait directement pendant la vie embryonnaire.
Une dernière conséquence de l'ascension apparente de
la moelle au cours de son développementontogénique est
Fig.33. un changement de direction des racines des nerfs rachi-
Etnbryon humain de trois diens. Primitivement, quand la moelle a la même longueur
mois, de grandeur n:itu- le canal rachidien, le point d'origine spinale décès
rette (d'après Kou.tKEtt). que
racines est placé sur le même plan horizontal que les
t, h6mtsph6rcscérébraux. 2,
2. ccrteau moyen. –3, cervelet. trous de conjugaison vers lequel elles se rendent: en
4. hu!bc. 5. mocUe ëj)ini&rH
avec 3', son rcnHctncntccr~cat conséquence, elles suivent un trajet nettement transver-
S", son rcnftemcot tombaire.
sal. Plus tard, par suite des faits exposés ci-dessus, les
trous de conjugaison sont.Jdescendus 1:1-- au-dessous du pointd'ëmergence des nerfs
auxquels ils livrent passage et, de ce fait, ces nerfs sont maintenant obligés, pour
gagner leurs trous respectifs, de suivre une direction oblique en bas et en dehors.
Nous nous contentons ici de signaler cette disposition, devant y revenir plus
loin, avec quelques détails, à propos des nerfs rachidiens.
iO
Diamètrea.ntcro-posterieur. 9 9 8
Hxa.mi.nce dans la série anhnnte, la moeUc ëpiniero nous présente, au point do vue de sa ton.
gneur, des variations fort étendues. (les variations paraissent, être en rapport avec te dëve!op-
pcmont de b). portion caudate du rachis, ta [noette descendant très bas cttcx)osani)nau. qui
possèdent une fjucue longue et puissante, rouontant au fontraire très ha.ut chez ceux uni sont
dépourvus de cet appendice. C'est ainsi que, dans un même groupe, les didetphiens, nous voyons
ie cylindre mëdniiaire ()). !\hi.KE-EDWAKns) s'étendre jusqu'aux vertèbres sacrées chex t'ornituo-
rynqno qui a nue tangue queue, tandis <~ue, chez rëchidne dont iaqucue est rndin')en)airc,iine
<)epn.ssepaste[ni)ieudeh))'egiond(''rsaie.
Voyez au sujet de ta longueur absolue et retative de la Utoette epiniere:t<'ES'r, 77'HM.f/
Saint-)'ëterabourg, t874 )tAVKXEL, /e)7.s'c' ~«<. <o:~ ~)t/)~:(,7< t877 Pn'r/.KEH, Afo~/t.
.~&)'&883.
4" Consistance et poids.–La moette a une consistance plus ferme que cette
du cerveau Ht, du cervelet, et eUc !e doil. vraiscmbt&btement. à !'epu.isse couche de
substance blanche qui constitue sa périphérie. D'après CnAUSStER, cette consistance
serait, un peu moindre chez ta fenin'e (jue chez )'homme et, d'autre part, elle irait
en diminuant de rentant à l'adulte et de cetui-ci au vieittard.
La densité de ta nioette epiniere, étudiée pai'Ki<AUSEet F)SCHEn('186u), est. de
~0244 pour la substance btanche et de ') 0382 pour la substance g'rise. Pins récem-
ment, Bi\[s'r[<occm (~884), & ta suite de nombreuses recherches, est arrive aux.
chiffres suivants en ce qui concerne la densité de ta moctte totale 1.0387 pour
rbomme 1.0348 seulement pour ta femme.
Quant, au poids absolu de la moette épinière dépouillée des racines des nerfs
rachidiens, i! est en moyenne de 26 à 30 grammes cttex t'homme, 1 ou 2 grammes
de moins chez ta femme. SAP~EY a pris successivement, sur huit sujets du sexe
masculin et a~es de vingt-cinq à soixante ans, !e poids de la moelle, de l'isthme
de Fencephate, du cervelet, du cerveau et de l'encéphale tout. entier. Voici quet
est., en moyenne, le poids absolu de chacune de ces portions du névraxe
Corvetet.
MocUeeptnière.
tsttnnectbuthe.
cerveau.
Hnccptnue.
27
26
140
H70
1~5S
grammes.
Si nous comparons entre eux ces divers chitU'es, nous voyons que le poids de. la
moelle épinière est a. celui:
cerveau.
))t!(;crve)et. )
Det'tsttuncetdubutbe.connne t t
iJct'encëpb.'tte.
))n ) .4X
.<S
5
ce qui revient à dire que la moette epiniere présente le même poids que t'isthme
et !e butbe réunis, qu'ette pèse cinq fois moins que le cervetet,, quarante-trois fois
moins que le cerveau, quarante-huit fois moins que t'cncephale. La moelle repré-
sente donc en ctnftres ronds, chez t'homme, les 2 centièmes de la masse encepha-
tique. Nous ajouterons que ce rapport votumetrique ou pondéral de la moelle à
t'enceptude présente sou minimum chez t'tiomme. )) va ensuite en augmentant a.
mesure qu'on descend dans in série xootogique, non pas parce que la moelte a
un volume graduellement croissant, mais parce que le cerveau perd peu a peu de
l'importance considërabte qu'it a acquis chex tes primates et en particuHer citez
t'homme.
5"Direction. La moette epiniere suit exactement tes inflexions de ta cotonnc
vertébrale et présente, par conséquent, deux courbures une courbure ccrvicato
à concavité postérieure et une courbure dorsale à concavité dirigée en avant.
.L'origine supérieure delà courbure dorsaleest nettement indiquée, sur le plan
antérieur de la moelle, par une sorte de promontoire, saillant en avant, qui répond
à l'émergence du septième ou du huitième nerf cervical. On pourrait penser au
premier abord que ces courbures n'existent que parce que la moelle, renfermée
dans un canal flexueux, est obligée de suivre les inflexions de ce dernier. Il n'en
est rien, car si on enlève la moelle et si on la plonge dans un liquide de même
densité, le liquide de MuLLER par exemple, on constate nettement que les cour-
bures précitées persistent, avec leur même situation et leur même orientation
(PLEscn, TANZt). Les courbures de la moelle épinière appartiennent donc en propre
à cet organe. Les recherches de Fi.Escfi sur les animaux nous apprennent
même qu'elles se montrent de très bonne heure et qu'elles précèdent, dans leur
développement,celui de la colonne vertébrale. Il en résulte que l'enveloppe osseuse
de la moelle, au lieu d'influencer cette dernière, est au contraire influencée par
elle le rachis se modèle sur la moelle, comme la paroi cranienne se modèle sur
la masse encéphalique.
s
Fig.3t.
Coupe horizontale passant par la partie supérieure (te la sixième verfebre cervicale.
t. sixième cervicale. son apophyse transvcrgc. avec 2', tuhct'cttïc ant~ripur 2'\ tuhercutc pos~rieuf. 3, apo-
p)t's<)tt<eus<;<)c ).teiM~()i<mc.)igamcnt intcrf'pttmux.–ci, ptriasfe.– S'Jigamext tericbf'af commun jmsMriem'.
6. tt)oc!f< fpmi~'c. 7, <)urc-)nf't'c. S. t'<-pacc <pidut'aL 9, cm tt~ arachnoïdifnnR ou espace sons-dura). 10, paquet
de racines antérieures. )t. paquet 'Je racines postérieures. )2, raciues postérieures et gangiiouspiuaL )3. racine
antérieure en coupe. i4, artère et veine vcrtebrafcs. to, veines int);l-)'ac!udfet)ncs. If', apophyse articulaire
supérieure.
de la moelle étant à celui du canal comme 3 est à, il existe entre elle et la paroi
osseuse un espace considérable, plus considérable à la région cervicale qu'à la
région dorsale. Cet espace périmédullaire est comblé, à l'état frais t" tout d'abord
par les méninges et le tiquide cëphato-rachidien, qui entourent directement ta
moelle 2" au detà des méninges, dans l'espace dit épidural, par des plexus vei-
neux, par une graisse demi-fluide et, enfin, par l'appareil ligamenteux qui, au
niveau dit canal vertébral, reunit les unes aux autres les différentes pièces
constitutives du rachis.
7" Moyens de fixité. Au milieu de toutes ces parties molles, qui deviennent
pour lui autant de moyens de protection, le cylindre médullaire reste fixe et à peu
près immobile. Il doit cette fixité à un ensemble de dispositions anatomiques que
nous allons rapidement énumérer
a. ~i son <MC<?'eMM'<ë SMpër:eM)'e, tout d'abord, la moelle est maintenue en posi-
tion par sa continuité même avec le bulbe et, par le bulbe, avec l'encéphale.
b. /i soMe.r~m!'<e Mt/'<etM'e, elle est rattachée au squelette par un prolonge-
Face postérieure.
2'* La face postérieure de la moehe (fig. 36) présente avec
la précédente de nombreuses analogies. Nous y constatons tout d'abord un sillon
longitudinal et médian, le s~OK me~a?! posté-
7'<CM?'. Ce sitton, qui Occupe comme Panterieur
toute la hauteur de ia moeUe, a pour caractères
distinctifs d'être très étroit et surtout peu pro-
fond. Vainement cherchons-nous à t'ouvrir toute
tentative pour écarter ['une de l'autre les deux
lèvres, reste infructueuse. C'est qu'it existe ici,
aux tieu et place de la scissure profonde observée
tout :t l'heure, une mince cloison nevt'Qgiique,
disposée en sens sagittai, taqueUe s'unit intime-
ment, à droite et à gauche, avec ta substance
nerveuse. Si nous pénétrons le long de cette
ctoison (mais la voie ainsi ouverte est tout arti-
ticiene), nous constatons qu'etle s'étend jusqu'au
voisinage du centre de la moelle et du'elle se ter-
b~ mine )à au contact d'une )ameHe transversaie, de
coloration grisâtre c'est ta CûMM?MSSM?'c ~'Me de
L'ntr<~<'n<)eut<te)!c<'ervJC~t!c,
vucpttstct'icm'c. la moelle.
(Uttcôt~dtcnt.tct;tuc)tieso)tt<)t'tt')'achccë.j
De cfiaque côte du sillon médian postérieur, à
).t:in(m<nediajtt)os~icut't'aetncs 3 millimètres environ en dehors de ce siHou, se
voient les ?'acMM.! pos<ë?'i.eM?'es des nerfs raclu-
))0'-)'h'un'st)csnc!fsf;ïe)ndiens,avcc2')t'ut'
~an~txm.–3.<)fto'n;ott.tt(''ra!j'ost.<['icur.–
4~sittonit)tctm<dimt'<'on[ta)'antc<Han))os~- diens. Ces racines postérieures se distinguent des
ricur.- cordon pos\~1'icUt.,ilVCC n.. fais-
(;t'at'~cf.tOU:fai~ccaudcBu)'dach. racines antérieures, en ce qu'eHes naissent rcgu-
fi,~f't'hnnpitt-am~J tan postérieur.–7;cor-
<tfttt)nt~)'at.–S.t'.K'incStm~rifu'Ts. Herement les unes au-dessous des autres, suivant
une même ligne verticale il existe ià, le long de
leur ligne d'implantation, un veritabie si!)on )on~itudinatàfond grisâtre, test~o~
CO~a<0'6!OS<e?'i;gM)'.
Entre ce dernier sillon et le sillon niedian se trouve un deuxième cordon de
substance blanche c'est ~e co?'doMpos<ërK~M' de la moelle. Ce cordon est indivis
dans la plus grande partie de son étendue. Mais lorsqu'on t'examine à )a' région
cervicale, on découvre à. sa.partie supérieure, entre le sillon médian et, le siiton
cottâféral, un troisième siilon, appelé St'Mo~ ùt<e)'MtëcM<XM'<? po~<ërte!M' ou pa?'aM~-
~MMpo~ëneM?'. Ce dernier silton vit en s'atténuant de haut en bas et disparaît
d'ordinaire au niveau de la deuxième ou de la troisième vertèbre dorsale en tout
cas, sur tout le segment médntlaire ou il existe, il divise )e cordon postérieur en
deux faisceaux secondaires, l'un interne, l'autre externe. Nous étudierons ulté-
rieurement ces deux faisceaux, que nous désignerons alors, !e premier, sous )e
nom de /<sceaM d!e Goll, le second sous celui de /'atscef<M de BMrdscA.
gence des racines antérieures; un co'~OK ~s<e?' compris entre les racines
par
antérieures et les racines postérieures; 3" uu co?'(foM po.s<ë?':e!;t', cntin, )imité en
l'émergence des racines postérieures, en dedans par te sillon médian
postérieur; ce dernier cordon est subdivisé iui-même, a ta région cervicatc, en
deux faisceaux, i'un interne ou faisceau de (ion, Fautre externe ou faisceau de
Burdach.
Fig.37.
Coupe transversale de la moeue épiniére de t'homme, pratiquée a )a parttc moyenne
de)arcgtondorsa!c(dapresundessinde~EKnEr).
t. si))n!) mMian antérieur. 2. sinon médian postej'icnr. –1'. sinon coOa~'ratpostérieur. 3, racines antérieures
ou motrices. 4- racines postérieures ou sensiti~es. 5. commissure tranche. G, commissure grise. canal
central ou canal de t ependvme. s. eon)c antérieure. 9, corne postérieure. )0, corne iatef'a!e ou tractus inter-
medie-)a)era)is. H. eordon antérieur. )2, cordoutaterat. )3, cordon postérieur. 14, formation rf'ticuhirc.
)a. i6. groupes cellulaires anicro-itderne et antcro-Otterne do la corne anterienre. t7, groupe ceHn)aire du
h'actus intet'mcdio-]a)craïis.– i8.cctudcsdetacotonnc~e5icuuiircdcCtarhe.
une partie postérieure ou base. Du reste, il n'existe entre ces deux parties aucune
ligne de démarcation bien nette.
b. CorMe~os<er!'<?M?'e. La corne postérieure (lig. 38) se dirige obliquement en
arrière et en dehors. Elle se distingue de la précédente en ce qu'elle estpius petite,
plus mince, comme effilée, etqu'eUe ne présente pas, sur sa ligne de contour, ces
espèces de festons et de piquants qui caractérisent la corne antérieure. Ette en
ditlere, d'autre part, en ce qu'eHe s'étend jusqu'au voisinage du sillon coUatera)
postérieur elle n'est séparée de la surface extérieure de la moe)te, en ett'et, que
par une mince lamelle de substance blanche, qui répond a l'entrée des racines
postérieures et qui est appelée .soK<* ma~t'M~e de LIssAuER ou, tout simplement,
~OMede'Zt.SMMer.
La configuration spéciale de la corne postérieure lui a fait distinguer trois
parties: l" une partie antérieure ou base, qui se continue, comme nous l'avons
déjà dit, avec la base de la corne antérieure; 2° une partie postérieure ou ~c, dont
le sommet, plus ou moins ët'nlé en arrière, a reçu le nom d'~pej?;2° entre
base et la tête, une partie moyenne plus ou moins retrecie, qui constitue le col.
la
La tête diffère des autres parties en ce qu'elle n'est pas homogène eneJTet,
tandis que ss partie antérieure (Moy~M de la tête de 'WALDEVEn) présente tous les
caractères de la, substance grise en généra), sa partie toute postérieure est formée
par une substance particulière, transparente, d'apparence gélatineuse, a laqueUe
on donne le nom de SM&sttHMe ~ë~t~e~tse de No~Kdo. Cette substance, vue sur
des coupes horixontates de la moeUe (R~ 38,&), re~etlaforme d'un croissant, dont
la concavité, dirigée en avant, coiffe la partie correspondante de la, tête (le noyau)
comme le ferait un U ou un v majuscule. La substance gélatineuse de Rolando est
delimiteeen arrière, du côte
de la zone de Lissauer et des
racines postérieures, par
une mince couche, comme
eUe disposée en croissant,
mais présentant tous les
attributs dela substance
grise ordinaire c'est ta
CCMC/M ZOH<X~ de WALDEYM.
Le noyau de la tête nous
présente constamment un
certain nombre de faisceaux
verticaux, sectionnes en tra-
vers sur ]ës coupes horizon-
tales, auxquels KoLUKER a
donne le nom de /'(MScetK<.e
~OK~!<Mdî)tO.M.B(~e <<[ CO)'KC
~o.s'<ë?'teM)'e (dg. 38,6). Nous
ii existence ae e.r"
ne faisons ici que signaler
.1 ces taisceaux,
Fig.38.
Topo~ra-phie de la corne postérieure.
nous y reviendrons plus loin
XX, lintH.c sf'parath'c de la corne an~rifurc et, de la corne posLct'icm'c.
a propos de ta structure de t.si)lontn~dianatit~icur.siUoiitM~diauposL~t'icut',avcc~\s6p(.utU
la moèHe et, indiquerons n)~d'a)t. 3. base de ]a.cot')ic j'osLuricurc. 4. sof cot. 5, sa tôtc, .u'ec
ff. t)0;audc la t.ctc;
6. i-ubst.ancc g~latitieusc de Rotando: c, coucl)c xouaic
alors quelle est leur signifi- )c \A!.ïtEYRn. C, faisceaux tongitudmauxdo Kot-nKEu. 7. racm< ))ost6-
'icut'c, avec 7' son faisceau intente 7" son faisceau Gxtet'nc. 8, 8, xono
caUon probable. le Ussaucr.– 9, faisceau de Burdach. tO, fiUsccaadoGoU. H, septum
ntct'med'ah'cou para)tn~diau. 12, base de la corne ant.~fiott'c. i3, cana!
Au total, si nous intro- tcrcucndymc.
duisons la pointe d'une
atgumc uans te smon conaterat post,ei'teur et si nous iemoncons uans ~a, suos-
tance grise parallèlement à l'axe de ia, corne postérieure, nous rencontrons suc-
cessivement, ta zone de Lissauer; 2° la couche zonale de Waldeyer 3° ta
substance gélatineuse d& Rolando proprement dite 4° le noyau de la tête de la
corne postérieure S° le col de cette corne 6° sa base.
c. Co?~ latérale. De la partie postero-oxterne de !a corne antérieure
réchappe un prolongement transversal, de l'orme triangulaire, qui pénètre dans le
cordon latéral et s'y termine en une pointe plus ou moins effilée (fig. 37, ~)). Ce
prolongement est le ~'ac<MSM~e?'Mtedto-~era~'s de Cr,.RKE, désigne encore par
certains auteurs sous le nom de cot'He ~(ërf~eou corHe~oyeMMe. Il n'est, pour
ainsi dire, bien visible qu'Ma. partie supérieure de la-moeUc dorsale. Au-dessus et
au-dessous de cette région, le tractusintermedio-tateralis s'atténue grâdueUëment
oit même disparaît d'une façon complète en tant
que~rotongement distinct; mais
ses cléments histotogiques n'en existent pas moins, plus ou moins fusionnés alors
avec la partie latérale de la corne antérieure.
d. ComMMMM?'e~se. La substance grise de la moelle, tetle que\nous venons
de la décrire, ressemble assez bien, dans chaque moitié de l'organe, a une grosse
virgule () ): une virgule dont la tête, dirigée en avant, représente la corne anté-
rieure, dont la queue, dirigée en sens opposé, constitue la corne postérieure. Les
deux virgules de substance grise, la droite et la gauche, se regardentpar leur con-
vexité et sont unies l'une à l'autre par une bande transversale de même substance
(fig. 37,6), que l'on désigne sous le nom de coHM?MssM?'e~r!se. En arr~
commissure grise répond au septum médian postérieur, ctoisonnévrogtique qui
s'étend de tà~jusqu'au sillon médian postérieur Eh avant, elle est séparée du sitiort
médian
p~&ë~par une lame de substance btanche, a direction transversale,
qui constitue iacoMM)MM!H'eMsMC/te,
La commissure grise nous présente à son centre un canal longitudina) (fig.~9,8)
c'est le caM~eeM~'o~ de la moelle ou c<HM;~e ~eM~we. Tout autour de ce canal
(:()u~<'tra.ns\e)'U'-d('tan«'e))c[)«ut'U!0!tt[crhtrc~ion de la commissure
(modifiée (i'npres ScHWALBE).
t. sillon )t)rdiatt attt~'t'icu)'. ~cptmn mfdian post~rtcut. co'doa antérieur. –4, co'doti posf~rtcur.
N. commissure )<hoc))p. 6. <-om)))is;!urc i;)isf, atec ?, sa portion )u~<')X'tt<!tt))tti)t' ou commissure frrist' anXricurc
ti' sa portion t~tro~'pf'tt'ait'fOucot"'Missurc ~t'isp pos~'riftD'c. 7. substance ge!aH)teuse ccnh'atc. 8. canal de
!'Ct)em);tm'eMit'9',teH)['sd<'ta<'wn!nissurcgr!s<'OH''ommissm('Kriscpo'<ieur('.
-l
coupes transversales de la moelle épinière, dont le niveau se trouve indiqué dans
la première colonne
TABLEAU MDiQUA~T ES CHiFFftKS LES YAKtATfOXS VOLUMÉTroQUES QUE t'RÉSEXTBKT, SUIVANT LA HAUTEUR
OU OX LES EXAMtKE, LA SUBSTANCE BLAXCHE HT LA SUBSTANCE GHiSE BE LA MOELLE
l,
i-UBSTAXCE BLANCHE SUBSTANCE GHtSK
NIVEAU
y.
~S
?.
r'itice des racines
de S
~.5of i s i.s .a
s.~= ë g
S
a~s 3.~~i= =~
ê~ ~ë 8'~ 'S$ § S;
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<§. S S
s 1
a'ett;
tHiU.c- c.
3'pairecervic!i)e. <).t3 )3.2) (3,t7 32,81 5,71 5,49 11,20 41.04~
'~7 t3.23 13J2 34,52 6,)C 6,45 12,61 47,13!
)).75 )5.70 It.68 42,13 n,40 8,30 19,70 61,83!
10.90 )5,i7 14,30 40,37 10.75 7,47 18.22 S8.59
4'
7'~M;<('nf-Mt'M).. i),97 H.98 12,26 34,21 11.29 6.70 17,99 52,20
5'
tf,27 13,79 9,30 33,96 8,07 5,81 13,88 47,84
2";t8<
t"lMiredf'rsn)c.
9':).tl' 5.7t
4.24
4.25 13.02
4.30
14,06
<3.5S
D.OO
8,95
().43
6.59
6,64
28,72
24,22
23,86
21,94
3.86
2,73
1.99
2,95
3,17
2.6t
2,61
7,03
4,60
6,47
36,75
5,34 29,56
28,46
28,41
B,M
5'
7.511 6.322 8.69 22,52 12.03 8,96 20,99 43,51
5,68 5,16 6,25 17,09 14,43 10,45 24,88 41,97
4°.
t~paircsacree 5.50 4.96 6,61 17,07 14,62 9,11 23,73 40,80
2" 6.03 5,37 5.95 17.35 t4.M 9,03 23,33 41,68
3''(/<'<wtef<~).. 4.54 3,77 3,67 11.98 12,16 6,97 19,13 31.11
3<-(/)&te.s<)t<].~e)«t('s). 4.18 3.)t
3'M~Mw~ 3.36
2.30
2,50
2.33
2.83
)73
1.51
10,12
7,59
6,14
)).55
8,02
5.34
7,20
5,74
5.43
18,75
13.76
10.77
28,87
21,35
16,99
0.75 0,97 0,44 2,16 2,36 3,62 5,98 8,14
Traduits en lan~a~'e graphique, ces difTérents ctufï'res nous donnent les trois
tableaux ci-après, oit l'on Yoit d'un simple coup d'teit tesHucLuaLions que présente..
soitte volume de la moelle prise en totalité, soit le volume de chacune de ses par-
ties constituantes:
42.-Ta.bIeM graphique indiquant les volumes respectifs des trois cordons de )a uioetio
Fig. 44. Tableau graphi([ue indiquant les votumes respectifs de ta. substance blanche,
de )a. substance grise et de tamoeiietotate.
(C<'t~t.'tc{t.u,ainst<)uctc5prt''ccdcnts.sQraj)pOt'tenmt~ntottit'c!an)oettoscu!t.!nct)).)
L'inspection du troisième de ces tableaux nous fixe encore, d'une façon aussi
nette que précise, sur le mode de formation des deux renMements Cervical et lom-
baire. Le premier résulte à la fois d'un développement local de la substance grise,
qui mesure 20millimëtres carrés, et de la Substanceblanehe, q~ti àtteint 4~r milli-
presque~x~Iusiv~ëptifSrtïië~
,s
mètres carres, ~e second est grise,
qui, de 4 millimètres carrés qu'elle pTësëhtë a là régioh~d~ attecnt, hau- la
teur de la cinquième paire lombaire, jusqu'.à 3ë milliLnietrës.Ga~~
blanche augmente a peine au niveau, d~t ren.SëM.ënt~omb~ ~é. dë~nier s'ex
"'J.a'l'ts.,e,x"
plique natùrellemeht par la constitution m~&~dB~~Q~on~~bl~cs~ëSS,cordons,
en euet, abstraction faite desracinëane~
eitet, abstraçtion faite ,drsJacines,p~ry~;et des fibrès longi-
tudinales, comprennent dés ubres descendant
dantes ou sëHSttives. ~r, !e pâquetr~o~
fibres à chafjuë groupe cenulaire des Cornëâ ant~
motrices et dès fibress ascen-
~r et à
mesure qu'il descend de même, le paquet sensitif, recevant des fibres de chaque
nerf rachidien, grossit au furetamesure qu'il s'élève. UenrésuHe, comme le fait
dés
't" une sM&s<<mce ~e, qui occupe le centre et n'ait-eint la surface extérieure que
sur deux points, au niveau de l'émergence des racines postérieures droites et.
gauches autrement dit dans les deux sillons coDateraux postérieurs; une
SM~~Hce&~MC/tc.qui entoure la précédente à la manière d'un manteau, d'où
MOELLE ÉPINtËnE
l'expression, aussi juste que pittoresque, de waMteaM MtëdM~an'e que lui donnent
quelques auteurs.
~° La, ~M~s~Mee <~?'Me, considérée dans sou ensemble, aU'ecte la forme d'une
colonne profondement cannelée et présentant a son centre le canal de l'épendyme.
Ses cannelures ou gouttières sont au nombre de quatre une antérieure, une pos-
térieure etdeux latérales.
3° La substance ~~MC/te se dispose en cordons longitudinaux, qui sont au
nombre de six, trois de chaque cùtë un antérieur, un postérieur et un latéral.
Ces trois cordons s'enfoncent dans les cannelures précitées de la façon suivante
'!° les deux cordons antérieurs remplissent la cannelure antérieure ils sont sépa-
rés à leur partie antérieure par le sillon médian antérieur et unis à leur partie
toute postérieure par la commissure blanche 2~ les cordons latéraux, séparés
des précédents par des limites purement artilicielles, remplissent les cannelures
latérales; 3" les cordons postérieurs, enfin, s'enfoncent dans la cannelure posté-
rieure chacun d'eux, tout d'abord, est séparé du cordon latéral correspondant
par le sillon collatéral postérieur et par les racines postérieures qui s'y engagent
ils sont, ensuite, entièrement séparés l'un de l'autre, sur la ligne médiane, par
le sillon médian postérieur et par le septum névroglique qui s'étend du fond de
ce sillon à la commissure grise.
Le mode de constitution de la moelle ëpinière est. une des questions les plus
ardues de l'anatomie de texture et longtemps nous en avons été réduits, ace sujet,
à des formules tout hypothétiques. Tel fait physiologique ou morbide trouvait une
explication plausible dans telle disposition anatomique et on décrivait cette dispo-
sition sans l'avoir vue elledevait être, doncelle était. C'était de l'anatomie basée,
non pas sur l'observation vraie, mais sur de simples suppositions. On ne pouvait
et,
avoir mieux et on s'en contentait. Le schéma structural, du reste, était très mal-
suivant les besoins, on le modifiait ou on le complétait toutes les fois
qu'un fait nouveau venait démontrer qu'il était mal construit ou insuffisant.
La physiologie expérimentale, utilisant tour à tour les méthodes de destruction
et les méthodes d'excitation, nous avait bien appris, depuis longtemps déjà, que
les diverses parties de la moelle réagissaient d'une façon différente, notamment
que tel cordon était affecté a la sensibilité, tel autre a la motilité, que la corne
antérieure était motrice et la corne postérieure sensitive, etc. mais l'expérimen-
tation, ainsi appliquée, était insuffisante, précisément parce qu'elle ne pouvait
nettement localiser son action investigatrice, pour permettre de délimiter
exactement les parties fonctionnellement distinctes.
L'anatomie pathologique avec les dégénérescences secondaires (TuRK, CMAMOT,
HoucHAii!), etc.) nous a fourni à ce sujet des résultats autrement précis. Nous
savons, depuis les célèbres expériences de "WALLEK, que la cellule nerveuse ou corps
du neurone est le centre trophique de la fibrc nerveuse qui en émane, d'où cette
conclusion, déjà formulée dans notre Anatomie générale (p. 19), que lorsqu'on sec-
tionne une libre, nerveuse on un paquet de fibres nerveuses accolées et morpholo-
giquement identiques, le bo~t périphérique dégénère, tandis que le bout cen-
tral conserve, quelque temps du moins, son intégrité anatomique. Ceci étant admis,
supposons qu'un caillot hémorragique vienne interrompre dans sa continuité, soit
dans le cerveau, soit dans la pédoncule cérébral, le paquet de fibres (faisceau pyra-
midal) auquel est dévolue la fonction de transporter des centres corticaux aux
cellules de la corne antérieure les incitations motrices volontaires ce paquet de
fibres dégénérera peu à peu au-dessous du point où il a été interrompu et, si plus
tard on a l'occasiond'autopsier le sujet et d'examiner sa moelle, on trouvera dans
la substance blanche (fig. 46,et 3), l'un du côté correspondant a la lésion, l'autre
du côté opposé, deux faisceauxdégénérés, nettement délimites et parfaitement recon-
naissables au milieu des faisceaux ambiants restés intacts. On sera naturellement
mené à localiser dans ces deux faisceaux
la conduction des mouvements volon-
taires. Puis, on n'aura plus qu'à les suivre
pas & pas sur des coupes sériées, pour
avoir, quant à leur direction, à leur
forme, à leur volume, des notions nettes
et précises. Mais ces lésions dégénéra-
tives, si précieuses dans l'espèce, nous
pouvons expérimentalement les provo-
quer, les faire naître. Si chez un animal,
par exemple, nous sectionnons les racines
F~.46. postérieures ou sensitives des nerfs rachi-
Dcgcneration secondaire du faisceau pyt'!U)'i- diens, ces racines, qui sont les cytindraxes
ttat dans un cas d'hemiptegic par lésions des cellules des ganglions spinaux et qui
cert'bra)es,moei)et-e'vica'c(d'apres~tA)ttE.
(Les parties sctt'rosrcs. sont en clair.) par conséquent ont leur centre trophique
),Mn<'nmMiat)ant<'t'icnr.fai'.ccat!p'ramida! dans ces ganglions, ces racines, dis-je,
direct.fai'iCeM))\Mmithieroi'if. dégénéreront depuis la section jusqu'à
leur terminaison dans l'épaisseur du névraxe. Dès lors, nous n'aurons, le pro-
cessus dégénérateur ayant fait son u-uvre, qu'à sacrifier l'animal et à examiner
méthodiquement sur des coupes en série quet)es sont les parties dégénérées le
.t.
trajet suivi par la dégénérescence nous indiquera nettement quelles sont, a. l'état
normal, )ùf tes ~tt~e
votes fir* de ~\nfL)f'fir)n ~~n~niv~Q f~n
conuucuon sensmves. un vfn~
von. n~tr f'~s Wf'XY
par ces
l'importance qu'a l'étude des dégénérescences, soit pathologiques, soit expéri-
exemptes ht)ttt'
oeux eY~mrtïf"-t LOUM'
La colonne grise centrale, formée par les deux cornes et la commissure grise,
se compose, comme nous l'avons vu plus haut, de deux substances d'aspect
différent une substance spongieuse et une SM&s<SMce ~e~c~'HeMse. De ces deux
substances, la première occupe la presque totalité de la formation grise. La
seconde se voit sur deux points: l"tout autour du canal central, où elle forme une
sorte de zone circulaire, connue sous le nom de sM&s~ïMce <ye~Ket<se cen~'a~;
2" en arrière de la tête de la corne postérieure, qu'elle coiffe à la manière d'un
croissant, en formant ce que l'on appelle la SM&~aMce~e~~MeM~ede Rolando.
La masse grise, soit dans sa portion spongieuse, soit dans sa portion gélatineuse,
nous présente, en fait d'éléments nerveux, des libres et des cellules
1"Fibres nerveuses de la substance grise. Les fibres nerveuses de la subs-
tance grise appartiennent toutes, sauf quelques exceptions, il )a catégorie des
fibres amyeliniques ce sont des cylindraxes nus. Extrêmement nombreuses, très
variables dans leurs dimensions et présentant les directions les plus diverses, elfes
s'eutre-croisent dans tous les sens et forment dans leur ensemble un riche réti-
culum, dont la figure 47 nous donne une idée très nette. Ce réticulum, on le voit,
est absolument inextricable, et ce n'est que sur les préparations où la réduction
chromo-argentique n'est que partielle, que l'on peut véritablement se rendre un
compte exact du trajet des fibres nerveuses. Mais tout inextricable qu'il est, le
réUculum nerveux de la substance grise n'est jamais uu plexus au sens précis du
mot. C'est un simple feutrage, un simple entremÊlement, où chaque fibrille ne
s'anastomose jamais avec les fibrilles voisines et conserve jusqu'au bout son
indépendance anatomique le neurone, ne l'oublions pas, est une unité anato-
mique entièrement indépendant.e.
Le réticulum nerveux précite
reçoit les fibres les plus/diverses.
Il comprend t"des cylindraxes
qui vont aux racines antérieures
ou motrices 2° les arborisations
terminales des cylindraxes qui1
constituent les racines posté-
rieures ou sensitives; 3° des
cylindraxes qui, des cellules de
la substance gt'ise, se rendent
aux divers cordons de ia moelle
Fig.7. pour devenir fibres de cordons
Le réticulum nerveux de la corne antérieure, sur 4° des cylindraxes qui, partis des
une coupe horizoufate (moelle iombture d'un chat. cellules de l'encéphale, viennent
<!e deux jours, d'après VAX GEttucHTK!)).
se terminer dans la substance
t, médian n~~r'cut'. 2. canal r<pe!td\tne. 3 t'ticH- grise
de
xt~~n
!u)M nerveux de la corne antpncutc- par des arborisations plus
ou moins riches S° les cylin-
draxes courts des cellules de Golgi type H (p. t16); 6" les innombrables Hbrilles
coHatératcs que les fibres de cordons, au cours de leur trajet, jettent dans les
cornes antérieures ou postérieures.
Ces différents groupes de tibres seront décrits plus loin au fur et a mesure que
nous les rencontrerons dans notre étude. Nous nous bornerons ici (toute descrip-
tionde détails serait prématurée et mal com-
prise) à la simple énumération qui précède.
surent à peine a
leurs dimensions les unes, toutes petites, me-
8 les autres, très volumi-
neuses, gigantesques, atteignent jusqu'à '1~0
et 130 M-, et sont, par conséquent, surdes pré-
Fig.48. parations bien colorées, visibles a l'oeil nu.
Mode d'origine d'une fibre nerveuse Leur forme est tout aussi variable: elles sont,
desrafines antérieures.
suivant les cas, globuleuses, pyramidales, fu-
).unccc)itde motrice des cornes antérieures
<)c la t')oe))e. 2, )ibt'c uet'teusc des centres siformes, triangulaires, étoilées, etc. Quelles
avec:a,so)tcy!hidraxe:&,<.againe (tctmetutc.
–fibre))eFtet'seperij)tteritjue,avec:<t.son que soient leur forme et leurs dimensions, les
cyîtt)draxc:&,sagai)tc<ten)~'hne:c,sa~ainc cellules
dfSch\\nnn. nerveuses de la substance grise nous
présentent, toutes deux ordres de prolongements (voy. ~Ka<oMM'e ~ëKër~e) des
prolongements protoplasmiques ou dendrites, plus ou moins nombreux, plus ou
moins longs, plus ou moins ramifies, jouissant de ]a conduction cellulipète un
prolongement cylindraxile, jouissant de la conduction ceUuHfuge. Ces cellules,
suivant la destinée du eylindraxe qui en émane, se distinguent en trois groupes
1 9 cellules de racine bu radiculaires cellules de cordons ou cordonales 3° cel-
lules à.cylindraxe court.
a. Ce~M~es ~CM/aù'es, Les cellules de racines ou cellules radicu)aires sont
celles-dont le prolongement cylindraxite se rend aux racines des nerfs rachidiens
(Ug. 49). Ces cellules sont, pour la plupart, très volumineuses. On en rencontre un
certain nombre, cependant, de moyennes ou même de petites dimensions. Leur
cylindraxe se dirige horizontalement vers la surface extérieure de la moelle, et,
s'échappant alors de l'organe, passe dans les racines des nerfs rachidieus. Nous
rappellerons, entassant, qu'ils cheminent tout d'abord dans la substance grise à
'l~a.
intprcataïrf. et une fibre pour le cordon latéral ou te cordon amtërieUr. Du
reste, dans ces cas de division du cytindraxe en fibres [nul-
tip!cs. ces fibres peuvent rester du cûtë correspondant a~t.
.u..1_- ci,
~11.1: dont '_l'I~h
ta ce))u)e elles émanent, ou bien
Func d'entre elles peut franchir ):i )isne médianepour se rendre A t'un des cordonsdu côte oppose
<est ta une disposition qui rappe))c exactement les ceDutes cordonates heterotaterates dont il
a été question plus haut.
c. Cellules à cy~M:aa?<? eoM~. Ces cellules ont été découvertes par GoLGf et
nous les avons décrites, en anatomie générale, sous le nom de cellules de Golgi
type Il. Elles ont pour caractère essentiel que leur cyUndraxe, contrairement a
celui des cellules radiculaires et cordonales précédemment étudiées, ne s'entoure
jamais de myéline et, d'autre part, ne sort pas de la substance grise. Peu après son
origine, il se ramifie à la manière des prolongements protoplasmiques (fig. 14)
et se résout, par suite de divisions successives, en une multitude de fibrilles ter-
minales qui se perdent dans le réticulum. de la substance grise, au voisinage même
du corps cellulaire dont elles émanent. Comme on le voit, ce cylindraxe perd très
rapidement son individualité i) est par conséquent très court et ainsi se trouve
Justifie le terme de cellule a cy~K<~M'e COM?'< qui a été donné par CAjAL aux
cellules de Golgi type II. Ces cellules sont de petites dimensions et irrégulière-
ment disséminées dans la substance grise. GoLGt avait cru devoir les considérer
comme des cellules sensitives; mais nous avons déjà ~u, en /tMS<oMne <yëHe-
~a~e (p. )8) que cette opinion, tout hypothétique du reste, devait être abandonnée.
Les neurones acylindraxe court sont encore des éléments intercalaires servant de
trait d'union entre d'autres neurones tresrapproches, je veux dire occupant le
même niveau ou des niveaux diflerents, mais peu distants l'un de l'antre. Ce
sont des MetM'OKes d'oMoc:s<tOM à champ peu étendu et, & ce sujet, il. est bon de
rappeler que leur cylindraxe, s'il se ramifie ordinairement dans la moitié de la
moelle où itprendna,issance,peut. aussi, dans certains cas, franchir la ligne
médiane et se terminer alors du côté oppose. Dans le premier cas, la transmissionfi
de l'ébranlementnerveux sera directe; dans le second cas, elle sera croisée.
Nous résumons dans le tableau suivant les diuerentes espèces de cellules ner-
veuses que renferme la substance ~rise de la moelle
CyUndra.xesetennina.nt:
I.CELLULESKAnicu-Dans les racines
LAtRES
antérieures.
.(&. Da.nstMra.cinespostei'tem'es. C.)Y<f<.M<e)'teK)'M'.
C.)'ftd.posfe)'teu)'e.
_f:. i)a,ns ia subst. branche du même côte. C.eo)'t/. /)o~to<f<<e;'a<e~.
H.GELLULEscoHDO-\&.B().ns !a.subst. b!anche du côte
oppose. C.eo;'f/. /te/c/'o~<<o'«<e.s'.
NALES. {je.A)a. fois dans )a. substance b)Mchcdu)
memecôtëetdausceUeducoto oppose <t.
C.eo~.&~a~~M.
C <
3" Mode de répartition des cellules nerveuses dans la substance grise cel-
lules groupées et cellulairessolitaires. Ijes trois espèces de ceU'-iles nerveuses
que nous venons d'étudier pour
ainsi dire a. l'état d'isolement ne
sont pas réparties dans la moelle
d'une façon quelconque. Si un cer-
tain nombre d'entre elles sont dis-
séminées sans ordre apparent sur
tes points les plus divers de la subs-
tance grise, les autres se disposent
par groupes sur des points parfaite-
ment détermines, en formant autant
de systèmes réguliers. Examines
sur des coupes horizontales de la
moelle, ces groupes cellulaires se
présentent, on le conçoit., sous forme
de MopNt~c; sur des coupes longitu-
dinales, ils constituent de véritables
co~oHMes. Le mode de répartition
(les éléments cellulaires dans la
substance grise a, en physiologie et
Mode de i'Gpa.rtit.tO)i des écoutes nerveuses dans 1~
surtout en anatomie pathologique, subst~m'e grise (~cAf~e).
une importance considérable. Nous 1,2.3,noyauautcro-uitcrup, noyau an!~ro-cxtct'ncct.noy''n
1 examinerons successivement t° laL~ral de la corne ~n~t'icurG. -t, 't, cotonnc <)c Ciat'ttc.
ô, cc!-
dans la corne antérieure; 2° dans~.S.ccUutcssotttah'cs.–9,cctîu)csdcno)~it;j'eH.–
!j,groupe de la. substance g('')a,t!ncuscde Kokmdo.
lutc radiCufah'c posf''t')Ctirc.
uuc
7, ~'oxnc p~t'i(';[icndy'"aH'c.
la corne postérieure; 3" dans la. tO;cctiu!psd'o!'is;inndniaisceaudcCo\\c)'s(faisccancr<]'is('').–
commissure. )!,t'acines.tnt.t'icm'cs. i~, t-aeiucs pos!6rtcu~5. i~, ~nn-
gtions['uta!.
Fig.bH.
Les <;uionuc!< de Clarke, vues sur une coupe hfn'Mont.ue de )!tt)tce)te(emb)'y«ni)Utuai~
(it;30''enth)tetres,uuitcdcL)!M)ossKK).
(t)u côté gauc!te, on a suppri)ne ic reticutunt jtour ne taisscf '(ne tes cellules; du c~te droit, au contraire,
onu'adcssineqttctcrt'ticutufn.)
t.caM:.t centrât.septummedianpesterieur.–3,3.3.3,nuatrccettutcsde Ctarkc,avec 3'.teurc)tindra\e.se ren-
dant au faisceau ccrebctfcux direct et foxnant jtar leur oisct)ib!c u)) faisceau à trajet ht'fi/.ontal .'pj'c)6 faisceau cf'L'-
hcHcut horixfmtat. 4. coHat'ratcsdes racines postérieures~allant former )c reticutum <)c ta cototmc de Ctarkc.
la
't, autres collatérales des racines postérieures, se t-endant. )t:tr la commissure,
T. t'enutes solitaires de la corne postérieure.
corne postérieure du côté oj'j'ose.
8, cettute cordonatc du cordon nostc'l'icur, dont. te c;tindra~ (S'J tortne
unct')u'ccnd<tgem'dececordon.
i. r.r.
tan<es de C.\JAL. Elles sont rela- ceau dé ~ut'dach, ~om' y t'orner les Hbccs cudo~c~GS du ccn'dot pos-
térieur.)
tivement, volumineuses, trian~u-
"4"1 axe transversal. Leur cylindraxe se porte d'abord
taires. ou fusiformes à grand
d'arrière eu avant dans la substance gélatineuse puis, obliquant en dehors, il se
rend a, ta partie postérieure du cordon latéral, oit il se termine en devenant une
fibre de cordon. Les cellules de cette première zone sont donc des cellules cordo-
nales. Les cellules de la deuxième zOMe, situées en pleine substance géiati-
neuse, sont des cellules toutes petites, fusiibrmes comme les précédentes, mais à
~'rand axe antéro-postcrieur. Ce sont encore des cellules cordonales, qui envoient
leur cylindraxe, soit dans le cordon latéral, soit dans le cordon postérieur.
Les cellztles de la h'OMtë??!e .soHe (tig. 8'7,8) sont des cellules etoilées. Leur cyliu-
draxe, ou bien s'épuise, après des divisions multiples, dans la substance grise elle-
même ou bien, s'échappant de la substance grise, il vient se terminer comme
celui des cellules précédentes, dans le cordon postérieur ou dans la partie posté-
rieure du cordon latéral. Ces cellules de la troisième zone sont donc de deux
ordres les unes sont des cellules cordonales; les autres appartiennent a la caté-
gorie des cellules de Golgi type 11.
c. CeHM?e8SO~SM'es de~ co?'Kepostë?'H'e. Les cellules solitaires de la corne
postérieure, très variables dans leur forme et dans leur volume, se disséminent
un peu partout sur la base, le col et la partie postérieure de la tête. Certains
auteurs ont décrit à la partie externe de la base un groupe spécial, le ~'OM~e
basal pos~e/'t'etM'. WALDEYER, de son cote, a signalé l'existence (chez le gorille)
d'un groupe de cellules particulières, qui serait également situé dans la région de
la base, un peu en dehors de la colonne de Clarke. Toutes ces cellules existent
réellement, mais elles ne me paraissent pas suffisamment nombreuses et surtout
suffisamment tassées, pour justifier l'opinion de ceux qui en font des groupes a
part parmi les cellules solitaires.
Envisagées au point de vue de leurs relations, les cellules solitaires de la corne
postérieure appartiennent, les unes àlacatégorie des cellules de Golgi type II, les
autres au groupe des cellules cordonales.Lesprémieres, on le sait, ne prennent
aucune part à la formation des cordons leur cylindraxe, plus ou moins divisé,
s'épuise dans la substance grise elle-même, soit du côté correspondant, soit du côté
opposé après avoir traversé lacommissure. Les secondes, les cellules coi'dpnales,
envoient leur cylindraxe, pour la plupart,da.nsle cordon latéral soit du côté cor-
respondant (cellules homolatérales), soit du côté opposé a. travers la commissure
blancheantérieure (cellules hétérolatérales ou cominissurales) un certain nombre
d'entre elles cependant, de préférence celles qui se disposent le long du bord
interne de la corne, jettent leur cylindraxe dans le cordon postérieur.
Nous ajouterons, en terminant, que quelques cylindraxes issus des cellules
cordonales, au lieu de se porter immédiatement en dehors pour passer dans la
substance blanche, se dirigent en haut et suivent quelque temps, en pleine subs-
tance grise, uu trajet longitudinal. Ce sont eux vraisemblablement qui, en s'acco-
lant par groupes plus ou moins importants, constituent les faisceaitx ~oH~t<McM-
?:aM.K de la corH~ ~os<e?'~M'e deKôLUKER, dont il a été question plus haut (p. 47)
et qui, après un parcours variable, s'infléchissent en dehors et gagnent alors le
cordon latéral.
C. D.s i.A co~nnssuRE omsE. La commissure grise nous présente, dans la
substance gélatineuse centrale, tout autour du caualépendymairepar conséquent,
un certain nombre de cellules nerveuses, de grosseur variable, fusiformes ou
étoilées elles forment, par leur ensemble, ce qu'on pourrait appeler le <OMpe
ceH<?'<t< ou ~'OMpe pe/epeM~HM~'e. Ces cellules nerveuses sont des cellules
cordonales leur cylindraxe se dirige, pour tes unes dans le cordon latéral du
côté correspondant (cellules cordonales homolatérales ou homomères), pour les
autres dans le cordon antérieur du côté opposé (cellules cordonales hétérolaté-
rales ou hétéromères).
Nous réserverons le mot de cordon à chacune des trois divisions principales de la subsf.Mco
btcmctie de la moelle et nous emploierons celui de faisceau pour designer les divisions secon-
daires des cordons. C'est ainsi que nous dirons /*aMcca« t/e BMY/«c/t au lieu de eo!'(/on f/p
Bf«'t/ac/t, faisceau de Goll au lieu de eo~o/t </e Goll, etc.
/'<~Mcea;M p?/?'6:MH(M o!M<c~'pMr ou faisceau de 7'M?'c/c (ng.89,) est situé &
la partie interne du cordon antérieur. 11 nous apparaît, sur les coupes hori–
zontales de )a moelle, sous la forme d'une bandelette aplatie transversale-
ment et limitant, a droite et à gauche, le sillon médian antérieur. Il doit
son'nom de faisceau ~/?'6M?M'da~ à ce que, en passant de la moelle au bulbe,
il vient occuper, dans ce dernier organe, la partie superficielle d'une grosse
colonne nerveuse, appelée p~'a~M~s. D'autre part, itestditdM'ec<(pour le dis-
tinguer du faisceau pyramidal croise que nous étudierons tout à l'heure), parce
qu'il occupe, dans la moelle épinière, le même côte que dans l'encéphale celuiqui
provient de l'hémisphère droit est situé dans la moitié droite de la moelle et,
réciproquement, celui qui descend de l'hémisphère gauche est situe, dans la. moelle,
_m.r~
dantes longues, que nous venons de décrire,
rencontrent, à la partie moyenne de cet organe,
deux groupes cellulaires importants, que nous
étudierons plus tard sous les noms de noyau
de Burdach et de noyau de Goll c'est dans
ces noyaux qu'elles se terminent.
endogènes, faisceau ventral (/M
.5" 7-Y~'es
Fi~.69. cor~OK po~<e)'t'eM?'. Ces fibres, peu nom-
S''hcf~amontt'a'tt le mode breuses, constituent pour le cordon postérieur
'!t'o!)sUtuiiond)t faisceau t!cCoH. un élément, accessoire mais leur existence est
L moitié gauche de la n)octfccpinit'!c,~uc constante; comme l'attestent d'un commun
)'t's)rrif'f))<c'j'tttppost~fjf'ufp.–3,f;us- accord la méthode histologique de Golgi et la
<'t'au<<:ot.avpc:t'.tf[uetdcfibres longues
~:tCt~es:A.paftucttt('nbtcs!<)t]:ittesïoiMhai)'ps: méthode des dégénérescences. Elles provien-
<j'aqMct<)c<))n'cs)on:;u<'s<!t)i'satfS.–4.fais-
scande tîxniactt,avcc<p~ucLt)efibrcs!on- des cellules cordonales de la corne posté-
zzties C(~f\.¡calcs. 5, septum ürlCrmi·diaircou nent
paranx~tiat).~~parant t~fatsccau')c Gott tiu tais- rieMre la figure 57 nous présente un certain
«'audfHurdach.
nombre de ces fibres, s'échappant des cellules
nerveuses de la substance gélatineuse de Rolando et passant dans le faisceau de
Burdach )a figure 56 nous en montre une tirant son origine d'une des cellules
solitaires de la substance spongieuse.
Arrivées dans le faisceau de Burdach. les fibres précitées se divisent chacune
en deux brandies,l'une ascendante, l'autre descendante, lesquelles, après un court.
trajet, retournent à )a corne postérieure et s'y résolvent en de fines fibrilles ter-
minales (fig. 70). Ces fibres ont donc la même signification que celles qui forment
le faisceau-restant du cordon latéral ce sont. des commissures tongitudinates&
court trajet, reliant entre eux les étages successifs de la corne postérieure.
Envisagées à un p oint de vue topographique, les fibres endogènesdu cordon pos-
térieur sont pour la plupart éparpillées dans le faisceau de Rurdach. Elles forment,
-1
cependant, un petit faisceau compacte, qui se
trouve situé entre le sommet du cordon posté-
_I-
rieur et la commissure c'est Ic/'sMceaMMM~o~
~M co'doM ~o~ër!'<?tM' (fi~. 89,9). On le désigne
encore, en raison de sa situation en arrière de
la commissure et de la corne postérieure, sous le
nom de /'<MseeaM cor~M-co~mussM?' On te voit,
dans certains cas de tabes, conserver son intc-
grite (fig. 'H,3) alors que toutes les fibres radiculaires degeuèreut et, d'autre part,
t'jmuot et. BmEGER d'abord, puis S~CER et MuKXER t'ouLyu dégénérer après des-
truction experimentatc de la substance grise centraie. Il a donc, au milieu des
autres éléments du cordon, une réaction qui lui est propre et it ta doit à sa cons-
t.itut.ion toute speciate, ta grande majorité de ses nbres appartenant au groupe
des fibres endogènes. Ce sont, encore ces fibres endogènes qui constituent en
grande partie (mais pas en totalité, car ces régions renferment aussi un grand
nombre de fibres radicuiaires), tes trois régions suivantes 1° au nh'eau du cône
terminal, te <)'(MK~e M:f<H de Go~nAUt/r et Puu.n'f'E, décrit par ces auteurs à la
partie postero-interne du cordon postérieur; 2" sur la moeDc lombaire, !a .SOHC
Htëd:SKe ou eeM<r<? otx~e de Fj.ECHSu; (ttg. 'H,4); 3° dans les parties supérieures.
de la moelle, le /'aMceaM en <?'~tt~e de ScnuL'rxE (voy. plus i)as\
Bandelette externe. La bnndelcUe externe (CnAHCOT, ['monH'r) est ~nc xonc ch<'itCt aHonsce
d'avant e~ ;u'rit:ro (fi~ ~,3) ()ui occupe h) pm'tic externe du t';usceau f)c Hurdoch (d'ou soa nnn))
et qui se tt'uuve !).pp~)uce entttrc Je cûtc interne de ):) corne postérieure dili~s snn tiers tnnyert
nu dans ses deux tiers postérieurs. E))e est i'onnec en majeure p.'tt'tie par les nlircs moyeunes des
rMixes postérieures, qui, du faisceau de Burdach, passe!)! dans ta substance grise. Elle dégénère
de bas en hant. et se trouve atteuu.e dans presque tous les cas de tabès des le début de t'atfection.
Faisceau eti virgule. Le faisceau en virgule ((i~ '!2,2), bien décrit par ScH~LT/.n en t88S, est
p)acc en p)ein faisceau do Burdach. ft connnencc a une faibte distance de )a commissure et, de
ia, se porte obtiquemeu.t en arrière et en dehors, paraHetement ta corne postérieure,tt n'occupe
en générât que les deux tiers antérieurs du faisceau de Hurdach. A son c.\t)'n)ite antérieure, il
ANATOMfEUCMAjrO'T.X. 11
virgule,
1 .1' r.
en virgule, sous loquet
gnent aujourd'hui la plupart des
en virgule dégénère de haut en bas,
io~l.
est relativement volumineux et arrondi; puis, il va en s'effilant comme le ferait la queue d'une
d'où son nom de faisceau .ri' 1. -"1
t" dési-'~1'.c
Ip
anatomb-pathpiogistcs.
tout comme le
Le faisceau
faisceau pyra-
midal. Sa constitution anatomique est encore mal connue. Pour
ScHUf/rzE, les fibres qui le forment ne seraient autres que des libres
des racines postérieures, qui, après avoir pénétré dans la moelle,
suivraient un trajet descendant. Mais on peut objecter que le fais-
ceau en question ne dégénère pas à la suite de sections expérimen-
tales portant sur les racines postérieures et, d'autre part, que sa
dégénération en conséquence de lésions traumatiques de la moelle
s'étend beaucoup plus bas que les fibres descendantes des racines
postérieures. Too'rH. auquel nous empruntons cette objection, croit
devoir considérer les fibres constitutives du faiscM.u en virgule
comme de simples fibres cOmmissuralës.Cetteopinjon me paraît
toute rationnelle ce sont les rameaux descendants des Hbres endo-
gènes du cordon postérieur, lesquelles dégénèrent de haut en bas
parce que leur cellule d'origine est placée au-dessus d'elles. Cette
dégénération est toujours à court trajet.
bandelette externe c~ le fais-
J.a
virgutc de ScHULizH Zone de Lissauer.– La zone marginale de Mssauor(Sg. 73,~0
ceau en
(~CA~M~M<'). et 10') ou tout simplement la zone de Lissauer, du nom de celui
1, .cOI'ne poslél'it'ul'e. faisceàu qui le premier a signalé son existence et bien décrit son mode de
otYirptte.–S.bnmdetettcexterne. constitution, est située, comme nous l'ayons vu plus haut (p. 46),
4, faisceau de Burdach. S, fais-
(,3U de Goit.
dans le fond du sillon collatéral postérieur, entre l'angle externe du
dans son ensemble la forme
-)
cordon postérieur et l'angleinterne du cordon latéral. Elle revêt
d'un petit quadrilatère, allongé dans le sens transversal
~11- 1-epoliu uu msveuu UV,5 i-duilIU5 PlJ~Lcn~u_rms,
~ne
naturellement la traversent d'arrière
qui naturettement
pour se rendre à destination.
racines pusLencuies,
Or, en
en avant
traversant la
zone de Lissauer, le faisceau radiculaire la divise en
deux segments, l'un externe, l'autre interne. Le
se~meK< e.K<erne ()0), plus volumineux, de forme
quadrilatère, se loge entre la corne postérieure 'et
la partie la plus reculée du cordon latéral. Le
se~meH< tK<e)*ne (10'), beaucoup plus petit, de forme
triangulaire, s'enfonce à la manière d'un coin entre
les faisceaux horizontaux des racines postérieures
et les fibres verticales du faisceau de Burdach.
La zone de Lissauer présente ses plus grandes
dimensions a la région lombaire.Vientensuite la
région cervicale et, enfin, la région dorsale où son
développement est le plus faible. Elle dégénère de
bas en haut, comme les faisceaux sensitifs.
Considérée au point de vue de sa constitution
anatomique,la zone de Lissauer est formée presque
exclusivement par de Unes fibres nerveuses, qui
ont leur origine dans les racines postérieures. Ces
fibres, pour LtsSAUEn, ne seraient autres que les
fibres fines que possède la racine postérieure. Pour
d'autres auteurs, elles représenteraient les colla-
térales qu'abandonnent les fibres radiculaires en
pénétrant dans le névraxe. Quoi qu'il en soit de
leur véritable origine, les fibres en question, après
avoir atteint la zone de Lissauer, s'infléchissenten
haut pour devenir ascendantes, cheminent quelque
temps dans la zone qu'elles constituent et, finale-
ment, se recourbent en avant pour se perdre dans
la substance gélatineuse.
Af'nRr)ft\fANTt'))n-
~°~P'crotise.
3° f/t~'ect. ccorcec'îrcbra.te.
co'ë&e~eK.t' Cta.rkc.
colonne de
cornes a.ntënem'es.
écorce cérébelleuse,
LATÉRAL
4°~.f<eGou)e)'s. subst.grisespin~le.ecorcecerebra.[e.
B. Ce.
CORDON POSTÉ-
p. i
t
~ri~~
5°F.o))</aMe;<fH)<f')'o-~</<Y~ subst. grise spinale
subst. grise spinale.
stibs(. grise shinalç.e,
RIEUR Goll g~"gl'on spinal et i gubst. grise spinaie.
subst.gnsespuianc.'
Si, maintenant, nous examinons une série de coupes horizontales de la moelle
(fig. 74), pour avoir, sur les faisceaux sus-indiqués, quelques notions complémen-
taires relatives à leurs variations de volume et a leur étendue verticale, nous
constatons tout d'abord que les deux faisceaux ~yraMn~M-r (~ et 3'), faisceaux
moteurs volontaires, faisceaux à trajet descendant, s'atténuent graduellement de
haut en bas et finissent par disparaît.re. Cette atténuation graduelle des deux
faisceaux pyramidaux s'explique nettement par ce fait que les faisceaux en ques-
tion, au cours de leur trajet, jettent continuellement des libres dans les cornes
postérieures et n'en reçoivent pas de nouvelles. On admet généralement que le
faisceau pyramidal direct s'arrête à la partie inférieure de la moelle dorsale et le
faisceau pyramidal croisé au voisinage de la quatrième racine lombaire. Tout
récemment, DÉjERME et TuoMAS ont établi que ces deux faisceaux descendaient un
peu plus bas ils ont pu suivre (4 fois sur 8) le faisceau pyramidal direct jusqu'à la
première lombaire inclusivement et le faisceau pyramidal croisé jusqu'à la troi-
sième et la quatrième piares sacrées. Le faisceau co'e&eMeMa? direct (3) fait son
apparition au niveau de la huitième ou de la neuvième dorsale et, comme il
reçoit continuellement des libres au fur et à. mesure qu'il s'élève, son volume
s'accrott progressivement de bas en haut. Le faisceau ~e <?OM~'s, qui n'esL pas
reppësente sur les coupes de ]a figure 74, empruntée à FLECHStG, s'accroît lui aussi
de bas en haut et pour les mêmes raisons. Il occupe toute la hauteur de la moelle,
depuis la partie inférieure du renflementlombaire jus-
qu'au bulbe et à la protubérance. Le faisceau /'on-
d<!MteH<a~ aM<e?'o-/a<e)'a; que l'on pourrait encore
appeler, en raison des fonctions qui lui sont dévolues,
Je faisceau d'assocïa<tOK a)!<e~o-~<e)'<conserve dans
toute la hauteur de la moelle un développement a peu
près invariable et cela se conçoit au fur et à mesure
que ses fibres rentrent dans la substance grise pour
s'y terminer, il reçoit de cette môme substance grise
des fibres nouvelles qui compensent celles qu'il a per-
dues.Il est & remarquer, cependant, qu'il augmente de
volume au niveau des deux renflements cervical et
lombaire. Le faisceau de Goll, forme de fibres lon-
gues, constamment grossi par les paquets que lui
apporte chaque racine (voy. fig. 69), s'accroît de bas en
haut, comme le faisceau de Gowers et le faisceau céré-
belleux direct. Quant au faisceau de ~M?'dc:cA,
n'étant en grande partie qu'un lieu de passage pour
des fibres radiculaires qui, en définitive, se rendent
aux cornes postérieures, il ne s'accroît pas régulière-
ment. Il s'écarte peu de ses dimensions moyennes et
ses variations, toutes locales, sont en rapport avec
l'importance des racines postérieures correspondantes.
Filum terminale. Le fitum terminale ou (1) termina), qui
fait suite a ta moette(p. 39) et représente)!! moette caudale des
animaux, s'étend du sommet du cune terminal :'). la base du
coccyx. Sa longueur est, en moyenne, de ou fi centimètres
chez le fœtus a terme, de 22 oit ~3 centimètres chez t'adntte.
Fi~4- Comme nous l'avons vu, il chemine tout dabord au milieu des
Figure schématique, t'eprc- nerfs de la queue de cheval, dans le cul-de-sac inférieur de la
sentaut cinq coupes trans- dure-mère (fig. ?5,~). Arrivé au sommet de ce cut-de-sac, il le
versales de la uioenc, pra- traverse ou, p)ns exactement, ta méninge fibreuse, jusque-lit
tiquées A dt~cretttcs hau- séparée du (itum par un certain intervalle, s'accote ~i lui et
teurs (d'après FLECusn.). raccompagne jusf)u';t sa terminaison. C'est cette expansion de
la dure-mère, formant gaine au filum et lui adhérant d'unc
.anMhcaudctasixi~tMfjtatrc façon intime, qui constitue le ligament coccygien ou ptntût
cfrucatc.Hunhpaut)<'Ja)tO)- duro-coccygien. Le ntum
'-i&mc paire dorsale. C, au niveau nous présente, par conséquent, deux
'tptaMxtoncpaircdorsaJc.au segments t'nn, supérieur, libre et flottant dans le cut-de-sac
Mivcau de la douxicmc paire dor-
satc.aunncaudc!aqu;~m't))c dural autre, inférieur, emprisonné dans t'epaisseur du Ugament
t':t!rc )0tttba)t'c. duro-coccygien. LusojKA, depuis longtemps déjà, avait distingué
),siHot)t))fdmnan~<t'ieut' ces deux segments sous les noms respectifs d'interneet d'externe.
faisceau p~tatnifhd direct.fais- Ces deux dénominations, on en conviendra, prêtent à confusion,
·Z
Le
Le <e~Mtc<t< s~<
~M~c~~.!«;)<<;«;'(<;<
setil~leikt slll)e~'lt?tle'dil .u.
du Iiiiiti?
/[/~ (t)
/«)<;)!
tous les deux également inclus dans la dure-mûre. Nous leur
(i) iiiestire, en
n.v mesure, ;n.zv, -l-w.
substituerons cellesde segment supérieuret de segment inférieur.
"w,n" A.
moyenne,
cii iiioyeiiiie, H
14 tentiii)étres
centimètres de
prise à t) centimètres au-dessous du cône tertuioa), est_de 900 !t (TocftxEux). Histofogtqucment.
ce segment diffère beaucoup suivant les points où on t'examine. A sa partie supérieure, il nous
£1.longueur,
de C.
longuetti,. ba l.rio"ri
~a fargeur.
largeur,
présente encore tous les etcmeuts que nous avons constates au niveau du ventricule de Krausc
un canal central, de la substance blanche et une enveloppe piale, une artère et une veine
volumineuses et quelques autres vaisseaux do petit calibre. En arrière et sur les eûtes, des-
cendent les racines antérieure et postérieure du nerf coccygien et quelques nerfs coccygiens
accessoires, formant les 32° et 33" paires rachidiennes. Au fur et à mesure nu'oa s'c!oi~ne du
cône termina), les ctcments )nodu))ait'es s'atténuent et unissent mOno pM disparaitre le cana!
centrât, A 3 ou 4 centunètros au-desso~<s du sommet du cûne la si~bstance nerveuse, un peu
ptus bas, à 7 ou 8 centimètres. La partie inférieure d') segment interne n'est plus constituée,
tion
et aux nerfs précités.
ions'
par conséquent,que par des faisceaux conjonctifsa direc-
servant de substrahun aux ruisseaux.
Le 4'c'y))!fn7 ~t/o'i'pMr~K ~t/~H: ('!) a nnc )ongneur moyenne
de H ou (icenthnett'es.t)diffère du segment supérieur,
pur sou aspect, qui ruppotto celui des tendons, et a.nssi
pM' sa force et. sa résistance, qui sont beaucoup plus con-
siderab)es.U estapeine besoin de faire remarquer que )G
segment intérieur do U. ces caractères a. ia gaine duratc
qui est venue s'ajoute)' a ses e)eme<~ts propres. Au cours
d; son trajet, i.) est rciie a )a paroi antérieure <)u canot
le
cUcntumt.crmitmtc. cul-dR-sac<turttî(ti'a)n'~st{AC'H).
LI, LV, pr(~mIÜ,~ et uinqui2mc \twLêlll'~s :ombai- 1,HlulII. P, nert (;(lc(:yg:i,t~n d'un t~;Ht~, tmroc :2'8'l'acinc fl\otl'iel. '2",
1'(' _0 5~ Acurinne o¡;aCI'e. 1. dUI'e-mèl'C'. sa racine sl'nsitire, 1"'t~snHI\II~, sur la cuuire, nlec t'dlllle~ nerveuses t~pari\ei\
:t du'¡,¡¡1.
(~u.I~(\e~sac :'J, exll't;.uitê qui farmeut s.on" r;rnug-lion, S, ncrf ('oeqginn tlu t:Ôlê opousé, il H~t':
LllIloelle, b, tyrtiuo du lilunt sitnie nlaes l'iuté- ;r sa l':¡dne lIu,llI'it'e; a", :1 riu:Ín'! sensilico :>C.~liOI1lH~C au- dC:iolls do su:n
1 ieurdu cul~dc-o¡;¡w~ 5. porliun vlu lilum siluéo guny!limu -4. H'irw.(h's i.i,11('ICU'~IU(,
iu'll:~I'(~ G. 6, 6. troncnles nCl'nm'i "(,pl'
:¡:(!IL 6, won nlJ¡,rlu' :\11
C',H"~n..
.)~-dfssous()u<'fit-df-saf'ftt)~ftHtt't)t)im'o-coc<'v-
:tt'-)t;)i!-t'~).?.t.H'-u<n.;f'!i<i['.
sentant les l'Ullin:ents d troi.ü·ute IWl'r~t'()('Îens f;n:~ ctt
sacre par de m'mcestractus, qui sont la continuation du ligament sacro-durat antérieur. Puis,
arrive a ta partie intérieure du canat osseux, il se résout eu un certain nombre de petites lan-
guettes divergentes, qui viennent se fixer, les unes sur ta première pièce coccygienne. les autres
sur la deuxième ou même sur la troisième. Envisagé au point de vue de sa structure, le segment
intérieur du (itum nous présente encore, tout en haut, les petits cordons nerveux, qui constituent
les rudiments des deuxième et troisième nerfs coccygiens. Mais ces nerfs, entièrement epour-
vus de fonctions, s'atténuent peu a. peu et disparaissent te fitum n'est plus forme, alors, que
par des éléments conjonctifs il n'est plus qu'une simple formation ubreuse. Nous ajouterons
qu; à ).')n)it)imetrcs au-dessous du cut-de-sac durât et sur un parcours de)centimètre
environ, TouKXEUx (t892) a. décrit une sorte de tissu crédite, constitue par des faisceaux de
fibres musculaires tisses, à direction tongitudinate, tantôt ëpars, tan tôt groupes au pourtour
des cavités vascntaircs-.
C. C 0 L L A T É H A L KS U [':S C 0 H U 0 S M M D U L L A Ht SK
Coupe transversote de la moelle dorsale d'tm chien nouvcau-nc, montrant la disposition générale
des co)!a,tëratcs des cordons (d'après R~MOX Y CAJAL).
t~sittoncoftateratantericur.–2,siito)tco)tat''rat
postérieur.–3,ca)]atdct't''pend~n)e.–4.cotïateratesdescnrdoHS
antérieurs, avec 4', leur faisceau croisé. 5, collatérales du cordon tateraf, avec h' et 5", deux faisceaux croisas pas-
saut dans la counnissure grise. 6, coitateralcs du cordon postérieur, avec ft. coi!a.tf'-ra)cs pour la corne postérieure,
(premier groulie); collatérales pour la corne antérieure (deuxième groupe); e, coitateraies pour la eoionne de Ctartic
(tt'oisiëmcgroupe); <~ collatfratcspour la cotnniissurc ((juatriëme groupe).
La moelle épinière, comme tous les autres segments du nevraxe, possède, outre
ses éléments nerveux, un appareil de soutènement, que l'on désigne, depuis V)R-
Gnow, sous le nom de névroglie. Il se compose, ici comme ailleurs, de deux sortes
de cellules, toutes les deux munies de prolongements plus ou moins longs les
ceMt~es ep~H~/M~M'es et les cellules Me~'o~M~. Nous avons dejiiL étudie (p. 26),
dans les quelques pages que nous avons consacrées à l'ana.tomie générale des
5
Fig.M.
Coupe horizontale de la moelle d'un embryon humain de 3 centimètres, pour montrer les ('euuics
epenf)yui!Mrt's et les fcttutes névrotiques en voie (t'cvotution (d'uprcs UETxnis).
canal centra). 2, sillon m~diaft antérieur. 3. sillon médian postérieur. 4, substance Mtu c))C. 5. substance
~risc. 6. Ct'tuc cpcud~tttairc autfrtcur. 7. cûnc t'pcud~mairc po&~ricur (tutur Sfptum n~'diau post~i'icut' 8, c~-
hdcs fpend;maires. –f, f'. ccHutes nf't'rogtiqucs a divers degrés de dcv-e)oppemcnt la ~tujmrt d' ntrc elles out. perdu
leur j)rotonp;cnicut cctdra) cf. se sont )'!us ou tHoins L'cart.(*'cs du canal ~pendymiure qucttjucs-uns. notammentcct)~
«m est tndtqu'c par le ctdtl'rc 0, a d'ji un ccrtatn nonibrc de ses i~'ûton~c~cnLsde nou\'cltc torm tien. ~0~ cRUui~
m~ ro~tif)ues, orientf'cs en sens radiairc par rapport au acptum mtdian postérieur.
centres nerveux, les caractères ~éaeraux de ces deux formations. Nous devons
donc nous boi'tier ici à signaler les particularités, du reste peu nombreuses,
qu'elles présentent dans la moelle épinière, ce qui nous permettra d'être bref.
1° Cellules épendymaires. Les cellules épendymaires se disposent en cou-
ronne tout autour du canal de l'épendyme (f)g. 21). Ce sont des cellules ëpithe-
liales, allongées en sens radiaire, présentant chacune deux prolongements un
prolongement central, très épais, très court, qui se porte vers la paroi du canal de
t'ependymc et s'y termine par une sorte de iilament très grêle, qui uotte librement
dans la lumière du canal un prolongement périphérique, plus mince, mais plus
long, qui traverse u la manière d'un rayon toute l'épaisseur de la moelle et vient
se terminer à la face profonde de la pie-mère par un petit renflement conique.
Vus sur une coupe transversale de moelle embryonnaire (fig. 79), les cellules
épendymaires se disposent un peu difie"emmen). à la partie antérieure, à la partie
postérieure et sur les côtés. –~t ~<M'<e <M!<ë?'t'gM)'e, les prolongements périphé-
riques des cellules épendymaires, à la fois très épais et très nombreux, se por-
tent de la paroi antérieure du canal de l'épendyme au sillon médian antérieur les
prolongements voisins de la ligne médiane suivent un trajet franchement sagittal;
les autres, ceux qui sont latéraux, décrivent une légère courbe & concavité
interne. Ces prolongements antérieurs constituent, par leur ensemble, une formà-
tion d'aspect tout spécial, a laquelle RETZtus adonné le nom de coMt~peK~MMM'e~e
NM<ërMMr. ~ap6H'<~e~os<ë?'teM)'e, nous trouvons une formation analogue,
quoiqu'un peu moins développée. Ici encore nous voyous un paquet de pro-
longements, plus ou moins tassés les uns contre les autres et tous dirigés en sens
sagittal, relier la paroi postérieure du canal central au sillon médian postérieur de
la moelle c'est le coin e~eK~?/MM!Vcpos<e?~eM)'de RETZtus. Ce coin épendym
postérieur persiste chez l'adulte, et c'.est lui, rappelons-le en passant, qui forme
le septum médian postérieur de la moelle. On a longtemps considéré ce septum
comme un prolongement delàpie-mèré. qui s'insinuerait dans le sillon médian
postérieur et s'étendrait de là, en comblant ledit sillon, jusqu'à la commissure
grise. Mais le cylindre médullaire n'est pas divisé, à,sapartie postérieure, par
une fente profonde. Le sillon médian postérieur est, comme nous l'avons vu, tout
superhciel,et la cloison séparative qui lui fait suite en avant est formée tout
entière par des éléments qui appartiennent en propre à la moelle c'est une
cloison névroglique, à la constitution de laquelle la pie-mère est entièrement
étrangère. ~M)' les c<Mes, les prolongements périphériques des cellules épen-
dymaires sont plus fins, et surtout beaucoup plus espacés que dans les coins
épendymaires antérieur et postérieur. Ils font même complètement défaut au
niveau de la région qui deviendra plus tard la corne postérieure et le cordon pos-
térieur. Ce dernier fait s'explique par le développement il est la conséquence de
la réduction graduelle que subit le canal central dans le sens postéro-antérieur.
par suite de cette réduction, les cellules épeudymaires, qui rayonnaient vers
la corne postérieure et le cordon postérieur ont perdu peu à peu tout contact
avec le canal et elles se transforment ultérieurement en de simples cellules
névrogliques. Nous voyons nettement ces cellules sur la figure 79 et nous cons-
tatons que, tout en changeant de nature, elles ont conservé leur orientation pri-
mitive elles sont encore disposées en sens radiaire, non plus par rapport au
canal de l'épendyme, tel qu'il est maintenant, mais par rapport au septum médian
postérieur.
Nous avons déjà indiqué, en anatomie générale, la constitution histologique des
cellules épendymaires, leur origine ectodermique, leur transformation au cours
du développement ontogénique. Le lecteur voudra bien se reporter, pour ces
différents détails, à la page 27. Nous ne saurions y revenir ici sans tomber dans
des redites.
,de l'adulte. Mais ce n'est pas tout. Au cours de leurs transformations, les cellules
en question émigrent de la région préépendymaire pour se rapprocher plus ou
moins de la surface extérieure de la moelle les unes restent dans la substance
grise; d'autres passent dans la substance blanche; un certain nombre, émigrant
plus loin encore, se réfugient jusqu'au-dessous delà pie-mère. Les cellules névro-
gHques ne sont donc, nous le voyons maintenant, que des cellules épendymaires,
qui ont perdu tout ou partie de leurs deux prolongements primitifs, qui les ont
remplaces par des appendices de nouvelle formation, incomparablement plus
nombreux, et qui, enfin, ont quitté la région épendymaire pour se disséminer, à
une distance plus ou moins grande de ce canal, sur les différents points de la
moelle épinière. La figure 79 nous présente un certain nombre de cellules
névrogliques encore embryonnaires, et nous y constatons très nettement (voy.
légende) les diverses transformations que nous venons d'indiquer. Nous ajoute-
rons que, d'après LE~uossEK, ces cellules non seulement se transforment, mais
encore se multiplient.
c. ~ot/e de )'epa)'<t'<tOM de la MCt~'o~'e d'f<Hs moelle, La névroglie se
rencontre dans toute l'étendue de la moelle épinière. Nous l'envisagerons sépa-
rément autour de la moelle, dans la substance blanche, dans la substance
grise.
/tM<ou)' de la moelle, la
névroglie se dispose en une couche mince, mais partout
continue, qui répond en dehors a la pie-mère, en dedans à la substance blanche
§ V. VAISSEAUX HE LA MOELLE
A. A)t'rï~<)!s
A l'exemple d'AnAMK[EW)Cz,nous étudierons tout d'abord le mode de formation
du réseau qui entoure la moelle nous décrirons ensuite les nombreuses artères
qui, de ce réseau, pénètrent dans la moelle elle-même.
1° Réseau extra-mèdnilaire. A la constitution de ce réseau concourent trois
ordres d'artères, savoir les artères spinales antérieures, les artères spinales pos-
térieures, les artères spinales latérales.
~i. ApïKRES SPINALES ANTÉtUEUREs. Les artères spinales antérieures (fig. 82), au
nombre de deux, l'une droite, l'autre gauche, se détachent des vertébrales un peu
en arrière du point où ces artères se reunissent pour former le tronc basiiaire. De
là, elles se portent au-devant du bulbe et se fusionnent bientôt sur la ligne médiane
pour constituer le <?'OHC spinal <ïH/6)'!eM)'. Ce tronc longe de haut en bas le sillon
médian antérieur et se termine d'ordinaire au niveau de la cinquième paire cervi-
cale. Au-dessous de ce point, le tronc spinal antérieur est continue par les spi-
nales latérales.
jB. ARTKREs sfiNALEs t'osTËtUEURES. Les artères spinales postérieures (ng. 83),
également au nombre de deux, l'une droite, l'autre gauche, naissent des vertébrales
un peu en arrière des précédentes et gagnent immédiatement la face postérieure
du bulbe et de la moelle, en se plaçant de chaque côté du sillon médian postérieur.
Chacune d'elles se divise bientôt en deux branches l'une, interne, qui chemine
sur le faisceau de Burdach en dedans des racines postérieures; l'autre, externe, qui
vient se placer en dehors de ces mêmes racines. Ces deux branches se portent ver-
ticalement en bas, parallèlement au sillon médian postérieur et s arrêtent, comme
les spinales antérieures, à la partie inférieure de la moelle cervicale. Plus bas, elles
sont remplacées par des artères de même calibre et de même direction, fournies
par les spinales latérales.
C. ARTERES spfNALEs LATÉRALES. Les artères spinales latérales (tig. 8~ et 8!),
ainsi appelées parce qu'elles abordent la moelle par ses côtés, ont les origines les
plus diverses. Elles naissent successivement au cou, de la vertébrale et de la cer-
vicale ascendante; au thorax, des artères intercostales; aux lombes, des artères
lombaires au bassin, des artères sacrées.
Chacune de ces artères s'engage dans le trou de conjugaison avec le nerf rachi-
dien correspondant et, lorsque celui-ci se partage en ses deux racines, elle se
divise, elle aussi, en deux branches, qui suivent l'une, la racine antérieure, pour
aboutir au sillon médian antérieur l'autre, la racine postérieure, pour gagner
le sillon collatéral postérieur.Arrivées sur la ligne médiane, la première
se
bifurque et fournit un rameau ascendant et un rameaudesc&nd&nt un rameau
ascendant, rr,r,
~lCnnYl~%·.lnF qui s'anastomose
an.wn~c:~tn.w,i,ni:~ par
inosculation avec le rameau des-
r,
cendant de l'artère similaire si- °
tuée au-dessus un rameau des-
cendant, qui s'anastomose égale-
ment a ptein canal avec le rameau
ascendant de l'artère similaire
située au-dessous. La seconde,
c'est-à-dire celle qui arrive a
la face postérieure de la moelle
en suivant la racine postérieure,
se divise de même, au niveau du
sillon collatéral, en deux ra-
meaux ascendants et deux ra-
meaux descendants deux ra-
meaux ascendants, qui s'anasto-
mosent avec les rameaux descen-
dants de l'artère similaire située
au-dessus deux rameaux des-
cendants, qui s'unissent aux ra-
meaux ascendants de l'artère si-
milaire située au-dessous.
Comme on le voit par cette des-
cription, malheureusement trop
schématique, les branches anté-
rieures des artères spinales laté-
rales forment au devant de la
moelle un tronc médian, qui con-
tinue le tronc spinal antérieur,
déjà épuisé à la région cervicale.
Les brandies postérieures, à leur
tour, remplacent et continuent
les artères spinales postérieures.
Les artères spinales latérales
sont très variables en nombre,
et il s'en faut de beaucoup que
chaque racine emporte avec elle
un rameau artériel. CM avant,
f[ui occupe le sillon médian antérieur quaire postérieures, qui, de chaque cûLe
de la ligne médiane, longent le sillon collatéral postérieur. Ces dernières, fré-
quemment anastomosées entre elles, formeut, le long des racines postérieures, uu
véritable réseau, le resesM )'ù!6<tCM~ù'e ~o6'<ë?'~eM?'. A leur tour, les deux reseaux
radiculau'es, droit et gauche, sont reliés run l'autre par des anastomoses trans-
versales, qui croisent te sillon médian postérieur. En outre, chacun d'eux est mis
en relation avec le tronc spinal antérieur par des hranches horizontales; qui che-
minent entre les deux ordres de racines et qu'on désigne pour cette raison sous
le nom d'<M!as<oM!Oses Mt~ra~M'M~M'M. Il résulte d'une pareille disposition
que, sur une coupe transversale (fig. 84), la moelle est entourée d'un cercle arté-
riel complet. C'est de ce cercle,.ce/'e~ ~e?'~e~MMaM'e, que partent les nombreuses
artères destinées à l'intérieur même de la moelle.
2° Artères intra-médullaires. Avec DuMT, nous diviserons les artères intra-
médutlaires en trois groupes (fig. 84) les artères médianes, les artères radicu-
laires et les artères périphériques.
~t. ARTÈRES MEDIANES. Les artères médianes, ainsi appelées parce qu'elles pé-
nètrent dans les sillons médians, se distinguent en antérieures et postérieures
a. ~'<M'es médianes aM<e)'eM?'<?s.–Les artères médianes antérieures (fig. 84,'t)
parcourent d'avant en arrière le sillon médian antérieur, en jetant un certain
nombre de rameaux collatéraux dans le faisceau de Turck (1'). Elles pénètrent
ensuite dans la moelle et, après avoir abandonné quelques ramuscules & la
partie antérieure de la commissure, elles se terminent en fournissant, pour
chaque coté de la moelle, trois ordres de rameaux, savoir un ~MteaM re'CM?TeH<
()''), qui se porte dans la partie interne des cornes antérieures 2°un )'s?KeaM
~os<e?'teMt' (1'"), destine à ta base des cornes postérieures et notamment à la
colonne de Ctarke; 3° des ?'~M<MM.r verticaux (1""), les uns ascendants, les autres
descendants, s'anastomosant avec les rameaux similaires des artères médianes
sxs- et sous-jacentes (a~o'M aM~s/omo~Mes longitudinales centrales):,
b..tWo'es Mte~MMes pos<e?'eMres. Les artères médianes postérieures
(fig. 84,2) cheminent d'arrière en avant le long du septum médian postérieur,
jettent chemin faisant quelques fins rameaux dans la partie interne des faisceaux
deGûlt, envoient un ou deux ramuscules a la partie interne de la colonne de
Clarlie et viennent se terminer dans la commissure grise, en arrière du canal de
t'cpendyme.
/?. Atn'ERES R.uncuf.AmES.Les artères radiculaires pénètrent dans la moelle,'en
suivant, comme leur nom l'indique, le trajet des racines. Elles se divisent, comme
ces dernières, en antérieures et postérieures
a. ~iWëres ~'a~t'CM~M'res SK<M'MtH'<?s. Les artères radiculaires antérieures
(tig. 84,3) se distribuent à la tête de la corne antérieure.
b. ~t?'<ëres )'a<ù'CK~)'es~os<er<eM)'<M.– Les artères radiculaires postérieures
(lig. 84,4) ont un trajet beaucoup plus complexe. Elles fournissent trois groupes
de rameaux (DURE'r), qui sont situés les uns au milieu des faisceaux radiculaires,
les autres en dedans, les autres en dehors les rameaux moyens se distribuent
à la substance gélatineuse et à la corne postérieure qui lui fait suite les rameaux
externes contournent en dehors la substance gélatineuse et s'épuisent en fins
ramuscules dans la partie externe de la corne correspondante; les rameaux
internes, enfin, pénètrent en plein dans le faisceau de Burdachet s'y épuisent en
grande partie.
C. ARTERES pERfpKERtQUEs. Sous le nom d'artères périphériques (tig. 84,6),
nous désignerons, avec DUIIET, toutes les artères qui pénètrent dans la moelle par
des points autres que ceux que nous venons de signaler. Elles sont principalement
destinées à la substance blanche. On en compte ordinairement de huit à dix sur
une coupe transversale de la moelle. Il en existe constamment une ou deux dans
le sinon qui sépare le faisceau de Coït du faisceau de Burdach ce sont les ~'<<~cs
tMter/'MMtCM~M'eSd'ÀDAMKtEWtCZ.
3° Réseaux capillaires. La disposition des réseaux capiUak'es dans ta moeUf
vai'te avec la région exammée
a. Dams SM&s<NMce grise. La substance grise present-e sur presque tous tes
points un riche réseau ~développé
surtout au niveau des groupes
cellulaires. C'est ainsi que, dans
la corne antérieure, les trois
colonnes ganglionnaires décrites
plus haut sont entourées d'un
réseau à mailles très fines etqua-
drilateres. La colonne de Clarke
possède un réseau plus riche
encore ÂDAMKtBWtCx, à la suite
d'injections heureuses, a pu voir
entre les mailles de ce réseau un
deuxième réseau beaucoup plus
tin, auquel il donne le nom de
réseau <M<e)'cap~<M?'e.
Dans les cornes postérieures,
le réseau vasculaire se caractérise
par des mailles allongées dans
le sens antéro-postérieur.
La commissure grise est rela-
tivement, pauvre en vaisseaux.
Quant; à la substance gélatineuse
qui entoure le canal de l'épen-
dyme, elle en est totalement
dépourvue.
b. DaHS ~t substance &~HC/i<?.
La substance blanche est beau-
coup moins vasculaire que la
substance grise. Les vaisseaux
qui lui appartiennent en propre
au'ectent les mêmes directions
que les faisceaux au milieu des-
quets ils cheminent.
)i. \'H!)~
Les veines intra-médullaires .OEVY E~.
Fig.Sj. Pig.86.
()ig. 88 et 86), issues des diuc-
Hu'cututKmYeineusedctn Circul~ion veineuse delu.
rcutes parties de la moelle, se moeHe,fa.co!mt6t'ieu!'c tUoeUc.l'a.ce postérieure
(d'!tpr6sACAMK)EWtCz). (d'après ÂDAMKmwtM).
t-'i~. 8j. i,~2. 3, t'func:uJ\ cadicutait'e~ sni\-anL !(* h-ajcL des racines :u~fL'tcm'cs. –4, autt'c t'atucau t-~fic'.d:m'c
~'uufhfnt, a la, 7'' dot'S!ttc. a\'cc 4', son ranicau dc bifm'ca~tio)i supérieur. veine u~dianc an~ricm'c.
t't~ SG. t, Yciues t1u bu!bo. veines t'acUculatt'cs suivant, le h'ajct. des racines postf'tcures. 3, branche
'j'Gm'cdc bit'uj.'eaUondc lavetncr~dicutn-h-f' r~nond~u.t.â t~ dorsal, 4~ Vtmie~dmnc ~ost~-mut'c. (i, (i, vcinM
"tgttudHmtfs tonneau). tM racines pus~-riettt'cs.
(Les terres majuscuics C. n, L, indiqncu). )t';? p~tt'c~ net't'cuscs, ccr~iea~csdot'satcs,cL lotuba.iccs.)
ANATOMIH UUMAtNK.
dirigent vers la périphérie de cet organe et aboutissent à six canaux collecteurs,
trois antérieurs et trois postérieurs:
Des trois canaux antérieurs, l'un longe le sillon médian antérieur: c'esHa ue~Me
~ë~:He a;H<ë;'i!'eKre. Les deux autres, plus petits, suivent la ligne d'émergence des.
racines antérieures ce sont les veines ~a<e'?'a;~s o;M<ë7'<eM7'c~.
Les trois canaux postérieurs présentent une disposition analogue l'un d'eux,
ta ue~'Me M<MMKepos<ertetM'e,occupe la ligne médiane les deux autres, les veines
~<e;'a~espos~'t'etM'es, se disposent le long des racines postérieures.
Des anastomoses fort nombreuses et fort irrégulières unissent entre eux ces dif-
férents canaux. Les veines qui en partent se portent vers les trous de conjugaison
en suivant les racines tant antérieures que postérieures des nerfs spinaux et,
finalement, viennent se déverser dans les plexus veineux extra-rachidiens(voy.
A~GEtOLOGtE).
C.–VOtESl.YMt'hATKtUESS
La moelle épiniere, comme les autres segmentsdu myélencéphate, est entière-
ment dépourvue de canaux lymphatiques vrais. La lymphe y chemine, d'une part
dans les interstices qui séparent les uns des autres les différents éléments histolo-
giques, d autre part dans un système de canaux spéciaux qui, sous le nom de
gaines périvascula.ires, se disposent tout autour des artères. Ces voies lymphatiques
ont été déjà décrites i propos des centres nerveux en général. Nous n'y revien-
drons pas ici (voy. p. 3:!).
A consuXer, au sujet de la moejte épinière, parmi Ics travaux récents (1881-1896): LuuEHrr: ~'eA~'
</M KMC~exoMt'yMeM~,Arch. f. Anat. u. Physio)., 1881 BEXAUT.jLa )!e«)'o.e 6< /'epe)!f/y/
Arch. de Physiot-, 1882 LAMA, ~;< la s//MC<;«'e de <a ))toeHe ëptKtét'e, Arch. if.at. de biologie,
t882;– PFrrzxEt), {.'e&e<' U'f<c/;6'<«MM<'e;ip/M~e/: ~M'MC/igtt RMcA'e<t)nft!7c «od Wn'6eM<Mt~, Ator-
phot. Jidtri)., 1883, LusTtG, ~M;' ~eM/<<tiM's des ~'<w<M't~<H</e.s mt H:e)Mc/ /!MC/M)M):a< Sitx-
<)- ~Viencr Akad., 1883; tton-)s, /{MM(;'c/fM t/xo </<~ /:M/û~<y o/ie <;eM<)Vf/ .'?''< 4t<t.!<N'tce of
lhe .<;««< coW «):<< Mie(/«<~< c'Mo<)~f«t/<t, Journ. of. Anat., 1883 and t884; –CoLMA!<, No<e4' o'i
~/«' M<M~/<' x/<'MC<'«'e of /e ~)<tt«~ co<'<< of a /M<ma;t /*a'~<s, Journ. of. An:tt. and Physiol., 1884;
ËHKUCH [;. BfuEOM, L'été)- fhe ,t«.<ia«KH. ~ps ~e/K/f/iotn/M, Zeitschr. f. k)in. Medic., )884;
Vt~xAL, .~t«' /e </<'t'<o/p<'MM/ des <<'«t<'<t<! </e la HtoeHe </66' M!f<nu)t(/'e)'es, Arch. de Physiot.,
t884; GAD, ~'cAf<' C<'H<eM j!.<*f/MM~&a/tHe;i :<it H«e/feti<)!n<j' (les F)'osc/)e~, Vet'h. d. physio).
Gesellsch. zu Berlin, t884; Scuut.TX, ~M;' ~ac«o/eo&tMMt!y M: d. Gam~te~eHeKcl. f<:<e/fe<tMtn)~
Kcurot. Centratbt., t884 LowEXTXAL. ~M ~/e;y<'H<«)M~eco<:<<a«'M de /« ))toe//e epf;ttë)'e co;t-
-scci~'t'ps << ~M'ox~ eA'ppi'oHe~a/M«!e</K//at'e.!et cc/M~/M, Uissert. Genève, 1885 BECMTE-
<!H\v. t. f6f<' f/. Bes<t<)!(<tef~e <~e;' //))t<e)'6'<(H.'y<' des RMc/t'ey: Xeuroi. Centra)M., 1885
SpfTXKA, A'Mr:<' A'o/t: die /«t/!<'M/<tt;c/twe~MM.~ f~M RMe~'e))H:<ï;7M' &<?/ Nem'. Cenh'atM., 1885
0<; Mf:ME, 7'Ae cMH/)f«'«<<t'e M«<f<OM!)/ of lhe ~r«m< /<'f<(; Journ. of comparât. Modicine and
Sui'sret'y, )8S6; SHENnifCTûx, -Yo/coo /K.'o <tCM~</McW&<?(< ~'ach :<t lhe f!p!)i<~ <M;'(/, Brain, I8S6;
t)t; MÊME, 0«</yi/.t'/ /;<M-<'c/ M lhe mamm~M;; s~oiat! co)'f< Phil. Trans., vol. CLXXXt;
Go\\E)!s, tt'pt/e<'e ~<'«:e<«/t;)rc/< ~&e/-f/e/< ~«M/e~eM~eM a;t/ero-~f<e;'a~ ?<<'«?. Keui'0). Cenh'atb).,
tS8() STEtXLECUXEK-GKESTCHfSCHXiKOFF, !.<'Ae/' ~M 7~<M f/M 7ft<C/.C)!M/7tS 6et .Vt/Oce~/K</e/Arch.
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/'<«'Hf/<' chez les i'o-M&t'eA-, Paris, ~88~ TAKAEs, C'e&e<' ~eM (''et'~t«/'~e;' /i~'e/! ~t'M;e//<ï-
.!e'< in /f«c~<'M//M~7f, etc., ~euro). Centratb)., t887 V)Hcnow ''H-), L'eAo' ~e~ot «: f/c/' ~M&
/ft)t/;<t.e~f<t<!OAY<~o/<?M< Xeoro). Centratbi., 188?; MAMin, -SM~e c<e.e):e< co;t.sec. t:Ma M/u'-
pfootic ~«/(; e /)~t<'</e f/e/ ce;'M/o, Hi\ spprhn. di i'reniatria, )887 MoT'r, Se/tape M. Sf':e
f)/)c t'c~.s o/'C~«~'(!f M/tfM~, Brit. med. Jom'n., )887; !h:LWM, .S<;M<<e)t M&e)' <<e;! cett~v~c;;
Ccr/«K/' t'H)<'o-Mtoyo)'t.!c/«'x A'c/'f'c;i&a/<;i< Arc)), f. Psychiatrie, ~88~ Conx~o, L'eter ~te
JÏ))/n;fcA'ftt'/ (/e<' .St<&.s'<fo~M f/e~<<tt!<!t'« /fo/r;o~! ~«K /t'«/t<c7M~, Arch. f. mikr. Anat., 1888;
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Me?:M/ f!McAenH!<~7f.<, etc., Arch. f. Psychiatrie, t886; t)u M~ME, f7ete;' ~'<')'aMf/e;<'M r/.
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~)'enEn~<e/tMHf/!MteH!Ha~e)!Ma)'/f.An'h.f.An.'tt.u.P)[ysio!)889;RA~co'rTE,~e~
~f/<~te;'Mcence fMee);~<7;e seeonf/~tt'e f/u /'a).<ceau de CoM,'e)'< )!ruxeHes, t889 KROSTftAt-, ~<x-
<o<. t'o): <<e;t .?'OMen ~eHe;: t): f<e?! 1o)'<<e)7)ô')';te'')!, NeuroL CcntraU)! 1S89; F«ASEn, 0« /c
~)/)'n))!<f~ <ae/.s' o/'eo'~o'n t'of/fH/s, DuhL Journ., 1889; UEKTEU,), ~c .o'~o); <)t/f;'M;c''<!M'x </M/H-
fieM;' f/e ~< MoeHe /iM)Hf«He ~aH~ ~a ~))'M!<e)'e aN!)ee ~R sa !<c, Arf'h. it.it. de hto)., 1889, t.Ex-
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feM/)'ah!e;'M)M!<'MM; s!oei<e)' J~e:<)Y<r/ <7a6' Hae/enmfoVc, Zcitschr. f. wiss. Zoo! 1890; Mo'rT,
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aK/'s~t.~eti~ot de~eMe;e!'eH(<eH.S~~cwe </M R~e/fMxw/M, Anat. Anxeigor, 1890; BEOm'EftEW,
<S:M' ~n' ~!<Ka~:on el /<M f/t7)!oMton6' p«)'!a&<(M </e~ voies p!/)'<!M)'<<ft/e.s' c/<ë: ~on:);!e e< c/~e: /M a)t<-
maMa;, etc., Keuro). Cenh'atM., t890 Du M&ME, <~<'&e)' (/)e J'~t'aMtf~en&a/tHeM&e!M Mensc/tc;; <
< T/i!?)!, NeuroL Centra!))! 1890; HAMOK Y CAJAL, .S'M)' ro;?')!e el les ?'f<M:M</ox.! f/p.s
~t)'cs?tft)e~M </e la ?Ho<'Me<'Ht<)'o!!M))'e, A~a.t.Anx.,1890;– !)OMÈ~E,Nt<f'oasotM't'!)n(')H)!es
j;c<))'e la M'<t<c/i<)Y; (/c la niet/x/a Mp<M«< <<e !):HM!t/'f;'04', 1890; Du mKME, f/c~c c/)o~</f
/)pa!Y<Me)i<les e~MHO'o'iA'f/e.t eeMM~ ne)'<e<Me~ (/e ~< )Mo<'«f('~f<é<'e f/« ~OM~e<, A~at. Anz., 1890;
Du MÊME, ~f< ?~e~«~f< Mp?! <<e !o.< t'ep~~M y ~< 6'MMn))e«< f/e~<<<MM f/i Ho~tH~o, )89)
ScnA).'F)';R, 1"'<;)'.f~nMH<. L'o/M'st/c/t. /h/c~'eHH)H)'/f~a.<('<'M)tf/, Arch. f. )uikr. A<mt., 189t OûDt
e Uoss), S«)' cof't' </M !'ote~'M/~<e?)/M f/e la MocMe ~)ti«éi'e, Arch. Haï. de bmtogio, 1S9!
StKGEtt u. MuxzEK, H<'t/< ~h)~ f/. C('M/)'a~)e;e;)4'4~eM:t',!))s&e4'oH</<*)'e f/M HMC/orxto'e.s',
Wien.,Denkschr., 189( LA\'t<o\\SKv, t''om /<<)<< f/. ~MC/c~w'/feA', Arch. f. nnkr. Anat., )89!
LAcm, CoH<< nMn M'/o</et)e.s')' f/. ))et')'o.f/~« f/. ?n!'</<o s~i'Mi'e f/< ~oHo, AtU (L soc. tosc. d. se.
tiat., 189t I<AtSEi<, Die ~«!)c/<oxe))! f/o' (.'f<nf/<)'en:e~«M f/M' 7fa'~H!a)'/fC4', Haag, 1891 \'A.
GEHuctn'EK, ~f( s~t-tfcfto'e des cot~'M t)f)'MM. ~( moeMe epittto'e e< tf ce)'M<e<, La CoUu)e, t89t
[[ELD, Die Hextf/tMHf/eM
Ilrt.u, 7~'e Lfé~ielxungezz cles f/M l'ot'f/e~o/o~/t'nH~M
1·ôrclet·seilertstr·rcn!jes si<
su ;1h'e<'
illi.llel M.
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<~)"!«'<<te:/7tOM<wc,1U\s))cr.dt!rL'th,189!i;–PAL.AD[NO,D<<')n<p;'t'f's'<'nt~Met'(x/)
<<e~eH:en7<~e)'r~f/p<)W<)/s'p!f<ihU!.deth'itLAccud.)i)t'd.di]i(~n~,
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so. ï'Ac f//<'ec/~)/)'«M);'f/«/ /~ae/.< o/«'A'/)t;!n< eo;'f/, !irit. med..fourn., 189~t; CoLLtxs, ~s'po.st-
/'o)).s' e< /bf)c~'o)t)ff/M cc~t~cs de tf; mueHe co'picn~e, Thé Kew-york nicd. Jom'na), 1894 )!)))SSAuu,
~e <<: )!ei))'o.f/<)e (/<v;t))' la woe</f ))0)'~)f<<<; et </«<~ <f! s)/t;f~o)H)/f/<f. Uev.hcur.. J894; Moon)[EAD,
~<('/o/e<'MitM/<ot! o/s';);'t!n~c'j<Y<Trans.of tht; roy. Ar~d. of Mcd. in trckutd. )894; P~K,
.4f.H;ë/<'te f/M' ?)tot/t<'<f f/<* <f< ni«cHe, AH~. Ze!tsr.h. f. Psy<;})., 1894 HECHTEftE\/MC<'o;/ ('<(Y?~Y;
</<' la /)o;7<o)t cc)'r)'ca'<H r/e la )))t)e/<e, Xenrot. Ceatr:UbL, t894; Du HÊMK, /e .s'e;!s;6/e~ ~<t/it)M
)w<<ete;Ma<'7.etirù).Centrnibt.,t894;–Dt.'MÊME.)''<'&('pt;<&<w)~/p;'<'4'<e;'«!f'f/«fc.s',f;t
//f~i~?/<v<M)<W(~-fto'/(~).s'/<'f«ff/tf)<'«&<i))<</tc/<M Fn.s'f)'.s')/A7oM,N(;ur. Ce~tr~nti., ~895;– CAnxt,
.1p)'op04't/0(/<<' <'cH«<e rH~;<;<)<f<t') pos<crio)'ijt ~e)i~osse/ e Cn~'f' ~~)t\it. Zt~)., i89b; ~RAUSS,
ï'<' /o\o/uf/cf<< eo))/<M'Mf</fO)' o/' //te )))cf/M<~<, Juurn. cf nervous .'nid rne~tut diseases, ~ew-York,
t89a MARThs, Co)t/<&. <t <'d/<M/c (/c <a .s'M/"<'e )/e)'MC (/e la )Ho<'</(; ëp'n'e' c/tc: le < po<
<)?: <ft /«f'/e, l~a Ce)h))c, t895; A)'H)AS, <'c//<f/CA' <;e;eM.<e. p;< f/<!M/f)~.)('<n{'H/<H.s'la );)oc/
<'p'<e r/« /e<a;'t/ </e la '/)-e)t0t«7/< .)om' de t'Afiat., 1895 VAX HEHUCHTEK, /~f );ioe</e ('/)t~e<'<'
</e <« <)')/(', L~ Cettuto. )89j: DÉJEtuxE e) ëpu.).);)!, CoH~')~. n rc/Mf/e de !« /e.r/;f;'e ~M' (W~o)i.s'
~f.</(;'<e;«'.s'f/e<f<;HOt'c<~)f<!)('<'c,ett'.S'1!ioi..[89o;–))t;.)ERt!<EetSoTrAS,<f<f/<.s'&M/'o"
~/M /f'/i;'M e<!f<o~eMM' f/«/iy /<* co<'f/t)« ~M/t'<'«')' (/e /« Mioe~c o/ &'<«' cotis/<<M~'()~ <<M co)'</UH <<'<'
(~0/ Soc. Hio)., 189o; –UËJERtXE et THOMAS, .S';«' <M /(M~)!M))t'Wrt<(;s /iOH)0/M/C)'«/M. Soc. dt;
Hiot., 189C; DÉJEtttXE,ï'e)'o!it)<MO !)f/<'<'tc«f'e f/M/'aMeMM.t'<Y;wtf~/< ~o'cc~ f'/ ~ft)))'f/ cro~
60C. HioL, 1896; DUEOUR, ~MC/f/MC.S' C();M)(/('<Y<))(.s'A'M;' le f/t'[)M~)('Mit'M/f/fA' /!&<'),' O~/O.~ft~'S f/f;H.S'
les eo<'t/o)!.<~o&e<')eM)'.s'f/e/f; Hio<?//< Soc. Bioî., !89<); Uocin' t'f'&e~' t''c)7~<f/'M..K;)f/"y'<iM;('t.e
//e<'y''aser))t/<'soM~))~u)~'rs/tYf)t.f/ef~f~t'MtLe)~/eHHt[))'f',Kcurni.Ccutra1bt.,t896;–C.OLEU.A.
-S/<s<o'/ct!e.!tfM/~y!e~o~/t<f~<Mh'</o~o~(?,Ar<'h.p.).Sc.iued.896;–FusAMf,Of/
/ac/M. s/i~s' )ie'*t'! /<F;)!)rt' e <«~e;/«t /'<<< /!&<'<' f<('.s'ce«</fn<:/x'/ /'<~t<('M/M, «M/c;)-~<ft'«~<.s'
Me<~<~a' ~j;Hf~M, I!u)L d. Se. med. di I!o!ogna, )896.
BULBE RACHIDIEN
Le bulbe rachidien (allem. Fe?'~H~er<e ~<M'&, angl. Spinal &M~&e) faitsuite àla
moelle epinière, d'en le nom de moelle allongée (M~edM~a o&~OM~a<&) que lui
donnent encore, après HALLEH, quelques anatomistes modernes. Le bulbe est, sans
conteste, l'une des parties les plus intéressantes du névraxe, non pas seulement à
cause des importantes fonctions (lui lui sont dévolues, mais aussi à cause de sa
constitution complexe. C'est, comme nous le verrons plus loin, une sorte de car-
refour où se donnent rendez-vous, pour entrer en relation les uns avec les autres,
les éléments constitutifs de la moelle, du cervelet et du cerveau. Plusieurs travaux
de date récente sont venus heureusement faire la lumière sur les relations réci-
proques de ces divers éléments, de telle sorte que la constitution anatomique du
bulbe, qui est restée si longtemps à l'état d'inconnue, nous apparaît aujourd'hui
tout aussi nette et tout aussi précise que celle de la moelle epinière.
§1.–CoxStUËRATtONS GÉNÉRALES
Les considérations générales auxquelles se prête le bulbe sont relatives à ses
limites, ses dimensions, son poids, sa direction et ses rapports.
1" Limites. Le bulbe rachidien est limité, en haut par la protubérance
annulaire, en bas par un plan horizontal passant immédiatement au-dessous de
1 entre-croisement des pyramides (p. 38 et 102). Ces deux limites, rapportées
aux parois du canal cranio-rachidien, correspondent la supérieure à la partie
moyenne de la gouttière basilaire, l'inférieure à la partie moyenne de l'apophyse
odontoïde, laquelle s'articule, comme on le sait, avec l'arc postérieur de l'atlas.
2' Dimensions. La longueur du bulbe est de 27 à 30 millimètres. Son dia-
mètre antéro-postérieur ne dépasse guère 12 ou 13 millimètres. Son diamètre
transversal, qui est de 16 ou 17 millimètres au niveau de son extrémité infé-
rieure ou collet, s'accroit graduellement de bas en haut et atteint successive-
ment 20, 22, et même 2o millimètres.
3" Poids. Le poids du bulbe rachidien est de 6 a 7 grammes MANOuviu~H
donne, comm&moyennes, 6",80o chez l'homme, 6s',36 chez la femme. Il représente
le i/226 environ de la masse encéphalique.
4' Direction. Le bulbe, suivi de bas en haut, a tout d'abord une direction
verticale, comme la moelle à laquelle il fait suite puis, il s'infléchit en avant pour
venir se coucher dans la gouttière basilaire de l'occipital. Le bulbe décrit donc
dans son ensemble une courbure à concavité dirigée en avant et, en bas (fig. 90),
Toutefois cette courbure estlégëre l'angle que forment entre elles la portion ver-
ticale et la portion oblique est de 135° environ.
5" Rapports. Considéré dans ses rapports généraux, ]e bu)be occupe ta cavité
crânienne par son extrémité supérieure, la cavité rachidienne par son extrémité
inférieure.
a. 7?M ascM!<, il est successivement en rapport, en allant de haut en bas, avec la
gouttière basilaire de l'occipital et avec la moitié supérieure de l'apophyse odon-
totde. H est bon de rappeler que
ses rapports avec ces deux for-
mations osseuses ne sont pas
immédiats (fig. 90) dans le
crâne, te bulbe est sépare de
l'occipital par la dure-mère et
par des veines plus ou moins vo-
lumineuses dans le canal rachi-
dieu; il est sépare de l'apophyse
odontoïdë par le ligament trans-
verse de l'articulation atloïdo-
odontoïdienne et par les nom-
breux ligaments (t. t, p. 405) qui,
de l'occipital, descendent dans le
canal rachidien.
b. En (M'K~'e, le bulbe rachi-
dien est recouvert dans la plus F~.8-7.
bulbe passant parle trou occipital
grande partie de son étendue par Coupe horinontaie du(s~tjet,t'ong'ete).
le cervelet, dont il est séparé par
i~rchot'djtost~rifm'dufrouoccipUaL–3,condv)cdfl~oceipttiil.
le quatrième ventricule ou ven- 3, masses tatët'a)es do t'attas. 4, sonnite~ de f'apotthysc odon-
tricule bulbo-cerebet)eu\. toïdc, rast' mais noM in).css~ pat' la coupe. ;), ti~amcnt. occipit.o-
Au- aUoYdicnan(t')'i).'m\ sectionna in) peu iiu-dcssus d<' t'iu'c antérieur de
dessous du cervelet et hors de raUas.–tî.figatncuttt'ansvct'se.–7,buH'ct'MhKttCt).–8,ton-
stUcs.–9,9,ar~t'csvcrt.<hralcs.–)0,veines
rachidifinucs.
la cavité crânienne, il répond à
l'espace, relativement large, qui se trouve compris entre le trou occipital et l'arc
postérieur de l'atlas c'est sur ce point qu'il peut être facilement atteint par un
instrument pointu ou tranchant, glissant d'arrière en avant le long de l'écaillé
occipitale et traversant sucessivement les masses musculaires de la nuque, le
ligament occipito-atloïdienpostérieur et les méninges. Chacun sait qu'une blessure
du bulbe à ce niveau est presque toujours foudroyante.
c. ~Mr les côtés, le bulbe est croisé obliquement par l'artère vertébrale. 11
répond successivement au cervelet, à l'articulation occipito-atloïdienne et aux
masses latérales de l'atlas.
2" Face postérieure. Vu en arrièrc (tig. 89), le butbe est très ditl'érent sui-
vant qu'on l'examine dans sa moitié inférieure ou dans sa moitié supérieure.
a..l/o~'e ~'M/'erteîM'e. Dans sa moitié inférieure, il ne diffère pas de la moelle
cervicale, à laquelle il fait suite et nous présente comme cette dernière 1" un sillon
nte~KM!. pos<ë~'eMr, tout superficiel, continue en avant, comme pour !a moelle,
par le sep<tM~ MK~d~Mpos~~eM?', lequelse prolonge jusqu'à la cbmMHMM?'e
grise; 2° un stMoM coMf<<ër~pos<ë)'teM?', d'où émergent les filets radiculaires du
spinal, du pneumogastrique et du glosso-pharyngien 3° un cordon de substance
blanche, le co)'doMpo~<ëWetM'c~M 6tt~e, compris entre les deux sillons précédents
et divise lui-même par le s(Mo?tM~e?'MM~tatfeoupo'aMtëdmK pos<e!etf?' en deux
faisceaux secondaires, l'un interne, /a~ceaM de Co~ou /'f(Mce~M~'e7e, l'autre
externe, faisceau de ~M?'~e/! ou /cesM cM~e~orme. Tous ces détails nous
sont déjà. connus (voy. p. 44). Nous n'insistons pas et nous passons immédiatement.
à la moitié supérieure.
b. ~Ottte SMpe~eM?'e. Dans sa moitié supérieure, le bulbe présente. un tout
autre aspect, du aux circonstahces suivantes. Les cordons postérieurs (faisceau
de Goil et faisceau de Burdach), jusque-là verticalement ascendants, se portent
obliquement en dehors, a la manière des deux branches d'un V (fig. 89); ils
s'écartent ainsi de leurs similaires du côté opposé et délimitent, sur la ligne
médiane, un espace angulaire à sinus dirigé en haut. Par suite de cet écartement,
la partie de la commissure grise qui constitue le fond du sillon médian postérieur
s'amincit, se rupture et disparait du même coup, le canal de l'épendyme, ouvert
en arrière, perd sa forme tubulaire et, suivant les cordons postérieurs dans leur
mouvement de projection en dehors, il s'étale en surface de façon à former la face
inférieure ou p~McAo' du ~Mt~'t'etHC t'e~CM~e. Le quatrième ventricule n'est,
comme on le voit, que le canal de l'épendyme, fortement agrandi, ouvert à sa
partie postérieure et étalé en surface. Il est bon de faire remarquer, cependant,
que cette expression de c~M~ OMt)C)'< à sa partie postérieure, appliquée au qua-
trième ventricule, expression que l'on trouve à peu près partout dans les clas-
siques, n'est pas rigoureusement exacte le quatrième ventricule, après la dispa-
rition de la commissure grise, est encore fermé en arrière, comme nous le verrons
plus tard lorsque nous en ferons la description, par une couche épitkéliale dépen-
dant de l'épendyme.
Nous étudierons ultérieurement le quatrième ventricule qu'il nous suffise de
dire pour l'instant (fig. 89)
't° Qu'il a la forme d'un losange a grand axe dirigé de bas en haut;
2" Qu'il se continue en bas avec le canal de l'épendyme, en haut avec l'aqueduc
`
de Sylvius
3" Que sa moitié inférieure seulement fait partie du bulbe, sa moitié supérieure
appartenant à la protubérance
4° Qu'on rencontre, enfin, dans cette moitié inférieure ou bulbaire, la seule
dont nous ayons à nous occuper ici, les particularités suivantes. Sur la ligne
médiane, se voit un sillon longitudinal, plus ou moins profond ce sillon, désigné
sous le nom de tige ~M ca~tmMS sc~p<o~'MS, aboutit en bas au canal de l'épen-
dyme, dont il n'est que la continuation l'espace angulaire en forme de V qui
existe a ce niveau et qui résulte de l'écartement des deux cordons de Goll est
appelé bec <~M ca~MtMS en arrière et au-dessus de lui s'étale une lame de substance
grise à direction transversale, le co'roM ou obex, qui va d'un cordon de Goll a `
l'autre et qui représente l'extrémité supérieure de, la commissure grise.–Sut-la
tige du calamus viennent s'implanter, comme les barbes d'une plume sur leur tige,
une série de fHamentsbIanchàtres excessivementténus. Ces filaments, connus sous
le nom de 6on'6es ~M calamus ou de s<MS acoustiques, se dirigent transversalement
en dehors, sortent du ventricule en contournantses bords latéraux et, bientôt après,
se réunissent en un seul faisceau qui se jette dans le nerf auditif (voy. l'origine
réelle de ce nerf). Enfin, de chaque côté du sillon médian, se trouvent trois
régions obtongucs, au'ectant chacune la forme d'un triangle allongé de bas en
haut. Ces trois régions, quelquefois peu distinctes, mais ordinairement très
accusées, ont reçu le nom d'aites et se distinguent en aile ~aKcAe interne, aile
</)'Me, aile MaKC/<ee.ï;<e?'Ke, en allant de dedans en dehors. Elles sont formées
par la substance grise sous-jacente et donnent naissance l'aile btancite interné,
au nerf grand hypoglosse Faile grise,la racine sensith'c des deux nerfs mixtes,
!é glosso-pharyngien et le pneumogastriqu.e: faite blanche externe, à ta racine
antérieure ou vestibulairé de l'auditif.
La portion bulbaire du quatrième ventricule est limitée latéralement par deux
cordons de substance blanche, qui paraissent être les prolongements des faisceaux
de Goll etdeBurdach, Rien ne les différencie, en effet, de ces derniers,-à l'exté-
rieur tout au moins. Mais en passant de la moitié inférieure du bulbe dans sa
moitié Supérieure, ils changent de nom les faisceaux de Goll deviennent tes
py~HMdcs posM~t'eMfes; les faisceaux de Burdach, les co'ps ~s~/wwe. (de
<'cs<j!s, corde, parce qu'ils sont arrondis en forme de corde).
Les pyramides postérieures, à. leur origine, je veux dire au niveau du bec du
ealamus, nous présentent un renuemeht de forme ovataire c'est le ?'eM/?e~MCK<
maw~OKMë~M6M~eoue~u~ (dec~'s, massue). Au-dessus de ce renfÏëmént,
'elles s'amincissent peu à peu et se terminent, par une extrémité plus ou moins
~fSIée, sur le côté interne des corps restiformes.
Les corps restiformes, situés on dehors des pyramides postérieures, suivent,
comme elles, une direction oblique en haut et en dehors. Arrondis en forme de
cordons, ils semblent continuer les faisceaux de Burdach et se confondent en
haut, sans ligne de démarcation aucune, avec les pédoncules cérébelleux infé-
rieurs, qui descendent du cervelet vers le bulbe. De ce fait, le terme de corps res-
tiforme devient synonyme de pédoncule cérébelleux inférieur.
Limité en dedans par le sillon intermédiaire ou paramédian, le corps restiforme
ou pédoncule cérébelleux inférieur a pour limite externe un deuxième sillon, qui
n'est autre que le sillon collatéral postérieur, déjà signaté a propos de la moitié
inférieure du bulbe, et qui laisse échapper les trois nerfs spinal, pneumogastrique
et glosso-pharyngien.
Le long du bord antérieur du corps restiforme, un peu au-dessous de sa partie
moyenne, se voit une petite saillie de couleur grisâtre, connue sous le nom de
<M&p)'cM<e cendré de Rolando (tig. 90,13). Cette saillie, plus accusée chez l'enfaut
que chez l'adulte, a une forme oblongue à grand axe vertical. Son extrémité supé-
rieure, arrondie, se trouve située à 5 ou 6 miuimétres au-dessous d'une autre
saillie, celle-ci beaucoup plus volumineuse, qui occupe la face latérale du bulbe
et que nous décrirons tout à l'heure sous le nom d'olive. Son extrémité inférieure,
plus mince, s'effile en une sorte de queue qui longe le sillon collatéral postérieur.
Le tubercule c&ndré, nous le disons par anticipation, est constitué par la tête de
la corne postérieure qui, à ce niveau, s'est fortement déjetéc en dehors et fait pour
.ainsi dire hernie a la surface extérieure du bulbe. Elle n'est recouverte, en cu'et,
que par une couche excessivement mince de substance blanche.
Le sillon collatéral postérieur et les nerfs qui en naissent servent de limite a
la face postérieure du bulbe. Au delà, se trouve ta face latérale.
1'1I.h.;I"rIo~"O" nous examinons une coupe horizontale passant parle tiers supe-
rieur du bulbe (fig. 93), cette coupe nous présente un aspect tout nouveau.
L'organe est encore divisible en deux moitiés symétriques, mais ces deux moitiés
ne sont plus séparées l'une de l'autre que par le sillon médian antérieur. Le
sillon médian postérieur a disparu et il en est demême du septum médian posté-
rieur. Quant au canal de l'épendyme, il s'est élargi et ouvert en arrière pour
former le quatrième ventricule. De
leur cûté, les deux moitiés latérales,
si elles nous présentent encore de
la substance grise et de la subs-
tanceblanche,sonttoutesdi0'érentes
de ce qu'elles étaient tout à l'heure,
tellement din'ére~tés qu'il est ab-
solument impossible, au premier
abord, de reçounaître dans celle-ci
les éléments de celle-là. C'est que,
dans l'intervalle compris entre les
deux coupes, la substance blanche
et la substance grise spinales ont
subi des transformations profondes.
D'autre part, des formations nou-
troupe transversale du bulbe, passant par !ii partic velles ont
tuoycnncdesoUves. apparu, s'ajoutant aux
formations déjà existantes, se mê-
i,&)nonn)cdiana))tcric<fr.–2,j~anchcrdufjuati't6n)evpn-
uicutc. pyrannd~s an~ricnrcs (en ?'ûf/e). 3', latsccau lant à elles, les masquant plus bu
sensitif ou ruban de RcH (cM ~<?t'). 4. tio~aux arcifortues ou moins, les rendant parfois mécon-
pt~j'~t'anlidaux. 5. noyau principal de i'ï~pogtossp; avec 5' son
ttoyau accc~son'c. 6, uo\au moteur des HCt'fs mixtes. T. leur
9. tète de la corne
naissables.
novau sensitif. 8, noyau rcstifofiiic.
post6)'icm'c,'co'tÏ~cpar 10. la racine bulbaire du trijumeau.– Nous allons tout d'abord, dans le
H.'oHvc. 12~ noyau juxta-ovutatre ant6ro-intcrne. t3.
noyau jnxta-oïnaircpostëro-cxterne. 14. raphÉ. 15~ fais- paragraphe suivant, décrire métho-
ceau solitaire. X, nerf p)tcutt)0p;astriquc. X! nerf grand
hyp<Tg!o§~c. diquement, une à une, les modifi-
cations diverses que présente le
bulbe en s'élevant delamoeUe vers la protubérance. Puis, ces modifications une
fois connues, nous étudierons dans le paragraphe V, en manière de synthèse, une
série de coupes horizontales de l'organe pratiquées à différentes hauteurs.
Fig.97.
Coupestransversales du bulbe d'un singe, sur lequel on avait praUqu~ une ht''n)i-sccUon de la moelle cnU'e la
'ct]aS''cet'nca)e(d'it))rcs.TooTu).
1,
Saut
fniscenu de Go,~crs. 2, faisceau
i vr. la !)adie iuférieurc du bulbe,tendent d se ~él)ll1'Ct.
COltpe -C, qui, est [mltiquée,au niveau du ventricule.)
la
{9iL".Qi\ ce,
coupc H, yui~~pus,é plus hautl et
t\eux fa\-6t1l\U:t,.enr-ol'eronU~us dans la C(iU'pC A, püs-.
entièrcmcnt s j,a~'é.5 dans la
(ftg. 9'7) tandis que le faisceau cerebeHeux direct se trouve en regard du bord exten.e du
quatrieute ventricule, le faisceau de Gowers, beaucoup p[us antérieur, est pta.ce immeduttement
en arrière de l'olive. TooTM a encore observé cette séparation des deux faisceaux en question sur
le bulbe de l'homme, dans un cas d'écrasement de la moelle s'étant produit entre la huitième
<'ervicato et la première dorsaie.
~Fig.~01,
Schéma representsnt les modtftcattons que subit la coionne gris centrale en pa.ssa.n): de ia.
inoc))edans]ebuJbe.
A. la colonne grise au-dessous de cntrc-croiscnïcntdes p;ramidcs. <]<capiLaiio~ des cornes antérieureset des
corttf's postérieures(d'où quatre cotonncs grises). C, les cordons pOs~'rie~rs et les deux colonnes sensiLit'cs se dcjet.j.en!
~n dehors au nïomcnL où le canal de t~pcndvme vasëîargit' et s'ester pour former ic quaf.riôtnc ventricule. D, la situa-
tion Moufette qu occu~nt ~cs quatre eotonncs grises, torsquc la formation vcnU'icuiairc est comptÈtemont. effectuée.
1. ba~c des cornes aittcrtcurcs. 3, t6tc des cornes an~cricurcs. 3, hase des cornes pos~cricurcs. 4, LeLe des
cornpsposLcricurcs.
(t~'t tentée rou~e représente les co!onncs motrices; la ten))c b)cue, les cotonnGs s~nsitucs.)
Fig.~02. Ftg.-K)3.
Schéma des noyaux d'origine des nerfs bulbo- Schéma des noyaux d'origine des nerfs bu!bo-
protubërantte)[s(Ho~6[M~~o/eM~). protnbërantiëls (?to?/f<M~ s<~A').
(Les noyaux tctntcs en rouge plein dcnvcn); de la base (Les ocyaux tftnt.t~s en bleu pïpin d6i'ivcnt. do la base
des cotn::s antérieures les noyaux figurés en rouge qua- des cofncs postérieures les noyaux figuras eu t.ctnLc
<hit!6~de la Kjicdcccs mêmes cornes.) quadrittëe, de la ).6Le ttc ces mômes cornes.)
H),Hcrrtno~cut'ocu!an'ccommun.–tV.nct'fpat)~- V, racine su~ricut'c OH t'ctitricu~ait'e <tu trijumeau
Uquc. –V°',petite rachic du tt'ijumcan ou nerf mastica- (/ocxs cw't~f?!~). V', )'iiciuc inférieure ou butbah'e de
teur.– VL noyau du moteur ocutatrcextcrnc~'wnc~~ft ccmcmoncrf. Vtt!, no't' auditif (su branche vcstibu-
/re.!). Yt!, noyau du faciat. tX. X, noyaux mo-
)ai)'c). IX, X, noyaux sensitifs des deux ncffs mixt.cs
teurs des deux nerfs mixLcs gfosso-pharyngtcn et pncumo- giosso-pharyngictiet. pneumogastrique.
~astrume.–XI, nerf spinat.–XH.Merfgrand hypoglosse.
Les parties propres au bulbe, celles qui n'ont pas leurs équivalents dans la
moelle epinière, parties surajoutées par conséquent, sont: d" deux noyaux de subs-
tance grise, les Moy<MM; des co?'doMS pos~e~'eM~; 2° l'olive ~H/e~eM?-e; 3° les
noyaux aecessoM'es de l'olive; 4° le
co?*ps )'es<o)'??!e; 8° les /<6?'es a?'c:
/<M'H:es; 6° la /'o)'MK~~QK re~'CM~M'e.
forme) est situé dans le faisceau de même vus sur une coupe horizontale(sche!Ha.-
tiquo).
).
nom, entre le noyau de Goll qui est en de-
i,StUonnitfdianpos~ricur.–2,faisceaudcGo!t.
dans et la tête de la corne postérieure qui –3,faisceau dcBurd~ch.–4,no;'iudcGo!t.–
5,!ioyaudcBurdach.–G, racine inft':t'icu)'cdn
est en dehors. Il nous apparait, sur des h'ijumcau,coi!Tant)ateLcdc)a corne ~osL<;ricure6'.
7, p\r&nude antct'icu)'c. 8, filire scnsit,n'cs
coupes horizontales de la moelte, sous la constituant t'origino du ruhan do Reil. 9, fibres
cérébelleuses a trajet direct.
forme d'un petit triangle, dont le. sommet teuscsatrajctcroisc.
10, tibrcs ccrchel-
On voit encore, sur quelques sujets, les fibres arciformes les plus se
pas rare de voir un certain nombre d'entre elles s'arrêter au sillon qui sépare la
pyramide de l'olive et pénétrer, à travers ce sillon, dans la profondeur du bulbe.
tubérance ou pontde Varole et qui lui est parallèle, est connu sous le nom d'6H)SM<
poM<oude~oM<<cM~.
Rien n'est plus variable que le développement des fibres arciformes externes
antérieures elles forment parfois une couche continue qui recouvre l'olive et
descend même à plusieurs millimètres au-dessous de ce dernier organe. Par con-
tre, il est des sujets ou ces fibres sont très rares et peu visibles. C'est qu'il existe
entre les fibres internes ou profondes et les fibres externes ou superficielles une
sorte de balancement numérique, en vertu duquel le développement de celles-ci
est en raison inverse du développement de celles-là.
Le long des fibres arciformes externes antérieures se disposent de petits amas
de substance grise, que l'on désigne, quels que soient leur volume et leur situation,
sous le nom générique de HoyaM.K arct/b~Hes. Cette substance grise périphérique
se développe de préférence a la partie antérieure et à la partie interne de la pyra-
mide antérieure, ou elle forme, dans la plupart des cas, une masse compacte, très
visible sur les coupes transversales (fig. 108,13) ce sontles noyaux ~'awn~aM.c
ou p!'ëjo</)'aM~stM;. Les noyaux pyramidaux commencent, en bas, au niveau ou
un peu au-dessous de l'extrémité inférieure de T.oUve. De là, ils se prolongent
jusqu'à la protubérance et pénètrent même dans cette dernière. Où ils se fusionnent
avec les noyaux gris protubërantiéls. Cette continuité des deux formations grises
nous fixe, du même coup, sur la signification du noyau pyramidal et de tous les
noyaux arciformes en général ils sont une dépendance de la substance grise pro-
tubérantieHeet ont la même valeur morphologique. Ils ont, du reste, la même
structure et nous trouvons dans les noyaux arciformes, comme dans les noyaux
de la protubérance, des cellules de petites dimensions, habituellement fusiformes,
plus rarement globuleuses (KoLUKEB).
Après être entrées dans la bulbe soit par le sillon médian antérieur, soit par le
sillon préolivaire, les fibres arciformes externes antérieures S'entre- croisent, dans
teraphé, avec les nbressimitairesducûtéôpposé.Puiscontinuant leur trajet en
Fig.tOS.
Schéma tnontranttett'ajetdesfibrcsfu'ctforntcs.
1, bulbe racttidicu~ vue atttt't'icut'c. 2, siHon médian antérieur. 3, quatrième vp)th'icu)e. 4, olive, avec ses
Moraux accessoires. t'o\au de Goll. 6, noyau de Burdact). 7, trijumeau. 8, p(''doucuîc c~t'chcttcux iuft'ricur.
vujtarsa face ai~t'ht'ufc. Hbrpsarciformescxtet'ncsjtostcrteuf'csoudotsatcs. tO, fibres airciformes cxtct'!tes
ant~ricurps ou vcntt'atcs. t), fibres aycifornu's tutert~cs. i2, pédoncule, de iotivc. –Ht. <3, noyaux pt'cp;ramidaux.
tt- pMeuMM~as)r~HC. t5, grand ïnjwgtossp.
dehors et en arrière, elles traversent l'olive, gagnent les cordonspostérieurs et s'y
terminent, soit dans le noyau de Goll, soit dans le noyau de Burdach. Ces fibres
constituent donc, par leur ensemble, un faisceau d'association entre l'un des
hémisphères cérébeHeux et les noyaux postérieurs du bulbe dit côté opposé.
d. MM?'p/<o~~Me des /?~'es a?'et/o?'mes.–Les fibres arciformes que
Va~cM?'
nous venons de décrire ont des valeurs fort diverses et nous pouvons, à cet en'et,
distinguer les trois groupes suivants
Le~M'eHM'er~'oM~e est constitué parles fibres du faisceau olivaire cérébelleux.
Ces fibres parties de l'une des olives remontent, après entre-croisement, dans
l'hémisphère cérébelleux opposé et s'y terminent, comme nous le verrons plus
tard, en partie dans le corps dentelé, en partie dans l'écorce.
Le ~M.K<~e ~roM~e comprend les fibres qui unissent le cervelet aux noyaux de
MurdacI~etdéGoll.Ces fibres ne sont autre chose que les cylindraxes des cellules
externes des noyaux précités et, à ce titre, elles continuent pour ainsi dire les fibres
sensitiyes des cordons postérieurs de la moelle, dont les arborisations terminales
enlacent leurs cellules d'origine. Des noyaux postérieurselles gagnent le corps resti-
forme correspondant, remontent avec lui dans le cervelet et se terminent vraisem-
blablement dans le vermis supérieur. Il est bon de rappeler que de ces fibres bulbo-
cérébelleuses les unes, les fibres arciformes externes postérieures, sont directes, je
veux dire ne s'entre-croisent pas sur la ligne médiane les autres sont croisées.
Le <?'OMteMM <OM~ est représenté par des fibres qui, naissant des noyaux ter-
minaux des nerfs sensitifs bulbaires, vont de là au cerveau, probablement au noyau
du toit c'estlë faisceau seMson'e~ cet'e~e~cM~c d'ËuiNGER. Ces fibres, en partie
directes, en partiecrpisées, sont aux nerfs sensitifs bulbaires ce que les fibres du
deuxième groupe sont aux nerfs sensitifs spéciaux chaque nerf sensitif, quelque
rang qu'il occupe dans la série, se trouve donc relié au cervelet par des conduc-
teurs, dont les uns sont croisés, les autres directs. Les connexions entre le cerve-
let et les noyaux sensitifs du bulbe, parfaitement démontrées pour l'auditif et le
trijumeau, sont moins nettes en ce qui concerne le pneumogastrique et le glosso-
pharyngien mais leur existence ne me parait pas douteuse.
Outre les trois groupes de fibres précités, groupes qui sont admis par la grande
majorité des auteurs, le système des fibres arciformes renferme probablement
encore des fibres qui, après interruption dans un noyau et entre-croisement dans
ta raphé, se rendent au cerveau. A cette catégorie appartiennent sans doute celles
des fibres arciformes externes antérieures, qui entrent en relation avec les noyaux
arciformes. Elles ont ainsi la même signification que les libres transversales de la
protubérance ce sont des fibres protubérantielles aberrantes.
Nous venons, dans les pages qui précèdent, d'étudier le bulbe par une méthode
que l'on pourrait appeler analytique, en disséquant pour ainsi dire une à une ses
parties constituantes. Ces parties nous étant maintenant connues, tant dans leur,
forme extérieure que dans leur signification anatomique, nous possédons toutes
les notions nécessaires pour examiner fructueusement les coupes transversales du
bulbe. Les coupes transversales de cet organe sont ordinairement les seules que
l'on utilise dans la pratique et il est indispensable de bien se familiariser avec
elles a l'état normal, si l'on veut plus tard, en Anatomie pathologique, reconnaître
et interpréter sainement les modifications que pourra leur faire subir le processus
morbide. Nous passerons successivement en revue, en allant de bas en haut, les cinq
coupes suivantes '1" coupe passant par la partie inférieure de l'entre-croisementt,
des pyramides; 2" coupe portant sur la partie moyenne de rentre-croisement des
pyramides (entre-croisement moteur); 3° coupe passant par la partie supérieure
de ce même entre-croisement (entre-croisement sensitif); 4° coupe portant sur la
partie inférieure des olives; 5° coupe répondant à la partie moyenne;des olives.
4° Coupe portant sur la partie inférieure des olives. Les deux entre-
croisements moteur et sensitif sont l'un et l'autre terminés et nous voyons nette-
ment,sur cette coupeffig.'HS),la situa-
tion nouvelle occupée par les faisceaux
médullaires qui se sont déplacés. Ces
faisceaux se succèdent, en allant d'a-
vant en arrière dans l'ordre suivant
sur le plan superficiel, en constituant
la pyramide proprement dite, se trou-
vent les fibres motrices; en arrière des
libres motrices, se disposent les fibres
sensitives formant le ruban de Reil
plus en arrière encore, sont venues se
placer, mais celles-ci sans avoir subi
d'entre-croisement, les libres du fais-
ceau fondamental antëro-latéral de la
moelle, formant maintenant le fais- Coupe du butbc rachnUen
au niveau de Fex.tt'c-
ceau /'0)K~MMeM<~ ~M bulbe. tnitc uifericure des olives (d'a-prcs M. DuvAi.).
Sur la ligne médiane, tout l'espace t. sinon )m''d'an anL~cicu)'. 3, sUtou médian ))osL6t'ieur.
base des cornes posLcDcurcs.
compris entre le ruban de Reil et le dos cOl'llcsposlét'iem'cs. 3\ tcur tôt~c. hast'
4\ Icur LOe, arec ,r',racine b\1l~
canal de l'épendyme est constitué par de bait'c du h'ijumenu. tio~aux de Got). 6, noyaux
Lîurdach.– 7, )'a())n~. –8, t'aisccanj~raniidal(<j'<tn/y<').
des fibres entre-croisées leur ensem- t'aisccau s<~)siUf ou ruban de Rci!. otivc.
tt~ noyau juxt-a-oUvairc atltt't'o-inLcrnc OHpat'olivfiti~'rnf.
ble constitue le )'ap/ie dit bulbe. De XI, no') (incumogiish'iquc (racine spiisiUvc). X!t, no'f
~I" _.A,l.
grand h\pogtosac.
chaque côté du raphé se voit un vaste
réticulum, la /brHM<tOM ?'ë<t'C!/<SM'e, à la constitution de laquelle concourent, Ma
ibis les fibres arciformes, à direction transversale, et les fibres longitudinales du
faisceau fondamental bulbaire.
En ce qui concerne les colonnes grises centrales, nous reconnaissons facilement
les deux colonnes motrices et les deux colonnes sensitives, occupant a~peû de
chose près la même situation que dans la figure précédente. La tête de la corne
postérieure s'est pourtant enrichie d'un élément nouveau elle se trouve côiS'ée
maintenant par un faisceau de fibres longitudinales, qui revêt sur notre coupe la
forme d'un croissant à concavité interne. Les libres qui forment ce faisceau
naissent de la corne elle-même et constituent par leur ensemble,là racine infé-
rieure ou bulbaire du trijumeau. Les noyaux de Goll et de Burdach persistent,
chacun dans la position qui lui est propre. Ils sont même beaucoup plus develop-
pesquedanslacoupeprécédente.
Nous rencontrons, enfin, sur notre coupe, une formation nouvelle, l'o~e~e-
)'!CM?'e ou olive ~M~sM'e. Ette nous apparaît sous la formed'une lame de substance
grise, irrégulièrement plissée, située dans l'intervalle qui sépare la pyramide de
la tête des cornes antérieures. En dedans d'elle, se trouve le MQ~aM~M~o~tt'~M'e
<!M~'o-M:<erMe ou ps~'o~oe M~ertte, lame grise en forme d'équerre dont la partie
transversale limite en arrière la portion sensitive de la pyramide.
Des deux nerfs que nous présente la tigure 113, et que nous retrouverons dans
la coupe suivante, l'un, marqué XM, est le grand hypoglosse l'autre, marqué X,
est le faisceau sensitif du pneumogastrique. Le premier, nerf moteur, prend nais-
sance dans la colonne grise qui représente la base des cornes antérieures (aile
blanche interne); le second, nerf sensitif, aboutit à la colonne grise qui représente
la base des cornes postérieures (partie inférieure de l'aile grise).
,·
textes. 7. tcur noyau sensntf. noyau de But'dach. constituant en 8' le noyau accessoire
9. tête de la corne ;'os~rieurt*t coince par i0. la racine bul-
hairc du hijutncau.– tt, oU~c. t2. noyau juxta-oUvairc de l'hypoglosse,
en 6'le noyau am-
·
ante'o-infernc. f3. noyau juxta-otivah'c po&tet'o-extcrue.
t<; t'apitc. );), faiscenu so!Hairc. X, nctfnncutMogastmmc.
X!i, Hprf grand ttypogiossc.
bigu ou noyau moteur des nerfs
mixtes. On voit, en effet, deux petits
faisceaux à trajet récurrent s'échapper de ces deux noyaux et aller grossir les
.·. r~"
faisceaux principaux du grand hypoglosse (XII) et du pneumogastrique (X).
Quant a la tête des cornes postérieures, elle se voit, en 9, coiffée par la racine
bulbaire du trijumeau (10).
L'olive, apeine modifiée dans,son contour, occupe la situation qu'elle avait dans
la coupe précédente. Elle est flanquée maintenant de ses deux noyaux accessoires
le MO~sM~'M~a-ô~MM'e SK~'o-tM~'Ke oujM~o~e interne et le MO!/CMyMa'
oMt)<n~~os~?'o-e~<erMsou parole e.K<e?'me.
La formation réticulaire s'est agrandie elle s'étend, en largeur depuis le raphé
jusqu'alateté de la corne postérieure dans le sens antéro-post.érieur, depuis le
plancher du quatrième ventricule jusqu'à la pyramide. Le grand hypoglosse, dans
son trajet intra-bulbaire, la traverse obliquement et la partage ainsi en deux par.
tie's {'uneMnt.erne, plus petite, qui est la formation réticulaire blanche l'autre
externe, plus grande, qui est la formation réticulaire grise. Dans la formation
réticulaire se trouvent le noyau de Relier et le noyau latéral ces deux noyaux ne
sont pas représentes dans la figure 114, mais ils se voient très nettement dans la
figure 109 (p. 128).
Les pyramides possèdent encore la même situation, la même forme et la même
constitution que précédemment. Nous devons noter, cependant, l'apparition sur
leur côté antérieur et sur leur côté interne d'une couche de substance grise (4)
cette couche de substance grise, située a la surface extérieure du bulbe, constitue
à droite et à gauche les MoyaMa? <M'c!/c'?'Mtes ouprep~'aMMe~M.E, lesquels se dis-
posent sur le trajet des fibres arciformes.
Nous appellerons enfin l'attention du lecteur sur l'apparition d'un faisceau lon-
gitudinal, à coupe ovalaire (15), qui est situé, sur notre figure, immédiatement
au-dessous de la colonne sensitive du plancher ventriculaire, entre cette colonne
et le noyau restiforme. C'est le faisceau solitaire de Si'fLUNG, sur la signification
duquelhous aurons à revenir à propos de l'origine réelle des nerfs mixtes.
Sinous examinions des coupes plus élevées, en nous rapprochant de plus en
plus de la protubérance, nous verrions peu & peu s'élargir le quatrièmeventricule,
disparaître l'olive et les deux noyaux juxta-olivaires, et en même temps apparaître
de nouveaux nerfs, prenant tous naissance ou terminaison dans l'une des quatre
colonnes grises ci-dessus indiquées. Du. reste, ces quatre colonnes, ainsi que les
éléments constitutifs de la pyramide, conservent à peu de chose près la même
situation que dans les coupes sous-jacentes.
~Wy~
2~7~<?~
~~o~e~'oet~ft~f'ex~'M.
6~~e~Mo//fïs~
8.6~y~<(i"sp!n.'c~ri~o;
C. AR'r~hES pÉiuruËR)QUEs.
{f.roncbasJtfUt'p.
iJ"vct-~b)'ttic;
3~tf~2"U'Oïtcb!isi)ait'couc<r~bf'ncu90))).r~ricu['fc~
<°5~ft/
tn~6ricurc.
y~brato.
,.t,, -r~- i
'3''f'H/)~,c~t'ch('Ucuscnnortfurcftpos(L't'[curc.
)!i"Yci't<!brt)!e.
Ó.
L'encéphale (de dans et x~~), tête) peut être défini cette portion du sys-
tème nerveux central qui occupe tu cavité crânien ne.
Envisagée à un point de vue purement, descriptif, ta masse encéphalique se
divise en trois portions une portion volumineuse, occupant, a, elle seule, tes neuf
dixièmes de la cavité crânienne, Le ce?'fëaM; une portion plus petite, située au-
dessous et en arrière de ta précédente, le cerue~<; une portion plus petite encore,
couchée dans la gouttière basilau'e, rts~me de re~cëp?ta~e, reliant te cervelet a.u
cerveau et celui-ci au bulbe rachidien.
Le cerveau étant l'aboutissant de la plupart des faisceaux que nous avons vus
naître dans la moelle epinière et que nous avons laissés provisoirement & la base
du bulbe, c'est par le cerveau que nous devons naturellement terminer l'étude du
ncvraxe. D'autre part, l'isthme de l'encéphale présentant dans sa constitution, à
côté des éléments qui proviennent du bulbe, des éléments qui lui sont transmis
par le cervelet, nous avons tout avantage, et cela, au grand bénéfice de la chirté, a
étudier préalablement le cervelet.
Nous décrirons donc les trois parties constituantes de )'enccpha!e dans Fordre
suivant:
11, Le cervelet;
2° L'M<He~e /'eHce~/<a7<?;
3° Le e~'uesM.
ARTICLES l
CERVELET
§ I. –COKS!DERAT;0!~S GENERALES
1" Situation. Le cervelet est situé dans l'étage inférieur de la base du crâne,
en arrière de la protubérance et des tubercules quadrijumeaux, au-dessus du bulbe,
au-dessous du cerveau. RtCHARD OwE~ avait émis l'assertion que le cervelet, qui
est déborde en arrière par le lobe occipital chez l'homme, déborde ce dernier chex
higin.
Coupe frontate du <-rjne, ittteressantle cerveau et. le cervctet.
). cr~uc. 2, dm'e-m&rc. 3. cerveau. 4. cervelet. 5. fam du cer~c)ct. 6, ~cntc du cct'vctct-. ~·
7,smuât.t~t':t).–8.si)tu-;f!roK.–9,sutU5io:)~itudin.itinfcricui.
les singes. Huxt.EY n'eut pas de peine à démontrer qu'une pareille assertion, basée
du reste sur J'examen de figures inexactes, est comptëtement erronée chez les
.ix~es comme chez l'homme, Je cervelet est entièrement recouvert par la partie la
plus recutee de la masse cérébrale. Une ligne à peu près uorixonta)e, continuant
le bord supérieur de t'arcade zygomatique et aboutissant à )a~ protubérance occipi-
taie externe, indique assez bieu, sur la surface exocratiienne, la limite separntive
du cervetetetdu cerveau.
2" Dimensions. Les dimensions du cervelet sont les suivantes son diamètre
transversa), le plus long des trois, est de 8 à ')0 centimètres son diamètre antéro-
postérieur, de 8 centimètres et demi a. 6 centimètres et demi; son diamètre ver-
tical, autrement dit son épaisseur, mesure en moyenne S centimètres.
3" Poids. Le cervelet pèse t40 grammes en moyenne, soit )a huitième partie
du poids du cerveau. Mais ce chiffre est fort variable:
a. t'«t<<OHSt'M6!/u~Me</e~. H varie d'abord suivant les individus. En dehors
de toute influence pathologique, on observe des cervelets qui ne pèsent que t39~u
même ')28 grammes et, d'autre part,, des cervelets qui dépassent la moyenne
dei8,de30etde 28 grammes.
b. Y<M'KX(K)M~ SMH)~t< ~es <es. Il varie aussi, et dans des proportions encore
pins grandes, suivant les âges. Il est universellement admis que, citez les enfants,
te cervelet est relativement beaucoup moins développe que chez l'adulte. CnAUS&ŒH
a vu, eneHe)., le cervelet fœtal representet'seulement, la 17°, la, 21°, )<i 26° et même
la 43" partie du poids du cerveau, tandis que chez l'adulte, nous venons de le voir
tout à. l'heure, il en représente la, 8'' partie.
c. V6M'0)M se.KMe~es. Le poids du cervelet varie-t-i) aussi suivant les
sexes ? GALL et Cuvn!R ont écrit depuislongtemps que le cervelet est plus volumineux
chez ]a femme que chez l'homme. Mais les recherches de pAncn.\ppE, conncmëcs
plus tard par les nombreuses peseesde Bnoc: seraientplutûtfavorablesa.l'opinion
vants
Poiftsmoyenttel'encëphate..
!(!.
td.
ducN-vom.
(fucervc)et.
c..ML.m~
)~S
08'!
M3
c,
contraire. Reprenant à son tour la question, SAt't'ËY est arrivé aux résultats sui-
!2~6
6
1093
i37
\u.r~~MM
AU-
uirr6ae~san
l'ItUI·'l'( ttE L*IIOM>IR
102
94
6
SMpërteMt'e..
en une série de segments ou anneaux, disposition qui l'a fait comparer & un ver
à, soie et qui lui a valu le nom de ~?'nus SMpe~'eMr ou eHUMeKce MerMu'cM~M'~
2" Face inférieure. La face inférieure (fig. H9) nous présente tout d'abord,
sur la ligne médiane, un sillon large et profond, la <yr<a;H~esc!SSM)'e)MecMaMe du
cervelet. Au fond de cette scissure, nous rencontrons, comme sur la face supé-
rieure, une saillie longitudinale, que des sillons, allant d'un côté dans l'autre,
décomposent encore en une série de segments transversaux c'est le oe~'MM's M?/e-
~'eM~'ou e~M'MeMce pe?'MM'CM~M'eM/'e~'CM?'e.Il est situe immédiatement au-dessous
du vermis supérieur, avec lequel il se confond, du reste, représentant avec lui, chez
l'homme, le lobe moyen du cervelet.
De chaque côté de la grande scissure médiane et du vermis inférieur, s'étalent
les hemisphèrescerebelleux. Vus sur cette face, les hémisphères sont convexes
et régulièrement arrondis comme les fosses occipitales inférieures sur lesquelles
ils reposent et se moulent.
Revenons maintenant au vermis inférieur que nous n'avons fait qu'indiquer, et
qui, en raison de sa disposition toute spéciale, mérite de nous arrêter un instant.
De chaque côté de cette éminence, à, la réunion de son tiers postérieur avec son
tiers moyen (fig. '119 et '1'21), s'échappent deux prolongements à. direction transver-
saie, qui plongent et disparaissent chacun dans l'hémisphère correspondant. L~
portion du vermis qui donne ainsi naissance a ces prolongements tateraux est dc-
nommée pyramide de ~/<
~co'Me, du nom du mé-
decin italien qui a appelé
sur elle l'attention des tma-
tomistes.On la désigne en-
core sous le nom d'eMU-
MeMee o'MCM~ de M.\LA-
.CARNE,
parce qu'elle cmet,
.au Hiveuu de sa base, quatre
`
prolongements eu forme de
-croix les deux. pi'o!o.i.ge-
inent-s latéraux, siguaLes
<;i-dessùs, qui s'enfoncent &
droite et à gauche dans les
Fitg.UU.
henusphères cérébelleux Ccrvcfet,vup!irsa.('a.ccinfc)'icut'c.
Je prolongement postérieur i, ~)ppjjjf~rjfurn du ccrvcict. 3. 2, grande scissure n~di'utn, !o~(tfmt,
t('Yf'rnns!nf'tc'd)\3,C!h:~tCt'urcpost~t'it'Ut'('ônunc'nc~o'no~
.et le prolongement ante- de Maheanic. ~ucH.c. 6, grand sillon cit'cou~rcmictde Vicq d'A?.y-
.rieur, qui ne sont autres T, iobutc ractudicn ou aniy~date. 8, tobu)c du j'neutuo~st.t'iquc-
!), quat.t'n;mc YCtdt'iculc. i0~ coupe de )'cxt.r~mit6 su["~ricure du buthc.
que les parties correspon- il, protub6t'a,nccannutah'c.
trijumeau a\'ec Ses deux t'aciuos.
t2, p~doticutc c6t'6fjfitcux moyen. f3, nct't'
dantes du vermis iut-meme.
La portion antérieure du vermis inférieur, branche antérieure de t'emineuce
cruciale (fig.'t'19,o), a reçu
le nom de luette. Légère-
ment aplat-ie dans le sens
transversal, la luette s'a-
vance librement dans le
quatrième ventricule,ou elle
se termine par une extré-
mité arrondie et mousse. De
chaque coté de la luette, se
détachent deux minces la-
melles de substance hiau-
<;)te, aplaties de haut en bas
et se dirigeant norixontale-
ment de dedans en dehors
ce sont les MhMt~s de Ta-
~'m (voile ~~M~M'c j90~-
des anatomistes al-
<e)'t'etM' Vatvutes de Tarin, vues par leurs faces inférieures.
lemands), appellation fort (Celle figure est ta même que la précédente, sur laquelle (m a cntevo
lesamygdates.)
inexacte, les lamelles en
question ne remplissant haut.
i
jM'otoberfmce aonubire.
S, quatrième ventricute.
2, bu)be raehidicn, fortoxen) erigao en
4, 4'. Mmispheres cercbeHeux.
en S,rermisiufMcur.–6.)uette.–7,7', yaiyuicsde Tarin.–8,ioh))esd~
aucune façon le rôle qui est pneu'HO~astrtque. –9, 'J', suffaccsdesdeux &ccUons qui ont ~t6 praUquëcs
pour t'aMation des iunygd~c~. V, racines du trijumeau. \'tH, rMine
dévolu d'ordinaire aux véri- postérieure de t auditif.
tables vaHvu!es. H serait, bienprëférabte, assurément, de les designer sous le nom
deM!em~'a;Kes<~e ?~?'M.
Quoi qu'il en soit de ces appeUations, les vah'utes ou membranes de Tarin ne sont
bien visibles et ne peuvent être bien étudiées qu'à ta condition d'enlever préalabte-
ment les deux lobules cérébelleux (tonsilles ou amygdales), qui les recouvrentetles
dissimulent a l'oeil: c'est ce quihetéfaitsurl&ugure 131. Chacune d'elles nous appa-
raît alors sous la forme d'un croissant à concavité antérieure, et nous pouvons, en
conséquence, lui distinguer deuxbords, deux extrémités et deux faces De deM.c
bords, l'un est antérieur, l'autre postérieur. Le bord postérieur convexe (dos du
croissant) faitcorps avec le centre médullairedu cervelet. Le bord antérieur, régu
Jièrement concave et fort mince, flotte librement dans la cavité du quatrième ven-
Fig.t~t.
La pyramide de Matacarne et les valvutes de Tarin, vue inférieure.
), pyrannde de Ma)acatt)c,avec t', i ses deux bras latéraux. 2, tubercule postérieur ou vcrtnis pos~'rieur.
3, luette. 4, coupe horixo)Ha!c des hémisphèrescérébelleux. 5, H, valvules de Tarin. 6. lobule du pocuntogas-
)ri(jue ou f)eccu)us. 7, quatriëmc ventricutc. !i, protuM'rance annulaire. 9, moteur ocutaiio exteme. )0, faeiai.
il auditif. tï,iutern)Miairedc Wrisbcrg.
Nous avons déjà vu que le cervelet comprenait trois lobes, un lobe moyen et
deux lobes latéraux ou hémisphères. La surface extérieure de ces lobes n'est pas
lisse et unie. Elle nous présente, au contraire, une multitude de siiions, généra-
lement curvilignes et concentriques, qui ontpour résultat de décomposer les labes
en des segments plus petits. Ces sillons ont une profondeur très inégale et nOus
pouvons, a cet effet, les diviser en deux ordres
1° Sillons du premier ordre, lobules.– Les sillons du premier ordre, qui sont
les plus profonds, descendent jusqu'à la masse centrale, dont ils restent sépares
cependant par l'épaisseur de la couche grise corticale. Examinés a la surface des
hémisphères (ug. 118 et 119), ces sillonsdécrivent, pour la plupart, des courbes
régulières à concavité dirigée en avant et en dedans. ;Lesfs,eg qu'ils circons-
crivent portent le nom de lobules.
On compte en général de douze à quinze sillons du premier ordre à la surface
du cervelet. Le plus important de tous est le grand sillo'n, <jM'eoK/*e)'eK~s~ de Vico
t)'AzYR(f)g. 118,6), qui occupe, ainsi que sonnonil'indique, la moitié postérieure
de la circonférence du cervelet et semb)e, en conséquence, diviser l'organe en deux
parties, L'une supérieure, l'autre inférieure. Le grand sillon circonférentiel se ter-
mine, en avant, sur la face externe du pédoncule cérébelleux moyen, immédiate-
mentenarrièredullocculus.
Parmi les lobules, on se borne d'ordinaire a en décrire quatre, deux de chaque
côté ce sont le lobule du pneumogastrique et le lobule du bulbe rachidien.
Les~M~ t!MpHeMMK)~<!S<t'~Meou/7occMK (fig. 119,8) sont couchés sur le bord
inférieur du pédoncule cérébelleux moyen, en arrière des deux nerfs facial et
auditif, en avant et au-dessus du pneumogastrique, voisinage qui leur a valu
leur nom. Chacun de ces lobules se présente sous la forme d'une sorte de touffe
proéminente (~occM~Ms), un peu allongée dans le sens transversal, plus volumi-
neuse en dedans qu'en dehors, nettement isolée sur tout son pourtour:)! mesure
en moyenne 18 millimètres de longueur sur 8 millimètres de largeur. Uri pédicule
plus ou moins étroit (~edoMCM~e ~M /~occM~Ks) le rattache à la masse cérébel-
leuse. Cest à la substance blanche de ce pédicule qu'aboutit, on s'en souvient,
l'extrémité externe de la valvule de Tarin.
Les/o&M/es f<:< &M~e ?'ac/<~M~ ou, tout simplement, les ~o~M~ ~cA~'eMs-
(fig. H9,7) sont ainsi appelés parce qu'ils sont situés en arrière et sur les cotés.
du bulbe. On les désigne encore, en raison de leurs rapports avec les valvules
de Tarin et la luette (que l'on a comparées, comme on le sait, aux voiles du palais).
sous le nom d'amygdales ou de <oMStMes. Leur longueur varie dé ~S a 30 milli-
mètres leur largeur de 15 à '18 millimètres. En dehors, l'amygdale s'applique
contre la partie correspondante de l'hémisphère cérébelleux, dont elle est séparée
par un sillon profondàdirection antéro-postérieure.– En dedans, elle répoudsuc-
cessivcment à la luette, qu'elle comprime latéralement et au corps restiforme su)-~
lequel elle se moule. Son extrémité antéro-supérieure s'étend jusqu'au bord
libre de la valvule de Tariu et comble exactement tout l'espace compris entre la
luette qui est en dedans et le flocculus qui est en dehors. Son extrémité postéro-
inférieure, arrondie et plus ou moins renflée, descend avec le bulbe dans le canal
rachidien (fig. 87,8). L'amygdale est donc située, comme le bulbe lui-même, en
partie dans le crâne, en partie dans le rachis. Une sorte d'étranglement, répondant
au pourtour du trou occipital, nous indique, sur sa surface extérieure, la limite
séparative de ses deux portions intra-cranienne et intra-rachidienne. L'amyg-
dale est reliée à. sa partie supéro-interneàla masse blanche de la luette. Sa surface
extérieure est parcourue par de nombreux sillons dont la direction est oblique
d'arrière en avant et un peu de dedans eu dehors.
2" Sillons du second ordre, lames et lamelles. Moins profonds que les
précédents, les sillons du second ordre ne descendent que jusqu'à !a lame de
substance blanche qui forme h), partie centrale du lobule. Ils décomposent ces der-
niers en segments plus petits, qui sont tes lames et tes lamelles.
Les ~MKes, aplaties perpendiculairement aux sillons qui les délimitent, sont
appliquées les unes contre les autres comme lesfeuilletsd'un livre. EntreeDes s'in-
sinue un mince prolongement pie-mérien, qui descend.jusqu'au fond du sillon
séparatif. Le bord libre des lames répond naturellement ù. la surface extérieure du
cerveau. Leur bord adhèrent se confond avec la substance blanche du lobule.
Les lamelles, qui ne sont que de petites lames, n'apparaissent généralementpas
& la surface extérieure du cervelet. Elles bccupent,pour la plupart, la profondeur
des sillons du premier ou du second ordre, qu'il fautentre-bàHlei' pour prendre
une idée exacte de leur disposition on les voit alors, toujours très variables
dans leurs dimensions et dans leur trajet, occuper la surface des lames, s'étendre
d'une lamé à une lame voisine ou même unir l'un à l'autre deux lobules contigus.
Topographie cérébelleuse. Le tobute du pneufQoga.striqueet le lobule rachidien, que nous
avons décrits plus haut, ne sont pasfessen~sc~ue l'on rencontre à la surface extérieure du
cervelet. En réalité, les sil-
jons du.1-- premier ordre divi-
_l:v~~
sent ta. masse cerebeUeuse en
vingt-six )obutes,dont douze
appartiouictit lan.ta.fMe
J'ace supé-
in-
rieure, quatorze
térieure. De ces vingt-six lo-
hufes, huit, sont impairs et
médians; les dix-huit autres
sont pairs et symétriquement
disposés de chaque côté de la
ligne médiane.
!i.o&«/M~e/<f/<ïce.!M/)e-
)')'eMr<'(ng.l22).–Levermis
supérieur, tout d'abord, nous
présente (u)atre)obu)es qui
sont.enaHant d'avant en
;tn'iét'e:)a/M/ formée
par quatre ou cinq lames
transversales qui s'etatent
entre les pédoncules cérébel-
)eux supérieurs, en consti-
tuant la couche superficielle F:g.i22.
ou couche grise de ia valvule Topographie c~rubeUeusc tobutcs c!c lit f~ce 5U[)'icurc.
deYieusscns(p.t8t);2''te
/u&«/s ce«<'w~, petite saillie (Se repofter. pour les mdicaUoas, htU~nde de lit figHM sumutte.)
cgatcment trattsversate, si-
tuée numédtatemcut en arriére de la hnguta.ct la recouvrant; 3''['('Mt!neMce du :'e<'H;~ ~M/fM/'
(wo~<<M), comprenant ta ptus grande partie du vermis et prenant à sa partieantérieure te nom
de ct~Mtex (sonunct, partie la plus élevée), à sa partie postérieure celui de ~cc~fe (pente); 4" le
6oM)''yco)t /(;)'M«M!, enfin, qui t'eprcsent.e la partie )a. plus reculée du vermis.
Sur les lobes Jatëraux ou hetuispheres, nous rencontrons successivement, toujours en procé-
dant d'avant en arrière t" le /e~) de la ~'ti~u/ft, qui continue latéralement la Hnguta. et qui
repose sur les pédoncules cérébelleux supérieurs 2" les H~ex du lobule ce!:<<'a<, qui font suite
latéralement au lobule de même nom 3" le lobule (jf<t<K<rt<f<<ere,le plus considérable de tous les
lobules de la face supérieure, qui se continue de même avec l'éminence du verinis supérieur
<;f qui comprend Jui-)ne!ne deux parties t'one antérieure (c') correspondant au f'uitneu, t'autre pos-
térieure (c") correspondant au ()6clive; 4° le lobule MMti-<M;tHt')'esffpë)'te</)', enfin, le p)us recute
de tous, qui embrasse par sa concavité le bord postérieur convexe du lobule précèdent.
b. Lobules de la face !K/ë;'<eM;'e (fig. 123). Comme le vermis supérieur, le vermis inférieur se
décompose en quatre lobules, savoir 1° le Ko<~e, qui n'est autre que l'extrémité antérieure du
vermis 2° I'«tw~, qui lui fait suite en arrière 3° la p'M«/c, qui comprend toute la partie
centrale et volumineuse du vermis inférieur 40 le /«<)o'c!<<<' po~<')')'fw, qui forme l'oxtrc-
nute postérieure du 'vennis et qui se réunit, dans ]ej'oad de f'eohahcrure postérieure, 'avec )e
uourgeon terminât ou dernier iobuieduventus supérieur.
L~ face inférieure des hémisphères nous présente, a. son thur, (iixto'bules,:cin(t de chaque
côte. Ce sont en allant d'a-
vant en arrière 1'' ie 7ctM~ du
pMeMMO.~fMh'tf/K~, que nous
avous décrit p)')s haut et qui
est relié au nodute par laval-
vu[e de Tarin i'a<)t~a7e
ou /o;e, 2**
déjà décrite, qui
se relie a. l'uyufa par une lame
de substance blanche anato-
gué a la valvule de Tarin; 3° le
~o&Mi'e <M~t<e, ainsi ap-
pelé parce qu'it présente doux
saillies ou 'ven.tt'es, et qui se
continue en dedans avec la
pyramide du vci'mis -t" Je
7o&H~e\~)'67< qui est situé en `
arrière du précédentet qui ro-
pond lui aussi, a sa partie in-
terne, a la pyramide ,dn ver-
mis 5° le ~o&M!e.s'eM:t-h~Kt')'e
!M/<eM7', enfin, qui coiffe )e'
lobule grêle et qui s'étend en
arriére jusqu'au grand sillon
Fi~.tM. circonferentieideVicq-d'Azyr.
Toi)Ogt'a).hiccerébcneu6e:)obH)<'sdc)ahcci))Mricm'H. Ce dernier ]obu)e correspond
t* f-e<<M<ft tm~Mft-t « Bic<fMK<. A, tingub. B. lobule centrai. C, ~.niiMnccdu au tubercule postérieur ou
vermn, sc<Mcon!poMnt en C', te cuhncn et C* te <M<fye. dernier lobule (!u vermis.
D tonrKon <ernnnaf.
E; tttbetojte posto'icu' F. pyramide. G, uvula.
Nous devons reconnaître,
`
!t, nonute.
2" t-ottt~ ~fttM 't htMMK.t <t, frein de la )in*u!i). t, aites du lobule t'entra).
r, tohu!c quadritatère. tohuïc semi-tnnaire supérieur. en terminant cette énuméra-
rieur. y:f. Mm)e jnete et tohutc diMstriqueou <-uMif.)rnM. < lobule soni-junaire infé-
am~uate. /t, h, iebu~<!
«la pneamo-naslrique. tion, fort longue et fort com-
plexe, mais heureusement
peu importante, que les lobules en question présentent des variations individuelles souvent
tre~ étendues et que, d'autre part, )eurs)imites respectives sont loin d'être toujours très précises.
§IV.–CoNt'ORMATIOX INTÉRIEURE
Si nous pratiquons sur le cervelet une coupe quelconque, nous constatons que
cet organe, comme les autres portions du névraxe,nous présente deux espèces de
substance de ta substance grise et de la substance blanche. Nous les décrirons
séparément.
i" Substance grise. La substance grise du cervelet se divise en substance
grise périphérique et substance grise centrale
A. SUBSTANCE GRISE PÉRIPHÉRIQUE.– La substance grise périphérique ou corti-
cale (co?'<e.c ce?'e6eMt) s'étale tout autour du cervelet sous la forme d'une lame fort
mince, recouvrant régulièrement toutes les saillies et descendant sans s'inter-
rompre dans le fond de tous les sillons. Elle forme donc au cervelet une enveloppe
à peu près continue elle n'est interrompue, en effet, qu'à la partie antérieure
de l'organe, pour livrer passage aux pédoncules.
SuBS'fASCE GRISE CENTRALE. La substance grise centrale est représentée par
un certain nombre de formations, qui toutes sont groupées au centre du cervelet
et que nous désignerons sous les noms de noyaux dentelés, noyaux dcntetcs
accessoires et noyaux du toit. Ces divers noyaux, du reste, sont pairs et disposés
symétriquement à droite et à gauche de la ligne médiane.
a. ~Voy~M~r ~eM~e.9. Au nombre de deux, l'un droit, l'autre gauche, les
noyaux dentelés sont situés à la partie interne des hémisphères, à 7 ou8~fnlH-
mètres en dehors de la ligne médiane (fig. 124,3). On )es désigne e!)('ot'c sous te.')
noms de co?'ps deM<e~es, de corps ~AoM~oMsMa?, d'olives co'ë~eMeMses, de corps
c~M~'es ~M ee~e<e<. Chacun
d'eux est constitue par une lame
irrégulièrement plissée, dont ta
disposition rappelle assez exacte-
ment ceUe de l'olive bulbaire,
Cette lame, exceasivementmince,
nous apparaît sur les coupes
(fi~12S,) sous l'aspect d'une
simple ligne, fortement sinueuse,
plissee en zigzag, d'une culora-
t.km ~'ris jaunâtre, emprisonnantl
& son centre une masse homo~
~ëne de Substance blanche.
()lUitttteiuent allc.ml;(.s d'arrière
Obliquementallonges d uruière I'4.
en avant et de dehors en dedans, Lk'npeh<M'i.~otita!cd~<'crve}<). passant, p~r le ~rand
plus larges a. leur extrémité pos- si~onch'oonfei'cnticL
térieure qu'a leur extrémité anté- (Sf'~n)pnt.i))f'~t'iCtn'tteJa"cou{tc,t'u<l'L'nhau}.)
rieure, les noyaux dentelés du l.tnhc!'cutcs<tun()t')iu)~('fm\int'(''t'icur~2,['(''ttonc~tcsc<t'~be~
(cu!;su;'t''t')curs.–3,vaLl\'nte<)cYicusseus.isthme
cervelet revêtent, dans leur en- ptmic.o.ccnh'cnh''dunait'c(k).cc)'Yctct.–6,c<]n'[)Stt[;n(ct~. ()c t'o~e'
de
n en résulte que chacun des segments cérébelleux (lobes, lames et lamelles).
forme a. sa périphérie par une mince couche de la substance corticale, possède a
sa partie moyenne un prolongement plus ou moins considérable (branche,
rameau ou la substance blanche centrale. Cette disposition <M'/?o-
?'esceM<s du centre médullaire, toute spéciale au cervelet,~ reçu des anciens anato-
FigT.'27.
Coupe vertico-tuedumc ou sagitttdc du cervelet et, de t'isttuno le segment omette,
vu pa.)'sa.fa.ce interne.
i, cofps caUcux. 2, trigonc c~rchrat. 3. sepLum tucidum. 4, commissut'c btanc)tc fud.icu)'c. –o, nci'r
ojttK~uc. 6, trou de Monro. 7. couche optique. 8, siffou do MonL'o. 9, substance grise vcnf.rtcuîairc.
tU, cnr[)s pitttitait'c.it, iubct'cutc 'nanunairc. t'2. gtandc pinua~c. 13, con)[nissm'e bhuic!tû pos~ricurc.
14, Lubct'cutcsqutKtnJutncaux. t5, p~doncHte c<~t'6bra). m, p''ot,ub~r;mcc annuaire. t7, butbo rachidicn.
t8, ccrvctct, avecit, so)i centre m6duUait'c formata t'at'bt'cde vie du !ohc tn<~fiian. ~0, aqueduc de S\l\us. '), qua-
tri~mc \'en~t'tCu)G. caual de t'~pouhmc.
§ V.STRUCTURE HU CHRVEf-E't'
Fig.iM.
Coupe sagittatc d'uue huueUc cérébelleuse (schématique').
i, coitt'emcduUaire. 2, couche granuleuse. 3, couche motccutairc. 4, couche des cellules de Purkinje.
5~)MCtticrc.–<3,sn!o'))5C~)'~beHcux.
à l'aide d'une loupe, elle nous présente deux zones d'aspect, ditTerent (tig. )~9). De
ces deux. zones, l'une, externe ou superncieUe (3), est d'un gris p&~e; Fautre,
interne ou profonde (2), est d'un jaune rougeàtre. La première a reçu le nom de
COMC/K? MK~ëcM~nt'e; la seconde, celui de coMe~e ~~MM~ettse. Entre ces deux
couches s'étale une rangée de grosses ce])u)ësnër\'eases (4),
qur~~o~
vertes par PuRMME en 1831 et que l'on désigne depuis sous le uom de cellules de
PtM'~tM/e.Nousdecrironssuccessivement:
~°LeSC~M~J<°J°M~'M/'<?;
2"LacoMcAemo~eM~M'<?;
30 La couche granuleuse.
Fig.13).
SchëuM represetUaut, sur une coupe transversale d'une lame cérébelleuse
et. d'après les descriptions de CAJAt,, les ëtëments histologiques de l'écorce du cervelet.
(t'our rcudre la figure plus démonstrative. ou l'a d~is~c en six cases, dans chacune dcsqucik's a 6~' rcpt'6scn~ un
h'om'fnt pus ainsi a t'~ta~ d'isok'tncnt, its sont rcums cL dnp['sc!ncnt cnh'cm~8
)n.')t) spf'ciat. Mais eus c)f'<ncntsne m'
<
?)))' tous les points de i'ccorcc.j
A. pic-tn&t'e.– tt, couc)*e mo!ecutatrc. C, couche des cellulcs de Purkinje. D, couche gt'atndcusc. H, centre
n~'dunnirc.
ceHutedePtU'ktnjc,vucdcface, avec: t', son c~thtdraxc: i'. les conatt''t'atcs i't''Ctu't'cntcs de ce cUindraxc.
[f~htes cetîutcs ffoit~csde la conche motccutatt'c, avec 3, tes corhottes {omunates (A'H<t'6c'<t de sou c; J(ndt'a\c.
–4. grains de la couche granuleuse, avec 4'. leurs pro)ougcmcnts c\ïtnd)'a\Hcs tot'tn'ud, après bifut'cat.iou cil T, les'
libres dites )<ara)tMcs ces fibres parallèles (4") sont ici Tues en coupe, sous forme de simples points. S, grandes
cellules ctoitces de la couche granuleuse. 6. petites cellules nevro~tiuucs. 7, grandes cellules u<rogtiqucs, avec 7',
<ibres radiaircs de Bergman)). 8, 8, libres grimpantes. –C, tiurc mousseuse on moussue.
Fig. 132.
SRhem~ représentant te mode de terminaison des cyUndra.xes des petites cellules etoUëes.
cellule de Purhiuje. 2. son c))iudraxc. au moment où il s'entoure de tny<)'uc. 3, une cellule étoile de la
couche tno!ccu!anc. 4, son c~indraxc. avec a- 5- deux collatérales. 6, corhci)tc Nominale, avec C. sa tcrminatsoti
autour de l'origine du ey!ind~a'n:dpiâce!itdcdt:Pur~)!)JÈ,HOucucoet'i~ourëdcnnc~ftc.
Fig.tM.
Coupe iongitudiaate (frontale) d'une lamelle cercbeUeuse (imité de CAJAL).
), jtic-mcrc. 2, couche moiccuïah'e, avec les fibres paraïtôles. 3, cellules de Purkinje. 4, couche gt'unutcusp
avcctcsgratns.),cpnh'Ctn6duUau'c.
Fig.136.
Schéma représentant, sur une coupe horizontale, tes ()if!ercnts groupes de fibres cërëbeueuscs.
(Lcs[tL'tloHCulcssup6t'icut'sson~t'Cjn'<SGntcs<'nhlcu,tcsmt)Ycnscnnoir,tc5tn~LGm'scnt'ongc.)
f.L'cof'CGC~bctiousc.–2,royaux dcntcic's. –3\no\;ttfxdt[<oit.–4,4',j~do!tcut<'sc~t'<hci!<'<'xsnjtj'
<icut's.3\jn''doncr~sc~r~bcU<'uxmoyens.–C,6\pt''dot)cu)csc~t'~bcUouxhd'L't'ictn'5.–ft<t'dcux
fibres eu anses ou conunissut'atesinto'h~tnispiK'Tiqucs.–ec\t/t!cuxtHn'GS[n'utub't':mtk'i)cs. –<'c\dcux
tih!'GS<:)''r6ht'a)cs. /unc fibre connttissuratein).t'ins'que tourne.–f/f/,uuctibt'Ccomm)&surafGiHtL'n')Scf)UC
conrt.XX,tigncm('<l[attc.
homologue du. côté oppose. L'ensemble de ces tibres commissurates tondues joue
par rapport aux deux moitiés du cervetet te même rû!e que rempUt le corps caUcux
par rapport aux deux hëmispuères cérébraux. Les /<~rcs co?'<<eo-?:Mc~ea~'es,
comme leur nom t'indique, sont ('eUes qui mettent en relation t'ecorce cerebet-
!euse avec les musses grises centrâtes. Ces tibres existent bien certainement, mais
elles sont encore mal connues.
Les /csc~ïMM~Mesrelient le cei'vetet aux autres départements du nevraxe.
Ettes sont de deux ordres les unes naissent dans le cervetet pour atterse ter-
miner en dehors de lui les autres, tirant leur origine de ta, moeUc, du butbc, de ta
protuberaace ou du cerveau, viennent se terminer dans )e cervelet. Les unes et les
autres, qu'ettes soient par rapport au cervelet centripètes ou centrifuges, passent
par tes pédoncules cercbetleux, dont ettcs constituent les etcmeuts essentiels et que
uousa!tonsmaintenantdecrire.
ARTICLE II
ISTHME DE L'ENCÉPHALE
B.–CoKFOKMATIONttTmUEUnK
Si nous jetons les yeux sur une coupe transversale de la protubérance, nous
constatons tout d'abord que cet organe, parfaitement libre à sa partie antérieure
et à sa partie postérieure (face ventriculaire), se continue directement, sur les
cotes, avec les pédoncules cérébelleux moyens. Nous constatons ensuite la pré-
sence d'un raphe médian, qui s'étend sans interruption de la tige du calamusau
siUonbasilaireet qui divise la coupe en deux moitiés latérales, analogues
comme aspect et comme constitution la protubérance, comme la moelle et le
bulbe, se compose de deux moitiés symétriques.
Les coupes transversales de la protubérance (fig. 141) nous apprennent encore
que cet organe n'est pas homogène et qu'on peut, à cet égard, le diviser en deux
Fig.Hi.
Coupe YEt~ico-tra.ttsversfdede taprotubo'tmce~u niveau de su. partie supÉfiouco
(d'apresS'ftLUKG).
t. quatrième ventricule. t'. son épendyme (<H ~~nc). 2, vatvute de Vieussens, avec 2\ sa couche btancnc
(r~/)~/t~i~f/j'6'<t~c~t~),S'\ sa couebo grise (/f')t~<t).–3. racine supérieure dHtrijtuncau.cetiutesncr-
vcuscs qui accompagnent, cette racine 5, bandelette tongitudi'nafcpostérieure. t], formafion r(''t.ict)iairc. 7, sillon
tatt'THt dQ l'isthme. –8. coupe des pedonctdcs c~t'cbpttcux supérieurs. f\ portion tnterne et portion externe du
ruban de Heih )0, tO, fibres trimsvcrMtcs de la protubérance. t), tt,ses libres tongitudinatcs. H, raphe.
V~trijutucau.
Lu corps trapcxo'tde, vu sur une coupe transversale de la protubérance passant par les noyaux
terminaux de la branche cocliléaire de l'auditif.
). racineantérieure ou vestibutaire de l'auditif, sectionnée à son entrée dans le bulbe. 2, racine postérieure ou
cocbteah'e. 3, noyau antérieur de l'auditif. 4, tubercule acoustique. 8, fibres efférentes du no~au autt'rienr.
C, fibres cffercntcs du tubercule acoustique, constituant les stries acoustiques ou barbes du ealamus, avec 6\ leur
faisceau direct al!ant à l'olive supérieure du ente correspondant 6", leur faisceau croise allant à l'oiivc supérieure du
c'~tt oppose. 7, otive supérieure. 6, corps trapezoïde. 9. noyau trapcxo'fdo t0, faisceau acoustique ceutrat.
)t, raphé. t~,p'ra)mdes. 0, quatrième ventricule. t4, pédoncule cérébelleux inférieur.
dans l'oUve supérieure du côté opposé. L'ensemble de ces fibres constitue une
couche rubanée et compacte, à laquelle on donne le nom de corps <?'spë,soMe.
Chez la plupart des animaux, qui ont la protubérance relativement peu déve-
loppée, le corps trapéxoïde est presque entièrement libre et nous apparaît alors
sous la forme d'une lame quadrilatère, placée à la face antérieure du bulbe immé-
diatement au-dessus des olives (f)g. d42,5). Les pyramides passent en avant
d'elle et, de ce fait, semblent l'interrompre a. sa partie moyenne. Chez
l'homme, où la protubéranceacquiert un développement remarquable, ce système
de fibres transversales est complètement recouvert par les faisceaux inférieurs
de ce dernier organe, mais il n'en existe pas moins, formant chez lui, comme
<'hex les mammifères inférieurs, un ruban nettement différencié, allant d'un
noyau acoustique antérieur à l'autre (fig. '143,8). Il est situé dans la partie anté-
rieure de la calotte protubérantielle, immédiatement en avant de l'olive supé-
rieure. Le long de ses fibres, en avant et un peu en dedans de Folive se voit
une petite masse de substance grise, que l'on désigne sous le nom de %o</NM
~'apexoMe Le corps trapézoïde et le noyau homonyme appartiennentala voie
acoustique centrale et nous les retrouverons à propos delà, terminaison réelle de
ce dernier nerf (voy. chap. iv).
Fig-.t4!.
Tt't~ci compara des ftbt'cs mo~'ic~s butb:m'es cL dfs (Hu'ca muLciefs racindk'nnf"
eél'.ellt'iile (loncmotdce). "2,~I'i\Ü¡\esciSS111'C
t,. {'cot'ee intcl'hémi$pMri'luc. :1, UII Il'lm¡;:oa de mo,~l\,l' épinièrn, vu [1st ~il Ia,.u.
'I~J'it'ut'e. A.IH)I~e~.moh'h~cs hulbail'f!s.
4', leur enlru-cr9isnma4t11 la p;:tr:ie ini'é"Îeul'e tic lu protubérnncr. S. un noyau hul-
lanre arcr. lè nel'f <¡uicn' ématH~ 6, libres-motrices l'uchidiNInCSctmstitunnt Ic faÍ~{'cau py"amidaL fi·, lt'UI' enh'(H~I'oi¡:~m!1til' ,h
Ilar!i~~ infél'Írnre du bulbe ldceussaUoli des PYI'lmidC\s), Coi'lWS :mlÓ\'Î(ltu'(J$ de ~la 1I10('lIe. 8. 8. deux IWI'Sl'iH:hidicns.
o,.<de.~
(l, i.~elill'/J b,cupsulciu(c!'ue. (" Itêdont~ule céf'ébt":d,~ tl, (lI'OltdJÚI'U¡('(>. e, hulbc. é!,in¡~l'c,
f, II/tH'Jlt'
lutéô·esstint~le~~iéscenufOufG~ire rnt'hidicrt.tccnüt~ ~;¡
~nh~eu~C)W~)~f~
I,I: Ü¡o\e! eutre~r>·oi.rentyït, ~tlclerurine
l'I'O;8t)e;
irois~,
rt ftisçeUU
~ll\.lcsî.n iuférieure; .i~atdressarit le /hrsecms.
le~
coloration blanche dans son quart antérieur, une coloration grise dans les trois
quarts postérieurs.
La /'Nee <!M<e?'t<?M?'e ou mieux (ïM<ct'o-îN/'<M'e!M'e,constituée par de la substance
blanche dans toute son étendue, contribue, comme les deux pédoncules cérébelleux
supérieurs; à former la voûte du quatrième ventricule. Elle repose, à sa partie
postérieure, sur la luette ou extrémité antérieure du vermis inférieur, mais sans
lui adhérer.
Les &o?'<~s ~e?'SM.K, obliques en Iiaut et en avant, répondent aux pédoncules
cérébelleux supérieurs et s'unissent intimement a eux.
La &ase se confond, de môme, d'une façon intime avec le lobe moyen du cervelet.
La valvule de Vieussens, du reste, n'est autre chose, comme nous le verrons tout à
l'heure, qu'une portion du cervelet.
Le som?Me<, dirigé en avant, est fortement arrondi. Il donne naissance à un
prolongement fascicule, souvent biMe, qui vient s'implanter d'autre part dans
l'espace angulaire que forment, en s'écartant l'un de l'autre, les deux tubercules
quadrijumeaux postérieurs. Ce prolongement est connu sous le nom de /'re~ de
la valvule de Vieussens (fig. )60, S). De chaque coté.du frein, émergent deux
cordons nerveux très grêles, les Mc?'s ~c<Ae<z</Me&' ou Her/~ de ~M~'t'eMte~M'e
(Hg. )3t, !S). –On voit enfin, dans certains cas, une toute petite bandelette trans-
-I_ .À_J.
_1~ en arrière du frein, unir l'un à
versate, placée 1'
l'autre les points d'émergence de ces deux nerfs.
2" Structure. La valvule de Vieussens se com-
2 3
pose essentiellement de deux tames de substance
nerveuse superposées, une lame de substance b)an-
F~.t50. che et une lame de substance grise (lig. 'iSO). La
Coupe vertico-transversa~e du ~!M:e de s:(~<ce blanche (8) répond à !a face
quatrième ventricule, praM-
quee au niveau de la valvule antérieure, où elle constitue une nappe uniforme
de Vteusscns. c'est le voile Nte<~M~<M?'<* SK<ë)'<eM/' des anatomistes
< pédoncules cérébelleux supc- anglais et allemands. Elle se continue à sa partie
ricur-s. cavité du <}uatrie<MC vcti-
tricule. 3, sou p)anchcr. 4, lame inférieure avec le centre médullaire du cervelet,
grise et 5, lame htanchc de la valvule dont elle n'est qu'une dépendance. La ~MMf de
de \[cussctis. .< ti~uc tn~dtan)*.
–(t~j trait jaune rcpt'~spntc t'~))cn- SM&s<a;Kce grise (4) s'étale en arrière de la précé-
dwne.)
Vieussens.
constituépar une lame de substance grise, au sein de laquelle s'insinue de bas
en haut un mince prolongement de la substance sous-jacente. Cette
disposition s'observe très nettement sur des coupes sagittales de la valvule de
qui
Envisagées au point de vue de leur constitution histologique, la lame grise de
)a valvule de Vieussens est formée par des éléments rappellent exac-
tement ceux de l'écorce cérébelleuse la lame blanche, par des fibres nerveuses a.
myéline qui viennent du cervelet ou qui s'y rendent, mais dont les connexions sont
encore très hypothétiques. Un certain nombre d'entre elles, comme nous l'avons
déjà, vu en étudiant le bulbe, proviennent du faisceau cérébelleux direct et vont
au vermis supérieur, constituant ainsi une longue voie commissurale entre ce der-
nier organe et la colonne de Clarke de la moelle epiniëre.
3° Significationanatomique. A tout prendre, la valvule de Vieussens, envi-
sagée au point de vue de sa signification anatomique, est une simple dépendance
du lobe moyen du cervelet et équivaut à un lobule qui, au lieu d'être arrondi
comme les lobules ordinaires, s'est étalé ch surface. Ce lobule n'est autre que )e
lobule le plus antérieur du vermis supérieur, celui que nous avons désigne (p. 148)
sous le nom de lingula.
§ V. TUBERCULES QUADRIJUMEAUX
§VI.–RUBANDEREtL
Sinous examinons l'isthme de l'encéphale par l'une de ses faces latérales
(fig. 1S1), nous constatons la présence, à la partie antero-superieurc de cette face,
d'une bandelette de substance blanche (,16), formant'un relief tantôt considérable,
tantôt peu accusé c'est le faisceau triangulaire ou faisceau latéral de:l'isth~r2e.
De forme triangulaire, il émerge par sa base du sillon latéral de l'isthme. Puis se
portant en haut et un peu en avant, il contourne successivement le bord externe
et la face postérieure du pédoncule cérébelleux moyen et arrive bientôt au tuber-
cuie quadrijumeau postérieur. Là, un Certain nombre de ses fibres (fig. 89,3')'),
celles qui forment sa partie postérieure s'inuéchissent en arrière et se perdent dans
la substance blanche de la valvule de Vieussens ces fibres, nous le savons déjà,
Fig.155.
Coupe vertico-transversale de la protubérance passant par )c point d'entre-croisementdes nerfs
pathétiques (d'après STiLUxc.).
i. aqueduc de Syhins.– 3, sa substance srise. 3, cntrc-croise'ucuL des patheLiqucs. 4, bandelette longitudinate
postérieure. 5. racine supérieure du trijumeau. (;. cellules sensiLivcs accompagnant celle racine. –7, pédoncules,
ceretK'tfeux supérieurs. S, formation reticutaire.– !). sillon latéral de )'ist!unc.– iOet i0' portion interne et
'~xterftc du ruban de Reil, 11, 11, fibres transversaies de la protubérance. 12, raphc. {Le trait jaune représente
i'eppndymc.)
Fig.iM.
Schéma montrant le ruban de ttcU sur des coupes pratiquées (till'érentes hauteurs A, !'u
A
niveau du tiers supérieur du butbe; )!. a la partie inférieure de la protubérance; C, la partie
moyenne de la protubérance D, au niveau de l'émergence du pathétique.
t, quatrième vcnU'icute. 2, ruban de tteit. mec 2 sa f'ot'tion externe ou ta~'rate 2", sa uorhon Interne sa )'or
tion médiale. 3. noyau taierai du ruban de Hcil. –4, faisceau j~ramidat. 5, faisceau conunissurai tongitudi-
nat. 6tl'ande)cttetongitudinate;'osfericure.– 7. oiivcbuthairc. grand ttvpogiosse; 9, facial. 10, moteur
oculaire externe- tt, pathétique. t2, p6doncu!c ccrebra!.
dont le sommet, dirigé en arrière, répond au raphé. Les deux rubans, le droit et )c
gauche, sont adosses ~'un à l'autre sur la ligne médiane. Ils forment ainsi connue
une couche unique et,
comme cette couche est située entre les deux olives.
certains auteurs la désignent parfois sous le nom de coMC~e ~er-o~M~'e.
Dans la partie inférieure de la protubérance (fig. 'iol.B), le ruban de Reil
est encore triangulaire, mais son diamètre antero-posterieur s'est aLtenue, en
même temps que son diamètre transversal s'est agrandi. Un peu plus haut
(fig. )S7, C), il s'aplatit d'avant en arrière et revêt peu à peu l'aspect d'une ban-
delette ou d'un ruban (d'où son nom), orienté en sens frontal. Tandis que
son bord interne s'est légèrement écarté du raphé, son bord externe s'est étendu
jusqu'à la partie latéraie de lu. protubérance. Plus haut encore, )a partie
externe du ruban, continuant a. se développer en dehors, sort de la protubérance
d'autre part, s'infléchit en arrière, formant avec sa direction première un angfo
droit ou voisin de l'angle droit. Le ruban tout entier, vu en coupe, nous appar.u't
alors sous la forme d'une sorte d'équerre (fig. fS7, D).
Au niveau du point où la partie externe du ruban de Reil commence à s'infléchir
en arrière pour former la branche externe de l'équcrrc, immédiatement en regard
du sillon latéral de l'isthme, se voit un petit amas de substance grise, qui appar-
tient à titre d'annexé cette partie du ruban c'est le Moy~tM ~a<era~ ~M ?'M6a~ de
jBe:7 (fig. d87,C,3), qu'il faut bien se garder de confondre avec le noyau latéral
du bulbe. Ce noyau est l'aboutissant d'~un certain nombre des fibres du ruban;
niais, à son tour, il fournit au ruban un nombre beaucoup pfus considérable do
fibres additionnelles, de telle sorte que celui-ci, dans ses relations avec le noyau
en question, s'accroît au lieu de s'atténuer.
3~ Division topographique. Les coupes frontales du bufbe et de la protubé-
rance nous montrent te ruban de Reil comme étant partout continu à lui-même et,
de ce fait, absolument indivis. Il estbon, cependant, de le diviser on trois portions
une portion externe, une portion interne et jne portion médiate. Une pareille divi-
sion, en effet, n'est pas faite seulement pour la commodité de fétude; elle repond
encore, comme nous allons le voir, à une division anatomique et physiologique.
4* Mode de terminaison. Les trois portions du ruban de Reil, portion mé-
diate, portion interne, portion externe, se terminent chacune d'une façon spéciale
et il convient, a ce sujet, de les étudier séparément
a, 7'erMHMa!SOM de ~or/t'OK )Më~M~e. Cette portion, relativement touto
petite (fig. -f57,2'), répond au bord interne du ruban. H confine Maligne médiane,
d'où le nom de portion Me~M/e ~M )'M&aM, de )'M&SK Mtë'eM~, que lui donnent la pfu-
partdes auteurs depuis FoREL: c'est te/'6HSceaMM!ëe~'aM accesso~'ede BECHTEREW.
Ce faisceau, arrivé au bord supérieur de ta protubérance,passe dans le pédoncule
cérébral et, la, s'infléchissant en avant, il abandonne la région de la cafotte pour
descendre dans celle du pied. Dans la région du pied, il occupe encore le coté interne
du pédoncule; mais il se méfe peu & peu aux fibres internes et supérieures du
faisceau pyramidal et suit vraisemblablement alors le même trajet que ce dernier
faisceau. La signification de la portion médiale du ruban de Reil n'est pas encore
nettement élucidée. BECUTEREW estime, et son opinion est partagée à cet égard par
plusieurs neurologistes, notamment par HosEL, qu'elle est la continuation, dans fo.
pédoncule et la protubérance, du faisceau géniculé de la capsule interne. Deux faits
semblent militer en faveur de cette assimilation le premier, c'est que le faisceau
en question ne prend sa myéfine que fort tard, après la naissance, comme le fait
k; faisceau pyramidal; le second, c'est que, d'après Spn'/KA, il serait très déve-
loppé chez les cétacés, lesquels n'ont pas de faisceau pyramidal. Si l'interprétation,
encore hypothétique, de BECHTEHEw venait a être confirmée, il faudrait, on le
atncoit, rayer le ruban médiaf du groupe des conducteurs sensitifs. Ce serait un
faisceau moteur, morphologiquement analogue au faisceau pyramidal if pren-
drait naissance, en haut, dans le pied des deux circonvolutions frontales ascen-
dante et pariétale ascendante (voy. /'a<sce<:M géniculé) et se terminerait, en bas,
dans les noyaux moteurs de la protubérance et du bulbe.
b. 7'e?'H~KaMOH de ~?or<tOM e;c<e)'Kf. La portion externe du ruban de Reil,
encore appelée ?'M6~H ~a<ë/'< ou)'!(&aM Mt/'ë~etM'(alfcm.<7M<e?'esc/i7e<e), comprend
la partie externe du ruban. Il n'est autre que la continuation du faisceau acous-
tique ci-dessus décrit et, de cefait, transmet au cerveau des impressions d'une
nature toute spéciale celles qu'apporteau noyau acoustique antérieur et au tuber-
cule acoustique la branche cochleaire du nerf auditif.
Le ruban latéral est, tout d'abord, entièrement dissimulé dans l'épaisseur de la
protubérance (fig. -1S7,B). Puis, comme cela a été dit plus haut, il s'échappe de
Fig.tbS.
~[udc de terminaison du faisceau acoustique ou portion externe du ruban do Hci).
t, couche oj'tiquc. noyau teuticutairc. 3~ ca~u)c intpt'itc. 4, tuhcrcu!cs fjuadrijunicaujLauLcricurs.
5, tubercules <umf!nju)'ïcat)x ttostf'ticurt. <). scissure de Syi~ios. 7~ 7'. 7'\ prpmH't'c.fk'tixientt; c'L tt'oisieu)e cit'COH
vo!ut[<ft's ton)K)t'at< S, ruhaude Hci!~ avec sa jtof'fion interne (faisceaux scnsitifst: S", sa portion cxtcfnc on
faisceau acoustique. tihrps courtes, pourtcs tuh<'rcu!<'5<)Uad<'ijumeaux. )0,nbrcs longues pourrccorcccM-
iffatp. it,huitièntc vcHhicutc.
l'organe au niveau du sH~ntater.d de l'isthrne et ce sont se~ fibres, )ibres et~ exté-
rieures maintenant (fi~. ta7,D,), qui, sous le nom de faisceau triangulaire de
l'isthme, se dirigent yers les tubercules quadrijumeaux.
Nous verrons plus tard, en étudiant les voies acoustiques centrales (voy. 7'o'M~
naisons ?'ee~es de l'auditif), quel est le trajet ultérieur du ruban latéral. Qu'il nous
suftise d'énoncer ici que les fibres <tui te constituent sont de deux ordres
(fig. )S8) les unes (9). nbres internes, fibres courtes, servant aux mouvements
reHexes, s'incHnenten dedans et se terminent dans tes tubercutesquadrijumeaux
(de préférence dans tes postérieurs), soit du côte correspondant, soit du côte
oppose; les autres (10), fibres externes, fibres longues, fibres corticales, suivent
successivement le bras postérieur des tubercules quadrijumeaux, la région sous-
optique, le segment postérieur de la capsule interne et, finalement, viennent se
terminer dans les deux premières circonvolutionstemporales.
c. 7'c?'mMaMOM de la po?'<!OK M:<e?'Ke. La portion interne du ruban de Reil
(?'M&a;H !'H<et'He, t'M~m SMjce?'!<?Mr, atlem. 0&e?'esc/~e?'e) est la plus volumineuse
des trois (fig. 15S,)0) elle apporte au cerveau toutes les impressions peripbe-
riques, à l'exception de celles que recueillent les trois nerfs olfactif, optique et
cochléaire. Des nombreuses fibres qui constituent le ruban interne, un petit
nombre, arrivées au pédoncule, passent dans la région du pied les autres con-
tinuent à cheminer dans la calotte.
Le premier ~'OMpe ()'M&aM dtt pied, ~MSMcA~e de HôsuL) émane de la face
antérieure ou ventrale du ruban et vient se placer, dans la région du pied, à la
partie externe du faisceau pyramidal, immédiatement au-dessus du faisceau cor-
tico-protubérantiel postérieur (tig.'n8,e). Ce faisceau est constitué en grande partie
par des fibres fines; on y rencontre aussi des fibres grosses, mais elles y sont
beaucoup plus rares. Les auteurs ne sont pas d'accord sur son trajet ultérieur.
Pour HosEL, il pénètre, selon toute vraisemblance,dans le globus pallidus du noyau
lenticulaire, en ressort à sa partie supérieure, après ou sans interruption dans les
cellules de ce noyau, et finalement va se rendre à l'écoree de l'insula.
Le ~eM-r~me ~'OMpe, qui représente la presque totalité du ruban interne (le
groupe précédent, étant relativement peu important), parcourt d'arrière en avant
toute la calotte pédonculaire et arrive ainsi dans la région sous-optique. Là, ses
fibres se subdivisent vraisemblablement en deux groupes: les unes, fibres directes,
passent dans le segment postérieur de ta capsule interne et, de la, se rendent à
t'écoree des circonvolutions rolandiques ()'M&aK cortical, 7t'MK~?Msc/~e?/e decer-
tains auteurs); les autres, de beaucoup les plus nombreuses, pénètrent dans la
couche optique et s'y terminent par des extrémités libres autour des cellules de
ce noyau (t-M&aM<Aa;~MM'~Me,y/M~MHMsc/~ex'e de certains auteurs); de ces cel-
tutes, partent ensuite d'autres fibres, qui, à leur tour, aboutissent aux circonvo-
lutions rolandiques. Au total, toutes les fibres du deuxième groupe se rendent à
ta zone sensitivo-motrice de l'écorce, les unes directement,, les autres après
interruption dans la couche optique.
)t n'est pas possible, dans l'état actuel de nos connaissances, d'indiquer quelle est l'importance
respective de chacun des deux faisceaux, cortical direct et cortical indirect ou thatamique. Du
reste, la question des relations du ruban de Heil avec l'écorce cérébrale est encore fort contre
versée. A côte des auteurs qui, avec Ff.ECHStG et H&SEf., font remonter les fibres du ruban de Reil
directement vers l'écoree, il en est d'autres, notamment Mo~AKOW et MAHA)M, qui rejettent for-
meHement l'existence de ces fibres directes et qui font interrompre les fibres sensitives en ques-
tion dans les éléments cellulaires de la couche optique. BtELSCHOwsKY (1895), a la suite de
recherches expérimentales poursuivies chez le chien, arrive à conclure, lui aussi, que les fibres
du ruban de Heil ne vont pas directement l'écorce cérébrale. DÉJEtUKE, i\ son tour (1895), se
range il l'opinion formulée par MoMKOw et MAHAiM. Se basant sur ce double fait, d'une part que
fa dégénérescence ascendante du ruban de Heil en conséquence de lésions bulbaires ou protn-
bérantielles ne peut être suivie au delà de la partie inférieure de la couche optique, d'autre
part qu'un grand nombre de lésions corticales siégeant sur toute la région rnlandique et le )obe
pariétal n'ont pas amené la dégénérescence du ruban de Reil, il n'admet pas que les fibres de
cette formation aillent directement des noyaux de GoM et de Burdach à l'écoree cérébrale. Pour
lui, la voie sensitive bulbo-corticale comprend au moins deux neurones un neurone inférieur
ou bulbo-thalamique, représenté par le ruban de Heil interne, et un neurone supérieur, que l'on
pourrait appeler thalamo-cortical, reliant la couche optique à l'écorce, MoKAxowadmet, en outre,
entre les deux neurones précités, et les associant l'un a l'autre, un neurone court qui serait
représenté par une de ces cellules de Golgi type 11, que nous avons déjà rencontrées dans les
cornes postérieures de la moelle epinière.
Nous ajouterons, pour en finir avec la structure du ruban de Heil, que, aux fibres ascendantes
ci-dessus décrites, se mêlent, d'après certains auteurs, des fibres descendantes dont les cellules
d'origine seraient dans l'écoree, dans la couette optique ou dans quelques noyaux inférieurs. La
signification de ces fibres descendantes, que l'on retrouve dans les voies sensorielles centrales,
est encore fort obscure. En ce qui concerne tout spécialement le ruban de Heil et ses fibres
descendantes d'origine thaiamique,DÉ.)EM!Œles croit très rares, si tant est qu'elles existent. Sans
doute, on peut observer des altérations descendantes du ruban de Heil dans les cas de lésions
thatamiques ou sous-thalamiques, Mais ces altérations, qui surviennenttardivement, qui marchent
lentement, qui diminuent de haut en bas, consistent plutôt en une atrophie lente qu'en une
dégénérescence véritable, et peut-être s'agit-il alors, comme le pense DËjERtKE, d'une n~'op/ttc
t'ëtrofj~'ftde ou c~xHp~e (voy. p; 20), s'effectuant de l'extrémité de ta Hbre nerveuse vers sa cet-
iu)e d'origine et analogue a celle qui se produit a ia longue dans le segment centrât ou ceUuli–
pète d'un faisceau spinat ou encëphatique qui aurait été interrompu par une lésion.
Voyez, au sujet du ruban de Reil, parmi les publications rëcentes HoLt.En,7-)t'e ~'c/t~e, Areh.
f. mikr. Anat.. Hd. XIX; SprrsKA, CoH/<'t'<'M<t'o)M<o <<
NtM<ûM~o/t<eMn;A'cM~,Med. Record)
'1884; FLECHStG und HosEL, 7)x' Cen~tCt~~MM.~M eM: Cet:/)'a!o)'~aM t/e)'7/?'n/er~<o<<Neuro).
ContratM-, 1890; MoxAKOw, ;Ye«e e~en'Men~e Bei/t'a~e .sM)' ~;M/oHM<' ~6;' Sc/;7e!e, Neuro).l.
Centt'iUbi.t885; –ED~oEM, fjc~e)' ~ie Fo)'Mb!<))f/ d. At):<e?'ë?: Wt;r::eht ston. GeMt'?t,Anat. Anz.,
1889; t!6sEL, A'oMt'eMe c<)H/)'t&«/;o;t & ff/i/de ~</ /)'e/e< </e coMC/te co)'<c~e ~c 7<e~ e< <e.
~'&e~ cen~M ~M <)';y;/Mefo/ e/tM ~<o))U))e, Arch. f. Psychiatrie, 1893 Du Mf:ME, 7'e;'H:t))f<?spn.
du )'Mtf:H de lieil, Neurol. CentraiM., 1893; MA))Ani,~ëpHtyMf<MMemot?-<'p)'ëce~eM~ibid.,189~
HôSEL, 7~e'/)v~ex;«' ~Hf</o?)i)'ef/er -S'e/~ef/'e, Neurol. Centratb)., 1894; ])u.nf;ME, CoK<)'t6. 6
f~)M<o<'Me du ~.emMMCtM, Congr. intern. de méd. de Rome, 1894;–DÉJEMKE (M. et M°"), Sti!'
les eonMe;oHs ~i< ?'u&an de Reil fieec /f; co)'<ca/t<e c6r<!<a<'e, Soc. biol., 1898;– jAeoB.Co7!<)':&.ïz
l'élude ~!< <)'e< (/M )'«&f<)) ~e ~e!7 ~M~e;'<eM;' OK co!'<tM< Keuroi. Centr~bl., 1895 BiELCiiowsKY,
reco'ce cë)'d&)'a!e, Keuro). CentraibL, 189&
1896.
Le )'t<~a)t stfpet'iett)' et ScHLESitiCER, BeMe)~. R!<e?'
f/. ~K/'&a'!<
Neul'olog. Central hl.
<Sc/tM/'c, Neuro!. Centra))))., 1896; FLECHStG, Wo/M f<!<' 5c/~e:e &e<?'<
L'aqueduc de Sylvius (fig. 127,20 et t49,i) est un canal longitudinal, qui fait
communiquer le quatrième ventricute avec le ventricule moyen du cerveau ou
troisième ventricule.
1" Situation et rapports. tl est situé sur la ligne médiane, au-dessus de la
calotte protubérantielle et pédonculaire, au-dessous des tubercules quadrijumeaux
et de la commissure blanche postérieure. Obliquement dirigé de bas en haut et
d'arrière en avant, il fait avec le plan horizontal un angle de 80 à 8S°. Sa longueur
est, en moyenne, de d8 millimètres.
2"Conformation intérieure.
~_1,
simple ~a_
L'aqueduc de Sylvius est plus large à ses deux
extrémités qu'à sa partie moyenne, où il n'est représente bien souvent que par une
fente verticale. Il prend_1'
naissance,
en arrière, dans l'angle supérieur du
quatrième ventricule, au-dessous du som-
met de la valvule de Vieussens. Il vient
s'ouvrir, en avant, à la partie postero-
superiourc du ventricute moyen par un
orifice évase en forme de cupule, auquel
Fig.139.
on donne le nom d'SMMS (voy. V<?H<)'CM~
Coupe tr&as\'ers&tc de t'aqueduc de Sytvms. MtoyeM).
pratiquée à différents niveaux (d'après
GKttt.Af:H). Examine sur des coupes transversates.
i,atttois)nage(tft.icon))M!ssun'j'ost<t'ipmc. ce canal revêt un aspect difterent suivant
à la partie moyenne des Lubcrcutcs quad'ijumpauit te point ou porte la coupe (fig. ']59).
antcricups.–3,ufaparticaftt<ricurc(tcstubct'cuJcs~ua-
(tï'ijutncauxpostcFicurs.–4.autuvpat)dns(nnmc(dp A son extrémité postérieure, il la forme
tavahu!cdp\icHssens. a
d'un T ou plutôt d'un triangle curviligne
à base supérieure.– Plus en avant, sous les tubercules quadrijumeaux posté-
rieurs, il prend la forme d'une fente, orientée en sens sagittal, relativement, lar~e
à sa partie moyenne et creusée en sillon à ses deux extrémités (lig. 189, 3).
Au niveau des tubercules quadrijumeauxantérieurs, il ressemble à. un cœur de
carte à jouer, dont la base, dirigée en haut, forme )e toit de l'aqueduc. Ce toit,
convexe en bas à sa partie moyenne, se relève au niveau de ses bords. il foMne
ainsi, à droite et à gauche, deux rccessus latéraux, qui sont vraisemblablement
les homologues atrophiés des diverticulums que I'aqueduc, chez les oiseaux,
envoie dans les lobes optiques. Enfin, à son extrémité antérieure, I'aqueduc de
Sylvius revêt de nouveau la forme d'un triangle curvitigne base supérieure.
même. Son grand axe, situé sur la ligne médiane, est marqué par un sillon longi-
tudinal (fig. )60, 14) connu sous le nom de tige du es~MMM~ sc~(p<o)'tMS (roseau à
écrire). Une ligne transversale, réunissant l'un à l'autre les deux angles latéraux,
constitue son petit axe et divise notre plancher ventriculaire en deux triangles
l'un, inférieur, appartenant an bulbe; l'autre supérieur, appartenant à la protu-
bérance. Nous les examinerons séparément:
a.T~'aM~e t'M/M~'OM &M~6st'~e.–Le triangle inférieur ou bulbaire nous
présente tout d'abord, sur la ligne médiane, la <e~M ea~MtMS, ci-dessus indi-
quée. Ce sillon occupe naturellement toute ta hauteur du triangle et se continue,
à son extrémité inférieure, avec le canal de l'épendyme le petit espace triangulaire
que l'on voit ce niveau et qui résulte de l'écartement réciproque des deux fais-
ceaux de Goll, a reçu le nom de bec du ca~M?n<s. Nous savons déjà que la commis-
sure grisé de la moelle forme là, en arrière du bec, une petite lamelle transversale
et concave en avant, qui va d'un cordon de Goll a. l'autre c'est le uer~OM ou o~c-r
(15). Mais cette membrane que l'on décrit d'ordinaire à propos du plancher du
quatrième ventricule se trouve, en réalité, sur un plan postérieur au bec; elle
fait, par conséquent, partie de la paroi posté-
rieure ou voûte 6t nous la/retrouverons a propos
de cette dernière région.
A droite et à gauche de la tige du calamus, on
voit se détacher une série de tractus blanchâtres, `;
à direction transversale ou oblique ce sont les
~'&es dM ca~MKMS ou s<~es acoMS<~Mes (23).
Ces tractus, fort variables en nombre, se portent
de dedans en dehors, contournent les corps resti-
formes (p. 366) et aboutissent en définitive au
tubercule acoustique, l'un des noyaux terminaux
de la branche eochléaire du nerf auditif. Toutes
les barbes du calamus ne suivent pourtant pas ce
trajet on en voit ordinairement quelques-unes
se diriger obliquement en haut et en dehors vers Fig.tëh
['angle latéral du ventricule ou au-dessus de cet Schéma représcnt.ant le plancher du
angle l'une d'elles, parfois très apparente, che- quatrueuteveutricute.
.E,;c,tmutcss6[)at'ativcsdut!'iati~)t'b)d-
mine entre l'eminentia. teres et la base de l'aile b<nrGo~dutt'!atigîoprotubt''r!mtic! l,
blanche externe (fig. 160,24), c'est la paguette 3,3,~glcst~raux.–4,bot'ds'ant(''ricu)'s.
au!:lcant~t'ioMr.–2,angtcpost;<t'i('ur.–
d'/tO'MtOMï'e a!e JSe~rnsHM ou coM<~MC<eMr soMO)*e. 5, bords post~ficut's. 6, tige du (!n)a.)nus.
–7,aitcbtanchciutcpnc.–8,~tehtancb<'
D'après PoporF, ce dernier faisceau se rendrait c~icrne. 9, aile grise. 10; onu~pHti~
tcrcs. il, locus coet'uteus. 12, fovca
nu cervelet par le pédoncule cérébelleux moyen. interio)'t~,fovc~supcriot'14,vGt'ron.
La portion bulbaire du ventricule n'a pas une –15,flochedirt~c vers l'aqueduc de Sylvius.
coloration homogène et, d'autre part, elle n'est pas régulièrement plane, mais, au
contraire, fortement accidentée. On y aperçoit, de chaque côté de la ligne médiane,
trois triangles de substance grise, que l'on désigne sous le nom d'ailes et qui
sont, en allant de dedans en dehors '1" l'aile blanche M!<e?'Me (16), saillie trian-
gulaire à base supérieure, représentant le noyau d'origine du grand hypoglosse;
~° l'aile ~se (18), également triangulaire, mais orientée en sens inverse, c'est-
h-dire ayant sa base en bas du côté de la moelle cette aile grise présente, comme
son nom l'indique, une coloration foncée et constitue le noyau sensitif des deux
nerfs mixtes glosso-pharyngien et pneumogastrique;3° 1'aile &~M:cAe ca~'He (17),
enfin, autre saillie triangulaire à base supérieure, située immédiatement en
dehors de l'aile grise et constituant l'un des noyaux terminaux du nerf auditif.
D'ordihau'et chacune des deux ailes blanches forme, sur le plancher ventri-
cLuaire, un relief plus ou moins considérable il en résulte l'existence, entre les
deux, d'une petite dépression correspondant à l'aile grise: c'est la /boea !'H/e~o!'
ou fossette ~'M/'en'eMre.
b. T~'MM~e ~M~°!M! ou ~?'o<M~M~. Si nous passons maintenant dans
le triangle supérieur ou protubérantiel, nous rencontrons successivement 1° sur
ta ligne médiane, la continuation de la tige du calamus; 2" de chaque côté delà.
ligne médiane et un peu au-dessus de l'aile blanche interne, une petite saillie
ovoïde, l'eMMM<*M<M <e?'es (19), correspondant au deuxième coude du facial et au
noyau d'origine du moteur oculaire externe; 3° un peu en dehors deTeminentia.
teres, une dépression ou fossette peu profonde (21), la fovea SMpe~'o?' ou fossette,
SMpë)'~<,re;4"eniin,da.ns la partie antero-la.térale du triangle, une petite surface
d'un gris ardoisé, à contour indécis, de 5 ou 6 millimètres de hauteur, c'est le locus
ca??'M~°MS, où vient se terminer l'une des racines du trijumeau; cette teinte
spéciale que présente le locus cœruleus est due à la présence, au-dessous de
l'épendyme, d'une nappe de substance grise (sM&s<SM<M /'er?'M~Mosa) dont les cel-
Iules sont fortement pigmentées.-Sur certains sujets, le locus cceruleus est peu
ou point apparent; mais la nappe grise précitée n'en existe pas moins et il suffit,
pour la mettre eh évidence,d'enlever par le grattage la mince couche de substance
blanche qui la couvre et la dissimule.
2" Paroi postérieure ou voûte. La face postérieure du quatrième ventricule,
plus connue sous le nom de voûte ou de toit (fig. )27 et 162), comprend deux par-
ties bien distinctes, l'une supérieure, l'autre inférieure:
a. Po'~e ~M~ër<eMn'. A sa partie supérieure, la voûte du quatrième ventricule
est formée à la fois par la face antérieure des pédonculescérébelleux supérieurs et
par la valvule de Vieussens ou voile médullaire anté-
rieur, qui s'étend d'un pédoncule à l'autre (fig. '16~).
Nous avons déjà, dans les pages qui précèdent, lon-
guement décrit ces deux formations anatomiques
il est tout à fait inutile d'y revenir ici.
Fig.tG2. b.P<M'<MïM/e~eM?'e. La lame nerveuse, qui,
Coupe vertico-h'Misversatc du à
la période embryonnaire, forme la voûte de la
quatrième ventricule, prati- portion bulbaire de quatrième ventricule, s'atrophie
quée au niveau de la valvule au cours du développement, de telle sorte que, chez
de Vieussens.
le nouveau-né et chez l'adulte, elle se trouve réduite
t, l, )~<)oncu)cs cfl'êbcXcu! supé- à
rieurs. catit< du <;uatri6tnc vcHtn une couche épithéliale, représentant l'épendyme
cule. 3. son ptaMchcr. 4, ïantt
grise et 5, lame MitMche de Sa vahutt
c'est la me~raM/ï <ec<o?'~ ou o&<M?'a<o)':<ï et c'est
<ic Vieussens. j', x. iigne médiane. elle qui forme réellement en arrière la cavité ven-
([.c trait j.tu))e représente j'c)'end;mc.
triculaire. La membrana tectoria fait suite, en haut,
au sommet de la luette et au bord concave des valvules de Tarin (fig. )64 et 168)
puis, se portant en bas et en arrière, elle recouvre très exactement le triangle
bulbaire du ventricule et vient s'implanter sur les bords latéraux de ce triangle,
en se continuant à ce niveau avec la membrane épendymaire du plancher.
La membrana tectoria est recouverte, en arrière, par la toile choroïdienne inté-
rieure que nous décrirons dans un instant et, sur un plan plus postérieur, par la
face inférieure des valvules de Tarin, par l'extrémité antérieure du vermis infé-
rieur (luette) et par les amygdales. Ces trois dernières formations contribuent
donc à renforcer, comme le fait la toile cboroïdienne, le toit du quatrième ventri-
cule, mais elles ne le forment pas le toit, je le répète, est réellement constitue
par la membrana tectoria.
A la membrana tectoria s'ajoutent, cependant, deux lames nerveuses, l'une et
l'autre d'origine bulbaire, l'obex et la ligula
L'obex ou ~e?'roM (fig. 160.)5) est une lame grisâtre, impaire et médiane, située
à l'angle inférieur du ventricule, un peu en arrière du bec de calamus. Elle a une
forme triangulaire comme l'espace qu'elle occupe son sommet, inférieur, se con-
tinue avec la commissure grise du bulbe sa base, dirigée en haut, est mince,
libre, plus ou moins irrégulière; ses deux bords latéraux se fixent sur le renue-
ment des pyramides postérieures ou clava. L'obex. est souvent peu développé et,
parfois, fait complètement défaut.
La ~M~c ou <a'H~ (ces deux termes seront pour nous synonymes) est une
lame de substance blanche qui se développe, à droite et à gauche, sur le bord
postérieur du ventricule (fig. '163, 2). D'abord ascendante, elle s'inuéchit ensuite
en dehors, formant avec sa direction première un angle de '100° environ. Elle revêt
donc dans son ensemble la forme d'une équerre et nous pouvons, de ce fait, lui
t.-ig.lG:i.
Le vei't'ou et ttttiguta. du quatrième ventricule.
t)aus la H~urc A, les deux lames nerveuses (ohcx et tie'u)a) sont vues sur ta t'ace j~os~ricurf du butbc; dans la
figurf B, le cerveift reposant sur sa face supérieure, le bu!bc a ett'' ~'ri~u~ en haut. eu avant et a gauche.)
t. verrou. 2, portiou mtct'uc de la ttguta 2' sa portion exteruf ou transversal. corue d'abondance.
4. plexus ciloroïdcs. 5. plancher du quatri~HtC' ycutrieutc. ë, ïtprf auditif. 7, ncrft'aciat. 7', uct-t' iu)cr')])''diait'f
<!f Wrisber~. 8, no'r giosso-pharyn~icu. '), ttoccuhts. te, sh!ct j~assa!)t par te trou de f.uschka.
Coupe vcrtico-n~'cuanc du quatrième ventricule, pour Coupe vd'Uco-fa~ralc du m~mc, pt'at~u~c uu peu en
montrer iacousUtuttondesaparoisup~ricure. Jcliors dc la ligne médiane.
t.'tttatrie'netentt-iettte.–2,sonplanctt<'r-–3.~ahnte<!eY)Cussens,aYc<:3',ïin~t;t.–t.t)ieUe.–5,;t)])y~d.tte.–e,vahutedc
Tarin.
10. espace
7, afjucduc de
i\fagcndÍc..
Syhius. H, cana) de t'ej'eMd~MC. 9, 9', feuiUct &ut<t;rieur ut feuiUe~ inférieur de la foite choroïdienuc.
sous.arachnoidiclI,coijiniunitluiii 3\"CI: e qûatrième ventriculepar le (l'OU dé
(La li~ne jaune indifluel'él)end)'mc; les traits rouges, la pic-mirç et ses dé~endanees.)
s'interrompt pour former un orifice que nous étudierons tout à l'heure. La deuxième coupe,
verticale et latérale, est pratiquée a la partie moyenne (les valvules de Tarin. Elle nous montre,
tout d'abord, la dépression en forme de cul-de-sac ou nid de pigeon que forment, d'une part.
la valvule de Vieussens qui est au-dessus, d'autre part, la valvule de Tarin qui est au-dessous
nous retrouvons, ensuite, notre membrana tectoriapartant, en haut, du bord )ibre de la valvule
de Tarin et venant s'implanter, en bas, sur la pyramide postérieure du bulbe. Nous constatons,
enfin, que l'amygdale est placée entièrementen dehors de la cavité ventriculaire et qu'en consé-
quence, elle ne prend aucune part à la constitution de la voûte. Dans l'une et dans l'autre
coupes, nous voyons la face postérieure de la membrana tectoria former avec la face inférieure
du ccrvetet un espace angulaire à sinus postérieur. C'est dans cet espace que nous allons voir
tout à l'heure s'introduire la toile ehoroïdienne et les plexus choroïdes. Mais nous devons aupa-
ravant décrire les autres éléments du quatrième ventricule.
3°Bords. Les bords du quatrième ventricule, au nombre de quatre, se dis-
tinguent en antérieurs et postérieurs
Les bords fM!<c?'!eM?' obliquement dirigés de bas en haut et de dehors en
dedans, correspondent a la ligne d'union des pédoncutes ccrebeUoux supérieurs
avec la protubérance annulaire (tig. )62).
Les &o?'~sj!?os<ë?'~M!'s, obliquement diriges en bas et, en dedans, répondent, à la
ligne d'insertion de la liguia sur la pyramide postérieure et le corps restiforme.
G'est !e long de ces bords que la membrana tectbria, qui forme la voûte du ventri-
cule, se continue avec la couche épithéliale qui revêt le plancher.
4P Angles. –Au nombre de quatre également, les angles du quatrième ventri-
cule se distinguent, d'après leur situation, en supérieur, inférieur et latéraux
L'<ïK~e sMpo't'eMr ou~K<ë~eM)' repond a l'oriSce postérieur de l'aqueduc de
Sylvins(f)g.127,p.-i49).
L'aH~ë t'K/'e?'tc:{?' ou po,~r<'eM)'se continue, en avant du verrou, avec le canal
de l'épendyme.
L'es angles latéraux (fig. 't60) sont situés au point de convergence des trois
pédoncules cérébelleux. Un peu au-dessous de cet angle, au niveau du point ou les
stries acoustiques contournent le pédoncule cérébelleux inférieur, la cavité vcntri-
culaire se prolonge latéralement en deux sortes de couloirs transversaux, auxquels
RE)Cf)EKT a donné le nom de ~'ec~SM~ ~a;<era;~s. Ces prolongements sont délimités,
en avant par le pédoncule cérébelleux, en hautpar le lobule du pneumogastrique
ou uoccu~us, en arrière et en bas par la toile choroïdienue et la portion transver-
sale detaligula. ils s'étendent jusqu'à l'origine des nerfs glosso-pharyngien et
pneumogastrique et, s'ouvrent. )à. par
un orifice sur lequel nous reviendrons
ptus tard, le <)'OM de ZM&cA/fa;.
Toile choroïdienne inférieure et
plexus choroïdes. Dans l'espace
angulaire que forment le cervelet et
la membrana tectoria(fig. )64), s'insi-
nue un prolongement, membraneux de
la pie-mère, auquel on doune le nom
de <o~e cAo?'oM:'<?HHc M!ë)'<eM)'e, pour
ta distinguer de la toile c/toroM!'eMHe
.s'Mpe/'t'eMfe, qui recouvre le veutricute
moyen du cerveau et que nous étu-
dierons plus tard.
Se modelant exactement sur l'espace
qu'elle est destinée à combler, la toile Fi~ice.
choroïdienne inférieure prend la forme ToUechoro'fdLcntic du quatrième vcnU'iLCutc.
d'une membrane triangulaire, dont la hp~doncntccut'~bcUcu~. supérieur.–3,)~dnncu)cnt~'6-
hoUeux. mosen. 3, pt'!donculc ct"I'(.hcllclI:\ inl't"riclIl'
base dirigée en avant répond au bord 4.tuhct'cutcs<)uadrijumcausj)o&t~t')out's.),n!vutcd~
libre des valvules de Tarin, le sommet Yicusscns.–G.))!.HnCHC!'tkt~uiH['i6n)Cvct)<icutf'7,t.O[ic
chot'o')'dK:tnt~duf{U!~tt't6)ncvcntt'tCu!c.avec:7\)Hu'Ucmo~C)U('
dcsonho''dsn['~ricurt'('')Ktn<.iutit.a<ah)cnc;7',7'\))tL'-
au bec du calamus, les côtés aux par- ticJaf.~)'a]cdc'ccn)6t)]ohorf.),rt''pOt)(.tant.aux\'i~vu'csd<'Tnt'i).
tics latérales du bulbe. On la décrit –S.h'oadeMa.gcnd'c.rcccssusta(ct'aics.-t0,po'-
(.tO)nh'ans\'crstd('Gt)0'.l'or[.ionton~Hm)in!ttc(t('s])tcx<s
généralement comme ne possédant cttoî'oïdcs.
ttharyugicM.
tV, paUK'tiquc. \H[. )HK.)im\ IX, glosso-
X) pncuntogast.riquc. X[, spinaL
qu'un seul feuillet. Mais, en réalité,
avec
£:
ventricule présente deux orifices latéraux qui !G mettent encore en communication
"H'\nh~l~r\
les espaces sous-arachnoïdiens.
.nilllr\C1.dnC'loI~i\6 m..
Ces deux orifices, signalés depuis
dëj~longtemps
déjà longtemps par (trôus
LvsGr~h: (<?'6M~
p~.r LuscuKA
~e 7.MScA/c<x), ainsi que par KEY et
RETzms, ont été décrits à nouveau,
dans ces dernières années, par M.\nc
'SEE et par C. HESs. Ce dernier ana-
tomiste les a rencontrés 81 fois sur
84 sujets examinés; ils sont donc
à peu près constants. Les trous de
buschka. occupent, à droite et à gau-
che, l'extrémité externe dudiverticu-
lum (~ecessMs7a<er6~'s) que la cavité
ventriculaire envoie jusqu'à l'ori-
gine des nerfs mixtes (fig. 163,10).
M est exactement situé entre les fais-
Jahrb.,
AconsuUer,
W)LDt;R,
ilïseases,
t8S5;
diseMes, 1887
<'ft), 'J89)
1887
SufTON,
WILOEH, Note, on lhe of
an sujet du quatrième ventricute, parmi les puMicatibnsrëcentcs :HESs,~a!~
fo<'«)y;ftt Ma'yen~!t «. <<!c Qf~/y'/tMn.~f'o f()t ~e?t 7iecM~KS ~<<<;)'a~ c/M !);'e)'<e)t Fe;!<r~'e~, Morph.
oft <e /0)Yfnm!a
T/te ~/e)'a~ )'ecM.«'i o/'
\IoJia~:r,
MonRËT, SM)'
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Pcforr. t~et~' f/e~' t~'&<«/* A'e<en/'fMet'&:<ttf/eh, daf; M<e?' <7. ;Vaj):em Co;:f/Kc/o)'.
)887;
tlze ecit, Jonrn.of nervousa¡ld mento:!
rnédi-
Montpe])iRr mcdi-
Vus extérieurement, sur un cerveau reposant sur un plan horizontal par sa face
convexe, les pédoncules cérébraux se présentent sous la forme de deux colonnes
blanches, cytindroïdes, à trajet légèrement divergent, Ils s'échappent, en arrière,
de la face supérieure de la protubérance. De là ils se portent obliquement en haut,
en avant et en dehors, en s'élargissant légèrement et en s'écartant progressive-
ment l'un de l'autre. Finalement, ils pénètrent dans le cerveau au-dessous des
noyaux opto-stries. Leur longueur varie de '!5 à 18 millimètres leur largeur est,
en moyenne, de 18 mijiimètres à leur origine, de )8 millimètres à leur terminaison
leur épaisseur mesure de 20 à 2~ millimètres. On considère à chacun des pédon-
cules cérébraux 't° quatre faces, que l'on distingue, d'après leur orientation, en
iuférieure, supérieure, externe et interne; deux extrémités, l'une postérieure,
l'autre antérieure.
1° Face inférieure. La face inférieure (ou antérieure) est tout entière visible
à la base de l'encéphale. lorsqu'on a écarté en dehors la circonvotu),ionde l'hippo-
campe qui la recouvre en grande partie. Au sortir de la protubérance, dont les
libres les plus antérieures l'entourent a la manière d'un demi-collier, elle est
comme étranglée mais à peine s'est-elle dégagée de ce dernier organe, qu'on la
voit s'épanouir et s'étaler transversalement, de façon à augmenter graduellement
de largeur au fur et à mesure qu'elle se rapproche du cerveau.
Cette face, fortement convexe de dehors en dedans, nous présente dans toute
son étendue une série de petits sillons longitudinaux, indice manifeste de la cons-
titution fasciculée du pédoncule cérébral.
Les sillons en question sont généralementparallèles à l'axe même du pédoncule,
et les faisceaux qu'ils délimitent présentent naturellement !a même direction~ Dans
certains cas, cependant, les faisceaux nerveux obliquent en masse d'arrière en
avant et de dedans en dehors, comme si le pédoncule était tordu sur son axe. Dans
d'autres cas, on voit les fibres les plus internes abandonner brusquement leur
situation primitive, croiser & la manière d'une écharpe la face inférieure du pédon-
cule pour venir occuper son côté externe (ng. ~69,3) ce faisceau oblique, auquel
FËRË a donné le nom de /SMceaM en eeAst'~e, est rarement symétrique. Enfin, sur
certains sujets (fig. '!70,3), on rencontre, immédiatement en avant de la protubc-
B.–CoN)''ORM,\T)ON)KTRHtRU!tM
Fig.n3.
Coupe v(rti';o-trans\'ersa)e du pédoncule cërebra), pratiquée au niveau des tubercules
quadrijumeaux antérieurs (schématisée d'après une ptanche de Sïu.uxf.).
). pied du pédoucule. 2, stratum iiiiermedium. 3, locus niger. 4, région de la calotte. S. si)ion hMrat de
t tsttuuc. 0~ tubcrcuics quad[-ijun)faux ant<rtcurs. 7. aqueduc de ëjinus. S. subst.ancc gjisc de i aqueduc.
n<);:<u du n)<)Lcur<)cutairccem)!n))t t0. bandelette tengiLudina)c))Ost(''fieme. tf, no;au rouge de ta cidoUe.
<2, fitcts radteutan'csdu moteur oculaire couuoun.
(L? trait j..uuc iudiquc )'<'t)cn();nte.)
et, d'autre part, reçoivent dans leurs interstices comme des infiltrations irrë~u-
lières de la substance grise sus-jacente. Ils forment là une couche mince d'un
aspect tout spécial (fig. 173,~), connu sous le nom de ~MMt Mt<e?'Mte~'MM:.
Les trois régions pedonculaires que nous venons de décrire présentent chacune
une constitution anatomique qui leur est propre et il convient, à cet égard, de les
examiner séparément.
1" Structure et connexions du locus niger. Le locus niger nous présente,
comme éléments essentiels, des cellules nerveuses de dimensions moyennes, irre- 'j
gulièrement disséminées dans toute l'étendue de la région. Très variables dans leur
configuration, ces cellules sont fusiformes, arrondies, triangulaires,pyramidales,
etc. Un des traits caractéristiques de leur nature, c'est qu'elles renferment, pour
la plupart, une petite masse de granulations pigmentaires, de couleur nombre,
qui occupe le tiers ou la moitié du corps cellulaire (OnEnsTE:NEn). Aux éléments
cellulaires se joignent, dans le locus niger, un nombre considérable de fibres,
orientées dans tous les sens et diversement entremêlées. Ces fibres sont en grande
partie des coltatérales, qui proviennent, soit des prolongements cylindraxiles des
cellules du locus niger, soit des fibres de la région du pied.
La signification anatomique du locus niger est encore fort obscure. Tout autour
de ses cellules se voient les arborisations terminales de fibres dites afférentes
mais l'origine de ces fibres nous est inconnue. Quant aux prolongements cylin-
draxiles de ces mêmes cellules, qui constituent les fibres efférentes, les neurolo-
gistes s'accordent assez généralement pour admettre qu'ils se dirigent vers le pied,
qu'ils y pénètrent en sens radiaire et qu'ils se redressent ensuite pour suivre vers I:
le cerveau une direction longitudinale. Mais le désaccord commence quand il
s'agit d'indiquer la région où ils se terminent pour les uns, c'est la couche
optique; pour d'autres, le corps strie; pour quelques autres, comme pour MEV-
NËRT, la couronne rayonnante et par suite l'écorce cérébrale. Eni~GER, en se basant
sur certains faits de dégénérescence observes chez le chien à la suite de l'ablation
du corps strié, conclut à son tour en faveur d'une connexion du locus niger avec
le corps strié par l'intermédiaire de l'anse pédonculaire (voy. plus loin).
]).–VA)SSEAt;XOUrÉOOKCULECKf)HUHAL
1° Artères. Les pédoncules cérébraux, reçoivent un grand nombre d'artérioles,
qui les pénètrent presque immédiatement après leur origine ou après avoir eflec-
tué à leur surface un trajet plus ou moins long. Nous les diviserons, comme
celles de la protubérance, en artères internes ou médianes et artères externes ou
latérales:
a. ~'<ë?'es ~edoHCM~es o~o'Mes CM <Më<<M:Hes. Les artères pédonculaires
internes ou médianes (<M'< SMS-i:M'o<M&c;'<!M<e~ de DcRE'r) continuent la série
des artères médianes de la protubérance. Elles naissent, en partie (le l'extrémité
antérieure du tronc basilaire, en partie de la portion initiale de ta cérébrale posté-
rieure quelques-unes proviennent encore de la communicante postérieure. Sui-
vant un trajet ascendant, elles pénètrent pour la plupart dans les trous que l'on
voit a la partie postérieure de l'espace interpedonculairc d'autres (avères ?Ytdt-
<'K~<t!'e~) disparaissent dans le sillon de l'ocuto-moteur commun et suivent de bas
en haut le même trajet que les faisceaux d'origine de ce tronc nerveux. Arrivées
dans la calotte pédonculaire, les artères pédonculaires internes se distribuent aux
diuerentes formations de cette région au ruban de Reil, au pédoncule cérebel-
leux supérieur, au noyau rouge, aux noyaux d'origine des nerfs oculo-moteur
commun et pathétique. D'après SfHMAMURA, auquel nous devons une bonne étude
des artères pédonculaires. entreprise sous l'inspiration du professeur MENOEL,
toutes ces artères appartiendraient à la catégorie des artères dites terminales,
c'est-à-dire ne s'anastomoseraient entre elles, ni dans leur trajet, ni à leur termi-
naison. Le noyau de l'oculo-moteur commun en particulier aurait une circulation
complètementindépendante, ne communiquant, ni avec celle des tubercules qua-
drijumeaux, ni avec celle du noyau opposé. ALEz.us et d'AsTROs avaient déjà, en
"189~, deux ans avant SnntAMURA, formulé cette indépendance vasculaire du noyau
de l'oculo-moteur moyen.
b.<e)'espedoHCM~M?'es e.K<e?'H~s OM ~<e)'a/es. Les artères pédonculaires
externes ou latérales, très variables dans leur volume et dans leur trajet, pro-
viennent à la fois de la cérébrale postérieure, de la communicante latérale, de la
cboroïdienne antérieure et de la cérébelleuse supérieure. Elles pénètrent dans le
pédoncule par sa face inférieure et par sa face .externe et se distribuent à la région
!l
du pied ainsi qu'à la partie externe de la calotte.
2"
trajet
Veines. Les veines dit pédoncule cérébral sont de tout petit calibre,
irrégulier. Elles s'abouchent, en partie dans les veines basilaires, en
fort,
à
partie dans la veine communicantepostérieure.
3" Lymphatiques.–Les voies lymphatiques du pedoncu]ecerebral ne pré-
sentent aucune particularité digne d'être notée (voy. ~tHa<o??M'e~eKero~e,p. 32).
Voyez, au sujet de la constitution [ntatomiquR (tu pëdonode cerëbm!, parmi les pubUcfttions
les plus récentes MtKCAZZfM. S«r /<ne .!<)'«c<t«-c f/e <a~M&<<.f'i<MKt.Y<.Sof')nn;e;n.~)).A)'ch.
ital. de biot., XU, 1889;– ZACHER, Hp; XMt' <feHtt<t)t.M'f/. 7''o.s'e)Te)~a?/s' 7;n /'p.<f:e~MM<;K/t,etc.
Arch. f. Psych., Bd. XXU. t89t AMAt.Dt, Co~/r;'&K/e a~'MM/OHu'a /«M <<eH~ ?'e'/<oxey)<x/M?!<'o-
~o'e, etc. Rivista sperimenta!e di freniatrin, vol. X\'t)!, 1S92 Ai-EXA~s et d'Asmos, ~a' ctreu-
~<tOK n~e~'eMe f/M pM/OHC!</e eë)'e&)Y~, Journ. de )'ann.t., )892;HABEL, l'opo.~)'. f/e <'e<<yc
.~t'pe<ety)'
strpéoietrr
stipéi,ieiii~ tlit </tt
det pédoiietile,
~étlozzcttle; Rev. ueuéol..
pM~oHCM~,Rec.
Ilev. ileuroL, 1$93-; DÉjsntKE,
1893
iieiiüol.. 1893 0)'Meco)'<<'ea!ë
I)~~t3Htï`z:,
»OJFRI'~çr, c< nl/'Ytte/tft/<'a-ce<'g&)Y/<
Ouillittr, r·nz°licrrle ra~iel inlrrt-céué~r·al
trïi,,iel
'lz
f/M ~&M f/c re<a'/c !)!/o'te«)' ~M p!M< </M ;)('</o))<'M~e co'~&i'at, Soc. de biot., )893 MAnAm,
Hec/).)«' ~f~<rMc<M)'e fn!f<<onitf/Ke (/M Ko'/aM <'OM</e, Mëm. couronnes de t'Acad. de med. de Bel-
Kunte, t89t;– Sou~AMUHA, f/p&f<'f/e 7MK~'e~<[)7')yMt)'y Po?:s K!)f/ 7/t)'n.fc/ten/fe/eHf/, t~&e-
.<ot;f/f)'ef/M OcM~OM!0/o)'tM~'<')')!, Neuro). CcntriliM. ~894; Hr').wr':G, 7~n!<' /fM7'ze BeM!f;f«))'/e)t
:t/ f/c;' <'cn~-f!<en ~;Mtf)!/M/t<),Arch. f. Psych.u. Nervenh.)894;–SALVt,/jeeôm;)M'~ont<7~ MMC/co
t'o~'M co!t co<MCM c~)'et<'a7e, Gazz. d. Osped.. 1895; DË.)ER)KE, ~H)' ~e.s' cott)!e.t;70M.s' f/noy~
i'o«'/<f'c<' ~f co~tcaH/e ect'c&ra'yc. Soc. de BioL, )895; MoKAKOw, 7~'pe)'<!neH/e//f !pa//to~
f<H~/OM). f~XMc/iMttt/en Mto'f/te 7f«M&<e'/tO)t, </eM .S'e/t/tM~c~ :<. <e ~!e'/<o ~M6//)f<~m'M, Arch.
f. Psych., t. XXVH, 1895; Mun'o, .SuMa /'<tf< aof</ow~< (M/e )'<f'oy)t pef/oncM~o'e e .~MA/(t/r/7)ucY<
f/e~'Momo, !U\ di p~to). no'vosa e n)cn(ate,')8!)6 Du :n~ME, Co?</)')<). f<M~~Hf: fmn~onHa </c~f
.tM/f/M:~ ;t<')Yt </< .s'<,Rt))H)o't'/t' etc., Riv. Spcnm. dL P')'er)ia.t)'J!i, 1896.
ARTtCLE])!
CERVEAU
§ CONSIDÉRATIONS GENERALES
Fig.ne.
Ce)'enu,vupMsa. convexité.
textrenn Le antérieure de la scissure intcrhenuspheriquc.–i\soncxti'eniitcpostet'ieurc.2,i)o)'dsupe-
rtcur des hémisphères. 3, corps calleux. 4, 4~ extrenu)6 antérieure ou frontale des h6)nisj'h~rcs(pôtt! h'ouitd.
5, H, tcurcxirëtnit~ pos~ricm'c ou occipitaîc (pôle occipitat). C, scissure de t<o)nndo. 7, scissure de Sytvius.
8, scissure pct'potdicutaircCxtCt'HC. 9, sillon intcrpartctn). 10, [), t2~ première, dcuxU'tnc~ U'oisiOhc ca'coHvo-
in)i<u)s[ront:des.–t3,r!'OMtx)eascendante.– t4, pariétale ascendante.– 0,pariet(de inférieure.
't'<t'ieurc.–t7,ch'convohttionsoccipitatcs.
t6, pariétal
HOMMES He M à 90ans.
.Ue23.'t45ans.
Ditference.
Ft'oh~l
502
429
73
OccipitàL
il
H2
'+~'
L
TcmpOt'o-pfT'it't
M2
458
–9t
TOTAt.
])6;)
–i6(;
999
FEMMES
De 25
De ':0 à 90 ans.
à 45 ans
Différence. î
429
392
–37
iOO
9t
9 –6~
482
4i6
–)t2
lOttL
899
Densité de la substance
Densité (,ot.a.)e du
grise.
Densité deJasubstancobiMche.
cerveau.
HOMME
),04~34
),0~8&'t
t,UH.j4
CtUEN
t,03502
),U28i))1
t,Uï[9S
Substance grise.
la substance grise seraient les suivants, le cerveau étant '100
SubstiHtce.bifmchc.
La substance blanche représente donc les trois cinquièmes environ de la masse
cérébrale; la substance grise les deux cinquièmes seulement.
HOMM);
6!
39
CH'EK
-'):t
~C,1
La. densité du cerveau diminue, comme son poids, en passant de l'âge aduite à
l'âge sénile. Elle doit varier aussi vraisemblablement dans les différents processus
morbides qui frappent dans sa constitution anatomique ta substance nerveuse.
Mais ces dernières variations, qui peuvent fournir en pathologie des renseigne-
ments intéressants, sont encore a déterminer.
Le cerveau, avons-nous dit plus haut. a la forme d'un ovoïde à grand axe an-
téro-postérieur et à grosse extrémité dirigée en arrière. Sa partie supérieure, en
rapport avec la voûte du crâne, est partout fortement convexe: elle a reçu, du
reste, le nom de convexité <~M cerveau. Sa partie inférieure, en rapport avec )a
base du crâne et la tente du cervelet, a reçu le nom de 6ase ù. peu près plane
dans son quart antérieur, elle est, dans ses trois quarts postérieurs, fortement
excavée dans le sens transversal (fig. )77).
Si nous examinons un cerveau par sa convexité (fig. 176), un détail nous frappe
tout d'abord c'est la présence, sur la ligne médiane, d'une scissure profonde qui
divise le bloc cérébral en deux moitiés latérales et symétriques, que l'on désigne
sous le nom d'/tfMM'~Ao'es. De ce fait, la scissure en question est appelée sct'sstM'e
tM~'AsM~sp/K~Me;elle est occupée, sur un cerveau non dépouillé de ses enve-
loppes, par un prolongement de la dure-mère crânienne, la/'«M.rdMCe?'ueaM,
!ug. 178,2) que nous étudierons plus tard (voy. J/eMM~es). Si nous écartons l'un
de l'autre les deux hémisphères pour juger de la profondeur de la scissure qui les
sépare, nous constatons que cette scissure desce)id,asapar),ie antérieure et a sa
partie postérieure, jusqu'à la base du cerveau dans sa partie moyenne, au con-
traire, elle est limitée par une lame horizontale de substance blanche qui va d'un
hémisphère à 1 autre" et qui
porte le nom de corps calleux.
Si maintenant nous retour-
nons le cerveau pour exami-
ner sa. base (fig. d79), nous
retrouvons encore nos deux
hémisphères nettement sépa-
res, en avant et en arrière,
par l'extrémité antérieure et
rextrétnité postérieure de la
grande scissure intërhémis-
phérique, ils sont intimement
unis l'un à l'autre, à leur partie
moyenne, piu' des formations,
en partie blanches, en partie
grises, que nous désignerons
sous le nom de parties com-
2 MM'sstM'a~ de la base ou de
Fig.m. de
co?M?KMSM)'e /te?Kt'spAe)'t~'t<e
Le cerveau vu sur une coupe front:t)e, ses printipates la base. Du reste, la commis-
parties constituantes.
<, convcxit. 2, b!tsc. 3, scissure mter!)6mt:)hfriquc. 4, corps sure de la base se confond, en
cutteux. 5. 5', )cs deux h<mis}'hÈfcs dt'oi~ et gauche. 6, 6', com-
nnssuremtcrh~mfstthpriquc.
avant, avec la partie anté-
rieure du corps calleux. En
arrière et sur les côtés, au contraire, elle en est séparée par une fente en forme
défera cheval, que Ion désigne sous le nom de /6M<e ce)'e&)'~e de Bichat.
Au total, nous pouvons considérer le ceryeaucomme constitué par deux 'for-
mations latérales et symétriques, les hémisphères, qu'unit l'un à l'autre, à leur
partie inférieure et moyenne,une large commissure, la coMtHMSSM~'sM<e?'AëMtM-
p/te?'Me. Nous étudierons successivement les hémisphères et leur commissure,
puis nous décrirons la fente cérébrale de Bichat.
A. HKM)St'UÈRES
2''Faces. Les trois faces des hémisphères se distinguent, d'après leur orien-
tation, en interne, externe et inférieure
a. Face M!<<?rMe. La face interne, plane et verticale, limite de chaque côte laa
grande scissure intorhëmispherique. Elle est séparée de ta face interne de Fhemi-
sphère opposé, dans la plus grande partie de son
étendue, par la faux du cerveau (fig. 178,2). D'autre
part, comme la faux du cerveau ne descend pas, à
sa partie antérieure tout au moins, jusqu'au'corps:
calleux, il existe un espace, peu~étendu du reste, où
les deux hérnispheres ~cérébraux entrent en contact
et ne sont plus séparés l'un de l'autre que par des
tractus conjonctil's et quelques vaisseaux (voy. ~ë-
M~es),
b. Face e.r<e?'Me. -La face externe fortement con-
vexe, tant dans le sens antéro-posterieut- que dans
le sens vertical,; répond à la calotte crânienne, qui
se moule exactement sur elle.
c. Face ïK/erMM~. La face inférieure est beau-
coup plus irregulière. Si nous la parcourons d'avant Coupe vertico-t.t'ausvcrsafe du
en arrière, nous rencontrons tout d'abord, à l'union cerveau,p0tn'tno'it.)'crtes )'!)?-
de son quart antérieur avec ses trois quarts posté- ports de sa. f'nce interne u.vec
'i~fa.uxduccrven.n.
rieurs, une scissure profonde c'est la. sctSSM)'e de
Sylvius ou vallée s<uMKHe (ftg. 179,3). Cette scis- i.cot'psca!!cu\2.gci?sui'cntt,('t'h~-
mispt)<)'iquc<~i'.mx(tuccr\'('EH);si-
nus~p!i~i).udinatsup'icm'ci['c<)t)-
sure prend naissance, en dedans, A l'angle externe vo!nt.!pnduco''j'S(':t!ff'ux.sinus<.)u
d'une, région quadrilatère que nous décrirons ulté- Oo''j~CH.Ue!u\U'~c)Dsntf'i'msf1<'
Lanc)s'Lt'act.usfa)f'n.t~f/t'e/~<~
rieurement sous le nom d'espace pM'/we aH<ë)'eM?', ~c/B).C,)im)f<'sia~idt;sdcht)';tC''
su)f~t'i('urcducot'j)sc.'Ucnx.–<.)'~i-li-
De là, elle se porte d'abord en avant et en dehors~ tMit,(~)'t.t.)'ittcs's:t.J'~('c'iu)')cm'c.–
.`·cnl.riculïs lat(.t'ilUX. 8,sep\.ulll
puis, s'inûéchissaut sur elle-même, elle se dirige fnc'dutuut-sii.ciu'ncccnt~'ak.),Moyft.u
caudL'.
obliquement eu dehors et en arrière et remonte i
alors sur la face externe de 1 hémisphère, où nous la retrouverons ptus tard (voy.
Ct!'COKt)O~M<t'OMS).
La scissure de Sylvius décrit, donc dans sou ensemble, à ta face inférieure de
t'hémisphère, une courbe très prononcée à concavité dirigée en arrière. Eiie repond,
sur te squeleLLe, au boi'd postérieur des pe~iLcs ailes du sphénoïde et, log'e dans sa
profondeur l'artère cérébrale moyenne et ses premières branches.
La portion initiale de )a scissure de Sylvius divise notre face inférieure de l'hé-
misphère en deux portionstrès inégales l'une antérieure ou présylvieune, l'autre.
postérieure ou rétro-sylvienne. Lapo~o?: p/'esy/u<eHHe, de fortne trian~utaire,
nous présente une surface légèrement excavée, qui repose sur la vontc orbitairc.
Xons y voyons, sa partie interne, une bandelette longitudinale, de coloration
blanchâtre, longue de 30 & 33 minimètrcs c'est la &<MM~6'«e o~nc~ue. Oblique-
ment dirigée d'arrière en avant et un pende dehors eu dedans, cette handeiette
chemine à 8 ou ')0 mi)timètres en dehors de la grande scissure intcrhémisphériqne,
entre tes deux circonvolutions dites olfactives (f)g. 18!,6). Eu avant, la bandelette
olfactive se termine par un petit rentlement de forme olh'aire et d'aspect gris rosé,
le &M~eo~<ïc~ il repose sur la lame criblée de l'ethmoïde et donne naissance~
par sa face inférieure, aux nerfs olfactifs proprement dits. En arrière, la bande-
lette olfactive se divise en deux faisceaux divergents, l'un externe l'autre interne,
qui constituent ce qu'on appelle ses racines blanches le faisceau externe ou )'<i;CMe
/~MC/tce.x<e?'Me se dirige obliquement en dehors et en arrière et disparatt dans le
fond de la scissure de Sylvius le faisceau interne ou ractMe&~S)îc/i<3M!<e)'Me se
porte obliquement en arrière et en dedans vers la ligne médiane. Lorsqu'on ren-
Fig.H9.
Cerveau, vu par sa face inférieure ou base.
()~ ccrtckt et la protubL'ranecont ft& (-xterts par une coupe portimt sur ta p~rLic posKrieure
dcsj)L'doticùtc3cj)'6bt'aux.)
I, cxtt'6tnit~'antérieure et 3. extrémité postérieure de la scissure intcr)t''mispht''riquc. 3, scissure de Svtvius
4, genou du corps calleux. 5. bandelette olfactive et ses deux racines hanches. (i, c!tiashta des nerfs opfiqnes.
7, Mo'f optioup. 8. bandelette optique- espace perforé autiricur. )f), tuber cit)C)'cuni et tige pituiijih'c.
U, htt)pt'cufcs mamillaires t~. espace perfort' postérieur. t~. coupe des pédoncules cjr'braux et de l'aqueduc
dcS~vius. it, tubercules quadrijumeaux postérieurs. t5. corps ~olouiH'js de la couctic opLique. !G, bourrelet
du corps calleux, contourne par le fasciota cincrea. t7, porlion latërak et portion mo;cimc de la fente c~'rébraic
.)e)!ichat.–)'),)obeorMtaircet ses circonvolutions.O.tobetemporo-oecipitatet ses circonvolutions.
verse en arrière la bandelette olfactive, on constate que sa base est reliée à la par-
tie postérieure du sillon olfactif par une lamelle de substance grise, de forme trian-
gulaire, que l'on désigne sous le nom de )'act'M<* pT!'se du nerf olfactif. On voit, en
même temps, que la face supérieure de cette bandelette n'est pas plane comme la
face inférieure, mais qu'elle se soulève, en son milieu, en une sorte d'arête longitu-
dinale et, de ce fait, revêt dans son ensemble la forme anguleuse du sillon olfac
tif dans lequel elle se loge. Ce mode de configuration de la bandelette olfactive
est surtout très visible sur une coupe vertico-transversale de la région (fig. t80,2).
Nous nous contenterons, pour l'instant, de ces no-
tions sommaires sur la bandelette olfactive et ses
dépendances. Nous y reviendrons plus tard à propos
de la terminaison réelle du nerf olfactif et étudierons
alors sa structure et ses connexions, La jtw<i'o~
t'e~'o-K~Me de la face inférieure de l'hémisphère
ressemble assez bien à un rein dont le hile serait
tourné en dedans. Légèrement concave dans le sens
longitudinal, elle est, dans le sens transversal, obli- HK.180.
quement dirigée de dedans en dehors et de haut en Coupe transversale de la bande.
lette et des deux circomvoki-
cervelet. Sa partie forme
bas. Sa partie postérieure repose sur la tente du
une saillie volu-
tions olfactives.
),)mndc)(!Heo)racUve.3.cir-
mmeuse.qui descend dans l'étage moyen de la base coHvotnUonso!i'ac).ivt*ainterne ctcxt.crm'.
dacr&ne': on donne al'extrémitë.antérieure de cette–4,ptû-m<'n'e(en?'<]ff</<'l.a!
h<)'(do (en th'M).–6, espaces sous-
saillie le nom de corMesp/ieMoMa~oude co?'Me<e)M- MMhncn'dicns(c~ï*o~~<').
por~e du cerveau. C'est te pôle ~/teKoMs/ ou pôle <eH:po?'<~ de certains auteurs.
3° Bords. Au nombre de trois, les bords de l'hémisphère cérébral portent le
nom de supérieur, externe et interne
a. /~o~ SMpe~eM?' Le bord supérieur (fig. 1.76,2), situé de chaque coté de la
grande scissure interhémisphérique,sépare l'une de l'autre les deux faces externe
et interne de l'hémisphère. Assez régulièrementcourbe, à concavité dirigée en bas,
il s'étend sans interruption de la corne frontale à la corne occipitale. Il répond,
dans toute son étendue, au bord convexe de la faux du cerveau et au sinus longi-
tudinal supérieur qui occupe ce bord convexe de la faux.
b..Bo?'d' e.e<e;'Me. Le bord externe (ug. 192) sépare la face externe de la face
inférieure. Il s'étend, comme le précédent, d'une extrémité à l'autre de l'hémis-
phère, tnais il est beaucoup plus irrégulier. Suivi d'avant en arrière, il est & peu
près horizontal jusqu'à la scissure de Sylvius qui l'interrompt. Au delà. de la
scissure :sylvienne, il est tout d'abord, au niveau de la corne sphénoïdale, forte-
ment courbe il concavité postérieure. Puis il se porte eu arrière, en suivant un
trajet légèrement ascendant. Enfin, il s'infléchit sur lui-même sous un angle très
obtus et devient légèrement descendant jusqu'à la corne occipitale.
c. Bo?'~ M~'He. Le bord interne (fig. '179) limite, en dedans, la face infé-
rieure de l'hémisphère. 11 est interrompu, en regard de la scissure de Sylvius, par
l'espace quadrilatère perforé antérieur. Ce bord,à sa partie antérieure et & sa
partie postérieure, la où existe la grande scissure intcrhëmisphérique, est recti-
)igne et parallèle à la ligne médiane il sépare, à ce niveau, la face inférieure de
['hémisphère de sa face interne. A sa partie moyenne, il est obliquement dirigé
d'avant en arrière et de dehors en dedans assez éloigné de la ligne médiane au
niveau de l'espace perforé antérieur, il s'en rapproche peu à peu et l'atteint au
niveau de la scissure interhémisphérique. D'autre part, il n'est pas rectiligne, mais
fortement courbe, embrassant dans sa concavité les parties commissurales de la
base du cerveau, que nous allons maintenant décrire.
B. FORMATIONS t'<TERHMMiSI't))!HiOL'ES
Fig. 181.
Extrémité antérieure du corps calleux, nerf olfactif et nerf optique.
extrémité de )a scissure intcrttemhpheriqne. 2, du calleux, 3, bec du cftHeux.
't.t, pédonculesduantérieure genou corps corps
corps caUcux.– a, bulbe olfactif. –C, h&ndcteUc oKactive. 7, racine Manche interne. 8, racine
b!anche externe. 9, novau amygdalicn. iu, chiasmadcs nerfs optiques. U.iamo sus-optique. i~, nert
optique. 13, bandelette optique. i4, tuber cinereum et tige pttuitairc. 15, pedoncutes cérébraux. i6, tuber-
cules tnanïinaircs, 17, espace perforé antérieur. 18, espace perfore postérieur.
campe. Dans cette dernière portion de leur trajet, les pédoncules du corps calleux
traversent à la manière d'une diagonale l'espace quadrilatère perforé, d'où le nom
de 6<ïMC~eMe diagonale que leur a donné FoviLLE et que lui donnent encore
aujourd'hui certains auteurs. Nous allons y revenir dans un instant.
3"Chiasma des nerfs optiques. Le chiasma des nerfs optiques (tig. '179,6),
qui vient immédiatement après le bec du corps calleux, se présente à nous sous
l'aspect d'une petite lame de substance blanche, de forme quadrilatère, allongée
dans le sens transversal. Sa largeur varie, chez l'homme, de i2 a'i4 millimètres;
son diamètre antéro-postérieurde 5 à 6 millimètres. De ses deux angles antérieurs
partent en divergeant deux cordons arrondis, qui sont les Me)' optiques; ses
angles postérieurs donnent naissance à deux autres faisceaux de fibres blanches,
('gaiement divergents, qui constituent les &aM~e«es optiques. Ces bandelettes,
aplaties de haut en bas, se dirigent obliquement en arrière et en dehors, croisent
kt face inférieure du pédoncule cérébral et aboutissent finalement, après s'être
hifurquées, aux corps genouillés de la couche optique (iig. 183) &)'aMC/ie de
~/M?'c<!MoKe.r<<?)'He (o'). au corps genouillé externe (6); la &?Y<MC/te de &M'ca~'OH
tM<e)'M6 (8"),au corps genouillé interne (7;.
La face inférieure du ehiasmaoptique est libre et repose sur la gouttière optique.
Si on renverse en arrière ce chiasma pour avoir sous les yeux sa face supérieure,
on constate que cette dernière est reliée à la base du cerveau par une lame de
substance grise (t'g. )8),'ll), que l'on désigne indistinctement sous le nom de
racine ~'sedes H~s o/)<Mes ou sous celui de ~aHte ~MS-op<~Me.
Cette lame, de forme triangulaire à base postérieure, est exactement comprise
dans l'écartement des deux pédoncules du corps calleux. Elle se compose, en réa-
ventricule.
lité, de deux lamelles latérales, séparées l'une de l'autre, sur la ligne médiane, par
une portion plus mince et presque transparente, qui ferme à ce niveau le troisième
4" Espace perforé antérieur.– On donne ce nom à une région criblée de trous
't8't,17), qui se trouve située immédiatement en arrière de la bandelette olfac-
:11.1-
(f)g.
tive, de chaque côté du chiasma optique. Cette région a la forme d'un quadrilatère,
un peu allongé de dedans _1',1
en dehors
_1~1 et
d'avant en arrière. Elle est nettement déli-
mitée (fig. -182,9) '1" en avant et en dehors.
-par la racine blanche externe du nerf olfac-
tif 2° en avant et en dedans,. par la racine
blanche interne du même nerf, et, plus
superficiellement par le nerf optique; H" en
arrière et en dedans, par la bandelette opti-
que 4" en arrière et en dehors, par la
pointe du lobe temporo-occipital de l'hémis-
phère, qui, à ce niveau, surplombe l'espace
perforé et qu'il faut ou inciser ou récliner
en arrière pour voir cet espace dans toute
son étendue.
Les quatre angles de l'espace quadrilatère
perfore se distinguent en antérieur, poste-
rieur, interne et externe. L'aM~e NMtë-
Espacc.perfore antérieur, bîmdetettc ~'t'eMr est formé par l'écartement réciproque
diagona.te. des deux racines olfactives blanche interne
f, cfuasma ontique, eriK'~ en arrière. 2. nerf et blanche externe. H est occupé par une
optique. handetcttc npUquc. 4. i'andc!~He
oUactuc. 5, t'acittc htanchc interne- 6, racine petite masse de substance grise plus ou
Hanche c~Lt-fnc. 7, htho'cutc olfactif, Ht par sa
face ittfcricnrc (trigonc olfactif). î~. tractus de moins saillante, qui fait partie du tubercule
t.aneisi. –8\ ~toncutcducot'pscaUcux. 8' lian-
dch'Uc diagonale. 9. espace perfore antérieur. olfactif (voy. 7'e~MHatsOKS ree~s ~M Ke)'
avec <t, sa partie antérieure ou substance grise de o~<ïc<<). L'6Hï~c p<M<e?'t'6M?', très aigu,
S(fUHucring: A, sa partie postérieure ou inuominec.
tu, circomotuttonde Ï hfpnoeautpc. H, ch'con- résulte de la rencontre de la bandelette
Yohttion olfactive externe. f:f, cireoutotution
olfactive interne. 13, scissure de S;hius. optique avec te bord interne de l'hémis-
tt, repn fîncifofmc. i5. p(''doncntccfrebrat.
phère. L'angle <%c<e)'me, profondément
placé dans la scissure de Sylvius, est forme, de même, par la rencontre de lu
racine Manche externe avec le lobe temporo-occipital. L'MM~e interne répond
au côté interne du chiasma optique.
Dans l'angle interne apparaît un petit ruban de fibres blanches qui se porte
ensuite en dehors et un peu en arrière et traverse ainsi, comme une diagonale,
tout l'espace perforé c'est la &<ïH<~<e«ë diagonale. Cette bandelette, très mar-
quée chez les animaux osmatiques, descend chez l'homme à des proportions
relativement minuscules; mais elle est constante et, quand on ne la voit pas après
le simple enlèvement de la pie-mère, il suffit pour la mettre en évidence d'enlever
délicatement, soit par le grattage, soit à l'aide d'un filet d'eau, la couche de subs-
tance grise qui la recouvre. Suivie en dehors, la bandelette diagonale disparait
dans la corne sphénofdale de l'hémisphère: plus explicitement, elle se termine
(nous aurons l'occasion d'y revenir plus loin) dans la partie antérieure de la cir-
convolution de l'hippocampe. Suivie du coté opposé, vers la ligne médiane, elle <
se porte vers le bec du corps calleux et, là, se divise en trois ordres de frbres:
i° des ubres internes, ascendantes, qui pénètrent, de bas en haut, dans l'épaisseur
de rhémisphëre; nous verrons plus tard qu'elles s'accolent au pilier antérieur
du trigone pour gagner avec lui, après un large détour, la corne d'Ammondn
coté correspondam; des fibres moyennes, qui se continuent avec le nerf de
Lancisi (voy. Co?'ps c<~eM.e); 3" des ubres externes, qui se perdent, dans une
région toute spéciale de l'hémisphère, placée de chaque côte du bec du corps cal-
leux, le c<M')'e/bM)' c~ac~y de BnocA.
La bandelette diagonale, en traversant l'espace perforé, le divise en deux par-
ties une partie antérieure, de couleur grise, lasM&s~Hce~~e a~~a~M~en'
une partie postérieure, beaucoup plus paie, la poM'(i'e tMMOMMMe'e de l'espace per-
fore. Il convient d'ajoute'r cependantque, sur bien des sujets, la bandelette diago-
nale, a,u lieu de rester a l'état de faisceau compact, s'étale en une sorte d'éven-
tail, dont les fibres les plus postérieures vont jusqu'au contact de la bandelette
optique, auquel cas la partie innominëe de l'espace n'existe pas ou, ce qui revient
au même, est occupée par les faisceaux postérieurs de la bandelette diagonale.
L'espace perforé antérieur est recouvert par une mince couche de substance
grise, qui se rattache vraisemblablement &la fonction olfactive. Il nous présente
une multitude de trous, irrégulière-
ment dissémines a sa surface, a la
fois plus grands et plus nombreux
à la partie externe qu'a la partie
interne. Ces trous, a la présence des-
quels l'espace en question doit son
nom, livrent passage à des vaisseaux
destinés aux noyaux opto-striés.
Ilondaut. lu lu
titconmtissut-edeGuttden.–t'ftt~.iun faisceaux secondaires, l'un mternc, l'autre externe i'intcrne
10, (~ommis!'l1I>edc "1f'yui'l'l
seu rougoj. tl. faisecau de liIU'es
~all~lbn ol>tiquc
seportcen haut vers le pilier anterieurdutrigone;t'extcrne.
au 1U>I't optilllU' (~(\I>I'eS- gagne ta partie inférieure de ta capsule interne et, de ta, la
tace inférieure du noyau tehticutairc. Sa signification fonc- )
tiunnelle nous est toutauss[inc(ttt))ueque<'eite(te)~<'onunissuret)eMeynert.
6" Tige pituitaire. La tige du corps pituitaire ou, plus simplement, la Lige
pituitaire (fig. 183, tO et 186,3) est une petite colonne de substance grise, longue
de 4 à 6 millimètres, qui prolonge en bas la partie la. plus saillante du tuber ciné-
reum. Elle a la forme d'un cylindre ou plutôt d'un cône très allonge, se dirigeant
obliquement de haut en bas et un peu d'arrière en avant. Large à son extrémité
supérieure ou base, elle se rétrécit graduellement au fur et à mesure qu'il descend
et vient s'implanter, par son extrémité inférieure ou ~oM~Me/, sur la face supérieure
du corps pituitaire, avec lequel elle se continue. Sa partie inférieure est pleine; sa
partie supérieure est creusée à son centre d'une petite cavité en forme d'enton-
noir, qui prolonge la cavité du troisième ventricule et en constitue la partie la
plus déclive. Morphologiquement, la tige pituitaire appartient, comme le tuber
cinereum, à la substance g[\s3 qui forme le troisième ventricule à sa partie infé-
rieure.
7' Corps pituitaire ou hypophyse. Le corps pituitaire ou hypophyse (de u~o,
soMS et o-jM, poMsse?', excroissance inférieure, par opposition à l'épiphyse ou
excroissance supérieure, qui n'est autre que la glande pinéale) revêt la forme
d'une masse ellipsoïde, appendue à l'extrémité inférieure de la tige pituitaire,
dont il parait être, au premier abord, un simple rentlement.
a. Situation. M est logé dans la selle turcique, qu'il remplit entièrement
(tig. )8S). En avant et en arrière, il est en rapport avec les parois antérieure et
postérieure de cette dépression osseuse. Latéralement, il arrive au contact de la ¡
dont le bord concave, dirige en arrière, embrasse la moitié antérieure du lobe pos-
tcrieur. Les coupes vcrttco-medianes (Ci ttous montrent à leur tour t" que la ti~'c
pitmtaire vient s'implanter exc)nsivement sur le lobe postérieur; '2° qu'une por-
tion du lobe antérieur s'applique en avant de cette ti~e pituitaire sous la forme
d'une languette fort mince, qui remonte parfois jusqu'au voisinage du chiasma
optique.
e. tS'<~Ht/<ca~'OM f~i<~om~Me. La signification anatomique des deux. lo))es de
~'hypophyse nous est nettement indiquée par teur développement. Le <o~e p~s<e-
?'<etM', cotnme nous le verrons plus tard (voy. EMjnn'Ot.ocm), dérive du cerveau il
~'st une dépendancedu ventricule moyen et présente, chez le fœtus, une cavité cen-
trale qui n'est antre que la partie la plus inférieure de ce ventricule. Cette cavité
disparait de bonne heure et fait défaut, a l'état adulte, chez tons tes mammifères.
Kllc persiste, Cependant, chez un grand nombre de vertèbres inférieurs, notam-
ment chez les poissons, où le corps pituitaire est beaucoup plusdevetoppf'' que chez
rhomme. Le lobe ~M<ë?'teM;' ou /ty~opAyse prop?'e~eM< dite a une signification
toute différente c'est-une portion du pharynx
primitif, qui, dans les premiers stades de tu
vie embryonnaire, a émigré dans la cavité crâ-
nienne et est venues'adosserà à la face anté-
rieure du lobe précèdent. Nous verrons ulté-
rieurement (voy. EMBRYOLOGIE)que cette por-
tion du pharynx, véritable colonie du feùHlet
ectodermique, revêt successivement !a forme
.10 d'un simple cM~e-sac, largement ouvert
dans. !a cavité pharyngienne 2° d'une ~~ë
seMU-spAefï~Me, communiquant encore avec
la cavité précitée au moyen d'un pédicule
(fig. 187), qui peu à peu s'oblitère et dispa-
ra!t; 3° d'une ~ës~CM~ tMdepeM~aM<e, d'abord
creuse, comblée ensuite par un système de
tubes epituëtiaux, lesquels proviennent par
Coupe Ycriico-niedmnc d'un embryoa voie de prolifération de la couche de cellules
dcttLpmdcHntHiuneti'csdclon- `.
gueur(d'aprcsMtUALKOVtCS;. qui
t] constitue sa paroi intérieure.
t-~pideftnc.–2,inv!minaUonh~pOj'h;sah'e f. ~<}'MC<!M'e. Au point de vue de leur
avcc~.sonp~t)icutt'~)nth~)ia).c(mtcdot'- structure, le lobe postérieur et le lobe anté-
sutc.–4~ptnnc)tC!ducctvf.mpost)~i'-m'ï·
t')aMchet'<htcet'rea)tftt<t~ctjt.Mt~<nfctMtc rieur du corps pituitaire ne sont pas moins
de la base du o.mc. –'(i\ mtfrc baaifohc.
7.]thtneherduccrvcaui)jt[ct'mÈttiaiie.–8,in- diuercnts
funditjuhHM.
Le lobe pos~Mr ou c~'e&)' organe ru-
dimeiitairé dérive du névraxe, nous présente un stroma conjonctif an sein duquel'
fustformeset. des ceHutes ramifiées,
se trouvent, des ceHuiGS arrondies, des cellules
ces dernières appartenant, très probable-
ment au système nerveux.
Le lobe <<e)'!fMr ou ~SM~M~ïM'e, plein
et compact à sa partie antérieure, est, à
sa partie postérieure, plus mou et pour
ainsi dire poreux. On y remarque même
parfois, au voisinage de la cloison sepa-
rativc des deux lobes, de toutes petites
cavités ou aréoles remplies d'une matière
colloïde. Ce lobe est essentiellement cons-
titue par un système de cylindres épithé-
(iaux, pleins ou creux, simples ou bifur-
ques, larges de 45 à 20 baignant dans
un lacis de vaisseaux qui ont la valeur
de simples capillaires. Les cellules épi-
theliales qui entrent dans la constitution
Fif?.188.
de ces cylindres sont vraisemblablement
de deux ordres car certaines d'entre Cëupe dej'hypophysc <);< cheva), coio'ee pa)'
ta meUiode de Weigert (d'âpres Lo'tumKGKk).
elles, dites cellules c/M-OH:o~/t! possè-
dent, contrairement aux autres, une affinité toute spéciale pour les matières coto-
rantes. Ce qui donne de l'importance à cette particularité,c'est que les cellules
en question présentent les mêmes réactions que la matière coHoïde elle-même et
qu'il est tout naturel de penser qu'elles ne sont pas étrangères à la sécrétion de
cette substance (LoTtUNGER). Ce fait nous permet peut-être de distraire l'hypo-
physe, ou tout au moins son. lobe antérieur, du groupe des organes rudirnentaires,
pour l'élever en dignité et lui accorder un rôle essentiellement actif. Mais il ne
nous fixe nullement sur ses fonctions et, à ce point do vue, l'hypophyse nous est
tout aussi inconnue que certains organes encore énigmatiques, le corps thyroïde
et le thymus par exemple.
Le corps pituitaire appartient vraisembiabicmen t, par son iobe antérieur,au groupe des g~uidcs
dites internes, qui versent te produit de ieuL- sécrétion dans le torrent circulatoire. )i prend
ptace ainsi A côté du corps thyroïde et dit thymus. Dans un travail relativement récent, Affpnn'-
zE.'<)a suite de nombreuses recherches anatomiques et expérimentâtes, poursuivies sur les
espèces animâtes les plus diverses (ammoccetes, ascidies, peh'omyxon, lapins, rats, etc.) est
arriveconclure que, fonctiohneiiement,le corps pituitaire exerce une douMo action 1° une
action trophiquo sur ]o système nerveux; 2° une action destructive servant à~ neutraliser et a
L'écorce cérébrale (co'/e~c), que l'on désigne encore sous le nom pittoresque de
pallium ou manteau des hémisphères, est entièrement lisse chez un grand nombre
d'animaux inférieurs, d'où le nom de MsseKcep/~esqui a été donné à ces dernierss
par R. OwEN. Chez les animaux supérieurs ou ~/?'eKcep/tO; au contraire, elle
présente de nombreusessaillies, que circonscrivent des dépressions plus ou moins
profondes et plus ou moins aufractueuses. Ces saillies portent le nom de CM'coMfo-
lutions ou plis, et on appelle scissures ou sillons les anfractuosité.s qui les séparent
et les limitent.
1" Valeur anatomique des circonvolutions. L'apparition de plis sur le bloc
cérébral, primitivement lisse et uni, témoigne d'un développement considérable
de la substance grise qui constitue l'écorce et résulte de l'inégalité numérique qui
existe entre la surface de cette écorce et la surface de la paroi osseuse contre
laquelle elle doit s'appliquer. La comparaison suivante fera comprendre toute ma
pensée si sur une surface fixe, une planchette par exemple, niesura.atSO centi-
mètres carrés, nous cherchons à étaler une lame d'étoffé de même configuration
et mesurant également 50 centimètres carrés, les deux surfaces s'appliqueront t
exactement l'une contre l'autre sans former le moindre pli. Mais si, an lieu de
prendre une lame-d'étoue de 80 centimètres carrés, nous en prenons une de
100 centimètres carrés, celle-ci, ayant à s'étaler sur un plan d'une surface moitié
moindre sans en dépasser les limites, devra nécessairement se plisser et se con-
tourner sur elle-même. Or, c'est exactement ce qui se passe pour le cerveau des
gyrencéphales, dont la superficie est beaucoup plus grande que la boite osseuse
qui le contient. L'harmonie entre les deux surfaces ne peut se rétablir qu'à la con-
dition que l'une d'elles, celle qui est la plus étendue, la surface cérébrale par con-
séquent, se plisse et se contourne comme le faisait tout à l'heure notre lame
d'étoffé. On a comparé bien souvent l'ensemble des circonvolutio ns cérébrales à la
figure que l'on obtiendrait en introduisant dans le crâne, par le trou occipital, une
vessie â~ parois très épaisses et dont la capacité serait beaucoup plus grande que
celle de la cavité crânienne. La comparaison est peut-être un peu grossière, mais
elle donne une idée suffisamment exacte de la signification morphologique des plis
cérébraux chez les vertébrés supérieurs.
2° Historique. L'homme est de tous les mammifères gyrencéphales celui qui
présente les plis cérébraux à un plus haut degré de développement. Leur décou-
verte, aussi vieille que l'observation elle-même, date certainement du jour où,
pour la première fois, un anatomiste, à l'aide d'une scie ou d'un simple marteau,
fit sauter une calotte cranienne et mit à nu l'encéphale. Mais jusqu'à ces der-
nières années, on se contentait de les mentionner, toute tentative pour les
classer et les décrire venant échouer devant leur disposition, considérée alors
comme essentiellement complexe et irréguliëre.
A GRA'rtOLET revient incontestablement l'honneur d'avoir débrouillé ce chaos
apparent des plis cérébraux et démontré que ces plis, loin d'être irréguliers,
se développent an contraire suivant un type à la fois simple et constant. Sans
doute, le mode de segmentation périphérique de l'écorce cérébrale présente,
suivant les individus et peut-être aussi suivant les races, des différences notables.
Mais ces différences, quelque profondes qu'elles soient, n'arrivent jamais à détruire
le plan fondamental qui préside à cette segmentation on peut les comparer,
comme le dit fort justement Pozz[,à de simples variations sur un thème identique,
à de simples oscillations autour d'une position d'équilibre qui reste, en définitive,
toujours la même dans l'espèce.
C'est en étudiant comparativement le cerveau des animaux inférieurs et notam-
ment le cerveau des primates, que GR.vnoLET est arrivéà dégager le type fon-
damental des circonvolutions de l'homme. Le cerveau des singes, en effet, tout
en présentant dans seg traits essentiels le mente mode de segmentation que le
cerveau humain, est, beaucoup moins incise, beaucoup moins riche en détails
que ce dernier.: il en est )'expression plus simple et pour ainsi dire schématique.
Les recherches de Gn.\i!0).]n' ont été complétées après lui par Bnoc. Btscnof).
EcKEn, P,\Kscn, TuuNER, G)ACOM)~ etc. et nous possédons aujourd'hui, relative-
ment aux circonvolutions cérébrales, une nomenclature à la fois très nette et très
complète. Elle est adoptée, du reste, dans son ensemble et dans )e plus grand
nombre de ses détails, par !a plupart des anatornistes.
3" Définitions.–Avantd'exposer cette nomenclature des plis cérébraux, il est
indispensable de bien se nxer sur fa valeur de certains termes et, par conséquent,
de donner quelques définitions
Nous désignerons sous le nom de <o~<M les divisions primaires des hémisphères
csrcbraux et appellerons c~'coHt)<.)<M<t'OM.ï les saillies plus ou inoins tlexucusesqui
entrent dans la constitution des lobes. Parmi .ces différentes circonvolutions, les.
unes sont constantes et à peu près fixes. A coté d'elles, nous rencontreronsdes plis
essentiellement mobiles et par cela même moins importants nous les appellerons
p~'s de coH~o~ca<OH, quand ils viendront grossir, dans une région donnée, h'
nombre des circonvolutions ordinaires ou fondamentales plis de passade ou ~M
MMas<onK)~M<'s, quaud ils relieront l'un a l'autre deux plis normaux on même
deux lobes.
En ce qui concerne lesanfractuosités,elles sont de deux ordres les unes séparent
les lobes; les autres, dans un lobe donné, séparent les unes des autres les circon-
volutions qui constituent ce lobe. Nous donnerons aux premières le nom de &c<s-
A'M)'e.s !K<er/o6aM'es ou, tout simplement, de &c<sstH'< Nous appellerons les
secondes Sc!'ssMresMt<e)'<)'</)'<tn'es (de~)/t'ns, circonvolution) ou, plus simplement,
At~oMS. Il est, enfin, des circonvolutions présentant a leur surface des sillons plus
ou moins étendus et plus ou moins profonds, qui les divisent en plis secondaires
ce sont les sillons Mt~yr~K'es ou :~c<SM)'e~.
4"Nomenclature des circonvolutions.–Ces dénnitions étant bien comprises,
nous pouvons aborder i'étude des circonvolutions et des anfractuosités cérébrales.
~ous rappellerons tout d'abord que les deux hémisphères, étant constitués sur un
même type, possèdent l'un et l'autre les mêmes éléments anatomiques, c'est-à-dire
que les anfractuosités et les circonvolutions sont, des deux. côtés, égales en nombre
et semblablement disposées. Cette symétrie toutefois n'existe que dans les grandes
ligues. Lorsqu'on descend aux détails, aux sillons et aux plis de second ordre, on
voit la disposition anatomique ditférer sensiblement a droite et a gauche, et il s'eu
faut de beaucoup que le calque des circonvolutions pris sur l'un des hémisphères
s'applique exactement sur celui du côté opposé. Cette asymétrie morphologique
des deux moitiés du cerveau est généralement considérée, en anthropologie, comme
un caractère de supériorité elle parait, eneU'et, s'exagérer chez les intellectuels:
elle s'atténue au contraire chez les faibles d'esprit et chez les idiots, dont les hémis-
phères sont moins richement incisés et, par cela même, plus semblables, plus
symétriques. Chaque hémisphère pouvant être considéré comme un prisme trian-
gulaire avec trois faces, interne, externe et inférieure, nous décrirons successive-
ment ces circonvolutions et ces anfractuosités
1" Sur la ~'ace e~<e)'Me des hémisphères
2° Sur leur /ace t'H<e~te
S" Sur leur /'(îce tM/'<'t'ïeM)'<?.
K~VROt,OGtE
Nous terminerons cettedescriptioTt des circonvolutionscérébrales par l'étude de
leurs<?'MC<tM'c, de leurs ~oce~a~'OKs/'OKC~'oMKeMeset de leur développement.
A.–G)HCOKVOLU'f)OKS DELA PAGE ËXTKnKE
F,
La face externe du cerveau (fig. 193 et 193), fortement convexe, est limitée, en
haut par le bord supérieur de l'hémisphère, en bas par son bord inférieur. Des
trois faces de l'hémisphëre cérébral, celle-ci, au point de vue spécial qui nous
occupe, est de beaucoup la plus importante c'est sur cette face, en effet, que se
trouvent la plus grande partie des centres corticaux moteurs pu sensitifs. Nous
étudierons tout d'abord les scissures interlobaires, puis les différents lobes que
délimitent ces scissures.
a.)<S'cMSMre.<!ïK<e)'<!o6aM'es.
et
infcricut'c rc\t.['(''[)ii~L' [Xtsicf'icurc de
3" Distance p)] pt'ojcc:ion horizontale t'arconruc pur )n scissure 40
Les mensurationsde PAssE'r de GtACOMtro (1884) ont conduit leurs auteurs
à des résultats qui concordent parfaitement avec les données précédentes d'après
PASSET, la scissure de Rolando est séparée de l'extrémité antérieure du lobe frontal
par une distance de US millimètres pour son extrémité supérieure, de 87 miHI-
mètres seulement pour son extrémité inférieure. GtACOM~t, à son tour, es) arrivé,
pour ces mêmes distances, aux chiffres de 11) millimètres et de 7) millimètres.
La scissure de Rolando est quelquefois rectiligne cette disposition est rare. Le
plus souvent, elle décrit des flexuosités qui sont plus ou moins accusées suivant
les sujets, mais qui sont assez constantes par leur nombre et par leur direction. Si
nous suivons la scissure de son extrémité supérieure à son extrémité inférieure,
nousia voyous tout d'abord se porter en bas et en avant, puis en bas et en arrière.
EHe atteint ainsi la partie moyenne de l'hémisphère. Changeant alors de direc-
tion, elle se dirige de nouveau en bas et en avant, puis verticalement en bas. Au
total, la scissure de Rolando s'infléchit trois fois sur elle-même, eu formant à cha-
cun de ces changements de direction une saillie, que B~ocA a désignée sous le
nom de genou. On peut distinguer trois genoux un genou supérieur, un genou
moyen et un genou inférieur, le supérieur et l'inférieurregardant en avant, le
moyen regardant en arrière. Autrement dit, la scissure de Rolande est concave en
arrière à sa partie supérieure (fig. 192), concave en avant à sa partie moyenne et,
de nouveau, concave en arrière à sa partie inférieure.
La longueur de la scissure de Rolando,mesurée en ligne droite de l'une de ses
extrémités à l'autre, est de 9 centimètres en moyenne. Prise à l'aide d'un ni, en
suivant soigneusement toutes les flexuosités de la scissure, cette longueur est natu-
rellement plus élevée elle mesure, en moyenne, 118 millimètres chex l'homme,
113 millimètres chez la femme. La profondeur de la scissure varie, suivant les
points ou on l'examine, de 10 à 20 millimètres.
3f Scissure perpendiculaire externe La scissure perpendicutaire externe
du bord"ilsupérieur
1 de
1 1
ou occipito-pariétale est située à la part.ie postérieure du cerveau. Elle se détache:
"'1'
l'hé-
misphère, sur teqûeteUe tom-
be ~e~e~dtCM~M'eme~, du
moins chez les singes (d'où ie
nom qui lui a. été donne). De
là, elle, se dirige obliquement
en bas et en avant et se ter-
mine, par une extrémité libre,
un peu au-dessus du bord ëx-
tet'n~ de~ ~'hemispuère.' Cette
scis'sure,trÈs:yisiMe~chex les
singes (Hg. 19i,~e) et àppe-
tëe pour cette raison fente
s:'MMeMMc,~ est masquée cnex
l'i~omme par des-plis de pas-
Ccn'c~u <)) cyn~'cphate, vu par sa i';)cc t~tëndc g'atn'hc. sage (~s de ~assa~/e cle C nA-
S.sci'-sm'c<h'S~)v'"s.FcissnrcdcHo~n~o.<5cissu)'<ijWt'- qui se portent trans-
TfOLE)'),
pt'HdtCutiin'c cxtCDtC. sittttt) tt)tcrjtari<-tnf. A. si))on de ttipj'o-
<unpp. ]obc froïtat. 2, tot'p ~;u'i<ia). !ohc tphiporut. 4, versalement du tobeoccipitài
tube oec~tituL ftnntutc :).scp'nt;mLc. <). ~~riftatc nsccndimtc.
7. )'!i courte. 8, pt't'mn'rf )e<t)poratc. !). <ift)\it'!nc )0)tp(})'atc. externe aux lobes temporal et
tf.cem'tcL–)i,)'t'otu!'t~)tK'c.–)J!tu!bctachid)C!t.
pa.riei.a). La scissure perpen-
diculaire externe se trouve ainsi réduite, dansiaplupart des cas, a une simple
excoche située sur le bord supérieur de l'hémisphère (ug. 192,3 et ')93,p6). Pouf
la retracer a nouveau sur notre face externe (trace qu'il est absolument indispen-
sable de faire pour la délimitation deslobes), il suflira dé prolonger en bas et en
avant l'encoche en question, en suivant, sur les plis de passage précités, un trajet
exactement parailèlt: a !a scissure perpendiculaire interne, scissure que nous étu-
dierons plus tard (p. 3M) sur la face interne de l'hémisphère et qui est remar-
quable, ceUe-la., par sa constance et sa netteté. C'est ce qui a été fait sur nos
(tcux figures )92 et i93.
i.cs trois scissures <~(e nous venons de décrire, scissure de Sylvius; scissure (te
Rolando et scissure perpendiculaire externe, nous permettent de diviser la lace
externe de l'hémisphère en quatre grandes régions ou lobes, savoir en a.va.ut, k
/o<'e/roM<a/; en arrière, le ~c
oc.'c~i!'<a<; en bas, le lobe <eM)~o?'a~' en haut, le
lobe pûM'<e<< A ces quatre lobes, qui sont toujours très visibles sans prépara-
tion aucune, nous en ajouterons un cinquième, le ~o&<?de~'M?SM~, qu: estpro-
i'ondement situe dans la \'atlee de Syivius et que l'on ne peut apercevoir qu'en
''cariant prealabtefueut les deux lèvres de cette scissure.
1" Lobe frontal. Le lobe frontal (fig. )92 et
partie antérieure
')93) occupe la
de rbmnisphère et comprend toute )a portion de lafacc externe qui est située eu
avant de la scissure de Rolando. Ses limites sont donc très précises, ce sont eu
arrière, la scissure de Rotau.do; en haut, le bord supérieur de l'hémisphère, forte-
ment courbe: en avant, i'extrèmité antérieure du cerveau en bas, le bord externe
de ('hémisphère, a peu près horixontal. Si nous jetons les yeux sur le lobe frontal,
Fi~.tS~.
t~cc externe de !'hcmisphci'eguuchc.
), scissure (te Hyt~ius. :n'c'c sa branche itsccnda.nto oL t", s~ bj-ttncbc ho'ixontidc. 3. ~c)'=sut't' <iu n<tht):(!o.
f-cissut'c. ~cr[K'ndtCt)tah'c cxic't'uc. 4, [))'emi6i'R ci''cot)votttUoti i't'OHt.tilc. H, dc'uxi6)nc cit'cotn'oiutio)). J'f'ontidp. fi,
t,)'otsit')Mo ci)'convo!')tion frotiLittc, avec 6' son ))icd; C" ic cup. 7, circonyt)!utionh'nutntc ascoudiuttc. f, ch'cnnvo
tt~ion ~ariutatt: usccmjatttc. 0, circom-otuUoh pm'ieLnh' snjfC'1-icut-f'. iO. circonvoiuUon ~nt'x'-tntc intY-Hpurf eu fnttut''
du pjt cpm'tic. tt, pU cout'hc.– )a'cn)i~t'ctottiporatc. 13, dcuxtôtm.' t-o~t'oratc. )4, tminicmc tcmpnrfU~.
to. ~t'cmttTc circonvoiuUon occipitah. iG, dcux~'n~ cit'œnvotuHon oecipt~c. t7, h-ois~mc cn'co)i\'<)!tt(.ion offi-
):)<t(ç.–JS,~oLcorbitiin'e,vnctcprofit.
Fi~t93.
(~b~M~M~~)~c~~& !~amettje,nvecscsdii[lct'entcsdtvisK)ns(.t~).
scissure de S\h'ius, avec <t, sa branche asccudiU)tc su branche hot'ixonh~e. r, scissure f!c tto!un<h'
-cissm'R (Jct'pcndicutaircext-cr~o.
sillon (ctnportd sùpôrienr.
)nf('-['icur. [- pt'emict.'e fron~tc.
p!u-)uLaic asccmtanto.
nCt'ipiL&k.–
t' siHot) fronta! supct'icur.
siUoh t.ctttporat inf~riour.
par
les criminels qui possèdent une quatrième circonvolution frontale comme fatalement voués au
et
une disposition anatomique qu'ils apportent en naissant et, consëqucmment, comme
irresponsables.
Les études comparatives portant d'une part sur les cerveaux de criminels, d'autre part sur les
cerveaux sujets qui meurent dans les hôpitaux et viennent, échouer dans nos salles de dissec-
à peu près irré-
tion. ne sont nullement favorables a cette théorie d'une perversité
médiable. Contrairement a Hot'cnAMC, qui n'aurait rencontre qu'une seule fois )e type quater-
naire dans ses salles de dissection, Cn. FEM, CoME, FALOT nous déclarent que cette disposition
est loin d'être rare. Je crois devoir ajouter, après examen de plusieurs centaines d'hémisphères,
qu'elle est: même très fréquente, et je suis heureux de pouvoir rapporter ici, en faveur de cette opi-
nion. les statistiques d'un anatnmiste dont on ne saurait contester la compétence en matière de
circonvolutions cérébrales. le professeur G)ACOMit<) sur )64 individus normaux,!) a constate le
type quaternaire 24 fois, soit i4 p. 100; d'autre part, sur 56 criminels, il ne l'a rencontre que 5 fois,
soit 8 p. )00.
La conclusion s'impose le dédoublement de l'une des deux premières circonvolutions frontales,
créant chez l'homme le type quaternaire, parait être tout aussi fréquent, chez les individus nor-
maux que chez les criminels. Des lors, la valeur que lui attribue HEKEDncr en anthropologie cri-
n)inc])e. est. purement. i)ypoU)cti(jne. JLc caractère a.na.tomique du crittihiet Rxiste pcut-ot.rc'; nt(iis
s~ncxist.etMeest.cncoren.demotih'e)'. :.J
D. TKOfS)EME CIKCONVOLUTtONFRONTALE OU CtRCÔSVOLUTtQND)S BKOGA. La t.roisiëMK;
circotivoluLioti ft'ont.ate (f)~. 193,)
occupe ta pa.f Lie infëfieurë et ex~rnc du Jobc
.frontal. Elle est nettement de)in)i-
t,ee 1~ en haut, par le deuxième
sillon frontal, qui la sépare de la
deuxièmecirconvolutionfrontale;
en arrière, par )e siUon prerq)an-
dique,qut la sépare de [nfrOtitate
a.SGëndat') té 3'ëa ba$, par te bord
externe de l'tiemispaet'e'd'abord.,
puis par )a scissure~de SylviUs.
dont elle forme la lèvre supe-
rieure.Sa longueur est de 4 ou
S centimètres sa hauteur de'
2 centimètres à 2 centimètres et
demi. Elle est richement incisée,
Fi~.i94. remarquablement nexuëuse et.
au premier abord, fort irregn-
Ti'<'isi'mccn'c~n\'otuUonfrontaïeoucircoïtvoiuiiou
de Broca.
lière. Si nous la suivons d'arrière
iLa cifCOtno!uUoti de th'oca esl teintée en rosc.)
ta. ft'ontate asceM<t~ntc. Pn, pari~~ate ascendante.
<fcu].tc(ncfrontatc- T', pffmicrb tcfftj'oratc. f' tohttte pariétal
inférieur. S, scissurc de S;tvh)s. r. scissure de Hotaudo.
t
en avant pour prendre une notion
exacte de son mode de constitu-
i, bMMctfc ascendante de la scissure de tion et de son trajet, nous voyons
S\ttiu?.5.
y/~ siHon iMtcf~tai'Jpta).
htaMc[tc horixoutatc <)c la scissure de S~hius.– 3.
cap. 4, jticd t!c la troisiûtnc it'ontatc. 5, sa fusiou avec te pied
(fig. 't94) qu'eUe prend naissance,
df la fntnttde asccndat~f. 6. fui-Mn du pied dp ta frontale a~cc"- par un pli de passage relative-
dantc avcs )c jnett de !a pat'i<tdc uscendànte.
ment étroit, sur le pied de )a
frontale ascendante. De là, elle se porte en bas et eu avant, contourne loxtru-
!nité inférieure du sillon prérolandique et remonte ensuite, pac un trajet vertical,
jusqu'au deuxième sillon frontal. Se dirigeant alors en arrière, elle contourne
successivement les deux prolongements ascendant et antérieur de la scissure de
Syhius et vient se terminer sur le bord externe de l'hémisphère au niveau de
l'extrémité antérieure de la deuxième circonvolution frontale. On peut distinguer
à )a troisième frontale trois parties une partie antérieure, une partie moyenne et
une partie postérieure.
a. /~?'</e NM~ërtt'Kre OM ~e<e. La partie antérieure ou tête comprend toute la
portion de la troisième frontale qui se trouve située en avant du prolongement.
antérieur de la scissure de Sylvius. Elle est ordinairement représentée par une
masse triangulaire ou ovalaire, qu'une incisure oblique en bas et en arrière.
émanation du deuxième sillon frontal, divise en deux plis secondaires. Hlle est
pcuimportante.
b. V'ar<M~O!/eMMeoM C(t/). La partie moyenne, comprise entre le prolonge-
ment ascendant et le prolongement antérieur ou horizontal de la scissure de Syl-
vius, porte le nom, nous verrons pourquoi tout à l'heure, de cap <~e7<ï ~'OM~eme /'roK
tale. Le cap auecte naturellement, comme l'espace angulaire qui le renferme, la
forme d'un coin dont le sommet se dirige obliquemeuten bas et un peu en arrière.
Ce sommet, tantôt pointu, tantôt arrondi et mousse, s'avance dans la scissure de
Sylvius, comme s'avancent en pleine mer ces langues de t&t'r~ appelées c~&~d'ou
le nom de cap donné à la portion moyenne de la troisième frontale. Quant à la
base, elle répond au deuxième sillon frontal ce sillon envoie ordinairementdans
le cap une branche descendante, l'mcMM~e~M cap, qui divise cetui-ci en deux
parties, l'une antérieure, l'autre postérieure. Deux plis de passage, généralement
peu développés et presque toujours profonds, relient chacune des parties du cap ù
iadeuxtème circonvolution frontale.
c. Z'<ïWtepos<<'eM)'ei9Mjote<La portion de la troisième frontale située en
arrière du cap constitue le ~'e~ de cette circonvolution. De forme quadrilatère,
plus haut que large, le pied est en rapport '1° en arrière, avec la frontale ascen-
dante,~ il est séparé dans la plus grande partie de son étendue par le sillon
prërolandique, à. laquelle il est uni, à sa partie tout inférieure, par un pli de pas-
sage (fig. 194,8) dëj& signalé plus haut; 2" en avant, avec le cap/dont il est séparé,
dans ses deux tiers inférieurs, par le prolongement ascendant de la scissure, de
Sylyius 3° en avec la scissure de Sylvius, dont elle forme la lèvre supérieure
4" en haut, avec le deuxième sillon frontal, qui le sépare de la deuxième circonvo-
tutioh frontale. Ainsi entendu, le pied de la troisième frontale présente, dans son
développement, de grandes variétés et il suffit, pour s'en convaincre, de jeter les
yeux surla figure 196, où se trouventreprésentés trois cerveaux, d'un type ethnique
bien dînèrent le cerveau d'un Esquimau, le cerveau d'un nègre d'Egypte et celui
de G.\MBE'n'A. Quand le pied de la troisième frontale est bien développé, on voit
ordinairement à sa surface (fig. 196, C) un sillon plus ou moins long et plus ou
moins profond, qui le parcourt de haut en bas et d'arrière en avant c'est le sillon
(h'a~OMa~ d'EtŒRSTALLER. Ce sillon, quand il existe, divise le pied en deux moitiés,
t'uhe et l'autre triangulaires, mais orientées en sens inverse la moitié postérieure,
celle qui avoisine la frontale ascendante, a sa base en bas, son sommet en haut;
c'est le contraire pour la moitié antérieure. C'est dans la troisième circonvolution
frontale et plus spécialement dans son extrémité postérieure ou pied, que BaocA a.
localisé depuis déjà longtemps l'importante fonction du langage articulé: aussi,
dans le langage physiologique ou clinique, donne-t-on souvent; à cette ch'convotu-
tion, et. cela ajuste titre, le nom de CM'coMUO~M~OK
~e/oca.
La circonvolution de Broca, comme les deux premières
circonvotutionsfrontates,seprotongesurtelobeorbitai)'e.
La partie externe de ce lobe fui appartiott manifestement.
D'aprèsHEK\'È(7'/t.f/c7'«;-M,)888),it faudrait lui rattacher
encore toute la portion du tobc orbitaire qui se trouve con-
pf'iseefttrc)csit)o)[<'rucifonncet:iavat)ces.)')vieti!ic.J~a
))ort.ionorbit!urcdcta trc'isiÈtnc froiitatese conposcrait. donc
(fig. t95) de deux portions, t'unc externe a direction antëfo-
posteriem'H, )'autrc postérieure :t. direction transversatc. Cette
dernière portion s'étendrait, en dedans, jusqu'à l'extrémité
postérieure dn sitton otfact.it' et, comme à ce même point Ftg.l!)o.
aboutissent encore la première et la deuxième circonvotu- Sd~ma représentant, d'après U!!RvÉ,!c Ic
tionsft'ontatcs. l'extrémité postérieure du sillon ott'actit' de- modedct.Ct'nnnaisondcstroisch'con-
viendrait ainsi, pour I)t:HVË, le véritable pô)c tronta). ~otutionsrrontatcsstu.'iclobcorbitait'c.
))'autre part, contrairement a t'opinion ctassique et d'accot'tt t,{'Ï¡'(',Ollyo\ulion olfncliyc intel'ne, continuant
htprcnn~t'e frontale.–2, pH''tieHnt<)!-icuredu
en cela avec les concfnsions de MnY~KM' et de t<UMKGK~, te [ut)<'cn'bit!tH'E'.c()ntm).[anttu()cuxn~)if)')'ont.;dt'.
même auteur admet qu'it n'existe, ni cttez)escebiens,nicttex 3; lI'oisiemc cirainvulntion t'I'ontale (teinlùc
cnMusc),f'ontou)'ttnntt'['\h'f~iiitt;jit)stericn.)-c
ies pitheciens, de formation comparable à la circonvolution du \Silloll,ol'hitail'o cxt~I'l'~ se plaç:thl clt5uib!
()e.Uroca. Cette circonvohttion fait sa. prexucf'o apparition <)u'!U'ext''c<[)itt-p[)ste)'i&()t'fda'<Uonf)trHt-H!
dans l"êenl'lmncnt dcsde.ux.1Jl'iHlehcs pu~lÚ-
''t~ez tes anthropoïdes: encore y existc-t'eUe à t'etat rudimen- qu',l rexh'è~llitt\ postél'ieuT'cdn sillon~ ulfnrtif.
taire. Ce n'est que chez )'t)ommeqn'e)teacquiert, brusquement --P,point, de''unv~t'))' des tt'osf'n'con vuiu-
t)<'nsft'ontatf's(~~e/'rcj~(~d'iJ);(VK].
le développement, considérable qui ta oracterise. En ce qui
concerne son deYetoppemeut chez le fœtus humain, !a. ch'couYo)ution do B~OCA fait compto-
temeut dcraut jusqu'au cinquicmo mos. EUe se développe ensuite lentement, graduellement.
sur ce point, connue sur tant d'autres, le développement individue) reproduit exactement les
[hases surcessiyesdudëvetoppementdans la série. Le lecteur trouvera, ënoutre.danslemêmoire
d'HKRVRj de nombreuses et remarquables observations sur les variations morphotogiquës que
présente le centre du langage articulé chez les inférieurs (idiots, microcéphales, sourds-muets, races
i
\'arn''t<s du pied de la troisième frontatc chcx homme (d'après It~uvÉ),
TroisiEme frontale: :1, d:e~ un EHJuÍmau;B, chcz unnegred'E~-yp!4,- C, snr ~l'hcmispli6re.Enucinede Gilluhel!a.
sauvages) et chez les intellectuels ptus ou moins rndimentaire chex les premiers, ce centre
présente chez les seconds une complexité qui est, d'une façon gënerate, corrélative à la puis-
sance de la fonction.
Voyez, au sujet de la circonvolution dcBroca,GfACOiuxt, CMff/aaMoi.<«<o(/eMf<cu'eon!'<ce<'e-
&<'cf/ 2' édit., Turin, 1884; HuD!XG<!B, ~n Ret/a. =. ~n~/owc des .p)'ac/tc<?~i)!s, Stuttgart,
188~; M. Uu\'At., /)/KMfef/e/)M'x ~<'oca, Paris, 1887; HEKVË, La c<rco!!fo/H<<o)! (le J!OM<,Th.,
Paris, 18S8.
2° Lobe occipital. –Le lobe occipital (Gg. 192 et 193) est situé à i& partie la
plus reculée de l'hemisphëre. Chez les singes (Hg. 19)), ce lobe est nettement
délimite en avant par la scissure perpendicutaire externe et coitle le lobe pariétat
& la manière d'une ca~o</e. Mais il n'en est pas de même citez l'homme ou la scis-
sure perpendiculaire externe est constamment masquée par des plis de passage
longitudinaux, souvent très complexes. La limite antérieure du lobe occipital,
toute conventionnelle, est donc représentée chez lui par une ligne fictive, qui suit
le trajet de la scissure disparue. Cette ligne devant être parallèle à la scissure per-
pendiculaire interne, il sera toujours facile de la tracer car cette dernière scis-
sure est, chez tous les sujets, trts nettement marquée sur la face interne de
l'hémisphère. Sur tout le reste de son pourtour, le lobe occipital est circonscrit
par le bord même de l'hémisphère cérébral.
Envisagé au point de vue de son mode de segmentation, le lobe occipital nous
présente deux sillons, l'un supérieur, l'autre inférieur.–Les~/0): occipital supe-
)'teM!' (ng. '193, o') continue, dans la plupart des cas, un sillon longitudinal que nous
étudierons tout à l'heure dans le lobe pariétal sous le nom de sillon interparié-
tal. Il se dirige obliquement en bas et en arrière vers le pôle occipital de riiémis-
phère et se termine un peu avant de l'atteindre. Le s~/OM occ!pt~ !'M/e?'!<?îM'
(fig. '193, o~), situé au-dessous du supérieur, suit une direction antéro postérieure.
I) se termine, comme le précédent, un peu en avant du pôle occipital.– Ces
deux sillons délimitent dans le lobe occipital trois circonvolutions longitudinales
superposées. On les désigne sous les noms de première, deuxième et troisième
circonvolutions occipitales, en allant du haut en bas
~i. PMEMmREcntCoxYOnjTMN occtptTALE. La première circonvolution occipitale
(fig. i93, 0') comprend toute la portion de notre lobe occipital qui est située au-
dessus du sillon occipital supérieur. Elle s'étend, parallèlement au bord supérieur
de l'hémisphère, depuis la scissure perpendiculaire externe, où elle s'unit à la
circonvolution pariétale supérieure, jusqu'à l'extrémité postérieure de l'hémisphère.
DEOXtEME c~Mo~vQLUTtON occfpiïALE.– La deuxième circonvolution occipitale
(fig. 193, (P) est comprise entre les deux sillons occipitaux. Elle fait suite en avant
(la scissureperpendiculaire externe n'étant pas visible) à la circonvolution pariétale
inférieure. De la, elle se porte obliquement en arrière et en bas pour se terminer
au pôle occipital.
C. Tno)S[ÈME cincoNvoumo~ occtPiTALE. La troisième circonvolution occipi-
tale (jfig. 193, 0'), située au-dessous du sillon occipital inférieur, longe le bord
exterhedeThêmisphèl'e. Son extrémité postérieure se confond, comme pour les
deux premières occipitales, avec le pôle occipital de l'hémisphère. Son extrémité
antérieure, ordinairementmal délimitée, est indiquée, sur certains sujets, par une
encoche plus ou moins marquée, qui entaille le bord externe de l'hémisphère et a
laquelle on donne le nom, très significatif du reste, d't'MCt'SM~e preocctpt<a~s.
Nous devons ajouter, en ce qui concerne le mode de segmentation du lobe occi-
pital, que les deux sillons occipitaux sont à la fois incomplets, peu profonds et
plus ou moins ramifiés. Il en résulte que les circonvolutions occipitales se trouvent
toujours reliées entre elles par un certain nombre de plis anastomotiques et sontt
par cela même peu distinctes.
3" Lobe temporal.- Le lobe temporal (lig. '192 et 193) occupe la partie inférieure
de l'hémisphère. Il est limité en arrière, du côté du lobe occipital, par la ligne
fictive qui représente la scissure perpendiculaire externe, disparue chez l'homme
en avant, par le pôle temporal de l'hémisphère (p. 2~')); en bas, par le bord
inférieur de l'hémisphère en haut, par la scissure de Sylvius, qui le sépare nette-
ment du lobe pariétal. Le lobe temporal nous présente deux sillons, que l'on désigne
sous les noms de sillon temporal supérieur et sillon temporal inférieur. Le
sillon <eMtpora~ ~M~e)'te:t)' (tig. 't93, <'), encore appelé sillon pfo's~e~e parce qu'il
suit un trajet parallèle à la scissure de Sylvius, prend naissance, en avant, à 8 ou
10 millimètres du pôle temporal. De là, il se dirige obliquement en arrière et en
haut et vient se terminer a la limite du lobe pariétal, en arrière et un peu au-dessus
de l'extrémité postérieure de la scissure de Sylvius. Le sillon temporal supérieur est
constant, très profond, rarement interrompu par des plis anastomotiques, facile-
ment reconnaissable par conséquent.. Le S!7/oM ~?M~or<~ ~M/e~'eM?' ()ig. 193, ~)
suit la même direction que le sillon précédent, au-dessous duquel il est situé. Il
est peu profond et interrompu, sur les points les plus divers, par des plis anasto-
motiques, verticaux et plus ou moins obliques. Les deux sillons temporaux que
nous venons de décrire circonscrivent dans le lobe temporal trois circonvolutions,
comme eux longitudinales, que l'on distingue en première, deuxième et troisième,
en allant de haut en bas
/1. PnEMtÈRE ctMoxvoLUT[ONTEMPORALE. La première circonvolution temporale
longe la scissure de Sylvius, dont elle constitue la lèvre inférieure.
(fig. 193, T')
Nettement délimitée en haut par cette dernière scissure, elle est non moins nette-
ment délimitée, en bas, par le sillon parallèle, qui la sépare de la deuxième tem-
porale. La première temporale, simple, peu flexueuse, presque rectiligne, s'étend
sans interruption du pôle temporal à l'extrémité postérieure de la scissure de
Sylvius. Là, elle s'infléchit en haut et, contournant cette dernière scissure, elle; se(1
continue aveclelobepariétal.
B. DEUXIÈME CIRCONVOLUTIONTEMPORALE. La. deuxième circonvolution temporale
(fig. 193, T~) se trouve comprise entre les deux sillons temporaux. Située immédia-
tement au-dessous de la précédente, elle suit la même direction et présente & peu
de chose près la même longueur. Elle s'unit, en arrière, avec une circonvolution
importante du lobe pariétal que nous décrirons tout à l'heure, le pli courbe.
C. TROISIÈME c[RCONVOLUT!ON TEMPORALE. La troisième circonvolution temporale
(ng. 193, 'P) est située au-dessous de la deuxième, dont elle est séparée par le
sillon temporal inférieur. Elle répond au bord externe de l'hémisphère et empiète
même en grande partie sur sa face inférieure. En arrière, elle est délimitée par
l'incisure préoccipitale (p. 243), quand cette incisure existe. Elle se continue,
au-dessus de l'incisure, avec la troisième occipitale.
H.–G)RCONVOHj'T)ONS HE LA. r
F.\(.:Ki.\TEHXE
La face interne de t'hemisphèrecerébra.l estassexi'cguUerementplane, orientée
en sens sagit.t.at. Pour en prendre une notion exacte, il convient de l'isoler et, pour
cela, de pratiquer sur le cerveau une section verticale et àntero-postcrieure, pas-
sant par la grande scissure mterliemisphërique. Cette section une fois faite, si nous
examinons l'hémisphère par sa face interne (ftg. 201 et 202), nous voyons tout.
d'abord le bord interne de l'hémisphère, séparant nettement la face interne, qui
est au-dessus, de la face inférieure,, 'qui est au-dessous. Nous voyons ensuite,
immédiatement au-dessus de ce bord, les diverses formations interhemisphe-
riques, intéressées par la section, qui pénètrent dans l'hémisphère au niveau de
ce qu'on pourrait appeler le /M/e en haut, le corps calleux, libre à sa partie
postérieure où il prend le nom de bourrelet, s'incurvant a sa partie antérieure
pour former le genou et le bec en bas, la protubérance annulaire et, en avant
d'elle, une lame nerveuse, relativement mince, qui se prolonge sans interruption
jusqu'au bec du corps calleux. La face interne proprement dite de notre hémis-
phère s'étale autour du corps calleux à la manière d'un large éventail et, si nous
examinons la ligne de contact de cette face avec le corps calleux, nous constatons
qu'elle est marquée par un sillon, peu profond, mais toujours très accusé, qui
sépare les deux formations et qu'on désigne sous le nom de s~îMs dit corjM c<
<eM~. Suivant ici la même méthode que pour la face précédente, nous décrirons
tout d'abord les scissures, puis les lobes et les circonvolutions que délimitent ces
scissures.
a). Scissures t'K<e~o~es.
La face interne de l'hémisphère cérébral nous présente trois scissures de pre-
mier ordre la scissure calloso-marginale, la scissure calcarine, la scissure perpen-
diculaire interne.
1° Scissure calloso-marginale. La scissure calloso-marginale (fig. 302, cnt)
commence par une extrémité effilée au-dessous du genou du corps calleux et
contourne ensuite successivement le genou et la face supérieure de cet organe.–
Un peu avant d'atteindre le bourrelet, elle s'infléchit brusquement en haut et vient
se terminer sur le bord supérieur de l'hémisphère, en y formant une encoche géné-
ralement très visible sur la face externe. Cette encoche est située un peu en arrière
de l'encoche terminale de la scissure de Rolande, en plein lobe pariétal par consé-
quent. Ainsi comprise, la scissure calloso-marginale, deux fois contournée sur
elle-même, a exactement la forme d'un S elle est fortement sinueuse, surtout
sa partie antérieure, ou on la voit décrire une série nombreuse de festons qui
lui ont fait donner par Pozzf le nom de se<s~K7'c /'(?s<OMMe<°. Tout à fait en
arrière, au niveau du point où elle s'infléchit pour gagner le bord supérieur de
l'hémisphère, la scissure calloso-marginale abandonne un prolongement posté-
rieur qui continue sa direction primitive, mais qui est .ordinairement interrompu
par un ou deux plisdepassage verticaux.
2° Scissure calcarine. La scissure calcarine, située à la partie la plus recutee
de la face interne (iig. 202, c) se porte horizontalement de rextremite postérieure
de rhémisphère vers le bourrelet du corps calleux. Elle est ainsi appelée du mot
latin c<~car qui signifie ergot, parce que c'est elle qui détermine dans la portion
occipitale du ventricule latéral cette saillie connue sous le nom d'e~o<dc ./)/o?'aM~.
Fig.20~f'
Fa.cein!crnede l'hémisphère gauche.
(Lesdcux))6misphcreson).et)''s''parcst'undct'autrcparuncscctionvcrt,ico-ntedianc.)
i, corps calleux, avec t'. son );ourre!et, t'\ son genou, 1" son bec. 9, coupe du trigone. 3. scptum lucidum.
4, couche optique- 5, coupe de la commissure grise. (~ p!exus choroïdes des ventricules !a~eriiux.–7, giahdc
pin!a!c e~ ses pédoncules. 8. couimissurc htanchc posLerieure. 9, aqueduc de S~)vius –10, coupe de ta pro~ubr- (-
t'auce. it, tubercule matniihm'c. i2, tubcr oncreunt. )~, corps pit.u[(~m'c.– 14. Li~e pituituirc. –15, nerf
optHjuc. t6, coupe de ta commissure tranche antérieure. t7, trou de Mnnro. tëteircouvolution ttu eorps cat-
teux; 18'. s~ continuatiou avec la circonvolution de l'hippocampe.
tront~te interne. ~u\ tobutc paraccutrat.
–t~,
sinus du corps cattcux.
de de Roiundo.
20, circouvotutiou
2~. lobutc fp):~
~t, tcrnnnaisou en encoche la scissure
dritatereouavaut-coiu.j,coin.i.tohc~ctnporo-occipitat.
Fig~.202.
La même, avec ses différentes divutons~c/iSHMf).
(La prpmiûrc CtrconvoïuUon ft'on~tccsL co~or6(t en bleu; te tobutc quadri!ntûrc~ en vert la circonvotu~Oti du corps
c:Uicux,Gnvto!ct;leRo])itCtijaunG;!e~obot.Ctupf)ro-oce)p[~t,cnjantHioraugp.)
S., scissure de R;it)s. sc~surc caHoso'-n'mt'ginatc. pi,
scissurc pvrpemlicnluiré hiLo'nc. f, scissure cal-
c.n'nic. ?', tcrmhtiusnn de lacm,scissuro de Ro~ndo. /o'. sinon
t.cmpOt'0-occipi~Uintente. ~o~, si!ton ~cm)'0['o-0f:ci-
;)i(!tf cxtcn)p. F', cH'confohttfOtt ft'otitatc itt!cfnc. L. Pc, !obuic piu'acojLraL L. Q., tobutc tju~dritaU~'c.
f~coin.–C. C., cu'couvotutioti du corps caUcux.–TO', prctnn'TC cn'cotivoluLion tCtnporo-occipiUdc. TO~, dcuxtOuc
~tt'com'otnUont.ctnpo'o-occip~alc.
b).Zo&e~e<cM'eoKuo~M~'o~M.
Les trois scissures que nous venons de décrire décomposent notre face interne
en deux circonvolutions et deux lobules, savoir la c~'co~uo~M~'OM/')'oM<a~f M!<erMe,
)a c!coM!~M~'oH ~M co~s calleux, le co~, le lobe ~Ma~<e?'e.
1"Circonvolution frontale interne, lobule paracentral. La circonvolution
i't'onta!e interne (fig. 202, Fi) n'est autre que la partie interne de la première cir-
convolution frontale, que nous avons déjà étudiée sur la face externe de l'hémis-
phère. Elle est, cependant, un peu plus longue que cette dernière en arrière, en
effet, elle dépasse toujours de plusieurs millimètres l'extrémité supérieure de la
scissure de Rolande de même en avant, au lieu de s'arrêter au pôle frontal, qui,
comme on le sait, est la limite antérieure de la première circonvolution frontale,
elle se recourbe en arrière et se prolonge, en s'amincissant en pointe, jusqu'au
Sur
bec du corps calleux.
La circonvolution frontale interne est exactement comprise entre le bord de l'hé-
misphère et la scissure calloso-marginale le bord de l'hémisphère la sépare du
sa
lobe pariétal, du lobe front~-et dUlübeorbitaÎl'e; .la, sëigs-ure callQ.sa-marginale
lobe frontal
la sépare delà circonvQUitibn,du~ corps callë&ï.EIlB;estj très1flflé~yursé èt.préseritè
constamment à
moins profondes qui la décomposent en un certain no dé,plïs seçondâirés. De
ou
ces incisures, il eu est une, qu(, par sa longueur ë~~ par sa.consta.mce, acquiei·t une
importance toute particulière c'est l'!MetSM?'eSMS-o!<S!?'ed&B~ 'lé siLLo~z
?'os<)'a~ d'ËBERSTALLER (fig. 203,'H'). Elle commence au voisinag~d~ pôüite [a
frontale interne de là, elle se porte obliquement en avant et en h~Mt~~
monta, la/scissure calloso-màrginale, et vient se terminer près du bord de l'hémis-
phère ou'même sur ce bord, en regard du genou du corps calleux. Cette incisure
sus-orbitairedivise la portion initiale de la circonvolution frontale interne en deux
étages: un étage inférieur qui se continue en dehors avec le lobe orbitaire un
étage supérieur, ordinairement plus développé que le précédent (~o~e méfo-
pique de BaocA), qui confine à la scissure calloso-marginale.
La pa,r.tie toute postérieure delà circonvolution frontale interne est séparée du
reste de la circonvolution par un petit sillon, yertical ou obliquer q dèscénd dit
bord supérieur de l'hémisphère vers la scissure calloso-margin&le. La pa~~ de ltv
circonvolution frontale interne, ainsi isolée, constitue le lobule jo~'aeeK~~ et le
sillon précité, qui limite le lobule en avant, a reçu le nom de s/MoM p<ï?'<i!eeK<)'a/.
Comme nous le montre la figure 202, reneoche terminale de la scissure de Rolando
(r) se trouve située à la partie supérieure et postérieure du lobule paracentral.
C'est donc en plein lobule paracentral et immédiatement au-dessous de cette
encoche que s'etTeci.ue la fusion réciproque des deux circonvolutions prerolan-
dique et po.st-rolandique, autrement dit des deux circonvolutions frontale ascen-
dante et pariétale ascendante.
a)..S'CtSSMfC M!<e~O&6!M'
La face inférieure de l'hémispnere ne nous présente qu'une seule scissure c'est
la scissure de Sylvius ou tout au moins sa portion initiale. La scissure de Sylvius
nous est déjà connue (p. 234). Nous savons qu'elle prend naissance au niveau de
l'angle externe de l'espace quadrilatère perforé puis, qu'elle se porte horixontaie-
ment en dehors, en décrivant une courbe à concavité postérieure, et finalement
disparait sur la face externe de l'hémisphère.
Fi~.205.
Ffn'cinto'icureducet'venu.
).)u~m(t''t'tnm'cct~.f\tt')')))'(n)st)''ri<'ut't''t''i~scissm'cn)t<'t-ht''ntisj'h<i<jne.–<i,~ciss~)t'cdcS\)\'tus.–4.
chiasmiutcsm'rfs optiques.–
.A.nauducOt')M<;aHcn!S.(mnd('knf'o))t(ctne.:nM'scsdcMxr:M;ineshhu)ehcs.–t
tuberculestnnmiHnit'ea. i~, 'nc~ pt~'fon'- post~'n~n'. t'
7.nvrrsopHqncs.–S.h.uidctc)h'nptH)u~('spMt'pf'rf<u'(''a~t~riCMi\–K~.)uhech!er(.'u[n(.igc))!hu!iurc.
conpt~- 't~s pctt~ncu~ Ct't't''t~ut\t't ~ic t'i\t)\n't!~c dt'
St~iu5.–t4,[ubci'cu!MqtnKh'ijumeaHxpnsh''r[<'Mrs.–i3,corpsgenoun~'sdri)tCOuhcO)~u)uc.–hi,i)ourtc)c)du
<'0t'}'t-c:dk'n\,couto"tn''pa)'tp)~sniot:tcmct't'a.–i7.pO!')ioa):dct'itk't'ttS,)tO)')in)t'o~('n)t(~t)~hifu)dcc't't''tn'a)c<
)!ifhKt.–)')obrnrhitah'o('tsFseirconv<))u)im)!t~!<)!'(')<pern-<)c<pn:t)('tsMeit'('.<)Mvo)u)inns.
une cxtt'c~iik'' Ubre, à '10 ou 'la mHJimctrcs en at'rmt'~ du pu~' frunt:d. Dans eu siUun
se ~enHn bandetcU' 'tUacUv~ et. le bulbe nUactit'. Le s!o~ ex;<ente o'a~f
(H~. 206) occupe !<) part'c' t'xh't'ne du toi~' or))itairc. Il se dirige d'arripre ça avant,
comme ic pr(''c(''dcnt mais il en dinerc t'M ce qu'it est nn'ins !on~, inoins profond,
moins nettement ditTerencie. it fait défaut chcx tes singes. Le S!OK e?t H ou
st'~OKCT!fC:o)'me(ttg.'201, o') est situe, à la partie moyenne dutnhe orbitaire, entre
les dcuxsittons orbitaires interne et externe. U se compose, comme la lettre H, de
deux. bran<;tn'stongitudina)cs,t'nne interne, l'autre externe,unies t'uneàrautre, à
teur partie moyenne, par nne troisième l)ranche a direction transversale. Mais ce.
ANATOMŒ HUMÂtKE. T. H.
mode de configuration du sillon orbitaire moyen, s'il est le plus commun, est bien
loin d'être constant. Dans certains'cas, il est représenté par une simple fossette,
d'en s'échappent en divergeant trois ou quatre incisures fort irrégulieres. Dans
d'autres cas, ces incisures, au lieu de se disposer en H, se groupent de façon a
former un X ou un K. Les sillons précités délimitent, dans le lobe orbitaire, la
circonvolution olfactive interne, la circonvolution olfactive externe, les circonvolu-
tions orbitaires moyennes et la circonvolution orbitaire externe.
A. CfRCO~voLUTfON OLFACTIVE INTERNE. La circonvolution olfactive interne ou
preHM'et'e CM'co):t)O~M<MK o~c~ue (fig. 207,Qf) occupe la partie laplus interne du
lobe orbitaire. Elle est limitée, en dedans par la scissure interbëmispherique, en
dehors par le sillon olfactif/Simple et remarquablementrectiligne, elle a reçu,
pour cette raison, le nom de ~yrMS rec~MS. Le gyrus rëctus diminue de largeur en g
allant d'arrière en avant cette largeur, qui mesure, 1 centimètre en moyenne à
l'extrémité postérieure de la circonvolution, n'est plus, a son extrémité antérieure,
que de 8 ou 6 millimètres, quelquefois moins.
B. CmcoNYOLUTMN OLFACTIVE EXTEHKE. La circonvolution olfactive externe ou
deuxième c:)'coHt)O~M<K)~o~c~ue (ng. 201, Of~), située en dehors de la précédente, J
suit comme elle une direction longitudinale. Son extrémité postérieure répond &
la racine externe du nerf olfactif; son extrémité antérieure, au pôle frontal. Cette r
circonvolution est nettement délimitée, sur son côté interne, par le sillon olfactif. <
Sur son côté externe, au contraire, elle se confond plus ou moins avec les autres
circonvolutionsdu lobe orbitaire.
i
C. CtRCONVOLUTtOK ORBITAIRE EXTERNE.–La circonvolution orbitaire externe
(fig. 208) comprend toute la portion du lobe fron- 1
Fig.207.
Face inférieure du cerveau, avec ses divisions (M/ioM).
(Le lobe orbitairc est coloré en b)eu le lobe tcmporo-occipitat en jaune orange.)
h. scissure de S;lfius. os, sillon olfactif. c' sillon crucifo!'mo. <o', sillon tompo)'o-occi[)it:U exteruc.
~")on tcmporo-occfpit.at intct'uc. c. scissure catcarinc. –y?/. scissure pcrpcndicuttdrc interne. 0~\ cn'convotution
"HacUvc interne. 0/
circonvotntion olfactive cxtcr)ic. 06, circonvolutions orbitaires. TO', prctni&rc circonvo-
intioft tcmporo-occipitalc. T0°, dcuxi&mc circonvolution tCtMporo-occipita)c.
<
T\ troisième tcmpot'tdc ~e~ ?'~N<').
coin OU CU)l6us (en j)'<tt<Hf).
Lobe temporo-occipital.
2° Le lobe temporo-occipital (fig. 208) s'étend de la
scissure de Sylvius à l'extrémité postérieure de l'hémisphère cérébral, plus simple-
NÉVHOLpf.M:
ment du pôle temporal au pôle occipital. H répondà la/fois, par conséquent, au
lobe temporal et au lobe occipital de la face externe de l'hémisphère. En exami-
nant la base d'un cerveau qui repose sur un plan horizontal par sa face convexe,
on aperçoit sur la partie la plus externe du lobe temporo-occipitalune portion de la
troisième circonvolutiontemporale déjà décrite à propos du lobe temporal (p. 243).
Un dedans de cette circonvolution se trouvent deux sillons longitudinaux, qui
s'étendent d'une extrémité à l'autre du lobe temporo-occipital. Ces deux sillons,
(jute l'on désigne, comme le lobe lui-même, sous les noms de s~oKS <eHtpo)'o-
oeetp~atM; et que l'on distingue en interne et externe (fig. 207, :<o',<o~) découpent
dans le bloc cérébral deux circonvolutions à direction antero-postéri.eùre ce sontt
les circonvolutions tempOro-occipitales. On les distingue ën~prerniërë et deuxième
en allant de dehors en dedans.
!c sens
(«f;n<fK.~
de très
H~nneUe chez les anuuaux qui ont
<M'M<a<«/«CA' tte
développé
BxocA). ft
occupe chez eux, comme "n peut
le voir sur ia figure ci-coutre, rc-
~rcsenta.ut le cerveau de la loutre
(<ii{. 208), la plus grande partie de
ta face interne des hémisphères et
se compose essentiellementde deux
.'ires l'un supérieur (C'), surmontant
te corps calleux; l'autre inférieur Jcl;Bnla rcl>réscut:uU.la l'ace inf<"I'o-inlcl'llcde l'ht"mis¡lllèt'P gauclw
(!!), passant au-dessous du pedon- dclnfout,ru(d':)pt'~5H[toc.\).
'u!e. Ces deux arcs, qui sont bien lJee ~:alleux. son Inourrelet. l.pj(h~l'l'USIt\-
1. ducol'ps. 2, SOI1 ~n.O\I,
'videmment les homologues de nos t'icm-thttt'i!om'H,tacc")t<'t'm:'[ct!t<-ou':))';0)'Uq))t'(:.<u)'<;<tui)~((nn<;u(t-
fenx circonvotutions ci-dessus indi- l~êl'd))'nl, sdpar:i du gt'all\¡ loloe limbique pu· la gl'aotle fpnle t,Iii Biehal. j,
bnndeletleoptique.
0, )obc olfactif.–<)',Sfn)~dtmt'uh'.Hvc<'o,(t\s'<ruci)U'sm~t'm:t't.'Jxt.<n~
~tecs, )n circonvotuHon du corps –C,C',G'\tob<'<htC')''ps<'i)Ucnx.–H,H')f't~t'ipj)oc.uhj)t'FJuh~ft-on-
'~tieuxet )acirconvo)utionde i'hip-
ÎnfèI'ÎI:>ul'de la scissuro lindsiquc. h, pli do pi\s!'a;!e l'úlro-limbiqnc.
jtucampe, se réunissent et se confon- rt, nx', 1\1'1:
.t, scissure ttcHytvius.
dent a teur partie postérieure (C"),
en formant une courbe dont la concavité embrasse le bourrelet du corps calleux. A leur pxtre-
tnitc antérieure, ils se rejoignent de nouveau et se prolongent ensuite en avant sous la forme
d'un cordon unique (0') qui n'est autre que le pédoncule olfactif. Tout cet enaemNe, comme le
fait remarquer BxocA, rcssembte assez bien a une raquette dont Je Jimbe entoure Je hiJë de
l'hémisphère et dont le manche, dirigé en avant, est constitué par ta racine même du nerf
olfactif (0'), auquel fait suite le lobe olfactif.'
Voyez pour plus de détails, BnocA, Le ~<!Mf< lobe <:M&Me a~ la scissure limbique (<a!M la Mt't'e
<t'M?)!M!f/e)'M,HeYued'Anthropo]ogie,'t8'!8,p.385.
A. Scissures et sillons.
t ~ocA),(Hux~
Sillon
sft'e /~<e)'a/~ /!MM<'a° pfo'te~o-occtpt/a~M(EcKEH).
Scissure frontale supérieure (Poxzt), premier sillon frontal
Scissure frontaie inférieure ou sourcilière (Pozz~), deuxième
5° .S~/OH /<-OM<<~ i?!/ë;'teM)- t sillon frontal (BnocA), sillon .inf6ro-frontaI(HuxLEY), sillon
fronttt primaire (PA~scn).
Scissure parallèle frontale (Pczzt), sillon autero-parletat
6".S!Mo)t p)'ë''o<(tttdt~tfe (HuxLEY), ~M/cMsp?'<B-ceM~'e~M(EcKEn), rameau descendant
du sillon frontal moyen (PA~fSc~~).
SiUoit pariétal (B'tOCA, PAKSOH), !H~'apfH':e<ai' ~Mre (TuRt<ER).
~7/ ~<<cMoec~t<o-p<M'M'<a~M(ScHWAU!E).Son rameau vertical
1 .,1 11 el'Pdlle a7 tlcsigné par
est désigne par EcuFH-sotes te Boinde~Mh'Mpo~-CBTr~'a~M,
EcKEK sousle-uotrr tie-sitltYuspost-certtfirtdis,
par PANSCH sous le nom de ?'aM!<s asMnf/e)M.
'(
tPrenuer sillon temporal, sillon temporal supÉricur(EcM)t),
8'* S!Mo~p<M'aHe~e SM!<M <empo~*a'Ms (PA!<sc«), a!)t<o'o-<eH!po~a~M ~M~eiM (Hux-
(;LEY).
Y
).
Deuxième sillon temporal, ~i~c;M <et~o/'<'f<M Mte~M (EeKRft),
f
q-'
H ~MOK {e~o~«t)t/6~eM).
S<7/Mt /MKnSM/ m/M;- pos<e)'o-~m.poMMs«it<ctM(Huxt.EY).
B.–Circonvolutions.
)'P,c~~o~o~ ( Í<LEY),
~<or(Ec.;EK) f/M. ~e~
étage frontal supeneur(GaATtOLET),premt&refrontale
(Hux.
2''7~~e~-eo~n~~
t~ "'t ('C~
)
/o~
~jjxLEY), étage
~<M (EcKEn),
externe, troisième frontale
frontal moyen (GnAT)OLË'r),deuxième frot)-
(MEYKEHT).
~W!
taie externe.
<([~e.)
3°y<'OMM!ect<'COM!)O~M<<Ott/OH- 1
)
Pli sourcitier (GRA'rtOLET), ctage
Mt/'C!'0-<'OM/~
(TURKE'!),
Broca.
.M
h'otTt.a.l inférieur (GnA'rtoi.Ëï),
(HoXLKY~, t'n/'e)'!07' /'}'OK<f<<
première h'on).n.ie(MEYKEtt'r), circonvolution do
.W«'
<'t/j:<r<J'e.
10" y/'oMtCHte cft'co/)t'o~M<!0)oc- t G~M$ /empc'o-oec)p(<<M (EcKE)O,
f (WAGKEft), pli de passage externe
')'«~
oce<<a~M tH/'e/'t'o;'
(GttA'noLET).
Temporale supérieure (EcKEH), pli marginal postérieur et in-
po/'a/c.<
lt° P)-emie)'e d)'co)tt;otM<)o)t <eH)- ferieur (GKA'noLN), f/Hx tti/')-<t-)Ha)'KH!)~ (HusniKE), ttH-
~)'o-<eHipo;'a< ~<s
(HuxLEY), A'ifpe~'o)' <<;))ipo<'o-~p/i<<o!f/f</
co~M~M/tOK (TuKXEH), pli marginal inférieur (GnomER).
Temporale moyenne (ECKER), pli temporal moyen ou partie
)2°De<<;<e))tec~-c<x<M/M<to't<em- descendante du pli courbe (GRAHOt.Eï), M;<o-<eHtpOt'a~
pot'a~e S~MS (HuxLEY), pli temporo-sphenoïdal moyen (GnoMU!))),
M!(M<e <em~o)'o-~)/<e/!0!'f/a< co<t!)o<«<o<! (TunKEf<).
A. Scissures.
( Scissure festonnée (Pozxt), grand sillon du lobe fronto-pario-
1" Sei~«)'e caHoM-))tfM~H!a~ tal (GRAT)OLET), sillon du corps calleux (GttoMiEH), scissure
r
sous-frontale (BnocA).
/)(; .OM~M~~MLE~M~M~MMM~
2°.Sc).<s;<)07'etM<'cM<f<<'m-\ /MM'a' ~fM'!e<o-occ)p<<< (EcKER), scissure ('ccipita).e
~MM~MCM~M~M~~M~M~
DM~~Mm~M~Mp~M~MM~m~W~~MM~~
Scissure des hippocampes (GnOMiER), partie postérieure de )a
.<
~S<'t.«/)'<'f'<~c«7'f')'f. scissure des hippocampes (GRATtoLËT),MK)~oce~h'.s/")-
/'<:on/a<~(nExn:),MM)'a~M'/e)'tO)'(Ht.'sc)!KF.).
B.–Circonvolutions.
~<'</A'M<y<Y/tHft/f).'(ItEXt,[;), '/y/fMH!C~!a<t4'<Wt<0-;M;('<S'
)''<'t''M!'<'o/«/ p'"<'< '<)-\1 (PAKSCH),MM)Y/Mf<7eoyt~o<i<<on(TunKEn)/secoRd'piioupU(iecll·,
ta. xone externe du )f)be frontc-parieta.I (GRAT!OLET),prc-
(G'A-
/<;)'))e r
mie)'ecir('.f)nvoluti~nfronta.!e interne (Poxxt).
/(,)
oyalail'l}',(Pozzl,J{HO(;A),lolIlJIÙ..
i!o~«/e~)<«'cM7;'at.
I,oblllt. palllumii a 1
~Lobt))cnvn!airc(Pozz!,BHoeA),!obrd('par:)rn)!in(Uque
COJIIXI).
co\nxt).
)'[i(U)Ct))'pscn.Heux(GKOMtE~),t()beduc<)rpsc:Uieux(B)<ocA),
t piide)azone interne (GnAT)o~ET),deuxieniecirconYnktti"Tt
Ct'M;ifo/«/"f << <~)';M <«<- 1 frontate interne (Pozzi), c'?)y/«<s ()n(y?/Mc:M)'/MH(But<DAC)),
i!)SCHpt't',PA'<SC)'),0?'CH<M6'(HcKER).0)'M!.t'~M'
f ;j/te<'tc)M(ARXO[.D),circo)ivoh)tJpnde)'our)et(Fov!LLE),cir-
c~nYoiutioncretee (~OLAKDO), ca~M'«< f/y)'tfi' (HuxLEY).
.Lobute pariétal interne, p.-irtieinterno dntobepM'ieta! (GtA-
4'o/<t;Mf/<'f; 1
coM)x'),;M'a'-c!t)tC«.!(EcKEtt),n\'ant-cf)in,i()))()tep!iriÉtat!n-
terne(Poxi'!).
Cf/MeM. (EcKEx), !obn)e triangutaire (ii~ocA), partie interne du
t<'<bc ~ccipita) (GtAconxt), tobnie occipita! interne (GnAtio-
:I° !'oin ucctp!/<
1 LK'r), <o&M<p ('t\;)tKH!<), .?'K.s' nte~/M/M' oec)~)!/<;h.s'
(PAX.sc)[),<o<)f/«.<?)</er/)f<)')'c/~<<.s'</pe/'<o/'(nuscnKE).
3'FACK[XFÉK)Kt:Kt;))t:'inÉ))tSf'm:nns
*°-
{o Sillon ol/'ICli/
t
-t
A.–SiUons.
.SM<c~u</«f;«M(EcKK)<), scissure )d<acti\'c(G[ACOM)!«),siHun
<)ruit"upre')niersiiif.nurbitaire(i!HOCA).
S<c/Mo''<'t/M<M(EcKf;B), scissure <'rbitaire(GtACOM)Xt),denxienh'
si)b!'t orbitaire (BMO(.A), <«YK/M/s' .s';</c<M (TuRxxn). Les
deux hr!m<')~cs:mtcr~-p«stericures sont appelées par \\E)S
2'S)M')/'<'<~r!/f)<'t<)<
2" sillo/l (,l'IIÓ/,O''IIl(~
l cus l.!t
l'interne,ealcrrtus. 1»:lncherext,erne, crsl
itACi):I'interne,A<~e«4/o?)f/)<~<«a/~Me</<M'l'externe,SH/-
<'M.s/')«'/</Mf/Ha/<.s<f7<<s.j,ti)r!tnc))etransvf'rsa!cest
'Jcsi~nee p.'u' )e nn'rne autenr s<ms )e nont de .<if/c< /<«;.<
~f/t.w
/('<tC.<( /<'w;wr~-«cc</)'/f~
rp;<s.
Premier si)t<t)t'nN)urf)-eccipitat,.s/~<<'M;)<MY<-oe<
/W('
r (Ef:KK«).
))Ct'X)emesii)unt'ntpuru-~ccipit!t!sM~('M'<<j))'/<<t/<f~<f~
4" s' l
S;<~) /<.M~u<cc~«<
'f < /<*t'<0)' (HuSCHKH)..s'</7c;SMCC'p'/M-/CM)pO)'<<.S'(PAXSCU),/M.<«<'<
,e,Y</M ())uXLEY), /M.SM;Yt CO<~</e<V< .S'C /<t:;M)-a~S' '<'
/c<'tO)'()hSCHOf't'),.S'<<CM.occ'p!/0-/<'m~<T<S''H/t'0)'(EcKEn),
.S/Mo)< CO/C/Y/
B.–Circonvolutions.
.t'<- ~.t~emi~w~<w~M~Me~
~c.
l°C~<o;tM<M/<
~° C'<'c;~<n)<<«)< <)/<o/t'fe
bitaire(Tunx);f!).
conYf))ut)()nu)'bttaire()iHOCA),'M/<')')«~y</t'f/.s'd!t!<)b)nenr
/C<Y<<M()'A!.SCn).
`
t<eM!<')'cc!)'<;(MtM~toK/<'i/t-\
<<s' occ~o'/cM~OtY; /~<<f</M (PAKSCH), circonvobit~n
uccipitn-temp~rate externe (G)Aco~H!<t), quatrième circ~n-
p0)'9-occ!</f' 1 vnhttion temporale (BRocA),M<fM~;<C)'/)~</<'H!)Y~f/)/4
(!)exLEY),)f)hu!cfusifnrme([!uscnKE).
;'G'/?'MMetp~o.-<et!tpo)'ah6'Me~MH4'(PAXscH),circonvo)ution
occipito-tetNpora)ointerne(G)Aco.~)N)),cinqui&mecirconv')-
lution temporale (BHOCA),tM/'e<o;'M<<')'nH~<eM)~)o<<'«f!
D<<. M~M~/M~ << )
t
t (Uuxt,EY), lobule IinNuat())uscnKE). La partie antérieure
de cette ch-cdnvo~on, en rapport avec la fente cérébrale
poto-occ:p:<ff«" i de Bichat, est désignée sous les noms de circonvolution
de l'hippocampe,M/tt~poca<Hpt(EcKEH),f/~<'M.!MCt))a-
<tM,<ntc:?:a<e.y.MS(HuxLEY),pH temporal moyen interne
(GnATtOLE'r).
Étendue de l'écorce des circonvolutions. L'étendue de lit substance grise (~ui constitue
l'ëcorce des circonvolutions doit être examinée l" en surface 2" en profondeur.
a. Ë<e;!<Me es ~t«'ace.– L'évaluation, en rniHimetres carrés, de la surface des hémisphères
cérébraux présente des difficultés a peu près insurmontables, en raison même des n'rcguiarites
de cette surface, si profondément tounnentëe par le creusement des scissures et le soulÈvement
des circonvolutions. Quelque complexe que soit )o probieme, de nombreux observateurs, notam-
ment WAGKKn,');A)[.t.ARCEK.C.VonT,JH')SEN, CALO)«, ont essayé de le résoudre, o)i employa.nt
divers procédés qu'il serait frop long de décrire ici. Tous ces procédés, pour être fort ingénieux,
n'en.spnt pas moins passibles d'objections sérieuses, et, alors même qu'ils sont mis an service
d'une patience à toute épreuve, ils ne peuvent nous fournir que des résultats approximatifs.
Voici quels sont, à ce sujet, les résultats obtenus par CALOiu pour les cerveaux de brachyce-
pha)es et de dolichocéphales
tXomnics.
tommes. ~43,773miUimf'h'esc.)rrfs.
Cpt'<!ea)t.M(<e~'ftc/tyc(-«t<t's
Ct')'e<:K.E(<e<J'o~cAoc<M<M
Hommes.
ttommes. 2H,70t
)[9S,ï)0 2:)0,~H
Nous voyons par ces chiures que le développement superficiel de l'écorce cérébrale est plus
c~'nsidërabio chez les brachycéphales que chez les dolichocéphales, plus considérable aussi chez
ritomme que chez la femme. Ces résultats s'expliquent vraisemblablement par la predotninauce
\'ohunctrique que pyennc~t te cerveau de rhomme et le cerveau du ht&chyccpha.)e sur celui de
kt fetume et celui du dniichocëph'ate.
Les chitîres précités représentent ce ()ue i'ott pourruit appeler la xt~ct'/tcfe <oMe de l'écorce.
Cette superficie totale se décompose naturellement en deux parties, savoir la superficie de la
portion libre de l'ecorce la superficie de la portioncachée. La première répond u. la face externe
des circonvolutions la seconde, a leurs faces tatcrates, a ces faces qui ne sont visibles qu'a )a
condition d'écarter nrëalabtement les sillons et les scissures. Les rapports respectifs de ces deux
facteurs ont été examines par II. WAG~EK sur le cerveau de quatre sujets. Voici les résultats de
ses recherches
Mmt'ACULUUtR mm-ACHKACHEH a'~IC'ACKTOT.U.H
)<s);/t~:Gauss(maU[~maUcie~ 7;tiSOmit).q. t4ti,!)3Stniti.q. ~i~i8SiMi)!.().
2" Fucks(mMccm). 7~,t06 )48,!)0:i 22~003
UnctemmedeMans. 68,900 M4.ttii
4" Unm.jmu'mrc. (!2,7:i0
(3a.:itS
m,9i!2 tS7,G7:!
t.a comparaison de ces différents chinres nous amène aux conclusions suivantes
~f.La surface cachée de l'écorce cérébrale est plus considérable que sa surface libre;
t.La première ostàta seconde comme Je cl)itfre2est au chiffre t.En d'autres termes, la sur-
face cachée de l'écorce représente les deux tiers de ta. surface totale; la surface libre en repré-
sente le tiers seulement.
)). p)'o/t)«f/et< L'étendue en profondeur de l'écorce cerebrate constitue ce qu'on
R<etit<«(' ex
~ppptte son épaisseur. Cette épaisseur est loin d'être uniforme cite varie non seutemeut suivant.
k's sujets et suivant, les uges, mais elle varie aussi, sur un même sujet, suivant les points que
!'on examine et dons des proportions souvent considérables. Ces variations, que l'on pourrait
appeler re~ioMtes, ont été soigneusement étudiées en fS84, sous la direction du professeur
')!AcoM)K!, par l'un de ses etevcs, A. Cox'n. Voici ses principales conctusious
h L'épaisseur de la substance grise augmente graduettement depuis t'cxtrëmitë frontale de
rhemisphere jus([u'à la circonvolutionfrontale ascendante elle oscille, dans cette région, entre
un utiuhnum de dixièmes de miltimetrectun maximum de 33 dixièmes de millimètre;
2° Elle diminue graduettement depuis ta pariétale ascendante jusqu'à l'extrémité occipitale de
l'hémisphère, avec un minimum de t6 dixièmes de millimètre et un maximum de 33 dixièmes
de millimètre;
3° Le chiure le plus faible s'est rencontre sur un vieillard de soixante-treize ans; te plus élevé,
sur un enfant de trois ans.
4"L'épaisseur de t'ecorce dccroit sensiblement au fur et a mesure qu'on avance en âge
& Sur une circonvointiondonnée, l'épaisseur maximum se rencontre sur son point culminant,
l'épaisseur mininiumYers le fond de la scissure;
ANATOMIE HUMAIKE. T. Il. 34.
X
6° L'épaisseur minimum de la substance grise de t'ecorce s'observe constamment dans )e font)
des scissures
7° La froutate ascendante présente à peu presconstannïtcnt un minimum d'upaisseur dans soit
tiers infërieur,an voisinage de sapomte;
8" Pour ta. pariétale ascendante, on constate toujours que ['épaisseur de t'ecorce est moindre
sur la partie qui répond a ta scissure de Rolande que sur celle qui répond au lobe pariétal:
')" Sur te l(d)e pariétal, l'épaisseur de t'ecorcc est plus considérable t sa partie interne qu'à sa
partie externe chez les jeunes sujets c'est ]e contraire chez i'adulte et chez les yieiiiards
10° Ce n'est qu'au voisinage de ta. corne frontale qu'on observe une épaisseur égale sur )a. face
interne et sur la face cxterncde)'hemisphere;
11° A la face inférieure, sur une moue coupe transvcrsate, l'épaisseur de l'ecorce n'est jamais
ptusgrandequesuriesfaces interne et externe:
12° Dans le lobe frontal, on observe une diminution de l'épaisseur de Fecnrce, au point d'union
de la face externe et de la face inférieure, dans une étendue de 2 a 3 centimètres
13° Au niveau dn point où les trois circonvolutions frontales longitudinales s'iMptantent sur
la frontale ascendante, i[ se produit une augmentation brusque do t'epaisseur de t'ecorce dans
uneëtenduede2ou3ccnti)netrcscnviron;
14° Pour la frontale ascendante, la substance grise de t'ecorco est plus épaisse sur ta partie
<[ui regarde ta scissure de Rotandoque sur celle qui répond aux. circonvolutions frontatos tongi-
tudinates;
tS" C'est sur le tobe occipital que t'ecorce cérébrale présente [c moins d'épaisseur.
Voyez au sujet de l'étendue superficiette de t'ecorce cerebrate et des diU'erents procédés qui
ont servi a t'evaiuer \AG\EH (H. et U.) t'o<ff/«'it :« (MC/' fci.M~tc/<. ~c/'p/to~o~tc ?<. 7~/<y6':<?/o-
!lie (les H!e)M<t<. Gf/t'~M «/< .S'ee/e)t<M'<n, Cœttingen, t860 avec appendice, Gœttingen, 1864
C. YoGT, .VëMO~'e <;«' les M!/f)'oct'p/fo/& Ccnevc, 1867 BAtu.AHGKH,Bee/terc/tM st«' ~'aM/oMtp, <~
~t/<u/e p/ /M ;)n//t<)<o'/te f/M système Mf;T<r, Paris, 1872; ,)EXSEK, <~t/e;'«/c/t. K&et' fHe Rp:'c-
/tt/H'yp<t ~M!MC/«'M C)'oA'A'/t')'t< M. <~M<c.«M'/ <?n .tec/;sGe/):)'t)CM <j'cM/M~n/'('7<tr/!0~!<eH,Arch.
f. Psychiatrie, 1875 ;CAt.o)t),~<'<ce)'M//o net<<«c/~t t<YfC/«c<?/)/M<~o e </o~coc<<ï<o t/a~M??', Boto-
gna, 1875; CtACo~tM, ~utf/<t n/~o s/M~/o f/e«e <;);'conM/. ce''et)'a<t dell' Momo, Torino, 1884.
Lisez :<u sujet de l'épaisseur variaMe de j'ceorce: HfACMnM (~oc. cil.); A. Ct);<]'t. Dello ~f.~o~c
</f~ co;<'cc;a et't-e~'n/c McM' f/uMio,Gi"rn.dc)taR.Accad.,1884.
i).–ST)!(.'UTtftHnR-'CfK<:().\VOr,f,'T<0.)f.:HttHf!i!ALK-!
Examinf''esurune coupe YerUco-~ransvers~te, chaque circonvolution nous prc-
scnte deux parties bien distinctes une partie centrale, formée par de la substance
Manche; une partie périphérique, constituée par de la substance grise. La subs-
tance Manche eu médullaire est une dépendance du centre ovale et est formée.
comme ce dernier, par des fibres à myéline nous étudierons uHeriëuremen(
(voy. CeM<)'e ovale) leur origine, )eur trajet et )eur terminaison. La substance grise
revêt méthodiquement toute la surface libre de la circonvolution et constitue, par
son ensemble, ce qu'on est convenu d'appeler I'eco?'ce ou le manteau des AëHns-
pAe~'es. Cette substance grise corticale se dispose suivant un type générât que l'on
retrouve sur toutes les circonvolutions. Sur certaines d'entre elles, cependant, eltc
subit des modilications suffisamment profondes pour mériter une description a
part. Xous décrirons donc successivement
10 La ~Me<M?'<? ~eMe?'<e /'eco?'ce c<c&M!
2" La s~'MC<M)'e spec: « ~MC~Me~ c~'coMt)o~M<t'OHS.
)S'MC<M?'e </eMera~e <<e ~eco?'ce eo's&ra~ (type ?'o<'SMd'Me).
Si t'en examine à t'aide d'une ioupe la coupe transversale d'une circonYolut.io~
appartenant à !a région rotandique (région que nous prendrons comme type de
notre descriptiongénérale), nous constatons tout d'abord que la substance corticak'
n'est pas homogène, mais <ie compose en réalité d'une série de xones concentri-
ques, qui ont été nettement indiquées, depuis longtemps déjà., par BA;LLARGEK. Ces
xones sont au nombre de six, trois de coloration blanche et h'oi~ decoloration'grise.
Elles se succèdent dans l'ordre suivant, en allant de dehors en dedans (fi~. 209) ê
)" une couche blanche, toujours très mince; 2° une couche grise;3° une deuxietnu
couche blanche, consti tuant la s~'t'e
ea;<e)'Me de.BanM~e?';elle répond à
la, ?'et'e de CeMMCM'tou ?'M&<XK. de Vt'c~-
d't~?/f de l'ecorce occipiLale; 4° une
deuxième couche grise S" une troi-
sième couche blanche ou s~'t'e
tM<e)'He de D~at~e)'; 6° une troi-
sième couche grise, en rapport im-
médiat avec la substance blanche
de la circonvolution. Ces diNerences
d'aspect ont naturellementleur ori-
gine dans des diSerences Structu-
rales que nous étudierons tout à Fig.209,
!'heure. Nous rappellerons ici seu- Structure des ch'coivohïUous ccrëhra~cs
((rapl'CS~A~LARGKn).
tement que les couches blanches
répondent a des régions où s'accu- A,&[)'L~)ivo~ttionducc'caudct'houimt',n\'ccscsstXCOHch('s
fttLft'naUvCtttcnf.grisuscLbinnctiCS.–H,con['tid'uncci['convu-
mulent des fibres myéliniques a !uUon, nionh'anLi'ia~gatcépaisseur dc~ couches htitucf'en; au [)t-c-
mict':tt.)ord,o)inGdisfin:;uosm'cc).)GCOt'pf:'iuc{t'oisc<juch('s,
direction transversale, tandis que deux grises SGpat't''csp:u'uucbtauchf';cnrcxan)i))fmLj))usaU<'n--
t.iven)cnL, on ruh'ouvc !cs six couches, n):nH les ccnn'hcs btauchcs
les couches grises caractérisent des cxtct'uc c~ interne souL t'ctaUvcmcnL tr~s minces. C, fi~ui'f~
~)'os&tc<.ic!acou)K'dunc<;H'convo)nt.iott;!atnoiUc~auchf'('s).
régions on ces fibres transversales, suc à la tmn't!'ro rcttëchic la tnoiU'' (h'oi)c t'~L Yuc p:u' trunsjta-
j'cttcc;datiscctt(;dc('n!['rc~scouchcsb}at)chct',t)c)aissan),)ms
sans/être complètement absentes, (tassof la tutniûrc, sont )GinL<cs en non'; Les conchcM gt-iscs, ta
faissant. j'asscr, sont U'tn(.uosfn btanc.
se trouvent beaucoup plus rares.
Envisage au point de vue histologiquc, le manteau cérébral renferme quatre
espèces d'éléments, savoir 1'' des ce~M<es MO'ueMses; des /<&)'es Me~ue:<scs;
3"desceMM<esKeM'o~~Mes;4''desu6KsseaM.,c.
1" Cellules nerveuses. Les cellules nerveuses constituent l'élément essentiel
de la substance grise de l'écorce. Ces cellules, très variables dans leur forme et
k'urs dimensions, sont, en même temps, très dissemblables au point de vue fonc-
tionnel. Leur mode d'agencement, successivement étudié dans ces derniers temps
par ExNER, MEY~ER'r, Em~GER, BEi'z, GoLGi, MARTixo'i'Tt, etc., a été de la part de
){AMON Y CAJAL l'objet de nombreuses recherches, poursuivies comparativement
sur des animaux d'espèces et d'Ages différents. Avec ce dernier histologisto, dont
ta description est aujourd'hui classique, nous admettrons dans Fécorce cérébrale
quatre couches qui sont en allant des parties superficielles vers les parties pro-
i'mdes 1" la couche wo~CM~M'e; '2" la couche des petites ce~M~es py~'OM/da~es;
la couche des ~?'NH~es ce~M~es ~awt~a<'es; 4" la coMeAe des ce~M/esjpo~
MtO~'pAes. Le schéma de MEYNERT, qui comprenait cinq couches et qui se trouve
dans tous les traités d'anatomie antérieurs à ta publication des travaux de CAj.\L,
diuere de celui de l'histotogiste espagnol en ce que ses couches IV et V (couche des
petites cellules irréguliercs et couche des cellules fusiformes) ont été réunies par
~\JAL en une couche unique, qui est la couche IV de son schéma ou couche des
cellules polymorphes.
.4. PREMtERE coucuE couciiE MOLECULAtRE. La couche moléculaire, épaisse de
')"2o environ, renferme, au sein d'un réseau tibrillaire que nous décrirons plus
loin, trois ordres de cellules nerveuses les cellules polygonales, les cellules fusi-
formes eties cellules triangulaires.
Les cellules po~y~OHS/es (fig. 2t0) sont de dimensions moyennes, peu nom-
breuses, irrégulièrement disséminées dans toute l'épaisseur de la couche molécu-
laire. Comme leur nom l'indique,
elles ont un contour polygonal. De
leurs angles ,s'échappent quatre ou
cinq prolongements protoplasmi-
ques, dont les ramifications vari-
queuses divergent dans tous les
sens. Le prolongement cylindraxile,
Fig.2t0. remarquable par sa ténuité, prend
CeHutes poh'gonaies de la couche molecula.ire naissance tantôt sur la cellule elle-
de i'ecorcecerebratedula.pin (d'après CAJAL). même, tantôt sur l'un de ses\pr0-
1, cylindraxes. 2, collatérales. 3, protongcmcnts protq- longements protoplasmiques. Il suit
ptasmtques. un trajet, horizontal ou ascendant et
se résout, en un certain nombre de fibrilles variqueuses, très fines, très longues
qui, toutes, se terminent librement dans !a couche moléculaire.
Les ce~M~es /'M~b?'M:es (fig. 2'M), ovoïdes ou allongées en fuseau, se disposent
paraHétement à la surface de l'écorce. Elles sont en générât bipolaires, émettant,
à ctiacun de leurs pôles, un prolongement protoplasmique volumineux, a contour
Cellules Utsiformes de la couche motecut.lire de Tecorce cérébrale d'un lapin de iujit jours
(d'après CAjAL).
i, CY)indî'axcspotairp5on principaux-se portant cndh'ecUonojtposcc.–2, c~iindraxcs surttuntL'raircs,
partant de (hycrsM Ix'ahc!tes protoptasmiques.–3. ramifications des cyiindraxGs. 4, rameaux terminaux des dendr~ca.
Usse, a trajet presque rectiligne. Chaque cellule iusiforme possède donc deux pro-
longements protoplasmiques ces deux prolongemenLs, se dirigeant horizonta-
lement et en sens inverse, fournissent plusieurs rameaux ascendants et, après un
parcours fort long, s'infléchissent sur eux-mêmes en dehors pour se terminer, tout
près de la surface de l'écorce, par un certain nombre de fibrilles libres et indé-
pendantes. Les prolongements cylindraxiles des cellules fusiformes, au nombre de
deux ou trois pour chaque cellule, se détachent des prolongements protoplas
miques, a une distance plus ou moins grande du corps cellulaire. Ils naissent, de
préférence, sur les points où ces prolongements protoplasmiques se coudent pour
devenir ascendants. Suivant la même direction que les prolongements dont ils
émanent, ils courent parallèlement à la surface de l'écorce, abandonnent au cours
de leur trajet de nombreuses collatérales ascendantes et finalement se terminent.
comme ces collatérales, en pleine couche moléculaire par des ramifications libres
etplusoumoinsvariqueuses.
Les ce~M~s <<m~M<aM'es appartiennent au même type que les cellules fusi-
formes. Elles n'en différent pour ainsi dire que parce qu'elles ont la forme d'un
triangle au lieu d'avoir celle d'un fuseau, et qu'elles possèdent trois prolongements
protoplasmiques au lieu de deux. Ici, comme pour les cellules fusiformes, les pro-
longements cylindraxiles sont multiples, naissent des prolongements protoplas-
Fig.2t2.
Les quatrecouches ceuutmres de l'ecorce cérébrale d'après CAJAL, avec leur mode de correspon-
dance a.vec les six couches, atternath'ement grises et Manches, de BAtU.AHGEn.
névraxe. Elles ont. été découvertes par RAMON Y CAJAL, d'au le nom de ce~tt~es de
Cf~y, sous lequel les désignent, aujourd'hui la plupart des neurologistes. Leur
signification physiologique nous est encore inconnue.
~.DEUXtEME COUCHE COUCHE DES PETITES CELLULES PYRAMIDALES. La deuxième
couche, épaisse de 0"20 à 0'25 comme la précédente, est essentieUementcons'
tituee par un grand nombre de cellules nerveuses dites pyramidales, disposées en
rangées multiples et irréguliëres. Ces cellules sont de toute petite taille, ')8 à 20
en moyenne. Toutefois leur volume n'est pas uniforme et il est à remarquer qu'i)
augmente graduellement au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la surface de
t'écorce. Il en résulte que la transition entre cette couche et la couche suivante,
qui est formée par les grandes cellules pyramidales, se fait d'une façon a pou près
insensible et, par conséquent, qu'il n'existe entre les deux couches précitées aucune
limite bien précise. Comme l'indique leur nom, lescellulcspyramidales ont la
forme d'une pyramide, dont la base regarde te centre meduliaire et dont !e sommet.c
est tourne du côté de la périphérie. Leur protoplasma, granuleux et d'aspect strie,
nous présente, au voisinage de son extrémité basale. un petit amas de granulations
pigmentaires d'une coloration jaune clair. tl contient un noyau volumineux, arrondi
on ovalaire, lequel à son tour renferme un nucléole briHant. Ct)acune des cellules
pyramidales, quelles que soient ses dimensfohs, émet des prolongements proto-
piasmique.setunseulprotongementcylindraxiie.
Les~'o~oM~emeK~s~'o~o~~SHM~Mes ou ~eK~Mson très longs et très
nombreux. C;UAL
:t_'<1.
les distingue, d'après leur origine, en prolongement, principal,
prolongements collatéraux et prolongements
basilaires. Le pf'o~OH~'MCi~ jo'!MC~a/
(fig. 214,D,3/encore appelé Lige asceMd<m<e
ou ea~cMSt'OM p)'<MO?*a~, parce qu'eUe est
de toutes les expansions protoplasmiques la
première à'faire son apparition; se détache du
sommet de la cellule pyramidale. De là, it se
porte vers la surface de l'ecorce en suivant un
trajet à peu près rectiligne. Arrivé dans la
couche moléculaire, it s'épanouit en un splen-
dfde panache de ramuscuies, lesquels se ter-
minent librement entre les fibrilles nerveuses
Fig.2)3.
de cette couche (CAjAL) c'est vraisemblable-
Portion du peniMhetenninn) d'une ment à tort que Gof.Gt et après lui MAn'nNp'rn
cellule pyramidal déjà souris adufte les ont mis en rapport avec les vaisseaux et
(dupresRAMoxYCuAL). avec les cellules iiévrogliques. Ces ramifications
terminales du prolongement principal sont,
<,),ran~eau)cproto))hsmi<)u(!S.2.e)tiucs
foJfaf~ratcs.
dans toute leur étendue, hérissées de pointes
fort courtes, qui se terminent presque immédiatement après leur origine par
une extrémité légèrement renuée (iig. 2t3,3). Les ~'o/oK~M'M~ co7/<i'<o'~M.y
~ig. 2t4,4)se détachent du prolongement principal, soit à angle droit, soit à angle
aigu. Puis, ils se portent transversalement ou obliquement en dehors et viennent
se terminer, non loin de leur origine, par des extrémités libres. Les~'o~OH~e-
M:<?H~ ~7a'M'es (<ig. 2M;5j naissent de la cellule pyramidale, au voisinage de sa
base. Delà, ils se portent en divergeant, les uns sur les côtés, les autres en bas.
Ils se terminent, comme les prolongements collatéraux, par des extrémités libres.
Le~-o~oM~eMMM<c~MM~M7t~(Hg. 2)4,D,2), toujours unique, se détache dans
la grande majorité des cas de la base du corps cellulaire; plus rarement, il naît de
l'un des prolongements basilaires. Quelle que soit son origine, il se porte toujours
vers la surface profonde de l'écorce et disparait dans le centre médullaire de la cir-
convotutton, où il fait partie de l'un des trois systèmes commissural, d'association
ou de projection (voy. CeH~'e ovale). Au cours de son trajet à travers la substance
grise de l'écorce, le cytindraxe des petites cellules pyramidales émet de fines col-
latérales, au nombre de six à dix, qui s'en détachent à angle droit, cheminent
tantôt horizontalement, tantôt obliquement, et finalement se terminent par deux
ou trois rameaux extrêmement délicats (CAjAL).
La constitution toute spéciale des cellules pyramidales et, d'autre part, ce fait
bien constaté qu'on ne les rencontre que dans l'écorce cérébrale, ont déterminé
C.UAL à donner à ces éléments le
nom de ceKt~es ~syc/~MM. La cellule psychique
parait exister chez tous les vertèbres mais, au fur et a mesure qu'on descend
dans la série, elle devient a la fois ptus petite et plus simple. –C'est n!nsi que
chez les mammifères in-
férieurs (f) g. 2') 4, G'), elle
est déjà moins volumi-
neuse que chez l'homme.
Sa tige principale est en
même temps plus courte
et les collatérales qu'elle
émet sont p'us rares.
Plus bas, chez les rep-
Ules(iip;.2)4,B),IaceHule
est moins volumineuse
encore. Sa tige princi-
pale, fort cout'ie, n'est
pour ainsi dire qu'indi-
quée. Le groupe des pro-
longements basilaires est
représente par un pro-
longement unique. Plus
bas encore, c)iex les Flg.~4.
batraciens (fig. ~)4,A), Schéma de révolution des cellules pyramidales (d'après CAJAL).
les prolongements basi- La6't'Rt~t~desccnu!cs!uonh'cla ceUnte pyranudate ou ps; chique
chex divers vertèbres A, ct~cx )a. g)'cnouU!e H, chnx te l~xard C, chcx le j-a!
laires font complètement D. chcx l'hon'tne.
La sct'<<' /«~e itn1i((ue les phases évolutives U'iivGrs~cs pur )a. ccthdn
défaut. H en est de même psychique
ou ccUutc ))vrnnuda!e du ccrycau ft~ uourobtast.c sans Hgc pro~itias-
de la Lige principale et, tniquc d6but- de tige et do panache terminât < ti~c plus dcvetoppt''c
~,appai'tUo)) des cottat.ct'utesdu cyHnd''axc; e, format-ion des expansions pt'oto-
dans ce cas, le système ptasnuques du corps cc~ulairc c~ de la- ti~c.
Pour la ccHute i, corps cellulairc. cy))ndra\c, avec 3', ses coUa)<
des ramifications proto- ratcs. D
3, tige pt'ot.optasmiquc, avec 3' son panache (.o'nnna!. expansions
plasmiques, si riche et si la).era!cs de la U~e. S, 5, expansionsbasitaires.
luxuriant chez l'homme, se<- trouve rëdait, au simple panache t-ci'mmai, implante
directement sur la partie externe du corps cellulaire.
Fig.2)'
Coupe ()e t'ëcovc occipitale (schéma, d'après une ligure de C.tjAL).
t, cellule p'ramidatc de !a couche moléculaire. 2. 2. cellules fusiformcs (et~/K/cs <<e C<t/'t/) <!c celle ntC!He couche
txotccutah-e. 3, 3, cellules fusiformcsver!ica)<'s. carac~'risanL la deuxit~o couctie. 4. 4, cctttites jtn'ifotines s.n~<.
dotante ascendante, rcssembtant aux spongie)<)as~cs de ta rétine. S. une ceHuIo fusiforme ~ertic~e de kt troisi<n<
couette. 6, petite cellule pyranndate. 7. grande cellule jmft!nid<do. 8, une cellule ptt'i~nidak ge:u)tc.
'ce!tu!cs a c~indt axe ascendant.
qun).re couches classiques, admet une cinquième couette, qui prend place immé-
diatement au-dessous de la couche moléculaire et qu'il désigne Sous le nom de
couche des cellules /'MSt'/b!'Mtes ser~a/es. Passons rapidement en revue chacune
de ces cinq couches
a. COMC/«? M~JceM~M' La couche motecutaire est un peu moins épaisse que
dans la région rolandique (0"toà0"20 seulement). Elle présente comme carac-
tère spécial le développement remarquable de ses fibres tangentienes. On yrcn-
contre de nombreuses cellules de Caja! et quelques ceHu!es de Golgi & cylindraxe
court.
b. Couche des ce~M~es /"MS~or)Hes uer~ca~es. La couche des cellules fusi-
formes verticales, couche surajoutée, fait, suite à ta couche moléculaire. KHe est
formée par deux ou trois rangées de cellules fusiformes, orientées eh sens radiaire
et émettant chacune deux dendrites, l'une externe ou ascendante, l'autre interne ou
descendante. Le cylindraxe se détache de la dendrite descendante et, de la, se porte
vers la substance blanche. A ces éléments fusiformes s'ajoutent quelques cellules
ovoïdes dépourvues de dendrites ascendantes (fig. 219,4), que CAj.u. compare aux
spongioblastes de la rétine. Comme pour les cellules fusiformes, le prolongement,
cylindraxile de ces derniers éléments naît de la dej~drite descendante et se porte
vers la substance blanche en suivant une direction radiaire.
c. Couche des petites GeMt~esp~'aMM'd~es. La couche des petites cellules
pyramidales (coMcAe /H~7/<x!'?'OMoyeHMe de CAjAt.) répond à la raie de Gennari ou
ruban de Vicq-d'Axyr. Elle comprend, outre les volumineux paquets de fibres
transversales qui forment cette raie, les trois types cellulaires suivants '1° des
cellules pyramidales de petites et de moyennes dimensions, ayant ici la même
signification que dans les autres régions de l'écorcc; 2" quelques ceHules fusi-
formes, à direction verticale, exactement semblables aux cellules fusiformes de ta
couche précédente; 3" des cellules ovo'fdes, fusiformes ou étoilécs, dont le cylin.
draxe, suivant un trajet ascendant, vient se terminer dans la couche moléculaire
(cellules de Martinotti).
d. Couche des ~'amdes cellules p~'aMMda~es. La couche des grandes cellules
pyramidales, large de 0"8, présente ce caractère particulier que les cellules
qu'elle renferme n'augmentent presque pas de grandeur vers les parties pro-
fondes (OxERSTEtKER). On y remarque pourtant de loin en loin quelques cellules
pyramidales volumineuses (moins volumineuses cependant que celles qui caracté-
risent la zone motrice), que MEYNERT a désignées sous le nom de c~/M~es soM<6wes.
c. CoMcAe des cellules po~Hor~A~. Cette couche ne présente aucune par-
ticularité importante.
3" Région ammonienne. La corne d'Ammon et les circonvolutions qui
t'avoisinent, circonvolution godronnée et circonvolution de l'hippocampe, s'écar-
tent beaucoup plus que les régions précédentes du type rolandique. Nous indi-
querons plus loin, lorsque ces diSerentes formations nous seront connues au
point de vue macroscopique, quelles sont les particularités que présente tour
structure (voy. Conformation tM(c?'t'<?M?'e d<( ce?'feaM, p. 314).
4° Région du bulbe olfactif. (Voy. chap. n', y~'Mm:a!'soMS reçues du Me?V
olfactif et voies olfactives.)
)Y
'i~.Mi.
Les centres de projection et les centres d association de tecorcc A, vus sur la face externe de l'h6nitsp!'c''c droit
t
)!, vus sur la face interne de hémisphère gauche (d'après [t.EcnSM.).
51111"'I't~ lartile. IV,
IL spt!rre risaellc. 111., splnErt~.olrartivo. splere ~nudifivro.
uu ~msulairr.
a entr? ,1'assoriation antérieur ou frort:o;. ceittre d'associatiool'°:5l~dcUl' ou tempol'o~1tarjét¡¡1. c. renfre ~d'issociatinn~~d~oYen
mamillaire..
1, lulmreula ~chia;maOi)~i(IUC~ -3.' de la rommi<sure
anléricnre~.
4, qtiadrijusiicaux tlnlJri~UI'
roupe
–5,<'orp:i<-aU''ttx-t:.t)-igOtte('et-'L-ht'.t).–7,se))tu!Htttcidum.–S,:fLin'tfcp")6.ite.–9,p6<toncutcc<'ré)H'!)t.
<)ela pheriphct'!c par la sphère sensorielle dont elles proviennent. « C'est duns les centres t)'as-
st)ci:ttion que toute sensalion perçue laisse une empreinte inef!açab)e, qui constitue ie souvenh'.
C'est là que se rem'ontt'cut. se réunissent et se fusionnent en des centres supérieurs les sensa-
tions tactiles. visuelles, olfactives et acoustiques. C'est là que les sensations sont comparées
entre cites et comparées a. tics sensations antérieures. C'est là que t'csprit trouve tous les
éléments iuttispensabies à tous les actes de [a vie intellectuelle oui psychique. Ces centres sont,
en définitive, dans le cerveau de )adutte, le substratum anatomique d~ce rtn'OTtappeîtoexpe-
CERVEAU 283
rience humaine, savoir: connaissance, iangage, sentiments esthétiques, moraux, etc. (VAX
CEnuéHTEx).–Los/:&)'e4'ce~«y/M qn'émettcntlescentros d'association vont aux ceutre.s de
projection et s'y-terminent par des arborisations libres. Elles leur apportent des incitations
diverses qui tantût suscitent la-mise en activité des étéments moteurs, tantôt exercent sur eux
une sorte d'action mh'tbitnce qui les empêche de repondre aux excitations venues du dehors.
Les centres d'association deviennent ainsi, par le rote éievé qui leur est dévolu, les véritables
centres mtettectuets, tes véritables organes de tu. pensée: ce sont, ie,i! sp/M~'es t!t<<'MM<~e~e.s.
Envisages an point de vue topographique, ces centres, qui sont au nombre do trois, se distinguent,
d'après teur situation sur !'hém!sphèro, en antérieur, moyen et. postérieur
a. CM<e f/'aMOc:a<K)M <.[?t<ey'te<«'. Le centre d'association antérieur ou frontal (fig.22),f;
dans tequet Ft.EcustG locatise la conscience de la personnatité iPe<w''M~'c/f/ft'<s'&cM<s'M),occupe
)a partie antérieure du tobefrontaLit comprend: 4" sur la face externe de l'hémisphère, !a
moitié antérieure de ia première ch'convo!u!ion frontale, ios deux tiers aruériem's des deuxième
et troisième circon'vomtiohs frontates 2" sur ta face interne de l'hémisphère, )a moitié antérieure
de ta~circonvo'u.tiOB h'ontaie interne; 3° sur la face inférieure do i'hémisphere, ja plus gt'ande
partie desc.it'convoiu.Uonsorbunn-cs.
b. Cet:<)'e <<'aMoetf<<f«)t pos<<')'t<'«)'. Le centre d'association postérieur ou temporo-pariétat
(fig. 2;!t, &) occupe toute la partie dc.t'ëeorcc comprise entre ta sphère tactite et ta. sptn';ro visueUe.
]i comprend t° les deux circonvolutions parietaie supérieure et pariétale inférieure: 2" tes
portions extrêmes de ta première temporatc, en avant et en arriére do la sphère auditive; :)'' les
deuxième cttroisieme circonvolutions tetnpo'ajes tout entières:-fia première circonvohdion
tempo['o-occipita!e 5* la plus grande partie des circonvotutions occipitates externes. Le centre
d'association postérieur parait avoir pour princip. '.c fonction de nous mettre en rapport avec te
monde extérieur. C'est a ce centre, en effet, que se rendent, après avoir passé par )eurce!Lt)'(~
de projection respectif, les impressions visueites, tactites et, auditives, pour y être amUysécs,
fixées par te souvenir, comparées a d'autres, etc., et finalement y provoquer des reactiou~ psy-
chiques, qui retournent aux centres de projection et règlent leur activité.
c. C('M/~e<fM'Me«<<<o/< Mo~fH. Le centre d'association moyen (ng. 22t, <;), situé entre t'anh'-
rieurette postérieur, occupe te fond de ta scissure de Sytvius: il est représenté par tes <)i))('
rentes circonvolutions qui formpntt'insuia. C'est ce centre.'qui reunitcntm seul tout toutes
)cs régions corticates, sensitives, motrices, dont rintégritë est. indispensabie à ia conservatiou
du tangage articulé et, principalement, les impressions auditives avec les images motrices des
jèvres,(!e la langue, dnvoite du pataisctdutarynx"(vA!<(jHHL'C[rrËx).
3" LES CEUX xoxES DE t'ROJKCTiOX E'r n'AssooA'nox cnEX ms AxntAUX. Les centres do projec-
tion, dont la valeur fonctionnelle est de présider aux dittercnts actes de ta vie anima)e,cxisteut
rhextou~ les manmuféres:tous les inannnifères, en cMet, ont des hénnspheres cérébraux, qt~i
reçoivent les sensations recueillies a la périphérie par !es nerfs sensitifs ou sensoriels et qui
rcagissentpar teur systcmLcnmscu.tairccontrecés sensations.
~taisi!n'en est pas <)e mfme des centres d'association. Ces centres d'association étant de.s
centres supérieurs en rapport, avec les fonctions inteHectueites, font naturei!ement défaut chez
tes animaux où ces fonctions n'existent pas. Les rongeurs, notamment,tte posséderaient.d'après
l''f.Ecns~G, aucun centre d'association:ct)ex eux, les divers centres de projection arrivent an
r~ntact par leursbordset, de ce fait, occupent toute l'étendue de l'6corce.
Les centres d'association existent, chez les carnassiers, mais, ils y sont peu développes. Us
acquièrent de l'importance en passant des carnassiers chM les singes inférieurs et de ceux-ci
< hex les singes supérieurs. Chez ces derniers, leur étendue est à peu près égale a ceHc des
f'cutresde projection.
f~'est chez l'homme qu'Us présentent teur ptus haut degr6 de développement. Nous avons vu
~us haut qu'ils occupaient, chez lui, les deux tiers de ta surface de t'ecorce. Mais, ici connue
aitieurs. on observe des variations individuelles considérables, variations tjui sont vraisonbtn-
!~h;[nent en rapport avec rintettigencc du sujet.
i" MOUE DE DÉVKLOPPE.UHXT UES CHX'rRES DE PKODUC'nO.f HT DUS CH!<T[U';S !)'ASSOCtAT!Ori CHHX
h'i~OMtU' Nous avons déjà vu, a propos de la systématisation de la mocHo epiniere, t)ne les
!ihrcs nerveuses de la substance blanche étaient primitivementconstituées par de simples cyiin-
draxes et que ce n'est que ptus tard, an moment fnëme ou elles étaient appelées a rcnmnr le
)'o)e qui leur est. dévolu, qu'elles s'entouraient de leur manchon de myéline. 1) en est exacte-
ment do même des fibres des hemisph&rcs cérébraux et nous devons aux recherches de Ft.Hcnsn.
''f'He notton intéressante que la xone tics centres de projection précède toujours, dans sa myeti-
uisation, la xone des centres d'association.
C'est au Imitierne mois de la vie mtra-nterine que les fibres des centres de projection ccmuncn-
'nt a s'entourer de myéline. Cette myelinisation s'effectue dans l'ordre suivant tout d'abord,
les titu'es de la voie sensitive centrate qui, du rnban de Reil, se rendent a la sphère tactile puis,
les tibres de, la vole olfactive entm les fibres optiques et les fibres acoustiques. Lorsque ces fibres
centripètes ont ainsi complète leur constitution histotogique et, par cela même, sont devenues
aptes à transmettre a leurs centres respectifs les sensations diverses recueillies au dedans ou au
dehors, les fibres centrifuges à leur-tour revêtent leur manchon de myéline et se prepareut de la
sorte :t transporter vers les musses musculaires les incitations motrices par lesqueUes lesdits
centres de projection répondent aux sensations qu'ils reçoivent, Ce travail de myëtinisation est
en générât terminea)a fin du premier mois quisuittanaissaru'e.
Mais, à ce moment, les centres d'association ne possèdent encore que des fibres cyhndraxiies
~t ces fibres Étant, parte t'ait même de leur état embryonnaire, inaptes a tout fonctionnement,
le jeune enfant ne diffère pas au point de vue fonctionnel des mammifères inférieurs, des ron- r
~eurs par exc!npic,lesquels n'ont que des centres de projection. Son cerveau reçoit parfaitement
les sensations tactiles ou autres que leur apportent.tes fibres sensitives et il peut même réagir par
<)es mouvements appropries, qui <'onstituent autant de réflexes d'origine corticale. Mais les sensa- j
lions en question restent toujours à rctat brut elles ne sont, ni analysées, ni comparées entre
i
<;)tes, ni fixées par te souvenir, je veux dire qu'eites n'existent dans le centre corticai que juste
le temps que dure l'impression périphérique qui en a été Je point de départ. Ce iravait d'élabo-
ration psychique des ditFerentes sensations qui arrivent, aux sphères sensonettes est t'seu'vre des
centres supérieurs qnerentermentlessphèresinteftectneites. 1 1
Les fibres qui appartiennent en propre auxsphercsintctiectneitcs ne s'entourent de leurgaine
myetiniquc qn'a partir du deuxième mois de la vie extra-utérine. Ce dépôt de myetine tout autour
des cylindraxes s'eUcctue tentement, successivement, au fur et a mesurcquc t'intëttigence s'ëvcii!e
1 [
<;t se dcvetoppe. Les connexions entre les centres do projection et les centres d'association, )
<rabord simpies et peu nombreuses, se muitiptient pon àpeuenmeme tempsqu'eties devien-
nent ptus comptexes/'L'appareit, en un mot, se perfectionne au fur et à mesure que ta fonction s
acquiert de l'importance, conformément a ta formule bien connue que la fonction fait J'or~ane.
Fig.222. Fig.223.:
Cervcaudun fœtus humain dans la première Le même, face interne de l'hémisphère drnit
moitié du cinquième mois, face externe de (i\It!fALKOWICS).
l'hëmisphtre gauche (M)HALKOw<cs). 1, cattcux. 2, trigone. 3, so~um hjcidun.
<,)obcfronta!2,)'ns<;edeSYh'ius,:nec:2',sa –4, corps
coupe du pMoncute cf'j'f'bra). 5, fosse de Si'h'n
~t-iinchcpost~'icut'(;sabra])chcHnK'i'teurc.–3~obc G, lobe ~'on~at.– 7, pt'cmicrc Ctf'co)ivp)utio)i l['fm):
i<'
pari~tat.–4,!ohcocc);'itat.–5,!obcotfacMf. ht~ct'ne. –8, scissure })crpchdicut!m'eiu~cf'nc. 3. se
sure eaicarinc. 10, cuntus.– ~i,eirco)Ho)uLiou )<-
(Les quatre )obcs()e!a('acoexterne sontcneorccntic- l'hippocampe.– 12, corps bordant.– t3,eo)'pssodr(uu
Tementhsses.) -M.JobeolfaeUf. <
Cerveau d'un fœtus humain au commence- Le ui&me, face Interne de l'hémisphère droit
ment du huitième mois, face externe de (MiUALKOWfCS).
!'hémisnhère gauche (MtHAbKowlCs). ), )obc olfactif. 2, corps cattcux. 3, con)""ssut'p
Llauclfe vaéricure. f, sclOum luciclum: -,a, sçissmr
t. msu)a de Rci! 2, scissurede S~hius. avec 3\ sa cat)oso-n)argina!c. C. circonvolution du corps calfcux.
branche antérieure2", sa branche postérieure. 7~ sciure pct'pcndiculiin'n intcfnR. H, sei~sut-c cal-
Oj'crcHte SM~rieur. 4, lobe olfactif. 5, scissure de carinc. 9, cun~us. 10, cit'convpfut.ion()c t'hippo-
HotaM<Ïo. <î, scissure tK't'pc'idicufairc externe. 7, !obc catU[)e,afcciO'.so'icrochct.–H,cot'psb(n'dani.–
occipitat. S, tobc tcm~bfal. t3.coupedupfdoncu!c.
Après avoir enlevé, comme il a été dit pins haut, la partie supérieure des hémis-
phères cérébraux (coupe de Vieussens), le corps caueux se présente à nous sous
l'aspect d'une lame quadrilatère, plus longue que large, se confondant a droite et
a. gauche avec la partie blanche des hémisphères (n~ 226,3,3). C'est, comme nous
te verrons plus loin, une large commissure, jetée entre les deux moitiés du cer-
veau. Cette commissure, qui fait défaut chez. les vertèbres inférieurs, existe chex
tous les mammifères, à. l'exception des marsupiaux et des monotremes e)!e
acquiert ainsi la valeur d'un organe de perfectionnement.
Dimensions. La longueur du corps calleux est de 8 a. 10 centimètres. Sa
1°
largeur, mesurée sur sa face supérieure, présente !8 a. 20 millimètres en arrière,
quelques millimètres de moins en avant. Son épaisseur, qu'il est facile d'evatuer
sur des coupes vcrtico-medianes, atteint son maximum à son extrémité posté-
rieure, ou elle mesure de 7 à 9 millimètres de là, elle décroît progressivement
en allant d'arrière en avant et ne présente plus à son extrémité a-ntericure que
3 ou 4milli'nctres.
2"Conformation extérieure. On considère au corps calteux une face supé-
rieure, une face inférieure, deux bords, deux extrémités et quatre angles
~i. FACE supEmEURE. La face supérieure est convexe d'avant en arrière, p)ane
ou légèrement concave dans le sens transversal. Cette face nous présente tout
d'abord, sur la ligne médiane, un sillon iongitndinal plus marque en arrière qu'en
avant et improprement appelé )'a/)/ie.
De chaque côté de ce sillon, se voient deux petits cordons longitudinaux, de
coloration blanchâtre, s'étendant, en sens sagittal, d'une extrémité à l'autre du
corps calleux ce sont les <?'ac<MS blancs ou Mff/s ~e /.6!MCM<. Ces tractus, très
variables dans leurs dimensions, mais ordinairement minuscules (1 millimètre de
largeur environ), ne sont unis au corps calleux que par un tissu conjonctif lâche;
Fig.226.
Coupe horizontale (les deux hémisphères, passant par la face supérieure du corps calleux
(coM/)efye!)eM~e;)~).
t, t', extrémités antérieure et
postérieure de la scissure interhcmispheriquG. 2, centre ova)e de Yieussens. a, :<,
face supérieure du corps calleux. 4. son eltrcmite antérieure ou /ycMO/<. 5, son cxtremitc postérieure ou 6of;<~c/.
6, tractus médians de Laneisi. ti', fasciola cinerea. 7, 7. tractus latéraux f/ifn'~ /CC/.)*). formant la limite bMr.de
snpcrHcipHp du corps calleux. 8, tigtic ponctuée indiquant à la fois les limites (lu ventricule tatt'Ta! et la Hn)tte profondf!
du corps caHpux. 9. protonËrcmpnt antérieur ou frontal du corps calleux (/c'cp/M m~to~'). JO, son prolongement pos-
térieur ou oecipitat (/rc< ?H<7~'). n. tt. scissure de Syhius.
anatomistes allemands. Ils sont entièrement recouverts, en effet, par la ciilconvo-
lution du corps calleux (ng. 227,8') et, pour les apercevoir, il faut soulever et ren-
verser en dehors cette dernière circonvolution. Si on les suit alors d'avant en
arrière, on les voit contourner le bourrelet du corps calleux et se continuer avec le
corps godronné du ventricule latéral. Si on les suit au contraire d'arrière en avant,
on les voit diminuer graduellement de volume et se terminer en pointe sur la face
inférieure de la circonvolution sus-jacente. Du reste, les tractus latéraux sont
encore plus variables dans leur développement que les tractus médians ils ne
dépassent pas ordinairement la partie moyenne du corps calleux. Je les ai vus,
cependant, sur plusieurs sujets, se prolonger jusqu'à la région du genou.
Abstraction faite des tractus médians et des tractus latéraux, la face supérieure
du corps calleux nous présente dans toute son étendue des stries transversales,
indice manifeste de sa constitution fasciculée et de la direction transversale de ses
faisceaux,
Envisagée au point de vue de ses rapports, cette face supérieure répond, sur la
ligne médiane, a la grande scissure interhémisphérique et, par conséquent, au
bord concave de la faux du cerveau, à l'arachnoïde et a l'artère frontale interne
et postérieure, branche de la cerebrate antérieure. De chaque côté de la ligne
médiane, elle est en rapport avec l'importante circonvolution du corps calleux,
dont la sépare une anfractuosité profonde de 8 à 12 millimètres (f)g. 227,4), que
nous avons déjà. désignée (p. 281) sous le nom de .st'MMS dM cor~M co~eM.r.
j?. FACE ]!<t'ËRtEURE. La face inférteure du corps calleux, légëromeht convexe
dans le sens transversal, fortement, concave dans le sens antéro-postérieur, est
fasciculée transversalement, comme la face supé-
rieure. Sa portion médiane répond en arrière au
trigone cérébral et, en avant, au bord supérieur du
septum lucidum qui s'unit à elle. Ses parties laté-
rales s'étalent au-dessus des ventricules latéraux et
constituent ainsi la face supérieure ou voûte de ces
ventricules.
C. Bonus. Les bords sont au nombre de deux,
l'un droit, l'autre gauche.Ils sont.purementconven-
tionnels, le corps calleux se fusionnant réellement
sur les c6tés avec la substance blanche du centre
ovale. On admet d'ordinaire que ces bords répon-
dent (fig. 227): 1" du coté de )a face supérieure, a
Fig.227.
la partie la plus profonde du sinus du corps calleux;
2" du cûté de la face inférieure, à. la partie externe Coupe YcrHco-trausversatc du
de la cavité ventriculaire. Comme le bord externe corps calleux a sa pat'~e anté-
rieure, pour montrer ses ra~t-
de la cavité ventriculaire est situé beaucoup plus por~p~ec~s~~
convoi'.itions, d'autre part, avec
en dehors que le sinus du corps calleux, le corps ieTentricule~tcra.L
calleux est plus large sur sa face inférieure que sur
1, corps CiUtcux. scissure h~cr-
sa face supérieure. !H')nt&ph~t'i<jucRt.i'fmxJuccr\'c:m:t:-i-
nns)on~(t,udtn~l supprima'3,cn'cott-
votu)jioMduco)'pscaHcLtx.–4,sinus
7~. ExTREMrrEs. Les deux extrémités du corps ducot'pscaUGUx.U'acLustn~Ji<mn
caHeux se distinguent en antérieure et postérieure doLiUtcitsL–o'.f.j'actuatat~~t'tluxf/~pï~
/Cf/;e).–6,])n)i!Lc9!a[.~ra]esdcJafacc
().~6): supérieure du co~s ça H~ttx.–t<\i]tnHc~
lat~t'aJcs ~c sa face ittf~rtcm'c. 7, ~'cn-
L'extrémité posté-
joos<e't'i'eM)'e.
a..Ë'c~'ëm<'<ë U'icutea tat.~t'a.n~. 8, sc~tutu tuckkuu
c~sftcavjtcccn~'atc-–<),noyaucaud~.
rieure (fig. 226,8), arrondie et mousse, porte te nom
étroite et
du nerf optique (voy. C'OK/'orM~tOM c;c/e-
~'tetH'e dM co'uesM, p. 322) par une. extrémité
appelée bec ou )'os~*M??t.
La face inférieure du genou du corps calleux
est croisée de haut, en bas et d'avant en arrière
par deux tractus blanchâtres, l'un droit, l'autre
gauche (ug. 182,8'), que Foa desige à tort sous
le nom de pe~OHCM~es~M ep?'ps ea~cM.x.,Ces
tractus, en eu'et, n'ont avec la/formation cal-
leuse que de simples rapports de contiguïté. Ils
sont la continuation des nerfs de Lancisi, ci-
dessus décrits. Arrives au niveau du bec, ils
s'écartent l'un de l'autre et passent, dans l'es-
pace perforé antérieur, ou ils contribuent à, `
former (voy. p. 2~4) la bandelette diagonale.
Fig.228. Par sa face inférieure ou. convexe, le genou
Schéma indiquant, sur une cnxpe hori- du corps calleux repond la base du cerveau
zontale, la direction des libres du on le voit très nettement, sur un cerveau re-
t'urpscaL)teux.
posant par sa face convexe,en écartant l'un de
<«.cxtt't''n)it~anh''ticut'c<!ucc!tt':m.
/<'x)r<)ni)t*'t'ost~)'ictm\ l'autre les deux hémisphères (fig. 179,4). Par
sa face postero-superieure ou concave, il con-
tourne le septum lucidum et ferme, en avant, les ventricules latéraux.
A'. AscLES. Les angles du curps calleux sont au nombre de
rieurs et deux postérieurs:
deux anté-
Fig.23t.
Coupe horizontate des deux hémisphères, passant par ta. face supérieure du corps caXeux.
(Cetui-ci a été enlevé dans ['resque toute sou 'tendue, pour nM)[trer les veutricuJes ~tet'au). et le trigone cercbt'ut.)
f, i ) cxtt'enutcs autericure et jtosterieurc de la scissure ititet'hcnust'h~t'iquc. 2, portion th'oitc du corps caHcuK,
~'n~t-e en h&ut c~ Ctt dchora. genou du corps caUcMx. 4, son boHfrctct. 5. h'i~onc c6rf'brat, avpc o\ !)\ S['s
f'ifiers ;ui~'ticut's; 5", 5", ses pifict's post'ricm's. 6, fusion du L'tgOtf avec te bout'rptct du corps caUoux. 7. scptmu
juciduf)) o). sa cavit6 centrale. 8, vcnh'ictdc latéral. t, noyau caudé. couche opttftuc. it. si~ou o~t-o-~t'ic.
t: ;']cxus choro''dcsdes ventricules tat6t'au\ du côté droit. t3; trou de Mouro, daus lequel on a iutt'oduit la poutre
<i'u)!<' sonde canuctf~c. !5, scissure de S\[v)us.
().< dru!; lignes ponctuées 14 et i4 indiquent tes Hmitcs du protongemcnt occipitat dit ventricute tat~L'a), qui est
sous-jaccut a ta coupe.)
corps calleux. Elle repose, d'autre pa.rt,, sm les couches optiques et sur le venh'i-
cuic moyen, dont elle constitue le toit ou la vo~te.
1"Conformation extérieure. Ptace horixontalement, le tri~onc se présente
à nous sous la forme d'un triangle isocèle, dont la base serait dirigée en arrière.
Nous pouvons donc lui considérer deux faces, Fune supérieure, t'autre inférieure
trois bords et trois angles.
/t. FACE supËR)HURE. –La face supérieure, fortement convexe dans le sens antëro-
postérieur, est plane ou légèrement concave dans le sens transversal.
A'M dans son tiers postérieur environ, elle répond immédiatement au
f<?'y'ë)'e,
corps calleux et se confond avec lui d'une façon intime.
Eit at~K~, dans ses deux tiers antérieurs, elle est séparée du corps calleux par
un intervalle qui s'accroît graduellement (fjg. 237) en allant d'arrière en avant:
dans cette partie indépendante, la face supérieure du trigone donne insertion, sur
la ligne médiane, au bord inférieur du septum lucidum de chaque cûté do la ligne
médiane, elle est entièrement libre et concourt alors & former le plancher du ven-
tricule latéral.
B. FACE INFÉRIEURE. La face inférieure repose dans toute son étendue sur la
toile choroïdienue, qui la sépare à la fois des couches optiques et dû ventricule
moyen. Cette face adhère, mais faiblement, & lamembranesous-jacente, grâce a
an tissu conjonctiflâche et à. quelques vaisseaux qui vont de l'une à l'autre de ces
deux formations.
C. BoRDs. –Au nombre de trois, les bords du trigone se distinguent en bord
postérieur et bords latéraux:
a. /?o/'f< po~e)'eM)'. Le bord postérieur se confond avec l'extrémité postérieure
-1 -I.7-
du corps calleux et entre, par conséquent, dans la constitution du bourrelet.
b. Bo?'Js ~a~eraK.E. -Les deux bords latéraux, minces et tran
chants, se dirigent obliquement d'arrière en avant et de dehors
en dedans (fig. 331). Ils sont longés par les plexus choroïdes des
ventricules latéraux et se placent exactement dans l'angle dièdre
que forment ces plexus choroïdes avec la toile choroïdienne,
Abstraction faite de la toile choroïdienne, les bords latéraux du
-t
trigone reposent dans toute leur étendue sur la face supérieure
F~2. de la couche optique. A leur partie la plus antérieure, cepen-
Schéma rppt'cscii- dant, ils se soulèvent à la manière d'un arc et perdent momen-
tatit tctnmdc tanément le contact avec la couche optique. Il en résulte la
Mom'o.vuparscn formation,
fùtctntcmc. à ce niveau, d'un petit orifice, arrondi ou ovalaire,
t. tt'fm de Mo)n'o. qui fait communiquer le ventricule latéral avec le ventricule
:Ï,n)ptub)'anc'~tend\-
t))auc(~f), moyen c'est le <roM de ~/bH)'o (fig. 23t,13). On voit, par les
toi)cch<tt'oïdion))f.av<'c lignes qui précèdent,
~'Javcmcdncot't'ssUi~. que cet orifice est formé 1" en arrière, par
–4.tn)iet'atttf)icm't)u la couche optique; :2° en avant, par le bord latéral du trigone,
tri~omp.–5,co)ttmi-
'-m'chtaochcant~rtcm' soulevé et disposé en arc (fig. 232). C'est à la partie autéro-
–couche ojtti~uc. supérieure du trou de Monro, mais en dehors du trou, que
passent les plexus choroïdes pour venir se continuer avec la toile choroïdienne.
D. ANGLES ET PILIERS. Les angles du trigone sont ;iu nombre de trois, )\u)
antérieur, les deux autres postérieurs
a. Angles postérieurs. Les deux angles postérieurs (fig. 23),5"), ptus connus
sous le nom de p<7te?'s po~<eM?'s dit ~oKe, se prolongent en bas et en dehors
sous la forme de deux bandelettes qui descendent dans la portion sphenoïdate des
ventricules latéraux. Nous y reviendrons dans un instant.
b..tH<~e fM<er<'e:H'. L'angte antérieur, examiné par en haut et lorsque le h'i-
gone est en place, nous parait être la terminaison antérieure de cet organe. Il n'en
est rien cependant lorsqu'on soutève le trigone par sa base, pour prendre une
idée exacte de la manière dont se comporte cet angle antérieur, on le voit se bi-
furquer (f!g. 260) et donner naissance à deux cordons divergents, qui se dirigent
obliquement en bas, en dehors et en arrière ce sont. tespt'/t'ers aM<e!M's ~M
~yoMe. Le trigone possëde donc deux piliers en avant comme en arrière et mérite
bien la dénomination de voûte & quatre
piliers, de préférence a celle de voûte à
trois piliers que lui donnent encore certains
anatomistes. Voyons maintenant comment
se terminent ces différents piliers.
c. Piliers pos<ë?'ïSM)'s.– Les piliers pos-
térieurs se dirigent obliquement de haut en
bas, de dedans en dehors et d'arrière en
avant et, se partagent, immédiatement au-
dessous du bourrelet, du corps calleux, en
deux branches ou bandelettes secondaires,
L'une externe, l'autre interne (fig. 233).-La
~aM~e~Me <KC<6)'He, fort courte, se jette sur
la corne d'Ammon (voy. ~eH<?'i!'CM~es ~<e-
?'~M.~)etseconfond avec la substance blanche
de cette saillie ou alveus. La ~Kc~c~e
!')!~He se continue, sans ligne de démarca- Ft~.233.
tion aucune, avec le corps bordant (p. 3t0) Mode db terminaison des piliers posté-
et se prolonge ainsi, par cette dernière forma- neursdt.itrigone.
tion, jusqu'au crochet de la circonvolution t,hout't'o!<'t'u corps caUcux.–S!,yci~ricu)t!
]at6ral. 3, h'i~onc, soutcv~ sur u)ic sonde can-
de l'hippocampe. nct~c. 4~ tyre. pilier post~t'icur, avec 3\ sa
branche externe; o'\ sa branche interne.
d. P~e?'s SH<e)'/e!M' Les piliers anté- d'Ammon.–7, corps bordant, ou fimbria.–S,ct'o- 6, corne
rieurs ont un trajet beaucoup plus com- chebdc l'hippocampe, avcc8\ noyau an)ygda!icn.
9, ptcxnschoroi'des des ventricules tat.6ra.ux.–
plexe. Contournant de haut en bas l'extré- tO,scissure inLct'hcinispheriquc.
mité antérieure de la couche optique, ils passent en arrière de la commissure
Nauche antérieure, s'engagent dans la substance grise du plancher du troisième
ventricule et atteignent te côté externe et
postérieur des tubercules mamillaires, que
nous avons déjà vus, à la base du cerveau, se
juxtaposer l'un à l'autre sur le côté interne
des pédoncules cérébraux. Se portant alors
<'n bas et en avant, puis en haut et en
arrière, ils remontent vers la face interne
de la couche optique, pénètrent dans l'épais-
seur de cet organe et, finalement, viennent
se perdre dans son tubercule antérieur.
Comme on le voit, les piliers antérieurs du Fa.oc interne de )a. couche optique avec
te pilier antérieur du trigone.
trigone décrivent autour des tubercules
t,p(;d<'ncu<oc(''i'f:bra!,avec<)ocuSHi~cr.–
mamillaires une sorte de huit de chiures 2, conuMissufeblanche pos~ricurc. 3, tubercule
(ti~4,S) eL, du même coup, ils se trouvent <M]ni))a!re.–4,inhmdibutum.–ii.pitierMKiricar
du trigone. 6, comnussurc Hftnohe antérieure.
divises, grùce à, ce changement de direction, 7",region<tupuMnar.–S,
7, couche Oj'tiquc, avec 7', son Lubct'culc antt''t'[cur
triante de )'habcnu!a.
eu deux –î),
portions une portion descen- (Aa~'wt).–<0,commissurcgrisc.–n.h'OKdf
pédoncule an~'ficur de la glande ph~ak'
1
dante, qui, partant de l'angle antérieur du Mouro. t2~ sdton de ALonro. 1~~ plexus cho-
!)'igone, aboutit au côté externe et posté-
'L
rieur du tubercule 1
''o't'dGs.–tA.Lctiiasctni-Cit'cufat'is.
Nous venons de voir que le trigone cérébral, fusionne avec le corps calleux à sa
pm'He postérieure, s'écarte bientôt de cet organe en se portant en bas et en avant
~fig. 237). Il en résulte que le corps calleux et le trigone sont séparés l'un de
t'autre, à leur partie antérieure, par un angle dièdre a ouverture antérieure. Dans
cet angle dièdre s'insinue une lame nerveuse, verticale et médiane c'est le
-s'<M?M lucidum ou c~o/soH <)'<!KS~'OH<e. Elle ainsi ainsi appelée à cause de sa.
minceur qui permet aux rayons lumineux de la traverser.
1° Conformation extérieure. Comme l'espace qu'il est destiné à combler, le
septum lucidum affecte la forme d'un triangle curviligne et nous présente, par
conséquent, deux faces, trois bords et trois angles (fig. 237,3)
a. /aees. Les deux faces, l'une droite, l'autre gauche, contribuent à former
la paroi interne des ventricules latéraux. Elles sont planes, lisses et d'un aspect
u;i'is&h'e.
1)..No?'a~. –Les bords se distinguent en supérieur, antérieur et inférieur. Le
&o~.sMpe?'<eM?', convexe, s'unit à la face inférieure du corps calleux. Le &o?'~
t:H~etM', également convexe, répond à la portion rcnechie ou genou de ce même
corps calleux. Le 6o?'d tK/'ë~'eM)' ou mieux ~o~o-M~e~'eM~, concave, s'unit à
la face supérieure du trigone.
c. /tH~~es. Les trois angles sont antérieur, postérieur et inférieur. L'angle
antérieur repond au genou du corps calleux. Il est arrondi et mousse. L'angle
Fig.238.
Fig. 237. Schéma représentant le septum lucidum sur une coupe vcrt.ico-mëdtu.ne.
). corps callcux, avec F. son !;<;nou
~i yy-
1
son bec. 2, trigfmc curebra)~– 3, scptun; tuciuum. 3',
ptans suivant lesquels ont été faites les trois coupes vcrtico-transvet'saics de la figurefjocuo
(ht septum
suivante.
Fig. 238. Trois coupes vcrtico-transversatesdu corps calleux et du trigone.
A, coupe faite suivant te p)an .fc, de la figure précédente. B, coupe faite suivant le plan yy. C, coupe faite sui-
vant le plan
f, corps calleux. 2, (rigonc ccrebrai. 3, septum lucidum. 4, ;'ortion frontatc du ventricule latéral.
F~.2~8.
La v'~te et !c
du vcnh'icu!c latéral (/c
p)ancher <!cs deux pt-c~m~cments sphoicudat
<c/tc).
et. occipital
(La voûte a été séparée du plancher par une coupe horixontate intcressant la totalité de rhemisp!tërc ia partie B de
la figure, en rapport avec la voute~ a été t'cnverscc ctt dehors en tournant, autour de l'axe <c~, faisant charnicrc.}
A. PAHTtË DROITE bE n FiG~RE (PLAscuKR) amv~daiien. &, pilier post~rictit' du ttigonc.
caHem. < tapctun). e, extr~nutc antfticurc etnoyau c, corps
f, cxtt'<n)ttc post< .'icurc de ] !if~ntSphC'ie. i, corne d Ammon.
corps bordant, avec 2', sa crctc Cj)ondyn)uirc- corjts ~odronnë, avec 3' la bandelette de Giacomini. 4, circon-
Yotuiton de Huppocantpc. 5, son crochet. 6, er~ot de Morand. 7. pointe du lobe tcmporat. La ))~nc ponctuée
indique le contour de la partie gauche de la figure, quand <'Hc était en place.
B. PABTtE f;A<f;HE nE LA Ft<:uM (rotjTE) b, c. e, conunc pour !c j))ancher. i, tubercule mammaire.
2, coupe du pédoncule cercbraL avec 2 sa face inférieure. 3, bandelette optique, avec 3' et 3" sa racine interne et
sa racine externe. 4. corps ~cnoui!te interne- 5, corps genouillé externe. fi, partie rencchic du ta'nia aemi-cir-
cularis. 7. partie reneehic du no~an candc. 8, voûte du prolongement occipital du vcniricutc. t', uerf optique.
10, !tandc!ettc o)factivc.
fct'tnanttcvcnh'ic'.n'ducù~dc'tafcntcc~r~hrtttcdeCichaL–3~5,
la corne d'Ammon. Celle-ci ac- coi't's~odt'onu~C.si!tond~t')tt('j)OC:un~c,s''pHL'ani.fccorus~n-
drOtm'dc[acirconvo!uUoadc!hij)))ocan]j)c7.–S,couche hta)tch!
quiert ainsi la même signification t'c~)unt cette cireonYotuttOtt(.sr'c~/t/m).–H.huncbtancitccot~t~'
de la substance ~t'tsc de !'ccoj'cc.–t0.cn'cotn'o!utionst.)~['o''t)-
que l'ergot de Morand elle est occij'tta~s. U, tapcttmt. –,t~. faisceau lon~ttndinat. cou)"~ <'n
)'e.rp?'ess~oK ~eK<WcMja<?'e d'MH travers.–].~tc['tuina)so)t)'05tcripu)'<'dutiO;aulcnt.tC)Lt!ai)'o.–
H.'Jueucdnnoy~ucaudf.–f5.cot'j)N~cnouiU~sintc[')tcct.extct'ttc.
sillon pë?'p/<c?'MC. le sillon de
r hippocampe. Sa face supérieure, convexe et libre, fait dans la cavité ventricu-
lairé une forte saillie, que Fon désigne quelquefois sous te nom d'~ucMS,' on y dis-
tingue, à sa partie antérieure quatre ou cinq bosselures in'eguliëres, circonscrites
3t0 NËV~OLOGtE
par des sillons transversaux ou obliques, toujours peu profonds.– Sa face infé-
rieure, adhérente, repose sur la circonvolution de l'hippocampe, dont la partie cor-
respondante a reçu, pour cette raison, le nom de ~'< ou .SM&z'CM~MHt de la corne `
d'Ammon. Son bord externe, convexe, repond au bord externe de la cavité etié-
même. On observe quelquefois le long de ce bord, une saillie surnuméraire, tantôt
minuscule, tantôt très développée, que l'on désigne indistinctement sous les noms
divers d'/Mp~oc<MMpe accessoire, de c!Mssa?'< ~MALACARKE), d'eMM'MgMce co~a~'a~e
(MECKEL). Cette saillie, quand elle existe, est déterminée par le sillon temporo-occi-
pital interne, qui, plus profond que d'habitude,refoulela substance blanche de
l'hémisphère dans la cavité du ventricule. Son bord interne, concave donne
attache au corps bordant. Quant aux deux extrémités de la corne d'Ammon,
t'extrémité antérieure, arrondieetglobnteuse, se confond insensiblement avec la
substance blanche du lobe temporal. L'extrémité postérieure répond à la région du
carrefour, ou ette.s'unit à ta fois au corps calleux, au pitier postéricnr du trigone
etàlabase de l'ct'gotdc Morand.
Pour )a structure de la corne d'Ammon, voyez plus loin page 3i 4.
B. Coups HOHnAKi' ou F;M)!)uA. –Lecorps bordant (/<n!~?'M, co?~ /)'~M</e, &o;K-
~c~e~e ou <tBH!a de ~Vi~ocaM~e) est une bandelette de substance blanche,
aplatie de haut en bas, qui longe le côté interne de la corne d'Ammon (fig. 248,A,2).
Son bord externe se confond avec cette dernière saillie. Son bord interne,
entièrement, libre, répond à ta partie latérale de latente cérébrale de Bichat.
Sa face inférieure repose sur le corps godronné, mais sans lui adhérer. Sa face
supérieure nous présente, dans toute sa longueur et dans le voisinage du bord
externe, une crète souvent très accusée ()ig. 249,3'), que nous appellerons c?'~e
e/)eKd!/MMH!'e, parce que c'est à son niveau que la membrane épendymaire, qui
revêt le plancher du ventricule, se réfléchit de bas en haut pour aller tapisser la
voûte. La figure 249 nous montre très nettement cette disposition. En arrière,
le corps bordant fait suite, comme nous l'avons vu, au pilier postérieur du trigone.
En avant, il se confond avec le crochet de la circonvolution de l'hippocampe.
C. CoRps GOnftOKNE. Le corps godronné (eorp~ ~CH<e, /û!scM <~pH<a<<ï) est un
petit cordon de substance grise, qui se dispose, comme le corps bordant, le long du
bord concave de la corne d'Ammon (fig. 248,A,~). Il se dissimule en grande partie
dans l'angle dièdre que forment, d'une part le corps bordant, d'autre part la cir-
convolution de t hippocampe. H suffit, pour le mettre à découvert, de soulever légè-
rement te corps bordant. nous apparait alors (fig. 28(),23) sous la forme d'uu
Il
cordon grisâtre, qui suit exactement la concavité de la corne d'Ammon et qui est
sotidenient fixé a cette saillie par sa partie externe. Sa partie interne, libre, nous
présente de douxe à vingt échancrures verticales, qui fragmentent sa masse en
autant de petites saillies ou bosselures et lui donnent, dans son ensemble, l'aspect
d'une cotterette irrégulièrementplissée. En haut, le corps godronné est recouvert
en grande partie, comme nous l'avons vu, par le corps bordant. En bas, il est
séparé de la circonvolution de l'hippocampe par un sillon très étroit, mais très
profond, le sillon de ~'A~ocaM~j<? (fig. 249,6).
Les connexions antérieures et postérieures du corps godronné ont été soigneu-
sement étudiées, en t883, par (j).\coMtNf. J'ai contrôté sur un grand nombre de cer-
veaux les recherches du professeur italien elles sont exactes.
En avant, le corps godronné s'engage dans l'étroit sitton (sillon del'uncus) qui
sépare la circonvolution de l'hippocampe de son crochet et il se prolonge jusqu'à
la partie la plus antérieure de ce sillon- Arrive là, il s'inHcchit en dedans, sort du
sillon et devient de nouveau visible à t'extéricur. U contourne ators de bas en haut
Le hile de ritcmisphcre et sou coatcm) (côte gauche) pour nx'atrcr tes f'onnexioas
du corps bordant et du corps godronue.
f, corps cattcux, avec: ft, son gcmn; &, son hcc; c, son t'ourrftet.– ~< p~pt,um iufidum.– 3, ~'ip;one.– 4, co'mnis-
~n'c b~nchc !i)it~ricnt'c. !a~cUc sfs-optiquc. û, tubcrcutc tnamiH.m'c. 7. tuho' citu.'t'cmn.– 7\ cof'jts ))Hni
t;nt'c. coupe du chiastna. !), ittfundihutum. i0, contre du j~donctdc c~t'ctu'ai, avec )0~ focus n)go'. H, c~'n-
~ussut'o hhnïchc pos~f-ifun'. !3, cottche Oj~tqnc, avec pub'mar. t3~ commissure grise. )4, )mbct)a.
t.t'ou de Monro. tfi, noyau caud< 17, sillon o~to-stt'i~ et t.uta s<n~cn'cu(a['is. ~8, sctssm'c cnHoso-gt-
nafc.– 0, sinus du corps caticux. –20,circon~otuUo)i du corps c:ttfcux. ~), 'it'com'oiuUon de i'hipjtocan'pe.
avec 22, son crochet ct' la tt;tndcte~c de Giiteommi. ~.t, corps godfo~')' 24, f~scto!~ cincrpa. ~o, corps bot'd'ft.
~6, Ctrcottvotutionsm())tnctUai)'cs.
rieure du corps godronné nous apparait nettement, dans la ptupart, des cas, sous
forme d'une peULc bandek'Ue d'aspect. gé):U,ineux, d'une couteur cendrée, ~arge
d'un miuimetre à un mittunètre et demi. Nous )'appet)erons, du nom de L'aua.t.o-
jnist.G qui ra à la fois découverte et bien décrite, ta &aM(Me«e de 6'i,'acoHH?t;
Voyons maintenant comment se comporte te corps godronne à son extre'mit.6
postérieure. Au moment où le corps bordant se redresse (f)g. ~oO) pour contourner
ia. couche optique et, se continuer avec l'angle postérieur du trigone, le corps
godronne change d'aspect de bosselé qu'il était, il devient lisse et uni H change
aussi de nom et devient le fasciola cMerec. Sous ce nouvel aspect et sous ce nou-
veau nom, il se porte obliquement en haut et en dedans vers le bourrelet du corps
calleux, le contourne de bas en haut, arrive sur sa face supérieure et se continue
alors, comme nous l'avons déjà vu, avec les tractus longitudinaux de Lancisi,
soit avec les tractus médians, soit avec les tractus latéraux. Le fasciola cinerea
n'est donc que la portion toute postérieure du corps godronné c'est un petit cor-
don de là 2 millimètres de largeur, légèrement contourne en italique, ordinai-
rement très pâle, mais se détachant assez nettement cependant, grâce à sa colo-
ration grise, sur les parties blanches sous-jacentes. Tandis que le corps godronné.
présentait avec le corps bordant des rapports immédiats, le fasciola cinerea, par
suite du changement de direction du corps bordant, est séparé maintenant de cette
dernière formation par un espace triangulaire à sinus dirigé en arrière c'est le
~CH<~e soMS-caHeM.r, ainsi appelé parce que le bourrelet du corps calleux en forme
la base. Le fasciola cinerea est encore séparé, à sa partie postérieure, de la circon-
volution de l'hippocampe par un nouvel espace, de 1 centimètre de largeur envi-
ron, dans lequel on observe assez fréquemment trois ou quatre petites saillies
irrégulières ces saillies, déjà signalées par ZucKERKA~ML et par Rsrztus et étudiées
à nouveau par GfACOMf~t, paraissent être les homologues rudimentaires des cir-
convolutions sous-calleuses, qui sont si développées chez certains animaux.
En résumé, le corps godronne, examiné à un point de vue purement descriptif,
comprend trois portions 1" une portion moyenne, répondant au corps bordant;
c'est sa portion principale, le cor~s ~o~'OHKe~'opreMK'K~ <<; 2° une portion anté-
rieure, la &<ïH~e«e de CMCOHum, qui se perd sur le crochet de l'hippocampe
3" enfin, uue portion postérieure, le fasciola exerça, qui se continue avec les
tractus de Lancisi.
Pour la structure du corps godronné, voyez plus loin page 316.
3'' Bord externe. Le bord externe du prolongement sphénoïdal du ventricule
t-kttéral résulte de la réunion de sa voùte avec son plancher. tl est concave en
dedans et décrit uu trajet sensiblement parallèle à celui de la scissure de Sylvius.
4*' Bord interne. Le bord interne répond à la partie latérale de la fente céré-
brale de Bichat. Mais il s'en faut de beaucoup que les limites qu'on assigne d'ordi-
naire a cette fente soient les mêmes que celles du ventricule. Nous avons dit plus
haut fp. 23J) que, sur les cotés, la fente cérébrale de Bichat avait pour lèvre supé-
rieure le pédoncule cérébral et pour lèvre inférieure la circonvolutiou de l'hippo-
campe. Or, la cavité ventriculaire ne dépasse pas en dedans les limites de la c?'e<e
epeH<MMM'<°! que nous avons décrite sur la face supérieure du corps bordant.
L épithélium épeudymaire, eu elt'et, après avoir recouvert la corue d'Ammou, se
réfléchit en haut, au niveau de cette crête, pour aller tapisser la voùte du ventricule
ffig. 249.4). Il eu résulte que le bord interne de notre prolongement sphénoïdal
répond à la crête épendymaire du corps bordant. Mais il en résulte aussi, comme
corollaire, que le corps bordant, le corps godronné et la circonvolution de l'hippo-
campe, contrairement à ce que l'eu a enseigné longtemps, se trouvent complète-
ment en dehors de la cavité veutriculaire. En conséquence, la description que nous
avons uous-méme douuée plus haut de ces formations anatomiques, en suivant
en cela l'exemple des auteurs classiques, est manifestement déplacée cette des-
cription appartient, en réalité, on le comprend maintenant, à l'histoire des cir-
convolutions (voy. plus loin; p. 313).
5° Extrémités. Les extrémités de la portion sphénoïdale duventricute latéral
se distinguent, en postérieure et antérieure. L'e~e~:<ëp<?s<ë?'eMrc répond a
la partie postérieure de la couche optique, ou elle se confond naturellement, avec
te carrefour ventriculaire. L'extrémité cm~ërteM~'e répond à la pointe du lobe
temporal, dont elle n'est séparée que par une distance de à 20 rniHimetres.
C'est un étroit cul-de-sac, limite en haut par le noyau amygdalien, en dedans par
la portion antérieure du crochet de l'hippocampe.
Signification anatomique de la corne d'Ammon, du corps bordant et du corps godronné
nouvelle circonvolution limbique. Pour se rendre un compte exact des rapports rcsppc~fsdes
trois saillies que nous, venons de décrire, co/'Me <tM!M!OH, corps &f)t'<a/~ et co;'pi.' </oc/ofi;:< il importe
de pratiquer sur ces saillies une coupe vertico-transversatc, perpendiculaire !'). ieur direction. Cette
coupe, représentée dans la hgure ci-
coutt'c (ilg. 2o3), nous montre t° que
corne d'Ammon, formée sur sa face
ttbre ou ventricutaire par de ia subs-
tance bian(;he(a<'fe<M), est constituëen
à
son centre par de la substance ~rise;
2" que le corps bordant n'est qu'une
dépendance de ta. couche btanche do
ta corne d'Ammon; 3" que le corps go-
drcnne n'estaitson tour, qu'une dépen-
dance de la substance grise de cette
!)n''niccorned'Ammon;4°que)acir-
<'onvo)utiondel'hipp')cainpeest tapis-
sée, à sa. partie supérieure, par une
mince couche de substance Manche
!.<;<&«;M/MM: qui s'atténue s~"c~c-
~t~ent. de dedans en dehors et finit par
disparaître dans la couche ~risc de ia
rorned'AN]mon;o°quetesi][onde
)hippoca.tupe, intermédiaire à iacir-
~'(~nvotntMn de l'hippocampe et au
rcrps godronne, se pt'otonge jusque
dons )a substance grise de la corne
dAniUif)n;6''quota.coucheb!anc))e
.te la corne d'Anuuoa et du corps hor-
(i~nt se continue avec la substance
htanche du centre ovate T* que ta
substance grise du corps godronne, de
ia corne d'Annuon et de ia circonvolu- Cout'ntt'ans\'Ct'sa!t;()ttj'roloti~cme)iisj)h~no'ni'uvcutt'icutCij)!'a-
tion de l'hippocampe forme une sente tiqn~c au )uvenu des cot'~s ~cnouit~s ~o'.o' niont.t't'r Ics r~tat.toas
d mémo couche qui se rattache bien dc)ac)re'on\'ottttic)idct'hf[)j'ccam)!'cavcchLCOï')lc<rAnmton,tc
Ic
r\i(ien)ment a la substance grise de cof~s b0!'f~n~ et, !n er~ t''))cnd;mi.tu'
i cccree cerobrate. 1, cônHÜ \'cnll'iclll;til'c, il \"eè :;01\ t'cvètcmcnl épendymail'c.- 2, c~ol'l!e \1'111111011,
~· sa couche hlilnehc ou ttluetts.
On même coup, apparait la signinea- il\cc.:f 3, curps iJol'(lallt,I\"Ce:r Sil ct'l\te t\I~H'
dymilÜ'c. 1U1}lHbl'illlCépewlymail'e fermant lo \enU'kllle du I:IH(~ de la rl)llb~
H~n morphologique de ta formation ''Hrcbra[e<)cBtch!iL~5,cur[)s~u)h'utU~)~o'[erhttt]'t~'M~s~t'j~~
'umnonienne et de la disposition en celle cieconaotutiun(st(bi(~t(,lu.lI/.). !J, tnae bttl\he cenlralo 1\~ lit
rc\"èlolill
.q'parcnce si comptexe de cette région.
Avec M. DuvAL nous devons admettre
\1etum.du. norau Ienticulaire. \~o\\peqaeue du
subslunce^rise de l'ëcol'cc. tG, eil'(~OIl\.o~ut.ion~tE1H1 pOI'(J-n~~c;i[¡jlil I~i, ll. la.
noq;mL~, i';l'l!nnaH.oncorps
~'r;U.t(is')
~juirenferjne un riche plexus de fibrilles protopla.smiquesounerve.uscs,de pro-
venances les plus diverses, et qui est traversé en sens radiaire (d'ou s<m nom) pai'
tes ti~'es protoplasmiques ascendantes des cellules pyramitkdes.
i). CoMC/ie f/esce~M~ pyraMuda~e.s'. La. couche des cc1!u!es pyt'cunidates
(ig. ~3G.H) représente ici, par une sorte de condensation, tes couches II et !II des
nutres régions de Cecorce. mte renferme des ceUutes pyramidales qui, pour la
j)fupart, appartiennent, à ta variété des ccHutcs pyramidales à grandes dimensions
en cellules géantes. (!es celtutes, du reste, ont les mêmes caractères morpholo-
giques que celles, ci-dessus décrites, de la région rolandique. Leur sommet, dirige
du côte du sillon de l'hippocampe, donne naissance à une tige protoptasmique
principale, qui se porte en ligne droite vers la zone moléculaire et qui, après
i'voir fourni chemin faisant de nombreuses collatérales, se tcrmme par un panache
<te fibrilles garnies d'épines collatérales. Leur base, a son tour, laisse échapper
un cylindraxe qui se dirige vers la couche des cellules polymorphes et qui, après
.'(voir traverse cette couche, passe dans l'alvens.
c. CoMcAes de.~ ce~M~es ~o~/Mto?'pAe~. La couche des cellules polymorphes
(s<y'a<MH! oWe/tS de certains anatomistes), bien décrite par SALA et par ScnAFi-'t:n,
renferme trois ordres de cellules (Hg. 256, IH) des cellules a cylindraxe descen-
dant, des cellules à cylindraxc horizontal, des cellules à cylindraxe ascendant.
Les ce~M~s a cylindraxe ~esccM~SM~, dont le cylindraxe se porte vers t'alveus, ne
sont vraisemblablement que des cellules pyramidales, qui ont quitte leur habita).
ordinaire et émigré dans cette couche. Les ce~M~ à cy~'M~'a-re Aor:20H<a~,
fusiformes, triangulaires ou etoilees, sont caractérisées par ce fait que leur cytin-
draxe se ramitie sur place et s'épuise dans la couche polymorphe ce sont des
cellules de Golgi à cylindraxe court.
Les cellules s cylindraxe ascendant sont
de deux ordres les unes, semblables aux
cellules de Martinotti (p. 21~), émettent
un cylindraxe ascendant qui gagne la
couche moléculaire et s'y termine; chez `
les autres (ce~M~es cy~M~'a~e ~?'~Më
de C;UAL), )e cylindraxe se rend encore à
la couche moléculaire mais, au lieu de
s'y terminer, il retourne, après s'être
inf)échi en arc, dans )a couche précédente
et s'y résout en une riche arborisation
dont les fibrilles englobent les cellules
pyramidales.
d. /t~'etM. Quant à l'alveus, mince
H.E.\r)t!CUL<t)UYK.
Le ventricule moyen ou troisième ventricule est une cavité impaire et médiane,
située entre les deux couchesoptiques; qui forment en grande partie ses parois laté-
rales, au-dessous du trigone et de la toile choroïdienne supérieure qui le séparent
des ventricules latéraux. Au point de vue embryologique, il représente la cavité
centrale de la première vésicule encéphalique, qui s'est retrécie par le fait du déve-
loppement, sur ses parties latérales, des deux couches optiques. Le troisième ven-
tricule communique (tig. 258) avec le quatrième par l'intermédiaire de l'aqueduc
de Sylvius il est d'autre part, aux deux ventricules latéraux par les trous de
Mom''), d'où le nom de cavité co/HHtMH<? aM;x MH<~CM/esque lui avait donné VÉSALE.
Envisagé à un point de vue purement morphologique, le ventricule moyen au'ecte
la forme d'un entonnoir, qu'on aurait aplati dans le sens transversal et dont la
portion évasée ou base serait dirigée en haut. On peut donc lui considérer
1" deux parois latérales, l'une droite, l'autre gauche 2° deux bords, l'un antérieur,
l'autre postérieur 3" une base, située en haut 4" un sommet, dirigé en bas. Nous
rattacherons au ventricule moyen la- commissure grise, qui, en' pleine cavité ven-
tricutaire, s'étend d'une couche optique il l'autre.
1" Parois latérales. Au nombre de deux, l'une droite, l'autre gauche, les
Un
parois latérales du ventricule moyen ((ig. 2S8) sont verticales et de forme triangu-
sillon longitudinal, le sillon de ~/cwo, étendu du trou de Monro à l'aque-
due de Sylvius, divise chacune de ces parois en deux parties, l'une supérieure,
l'autre inférieure. La partie supérieure, de forme ovalaire à grand axe antéro-pos-
térieur, n'est autre que la face interne de la couche opiique elle mesure de 1 a
8 millimètres de hauteur. La partie inférieure, haute de lo millimètres environ,
revêt la forme d'un triangle dont la base, dirigée en haut, répond naturellement
au sillon de Monro elle est formée par ce vaste amas de substance grise que nous
~vons déjà rencontrée a la base du cerveau, entre le bec du corps calleux et la pro-
tubërance, et que l'on désigne indistinctement, sous tes noms divers de SM~.s'<~Mce
P. –H)'EX))Y))H)!Lt'DH\H?<))itO.Uf,t)iH
Les ventricules cerétu'aux, de menu' que le quatrième veutricute et te canal cen-
trât de la moette, sont tapisses par une membrane extrefnemcnt, tuiuce et, deticate,
à )aqm'He "n donne le nom d'spCHC~/Hte. Leur cavité renferme constamment un
liquide séreux et transpareut, le ~</M~e neH<)'~CM~<J'e.
1" Ependyme. On donne te nom d'ependyme ~de ~E'~jM, revêtir) à la mem-
hraue qui tapisse tes parois des cavités ventricutah'es. C'est la Mtem~'ane ~eH<n-
c:(/M<?'e de certains auteurs.
Si nous suivons cette membrane de haut en bas, du cerveau vers la moette, nous
la voyons tapisser tout d'abord les trois portions ou proton~ement.s des veutricutes
latéraux, pénétrer alors par te trou de Monroet, arrives dans te ventricule
moyen, revêtir tes ditlerentes parois de ce ventricute. Ejte s'engage, enfin, dans
t'a'jueduc de Sytvius, pour se confoudt'e, au delà de ce conduit, avec ta membrane
similaire qui tapisse te quatrième ventricule et, au delà de ce ventricule, te canat
centrât de la moette.
La membrane epcndymaire présente ainsi deux suriaces une surface adhe-
rente, reposant sur les éléments nerveux, et une surface tibre, répondantà ta
cavité du ventricule. Cette dernière est régulièrement tisse et constamment humide,
baignée qu'elte est par te liquide intra-ventricutairc.
L'ependyme, considère dans son ensemble, forme un revêtement continu et, de
ce fait, la cavité centrale du nevraxe. est. close de toutes parts. Il existe un point,
cependant, au niveau duquel cette cavité est. ouverte c'est, l'extrémité inférieure
du quatrième ventricule, ou l'on voit. un orifice elliptique, le trou de Magendie,
interrompre la continuité de t'épithenum ependymaire et faire communiquer cette
cavité avec les espaces sous-arachnoïdiens. Nous avons déjà décrit, cet orifice
(voy. p. 202) et nous avons fait. remarquer, à ce sujet, que tes angies latéraux de
ce même ventricule présentaient chacun un orifice analogue, mais beaucoup plus
pctit,tes<)'OMS~jf.MSC/t/fS.
Histotogiquement, t'ependyme se compose essentiellement, de cettutes epithe-
liales, reposant, sur une couche plus ou moins épaisse de nevroglie. Ces ('e)tuies,
disposées sur une seule rangée, différent chex l'embryon et chex t'aduttc. Chex
l'embryon, ce sont des cellules cylindriques (voy. p. ~~), avec un prolongement
central qui fait saillie dans la cavité ventriculaire et un prolongement,périphérique
qui se porte en sens radiaire jusqu'à la surface extérieure du nevraxe. Chez
l'adulte, les cettutes ependymaircs sont plutôt cubiques que cyiindriques. Leur
extrémité interne nous présente un mince plateau cuticutaire, mais le prolonge-
ment central fait maintenant défaut. Quant, à leur extrémité externe, elle donne
encore naissance à un prolongement périphérique; mais, de l'avis de la plupart
des histofogistes, ce prolongement, au lieu de s'étendre jusqu'à la pie-mère, se
termine par une extrémité libre à une faibte distance de la cavité ventricutaire.
2" Liquide ventriculaire. Les cavités ventriculaires sont. remplies pur le
liquide ventriculaire. Mais, à l'état normat, la quantité de ce liquide est toujours
très faible. Et!c s'exagère dans certains états pathologiques et on la voit, dans
l'hydrocéphalie, atteindre des proportions considérables. Le liquide ventricutaire
se confond, tant par sa composition chimique que par ses caractères extérieurs,
avec le liquide céphalo-rachidien, que nous étudierons plus tard à propos des
méninges.
Fig.265.
Plexus choroïdes et toile choroïdienne.
CcHc pr~'aration est la même <)uc celle représentée dans la figure 23i, sur laquelle on a fnicvt'' le Lt'i~oïc c<~bï'a
âpres i-cc<ton de ses ('tttcrs an~'tcttts et pos~j'tcurs.
t. l'. scissure intcrh'n'isph~rit[ue. noyau c'Utt! 3, septum Jucidun) et sa cavité ccnU'a)e. 4. portion ant<
rio'r'' lu vctth'tcufc tat'~raî. u- portiott pos~rtcut'c de ce )ncfHC vcutîfcu!f.
?h'i'
< couche op~qttc. 7, sillou o;~o-
ptcxus choro'dcs les vcntrtcutcs ia~raux.– t'; toile choro'fdiG'mc.– 10, tubRrcutcsquath ijumcaux-– ), p'tiers
a)ttt~'icttt'.S(h) tri~OtiCt ~'ri~m'-s en avant. t: ses piHcrs postérieurs.
Monro. S'inftechissant alors en dedans, ils s'engagent au-dessous du trigone et
se continuent avec ta toile choroïdienne supérieure et ses plexus.
b. For?Me. Les plexus choroïdes affectent. donc dans leur ensemble (fig. ~66)
la forme d'un U ou d'un fer à cheval, dont la partie moyenne embrasse par sa
concaYtté {'extrémité postérieure de la couche optique et dont )es deux branches
sont situées: l'inférieure, dans la portion sphenoïdale du ventricule latéral; la
supérieure, dans la portion frontale de ce même ventricule (fig. '26'7,13). Ils sont,
d'ordinaire, beaucoup plus volumineux à leur origine qu'à leur terminaison.
c. <S7/'MC<M?'<?. Envisages au point de vue de leur structure, les plexus cho-
roïdes sont essentiellement constitues par des arterioles, des veinules et, des lacis
de capillaires de diuerents calibres, irrégulièrement pelotonnés sur eux-mêmes.
Leur stroma se compose de quelques fibres de tissu conjoncti) et d'une substance
homogène interposée, séparant, les capillaires par des espaces égaux a une ou deux
fois leur diamètre (PoueKET et TouRKEux).
d. ~aMSe~Ma?. Les œ~O'es des plexus choroïdes des ventricules latéraux pro-
viennent de deux sources pour leur partie
inférieure, de l'artère choroïdienne anté-
rieure, branche de la carotide interne pour
leur partie supérieure, de la choroïdienne
postérieure latérale, branche de la cérébrale
postérieure. Les veines aboutissent pour
la plupart à une veine spéciale, la veine des
plexus choroïdes, laquelle se jette dans la
veine de Galien.
e. Iia~po~'Gs avec l'épe>adyzzze.
e. 7i'<~o?'<s ~'epeMc~Mte. I)II est
,c>,st
La ~iandc pineate est un petit, corps grisâtre, impair et. médtaa, qui se développe
a Ht partte postcDeure et supérieure uu Ycntncuie
moyen. On FappeUe encore epiphyse (de e~ sur et
cuM, pousser, e~cro~'sssMce SM~er~'Mrc par opposi-
tion à l'hypophyse, <?~cc?'<xsssHC<' !'M/'o'eM)'e, <]ue
nous avons déjà ([écrite à (a base du cerveau), de-
nommaUon qui est surtout usitée en auatomie cotn-
~n'ee.
1" Situation. La ~tande pineate est située au-
dessous du bourretet du corps eaHeux qui le sur-
pk'mbc (fi~. ~69,9), entre les deux tubercules quadri-
.jumeaux antérieurs, qui lui forment une sorte de
gouttière, !e lit ~e /N p~H//e~<'Mea~e. i~te est main-
Fi~O..
Ln.i~audcpmcah'ct.sesped~n-
tenue en position, par ses adhérences avec ta pie- cnteS) vus par ht partie autc-
'nëre d'abord, puis par un certain nombre de pro- rieuj'cct.supcï'ietu'c.
ton~ements qui, partant de sa base, se terminent t.(;ouchcoj)tiqu(.avcct',t~puhi)ift)'.
–tuh~rc"tcs~mnt)'tjutnctH[\iu'('
sur les parties voisines. t'icm's.–2\tnht!rcnk'S(jUitdrijnm<au~
jK~t~ricut's.–3.comn)i'.sa!'f't~!utc)n'
2" Dimensions et poids. Envisagée au point de ['os)''t'i<'urc.–4,a<juf<)ucd''S\tviu'
5, cOlllluisstll'c grisc. ti, glunde piné'ule,
vue de ses dimensions, la glande pineate est de la aYcc:7,s('s)"do)icu~csiU)(.(''t'tc"t'~ou.
hab('n:['ë,scsp~O)icu)('St))o\cn~
grosseur d'un pois ordinaire. Elle mesure, en ~tc~('i'tmhe))n)ii.
~~5CS[")ot)CK(o!)n['t'')'icu)'s.tU.))'i:nt-
moyenne, 7 a 8 mUtimetres de longueur sur 4 a
6 mitntnetres de tapeur. EHe pèse ordinairement de 20 à 25 centigrammes. Sun
poids speciiiquc est, d'après E~GEL, de 1.0~ à 1.080.
3" Conformation extérieure et rapports.– La glande pineale a été comparée~
tour à tour à une pomme de pin, a un cône à base dirigé en avant de là les noms
divers de <y~H~e~/MM~,deeo~M~~Kea~, de eoHS~'MM!, sous lesquels on l'a dési-
gnée. On lui considère une partie moyenne ou corps, une extrémité antérieure
ou base, une extrémité postérieure ou sommet:
a. Co~s. Le corps, un peu aplati de haut en bas, est Usse ou légèrement
grenu. H est en rapport en haut, avec les veines de Galien et le bourrelet du corps
calleux; en bas, avec le sillon longitudinal, qui sépare l'un de l'autre lesdeux
tubercules quadrijùmeaux antérieurs; sur les eûtes, avec les plexus choroïdes du
ventricule moyen, quilui sont unis par de nombreux tractus, soit conjonctifs, soit
vasculaires.
I). /~<se. La hase, dirigée en avant, se dédouble en deux lamelles transver-
sales, l'une supérieure, l'autre inférieure. Ces deux lamelles sont séparées l'une
de l'autre par un, sillon ou espace, plus ou moins profond, le eMMe-.MCjaM!e(~.
Le cul-de-sac pinéal, comme nous le montre la figure ~71, n'est qu'un simple
diverticulum du ventricule moyen.
c. <S'o~M/Ke<. Le sommet de la glande pinëale, dirige en arrière et. en bas, est
tantôt pointu, tantôt arrondi et mousse. Il Hotte librement, au-dessus des tuber-
cuiesquadrijumeaux, dans les espaces sous-arachnoïdiens.
4" Rapports avec la toile choroïdienne. Certains auteurs placent la glande
,f ,k'ü:l;
tHles1 doux feuillets de la toile choroïdienneF'
pinéale1_-entre
supérieure. Cette description est inexacte la glande
pinéale répond exclusivement au feuillet inférieur de
la toile et n'a aucun rapport immédiat avec le fcutUet
supérieur.
Si, sur une coupe sagittate, nous suivons d'a~'ant'en
arrière le feuillet inférieur de (a, toile choroïdienne,
nous le voyons s'insérer sur la face supérieure de la
glande, recouvrir ensuite ses parties latérales, son
Fig.2Tt.
sommet et sa face inférieure, et, enfin, se réfléchir en
Coupe sagittale de ta glande
arrière pour s'étaler au-dessus des tubercules quadri-
pineate, pour montrer ses jumeaux.
rapports avec ta. toile cho- 11 est
roïdienneetavec)'epe)i- dienne àlaremarquer que l'insertion de la toile clioroï-
'iyme. a face supérieure de la glande pinéale se fait,
).cor)Mc.t!ieux.fcuit!c)s non pas sur toute l'étendue de cette face, mais sur son
roMietmc(<H)'oK</p).–3,~),(nde tiers moyen ou son
su)M'ncut-etinférieur <)<! ta toitectio- tiers postérieur (Sg. 271). Il en
))inea)<t,con!missurp hanche résulte qu'il existe au-dessus de la glande pinéale,
t'o~-i~Deut'c.–5.tc)ttricutctno\en.
–t'<pc)ni\ntc(f'/f~7,cn)- entre sa base et la toile choroïdienne, un nouveau
<Jc-acsus-~iM<t).–8,eu)-dc-sae
~inca).–9,anus.–tO, aqueduc diverticulum du ventricule moyen, aû'ectant encore la
d~Sytviu!
forme d'un cul-de-sac c'est le cMMe-.sac sMS-pMte~~(7).
Ce cut-de-sac est, tapissé, tout naturellement, par l'épithétium épendymaire.
5" Connexions. La glande pinéaic est. reliée au cerveau par un ensemble de
faisceaux nerveux qui naissent, de sa base. Ces faisceaux, appelés pedoMCM7<M ~e
la S'/<!M~e pmea~, sont au nombre de six, trois de chaque côte. lis se distinguent
en antérieurs, moyens et inférieurs
a. PcdoHCM~s r(H<e?'etf.y's. Les pédoncules antérieurs (fig. 270,7), encore appe-
lés )'e'He.s ou /:a&sHee de la giande pinéate, se séparent de la lamelle supérieure de
la base. lis se dirigent d'abord en dehors jusqu'au Coté interne d'une petite
CHHVEA);
U :t3i
région triangulaire, que nous décrirons plus loin, à propos de la couche optique,
sous te nomde ~'M~~<~° ~/<s&<?MM~. S'infléchissant alors en avant, ils longent
la couche optique, ou on peut facilement les suivre grâce & leur relief et aussi a
leur couleur blanche et brillante. Sur les couches optiques, les pédoncules anté-
rieurs de la. glande pinéale occupent exactement l'angle de reunion de leur face
supérieure avec leur face interne et, par conséquent, limitent sur ce point la
cavité ventriculaire. Arrives a l'extrémité de la couche optique, ils se mêlent aux
piliers antérieurs du trigone et descendent avec eux jusqu'à la substance grise de
ta base du cerveau. La valeur anatomique des pédoncules antérieurs est encore
fort obscure. Pour plusieurs auteurs, le faisceau issu de la glande pinéale rece-
vrai! au moment où it change de direction, un faisceau de renforcement prove-
nant du ganglion de'I'ha!.)enul&.
b..P<M!oMCM/e.swo!/eM.s. Les pédoncules moyens (lig. 270,8) naissent, comme
les pédoncules antérieurs, de la lamelle supérieure de la base. Ils sont peu
développés;etsouvent même peu visibles. Se portant, directement en dehors, ils
longent le bord supérieur de la commissure blanche postérieure et, après un trajet
très court, disparaissent dans l'épaisseur de la couche optique.
c. TWoMCt~es Mt/'e?'e<M's. Les pédoncules inférieurs (fig. ~70,9), généralement.
très grêles, se détachent de la lamelle inférieure. Us descendent tout d'abord au-
devant de )a commissure blanche postérieure. Puis, ils se recourbent en dehors et,
comme les précédents, ils pénètrent dans la couche optique où ils se terminent.
).–Noy.\U.\t;H.fH.tC.< DK.SXK.tN.St'HHftK.S
Les hémisphères cérébraux ont. été comparés très ingénieusement par GRA'noLET
à deux bourses de substance grise, ouvertes seu)ement à leur partie inférieure et.,
alerne.
nterne. C'est,
C'est pa.i· cetteotmerturce,
par c;eti,e ouverture, appelée
oppelGe A~e
laile ~e
cle ~'AcN~'sp/«~'e, q.rrc: s'en.ivgo~
L'lar~nzïsylt<?a°e, que s'engage teIcs
)édoncute cérébra!, amenant, au cerveau les fibres nerveuses de ta moei!c, du
)utbe, du cervelet, et de l'isthme.
De ces fibres, les unes, /<&?'es ~'ec/es, se portent directement vers ta substance
~'rise de l'écorce; ies' autres, /M~'es ~<ïK(/o~M<ït')'es, se jettent préalablement dans
les noyaux ou ganglions de substance grise, qui sont situes au voisinage du hite,
-iur le trajet même du pédoncule. Ces masses grises, qui jouent a. l'égard de ces
dernières fibres le rote de noyaux d'interruption, sont désignées sous le nom col-
!ectif de HoysMa? ceM<~M.x des /të)Mt.teres. On les appelle encore les HO//aM~
~)<0-S<)'~S.
Les noyaux centraux des hémisphères ou noyaux opto-striés se distinguent, pour
;haquc hémisphère, en eo<(c/tc opH~Me eteo)'pss<t'e. Un faisceau de fi))i'es blanches,
"onstitué en grande partie par te pédoncule lui-même, la capSM~e !'M<erHe, divise
te corps strié en deux portions l'une, faisant saillie dans le ventricule latéral,
c'est lapo~'OH ZM~'a-t)eK<?'!Ctf.~t}'e du corps strie ou Hoy~M c<(M~e; l'autre, située
en dehors du ventricule, c'est la ~0!'< e.E<r<ï-ueM<?'tCM~edu corps strie ou
;ioyan ~M~'CM~t~'e. Il convient d'étudier séparément ces deux portions constitu-
!.ives du corps strié.
Nous décrirons donc successivement 1° la coMC~c op<<ue ou /f'</am«s 2" le
/tOysM caM~ë 3~ te HoyaM ~eH<;CM~t')'e.
Les couches optiques (angt. o~c </tf~f~<s, allem. 6'e/t~M~e~) sont deux noyaux
volumineux de substance grise, situés de chaque coté du ventricuie moyen, en'
:tvant et en dehors des tubercules quadrijumeaux, en arrière et en dedans du corps
strié, sur le trajet des pédoncules cérébraux, dont elles occupent le côté supérieur
<'t interne. EUes sont d'une coloration blanc grisâtre, rappelant assez bien !a
'"intecaféau lait. Leur longueur mesure de38a,40miUimètrcs; leur largeur,
(!e )8 a 22 millimètres leur hauteur, de 20 & 28 millimètres.
Conformation extérieure. Envisagées au point de vue de leur conforma-
1"
tion extérieure, les couches optiques revêtent l'aspect d'un ovoïde, dont la
grosse extrémité regarderait en arrière et dont le grand axe serait obliquement
dirigé d'arrière en avant et de dehors en dedans. Nous pouvons donc considérer à
chacune d'elles quatre faces et deux extrémités les faces se distinguent en supé-
rieure. inférieure, interne et externe les extrémités, en antérieure et postérieure.
a. /cesM/)('?'<eM?'e. La face supérieure, convexe, est nettement délimitée, en
dehors, par le sillon opto-strié (tig. 218, 3), qui ta sépare du noyau caudé en
dedans, par le pédoncule antérieur de la glande pinéale (<a?Mt~ <a)~t de quelques
auteurs), qui la sépare du ventricule moyen.
Cette face nous présente, tout d'abord, un sillon tongitudina! qui se dirige obli-
quement d'arrière en avant et de dehors en dedans c'est le St'Mo): c/!0?'oM<'eK,
ainsi appelé parce qu'il répond aux plexus choroïdes du ventricule latéral. Ce
sillon, plus ou moins marqué suivant les sujets, mais généralement bien visible,
divise notre face supérieure en deux parties une partie externe, triangulaire
a base antérieure, qui contribue a former le plancher du ventricule latéral et qui,
naturellement, est tapissée parl'épendyme; une partie interne, également triangu-
laire, mais à base postérieure, qui est étrangère a la formation du ventricule et
sur laquelle reposent la toile choroïdienne supérieure et le trigone.
La face supérieure de la couche optique nous présente encore: ')" à sa partie
antérieure, immédiatement en dehors du sition choroïdien et tout près du trou
de Monro, une saillie mamelonnée, toujours très marquée, c'est )e ~M~'CM~? 6'~s-
We:<r de la couche optique (eo)'pMs a~MM: SM&?'o<MM<~M~ de VjEussENs) 2° à sa
partie postérieure, en dedans du sillon choroïdien, une deuxième saillie, plus votu-
Fig.274.
Les noyaux opto-stries, vus par !cur f:tce s~p~nem'c.
tCcnc(!s:uMr<'p<<('!)tc)apr(''paraHo~de)af!.s'U!'<'2.!),dat)siaftuc)J<'onapn)('t~)e)rigonceen''Li'a!etia(o!)('d!0-
rofdtCtmp enouttc. on a tn'ati~tnl' sm' !a partie ~~f'tipurc de 1 h~'nti't'tiÈrf gauche une nouycHc coupe horixontnh' pouf
mctt'càd~comet'ti(*p)'o)ot's'<'t))p)ttocctj'ita)dutpidricn!c!a«''rat.)
i, .c\tr~'tnit~'s antérieure et j'ostO-ipuredp ta sci-~utp i))tcr)tt'm)'-ptt<i'i<juc. 2. centre onde de Vieussco~. 3, gc!]<m
du corps caUcux. i. 4'. son ttom'rcfpt, sccti0)t)i< sm' la ii~nc médiane. 5. scptutu ]ttcidum et sa ca\ité ccu-
trat' ,'if)crs antt'TK'urs du tr~onc. 7. sfs pDipt-s postcî'iPUt's.'<)c~c'))ant ic corfs i'ordant. 8. p)'oto)tgcntf)H
atit<ftcm' ou fro'dai du ~cutrieufe ïat6t'.d. 9. i'o)) ttt'otoogptttcnt j'ostt''ficm' ou occipital. JO, cat!'<'fout' vctdt'fcutan'
H. tT~ot de ~îorattd. ï~. uoyau caud* couc)<f op)i~uf. t4. sillon opto-stru' arec i4', vdtic du cops
sh'i' t5. totdt'icutc tnoyf'n. i(i, cot'tnnssut'c s:)isc. i7. s!aude piu~'tdc. conumssurc i~ta~chc post~t'tcut'c.
–r'.tubft'Ctdcsquadt'ijUtncauK.
2" Structure. Etudié sur des coupes, soit verticales, soit horizontales, le
noyau caudé revêt toujours une coloration grise uniforme, indice manifeste d'une
structure présentant- sur tous les points de l'organe des caractères identiques. Le:-
cellules nerveuses que l'on rencontre dans le noyau caudé sont, d'après MARCff:, de
formes- très variées, globuleuses, fusiformes ou étoilées. El!es mesurent de 20 à
50 p.. Leur protoplasma est granuleux et pigmenté, surtout chez les sujets adultes.
Leurs prolongements protoplasmiques, au nombre de 4 à 8 pour chaque cellule.
se dirigent dans tous les sens. Leur prolongement cylindraxife, toujours unique,
tantôt se continue avec une fibre nerveuse (cellu)es de Golgi type I), tantôt se
3° ~'o~/aM /eH~'M~we.
Fig.2SO.
Coupe vertico-transversatc ou frontale du cerveau, passant par les tuhercules mamittaircs
(scgHicnt antérieur de la coupe).
i, grande scissure !<en)ispherique. 2. corps callcux. 3, trigo'tc. 4, couche optique, avec 4' co'nnnssurcgrise.
S. 5\ noyau caude. 6, novau )cnticu)airc. avec a, c. ses trois segments externe, n~'en et interne. 7. avant-
mur. –8. 8. capsulc interne. -9, capsule externe. tO, iobcdc l'iiisula. 11. ventricuic moyen optique. t~, ~cu-
<ricu)r)aterat. avec 12', son prolongement sphenoMa).– 13. région sous-thajamiqne.–<'t. nandeiette optique.–
15. tubercule mamillaire, avec 15 le faisceau ascendant de Yicd-dAx\r. tG, novauamygdaticn.
antérieurs de la glande pinfaie. iS, 18, scissure de ~;ttius-
–n,
pédoncules
supurposes dans le sens vcrticut (ti~ ~49,}). Ces protoH~'ements s'entent, pro-
~.essh'ement d'avant en arrière et, (inateinent; se terminent en pointe dans le
centre ovale.
L'extrémité antet'ieure, irregutierentent arrondie,
e. /?.r<?'ë;)n<e NH<ë!eM?'e.
se fusionne ~radueUemcn.t avec t'extremite correspondante du noyau caudc
~.K.~4,4).
t'. jBor~s. Les bords du noyau lenticulaire, au nombre de trois, se distinguent
en supérieur, inférieur et interne. Le &ord SMpët't'etM' et le &0)'~ ~i/erî'eM?' sont,
tous les deux convexes. Ils convergent, réciproquement i'un vers ]'autre et se reu-
nissent à la fois ù. l'extrémité antérieure et à l'extrémité postérieure du noyau.
Le ùo?'<~ Mt<e?'He, au lieu d'être rectiligne, est, coude de façon à former un angle
fortement obtus, dont l'ouverture regarde en dehors et dont le sommet repond a
peu près à la partie moyenne du noyau lenticulaire. Cette disposition est bien
visible sur les coupes horizontales de l'hémisphère passant au voisinage du
bordprécité(fig.24L4).
2°Rapports réciproques des noyaux caudé et lenticulaire. Pour se rendre
un compte exact des rapports réciproques des deux noyaux du corps strié, il im-
porte d'examiner méthodiquement une série régulière découpes vertico-trans-
versales, portant sur les différents points de cet organe. Si nous examinons ces
coupes en allant d'arrière en avant, nous constatons tout d'abord que les deux
noyaux caudé et lenticulaire sont complètement isolés l'un de l'autre par la
capsule interne (fig. 280). Plus loin, un peu en avant de leur partie moyenne.
nous voyons les deux noyaux se fusionner par leur partie inférieure, et envoyer
en même temps l'un vers l'autre, sur toute leur hauteur, une série de prolonge-
ments, en forme d'épines, qui donnent à leurs bords un aspect dentelé. -Plus loin
encore, ces dentelures s'unissent par leur pointe
aux dentelures opposées, constituant ainsi de véri-
tables traînées anastomotiques entre le noyau len-
ticulaire et le noyau caudé (ng. 281 et 283). Ces
traînées de substance grise traversent la capsule
interne, qui se trouve nécessairement fragmentée, à
ce niveau, en une série de faisceaux superposés,
plus ou moins volumineux. Si nous examinons
des coupes plus antérieures encore, nous voyons le
noyau lenticulaire s'atténuer graduellement en hau-
teur et en largeur et, finalement, disparaître d'une
façon complète les faisceaux capsulaires se trouvent
alors appliques sur le côté externe du noyau caudé
(Hg. 283,7), qui reste seul et qui persiste quelque
temps encore.
FiiT.~i. 1. Les notions acquises dans cet examen de coupes
Figure schouatiquc represoitatit sériées
les noyaux opto-stncset la cnp- nous autorisent à considérer le corps strié,
sulc interne du côte gauche. dans son ensemble, comme ayant la forme d'un fer
à cheval ou d'un U majuscule dont la concavité
pèricurc.
')ucm\ arec
2. uorau sa
1, couche o)'!iqut', tue p:')' sa face su-
c311dé.
'-a jfoition t'~H~chic.
serait tournée en arrière (n) sa branche inférieure
no~autenticntairt'. 4. sa fusion afc
)a t6tc du noyau caudé. p6doncu)c ou
plutôt infero-externe représenterait le noyau
c~rc!n'aL tt, capsutc httcrnc. 7, 7, 7, lenticulaire sa branche supéro-interne, le noyau
ses il.r4itliatioglsdans le centrc oralc.
caudé; sa portion moyenne, dirigée en avant, ré-
pondrait à l'union des deux noyaux entre ses deux branches, enfin, s'engage-
raient les faisceaux de la capsule interne (<ig. 284).
3"Constitution anatomique. -Le noyau lenticulaire est loin d'être homogène
comme son congénère, le noyau caudé. Si nous jetons les yeux sur une coupe ver-
tico-transversale del'l)emisp))ère, passant par la partie moyenne du noyau lenti-
culaire (fig. 280,6), nous constatons tout d'abord la présence, dans ce noyau, de
deux lames de substance h)anche a direction verticale, allant sans interruption
de la face supéro-interne a. la face inférieure. Ce sont les ~MK?.~ wëdM~ws du
noyau Jcnticnlaire. On les distingue, d'après leur situation, en interne et
externe. L'externe est naturellement plus grande que l'interne. Toutes les deux
sont légèrement courbes, à concavité dirigée en dedans et en bas.
Les deux lames médullaires interne et externe divisent la masse grise du noyau
lenticulaire en trois segments, qui se supcrposentdans)esens transversal: un ser-
ment, interne, qui est le p!us petit; un serment externe qui est !e plus grand un
segment moyen, qui comme volume tient le milieu entre les deux autres. Ces trois
segments, nettement délimites par tes lames précitées, se distinguent encore les
uns des autres par leur coloration, qui est relativement foncée pour le segment
externe, plus pâle pour le segment moyen et plus clair encore pour le segment
interne. Le segment externe a reçu de BuRDAcn le nom de~M<r<meM; les deux
autres segments ensemble, celui de ~o&M.s p~~MS. Tout récemment, Bn'.ss.\un a
proposé la dénomination de ~o&MS
HtecKa~'s pour designer le segment,
interne.
La différence de co'oration des
trois segmenta constitutifs du noyau
lenticulaire est due à la présence,
dans l'intérieur de ce noyau, de
tractus blanchâtres, à direction
transversale, qui rayonnent, du som-
met vers la base et dont. le nombre
diminue au fur et à mesure qu'on
s'éloigne du sommet, le segment
interne est le plus clair, parce que
c'est celui des trois qui est le plus
riche en tractus blancs par contre, Fig'.SM.
le segment externe est le plus foncé, Le uoyan tcnti<'u!a.n'e, vu eu coupe vo'ti.co-
tmnsvers~tc (mûme ni'tentation que dans )ft
parce que c'est lui qui en renferme figure 280).
le moins. Les fibres nerveuses qui
!,i',):uues)n<dnt)au'<:S[tt[ct'nc(!),cxLct'nc.[)uf,:t)uon.–
forment ces tractus, proviennent de 3. ~nbuspai)idus,incc: 3'so!) segment externe'. 3", so~
serment htte)'nc(~~6'f.~H~f<s'dc)!H)s~L['}.–4~avnut-n]u)'.
la capsule interne et pénètrent, dans –5,cn'cofnotnUonsi))sut:)it'es.–t!,ca;)Stt)oink'rtiL'7,ca()-
su)ecxternc.–6.eapsu)ccxh't~nc.–9,.nisuten)ieu)itirc.
te noyau lenticulaire en suivant un
trajet horizontal. La plupart d'entre elles se terminent dans les ceUutes mêmes
du noyau lenticulaire. Les autres pénètrent dans les lames médullaires qui sépa-
rent les uns des autres les trois segments du noyau et, se redressant alors pour
devenir verticales et ascendantes comme les lames elles-mêmes, elles sortent du
noyau lenticulaire et gagnent l'écorce cérébrale.
Nous ajouterons, en ce qui concerne les divers segments du noyau lenticulaire,
que le putamen, beaucoup plus volumineux que le globus pallidus, déborde ce
dernier en avant, en arrière, en haut et même en bas. Il en résulte que quand on
débite un hémisphère en coupes sériées, c'est le putamen qui apparaît toujours le
premier, que les coupes soient horizontales ou vertico-transversales, pratiquées de
haut en bas ou de bas en haut, d'arrière en avant ou d'avant en arrière. Le globus
pallidus ne se montre que sur les coupes suivantes.
Ansc('~do))cutu)ro,\)tCp!u's!t.iaccni!'('')'icm'c.
'1.pl'olulH~I'anf'cnpnulaire. ':2. p\~IIÙneulcs eè¡'liJwaux.
lenticulaire.
f-u~'smnmm;!)rcs.j)~t;i!ti'c)-icm~duno~utentifu!it)t'e,sefu~m"-
J
tnber-
r
/«Hee '?!on!<t<'e des aua.tuuustes aUeruanda.
Son cxtreutite externe, phutgc:mt (tans i'hc-
misphere,vient se phicercm-dessousdnnoyau
~I
i,
nant en !i, nce.o la b.te du nocau c:tudé.
:nl~l:lep;l~¡a~
elle contourne de bas en haut ie bord interne
iut.I'l'uc et yterne.- 0. l)I'a: intèriéui· lea l\.lller'eul!)!)quadI'OUI11eilUX.
f
pedoncutc
~t~~I~17\ ylu ctoté(11i,c~~f)f~srit
voi!S,t';n~~p~don<'u)f'if'c.t,hi;)snta.–)0,[ubet-f-)ne''eum. du
( et .urive ainsi à ta face iufë-
['ieuredctacouctieopticpie.
La. constituti()nanaton)iqncdt'a.nsepednncut.'iii'cest fort cotuptexc.MËYKEMiui décrit quatre
couches distinctes et regntieremcnt etagees: i) les designesoustesnomsde première, deuXtcmc,
troisième et (~u~t)'ieme couches, eu allant de ))(u~t en has, (;'est-t-di!'e fies régions profondes
CR~VE/U!
versées relions superficieites.Ces quatre ('.ouchcss~nt.net~enH'nt,indiquées sur ).'tt)~ur<'28.S,tjni
rcprëseutf'urtet'cupevertir.~t-transversatcdes noyaux opht-strics.
ft.t~'t'HMe;'e<'o</cAeo«~M.!('/f'/)<<eM/p.–LfLprf'nncrc couche ((is.288,~), !)ir(;('(('infi)t.')p~t!i-
qucf'conh'(']ctH!yantenti('/u)ait'c,a)'CRLtt('non)d'~nsch'nUKr))aH'<HHct;sU'~r~)f'f'p.u'Httf!us-
ccaa de fibres, fpnprt)vi('nn(;nt en s~P~rtiRd(;s hunes n~cduHairf's interne'(').(.'xt(~du
le pédoncule inférieur de la couche optique (p. 339). Les fibres qui constituentce faisceau proviennent
de l'éeorce de la région sylvicnne, principalement du lobe temporal et do t'insuta. Elles croisent
<te dehors en dedans ta face inférieure du pcdoncutecérébral et arrivent ainsi à son côté interne.
Là, elles se redressent en haut vers ta couche optique et se divisent alors en deux plans, l'un
externe, l'autre interne le p~a;t e.~e)'?ie (<)'oM<ëM!e co«c/te de l'anse pëdoucutaire) pénètre danste
noyau interne de la couche optique et se perd vraisemb)ab)ement dans la substance grise de ce
noyau; le p~t~ M<ef'):e ~Ma'h'!CMe couche de t'anse pëdoncutaire) remonte je toug de )a face
interne de ta couche optique (fig. 289) et se confond, en atteignant sa face supérieure, avec le
stratum zonale qui revêt cette dernière face; ce faisceau, comme nous te montre ta figure précitée,
passe en dehors du pilier antérieur du trigone et en dedans du faisceau de Yicq-d'Azyr.
t. CAl'SULK t~TERNE
ifnticula.ire.
par 1~ P.2.7.
besoin de faire remarquer, que la forme, ci-dessus indiquée, de la capsule interne
la forme même du noyau
.· -LA.
pitict's~ost.~t'ipursdu.ti'i~onc.–H,corpscaUcux.
.u'riët'e, sans ligne de démarcation aucune, –t~.av:m(-mur. capau~ externe-
i4,!oLcdcf'i)isuia.–fi,scissure d~Svhius.
uvcc la substance blanche du centre ovale.
~1",sont.
Voyons maintenant, quels "1 les
1"1.¡'L~.
éléments anatomiques qui entrent dans la
constitution de la capsule interne.
2" Constitution anatomique. La capsuto interne, lieu de passage entre
Fecorce cérébrale et les portions sous-cerebrates du névraxe, renferme des fibres
h'cs dinerentes par leur origine, par leur direction et par leur valeur anatomique.
~'ous les diviserons en trois groupes, savoir )° fibres unissant entre eux les
noyaux opto-strics 2° fibres unissant ces mêmes noyaux opto-stries à l'écorce
ct'rebrale 3° fibres d'origine pedoncutaire.
/(. PREMIER GROUt'E FUtRES UXtSSA~T ENTRE EUX LES NOYAUX OPTO-STR[ËS. Ces fibrCS
nous sont déjà connues nous les avons décrites en enet, dans les pages qui pré-
cèdent, a propos de chacun des (.rois noyau-x thatamique, caude cUenticuiaire.
Ce sont d'abord de/es </ie~sMK3-.s<)'tëe.s, qui, partant en majeure partie du
noyau tenticuta.ire, quetques-unes seulement, du noyau caude, se portent trans'ver-
salement en dedans pour se jeter dans
la partie externe de la couche optique.
Ces fibres se disséminent dans le serment
postérieur de la capsule et dans te genou.
Nous signalerons ensuite, dans ce même
groupe- des fibres qui unissent te noyau
caudé aux deux segments internes(glohus
paiïidus) du noyau lenticulaire. Ces fibres,
/<es ~eK<t'cM~o-s<?':ees.sontles unes trans-
versales, les autres wrticates. Eiles se
cantonnent, en majeure partie, dans h'
segment antérieur de la capsule interne.
H. I)ECXH;ME GROUPE FtHHES UK)SSAXi-
LES NOYAUX OPTÛ-STmËS A L'ECORCE CËHE-
nnALE. Ce deuxième groupe compren')
toutes les fibres qui se rendent des noyaux
opto-striës a l'écorce cërebraie, en on-
Schcom indiquant )c mode de c"nsUt))ti"u de pruntant la capsule interne dans une
<ncapsu)einterm'.
Ln<aue.(udL'nn;M))e)thcu!airHavp<p.-)mis
partie plus ou moins étendue de leur
"c::nM'n)s.
c.dottc.
3. cone!)e 0)~hf)uc. 4, novan rnu~c <(c la
5. jn~doncu)c cct'cbrat. <i.(i, caj)ënfc ht-
parcours- Ces fibres, que nous désigne-
tcntc. T, 7. eouroMnc rayennaHtc.– A. fibros <)i!'ectcs rons sous te nom générique de /<&)'es co?'-
(') <m~).–)!.<ihrcs!;angfio-)~<ioncuhir<'s(<;MM<'f;).
-C.C.C,C.(ibrcsc('r[icb-a)!s;Hon!)air<'s{''M<'«K~<'). </co-~aH~'o):)M!'?'es,nous sont encore en
La ii!:nc ponctuéeyy indique )a )in)Hc sr)'ai'aU'edu M'
tioncHtcc)dc)aea)<M)cit)(ct!)C:(.t)i~cj)onctMt''ejj. grande partie connues. Elles sont naturel-
h)imitcs<-)ur.(ti)ede)acapsM)ci))(crm'c)<)c)acou- tcment de trois ordres fibres émanant
t'<M)cra;o))n:mtcf~/cf/~c~<euKrMi<M<'(''fj/'jmw/<i.
du noyau caudé ou co~co-.s~'itces, fibres
émanant du noyau lenticulaire ou co7'~co-~M</CM~/?'es,fibres émanant du thalamus
ou cot'<<'co-</t<~Htt~Mes.
a. /<&cs co?'eo-s~e<?. Les fibres cortico-striées s'échappent, du noyau
<-aude [e long (le son bord externe. E!)es forment, dans leur ensemble, un )arg(.'
éventail qui se confond immédiatement après son origine avec la couronne ray'n-
nante. Ces fibres cortico-striées n'apparUotnent donc à la capsutc que par [''nr
porhon tnttiate et elles occupent la partie toute supérieure de cette capsule.
h. Fibres co~'eo-~eM<t'cM~es. Les fibres cort,ico-ienticu)aires émanent, de la
face supero-interne du noyau lenticulaire et occupent,, après teur sortie du
noyau,
!e cote externe de la capsu)e.
c. F<&)'es cor~eo-</M/<]!HH~Mes. Les fibres corUco-thatamiques, qui pour -c
rendre à L'écorce ont à traverser la capsule inLerne, se groupent en deux fais-
ceaux pnnctpaux, qui ne sont autres que le pédoncule antérieur et le pédoncu!f
postérieur de la couche optique. Tous les deux, dans leur traversée capsulain'.
ont une direction horizontale. LejM~OKCM~ (ïH~CM?' (tig. 293,7) qui se rend
au lobe frontal, naît de l'extrémité antérieure de la couche optique et, de là, se
d)r!~e obliquement en avant et en dehors. Il traverse d'abord ie genou de la cap-
sule puis, il passe dans le segment antérieur et le parcourt dans tout
son éten-
due. Le .pë~OMCM~o~c?-M-M?'(fig. 293,8), qui comprend les radiations optiques
se rend au lobe occipital, s'échappe de i'ext.remit.e post.erion'c de la couche
opaque, principatcmcnt du puh'inm' ct.(!u corps ~cnoutHc; externe. Se pc't'nt
i'jtsuite cbHquemonL en nn'ièt'e et en de!)0)'s, il Lt'averse !it partie la plus t'ecutee
))./ la capsute, cet.f.e région que nous avons désignée p!us haut., avec DnjnfusE, sons
h' nom de segment rcU'o-tenticutaire.
C.TjMfSIEHEGROUPE'.F!)!RËSt)'0[UGtNE[['E))o~cuL.\n<E. –-LcpM)'H)cu1('c(''n''ht'nt
f.mrnit à ta capsule ses principaux e!e-
?
t!i!'ntsetronapndire,nonsansrai-
s~i), que cette dernière était laconti-
nt~tion du pedoncute. Pou!' nous l'en'
(i~'nn compte exact de la part que
j~'<jd ie pédoncule cërebraiàia cons-
hiution de la capsule interne, nous ne
saurions mieux faire que d'étudier ta
manière dont se comporte celte c<-)-
!cnae nerveuse en abordant ]c hile de
!'ht'ntisphere. Le pedoncute cérébral
:L\~)ts-nous dit plus haut ~p. 20~i, se
f'~n~pose de deux étapes, l'étape snpe-
rit'ur ou calotte et !'eta~'e inférieur ou
pn'd. t~xaminons-tcs séparément
7'e?'?KM!a~OH ~M~67'!eM?'e de
cf~(~/e, ?'e</tOH soMS-<A~~W!~Me.– La
cutotte pedoncu!aire, on nera pas
~H!~ie, comprend quatre faisceaux de
ti!))'<'s ton~itudinates, savoir te t'ais-
«',)u ('(~mmissura! longitudinaLIa ban-
d<')<')te !ongitudinate postérieure, )e
n~'doncu)ecei'cbe)k'ux supérieur et le
D!!)a)ideRci). Fig.2~.
i.e continuation du faisceau
Lu /'aisce~zzt
/'S!SCe<!Mcona~atissac.t·al
COHtHU'SStMYt~ lo7zgittc.-
~OM~thf- ~chcma monh'ant, sur uncc~upe hc'nxf.'iUa.icdc
FtechH'Msyst.('t)tattsn.U'n['<'nctKnnne!t<d<'
~<Mf< fonda-
XH'tttat antero-tatérat de la moette, t!icapsuïcmtcmc()ucttmoricnt.at)(m'[nedn.))s
ki.fi~tu'c29)).
arrive à la partie inférieure de ta cou- (Au-ticssousdc!acoui)[''c~t'~ht'a!c.o)ta)'cp)'(n)ut!n)"'
c)i<' optique. s'int1ec)iit en haute) cfmj)ctt'm)svcrba!ct!u)'t''<fo)tcut('<'('')'~bt';)L)co!'rfsj)on<)))t.
a\ccs:tS\sU'atisitUoHfoncUout)cHe,Lot)c<)H'c!)cat''t.
p~'m'tre dans )'epaisseur de ce dernier [-e(n-t''scnt'<'<t""sfn)i~u~t75,)ia!<'2tt.)
")'u)e.I[n'adoncrienàvoi)'avecta I. couche 0)'ti()m'J.)iQ\;mcitu'ft'<f.)t0\;u!
tcnticuîait'f.–4,it\at~-nna'o~msutadcR~iL–(!ct)-
c:~)su[c interne. h-i~doitt).ra!7, coucha
j)t''<ioncnlf'.Ut)('')-icnt-d<'i~
u[)ti'[nc.–S,)"~ione).)!cpost.(''t'iG"t'c!ciacouche optitju~'
Li) &aHde~e«e ~oH~K~'Ma~e /~os<c- out'ai'cpnu~csu'rit<tittUonso;'UqUt's.
~'ieM'e. qui n'est qu'une dépendance ~<n)c'~
faisceau
antérieur <h'Jaca))St)h'i)ttR!'nf,ne t'c))t'('n]Hnt
aucuu vl·ori~ihc p(~donclllaÎl'('. G, faisceau g\~ni-
Mx). D'après des recherches toute rccenLes de FLËCtïStG (1896), le faisceau lon-
~itudmal inférieur se métrait en rapport, à sa partie antérieure, avec te thatamus
et se Lemunerai~ eu arrière, sur la face int.erne du lobe occipUa! dans le cenU'e
visuetdel'ecorce.Mneserait
donc qu'une dépendance des
radiations optiques de GR.\T!0-
!.ET et, par conséquent; ferait
partie de la couronne rayon-
nante.
e. Faisceau occ~t~)'OH-
tal.- Ce faisceau est encore
un faisceau d'association a
ion~' parcours, mettant en re
talion !es trois iobes fronta),
Fig. temporal et occipital. H prend
Le faisceau occipiin-frontaj,vu par sa face interne naissance, en avant, dans e-
(schématisé <)après une figure de J)ÉJEH)KE corce du lobe frontal et du
i,couc))c optique.– 2,noyaucand~. –3,)to~mtan)vg<)attcn. lobe orhitairc. De là, il se porte
–4.CtS<-ut'fdpSYtvtus.t:t"scnttCtrcui.t)!S.–C,iais-
en arrière en passant le long
ccauocei~~e-fronta),Mcc6'.saparUcre))onda))tautaj)etum.–7,fais-
ccauuttCttotntc.
du bord externe du noyau
caude,en dedans du pied de la couronne rayonnanLe. Arrive à la partie moyenne
de l'hémisphère, il s'inOectut en bas et se déploie alors en un immense eventaiL
don( les fibres s'irradient dans toute Fetendue du tobe temporo-occipital, depuis
le pote occipit,ai jusqu'au pute temporal. Cette portion en éventail du faisceau
oncipHo-t'rontat descend sur le côLe externe des deux prolongements postérieur
et inférieur du ventricule latéral et c'est elle qui, d'après DÉjEtUKE, constituerait
le tapetum, formation que l'on rattache d'habitude au corps catleux. Le tapetum
existe, en effet, comme nous t'avons vu précédemment dans les cas d'agenesie
complète du corps calleux et, d'autre part, il ne présente aucune trace de dégéné-
rescence & la suite de la section expérimentale de cet organe. H dégénère au
contraire en conséquence de lésions corticales, siégeant sur le lobe ft'ontat ou h'
iobe occipital, que ces lésions soient pathologiques (DËJERiNE) ou expérimentâtes
fMDRATOw chez le. chien).
FoBEL et OuKFROWlcx, qui ont tesprcMuers décrit le faisceau f~ccipito-f'rontat, ont cru devoir
t identifier au faisceau Ion~;ituduia[ supérieur. ))É.)Kt<)KE, qui s'cteve contre cette n~aniere de voir.
fait remarquer avec raison que fe faisceau nccjpitn-froutat, fnn~caut !c bord extcrnf ()n noyau
raudë, passe en dedans de ta couronne rayonnante, tandis que )c faisceau ion~itud'ma) supérieur.
p)us snperficiei, passe cri dehors. Les deux faisceaux en question sont doue sépares, a leur
partie moyenne tout au moins, par toute )'ëpaisseur du pied de ta couronne M\'onuan)(; et, (te ce
)nit, semblent devoir être considères counnc indépendants t'un de t'autre.
f. V~McesM tMtc~orme. –Le faiscca'L unciforme (fig. '2i;)6,4), enlin, est situe à)a
partie inférieure et externe de l'hémisphère cérébral. Il prend naissance dans te
lobe orbitaire, principalement dans la portion orbitaire des deuxième et troisième
circonvolutions frontales. De là il se dirige d'abord en arrière vers te pote de
t'insula. Puis, il se recourbe en bas et en avant, traverse la partie inférieure de
t'avaut-mur.et vient se terminer daus la pointe du !obe temporat, au voisinage du
noyau amygdaiien.
2° Fibres commissurales ou interhémisphériques. Ces fibres a trajet
variable, horizontales ou arciformes, ont pour caractère commun de traverser
la ligne médiane et de se terminer, par l'une et f'autre de leurs extrémités, dans
des régions homologues de l'ecorce des deux hémisphères. Elles associent ces
régions homologues dans un fonctionnement synergique et nous permettent de
comprendre comment ces régions homologues peuvent.se suppléer mutuellement
dans les cas de lésions localisées a un seul hémisphère.
A ce système commissural appartiennent les trois formations suivantes t" te
corps ca~eM~c, lame large et épaisse, dont les libres naissent de toutes les régions
de l'ecorce, a t'exception de la région ammonnienne et de fa partie antero-infe-
rieure du lobe tempora) 2" la c~Mn~s.SM/'e &<<ïMcAe am/O'tetM'e, cordon a coupe
arrondie ou plutôt elliptique, qui unit l'une à l'autre, d'une part, les deux hulhes
ottactifs, d'autre part. les deux lobes temporaux; 3" les /<&)'e.s de ~</?'e, formation
dcpeudant du trigone, qui met, en relation t'ectproque les deux celions de la corne
d'Ammon. Ces ditterentes commissures mt.et'hemisphertques ont été precedetn-
ment decriLes (p. 293, p. 298 et, p. 32!), nous ne saurions y revenir ici sans tom-
ber dans df's rediLes inutiles.
Quant, a la commissure postérieure, qui est placée au-dessous de la ~!ande
piuéate et qui semble constituée au premier abord par des fibres transversates
unissant, l'un a l'autre les deux hémisphères, elle ne renferme, comme nous
t'avons déjà vu (p. 320), que des fibres enLre-croisees qui, de la conclu' opUque,
descendent dans la calotte pedonculaire du cote oppose. Elle ne saurait, par con-
séquent, être rattachée au système commissural mterl)ennspheriquc.
3 Fibres de projection ou fibres de la couronne rayonnante. troisième Ce
groupe comprend toutes les fibres qui tout, partie de la couronne rayonnante,
autrement dit. toutes les nbres qui unissent l'ecorce cérébrale aux masses crises
.sous-jacenles: noyaux opto-stries, isthme de l'encéphale, cervelet, bu!be et moeHe
épiniëro. Ce sont les /~?'e$ dep?'o/ec~OM <~e~'eMne?' of~re de MEYKER'r. Ces libres
de projection nous sont déjà en grande partie connues et nous n'avons ici qu'à
indiquerleur trajet dans le centre ovale. Nous les diviserons en quatre groupes
iibres cortico-striées, fibres cortico-lenticulaires, fibres cortico-optiques, fibres
cortico-pédonculaires.
.<. FuipES coRTico-STRiEEs.–Cesfibres vont de l'écorce au noyau caudé. Elles
ont été décrites à propos de ce noyau (voy. A'oy~M caM~e, p. 34)).
/<. FniRES coRTico-LEKTicuLAiREs. -Ces tibres vont del'écorce au noyau lenticu-
taire ou, plus exactement, à ses deux segments internes (globus pallidus). Elles
ont été décrites plus haut à propos de cet organe (voy. jVoy~M ~eK<!CM~M?'e, p. 346).
C. FmREs coRTKo-opTiQFES. Les fibres cortico-optiques, qui relient l'écorce à
la couciio optique, ont été encore décrites à propos de la couche optique (voy.
C'OMC~e o~f~Me, p. 338).
D. FiBRES co~DCo-pËDOKCULAtRES. Je comprends sous ce titre toutes les libres
qui, partant de l'écorce ou y aboutissant, entrent dans la constitution des quatre
faisceaux fondamentaux de la capsule interne. Ce sont: les fibres du faisceau
géniculé, les fibres du faisceau pyramidal, les fibres du faisceau sensitif, les
fibres du faisceau cortico-protubérantiel postérieur ou faisceau de Meynert et les
fibres cortico-protubérantieUes antérieures.
a. F<ïtsce~:t~e?ncMM. Le faisceau génicuté (faisceau moteur volontaire pour
la face et la langue), en débouchant de la capsule interne dans le centre ovale,
s incline en dehors pour suivre un trajet à peu près horizontal. Il vient se terminer
dans le quart inférieur des deux circonvolutions frontale ascendante et pariétale
ascendante, ainsi que dans le pli de passage fronto-pariétal inférieur ou opercule
rotandiquc.
b. ~ï<'§cesK ~/?YtMHd'a~. Le faisceau pyramidal (faisceau moteur volontaire
pour le tronc et les membres); au sortir de la capsule interne, se porte en dehors
et en haut, en s'irradiant surtout dans le sens frontal. Il vient se terminer, tout
autour de la scissure de Rolando, dans les trois quarts supérieurs des deux cir-
convolutions frontale ascendante et pariétale ascendante et dans le lobule para-
central. Les centres corticaux du faisceau géniculé et du faisceau pyramidal cons-
tituent, dans leur ensemble, ce qu'on désigne indistinctement sous les noms de
~oMe Mo~ce~e ~'eco'ce, de .soHee.Ke~a~e, de~oHeëp~ep/OjyeKe.' elle comprend,
comme on le voit, la circonvolution frontale ascendante, la circonvolution parié-
tale ascendante, le lobule paracentral et le pli de passage fronto-pa-riétal inférieur
ou opercule rolandique. La zone motrice de l'écorce se subdivisant en plusieurs
centres distincts (p. 279), centre moteur des membres supérieurs, centre moteur
des membres inférieurs, etc., il est rationnel de penser que cette subdivision se
poursuit dans le faisceau volontaire du centre ovale et de la capsule et que, en
conséquence, ce faisceau volontaire comprend, lui aussi, une série de faisceaux
fonctionneltement distincts, reliant chacun des centres corticaux à un groupe
de muscles déterminés. Des observations cliniques, encore peu nombreuses, mais
très précises, nous démontrent en eM'ct (PITRES, 7'ese de P~s, 1817) que « les
lésions isolées des ditTérents faisceaux de fibres médullaires qui entrent dans la
région fronto-pariétale du cerveau paraissent donner lieu à des troubles variables
suivant le siège qu'elles occupent. » et nous pouvons considérer comme très pro-
habte que les altérations destructives limitées de ces faisceaux détermineront
des symptômes identiques à ceux que provoquent les lésions destructives des par-
ties correspondantes des circonvolutions
c. 7-~tseeaM sensitif. Le faisceau sensitif, qui occupe dans ta capsule interne
ta partie toute postérieure du segment lenticuto-optique, comprend vraisembta-
hh'rnent dans sa masse, outre le faisceau seusitif proprement dit, un grand nombre
de fibres sensorielles, notamment les fibres gustatives, les fibres auditives et.
ttu'tne des fibres olfactives. Quant aux fibres optiques, elles sont cantonnées, en
arrière du faisceau sensitif, dans le segment rétro-lenticulaire de la capsule. ).e
faisceau sensitif proprement dit ou ruban de Reil, arrive dans le centre ovale, s'y
comporte exactement comme le faisceau moteur. On pensait autrefois, et c'est
(i. r!.u.).E'r qui dans une excellente thèse nous avait donne cette description, que le
faisceau sensit.if se divisait, à. son entrée dans la couronne rayonnante, en deux
mais
se trouvent mélangées d'une façon plus ou moins intime ce n'est plus la zone
f.a:soHeseMS~'uo-HïO/r<C6de fécorce (~/te)*e tactile de FLECHSte),
En ce qui concerne te trajet des fibres sensorielles dans le centre ovate, nous n'avons encore,
pour la plupart d'entre elles, que des notions peu précises et manifestement insuffisantes.
Les fibres optiques, les seules dont le trajet centra) soit assez bien connu, se dirigent d'avant
en arrière et viennent se perdre sur les deux faces interne et inférieure dn lobe occipita), en
particulier dans le cunens. Les fibres o/<c/<pc~ o;)(. pour principal centre f'cxtrémii.ë antérieure
de la circonvolution de l'hippocampe et la corne d'Atnjnon; nous verrons plus loin, en étudiant
les origines et terminaisons réelles des nerfs crâniens, qu'à ce centre principal viennents'ajouter
qnetques centres accessoires. Les fibres auditives, qui sont ta terminaison dn ruban de Reil
latéral et qui répondent au nerfcochieaire, viennent se terminer à la partie moyenne de la pre-
mière temporale. Quant aux /t'&<'M '/iM/a<;MA', qui répondent an grosso-pharyngien et a l'inter-
mcdiaire de -risberg, elles se rendent vraisembtameu)ent,par nn trajet encore inconnu, a ta
partie moyenne de fa ch'convotutiondi* l'hippocampe, on se trouverait situe, d'après certains
auteurs, le centre guslatif. Nous avons déjà vu (p. 28t) que FLEcnsfG, contraironent à cette opi-
nion, croyait devoir placer le centre gustatif dans la zone sensitivo-motrico on sphère tactik.
d. /<nsceaM co)'<tc'o-pro<M~e?'aM<te~jpos<ë)'etM' ou faisceau de ~/e?/?te?'<. Le
faisceau cortico-protubérantie) postérieur ou faisceau de Mcynert n'occupe que la
partie tout inférieure de la capsule. It s'int!échit en dehors, passe horizontalement
sous le noyau lenticulaire et vient se terminer dans les circonvolutions tempo-
rates, dans les deux premières suivant les uns, dans la deuxième et la troisième
suivant les autres.
e. Y''<6)'es coy'<M;o-o/M6eraM</eMes sM<e~eM?'es. Les fibres cortico-protubé-
rantieUes antérieures, intimement mélangées dans la capsule interne aux fibres
du faisceau génicuté etdu faisceau pyramidal, suivent exactement, dans le centre
ovale, te mente trajet que ces deux derniers faisceaux. Comme eux, eftes se
rendent à l'ccorce de la zone sensitivo-motrice et peut-être aussi à la partie toute
postérieure des trois premières circonvolutions frontales.
Au sujet des fibres de projection et des fibres d'association, voyez ce que nous en avons
déjà ditptus haut, à propos de t'ecorce. d après les dernières recherches de Fmotsx., p. 280.
'~i la sensibilité. Cette région présente donc une importance tout exceptionnelle
et mérite une description detaiUee.
Eu conséquence, PiTRES propose de lui fairesubir quatre coupes successives,
toujours paraUëles & la scissure de Rolande et passant. la première sur le pied
des trois circonvolutions frontales, c'est la coupe pe(McM~o-/TOM<s~e,la deuxième,
sur la circonvolution frontale ascendante, c'est In coupe /)'oM<a' la troisième,
sur la circonvolution pariétale, ascendante, c'est la coMpe p<M'e<s<e; la quatrième,
sur la partie postérieure ou pied des circonvolutions pariétale supérieure et
pariétale inférieure, c'est la cot(pe~e~'CM~o-~sWe/s~e.
En résumé, PiTMS pratique sur chaque hémisphère (fig. 299) six coupes obliquo-
transversales, parallèles à la scissure de Rolando et passant par des points parfai-
tement déterminés, indiqués ci-dessus.
Voici la description succincte de chacune de ces coupes
Coupe préîrontale.
1° La coupe préfrontale est représentée dans la figure
ci-dessous (Hg. 300). On y voit le centre ovale entouré de tous cotés par le liséréi,
continu que forme à sa périphérie la. substance grise de FécorGe. Les faisceaux de
fibres qui entrent dans la composition de cette région sont de provenance fort
diverses. Mais, comme il n'existe, pour le moment, du
moins, aucune raison de supposer que ces diuérents
faisceaux jouissent de fonctions différentes, PITRES les
désigne en masse sous lenom de/Mce&M.rpre/'roM~M~
du centre ovale.
2° pédicule-frontale.– Cette coupe, représen-
Coupe
tèe dans la ngure ~01, âous m& le plan de section des
trois circQnvolutM&~frôntate~3), de la partie anlé-
rie'ut'e du lobe de l'insula, (4) et de l'extrém postérieure
des cii'con\'olut,ions du tobe ôrbitàtre (S). Qn y aperçoit,
aussi les deux noyaux du corps strie (t3 et io), ayant &
Fig.300. peu près le même volume et sépares l'un de l'autre par la
Coupe prëfrontate, suivant
partie antérieure de la capsule: interne (14)..Deux lignes
<M de ïa. ngure 299.
i,3,prcmi~re~(ïeux)Èmcct.
conventionnelles, partant du fond des sillons frontal supé-
U'oisie'Mc cu'convotuMnns fron- rieur ,et frontal inférieur et se' dirigeant de là vers la
ta!cs. 4, circonvolutions o''bi-
faires. a, circonvolutions de capsule interne, divisent le centre blanc, de cette région
h face interne du ïobe frontal.
–tï. ectitt'co~ateftaisccaux pré- en trois triangles: ces triangles, adossés l'un à l'autre,
tt'ontau~).
ont leur base en rapport avec les circonvolutions, tandis
que leur sommet répond à la capsule interne~ dont ils prolongent les irradiations.
Chacun d'eux renferme le faisceau de fibres rayonnantes qui unit le pied de la
circonvolution frontale correspondante aux régions centrales du cerveau et à la
n)oe))e. Et, comme il est utile, pour la commodité des descriptions, de donner un
5
Fig.30i.. i''i~.302.
Coupe p(-dtcu)o-ft'jnt!i)c, suivant M de !afigu['c~99. Lnnt&UiC,u.vccsystemattsaUon.
f~3.)'rc'Mtërc. deuxième cL troisiôtttc circom'otutions frontatcs.– 4,.îo)jcd(; t'tnsn)a.–5, circon~oîuMouso''t)i-
taircs. Ct.h'émiM antérieure des circtmt'etuLxmstemporittos. 7, cireoMvotnUondu cor~'s cajicux. 8, faisceau
jMdicHb-froHtat superictn'. f. faisceau pedicuto-frontat moyc)). fMsccm [)Micnt<)-froutxt inférieur. H. fais-
ceau nrMtairc. corps calleux. <3, !)n;:tu caud6. tt, capsfdc interne. <S, noyau knticuiaire. f. cen)rf
de taprajthic- Il, centrc de t'aphasic. A, B, C, faisceaux de siguificaLioii diverse, se ra~acttattt. au système <)''s
fibres dassociatioo.
L<'n'co)U'otu~o)tpMt6Udc:isccnd:t'~c.–2,circo)iYDh]Uonsdc~insuta.3\3'\j)t'ctnt~i'p,dcu\tcmcc~U'ols~'t)]t'
ch'c')tno)nUot)!-it,cn}j)of':dcs.–4,faisceau jtin'iC'),ii.fsup~t'K'm'S,faisccan)];u'it''taltnoyt'n.–6,faisccaujnu'i6tatin)~-
tii'nt'7,f!t.isccau~Sjth6not'dftt.–8,cit'convotut)ousdcrhip()ccanipc.l],t2.t~4,i~,co)nmou!acou)'c'p''<
t'dfu).c. tU, c~nt.t'e nvot.cut' du mcmbi'c iuMneur. tV~ ccnU'û moteuf Ju incmt~'c supérieur.– zone <j'orn;inc du
f.iisRcan g6t)icu[~. V!tL ccutrotic la surdité verbatc. C. faiscctiux Lcntt)o''o-sj)h(''nc't'dm)x(''pt ~'f'). i), D, i), i'ais-
cc-un sc))sit,[vû-)no)(;urs(t'ti)'(X'<y'' pour les deux faisceaux sup~ricu''s, cort'cspondant; aux tucx'bt'cs: ~) tv'r/ pout'k'
Ic
t-t~ccau mt't'')'it.'m', co~spondaut ~~i'M(').
sa hauLeur (~t), le plan de section de Finsula (3) et,, plus bas, celui des ch'couvoh~-
Uons lomporales et temporo-occipitales (4, 4\ 4~). On voiL que le noyau caude (10)
est beaucoup moins volumineux que dans la coupe précédente. Par contre, te
noyau lenticulaire (13) est beaucoup plus développe il se présente sous la forme
d'un triangle à sommet dirigé en dedans, avec ses
trois segments parfaitement délimités. En dehors de
lui, se trouve l'avant-mur (1S); en dedans,' la capsule
interne ('12) et la couche optique (d'1)..
Les portions du centre ovale que nous présente la
coupe frontale se divisent en quatre faisceaux les
trois premiers, sous-jacents ai la circonvolutionfrontale
ascendante répondent aux tiers supérieur, moyen et
inférieur de cette circonvolution et se distinguent,
d'après leur situation, en /'aMceaM /'?'OK<a/ SMKëfMM?'
(8), faisceau /')'OK<~ moyen (6) et /'<M'SC<K!M /OH/<~
inférieur (7). Le quatrième, situé au-dessous de la
scissure de Sylvius et des noyaux opto-stries, répond
au lobe temporal et prend le nom de /a~scc<ïM s/o/të-
MoMa< ou de <eM~o)'o-spAeMQ'Mo~(8).
3" Les /'a<sce<ïM.K /b)M!<MHe)t<(tM;c de la cf{psM<e m~e, ë~ndtës sur les coupes
de y't'es.
i) nous reste maintenant, pour terminer cette étude topogt'aphique du centre
ovale, à reprendre les différentes coupes ci-dessus décrites et à indiquer, sur
chacune d'ettes, la situation qu'occupenttes faisceaux fondamentaux de la capsule
interne
Première coupe. La première coupe ou coupe préfrontate isoie la partie
1"
antérieure du lobefronta) du reste de l'hémisphère. Cette portion du cerveau, por-
!ionpréf'rontate, renferme des fibres d'origine et de signification fort diverses.
notamment celles du pédoncule antérieur de )a couche optique. Effe. ne contient
aucune fibre d'origine pédoncutairc.
Deuxième coupe.– La deuxië~ne coupe ou coupe pédicuto-fronttUe nous pré-
2~
sente encore, entre autres éléments, tes irradiations du pédoncule antérieur de )a
couche optique. Peut-être renfermc-t-eUe aussi quef({ues hf)res cortico-protubé-
r.tntietfes antérieures, disséminées vraiscmbfabtement dans chacun des trois
faisceaux pédicufo-frontaux.
0)1 décrivait autrefois sous te nmndc /<f~<'('<« </c <'<;p/tfM<e, un
.t«(.'if<). /'Hi.s'CtV<t< f/c <'M;)/<fMtt'.
faisŒaU
f;)iscRaa spëciat
spéeial qui,
(jni, partant
partant. ')u
du cottru
eentre ~c iiru!'a.
de lJro.¡t (ccutre kutgagc articulé,
dn langage
(cHtttrc du ceutre corticld
tu'tn'utc, ccntro corticut de
r:)phasic), s'etend.utttc h'~jus~u') iaproittburattccet peut-être memcjnsfju'.luijutbe.Ce faisceau,
~n' )'t deuxième 'upcde Pt'ntE.s. occupait !c t'at')CCaupe(ticu)()-t'r"ut.Uinférieur (Hg. 30), 3); dans
hi c.ipsute interne, it venait se pincer a. ta partie postérieure du seg'uent antérieur, itnmediatetncru.
r~ avant dn faisceau i~ënicute; enfin, dans te pedcncnte. it occupait ta région du pied, ton~cant
te cote interne du faisceau genicnte. Le faisceau de l'aphasie doit être, rejeté anjourd hui. ti est
!xhuis, en cttct, que le centre de Hroca na pas de uhres de projection: c~' u'est pas un centre
moteur, tnais uu centre d etaboration psychique, n ayant aucune couuttunicaHon dtrecte avec les
noyaux ])uU)aircs d'où émanent les nerfs destiues aux tuuscies phonateurs. Sans doute, le centre
df ïtroca, cottuuc tons tes centres corticaux, émet des libres (ti~. 30:tt). qui ettemiuent. quettjue
tenips du moins, dans te faisceau pëdicuto-fronta! iuferiem'. Mais ces fibres, au tieu de descendre
\crs ta. capsnie mterue et le pcdouoUe, suivent une autre voie et, sans sortir de l'hémisphère, vien-
nent se ternnner dans d'antres centres corticaux, voisins on éteignes ace titre, elles appartien-
nent au système des fibres d'assocmti'jn.
Troisième coupe.
3° La troisième coupe ou coupe frontate répond, en haut a
!a zone motrice, en bas à [a xone d'irradiation du faisceau cortico-protubérantiel
postérieur. EUe nous présente cinq ordres de fibres J'' des fibres du faisceau
pyramidal occupant les deux faisceaux frontal supérieur et front:U inférieur
(fi~ 304, D); 2° des fibres du faisceau géniculé, répondant au faisceau frontal infé-
rieur (fig. 304, E); 3" des fibres sensitives, se disséminant à )a fois dans les trois
faisceaux frontaux et se mëfant aux fibres motrices; 4" des fibres cortico-protubé-
rantieltes antérieures, mélangées comme les fibres sensitives, aux fibres propres
des deux faisceaux pyramidal et génicuié S° des fibres du faisceau cortico-protu-7
bérantiel postérieur, s'irradiant dans Je faisceau temporo-sphénoïdal (fig. S04.C).
4° Quatrième coupe. La quatrième coupe ou coupe pariétale répond encore,
a sa partie supérieure, au faisceau pyramidal et au faisceau géniculé, qui s'irra-
dient a la fois, le faisceau pyramidal dans les deux faisceaux pariétal supérieur
et pariétal moyen (fig. 305,4 et 5)., le faisceau géniculé dans le faisceau pariétal
inférieur (fig. 308,6): chacun de ces faisceaux renferme à la fois, intimement
métaugées, des fibres motrices, des fibres sensitives et probablement aussi un
certain nombre de fibres cortico-protubérantieUes antérieures. A sa partie infé-
rieure, la quatrième coupe renferme, comme la précédente, des irradiations du
faisceau cortico-protubérantiel postérieur.
5° Cinquième et sixiènie coupe.– Enfin. sur les deux coupes suivautes, coupe
pédiculo-pariétafe et coupe occipitale, nous ne rencontrons plus, ni fibres motrices,
ni fibres sensjtives. ni fibres cortico-protubérantieMes. Ces deux coupes ne nous
présentent, en fait de fibres de provenance capsuiaire que des fibres sensorielles,
notamment les radiations du faisceau optique qui, comme nous le savons, se
rendent à la face interne et a la face inférieure du lobe occipita).
Fig.3t0.
Schéma montrant te ruban de Reil sur des coupes pra.Uquëcs A diSeïeTttes hauteurs A, au
nheau du tiers supérieur du butbe B. a la partie inférieure de ta protubérance C: a ta. partie
moyenne de la protubérance D, au niveau de l'émergence du pathétique.
t, quatrièn)cypntricuic. 2, ruban dp Rc'L avec sa porUoR cxtct'~c ou tatcfa!e sil porUo~ interne sa
portion n~'diatc. 3, noyau )atf~ du ruban de RciL 4, faisceau pvt'afnida!. 5. faisceau conu~issurat tongi~udi-
Rat. 6. bandctcUc tongituditudp postérieure. 7, ohte bulbaire. 8. ~rand bypo g!ossp. U, facial. iO, nto~cm'
oculaire externe. tt. ~atb6tiquc. –i~. p~doHcutc c~'rcbtat.
bulbe, il a la forme d'un triangle, dont la base, dirigée en arrière, s'applique
immédiatement contre te faisceau pyramidal. Du reste, les deux faisceaux, celui
du côté droit et celui du coté gauche s'adossent l'uu à l'autre sur la ligne médiane.
formant ainsi comme une couche unique, qui s'étend d'une olive a l'autre et que
certains auteurs, pour cette raison, désignent sous le nom de couche M:<e?'o/Te.
Dans la protubérance, le ruban de Reil s'aplatit d'avant en arrière, en même
temps qu'il s'élargit dans le sens transversal. D'autre part, il s'éloigne un peu du
faisceau pyramidal on le rencontre constamment à la partie antérieure de la
calotte protubérantielle. Dans le pédoncule cérébral, il occupe encore la même
situation nous le rencontrons à la partie inférieure de la calotte, immédiatement
au-dessus du locus niger.
Envisagé au point de vue de son trajet ultérieur, le ruban de Reil (abstraction
faite de sa partie externe, qui appartient à la voie acoustique et dont nous
n'avons pas à nous occuper ici) nous offre à considérer deux portions une por-
tion principale, représentant la presque totalité du ruban, etune portion médiate,
toute petite, située sur le coté interne de la précédente.
La portion médiate, ainsi appelée parce qu'elle est voisine de la ligne médiane,
passe dans le pied du pédoncule et s'y mêle peu à peu aux nbres internes et supé-
rieures du faisceau pyramidal. Sa signification fonctionnelle est encore fort obs-
cure (voy. p. 19i).
La portion principale envoie, elle aussi, un certain nombre de ses fibres dans la
région du pied ces fibres, qui constituent le rM&aa dM~<~ (7'MSSSC/~e?'edc
HosEL): viennent se placer à la partie externe du pied, immédiatement au-dessus
du faisceau de Meynert (fig. !78,e); elles se rendent, d'après HôsEL, à l'écorce des
circonvolutions insulaires. Après avoir fourni les fibres du ruban du pied, la por-
tion principale du ruban de Reil, parcourant d'arrière en avant la calotte pédon-
culaire, arrive à la couche sous-optique et, là, se partage très probablement en
deux faisceaux un faisceau direct ou cortical (2i'tKC<eMScAM/e), qui gagne direc-
tement, l'écorce un faisceau thalamique (7Via~MH<~scA~?'e), dont les fibres
pénètrent dans la couche optique et s'y terminent, par des extrémités libres autour
des ceUuIes de cet organe. Ces cellules de la couche optique émettent d'autres
fibres, qui, à leur tour, aboutissent à l'e,corcc. Par conséquent, qu'eDes soient
directes ou qu'elles s'interrom-
pent dans la couche optique, les
fibres sensitives du ruban de Reit
vont toutes se terminer, en pas-
sant dans la capsule interne et
le centre ovale, dans les deux cir- 1
convolutions pré- et post-rolan-
diques. Dans la capsule interne,
eUes occupent (Hg. 293,e) le tiers
postérieur du segment lenticulo-
optique. Dans le centre ovale,
nous les rencontrons, comme les
tibi-cs du faisceau pyramidal, sur
les deux coupes Ml et IV de
Pitres sur la coupe Itl (ng. 304),
dans les trois faisceaux frontall
supérieur, frontal moyen et fron-
!a! inférieur sur la coupe IV
(lig. 306). sur les trois faisceaux
pariétal supérieur, pariétal moyen
et pariétal inférieur.
Enrésume; toutes les libres,
dont l'ensemble constitue la voie
sensitive centrale, se rendent à
ta /.one sensitivo motrice de l'é-
corce et, d'autre part, ces fibres
sont croisées, je veux dire que
chaque hémisphère tient sous sa
dépendance la sensibilité de la F~.311.
moitié opposée du corps. ~chfhua reprcsenta-nt, dans son cuscmbtc, la voie
sensitive centrale.
2° Voie sensitive secondaire i.coi'cccer~'bt'aic.–2,coucheoi'ti<inc.–J,uu
tronçon du
bnU)c<avcc!esdcuxnoyiUtxdoConcLdcBm'dticfL–4,untt'o)t-
ou cérébelleuse. La voie sen- t;on de mocUc. i'm&ccau de Go\\crs. G, un nctT sonsitii
butbah'e.
sitive cérébelleuse est constituée, gangUon. 7, r:iciucs j)ost,6ricut'cs des nerfs rachidions, avec !cm'
comme nous l'avons dit plus (On voit par ce schéma <)UG touLcs les fibres constitutives de la
voicsct)tSit.ivccf]~ra)cs'cntrc-ct'ftisent.sut'iaHgnGMi6diane:tos
haut, par des fibres à trajet as- unes <'cpHcs qui t'ormcuL te l'aisceau de Gowers), dans la coninussut't'
cendant qui, des noyaux des an~t'icurc'dctamoGno;tcs<iuL)'cs(cei)cs<}uiproviGnncnf.dcs
noyaux de GoH et de ~urdiich), a la. partie ix~'rieut'c du l.ndhe
(celles qui ~-fManod, des noyaux scnsitit's buUjah'cs), à ditT'
nerfs sensitifs périphériques, se d'autreshauteurs
rcntcs danstc!.tuH)C.)
rendent au cervelet et, de là, à
l'écorce cérébrale. A la moelle, ces fibres prennent naissance dans les cellules de
la colonne vésiculaire de Ct.ARKE. Suivant. tout d'abord un trajet honxont.al, elles
se portent vers la partie postérieure et superficielle du cordon latéral, où elles
forment, en se redressant vers le haut, le faisceau ce?'e~eMeM.K direct. Ce faisceau,
<tue nous avons longuement étudié à propos de la moelle (p. 72) et du bulbe
(p. )14), gagne la face latérale de ce dernier organe, passe dans le pédoncule céré-
belleux inférieur et, finalement, vient se terminer dans l'écorce du vermis supé-
rieur comme son nom l'indique, c'est un faisceau
qui ne change pas de côté. Il est à remarquer,
cependant, que toutes les libres constitutives du
faisceau cérébelleux direct ne suivent pas la voie
du pédoncule cérébelleux inférieur. Un certain
nombre d'entre elles s'engagent dans la protubé-
rance en formant ce qu'on pourrait appeler le fais-
ceau protubérantiel ou ventral du faisceau cérébel-
leux direct. Ce faisceau, auquel s'ajoutent peut-être
quelques fibres du faisceau de (jowers (PATRICK,
HocnE), s'intléchit en haut et en arrière, contourne
le pédoncule cérébelleux supérieur et aboutit una-
lemcnt, comme la portion principale du faisceau
cérébelleux direct, au vermis supérieur.
Dans sa traversée bulbaire, le faisceau cérébelleux
direct est rejoint par des libres de même valeur, les
unes directes, les autres croisées, qui émanent des
deux noyaux de Col! et de Burdach (voy. p. 110).
Il reçoit probablement encore un certain nombre de
fibres additionnelles, qui ont leur origine dans les
divers noyaux terminaux des nerfs sensitifs bul-
baires (pneumogastrique, giosso-pharyngien, vesti-
bulaire et trijumeau) mais l'existence de ces der-
nières libres n'a pas encore été nettement constatée.
L'écorce cérébelleuse et le noyau denté émettent
à leur tour des fibres, à trajet ascendant par rapport
au cerveau, qui se jettent dans les pédoncules céré-
belleux supérieurs, s'ent/re-croisent sur la ligne
médiane avec celles du côté opposé et vontjusqua
la zone sensitivo-motrice de l'écorce cérébrale, soit
directement, soit plutôt après interruption dans le
noyau rouge de la calotte et le thalamus. Cette voie
cérébeHo-cérébrale est donc formée par une série de
neurones disposés en chaîne (voy. p. '16'2), qui réu-
0 nissent, avec diu'érents relais, te cervelet au noyau
Fi~3ï2.
Schcnm tUfjah'ant. dans sua en-
rouge, Je noyau rouge au thatamus et celui-ci a
senth)e,taY~icsensiti\ccc- l'écorce cérébrale. Quelle que soit la complexité de
rcbeUeusc ou spmo-cërcbcihj' cette voie, VAK CKUucn'rEK n'hésite pas à la considé-
cerctu'atc.
rer comme la continuation vers le cerveau de la
L<'Ct)'cccfn~n'~[f.couctu'o~H- voie ascendante spino-cérébelleuse, formée
qHc.–S~tn~aut'ou~cJt'tacatoUc.– par le
4. écorCl~ cél'éhcllcusl'. 5, uorau clcul~'·,
"tu t-o-tt'L pM')m'u)c cfrfi~Hcux
faisceau cérébeUenx direct et par les faisceaux de
7,
~nlu"'I'iem'. p{'doncu(c cirvNmlleur
tnf~ttt'ut.–S,u)tht')tC~t)<)chuHn'
même valeur qui naissent du bulbe « Elle ne scrl
atCf'tcs~f?tf\H(t~ntx''tt'()'j'tt'tdt'~ur- pas uniquement, dit-it, a transmettre les excitations
dach.–H, un tronçon de'ï)opHp. vu
périphériques n l'écorce cérébrale. Nous la croyons
par ·a I:vci·. (lo~('l'ieUl:t'.
cct'cbfHeux~n'cct.
I;,n.nc périphériques
tions -1";I\II£~1.;r~IIf)C"\
f0, faisceau
à,1;I"'C.:H: r.I,fl.
principalement destinée à transmettre ces excita-
_· 'n_
__1' importantes du névraxe (écorce ccrëJjcHeuse,
diverses parties
couche optique), d'ou partent alors des fibres descendantes ou motrices, par
lesquellesl'organisme peut répondre, par voie réflexe, à ces excit.nt.ions du dehors.
Cette voix sensitive complexe servirait, donc avant tout aux mouvements réflexes.
B.–VomDKSCMNOAK'fK ()UMOTHH:K
Les incitations motrices cérébrales, parties de l'ecorce, se rendent aux noyaux
d'origine des nerfs moteurs, soit craniens, soit rachidiens, lesquels. dans un
deuxième temps, les transmettent aux muscles par les nerfs moteurs périphériques.
Ces incitations, descendantes ou centrifuges, suivent elles aussi une double voie
!cs unes se portent directement, à travers le pédoncule cérébral et la protubérance,
vers les noyaux d'origine des nerfs moteurs; les autres, suivant un chemin
détourne, un chemin a la fois plus long et plus complexe, passent par le cervelet.
Nous pouvons donc, avec VAN GEUUCHTEN, admettre pour la conduction motrice,
comme pour la conduction sensitive, deux voies différentes I" une voie ~o<t'/c<?
~MC~s~e ou eo?'<co-spM!~e 2° une voie Mto~'ce secoM~ewe ou ce~'e~e~eMse.
l°Voie motrice principale. La voie motrice principale est constituée par des
libres qui proviennent des cellules pyramidales de l'écorce. Ces fibres, après un
trajet plus ou moins long, viennent se terminer par des arborisations libres les
unes, dans les noyaux d'origine des nerfs moteurs bulbaires; les autres, dans les
cornes antérieures de la moelle, qui sont les véritables noyaux d'origine des
racines motrices des nerfs rachidiens. Les cellules nerveuses autour desquelles se
terminent les fibres précitées émettent des cylindraxes qui, sortant de la moelle
ou du bulbe, se portent vers les muscles et s'y terminent, comme on le sait, par
des plaques motrices. La voie motrice, envisagée dans son ensemble (f)g. 313j,
comprend donc deux ordres de neurones des neurones centraux, qui relient
Fécorce cérébrale aux noyaux d'origine des nerfs moteurs; des neurones périphé-
riques, qui vont de ces noyaux d'origine aux corps musculaires. Constatons en
passant que les neurones périphériques, en dépit du nom qu'ils portent, ont leur
corps cellulaire et une partie de leur cylindraxe situé dans les centres nerveux.
Hien que les fibres de la voie motrice centrale aient toutes la même valeur mor-
))kologique, on les groupe d'ordinaire en deux faisceaux 1" un faisceau, relati-
vement petit, qui se termine au bulbe et qui est le faisceau <yeMïCM~ë: 2° un fais-
ceau, beaucoup plus fort, qui se rend à la moelle et qui est le /'a?sceo;Mp?/)WKtd6~.
,t. FAISCEAU f.ËNtcui.E. Le faisceau géniculé, ainsi appelé parce qu'il occupe,
dans la capsule interne, la région désignée sous le nom de genou, est l'ensembie
des fibres nerveuses auxquelles est dévolue la fonction de transmettre les incitations
motrices cérébrales aux noyaux d'origine des neris moteurs bulbo-protubérantiels.
Ces fibres proviennent de la partie inférieure de la zone sensitivo-motrice de
t'ccorce, c'est-à-dire du quart inférieur des deux circonvolutions frontale et parie-
taie ascendante et de l'opercule rolandique. De là, elles se portent d'abord en
dedans, puis en bas et en arrière, pour gagner le bulbe. Elles traversent successi-
vement, pour se rendre a destination, le centre ovale, la capsule interne, le pédon-
cule cérébral et la protubérance annulaire.-Dans le centre ovale (Iig. 30!r et 306),
nous le trouvons sur la troisième et sur la quatrième coupe de Pitres, où il consti-
tue le faisceau frontal inférieur et le faisceau pariétal inférieur. Dans ~f!
cs~sM/e .~t<e?'Me(fig. ~93,&), il occupe, comme son nom l'indique, la région du
genou, c'cst-a-dire le point, saillant en dedans, où se reunissent le segment lenti-
culo-stric et le segment lenticule-optique. En avant de lui, dans le segment leu-
ticulo-strié, se trouvent les fibres cortico-thalamiques ou pédoncule antérieur de
la couche optique; en arrière de lui, dans le segment lenticulo-optique, les
fibres du faisceau pyramidal.
ceau géniculé
__1 longe
<- le
't_r
D<ïMS le pë~omeM~e cërë&ira~ (fig. 178,~), le fais-
VAtUATIOXS VOLUMETiUQUES DES DEUX t'AiSCEAL'X PYKA~UAI. UUiKCT ET t'YttAtUDAL CHOSE. ~OUS
~vons dej:t indique, .'L propos du bulbe, les \'M'iaHous do votutne que peuvent présenter, suivant
h's sujets, te faisceau pyramidal direct et te ffuscenu pyraundut croise. Xous u'y reviendrons
C.'ts ici ~voy. p. 83j.
Pn!KEs uottOLATÉHALEs nu FAtSCEAu i'YHA.~uDA). ctto~sH. Si, comme nous l'avons dit plus haut.
tu faisceau pyramidal croise ou taterat de iatUoeHocpiniere n'est que l'ensemble des fibres
j'yramidates qui.au niveau du cottet du I)uibc, ont t'rauchitati~ne médiane, la ()estructiondn
faisceau pyramidat,sur un point quelconque de son trajet encéphalique, doit deternnner une
~euerescence totale du faisceau pyramidai croise ducoteopposeà)aiesionet,d'antrepart,
taisser intact le faisceau pyrmnidat croise dncotccorrespondant.
<ir, depuis touutemps déjà (t88t-t88i), PtrxEs a sii;uate t'cxistencc. dans la moeUe de vieux
hcuuptë~iques, d'une (dégénérescence frappant a )a fois, quoique d'uuo tac.~ut fort inegaie, les
deux faisceaux pyramidaux croises la tesiou était natm'eHement beauconp plus ituportante sur
le faisceau du côte oppose. Cette doubte dégénérescence, toutefois, n'était pas constante elle
n'existait environ que dans le quart des cas. Comme conctusiou. Pn'HES estimait, que, sur de
uoudtreux sujets, te faisceau pvramida), au niveau du cottet du butbe, tout en jetant ta plus.
grande partie de ses fibres dans le cordon latéral du coté opposé, en envoyait un certain
nombre dans le cordon latéral du côté correspondant.
L'expérimentation, entre les mains de FnANCK et Pn'nES, SHExmKGTOK, LowEN'rnAi., SAKD~EYEn,
MunATOW,Mon', etc., a pleinement confirme sur ce point, chez )e chien et te singe tout au moins,
tes enseignements de l'anatomie pathologique. La destruction du centre cortical des mouvf-
ments des membres, pratiquée sur un seul hémisphère, détermine chez~te chien une degéneres-
cence descendante dans les deux faisceaux pyramidaux de ta moelle, On sait que le chien,
comme les animaux du reste, ne possède pas de faisceau de Turt{. WERTHEtMURet LEt'AGH, par une
autre méthode sont arrives aux mêmes résultats ces deux expérimentateurs,après avoir prati-
que chez le chien une hémisection transversale de )a moelle cervicale gauche, excitent la circon-
volution sigmo'tde droite et l'animal, en réponse à cette excitation, remue ses membres droits.
'Il faut donc qu'un certain nombre défibres du faisceau pyramidal droit se rende directement.
sans entre-croisement dans )e bnibe, à la moitié droite de la moelle.
Dans un travail récent. (t896), HoruMAXN admet lui aussi, pour t'avoir observe dans ses expé-
riences, que l'extirpation unilatérale des centres corticaux moteurs amène, au niveau de la
moelle, une double dégénérescence, l'une dans te faisceau pyramidal'du cote opposé, l'autre dans
le faisceau pyramidal du côté correspondant. Mais l'explication qu'il en donne est toute din'é-
rente de celle formulée par les auteurs précédents. Les deux dégénérescences, dit-il, sont loin
de se comporter de la même façon l'une, cette du cote oppose à la lésion corticale, est perma-
nente, définitive l'autre, celte du cote correspondant a la lésion, n'est que transitoire et dispa
raît plus ou moins complètement au bout de quelques mois. Cela tient & ce que les deux dégé-
nérescences relèvent d'un processus très différent et voici ce qui se produirait d'après HoïH~AKx
les libres delà pyramide dégénérée, en s'entre-croisantdans le bulbe avec les fibres de la pyr;)-
mide saine, compriment ces dernières et c'est cette compression qui détermine, chez cites, .des
troubles nutritifs, aboutissant d'une façon plus ou moins rapide a la dégénérescence anatomiquc
-et fonctionneHc. Le même fait, ajoute tio'rmuxx, doit se produire également chez t'homme et si.
chez lui, la dégénérescence en question ne disparait pas comme chez l'anima) sur iequelon expc
rimente, faudrait en chercher la raison dans les altérations que présente, chez la plupart dc.-i
hémiplégiques, le système vascuiairedu névraxe, ayant pour conséquence une nutrition défec-
tueuse et. peu favorablela réparation des lésions.
Comme on le voit, l'opinion émise par Ro'rnMAxx est la négation absolue des fibres directes, ci-
dessus mentionnées, qui de la pyramide bulbaire descendent, dans le faisceau pyramidal iatér.'d
du même cote. Mais cette opinion est tout hypothétique et, a ce titre, elle doit céder le pas.aux
faits d'observation directe. 0)', DnjEMXE et THOMAS (1896), dans deux cas de destruction uniiaic-
rate du faisceau pyramidal, le premier chez un enfant )a suite de lésion corticate, le second
chez un aduttc a la suite de lésion capsutaire, ont nettement constaté que )a pyramide, au niveau
<Iu collet du hulbe, fournit, outre les deux faisceaux pyramidai direct et pyramida) croise, un
troisième paquet de fibres qui se rendent au faisceau pyramidal latéral du même cote. Ces fibres
sont les /t'M /f<Wio/C[<ë;'a<M du /'a:cea« p'/<'«n<K)!a< ~</ë)'<
tt est donc établi. que, sur certains sujets tout an moins (peut-être chez ia. plupart des sujets.
peut-être che:; tous, les observations ne sont pas encore suffisamment nombreuses pour nous
fixer a cet égard), chaque pyramide antérieure du bulbe se partage, a )a partie inférieure de ce)
organe, en trois faisceaux, savoir t" te/n.scMM p?/«mtd~ ~u'ee< ou a~/efteM?' (faisceau do Tûrk).
.qui, sans changer de cote, vient occuper dans la moejle ta partie interne du cordon antérieur:
le /'aMCM// ~)y)Y<MwM c;'o!ë ou ~</<w< qui, après entre-croisementsur la ligne médiane, se
porte à la partie postérieure du cordon iatérat du côté opposé 3° le faisceau <7e/!&)'M /tomo~</t*-
)'~e.<. qui vient grossir le faisceau pyra.midat tatera) du même coté. Ce faisceau pyra.mida.1 ta.témt
renferme donc des fibres croisées et, mélangées aces dernières, un certain nombre de fibres
directes ou homotatërales. L'existence de ces fibres homoiatérales nous explique pourquoi tu
destruction du faisceau pyramidal dans son trajet encephaiique détermine, non seulement une
hémiplégie du côté opposé, mais encore, du côté correspondant a la lésion, une certaine faibtesse
muscufaire et une exagération des réflexes.
A. AfiTHXKS
At~et'cs<ict~i~<'ciat,ct')tc<)ct'hctntsphci'c(cûtûgm'cho).
).a!t'ucff'ct')':Ucant.i-ic).u'<2,2.t'antpanxdcst.[Ht'-san)ohco)'hi<ait'(\at'LL')'cft'cn<a!c"it~)')K'iUtt'i'U)'c
h!()uhtc&ur<;cs~c()-–4,ar~rctronhttcmoyct)t)c.U'),~t'~fi'nntatct'xtct'no))Os[.c)'tcurc.t\4\o\un<'uuxdc
''(~h'ciëdcrni~r('sartcrc~assiu][tsurt:if'acc<'x~'t'n('dt'rh~'nus[thùt'6,r!imcau'c<!h'i~omU\crstt;)'om'ct<'t,ttu
'<)scaHftt\ft~,rautcauxfournisa
\i''nnc.
ta poh~c(tuiobctcmporo-occnuta~'ar!c~branches Jesc('nd!Ut(esdctt'
branches au~t'tGUt'e, tno~cnuc cL pos~rie'.tt'c de i'ar).èru co'cbt':de ['os~ricut'c.
Fig.319.
La. face intcrae de rhcunsphct'e gauche, avec, indication do ses trois tcrrLtuii'cs arto'kds.
i,~cr['ttj0n'~dc[ac~'rchratctmt<r!('tn'c(~t').t.Grt'Hoi['cdutas~tvi(.'unc('f').c)'t't[.0)!'<'
Ucktc~)'ebra!cpos~t'icurc(<<t«~<').
pli de passage Lemporo-pai'tct.a.l, en décrivant auLour de lui une boucle qui m'a
paru constante, et. gagne l'extrémité postérieure de la scissure de Sylvius. Se
redressant alors une dernière fois, elle s'échappe de cette scissure et se termine
en formant r<M'<<'?'e <~Mp~'coM)'&ë. Dans ce l<mg trajet, Tarte.re cérébrale moyenne
abandonne de nombreuses branches collatérales, que nous diviserons, d'après
leur direction, en ascendantes et descendantes:
a..C)Y<Kc~es otseeK~SH<e~Les branches collatérales ascendantes sont au
nombre de quatre, savoir: 'ft'c~e
/)'OH<o!~e M!/e?'KMH'e, qui se detac)ie de !a
syivienne au niveau du poie
de i'insuta et qui se distri-
bue, par Lrois ou quatre
rameaux, à iaparUe externe
du tobe ()i'bi!.tu).'e, & !ai,t'oi-
sièmë circônYolution fron-
tale ou circonvo] uLion de
BroCaetàIapartiemoyonoc
de Ja. deuxième circonvofu-
Uon ~frontate;ra)'/e?'c
/<'OM<a~e a;sceKdaM/c, qui se
t'amiiicsur iesdeux~ie'
ou sur tes trois quarts in-
férieurs de ta, circouvolu-
Lion fronLaIe asceudaut.e.
ainsi que sui' le piedd"
la deuxième circonvolution
fronta)e 3~ rai'<? /?a~'c-
L'at'tcrc <'pt'cbr.ne moyenne et ses branches.dans la sctssui'c
/.a~ asceMdo;M<e, qui se ra-
(ÏeSylvius. m)f)e, de même, sur )cs
h&ncan de ta syïvienne.
t."j..iwfèÎ.c HHe artère de§Ui!~i' aH whc orhi~tuc. Lrois quarts inférieurs df
3~ frontale, inféJ'icurectartère fronlalc 3~~elJd~lIIle. naissant liar siu ta circonvo)ûtion p~riéLatt'
tt'OttH cttmntun 5. 6, ~ftct'c par~~ic&sccnd:tntc. 7. attct'c p!n'i6ta)c m-
f~t't''urc. S. 8. brancttcs descendanteson fptn~Ot'.itc' !). a)'f~)'~ (Ju pli ascondauLe 4° ['<ï?'<e?'<? pa-
ffmî't'c. Hi A. tohutc autt~'tCM'' cL tohutc pos~ncm'de t iustda. c ~rnnd
'sHfo" de )insuta. t'nîotc sup~rtcut'c. r- p!' tcittj'ot'o-jtat'i'~ai. )'e<a~ M!/e?'!eM?'e; qui est
y, Ottcrcute tMtfrieur~ fo)tcm<')t~ ctt~tn~ en t'a;
souvent confondue avec i;(
précédente et avec taqueUe elle forme alors un tronc commun oblique en hau!
<'t en arrière, elle se distribue au tobute pariétal inférieur et à la partie du
tubnte parietat supérieur qui avoisine te sillon intcr-parictal. Avant, de sortir de
ta scissure de Sylvius, les quatre branches coUaterates ascendantes de l'artère
<;erebratc moyenne cheminent a la surface dct'iusnfaL et abandonnent a ce tobe un
grand nombre de rameaux et de ramuscules, 7'~?M<?aM~c zMSM~<M'es, a )a fois Ires
courts et très prêtes.
li. jR?'<!Kc/Ms descendantes. Les branches coHa.terates descendantes de la
syivienne sont au nombre de trois, quelquefois quatt'f. Comme leur nom )'in-
dique, elles descendent obtiquement sur le lobe temporat etsc ramifient sur la
première circonvolution temporale, sur la deuxième et sur une partie de ia troi-
sième. Les rameaux les plus antérieurs gagnent ia face inférieure de l'hémisphère
et se terminent sur l'extrémité antérieure ou pointe du )obe temporo-occipita).
c. /aMc/;e <t:)'MHM<e. La branche terminale de la sylvienne ou a?'<e?'e~M~/
coM?'~<?, une fois sortie de la scissure de Sylvius, se porte d'avant en arrière et se
distribue à la fois au pli courbe, ia la partie la plus reculée du lobe temporal et a
la partie antérieure du lobe occipital.
C. ARTERE CÉRÉBRALEposTËRtEtJRE. L'artère ccrebrate postérieure, suivant à
partir de son origine un trajet récurrent, contourne ]a face inférieure des pédon-
cules cérébraux, en suivant, d'avant, en arrière les parties latérales de ta fente
a."b
Fig.Mt.
Ld face inférieure ()u cerveau, avec iudicntio~ de ses territoires vascut~ires.
t,t('t'ri~on'pttp!ac~t'ctn'at<'a))tt''t'icure(t').–2.t~t'rHoh'pdpUts\lvtcnnc(~~?'Oi~/f).j~cn'Hoit'f
deiact'r('bt'ak'jn)strt'ictu'c~'<)''fttf~r).
rouctte grise.
~° Les deux millimètres subja-
cents de la substance corticale sont 2
remplis par des mailles capillaires
polygonales assez fines. Ce réseau
est surtout formé par les artères
corticales, qui se répandent dans
y
toute son étendue par leurs ramus- Fig.MS.
cules collatéraux et plus encore par Artères des cit'(;o~o[uUo)is ((câpres DuHL'r).
leurs ramuscules terminaux. Les ).i..u'K'rciin)Kjuthurcs.–t\)',};roupcd'ar).6rcsnu;duHaircs,
entre deux circnnvotuHons voisines.X,arHrcscorLi-
artères corticales sont innombrables ca!e-,oudetasubst.uteef;rise.–A,rcsc.).uca))i!kurc4n)itine'i
situe!
/e
)c nom d'<M'<ë~e~e rAëH!0?'?'e cë)'ë-
clinique a, en
l'observation
.'net, démontré que c'est sur le trajet
de ce vaisseau que se produisent, avec
une sorte de prédilection, les épanche-
!nents sanguins de cette région. Coupe vci'tn'0-tt'ansvei'snic de j'hcmisphcre
gauche, p~ss~nttf)iL)ncdi(t.tetnentRn:nTict'cdu
Branches fournies aux noyaux
3° ('hmsttm,potn'jnon~'Gr~sbranc!~cs<'ent.a,lcs
on gn.ngHo)ta~h'es<!effu't.èrcsyrienne.
centraux par la cérébrale posté- ~,scissut'cdcSytvius.j')Uo\a.utcu~cutait'c.–
rieure. La cérébrale postérieure ne f.noy~tca.ut.t~< couche Oj]Uquo.–e,vcntt'icu)c
la~t'a). vcun'iculc mo\cn. chiasma.
fournit aucune branche au corps strié. 1, carotide
f/,
int,ct'nc.ct''r(''bt'atcn'~<)Gurc.–3,syl-
)';)[' contre, e))e envoie à la couche \'icn)ic.<u'tc)'cs&t.t'i(''t;sinLct'ncs.–H.ar~'rcssU'n''c'-i
externes.a\'ccS',art.t'c<!cf'ht~ni0)')'ha~fcc~['~br~tc.
optique de nombreuses artères, que A)tct'ritoit'c'(tctnc~reh)'tdGanf.<t'tCt))'c.–H,tc['i')ton'cde
la &~Ïvicnn' C~ f.Ct't'~OH'c do )a.c~t'<ht\dc )tos!)'tcu)'(!.
nous distinguerons, avec DuRET, en op-
t'njues inférieures, optique postérieure et interne, optique postérieure et externe
a..4)'<ë)'e~OjO<~Mes t):ë?'<eM?'e.s. Les artères optiques inférieures, en nombre
variable, naissent de la cérébrale postérieure au niveau du bord antérieur de la
protubérance. Elles pénètrent ensuite de bas en haut dans les trous de l'espace
perforé postérieur, arrivent ainsi au-dessous de la couche optique et, finalement,
viennent se distribuer à la face interne de cet organe ainsi qu'aux parois latérales
'in ventricule moyeu.
b. ,t)'<ere op~'</Me pox<ër<'eM)'e et /K<o'Me. L'artère optique postérieure et
interne nait de la cérébrale postérieure, un peu en dehors du groupe précédent.
KHe pénètre dans la substance cérébrale au niveau du bord interne du pédoncule
d se distribue Ma partie postéro-interne de la couche optique. Chemin faisant,
~'He abandonne constamment quelques ramusculcs au pédoncule cérébral.
< ~h'<e?'e op<~Me pos<ë?'<eM)'e et e;E<e?'Me. L'artère optique postérieure et
''xterne se détache de la cérébrale postérieure vers la partie moyenne de la courbe
que décrit ce tronc artériel autour du pédoncule. Elle s'insinue immédiatement
dans la fente cérébrale de Bichat et aborde la couche optique entre le corps genouillé
interne et le corps geno.uillé externe. Elle se distribue, comme son nom l'indique,
à la partie postéro-externe de cet organe.
4" Résumé.–En résume (fig. 33l):
Le noyau caM~e reçoit deux groupes d'artères, savoir 'I" les artères striées
antérieures, provenant de la cérébrale antérieure et se distribuant à sa partie
antérieure ou tête; 2" des branches des
artères striées internes et striées externes,
qui émanent de la sylvienne et qui abordent
sa face inférieure, après avoir traversé suc-
cessivement le noyau lenticulaire et ta cap-
sule interne; l'artère del'hémorrhagie céré-
brale (GnARCo'r) est )a plus importante de ce
groupe.
Le MO?/aM ~CM<!CM~'e reçoit de la syl-
vienne 1° les artères striées externes pour
son segment externe (putamen) .2" tes
artères striées internes pour ses deux seg-
ments moyen et interne (globus pallidus).
La coMcAe oj9<~Me, à son tour, reçoit trois
groupes d'artères 1° les artères optiques
externes ou lenticule-optiques, destinées à
sa partie antérieure et externe; 2° )es ar-
Les artères des noyaux centraux, exami- tères optiques inférieures, se distribuant il
nées sur une t'oupe de Fterhsig (sché- sa face interne 3° les artères optiques pos-
niatxpte). J.
térieures, au nombre de deux, l'une postéro-
M.noyat)cau(Ï~noyau!en[icutaire;e.ccm-
~chc optique. A, cer'~nafc antérieure. b, Cfro- interne, l'autre postéro-externe, destinées,
bratc moyenne.–C~curfbratc postérieure.
t~ t, artères striées an~ricurcs. artères !cnti- comme l'indique suffisamment leur nom, a
cnto-striccs. ?, arbres tcnticuto-optiqucs. trois groupes
artère opttquc inférieure ou tnfpt'ne. 5. a''tèrt- sa partie postérieure. De ces
optique postero-intcrnc. 6, aricre opHquc postcro- artériels; le premier est fourni par la céré-
~ealcrne.
brale moyenne ou sylvienne les deux der-
nicrs proviennent de la cérébrale postérieure. u
~ous désignerons sous ce titre les artères qui se rendent a cette portion de la
base du cerveau qui unit l'un a l'autre les deux hémisphères. Ce sont des vaisseaux
d'un tout petit calibre, de simples artérioles provenant de la cérébrale antérieure
et des deux communicantes.
La communicante 6!M<ë?'eM)'e fournit plusieurs rameaux au bec du corps cal-
icux, & la lamelle sus-optique et au chiasma. Lorsque la communicante est toute
petite ou même absente, les rameaux précités proviennent de la cérébrale antë-
t'tfure.
La co'ë~'a~e aK~tM'e, à son tour, jette quelques ramuscules sur le nerf
optique et sur son chiasma.
La <'OHtM:KH~'<M:<e ~os~'teM/'e, enfin, fournit de nombreux rameaux, que
nous diviserons en internes et externes les )'<ïHteaM~ t'M<e;'Mes se distribuent
au chiasma des nerfs optiques, au tuber cinereum, aux tubercules mamillaires
k'.s ra)MesMa? e.x:<e?'Hes se jettent sur les bandelettes optiques et sur les pédoncules
t'o'ébraux.
H. VK~HS
Les veines du cerveau, comparées aux artères, se distinguent tout d'abord de
's dernières par leur volume qui est beaucoup plus considérable. Elles s'en
distinguent aussi par leur situation tandis que les branches artérieltes descen-
dent et se dissimulent dans la profondeur des scissures avec une sorte de prédi-
tcctiou, !es brandies veineuses, les grosses brandies tout au moins, cheminent de
pn'i'érenee la surface libre des circonvolutions. Mais ce qui caractérise avant
tout les veines cérébrales, c'est la minceur de leurs parois entièrement dépourvues
de fibres musculaires, la multiplicité de leurs anastomoses, l'absence de valvules
dans leur intérieur, disposition anatomique qui nous explique la facilité avec
laquelle chemine une injection poussée de leur embouchure vers leurs branches
d'origine. Considérées au point de vue descriptif, les veines du cerveau se répar-
ANATOMIE mjHAt~E. T. n. M
tissententroissystèmes:l''lesveines superficielles ou veines de circonvolutions;
2° les veines profondes, encore appelées veines des noyaux centraux ou veines de
Catien; 3° les veines de la base.
l°Ve!Mes~Mpe?'/<c:eMesoM'ueM:es~escM'coH~o~M~'OMS.
Des réseaux capillaires du centre ovale et de la substance grise des circonvolu-
tions partent des veines we~M~SM'es et des feMtes cor~ca~es, qui se rendent a la
pie-mère, en suivant, mais en sens inverse, le même trajet que les artères de
même nom. Ces veines sont beaucoup plus volumineuses que les artères corres-
pondantes, mais elles sont aussi moins nombreuses et, par conseque't, plus espa-
cees on en compte seulement de six a huit (DuRET) sur la coupe d'une circonyolu-
tionde volume moyen. Arrivées dans la pie mère, elles s'abouchent dans des
rameaux de plus en plus volumineux et, iinalement, vont aboutir aux sinus de la
dure-mère. Au point de vue topographique, les veines des circonvolutions se
divisenL en t.['ois groupes, cort-espundant aux trois faces des hémisphères: it's
veines cérébrales internes, les veines f'erebrates externes, les veines cerebrah's
inférieures.
1" Veines cérébrales internes.–Les veines cérébrales internes ((ig. 332) pren-
nent k'ur origine sur les circonvOtUUons de la face interne des hémisphères. Lu
ptupart d'entre eïïes se dirigent en haut et, arrivées au niveau du bord supérieur
de t'hemispherc. s'ouvrent dans le sinus longitudinat supérieur, soit directement,
soit en s'abouchant precdabiement, dans quelques troncs veineux de ]a face exteruc.
Quelques-unes, cependant, émanant de )a circonvo)ut.ion du corps caHeux, (tu
cuneus et du )obu[ë quadritatère, se rendent, soit, au sinus iongit.udinal inferiem',
soi) à la veine de (iaHcn au moment, ou cette veine se jette dans le sinus droit.
2" Veines cérébrales externes. Les
veines cercbrates externes (fig. 333)
répondent à ia~convexite de l'hémisphère. Elles se distinguent, d'après leur direc-
tion, en ascendantesetdesccndantes:
a, Ve~es N~ccM~att~es. Les veines ascendantes, de beaucoup tes pk)s impor-
tantes, sont aunombre de huit à douze pour chaque hémisphère. Elles se dirip;en.t
de bas en haut, comme leur nom t'indique, et viennent se jeter dans le sinus
longitudinal supérieur, n est très fréquent de voir quelques-unes de ces veines
devenir SMtMSt'eHMes au niveau de [eur terminaison, e'est-à-dn'e abandonner fa
Fig. 333.
Veines de la face externeducerveaa (hémisphère gauche).
(Laduj'c-ntereactesectionnec~quatrcccntimetrcsdetati~nëm~diancet.sapartieintprncsoukvee~ournMntre!'
le [nodc d'aboHcitCfMputtics veiMcs cet'f''b)'a!es externes dans )c sinus longitudinal supérieur.)
L sinus longitudinal superiem'. portion ttori/.ontale du sinus latéral. 3~ grande vcitu' ima~omot[()ucde Trot'u'd.
t. Yc'iucanas~'Hott~uc de Labbe. 4\ canal anasLotnoUquc cnh'H la \cinc de Tt'otat'd cL ic sinus )ongiLudi)ta) suj"
< it-Ht'. 5. 't. S. veines ascendantes de rncnusjthet'e. 6. t!. G, veines descendantes. 7. branche de ta méningée moyenne,
s .~]H.o)nosant et) 7' avec UHC vptuc cerebraic ascendante, dans ïa portion sinnsietinc de cette dernière. 8, 8, dUt'e-tnO'e.
tOn voit, sur cette figure, nu'un cet'tain nombt'e de veines ascendantes s'engagent dans l'épaisseur de la dure-ntct'e.
avaMt(tcs'ouv)'h'danste''hms!on~itudinatetdcvicnnentainsis~t'Hf'sateu['Let'nnnais()n.)
Fi~.33u.
Ycuics de la face tnfcricurc du cerveau.
f!/hf''u)ispttcredt-oit a et~ sectionne suivant un plan horixont:d pour montrer 'n et la voutf fies deux prolongements
d
sp)K'no]'d.d et occipital ventricu)c !;derat. L'operode intérieur de la scissure de Svtvius a été cusuitc )'~qn~stHvant
'i'f ;im oUiquc c t'our n onh'cr t'tnsutM <)
). j'ortio)) horixontatc du sinus latct'at. 2, c~t)'t''tnU< an~t'fcm'c du sinus tongitudinai sup~t'it'ut'. anipou)' de
(iahc)t. 4, vcinp c<~b ate ant~t'icm'c. 5, veine oUactne. 6, veine insu)ai!'c. s'anaston'osan~ dans Ïa ri~o)e suj"
i'n'ure nvcc les veines de la face externe de t'hemis)tt)ere. 7, veines hasitaircs. 8, comnutmcantc antérieure.
cfnnumnicatdepostcricut'e. i0. choroïdienne antérieure. tf, veines de la corne d Amtnon. t2. veine de )'cr~L
'!c Morand. 13, cx)r6mit~ antet'icnrc de la grande anastomoiique de T]'o!:u'd. i4, veines ant.et'iem'es du )ohe o.t'hi-
):u)-c. 1~, veines postérieures dtt toLe Ot'hitaire. tC, veines tndO'ieures du tot'e temporo-sphenoïda!. !7. vêtues
)K'h'Ticnrcs du lohc tcnip&t'o-sphcno't'dfd. i8. veines internes du )<)he (c)nporo-sj)Iu''no')'dat. 19. veine se rendant im
'm's pt''h'enx supérieur. ~0, veines t<u centre ovate.
ÏA'xpItcaLion fournie par HÈDON me paraK d'autant plus exacLe que ceUe obUqui~'
d''s affluents postérieurs du sinus bn~'itudmal ne se rencontre pas encore chez
embyron de trois mois et n'existe pas davantage chez les animaux, lesquels,
''onime on le sait, ont un lobe frontal bien moins développe que chez rhonuue.
b. rc~~ t~sce?~?~s.– Les veines descendantes sont tributaires des sinus de
)a base. Celles qui occupent la partie postérieure de rbcmispbere, se jettent dans
t'' sinus latëra.1. Celles qui prennent leur origine sur le pourtour de la scissure de
Sylvius se dirigent, en bas et en avant, comme ta scissure elle-même, et viennent
s'ouvrit', soit dans le sinus pétreux supérieur, soit dans le sinus caverneux. L'une
de ces veines, plus volumineuse que les autres et que nous appellerons veine sy~-
vienne SMjoe?'/<ct'e~e, longe le bord postérieur de la petite aile'du sphénoïde, revêt j
bientôt tous les caractères des sinus (s~'KM~ sp/~MO-pa~e~)et aboutit à l'extrémité
antérieure du sinus caverneux. Cette veine sylvienne superficielle, qu'il ne faut
pas confondre avec la veine sylvienne pt'o/'OM~e, laquelle occupe le fond même t
de la scissure et que nous décrirons plus tard, constitue la partie inférieure de la
~'ande ce:He aHNs<oMO<~Me de TROLARD (p. 1097), lorsque cette veine anastomo-
tique vient s ouvrir dans le sinus caverneux.
3* Veines cérébrales inférieures. Ces veines (fig. 335) occupent la face infe-
rieure de l'iiemisphëre et se distinguent en antérieures et postérieures
a. VetHe~ aK<er<eM)'es. Les veines antérieures ou~~Mes ot'&M'~ répondent
au lobe orbitairc. La plupart d'entre elles se dirigent en avant vers le pôle frontal []
de l'hémisphère et se jettent dans le sinus longitudinal supérieur. Les autres, sui- t,i
I.,t-
sant aux veines de la base, notamment, à la veine cérébrale antérieure et a. veine
insulaire (voy. plus loin).
b. Vef'MCS po~e~etM'es. Les veines postérieures ou ~e:K~ <<?M~O)'o-oc'ci''p~s~s
répondent au lobe de même nom. Elles se réunissent d'ordinaire en deux ou trois
n'oncs, qui se portent, a~l~.d-4~
avam en arrière
vers la portion horizontale du sinus
latéral et s'ouvrent dans ce sinus. Quel-
ques-unes cependant., beaucoup moins
,7)
t'cuc~'hfdc.
"~uuratu.e postérieure, et qui.finalement, vicnts'aboucher dans
la veine cérébrale postérieure (fig.33i)). insutan'e.3.vcinehit6thurc.–t',y"n)(r
l:olflmunicanlc untéricure. 0, ,"cine t1om~
~)fs retrouvons amsi, dans la description, l'analopie qui existe ijt'n)e!mterieurc.t',artf!rL!syhie!))if.
~'u(< la disposition anatomique entre le polygone artériel et le IJI'nie antérieure. 2', al't~rl.\ sylyieune.
ANATOMŒHUUA)NE.–T.i[.
cnnsiderahte subie par les veines, par suite de cette tendance, encore inexpliquée, qu'à le sana
veineux a se porter presque en totalité vers la convexité des hémisphères.
C. Vf) H! S LYMrnATtQL'ES
On ne trouve nulle part dans le cerveau de vaisseaux lymphatiques vrais, c'est-
u-dire de canaux à parois propres tapisses intérieurement de l'endothélium carac-
téristique. La lymphe y circuie, comme dans les autres portions du névraxe, d'une
part dans les interstices qui séparent les éléments histologiques, d'autre part dans
[es gaines péri-vasculaires. Ces différentes voies lymphatiques ont décrites déjà
e~ .)K~<OMM'e </<'Hë)'s/e (p. 32). Nous y renvoyons le lecteur.
!<
~curo). Centt'aU)i.,
ii!in.. ~889,
etc.
An~t. u. Physioi., t888; PAKKyx, Cf&c<' </te GeK'<c/t/tief7tf«'/)tM.s'e</e~ MMt<);)7. «. veibl. <;e/ti')')).s'.
A)~ ntcd. Ceti),['nixeitun~, 1888: FALLOT, Le cc<'ee«M </c.s' criminels,
GtAConxf, cptTt'Mt f/t xttc/'occ~/tf~t, Giom. deUaU. Accad. dl mcdiciaa dt Toriu(~,
d':mLh)'op. cri-
)88! –JEXSEK, f.'n/pr. a. 4M Mc/t ;~p.f/He<-<s' ~e<o(/e .</<;</tct</c)t < f/f'H'o</eM Ge/t~c; etc.
ArdL f. Psych. vo). XX, !889 MAXOu\'f<fEH, .SM)' MM ;j;'o<f(/ë <<'«H.6'7)/~e </« /)o;'<< ct~e~ Son.
de t!in)., t89t ;'pc/ex :K)' ~')!eii 7f;n/ta<e <)<<m ~/o;.<-
Bf!AU~'K, ?j'<M C<')'tcA.s't'e<t««<)<M </o'
''Af«, Ar~'h. )'. nna,t., )89t S~EU-, /.)<(' ~t~/<f<H.'y:f/Aet<
f/c.s' 7~t;'t!</eM;<c/!<.s' t'ot </fM: hu)'p('<Y/<?«'<c/</
«;);/ ~pM ~e~tf/f'M ~a/<tf/c'e;t. An')), f.
Psych. Ed. XXHi, t8')[ Du MÈMR, /)~' Gc!c«'/i/ (/PA'
''t'A'«;.s', etc. Muitchener ttied. Wochenschrift, t892 PAUUEH, /tee/ie)'e/ie.s' s'M<' la ?;o//o)t f/c
.«'</ce 0: M/i~t/OMtie, </<erMi!<t't);t de la Stn'nce f/<t cet'feaM, etc., )892 E[)t.\GR)!, U~/e<«-
cllIlII!J1'1I ii. die t'e)Y//e;'c/tMf/e~t/!f</Ot<i!e~e~6'e/«')M;I, Da.s' )''o)v<c<'At<'ti;77, Das XM;c/;en/w;t.
t''r.'uddnrt. u. AL, 1892 MAMHAU., He/f~too.s' Ae/it'geft </te ujc;t< o/' </te &aot Mn! <s- pa?'
o)t</
/Ac.<e a)!</ H!/<M;)/' lhe ~'K/ :<t Hi~tt, Journ. ot'Anat. and Phys.)Ldy 1892 PEU, ~')');-
'< ''t't't)Yf/e 7!e: A'a;i< f/t toex/f' e ne't
<~i'e<ta/ Arch. per )'Antropo!. i89b KEGEH ET [)Ej)iE!!(.,
6!<) /sr<s' (/e cet't'pfi'M <*< r/id~i/f~ f/c .Snf«<7cf</<, BthHoth. for Lœger, 1895 AGOs'r~ .S;~ y;(;.sn
.</)<'<'</<('«f/e//e Mt'te ;'f?~iOM< <'M~< <.w<cccM co'ctt'a~e nei xf<~t e nc~~ a~'ena~ Hcv. spcriin. di
frcni.'drht. c irtcd. log., )89a.
2° Conformation extérieure du cerveau, morphologie des circonvolutions. ItitocA (P.), /~cs-
'</< f/('Mic<<!)'e f/e< c<t'cot;ro~<!o?~ cet'e&t'ft~M</<; ~7;o))twe <«p<'e&' co'~MK ))'c/;e)Hf<<y«p,
Ht'\u(' d'Antin'Qpfdogio, 1883 c! 188-4 Du 5n~ME, ;UëM!Ot;'e6' sx;' le L't'eaM </c /)o«tHte e/ f/f'.s'
;))'tM<e;f, P.D'is, )888; –BEKEOKT,-lt)<OH)Mc/fc S<~<<:eH <7M )-'e;~)'cf'<')'e/t:)'HC)t,Wion, 1879
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f'<e/c/MM/e des G)'tMsAM';M)Mc/;~e)): GMc/ee/t<, Arch. f. Anthrop., t883 MENUEL, ~eAo' die
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J869 et t883 RoHON, ZKr ~<Mj'OMKe ~er jf/<r/:).o!'M~MK.yeK f/e?! /'rMM<eK, Munchen, ii884
ËMMTAf.t.ER, ~M~' OAe/ae/!eM<!M~<OMMef/e<' pt'oM/)'K-~fe)):M~/Mf'f, Wiener med. B)âtte)', '[884
A~jLnEfi, ~!<Mf<M eo'e&)'< ~~M/s, <AeM' )'e~<tons and ?!«MtM aM.
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dei of/mouit dfd/e M«sct<ft f;d un aMo co~tptM/o, Ann. di Neurotogia, t896 K.OLMKE! f7e6e<'
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s<)'t<«tf)'f[det ~t~ffiitt ot/ict, Rivista sperim. di freniatria, 188A et )887 Du MEME, S;d/a /'MM
~M/dMM ~etco~t ~'<«<t, H.iv. sperhi). di frei., et'c., t883; –t'HMHEHTof, /<ec<?!?~ !)t))e.<<<.f/c<ton.!
o;). </t<* ~<)'</c<<t;'e<MM<)'e~<toMso/ //t.e op/i'c </t'!<a))t: .)ot))'n. of cotup. Nenro)., I, )89t ttocn-
s'rETTEn, f/e!)e)'t!teBezte/tt()K/ d. 'h~M))tt<f! opftcus s. Setfetn'em~'t/te~ f/e)' Gt'f)s.'i/n)'t)/)f)ni.'ip~f')'eM,
Vers- deutseh. Na.turf. o. Aerzte i~ Wien, t89~; –BRissAun, f)M /'M!.<ee«M f<< ta/t;/<'<<*</e M<M-
.<yM<NQUv. icon. de la.S<),)p6triéTe, 1S94;– MAm;<ESCO, Ocs <'u)ty:e~o?M ~K eo)'/M~<r:f avec le
lobe /*)'o~/f< Soc, ()e bioL, ~95; LAOH, SKi! tVt~)po;o </e< <M)~ o/eo co/ !;e?)/rt'eo~o ~f/etY~e
rfe! et)Hs/'e<'o ce;'et))'ftte, Anftt. Anz., tM&; K6).UKEn, Zu/n /'ewe<'c?! Bftw f<M Xtot.s'c~en/tt~'nM M.
</M' Re~to /typo~f</f:Mfcr<, Verh. t). anat. Ges., 9 Vers. i)i Base!, (895.
Chaque nerf, qu'il soit cranien ou rachidien, possède une double origine une
of!<~e <:p~fH'eH<e et une o?'~tMe )'ë~e. Son origine apparente n'est autre que te
point de ta surface extérieure du névraxe ou il est implanté c'est là qu'il sembte
prendre naissance. Mais, en réalité, les fibres qui le constituent vont beaucoup
plus loin elles pénètrent dans la substance même du névraxe, effectuent dans
son épaisseur un parcours plus ou moins long et, finalement, viennentaboutir à un
ou plusieurs amas de cellules nerveuses, dans lesquelles elles p?'eKMeH< M<M'M<Mee
s'il s'agit d'un nerf moteur (fig. 344, A), autour desquelles elles se <e?'MM'MeK< par
des arborisations libres s'il s'agit d'un nerf sensitif (fig. ~44, B). Ces amas de cet-
lules nerveuses constituent, dans le premier cas, des noyaux d'o~t'Ke; dans
le second cas, ce sont des noyaux de <o'MKMfïMOM.
La description des noyaux d'origine et des noyaux
de terminaison des nerfs appartient réeUement aux
centres nerveux et il m'a toujours paru peu naturel
de la rejeter dans le système nerveux périphérique.
Nous grouperons donc, dans le- présent chapitre,
tout ce qui a trait à l'origine et à la terminaison
réelles des nerfs, c'est-à-dire 1° à cette portion de
leur trajet, ~'a/e< caché, qui s'étend depuis leur
implantation sur le névraxe jusqu'aux noyaux de
cellules nerveuses, dans lesquels ils prennent nais-
sance ou se terminent 2° à ces noyaux d'origine ou
de terminaison 3° aux connexions de ces mêmes
noyaux, soit avec les noyaux voisins, soit avec
t't'corce ccrebrate.
Nous examinerons successivement, à ce point de
vue spécial
t" Les Mer/s )'ac/n<eKS;
Fig.341.
Une paire rachidienne, avec ses
racines antérieures et ses ra-
<'tnesposténeurcs.
2" Les He?'/x c?'sKMK~.
ARTICLE PUEMtEU
f~
LtroncotidctuocUc-vuparsafacc
t;)[cratc gauche.s)Uot)mfdian ORIGINES ET TERMINAISONS RÉELLES
antérieur.–3. co'tic antérieure.–
4.c0)'nc postérieure.–5.eortte)at~- DES NERFS RACHIDIENS
)'c ou tractus int'?rmedio-tatcraH&.
tt.fot'tnationr~ttcutahc.–7,racinean-
L~Dpu''c.–8,ï'ac'ncpost<t'icurc.avccS,
stm~angtiot).ncrfrachtdicn. Les nerfs rachidiens, nerfs mixtes, se détachent.
'sabt'anchcpostfricut'c.
de la moelle épinière par deux ordres de filets radi-
culaires, les uns antérieurs, les autres postérieurs (fig. 341,7 et 8). Les filets radi-
culaires antérieurs (7) émergent de la moelle à 2 ou 3 millimètres en dehors du
sillon médian antérieur leur ensemble, pour un nerf déterminé, constitue la
racine aK<ë?'teMre de ce nerf. Les filets radiculaires postérieurs (8), qui forment
par leur ensemble la ?'act'Me ~os<ë?'~M)'e, se séparent de la moelle au niveau du
sillon collatéral postérieur. La racine antérieure et la racine postérieure, la
première motrice, la seconde sensitive, ne diS'ërent pas seulement au point de
-ue fonctionnel. Elles diffèrent encore, morphologiquement, au point de vue de
fcurs relations intimes avec le névraxe et il convient, à ce sujet, de les étudier
séparément.
~Racines antérieures.–Les racines antérieures s'engagent dans Fépaisseur
du cordon antéro-latérat et se dirigent vers la corne antérieure de la substance
~t'ise, subdivisées le plus souvent en une série de petits faisceaux secondaires. Les
libres qui constituent ces faisceaux radiculaires se terminent chacune dans une
des cellules radiculaires antérieures. Nous savons, pour l'avoir vu à propos de
la moelle, que ces cellules se disposent en trois groupes principaux, le groupe
1
Mtéro-interne, le groupe antéro-externe et le groupe postéro-externe ou latéra).
Ces trois groupes deviennent ainsi les véritables noyaux d'origine des racines
antérieures des nerfs rachidiens les fibres des racines antérieures ne sont autres
que les cylindraxes des cellules précitées.
Les cellules radiculaires sont en relation, soit par leurs prolongements proto-
plasmiques, soit directement par leur corps cellulaire, avec plusieurs ordres de
fibres,
r.· J.~1.
notamment, avec les fibres du {'t~
_1_- faisceau
seusitifs périphériques, qui, par les impressions qu'ils lui apportent, provoquent
les mouvements réflexes.
2" Racines postérieures. Les racines postérieures des nerfs rachidiens ont
cellule d'origine dans le ganglion spinal. Le ganglion spinal, comme nous le
verrons plus tard, se compose chez l'homme de cellules unipolaires, dont le pro-
longement unique, toujours très court, se bifurque en T. en formant deux branches,
t'unc périphérique, l'autre centrale. La branche périphérique, qui a la. signi-
fication d'un prolongement protoplasmique (voy. p. 32) et jouit, de ce fait, de la
conduction cellulipète, se porte en dehors, loin du ganglion elle recueille a la
surface extérieure du corps ou dans la profondeur des organes les impressions les
plus diverses, qu'elle transporte ensuite à sa cellule ganglionnaire. –La branche
centrale a la signification d'un prolongement cylindraxile et, à ce titre, jouit comme
tous les prolongements de même nature de la conduction cellulifuge il va du
ganglion au sillon collatéral postérieur et, la, disparait dans l'épaisseur de la
moelle épinière.
_a
Nous avons déjà vu, à propos de la structure de la moelle (p. 77), le trajet, un
~,l.
peu complexe, que suivent 'J~r.dans le 1,
1 nevràxe les
ro.
t
se mêlent au tronc nerveux ra.chidien. Grâce à, la présence de ces libres motrices,
nettement démontrées chez les oiseaux, mais encore hypothétiques chez l'homme,
les racines postérieures des nerfs rachidiens, que l'on a considérées jusqu'ici
i'omme exclusivement sensitives, sont en réalité des faisceaux nerveux mixtes, je
veux dire renfermant à la fois des conducteurs centripètes au'ectés & la sensibiHtf
et des conducteurs centrifuges en rapport avec la motilité.
AuTtCLE n
ORtGINES ET TERMINAISONS RÉELLES DES NERFS CRANIENS
puis, elles pénètrent,dans )e nevraxc, s'y bifurquent cl)acune en une branche ascen-
dautc et une branche descendante et, finalement, se terminent par des arhorisa-
Liuns libres autour d'un certain nombre de groupes cellulaires, qui sont pour elles
des HoyaM~ <c?'nn'MM.K. Ici encore, comme pour les nerfs rachidiens, ces noyaux
terminaux émettent des fibres ascendantes (voie sensitive ou sensorielle centrale)
'jui. après entre-croisement sur la ligne médiane, remontent jusqu'au cerveau.
Les Met's Mto<e!t)'s (lig. 344, A), exactement constitues comme les racines anté-
rieures des nerfs rachidiens, sont dépourvus de ganglions. Chacun d'eux pénètre
'ms le névraxe, et après y avoir effectué un trajet plus ou moins long, aboutit &
un groupe de cellules motrices, dont l'ensemble constitue son ?:o</<M <o?'~tHe
le nerf, en enet, n'est autre que l'ensemble des cylindraxes qui émanent des cel-
Iules précitées. Tout autour de ces cellules se disposent en un réticulum plus ou
moins complexe de nombreuses arborisations cylindraxiles, qui ont -vraisembla-
blement la même origine et la même signification que celles, décrites plus haut,
qui enlacent les cellules motrices des cornes antérieures de la moelle.
Les Me?' MM'.c<<?s (fig. 344, C), enfin, se composent de deux faisceaux, l'un sen-
sitif, l'autre moteur, tantôt plus ou moins distincts comme dans le trijumeau,
tantôt intimement fusionnés comme dans le pneumogastrique. Ces deux fais-
ceaux, arrivés dans l'épaisseur du névraxe, se comportent exactement, le premier
comme un nerf sensitif, le second comme un nerf moteur. Chaque nerf sensiti!
aura donc au moins deux noyaux un noyau ~'o?'~t'Ke, où prendront naissance
ses fibres motrices ou centrifuges; un noyau <e)'MMK~, où viendront se terminer,
par des arborisations libres, ses fibres sensitives ou centripètes.
Ceci posé, nous examinerons successivement, au point de vue spécial qui nous
occupe, chacun des douze nerfs craniens, en suivant le même ordre que pour leu~'
description, c'est-à-dire en commençant par le 'premier et en terminant par le
douzième.
Au sujet des origines et des terminaisons réelles des nerfs craniens, voyez MATHtAS DuvA;
HecAerc/tM sK<* <'o;'tytne réelle des Mc< o'aHte'M, Journ. de l'Anat-, 18T!-1880;– SïADËtuxt, ~nt'/<-
co<n''t<à di $/<'M//Kt'<t <fa~CM<:e ?'af<!< Me/'MMe Mce/aHc/te, Acad. ined.-tisica Fiorentina, 1893
TcitXK)),CoMne.t'ton~ce;)<a!~Jeco'<f<tHxno'o'antOM, Brit. med. Journ., 1894;–EKxsr, .S««'o
)'<'?'/<e</t a<CMMt xe~; enee/'a~tCt, Arch. ottaliii., anno 11, 1895; EDtXGKi!, Fo< M&M'<7. Bau (/f.<
Ce/t~'a/o~~aHe t/e~
iiek-u. Cent;-aloi-flapîe
Mft'M. des Menscheit ii. f/e<'
.Men~c/ten K. Titiei-e, Leipzig,
dei» T/<te)'e, Leipzig, 1893; Berlin,LuxHossEK, JJÜ /'emet'e
L~;1\lIoss¡';K, 7)e)' feiiiffl-e B(sii
HaM
</<< .Yo'reMx~/enM )m /c/t<e ~eKM/e;'fo)'~c/<K/e/i,2° Auflage, Ber)in, 1895; CAjAt., ~pMi/p.s
pf<)Y< el M<Mf/t'o del bulbo )~«/Kt</M, ce~'e&e/o y o;e;! de los no'fto~ e~ce/a~'co~, Madrid, 1895;
Kôu.tKHtt, ~aM</&. ~e;' Gef<;e&e<e/t)'e des Men~c/ten, Scchste Auflage, Ed. U, Leipzig, 1896;
()M:MWŒR, ,<)!/et<M)i~ &c!Mi ~<(/<Mm (les Baues d. Ke)'~oM7t CeH<)'a<o;f<ne, etc. 2e Auftage,
Leipzig, (896; VAX GKHuonHx, ~()M<omte du s'/sMme tto'feu~ de l'homme, 2" édition, Louvain, 189~.
Les neurones olfactifs périphériques, comme nous le verrons plus tard en étu-
diant les organes des sens, ont leurs cellulesdans l'épaisseur même de la muqueuse
pituitaire. Ce sont les cellules dites olfactives (fig. 348, A), cellules bipolaires,
avec leurs deux ordres de prolongements un prolongement protoplasmique, très
court, se dirigeant vers la surface libre de la muqueuse; un prolongement cylin-
draxile, beaucoup plus long, se portant vers les centres. Ces derniers prolonge-
ments constituent, dans leur ensemble, les filets o~cM/s de l'anatomie descrip-
tive. Homologiquement, les cellules olfactives de la pituitaire forment une sorte
de ganglion étalé en surface, ganglion qui est pour le nerf olfactif ce qu'est le
ganglion spinal pour la racine sensitive d'un nerf rachidien, ce qu'est le ganglion
de Casser pour le trijumeau sensitif; ce qu'est le ganglion d'Andersch pour le
glosso-pharyngicn, etc. Des lors, les prolongements périphériques des cellules
olfactives, quelque courts qu'ils soient, sont les homologues des fibres nerveuses
sensitives qui, de la périphérie, se rendent aux ganglions spinaux et, d'autre
part, leurs prolongements centraux (filets olfactifs) représentent les fibres sensi-
tives qui vont des ganglions spinaux à la moelle, autrement dits les racines pos-
térieures des nerfs rachidicns (voy. fig. 34S).
Suivis de leurs cellules d'origine vers les centres, les filets olfactifs se dirigent
tous vers la voûte des fosses nasales, traversent de bas en haut les trous de la
lame criblée et se terminent à la face inférieure du 6M/6e o~e~'y, comme les
racines postérieures des nerfs rachidiens se terminent dans le sillon collatéral
postérieur de la moelle épiniere. Au bulbe olfactif fait suite la &aMd<'Me o~c-
~M, laquelle, à son tour, se résout à son extrémité postérieure en un certain
nombre de'faisceaux, que l'on désigne impro-
prement sous le nom de t'sc:Mes de fo~ac<
d qui se rendent à l'écorce cérébrale.
Le bulbe olfactif, la bandelette olfactive et
~es racines constituent les voies o~c~ue~
f eH~'tt/e~. Ces formations anatomiques, disons-
):' tout de suite, se présentent, chez l'homme,
à un état rudimentaire Fodorat est, chez
nous, relativement peu développe et il est tout
nature) qu'une réduction parallèle se manifeste
sur les organes qui servent de substratum
anatomique à cette fonction. Mais quelque
x'duits qu'ils soient, le bulbe olfactif et la
bandelette olfactive n'en conservent pas moins
leur signification morphologique ils sont bel
et bien des dépendances du névraxe et font
partie intégrante de l'hémisphère cérébral,
comme le démontrent surabondamment le
développement et l'anatomie comparée. L'un
c~ t'autre, en effet, sont creusés primitivement
~5.
(inné cavité centrale, qui communique en ttotuoiogte du neurone otfa.cUf et uu.
neurone sensitif periphcri~nc.
arrière avec le ventricule latéral et, de ce fait,
A. ~RUMNROLFACTn'. t,mu(~)Gusc olf~ctiv~.
n'est qu'un simple diverticulum de ce ventri- –huH)Coîf<ictif.–3,cot'psccnutan'Cdut)G~-
cutc. Cette cavité, véritable oeM~'tCM~e o~ac- )'onc,avec: 4, son prolongement,pt'ot.oj'tasnu-
quc 5~ son pt'o!ot)gGtMoit c\ittd)'axi!c.
tif, persiste pendant toute la vie chez un ~.NRCttOKH SttïOtTtF chf'X !(; VCt' ()(! tcn'G;
~,chex!csr[]oHusf)ucë;c,chcKlcspoisson8;
grand nombre de vertébrés, notamment chez citexicsnuimunifft'cs.–).t.(~nn)cnt,cx)..ct'nc.
[es batraciens, chez les poissons et même chez
–î,ccntrGncrvct)x.corps ec~utau'c'du
)icut'one,m'cc:-i)SOttpro[o)tg'c)nc"t.j)friph6riquc
oupt'otop)a!miquc;H,so)ipt'o[o)igcn)fnt,cc)t).)'a!
ics oiseaux. Chez les primates, chez l'homme
ou cytindraxilo.
par conséquent, il disparait graduellement au
i')n' et à mesure qu'on s'éloigne de la vie embryonnaire et on ne le retrouve plus
chez l'adulte. Mais à son lieu et ptace, et comme un témoin de son existence pas-
sée, se voit encore une traînée de substance gélatineuse (fig. 347, C et 3SO, 8), qui
répond, dans toute son étendue, à l'axe longitudinal de la bandelette et du bulbe.
1"Bulbe olfactif. Comme nous l'avons déjà vu, à propos de la conformation
extérieure du cerveau (p. 220), le bulbe olfactif est une petite masse nerveuse, de
forme ovoïde, de couleur gris jaunâtre, couchée dans la gouttière olfactive, imme-
diatementau-dessus de la lame criblée de l'ethmoïde, à laquelle il est intimement
uni par les filets nerveux, filets o~/<!c<<s, qui se détachent de sa face inférieure
pour pénétrer dans les fosses nasales.
.t. DtHENSto~s. Le bulbe olfactif mesure, chez l'homme, 8 ou 9 rniHimetres de
iou~ucur, sur 3 ou 4 millimètres de largeur et 1 millimètre et demi ou 2 mi)li-
mt'h-es d'épaisseur. C'est, comme nous l'avons dit plus haut, un organe forte-
incnt réduit, un organe déchu comme la fonction a laquelle il se rattache. Che/.
!esanimaux en effet où l'odorat, beaucoup plus développe, joue dans la lutte
pmn' ta vie un rôle de première importance (aK!'HKnM; osM!a<~t<es de Bnoc.) le
Luthc o!factif se développe dans des proportions autrement considérables et
acquiert toute la valeur d'un véritable lobe, le lobe olfactif': chez les poissons,
notamment, le lobe olfactif est parfois aussi volumineux ou même pitis volumi-
neux quele cerveau proprementdit.
B. RAPPORTS. Envisagé au point de vue de ses rapports, le bulbe olfactif
répond, par sa face supérieure, aux deux
circonvolutions olfactives, dont il est sépare
par un double prolongement de l'arachnoïdc
(ng. 346,2).–Sa face inférieure, recouverte
également par l'arachnoïde, repose sur la
lamecriblée de l'éthmoïde. Au-dessousd'elle,
Fig.346. chemine le f)iet ëthmoïdat du nerf nasal
Coupe~sagittate de la bandetet.tc olfactive qui, du conduit orbitaire interne antérieur,
et, du bulbe oUactif pour montrer )eurs
rapports avec le fettiHet viscéral de gagne le trou ethmodal.–L'extrémitf
i'MachnoMe.. postérieure du bulbe se continue, en s'atté-
), hamtektLc otfacth-c. S, butkc etfactif. nuant graduellement, avec la bandelette
3, tHC-mèrc (CH roïff/c). 4, at'achntu~c (eH Mcn).
5, espace sous-arachnoïdicn. 6. fond d~ si)!on olfactive.–Son extrémité antérieure, arron-
otfactif. 7, substattce CL't'~bratc.
die et mousse, s'insinue au-dessous d'un
petit repli de la dure-mère (voy. ~/<'KtM~es), qui a été décrit par ÏROLARD sous le
nom de tente olfactive.
C. STRUCTURE. bulbe olfactif, envisagé chez les animaux osmatiques, se
Le
compos e essentiettement. d'un certain nombre de couches, qui se disposent concen-
triquement tout autour de sa cavité centrale. Chez l'homme, la cavité centrale,
comme nous l'avons vu plus haut, est complètement oblitérée. D'autre part, les
différentes couches de substance nerveuse qui constituent le bulbe, au lieu d'occu-
Fi~.347.
Coupe transversale du bulbe otfactif (deti)t-schcmat,i(jue, in)Ké de Sr.awAt.uH).
A. moitié supérieure ou dorsale. )!, n'oiUe iuK'ricure ou veutratc. –C, substance geiatiucusc s<)).frau). les dcut
moiL)<sctt<pondaMt:t)acnvu/'ccntra)e)n'iu'i)nc.
t. substance Manche ')c ïa partie dorsale, avec 3, son pnvetoppc corticale. couche superficielleouft!j[ii!ai)'c.
t. couche moyenne, a~cc a, xonc gtotncrulanp &, xone ]ntc')6dian'c c, xonc des cellules nx~t'atcs- Ht couche pro-
fonde ou mcduttairc. avec 6. substance blanche vcnh'ate; 7, 7, 7. grains. 8, fibres nerveuses olfactives, nrovcnant
dcïapituitaircctsercndatttatacouchcnbrmairc.
per tout te pourtour de l'organe, ne se sont développées pour ainsi dire que sur sa
moitié inférieure ou ventrale. Sur sa moitié supérieure ou dorsale, elles ont subi
une réduction remarquable elles ne sont plus représentées, en effet, que par une
mince couche de substance blanche, que recouvre une écorce grise plus mince
encore. AvecGoLG!, dont l'opinjon sur ce point a été adoptée par v.\N GEuuorrEN,
nous distinguerons dans le bulbe olfactif trois couches superposées, qui sont en
allant de la périphérie vers la cavité centrale la couche superficielle, la couche
moyenne et la couche profonde.
a. Couche SM~er/<c:<?~e. La couche superficielle ou Jibriltaire (fig. 347,3), de
coloration grisâtre, est formée par des faisceaux de fibres nerveuses, qui provien-
nent des nerfs olfactifs, de la muqueuse nasale par conséquent. Ces fibres, diver-
sement entremêlées et plus ou moins disposées en plexus, suivent quelque temps
une direction tangentielle à la surface extérieure du bulbe. Puis, s'infléchissant1,
en haut, elles pénètrent dans la couche suivante.
b. CoMcAi?MK)?/eM:!e. La couche moyenne (fig. 347,4), plus épaisse que la pré-
cédente et d'une structure beaucoup plus complexe,' se subdivise etie-meme en
~'ois zones, morphologiquement bien difi'érentes une zone externe ou giomeru-
taire, une zone interne ou xone des cellules mitrales et une zone intermédiaire.
La zoKe e.B<e?'Më ou <~o)Me?'M~M?'c(a), qui est immédiatement en contact avec !a
couche des fibres superficielles, est
ainsi appelée parce qu'elle renferme
< ommë éléments caractéristiques une
ou deux rangées régulières de petites
masses spheroïdales ou ovoïdes, con-
nues sous le nom de ~OHK~'M~es olfac-
<<s (papilles de BnocA). Ces glomé-
rnles, larges de 0"t en moyenne,
son essentiellement consLitues par
des CbriHes nerveuses, diversement
entremêléeset comme pelotonnées sur
cHes-memes. Elles sont, comme nous
allons le voir, de provenance et de
valeur fort. diQcrent.es. -Le glomérule
requit tout d'abord, par son pôle infe-
rictn' (tig. 348), les fibres olfactives de la
<'one)ie superficielle. Ces fibres, en pe
m'trant dans le glomernie, s'y divisent
et s'y subdivisent de façon à former des
iu'horisations variqueuses et extrëme-
on'nt ilexueuses. Il reçoit d'autre
p:u't, par son pôle supérieur, le pro-
Fi~8.
Schcmarcprcs~n~u~ttcs relations <iH Dcuronc
ton~cment protoptasutique principal o~f~cU~'pct'iphcrK~ucavec le tieun.me ccutT-it.
<l~'s cellules mitrales, que nous décri- t,nn)fjUCUscoif'acL)\'c.<'p~n!<'s(~)iUt~)iatcs.–3.cc)-
rons tout à l'heure. Ces prolongements tutco)f':tctivcj)(''t'it'ht''i'i'c,{tvcc:4.ë('n}'rotott~t'nK't)t.j'~ri-
pln'i'i'j)nf;sonproio]t~cmcutccntt-;ti.–H.fc'iiu~tnih'aif,
protoplasmiques se comportent, dans a\'<'c:7,snnjt['o!oH!Ctnct)t)n'of.i)'ias!H'([ue:S.Sf))tjn'uton'
~ctnc)tf.c\!htt.h'a\!tt\).~tot)]<uto<)!inctif.c't't<nh'pu(,t!)t
k; ~ktmcrule, exactement comme les roinHonrarhori~:tUonc\)ind~;t.xi!cthtncut'<'tn('~<t'it)ht''t''q~Ct'L
rm'hol'Îsation In·oh~plasu~iquc du nClIl'OIW centraL 10, pro-
tii)!'cs olfactives ils s'y résolvent en !<Ht~f')nc)it.s~u~\t!t'sauxdc:scc!t'tc5fni)!d('
<!cs arborisations terminales, arbori- ()j<'snt''f;itCs)))t)i'[U('nN!idn'f'ct!0''quc!uhc'nt!si't)jn'~ssio)[~
oi)a<),ivcs.)i
sations qui, comme les précédentes,
sont très compliquées et. fortement, Hcxucuses. Le ~'[omérLde est donc l'abou-
tiss:)nt(t)g. 348,9) de deux arborisations nerveuses une arborisation ascendante
<'t de nature cylindrax'de,représentant la terminaison d'une fibre olfactive une
arborisation descendante et de nature protoptasmique, provenant d'une cellule
mitrale. Nous devons ajouter que ces arborisations, quelque complexes et quelque
entremêlées qu'elles soient, restent toujours indépendantes, je veux dire que le&
fibrilles de l'une et de l'autre se terminent toujours par des extrémités libres sans
se fusionner jamais.
La zone interne (c) est formée par une rangée unique et continue de grosses
cellules nerveuses (de 40 à 80 ~), qui, en raison de leur forme, ont été comparées
à une mitre et sont appelées pour cette raison cellules MM<~es. Ces cellules ont.
dans leur ensemble, la forme d'un triangle et sont orientées de telle façon que leur
base regarde la face inférieure du bulbe (fig. 348,6). Par leur sommet, les cel-
lules mitrales donnent naissance à un cylindraxe qui passe immédiatement après
dans la couche interne, où nous le retrouverons.– Latéralement, elles laissent
échapper un certain nombre de prolongements protoplasmiques, qui courent en
sens transversal et s'entrelacent avec les prolongements similaires des cellules
voisines. Par leur base, enfin, elles émettent un prolongement protoplasmique
beaucoup plus volumineux que les précédents et toujours unique c'est le pro~OH-
~eMSK< basal de la cellule mitrale. Ce prolongement descend dans la zone inter-
médiaire, la traverse en ligne droite dans toute son étendue et pénètre alors dans
un glomérule, ou il se termine, comme nous l'avons vu plus haut, par une arbo
risation libre, laquelle entre en contact avec l'arborisation terminale des fibres
olfactives. C'est au niveau de ce contact ou, si l'on veut, de cette articulation, en
plein glomérule par conséquent, que les impressions odorantes passent du neurone
périphérique dans le neurone central. Elles sont recueillies là (fig. 348) par les
fibrilles terminales de la tige protoplasmique des cellules mitrales et transmises
ensuite à la cellule par cette même tige protoplasmique. Comme on le voit, on ne
saurait invoquer un fait plus démonstratif en faveur de la fonction conductrice
que l'on attribue aujourd'hui aux prolongements protoplasmiques des neurones.
La ~OHC M!<e?'?Më<en'?'e(b), comprise entre les glomérules et les cellutes mitrales,
revêt sur les coupes un aspect finement granuleux c'est la couche MtO/ecM~M'ede
C.UAL. Elle renferme des éléments divers 1" tout d'abord, les prolongements
descendants des cellules mitrales, qui la traversent en sens radiaire 2° puis, un
certain nombre de cellules nerveuses, irrégulièrementdisséminées et pour la plu-
part de petites dimensions 3° enfin, des cellules névrogliques. Les cellules ner-
veuses de la zone intermédiaire ont exactement la môme valeur que les cellules
mitrales elles envoient leur cylindraxe dans la couche interne et leur prolonge-
ment protoplasmique principal dans le glomérule.
c. CoMC/M pt'o/b~dc. La couche profonde (fig. 347,o), encore appelée cûMcAe
Mte<~t<M<!M'e en raison de sa coloration blanche, s'étend depuis la couche des
cellules mitrales jusqu'à la cavité centrale du bulbe ou a la substance gélatineuse
qui représente cette cavité oblitérée. Elle comprend trois ordres d'éléments
~desceUules épendymaires; 2" des fibres nerveuses; 3" de petits éléments ceitu-
laires, appelés grains.
Les ce~M~es e~eKcf~/HtCM'es sont des cellules epititéliales, disposées en une seule
rangée tout autour de la cavité centrale. Elles ont exactement la même origine et
la même signification que les cellules épendymaires qui tapissent les cavités ven-
triculaires du nevraxe. Comme ces dernières, elles émettent chacune deux prolon-
gements un prolongement interne, épais et court, qui s'étend jusqu'à la cavité
centrale un prolongement externe, plus grêle, mais beaucoup plus long, que
VAN GEUuctn'E~ et MART)N ont pu poursuivre, chez ]e chat nouveau-né, jusque dans
la couche des fibres olfactives.
Les /(&es HerueM.fes de couche profonde du bulbe proviennent, en majeure
In.
partie des cellules mitralcs et des petites cellules de la zone intermédiaire. D'abord
ascendantes, ces fibres se coudent ensuite à angle droit. pour devenir antëro-pos-
terieures et passer dans la bandelette olfaci,ive, ou nous les retrouverons tout a
l'heure. Elles abandonnent, au cours de teur trajet, de nombreuses collatérales
descendantes, qui viennent se terminer entre les cellules mitrates ou, plus bas,
dans ta zone intermédiaire. A ces fibres olfactives centrales ou ascendantes,
qui gagnent la bandelette olfactive et de là le cerveau, se mêlent un certain
nombre d'autres fibres, dites contWïSSMra~, qui, a
travers le chiasma olfactif (p. 422), vont d'un bulbe
olfactif à l'autre. Enfin RAMON Y C.)Af. décrit,, outre
les deux ordres de fibres précitées, des fibres centri-
fuges ou descendantes (fig. 382,i2) qui, du cerveau, se
rendent au bulbe olfactif et s'y terminent en d'élé-
gantes arborisations, les unes dans la couche profonde,
)es autres entre les cellules mitrales ou même au delà
<te ces cellules. Ces fibres sont admises également par
KoLUKER et par VAN GEuucnTEx.
Les ~t'NMM(f!g. 352/10) sont'de toutes petites cellules
nerveuses, qui se disposent en amas plus ou moins
considérablesdans les intervalles des fibres nerveuses
<'i-dcssus décrites. Ils revêtent pour la plupart la
forme d'un triangle, dont le sommet serait dirige du
<'f')t.e de la périphérie. Ces éléments cellulaires son
(iepourvus de cylindraxe. Par contre, ils possèdent
(fig. 349) des prolongements protoplasmiques tresdeve-
k)[)pes ceux qui naissent de la base, au nombre de
trois ou quatre, se portent vers la cavité centrale et
sc'terminent, après un trajet très court, par des extré-
Fig.34:).
mités libres et plus ou moins ramifiées; celui qui se
Trois grains du buiheotfttctif
<h'tache du sommet, beaucoup plus long que les pré- duchien(dapresvA'<CEt[u-
<;t.'dcnts, descend vers les cellules mitrales, passe entre CHTEX).
t'es cellules et vient se terminer dans la xone molécu- !noiL t, corps cctiuffm'c.2,pt'oton!:c-
interne.[u'otongGmf'nt.
):u)'e par des ramifications libres et divergentes. La cxtt't'ne.–4,onc des ccUutcs mi-
trates.
nature des grains n'est pas encore nettement élucidée.
M).;YNERT les considérai comme de véritables cellules nerveuses, mais cette
opinion paraît devoir être abandonnée aujourd'hui. RAMON Y CAJAL les compare
aux spongioblastes de la rétine. VA~ GEUucu'rE~ et MARTM (etKoLUKER s'est rallié
a ('cite manière de voir) les considèrent comme des cellules épendymaires qui, au
''ours du développement, ont perdu toute connexion avec la cavité centrale du
hutbe, autrement dit comme de simples cellules névrogliques.
Fig.3M.
Schéma indiquMttie trajet de iu. voie otf':ictive périphérique et, de la voie oUat-tivecentr~tc.
),<m'qucuscoIfacU\'c.–2,tamccri))t<cdo!ct,hmoïdc.–3,hu)bcoH':tcttt\avcc:coucitcsut)C')'ficip~cO))fit)rd-
!i'c'xoucdGSg)oMtc'ru!es;c~oncsdcscctfntGsnutt'a!Gs;f/.Cf)nchcproiOt'dc;t',sui)S~ancc~t'UmcusccctiU'afG.–
t.)mndcie).tco)fac(it'c.–5,cit'contoiuLiondc)'hip~ocampG(pot'tif)ndciasp))e['co))'activc).('),cc~u)cotfMUvG.–
7. Do't' otfac~r. 8, voie otfacUvc ccnt.ra)e. 'J, cchutcs py)'amida[<'s de la ~uLst~nct; grise de ta !timdc!ct,
iû.~t';iins.–t],nbt'csoIfacHvcscotn[nissut'a!cs.–i'2,<Hjrcsot!'acU\'('sdescendantes.–l:f,Jiut'cscf!Y't'c)Ucsd~
ct'n))'c~cOt'Ltcau\dct'otfacUon.
:U)ordqne celle-ci s'est bifurquée pour leur donner naissance. Mais toutes les
iiht'cs const.H,uH\'es de la bandelette olfactive ne passent pas dans les deux
racines blanches si on enlève délicatement, soit avec la pointe d'un scalpel, soit
il )':ude d'un iilet d'eau, la mince couche de substance grise qui sépare les deux
racines précitées, on voit partir de l'angle de bifurcation de la bandelette un petit
paquet de fibres blanches, qui se portent en arrière en divergeant et disparaissent
bientôt dans l'espace perforé ces libres constituent une :oisièfne racine, la
}'actKe~)'Me ou~'scMte mo~/eMMe. Enfin, si l'on renverse la bandelette en arrière
et si on enlève de même par le raclage la portion du tubercule olfactif qui se
cunt.mue avec la tramée grise de l'arête dorsale, on met à découvert un qua-
iTH'fue groupe de fibres qui, de la base de la bandelette, vont aux circonvolutions
\'oismes ces fibres, dans leur ensemble, forment une nouvelle racine, la rsct'HC
6'Kpet'etM'e. Au total, la bandelette olfactive entre en relation avec )e cerveau par
quatre racines 1" la racine blanche externe 2° la racine blanche interne 3" la
racine moyenne 4° la racine supérieure. Nous connaissons la situation et l'ori-
gine de ces quatre racines. 11 nous reste maintenant a les suivre jusqu'à leur
terminaison dans la masse cérébrale et, à cet effet. il convient de les étudier
séparément (voy.fig.'181,'18~ et3Sl):
a.~ac~ïe blanche e~<o'e. La racine Manche externe, la plus importante
des quatre, toujours très visible sans autre préparation que l'enlèvement des
méninges, se dirige obliquement, en arrière et en dehors. Elle croise l'extrémité
interne de la scissure de Sylvius et vient se perdre dans la partie antéro-externc
de la circonvolution de l'hippocampe. Ses libres se terminent par des arborisa-
tions libres dans l'écorce de cette circonvolution.
b. Ti'ac~Me blanche /M/e;'Hp. La racine blanche interne est a la fois moins
volumineuse et moins longue que la précédente. Elle est,, chez beaucoup de
sujets, fortement réduite et parait même, chez quelques-uns, faire complètement
défaut. Partie de la base de la bandelette olfactive, elle se porte tout d'abord en
arrière et en dedans vers la ligne médiane. Puis, s'infléchissant de bas en haut.
elle gagne la face interné de l'hémisphère cérébral et s'y termine, de chaque côté
du bec du corp's calleux, dans une région spéciale qui représente la pointe de la
circonvolution du corps calleux et qu'on désigne, depuis BaocA, sous le nom de
ca/e/'OMf o~e<:Y' (lig. ~54 et 355,4). C'est en effet sur ce point que se donnen!
rendez-vous divers éléments de l'appareil de l'olfaction, tels que l'extrémité
antérieure de la circonvolution Hmbique, la racine olfactive interne et la ban
dclette diagonale.
c..RactHe~se oMraciiHe MioyeHKe. Les deux racines blanches, divergentes
dès leur origine, sont séparées l'une de l'autre par un petit espace triangulaire.
Connexions réciproques des centres olfactifs corticaux. Les centres olfactifs corticaux
qne nous venons de décrire sont vraiscmMaMement unis, d'un hémisphère a l'antre, par des
fibres transversales disposées en anse, qui,
d'~n centre corticat quelconque, se rendent
an centre cortical homonyme du côté opposé.
Cf's fibres commissuratesinterhemispt~eriqucs
passent, soit dans le corps calleux, soit dans
fa commissure bfanche antérieure.
));ms le même hémisphère, le centre otfac-
tifcftNenx et le centre otfactifhippocMipique
spnt reHes l'un à l'autre par deux t'aisceaux
de fibres, que nous distinguerons en anté-
rieur et postérieur.–Le /<Mc<'aM p<M<te~
parti du centre olfactif calleux, passe au-
dessus du corps calleux, contourne son bour-
)'c)ct. descend dans la circonvolution de t'hip-
ptH'unpe et gagne alors l'extrémitéantérieure
de celle circonvolution où se trouve le centre
olfaclif hippocamp~que. Ce faisceau, disposé
en (orme de fer achevât à concavité antc-
rienre, occupe dans toute son étendue
i'c~tisseurde tacirconvotutiontimbiquc. Schéma motth'ant le faisceau otf'acUfdc la corne t)Amn)0)!.
\f!~ savons que, chez les animaux osmati- l.t.:en<~tt!uf'or}'scaHcu\2.s('j)t,t(m[tu'iftut.–3,mK'it;
~"f's, chez la loutre notamment (p. 26t),ia i, pétloni:ulc (~él'éhl'al. 5. l'P¡U~t~IH'I'rùl'dnntél'ieut',
circuttvutution tinibique tout entière, et non –H\s<'iasurc~uSY!.vn's.Hb;nt<[c!f'tt.('t.)ft.)).f.K-et.<)'r;~in-.
hlaudlc interne; 6', rarinr blnnrlnr l'XtCI'UC. S, ll'i:!orttJ t"éL'élJi'al.
pas seulement ses deux extrémités comme ¡¡\'ce: i' son piliel' anlÙ,'il~IlI': i". I:ni.cr!a« olflldif dl! In t'fWltC nl'm-
('liez t'homme, se rattache morphologique- )(t.).uhet'c.utc!n;nnn[itit'~i~'<'<'ses<)('u\;)K)V!ui')t,f'i~rf'i)t)f!~
10. lulrercule IÎlamillaÎi'(~ arf\(' ses Ii(~ux H(lrall):, 11, faj;i('(,¡Hld~~
")cnt :'t ia fonction o)factive et acquiert la Vieq-(I'A1.YI', 13, eil'eOI1\'oluHonnlu rurl.s callenc. Ia, ear'I'Cr(HII'
olfaclif. {~['oelit'I dr l'hippocampe, 16, t.tllIImissUI't.~ hl:mcltn
Y~!f;ur d'un véritable )obe. le ~o&e~<M&!fy!«* antérieure. H,
~v. fi". 208~. Le /'aMCf?f<;< nH/o'/fi/i'. beau-
tY")tg.xu!S).–be/(MCMf<oH/<')'<c!«',ncfui-
'n)) p[us court que le précèdent et tout superficie), n'est autre f)ne)a.&«)t~<c//ef~'a-
</oM~c, que nous avons précédemment décrite (p. 224) à propos de la conformation extérieure
du cerveau. Cette bandelette, partie de l'extrémité antérieure de la circonvolution de l'hippo'
campe, du centre olfactif hippocampique par conséquent, se dirige en avant et en dedans, tra-
verse obliquement l'espace perfore antérieur et, arrivée au niveau du bec du corps calleux, se
divise en deux ordres de fibres, les unes qui se continuent avec les nerfs de Lancisi, les autres
qui se perdent dans le carrefour olfactif (tig. 355,4). Ces dernières fibres, peu apparentes chez
l'homme dans la plupart des cas, mais très développées chez les animaux osmatiques, servent
ainsi de trait d'union, trait d'union très court et très direct, entre le centre olfactif hippocampique
et le centre olfactif calleux.
D'après ZucKEftKANDL, la région olfactive de la corne d'Ammon serait mise en relation avec le
centre hippocampique par un long faisceau ansiforme qui suivrait la voie du trigone c'est le
faisceau o</(!e<t' de la co!e ~)t:M!o~ de ZucKEHKANp),. Ce faisceau (356,T'), suivi à partir de lu
corne d'Ammon, passe dans le corps bordant, contourne avec le trigone les faces postérieure et
supérieure de la couche optique, descend dans le pilier antérieur, s'échappe du cerveau au niveau
du bec du corps calleux, se joint au pédoncule du corps calleux et finalement, par )a bandelette
diagonale, aboutit à l'extrémité antérieure de la circonvolution de i'hippoea.mpe.
6" Voie olfactive réflexe. Chacun sait que les odeurs, en pénétrant dans les
fosses nasales, .peuvent déterminer par voie réflexe, dans les muscles moteurs du
nez ou de la tête, des mouvements divers, mouvements qui ont pour but d'ouvrir
largement les narines aux effluves odorants, si ces effluves sont agréables, de les
en écarter au contraire, s'ils sont nocifs ou seulement désagréables. Ces mou-
vements reflexes dénotent l'existence de connexions plus ou moins directes
entre les fibres olfactives et les centres bulbo-médullaires d'où émanent les nerfs
moteurs destinés aux muscles sus-indiqués. Mais ces connexions, bien que indc-
niables, ne nous sont pas encore connues. BnocA, comme nous l'avons vu plus
haut, a décrit, chez les animaux osmatiques, un petit faisceau de fibres qui, de la
racine moyenne, se rend au pédoncule cérébral. Ei~NCER, de son côté, signale des
fibres qui, partant du pédoncule olfactif, se portent en arrière vers le tubercule
mamillaire et que l'on pourrait suivre jusque dans l'espace perforé postérieur. Tout
récemment, TROLARD, sous le nom de &<ïH~e~«e MMMtïMcM'e, a décrit un faisceau
qui, de l'espace perforé antérieur ou de la bandelette diagonale, se dirige vers le
tubercule mamillaire, entre en relation avec ce tubercule, puis, continuant son
trajet, longe le côté externe de l'espace perforé postérieur et disparaît dans !:i
protubérance. J'ai vu, dans deux cas, un tout petit faisceau, appartenant manifes-
tement à la racine moyenne, se porter sur le côté interne du pédoncule, mais il ne
m'a pas été possible de le suivre plus loin. Ces différents faisceaux se rapportent
vraisemblablement à une seule et même formation, que l'on pourrait appeler la
?'acM!e pos<e?'eM?'e ou descendante de l'olfactif, dénomination qui ne préjuge
rien. Cette racine va-t-elle jusqu'au bulbe et se termine-t-elle, comme le vou-
draient les faits, dans les noyaux moteurs qui tiennent sous leur dépendance ics
mouvements des ailes du nez et de la tête en général cela est possible, mais nuu
démontré.
Lisez, au sujet des voies olfactives, parmi les travaux récents: BnocA, RecAerc/tM~M' les ce;w
o~/ftc~, Rev. d'Anthrop., jt879; Go<.Gt, SM~a/M ~'M~'ao'ct &MM< o~/a'/<'o< Arch. di f-'rc-
niat., t87!<; Du MËMH, 0;'iyt;)M du <;vtc/tM o</ac<<M'i'fM, Arch. ital. de Iliol., t882; –OnE[tSTE!<i:n.
(~-Jp)-KH,</ :<(< CM/ t'e;'&i';M<M)!M (<e<' Ntee/Mte/'MM, Biol. Centralb).,Bo).ll; Bm.i.oxci, /M/c/tM
alla s~'K~/Ht'a dei lobi o~/a/<o)'tt Hc~t ~o/Mf~t e net fe<e<<!<<; Atti dei Lincei, )882 ZLC~
K.tXM., !<'&f)- ~as 7!:cc/;eM~-«H:, Stuttgart, )887 Du itMn:, Das h)ec/~H(/(;<,Anat. Anz., 188S
RAMOx Y CAjAL, 0)~eH y /e)'nM;tac!'o)t de las ~Ara~ Ke;'f:OM~ <a<fM':<M, Gac. sanit., Barfc-
lona, 1890; P. UAMOX, A'o<fMp?'eMH<ifa~ sobre la c~Mc<M!'a de los cen<<M ?:e;'H!OM4'. <)MC.
sanit., Barce)ona, tS'90: VAX GK)u;cf;TEX et MAtfnx, /.e &«Me o~c/t'e ~Ke~MM MaMM</<w,
La Cellule, 1891, t. YH; –T~OLAKf), ~~M;'et/ ?!ert'c;<.i' de ro<ae<o?), Arcit. de Neuroi., t8t)l:–
LowKXTHAL.~e lobe olfactif des reptiles, Journ. de l'Anat., 1892; Kôt.uKEn, Ue&e)' d. /ei".
des /~K<&;M o</ae<o!'t'fM, Sitz. d. Wurzb. Phys.-mod. Gesellsch.,1892:– Iu:rz<us, D<e~MH.s-
weMe r~Hiec/tHO'MeH, Biol. Unters., 1892; CAU.HJA, La ?'0)t o~/a<o)'<a' del ce)'e&)'o, Madrid.
1893; BKTzus, Do' CM'McM~ppeH te<H!~feH~c/te<t M. d. M&)'('?t SSM{/e~/f!e)'e?), Svenska Liikar.
Forhand)., t895 St~'rn, 7'e co/tH~e~'o~ te<M)M;: the o~ae/o~'y bulb a?'d the /itp~oc~Mp;M,
,\n!it.An'189o.
Voyez, en outre, la bibliographie de la corne d'Ammon (p. 318) et celle de la muqueuse
pituita.ire(tKLtvreV~).
Le cordon nerveux que l'on désigne en anatomie descriptive sous le nom de nerf
optique, difTère beaucoup morphologiquement,des nerfs ordinaires. L'embryologie
nous apprend qu'il n'est, comme la rétine
.'lie-même, qu'un prolongementdu cerveau
antérieur primitif (voy. ~Mt&r~o~oyte) et
nous verrons plus tard (voy. A"e?' ojc~Me)
que l'histologie, conurmant entièrement sur
ce point les données du développement,
nous révèle dans le nerf optique tous les
caractères structuraux des faisceaux ner-
veux des centres. Le nerf optique est donc
une partie du névraxe et, de ce fait, ne
saurait être identifié ou même comparé à
un nerf périphérique.
La voie de conduction optique est pour-
tant disposée suivant, le même type que la
voie de conduction sensitive et elle nous
présente, comme cette dernière, un neurone
périphérique et un noyau terminaL Le neu-
rone périphériqueest représenté ici (fig. 3S7 )
par les cellules, dites bipolaires, qui occu-
pent la partie moyenne de la rétine. Ces
cellules bipolaires ont chacune deux pro-
jon~'ements dirigés en sens inverse un pro-
longement périphérique, long de quelques
dixièmes de millimètre seulement, qui re-
cm.'iite les impressions lumineuses que lui
apportent les cônes et les bâtonnets un
pru!ongement central, qui se porte vers les
grosses cellules ganglionnaires de la rétine
et se termine tout autour de ces cellules par
des arborisations libres. Les cellules bipo-
laires de la rétine deviennent, ainsi tes Fi,, g~1.
i'~nologues des cellules, elles aussi primi- Disposition gênera de la voie optique
ti~ment bipolaires, qui constituent le gan-
Ktiu~ Spinal et, de leur côté, les grosses
,f 3
4,'jaM'c)cHeo~Hquo -S.centrcsgaMg!iounairos.
cellules ganglionnaires auxquelles o eiles o~ centre cor~ca) de t!t veston.
u'at.
3"?«t!p)'o~H./emeH/ceH-
(
(
Fibre nerveuse. allant du gan-
gj~~ po~e-
rieure(teia.moeHeepiniere.
Ce))u)es de )a. postérieure
Fibre nerveuse, allant de la cet-
]u)ebipo[aireaux ccUulcs g(m-
gtionna.iresdcta.ret.ino.
Ce)h]ies gangUonnaires de )a rc-
f dc)amoef!e.corne tine.
qu'elles abordent par son angle antëro-externe. De là, elles passent dans la ban-
delette optique (voy. Bandelette optique, p. 223), qui se sépare du chiasma au
niveau de son angle postero-externe et qui se rend, par un trajet curviligne à ta
partie postérieure de la couche optique. Voilà ce que nous enseigne la dissection
ou, pour mieux dire, la simple inspection d'un cerveau dépouillé de ses en\c-
On enseigne généralement (CRUVHUUEn, SApf'KY), et nous t'avons écrit nous-meme a
page 523, que le chiasma des nerfs optiques reposait horizontalement dans la gouttière optique.
C'est une erreur. U est placé en arrière de cette gouttière et repose, comme nous le montrcHt
nettcmenttcs figures 4)5 et4t9, sur la tente de l'hypophyse et surla tige pituitaire.D'OLUtrepait,
la lamelle btanche qui constitue le chiasma n'est pas exactement horizontale, mais incmK;6
(Og. 4)9) de haut en bas et d'arrière en avant.
('
ioppes.L'a.na.tomie pure est impuissante à nous fournir, sur le trajet des fibres
optiques, autre chose que ces données, naturellement brutes et insuffisantes.
L'anatomie pathologique et la physiologie expérimentaie viennent heureusement
<L notre aide les dégénérescences secondaires, qu'elles soient provoquées pat'
t'experimenta.tion ou qu'eiles surviennent en conséquence d'une lésion patholo-
gique quelconque, nous fixant nettement sur le parcours et sur les rapports réci-
proques des conducteurs optiques à la base de t'encephale. Nous étudierons ce
[tarcours et ces rapports 1° dans le nerf optique; 2° dans le chiasma; 3" dans
la bandelette optique.
a. Dans le ):e?' op<~Me. Dans le nerf optique, les fibres optiques cheminent
parallèlement les unes aux autres, en formant par leur enscmbte un cordon cyiin-
dt'ique compact et entièrement, homogène. Malgré
s~n homogénéité apparente, le nerf optique ren-
Situation respective des différents faisceaux optiques dans le nerf optique, dans le chiasma
et dans la bandelette (d'après VtAt.E'r).
FD, faisceau direct. FC, faisceau croise. FM, faisceau maculaire. FG, faisceau de Gudden.
!e
~t. FfunES COURTES. Les fibres courtes ou ganglionnaires se
'mes dans le corps genouille externe, d'autres dans le pulvinar, d'autres enfin dans
tubercule quadrijumeau antérieur
les
a. DsHs7eco?'ps ~e~M~ë corps genouillé externe, comme nous
c~<e?'Me. Le
avons vu en étudiant la couche optique, est une saillie blanc grisâtre, en forme
<)e cœur, située en dehors et un peu en avant du corps genouille interne, immé-
diatementau-dessous du pulvinar qui la surplombe. Envisage au point de vue de
~a structure., il se compose
_1-
:°
d'une coque périphérique de substance blanche,
_L son ~'a~Ht zOHS~e; 2"
fermant G\1'.
d'une
partie centrale, comprenant à la fois
de la substance blanche et de la subs-
Lance grise. La substance grise cen-
trale revêt la forme d'une lame repliée
plusieurs fois sur elle-même dans le
sens transversal (f)g. 36S.6) ces re-
j)tis, qui sont en général au nombre
de quatre, augmentent d'amplitude
d'avant en arrière et, de plus, les
pusterieurs sont plus épais que les
antérieurs (BmssAuu).
La lame grise du corps genouillé
c\terne est recouverte, sur sa face su-
périeure et sur sa face inférieure, par
une lame de substance blanche qui,
raccompagnant dans son trajet, se
plisse naturellement comme elle et
dans le même sens. Il en résulte que,
S<'t)<)naHidnjtnui(,tct)!<Mtcdet'or!~atnnidui'us-
vu eu coupe, le corps genouiUé exter- oc:m"ptK[ucmLt'tL-CL'i'('br;dou t'adtattous opti-
ne, au lieu d'être homogène comme ques.c't~~uchc;.
t interne, nous présente une série de t.puhimn'2,cû)')'s~t'nout!)~cx)c)'m'<f,{u)~]'-
stries blanchâtres demi-circulaires, cu!t'<~)ath'ijunt~Httit)![t~-i('m' 4,t':m~('tt'H{'Ot))i~m'.
:u'pc:t'u[)t'tmchGtt(;bi['n)'(.'HUoni')t-<'t')tc;4'\sitijt':t."<tc'
alternant avec des couches de subs- <)c-hit'urctdtouc\torm'5.fibres oj'Uqucsdirectes, aN:)!)t
:mfMiscc:ut<)[J'Ut)neittLt'a-cerctn-aL–t),<ih!'c<)f)i')it)u''sst'
tance gt'ise. )'t-)K)!m[,~tem'sccnt['<'sp';u~)iù))u:tii')'s. –fiht'cst'n\~
t'f'ntcs()cct'sccnLres~a)~Uo!mau't's.–8,))SCC:m<)itii'))K'
Histologiquement, les stries blan- intr~-c'rf''hï'nt.n<)\fm\:ttcsnct't's<no!cm'stm<!)0-
('t'o(.ut)'i'tt)tUctsit\cctesm'rtsq'.uc))tt)tU'k'<tt.–f0,)ft'.
ches du corps genouillé externe sont fibt'css('r('nd:mt<t(:<nc'\mtxo)tpi~5U))([':u'tainmd<')<'H<'
''nitstitu~es par des iibres a myéline, f<)nni!miinatf'))0'L'icm'e.
les unes at!creutes, les autres cuerentes. Quant à la lanx'
des cellules nerveuses, de grosseur moyenne (35 à 43 u.). tnstformes ou c~oHucs
elle renferme
c'est autour d'elles que se terminent, par des at-borhations libres, les tibres
optiques de la bandelette. Ces cellules rempUssent donc, pour les impressions
visuelles, le rôle d'un noyau récepteur. D'un autre côte, e.I!es émettent des cylin-
dt'uxes, fibres optiques'nouvelles, qui se jettent dans le centre ovale et, la, con-
tnhuent à former le faisceau optique intra-cerebral (voy. plus toin).
h. Dans ~pM~'tnar. Le pulvinar, nous l'avons encore vu en étudiant le cer-
ve:m, est cette partie toute postérieure de la couche optique, qui proemine en
a)')'iëre en recouvrant les corps genouilles. Très variable dans sa forme, il est le
plus souvent ou semi-hémisphérique ou conique à sommet mousse et dirige en
arrière il revêt, dans certains cas, l'aspect d'une épaisse lame triangulaire
aplatie dans le sens vertical. Ses dimensions ne sont pas moins variables il
est très développé chez certainssujets, tandis que, chez d'autres, il est à peine
visible. Les libres qu'il reçoit de la branche externe de la bandelette se com-
portent exactement comme celles qui se rendent au corps genouille externe:
elles se terminent par des arborisations libres, qui enlacent les touues proto-
plasmiques des cellules nerveuses. Ces cellules nerveuses, d'autre part, donnent
naissance à des fibres nouvelles, qui vont, dans le centre ovale, renforcer le fais-
ceau optique intra-cerebra).
c. Dans le <M&e)'CM~ ~Ma~MMteaM aM<e)'!e!M'. Les nbres optiques qui se
rendent au tubercule quadrijumeau antérieur (voy. ?'Mëe)'CM~s ~Ma~M~eaM.)?,
p. 183) forment le stratum xonale de ce tubercule. Elles se terminent ici, comme
dans les précédents noyaux, par des arborisations libres, dont les ramifications
enlacent les ramifications protoplasmiques des cellules nerveuses. Les fibres
qui naissent ensuite de ces cellules se distinguent en deux groupes (tig. 364)
les unes, ascendantes, peu nombreuses, rejetées môme par certains auteurs, se
rendent au centre ovale, en suivant en sens rétrograde le bras conjonctiva)
antérieur et, là, contribuent à former le faisceau optique intra-cérébral; les
autres, descendantes, incomparablement plus nombreuses, se dirigent vers laa
protubérance et le bulbe et se mêlent aux libres de la bandelette longitudinale
postérieure (voy. p. 178). Ces dernières fibres, lesfibresdescendantes,s3 termi-
nent, toujours par des arborisations libres, dans les noyaux moteurs des nerfs
bulbp-protubérantiels, notamment dans les noyaux oculo-mpteur commun, pathé-
tique et oculo-moteur externe. C'est grâce à ces fibres que les impressions
visuelles, sans passer par l'écorce, par action réuexe par conséquent, actionnent
les noyaux précités et déterminent ainsi dans les fibres,musculaires de Tiris,
dans le muscle ciliaire et dans les muscles moteurs de l'œil, les contractions
diverses, lentes ou rapides, simples ou associées, qu'exige l'exercice de la fonction
visuelle. Les tubercules quadrijumeaux antérieurs deviennent ainsi le centre gan-
glionnaire de la voie optique réflexe. Rappelons en passant que les cellules
nerveuses des tubercules quadrijumeaux antérieurs reçoivent encore un certain
nombre de libres du faisceau acoustique et peuvent être actionnées par elles, au
même titre que par les fibres optiques c'est donc un centre réflexe double.
affecté à la fois a la fonction visuelle et à la fonction auditive.
P. FtcRES LONGUES. Les fibres optiques longues sont celles qui passent a
côté des centres ganglionnaires que nous venons de- décrire sans s'y arrêter et se
rendent directement à l'écorce cérébrale. On les appelle encore, pour cette raison,
/<es do'fc~ ou /t6)*es co?'co!~ (fig. 364,S). S'in&échissant en arrière, eik's sc
jettent dans le centre ovale, ou elles contribuent à former, avec les fibres issues
des centres ganglionnaires, le faisceau optique intra-cérébral, que nous allons
maintenant décrire.
4° Trajet intra-cérébraldes fibres optiques. Les fibres longues d'une part
et, d'autre part, les fibres'issues des centres ganglionnaires ci-dessus,décrits, se
dirigent toutes vers la partie postérieure dé la capsule interne et, là, se condensent
en un faisceau unique, que nous désignerons sous le nom de /'azscesM op/<e
!H<?'a-cer< Ce sont les rac~s~'oHs o~Mes de GRA'noLET, le j~doMCM~ po~c-
~ëM?'~e~e<?Me/<<?op<Kede certains auteurs.
Le faisceau optique intra-cerebral occupe à son origine la partie la plus reculée
du segment postérieur de la capsule interne, la région retro-tenticutaire de
MjEnns'u. A ce niveau, ses fibres, s'entt'e-croisant sous des angtes divers avec des
(!bres de projection émanant des lobes pariétal et temporal, forment une région
d'aspect tout spécial (fig. 368,7),
<jue l'on désigne sous le nom de
<;AaM!jt)<)'!f<H~M~M*e<~e IFerK~e&e,
ou tout simplement, c/ttMKp de
!Fe)'Mïc/{e. "WERN)C~E & comparé
cotte région à une corne d'abon-
<)ancc, dontl'embouchure, dirigée
~n bas, coiffe le corps genouiHc
externe, dont la partie moyenne,
it'gëremeht concave en dehors,
:s~ moule sur la face externe de
]:) couche joptique et dont l'extre-
OHtc, dirigée en haut, se termine
<'n pointe dans le stratum zonale
<jc ce dernier organe.
De la région rétro-lenticulaire,
le faisceau optique intra-cérébral
Fig.36o.
se dirige horizontalement en ar- Le champ de Wcrmckc.
vu sur une coupe f't'onhie (!e
t'ict'e. en décrivant une légère rhemisphct'c passant par le corps genouH~c cx~erac.
<'onrbe dont la concavité,tournée 2, couche optique. 3, 3', noyau cfntd~.
cor['s caUcn);.
avant-n) n'.
<:n dedans, embrasse la paroi
4, cxt.t'~fnit~ postérieure du noyau tcnticutau'c.
6,cot'[tSgCttoui)~ cxtct'np.– 6'. corps gpnouiif~uit.ct'nc. 7, ttamp
<"derne du prolongement occipi- dcWcrnickc.8,pcdoncutcMcyncrL Ct'Tc'bt'at, m'cc SMocusiti~cr;8" toyau
rouge. 9, faisceau de 10, proloogcmctiL sph~to'tda!
tat du ventricule latéral. Cette du vcn~'icutcta~rat. H. circonvotuMoa de l'hippocamtc.
12. faisceau iou~ttudma! inf~ric'ur, coup6 en travers.
paroi externe du ventricule est
longée d'avant en arrière, en sens sagittal par conséquent, par une masse volu-
tnmeuse de ubres longitudinales, à laquelle WERKtCKE a donné le nom de ~M~<aMce
sagittale. Mais la substance sagittale de WEumcKE ne renferme pas seulement des
fibres optiques elle est formée, en réalité, par des libres d'origine et de signi-
fication fort diverses. Vt~E'r. auquel nous devons une excellente étude de cette
rcgion, distingue dans la substance sagittale trois faisceaux, régulièrement appli-
quas les uns contre les autres, qui sont, en allant de dedans en dehors (Hg. 366)
1" le tapetum (7), mince couche blanche, située immédiatement en dehors de
Icpcndyme et formée par des fibres provenant du corps calleux (voy. Co~s
calleux); 2° le faisceau optique intra-cerebral ou faisceau des radiations opti-
ques (8), beaucoup plus large que le précèdent, formé par des libres fines que
l'hcmatoxyîine colore faiblement en violet et le carmin en rosé (V)ALETj; 3" le
faisceau longitudinal inférieur (9), constitue par des fibres beaucoup plus grosses,
<jni, dans le centre ovale, retient le lobe occipital à la pointe du lobe temporal
(vo\. CeH~'e ovale). Ces trois faisceaux, l'un commissural, le second de projection,
le troisième d'association, qui ont la même direction, mais qui sont fonctionnelle-
nx'nt bien distincts, se voient très nettement sur des coupes, soit frontales(lig. 367),
soit horizontales (fig. 366) passant par le prolongement occipital du ventricule.
Le faisceau des radiations optiques chemine donc, a la face externe du vcntri-
cn)c, entre le tapetum, qui est en dedans, et le faisceau longitudinal inférieur, qui
es! cn dehors. Compact et ramassé sur lui-même a son origine, il s'élargit
dans le sens sagittal au fur et à mesure qu'il s'éloigne de la capsule interne.
Ses fibres supérieures, s'infléchissant en
dedans, contournent en spirale la partie
supérieure du ventricule et viennent se
terminer à la face interne du lobe occi-
pital, principalement dans la partie supé-
rieure du cuneus. Ses fibres inférieures,
1
s'inlléchissant de même en dedans, pas-
sent au-dessous du ventricule et se
rendent, les unes dans la partie infé-
rieure du cunëus, les autres dans la par-
tie postérieure des deux circonvolutions
temporo-occipitales,c'est-à-dire, dans le
lobule fusiforme et te lobule lingual. Ses
libres moyennes, continuant leur direc-
tion initiale, atteignent la pointe du pro-
longement YentricufairG et, la dépassant,
aboutissent à l'écorce du pôle occipita).
Au total, toutes les radiations optiques
se rendent à i'ecorce du lobe occipital.
qui devient ainsi le ceM<?'e co?'c~ de
u:OM, le ceM~'e psycAo-Q~Me ou bie~
Le faisceau <ipt,'<jueutira-c('t'cbra!,Yu sur
une coupe hut'txofitaieJc ~hcnusphct'c. encore la s~Ae?-6 vis2selle.
), noyau tc'tUcuiairc. 2, gc~xcot postai iptt!' de la
fapsntcnïfci-nc.–3,noyaMcaud~4,chaftt~<)cWct- 5° Centre cortical de la vision ou
ttickc-–a~puh'inar.–<vp)tLt'icufc)a~faL–7,ta- sphère visuelle. Tous les auteurs sont
jteiHnt.–S,~t'sccau optique tnLrit-c~)~t(t''M/t'~)-
n, généralement
iatsccau !o)]~ttud)nnf Htfci'fcut'.
t t0. cr~t de d'accord pour placer dans
~!oi'and. H. sctssmc catcaihic. i~, p-Ue occiptUt!.
le lobe occipital le centre cortical de la
vision, mais les divergences commencent quand il s'agit. d'en préciser les tinutcs.
Tandis que ifE~scxEN Je iocatise aux deux lèvres de )a scissure caicarine, MoN.tKOM
~MM~MO~&MA.e~AK~f.M:
))u MHMK, '('Mt?tnctOK ce?)<;v<< f<e las /t'&<'fM )'e<t<iM))YM, A)f)dri(!, t89t
<
!n:!MKi), f7<;&e~ S<t?<e;'<'eMM);<t's< f<e~ ~Mt.s'e/tt'y),
MoKu, )'(')';(«f<f'f'M;M/f'<)
sauf
moteur, il se distribue, comme nous le verrons plus tard, & tous les muscles de
le droit externe et le grand oblique, lesquels sont innervés, le pre-
mier par le moteur oculaire externe, le second par le pathétique.
I" Noyau d'origine. Découvert par S'HLUNG en '1846 et bien décrit plus tard
par STŒJ)A ('1869) et par MA'rmAS DuvAL (1880), le noyau d'origine du moteur
oculaire commun se trouve situé dans l'étape supérieur du pédoncule cérébral
(ti~.370,9), au-dessous des tubercules quadrijumeaux. Il revêt, dans son ensemble,
la forme d'une petite colonne longitudinale, qui s'étend, paralielement à l'aque-
duc de Sylvius, depuis le noyau du pathétique, auquel il fait suite, jusqu'à ta
partie postérieure du troisième ventricule. Il mesure, en moyenne, tO millimètres
de longueur sur 3 ou 4 millimètres de largeur.
Le noyau du côté droit et le noyau du coté gauche, nettement séparés au niveau
de tcur bord supérieur pat' un intervalle de 2 ou 3 millimètres, se rapprochent
graduellement et arrivent même au contact par leur bord inférieur (fig. 3~())
c'cst-a-dire qu'ils sont séparés l'un de l'autre par un espace triangulaire à sommet
inférieur, espace dans lequel s'enfonce à la manière d'un coin la substance grise
de l'aqueduc. En rapport avec cette substance grise par sa face supero-interne, le
noyau de l'oculo-moteur commun repose directement, par sa face infero-externe,
sur les faisceaux de la bandelette longitudinale postérieure.
Ilistologiquement, le noyau oculo-moteur commun se compose de cellules mul-
Les filets radiculairf"; du moteur oculaire commun, vus sur une coupe transversale du pédoncutc
cérébrai passant par les tubercules quadrijumeauxantérieurs.
t. pied du pédoncule. ï, stratum intermedium. 3; locus "igcr. 4, région de la calotte. S. sillon taiera! de
t isthme. 6, tubercules quadrijumeaux antérieurs. 7, aqueduc de Syivius. 8, substance grise de l'aqueduc.
9, noyau du moteur oculaire commun. tu, bandetette longitudinale postérieure. it, noyau rouge de la catotte.
filets radiculaires du moteur oculaire commun.
(Le trait jaune indique l'épendyme.)
tipolaires, pigmentées en jaune, un peu inférieures comme dimensions à celles
du noyau pathétique (ScnwALBE). Ces cellules sont enlacées par un riche plexus
de fibrilles nerveuses, qui les mettent en relation avec d'autres formations
grises, voisines ou éloignées (voy. plus loin).
On a considéré longtemps le noyau de l'oculo-moteur commun comme une colonne compacte
et homogène, non susceptible de divisions secondaires. Dans un travail relativement récent
()8S!)), PERUA a cru devoir le diviser en un certain nombre de noyaux, qui paraissent assez dis-
tincts chez le nouveau-né. Ces noyaux, dans leur ensemble, forment deux groupes (Cg. 37) et
37;!):un groupe antérieur (groupe supérieur pour quelques auteurs) et un groupe postérieur
(groupe inférieur pour quelques auteurs).
a. <J;'oM/)epos<e;'i'e!< Le groupe postérieur ou distal, le plus important des deux, constitue
la portion principale du noyau de l'oeulo-moteur commun. U nous présente tout d'abord deux
parties, une partie ventrale et une partie dorsale la première est couchée sur la partie interne
de la bandelette longitudinale postérieure; la deuxième, située au-dessus et en dehors de la
précédente, répond à)a partie externe de cette même bandelette. Chacune de ces parties, dispo-
sée en sens longitudinal, se divise à son tour en deux moitiés, l'une antérieure, l'autre poslé-
neure. Cela fait en tout quatre noyaux dont deux occupent le plan ventral et deux le pL'ui
dorsal. Ces quatre noyaux (fig. 370 et 371) sont formés par de grosses cetiules multipolaires, de
forme étoilée, légèrement teintées en jaune. E)tes sont disséminées entre les mailles d'ua
riche reticulum, à la constitution duquel concourent des fibrilles d'origine et de signification
fort diverses. Nous y reviendrons plus loin. 0
Entre les quatre noyaux du côté droit et les noyaux correspondants du côté gauche, sor la
ligne médiane, se voit un nouveau noyau, celui-ci impair et médian on le désigne, en raison
de sa situation, sous le nom de no!/6!!< central (fig. 37),3). Comme les précédents, il est allongé
en sens sagittal et formé par des cellules de grandes dimensions.
Enfin, un peu en avant des noyaux dorsaux, nous rencontrons un dernier noyau (fig. 37!,4)
découvert par EotKCEH chez le fœtus et retrouvé ensuite parWES'fruAL chez l'adulte c'est le
Moya~ <E<)tf/e;WM<p/t~. Ce noyau
se distingue de ceux précédemment
décrits en ce cm'ii est constitué par de
petites ecllllles,
Au total, le groupe postérieur du
noyau de l'oculo-moteur commun se
compose de six noyaux deux noyaux
ventraux, deux noyaux dorsaux, le
noyau d'Edinger-Westphat el le noyau
centrai. De ces six noyaux les cinq
premiers sont doubles, je veux dire
qu'iis sont pairs et latéraux; le sixième,
le noyau centra), est impair et médian.
b. G)'ot<pe aH<ë)'!eu<Le groupe an-
térieur ou proximal comprend deux
Fig.37~.
Schéma. <non[.)'ant )cs di~rcuts groupes ccUulan'cs qut const-itucnt,, Coupe tt'anavcrsalcschGmaLiquc du gron)"-
~'itprôs PERUA, te noyau d'origine de l'oculo-tnotcur co'Hnum. principal de rocuto-moLcur commun passant p.u'
)'axc .T de la. Hgurc pt'~cëdonLe (innt.6 d'OnEns-
).noyau<toraalpoat<'t'icm't',noyaa Tentrat postérieur.–2,noyau ftorsnt TEtKSn).
d'f:tliugel'Vestphal. 6, noyau antéro-intcl'ne. 6, noyau antél'o~cxterM. l,noYatidorsalinttcricu!T.noyauvenU'alant)!-
Ux'tifjue, ave: 9\ son. noyaud'origine son e~h-e-Ct'otspmpnt. tu,ven- ri<'u['3,noYim''entrât.–4,
Uli.tj'Iue, avec: 9', son l1o~'au d'origine 9"~ son enh'c-Ct'oisement. 10, "cn~ nf'i'fm d'Edin~fT-
Weiitp!mt.–6,'bnti~ctet.tetf'nsttndht!t{c!pf)stt')-icm'e,
dau" la ngU!'c(lig.
.\L\1, l¡~ile médiane. -xx, axe suivant lequel est faite la coupe représentée
:n2).
e))r~t')'o)'timn~t!vm'!e"nQyaUtmtm'iRtu-
6,t'~n[n:(tcl'tKtncducdGSyh'[us.
paires de noyaux, que t'en distingue en antéro-interne et antero-externe. L'un et l'autre nous
présentent des cellules de dimensions moyennes. Le ?!oy<!M a~/ëro-ot/o~e (fig. S~,5) est
p~u'e tout a côté de la ligne médiane. U n'est séparé de celui du côté opposé que par un mince
raphe. Le t!0!/M <t~/<-ro-M/e<'):<' (ng. 37),6) est situe en avant et en dehors du précèdent, de
chiMjue côté de l'orifice antérieur de l'aqueduc de Sylvius c'est le Ho~M ocM~o-H:o<eu)'SM/)f-
t'tfH;' de i)A[<Ksc)'E\vtTSH. Ce noyau, outre ses connexions avec les faisceaux radiculaires du
moteur oculaire commun, entre encore en rotation, d'une part avec la bandelette [ongitudinate
postérieure, d'autre part avec la commissure postérieure du cerveau ("voy. Cef't'ea~, p. 320;.
2' Trajet intra-pédonculaire de l'oculo-moteur commun. Au sortir de leur
noyau d'origine, les faisceaux radiculaires du moteur oculaire commun se portent
en bas et en dehors (Hg. 370,t2),eu décrivant, chacun une courbe à concavité diri-
ge en dedans. Ces faisceaux sont fort nombreux on en compte de 10 à 12 sur
une même coupe (S'nEDA). Ils traversent successivement la bandelette longitu-
dinale postérieure, le noyau rouge de la calotte, le locus niger et, finalement,
Stkhappent du névraxe au niveau du bord interne du pédoncule cérébral. Cette
~uergence se fait le long d'un sillon longitudinal, qui, pour cette raison, a reçu
le non de sillon de focM~o-MtoteMr coMMKMM.
Une question qui a été longtemps controversée est celle de savoir si toutes les
libres du moteur oculaire commun proviennent du noyau correspondant et s'il
n'en est pas un certain nombre qui tirent leur origine du noyau du côté oppose.
Déjà, en'l833,VuLP)AN et PfnupEAUX avaient décrit en termes très précis des séries
de décussation entre les deux nerfs droit et gauche, et ces fibres entre-croisées
ont été signalées à nouveau, en ~869, par SïtEDA. MA'rmAS DuvAL, dans ses
recherches sur l'origine des nerfs craniens, rejette formellement leur existence il
y a bien, dans le raphë, des fibres nerveuses qui passent d'un côté à l'autre et qui
vont, après entre-croisement, former les faisceaux radiculaires les plus internes
du nerf ocu!o-moteur commun; mais, pour lui, ces fibres entre-croisées ne pro-
viennent nullement du noyau d'origine de ce dernier nerf; elles viennent, par la
bandelette longitudinale postérieure, du noyau ocuïo-moteur externe, lequel
noyau envoie ses faisceaux efférents à la fois dans le nerf moteur oculaire externe
et dans le nerf moteur oculaire commun (voyez plus loin, p. 455, 0?'~M<? réelle
tht MM)<etM' oeM/at)'e exteme). Les expériences physiologiques entreprises par
MAT)))As Du\'A[. et LAtionnE sur les mouvements associés des globes oculaires
confirment pleinement ces conclusions.
Depuis la publication du mémoire de MA'nuAS DuvAL, la théorie de l'entre
croisement du moteur oculaire commun a été reprise par de nombreux auteurs.
notamment par CunnEx, par HmNGEn, par PERUA, par KôLUKEn, qui auraient
observé, en utilisant des méthodes diverses, une décussation partielle chez !c
fapin, chez la grenouille, chez le poulet et même chez l'homme. Tout récemment
()892), VAN GËHUcuTEN, à l'aide de la méthode de Golgi, a vu, lui aussi, chez les
oiseaux un certain nombre de fibres
euerent~es du novau oculc-moteur com-
mun franchir la ligne médiane pour
aller se jeter dans le tronc nerveux du
côté opposé. Je reproduis ci-contre
l'une de ses meilleures préparations
elle me paraît très démonstrative et ne
laisse aucun doute sur l'existence d un
entre-croisement partiel, du moins
chez les oiseaux. Mais de ce qu'un cer-
tain nombre de fibres eucrentes '1:~
noyau oculo-moteur commun sont
croisées, il ne s'en suitpas que l'on
doive rejeter le faisceau, décrit par
Fig.373. M. DuvAL, qui se rend du noyau oculo-
Hntre-croiscntent partie) (les fibres radicutimes
de)'ocu!o-tnnteurcon)[t)unchex)e t'animt moteur externe au nerf moteur ocu-
(t)'ap)-esvanCH)H;(;HTKx). laire commun du côté opposé. <:<'
t.ocu)o-!)fotcm'c0t)i)nut).–2,son))0~audor)S:hiC. faisceau a été vu, par lui, chez le sin~c
3.c)ttrf'ctoisc'ncnt))atUc).–4,ba)t()c!cHeiottgifu~it)atcet chez l'homme. Il n'a été décrit, il
po~t·ricure.- ï, ayueJuc clc sylrio.. es!
vrai, par aucun autre observateur, mais
les hispanistes précités, qui ont constaté une decussation partielle du nerf, n'ont
produit aucun fait tendant à établir que le faisceau en question n'existe pas. Voilà
pourquoi nous le conservons dans notre description et dans nos figures 374 et ~8~.
)~n résumé, chacun des deux nerfs moteurs oculaires communs est constitua
par trois ordres de filets radiculaires, savoir
(i. Des filets radicutaires directs, qui proviennent du noyau oculo-moteur corn-
m un du cote correspondant; ce sont de beaucoup les plus nombreux
b. Des filets radiculaires croises, qui tirent leur origine du noyau ocuto-moteut'
commun du côte opposé ces fibres, pourKôLt.)KEH,seraient placées dans la partie
externe du nerf moteur oculaire commun; d'après St'rrzxA, elles se porteraient
dans le muscle droit interne de ['œil;
c. Des niets radiculaires également croisés, qui proviennent du noyau oculo-
moteur externe du côté opposé et qui se rendent au muscle droit interne; l'exis-
tence de ces derniers filets a pour résultat, sinon pour but, d'associer, dans les
déplacementsqu'ils impriment au globe de l'mil, le muscle droit interne du cote
gauche avec le muscle droit externe du côte droit, et vice versa nous les retrou-
verons naturellement à propos de l'origine réelle du moteur oculaire externe.
3° Localisations fonctionnelles dans le noyau oeulo-moteur commun. Le
~tovau oculo-moteur commun n'est pas plus homogène au point de vue fonctionnel
qu'au point de vue anatomique. Les expériences électro-physiologiquesde XENSEis
f't.Vôt.CKHRS (6~'a?/e's ~ircA. /'«?' Ojo/K/ta~o~te, vol. XXIV, ')878) ont établi l'exis-
dans cette colonne de substance grise, d'un certain nombre de centres,
commandant chacun à un groupe musculaire détermine. Ces centres, plus ou
moins indépendants les uns des autres, se succèdent dans l'ordre suivant, en
Fig.374.
Origines t'ccllesdu nerf moteur ocniah'c commun du côte gauche (<7f~-sc'/<c~f).
!!).ncrfmotcuroculaire commun <fuco[~~auchc.–V,)rijutueau.
!.j)tam'tter(fnf]uatt'tcmov<*ntricu)p.–2,aqueduc ()t'Sytvius.–3.~tandcpi)i<aic.–4,voutt'icu)cu)oyou.–
(-(nfj)c du p~doncutce~t'~itcHpux moyen. 6, coupe tt'ansversato de la tno'tic gauche de !!t jn'ot~ubO'ancc. 7, couff
t(.')'t)C!)-fat.~t'Hlc <Je la pt'cLub'h'ancc cL du jt~doncutp c0'6hrat gauche, j'assaut, un peu en dehors de }a fi~nc médiane.
s. IIn~au du moleur oculaire externe gauche (ouùuenlia teres du cùLE droil). n, noyu du pathÔLiqnc gauche.
!0. )io\:m du moteur ocntau'c commun gauche. a.vec ses din'erents serments. tt, faisceau émanant, du no~au ocu)o-
nt()(cur externe droit et se rcndanLapt'ëscutrc-eroiscmci)LaYCCsoniKunoto~ue,dans)enerfnu)teut'ocu)aH'ccou)n)U))
~iU!c)x'.j'our aboutir finalement au muscle droit intcrnp.
cpnh'c du l'ctit ob)iquc. < ccnt)'c du droit tuf~t'icur. c, ccnh'f du droit supérieur d ttu )'c)fvcur de la pau-
j'i'rc. Cfutrc du droit interne. cen)t'c photo-moteur. ccftt'c acconmottatcu'
uHunt d'arrière en avant (fig. 374) centre <~M~)e<it< o&Me, ceK/e du <o<< !c-
)'<eM; ce?!<?'e ~M ~fo~~M~erteM~' et MM)'e<eueM?', ceM<re ~M ~)'o<< ~~e)'Me. HENSEN et
VuLCKERs sont arrivés, en outre, à découvrir en avant du noyau de l'oculo-moteur
commun deux nouveaux centres, savoir 1" sur le bord postérieur du troisième
Yom'icule et sur ses faces latérales, le centre des mouvements de l'iris ou ceM<?'e
~/M<o-Mto<eM)', qui préside aux variations de l'orifice pupillaire 2° plus en avant
~'nc'n'c. vers le sommet du ventricule, le centre des mouvements produits par le
musdc ciliaire ou ceH<?'e acco?MM:od<!<CM?'.
Les 'leux centres photo-moteur et accommodateur envoient, eux aussi, des filets
r:)dicu)ai)'cs au nerf moteur oculaire commun et constituent ainsi, pour ce dernier
nft')', deux nouveaux noyaux d'origine. Ces filets, u. attrihutions physiologiques
spéciales, sont placées vraisemblablement en avant de ceux qui proviennent du
noyau classique HENSEN et VôLCKERS, en effet, après avoir sectionné à leur émer-
gence des pédoncules cérébraux les radicules les plus antérieures, ont constate
que l'excitation des origines de l'oculo-moteur commun était alors sans euet sur
l'état, de la pupille et sur le muscle de l'accommodation.
Ces localisations fonctionnelles dans le noyau d'origine de l'oculo-moteur com-
mun nous expliquent d'une façon nette et précise toutes les paralysies partiel.les,
qui peuvent frapper le globe oculaire dans ses muscles, soit extrinsèques, soit
intrinsèques. Aussi les conclusions de HENSEN et VôMKERS ont-elles été accueil-
lies avec faveur par les ophthalmologistes. Nous devons ajouter que ces conclu-
sions, depuis qu'elles ont été émises, ont été conurmées, dans ce qu'elles ont
d'essentiel, par de nombreuses autopsies.
STARR, en t888, a compulsé tous les faits jusque-là connus de paralysie d'origine nucléaire.
limitée a l'un quelconque des muscles innervés par i'oculo-moteur commun, dans lesquels le
siège exact de la lésion avait pu être constate à l'autopsie. En comparantentre elles ces diffé-
rentes observations, il est arrivé, en ce qui concerne les localisations fonctionnelles dans le
noyau oculo-moteur commun, à distinguer des centres distincts, dont la situation respective
nous est indiquée par le tableau suivant
LIGNE MEDIANE
Dci'iris.
XOYAU DU MUSCLE
RctcYcur. @
@
NOYAU DU MUSCLE
Ciliaire.
@ Droit interne.
CUiairc.
NOYAU DU MUSCLE
Droit interne.
@
@
@
NOYAU DU MUSCLff
Dct'iris.
@Roioveur.
Droit supc'ricnr. @ Droit inférieur. Droit inférieur @ @ Droit supérieur.
f'etitoMique @ Petit oblique.
CÔTËCAUCHE COTÉDttûtT
LIGNE MEDtANE
Ces conclusions, auxquelles SrAXH a été conduit par la méthode anatomo-cUnique, concordent
assez exactement, on le voit, avec tes résultats expérimentaux de MENSEU et Vco.cKMS. Nous
trouvons ici, cependant, de~x rangées de noyaux au lieu d'une. De ces deux rangées, l'une est
interne, Fautre externe. H est vraisemblable qu'elles répondent aux deux étages, ventral et
dorsat, qui ont été décrits par PEouA dans le noyau oculo-moteur commun.
Relations centrales du noyau oculo-moteur commun. Les cellules du
4°
noyau oeulo-moteur commun, avons-nous dit plus haut, se trouvent disséminées
entre les mailles d'un riche réticulum de fibrilles nerveuses. Ces fibrilles, qui
mettent les cellules précitées en relation avec d'autres parties grises du névraxe,
sont de deux ordres les unes, émanant de la zone motrice de l'écorce, apportent
au noyau oculo-moteur commun, les incitations motrices volontaires, ce sont des
fibres croisées les autres, provenant de la voie sensitive ou sensorielle centraie
(voy. p. t76), sont affectées aux mouvements réflexes. Parmi ces fibres excito-
réfiexes, nous rappellerons ce faisceau, déjà signalé plus haut (p. 175), qui des-
cend du tubercule quadrijumeau antérieur dans la bandelette longitudinale pos-
térieure et qui relie les arborisations terminales des fibres optiques et acoustiques
aux différents noyaux, soit protubérantiels, soit bulbaires, qui tiennent sous leur
dépendance les mouvements du globe de l'ceil.
Le noyau oculo-moteur commun est encore en relation avec le cervelet par le
pédoncule cérébelleux supérieur. KuMOFF, après avoir sectionné ce pédoncule
chez le lapin, a pu suivre un faisceau dégénéré jusqu'au noyau oculo-moteur
commun du côté opposé. Les relations seraient donc croisées entre le cervelet HL
le noyau oculo-moteur commun. KuMOFF pense, mais sans pouvoir encore en
donner la preuve directe, qu'il existe des connexions analogues entre le cervelet
et les deux noyaux oculo-moteur externe et pathétique.
Voyez, au sujet de l'origine réelle du moteur oculaire commun, parmi tes travaux récents
HENSEX u. WoLCKMS, Ue&. (~ett Ut'~pt'M?!~ <?<?)' /icco?'!Of/<:<to?MHe)'fen, Arch. f, Ophtahn., 1878
DuvAL et.LABORDE,De ~'MtMe!'M:<)'o;t f/c! MOMfenïeK~ associes (<M,o&e.! ocM~fH't'e.?, Journ. de l'Anat
)880;– KAHLER u. PfCK, Zio' ~OMHM!<MW pap'e~e?' Oc!~oMto<o)'!iMM/tntt;)!i'rug. Zeitschr. f.
Medicin, 1881 EDtNGEM, ~c! <<. cct!<)'. /?t)te)'Mn&a~net!, Arclh f. "sych. 188&; NussBAUM,
(,'8~0' f~'e tcec/Mehet/t'tyeH Be~t'e/tttM'/e;: sM)Mc/)CK de)t cett~'f~et: U)'unf/~e&:e/eM f/e'' ~l«.'ye<!Hti<A'-
/fehM)'!)e)t, Wien. med. Jahrb., 1887; S'r.\AH, Op/t<f<~op~M e.x<e<'napa)'<MHs, Journ. of nerv.
and ment. Dis., 1888; Spn'XKA, y/te oCt~o-mo/o)' cet:<)'M f<M~ </te! co-o)'f<t;:a<!OM, Thc Journ. of
ncrv. and ment. Diseases, 1888; –PERt.tA, ~!e ~t?M~om!e f~ OeM<omo<o?'tM('en<KnMAgmt Mens-
f/jet:, (j)'œfe's Arch. 1889;– DARKSCUEwrrscH, {/e&er <<e?t o&e)'en Oc!~onM<o)'!tM/ff'Arch. f.Anat.
Physiot., 1889; WESTPHAL, EM: Ket<e ~eHM~t'Kppe :);! OcM!onto<o)'t!MAe)')!, Cent.ralb[. f. Ner-
venheitk.. 1889; BnucE, 0)t //fe seQ'me?!<a<)'o?! of </te7!!<c~eMso/'</te </w~ o'aMM~ ?:<')'t'e, Proc.
nf the roy. Soc. of Edinburgh., 189t; –KôLUKEn, {7ete)'f/~p)'M?! OcM/omo<o)'tus &ctMt
~cMC/te~, Sitz. d. Wurzb. phys.-med. GeseUsch., 1892; –YANGEnucHTEN, 7~e ~'ot':g'tt)e f/u ?te)'
wo/eKt' oc:<7f<:)'e commun, La Cellule, 1892; DE;ifiHE)MEtt, X<«' ~h)6f<. f/M OcK<omo<o)'M, Verh.
<!es..d. Naturf., 1894; MAHAtM, ~ec/to'c/<e~ SM)' les connexions <<[ ca;M<CH< 6n<)'e les no.aM.r
des !:e' MO<eMt'~ du globe o<<M!'e d'Mne p<t)'< et, d'aM<)'e p~?' le /'n!sce<tM ~oMf/t/Mf/t'na~po.s/e~'eM;'
< la /'o;'Ma<:om 7'e/t'c:~c!:t'e, Bu)). Aca.d. de rnéd. de Belgique, 1895; KLIMOFF, Co)t?:c~'tOMS f~<
<'<M~e< avec ~e?!0</aK ocM/o-!)!o<eM)' co!)M~M?t, Wl'atsch, 1896, n" 37.
t.
Reil. bandcict.tc longi~udtULa.te pos-
pose, comme le noyau oculo-moteur commun, de t~t'icure. IV, tV, nerf pathétique.
Y, racine supct'ieurc du trijumeau.
fethues multipolaires de grosseur moyenne (40
,v .l~
1') ~),
il -)'J plus ou moins tassées les unes contre 1.
les autres et entourées d'un riche
réticulum de fibrilles nerveuses.
\\ËSTPHAL et SfEMEHLMG, en 1891, ont signalé l'existence, en arrière et au-dessus du noyau que
-Mus venons de décrire, d'un nouveau noyau, qu'Us ont cru devoir considérer comme le ))0!/a;;
pt'tHc~M~ <<« p~të/'f/MC c'est, du reste, le nom sous lequel ils ]c -désignent. Contrairement A
cette opinion, KAcscn. dans des recherches plus récentes (t~9~), a. eta.bti que te noyau en question
n'avait aucune relation avec le pathétique. Ce noyau, situé en pleine substance grise de l'a.quc-
duc, formé par des cettuies plutôt petites, pauvre en nbriUes, n'etnettant aucun filet radie!!
laire, n'est vraisemnhtbtement qu'un de ces amas cctlu)aires, a signification encore euigmatiquc.
qui se voient de loin en loin dans la substance grise peri-ependymaire.
~t
noyau scusitif. 8. racine supérieure ou des-
cendante du tt'ijunteau moteur.
tain nombre qui sont entièrement dépourvues
de T1locus
.1, pigment. Le 7.. cœruleus, en tant que région colorée en noir, ne mesure
1
protubé-
Coupe transversale: de la partie supérieure de la -Cetlutes de la racine descen-
rance annulaire pour montrer les noyaux du trijumeau dmtedutrijumeau,impré-
(demi-schématique). gnation par le nitrate d'ar-
V.trijumeau sensitif (grosse racine) V,trijumeau moteur (petite racine gent (d'après LuGARû).
ou nerf masticateur). t, noyau formé par la substance gélatineuse.
2. noyau masticateur. racine descendante du nerf masUcatenr. t,t,'<cc))ute5uni)iotaircs.–9.
4,c<'l)utcs d'origine de cette racine.–S~'oli~'esuneneureouprotuberan-. 2,cctlu!csbipohm'cs.–3,3.cct-
tioU. G, faisceau piramidat. 7, ruban de Rci).– S, bandelette )on- lu les multipotaircs. .4, 4, cottaM-
!!itmU))aieposterieure.–9,formationreticuiaire.–te,quatrièmeventri- t'.t!es.
cutc.–ii,substanccgriscsons-cpcnditnatre.
;/f'/ n.
t'sych. Bd. XXIV, )892; Du MËMK, E:;t Met/o'e;' .Be)/a'/ xt~' A.c/t;'c ooH? ~o'/ffM/'f f/o' /fn!f/<');
.f('eM. ee;:<<'f<~e)' 7')'tf/eH!t)<:M/'n6w«
'f.l.l' ~ri.
AQo. Bu;f.u, ~rr..r"
.n,.r /t't'.</emtMo, Madrid, ~895;
teM: MMMc/te; ibid.. Bd. XXY, 1893;
Pe&e)'
f/t'c .s'pi'na~e ~oy. nM/et.eMf/e ?')'[<yen!!n«~M<«'-
Wien. Min. Woch,, t895;–W.u.LE~nEM.
CA.m., 0)')'y<'))
-1' 1.
que le noyau propre de ce dernier nerf; d'autre part, la destruction pathologique ou expcri-
.P P.t
mentale du noyau ocuio-mdteur externe ne détermine
aucune dégénérescence dans le1 nerf facitd.
l,a septième paire des nerfs crâniens est formée par k* facia!, puqot'l on rcn:[ii
(t ordinaire le petit filet nerveux appelé nerf intermédiaire de Wrisberg. Le facial
et t'intermédiaire de Wrisberg sont des nerfs de valeur très différente et il con-
vk'ttt, au point de vue de leur trajet iutra-bulb tire, de les étudier séparément.
Fig.388.
Trois coupes transversales de ta protubérance, passant A. suivant ta ligne .T de la figure
précédente; B, suivant la ligne y C, suivantJa. tigne z.
Y), moteur oculaire externe (t'))jftK)f<-). Y)), nerf facial f)) (!'oK/)'). 1. 2, 9. 4, S.j< cinq portions du nerf facial.
6, noyau ocuto-tnotcnr cxicr)~. 7, no\an f)n taci:U.
f;it·i:nl.
du
onulo-muteur
après,quand ta dégénérescence a tait son œuvre, fp)c te noyau du t'acia) et celui du moteur
ncmairc externe sont intacts, tandis que le noyau ocuto-moteur commun est, a sa partie postérieure,
te siège d'une atrophie.D'autrepart.t'arrachcmentdumoteur ocidaire commun, tout en amf-
nant ta dégénérescence de la plus grande partie du noyau ocuto-moteur commun, laisse intacte
tcxtrëmite postérieure de ce noyau ~OtiHUSTHiXK~).!)parait donc rationuctd'adnnittre, sur ta. foi
(te ces deux expériences se confirmant réciproquement, que te noyau faciat supérieur est forme
)).'()'ta portion ta plus postérieure du noyau ocuto-moteur conumu~, autrement dit, ()ue les fibres
nerveuses destinées aux muscles supérieurs de la face (orbicutairc des paupières, frontat et sour-
ri!!cr) prennent leur origine a. ta partie postérieurede ce noyau. Pour M~KDHL, ces fibres passeraient.
~'ns la b.adetette longitudinale postérieure (p. 't7i), descendraient avec elle (fig.SM),) jus-
(ju au genou du facial et se jetteraient alors dans )a branche de sortie de ce nerf, pour gagner on
définitive, par la branche teu)poro-facia)e, te groupe nutscuiaii'e qui leur est devotu. tt reste a
savoir si cette disposition, décrite parMHXDHL chez les rongeurs, existe egatonent chez t'homme.
Relations centrales.
4" Les cpUulcs constit,uHvcs du noyau du fada), avons-
nuus dit plus haut, sont entourées par un riche lacis fibrinnire. Ces fibriHes,
qui apportent aux ceHu)es en question les incitations motrices destinées à les
mettre en jeu, proviennent de diverses sources 1° de la voie pyramidale (faisceau
~'nicute), cette voie est croisée 2° de la voie sensitive centratc, notamment des
fibres efférentes des noyaux sensitifs du trijumeau; 3° de la voie optique et de la
voie acoustique par les fibres, déjà plusieurs fois décrites, qui du tubercule qua-
drijumeau antérieur descendent dans la bandelette longitudinale postérieure. De
ces trois sortes de fibrilles qui se rendent 'au noyau du facial, les premières
(fibrilles de la voie pyramidale) sont affectées aux mouvements volontaires
les autres, aux mouvements réflexes.
§ VHI.–TERM!XA!SONSHÉEf.LESUU\EHFAU))!T)F,VOIE ACOUSTIQUE
Le nerf auditif ou nerf acoustique (tig. 39j!) tire son origine des divers segments
<)e l'oreille interne le timaçun, le vestibule et les canaux demi-circulaires.
Les libres qui proviennent du limaçon forment un tronc volumineux, le Me;
coc/t/J~tre; celles qui émanent du vestibule et des ampoules des canaux demi-
circulaires se condensent de même en un seul tronc, le Mer/' ues~'&M~aM'e. Les
premières traversent le gangHon de Corti, les secondes le ganglion de Scarpa. Ces
deux ganglions, constitués t'un et l'autre par des cellules bipolaires (fig. 392,8 et 6)
ont la valeur des ganglions spinaux et les deux nerfs, sur le trajet desquels ils
se développent, sont de tous points comparables aux racines postérieures ou
seusitivesdes nerfs rachidiens. Les deux nerfs cochtéaire et \estibulaire, primiti-
vement distincts, se réunissent dans le conduit auditif interne pour former le
tronc de l'auditif. Ce}ui-ci, se portant en dedans, parcourt le conduit auditif
interne, pénètre dans la cavité cranienne et, arrivé sur le plan latéral du bulbe,
se divise en deux faisceaux, l'un antérieur, l'autre postérieur. Or, ces deux fais-
ceaux, que l'on désigne habituellement sous'te nom de racines de l'auditif, ne
sont autre chose que les deux branches primitives du tronc nerveux, lesqucues
se sont simplement accolées au cours de leur trajet et se sont séparées de nou-
veau en atteignant le névraxe la racine antérieure représente le nerf vestibu-
laire la racine postérieure est la continuation du nerf cochléaire. Ces deux
racines, que nous désignerons pour cette raison sous les noms de ~<~M<es<
~M~M'e et de 7'sct'Me coc/~e<we, se comportent, dans leur trajet intra-buibaire,
(l'm~e façon toute différente et it convient de les étudier séparément.
quelques auteurs) est situé sur le cûté antéro-externe du corps restiforme. Il est
comme emprisonné (lig. 39o,3) entre la racine vestibuiaire, qui est placée sur son
cûté interne, et la racine cochléaire, qui longe son coté externe. Les cellules qui
le constituent sont un peu diû'érentcs dans sa portion interne et dans sa portion
externe. Dans sa portion interne, le noyau antérieur nous présente des cellules de
petites dimensions (18 en moyenne). Dans sa portion externe, ce sont des cet-
Iules beaucoup plus volumineuses (35 [JL en moyenne), arrondies et entourées
d'une capsule nucléée, tout comme les cellules des ganglions spinaux.
b. 7'M&e?'CM~ acoMS<~Me /a<e)'< Le tubercule acoustique latéral (f)g. 398,4)
se dresse sur le1 côté1 postérieur et
externe du noyau antérieur, un peu
en arrière de la racine cochléairc.
Il est rudimentaire chez l'homme,
mais très développé chez certains
animaux. Citez ces derniers, le tu-
bercule acoustique se compose, en
réalité, de trois couches, qui diffé-
rent nettement par la forme et les
dimensions de leurs cellules ner-
veuses. La couche externe ou
superficielle nous présente, au mi-
lieu de cellules névrogliques peu
abondantes, des cellules nerveuses
clairsemées, de petite taille, de
forme globuleuse. La couche
moyenne, un peu plus épaisse que
la précédente, esLconstituée par des
cellules pyramidales, de ')0 à 12 ;j.
de largeur sur 20 à 2g de lon-
Fig.394. gueur, disposées plus ou moins
régulieremeut en une ou deux ran-
Lctubercuie acoustique !atërat. vu su)'une coupe
traus\crsa)cuubu)be(.K7<c))!«/f</i/p). gées. La couche interne ou pro-
t. corps rcstif<)r!nc. –9,racine cochM'airc. -née: 2. ses fonde se compose de cellules uer
<ibrcs
directes:ses fibres se terminant dM)!i)ctubercule aeous- veuses de petites dimensions (10 ù
ti'~te.t.3,cc)h))cs du tubercutc acoustique. –4,c~un-
'ua\es')e ces ccHufcsatIant former tcsstries acoustiques-– '16 ~.), le plus souvent globuleuses,
o~.coHateratcsdcstihresdit'eetcs.
rarement fusiformes, pourvues <h'
proton~emcnts abondants et fortement ramifies (SALA). Une pareille division
n'existe pas chez l'homme (K6u,)KEn) et la raison en est dans l'état atrophiquc
on se trouve, chez lui, le tubercule acoustique latéral.
f.c noyau antérieur de t auditif et le tubercute a<'oHstt<)uo ):Lt.(;ra~ tout, en recevant la presque
)~t:t!itc des fibres de la mcine coch)caire, ne les reçoivent pas toutes. Un certain nombre d'entre
s
elles, que mins avons reprcsentces par te chitfre 2' dans la n~ure 394, traversent la masse ~rise
sans y .tt'rctcr et, <'ontournant le ccrps restifonne, passent dans tes stries acoustiques du qua-
trième ventricule. Ces /&)'.< directes constituent des voies longues, rappelant exactement par
leur disposition les voies longues des racines sensitives rachidiennes, qui, comme on !e sait.
remontent directement, sans entrer en relation avec la substance grise spinaie, jusqu'aux noyaux
bntbnires de <.ott et de tiurdach.
Fig.395.
Noyaux tci'tUiaaux du ïicrf ccchtcun'c, avec tcuï's cormcxtcns sHpericm'c's (A~Mcj.
fLa rac'uc vo~Ubuiàirc,
ses noyau\ tci'fninaux et. ics utn'cs cn'~f'cn),cs do
e<;s derniers on) ~Lt'' sn~pt'inn' fon les
sur voiL
!nf'~urc3')3). D'autre paft/pout' imj)ascon)pH']uc!L'tûcorps tt'ap~xo'i'dCi!cs (thros pn~c')t.cs dos noyaux Lnrmi-
xaux du cô~ droit, ont ct.c i'~scquccs duns la plus ~)'midc ptU'Uc de )pu[' rendue, hc ccn'[)~ jt-itpcxo'dc ne ef'mjn'cnd
I
j~.n' cons~f)ucnt,qu'une sctdc tuoitic des ses fHti'cs,ccHcs qui viennent, de gannhc.)
), racine anL~ricurc ou vc'sUbuhm'c de t'audit-tf- sec(iomn''c n son cnf.['~o dans fc t)uff<c. –H,racmc pos(.~r<(jm'c ou
ooc))!ait'c. noyau an~ricur de t'auditif. 4~ Lnho'cutc acoust.iquc. :), nhrGS cn't''t'cntcs (tu noyau antérieur.
)i, nbt'cs
c<)c o~post~.
RH'~l'ent.cs
7.
du
oti~'c
~uhcrcuïcacoustique,
supurtcurc. 8. corjt&
consUtuanL
h'ap~xO'dc.
tes strie-
9. noyau
acous)j<)ucs
iaiscctm direct aUauL a i'otivc sup'icurt; du cot~ correspondan).; G". )cur faisceau croisa, atianf
[rap'xo't'dc. )0, faisceau
t
ou barbes du c.d:nnus, avec <)', thm'
otivc sutiL-ricurc (tu
acoustique ccnh'a!.
)t. t'anhc. )2t faisceaux p\)'an)idaux. i~ quah'tcn~c vcnh'icutc. )! p~doncntc Ct''r<hc)t{'ux int'ric'ut'.
plan transversal que le ruban de Reit médian. Plus loin, il s'cca.i'Le de ce dernier
pour se porter en dehors, s'échappe de la protubérance au niveau du sillon latéral
de l'isthme et, s'infléchissant alors en arrière, il gagne le côté externe du tubercule
quadrijumean postérieur. Au cours de leur trajet, les fibres constitutives du
faisceau acoustique central entrent en relation avec un noyau qui leur appartient
<'n propre c'est le noyau /a<e?'a< du )'M~H de Reil (fig. 187). Ce noyau est formé
par des traînées irrégulières de cellules nerveuses, qui commencent un peu au-
dt'ssus de l'olive supérieure et s'étendent de là jusqu'au voisinage des tubercules
'(Hadrijumeaux. Les cylindraxes de ces cellules sont de deux ordres les uns, se
portant en dedans, traversent la ligne médiane et viennent se terminer dans le
tubercule quadrijumeau postérieur du côté opposé; les autres, et ce sont de beau-
coup les plus nombreux, se joignent aux fibres du faisceau acoustique et de-
viennent, pour ce faisceau, autant de fibres additionnelles.
c. ye~?t!M6:soM du faisceau acoustique, ceM<?'e 0!coMS<t'~Me de ~'eco?'ce ou
spltère auditive. Arrivées sur le côté externe du tubercule quadrijumeau posté-
rieur, les fibres constitutives du faisceau acoustique central se divisent en deux
groupes les fibres courtes et les fibres longues.
Les /t6?'es courtes (fig. 379,9), se portant en dedans, se terminent dans les
tubercules quadrijumeaux postérieurs, la plupart d'entre elles dans le tubercule
correspondant, les autres dans le tubercule du côté opposé. Un certain nombre
de fibres courtes se terminent encore dans les tubercules quadrijumeaux anté-
rieurs et, pour celles-ci comme pour les précédentes, nous avons a la fois des
fibres directes, qui s'arrêtent dans le tubercule correspondant, et des libres croi-
sées, qui franchissent la ligne médiane pour se rendre au tuberculedu côté opposé.
Les fibres courtes du faisceau acoustique ne transmettent aux tubercules quadri-
jumeaux que des impressions inconscientes elles sont affectées aux mouvements
réflexes. Impressionnées par elles, les cellules nerveuses des tubercules quadriju-
meaux agissent à leur tour, par les fibres descendantes qu'elles envoient dans
la bandelette longitudinale postérieure (fig. 148,8"), sur les noyaux oculo-moteurs,
sur le noyau du facial, sur les noyaux moteurs des nerfs cervicaux, et ainsi
s'expliquent les mouvements des yeux et de la tête que déterminent, suivant les
circonstances, les diverses impressions acoustiques.
Les ~&?'cs /OK~Mes ou corticales (fig. 397,'10) différent des précédentes en c~
qu'elles rie s'interrompent, ni dans les tubercules quadrijumeaux, ni dans les
corps genouillés, mais se rendent directement à l'écorce cérébrale. S'infléchissant
eu dehors, tandis que les libres courtes se portent en dedans, elles suivent le bras
postérieur des tubercules quadrijumeaux, qui les amène dans la région sous-
optique. Là, se redressant en haut et en arrière, elles passent dans le segment
postérieur de la capsule interne, ou elles se mêlent aux fibres du faisceau sensiti!
Au sortir de la capsule, elles se recourbent en dehors et viennent se terminer à
la partie moyenne de la première circonvolution temporale (peut-être aussi,
d'après certains auteurs, à la partie moyenne de la seconde) cette circonvolu-
tion devient ainsi l'aboutissant des impressions auditives destinées à devenir
conscientes, autrement dit le ceK<?'e acoMS~Me cortical ou sphère auditive.
Il convient d'ajouter qu'en entrant dans le bras postérieur des tubercules quadri-
jumeaux, les fibres longues du faisceau acoustique sont renforcées par un certain
nombre d'autres fibres qui proviennent du tubercule quadrijumeau postérieur.
Voyex, au sujet des noyaux d'origine et de terminaison des trois nerfs gtosso-pharyngicn,
pneomogastrifjne et spinal IIOLL. M'<')'f/<')-t'.acc<oW;M)VtH'.ft;, Arch. f. Anat. u.Physio)..
)878; Rou.M, CeM/<'a/M;f/;<f/Yet-M/.t~o~o-p/Mf/n~cM,Arch. f. mikr. Anat. 1881; –Ht:
HEM):, ~c;- MH/< t''<<a<Yc~ a<'ce&!o/'«M, AUg. Xeitschr. f. Psych., )88' Tun'iEn, The
f'ex~'nt coMMpc/Mn. ~tK< rp~to~' o/ //«' <f</en!;K~ !o-ox~o-p/i<<).~M~ and /)'/po.<M.M< Ho't'f.f.
Journ. of An.it. and Ph.ysi").. vol. XXX: DKES, XM<oo/. M. l'hysiol. des Aw;). w«?M, Arch.
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1884; 0!iE)tsrKt.\EH, ccH/m/c <7'fp<'MH'/ <Y. <)f/o~M-y)/)fH'</e)/s,I!iot. Centralbi., Dd):
DAMKSCHEW~TSCH. f'C<«'t' f/<t C~M'«;/ UH~ (/CK Mn< t'e/<!K/' A~O't'iM ~CC<?S6'Ot'HM, Arch. f.
Anat. u. Physio).. )885: LA!!Ot)f)K, /);< Ko/aM ~'0)'t.')'M, <M ~e bulbe t'nc/!t</<eM,f/M/;&<'f.
~<f)~c< oM c~</M~;M'.<(/;< /M'pHCMM!o~fM/)-MeoM Ko~« M'Y/;a</Me, Arch. de Pftysio)., 1888
.~<MCHt. 7~<' MHc/e<M f/o/'AH~.s' M. ~< ~e;MO)'MC/ie Ke;-)! des Nerett.'f ~~osso-p/tar;/n<y<'«s. Cent! f.
\ervenheUk., t893; –Tun'<En and Uu).),o':n, 0~<;)'M<o<M Kpon //te ce7!/)'a/?'e~o;Mo/' <e t'm/o-
.M.s'o-;)/M<r'/<t</M/, t'o (/ccc.MO)'y, etc.. Brain, t894 Gi!uowEn, C'ete)' f/t'c /fe;'y!e !Vi«':e/M
'/M </cecMO)'<M.< M..Y. t'n~f/~ M. f/c;'en .e'?<'H.!e:yc Bes<e/«/e! elc., f. Laryng. u.
Arch.
tUnot. )S9t; no!.M, /.)'e~t! f/ot'M~) t'u'/iM/H, Arch. f. pa.tho). Annt. )i<9~;
des
8)\<)f;<!)x', -S'opta il ?)Mc/<-o !t;)/<ea/n/o etc. (voy. C''a):(< /t)/po.<y<oMe p. 484); MAn~Esco, <.c<
<'c"7<f.t- H<tMcM<o-~<)'/e e/ MtMC!o-/M.«' f/x ~)tcHH:o.f<<<f/M< Soc. de b!ot., 1897.
2" Fibres motrices, leur noyau d'origine. Les fibres motrices du pneumo-
gastrique suivent, elles aussi, le même trajet que celles du glosso-pharyngien. Se
portant d'abord d'avant en arrière, puis d'arrière en avant, elles aboutissent,
après avoir décrit dans leur ensemble une sorte de courbe en forme de fer a
cheval, à la partie moyenne du noyau ambigu c'est là qu'elles prennent leur
origine. Nous savons déjà que les parties extrêmes de ce noyau ambigu donnent
naissance, la supérieure au glosso-pharyngien moteur, l'inférieure aux faisceaux
bulbaires du spinal. Les fibres radiculaires du pneumogastrique présentent,
connue celles du glosso-pharyngien, une decussation partielle (C.u.u.).
3"Relations centrales du pneumogastrique. Elles sont les mêmes qu.e culics
du glosso-pharyngien (voy. ce nerf p. 416).
)'(nn' les indications hiNiographiqucs, vc-y-ceUes relatives au C;/{Mso-p/i<'«'M~<'n,p. 47(!.
Ct~pe tfMtversa.to de )a. moeUe au niveau de la. première paire cervicale, pour montrer
les origines réelles du spina~(d'aprpsScnwAL)iE).
<. siHoamMi&n Marieur.–2. si!bnm6fti!inpost6neur. –3,can:tidc t'tpondyme. ~commissure Manche
Hjj)(''rtcufû. 5, cotnmtsgut'c gt'isc. 6, cortïcs aut~r'curcs. 7, cognes postërieurGS. 8, cornes iatërates
ou h'~usintermedio-tateralis. 9, format-ioti re~cutan'c. 10, racitiGS au~vicu''cs du dcuxL~mo ncrf'ruchnUcR.
–if, scsraoncs postérieures. –Xï, ncrf spinal.
moetLe
1
descend jusqu'au ~l
à un niveau où le noyau n'existe déjà plus et, d'autre part, que le noyau
_1. que le
_e cervical, alors
cinquième nerf
.·1.·.
le
j.c noyât) du funiculus ores et le noyau multipolaires. Sa signification, soit morphologique, soif
h)i.crca(ttirc(hotmnGadutfCt d'après SïA!)t:- fonctionnelle, nous est encore complètement inconnue.
RtK').
A'o.t/~M !'m~'c~ai/'e f/e SïADEHiX). ël'ADEHtKt a décrit
t, f"i¡;CtH1U
1', con noyau.
l'h~po~lo5se..H"t"r.
2:. ploncher~ ventriculnire. sous ce nom, chez l'homme et chez les animaux, une
3. nofau de .1'acouslitJlw.-4, noyau du petite colonne de substance grise (fig. 4('S,&), qui, à sa par-
gi1stl'i<lue, 5, nO~H1 ÎUlCl'c.11;-lÏre. 6, uocau
du f¡1scicnlus teres. 1,fol'maUoli ri·tieulnire: tie inférieure, occupe l'intervalle compris entre le noyau
de l'hypoglosse et le noyau du pneumogastrique. U est
constant et assoit rëgutier dans sa forme comme dans ses rapports. Si on le suit de bas en haut
sur des coupes sériées, on le voit se rapprocher peu à peu du plancher ventriculaire et, finale-
ment, se fusionner avec un noyau semblable, mais situé un peu plus en dehors, qui n'est autre
que le noyau triangulaire ou dorsal interne de l'acoustique. Le noyau intercafaire ne serait
donc, pourS'rADERff!, que la portion inférieure ou distale du noyau triangulaire de J'acoustiquc.
Sa signification lonctionnette. malgré les intéressantes recherches de S'rADEfu'o, ne me parait
pas encore nettement élucidée.
2° Trajet intra-bulbaire.
Les filets radiculaires qui proviennent du noyuu
principal sortent de ce noyau par son cote antérieur. De là, ils se portent obti-
quement en avant et en dehors, en décrivant, dans leur ensemble une longue
courbe à concavité externe ou plutôt postero-externe'(ug. 406,xn). Ils cheminent
d'abord dans la substance réticulaire, a 2 ou 3 millimètres en dehors du rap)x'.
Ils s'engagent ensuite entre la parolive interne et l'olive, longent, un peu plus
loin, le côte externe du faisceau pyramidal et, finalement,, émergent, du bulbe au
niveau du sillon preolivairc. M n'est, pas très rare de voir quelques filets radi-
culaires de l'hypoglosse, plus externes que les autres, traverser de part en
part la partie interne de l'olive. On peut en vo!r aussi, mais cette disposition
est beaucoup plus rare, qui traversent la partie externe de la pyramide.
Les filets radiculaires qui émanent du noyau accessoire rejoignent les faisceaux
précédents et, se mêlant eux, suivent exactement le même trajet.
Quelques auteurs, notamment OsERS'rEtNER, ont admis une décussation partielle
des fibres radiculaires de l'hypoglosse pour eux, le grand hypoglosse, tout en rece-
vant la grande majorité de ses fibres du noyau du côté correspondant,en recevrait
aussi un certain nombre du noyau du côté oppose. Cette decussation partielle est
formellementrejetée par MATIIIAS DuvATj et par KoLUKER. VAN GEnucHTEN lui-même,
après avoir affirmé dans la première édition de son excellent. traité, l'existence
d'un enLre-croisement, partiel, du moins sur le bulbe embryonnaire du poulet, est
revenu plus tard sur cette affirmation, après avoir reconnu que la préparation sur
laquelle il s'était basé pour soutenir son opinion n'avait nullement la valeur qu'il
lui attribuait. S'f'ADER)Nt, dans un travail récent, est arrivé aux mêmes conclusions.
Nous devons donc admettre, pour l'instant (les recherches ultérieures modifie-
ront peut-être cette manière de voir), que toutes les fibres radiculaires de l'hypo-
~'tosse sont directes, je veux dire
prennent origine dans )e noyau du
côté correspondant.
3° Relations centrales. Le
noyau du grand hypoglosse est en
relation tout d'abord, comme tous
)cs noyaux moteurs, avec la voie
pyramidale qui, en passant, lui
abandonne un certain nombre de
libres. Ces fibres, qui apportent aux
cellules radiculaires de l'hypoglosse
tes incitations motrices volontaires,
naissent très probablement dans le Fig.406.
pied de la frontale ascendante, qui Coupe du bulbe racbu.Heu
au mveau de la pai'Lie
deviendrait ainsi le véritable ce~'e moyenne des olives, pout'mon~'cr les origmes
c~'Mc~ de f/n/pOf~osse. De là, se l'éeilcs de rity~ingJossc (d'âpres M. DuvAL).
·
portant en dedans et en bas, elles t,siHottm~dinnant.~t'tcur.–2,plancherdu qnutt'iC'mcvGn-
h'icutc. 3, [~['amtdcs a)tt.6 icurcs (f~t 7'oxf/e). 3', rub.m de
traversent successivement le centre ttcit (6~ ~~)~. 4, uoy ux pt'ôpy['an)idtH.)x. accessoire.–
5, noyau
jx'hicipa). de rhypo~lossc,a'cc H', son noyau
ovale, le genou de la capsule, le (!, noyau ambigu ounoyannotcnrdcs~crfsniixLcs.–7,Icu).'
cote interne du pédoncule cérébral, Moya.uscnsiUf.–8<noyau)'tiforn)c.–t~ct,cdctacoruc
j)OsL'ricurc,coifl'ccpa)'10,ht'acinGbnthairc du trijumeau.–
la protubérance annulaire et arri- H.oUvf.–1~,noyaujux!.a-oivaircanf(''ro-int.ct'iic.–i3,noyau
juxt,a-otiv'ah'C[)os)6t'o-cx)crnc.–)4,)'a;)h~ faisceau
vent au bulbe. S'inclinant alors en sot~aire.
tnnogtosso.
X, nerf t)neu!no~ast'quc. X!t, nerf grand
dedans, elles gagnent le raphé, s'y
cntt'e-croisent avec leurs homologues du côté opposé et, finalement, disparaissent
dans le côté interne du noyau hypoglosse, où elles se terminent par des arbori-
s:dions libres. Ce sont ces arborisations qui forment la plus grande partie du.
riche plexus infra-nucléaire décrit plus haut.
Les cellules radiculaires de l'hypoglosse sont encore en relation anatomique et
fonctionnelle avec la voie sensitive centrale, notamment avec les fibres qui pro-
viennent des trois noyaux pneumogastrique,glosso-pharyngien et trijumeau. Ces
fibres, en passant sur le côté antérieur du noyau hypoglosse, lui envoient un grand
nombre de collatérales, lesquelles se résolvent en arborisations libres dans le
p)cxus infra-nucléaire. Elles sont en rapport avec tes mouvcmCHM) réRcK.ps.
Le noyau grand hypoglosse reçoit en troisième lieu un certain nombre de fibres
de la bandelette longitudinale postérieure (voy. p. 175). Ces fibres sont, comme
les précédentes, affectées aux mouvements réflexes.
Enfin, GERLAcn et, après lui, MEYNER'r et HucuE~N ont décrit des libres com-
utissurales, qui, à travers le raphé, unissent le noyau hypoglosse d'un côte a
cdui du côte oppose. Cette commissure, qui a été décrite à nouveau par
KûLDKER dans la dernière édition de son '~w:<ed'/tts<o~o~e a pour effet d'asso-
cier fonct.ionncUement tes deux noyaux dans les divers mouvements de la langue,
qui, comme on tës~it, sont presque toujours bitateraux.
Voyez, au sujet de l'origine réelle du nerf grand hypoglosse, parnu les pubJicat.ions récentes
uou.EX, E<M Mct/tsc/t~/f;' 7y'/pn.'y~M!M/e)';t, Arch. f. ouk)'. Ana.t., )88) RAY.uoxD et. AxTAuu.
~« /<'«/(*< /~7:-<;c)'c&)Yt< de <7ty/!o<y<o.!«(', Arch. de KeuroL, 1884; V~'CE~x~, SM/ror«y!Me ?'ea~'
f/e< ;Y. iporllosso, Atti d. H. Acc:td. d. Tormo, t88:'< Kocu, (/t!<e;'fiMe/tHt!ge<: M&e;' </ett (~<p)'tt)t~
M. f/t'e !c<'&M/f<</ f/c.! A'cr~tM A)/po~/0f<f;<t;) f<e)'Me<<Ma o6<ow/«<a, Arch. f. miki'. Ana.t., 1887;
Sotu'TEtt, fM(*~f/ie Ut')'M)t.~t;c;tM</HMSK f/. A'f'c. /t!/pof/~o.M<M, Dissert. Ertansen, 1889;–
SCHUTX, ~tx~. Cn/o's. M&t')' (Yt f''nse)'t'e)'<f;u/' tm ce~ <fô7~c)).<y)'ftM, Arch. f. Psych., Bd XXH.
1890; AhxùAxzfK), 7H/o)'o «Me o't'~e fM .Y. tpo'o.M'o, Ann. di Fren., 18!<1 –STAM;R)'<f,
Htco'c/ie~efHieM/a~t Mp)'a o<t<ie <'e<!<e ~e< mo't'o !;jo.r//o~o, Intern. Monatsschr. f. Anat,
)89!) Du MÈ)fE, S.o/M'ct !< MMC~eo ~t ceMM/e Ke/'MMe Mt<e;-ca/a<o /f< MMC/e: ~t o)'?!e ~e/ fa'o
e <<f/ ?'~o;y/o~o, Atonft. Zoo)., 1894 et 1896 Uu MHMF., U&!c<t:t0t:e e t'ftppo'ti dt (McmM. ntfcM
</t .MA<aH~< ~)'<:ta </eMa <)!t(<cMa aM;<K~a<n, Intern. Monatss<:hr. f. Ana). )896; DE SA~Cïts,
/HM<'<t<; an<M< ttMe/ctM funiculi <c)'c/M, Riv. sper. di Freniatria, 1895; Du )t&ME, A'«c~('K.<
/ff?!tCM/t<ft'<'<!<!e/<M(;/eo<M<e)'c<</o,Monit. Zno)., 1896.
MENtNGES
§ L D)JKE-M~;KE
E
A. D['HE-~K))E J).~Ct)]D]EA'H
La dure-mère rachidienne se présente sous la forme d'un cylindre creux, con
tenu dans le canal vertébral et renfermant à son centre la moelle epinière et le
bulbe. Elle s'étend, en hauteur, depuis le trou occipital jusqu'à la deuxième ou
troisième vertèbre sacrée. Sa capacité (tig. 423,9), moins grande que celle du
canal vertébral, est d'autre part beaucoup plus considérable qu'il ne le faudrait.
pour contenir la moelle epinière. 11 en résulte que la moelle flotte librement dans
le canal fibreux de la dure-mère et, d'autre part, que ce dernier n'occupe qu'une
portion du canal vertébral. En d'autres termes, la moelle est séparée de son enve-
loppe fibreuse par un espace circulaire la dure-mère, à son tour, est séparée
des parois osseuses par un espace analogue. Le premier de ces espaces est
occupé, comme nous l'avons dit plus haut, par le liquide céphalo-rachidien )c
second, appelé quelquefois espace e~K~M?' est comblé par les plexus veineux du
rachis et par une graisse demi-fluide, fortement infiltrée de sérosité chez )e fcetus
et chez l'enfant. On considère à la dure-mère rachidienne deux surfaces, l'une
externe, l'autre interne; deux extrémités, l'une supérieure, l'autre inférieure.
1" Surface externe. Par sa surface externe ou extérieure (fig. 423,9), la
dure-mère rachidienne répond aux
vaisseaux veineux et à cette graisse
molle et presque diffluente dont
nous avons parlé plus haut.
a. T~M a?'?'~?'<?, elle ne présente
pour ainsi dire aucune connexion,
soit avec les lames vertébrales, soit
avec les ligaments jaunes.
h. Y~ avant, au contraire, elle
est reliée au ligament vertebt'a!
commun postérieur par un systèrne
de prolongements fibreux, que l'on
rencontre de préférence à la région
cervicale et à la région lombo-sacrce
(voy. plus bas). Ces prolongements
t~.4(~. sont beaucoup plus rares et aussi
Coope liorizoiitile passant par )e trou de conjugaison, beaucoup plus faibles à la région
pour montrer la gaine durale des racines rachi-
diennes(<;e/;ë</M~<~«<?). dorsale.
~moctte<j)inic)'c.–2~ racines anL6ncu)'es.–3,racinespos- c. ~Mf les cd<ës, la dure-n)6re
térieures.–4.)icrtrachk)ictï.–o,pie-tnerc.–C.tigantcnL
détecte.–7, arachnoïde. –8.du)'c-mcrc,avcc:8'ainc fournit aux nerfs rachidicns des
<tu)'alcdesj'acincscf.duncrfra.c!tnJicns;8',ctoiso[tcoiijo'ic- prolongements
tive, sëparant, les deux gaines radiculaires. csjtaccsous- en forme de gaines
.trachnoïdic!). )0. trou de conjugaison. t~, périoste.
12, tractns eonjonctifs a))aHt de la gaine durale au jxinostc.
(gaines ~Mrs~es), qui les envelop-
pent de toutes parts (fig. 408,8') et
les accompagnent jusqu'à leur sortie du trou de
'1 conjugaison. Chaque
F"t'1 l'
nerf(!I rachi-
dieu, comme nous l'avons vu, possède deux racines, une racine antérieure ou
motrice et une racine postérieure ou sensitive, cette dernière munie d'un gan-
glion. Ordinairement chacune de ces racines traverse la dure-mère par un orifice
spécial et reçoit d'elle une gaine fibreuse propre. H existe donc, dans ce cas, pour
chaque paire de racines deux gaines durâtes, qui, pour être accolées, n'en sont
pas moins indépendantes. Ces gaines se prolongent jusqu'au niveau du point où
s'effectue la réunion de la racine motrice et de la racine sensitive et, la, cites se
confondent peu à peu avec t'enveloppe conjonctive du nerf ou ncvrilème. Nous
ajouterons que, au cours de leur trajet, les gaines durales des racines rachi-
diennes jettent des tractus conjonctifs, plus ou moins nombreux et plus ou moins
résistants, sur le périoste qui tapisse le trou de conjugaison (tig. 408,12).
Fi~.4t0. Fig.~H.
Cnt~e-sat'duraÏettict'ntCt'cspau'es)'a<'hidtcn)ies. Lcti~tncntsa<'ro-dut'a),vupat's~
t)tn Cf'dt~ d'od, les racines de chaque no-f sac'~ soitt. ainsi
fjuc Jaceluio'a~c gauche (iecut-de-s~c
h'h~au~tton?,r('vchtt'sdc)cur~nt)Cfht'at<duc~t('i:auchf'. durât et Je iigajnent coccygie!)
cette îpunc a ~t~ t~s~'jn'~c el les racines ')cs cm'~ nctts sacrés sont
Mtisc~am).' sont fortement chines en :u-ric)'<'
L sacrum. tm* t'ftstrt'icut'c- 2. coce)\. 3. canal sacré, dont eti\d!'n[tc).
tu pat'<M ;M's)~ic)tt'ca ctc Ctiif'tcc ~ou)' ntnittrc)' )e-. df'm~tcs paires
l'uchitliennl's. 4, dUI'(~-llu\l'e. dont la parlic posl('ricUl'c a été J'('s{'- t.<')))t)t)tt'')ncfombax'f.–2,sac)'mn.
'tu'~c c) a la face totcme de ta~ucHc adhère le feuillet j)a)'ictat de un j'puA gauche de la Mgnc médiane.-
t arachnoïde. 5, ffuinct viscéral de ccUc dcrnit'rc ntCtnhram-- ~,ccccvx.–4,cn)-f!c-sact!ura)~injecté ;n)
ti.fi)u)Htpj'M)iH.)tcdc!a)n<)ct<c(sc~!Hf'nt~u)'fripur).av('cG'onsc! S).t)f.–5.f)imn).cr)')inatc,aLVCC3\sot)m'-(-)''
nx~nt inf~t'icur ou ligament dm'o coccygicn.–7. <jUfue <h' chf~aL )Kni cocc~gicunc. < tigamenf. sao'o-fftfr.'f.
(~o('c~ giellll~.
1. ciUlluièmc paire lomlnirc. SI.:II~ 5111, yty y'_ In'cfl)il~.J'(,.
dcu\n'!t)C. ))'OtSH')nc, quahiëtoc et f-mfjttit'mc j'aitos Mc«''< Co.
pairc
–7,[igan)entt'ct')L<'tj"'atcon)n)unt]os<<i'n-")'.
unissait futt'cf'!tostfS!!h'C!'sc5j't''cc~'h'
~.acrum. 8. paircs racliiclienucs.
deuxième vertèbres tombaire, mais ie paquet (Je nerfs qui en proviennent, et dont
t'cnsembte constitue la ~MeMf de c~ef~ Très iarge d'abord, elle s'atténue ensuite
et s'et'tite à la manière d'un entonnoir ou d'un cornet. Finatement, e!!e se termine
par un eu) dc-sac, que l'on désigne sous le nom de CM~-d'e-sac dtf?'<ï< (Bg. 410 et 41 i).
La résection de certaines parties du sacrum s'étant introduite depuis quelque
temps dans la pratique chirur~icate. il est très important de savoir à quel niveau
se trouve )e cut-de-sac dura). Les recherches d'anatomie topographique entreprises
sur ce point par PFn'ZNEn, par WAGKER,.par ÏROLARn et, plus récemment par Cm-
pAUl.'r,s'accordent à. établir que le sommet du cul-de-sac répond dans la grande
majorité des cas, chez l'adulte, à la partie inférieure de la deuxième vertèbre
sacrée, quelquefois à la partie moyenne de cette deuxième vertèbre sacrée, quc)-
quefois, mais plus rarement, à la partie supérieure de la troisième. La dispo-
sition chez l'enfant est à peu de chose près la même que chez l'adulte le cul-de-
sac, chez lui, descend peut-être un peu plus bas, mais de quelques mitiimètrcs
seulement il s'arrête presque toujours à
la partie supérieure de la troisième sacrée.
En rapportant la situation du cul-de-sac
<)ural à la paroi postérieure du canal sacré,
CtupAOï/r, sur onze sujets, a toujours vu sa
pointe répondre à la première apophyse 7
Kn elle
rnère se terminait par le cul-de-sac dural.
s'étend beaucoup plus bas.
Au niveau du sommet du cul-de-sac, elle
s'applique contre le filum terminale, en lui
fermant gaine (fig. -M2), et, sous le nom de
//</a;KeM< cocc~t'eM~e moelle (voy. p. 84),
<t
descend jusqu'à la partie postérieure de la
première vertèbre coccygienne.
Fi~i)2.
Lecttt-de-sacttunUouvet'tfRm'rk'rc.
Dans toute la hauteur du cul-de-sac du-
),durc-mf't'c.–2.3',t'e)uHct)mL'iftidctfoui))c[
rai, les prolongements fibreux, que nous
\)sc6t'at<tet'fu'achtm')'df.–3.tih)ntLcr)nnm)<
~F
v
4iCst)ttCcssous-at'uchno'dicns(t!ics))ino-f.ct'<)ii)]id).
avons signalés plus haut entre la face anlé- –[igau!cntduro-cocc\~it']].–(~ncrrcocc~'t'n.
–7,7,!csdcruifrcspaLU'essacr6cs.
rieure de la dure-mère et le ligament verté-
brat commun postérieur, deviennent & la fois plus nombreux et plus épais. Ils
tonnent là, dans leur ensemble, une sorte de cloison médiane, toujours incom-
ptcte et, plus ou moins fenëtree (fig. 4'I),6) c'est le ~CMteK< sac~'o-~M?~~ (~a-
MCH< ~H/e?'eM)' de la d!<re-H!e?'e de TuoLAlU)). Comme nous le montre nettement la
!i~ure 4il, les faisceaux les plus inférieurs de cette cloison se detach&nt, non plus
du cu)-de-sac lui-même, mais du (ilum terminale qui lui fait suite et, d'autre part,
viennent se fixer sur la dernière vertèbre sacrée ou même plus bas sur lu. pre-
mière pièce du coccyx.
H. UrHK-MHKH L:)t;\KiK~'<K
tenteducecvetetjVucdenmuu.
t,t~!itcduccrvetet, avec:)', sa grande circonférence; t'\ sa petite circonférence.–2,ccrvetc).3,isthme de
4, chiasma optique. 5, carotide interne. 6, artère basiiairc.
!'C)ic'j))mtc. 7, nerf moteur ocutairo commun.
.nerfpathetiquc.),nert'dc tatentodu cervelet.-10, veincde Catien.–t~ainusdtOit.–tS.eonpcdusim~
tunthtdinatinfcricur.–t3,[n'cssoi['d'Herpp)ntc.–i4,si)tusta)er.H)x.–to.sinusj'eh'cux supérieur.–tC, sinus
t::nf)K'ux.–i'?.sinus coronaire.–t8,sinnssuh<t]0')'da)det!"Hsr.nHT, avec veine de rt'o!at'dtScjctantdntiscc
SH!K',artère uLveinetuettin~-ecs moyennes.–2.), artère et vente méningées antérieures.i), artère petite
t'x''m~f''c. ~2'. vcincs devenant, sinusicnncs.3. veine''de la tente ducervc!ct.t.coupe delabasede ta
t'niduefrvean.conj'cdesonsommctaunivcant)csoninset'tionsnr!anop))yscer]sta~aHi.
hUunc ut lui communique cet, aspect, lisse et. poii qui la, caractérise. De cette sur-
face se déLachent. un certain nombre de prolongements ou cloisons, qui s'int.er-
puHunt. entre les diOerents segments de la masse encéphalique, les isolent les uns
des autres et, les maintiennent dans leur situation respective, quelle que soit
d'.tiiiours ta position occupée par la tête. Ces cloisons sont au nombre de quatre,
savoir ta<e)t<e ~M ce~e/e<, la faux ~M ceruesM, la faux dM ce~e<, la <eM<e de
~'A!/joopAyse.
11. TENTE DU tente du cervelet (fig. 4'14,1) est une cloison trans-
CERVELET.– La
versale, située à la partie postérieure du cràne, entre le cerveau qui est au-dessus
et le cervelet qui est au-dessous. Elle affecte dans son ensemble la forme d'un
croissant & ouverture antérieure et, par conséquent, nous offre a considérer deux
faces, deux circonférences et deux extrémités
a. Face SMjoe?'t<?M)'e. La face supérieure n'est pas exactement horizontale
plus élevée à sa partie moyenne que sur ses parties latérales, elle est formée en
réalité par deux versants, qui s'inclinent l'un et l'autre de dedans en dehors et de
haut en bas. Cette face donne insertion, sur la ligne médiane, à la faux du cerveau
et. répond, sur les côtés, a la face inférieure des hémisphères cérébraux qui
reposent sur elle.
b. Face ï'K/'e~eMre. La face inférieure, configurée en forme de voûte, recouvre
la face supérieure du cervelet. Elle répond l°sur la ligne médiane, au vermis
supérieur 2" sur les côtés, à la face supérieure des hémisphères cérébelleux.
c. C!?'coM/e)'eKcepos<e?':<?M)'e. La circonférencepostérieure ou grande circon-
férence s~attache successivement sur la protubérance occipitale interne, sur )u
portion horizontale de la gouttière latérale et sur le bord supérieur du rocher. Elle
loge dans sa partie postérieure le sinus latéral, dans sa partie antérieure le sinus
petreuxsnperieur.
d: CM'coM/e?'eMce aH<e)'îëM?'e. La circonférence
antérieure ou petite circonférence, de forme para-
bolique, s'étend au-dessus de la gouttière basilaire
et forme, avec l'extrémité antérieure de cette der-
nière, un orifice allongé d'avant en arrière c'est
le/b/'NHteM oua~e de ~ecAtOM(fig. 414). Cet orifice
répond & l'isthme de l'encéphale et, plus particu-
lièrement, aux tubercules quadrijumeaux et aux
pédoncules cérébraux.
e..E~E<?'eMH<ës. Les extrémités ou pointes de
la tente du cervelet répondent aux bords latéraux
de la selle turcique et s'y terminent de la façon sui-
Fi~.4~.
vante (iig. 415). La CM'coK/ereKce c:K<e?'~etM'e ou
Mode d'attache de la tente du
cervelet sur les apophyses c)i- p6~'<e c:?'coM/ereMce (1), arrivée au sommet du
noïdcs. rocher, passe au-dessus de cet os, un peu en dehors
<t, fosse spi)eno'['da)c de la hase <tu de l'apophyse ctinoïde postérieure, et vient se fixer
ct'âtte.– &, apophyse ctino)'<)cat)tei'icmc.
c, apophjse cfmoïde ))os).ët'teurc. sur le sommet et sur le bord externe de l'apophyse
ï, circonférence ant~neut'e de )a tente.
clinoïde antérieure. En même temps, elle abandonne
sa cit'cnnMt'ftM'c [ios~t'icurî*.
pacoi supérieure du sinus caverneux.
4~ de ce mt~me siuus.
paroi. IaLé~·ale.
latéralement une expansion très résistante, qui des-
H, diaphragme de l'hypophvsc. cend vers l'étage moyen de la base du crâne et s'y
H, tis;c du corps pituitairc. 7, carotide
interne. fixe solidement, depuis la face antérieure du rocher
U. nerf optique. 111, nerf moteur
ocutairecfmmiuu. )V, Ho'f pathétique. jusqu'à la fente sphenoïdale. Plus exactement, elle
se continue, à ce niveau, avec la dure-mère qui
YL net'r ntoteuf oc~tairc externe.
(Le tracé en pointi)~' indique les ori-
gines et le parcours intra-durai du nerf revêt la fosse sphenoïdàle. Cette expansion fibreuse
de la tente du cervelet.)
n'est autre chose que la paroi externe du sinus
caverneux. La CM'coK/o'eKce ~os<e)'eM?'e ou ~'CHde CM'coM/'o'eHce (2) ion~e,
comme nous l'avons vu, le bord supérieur du roclier. Au niveau de la dépression
de Casser, elle se soulevé et. abandonne momentanément ce bord pour
espèce de pont, au-dessous duquel s'engage le trijumeau. L'orifice ovatniro que
une
recouvre ce pont nous conduit dans une petite cavité ap)atie d'avant en arrière
((ig. 416/t),qui répond & la dépression de Gasser et qui est formée par un dédou-
blement de la dure-mère c'est )a cavité de .~ec/ce~ (cs't;MMt ~/ec~e/), dans
iaquelle se logent le ganglion de Casser
"Lia. portion initiale de ses trois bran-
ches eQerentes, l'ophthalmique, le maxil-
inire supérieur et le maxillaire inférieur.
Au delà de l'orifice d'entrée de la cavité
dp Meckel, la circonférence postérieure
de la tente, continuant son trajet, passe
au-dessous de la circonférence anté-
rieure, qu'elle croise en X, et finalement
s'insérer sur l'apophyse clinoïde
postérieure. Au moment d'atteindre cette
apophyse, elle envoie deux expansions ou
ciuisons l'une postérieure, oblique en
bas et en arrière, qm ferme l'espace com-
pris entre le rocher et le bord latéral de
la lame quadrilatèredu sphénoïde; l'autre
antérieure,plane et horizontale, qui com-
h)~ tout l'espace compris entre la circon-
Le ca-vutu de Mccket,vu d'eu ti.'u't, âpres inci-
férence antérieure de la tente et les deux smn et, renversementen dehors de sa paroi
apophyses elinoïdes correspondantes. sup6rie)Ln'e.
De la description qui précède, il résulte itCavi~t!f'Mccttcï(tc~a.)i~!iondcCass{'t'u.~t~c)ttc\t'').
–2, orifice t[uiy(]otinc['n),r'c.–3,s~pat'oisu~6t'[cut'c,
que, de chaque côté de la selle turcique incisée cL~)'i?:n~c en dt'hot-s.4,4-[t'tJumG:nD.
o,opht,hîthni~)tc.–C,n).).\fna'i'csu])<t')~tH'?,tmtxi!-
et a la hauteur même des deux apophyses îait'cinf'(''t'ictn'8,cin'ot.Kfcn~<uc.),nt!)'op[[quc.
clinoides, s'étale une petite région de
forme triangulaire (f)g. 4t§), dont les
t
avccK'.saipnj.R.
puLh~Lique.
t0, nio~cu)' ocu~h'c co""uu)).
12, moLcur ocut~h'C <f.t'rnc.
(La Hgncpoin),Ui<c.ï;indique te con~out'<fc!)ij'Gt.i)t'
ci''conf<t'c)'CGdot<t.Lct]Lcdu<;t!vckt.)
trois côtés sont constitués comme suiti
1" le côté ej?<er?ïe, par le prolongement de la petite circonférence de la tente du
co've!et, qui va s'attacher à l'apophyse clinoïde antérieure et qui se présente te
plus souvent sous la forme d'une corde saillante et fortement tendue; 2° le côté
~os<<')'î'eMr, par le prolongement de la grande circonférence de la tente, qui va
s'insérer a l'apophyse clinoïde postérieure; 3° le côté ~M<<He, enlin, par une
ligne lictive qui réunirait l'une à l'autre les deux apophyses ciinoïdes du même
c~< C'est dans l'aire de ce petit, triangle que disparaissent les deux nerfs moteur
oculaire commun et pathétique (i)g. 4'1S, 111 et IV), pour se rendre l'un et l'autre
(iMs ).~ paroi externe du sinus c&verneux.
FA.ux ou CERVEAU. La faux du cet'veau ou grande faux (tig. 4) 7, '1) est une
verticale et médiane, située dans la grande scissure hémisphérique et
séparant l'un de l'autre les deux hémisphères cérébraux. Sa hauteur, mesurée
d'ut) bord à l'autre, est en moyenne de 50 millimètres a son extrémité postérieure,
de 12 a 18 millimètres seulement au niveau de son extrémité antérieure. La faux
cwbrale rappelle assez bien, par sa forme, l'instrument dont elle porte le nom
et nous présente, en conséquence, deux faces latérales, deux bords, une base et
un sommet
a. ~aces ~<<'?'~es. Les faces 1at.era.1es, verticales et régutierement planes,
regardent l'une a droite, l'autre a gauche. Chacune d'elles'est en rapport avec la
face interne de l'hémisphère correspondant. Il n'est pas rare de rencontrer dans
le tiers antérieur de la faux du cerveau, un certain nombre d'éraillures, quelque-
fois même de véritables fenêtres (fig. 417), qui, intéressant la continuité de la cloi-
son fibreuse, permettent aux deux hémisphères d'arriver réciproquement au
contact l'un de l'autre.
b. 7<o?'~ SMpo'teMr.– Le bord supérieur (fig. 4i7,4), fortement convexe., occupe
la ligne médiane, depuis la protubérance occipitale interne jusqu'au trou borgne.
Les deux faux du cerveau et du cervelet, vues par leur face latérale droite.
), faux du cerveau, avec 3, son sommet. ius're sur 2' t'apopbysc crispa ga)ii 3, sa buse; 4, son bord supérieur ou
~raHdc circonférence;5, son bord inférieur on petite circonferoicc. C, faux du cer~efet, avec 7, sa base; S, son
commet. 9, coupe de la tente du il cervelet. !0, sit'us longitudinal supL't'icur. avec iO uuf veine cérébrale dcv-
natit stnusteunc. 1 sinus tongiLudtua! inférieur-. 13, sinus droit.
i4. smusoccijtiUtt postérieur. i5, nressoif <t'Heroj'!nie.
i~, veine de Catien, avec ~f veine basHaitc.
t6, corps calleux.. t7, circonvoiuUon du corps cai-
!puï. 18, circonvolution frontatc inLct'nc. t!), coupe <tu cervelet. cout'e de la protuburanec. ~t, coupe du
butbe. ~2. axis. apupb;sM baisitttit'e Je t'o<j),t). 2i, biuus spMnoMa). iS, sinus tramai.
Etie répond donc successivement, en allant d'iit't'iërc en avant, tt ta gouttière lon-
~itudinale et à la crète frontale qui fait suite à cette gouttière. Le long de ce bord
chemine le sinus longitudinal supérieur (fig.4t7,)0).
c. ~or~ ~'H/'e~eM?'. Le hord inférieur (iig. 417,5), concave, mince et tran-
chant, répond à la face supérieure du corps calleux; mais il ne repose directement
sur lui qu'à la partie postérieure. En avant, il perd tout contact avec cet organe et
s'en écarte de plus en plus, au fur et à mesure qu'on se rapproche du genou. !t
existe donc, à ce niveau, entre le corps calleux et le bord inférieur de la faux du
t/erveau, un espace triangulaire à sommet postérieur, dans Faire duquel les deux
hémisphères sont directement adossés l'un à l'autre. Le bord inférieur de la
i'aux du Cerveau contient dans son épaisseur le sinus longitudinal inférieur.
d. 6'o?Mme<. Le sommet s'insère à l'apop))yse crista galli. Cette insertion se
tait a la fois (fig. 4't7,'2) sur le bord antérieur, sur le sommet et sur~e bord pos-
h't'ieur de l'apophyse; elle la dépasse même un peu sa
partie postérieure et
s'étend (fig. 4'20,8') jusqu'au voisinage de la suture sphéno-ethmoïdale. Immédia-
tement en avant de l'apophyse crista gaUi, la faux du cerveau envoie un proton-
i~'ment dans te trou borgne. Suivant certains auteurs, ce prolongement serait
acf'ompagne d'une veine, qui prendrait naissance dans l'épaisseur de l'os et for-
cerait l'origine du sinus longitudinal supérieur l'existence de cette veine.
constatée une Seule fois par Si'EmNo malgré'le nombre considérable de sujets
examines, est tout a fait exceptionnelle.
p. 7~asc. La base (t'g. 411,3), oblique de haut en bas et d'avant en arrière,
tombe perpendiculairement sur ta partie médiane de la tente du cervelet, qu'eUe
suutève et qu'elle maintient tendue. Elle est parcourue d'ayant en arrière et dans
toute sa longueur, par le sinus droit.
FAUX La faux du cervelet ou petite faux (tig. 417,6) est encore
ou CERVEt.ET.
une cloison verticale et médiane, située a la partie la plus reculée de la boite
crânienne, entre les deux hémisphères du
ccn'eiet. On lui considère, comme à la faux
du cerveau, deux faces latérales, deux bords,
une base et un sommet:
a. Faces ~a<e?'s~es. Les faces latérales,
I~icn moins étendues que celles de la faux
du cerveau, répondent aux hémisphères
ccrcbelieux.
b. Bo)'os<er<etM'Lebord postérieur,
convexe et adhèrent, s'insère sur la crête
occipitale interne. Il loge dans son épais-
seur les deux sinus occipitaux postérieurs.
c. /~o)'~ aM<<M't'eM?'. bord antérieur
Le
(fi~. 418,1), concave et libre, répond à la
~mde scissure médiane du cervelet. Il n'est
pas rare de voir ce bord se creuser'd'une
gouttière longitudinale, destinée à loger te F~.4t8.
Ycrmis inférieur (~OM«t'ere oerH:teK):e). Lu faux du cervelet., vue antérieure.
d. Base. La base (Fig. 4H,'7), dirigée 'cho)'dposLt'')'icm'duh'ouocci['i).ai.trouocc'-
t.)'a,n\ducft'vcict.~vcct',snni]~GrHo)tsu['tt- lu
D. V.\)SSE.\L'X ET .\E)tFS
Nous les étudierons successivement surladure-mère crânienne et sur la dure-
mère rachidienne.
1" Sur la dure-mère cranienne. La dure mère crânienne nous présente, en
fait de vaisseaux 1° des artères 2° des veines; 3° des cavités spéciales appelées
lacs sanguins; 4° des lymphatiques.
A. AttTmtEs. La dure-mère crânienne est peu vasculaire, comme, du reste,
toutes les membranes fibreuses. Les artères qui lui sont destinées proviennent
de plusieurs sources. Ce sont )" les <M'<es M~eM~i</ees C[M<e~eM?'es, branches des
ethmoïdales, qui se distribuent à la partie antérieure de la dure-mère 2° l'6M'<e?'e
ntCMM~ee woyeM~e, la plus importante de toutes, qui, née de la maxillaire interne,
pénètre dans le crâne par le trou petit rond et se ramifie dans la partie latérale de
la membrane fibreuse 3° l'o'e pe<~e MtCK:H~ee, autre branche de la maxillaire
interne, qui débouche par le trou ovale 4° l'avéré MtëMMt~ëe j!)Os<ë?'tetM'e, qui
entre dans le crâne, soit par le trou déchiré postérieur, soit par le trou occipital,
et se rend ensuite à la partie postérieure de la dure-mère, notamment & la ten!e
et à la faux du cervelet.
A ces branches, qui sont généralement constantes, nous devons ajouter quelques
artères qui sont moins importantes et qui font défaut dans certains cas. Telles
sont '1° l'<M'<c?'<? MKM(oM:eHHe, qui passe par le trou de même nom 2° une
branche qui arrive par le trou condylien antérieur 3° un rameau, générale-
ment très grêle, qui passe par le trou pariétal 4° quelques petits rameaux arté-
riels fournis par la carotide interne dans le sinus caverneux et destinés aux
parois de ce sinus 8° quelques ramuscules, enfin, qui se détachent de la
sylvienne pour se distribuer aux parties latérales de la dure-mère.
La plupart de ces, artères, quoique occupant l'épaisseur de la dure-mère, en-
voient leurs principales divisions au diploé, n'abandonnant en général à la mem-
brane fibreuse qui les supporte que de simples capillaires. Somme toute, la dure-
mère est de tous les organes fibreux celui qui est le moins vasculaire. On s'en
convaincra sans peine si, au lieu d'examiner les portions de membrane qui sont
en rapport avec l'os, on porte sous le champ du microscope un des prolonge-
ments qui cloisonnent sa cavité et qui ne possèdent que des vaisseaux propres.
AxEL KEY et RETZtus décrivent dans la dure-mère deux réseaux vasculaires l'un,
en rapport avec le feuillet externe de cette membrane l'autre, situé dans le feuillet
interne. Ce dernier réseau, constitué par des mailles allongées, présenterait, au
niveau des points nodaux, des élargissements ampullaires, arrondis ou allongés et
de dimensions fort variables. Sur certains points, on rencontrerait des sortes de
poches, souvent très volumineuses, qui, d'une part, recevraient un certain nombre
de capillaires et, d'autre part, donneraient naissance à une veine. Ce seraient,
comme on le voit, des réservoirs intermédiaires entre les veines et les capillaires.
7). VEfNEs. Les veines de la dure-mère se répartissent, comme les artères, en
deux réseaux, l'un superficiel pour le feuillet externe, l'autre profond pour le
feuillet interne. Le reseaM pro/'OHd, relativement peu développé, est constitué
par de larges mailles, de forme très irrégulière. Les vaisseaux qui en dérivent se
jettent dans le réseau superficiel. Le )'esesM SMpe?'/<c~ comprend deux ordres
de veines (SAPPEY) les unes cheminent isolément et se terminent dans les diffé-
rents sinus de la dure-mère les autres, beaucoup plus importantes, accompagnent
tes artères. Ces dernières sont tantôt, uniques, tantôt doubles c'est ainsi que
t'artère méningée moyenne est constamment accompagnée de deux veines. Con-
trairement à la plupart des veines de l'économie, qui augmentent de volume au
fur et à mesure qu'elles se rapprochent du cœur, les grosses veines du feuillet
externe de la, dure-mère nous présentent, dans toute leur étendue, un calibre à
peu près uniforme. C'est que la plupart d'entre elles, communiquant en haut
avec le sinus longitudinal supérieur et s'ouvrant en bas dans le plexus veineux
ptérygoïdien, peuvent être considérées comme de larges voies anastomotiques,
qui unissent le réseau intra-cranien au réseau extra-crânien et dans lesquelles la
circulation est indifférente, je veux dire peut, suivant les besoins, s'effectuer dans
n'importe quel sens.
C. LA(;s SANGUINS. Comme annexes aux veines que nous venons de décrire, la
dure-mère possède dans son épaisseur un système de cavités spéciales, qui sont
remplies de sang veineux et que l'on désigne sous le nom de lacs sanguins. Ces
lacs sanguins, FAivRE les a mentionnés pour la première fois en '1853 dans sa thèse
inaugurale. Faute d'une publicité suffisante, ce travail resta ignoré et lorsque
quinze ans plus tard, en '1868, TaoLARD (77~. de f~~s) signala à nouveau les lacunes
vf'ineusos de la dure-mère, aucun traité classique, aucun mémoire même n'avait
encore reproduit la découverte de FAtVRE. TpOLARD, dans le mémoire sus-indiqué,
étudie minutieusement les lacs sanguins et les décrit avec une richesse de détails
uJaquelle on a peu ajouté depuis. Après la thèse de TROLARD, nous devons signaler
oicore, comme travaux importants sur la question, les recherches de A. KEY et
Ii.E'rz)us, dont les résultats ont été publiés dans le A'b~'d. MMd. Ar/ct'o. de '1870, le
mémoire de Cn. LAUBE, inséré dans les /t?'cAn)es de Mys~o~t'e de 1879, celui de
WELLENB~RGH d'Utrecht (Les lacunes veineuses de la dM?'e-~e)'e), dont une tra-
duction a paru à Gand en 1883.
Les lacs sanguins se développent de préférence de chaque côte du sinus longi-
tudinal supérieur, principalement vers sa partie moyenne; mais on les observe
aussi dans ta tente du cervelet, au voisinage du sinus latéral et quelquefois même
à la base de la faux du cerveau. Leur cavité, en forme d'ampoule irreguliëre, le
plus souvent allongée d'avant en arrière, est. parcourue dans tous les sens par de
nombreuses brides con-
jonctives qui se rendent
d'une paroi à l'autre. Elle,
renferme en outre, dans
la plupart des cas, des
granulations de Pacchio-
ni (voy. plus loin).
Les relations des lacs
sanguins avec les diffé-
rents systèmes veineux
de la tête sont les sui-
vantes (ng. 421,S): 1°Ies
lacs communiquent avec
les sinus, soit par de sim-
ples orifices arrondis ou
Fig.m. elliptiques, soit par de
Untacsjtn~uuitiet~dtn'e-mo'c.vusurunecoupevcrUco- véritables canaux qui at-
~'a.nsvcrs:).fcducra.ne(NcA~f/Mc). teignent 1 ou 2 centimè-
t,dijdo~<h)t'c-')ïèt'e(<ft<N~i.–3.fau~ducf)'veau.sinustott- tres de longueur; 2° les
~dudînat ~up~t'icm. 5. un tac sanguin inh'a-dura). recevant <t, une vcmc veines méningées
~)Miss:t)t'e &, nnft veine 'npningienttc c, une veine diptoÏquc canal anas- se jet-
tn'))oti<)ue avec !cs veiocs c~rchratcs. G, communication du tac avec !c sinus.
7, uuc veine c~rebratc, sp renctant (tircctfmpnt au Stt)u$. 7 ut)e dcuxicmc
tent ordinairement .danss
\cinp c~r~hratc. dcvcnat)! siousicnncavan~ de s'ouvrit' dans !c sinus. 8, cir- les lacs (b) et non pas di-
f'<t))vo)<ttionsc~r~b)'atcs. 9, ccnhc ov.tic.
rectement dans les sinus
~"en ce qui concerne les veines cérébrales, cites clicminent dans la pie-mère, au
dessous des lacs par conséquent., et aboutissent directement au sinus; mais la plu
part d'entre elles, en passant au-dessous d'un lac, entrent en relation avec lui (d)
par une ou plusieurs ouvertures latérales; 4" enfin, les lacs sangu'ns reçoivent
ou plus exactement émettent par leur face supérieure des veines diploïques (c)
et des veines émissaires (a).
Envisagés au point de vue de leur signification anatomique, les lacs sanguins de
la dure-mère sont de simples diverticulums du système veineux, dans lesquels se
déverse le trop-plein, soit des sinus, soit des veines encéphaliques. Ils peuvent ainsi
dans certaines circonstances, en favorisant le dégorgement des veines cérébrales.
s'opposer à la compression des centres nerveux, d'où les noms de lacs de ~'tt)a-
lion, de lacs de SM?'e<e que leur donnent certains anatomistes (TfLLAfx, C". LA!).
.a;<
et (ics nerfs propres.
<<.
Les tter/;{ M<.s'e;<-
!m nombre de deux pour les grosses
_1 .u_u. ~n
[)e~nhr.-a!M)'ehM.f,K,:urct'npmM.mjh').).-t.arh~rbaU'n
df
lerminale.
le
§11. –PfE-MÈRE
La pie mère ou méninge piale, la plus profonde des trois méninges, est une
membrane cellulo-vasculaire, dans l'épaisseur de laquelle les vaisseaux destinés à
l'encéphale et à la moelle se divisent en ramifications très ténues, presque capil-
laires, avant de pénétrer dans la substance nerveuse c'est donc avec beaucoup
de raison qu'on désigne parfois la pie-mère sous le nom de meM~'ameMOM~'ei~'e
des centres nerveux. La pie-mère s'étale immédiatement,sur la surface extérieure
du névraxe. Au niveau de l'émergence des cordons nerveux, elle se réfléchit sur
ces cordons nerveux en leur formant une gaine, qui les accompagne en dehors
du crâne et du rachis jusqu'à leur terminaison. Cette gaine, véritable pie-mère des
nerfs, n'est autre que le névrileme (voy. Nerfs). Les caractères anatomiques de la
pie-mère diffèrent beaucoup suivant qu'on examine cette membrane sur l'encé-
phale ou sur la moelle. Nous avons donc tout avantage à la diviser, comme nous
l'avons fait pour la dure-mëre, en deux portions
)° Une portion fac/M<CKMe/
Une ~o?'<t'o?~e?'(ïKt'eKMe.
A. !'iE-MK)tR nA(;i)!H)E'<?\E
!è
?
.F~.4'23.
Ccu~chonxunt.a.te de tu cot('niie\'ertebr:i)e, pour montrer ta dispos'tHon des tUL'ninges rachutieurK's
(sc/te)))((f~t«').
f, t"('t'Hct')tmn~t'c,nvcc t\ sittou mt''di:m anh'icm*. racines ant~'riom'cs. 3, racines posLct'icm'M. jMC-'tt'tc'
('< r~)f/). .'i, ii~:uncnt6 dc)Uct(''s. 6, sc~nn ~osUcmu de Sc.)!~At.[!E. 7~ arachuo't'dc~ a\'cc ft~ son t'cuiitc~ vis-
cf'-n~ son )'cuH!ut. pat'i~tat c, cavi)~' arachncH'dtetUtc ou espace sut)dut':d(t'tt ~on'). 8, csjtact' sons'at'acttnoYdicn (~
M~'ir. 9. dm'c-m&rc (<t j'ftxne). iO, espace <-))Mura), avec t0', <?', veines mh'a-rachidicnnes. H, tigfuneid vcr-
t'ht':dc~mt[)H)tpos~t'icut'i~~coMpcdciavo'~brc.
'Jfcri~'ait.nutt'efols, comme parlant de cette surface interne, de nombreuses cloi-
sons conjonctives, qui, sous le nom de se~s et de .s~M~x, pénétraient dans les
fnis(;('.<ux blancs de la moelle on a 'n et aujourd'hui que ces cloisons sepa.rati\'es
sunt de nature nevro~lique et d.dt;nt,,
non delà pie-mère, muis de la nevro~'Ue
corticak; (p. 91). Au niveau du sillon médian antérieur, la pie-mère, descend jus-
<iu'm) fond de ce siUon (Hg. 423,').'), en tapissant, de chaque côte de la !i~ne médiane,
le t~isceau de Turck correspondant dans le fond du sillon, le feuillet du cote
Kau';hc et celui du côte droit se fusionnent. Au niveau du sillon médian postérieur
qui, comme nous l'avons vu, est tout superficiel, la pie-mëre tapisse de même le
siHon en pa.ssa.nt d'un faisceau de GoU à l'autre. On a enseigne pendant longtemps
que, a.u niveau du sillon médian postérieur, lapic-mëre envoyait entre les deux
faisceaux de Goll, une cloison médiane qui se protongeait etisens sagittal jusqu'à
la commissure ~rise. On a reconnu au-
1
jourd )un que cette cloison medtane pos
térieure était, au même titre que les sept:'
et [es septuta, de nature ncvrogtique.
Surface externe.
2 La surface-
externe de la pie-mère baigne en plein
dans le liquide céphaio-rachidier', qui
sépare de l'arachnoïde Yf)g. 433). CcHc
surface externe est reliée à la dure-mërc
'1" en avant et en arrière, par de minces
prolongements disposés en sens sagitta)
2" sur les côtes, par des prolongements
beaucoup plus résistants, les ligament
dentêtes.
a. /o~oM~eM!eH<s aH<e?'o-pos<e?'i'eM)'s.
–Ce sont de simples trabecutes conjonc-
tives, qui s'implantent, d'une part sur la
pie-mère, d'autre part sur la dure-mère.
Très rares et généralement filiformes à
la partie antérieure de la moelle, elles
sont, à la partie postérieure, beaucoup
plus nombreuses et beaucoup plus résis-
tantes. Sur la ligne médiane notamment,
on les voit (fig. 423,6) se condenser en
une série de lamelles très rapproctx'cs
les unes des autres et formant par leur
ensemble une véritable cloison (septum
dui dia·ise
Scuw,si,nis), qui
postic2cii2 de Sc[[WA).BE),
~os~'CMM divise Aîc ce
niveau l'espace sous-arachnoïdien 0'
deux moitiés latérales, l'une droite, !u)'
trë gauche. Il est a remarquer que celle
cloison médiane est toujours plus déve-
Fig.42~. loppée à la région dorso-lombaire quà );!
Les denx !igau~cntsdcnte!cs, vus pa!' leur région cervicale.
faccautcrteurc- b. P?'o~OK~eMteM~ ~a~raM-K ou //</(t-
3~~n~3\~5~
Lt'tocHcftmtutre~ttteant~rtcmc.–2,s:tCttmat,
inci5~sur!n)it:nc médiane c~ciiptu~f~ttdebot's.– ments <~eH<6~Les ligaments dentelés
–A~uneat'cadc,pÏusto!tgncqucicsanhc&,ett)b)assant (tig. 424,3) sont deux rubans conjonctiis.
dcHxpHtt'cst'achidicmtCs.–Sttactncsantfricurcs.a~cc: placés transversalement de chaque côte
leur orificc dural~. 6, racines posLériéurcs, avec
de la moelle épiniere s'étendant
't.tcMr orifice <turaL–7~tm vaisseau )a<)icu)aitc s't-
c)ta()j)attt,dncatta)'Ltutat))at'u))Ottf)ccqui)ui<'<)tpi'<'jn'c.
et en
hauteur depuis le trou occipital jusqu'à
routine du conus terminatis. Ils ont. donc, à peu de chose près, la même Longueur
que la moeUc eHe-meme.
Chacun d'eux nous présente i" deux faces, que Fon distingue eu antérieure et
postérieure 3° deux bords, Fun interne, Fautre externe. –~La.M;c aH<e?'<e:H'e
ou ueM~'a~e repond aux racines antérieures des neris rachidiens et aux différents
vaisseaux, artériels ou veineux ,qui longent ces racines. -La face pos<e)'tetM'c ou
dorsale, à son tour, est en rapport avec les racines postérieures et avec leurs
vaisseaux. Elle répond en outre, au niveau de la moelle cervicale, aux filets radi-
culaires du spinal. Le ~or~ interne, mince, rectiligne, répond & la partie
moyenne du cordon latéral de la moelle et se confond, à ce niveau, avec la pie-
mère rachidienne, dontleligamentdentelé,du reste, n'est qu'une dépendance.–
Le ~o?~ externe diffère du précèdent, tout d'abord en ce qu'il est un peu plus
épais; puis, en ce que, au lieu d'être rectiligne, il est régulièrement festonne dans
toute sa hauteur. Il nous présente ainsi une série d'arcades à
qui sont séparées les unes des autres par des espèces de pointes plus ou moins
externe,
saiDantes, appelées dents (fig. 424,3'). Les arcades du ligament dentelé sont tou-
jours situées en regard des trous par lesquels la dure-mère livre passage aux nerfs
rachidiens. Quant aux dents, elles répondent à l'intervalle compris entre les trous
précités elles se fixent, par leur sommet, sur la partie correspondante de la dure-
mère et il est à remarquer que cette insertion, pour chacune des dents, est ordi-
nairement placée a. une égale distance du trou qui est au-dessus et du trou qui est
;m-dcssous. La première dent s'insère la
hauteur des masses tatérales de l'atlas,
<a envoyant une languette (TRO[..u<D) à la partie latérale du trou occipitaA la dcr-
uicre se fixe à la dure-mère, entre le deuxième nerf dorsal et le premier nerf loin-
h:Ht'e. Il en résulte que chaque ligament dentelé devrait avoir vingt-une dents.
Mais on observe rarementce nombre le plus souvent, on n'en compte que dix-sept
_7:
o)[ 't_a 1V..7..
d)\-hu)t. Leta 1~1 _u.L-~
uent a ce que, ..]~u.
a. cote des arca-
des ordinaires, qui s'insèrent, régulièrement au-
df'ssus et au-dessous d'un même trou de conju-
gaison, il existe une ou deux arcades, plus
ctcudues que les autres (f)g. 424,4), qui com-
prennent dans leur intervalle deux trous de con-
jugaison au lieu d'un seu).
Les ligaments dentelés ne sont nullement bo-
mo~'enes au point de vue de leur constitution
anatomique et, à cet effet, il y a lieu de leur dis-
tinguer deux portions l'une interne, Fautre
externe (tig. 42S). La ~oW/'o~ e.~e?'M<? (3'), re)a-
Uv'ment épaisse, est formée par des faisceaux
fibreux longitudinaux, suivant assez exactement
ta direction du bord libre. Leur ensemble cons-
titue, le fongde ce.bord fibf'e, une sorte de ruban
cm'ipacte, biancluUre ou même d'aspect nacre.–
L:t pO)-<t'OM ï'M<e)'He (3"), beaucoup plus mince
transparente, est représentée par une sorte de
tissu réticule. On y trouve encore des faisceaux
iitn'cux, mais ces faisceaux fibreux y sont, à )n fois Fi.).
hL'am'oup plus minces et beaucoup plus rares.
Structure du ligament dentctc.
Q'tctques-uns suivent une direction transversale, a, i,ntocHt'i'ini<c.–2,<.fut'<im't'c.–
tigantent. lh~t\l,el{~~ .1\'('('. :i'. sa porLiou
mais la plupart d'entre eux sont obliques, obti- onrf''ttcutait'(.4.4't'iticcsdut'nut))out'
<)))cs ascendants ou obliques descendants.
tcs''ac!ncs)'in'hi<!tcnt)cs.
hnvtsages dans teur ensemble (fig. 42d), (es ligaments den(c!cs divisent l'espace
f'~mpt-is entre la. dure mère et, la pie-mère en deux loges, l'une antérieure, l'autre
postérieure, qui, netlemenL séparées au niveau des dents précitées, commu-
ANATOtUE HUM.UKE. T. tl.
niquent largement, entre elles (fig. 408) au niveau des arcades interdeDta.irës. De
ces deux toges, l'antérieure est occupée, comme nous l'avons vu, par les racines
antérieures ou motrices des nerfs rachidiens; la postérieure, par les racines
postérieures ou sensitives. Les deux groupes de racines, ainsi sépares dans la
plus grande partie de leur étendue, se rejoignent deux à deux au niveau de
l'arcade correspondante et s'engagent alors dans le conduit fibreux que leur offre
la dure-mère (fig. 408), pour traverser le trou de conjugaison.
3° Extrémité supérieure. A son extrémité supérieure, la pie-mère spinale se
continue avec celle qui revêt le bulbe, laquelle se continue à son tour avec celle
qui recouvre la protubérance.
4° Extrémité inférieure. A son extrémité inférieure, elle passe de la moelle
sur le filum terminale, qu'elle enveloppe sur tout son pourtour. Il me parait
rationnel d'admettre que la pie-mère rachidienne, en tant que méninge, se ter-
mine exactement la où disparaissent, dans le filum, les éléments nerveux, à moins
qu'on ne considère comme une dépendance de cette membrane la lame celluleuse
qui, au-dessous du point précité, entoure des vaisseaux très fins, continuation de
ceux de la moelle.
H. PtH-MEHE C)!AXiE;R
La pie-mère cranienne recouvre successivement les différents segments de la
masse encéphalique. Continuation de la pie-mère rachidienne, elle présente les
mêmes caractères généraux que cette dernière. Elle en diffère, cependant, en ce
qu'elle est plus mince, plus délicate et surtout plus riche en vaisseaux. Nous lui
considérerons, ici encore, une surface interne et une surface externe
1" Surface interne. La pie-mère cranienne a pour caractère essentiel (le
suivre rigoureusement tous les accidents que présente la surface extérieure de
l'encéphale et, à ce sujet, il convient de l'examiner séparément sur le cerveau, sur
le cervelet et sur l'isthme. Sur le ce?'uef<M (fig. 427), nous la voyons tapisser la
face libre des circonvolutions, descendre ensuite sur leurs faces latérales, atteindre
le fond du sillon et s'y réfléchir pour remonter sur la circonvolution voisine. )',n
d'autres termes, la pie-mère envoie dans chaque anfractuosité cérébrale, quelle
que soit son importance, deux feuillets-qui se rejoignent et se fusionnent dans le
fond même de cette anfractuosité. Nous verrons tout à l'heure que l'arachnoïde
se comporte d'une façon toute différente. .StM' le co'ue~, la pie-mère envoie
encore un double feuillet dans les sillons du premier ordre, le grand sillon cir-
conférentiel par exemple. Mais, dans les sillons du deuxième et du troisième ordre,
nous ne trouvons plus qu'un seul feuillet, adhérant, par l'une et l'autre de ses
faces, aux deux lames cérébelleuses voisines. ~M)' ~M'o<M6e)'<mce, ainsi que
SM~' le pédoncule ce?'e&r<~ et les pédoncules ce?'ë&eMeM.K, la pie-mère est plus
adhérente que sur le cerveau et le cervelet. Elle est en même temps moins vascu-
laire et plus résistante. C'est une pie-mère de transition, revêtant déjà, à ce
niveau, la plupart des caractères de la pie-mère rachidienne.
La surface interne de la pie-mère cranienne est en rapport immédiat avec la
substance nerveuse. Elle lui adhère par un certain nombre de filaments conjonctifs
et surtout par les innombrables petits vaisseaux qui, de la pie-mère, descendent
dans la substance nerveuse (artères) ou, de celle-ci, remontent dans lapie-rnère
(veines). Cette adhérence de la pie-mère est assez faible d'ordinaire pour permettre
aunemain tant soit peu exercée d'enlever cette membrane, sans intéresser la
substance corticale sous-jacente. En dehors de tout état pathologique, elle est plus
prononcée chez les jeunes sujets que chez les vieillards: on sait que, chez ces
derniers, la décortication du cerveau se fait généralement avec la plus grande
facilite.
C. STRUCTURE DH LA LTH-MKRK
en
1"
couches superposées l'une interne, recouvrant directement la moe))e; l'autre
rapport avec les espaces sous-arachnoidieus.
a. La couche ea?<e?'M<? est essentiellement constituée par des faisceaux conjonc-
tifs, disposés pour la plupart en sens longitudinal, parallèlement à l'axe même de
la moelle epinière. Quelques auteurs décrivent, sur chacune des faces de cette
externe, un revêtement endothclial.
)). La coî<cAe interne ou !'K<M?:6! pia d'AxEL KEY et REt'ztus est constituée à sa
partie moyenne par des fibres conjonctives, affectant une disposition circulaire et
de
circonscrivant entre elles un système de lacunes remplies de lymphe. Cette nappe
ccnjonctive, qui forme comme le squelette de l'intima pia, est revêtue sur ses deux
faces d'un fin réseau de fibres élastiques et d'une couche plus ou moins continue
de cellules endothéliales. On rencontre enfin, dans l'intima pia,
<;hcx l'homme, mais surtout chez quelques mammifères, notamment chez le mou-
ton, une certaine quantité de pigment. Les cellules qui le renferment sont situées
entre la couche des fibres conjonctives et le réseau élastique profond elles sont
particulièrement nombreuses sur la moelle cervicale et peuvent donner à la pie-
!))<')'< même chez des individus de race blanche, une coloration brun intense
(P')UCUET et ToURKEUX.)
c. A'Htt'e les deux couches coMS~M<t'ues de la ~'e-M~'e )'scAM!e)Mte, se trouve
)Ut espace lymphatique en forme de fente c'est l'espace ~'H<?'a-p~. Il communique
<l'u)te part avec les espaces sous-arachnoïdiens, d'autre part avec les lacunes de
l'intima pia et les gaines lymphatiques des vaisseaux médullaires.
2" Pie-mère cranienne. La pie-mère cranienne diffère de la pie-mère rachi-
dienne en ce qu'elle se trouve réduite à sa couche interne, l'intima pia. Cette
couche interne, du reste, présente a peu de chose près les mêmes caractères his-
tologiques que sur la moelle elle se compose d'une nappe de fibres conjonctives
plus ou moins entre-croisées, doublée sur chacune de ses deux faces, d'un réseau
élastique et d'un revêtement endothélial.
§!M.–AnAcn~oïuE
iotermediaice à la dure-mère et à la pie-mère, Carachuoïde, ainsi appelée a
cause de sa ténuité (de xp~ toile d'araignée et sMo;, ressemblance), est genera-
toncnt considérée en France, depuis B)0)AT, comme appartenant a)! Lissu séreux.
C'est une membrane séreuse, analogue aux grandes séreuses viscera!cs et compre-
n:~)i, com<ne elles, deux feuillets un feuillet pariétal en rapport avec ta dure-
mère et un feuHtet, viscéral en rapport avec les centres nerveux. Entre les deux
feuillets existe une cavité, la cavité <M'acAHO'M/eH)<e, cavité il peu près Yii'tneHe
a r<'tat pllysiologique, mais pouvant, sous t'inum'uce de causes pathologiques
diverses devenir le siège d'épanchements plus ou moins considérables. Ainsi que
nous l'avons fait pour les deux autres méninges, nous décrirons séparément
1'' L'aracA)ïoMe rac/n~pHHe;
L'a?'<ïcAKoMe craHit'eHHe.
A.–A«.\c)!ott)nnA':nn))H\iR
1" Feuillet pariétal. feuillet pariétal (fig. 4~0, ~) tapisse la dure-mère
Le
rachidienne dans toute son étendue. Il lui aditère d'une façon intime, tellement
inhrnc qu'on ne peut, arriver par la dissection à séparer l'une de l'autre les deux
monbraaes.
2" Feuillet viscéral. viseerat (n~. 430,ci;), transparent, et, d'une
Le feuinet,
t~tnnt.e extrême, revêt, la forme d'un manchon, qui ent,uure la moelle dans toute
s<tl)aut.eur et se prolonge même, au-dessous d'elle, sur la. queue de cheval. Il
descend ainsi jusqu'au sommet du cul-de-sac durai et, ià, se réfléchit, en dehors
pmu' se continuer avec le feuillet, pariétal (Hg. 41'2,~ et 2'). Envisage au point de
vue de ses rapports, le feuillet viscéral de l'arachnoïde rachidienne est applique
NËVROLOGIE
contre le feuillet pariétal et,, parcouséquent, suit exactement la direction de la
dure-mère. Il en résulte que, comme cette dernière, l'arachnoïde est d'une capa-
cité beaucoup plus grande qu'il ne le faudrait pour contenir la moelle elle ne
s'applique donc pas immédiatement sur elle, mais en reste séparée par un vaste
espace circulaire c'est l'espace scMS-arac/MoM~'eM MîoeMe ou lac bulbo-
sjot'M~flig. 430,8). Nous y reviendrons plus loin.
3" Cavité arachnoïdienne continuité des deux feuillets. La cavité arach-
noïdienne (fig. 4SO, c), que circonscrivent les deux feui!!ets précités, est traversée
çà et là par de nombreux tractus conjonctifs, qui vont du feuillet viscéral au feuil-
let pariétal c'est donc une séreuse cloisonnée. Elle est traversée aussi 1" par
l'extrémité externe des filaments conjonctifs, ci-dessus décrits, qui unissent la
pie-mère à la dure mère, en particulier par la cloison médiane postérieure
(fig. -430,6) 2° par l'extrémité externe des dents du ligament dentelé; 3" par les
racines antérieures et les racines postérieures des nerfs rachidiens, au moment
où ces racines vont s'engager dans leur canal dural 4° par les vaisseaux qui
accompagnent ces racines. Chacune de ces formations, dans sa traversée arachnoï-
dienne, est entourée sur tout son pourtour par une gaine séreuse, naturellement
très courte, qui va du feuillet viscéral au feuillet pariétal et qui établit ainsi la
continuité réciproque des deux feuillets.
B. AttACHXOÏOR CH.\XtK~~H
1';
.'<. ARACHNOÏDE DE LA FACE EXTEH~'E DES [fEMfSt'uÈREs. Sur [a face externe des
hémisphères, ~e feuiHct. viscera) de t'arachnoïde s'ct,eud, sans intcrr.uption et, s:tn.s
t'
Fi~.428.
Mode d'cta~euient du feuillet viscéral de l'arachnoïde à la base de rcm'c'phatc.
usc'rat est c" place sur l'uctnisphôrc droit. sur t'ttctuisphûre gauche, il a sccLioun' cL r~cii:]'' en d(.'d:uis.~
!t.f )cmth't.
i. coupe de )a durc-nK're. t'. coupe de ta faux du ccrvc:tu. LcuLc (tu cct'vcte~ s'coion~'t.uL cuh'c !c cc~'t'tc) c~
la ttu-fic iuf~t'tcut'c des h<htttSt'ht~'cs. 3. ar~ch'toi'dc t'<scct'n)c~ passant par-dessus la sciss<Jt' de Syhm~ t/ftr .s'ft.).
4. ))o d. forme j'ar rat'achnoïdc visccratc cutt'c la parLic ft'outo-ft'biLan'cdes deux ht~tuisph~rcs (lac f<t/«.
j!on! fft) u~ par l'aractmoi'dc viscérale cutt'c les deux lobes sph~ttOf'dat'x et la protubérance cf. iintiUu)). 01 bas ic con-
<t" m'~t'i~ut' nu ~f c~t!<t/. C, arachnoïde tapissant la face inf~j'ioufii' dt; ta p~~ii'lpCG c!. du t)u)bp ractudtcu.
7. ~ancs fournies par t'at'achnot'dtj aux t.ft'f't cratucus. S,
pto-tt~t'c. et. ['<?spau t'cinctix <~ t;! M)~pdf' !'Mtt~pti<tk'.
h)t bc oifitcLif. recouvertsur toute sa surface par le feuillet viscéral de l'arachnoïde. tO, at'Lcrc carotide iut.ernp.
) n '~rc v'ertcbt'aic.
tf't'fner un pii, du bord supérieur au bord inférieur t'L de l'extrémité frontale à
!'<t.e!ntt,eocctp~ale. Dans ce trajeL(fig. 4~),
il supplique à la. surface Ithre
des circonvolutionset se trouve uni à cette surface par une mince couche de tissu
<njonc~if. Il passe au contraire à la manière d'un pont d'une circonvolution sur
la circonvolution voisine, transformant ainsi le sillon sous-jacent en un canal
anfrac~ueux, de forme prismatique et triangulaire.
/<. ARACHNOÏDE DE LA FACE INTERNE nES HEMtspHEREs. Sur la face interne des
hémisphères, le feuillet viscéral de l'arachnoïde descend du bord supérieur de
l'hémisphère vers le corps calleux, en conservant toujours son même caractère,
il
qui est de suivre le chemin le plus court pour se rendre d'un point à un autre et
de ne former aucun pli. Arrivé au niveau du bord inférieur de la faux du cer-
s'infléchit en dedans, passe transversalementau-dessous de ce bord et
remonte alors pour tapisser la face interne de l'hémisphère du cote opposé.
Comme la faux du cerveau ne touche le corps calleux qu'à sa partie postérieure et
en est séparée, à sa partie antérieure, par un intervalle de 6 à 8 millimètres, il
s'ensuit que l'arachnoïde, elle aussi, repose, sur le corps calleux en arrière et en
est séparée, en avant, par une distance qui mesure également de 6 à
millimètres.
Dans cet intervalle (fig. 411) les deux hémisphères sont immédiatement en con-
tact et se pénètrent même réciproquement, je veux dire que les circonvolutions d<;
t'un se logent dans les anfractuosités de l'autre et vice versa.
phères cérébraux. Il forme ainsi dans cette région un nouveau lac (fig. 43!, )), le
plus large et le plus important de tous c'est le ~c central, encore appelé com-
/!MeK< ceM<?'s~ (SAppEv) ou coK/?MeM< M<e?'eM)' (MAGEts'DtE). En arrière du lac
central, le feuillet viscéral de l'arachnoïde revêt régulièrement la. face antérieure
déjà protubérance et se fusionne, au niveau du trou occipital, avec le feuillet
correspondant de l'arachnoïde rachidienne.
D. ARACHNO)f)E nu CERVELET. -,A la partie postéro-inféricure de
l'encéphale et,
sur la ligne médiane, au niveau du point de rencontre du cerveau avec le cervelet,
autre lac impair et médian (fig. 432,6) c'est le coK/~MeHt -sMpert'eMr ou lac ce7'eM-
~M~St~erteMr, lequel a pour plancher tes tubercules quadrijumeaux, la valvule
de Vieussens et l'extrémité antérieure du vermis supérieur.
Le feuillet arachnoïdien s'étale ensuite sur toute la surface supérieure du cerve-
let et arrive la circonférence de cet organe, où il se comporte différemment sur
if's côtés et sur la ligne médiane
a. <S'M?' les côtés, il se réfléchit en bas et en dedans, revêt la face inférieure
des hémisphères cérébeHeux et se continue, au niveau du bulbe, avec la portion
(h) feuillet arachnoïdien qui provient de la base du cerveau et de ta protubé-
rance.
la ligne M:e'(~MKe, il passe d'un hémisphère cérébelleux à l'autre et,
)). t~M)'
abandonnant sans la revêtir la face inférieure du vermis inférieur, il descend
directement sur la face postérieure du bulbe et de la moelle. Au-dessous de lui,
s étend un vaste espace impair et médian (tig. 432,7), le con/~teMt tM/'ët't'eM)' ou lac
cc?'e~e~<?M~Mt/crt'eMr, dont la paroi supérieure répond au vermis inférieur et dont
la paroi inférieure est formée par la toile choroïdiennc du quatrième ventricule.
C'est dans le lac cérébelleux inférieur que vient s'ouvrir, on s'en souvient (p. 202),
le trou de Magendie, qui occupe le bec du calamus scriptorius et établit sur ce
point une communication directe entre les ventricules encéphatiques et les espaces
sons-arachnoïdiens.
3" Continuité des deux feuillets. Ici, comme dans le rachis, la continuité
entre le feuillet viscéral et le feuillet pariétal est établie par les gaines séreuses
que l'arachnoïde jette sur tous les cordons vasculaires et nerveux qui traversent
sa cavité pour se rendre de la pie-mère à la dure-mère (f!g. 413,S et 8'). Les rap-
ports des nerfs craniens avec l'arachnoïde ont été parfaitcments décrits par
F.\n;u!EUt-' (Thèse <y/t</Te<j~<70M, Paris, 1815), auquel .j'emprunte les lignes suivantes:
Le cerveau étant renversé, la base en l'air, on constate facilement, en soule-
vant la séreuse viscérale par insufflation, que les racines des nerfs sont, dans la
pt uière partie de leur parcours, tout à fait accolées a la pie-mère et, par consé-
quent, placées sous l'arachnoïde on voit, de plus, que cette membrane ne leur
fournit qu'une très courte gaine au moment ou les nerfs s'engagent dans les or:-
ficcs de la dure-mère. Cet orifice est en général assez juste pour que l'arachnoïde
n'y puisse pénétrer avec le nerf. On peut, cependant, constater qu'il y a une très
)t'gère et insignifiante invagination do la séreuse dans le conduit ostéo-fibreux
(If.; chaque cordon nerveux. Il faut évidemment faire une exception pour les nerfs
du conduit auditif interne. Celui-ci est bien trop grand pour ceux-là; aussi le
Hquide céphalo-rachidien s'avance-t-il autour et au-dessous des nerfs facial et
acoustique jusqu'à une profondeur de plusieurs millimètres. Près du fond du
conduit, le feuillet viscéral, qui jusque-la, engainait très lâchement les deux nerfs,
s'attache au contraire à leur envclopjtC, ainsi qu'à ta dure-mère sur laquelle Use
réfléchit."»
C.–S'rn~uT~nnHL'AMAt'uxoïDH
L'arachnoïde présente a peu de chose près la même structure dans te rachis et
dans le crâne. Elle se compose, avons-nous dit, de deux feuillets, un feuillet parie-
La) et, un fcuitlet viscéral. Ces deux feuillets doivent, être examinés séparément.
i).–V.\)SSE.\CXET.'<E)<FS
S
§IV. –L[OU)DEC]~L\LO-RACU)!))EN
:-1
Fig.430.
(~~)ch~u'ix~.ntate()ct~cotc'n))e\'Rt'te))r!i)c pou)'utontre!'):! (disposition (les méninges rachidiennes
!.s'('/<t~<<~t/(*
L!uocnf(''pH)i(''re,atc(')',si~nnmédian anh'Ticur.2. racines ant/'ricurcs.racines postérieures.pip-mere
c~h~M~~c~M~eonM~U~M~MM~MM~M
i'f;f//f).–S.))~atuc"tsftcntch''s.–<i.st't'tu!H(;<]sticu)n<!cSt'.n\YAt.ttH.–7,H)'achuo')'(.tc,a\'cc:n.s(H)icuinf'tvis-
/).–9,(tt)t'cn)ft'e~fttf~<').U,~sj'H~"f''(M!hu':tt,m<'c)0\tO\\cnh~mh'a-)'acttitti'tn)t't~!n;~t))<'ntvct'-
«!)~
~t':dco)nnmnj)ostf''t'icm't2.et)Ut'Cttcta\'crt'ht'c.
tar~e espace circutaire. En ce qui concerne t'arachnoïde craniptinc, nous avons vu
(k' même que, tandis que la pie-)nere descend dans le fond des anfract.uOHites, elle
p;)sseà)a manière d'un pont d'une sai))ie sur )a saillie voisiae. Il s'ensuit qu'entre
's deux membranes, rarachnoïde d'une part, et ia pie-mëre de t'autre, ou ['en-
rontre des cavités irrégulières (n~ 427,8), dont la counguration se confond
~ium'eUementavecla configuration memede toutes les dépressions, grandes et
petites, qui sout creusées à la suriace extérieure des centres encep~aUques.
Il existe donc, dans toute la hauteur du névraxe, au-dessous du feuillet viscéral
de l'arachnoïde, un système de cavités qui séparent cette dernière membrane de
la pic-mère. Ces cavités sont les espaces ~OMS-ae/MOM~eMS.
Les espaces sous-arachnoïdiens nous présentent à leur intérieur des travées
plus ou moins épaisses de tissu eohjonctif qui vont d'une paroi à l'autre et cloi-
sonnent ces espaces à l'infini., Ces trabécules, au niveau de la moelle et du bulbe,
sont relativement rares; elles s'étendent pour la plupart de la pie-mère à la dure-
mère, en traversant non seulement l'espace sous-arachnoïdien, mais encore la
cavité arachnoïdienne elle-même. Au niveau de l'encéphale, les trabécules sous-
arachnoïdiennes, beaucoup plus nombreuses et beaucoup plus serrées, restent en
deçà de cette dernière cavité elles s'implantent d'une partsurla pie-mère, d'autre
part sur le feuillet viscéral de l'arachnoïde. Bon nombre d'anatomistes les rattachentt
à la pie-mère, à laquelle ils distinguent alors deux couches la couche interne
ou profonde, qui repose immédiatement sur la substance cérébrale et qui n'est
autre que la pie-mère proprement dite, telle que nous l'avons décrite plus haut
une couche externe ou superficielle, occupant tout l'espace qui sépare la couche
précédente du feuillet viscéral de l'arachnoïde et constituée exclusivement par
du tissu conjonctif lâche, dont les aréoles, toujours très larges, sont remplies par
le liquide céphalo-rachidien. AxpL KEY et RETZtus ont décrit sur les travées qui
circonscrivent ces aréoles des revêtements endothéHaux plus ou moins continus,
disposition qui établit une analogie indéniable entre les espaces sous-arachnoï-
diens et les cavités séreuses l'espace sous-arachnoïdienne serait qu'une vaste
séreuse cloisonnée.
Du côté des centres nerveux, les espa-
ces sous-arachnoïdiens se continuent avec
les gaines lymphatiques des vaisseaux. Du
côté du système nerveux périphérique, ils
se prolongent le long des cordons nerveux
jusqu'à leur terminaison au sein des orga-
nes (espaces ~<M'eMa? des M<M's). Il n'est pas
jusqu'à la périlymphe de l'oreille interne
et aux espaces lymphatiques de la lamin:)
fusca, qui ne communiquent avec les espaces
sous-arachnoïdiens par l'intermédiaire du
nerf auditif et du nerf optique (ScswAUiE).
Nous sommes donc amenés à admettre que
tous les éléments du système nerveux, tant
centraux que périphériques, baignent en
Fi~.43L plein liquide céphalo-rachidien. Ce liquide
Lacs et ftumïna de la base du cerveau devient ainsi le vrai milieu intérieur au sein
(d'après UuRET). duquelle système nerveux se nourrit et fonc-
i.îtta!2,iacfancHx.–3.!ttr~t~t, tionne, Mais)e liquidecéphalo-rachidienrem-
4, canaux pél'lpè(H.m~~II~i1i1'C:i. canal Lasilaire.
6, canal tucdutffm'c ant~nour. 7, protoMgcmcnLs plit encore un rôle mécanique ilprotège la dé-
taterau~ du lac c6t6hcHeux mt~ticu' 3. S, 8, ca-
naux arachnoïdiens, accot));'a~tta))t les nerfs cratncns licatesse de l'élément nerveux contre le choc
c) la Usrc pituitairc. 9, ttuntina de la base du
c<'t'\pa)L"– )0, f!mnina c~hctJcux. i!, t~-onc del'ondée sanguine et contre l'influence no-
hasitait'cctar~i'csvct'~ht'atcs.
cive de la pression vasculaire, lorsque celle
ci, pour une raison ou pour une autre, vient, à s'élever au-dessus du taux normal.
ment les scissures de même nom la FhumM de la face externe des hémisphères
cérébraux (d'après Du.RE'r).
scissure de Rolando, le prolongement
~Humcnrohndiot.–2,numens))vicn.–3.tacs;[- l~
postérieur de la scissure de Sylvius et vicu.–4,4,4.'4,i"tidottface<tcrncdcs)u'mis[)Mres.
t,t'thutatrcsdutlunicnroïandicnct.(tu)!!tC~\tv[ea.–S~nc
la scissure parallèle. Ils aboutissent butbo-spinaî.–C), lac ccr~hcOcux supérieur–7,~f;
tous les trois au lac sylvieu ~3). ct''r<'bc]lcuxin~t'icut'8,canut ))<rip6do)iculnir(;,faisant
cuutr:JUtmtuct't'L'!m;cei'cUfuïp"t"if'u'a\'cc~taccL'ntral-
b. 6'M?' la face Mt<e)'He de ~KiHMS-
p/M'e, les rivuli, rivi et ilumina piennent une double direction ceux de la partie
iUitcrieure se dirigent, en avant vers le lac calleux ceux de la partie postérieure
se portent en arrière et se jettent dans le lac cérébelleux supérieur (6).
e. ,S'tM' la face ï'H/e~'eM!'e du cerveau (fig. -43l), les flumina du lobe orbi-
taire aboutissent au lac sylvien (3); ceux du lobe temporo-occipital se dirigent
pour la plupart en arrière et se jettent dans te lac cérébelleux supérieur (6).
d. le cs?'ue~e<, les gaines lymphatiques de cet organe aboutissent, en partie
-S'tM'
Àtbtnnine.
line. Sa composition chimique est la suivante, d'après LAssAtGNE
[)()t!tsshm! 98.564
OsnxMomc.
Eau
Ch)")'m'c t)f s~ftinm 0.80)
!i))rc.
<') <ic
0,088
0,474i
MaHurcMhmttcctptj~sphatcdcchau.'i 0.036
CfM'hon.'ue de soude et phosphate de chaux 0,017
Le liquide céphalo-rachidien renferme encore des traces de glycosc (0)u;.
CL. BËRNARO, PAUf.Eï).
Fig.436.
Schéma, représentant deux granulations de Pacchioni dans leurs rapports avec les méninges
et les lacs sanguins.
t. j'aroi crânienne, centre ovale. 3. efftrcc ccrcbrate. 4. [tic-m6re (fj! t'<j)'). tissu sous-
ro~f/e). 6, feuillet pariétal de l'arachnoïde (cpt 6/<f<).
a).K;iU)o')'dicu(<?M 7, cavité arachnoïdicnnc. S, durc-mûrc
(< /)fne). 9, lac sanguin (~'tt noir).
f<ranu!ation dePaechiom proprentcntdite, se conthmant, au niveau de son n6dicuh avec le tissu snus-nrachnoY-
di<'n.–6, ~\fcui)tctvtscRt'atctfpuittctpa)'i~tat de soncnvcioppc séreuse, Sf; continuant avec icsdcnxfeuincts
~inutiHrcsdc t'arachnoYdc;–<cavitc séreuse de ia~ranutatiou. se contiuuan), de môme, avec la grande cavité aracn-
nnïdiomc. f/, envcfopjte fibreuse de la ~ranutatiou, déppudant de la durc-ruëre.
arachnoïdiens et dont les aréoles, par conséquent, se trouvent remplies par lee
Hqttklc cophalo-l'achidien c'est, comme on l'a dit, une espèce d'épongé imbibée
df liquide céphalo-rachidien. A cette trame de nature conjonctive s'ajoutent gene-
ra!('incnt, chez l'adulte et chez le vieillard, des dépôts de matières inorganiques,
constitués principalement par des carbonates et des phosphates de chaux.
Ainsi constituée dans sa partie essentieUe, la granulation de Pacchioni est coi née
p:u' deux membranes ou enveloppes concentriques, l'une interne, l'autre externe
t'eHue~pe M!<o'H<? (6), qui repose directement sur elle, est une nappe endothe-
!i:~e, provenant du feuillet viscéral de l'arachnoïde l'CHue~oppe M~C!'Me (d), de
nature fibreuse, n'est autre que la dure-mère elle-même, tapissée en dedans par
l'arachnoïde pariétale (6'). Cette dernière enveloppe est toujours fort mince, quand
elle revêt une granulation située dans un sinus ou dans quelque lac sanguin.
Entre ces deux enveloppes de la granulation de Pacchioni existe une cavité en
forme de fente (c), qui n'est autre que la continuation de la grande cavité arach-
noïdienne et que l'on pourrait appeler ici la cavité so'CMSe ou espace SMMMra~
~<' la ~aMM~:<K)M elle communique toujours, au niveau du pédicule, avec la
cavité arachnoïdienne proprement dite (7).
Lorsqu'on pousse une injection dans les espaccssous-ara.chnoMiehs(A. Key etREïxius), le
liquide injecte remplit tant d'abord et assez faeitement les aréoles (les granulations de Pa.ochioni.
On le voit pénétrer ensuite dans la petite cavité séreuse qui les entoure et, de là, dans Li cavité
veineuse sus-jacente, que cette cavité veineuse soit une veine, un lac-ou un sinus. Quelques
anatomistes en ont conclu, mais avec un peu de précipitation ce KM sembte, qu'à )'c),at physio-
logique le liquide cephaio-rM.hidien suit exactement le même trajet et se déverse lui aussi dans
les sinus, toutes les fois que la pression vient à s'accroitrc dans les espaces sous-arachnoïdiens
ou à diminuer dans la cavité veineuse. Ce n'est ta., ma.theureusement, qu'une simptc hypothèse
et nous devons l'accueillir avec d'autant plus de réserve qu'on n'a pu voir encore aucun orifice,
soit .t la surface extérieure de la granntation de Pacchioni, soit sur la paroi inférieure de ta
cavité veineuse, et que, dans l'expérience précitée. le passage de l'injection des cavités sous-
arachnoïdiennes dans les sinus s'effectue, selon toutes probabilités, par un simpte phénomène dp
filt.ralion et peut-être même à la suite d'une effraction.
A consulter au sujet des méninges et du liquide céphalo-rachidien, niu'mi les travaux récent'!
KEY et RETZIUS, S/fM~'CM ot Ne;' ~ttM<OH:<e des ~Ve/'Mm.M/.s/emM. des CtK~c~eMJeAe~. Stockholm.
i87o; At.EXAxuER, Bemo' ubel' die NCI'ven ~e)'DM)'a;-??M!Arch. f. mikr. Anat.. Ed. XI, )875;–
NA)).t)j4CHEn, Die ,Y~< < /)M/'<7-~M/e/' Cc/'cA; Diss. Rostock, 1877 DuREr, A'<M</e~i«'rac!tOM
f<M !t<~M!f~e cf'p~M<~o-)Y<c~MHe;tdan-c~ ~'ff«Mf<<MMtMce~'ett'aM. Arch. de Physiot., t8~8;– KoLf,-
.~AK'<. {/eter <~e f'~t~'&i'ee/tMH.~ </e.< ~'eM~OM/'M t/t t/ef -SpOK~osa ~e~'JifMOt;e/: M. u&e;' dte Bf-
</e«<<t;Ky ~o' .t)'<tc/)t)Ot~ea<M«e)t, Corresp.-Bta.tt f. schw. Aerzte, 1880; LANCE (Cn.), ~«~e 6M;
les .YtM!</n/o;M de ~cc/<!OK!, Th. Paris, ~88~ WELLEKBEMH, Les /aci<ne~ !'<'H:eMSM f/e
f<;tre-M:f~e, Bull. Soc. med. ment., Gand, !883 PFtTxxER, {7e&er Wac/M~/ntnts&estc/tttn~otEu't.s-
cAcn /f«c/'t'f!o:n)' M; tVi)'&e/~H<t/, Morph. Jahrb. Bd. tX, 188t D'AjuïOLO, De~e fct;'tf/«
~t /'ot'<H~ delta /f</ce ce''<'&cMMre,etc.. Bologna, 1887; )tA).).tBU))TO!f,C<?)'f~?'o-A'pu:a~ /<:<tf/e, Journ.
of P))ysio).. 1889 AsfuMD, ZK;' Ae<!n/))!M f<c;' )~'e?'&!Kf<«H~e?! ~es RMc<'p/i/)!a<M mil </e<' J'M.
!<ord. med. Arch., 1890; TMt.AKc. De ~Kc/</MM p<!)'<!Ci<7a)'t<M de ~< f/M/'c-o:H)'e, Journ. )t~
t'Anat., t890 ))(; )[~ME. Les 'yt'a<)M/</<tOt).de 7'~cc/iMM!, /acM/;es ~e'/tf~c~ de la </«/'e-n!<)Y.
Journ. de t'Anat., )8!)~; WAGXKK, <))eEt!<t</KMf/ (/e.s'~M?'<!h<]'c~'MtM H~'&<<M.t/Mc/«'
At'ch. f. Anat. u. Physiot., 1890 BEnrEf-n, 7!)/tn)'<t ~c~<ï ~M-mad<'e eo?! ~o~c/tt clel M!f/c<
spinale <;m~o, Mémo)'. dc))a Soc. tosc. di Se. natur., Pisa, 189i LAXGUON, ï'/<e n?'~c~'to«/
the &t-nt')). Journ. of compar. ~euroL. )89);–h'Axot'F, Les <p)-M:u!Ni.!o<)4'?:e;'M!Me~~f<!M~MMCM
&raM<')f cotU!<'c/tM~(/M )'!f<mMi'/o'Fs. Diss. Kasan, 1~93:–D'ABUxno, La :<i;:e)'i;a~to?!efM/af/i/n?-
MMf/re eo'c&~H/e, Soc. fra i cu[t. d- Se. med., CagUari, 1894; ScHLBS~GER, Su)' M)t H.fmcMt
/t<pM~' Hiëf<«Hai;'e Ho7t e7tco;'e f/ec~-<< c/;M les Me/MM:/ë/'<M, Hev. Neuro).,18S4.–VALENT), .Mf
le f/erp~o~. ;/c~ p)'o/nM<ycmett/.< f/e la pie-mère </a)M /e4'xc;'MM<'M <;<'7'f&)'a<e~, Arch. ital. de BinL.
t89t; C)npAU).r, A'o/e.< MM~/oMH~Mpx «Mt- le eoH/eoK du cam~ .Mc~'c, ttev. Neurot., 1894:
JACQUES, A'o~e ~M;' f<M/)F)'M<on de la f/;«'e-H:e<'e cet'e~'o-tptM~; chez les H:<?)<mtt/'e<'M, Journ. de
t'Anat.. t895; jANTScmrz, .S~ <c.< /!< ~e la (<;<)-<H:e<'e ~)M:f~f e< c<-a't!e7!?:c, Journ. dAnat.
norm. et path. de Riulneti, Saint-Pétersb., t89~; AcQUtSTo E PL'SArEm, .S'~He /e<'<HnM:tc"t ;)<
vose KcM~ f/M/M-Maf~'ecprf&ra~e f~rMOMM, Riv. di pat. nerv. e ment., )89ô.
DEUXIÈME SECTtON
ANATOMIE GÉNÉRALE
Les nerfs se présentent &t'œil sous l'aspect de cordons cylindriques, d'une colo-
ration blanchâtre, reliant aux centres nerveux ou aux ganglions périphériques !c.s
din'érentes parties du corps. Nous étudierons successivement leur disposition
générale et leur constitution anatomique.
Fig.437.
Schéma représentant les différentes variétés d'anastomoses qui unissent entre eux tes cordons
nerveux.
A, anasLomoscsimplc. B, C, D. anastomoses multiples. Ë. F, anastomoses r~curt'cntcs. C, anastomose
tongituditiatc.–M,imasLon)Oscptcxifoi'tnc.
sont constituées par un rameau unique, allant d'un nerf à l'autre ce rameau
anastomotique peut affecter, du reste, une direction oblique, <?'aMS~ersa~e, ansi-
/'o?'MM. J'ai observé plusieurs faits d'anastomose ansiforme ou récurrente entre le
médian et le musculo-cutané. Aux anastomoses simples se rattachent les anasto-
Moses elliptiques d'HARTMANN (Bull. Soc. SHa< 1888), que je préfère appeler
anastomoses ~OH~McKMO~es, en raison de leur analogie avec les dispositions
similaires que nous avons déjà rencontrées sur tes vaisseaux un faisceau plus
ou moins volumineux de fibres nerveuses se sépare d'un tronc quelconque
puis, après un parcours variable, il rejoint de nouveau le tronc générateur;
telle est l'anastomose longitudinale. Il existe ainsi, entre le tronc générateur
précité et le rameau aberrant, un espace elliptique, à travers lequel passe le plus
souvent un faisceau musculaire ou un vaisseau. On connaît les &OM<OMHM'?'es, si
fréquentes, que présentent les nerfs de la région palmaire pour le passage d'une
artère voisine, les digitales ou les collatérales des doigts. J'ai vu plusieurs fois
le nerf médian, à. l'avant-bras, traversé de même par un petit faisceau musculaire
qui se détachait de l'épitrochlée et allait rejoindre le fléchisseur propre du pouce.
Les aM<M<OMtoses multiples sont formées, comme leur nom l'indique, par
plusieurs rameaux, que ces rameaux soient paraUeles ou aient l'un et l'autre
une direction différente. H n'est pas extrêmement rare de rencontrer une anas-
tomose double entre le médian et le musculo-cutané, entre le médian et le cubi- 1
tal, etc. Les anastomoses composées oup~<?~or~HPSsont celles dans lesquelles
le ou les rameaux anastomotiques forment entre eux un plexus plus ou moins
complique. Les plexus nerveux sont très répandus dans l'organisme on les
observe à la fois sur les troncs (p~CMS &?'ac/n~, plexus cervical, plexus ~OMt-
&<K')'< etc.), sur les branches et sur les rameaux. Mais c'est surtout au niveau
des viscères que les plexus atteignent leur plus haut degré de fréquence et de
complexité. Nous étudierons ultérieurement le mode de constitution de ces di8e-
rents plexus viscéraux. Il nous suffira, pour l'instant, de dire qu'ils présentent
dans leur configuration de très nombreuses variétés et qu'ils possèdent toujours
sur le, trajet de leurs fibres constituantes, de préférence au point de rencontre
de ces fibres ou pO!K<s MO<~M;c, soit des ganglions visibles à l'œil nu, soit des
cellules nerveuses éparses, véritables ganglions en miniature,
j
t~cyUndt'âxc. –3, HIamenteu On dirait des fils transparents enroulés sur eux-
gaine de myétinc.
-f. gaine de Schwa)))),
avec3'.son))reto)))as)na.
mêmes. Ces iils se gonflent peu à peu; leurs contours de-
–4,incisu!'csdeSch(HidL viennent moins nets ils semblent se fondre les uns dans les
–S,segments c) )!n-
dro-coniqucs.–6, un autres et, au bout d'une demi-heure à une heure, les bour-
6Lrangtct))cnt annulaire.
geons filamenteux sont devenus des boules de dimensions
variables, avec un bord très réfringent et des stries concentriques rappelant
incomplètementles fils qui les composaient. Ces masses de myéline ont les formes
les plus diverses, depuis la cylindrique jusqu'à la sphérique les détails bizarres
qu'elles présententdéfient toute description. Finalement, la myéline mise en liberté
est transformée tout entière en sphères ou en boyaux plus ou moins allongés,
limités par un double contour formant une bordure réfringente plus ou moins
épaisse. »
Nous avons dit tout à l'heure que la myéline qui engaine le cylindraxe était
homogène. Il n'en est rien. Si on l'examine avec attention sur des fibres ner-
veuses dont les éléments constituants ont été préalablement fixés par l'acide
osmique (fig. 441), on constate de loin en loin des espèces de fentes qui se portent
obliquement de sa surface externe à. sa surface interne ce sont les MC!SM?'cs de
~c/i.HM~< ou tMCïSMres~eZ<Mt<6)'MMKM, ainsi appelées du nom des deux histolo-
gistesqui, les premiers, les ont signalées et bien décrites. Ces incisures, on le con-
çoit, décomposent notre manchon de
myéline en une série de segments cylin-
dro-coniques, les se~HïCH<s de Z<);M<e?'-
MKïKM, qui se disposent les uns au-de'.sus
des autres et qui s'emboîtent réciproque-
ment, le sommet de l'un pénétrant dans
la base de l'autre les divers segments
s'imbriquent ainsi comme les tuiles d'un
toit ou, plus exactement, s'empilent
comme des cornets d'oublies.
La présence des incisures précitées
nous explique nettement les aspects di-
vers que revêtent, suivant le point où
elles sont faites, les coupes transversales
des fibres à myéline (voy. ng. 442). Si la Fig.442.
Diuerencesd'aspectquepreseutentlescoupos
coupe n'intéresse aucune incisure (A), transversales d'une fibre nerveuse à myc-
la myéline, sur la surface de coupe, for- line suivant le niveau auquel elles sont
mera un anneau unique, comblant tout faites (imite de MA'nuAsDuvAL).
l'espace compris entre le cylindraxe et la Aumtliendctafigurcsc voit une fibre nerveuse A
myëiine, avec son étranglement annutaire. A dï'oiLc et à
gaine de Schwann. Si au contraire elle gauche se trouvent tigm~es six coupes U'ansvcrsittc!-de
cette uurCttOtu.cstl'ftspcctdiuY'rcut: !a coupe A est
passe par une incisure, nous aurons sur faite suivant l'axe «a la coupe H, suivant t'axe bb; la
coupe C,suivant t'axe cc, etc.
la surface de coupe (B.C.M deux anneaux
concentriques, répondant aux deux segments cylindro-coniqucs voisins, l'un au
segment externe ou contenant, l'autre au segment interne ou contenu. Il est à
peine besoin de faire remarquer (la figure 442 nous le fait voir ici mieux encore
que toute description) que les deux anneaux seront égaux en largeur, si la coupe
passe par le milieu de l'incisure, et inégaux dans le cas contraire l'anneau
externe sera le plus volumineux des deux (D), si la coupe est plus rapprochée
<te l'extrémité interne de l'incisure que de son extrémité externe; il sera au con-
traire plus petit que l'interne (B), si la coupe intéresse l'incisure sur un point qui
est plus rapproche de son extrémité externe que son extrémité interne.
KuHNE et EwALD (1877) ont décrit, dans l'épaisseur de la myéline une sorte de
reticulum dont la ligure 443, que j'emprunte à GEDOELST, nous donne une idée
exacte. La substance qui forme ce réticulum, fort différente de la myéline propre-
ment dite, présente les caractères physiques et chimiques de la substance cornée
pour cette raison, elle a reçu de Kun~E et EwAU) le nom de HeM?'o/cëra<Me. Le
réseau corné des fibres nerveuses a été observé, après Kun~E et EwALD, par de
nombreux histologistes, notamment par PERTiK, par GERLACH, par WALDSTEIN et
WE)iER, par RANVIER, etc. Mais ces derniers auteurs ont cru devoir la considérer
comme une production artificielle. Dans deux mémoires récents, publiés dans la
Ce~M~e de '1887 et de '1889, GEDOELST nous ramène à l'opinion de KuHNE et EwALp
et affirme avec eux, à la suite de recherches fort nom-
breuses, que le réseau en question est réellement pré-
formé et ne dépend nullement de l'action des réactifs
sur la myéline. Toutefois, il se sépare de KuHNp et
d'EwALD en ce qui concerne la nature du réseau intra-
myélinique pour lui, la substance qui forme le
réseau n'est pas de la vraie kératine, mais bien une
substance albuminoïde, analogue, sinon identique, à la
plastine de RstNEKE. Du reste, le réticulum plastinien
de la myéline a exactement la même nature et la même
signification que celui que l'on rencontre dans toutes
les cellules. Ceci n'a rien que de très naturel, car,
comme nous le verrons plus loin, la myéline qui en-
toure le cylindraxe représente l'un des éléments cons-
titutifs d'une cellule.
Nous ajouterons, en ce qui concerne la structure de
la myéline, que REZZO.N-ico et Got,ct ont signalé l'exis-
A U
tence, dans les incisures de Schmidt, de filaments spi-
Fig.4H!.
roïdes qui, partant du cylindraxe, s'enroulent sur le
Réseau deneurokeratine dans
cône plein du segment cylindro-conique correspondant
la fibre nerveuse du cra- et, après avoir ainsi décrit un certain nombre de cercles
paud ordinaire (d'après GE- à diamètres graduellement croissants, atteignent la
DOELST).
gaine de Schwann, où ils se terminent. Ces filaments,
La tîhrcnous monhc certaines leur ensemble une sorte d'en-
trav<ps du roseau, qui se son), orien- on le voit, forment dans
tées de manière à constituer des
ccreïcs transversaux.
tonnoir qui a exactement la même forme et les mêmes
La fibre B nous présente, à sa dimensions que l'incisure dans laquelle ils se trouvent.
partie n<o;ennc, un etrangtctnent
annutaire. On voit nettement fjue Ils ont vraisemblablement la même nature que les
le réseau est interrompu à son ni- trabécules, ci-dessus décrits, qui constituent le réseau
veau
deKuHKECtEwALD.
Envisagée au point de vue de sa constitution chimique, la myéline des nerfs se
compose essentiellement de deux substances la lécithine et la cérébrine. De ces
deux substances, la première, d'après GsuoELST, imprégnerait les travées du
réseau corné ou plastinien, tandis que la seconde en occuperait les maiUes.
c. Cct'He de .S'c/M<M:MM. La gaine de Schwann (fig. 440.3), ainsi appelée du
nom de celui qui l'a découverte en 1839, est membrane extrêmement mince,
élastique, transparente, entièrement amorphe, enveloppant sur tout son pourtour
le manchon de myéline..Elle présente les plus grandes analogies avec le sarco-
lemme, qui entoure la fibre musculaire striée. Nous verrons plus loin qu'au
point de vue morphologique, elle a la signification d'une membrane cellulaire.
d. 7Voy<:M;c de la <y<M'He de <~c/no<!MK. Sur la face interne de la gaine de
Schwann, on rencontre de loin en loin des noyaux ovalaires à grand axe longitu-
dinal ce sont les MoyaMa? de la gaine de .S'c/tMMMH. Ces noyaux, sur lesquels nous
reviendrons tout à l'heure, dépriment à leur niveau la gaine de myéline et s'y
creusent une sorte de capsule, comme eux allongée en sens axial. Ils reposent lu
(fig.440,3')au sein d'une masse de protoplasma, granuleux, qui les entoure de
toutes parts et les isole ainsi et de la myéline et de la gaine de Schwann. Nous
ajouterons que ce protoplasma périnucléaire n'existe pas seulement au niveau des
noyaux. Au-dessus et au-dessous d'eux, il s'étale sur la face interne de la gaine de
Schwann en une couche très mince qui sépare cette dernière gaine de la gaine
de myéline.
2° Etranglements annulaires. Nous avons dit plus haut que la fibre ner-
veuse avait une forme cylindrique. C'est là, en effet, sa forme générale mais il.
convient d'ajouter que le cylindre n'est pas parfaitement
régulier. Si on suit une fibre dans une certaine longueur,
on rencontre de distance en distance des parties brusque-
ment rétrécies (fig. 444,d), auxquelles. RANViEn a donné le
nom d'~raM~eMeK~ a~M~M'es des nerfs on dirait, en
effet, qu'il existe, à leur niveau, une sorte d'anneau élas-
tique, qui enserre et étrangle la fibre nerveuse au point
de diminuer son diamètre de moitié.
a. ZeM~' <~spo8!<!OK~eKë?'~e. Les étranglements annu-
laires de RANVtER sont equidistants pour une même fibre et,
d'autre part, l'observation démontre qu'ils sont d'autant
plus rapproches ou, ce qui revient au même, d'autant plus
nombreux que les fibres, sur lesquelles on les examine, ont
un diamètre plus petit. C'est ainsi que la distance qui sépare
deux étranglements consécutifs est en moyenne de 90 ~.pour
les fibres fines qui n'ont que 2 p. de diamètre, tandis qu'elle
est de 900 jj-, c'est-à-dire dix fois plus grande, pour les
fibres grosses qui ont 16 p. de diamètre (A. KEY et R)!'rz!us).
b. ZetM' s<rMC<Mre. Quelle est la nature des étrangle-
ments annulaires? Nous répondrons à cette question en
indiquant la manière dont se comportent, à leur niveau, les
différentes parties constituantes de la fibre nerveuse
La ?M</e~H<?, tout d'abord, est interrompue au niveau de
chaque étranglement. Si on examine, en effet, des fibres Fig-.444.
nerveuses traitées par l'acide osmique, qui, comme on le Fibre nerveuse à mye
sait, a la propriété de colorer la myéline en noir (fig. 444), line, traitée par lu-
cide osmique.
on remarque que les étranglements sont marqués dans ce
i,i,deux étranglements1.0
cas par des barres transversales claires qui vont d'un bord annnian'cs.sc~mcttf~
in~o'annufairc.–3,noyau
a l'autre de la fibre nerveuse on ne saurait demander, de duscgtnent.in~crannuian'c.
–4.)')'o(0[)tasnmgt'anufcux
l'interruption de la myéline sur ce point, une démonstration (jutl'cntom'c.
a la fois plus simple et plus précise. On constate en outre
que, au-dessus et au-dessous do l't'h'angloment, le manchon de myéline se renHe
en forme de baguette de tambour (fig. 442) et. se termine par une surface
arrondie régulièrement (RENAUï).
Le c~/HC~'a.re, contrairement à sa gaine myelinique, traverse l'etrangternent
s:)MS s'interrompre. Toutefois, il diminue légèrement de calibre comme nous le
montre la figure 44S, il s'effile peu à peu jusqu'au niveau de l'anneau puis, après
lavoir traverse, se renfle graduellement pour reprendre ses dimensions premières.
La ~:Ke de Schwann, quand cesse la myéline, s'infléchit en dedans et se rap-
proche ainsi du cylindraxe, sans toutefois arriver à son contact nous verrons
tout a l'heure comment se trouve comblé l'espace qui, à ce niveau, sépare le cylin-
draxe de la gaine de Schwann. S'infléchissant ensuite en dehors, elle s'écarte du
cylindraxe et, de nouveau, vient recouvrir la myéline, quand celle-ci, au-dessous
de l'étranglement,fait sa réapparition autour du cylindraxe. La gaine de Schwann
n'est donc pas interrompue au niveau de l'étranglement de Ranvier et c'est elle
qui, par sa partie la plus rapprochée du cylindraxe, forme l'espèce d'anneau
élastique, signalé ci-dessus, à la présence duquel est
dû l'étranglement.
c. ~cH/~eMteK< &t'c<~M'~Me. Il nous reste, pour en
finir avec la structure des étranglements annulaires,
à signaler un dernier détail. Entre l'anneau que forme
1la gaine de Schwann
'1 et "1le
cylindraxe, se dispose en
sens horizontal un disque
biconvexe (fig. 44S,7), qui,
en raison de sa forme, a
reçu de R~NViER le nom de
)'CH/~eM:<?H< MCOM~MC it
paraît constitué, en en'et,
par deux cones, égaux entre
eux, qui se seraient réunis
par leur base et dans l'axe
duquel passerait le cylin-
draxe (RANViER). Par son
bord périphérique ou équa-
Fig.445. teur, le renflement bico-
Schéma, montrant le mode de nique est immédiatement
constitution d'un eh'angle-
Fig.e.
ment annulaire. en contact avec l'anneau de Un faisceau nerveux du nerf
<, cylindraxe. 5, gaine de myc- l'étranglement.
Il représente thoracique de la souris,
après imprégnation d'ar-
Unp. 3, gaine de Schwann. ainsi une sorte de dia- gent (d'après t<A!<vtt;n).
4,couchcproto)')asniiqucsous-jaccntc
à la gaine de Schwann. 5, gaine phragme, séparant l'un de
de Mauthncr, se continuant, au-des- 0)nvoit,!mnh'cattdccï)aqn<'
sous de la m\cHnc, avec la couche l'autre le manchon de myé- f''trtingtemCBt;annuïait'e,unepcUt<!
pt'otopiasmiqucnrccit~e.
gtentcut annulaire.
-6, élran- line qui est au-dessus et croix lati)ic,don~ la ht'a~choton~i-
tudin!ileestfoi'n)6cpat')ccytindra)LC.
7, rcnHG-
ment biconique. 8, 8\ deux seg- celui qui est au-dessous. tabranche)Lransvct'sa)cpariam)cau
ments intcratioutaircs consécutifs. de l'étranglementannulaire.
d. Ct'oMC ~<Mt<?s. Lors-
qu'on soumet un petit nerf (un nerf thoracique de souris par exemple) à l'action
d'une solution argentique (fig. 446), on voit se dessiner en noir, le long des
fibres nerveuses, de toutes petites croix, que RANVfER a désignées sous le nom de
croix ~a<!Hes. Ces croix, à bras égaux ou inégaux, répondent chacune a un
étranglementannulaire et la description donnée ci-dessus nous en rend l'interpré-
tation facile. La branche transversale de la croix, uniformément colorée, n'est
autre que l'anneau de l'étranglement. Quant à la branche longitudinale, elle
répond au cylindraxe, et il est à remarquer que sa coloration,d'une part s'atténue
graduellement au fur et à mesure qu'on s'éloigne du renflement biconique,
d'autre part est formée (fig. 440,1) par une série de bandes transversales
sombres, alternant régulièrement avec des bandes claires ce sont les stries de
FrotMmsKM, dont il a été question plus haut (p. 827).
e. ~/oe!e de MM~'z'~on des /{6)'~<es KerMeMs<M. Cette atténuation graduelle de
la coloration noire au fur et à mesure qu'on s'éloigne de l'étranglementannuiaire
nous indique nettement que la solution argentique, & l'action de laquelle a été
soumis le nerf, a atteint tout d'abord le cylindraxe ii,u niveau de cet étranglement,
puis a diffusé peu a peu en haut et en bas. Le,même phénomène s'observe avec
les solutions colorantes. RANViER en a conclu, fort. judicieusement du reste, que
encore au niveau des étranglements annulaires, la ou fait défaut la gaine
myélinique, que s'effectuent, pendant la vie, les échanges osmotiques entre les
tibriUes cylindraxiles et les liquides nutritifs qui circulent dans l'épaisseur du
faisceau nerveux.
moulant exactement sur lui elles revêtent ainsi (fig. 448) l'aspect, de gouttières ou, pour
employer une expression classique, l'aspect de tuiles creuses. Ces cellules n'entourent tout
d'abord qu'une partie de la circonférence du cylindraxe. Mais, plus tard, leurs bords iocgitudi-
naux se rapprochent l'un de l'autre, arrivent à se rencontrer et se fusionnent réciproquement
la gouttière de tout à l'heure se trouve transformée maintenant en un tube complet, en une sorte
de manchon, qui engaine le cylindraxe.
Le cylindraxe embryonnaire nous présente ainsi, dans toute sa longueur, une série de manchons
cellulaires, situés les uns au-dessus des autres, mais séparés encore par un certain intervalle.
Bientôt, par suite de leur accroissement en longueur, ces manchons se rapprochent graduelle-
ment l'un de l'autre et, finalement, arrivent au contact par leurs extrémités correspondantes. La
ligne circulaire suivant laquelle s'effectue ce contact de deux manchons consécutifs répond, sur
le nerf adulte, à un étranglement annulaire et, en conséquence, chaque manchon acquiert la
signification d'un segment interannulaire.
Dans les premiers stades de leur évolution, les cellules de Vignai sont réduites, comme toutes
tes cellules mésenchymateuses, à leur protoplasma cellulaire et à leur noyau~ Plus tard, tout en
conservant Jeur mémo signification, elles subissent deux modifications importantes elles eta-
borent aux dépens de leur protoplasma, d'abord leur myéline, puis leur gaine do°8chwann, et
tttubre nerveuse se trouve, de ce fait, arrivée à son développement complet.
2° Mres de Remak.
Les fibres de Remak, ainsi appelées du nom de l'anatomiste qui, en '!838, les a
décrites dans te grand sympathique, sont des fibres nerveuses entièrement
dépourvues de myéline et de gaine de Schwann. On les
désigne encore sous le nom de /~es ~myë~KK~Mes ou de
/?6?'es p<M<M. Ces fibres amyéliniques sont particulièrement
abondantes dans les filets nerveux dépendant du grand sym-
pathique
1)atitiqne; rWmais on les
âi5 Ci1 icâ rencontre encore dans
reucolltl'e eIiÇOI'C daus leS nerfs C('I'
les liel'fS céré-
bro-spinaux, mêlées en proportion plus ou moins grande
aux fibres à myéline; le' nerf olfactif, dans toute la série
des vertébrés, en est exclusivement formé (voy. p. S88). Leurs
dimensions sont très variables les unes sont extrêmement
minces d'autres, remarquables par leur volume, atteignent
les dimensionstransversales d'une fibre a myéline ordinaire.
Vue en long, après dissociation convenable, la fibre de
Remak (fig. 449) se présente sous la forme d'une tige cylin-
drique, striée dans le sens de la longueur. A sa surface se
voient de loin en loin, mais à des intervalles fort irrégu-
Uers, des noyaux ovalaires, à grand axe parallèle à la direc-
tion de la fibre. Ces noyaux, du reste, sont contenus dans
une petite masse de protoplasma granuleux, qui s'étale a la
surface de la fibre en une couche mince, formant à cette
dernière une enveloppe plus ou moins étendue, mais tou-
jours incomplète. Si, maintenant, nous examinons les fibres
de Remak en coupe transversale (fig. 48't,4"), nous voyons
que chacune de ces fibres revêt la forme d'un disque et, si
nous examinons ces disques à un fort grossissement, après
('o)oration par le carmin, nous constatons que .chacun d'eux Fig.449.
est constitué en réalité par une série de petits points forte- Portion de rësea~i des
ment tassés les uns contre les autres. fibres (le Remak du
Ce double aspect de la fibre de Remak, striée longitudi- pneumogastrique du
chien (HAKVtEtt).
nalement quand on la voit en long, formée par des amas de
t.nbrodcKcma)t.–2,
petits points quand on la voit en coupe, s'explique nette- noyau.–3,proto[))nsnm.
ment par la nature même de la fibre, qui est constituée, -*4,bifu['cntiondctafibrc.
comme le cylindraxe, par une série de fibrilles dirigées parallèlement et accolées
les unes aux autres )cs stries longitudinales répondent aux fibrilles ou à leurs
interstices et, ~aant aux petits points, chacun d'eux représente la coupe tt'ana-
versale d'une de ces fibrilles
Les fibres de Remak présentent cette particularité importante qu'elles se
divisent et s'anastomosent entre elles au cours de leur trajet, formant ainsi dans
leur ensemble < un vaste plexus dont les mailles sont dans tous les sens
(RANVtER).
La signification morphologique des fibres de Remak a été longtemps contro-
versée. Jusqu'aux travaux de RANVtER, la plupart des histologistes, avec VALENTtN
et KoLUKER, n'ont voulu voir dans ces fibres que des fibrilles du tissu conjonctif,
dépendant; de l'appareil de soutènement des cordons nerveux. Et, pourtant, les
fibres de Remak ont des réactions chimiques biendiS'érentesde celles du tissu
conjonctif: tout d'abord, elles ne donnent pas de gélatine paria coction et, d'autre
part, mises en présence des acides, l'acide sulfurique par exemple, elles durcis-
sent au lieu de se dissoudre. Il est universellement admis aujourd'hui que les
fibres de Remak .sont de véritables fibres nerveuses, servant, au même titre que
les fibres à. myéline, à la conduction de l'influx nerveux. Comme le fait remar-
quer fort judicieusement MATHiAS DuvAL, il existe des filets nerveux sympathiques
qui, par leurs connexions ganglionnaires, tout aussi bien que par leur distribu-
tion, sont incontestablement des nerfs et qui sont composés uniquement de
fibres de Remak ces fibres de Remak ont donc la valeur de véritables fibres
nerveuses. Dureste, la fibre de Remak peut être facilement rapprochée delà
fibre nerveuse à myéline la fibre proprement dite, je yeux dire la fibre sans ses
noyaux et son protoplasma, est un vrai cylindraxe, et les fibrilles qui la forment
sont de tous-points comparables aux fibrilles élémentaires qui entrent dans la
composition du cylindraxe des fibres myéfiniques; quant aux noyaux et au proto-
plasma qui les entoure, ils représentent, comme les segments intérannulaires des
fibres à myétine, des cellules mésenchymateuscs (ce~M~es de Ft'<yK~, p. 834) qui,
au cours du développement, se sont appliquées contre le cylindraxe primitif et
qui ici, contrairement à ce qui se passe pour les fibres à myéline, n'élaborent ni
myéline ni gaine de Schwann.
Au total, les fibres de Remak sont des fibres nerveuses qui sont restées & leur
état embryonnaire et qui, tout en étant beaucoup moins complexes que les fibres
à myéline, ne diffèrent pas essentiellement de ces dernières. Nous en avons la
preuve dans ce fait, mis en lumière par RANVtER, que si l'on suit certaines fibres à
myéline du sympathique abdominal, on voit ces fibres, au cours de leur trajet,
perdre successivement leur myéline et leur gaine de Schwann et se transformer
ainsi en de véritables fibres de Remak. Il convient de rappeler, cependant, que
les fibres de Remak, envisagées dans leur disposition générale, se distinguent des
fibres a myéline en ce qu'elles s'envoient réciproquement des paquets de fibrilles
et forment ainsi dans l'intérieur des cordons nerveux, ainsi que nous l'avons déjà
dit plus haut, de véritables plexus.
Fi~45t.
Coupe transversale d~unnerfduptexusbmchnd(d'après KEY et RnïXtus).
t. gaine lameUcusc (ëpinèvre), avec ses noyaux (eM ro~f/c). 2, feniHot anas~)tio!.u)uc fntre deux ta<ncUcs voisines.
pfototi~cmcnt. de la gaine tanteUcusc ttaus te faisceau nerveux (t.issu conjoncHi'inLt'a-fasGicutairc). 4, fatsccan
m-ncux, avec 4', fibres àmveHnp; 4~\ nbt'es de Retnak. 3, vaisseaux.
en est exactement de même pour les petits filets nerveux qui sont unifascicutes
ou même réduits à quelques fibres nerveuses. A cet e).a,t
d'organisation simple, la gaine lamelleuse prend parti-
culièrement le nom de gaine de Jfen~e (fig. 488).
Sur les faisceaux plus volumineux, la gaine lamelleuse,
beaucoup plus complexe, est constituée par des lamelles
multiples (fig. 481,1), qui se disposent concentriquement,
autrement dit forment une série de tubes emboîtés les uns
dans les autres elles rappellent assez bien, dans leur
ensemble, une main de papier qu'on aurait roulée en
cylindre etdontonaurait affronte les bords. Le nombre
des lamelles varie ordinairement avec le diamètre des
faisceaux nerveux on en compte jusqu'à 12 et 1S pour
un gros faisceau. Quel que soit leur nombre, les divers
feuillets de la gaine lamelleuse ne sont pas indépendants
les uns des autres, mais, au contraire s'envoient récipro-
quement des lamelles anastomotiques (fig. 452,'2), qui les
unissent entre eux et forment ainsi un système continu,
Fig.452. auquel RAKVtER a donné le nom de ~/s<<~Me de tentes. )!
Gaine lamelleuse d'un convient d'ajouter que les feuillets en question présentent
faisceau nerveux, vue
en coupe longitudinale de distance en distance des orifices arrondis ou ovalaires,
(schématique). grâce auxquels les deux faces d'un même feuillet entrent
i,),i,),quatre lamelles dis- réciproquement en relation. Ces trous livrent passage aux
posées concentriqucmcnt 2.2,
feuillets anastomotiques unissant
deux lamellès voisines. 3, es-
sucs nutritifs et, parfois même, à des cellules lympha-
paces intcrïantcltait'es. 4, re- tiques.
tètcmcnt endotMtlat (<')t <-ou~<'). Ilistologiquement, les feuillets constitutifs de la gaine
iamelleuse se composent essentiellement, de
faisceaux conjonctifs et de libres élastiques,
juxtaposes ou diversement entre-croisés, unis
entre eux par une substance hyaline. Sur cha-
cune de leurs deux faces, se disposent en un
revêtement continu des cellules endothetiates,
que décèlent nettement les imprégnations d'ar-
gent. Ces cellules (fig. 4S3) sont polygonalesà
bords rectilignes ou très légèrement sinueux.
Chacune d'elles possède, à son centre, un noyau
ovalaire, très visible après coloration sur les
coupes transversales des faisceaux nerveux.
Le revêtement endothélial de la gaine lamel-
lellse rappelle de tous points celui des în~.
bnMus sët'euses et, de ce fait, cette g;uuu
lamelleuse acquiert la signification d'une véri-
table séreuse c'est une séreuse cloisonnée.
Les ganglions nerveux sont des renflements plus ou moins volumineux qui sont
situés sur le trajet des nerfs, soit cérébro-spinaux, soit sympathiques (fig. 4S3 bis).
Ils diffèrent des nerfs en ce qu'ils possèdent à la fois des fibres et des cellules
nerveuses. Du reste, comme nous le verrons plus loin a propos de leur structure,
ils présentent avec eux, au double point de vue anatomique et physiologique,
des relations intimes.
Tous les ganglions nerveux, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent,
se composent de cellules et de fibres nerveuses. Mais la nature et la disposition
de ces deux éléments est toute différente suivant que l'on examine des ganglions
cérébro-spinaux ou des ganglions sympathiques.
i° Ganglions cérébro-spinaux. Chaque ganglion cérébro-spinal, qu'il appar-
tienne à un nerf rachidien ou à un nerf crânien, nous présente 1° un stroma
conjonctif; 2° des cellules nerveuses; 3° des fibres nerveuses; 4° des vaisseaux.
a. <S'<7'OMK! conjonctif. Le tissu conjonctif des ganglions, continuation de
celui nerf correspondant, forme tout d'abord & la masse ganglionnaire une
du
sorte d'enveloppe plus ou moins épaisse, qui l'entoure de toutes parts. De cette
enveloppe se détachent des prolongements qui, en se portant de la périphérie au
centre eten s'unissant entre eux, circonscrivent des espèces de loges, dans
'esquelles se disposent les éléments nerveux. Le stroma conjonctif des ganglions
nerveux nous présente, comme le tissu conjonctifpérifasciculaire des cordons
nerveux, des faisceaux de tissu conjonctif diversement entre-croisés, des Hbres
distiques et des cellules adipeuses.
b. ~eMM~es KefueMses. Les cellules nerveuses des ganglions cérébro-spinaux
ont une forme globuleuse, assez régulièrement sphérique. Leurs dimensions, fort
variables, oscillent ordinairement entre 40 et 70 onles divise en grosses,
moyennes et petites. L'examen des coupes nous apprend qu'elles ne sont pas dis-
posées uniformément dans toutes les parties de la masse ganglionnaire forte-
ment-tassées les unes contre les autres dans les couches périphériques (cellules
mar~MM~es), elles sont, Ma partie centrale, beaucoup moins nombreuses et beau.
coup moins serrées (ceMM~es eeH<ra~s)..
Malgré ces diversités d'aspect, de volume et de disposition, toutes les cellules
constitutives des ganglions cérébro-spinaux ont, morphologiquement, la même
valeur et la même structure. Le eo'ps cellulaire proprement dit se compose
essentiellementde granulations chromophiles (p. 13), qui se disposeraient concen-
h'iquement au noyau d'après NtssL, qui seraient au contraire irrégulièrement
disséminées d'après FLEMMING et LENHOSSEK. Trois régions de la cellule sont
dépourvues de granulations ce sont le cône d'origine du prolongement cylin-
draxile, la zone périnucléaire et la périphérie du corps cellulaire (LENHOSSEK),
Outre les granulations précitées, FLEMMtNG a décrit dans le protoplasma cellulaire
des filaments très fins et très serrés, dont l'agencement et la signification ne
sont pas encore nettement élucidés. LeHO~aM, ordinairementunique, occupe
fi
le centre du corps cellulaire. Il est arrondi ou ovalaire et ses dimensions varient
avec celles de là- cellule qui le ren-
-L_1.1-
ferme. A son centre se voit un nucléole
volumineux ('là 7 [1).
Chaque cellule ganglionnaire est en-
tourée d'une capsule hyaline, présen-
tant sur sa face interne une série de
noyaux ovalaires (<ig. 4S&).Ces noyaux,
comme nous le démontrent les impré-
gnations d'argent, appartiennent à
des cellules aplaties et à contours po-
lygonaux, véritables cellules endothé- Fig.i.
liales, formant un revêtement continu Unecel)uleduga.ng)ion do Casser, avec son
qui rappelle celui des gaines lamel- plexus profond ou pëncehutah'e (d'après HA!
KOFF).
leuses des nerfs la cellule ganglion-
naire, comme le faisceau nerveux, se trouve donc contenue dans une sorte de
séreuse. Au-dessous de la capsule que nous venons de décrire, la méthode de
Goigi révèle l'existence d'un lacis de fines fibrilles (f]g. 484), qui s'étalent entre
les cellules endothéliales et le protoplasma cellulaire. Ces fibrilles,décrites d'abord
par Ennucn chez la grenouille, puis par CAJAL chez les mammifères, sont con-
sidérées par ce dernier histologiste comme l'arborisation terminale d'une fibre
nerveuse, d'origine mal connue, qui apporterait à la cellule ainsi entourée les
incitations nerveuses élaborées dans une autre cellule plus pu moins éloignée,
cellule sympathique sans doute.
Les cellules des ganglions cérébro-spinaux sont unipolaires et, à ce titre,
n'émettent qu'un seul prolongement. Ce prolongement, véritable cylindraxe,
émane, comme tous les prolongements cylindraxiles, du protoplasma cellulaire.
Peu après son origine, il s'entoure de myéline et décrit
alors à la surface du corps cellulaire, entre ce corps cel-
lulaire et sa capsule, des flexuosités irrégulieres et plus
ou moins nombreuses. Fuyant ensuite la cellule dont il
émane, il prend sa gaine de Schwann, qui le transforme
en une fibre nerveuse complète, présentebientôt après un
premierétranglementannulaire, puis un second et se par-
tage, au niveau de ce deuxième étranglement, en deux bran-
ches divergentes. Ces deux branches divergentes se dis-
posent l'une et l'autre suivant une même ligne droite
(ng. 4o6,e) ou bien s'écartent l'une de l'autre sous un angle
variable (fig. 455). Dans le premier cas, elles forment la
branche transversale d'un T majuscule, dont la branche
verticale serait représentée par la fibre-mère on dit
alors que la fibre nerveuse se bifurque en T. Dans le
second cas, les trois libres rappellent assez bien dans
leur disposition générale la lettre Y (()g. 488) et on dit
que la fibre qui provient de la cellule se bifurque en Y.
Les deux dispositions, on le voit, sont entièrement ana-
Fig.455. logues et les deux expressions fibres en T et fibres en Y
Une grande et une petite deviennent ainsi synonymes.
ceUute gaagUontMdre du Les deux branches de bifurcation des fibres en T ont
gaugiion de Gasser du naturellement l'une et l'autre la même signification
lapin (Kt.E<x). que
la libre dont elles émanent ce sont des fibres nerveuses
Le c;fi))draxc, après avoir
quitté ta ccttu)c, s'onouïe c~ se à myéline. De ces deux fibres, l'une, celle qui est la plus
transforme cn une tibre nerveuse
a myenue qui se divise un peu grêle, se porte dans le névraxe et s'y résout en une arbo-
ph<s bas en deut fihtcs à mytUne
(fibre en T ou eu Y~. risation terminale libre l'autre, plus volumineuse, se
dirige vers la périphérie et s'y termine également par des
extrémités libres. Nous avons déjà vu (p. 2't), à propos de l'anatomie générale des
centres nerveux, que la fibre centrale représentait le prolongement cylindraxile
de la cellule ganglionnaire et que le prolongement périphérique, malgré sa lon-
gueur et sa complexité structurale, devait être considéré comme le prolongement
protoplasmique de cette même cellule. Le premier, ne l'oublions pas, jouit de la
conduction cellulifuge le second, de la conduction cetiulipëte.
c. 7'~res Me~ue!M<?s. Des fibres nerveuses que renferme le gangiion céré-
bro-spinal, les fibres en T, qui émanent des cellules ganglionnaires, forment sans
conteste le groupe le plus important. Mais à ce groupe s'en ajoutent d'autres, d'une
signification bien différente. Nous avons, d'abord, des fibres d'origine spina)6,
centrifuges et probablementmotrices ou vaso-motrices (fig. 49), qui font partie
des racines postérieures et qui traversent le ganglion de part en part sans pré-
senter aucune relation avec des éléments cellulaires. Nous avons ensuite un cer-
tain nombre de fibres sympathiques, signalées par CAJAL, qui du ganglion sympa-
thique voisin remontent par les ?'<MM< eoM!MMMtCSM<esjusque dans le gangliun
spinal et s'y divisent en deux ou plusieurs brandies de ces branches, les unes ne
font que traverser le ganglion pour gagner les racines ràchidiennes et, de là, la
moelle épiniëre; les autres semblent se perdre dans le ganglion lui-même et
peut-être, comme le fait remarquer CAJAL, se continuent-elles avec les arborisations
péricellulaires que nous avons décrites plus haut (ng. S43) entre la cellules ner-
veuse ganglionnaire et sa capsule endothéliale.
d. VsMse<f~ Les ganglions cérébro-spinaux ont une riche circulation
sanguine, ce qui indique que leurs fonctions sont très actives. Les vaisseaux
(déminent le long des travées du stroma conjonctif et, après des divisions et
subdivisions successives, se résolvent en un reseau capillaire, dont les mailles,
très étroites, enlacent les cellules et les libres nerveuses. Il est à remarquer que
tes capillaires sanguins sont toujours situés en dehors de la capsule endotheliale
qui entoure les cellules nerveuses et, par conséquent, n'arrivent jamais en
contact immédiat avec le corps cellulaire proprement dit.
Tous les ganglions cérébro-spinaux, avons-nous dit plus haut, se composent de cellules unipo-
j.'ures, dont te prolongement, toujours unique, se divise, après un assez court trajet et dans
)'epaisseur même du ganglion, en deux branches divergentes. Deux ganglions, cependant, font
exception à ta règle. Ce sont ceux qui sont situés sur le trajet des deux branches du nerf auditif
le ~any~0)t ~pf'n~ou .~an~/)OK de Co; qui est annexé à la branche cochléaire le ~aH.y<!OK ~e
.Scf<ja, qui est annexe a. la branche vestibulaire. Ces deux ganglions, en effet, sont constitues
par des cetiuies bipolaires, donnant naissance à deux fibres nerveuses, une à, chaque pute un
pr.dongement externe ou périphérique, qui vient se terminer dans le labyrinthe; un prolonge-
ment interne ou central, qui forme l'une des fibres constituantes du nerf auditif et, avec ce nerf,
KMgnefes centres nerveux (voy. ?'H)!M!xoM ?'eeMe </<; <'ai«/!<t/ p. 464). U existe donc une ditle-
iencc bien nette entre les cellules nerveuses des ganglions auditifs et celles des autres ganglions
cérébro-spinaux. Mais cette différence, comme on va le voir, n'a pas l'importance qu'ettc parait
n.voir au premier abord.
Si nous étudions, en effet, le développement des ganglions cérébro-spinaux, nous constatons
que,. chez l'embryon, les cellules nerveuses.qui les constituent sont parfaitement bipolaires et
que ce n'est; que plus tard, au cours du développe-
ment, qu'elles se transforment graduellement en
cellules unipolaires. Cette transformation, dont tes
difterentcs phases se trouvent reunies dans ta figure
ci-contre (fig. 456), résultent de ce fait, mis en
tumiere par LEKHOSSEK et par MAXTiK, que la cellule
~u~Lionnaire, au lieu de se développer uniformé-
ment sur tous ses points, se développe principate-
ment sur un seul côté, sur celui qui regarde ta
périphérie du ganglion. La cellule & nous pré-
sente les premiers stades de ce développement
unitaterat la cellule s'est accrue sur le côté gauche,
titndis que sur le côté droit elle est restée station-
Mire les deux prolongements qui, tout à l'heure, Schf~na montrant. !cs JTausfot'ttiat.ions successives f("o
subit, laceiIulcgangHonn:iircbij]ota.irG])cn.u'dcvc-
se détachaient des deux pôles opposés de ta cellule nh'ccHutcuni~oiairc.
suât implantes maintenant sur ce dernier côte ils
paraissent s'être rapprochés. Dans la cellule c, qui t,eeUuteKan!o'ai.rH.3,()ro)o)~e)nentpt!r)phtiri'jue.
3, pl'olougcmenlceniral. h, libre eu L
représente un stade ultérieur, nous voyons se con-
tuiner cet accroissement latéral et nous constatons en même temps que la partie de la cellule
qui avoisine les deux prolongementss'amincit au point de devenir une sorte de pédicule. Dans
les stades suivants, ce pédicule s'amincit et s'allonge (cellule d) et c'est lui qui finalement,
(juaud la cellule est arrivée à son complet développement (e), constitue le prolongementunique,
tel que nous t'avons décrit dans la cellule ganglionnaire de l'adulte.
IjesceUuiesbipolaires des g(mg)ions de i'auditifet les oeUufes unipoiaires des ganglions céré-
bro-sjunaux sont donc des éléments morphologiquement identiques elles sont exactement sem-
hlahles ehe/ l'embryon et, si elles ditlerent chez l'adulte, c'est que celles-ci se sont arrêtées a
l'un de leurs stades embryonnaires,tandis que celles-là ont évolué et se sont transformées. Du
reste, il est des groupes zoologiques, notamment les poissons, chez lesquels les cellules des gan-
tions spinaux, ayant conservé elles aussi leur disposition embryonnaire (fig. 345, c), nous présen-
tent deux pôles et deux prolongements,tout comme les cellules des ganglions de l'auditif.
et3" Toute glande, etpcut-et.ro tout groupe, si petit soit-il, de fibres lisses contient des ccOuics
nerveuses interstitielles, dont les expansions renforcent le plexus formé par les ganglions vis-
les fibres du grand sympathique vertébral;
i° Tout chiasma représente non seulement un point d'cntre-croiscment,mais encore un point
de bifurcation pour quelques libres nerveuses do passage et pour des expansions des cellules
gangtionnairesviscérales;
;)° Il n'existe d'anastomoses, ni entre les cellules des gangiions viscéraux, ni entre les fibres
de passage, ni entre les collatérales. )) en est probabtcmcnt de même pour tes cellules intersti- i.
tk'Hes.
Nous venons, dans les pages qui précèdent, d'étudier l'anatomie générale du
système nerveux périphérique. Considérant, maintenant ce système à un point de
vue purement descriptif, nous diviserons les différents cordons nerveux qui le
constituent en trois groupes, savoir
l° Les He)'s c~sKzsM~;
Les H~s ~cAM~e~s
3" Le ~'SM~ sy?Hpa<Me.
Chacun d'eux fera l'objet d'un chapitre spëciaL
A ''onsutter, au sujet de l'anatomie générale des nerfs, parmi les travaux récents RKNAu'r,
fh'e/t..s' </Me/</Kt'.s' po<?! pnf'/fCM/to'N </e l'hisl. des HC)' Arci). de l'hysi'))., 1881; YtGSAL,
.?);s'«'' /(* </cc<opy). ~e.!Me<'ffM. c/te: les ew&t't/otM <<M MaMiHtt/'o'es, Arc!), de l'hy-
<<;&M
sioL,1883; CiuixuAGEx, <7e& e;B))</o</te/tf<M<;o:e/i< ~c<'A~'t'e;tprit)n<tMC/teMe,Arch. f. tnikr.
Anal., 1884; Moxutxo..S'M~n~<«;Y< fM/e /t~)'g Me~foM nn</u~f:<(;p<t/f<c/<e,Arch. p. la Sc.
iucff., !8St; HovKtu, Set'
s. A'e;!)i~:t'M f/e;' A'e)'tWt/'<Me<t,Arch. d. k. bay. Akad. d. Wiss.
x. Manchon, 1~85 LA\ cowsKt, !7c& </e<t /'ef):<'t'e<t B«i< </«' Mf«'<~<'t: A'c<'Ko:a~e!'?t, Neurol.
(.'enfr., )88a; CA')'TA'<[, ~'f;ppf«'e:7 de so«<te<t </e /f< Ht)/e~)))e </<tti4' les /!&)'< )te/'ce<MM ~ë;p/ic-
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Mouatsscfn'. f. Anat., )M6; Mts, !7e&e)' eMt&t't/otMf~; ~a;te/t:e/<ett, Verh. d. k. Geseilsch. d.
Wiss., 18SS; jAcox), Zf<M/'e<erp)! BaK < ~ef</j/t. ;Va)~t<!«~/e):A~e''M;t/M''M,Verlt.d. phys.-
nied. (ieseUscii. zu Wilrzburg, 1886; Ft.HscH u. KoxHFF, BeHic~ K6e;' c/;e S<ue<M!' ~e;' Gn)!-
.tf;K:<eH, NeuroL Centralb)., 1886; Sc<m:t.').'HMKCKM, Me!'<)'e ~M;' A'e/M~t'M des 7~f<Ke~ f/e<'
;e''M;)/'M4'eft, Arcl. f. mikr. Anat., )887 Gi';DO):LS'r, Hfc/ sio' la co)M<<<M<!OK cellulaire (le
/i't;'e ?te~eMM, La Cellule, t887 et 1889 jAKmown'cn, .S'M;' ~/)'f<c<</)'e ~« e!/<H:c/)'a'~e e< f<e.<
ceKM/f'.s' MO't)e;M'M, .lourn. de l'anat., 1888; DAAC, /<«' /('e<M!</t'.M <<c<' S~t;tt<~«~<eM:eM<'?t&e<H'
.S'M;/e//t)'c; Arch. 1'. mikr. Anat., 1888; JosHpn. Z«;' /'et'«c)'t'/t S<t'«e<to' (/('?' A'e/'fe~i/'a~t' Arci~.
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c/te~ Gc'H;/He~, Arch. f. mikr. Anat., 1892; RE'mus, Ue&e/' d~K ï'ptM der st/!Hpa<AMe/H
Gtn~HeMseHe?t de;' /M/te;'eK W:')'&e~A:e)'e, Diot. Unters., 1892 SALA, &'M~a ~f:a nMa~omM de!
~fW~t del sttKpn~co, Monitot'e xoot. it~ia.no, 1892 SÉ&AH., Stt~' des o.M)K'(!M~t))~e)'<;<i{ftM'f'sdes
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~<ed /!&)'e.«m ~e!/ t'an: Proc. of. Physiol. Soc., 1893 GAJAL, ~.os <y«)i~o4' p/e.cos no'fto.s'cf)
de~ :'<M<tKO de <os?)tf<mt/'eros, Madrid, 1893 Du MÊME, SM;' '/a?!.</MoKse<p<e.<sde <?:<e~<)'K,
Soc. de Bio! )893; DoojEt., X:o' F?Y<'?e M&o' d. /'e!H~'<*H B~M d. ~?K~a/Me/;OM jV<??'~<M'y<'<<'HM'
&c<de)t SaM~e~/t:M'eH, Aroh. f. mikr. Anat., 1896; DE MASSAttY, SM)'~Me!<esMod:eN!<!o;Mt/e
x~MC~o'e coM/aK~es des t'a;c!Kes spinales, Rev. Neurol., 1895;– lourcHEKKO, CottMt. tWë<Mf/e
de <<ts<t'ttc<M)*e des ,~<'(tt~!tOt)ss~))tpa<Mgt(eschez ~esMtammt/'e)'ese<('7tO)Mme,A!'ch. dePsyctua.trie,
etc.. 1896; LAKGLEY, 0&se)'M<tfMM 0!; the MedM~a~ed /:&)'es o/' </te S!/Mp6!</t!c sys~m, etc.
Journ. of. Physiol., 1896 Kô~t.~KER, Mf<Md< d. Ge(oe&e<'e/t)-e des Mensc/te):, 6 Aufi., 1896;
ToKKoi''F, -SM!' les o'/e~M ;!OM)')'!c:et'M des Ke)'/s e< desp~e~MS no'ceM-t-' de /to;)M?te, Wratch., 1S97.
–IjENuossEK, ZM)- /'e:ne)'e;: Ba!< d. ~M<de?: Ga)!yHe)tse~em des Mense/if; Arch. Psychiatrie, )ti9~.
CftAPfTRE PREMtEH
NERFS CRANIENS
Nous pouvons définir les nerfs craniens les Mer/'s qui, Mat'ssaM< de ~'eMcep/~c
OM du &M~e, <r~ue?'.seH< ~s trouS
de la base ~M cr~Ke~oM~ se )'eM~re aux <et'r!'<cwes
or~S!Mes auxquels ils sont destinés. Ils ont pour caractères communs 1" d'obéir
à la loi de symétrie et, par conséquent, de naître par paires, les uns sur le côté
gauche du névraxe, les autres sur le coté droit; 2" d'occuper la cavité cranienne,
immédiatement ou peu après leur origine; 3° de traverser successivement, pour
sortir de cette cavité, toutes les enveloppes de l'encéphale, la pie-mère, l'arach-
noïde, la dure-mère et, enfin, la paroi osseuse du crâne.
i° Mode d'origine. –Chacun des nerfs craniens possède, comme nous l'avons
déjà vu, une double origine une origine apparente et une origine réelle. Nous
appelons Q~t~'Me a~<M'eM<c d'un nerf le point de la surface extérieure du névraxe
où il estimplanté etouil seM~e prendre naissance; et nous entendons par ort~Mte
)'ee~e le noyau, simple ou multiple, de substance grise centrale où aboutissent
)'ee~6'meM< ses fibres après un parcours plus ou moins étendu dans la substance
memcdunévraxe.
Pour des raisons d'ordre didactique que l'on comprendra facilement, j'ai cru
devoir décrire, à propos des centres nerveux, le trajet caché et les divers noyaux
d'origine ou de terminaison des nerfs crâniens (voy. p. 413), toutes notions qui
seraient manifestement déplacées dans l'étude du système nerveux périphé-
rique. Je me contenterai donc, dans les pages qui vont suivre, d'étudier, à
propos de chaque nerf cranien, son origine apparente et d'indiquer par un simple
renvoi, pour tout ce qui concerne son origine réelle, la page de ce volume où la
trouvera le lecteur.
2° Classification anatomique. WfLus, auquel nous devons la division des
nerfs en nerfs rachidiens et en nerfs craniens, avait groupé ces derniers en dix
paires, savoir 1" le nerf olfactif, dont les branches se tamisent à travers la lame
criblée de l'ethmoïde 2° le nerf optique, qui sort du crâne parle trou optique
<~ )e moMM)' ocM~c cO)M)MMH, qui s'engage dans la fente sphénoïdale
pour se
terminer dans l'orbite 4" le pa</te7t~Me, qui se rend également à l'orbite en
passant par la fente sphénoïdale 8° le ~tMMesM, dont les trois branches
s'Échappent du crâne, la première par la fente sphénoïdale, la seconde par le
trou grand rond, la troisième par le trou ovale 6° le ~o<eM)' ocM~M're externe,
qui, comme le moteur oculaire commun et le pathétique, traverse la fente
sphëuoïdate pour se rendre à l'orbite 7" le groupe des deux nerfs facial et
SMc~'y, qui pénètrent l'un et l'autre dans le conduit auditif interne 8° le groupe
~o.sso-pAf.M'yM~eM, pKeMM!.o<~s<~t'~Meet spinal, qui s'échappe du crâne à travers
le trou déchiré postérieur hypoglosse, qui traverse le trou condylien
9" le ~?'aM~
antérieur d0" enfin, le Me?' s<?MS-occ!'pt< dont WiLUS faisait à tort une paire
cranienne.
La classificationde WiLus est basée, comme on le voit, sur l'ordre de succession
des orifices ostéo-fibréux que traversent les cordons nerveux pour s'échapper du
crâne. Elle ne tient aucun compte, ni de la valeur physiologique de ces nerfs, ni
de leur mode d'émergence à la surface du névraxe. Elle fut acceptée jusqu'à la fin
du dernier siècle.
A cette époque, ScEMMERtNG et VICQ-D'AZYR lui font subir des modiucat.ious
importantes. Ils suppriment tout d'abord la dixième paire, le nerf sous-occipital,
qu'ils rangent avec raison au nombre des nerfs rachidiens. Ils dédoublent ensuite
la septième paire et font du groupe facial-auditif deux paires distinctes. Ils dscom-
posent, de même, la huitième en trois paires (glosso-pharyngien,pneumogastrique,
spinal) et arrivent ainsi à la classification qui est adoptée aujourd'hui par tous les
anatomistes.
Nous résumons cette classificationdans le tableau suivant, ou chaque paire ner-
veuse est mise en regard 1" du numéro d'ordre qui lui correspond 2" de l'orifice
de la base du crâne dans lequel il s'engage
t'pat;'e
2°pst!'e
NEtu'oLFACTu'
PAHUiSNERVEUSES
NËRpop'nQUK
TnoUSDESOMTU!
Trousdofata-mecribteo.
Trou optique.
3*pst)'<* NERfMOTEUROCUf.AXtECOMMUK. Fente sphénoïdale.
4'p<ï:e NHR!ATU!r!()UE.
5"~MM*<' NEtiFTHUUMEAU. ~crttcspheno't'da.lo.
Fentosph6noM<t)e,trougra.n<l
(i"pat''e
T~aM'e NHMy~ML.
NERt.'MOTRUROCUL.'ttttEEXTEnxE.
NEm.'AuctTu.
rond et lrou ovale.
Fente sphcno'fda.te.
Conduit auditif interne.
8"pfM)'e
<)*pa!)'e
)0''paM'e
U°pa:)'e
)2')a:')'e
NERF sptxAL.
NËR).'GLÔsso-t'HA))Yt\GtEK.
NEnt'FXEUMOGAS'rmQ~'R. Troudechircposterieur.
HYPOGLOSSE.
~Em.'GKAKD
Conduit a.udiHfmterne.
Troudechit'c postérieur.
Trou dcchire postérieur.
TMucondyiicnauteriem'.
NERFS CORRESPONDANTS
MUSCLES
CORRESPONDANTS
RACfNESVKKTRALES HACtKESOORSAt.ES
M.T.u. t de
il supérieur
Muscles droitsuperieur
Muscles
rœ.t, dr.tt i.,f~ Nerf'u~
"f~'o~rue'interne et
Nerf moteur
o teur o
Branche
oculaire
cu1
que profonde
nt.nnfhp du tri-
opltlsalmi-
nnt.thn~Y<.
(3" 7M~). jLneM (5- p~.e).
petit oblique.
Nerf trijumeau,moms
M~U Muscle gr~d.bHque.
q
Nerf pathétique
(4° p~aire).
~q~~Jde"~
mique profonde (5e
jt)<!M'e).
At.Tr)
Mh.A!u..KhtH ?
Nerf moteur ocufaire).,
externe (6" pan-e). Nerf acotistico -facial,
formé par les deux
nerfs auditift8''?M:)'<!)
METAMÈMlY
IN,
MusctessatroptuM~de
~,[tiscles s'ati de Mannue. ~etiaciaL(T;MM-<.).
bonne heure. j
p a
et VU de l'hypoglosse (t2" NerfYague.
pau'e).
Racinesdorsalesdet'hy-
npnxri<-in(-!Vf.nfrn)psP°~osseenvoiedemë-
MÈTAMMF.S
IMÉTi%Niè.RF,S tX
IX Deux
de
I~n~o~
racines ventrales
n~ tamorphoserégressme,;
n'existant général
ctX MM-er qùependanttaperioue
embryonnaire.
Chez les vertèbres supérieurs, notamment chez l'homme, les segments craniens
sont à la fois moins nombreux et moins nettement délimites, un certain nombre
d'entre eux ayant complètement disparu ou s'étant incorpores aux segments voi-
sins. A leur tour, et comme conséquence de ce travail de condensation survenu au
cours du développement phylogénique, les nerfs craniens se présentent avec une
disposition plus complexe et des homologiesplus difuciles à dégager.
Tout d'abord, il existe deux nerfs, l'o~c~y et l'optique (je parle bien entendu
des cordons nerveux qui sont décrits sous ce nom en auatomie descriptive), qui
par leur mode d'origine, tout autant'que par leurs fonctions, forment manifeste-
ment un groupe à part, nullement assimilable à la série rachidienne.
Les filets radiculaires de l'/iy~o~osse correspondent, de l'avis de tous, à un
certain nombre de racines antérieures, analogues de tous points aux racines
antérieures des nerfs spinaux. Cette assimilation est d'autant mieux fondée qu'il se
développe parfois une racine dorsale, qui vient rejoindre la racine précédente et
restituer ainsi son état parfait à. la douzième paire crânienne. Cette racine sensitive
de l'hypoglosse, qui ne se montre chez l'homme qu'a, l'état d'anomalie (voy.~ypo-
glosse, p. 646), existe encore normalement et pendant toute la vie chez quelques
vertébrés inférieurs.
Parmi tes autres nerfs moteurs qui s'échelonnent en avant de l'hypoglosse, nous
en rencontrons un certain nombre, le M!o<<°t(~ ocM/<xt')'e <KC<<?~!<?, le ~M<e<t~t;e, le
Me?'NMS<ca<eM)'ou~e~eract'Ke du ~MmeaM, le )Mo<CM!' ocM~e coMtMMMt, qui
par leurs caractères morphologiques et fonctionnelsreprésentent peut-être encore,
au même titre que l'hypoglosse, des racines antérieures. Je dis peut-être, car,
selon toutes probabilités, les nerfs précités ne se développent pas exactement
(voy. EMBRYOLOGIE) comme les racines ventrales des paires rachidiennes.
Si nous passons maintenant a la série des nerfs dits sensitifs, nous n'en trouvons
que deux qui pourraient, au besoin, être assimilés aux racines postérieures ou
dorsales des nerfs spinaux ce sont le ~t'j'MHteo.M- se~St~y (grosse racine) et FaM-
(?! Le.~osso-pAa7*M<eM et le pMeM~o~as<?'t~Me s'en écartent visiblement.
Ces deux derniers nerfs s'implantent bien sur la même ligne que les racines
dorsales des nerfs spinaux; comme elles encore, ils présentent des ganglions et se
développent aux dépens de la bandelette neurale mais ils en diffèrent en ce qu'ils
possèdent a la fois des fibres sensitives et des fibres motrices. Sans doute, si nous
suivons ces différentes fibres jusqu'à leurs origines intra-bulbah'es, nous voyons
les fibres sensitives se porter dans des noyaux qui sont les équivalents morpholo-
giques des cornes postérieures de la moelle, les fibres motrices aboutir de même a
des noyaux équivalents des cornes postérieures mais il n'en persiste pas moins ce
fait singulier que <eM?'s /t&)'es Mto~'ces so)'<eM< dM Mef?'a.xe en suivant le MtCM:c
<rsye< <~Me les ~'act'Hes do?'~e.s. Il faut bien le reconnaître, nous n'avons aucune
disposition analogue dans la moelle, à moins qu'on ne veuille considérer comme
homologues des filets moteurs précités, ces libres motrices, ci-dessus décrites
(p. 59), qui sortent du névraxe en suivant les racines postérieures.
Au nombre de ces fibres motrices à trajet postérieur ou dorsal, nous devons
ranger les filets 6M~<:M'esf~M spinal, qui émergent du sillon collatéral postérieur
du bulbe immédiatement au-dessous des nerfs mixtes. Les fibres constitutives du
spinal me paraissent avoir la même signification que les fibres motrices du glosso-
pharyngien et du pneumogastrique elles n'en difïerent que parce que, au lieu de
se fusionner avec des fibres sensitives pour former un nerf mixte, elles restent
isolées et constituent à elles seules un cordon nerveux exclusivement moteur.
Restent le facial et l'intermédiaire de Wrisberg.
Le /*<6C!<~prop?'eHïeH< dit est un nerf essentiellement moteur et l'on pourrait
être tenté au premier abord de le considérer comme représentant, pour la série
crânienne, une branche homologue des racines antérieures des nerfs spinaux.
Mais les recherches embryologiques les plus récentes ont établi que le nerf facial
naît d'une ébauche qui lui est commune avec l'auditif, qu'il se développe par
conséquent comme une racine dorsale. C'est donc, comme le nerf spinal, un nerf
moteur a trajet aberrant, je veux dire un iiict moteur qui, a.u lieu de sortir
du névraxe par le plan ventral, s'en échappe par le plan dorsal. Réuni à l'acous-
tique sous le nom d'<!COMS<!CO-/ac:a~il constitue un troisième nerf mixte, en tout
semblable aux deux nerfs mixtes situés au-dessous, le glosso-pharyngien et le
pneumogastrique.
Quant à l'~<ef)Me~MM'e de ~s6eny, c'est, comme nous l'avons déjà dit à
propos de son origine réelle (p. 462), une racine sensitive, de tous points compa-
rable aux racines postérieures des nerfs rachidiens. Comme ces derniers, elle a un
véritable ganglion, qui est le ganglion géniculë.
Ces quelques considérations, que nous avons rendues aussi brèves que pos-
sible, sont suffisantes pour nous montrer les difficultés nombreuses que soulève
cette question des homologies des nerfs craniens, et nous expliquer en môme
temps les divergences d'opinions qui séparent à ce sujet les morphologistes les
plus compétents.
La seule conclusion qui me paraisse acceptable pour le moment est.celle-ci si
quelques nerfs craniens, comme l'hypoglosse, l'intermédiaire de Wrisberg et la
grosse racine du trijumeau, peuvent encore, malgré leur complexité relative, être
assimilés à des racines rachidiennes, il en est d'autres, et c'est le plus grand
nombre, qui se disposent suivant des modalités absolument nouvelles. Parmi ces
modalités, les plus importantes sont 1° la disparition d'un certain nombre de
racines, soit ventrales, soit dorsales; 20 la fusion de quelques-unes de ces racines
avec les racines voisines; 3° enfin l'existence de filets moteurs aberrants, qui sui-
vent le trajet des racines dorsales, soit en restant isolés et indépendants (spinal,
facial), soit en s'incorporant à des filets primitivement sensitifs pour donner nais-
sance à des nerfs mixtes (gtosso-pharyngien, pneumogastrique).
On comprendra sans peine, après cela, que nous n'essayions pas ici, à propos
des nerfs crâniens de l'homme, de dresser un tableau de leurs racines ventrales et
de leurs racines dorsales, et moins encore de les grouper méthodiquement deux à
deux pour constituer des paires craniennes comparables aux paires rachidiennes.
Ce travail de synthèse sera possible un jour peut-être. Pour l'instant, il serait pure-
ment fantaisiste; il serait le produit de l'imagination bien plus encore que le
résultat de l'observation -vraiment scientifique.
Consxttex, sujet des homologies des nerfs crâniens et des nerfs rachidiens DoMix (A.).
cm
ti '<'&eM~'c)'~o)pc< Mitthci)., aus dèr zool. Station zu Neape)..
~<M(/t(*H :M)' t7)''y<c/t!c/<<e des
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xli-iietti)-e, fiiiietioji, disti-ibitlioii
&<t<c/;<)-e, /'«;ic<tOH, f/M/)'tt;<<tOH (iii(l o)'<M û/' o'a);. iiei-ves,
aMf< o~-ifiiiz of no-fM, etc.,
etc., Journ. of Anat. ,ind
Jotirii. of and Phy-
siol., t889; HABL, 77tco)'<e f/e.! .)/Mode<w~, Morpho!og. Jahrbuci), Bd. XV, 1889. SnottE, OM
the M!t)!e <Ma<oM. o/' <e t'~<y!M ;;e'e !H -S'e/ac/ttaK~, with )'em<ï!t'4' on the se'/xieK/a~ ~a/Me of
the c)'«)ti'a< Hc<TM, Jonrn. of Anat.. 1889. Z)MMKMMAX\, U~&. die jMe<an:e)':e des H'u'te~to'~op/'M.
Veri). d. anat. Ges., 89t.
ninst l'autre
h'ajeL descendant, traversent les trous de la lame criblée, enveloppes chacun dans
tuiprolcngemënt de la dure-mer et à la partie supérieure des
[i'sses nasales. Là. ils se séparent en deux groulies, l'un externe
a.7~Mea~ e~<e~ Les rameaux externes (fig. 463), au nombre de douze
h vingt (VALE~'r~), s'étalent surIe cornet superieur~t. sur le cornet moyen, en for-
Fi~. 'tH3. Put'ot externe des fosses nmsates, pour montrer les rameaux externes du nerf olfactif.
t. bandctcttc olfactive. 2, hu)f)0 offaclif, 3. ramifications externes dit nerf olfactif, 4, nerf maxittaire suj~-
iet)' ti, p;angtion snheno-natatin. 6,snh(''M«-pa)tdin
nerf j)ter\go-))a)atin. 7, nerf vidicn. 8, nerf s))h6no-))!itatin httc'')K'.
iO, nerf ~tdaUn jMiiK't'ieur. H, nerf ni(!aHn
)0\en.– ):
ec)ionn)i prf's de son origine. 9. nerf externe.
nerf jtittatin.antërtcm', avec tï', son anastotuose avec le Sj)h:no-pata)in interne. 1~. nerf nasal ('os!t'-
Mm. H,t'ameau externe du namt mterno, avec t4', MM-tohiure. t5, oriiico de b trompe d'Eus~acitc. U), bt'Mt-
))ps terminées du nerf palatin moyen.
Fig.Kit. Paroi mterne des fosses nasates, pour montrer tes rameaux internes du uerfotfncttf.
i. ramifications du nerf olfactif dans la nHuitaire. n)et interne du nasa) interne. 3, nerf suMno-natatm intérêt'
sectionne en art'terc. 3'. son anastomose avec !e nerf palatin attt(''rieur 4.
maut. un riche plexus à mailles [osa-n~iques, dont les filets terminaux se perden!
datts cette portion de la muqueuse otfactivqui recouvre la face interne des deux
corae!s précités. La muqueuse des méats correspondants ne parait recevoir
Stucim rameau des nerfs olfactifs.
h. 7~HtesM.c Mt<o'Mes. Les rameaux internes (Hg. 464), au nombre de dunxc
iïseixe (V,\LSNTt~), se portent en dedans vers la cloison des fosses nasales et s'y
t'csotv~nt, en une multitude de (Ue(.s divergents, qui s'étalent, à ta. manière d'un
eventaii, sur la face profonde de la muqueuse. Comme les rameaux externes, les
un Ce
rameaux internes s'envoient mutuellement de nombreuses anastomoses et forment
plexus, toutefois, est beaucoup moins riche que celui qui s'eta.te sur
la paroi externe des fosses nasales malgré les anaslomoses piecitées,qu'i)s
échangent entre eux, les' rameaux internes de l'olfactif atféctent une disposition
plus ou moins pënicillëe. Finalement, ils s'épuisent dans la partie supérieure de la
cloison. REMY (T'A. d's~'e~ 1878, p. 28) a pusuiyrequelques.fUetsolta.ctifsjusque
dans lamuqueuse des sinus sphénoïdaux.
4° Structure. Les filets olfactifs diffèrent des nerfs ordinaires, des filets du
trijumeau par exemple, par une colorationgrisàtre: ce sont des nerfs gris, demi-
_1~I-!
gélatineux, ressemblant
transparents,
J. c~. "1, :1 au
tissu tendineux à l'état embryonnaire
(ScHHL'rzË). Cet aspect spécial, qui rappelle
les filets sympathiques, provient' de ce, que
les fibres constitutives des nerfs olfactifs
sont dépourvues de myéline. Elles présen-
tent ainsi la plusgrahde analogie avec les
fibres de Rëmak comme ces dernières,
elles sont cylindriques, striées longitudina-
lemen t, parsemées de gros noyaux ëvalaires
trou ou canal optique, qu'il traverse d'arrière en avant, poui~pén~trer dans l'OTt'Mte.
Arrivé dans cette cavité, its'itiuéchit légèrement sur lui-même, en faisantuncou.de ]
dont la convexité regarde en dehors. Suivant alors une direction a peu près pos- j
téro-antcrieure,ilseporte vers le globe de l'ofil etie pénètre. Le pointou se fài~ i
l'union du nerf optique avec le globe oculaire ne répond pas exactement au pôle
postérieur de ce dernier il est situé (fig. 466,3) a 3 millimètres en dedans de ce
pôle et il millimètre au-dessous, j
Fi~.467.
Coupe horizontale de t'orbi).epass:tutpar )e nerf optique (sujet congeie).
(Lacou)'ecstgrossiedc)/2d)ani6L)R.)
t, MCt'fop~uc,avec tï~sapor~ittHit~m-cpanicnnc:b, sa~ftio~ ca~ahcutaif'c: c,sa portion orhitmfc: sa j'cr
tiot) t)ttt'a-i)u!bai)'c. 2. chiasma. gio~ocataire. 4, dt'oit externe, avec son nerf. 5, drOt~ hitci'nc, avec sou
nc'f. C, ~atïgHoM o~hUtahMiqnc. 7, ~tandc taervmatc. carcUdc in~rtte. 9, tu't~t'e optithatmiquc(son t,)'t
au-dessous et au-<tcssus de la coupe est figurL'.cn ;Kn"ti!!6).
hraïc")Mnyf~t!)p tt)t't'Gs9~c;)a!' )a coupe.
10, muscle ~Cto~bral,
tt,
)3, at'tt'rc c'r~~i-ttt~ ai~L'ncut'c.
j
). cct'vcau. )i; apL&rc e.'f''
smus ëpttL'jiO-[)m't~~at de [mns(mHf.
t?,ccUufesethmo?daïcs.–)R,art6rccct)U'atcdctar6)iHe.
derniers vaisseaux.
qui pénètrent dans l'épaisseur du nerf par son côte externe et à 1.0. millimètrfs
environ en arrière du pôle postérieurdel'œil.Nous reviendrons plus loin sur eus
comme la grande majorité de celles qui entrent dans la constitution des nerfs
cérébro-spinaux. Elles diffèrent cependant de ces dernières en ce qu'elles n'ont
pas de gaine de Schwann, se rapprochant en cela des fibres nerveuses des centres.
La gaine piale, qui enveloppe le nerf optique, et que nous décrirons plus loin,
envoie par sa face profonde de nombreuses cloisons conjonctives, les unes reta-
tivement épaisses, les autres extrêmement minces, qui s'insinuent entre les libres
nerveuses et les divisent en faisceaux plus ou moins volumineux. Le tissu con- [
jonctifqui forme ces cloisons présente toujours les caractères histologiques du
tissu conjonctif lâche. On ne le voit, sur aucun point, se disposer en gaines lamet-
leuses et le nerf optique, à ce sujet, diffère considérablement des nerfs ordi- 1
naires.
Outre les cloisons conjonctivesprécitées, le nerf optique nous présente encore,
comme éléments de soutien, du tissu névroglique, et ceci n'a rien que de très
naturel, puisque le nerf optique, nous l'avons déjà dit bien des fois, est une
r
dépendance du névraxe. La névroglie du nerf optique forme tout d'abord, immé-
diatement au-dessous de la gaine piale, une couche mince mais continue, qui
repose directement sur les éléments nerveux c'est la </<M'MS n<wo~Me de cer-
):uns auteurs (fig. 467,1). Elle forme ensuite, dans l'épaisseur même du nerf, un
nche reticulum dont les mailles entourent les fibres nerveuses. Aux fibres de ce
n'-ticulum se trouvent annexées
denombreuses cellules névrogli-
ques, qui, comme des cellules
endothélia.tes se disposent sou-
vent en séries le long de la sur-
externe des faisceaux ner-
veux. Des cellules analogues sont
encore disséminées & l'intérieur
des faisceaux (ScHWALBE).
Entre les nbres optiques et
)eurs éléments de soutien, que
ces éléments soient conjonctifs
ou névrogliques, se trouvent des
espaces en forme de fentes ce
sont tes espaces ~/ntp/K!<t<~Mes du Fi~.469.
nerf optique (Hg. 469). C'est là que Les
espaces lymphatiques du nerf optique, vus sur
circule la lymphe. Ces espaces une coupe transversale du nerf (d'après A. KM et
communiquent, comme l'établis- REMtUS).
injectes au bleu de Prusse, sont res-
sent les injections de ScuwAmE Les espaces lymphatiques~sentés bleu.
en
et celles d'AXEL KEY et RETzics,
d'une part avec les espaces lymphatiques qui entourent le nerf (voy. plus loin),
d'autre part avec les cavités arachnoïdienne et.sous-araçhnoïdienne du cerveau.
/?. (JAiNES DU NERF OPTIQUE. Dans le crâne, le nerf optique, place dans les
espaces sous-arachno'idiens, n'est revêtu que par une enveloppe cellulo-vascu-
laire, prolongement de la pie-mère cérébrale. Mais, au niveau du trou optique,
les deux autres méninges se réfléchissent sur lui et raccompagnent jusqu'au
globe de l'œil. Les portions intra-canalieulaire ,et intra-orbitaire du nerf optique
nous présentent donc, comme le névraxe lui-même, trois enveloppes concen-
triques, que nous désignerons sous le nom de gaine interne, de gaine moyenne
et de gaine externe
La <y<MMe !M<e?'He ou gaine piale (ug. 470,6) est une membrane conjonctive, très
mince et très' délicate, enveloppant le nerf optique sur tout son pourtour et
constituant son névrilème proprement dit. Elle est le prolongement de la pie-
mëre cérébrale et présente les mêmes caractères histologiques que cette der-
nière. Rappelons, en passant, que la gaine piale du nerf optique, comme la pie-
mère cérébrale est doublée sur sa face profonde d'une mince couche de névroglie,
qui la sépare entièrement des fibres nerveuses. Fucus, auquel nous devons une
bonne description de la gaine névroglique du nerf optique, la considère, mais
sans preuves bien convaincantes, comme résultant de l'atrophie des faisceaux
nerveux périphériques, qui auraient disparu, ne laissant a leur lieu et place que
le rcticulum névroglique dans lequel ils étaient contenus.
La ~ct'Ke e.r<e?'Ke ou gaine dM?'a~<? (fig. 470,4), beaucoup plus épaisse et plus
résistante que la gaine interne, présente une structure franchement fibreuse. Elle
!du:coM~~
~e-Gonfohd,.eh arrière,-sur le pourtour la dme=mi=te cty-
n~enne, dont etië n'est qu'un proiQhgeTnent.SApf'EY'asignai dan~.la gaine düz·al~~
du nerf optique l'existence d'un rich&LpIexus~denbrës~nerveuSës~
ven~t des neris ciliaires. ~:r
pro- m
'i-
La ~/Ke M:o~eHMcou;~sM!earac/tMoMteHMe(Qg. 470,8) est niembrane extt'~
mement~ ~mihce~intër-
media.it'ë âuxdeux ga.));)es
pt'écëdehtes. r:E)t6 :repr('
senta~~a-uto~f~~M'
·l
~])t.tgue~te~u He~Ttscc-
Ta~l~aTaË~tud~~ra-
r~lp l'n,·,Cl;yn 41e
ni~nne~l~&ra.Gttn~~dcs
anatoraistes aUën')ât~
~'C'S.)'ACES~.YM'PJ)ATtQUES
~É~bi'i'tQUES.~LtM.me~
tement~au-dessop~de !:)
ga.meLdul'alë,entre eUc <;t
)a game al'achnoïdtenne,
se trouve, un~/ëspace en
fornM' :dë .fëntë~ c'esL
['e~psee"<e/:H c't&'ëM ou
Fi~.470. ~MMM?' l'ëpl'Ésëntant
Coupe transversale du nerf optique c~ de ses gaines (~< ici la cavité ai'achno)-
ycAew~f/c). dienne ou eapace subdu
1, nerf opin~uc pro~u'e~pn~ d~, arec t ses fatsecaux ttçrtcu~; f sess
rat des centres encép)):)-
travées conjohcthps. ar~rc cc'ttratp de la ï'~ihic- 3, ~onc cpt'tt'a!c df Uques.~ Cetj~ëspacê lyni-
la r~Uac. 4, f?Amc durale. 5, gaine arachnoïdichnc: 6, gaine piale.
phatiquë est ta.ptssé pat'r
T. coHchetictrog~~MC BOHS-~t~ie. 8, espace Sous-duFai (e~ ~CKj. 9, espace
sous-arachnoÏdiCH(PH&).
un endothéHum contitu)
et., d'autre part, est. cloisonné à i'innni(ng.470.8) par un système de, tracts
conjonctifs très fins, revêtus eux aussi de ceHu)esendoHie!iaIes c'est une séreuse
c)oisonnëe
En dedans de Fespace arachnoïdien, entre la gaine arachhoïdienne et la gnine
piate, nous rencontrons an nouvel espace, rc~a!cesoMS-(?c/;HO!eK du nerf
(Hg. 470,9), tequetse continue en arriëre avectesespacessous arachnofdiens du
cerveau. Comme ces derniers, il est divisé par un système de trabecuLes Gonjonc-
tives diversement entre-croisées en une multitude de cavités ou ai'ebies,daas les
quelles circule la lymphe. C'est à t'espace sous-arachnoïdien du nerf optique
qu'aboutissent directement les divers espaces lymphatiques,, espaces perifascicu-
taires et espaces interstitie)s, qui se trouvent dans l'épaisseur même du cordon
nerveux.
D. VAtSSEAUX CENTRAUX DE LA KE'HXE.–Au voisinage du globe Ocùtaire, le nerf
L: ".?'
optique s'enrichit de deux nouveaux éléments rartère et laveine céntràiës de la
rctine. –L'a?'<e?'e ceH<r<t~e de la ?'e~'?!e, branche de l'ophthalmique, pénètre dans
l'épaisseur du nerf par son côté externe et à 10 miilimëtres environ de la sctero-
tique. Elle chemine d'abord quelque temps à )à face profonde de la gaine piate
puis, elle gagne obHquement ta partie centrale du nerf, qu'eUe occupera désormais
jusqu'à sa bifurcation au niveau de la papille optique. La ~Me~M<)'g~ de la
rétine accompagne l'artère homonyme dans tout son trajet et présente natureHc-
ment tes mêmes rapports. Elle provient de la rétine et vicnl, sa sortie du nerf &
optique, se jeter dans !a veine ophthatmique supérieure ou bien direct.oment.
dans )e sinus caverneux. Artère et veine, chacune avec ses vaso-moteurs (le H~'y
<<t' 7~ed~mM~ n'existe probabtement. pas en tant que rameau isolé et indépendant),
sont contenus dans une masse de tissu conjonctif tache (fi~.470, 2 et 3), dépen-
dant de la gaine piale.
6'Terminaison antérieure du nerf optique. terminaison anté-
Le mode de
rieure du nerf optique nous est nettement indique par une coupe, soit horixontate
(tig. 47')), soit sagittale, in-
téressant a la fois le cordon
!)erveux et la paroi oculaire
t'orrcspondante.
Les faisceaux nerveux,
ton! d'abord, se depouitlent
(h' leur myéline. Ainsi rc-
de volume, ils traver-
(iuit-s
sent les mille pertnis de la
hunina. cribrosa et, arrives
:tu-dcvant de cette mem-
brane, s'épanouissent en
s(;ns radjaire pour se conli-
!u~t' avec la rétine (voy.
/<*e~e).
Les gaines et les espaces
pcrioptiques se compor-
tent de la façon suivante
((i~ 47't). La gaine durale
tout d'abord arrivée au troupe ton~itudhi'.Uc dn nerf ~ptn~uc sc!i cntrcc <huts te
~!<d)e oculaire, s'inueclut en ~tobe de rœH (d'après Sctt\A!.n)-;).
dehors sous un angle de '100 <t,sctcroU<juc.chot'oïdc.–c~t'~titic.avccscsdi~t'cuLcscoucht.'s.
), g;UftcdtH';t)c. 2, g'aitic af'{K:ht)Of'(itt'H!tc, ~[nic ptaif. tat~-
itil() degrés et se continue ccitux nct'~cux du nct'f opf.iquc. 5, couchf ccntratc f!c Ussu conjoncU)\
avec (! et 7, la veine et; )'<n'tÈr<' ccnh'titcs de h), r~itic. 8, )a)nc erthtt''f
sans ligne de démarcation cxcuvattou ccutra~c de la [)np[[fc. 10, espace suhdurat. !), cs-
j'it.ceso~s-ttt'af'hno't'dicu.
:mcunc avec les couettes cx-
termes de [a. scteronque, envu'on avec )esdeux tiers externes de cette membrane.
La gaine ~arachnoïdienne, toujours appliquée contre la face interne de la gaine
~Itu'ale, se continue de même avec les faisceaux fibreux de la sclérotique, à l'union
de ses deux tiers externes avec son tiers interne. L'espace subdura, que circons-
crivent les deux enveloppes précitées, se termine I& en formant un cul-de-sac.
La gaine piale, au niveau de la lamina cribrosa, s'infléchit en dehors comme la
~itinc durale et se continue, à son tour, avec les couches internes de la scléro-
tique un certain nombre de ses fibres, celles qui sont les plus internes, entrent
en relation avec la choro'ide. Quant ù. l'espace, sous-arachnoïdien, il se termina
<')i cul-de-sac comme le précèdent, mais un peu en avant de lui ce cul-dc-sa''
de
~t'minal, comme nous le montre la figure 47d, est situe en pleine sclérotique,
an niveau du plan postérieur de la lamina cribrosa.
Vaisseaux du nerf optique. –Le nerf optique reçoit ses
7" sources
multiples. L'artère centrale de la rétine, tout d'abord, abandonne quelques
rmneaux, toujours fort grêles, a la portion tout antérieure du cordon nerveux. Le
reste de sa portion intra-orbitaire est irrigué par tes artères ciliaires. Enfin, les
deux portions intra-canaliculaire et infra-crânienne reçoivent quelques fines arté-
riolesdelacérebraleanterieure.
Le nerf moteur oculaire commun pu nerf de la troisième paire est le plus volu
mineux et le plus important des nerfs moteurs de l'oeil il se distribue à tous tp.s
muscles de l'orbite, à l'exception de deux, qui sont le droit externe et le grand
oblique.
1° Origine apparente. Ce nerf (fig. 4'73) natt, par dix à, quinze filets, sur le coh'
interne du pédoncule cérébral, entre la protubérance annulaire et le tubercuh
mamillaire. Ces niétsradiculaires émergent <[u
névraxe, pour la plupart, au niveau d'un sillon.
!e St'MoK de ~ocM<o-Mto<eM?'coH~HtMK, qui longe
le bord interne du pédoncule cérébral, tout ~a
côté de l'espace triangulaire perforé. Un certainii
nombre, cependant, bien décrits récemment par
ZAKDER (.<K~. /tMze~o', i8H6) naissent en de-
hors des précédents, non plus sur le bord in-
terne du pédoncule, mais sur sa face antérieure
ou ventrale. Dans son ensemble, la surface
d'implantation des faisceaux radiculaires <t)t
r moteur oculaire commun représente assez bic!)
un V majuscule (ZAXDEK), dont l'ouverture
Fig.473. serait dirigée en avant.
~lude d'cutcrgence du moteur ocutah'c Les filets radiculaires les plus postérieurs
commun. sont très rapprochés de la ligne médiane et
I, protubérance. p~doncuîc c~rcbt'n).
3, espace mter~~doncutairc. 4, Lubcrcu)c~ entrent presque en contact, au niveau de cette
mamillaires. 5, moteur oculaire contmux, ligne,
avec a'.s~sut'ffK'c d'imptantation. avec les filets homologues du coté oppo-
sé. Mais on ne voit jamais les filets de gauche
et les filets de droite se fusionner ensemble ou même s'entre-croiser, comme l'ont
enseigné à tort un certain nombre d'anatomistes,VAROLEet VtEussEKs entre autres.
Envisages maintenant au point de vue de leurs rapports réciproques, tes filets
radiculaires du moteur oculaire commun sont assez bien isolés au niveau de leur
origine sur le pédoncule. Mais aussitôt après leur sortie du nevraxe, ils convergent
les uns vers les autres pour constituer, par leur réunion, un cordon nerveux
unique, légèrement aplati d'abord, puis régulièrement arrondi.
2" Origine réelle.–Voy.p.44).
3" Trajet.
En quittant le pedoncute, le nerf moteur oculaire commun se dirige
obliquement en avant, en dehors et un peu en haut, vers le côte externe de l'apo-
physe clinoïde postérieure (ug. 480, 3). Un peu en avant de cette apophyse, il
perfore obliquement la dure-mère et s'engage dans l'épaisseur de la paroi
externe du sinus caverneux. Suivant alors un trajet postéro-anterieur., il gagne la
fente sphénoïdale et pénètre dans l'orbite, où il se termine suivant un~ modalité
que nous indiquerons tout à l'heure. Voyons auparavant quels sont ses rapports.
4" Rapports. Les rapports du moteur oculaire commun varient suivant. ]es
points que l'on considère et, à cet effet., nous examinerons successivement, te nerf
e.<()
Fig.47!.
Lesncrfs<]ci'a;tt&)curpMsagc<hms)csiiiusca.veri)cux,ue).'U(.'ra)e.
nLi)!()tfm'oeu!itft'(!Con)tuun.–tV,j)attn'~ftnc.–V,(.t'iju)nt'au.–Vt,ntotcut'o''u!aH-nc\)-e<'fiC.
~Ut~!)otidcGass(;t\2,op1tL)mhniqu'3.tnaxithn['csupt''r)en['4.!naxi!i:m'ci)]i'('')'ion)'5,ft'cn):d.–t',ta<
'));[!7,sinusc:L\'pt'nGHX.–8,mnuS()f'tr~uxsu~3t'K'u!h'ou[)ctitroixf.–)'),jL''['i<tsLcot'b))nh'e,<i~'K'
h;).r,.v;,pJat'sut~a)itJc~tfc!cst.f'~itcJacoupc)'f;)f'f''sf'j!tt''C)ftUJ.sf!ifi~urf'47t).
Fig.477.
Nerf moteur oculaire commun et g!tng!ion ophUtainuquc.
U- nerf optique. erigné eu haut. Ht, moteur ocuiaire commun )V, pathétique. V, trijutucau.
I. 0)tht!ta!mi(juc. 2,
nasal. avec 2', nasal itftct'nc 2". Hasaï citerne. 3, sus-orbitairc. 4, tacryma!.
S. branche su~ricure du moteur ocutairc commun. S', sa branche inférieure. 6, gang)i(m opntMmiuuc, a~fc st..
trois mcincs.–7. nerfsciiiaircs. 8. nerf maxillaire supérieur. 9. gau~Hon Sf'hMUo~patatin.– {0, nerfs ftef~tairps
postérieurs.– H, rameau orMt.tirc, s'anastomosant, en)t', avec te tac)') ma).– )*. nerfsous-orbitaire.–t3, ucrr;n!~i)-
!aire inférieur.
a~<H.
ment à propos de ce ganglion.
tes'~1~
exactement,J. 1_ _h'
petit nbUquc dans ce cas, le filet nerveux constituant la grosse racine n'existait pas ou, plus
desunees 'n.
hbres nerveuses .J__1~=: au gan-
~tif~Nophthfthntque passaient dire<'teme)it(]uner)'
t):u)3!ct{anpti<msans former (le rameau distinct.
,t
o!'tii<mc.
conséquent.
c. /H& ~<ï?'0t e.c<e)'He <~M SM:MS c~MerMCM.r (fig. /ft~ 476), ~f~')'
/?t )“le patitétique est situe
au-dessousdumoteur oculaire commun, au-dessus de l'ophthalmique. Un intervai!c
de 2 à à 3 millimètres sépare tout d'abord le moteur oculaire commun et le pa!)'c-
tique. Mais, comme ce dernier nerf est à peu près horizontal, taudis que le premier
<'st obliquement descendant (fig. 474), il s'ensuit que les deux nerfs se rapprochent
graducttementet doivent finir par se rencontrer. C'est, en etï'et. ce qui a lieu un
peu en arrière de la fente sphénoïdate, le pathétique prend contact avec le c~
externe du moteur oculaire commun, croise ce nerf et lui devient sup'-rx'tn'.
comme le montre la figure sus-indiquée.
d. /)<M!s la /eM<e sp/tCMoMf~c (fig. 487,3), le nerf pathétique est situé à la
partie supéro-intcrne de cette fente, en dehors de l'anneau de Zinn. A côte de lui et
un peu en dehors, se trouve ie nerf frontal.
5" Anastomoses. Comme le nerf précèdent, le pathétique, en traversant ia
paroi externe du sinus caverneux, contracte des connexions intimes avec te grand
sympathique et l'ophthalmique
a..4uec ~H~~</K<yMe. Le grand sympathique lui envoie un ou deux (ih'ts
anastomotiques très fins, provenant du plexus caverneux.
b. /iuec7'op/t<c~MM'~M< L'anastomose du pathétique avec l'ophtitalmique est
])eaucoup plus complexe et, quoique constante, présente des variations indivi-
dueUes fort nombreuses. L'ophthalmique envoie généralement deux rameaux au
j~athétique.– Le preMM'er )'<MHe<ïM se détache de l'oplllhalmique, tout près du
ganglion de Casser'. Il se porte en haut et. en avant, traverse de bas en haut le
tronc du pathétique à travers une boutonnière que lui forme celui-ci et, s'inflé-
chissant alors en arrière, il vient se perdre en de nombreux filets dans la
tente du cervelet et dans la partie inférieure de la faux du cerveau ce premier
rameau, qui adhère plus ou moins au pathétique (fig. 4~9, 4), est connu, en raison
Je son trajet rétrograde, sous le nom dé ~e?'ecM?')'eM< de <eH<s ~M cervelet ou
ne?')'ecM'rt'eK< d'MoM. Le ~sK~erne ~HtesM se sépare de.l'ophthalmique un
ufju en avant du précèdent. H se porte obliquement vers le pathétique, avec lequel
il se confond le plus généralement. On le voit quelquefois s'accoler simplement
au nerf pathétique et s'en séparer bientôt pour venir se jeter dans le lacrymal.
6° Distribution. Indépendamment du nerf récurrent de la tente du cervelet
(hg. 479,4), qui doit être considère comme une branche de l'ophthalmique, le pathé-
tique fournit dans l'intérieur du crâne quelques filets fort grêles, parfaitement
écrits par VALENTix, qui se rendent a la dure-mère de la région. Tout comme le
nct'f récurrent. d'Arnold, ces derniers tilets sont. sensitifs et. représentent, des Mtets
<t emprunt dépendant de I'opl)thalmique.
~c~ t)KSU.~ÉUUKK)!Ft'A't'HKT)~UH
tN. récurrent de la tente duccrveict.
-tQ~quesfitetsponrIadure-mcre.
t)).<<'t-m~tf<~f'.f.)M. du grand oblique.
Variétés. Hut.scHFHt.D décrit, comme émanant de ta. portion intracraniennodu pathétique, un
tUct accessoire du nerf récurrent d'Arnotd, qui. comme ce dernier, se rend à ta tente ducer-
vetet. Le pathétique traYersait Je reteveur de la paupière supérieure dans un cas de THAXE.
Il peut envoyer un rameau à l'orhicutaire des paupières. Il peut encore envoyer une racine
snpptcntentaire au gangtion ophthatnuque.Je t'ai observée ptnsieurs fois dans un cas, la grosso
)'Mi!K', ()ue fournit normalement le moteur oculaire commun, n'existait pas. On t'a, vu en
<~)rc envoyer un rameau, soit au t'ronta), soit au t.'Mt'yma), soit au nerf nasal t!K)!AUD (Cf~.
;H(W.. )8M, p. ;!C), a tort, selon moi, considère ce dernier ramc'u) comme constant \'A).E;<T)x
considère comme constante t'cxistonce d'un on de plusieurs titets anastomotiquesjetés entre le
pathétique et )e frontal, soit en arrière de la fente snhf'noïd.'Ue, soit dans l'orbite e))c-mûme.
A )!
Fi~. 4SI.
Le t.rijmuc.Mt et son ganglion (cùte droit) A, vus en pince, li, erignes en !).vant et. en dehors.
j.triimtttjau. avec:a grosse racine; f's~pcM~c racine.–2,~angUoMdcGassct\ncrt'oj'hthahtiiquc.
4,nerftnaxiUairfsujn''r)cur.–5:m'rinia\iUaircint'<t'icur.
Fig.485.
Territoires sensitifs de la tête, pour montrer )& distribution geuerate
des trois branchesdu trijumeau.
t. tct'rttoitC de to~ttthatnuquc(en rcr~}. U, tcrr~oiFedu nmxittait'c sup~f'icm' (<?)) ï'osc). U! ~tn't'ttoiro <jn )n.mt-
tairf inférieur (cH ~'<fMHc). –tV, hrattches post~ficnrcs des nerfs cervicaux, ~crf sous-occipital(~t A~) –V, p!f'\u.-
ccrvicatsupGrHctpt(~j't!o/c~.
i. oct'fsus-orhitairc. –t nerf naso-tobairc. 2, nprfsous-orhitait'c.– 3. nerf moutonnier. 3\ ~crfauricufn
tctn))ora).
nienne, se trouve annexe un petit, ganglion, avec ses rameaux afterent.s ou racines
et ses rameaux efferent.s ou rameaux de terminaison. Ce sont 1" pour le nerf
ophthatmique, le </6MpKo~ opA<As~~Me; pour le nerf maxHIaire supérieur, le
~0!M~OKS~/ieMo-p<<t'M ou <yaM~'OK ~~ec/fe~; 3° pour le nerf maxillaire infé-
rieur, te~&M~'oM o<~M<' ou </SH~OH ~t)'MoM. Nous décrirons chacun décès
ganglions à ta suite du nerf auquel il correspond par sa situation et ses relations
anatomioues.
b).<~M~
J). l'.
HKSLMKDUXEHFTHfJLXEAU
a).B'co~a<<a<M.)Qut;)<[Ut;!<fii);t!)[)um'ttlut'u-!ttÙ!'e.
)''NEHf''OPnT«ALin()UK.
~3''NEKFMA.XtLLA)KEtKFËHtEUR(t'«!"c<
.t'<~f~)'<tc/?mo~).
Nerf nasal. Le nerf nasal (fig. 486,6), encore appelé Mer/' M~so-c~~tre,
1°
pénètre dans l'orbite, en passant par la partie supéro-interne de la fente sphé-
notdale à travers l'anneau de Zinn. Il vient se placer, immédiatement après,
au-dessous dureleveur de la paupière et du droit supérieur de l'œiL Obliquant
alors en ayant et en dedans, il se porte vers la paroi interne de la cavité orbitaire
et suit cette paroi jusqu'au trou orbitaire interne antérieur (voy. QsTËOL., p. 201),
ou il se termine en se bifurquant.
/t. BRAKCfiEs cof.LA'rËRALEs. Mais déjà., au cours de son trajet, te tronc du nasal
a fourni quelques rameaux collatéraux, dont les principaux sont les suivants
')" un fiiet très grêle, qui se sépare du nasal avant ou peu après son entrée
dans l'orbite, et qui aboutit à l'angle supérieur et postérieur du ganglion ophthal-
mique c'est la ?'<i;C!'Me longue ou )'<!C!'Me ~MS!<H)e de ce ganglion 2" un ou deux
He?' ctKa~'es (longs He)'/s c~MM'es), quelquefois trois ou quatre, qui se portent
au-dessus du nerf optique, rejoignent le groupe des nerfs ciliaires issus du gan-
glion ophthalmique et en partagent la distribution 3" un filet ~AëMo-e<A!MoMa/,
décrit par LuscnKAqui s'engage dans Ip tr~u orbitaire intornc.postcripur et aboutit
a la muqueuse du sinus sphénoïdal et des cellules ethmofdalespostérieures.
«ÉSUMHDUKEHFOPHTOAmiQUE
a)./tr.co~M/<ft"&
n
13r. collalnrrtles
.Anast.~ourmo~eut'ocuiiurccorïttnui~.
<
–patMtiquc.
–mptcm'oeu)au'cextcfnc.
:ï.
Nei'frt;currentd'Amo)d.
tRac.su!isi(,ivcdugang).QphthahM)que.
~co~Lohgsncrfsci!mu'cs.
'Fi[<;ta)))x'no-ot))moïda].
·_I·ilet spltLpo
,i"N.;<tst; )
< ;N..sat<!xt<nc.
.f.pat~braux.
~M~
f ti.tntcrsouï'cmet's.
~r.<<-)-mHtNy" .f.tacrymitux.
'N~i..tcn)c.('<
Nasal !IIterue
~f.RxLcrne.
e..
))).jHt-.<c<-m;M"t<<
b). 1. le Il
,f.]m)))<'t~Nux.
1 F!'onL'~cxtc)'MC..?j.ff-ûntaux.
l'I'oula!
l~ronLul cxLeruc
~au..
(f.06',CU)(.
x.
\LACtt~L. .t''ro)ïta!hi)cj')!C.)f.ft'ontaux-
(j.jtasttux.
tt'acf~tttaux.
~.pat~-hf-aux.
Fig.488.
(juagtion ophthainnque, vu par son côté externe.
~bbc de Fœit du c''tt<
droit. 6, musctc pf~ obUquc. ~crf opt.tquc. < ~r( rc- CHt-oLido inertie.
t. gangHon ophLhatnnquc. 2, sa r~CNX? Hto/r;cc, provc'ia)~ de 3, ra.mcau que te oteut' ocu)ai''c con))nuu cnvoif
~u )'dH ohtiqnc. 4, sa ?'~c~f Mtf.
7. j'k'xt's c~'cf'rfCttx. 8, nct'f~ ciHairc~.
pt'o\'cn:mt. de 5,. nct'f uasat. C, sa ?'<tf t~ .)~~tt//t~<f~, provenant, de
8', ttn ttft'f ciHan'G, pf'ovcnant directe) cnt du j)asaf. les ttCt'fa
ci!iiin'es d!ms bur {t'ajct hitra-ocuîatt'c. 10, tiit'urcatton du tronc du 'tasat en uastit sterne t~ en na~at c~~et'nc.
)), )m scgmcut de [a scK't'oHqno, incisa et. ~ri~nc ett hauL
Fig.~89.
Kcrf'naxiUitit'c supérieur, vue latérale.
t. ~;mgtton de C~ser. grû&sc racine ~u ~'ijmucau. 3, sa. ~cUtc t'~Cinc. 4, o~h~hahni~uc. 5, ~crt m<t\i(-
t.m'sui"t'icur.–C,)tcrfsdcntah'cs)'os~i'icut's.–7,ï'nucauoï'bitait'c,s'a)tasLo)nosant.,cn7,avcc!olacr~)nal.–
S.tKMMjuctsous-orbitairf!. ganglion spMno-patatin, avec 'J'. ses racines scnsitivcs. )0, ncrfvidicn.– X.
t.t,nct'fs[)atathisan~r!cut',n)ovcnpt.j'os~rtcut'i4.tici'fmaxHtaircin)'~ricut'ni,n)))'a)t'caudufaciaI,s'a)tnsLo-
nto~-aoLavccd~sfitct.ssous-Ot'hitah'es.
'<
/<
.des a~eoJ~M' pour le périoste alvéolaire et la muqueuse gingivale;
des /t~<s osseux, pour la portion du maxillaire qu'il traverse.
En se réunissant avec les nerfs dont&ires postérieurs, le nerf dentah'e antérieur f'o)')rto a.u-dessus
des racines des dents une anse ptexHorme (fin. 490, 4), dont la concavité est dirigée en haut et
tj~i porte le nom dep~e~'iM f/ett/f<:)'e. Il existe, en outre, un peu au-dessus de la canine, toujours
d.'u~s t'cpaisseur de t'es, un petit gangUon p~exifonne. décrit par BocnDAf.ECK (6!f's'/e?'a/<&Me/t,
t. X)X, p.
1, XIX, -Ltiqitel abouilisseiit
233), auquet
1). 233), (les fitets
aboutissent des filets du
du (lorit4tire antérieur et,
dentaire -,ttiLéi,iettr un filet provenant
et uni du i~oi,r
provei~a.nt (loi nerf
rhi-'at postérieur c'est )e.'yan.0)t de Boe/tf~<<cc/)'. L.'). nature ganglionnaire de ce p)exus nerveux
ctc ntise en doute par \'ALEx'n.
Rameaux sous-orbitaires.
6~ A sa sortie du trou sous-orbitairc, le nerf
maxillaire supérieur s'épanouit en un grand nombre de rameaux et ramuscules
terfninaux, dont l'ensemble constitue le &OM~M~ soMS-o~Ma/?'e (fig. 489,8). Envi-
~es au point de vue de leur distribution, ces filets nerveux du bouquet sous-
«rhitaire se divisent en trois groupes, savoir '1° des filets ~sceKd~M~s ou jM/pe-
/<'tM.r, qui viennent se perdre en haut dans la peau et la muqueuse de la paupière
inférieure; 2° des filets ~Pse~M~H~ ou ~&MMd?, qui se dirigent en bas vers la.
)('\rc supérieure et se perdent, en partie dans la peau et les bulbes pileux, en
partie dans la muqueuse et la couche glandulaire sous-jacente; 3° des /Me<.s
tH<<?!'Mex ouHSMtM.r, qui, se portant en dedans, s'épuisent dans la peau de t'aiie
du nez et aussi dans la peau qui tapisse le vestibule des fosses nasales.
tt!j'SU~~]JUM;H)'AXtt.AÏR~SUPF.nft-;UH
i)}.C~f~'f~J
aJ. /JI'.
f.i
R.o.b.uu~
i/<<~(t-c/'<<~f'j[<.u)~nin~H'n'no\c)t.
.H.(tu~!ttn~).t'n''no-t)atahn. '(fmpc'o-niakut'c.
H. du gang!.
f'.dcntim-cs.
j!f.muftucux.
t f.osseux.
t'.nas'u'x.
.R.~tf.tu-cant.n~ \t'.dcn~it'cs.
f.Oi-SCUX.
L)./?'t'<ft~i~.sous'o'-i'ittut'cs.t'ahmux.
't'.n~ux.
ff.j[)a))~braux.
)h'couvert par 1749 et. parfaitcmcnL étudie dans ses relations an~omo-
MECKEL en
p)~ysio)ogiques par LoKGET près d'un siede ptustard; en )84'2, le ganglion sphéno-
patatin est-un petit rendement grisâtre, de forme triangulaire, qne l'on rencontre
'lans la fosse ptérygo-maxillaire,immédiatement en dehors du trou spheno-palat.in.
I! <'st situé (fig. 489,9) au-dessous du nerf maxillaire supérieur, dont il n'est
sépare que par un petit intervalle de quelques millimètres. De même que te
ganglion l'ophthalmique, il reçoit des filets nerveux (&raMC/tes a/~eM~s) et il
enemet(~'aKcAese~'eM~s).
i" Branches afférentes, nerf vidien. Nous avons déjà indique, à la page 586,
les deux ou trois petits filets qui, du nerf maxillaire supérieur, descendent sur le
ganglion. Ce sont là (fig. 489, 9') de vraies racines sensitives, pénétrant en partit.'
dans la masse ganglionnaire, en partie aussi ne faisant que s'accoler à elle pour
se jeter, un peu plus bas, dans ses branches ctterentes.
ce
tympan et se jette dans le rameau de Jacobson, branche du glosso-pharyn~icj)
nerf), dont il n'est en réalité qu'un rameau collatéral.
LE NERF VtDtEN, .sÙtVt DE SES ORfGMES VERS LE GANGLION. Tel GSt le nerf
vidien, suivi du ganglion vers son origine, comme le suit le scalpel dans lessalles
de dissection. Si nous l'ehyisageons maintenant en sens inverse, à. un point de vue
plus conforme à son véritable rûle, nous le voyons constitué par deux rameaux
'i° un rotMiMM c<M'o<MMe~, émanant du plexus sympathique qui entoure l'artère
carotide interne dans son passage & travers le rocher 2" un rameau cf~MtëM,
situe sur la face antérieure du rocher, au-dessous du ganglion de Gasser et formé
lui-même par laréunion d'un filet moteur issu du facial et d'un filet sensitif issu
du glosso-pharyngien. Rameau carotidien et rameaucrânien convergent l'un et
r~utre~vërs le trou déchiré antérieur. Là, ils se réunissent en un tronc commun,
Mp?'
qui n'est autre que le Ce tronc, ainsi constitue, traverse tout d'abord
le trou déchir~'mitérieur~qui~ramène au-dessous du crâne. portant alors d'ar-
Se
ricre en'avant, iF dans le canal vidien~ le parcourt daris toute sali éten-'
due, débouché dans la fosse ptërygo-maxŒaire, y rencontre leganglion~~s~héno-
palatin et disparaît dans la partie postérieure de ce ganglion,
C.RËsnMÉ. Au total, le ganglion sphéno-palatin reçoit, comme,le ganglion
uphthalmique, trois racines physiologiquement diiTérentes, sayoiT
1" Une )'~CMtes~Ms~~t)e~c~tte racine est double l'une émane du nerf maxillaire
supérieur l'autre, par l'intermédiaire du nerf vidien, lui vient du glosso-pharyn-
gien~'aM~M.O~OM~);
2° Une ).'acM!e M~o<Wce elle lui vient du facial (</?'aMc! pe<}'eMa? SMpe~/iCte~) par
l'intermédiaire du nerf vidien;
3° Une racîKe syMpa~A~Meelle provient du plexus carottdteh et aboutit encore
au ganglion par l'intermédiaire du nerf vidien (/Ke< caro<M~M).~
Nous pouvons maintenant aborder la description des branches efféren tes.
Fig. 492. Le nerf sphéno-paiatin externe, vu sur la paroi externe des fosses nasales.
i, bandelette olfactive. 2, bulbe olfactif. 3, ramifications externes du nerf olfactif. 4, nerf maxillaire supé-
rieur. S, gan~Uon spheno-patatin. 6, nerf ptérygo-palatin. 7, nerf vidien. S, nerf sphêno-pafatin interne.
sectionne près de son origine. –9, nerf sphêne-patatin externe –)0, nerf palatin postérieur. tt, nerf pantin
moyen.– t2, nerf palatin antérieur, H', son anastomose avec te sp)(6no-pa[atininterne, <3, nerf nasal posté-
rteur. 14, rameau externe du nasal avec interne, avec t4', naso-lobaire. 15, orifice de la trompe dEustatcke.~ i6, hfau
chestcrminaÏcsduncrfpaîaiinmoyen.
Fig. 493. Le nerf spheno-patatminterne, vu sur la paroi interne des fosses nasales.
<, ramifications du nerf olfactif dans la pituitaire. 2, filet' interne du nasa) interne. 3, nerf sphéno-patatin
interne, sectionne en arrière. –3', son anastomose avec te nerf palatin antérieur 4.
Fig.494.
Nerf maxillaire inférieur, vue latérale.
i, nerf auricuto-tcmporaL 2, son anastomose avec le faciaL 3, nerf massétérin, avec 4, nerf temporal profond
uesterieMr. S, nerf temporaf profond moyen. 6, nerf buccal, avec 7, tempera) profond antérieur. nerf iinguaL
9, nerf dentaire inférieur, avec iO, nerf ntvJo-Jtyo'idien et nerf mcHtounicr. 12, nerf sous-orb~aitc.
13, rameau matairc. 14, facial.
Le ~<tM~OM o<MC
OU~M~MoM~t'M~M.
1" Nerf temporal profond moyen. Le nerf temporal profond moyen (ng. 494,5)
se détache de la partie antérieure et externe du nerf maxillaire inférieur, immé-
diatement au-dessous du trou ovale. De !&, il se porte obliquement en dehors et en
avant, entre la paroi supérieure de la fosse zygomatique, contre laquelle il est
appliqué, et le muscle ptérygoïdien externe, sur lequel il repose: 11 arrive ainsi à
la crête ahtéro-postépieure (crête sphéno-temporale) qui sépare la fosse zygoma-
tique de la fosse temporale. S'inuéchissant alors en haut et en dehors, il chemine
quelque temps entre la paroi crânienne et la face profonde du muscle temporal et,
finalement, se perd dans ce muscle. Au moment de passer dans la fosse temporale,
]c nerf temporal profond moyen contracte généralement des anastomoses avec les
deux nerfs Suivants, le massétérin et le buccal. Ces anastomoses sont parfois
assez multipliées pour former, dans ce cF-s, une sorte de plexus.
2° Nerf massétérin. Le nerfmassétérin(Hg.494,3), né du maxillaire inférieur
au même niveau que le précédent., se dirige en dehors et un peu en arrière, che-
minant entre la paroi supérieure de la fosse zygomatique et le muscle ptérygoï-
dieu externe. 11 sort de la fosse zygomatique en croisant le bord supérieur de ce
dernier muscle, traverse de dedans en dehors l'échancrure sigmoïde du maxillaire
inférieur et arrive ainsi à la face profonde du masséter, dans lequel il se termine
peu'ptusieurs.rameauxdivergents.
Mais déjà, au cours de son trajet, le nerf rhassétérin a abandonné trois
rameaux collatéraux, savoir
1" Un ~e<~Mas<om6<~Me, pour le nerf temporal profond moyen;
~° Un /Me< seMS~'y, quelquefois double, pour l'articulation temporo-maxillaire
3' Le MO'y <e?K.po)'<!<~Q/'OMd ~QS~Mr (4) celui-ci, plus important que les
deux autres, se détache du massétérin au niveau de la crête sphéno-temporate de
là, i[ s'inuéchiten haut, en contournant cette crête, chemine alors entre la paroi
du crâne et la face profonde du temporal et se termine dans la partie postérieure de
cemuscle.
3" Nerf buccal. Le nerf buccal (fig. 494,6) nait du maxillaire supérieur au-
dessous du trou ovale, soit par une racine unique, soit par deux racines, qui,
d'abord distinctes, ne.tardent pas à se réunir. Ce nerf, se portant en dehors et un
peu en avant, s'engage dans l'interstice qui sépare les deux portions du muscle
ptërygoïdien externe. Puis, s'infléchissant en bas et en avant, il descend vers le
muscle buccinateur, en passant entre l'apophyse coronoïde du maxillaire infé-
rieur et la tubérosité du maxillaire suppFteup.
BRANCHES COLLATÉRALES. Dans ce trajet descendant, le nerf buccal aban-
donne un certain nombre de branches collatérales
t" H fournit, tout d'abord, un ou deux rameaux musculaires au muscle ptérygoï-
dien externe qu'il traverse, ce sont les MM!e<:M..c dMp~ëf~oMï'eM ea?<et*/te;
fournit ensuite un rameau ascendant (7), qui est le nerf <6M~o~p?'o/'OKC<
2° Il
ctK<ënetH'; ce rameau se sépare du buccal au moment où ce dernier se dégage du
muscle ptérygoïdien externe il se porte ensuite en haut et un peu en avant, au-
dessous du muscle temporal, et se perd-dans la partie antérieure de ce muscle,
après s'être anastomosé avec le filet temporal du rameau orbitaire du
supérieur (p.
B.
886).
BRANCHES TERMINALES.
/J~ mat~
En atteignant la face externe du muscle buccinateur.
le nerf buccal s'épanouit en de nombreux rameaux terminaux, que l'on distingue
en rameaux superficiels et en rameaux profonds. T&usces rameaux sont sensitifs.
l°Les?'<i!?Me66M~csMpe~ct'e7soucutanés s'épuisent en filets tres grëlës~~
profonde de la peau des joues. L'un d'eux s'anastomose, en ayant du canal d~'
Stënon.avec un rameau du facial, en formant avec ce derJiier une arcade & con-
cavité dirigée enhautet en arrière.
2° Les r<MMeaMa:o/'OMd!s ou muqueux perforent le-musclebuçcinateur et
viennent se distribuer à la muqueuse buccale et a ia~~M gianâui~üsc. ~-i-0U.Ï,
jacente..
4° Nerf du ptérygoïdien interNe;– Le nerf du ptërygoïdten interne (~g. 49~ 0)
se détaché de la partie interne ~u nerf maxillaire inférieur un peu ~.u-dossous ()u
trou ovale. Immédiatement après son émergence, il s'accole au ganglion otique ou
même le traverse. Puis, sedirigeantobliquement en bas et un peu en dehors, il
vient se terminer dans le muscle pterygoïdien interne, qu'it pénètre par sa fa<'e
interne.
Le nerf du ptérygoïdieninterne fournit assez fréquemment, dans le voisinage du
ganglion otiqùe, un petit filet au muscle pterygoïdien externe. Frëquemmcnt
aussi, ce filet nerveux du ptcrygoïdien externe se détache du ganglibn lui-même.
Fig.49S.
Nerf maxillaire inférieur et ganglibn otique, vus en dedans.
(Le g4nglion de Casser a été retourne en haut et en dehors.)
), ganglionde Casser. –9. sa racine sensitive. 3, sa racine motrice, allant se perdre dans 4. le nerf maxinaire inf6-
ticttr. 5, maxijtaire supérieur avec 5', gangiion sph6nb-j)atatin et 5", nerf vidicn. 6, ophthalmiquc. 7, nerf
tingtm), avec T, ganglion sous-maxiUaire. 8, nerf dentaire inférieur, avec 8', son rameau m\to-h)0'fdieu. –9. nerf
<tuticulo-teni])orat. 10, nerf du pterygoïdien interne. gangtion otique, réuni au maxitlaire inférieur par deuK.
racines sensitives. i 2, autre racine, venant du facial et du glosso-pharyn~ien. 13, nerf dit muscle interne du mar-
t'~n'- H, nft'f uu pêristapïiyîht ï'~tcrîtt. ''M-f faeiat.. avec ~'5'- corde du tympan. 1~, artère méningée moyenne
0)) voit, sur cette artère, un plexus nerveux d'où e'nanû t6'j la racine sym~hique du ~angHoaotique.
duganglibhotique
se détache du nert
et, de là, :sé porte
vers le linguà! en suiyantune direction oblique en bas et en avant.
Nous trouvons ensuite le Mer/o-~OK~'eM.'ce rameau (<ig. 498,8') se sëparc
du dentaire inférieur au moment où celui-ci s'engage dans le canal dentaire il
gagne .immédiatement après la gouttière mylo-hyoïdiéHne',contre~,~aqu!31¡¡'i~
l'applique une lame fibreuse et, après avoir fourni dans bien des cas un filet
récurrent qui remonte vers le lingual en perforant ou en contournant lés~
ceaux postérieurs du mylô-hyoïdien, il s'épuisëén filets tërillins-ux dans le musc!e
mylo-hyoïdien et le ventre antérieur du digastriqùe.
Dans le canat~aentaire enfin, le nerf dentaire inférieur fournit '1" des /<~s cfeH-
<~M' pour les racines des grosses et des petites molaires; 2~ des ftlëts gingi-
vaux, pour la muqueuse des gencives; 3°des/<~<?/so~M.K, pour'le périoste et l'os.
\C. BRANCHES TERMINALES. Les branches terminales du dentaire infériem'
naissent, comme nous lavons vu plus haut, au niveau du troumentOBnier~Hes
sont au nombi'ede deux, le nerf incisif et le nerf mentonnier:
a. ~e?' ~MCMit/ Le nerf incisif, continuant la direction du dentaire infériem'
dont il émane, pénètre dans le canal incisif (OsTËOL p. 19T) et y fournit trois
filets l'un pour la racine de la canine, les deux autres pour les racines des deux
incisives correspondantes.
b. A'o'y MK??!<OMKï'e?'. Le nerf mentonnier (ng. 494,41), beaucoup plus impor-
tant, s'échappe par le trou mentonnier et arrive ainsi à la région du menton.
Comme lè sous-orbitaire, avec lequel il présente les plus grandes analogies, il
s'épanouit en un bouquet de filets divergents, qui se distribuent, les uns à la
peau du menton et de la lèvre inférieure, les autres à la muqueuse labiale et à
la couche glanduleusesous-jacente.
7" Nerf lingual. Le nerf lingual (fig 498,7) est situé eh avant du nerf den-
taire inférieur. D'abord accolé à ce dernier nerf, il s'en sépateMentot à angle très
aigu, pour se porter vers la pointe de la langue en décrivant une courbe à conca-
vité dirigée en haut et en avant.
A. RAPPORTS. Il présente ainsi deux portions, une~'4oM <~sc<?)M~M~et
une portion AoW.soM<<~e,– Sa première portion ou portion descendante est située
tout d'abord entre lé pharynx et le ptérygoïdien externe, plus bas entre les deux
ptérygoïdiens et, finalement, entre le ptérygoïdien interne et la branche du
maxillaire. Sa deuxième portion ou portion horizontale chemine au-dessous de
la muqueuse du plancher de la bouche, en dehors de l'hypoglossB, au-dessus de ia
glande sous-maxillaire et du muscle mylo-hyoïdien. Avant d'atteindre la pointe de
la langue, où il se termine, le nerf lingual vient se loger dans l'interstice qui
sépare le muscle lingual du génio-glossé; il a, à son cëté interne, le canal de
'Wharton..
jR. ANASTOMOSES. Au cours de son trajet, le
lingual présente quatre anas-
tomoses. La première, située un peu au-dessous du ganglion otique,. n'est
autre que le rameau, déjà décrit, que lui envoie le nerf dentaire inférieur.
La deuxième, beaucoup plus importante, estcpnstituéeparlacQra!e~M<m-
.,aM (lig. 49S,d8'), rameau du facial (voy. plus loin, p. 607) qui le rejoint un peu
~u-dessous, quelquefois au-dessus de l'anastomose précédente. La <)'o!S!'<~<?
.txastomose (Hg.8~8,10) s'étend du nerf lingual au nerf grand hypoglosse elle
a la forme d'une arcade à
concavité dirigée en arrière, dont l'une des extrémités
~;ut du nerf lingual à la partie moyenne de sa portion buccale, dont l'autre se
jK'rd dans l'hypoglosse au moment où ce nerf croise la face externe du muscle
hvo-glosse. Cette anastomose peut être double ou même plexiforme. La ~rMa-
~'t'eHte anastomose, enfin, lui vient du nerf mylo-hyotdien et a été déjà décrite
A propos de ce nerf. Elle n'est pas constante.
est à cette dernière glande ce que le précédent ganglion est à la glande sous-
maxittaire il reçoit du lingual ses filets aSerents et jette sur la glande sublingu:))e
3~
ses branches efférentes. Ce ganglion n'est pas constant.
!:HS~MEt)U~EKF~AX!L'.Anu:EUR
Il
N.fcn!pot-.ttpt-or<Hj<!tnbyc<î. fj'.tHuscnfau'c~,
',r 0;
;u.a)~f.t'
,articuïai)'cs.
buccal.
a). 3 'JI'UilcJU?fj
t )'.t~uscui3frcs.
t'.fiu)~i'~go'tdtc)icxtc)'t)('.
~n.Lonfioraipt'of.an).<r~.
ir.cntai~s.
b).t6~~ttf/tc~t~ iK.dup~'r~goÏdtpttf))).C)'nf; ï'.)HU<tUCU~.
jr.niuscutau'cs.
` t'.t'asctt~u'cs.
~f.ai't.icutait'c.
c}.t~'<t~cA'o~c/<? ]N.aut'icuï<t<'m~ot.).t'.))aroft<!tens.
t,
f"-aut'tcu!au'es.
t-.tcn)~'aux.
r.pout'tcUngua!.
N. infoicut'
~.dentaire
dClllair~
~·
~n.tH\fo-h\oM!('n.
(.dentaires.
fn.fneiStf.
d).2~t~i<t~c~ff~ n.'ncnLonnift'.
N.)n)c"at. f.~ngua).)\.
~i.tonsi!iait-cs.
ji'.t~ur~iittgt.sous-ntaxtf'
.t'.[j'out'gn)f~).std'!in~ua).
CNM~:OMO~MeOU~aH~OMd'~?'McM.
Le ganglion otique, encore appelé </aM~OM d\h'?:oM du nom de l'anatomist~
qui l'a découvert (1828), est un petit rennement rougeâtre, de forme ovofdu,
couche transversalementsur le cote iaterne du nerf maxtiiaire inférieur, i;MH)<(Ji;i-
!<'mfnt au-dessous du trou ovale. Tandis que sa face externe répond à ce ne)' s:'
face interne ust en rnppfu't .tvec le musc!c péi'istaphyii!! ex~ae, qui te sépare de
la trompe d'Eustache. Son extrémité postérieure répond à rartere méningée
moyenne qui, comme on le sait, gagne le trou petit rond pour pénétrer dans le
crâne. Le ganglion otique, comme les ganglions précédemment décrits, nouscfl're
à considérer deux ordres de branches des branches qui lui arrivent (6?'SHC/!es
~e?'eM<es) et des brandies qui en partent (&?'<M!c/tes e/<')'6M<es).
1° Branches afférentes ou racines. Le ganglion otique reçoit quatre racines,
savoir (fig. 4')1) un ou plusieurs rameaux du maxiUairc supérieur, une )'!)('in&
motrice, une racine sensitive et une racine .sympathique.
aun. ~MH'MM.r <~M N~H~S!)'~ SMpe)'eM?'. Ces rameaux se detactient du ),ronc no'-
niveau même du gangtion ausst sont.-i)s très courts. Leur si~uificat.ion
physiologique est encore un sujet de discussion on ne peut. savoir, en eu'ct., s'ils
proviennent du faisceau moteur ou du faisceau sensitif du maxiUaire inférieur,
h'squets Qrm) intimement
t,~ftit~t'sont inttnmmr'nt
fusionnes à ce niveau.
b.Tf'acMïc~o~'tce.–La
racine motrice (8) est cons-
tituée par le petit nerfpc-
1
h'cux. supernciel, branche
<tu facial. Comme te grand
)n')'fp6treuxsuperf)ciel,qui
se rend au ganglion sphénp-
p:)taHn,le petit nerfpetreux
superticiel émane du facial
ajt )u\'eau du ganglion geni-
cuh' débouche à la face an-
tt'ricurGduroclierpar un
conduit speciai, sort du
o'dm'par un petit pertuis
situe entre le trou petitrond Gan~Ucn otique et ses ditl'crctUL's r~'incs, vus par le out.c
cttetrouovaleet,finale- externe (~t'AcM~f'
nifuL vient se jeter dans la t.ncrfIaci!U.u~Uou~cincuh'3,~t')5SO-p!f!i!ngicn.~vt:'c~.i'
Ic
nGt'i'dcJacobscn.–u,)temucrt'j'~t''cuxsupc)'~cn'l.–6.()f'titn<t';ut)'cux
partie postérieure du gan-
t~tiot'otique.
<
7~<ct'Ke seKs~uc.– La
~MC~~M~Op~t~
t'roffutd.–7,~an~)ionotKjUo.–S.s~racinc sympathique.–O.iu't'c'.
tua\inah'eintp)'tie.–tO,ar),c['cm'L'nit)~GnK)ycnt]c.)Ls!m~!toud('
)4.m:t\inan'cmf~ricur.–[5~gaugHonsptt6no-pHtaHn.–)6,uct't'\idiot.
–)'<ucrfau)'tcu)o-fcn)t)orat.–tS.rochcr,sct~pa)'nt~tcmct)(.nt~por)iot!.
deg.ccnd:n)tGdct'aqueduCt:tcl''a[)opc.
racine sensitive du gan-
glion oUque (6), analogue à la racine sensitive du ganglion spheno-palatm, pro-
aient, sous le nom de~e<ï< Me?' pe<?'eM~ ~')'o/'OH~, du nerf de Jacobson, branctte
du ~osso-pharyngien. C'est un filet fort grête, qui, comme le grand nerf petreux
profond, se détache du nerf de Jacobson sur la paroi interne de la caisse du
hn)puH. Il débouche à la face antérieure du rocher par s
un petit, conduit osseux, qui s'ouvre un peu en arrière
de t'hiams de Fallope, et se fusionne presque immédia-
tement après avec le petit, nerf pétreux superficiel, qui te
conduit au ganglion oliqne.
'L 7~c:'He s~H~a~/t~Me. La racine sympathique du
~u~ion otique (fig. 497,8 et 498,16') est représentée par
mt ti[et très gréie, abandonne au ganglion par le p!exus
synipathique qui entoure l'artère méningée moyenne.
<
vu (p. M4)
~'f~ i
Un p)'eHMe?' t'~M~.e~M Mto/c:<?', pour les muscles ptery-
~nhen interne et peristap))ylin externe nous avons déjà
i..
que ce rameau pouvait également se détachée
'<xiuau-e supérieur.
du tronc même du nerf
Sc!'oportc)',t'OtU'!<'schitTt'cs.~
~t
la lu,en~lo (le la ligurc 4!);i.
2° Un ~M~e?'a~Me<!MMK)~M?',qui se porte obliquemeBt en hMit et en ar-
rière et vient se perdre dans le muscle interne du marteau. Au point où ce petit
nerf va pénétrer te muscle pour s'y distribuer, il présente un petit renflement
forme par des cellules ganglionnaires et très visible chez les animaux, notam-
ment chez le chien c'est le ~(M~yKoM du mttsc~e :M<e?'Me dtt MtS?'<eaM, récemmen.'
découvert par MoRA'r.
3" Un ou plusieurs t'sMteaM.E sensitifs, qui s'accolent d'abord au nerfauriculo
temporal et s'en séparent ensuite pour venir se distribuer à la muqueuse de l:i
caisse du tympan.
M existerait, en outre, d'après BtscaoFF etRAUHEH, entre le ganglion Otique et l~t
corde du tympan, une anastomose affectant le plus souvent, la forme d'un plexus
et renfermant à sa surface de petites cellules ganglionnaires.
3" Signification morphologique.–Comme les deux ganglions ophthalmique ci.
sphéno-palaiin, le ganglion otique présente tous les caractères histotogiques des
ganglions sympathiques c'est un ganglion du sympathique crânien.
Variétés. CftUVEfLHfEHsignateun filet de communication entre le nerf maxillaire supericNr
et le nerf maxillaire inférieur avant leur sortie du crâne. Le temporal profond moyen envoie
quelques filets à la peau (CttuvEtLmEn). On a vu le buccat se détacher du ganglion. de Gasscr
(GA«.LEr, BM<Soc. an<!< Paris, )8M), du ntaxittairc supérieur dans la fosse ptërygo-maxittairc
(TuRSEtt), du nerf dentaire inférieur (GEGExnAm). Le nerf du pterygoïdien interne peut provcmr
du lingual (PAf.ETTA). C. Kn.tME l'a vu s'anastomoser avec le nerf du muscte interne du martcnn.
J'ai constaté, dans un cas, une doubte anastomose entre le lingual et le dentaire inférieur. L
D. MoLUEKE (r/tMe de /'fo'M, t88t) signate un filet qui, du nerf dentaire inférieur, se jette '.ur v
t'artere homonyme. U signate aussi la bifurcation prématurée du tronc nerveux en nerf mcn-
tonnier et nerf incisif; ou même..sa trifurcation, dès l'entrée du canal, en un nerf molaire, un
nerfmentonnieret un nerf incisif. Le même auteur (<oc. cit.) aurait rencontré des grains gan-
glionnaires sur le trajet du nerf incisif. J'ai vu plusieurs fois le nerf mentonnier s'échapper
du canal dentaire par deux oriHces distincts.– Ft.\KEt.srE).\ (O/'M~e V/e/!7~.j1878,n''35)n'aobse)tc r
qu'une fois, sur onze sujets, l'anastomose jetée entre le nerf myto-hyoïdich et le tingun) (t (
regardée par SAPPEY comme normate. Le gangtion otique était semi-tunaire dans une obscr-
vation d'AnxoLD, fusitorme dans une observation de VALEXTfx. F~ESEBECK a vu ce gangtitjn
envoyer un filet scnsitif au sinus sphénoïdal. CttuvE)LHH:n a rencontré un petit ganglion sur
le trajet du petit nerf pétreux superficiel. Le ganglion sous-maxillaire peut envoyer quetqm's
filets au grand hypoglosse (MECKEL, AnxoLD). <
Bosc (C'e&o' Ga)! <)M.MHn)'e, thèse Giesscn,
t8a9) a observe un petit ganglion accessoire sur des filets qui se rendaient des racines du gan-
glion sous-maxittaire à la muqueuse buccale. Les rapports des différentes branches du maxit-
taire inférieur avec le ligament ptërygo-epineux de CtVtxixi (voy..Sjo/tc/ioMe,p. ttS) sont excessi-
vement variables. Sur douze sujets, qu'il a examinés à ce sujet, LiODELL a vu passer i° ««-(<('4.<M
f/« /t~<MHe/ les nerfs temporaux, le buccal et Je nerf du pterygoïdien externe; S" <ïM-f/M.M~.sf/«
/t'/«Me):<, t'auricuto-temporat, te nerf du ptérygoïdien interne et le dentaire inférieur. Quant nu
tinguat, Bt.ACKEK, sur 22 cas, t'a rencontré 16 fois sur te cùte interne du ligament et 6 fois sur s~n
cote externe.
Le nerf moteur oculaire externe ou nerf de la sixième paire (fig. 49~,YI) est lc
plus grêle des nerfs craniens, après le pathétique. 11 s'étend du bulbe à la cavitc <~
orbitaire, où il innerve un seul muscle, le droit externe de l'œil. C'est le Heru:M n
!)
2" Origine réelle. Voy. page 48H.
3° Trajet. De la base de la pyramide bulbaire, le nerf mot.cu!' oculaire
externe se porte d'abord en avant et en haut, vers le bord latéral de )a)ame
quadrilatère du sphénoïde. Là (fig. 480,8), il perfore cette portion de la durc-mëre
qui unit l'apophyse clinofde postérieure au sommet du rocher (voy. DMre-HtM'e)
'l_1-AI.. ;j. .1~ ~Æ'>~y:nr.
n arrive DientOt dans le sinus caverneux.
et
tt parcourt ce sinus d'avant en arrière,
parvient ainsi a la fente sphënoïdale et
[l'averse cette fente pour gagner l'orbite,
oit il se termine.
1" Origine apparente.– Le nerf de la septième paire naît dans la fossette laté-
rale du bulbe (fig. 462,Vil) par deux racines parfaitement,distinctes, !'une interne,
l'autre externe. La ?'~C!'He :M<e)'Ke, de beaucoup la plus importante, constitue le
facial proprement dit. Elle émerge du bulbe en arrière et en dehors du moteur
oculaire externe, entre le bord inférieur de la protubérance et l'extrémité supé-
rieure de l'olive. –LaracMte e;K<e;'Ke, relativement, toute petite, se trouve située
entre la précédente et le nerf auditif. 'WiusMnc, en raison de sa situation, le dési-
gnait sous le nom de Me)'<e)'H~e~'N<')'e.' c'est le 'He?' !M<e~e~at?'e «'e U~'iA'~e)'~
ou, tout simplement, le H~eUWs~
2" Origine réelle. Voy. page .457.
2' Petit nerf pétreuxsûperficiel.–Le petit nerf pétreux superficiel (fig. 497
d sépare du facial au niveau de Fangte externe du ganglion géniculé
Kt)4) ae il
tK'paraM, du reste, avoir aucune rotation `.
avec te ganglion. Aussitôt. après son emer-
~en<'G du t.roucdufacial, il s'engage dansun
petit canal spécial, qui te conduit à la face
antérieure du rocher, un peu en arrière et.
au-dessous de l'hiatus de Fallope, It se~ogG
a)ot'sdans une gpuLt.tère paraUeie & celle du
~)'an<! peLreux, sort. du crâne par un peUt,
))('i'tuissilHeen!,re le h'ou ovale et;let.rou
rond etvientset.ermtncrdausfegan-
petit
~i()Hoti({ue,dont il constitue la racine
motrice (voy. p. 599). Comme te grand pe-
tr('uxsupGrficiel,]epe.t.itpe(.reuxsuperficiel,
en passant, sur ta face antérieure du rocher,
re~xt )(j p6<~?e~'6MtC p?'o/'oH< ana.st.omose
se)tsit,ive, que lui envoie le gtosso-pttaryn-
~ien et, que nous decrirous plus tonguemeut
Fi~M)5.
il propos de ce dernier nerf.
Leti).usctede~cf.rie)'et<sonncrf.
Nerf du muscle de l'étrier. Ce nerf,
3°
remarquable par sa t-enuite, se sépare
faciat dans sa portion descendante. H sort
du i~
t~;)!u'OthtLct'ncdc!ta.c{nasc.3,fc))ôtrcova.tc
avccL'ift'cnptacc.pyranddc.–4,partie
i)lf6ric'ut'cdc~)nc)nbt'ancdnty"ipan.–3)Can!d
htn}'<mo-!)'~s),0)'diet).–û,a)d.i'C)ntts[o't'dicu.
7~eitd(mdun)nsc)cin):ct'ncd~[nuu'(cau,s't''cha))j!tat~
de i'aqueduc, mais non du rocher, par un dubccdccut))c'OLf)H(!d~c(tcFa]iopGctnct'r
r,
f'aeitt!,tncc~,cf)t'dcdu~nij)a.)).–t0.uscfc!dc
canaticule particulier qut le conduit, dans le t'['ic[\avcc1<)',s<'m).Gndon.–i!,condnt)-d~
t'
j~uscicdut.'jaj'it'au.
cana! de [a pyramide (voy. O/'eï'~e MtoyeHHe). U
Jt y t'cncout.re le muscle de l'etrier (iig.805:'10) et se t.eruuue dans ce musde.
se fusionne..
orifice voisin de l'épine du sphénoïde et arrive ainsi à la base du cr&ne. Elle se
porte alors vers le nerf lingual, qu'elle aborde à angle très aigu et avec lequel eue
Dans son passage à travers la caisse, la corde du tympan présente des rapport
qu'il est important de signaler elle s'applique, à la manière d'un arc, cont.i'e
la membrane du tympan, arunion de son tiers supérieur avec ses deux tiers
inférieurs. Cet arc, que décrit la portion libre de la corde, passe exactement
entre le manclie du marteau et la branche verticale de l'enclume. D'autre
part, il se trouve situé, dans toute l'étendue de son trajet, entre la couche
interne ou muqueuse et la couche moyenne ou fibreuse de la membrane du
tympan.
Une fois fusionnée avec
le lingual, la corde du tympan partage le trajet et la
distribution de ce dernier nerf. Elle se termine, comme lui
i" Dans les deux glandes sous-maxillaire et sublinguale, auxquelles elle envoie
des fibres vaso-dilatatrices et des fibres secrétaires;
2° Dans la muqueuse de la moi fié antérieure de la langue, à laquelle elle fournit
très probablement des fibres vaso-dilatatrices pour les vaisseaux, des fibres sécré-
toires pour les glandes et des fibres gustatives pour tes corpuscules du goût. (Au
sujet de la valeur fonctionnellede la corde du tympan et en particulier de sa fonc-
tion gustative, voyez les traités de physiologie.)
H.–Bn.\NC))KS<:01.LATKK.\L)!~H.H.)'H1't)KL'S)!
Les branches collatérales extra-pétreuses du nerf facial sont également an
nombre de cinq, savoir le rameau anastomotique du glosso-pharyngien, le
rameau auriculaire postérieur, le rameau du digastrique, le rameau du st,y)o-
mastoïdien et, enfin, le rameau lingual.
1° Rameau anastomotique du glosso-pharyngien. C'est, un ti[et, très grêle
qui, comme l'indique son nom, unifie facial.au glosso-pharyngien. )! n'est pas
consent. Quand il existe (fig. S06,S'), il sede-
(Ache du facial immédiatement au-dessous
du trou stylo-mastoïdien. Se dirigeant ensuite
de dehors en dedans, il contourne en anse
.~Mse ~e~a~')le côté antérieur de la yeihe
jugulaire interne et vient se terminer dans le
tronc du glosso-pharyngien, un peu au dessous
du ganglion d'Andersch.
2° Rameau auriculaire postérieur. Le
nerf auriculaire postérieur (Hg. 809,'7) se sépare
('paiement, du facial à sa sortie du trou stylo-
mastoïdien. De là, se portant transversalement
Fi~06.
Anastomose du dugtosso-
en dehors, il gagne le bord antérieur de l'apo- ('nci~ et
pharyngien (d'âpres Bou!tCKHY).
physe masto'fde, contourne ce bord en s'intlë- ~)'.).citJ.[osso-~tmruig)cn,avec sou
chissant en haut et arrive ainsi dans la région giu'g'ticn –3,pn('u)uo~ns).riquf.–4,spma[.
–5,:ma,st.on)()~cduJ~cia)<:L<tu~osso-t)ha)~n-
mastoïdienne, sur les insertions supérieures ~[t')t.–<Ji,cat'o[idt'ttttcniG.7,jngu!ait'o
int~c'j'nc.
du muscle sterno-cléido-mastoïdien. Il reçoit à
ce niveau une anastomose, plus ou. moins importante, du rameau auriculaire du
piexus cervical superficiel et se divise alors en deux titets, un iitet ascendant, et un
fuetnorixontat:
Le /~et fMCSM~aM< ou SM~ë/etM' se porte en haut entre l'apophyse mastoïde et
le pavitbn de roreiile et vient se teruunef dans les deux muscles auriculaire pos-
!t')'ieur et auricutaire supérieur.
Le /</e< Ao?'t'~OK<a~ oup<?s<ë?'etM' se dirige en arrière. Il lon~'e uuc)que temps la
ti~ne courbe occipitate supérieure. Puis, s'inuëchissant en haut, il vient se perdre,
[);))' deux ou trois rameaux divergents, dans te muscle oceipitaL
Fig-Mt.
)t)'aac))cse.\traj)e))'eusest)unei'f)aciu).
<HH.\XCHESTK)tM!'<;U.K;' J.;
rhc~L.1
'r,n.I.'
constamment, un certain nombre
.t, :n.ln,
au)'icu)ftn'~ttu~tcxuscc!icaL
!c\res. Des filets' nasaux et des itiets buccaux se deta- ~ycc'~t'~mcau.ntast.omofiqm'
ueramuscuies
pout'hthi'anchccci'vico-t'i~c.
C<n't dctius, qui viennent, se perdre sur ]es parois de Fartere facia)e (/<7e~f<'(.scM-
~t~'e!!).
Indépendamment des filets terminaux que nous venons de décrire et qui tous se
rendent a. des muscles, on rencontre toujours, quand on dissèque le facial avec
Fig.HM.
~crfssuperficiets de ia tercet du cou.
t, ra)ncaux fi0t~~a~)x du facia!. se'' rameaux pafp~braux. 3< ses t'aincaux sons-ot'bi~au'cs. 4, -4',
ses rameatit
LuecauxsupericurseUnfcrieurs.i.scsraH~eauïnmntoU!ners.–O.sesramcauxcervicaux.–7,t'amcaudo)'aur!('n-
)airc uo~crieur.avec 7\f!)ctdctaMricu)aircsu)~'ricur.–8. ramifications du ~ertfrautaf.–t.fiictnaso-tobairo.–
H).t)crfam-ict')o-tpnt))oral.–i).t)crJ'sous-occip)ta)<rA)')]oid.–)2.brancheauricuJaij'c du ~!Rxusccrt'ica]t;u))crf)<'if'L
–f.thr;!Hcheccrt'fc;ttc)j'a(iStCt'sp.–fi,saht'at)chctttasto')'dicjn)c.fnpc)4'.pcmcj)):tsto't'djt.')i]jc.–ia~j'afncatt~
sous-Hrbitait'esdnncrfmaxittaircsuppriMtr.f).ramiHO!itiOH!iduncrfnicn)f)n)UC!
)<ÉS)JHEDCfE!'t')''AC)AL
Grn.ndnerfpeh'euxsupe!')<cj'ei.
yPeUt.nerfpét.reuxsupo'rmie).
n.&t)'<MC/co~<</t'<'a/M</)</Y<.pe<)'ei<.s'M.'tN..dr'niusciedei'eLrter.
f Corde du tympan.
J!OMtdupMumog!ist,t'ique.
/R.a.naLSt.dt)g]os<io-pt)aryn~ien.
~n.inu'icuia.irepostënen)'.
t~M~~c~w~e~M.'R~dud~M~~M~
,j.~H.
.~A: \)i.rin~ml.e'
du stylo-hyoïdien.
'~f. musculaires.
/f. temporaux.
tf. frontaux.
;'l!r,iemporo-a('ndc,f.p<).)pëbr<iux.
L !~f. nasaux.
t'J~'w<'7«'.</<'<'Ht'<i«/M. )f.buccaux sHpËrIeurs.
tf.bu&co.uxinfi't'iëui's.
'Br.cervico-facit~e.ij'.mentontuërs.
(f.cervicaux,
Variétés. Dans )e voisinage de la scissure de Gtaser, h), corde du tympau est retiee partais
))texus tympani(jue (voy. (;<os.s'o-Mtj')/)~t<;jt) po.r une fi~e nnasto)nosc. t');SEHH(;K (./);
.j/i< «. /s' \'n la corde du tympan donner seute!i)cnt deux anastomoses nu ne~'fini-
)837) a
~u.i) et se porter isotëment vers )a g)ande sous-maxiHaire. I''rëf[uennuent,le rameau du di~as-
tx~tHC envoleunc anastomose au 'gtosso-pharyngteu. –Souvent aussi, ce même rameau
s'~t.'tt-tomose avec )e grand sympathique, avec le pneumogastrique, avec le'laryngé supérieur
(constant d'après certa.ins auteurs), avec te spinal.–A'ALEx'nf (.Yëwo/o.c, p. 406) a vu partir
fjc ce rameau des ûlets vasculaircs pour l'artère carotide et )a veine jugu)aire iutemes.
~u'TiE~ !7'<v/t<(' <))ta< n9))avu un niet anormal se d(''tacher du rameau'Jigastrifjuo et se
p~rtf'r sur ta i'ace externe du muscle sternd-cleidc-masto'idien.
Fig.bH.
Schéma montrant le mode de dtstribuHou du nerf auditif.
'f.\cs~)'uk',avec:utricu)c:c,5accute:pot't!onimt'aledaca)ialcoc)t!t*'ai['e:f.atnpontcdncauaîdctt)i-C))\~f-
Lm't-pf~K'rieur.htnacon.–<y,af~'cdncdeFaUopG.)fondducondu[taud~it'htLcrhc,a\ccsc5qua!!C'
)u~tt<'s. foramctl sittgutat'c de MonG~GSi.
trffic de i'audittf. 2, sa bratici'e cochtcetDtC, avec 3\ section de ses raisccnux snpcrtictcts, dcsUnus t) [ft moiti'
'iu !m);(n~ fjni a 6~' c))icv(''c dans la H~ut'c. 3, sa bt'aucttc vGstibuhm'c. 4, gan~Hott de CofU. 5, j'cm t'amcitu
'k's!i)t! a [a portion vc~ibutatt'e du canal cocht~ah'c. 6, sanction de U'jp.~chct'. 7, ncrt' Ycst.ihutairc aup~'t'tcu' ~ur-
h!n~:8.)c))e~fuh'ictdaire;)c)tcrramj)uUa!resup~ricur;tO,ieuerfampu!)ai['ce.\(crj~tt,ncrfvcsti))u)a!r<'
n)t/')\cm', rouffnssattt. 12, )e nerf saccutau'c
t3~ le Mert an<pul[airc pustcricm'. 14, gangtion de Scat'pa. IS. t)Ct'f
f.tci.tf.–t(),t'h'icf'da'ts!afcnôtt'covatc.–i7,caissedutympan.
§IX/JVeMU!eMe~M'e:NERFÔLOSSO-pHARYNGJ~
N .j
h<aM~we!~fMt!~{~
Se coudant, alors à angle droit pour devenir descen-
dant, ils'engage dans ce trou, le traverse et arrive
ainsi à la base du crâne. Il se dirige ensuite de haut
Fig~SH, en bas et d'arrière en avant et arrive à la base de la
Les derniers nerfs crâniens langue, où il se termine.
s'engageantdans leurs orifices
duraux. 4" Rapports. Le glosso-phâryngien nous oO'rc
1. trijumeau. moteur oculaire ainsi à considérer trois portions une portion intra-
pttcrnc 3, facial avec ~'intermé-
auditif. 5, cranienne, portion intra-osseuse ou intra-pm'ic-
6, jincunto~as- tale et une une
diaire de Wrishct'g.
î;!osso-pharyM~ien.
triqup.–7,spina).–8,si<)us!atpt'at. portion cervicale.
–9, sinus pf't.t'eutmK'ncur.–tO,
si')usp~)rcuxsup6rieur. a. Dans sa ~O~OM M~'a-O'NMMeMe (fig. 3)2,5),
le glosso-phâryngien est situé entre le flocculus <~ui
lobule du pneumogastrique, qui 1&-recouvre, et l'occipital, sur lequel il repose. Il
chemine, tout d'abord, dans les espaces sous-arachno'tdiens, entre la pie-mÈrc et
lefeuillet viscéral de l'arachnoïde. Il est ensuite enveloppé par cette dernière
membrane dans une véritable gaine, oit se trouvent également contenus )e pneu-
mogastrique et le spinal. Cette gaine, commune aux trois nerfs qui s'échappent
par le trou déchire postérieur, s'étend jusqu'à, t'entrée de cet orifice.
b. DsMS ss~oW~OK Mt~a-pa)'a/e(fig. St7,2), le glosso-pharyngien occupe )a
partie la plus antérieure et la plus interne du trou déchire antérieur, il est séparé
Fig. 5~.
Nerisgtosso-pharyngienetspitta),vuelatërn)c.
t '~o~so-pharvu~ict)._~t sa brancha phn'vn~icu' 3, son t'amcau carotidi~'u. 4. su turnuHaiëO!!a tu hu~ c.
:i. r.uneM' du st!)o'))t0'idien etdu ttig~rique~ 6, rAmt-:u) ttu sL;to-g)o.,se o), da s)y)o-phtr~)gicn.avec 6'. rameau pour
k' sjvto-osso. 7. CtUftion d'Andcrsch. 8, ncrt' de Jacohson et sc~ six rameaux. 'J, not't' J'aRia~ avec sot .~tn-
"!ion E.)ncu! ~0. grand ncrfpctt'en\ snjterfiR'ct. U, j'etit ncrt' p~Lrcux superficie!.
)~~an'rHot)sjti~')io-u:ttatn).spitM!.avec:n\s~branchG'n~et'nc;if,s.tbt'auct)cf'xtcrno.3,pttcmo~as-
t~, gau~)ion otkue.
h'i~ i'i.–cJ ran~aux caron(iicM-. )7. nerf ~r;n~H suptricm'. H,gangtion ccrvicat sup~ricm' ()u !:rau() s mpa-
tbi~ne.),ucr[ti!t);ua).
;t. Rangtion de Casser. A, jugutairc interne. c,
sterno-ctt'ido-ina'.toïdicK. <<, ghnde sous ma\iUairc. f. tangue.
furtf~))c)').f'ris;nucàgauchc.
()~H~ncpoinUH6o, que l'ou YOit sur la face dM'Mtc de [aiajiguc.iudiqut! ta situation qu'occupe tcVjingua).)
des deux a,ut,res nerfs qui ~'aversent cet. orKice, ainsi que de la veine jugulaire
interne, p&t'uuetame ftbro-cart.Uaguieuse formant. ctoisoM(ug.St2).
c. 7)a)!S sa po?'on c~'Mit'cs~e (f)g. 813,'t), c'est-à-dire du trou déchire postérieur à
!a. ~mgue, le nerf gtosso-pharyngien décrit une longue courbe à concavité dirigée
t'u ha.ut. et en avant. A sa sortie du crâne, il est ptacé tout d'abord sur le côté
interne des muscles styliens, entre la carotide interne, qùiest en dedans, etia
veine jugulaire, qui est en dehors. Unpeu plus bas, il contourne l'artère pour
venir se placer en avant d'elle, chemine quelque temps sur la face postérieure du
stylo-pharyngien, et s'engage ensuite dans l'intervalle qui sépare ce dernier
muscle du muscle stylo-glosse. Il longe alors les eûtes du pharynx et de l'amyg-
dale, arrive à la base de la langue et, finalement, s'épanouit au-dessous de la
muqueuse linguale.
y
A. B!).\XC))KS COLL.\TÉ)).\LHS
le
cxLerne
)t s'engage immédiatement après
,1!g. H04,~)dans un conduit osseux
cana?tympanique ou
(SK~~ de Vaco~so):, que nous avons
<h\jà étudie (Os')'EOL., p. '142) àla face
pustero-inferieure du rochel' et qui
t'amené à la partie inférieure de la
cuisse du tympan. Arrive dans cette
cuvite, le nerf de Jacobson se jette
dans une gouttière verticalement
ascendante, qui est creusée sur la
ptu'oi interne de la caisse,'immedia-' Lcncrfdc.)ac"bsousut'îa[tar<jtu~cr~cdeht.
caisse du tympan.
h'ment au-dessous du promontoire.
Puis, sur le promontoire lui-même, ),nci'f~)osso-p!)iH';n~it'u,a\'cct\ga"n)K))td'Andcrsct).–
'2,))Ct'fdcJ~cobson,ccscâsixfi!('t,s:fi'('t,c<oi,)CO-h)n~a-
il se p~riagf en six rameaux diver- niquc;4,fi!ct.d(;fatcn6tt'f'i'otid<i,nfctdciaif))6~'coy<Uc~
<fi)c)dclatL'Otnpc~7,~f'and})f~t-cnx)))'orond;7,()cLit.['t''t,)'Gu\
gents, qui se logent chacun dans pa!i.–i),gau~Hou~nicutt'i2,grandn~)'i'()6t.rcux sUj~i'-
p).-uf'L'i~f.nct'fi'tf[i'!<hu)'si':tqn~4nc. tû,c~t'f)Gdu~)n-
une ramification de la gouttière (ictct.3~)ct~ncrt'p6i.rcu\sup<'t'fit'mt.
~,t,roui-'bio-mastcn'dic)t.promont.ou'c.–c,Li'<t!)tj):'
précitée. De ces rameaux qui cons- d'Eusti~c)ic.–<)ac<;anLt''ricurcdurochf]'f.c.u'otidc
puent les branclies terminales du nttc'icc).plcxnscm'otidk'u.
ocff de Jacobson, deux se dirigent en arrière, deux. en avant, deux en haut
a. /<'a}?teaiM~pos<e)'<'eM?'s. Les deux rameaux postérieurs, très grétes, sont des-
tines a la muqueuse de la caisse l'un (4) se perd sur le pourtour de la teneU'e
i'unde l'autre (8) s'épuise en fines ramifications au voisinage de la fenêtre ovate.
b. ~6t?MMMx; ct)<ë~ews. Des deux rameaux antérieurs, l'un, rameau mu-
queux (6), se distribue à' la muqueuse de la trompe d'Ëustache';Tàutre, filet
anastomotique (3), se porte dans le canal ciM'ot.idien, en tru.ver6u.nt,unCphdnit
osseux spécial, et se perd dans le plexus sympathique qui entoure à ce niveau la
carotide interne. Ce dernier rameau est généralement désigne, en .raison de
ses relations, sous le nom de/<?<earo<!CO-<yH!psM~Me.
c. ~snteaM.r SMper~Mrs. Les deux rameaux supérieurs ou ascendants ont un
trajet beaucoup plus long mais ils nous sont déjà en grande partie connus. Tous
les deux, s'échappant de la caisse du tympan, s'engagent dans des conduits oi-seux
spéciaux qui les amènent sur la face antérieure du rocher.–La, le rameau Le
plus i :) terne (7) se réunit, sous le nom de ~'<iH Me! yë~'eMj; ~?'o/'OH~, a.u grand
nerf pétreux superficiel, qui provient dh facia), pour former le nerr vidien. it
aboutit finalement au ganglion sphëno-palatin, dont il consUtde rune ~des mcinp'-
sensitives (voy. ~'e?' uMte):~ p.888). Le rameau le ptus~externc~S) se. rëunh
(le même, sous le nom de petit Mer/e'eM~ iM'o/'oM, au petit tierf'petreùx suj)erl'
ticiel, qui enïane du facial, et se porte avec lui au ganglion otique, dont il cansLituc
rnnc des racines sensitives (voy. Ca~o~ o~Me1i9~):: Pour atteindue Icïtr.
ganglions respectifs, les deux pétreux profonds, fusionnes ayec les deux pctreux
superficiels, suivent, à partir de la face antérieure du rocher, des trajets.fort co~
plexes que nous avons déjà décrits et sur lesquels il nous parait inutite de rëveni)'.
d. 7~tHHe ~Mte~M~aMas<onto~~M~Antotal, des '-i\
)'aMMSM~H:MgMcMx'et
filets terminaux du nerf de JaGobson~ trois se,distribuenta la muqueuse du voisi-
nage cc sont les ~e<.s Mt!<~MeMa'Les trois autres, /!7ë~aK6!S<o)~o(/e~ se jet-
tent dans un plexus sympatMqùe et dans deux ganglions annexes du trijumeau.
la de nouyelles.ahastomoSes unM Je ganglion cl'Axiclet·se:lr; pn;')
Ce sont
au'plexus carôtidienj, ganglion sphéno-palatin dit nerf zr'c~,xillrtire
inférieur et au~gangH~n~jtiquë,~makillaire.inférïc'ur.W'e~t cet ensenilrln
de raiMaux apastû~tn~tiques,~ënse~l~lp~ cotHpIuxe comme on ~leL~v<'it, (pu'
certains anatomisLës~etrange)'s~don~le npm ~de\p~~s ~~M~a~t~Mp. Nous
avons dej~ vn~ qu'a ce. plexus rympattique al.)0utissait quelquefois fin rameau de
lacorde~du~tympan.
Le nèi'J'deJacohsQnpf'ësehtc, stH'certains points de Mtitt'ajeC, des'tmhM ce11u1.a n·an~ii,c~u-
nitires. ]} est entoure, en outre, da.us-son passage& travers le Ctmat.tympa.i'nquc. d'une peUte
masse ga,ag)ionna.iro rougeàh'e et oblëngùe, que VAt.EKnxa.yo.itprise pour un gM~Uon (.fy«)tj'H)«
/Mp(M!!Ci<M! MM '~t<M)H<ceK<M r/a<~HM'f! )Y«;)«m <MH:eK~t (M!ë:<ÏH~). ~V. KttAUSK (;MC('f.'i~.
Cf;)<;Y~Ma~, 't878,p. 737), qui a faH une intel'essMteotude de ce rennemeut, te considère cotuine
une glande vasculaire sanguine, /a 't<)t~e <t/n!pMnf'~«e. Qette glande tympa.nique ne serait C)u'[Ut
t'eti([U!it d'une circulation embryonnaire, qui persiste quetquefois chez rhotnnteil titre d'u!)ou)aiic.
)u:iis qui existe norm~eineut chez queiques u)aumiit'6)'es,nota.u)mëntchez tes cheiMptërcs, ch<'x
!esinsectivores'et.biiexiesru)]geurs. t
2° Nerf du stylo-pharyngien. Le nerf du stylo-pharyngiLen se détache du
tronc principal à des hauteurs variables, tantôt au yQjgi~~gQ~ déchil'(\,
tantôt à 3 ou 4 CG'ntm~ètres au-dessous de cet pri.nce,. Quel que soit :h~ oit il le
prend origine, il se porte obliquement en bas et en, avant; gagne la face posté-
rieure du stylo-pharyngien et se distribuer a ce muscle par un Ou deux niets. Le
nerf du stylo-pharyngien jette assez souvent un potitramsau sur le muscle styiu-
-ityoïdien. Fréquemment aussi, .mais non toujours, il envoie un rameau au yëutrc
postérieur du digastrique, d'où le nom de ?'(~e<Mt du ~~as~~Ms e~<~M x~y~o-
~/ta?'K~:eK qu'on do.nne quelquefois à ce nerf. Ce rameau du digastriqùc, quand
il existe, s'anastomose, soit à la surface du digastriq~M,s~_dans8P~
avecleratrieau,quelefacial(p. 609).enyoieàce.muscle..
3° Nerf du styio-tflosseet du glosso staphylin. –Ce rameau se détache du
glosso-phaLryngienun peu au-dessous dit précèdent,. Comme lui, il se porte à. la
('iice postérieure du muscle stylo-pharyngien, le traverse derrière en avant, sans
lui abandonner un seul filet, arrive ainsi à sa face antérieure et se réunit alors
(vec le faMteoM~M~tM/, ci-dessus décrit (p. 609), que le facial envoie aux deux
tiiusdesglosso-staphylinetstylo-glosse.
4° Rameaux carotidiens. Au nombre de deux ou trois, ces rameaux se por-
tent vers la carotide interne et descendent, le long de ce vaisseau, vers la bifurca-
!ion de la carotide primitive. Là, ils contribuent & former, entre les deux carotidas,
.n'ec quelques rameaux issus dupneumogastrique et des rameaux plus nombreux
venus du ganglion cervical sunerieur, un important plexus, le p~e.rt<s ïK<e)'c<Q<t-
f<«?H,que nous retrQuverojplus tard en décrivant le grand sympathique. C'est de
ce plexus intercarotidien, (.tisons-fe tout de suite, que s'échappent les plexus ner-
veux secondaires qui accompagnent, jusqu'à )eur terminaison, les diverses
branches de la carotide externe.
H.–HRA;\t:t)ESTEJUU.LËS
Après avoir fourni successivement, les nombreuses brandies collatérales que
nous venons de décrire, le glosso-pharyngien, réduit à la moitié de son volume
pt'inntif, pénètre dans l'épaisseur de la base de la langue et s'y partage ordinaire-
ment en deux branches principales, l'une interne, l'autre exteriiC.
Ces deux branches, se divisant et se subdivisant à leur tour, se résolvent en
une multitude de petits ntets qui se croisent et s'anastomosent dans tous les
sens leur ensemble constitue un riche plexus, que l'on désigne sous le nom de
~MMS ~M!~M< Finalement, ces blets A'ORt se perdre dans la muqueuse de la base
de la langue, au niveau et en arrière du V lingual.
En avant et en arrière du trou borgne, qui forme le sommet du V, les iUets
inturnes de l'un des glosso-pharyngiens se réunissent avec les filets correspon-
dants du glosso-pharyngien du côté opposé ils forment ainsi, tout autour du trou
borgne, un pet,it plexus en couronne, qui a et,e décrit, par. VALENTiH~spu~le nom
pJ!e~'MscoroKaM'e6!M<)'OM&o~Ke.
RÉSL'MK~UNERFGLOSSO-PUARYNGtEtt
f. do tafen&tre ronde.
3h).mu(;ueux. f.detaienetrëova.te.
f.detatromped'Eus~che.
N.()eJa.cobson.. (f.cMot.mo-tympa.n.iqttc.
3 fil. a.nastomo-~g''a.ndp6treux profond.
tiques, petit pétreux profond.
a)YJ'r.coH<('t'f~<s'N.dustyto-pharyngien.
N.dustyto-gfosseetdugtossô-st.a.phyUn..
R.carotidiens.
Il. pharyngiens.
R.tonsiUa.ires.
b).H/f/W!7M~M. )H.linguaux (;)/e.t'!<{t/M/oM.&o)~Hc).
Variétés.–A la place de l'anastomose que )e facial envoie au glosso-pharyngien, on a vu
(CnuvEtL)ffER, HtCHET, moi-même) un filet du facial descendre directement à la base de )a: laugur;
et au voile du palais. CRUVEn.HtEfj a vu le nerf de Jacobson constitue par un filet du pneu-
mogastrique réuni à un filet du gtosso-pharyngien; dans un autre cas, i) était forme par
l'anastomose d'un filet émane du rameau de la fosse jugulaire avec un rameau du g)ossb-phary!~
gien. U résulte d'une observation de W. Kn,\usE (;ue lorsque ta branche tympanique (Je
l'artère styfo-mastoïdienne se sépare du nerf de -tacobson et pénètre dans la caisse par un conduit
spécial, la glande tympanique, dont il a été question p)us haut, est située autour de l'artère et
non autour du nerf. Le rameau du stylo-pharyngien envoie assez, souvent quelques fijcts
sensitifs à )a muqueuse des amygdales et de la base de t'epigtotte (W. KRAHSE). J'ai vu.
dans un cas ou le gjosso-pharyngien était considérablement réduit, le rameau Unguat du fariat
beaucoup plus volumineux que d'))abitude. )) y avait évidemment suppléance pat'tie))c du
gjosso-pharyngienpar ce rameau lingual.
5° Ganglions du pneumogastrique.
Les quatre devers nerfs craaièns,
Le tronc du pneumogastrique se rcnt)~
à leur sortie dn crâne, vue postérieure.
(Le pharynx a été ouvert ex arriûrc et sa moitié gauctte sur deux points de Son parcours et pn'
erignec en dehors, pour laisser voir ta face postérieure
'tu )ar;nx.)
sente ainsi deux ganglions superposes
t, trou déchire postérieur. 2, veinejugulaire iMtcrMe. l'un
supérieur ou ganglion jugulaire:
3, gtosso-pharvngicn, avec 3\ ses rameaux pharvu;
i~teus. 4, pneumogastrique, avec 4', son rameau
l'autre inférieur ou ganglion plexifornw.
pharyngien c! 4'\ son rameau laryngé supérieur. Tous les deux, du reste, ont la menu'
nerf !aryngc inf~ricut'ou récurrent.– C, anastomose
ucCaUen. 7, spinal. 8, grand )npog!os''e. signification morphologique ce sont, au
sympathique, avec T, son gangiton cervica)
même titre que le ganglion de GrASSER ou
9, grand
sunericur et U". ses rameaux pharyngiens. t0. artère
carotide primithc. –U, artère phar\ngienuc mfe- le ganglion d'Anderseli, des homologues
rieure, avec H', sa branche méningée postérieure.
t2. artère fhyroidicnnc iuf~rieurc. des ganglions spinaux.
M. fosses nasales, &, base de ta tangue. c. épi-
gtoite. pharynx d'igné en dehors.
corps th~t'oYde.
c, oesophage- a. G'aM~OM./M~MJ'<M'?'e. Le plus eiGYc
des deux ganglions du pneumogastrique,
le ganglion jugulaire (f!g. 8t7,3'), est situé dans le trou déchire postérieur, Il revu!
la forme d'une petite masse ovotde, mesurant de 4 à 6 millimètres de hauteur. S:'
coloration est grisâtre, sa surface inégale et comme raboteuse.
b. C<M<y~om~e.M/'0)'Mte. Le ganglion plexiforme (p/e~MsyaH~o/'orMtM,
plexus Mo~os:<s de quelques auteurs) est situe immédiatement au-dessous du pro-
cèdent, à la partie toute supérieure par conséquent de la portion cervicale du
pneumogastrique (fig. S28/t5'). Il a l'aspect d'un fuseau, présentant son maxi-
mum de largeur à sa partie moyenne et s'effilaut peu à peu à ses deux extrc-
mités. Il mesure en moyenne 20 à 28 millimètres de longueur, sur 4 ou S mi!-
Hmètres de largeur. Envisage au point de vue de ses rapports, le gang)iu~
plexiforme estptace en arrière du glosso-pharyngieu et de la carotide interne,
en avant et un peu en dedans du ganglion cervical supérieur du grand sym-
pathique. Le nerf de la douzième paire, l'hypoglosse, le contournant en spirale,
occupe tout d'abord son côté, postérieur, puis son côté externe et, enfin, son cote
antérieur.
A. BRANCHE tXTH.CRAN)EXX){
R. –KttAXCHES <:E~~n:LRS
pÜI'~ion CCI'Ícale du
1, pueÜmo~as-.
hitjm'. & ('<trH<n) thoraoquc.
~)
J. ~iui~iio't ~enn-humij'c (h'oit. 4,
j'icxti- h]tCt'c!t['otKtien. 5, tto'f c:n'-
<)i.utnf St)jt') icur. <i, )ar~ )ts'c- su)n''ricnr.
;m' (.
)tn'~ng~ f\tc['))p.
]<))')C'ut –S.
7, jut'ynj~
8. branches cnt'<ttin)uc-suif<
rit'ui'cs. 't, p)cxus ht'cnchiqup.
i')R\us sot'm'c. 1), (aciat.
~)ot<.o-~)~<rmsicn. i3. hypogtossc.
t )i. t't'fmchccxtc~nedu spittai. avec
.sf)h
tH!)'-hH()icn
t'fttttc.'ttt j'out' ]o s!et'ttc-ct<i<!<~
Ki,son t':uncat[ p<mt' le lra-
pi' ii.-uerfphréuittue.
;'tt)!)n)nc cct'\icat,av<'c.:i9,
Iri. sv«I-
~an~ît«))
t'onua) &)t)'L'r)et)r 20, gangtion c'*t'vicat
!'i"t''i) 2i. ~?tioti cervicat inft-ricu)'.
S}'IHpalhÍf{uc lIu:u'acÎtlue. ttH'C
~'i-utd sp)attc})ni<;tt<?: pt'tit spfatt-
<'h'))<jttp. ptcxns bt'aetnat.
parotitle, ('i!.{u6c cm haut'. li.
).H\!)\. c. tt'ach<c. f/, ht'oncttcsc! cl
s~i <)h)S)0)~. -<
tt'SOp!t!tgC.–CStft-
~!«-. f'ouj'tl' c< t't'i~m' pom- montt-c'' a l;t
ta
lul: ~('~ faces aut6rlmll'(' et poslt"t'Îeurc.
carotide ('nmitivc. /t. a't'<'
-)!so!a\if't'e. aorte Htnt'aciquc.
!i<n'tt' aintoninate. tronc cn'Ha~Ut'.
artcre rOta! arf!r~ nu'~t'n-
!<quf suj)t''ri<'urc. vfinccavc ~npt'
it'-t!)'c. f~ veine axy~os. canat
Ilmrnciepc.
ea?<e?'Ke, seporte obliquement en bas et en avant, entré te constricteur infëriettr du
pharynx et le corps thyroïde. H arrive ainsi au muscle crico-thyroïdien et innerve
ce muscle. Perforant ensuite de dehors en dédans la membrane crico-thyroïdienne,
il vient se distribuer en ramuscules terminaux à la muqueuse de la portion sous-
glottique du larynx, ainsi qu'à la muqueuse du ventricuie. Dans son trajet des-
cendant, le nerf laryngé externe envoie quelques
filets très déliés au corps thyroïde et au constric-
teur inférieur du pharynx. Il contracte avec Je
grand sympathique, sur la face externe de (~
dernier muscle, quelques anastomoses dont l'en-
semble, plus ou moins complexe, constitue tf
p/c.KMs ~e~a~er.
b.RaM~aM SMpe?'~M)'. Le rameau supérieur
(ng. S18,6 et S)9~") continue le trajet du:)aryn~c
supérieur et suit une direction à peu près hori
zontale. Il est situe, tout d'abord, sur le constric
teur inférieur du pharynx il chemine ensuite.
paraUèlement a la grande corne de l'os hyoïde.
entre le muscle thyro-hyoïdien~ qui est en avant.
et la membrane thyro-hyoïdienne, qui est en
arrière, perfore cette dernière membrane et arrive
alors dans l'épaisseur des rc'plis arytéMO-epi~lot-
tiqùes, où il s'épanouit en un bouquet de (i)ets
terminaux. Ces iilets se distinguent, d'après leur
direction, en antérieurs, moyens, postérieurs
Les /Ke<s aH<er!eM)'~ se distribuent à la mu-
queuse des deux faces de l'épigtotte, ainsi qm<
use petite portion de la muqueuse linguale.
Les /</e<s MM~eKS se ramifient dans les rcphs
aryténo-épiglottiques et dans la muqueuse qui
tapisse la portion sous-glottique du larynx.
Les/Me<.spo.s<ë)'/eMrs,enfin, se distribuent à la
~t'fsdtïtarynx.vuepostët'teure. portion de la muqueuse pharyngienne qui rc
t~ t<u';n~c suj~rieut', avec: i*, son rameau
!a)'~n~6cxïc))tC:t".scsratHcauxiin~ttauï.
couvre la face postérieure du larynx. Parmi ces
t&ryHS;6 mf~t'ieu OH y~cut'reM~du cuté filets, il en est un, plus long que les autres, qui
gauclie. im-yn~e nf~-icu)' du CMt~ droit.
3, ratneauï œsop! igicns 4. rameaux se porte verticalement en bas entre la muqueuse
t)'ac)n~CMs. u~ rancaux UtyroMiens.
t'- i'atMcaux du ct'ieo-a'\t~ttoYdtcn pos~ricur et le muscle crico-aryténoïdien postérieur et vient
et du crieo-ar~ t~Hdïdic ) iat~i'a!. 7. rameau s'anastomoser ou plutôt
dn t'ary-ar\t~noîdieo. 9, anse nerveuse de se confondre avec un
Galien. te, 10'. nerfs pneumogash't~ucs. filet ascendant du laryngé inférieur cette longuec
A,tar\nx. B,epigtoHe. C. trachée.
U, corps tttyroïde. H, (Tesojfhagc. anastomose longitudinale (fig. ol9, 9), jetée entre
t' crosse aortique. G, sous-c~avicrc droite.
les deux nerfs laryngés, est généralementconnue
souslcnomd'<ïMseMM'ueMsede~<~<eM.
c. ~e$M?Ke. En résumé, nous voyons ie nerf laryngé supérieur innervet'
)''ioute la muqueuse qm tupissele tarynx; 3" deux muscles seulement, iecuns
t.ri<~eut' inférieur du pharynx et le crico-thyroïdien.
l'anse formée par chaque nerf ré- Coupe trausYersatc de l'c'sophage et t)e ta trachée,
current autour de 1 artère qu'it con- prat,it)uëc au niveau de taprouièredorsate, pour
uton(reru) situation respective des deux reeur-
tourne et viennent se perdre à la )'ents(cu partie d'après BHAUMi.
base du cœur dans te ptexus car- i-truch~c.–i'.K'soi'hn~3,cot';)st)t\t'o'dc~a\'Gcsu)t
diaque (voy. Cce:M') t'n\<L'tot)j'c conjonctive.–4.ucr)'t't''cut't'ent~au<jhc-3,ncrt'
rccurrcnt(h''))t–(j.c:u'oU'fc')'t'iuu)n'c.–7,ju~utairchUc!'nc.
2" Des rftHtesM.x cssop/i~eM~ –8,j))[cumn~ash'iqnc.pan~iif)nsYï))[)idtnqu<m~
c~cs[n'L'ct't'ht'at)x.–))',cor[js<tc):t)))'c<nk'rodot's:Uc.
toujours très nombreux et très
arêtes, qui se portent, sur l'œsophagc, ou ils se tenuineut,, les uus dans la
couche musculaire de ce conduit,, les aut.rcs dans sa couche muqueuse:
3" Des )'a)HeaM.y <?'c:cAëoKS, qui se distribuent de même à la couche musculaire
<') a la couche muqueuse de la trachée
4' Des }'sMMaM~c jp/MM'~H<y!'eMS (un ou deux seulement,), deslinés au muscle
constricteur intérieur du pharynx.
C. BuA~CHES TERMINALES. –Arrivé au larynx sur le côté postéro-externe du car-
tilage cricoide, le laryngé récurrent fournit cinq branches terminales, dont une
est anastomotique, les quatre autres musculaires
a. NameaM <ïHss<onto<~Me. Le rameau ana.stomQtique(ug. 819, 9) se détaclie
du laryngé inférieur a la partie inférieure de la gouttière crico-thyroïdiénne. Se
portant verticalement en haut, il croise successivement les deux muscles crico-
aryténofdien postérieur et ary-âryténoïdien et vient se réunir avec un filet des-
cendant, déjà décrit (p. 628), du nerf laryngé supérieur pour former cette longue
anastomose connuesousIenomd'SKMHet'ueMse~eG<X~eH.
)). AoHeaM.~ HUtsCM~M'ës. –Au nombre de quatre, ces rameaux musculaires se
portent tous les muscles du larynx, sauf le muscle crico-thyroidien, lequel est déjàit
innervé par le laryngé supérieur. Le~'eHM'er de ces rameaux (fig.8'19) se dirige
obliquement en haut et en dedans. Il s'engage au-dessous du muscle crico-aryté
noïdien postérieur et se perd dans ce muscle. Le second, suivant éxactemenL
la même direction, passe lui aussi sous le muscle crico-aryténôïdienlatéra!,s'en
dégage au niveau de son bord supérieur et gagne alors la face profonde du muscic
ary-aryténotdien ou il se termine. –Le ~'Ot'st'ente, souvent double, se détache du
récurrent un peu au-dessus du précédent. Il se distribue au muscle crico-aryténot
dieu latéral, qu'il'pénètreparsa face superficielle. Le ~M~~e~e, enfin, qui
t'eprcsentc, j~ vrai dire, la terminaison du-nerf récurrent, s'infléchit un peu en
avant et se perd dans le muscle thyro-aryténoïdien.
Nerf de Cyon. CvoK et LuowtG ont décrit, chez un certain nombre de mamtmferes, un ramc~m
nerveux dont l'excitation centripète a pour effet d'abaisser la tension sanguine dans les artères
périphériques et auquei on donne, pour cette raison, le nom de ?!e)'/ fMp<'MseM)'.
Rhex. le lapin, où it a été surtout étudie, le nerf depresseur nait par deux racines l'une.
constante, provient du laryngé supérieur l'autre, qui fait souvent défaut, se détache du pneu-
nMg.tstrique, unpeuau-dessousdugangUonptexiforme. Le trpncquiresuitëde )a réunion de ces
deux filets radiculaires descend dans le thorax, le long du grand sympathique, et vient se ter-
miner dans le cceur. Mais ce nerf, considère chez les autres mammifères, se présente TMement
avec cotte independanceanatomique qui le caractérise chez le i'tpin. Chez t'homme, notamment,
i) aurait perdu toute individualité et seiseràit fusionné avec le tronc du sympathique.
Contrairementà cette opinion, Vtr) (/<tee<'c/te(/t MM~p/to~o'/M compar~/ft .<ojOM< KerHO f/e~);
';<)<'< etc., in dissections, Soc. Toseana di Scienze naturali, Yot. tV, t8M), en se basant sur un grand
nombre (te dissections, poursuivies cotnparativetnettt chez L'homme et les animaux, admet quf
)e nerf de Cyon est représente chez t'hommc par un rameau du laryngé supérieur, qui se port~
Il
directement ou indirectementdans le plexus cardiaque. rencontré ce rameau, considéré géné-
ratemeut comme anorma) et rare, )5(! fois sur 200 dissections.
C. –B)tA.'<CuH- TjiCHACtQUE~
Dans le thorax, le nerf pneumogastrique fournit des rameaux cardiaques, des
rameaux pulmonaires et des rameaux œsophagiens
i" Rameaux cardiaques thoraciques. Les rameaux cardiaques thoraciques
(fig. a~i) sont encore appelés raM<?&M.K ca)'dM~Mes tM/'ëWetH's pour les distinguer
des t'ameNM.K car~t'&~Mes SMpe?'zeM?' qui naissent à la région du cou (p. 626),
et des )'6!MteaM~ carc~s~Me~MtoyeM~, quiproviennent du laryngé rëcurrcut
(p. 6~9). Ils se détachent du tronc du pneumogastrique au-dessous l'origine d
des nerfs récurrents, descendent entre la trachée et la crosse aortique et, finale-
ment, aboutissent au plexus cardiaque. Un certain nombre de leurs divisions s~'
distribuent au péricarde. Rappelons en passant que les rameaux cardiaques du
pneumogastrique, tant les cardiaques cervicaux que les cardiaques thoraciques,
échangent fréquemment, au cours de leur trajet, des filets anastomotiques avec )<'
grand sympathique ou ses branches (voy..S'H~a<AKyM<'). H est encore très fréquent
de voir un ou plusieurs des rameaux cardiaques du pneumogastrique se fusionner,
après un parcours variable, avec.ies rameaux cardiaques du sympathique et perdre
ainsi leur individualité.
2" Rameaux pulmonaires. Au niveau de la bifurcation de la trachée, te pneu-
mogastrique semble se dissocier et se résoudre en une multitude de rameaux et de
Fi~.Mt.
Hameaux cardia~uesdu pneumogastrique.
). jmcmno~Hs~'iquo~auet'c. f, pHcmno~as~riquedt'fit. ~< nm'F ttardmquf sup~t'icut'. ~i, norf f~u'dt~qnf tt)n)~)t-
4, ttct'f cardiaque tufct'icm'3. s~)!;tton et ptcxus cardiaqnci-t. 6, tjt'anches c)'6rcntcs de ce p]c\us. 7, nct't
)'f~;m'rc)~ ~.mchc et 7\ nerf t'6cm'rent dt'oiL 8, ses t'atocanx U'ach~cns. U; ptc~ns puhnonau'c iinU~'n'tt)'. 10, n~rt'
j')t)'t'UK{t)0.
(~ corps (.hyrfu'dc. &, ~'Ginc cave supérieure. c, cttrdpn fibt'cu\, t'ctt([uaL du caftât aft~rit; ~) puf'cfu'dc. t''t'i~n6
C))))tisct.pnd<'ho)'â.–f,dmphrajE;)t)c.
raaiuscules, qui s'anastomosent et s'entrelacent dans tous les sens. Ces rameaux
'tig. 5i8,9) se portent, les uns en avant, les autres en arrière de la bronche
correspondante et constituent autour d'eUe un vaste plexus c'est le
c/~Me ou ~~o?~e, que l'on divise parfois, mats sans utiUte aucune, en ~M~
6?w~- ~s
~M~on~M'ea~M?' (la portion qui est située en avant, la bronche) et en ~~M&'
de
/OM~M~OMa~'e~os<erteMr(la portion qui est située enarrière). Il n'existe en réalité
que deux plexus pulmonaires le plexus pulmonaire du côté droit, disposé autour
de la bronche droite, et le plexus pulmonaire du côté gauche, disposé autour de la
bronche gauche. Encore devons-nous ajouter que ces deux plexus sont réunis l'un
à l'autre, sur la ligne médiane, par de nombreuses anastomoses transversales, qui
ont pour effet d'associer les deux pneumogastriques pour une action commune et
bilatérale.
Du plexus pulmonaire s'échappent de nombreux rameaux, savoir
a. Des ?'<MMe<:M.K ~'ac/~e~s, destinés à la partie inférieure de la trachée
b. Des)'o;Hte<Mt.K (BSO~Ac~t'eHS, qui se distribuent aux différentes tuniques de la
portion moyenne de l'oesophage;
c. Des /~e<s ~e?'<c<M'<~Me~, qui se distribuent alla partie supérieure et postérieure
du péricarde
d. Des /</e<M/H!OKaM'es, enfin, qui se portent vers le hile du poumon et
pénètrent dans cet organe en suivant les différentes ramifications de l'arbre bron-
chique.
3" Rameaux œsophagiens inférieurs.– Au-dessous du plexus pulmonaire, ics
deux pneumogastriques, un instant dissociés, se reconstituent pour occuper, sur
le pourtour de F œsophage, la position que nous avons déjà indiquée (p. 623). Cette
reconstitution n'est pourtant que partielle car, ici encore, les deux nerfs, au lieu
de former de vrais cordons, compacts et de forme cylindrique comme à la
région cervicale, sont représentés chacun par des branches multiples, qui s'anas-
tomosent fréquemment les unes avec les autres et forment ainsi, tout autour de
l'oesophage, un riche plexus a mailles allongées dans le sens vertical. Ce plexus, :'<
la constitution duquel participent pour une part égale les deux pneumogastrique'
porte le nom de plexus o°so~/M~'<?M. M abandonne à l'œsophage une série nom-
breuse de petits rameaux (ranteaux a?so~M~eMS!M/'e?'!eM?'s), qui se distribuent u
la fois à la muqueuse et à la couche musculaire.
l'.
ou iiiryn~eex~ernti.
t T.t'.cn'dia.quesmoyRn'
~œsophagiens supérieurs.
'N.iarynge inférieur. 'r.trachéens.
~r.pharyngiens.
'.r.ta.rynges.
)i. cardiaques thora<;iques..
)'.t)'a.ch6cNS.
'p)cvn<:nn)mnn~im ~r.œsophaeiensmoyens.
1., l
t tr.pertfardtqnes.
.r.pulmonaires.
Ptexus<csophagien. ~r.n'sophagiensint'erieurs.
abrlo>oinulrs..Pneumogastriquegauche..
(t~.H)'&f/'MHt't<~('.s'
r11. 13r.
Í ~gastriques.
hépatiques.
(r.hcpattques.
.r.gastriques.
Pneumogastrique droit. 'r.pourpiexus solaire.
'r.pour gang).semi-iunaire.
Rapports généraux avec le système sympathique. Le nerf pneumogastriqueest des son
origine un nerf a la fois sensitif et moteur et, de plus, il gouverne plusieurs des actes importants
de ht nutrition. C'est donc bien, comme le disait BtCHAT, un nerf qui participe a. ta fois aux l'one-
tinns de la vie animale et aux fonctions de la vie végétative. Ses rapports morphologiques et
functionnels avec te sympathique sont affirmes par t'anatomie descriptive, par i'anatomie com-
parée et surtout par la physiologie.
Le grand sympathique et le vague sont en rapport inverse de développement (WEMn), telle-
ntcut que chez tes poissons cyclostomes, ou le sympathique manque ou a peu près, il est. rem-
p)aKC par le nerf vague, qui va jusqu'à t'anus. Chez beaucoup de mammifères, le tronc du vague
et le cordon cervical du sympathique-sont plus ou moins confondus, comme chez les carnassiers,
les ruminants, les pachydermes, les sotipedes et les singes. Chez l'homme, ces deux nerfs
~'quierent leur maximum d'indépendance. comcidant avec le maximum de développement du
sympathique (MECKEf., WEBER, Cuvn:R). Mais, a leur terminaison, ils sont relies par des plexus
uuportants, ~<e.ttM ca~ta~u~ pM~MO<MH<'e, e~<«~;«', etc., etc.), qu'ils contribuent t'un et l'autre
afnnne)' et dans lesquels leurs nbres sont tnelees, confondues, au point de ne pouvoir plus être
(iitït'renciees.
('changent non seulement leurs tibres, mais même leurs fonctions )e sympathique est
Us
tt~tptir du cœur et modérateur de i'estomac et de riutesf.in c'est l'inverse pour te pneumogas-
trique. En somme, ils concourent l'un et l'autre, dans des proportions inégales suivant les
cspcces animâtes, au gouvernement, de ta vie. végétative (fonctions digestive, circulatoire, pul-
monaire, etc.).
n:) seul~mf-n' pour le pneumogastriquecette djtlerence qu'il contient <jilc[uc!t! ~.m.s sa
]wtic supérieure des nerfs de la sensibilité consciente et du mouvement volontaire, représentes
;u' exempte pat les nerfs du larynx, de telle sorte qu'it appartient par quelques-unes de ses
fih'cs au système nerveux de la vie de relation et par les autres au système nerveux de ta vie
'.f'~ctativc.
An fond. <a distinction entre ces deux systèmes ne doit pas cire recherchée exclusivement
~t~s la distinction ou les rapports des troncs nerveux qui les composent, mais aussi dans des
.u.u'tt'res plus profonds tires de la strnctur" et de ta fonction. Or, les histologistes paraissent
~)ii' d'accord pour admettre que tous les nerfs moteurs volontaires sont dépourvus de gan-
i.i~ns sur leur trajet, depuis tamoeHe jusqu'aux muscles, qu'au contraire tous les nerfs moteurs
~\u)omaircs sont ganglionnaires. Les branches motrices involontaires du pneumogastrique
r ''rtt.tppcnt pas a cette règle aussi sont-cttes confondues souvent avec le grand sympathique
tui-meme sous te nom gênerai de He; ~)<p~~M~Me. que leur donnent quelques physiologistes
(DASTtiEetMonA-)').
Variëtes. H\'M'r[, (./a/tr&. &. /f. a'.s'<<')'< S/a/M, 18X6) a rencontre un petit ganglida acce~soirn
Mu-dessous du ganglion jugulaire. Le tronc du pneumogastrique peut s'accoler au 'ganglion
cervical supérieur du grand sympathique et pr6sente)'aveciui des connexions intimes (LO.KCET).
–11 peut être situé dans l'espace angulaire antérieur forme paria carotide:etlajngu)ait''e (MAL-
nAtGNE, QuA~ moi-même). J'ai tencontre deux fois cette disposition toujours sur i6c0t6ga.u.che.
Sa portion cervicale a été vue divisée en deux branches. CRUVEtuuER a vu la branche
descendante de l'hypoglosse s'accoler au tronc du pneumogastrique.
Le 7'a'weKM o!M)'<cM~wc ou MfM/ontM'e <<t< /'<ïc<(~ présente de nombreuses variétés Ansou) t'.i
vu naitre il 4 mU]imctres au-dessous du gangtion jugulaire; le meiNe observateur ]'a vu consti
tue par trois rameaux distincts il faisait défaut dans un cas de VdiGT. (Voy. au sujetf)"
rameau Auriculaire, Zuc)!EHKAt<nf.,inSt'<:KH~t.f/.jC.~Aad. Vienne, '1870.)
.?
Le )!?/' ~r't~e ~Mperi'eiH'peut passer en dehprsde la oarotide interne (pf:tb).–]ip~utnfutn'
A. la fois du pneumogastrique et du grand sympathique (C)MSSAfGNAC,jB<<M. -Soc. NM
On l'a vu donner une branche surnuméraire aux muscles; ~terno-hyoidien9, thyro-hyoîdieh)!
(C.K.KAtiSE),:aucrico-Mytenoïdien)ateral(yALf!KTiN).
Le ~a't'M~e M'~eMe se detacl)ait directement du pneumoga.strique dans un cas de C~~vEmfjf:
j'ai rencontré une fois une disposition pareille sur le côté gauche d'un jëuno sujet.– FL'
KELSTE~ (.~</i)'e<6., 1879) l'avu se détacher à la fois du laryngé supérieur et du ppeumog'astriqm'
Dans un autre cas, partait d'un petit plexus, a lt),constitution duquel participaient àia fois )f
laryngé supérieur et le pneumogastrique. Ces faits sont loin d'être rares. Le même observateur
avuio laryngé externe recevoir un petit filet anastomotique du ganglion cervic&l supérieur
On a vu le ?te)' ~o'~H.f/ë tn/eto' donner des fibres accessoires au muscle: crïco-thyroMif'n
(frëquenf), a la glande thyroïde (Sctu.EMM),& l'articulation crico-thyroMienne (GntJVEi[,)nE)i).
\V[tisMER&a. rencontre, en arriére de la bronche droite, un gangiionsut'numot'au'eftuque)abou-
tissaient deux rameaux du pneumogastrique droit.– L'absence de t'ansoanastomptiquc 'te
Galien est considérée comme exceptionnelle par AxDERscH.–Quand la sous-clavièro droite ju)it
directement delacrosseaortiquecnpassantderrièrel'eesophage, le n.erf récurrent, fort court.
se porte directement au larynx sans contourner cette artère. L'eniLbryologie explique nettement.
(voy. W. KttAUSE, ~Mf/y'. f/. ~Ha/. </M .M~Mc/< Suppl., p. 202) une pàrei))e disposition, qui a.
etesignaIëe.parS'rEOMAt<!<,parHR!C,pa)'DEMAUQUAY.
sur
-CftUYEtuuEH
R,uVEIL lIŒH ¡'en contré S'lll'
aa rencontre un sujet un
sur 9'.acüGSn, .rtn "asculaÏ1'e qUiSepo'.rtal't,dllPlexu.s'ln10n
dan~ulotvasculaire. le
qui se portait du plexus .puintona.h'e
sur pourtour
]e de l'aorte. ÏAOtfCtn, dans Mn cas où te pMumpgash'ique gauche te
côté gauche antero-extërnc de l'artère, a vu ce nerf emettre'un: rameau': qui 'ava~tta~
dela branche descendante de l'hypoglosse.
~X~–(~~M~e~œ~e~NER~s~~AL.
Le nerf spinal, qui constitue la onzième paire ,<ies nerfs cl'anieas, est un nerf
exclusivement Il s'étend de la moitié inférieure du i,)t.flbera-c)lidieu et de
la moitié supërioure de la moelle cervicale au trou deciliré postérieur~ an-dessous
duquel il se termine, eupartie dans le tronc dupneum0gast,i'ique, en pa.rUe dans
les deux muscles les plus importants du cou, le sterno-ctëido-mg.stoïdien etie (.ra-
pèze. On le'designe encore sous les noms divers de M~accëssûM'e du Her/' ua~Me
(vagi cccesso?'MM), de ~e?' acce~QM'e de WtLus, ou, tout simplement, de ?!e;
0!ec<?ssoM'e.
Origine apparente.
1° Le spinàlprend naissance à la fois sur le bulLe et sur
!a.:moeiie. Delà, ia dh~tsion tcate H&tMrc'He/.4e sesraM en deux.
racines bulbaires, et les racines mëduHaires~
ics
a. ~ae!M<?~&M/&ti;i!f<'s.–Lesrac]tiesbutbaires(Hg. S~N,2), au no~brede quatre
ou cinq, naissent dans le sillon latéral du bulbe, au-dessous des racines du
pneumogastrique, au-dessus des racines postérieures du prehTLJernerfGervicaf.
b. ~f<CM!es me~M~SM'es. Les racines médullaires (fig, 822,4) se détachent dit
cordon latéral de la moeUe un peu en avant de la ligne d'émergence des racines
postérieures des nerfs rachidiens. Les plus inférieurs de ces iilets radiculaires
répondent le plus souvent àlà quatrième paire racludienne mais on peut les voir
assez fréquemment s'arrêter Ma troisième ou descendre jusqu'à ta, cinquième. Une
disposition qui est constante, c'est que l'intervalle qui sépare les racines medul-
ta.ires du spinal des racines postérieures rachidiennes correspondantes diminue
~t'aduëllemeht au fur et a mesure qu'on se rapproche du bulbe.
3" Origine réelle.–Voy. p. 477.
3" Trajet.– Des différents filets radiculaires qui constituent le nerf spinal, les
t)ict,s supérieurs se dirigent horizontalementen dehors, tes filets moyens oblique-
meut en haut et en dehors, les filets inférieurs direc-
tement en haut Yf)g. §22, 1 et 2). Ces derniers filets
se condensent u'ordmaire en un petit troncule vër-
Ucalement ascendant, qui s'accole au cordon latéral
()c ta moelle épiniëi'e jusqu'au niveau du premier
nerf cervical. Là, i(~'en sépare en décrivant une
courbe concavité inférieure et externe, augmente
progressivement par suite de l'adjonction des filets
rudiculairës moyens et supérieurs, qui viennent
successivement s'incorporerà lui, et pénètre dans le
cn'me en contournant le bord latéral du trou occipi-
tai. H se porte alors transversalement en dehors
vers ie trou déchiré postérieur et, finalement, s'en-
~a~e dans ce trou pour arriver à la région cervicale,
uu il se termine.
par des filets a.nastomot.iques. Ces anastomoses, du reste, nous présentent, quant à
!eur nombre, quant à leur fréquence, quant à leur disposition et !eur degré de
complexité, des variations extrêmement, nombreuses tantôt ce sont des filets uui
se portent des faisceaux radic)il&ir's sur le tronc du spina! tantA' eu sont des
filets qui, cheminant en sens inverse, vont du spinal aux racines%iCes anastomoses
entre spinal et racines postérieures se rencontrent surtout dans la région de la pre-
mière racine, et elles sont parfois tellement complexes qu'il est, difficile ou )në)ue
impossible de les interpréter convenablement, je veux dire d'indiquer;.pour le ou
lesfiletsanastomotiques, s'ils appartiennent, au spinal ou au système radicu)a!t'c.
Parmi les variétés que présente l'anastomose du spinal avec la première racine
postérieure, nous signalerons celle où cette racine postérieure on comme
li, !-tUt. est toujours peu développée) se détache en totalité duspinal.
Ilesta peine besoin de faire remarquer combien ces difierentes anastomoses
sontsingulières et même invraisetnblables le faitd'un faisceau radicutaire scnsitif
allant renforcer le spinal est en contradiction formel te avec tes données expérimen-
tales qui nous apprennent que ce nerf, à son entrée dans le trou déchire, est exclu-
sivement moteur et, d'autre part, on ne saurait, admettre sans réserve qu'un nerf
!noteur, comme le spinal, jette un de ses faLsceaux constitutifs dans une racine
sensitiye et à fortiori, fournisse cette racine.
Au&M, depuis longtemps déjà., MoHD'x Uo).L (18f8) avait-il émis l'opinion que tes
anastomoses précitées entre le spinal et les racines postérieures des nerfs cervicaux.
ne sont qu'apparentes. TROLA)!'), dans un travail récent (1896), est
mètnes conclusions il'a. manifestement vu, dans tous les cas qu'il a examinés,
aux
les (iletsa.nastomotiquesd'origine radicutaire s'accoler au spinal et, après un trajet
plus bumoinslohg, se séparer dé ce dernier nerf pour se jeter dans une racine
postérieure. 11 nous paraît rationnel d'admettre qu'il en est de même dans tous
)t's cas et, des lors, tes anastomoses entre le spinat et les racines postérieures
des nerfs Cervicaux trouventleur explication dans les deux. formules suivantes
t~lestiletsquolesracines postérieures envoient auspina), ce dernier nerf ne se
les incorpore pas d'une façon définitive; il les restitue toujours, après les avoir
<onservésplusou moins longtemps usa surface, aux faisceaux représentant les
racines postérieures; 2" tes filets que le spinal envoie aux racines postérieures
l'
~'appartiennent pas en propre a ce nerf;
-.1' ce
a.).B;eoH<t<<;<'<t~s. ((aucune).
tBt'.n.tterne.
i13r. inlerne
tl
fR.ptt.'H'yuKietts.
pharyngiens.
~H.iMyngcs.
b).C<)fttM/e.< fl!r
L). IJr. leryxinceTe., tn.~MdiiMjUCS.
(N.ttusj.et'tM-citjido-~t~stoïdicn.
externe (N.(.kitrapexe.
Variétés.–D'après )esrechorc1tes de UOLL(Jt)~/i.t<t<.M.i)/t~8, p. 499); portautsur
quarante sujets, )es racines du spinat descendraient jusqu'à ia. troisième cervicale dans une pro-
portion de ?p. tOO, jusqu'à ta. <)ua.tn0nc dans Une proportion de 27 p. tOO, jusqu'à )a cinquicutc
dans une proportion de 35 p. 100, jusqu'à ta/sixième daas uneproportiou de M p. iOO, jusqu'à
taseptiëuiedansuneproportiou.deSp.lOO.
CKtjVt!U,u)Enayu une raciné postérieure du preuner neri'<;ervic.!d se bu'urqufi)' une brauc)u'
poursuivait sou trajet uorina.t jusqu'au g:tng~ouintervcrtei)rat;)'tu.)t)'e,s'innechiss!.titeu haut
pour rejoindre !enerf spinal.
)!)iMAK a rencontre un petit ~angtion sur )c spiual dans )e trou déchire postérieur, Utaisiin'est
nuHetnent6tabti que te rcntletnent observe parRKMAKnesoitp!lssiuip)(;U)entunrout)Ctueut
rottjonctit'CitU\'Kn.))u'tavufrequennneutics ntets buthaires su))erieurs foru)oruu petit groupe
distinct du spinat et du pneutnogastrjique. rceevoir au niveau du trou déchire nn fiiet. auastonu)-
tiquedecedcrnicr nerf etse jeter alors dans le nerf spiuat ou bien rester encore distincts de
ce troue nerveux. –La branche externe peut contourner le muscte storno-cteido-mastofdieu,
au )ieu de le traverser (TuuxE~j.–Cettetnemebrancucpouts'aua.st.otnuser.aucou~avec
l'hypoglosse outuetnete pneumogastrique.Lo~s'rË'x;.
aUnn) des couches profondt's v<tt's Les superficielles ')° la ~')an<!f s'~us-
rnitxi~an-e; 2° le muscle stylo-hyoïdien; 3° l'aponévrose cervicale superncteHe;
)<' peaucier du cou S" la peau.
Quant aux rapports du grand hypo~osse avec l'artère linguale, ils peuvent être
résumes comme suit le nerf et l'artère restent contigus jusqu'au bord postérieur
du muscle hyo-glosse; là, ils se séparent, le nerf passant en avant, l'artère eu
a)')'i<')'e de ce muscte hyo-gtosse; arrives à la partie antérieure du muscte, les
dcu\ organes se rejoignent de nouveau. H resuite d'une pareille disposition, on
!t' ')t)(;oit, que, pour lier t'artère linguale au-dessus de la grande corne de l'os
hyoïde, il faut de toute nécessite inciser préalablement le musc!'e hyd-glossc.
en arrière duquel se trouve le vaisseau en quesHoh.
d. Dans sa pot'~on ascendant (Hg. 828), le grand hypoglosse chemine à ta
face inférieure de la langue, entre le mylo-hyoïdien, qui est en dehors, et (es
Ftg.528.
.\etfs de la tangue, vus par leur cut-c externe.
i, HCt'f lingual. ses rau)ificaUot)sà la face dorsale Je la tangue. 3, son auusLomosc avec le dentaire inf<ticu).
4, corde du t~nt~an. o, ga)tgHon sous-tnaxHtau'c.–H; gtosso-fthat'~ngtf't). 7, fraud hypogiossc. 8, sa branche
dMci'Hf~ntf. 9, a~n fameau ))om' te Hivro-hyoïdift). tt~ son îuiastouïosc avec e îtn~uai. -–< H, '!ft ic!iit<)ftt'af))
dausics M*usc)es de ta tangue. f2, ht'aMche dRscc)tda)tte du plexus cervical. ~~t,a~~se de Ihypogto'-se. ;m-c!-cr'
rameaux pour les muscles sous-t~oïdiens.– )4, spittat. io, pncmttogash'ique, avec lu', son ~{tng!ion ptcxitom'f'.
t'i, tar\ng~ supérieur sccttOttm'.
It, tïï~tV, V,V!, tes deuxième, (roisictne. ~uatriëtne. cit'quienie et. sixième ncrisccrvicaux.
<t, ~a))g)ion de Gass<;r. A. p;at~tion sphcttOjtataUt).
f,Miusctc5Lcruo-cIe)do'"tasioÏdic't.
–c, Jugu)aire mLcrnc.f/,ar).6rcmcntt]g;ct')no~c""c.–
B. BRANCHES THUMtKALES
/intra-cranienne. ~U.meningien.
n).
;~v<!tc/t6~co/~<e<-a~<) `1
;R.vMcut!ure.
) tBr.descenda.nte.
'.exh-a-craniennes.. ~R.duthyro-h.yoMien.
~H.det'hyo-gtosseetdustyto-gtosse.
\U.dugenio-hyoïdieu.
b) B<YM:<te«<e)'mtna~)N.desmusc)esde)a.)a.ngue.
Variétés. VALEtfnN a vu le grand hypoglosse renforce par un filet de la racine postérieure
du premier nerf cervical. Ce filet anastomotique me parait être t'équivalent du rameau que nous
décrirons plus bas sous le nom de racine postérieure ou sensitive de l'hypoglosse. BaFt'tn-
DF.LMAS (~ot<o!< me<:<!ca<, 1892) a vu le grand hypoglosse se détacher du ganglion ploxiforme du
pneumogastrique aucun filet nerveux ne passait par le trou condylien antérieur. L'anomalie
etttil bilatérale adroite, la branche descendante interne naissait également du ganglion plexi-
l'ornie, à gauche, elle provenait du nerf grand hypoglosse. Dans un cas observé par CnuvEt-
!.Hn:n, le grand hypoglosse donnait un petit filet a la première paire cervicale, avant de recevoir
celui que lui envoie cette paire nerveuse. D'autre part, aux lieu et place de la branche descen-
dante interne du plexus cervical, on voyait « quatre rameaux émanes des nerfs de la première,
de la deuxième, de la troisième et de la quatrième paire cervicale, qui formaient, avec la branche
descendante de l'hypoglosse et avec les rameaux qui en émanent, une succession d'arcades ou
unses situées au-devant des artères carotides externe et primitive Un rameau cardiaque
peut se détacher (H<n'n.) de l'anse de l'hypoglosse. Mais, dans ce cas, il existe généralement
une anastomose de ce dernier nerf avec le pneumogastrique, ce qui nous autorise a penser que
le rameau cardiaque en question n'est en réalité qu'une branche du pneumogastrique,qui s'accole
quelque temps à la branche descendante de l'hypoglosse. –J'ai vu, dans un cas, la branche
descendante de l'hypoglosse constituée par deux rameaux complètement distincts et à peu près
d'égal volume. Elle peut ne pas s'anastomoser avec le plexus cervical: j'ai rencontré deux
fois une pareille disposition. Dans les deux cas, la branche descendante de l'hypoglosse se dis
tribuait par des rameaux distincts aux muscles sterno-hyoïdien et oino hyoïdien. –Cette branchf'
descendante de l'hypoglosse s'accote quelquefois, dans une certaine Étendue de son parcours,
au tronc du pneumogastrique et, semble s'en détacher, Une dissection attentive démontre)!!
toujours qu'il y a simple accotement et non fusion entre les deux troncs nerveux. G. KuAus)
a vu l'hypoglosse envoyer un filet au musclemylo-hyoïdien.
J'ai vu, dans deux cas, le grand hypoglosse constitué par trois trohcufesradiculairës.Iesqueh;
traversaient le sac durai par trois orifices distincts, superposés dans le sens vertical. Ges troi<
troncules étaient vraisemblablement les homologues des trois faisceaux nerveux dont se cpm-
pose,d'aprèsF)!ORtEp,l'l)ypoglossedel'embryon(voy.p!usbas). t
VA).EXTt\ décrit, comme émanant de l'hypoglosse, des filets vasculaires, qui se jettent sur );t
carotide interne et même sur la linguale.–On voit même quelquefois, d'après le même an;t-
tomiste, un gros filet "qui descend de la partie postérieurede l'hypoglosse vers la bifurcation
de la carotide primitive, et semble se perdre dans le ganglion inter-carotidien.
Indépendammentdes anastomoses que nous avons décrites plus haut entre le grand hypo-
glosse et les nerfs qui cheminent dans son voisinage, CAOt et Anxot.D ont signalé, entre l'hypo-
glosse d'un côte et l'hypoglosse du côté opposé, une anastomose médiane et ansiforme, située
tantôt entre fe'genio-hyoïdien et le gënio-gjosse, tantôt dans l'épaisseur même du génio-hyoj-
dien: c'est l'atMe xM-/tyoMie;")e de f/t)//jo'oMe de HYHTL(.S;7;:M?!<&. d<')'/MM.M(<icn,
1865). Elle se rencontre environ une fois sur dix sujets.
Raciae dorsale ou racine ganglionnaire de l'hypoglosse. En 1833, MAYM({'e&< f/M (<e/f M,
(/fM ~«c&eHHMtrA KKf< (lie :e)'tM, in Nova acta Acad. natur. curios., t. XVi, part. Il, p. M)
L
a découvert et dco'it
chez que]ques marn-
iniferes une racine pos-
térieure de l'hypORtos-
se, qui émerge du sil-
ton fateraldubuibc,
sur la MêlDe ligde <)ue
les filets riidiRu)air('
du spinal et du pneu-
mogMtrLque, et vient.
après un trajet ))atu-
re)te<nent très rotut, t,
se fusionner !tve<' ta
racine antérieure. Ln
petit ganglion no'-
veux se trouveconst.'un-
)uent sur le parcoursdf
cette racine postérieure
qui doit vraisemblable-
A )j
ment, au point de vm'
Fig.SM. physiologique, être de
)netne nature que les
).a racine jMMMncurc de t hypogfossc A, chex t'honunc fauontanc:; )i, chfx )c mouton,
racines postérieures ou
L~n~~M~h~~M~y~p~~
–M~M~ec~M~M~M~M~~M–~Ui~mM~
.Mme.
uajtrûsBscK~~a~Mormaf).
3" Trijumeau. SonvALBE, t/e&e;' f<t'e mo'p/to~. BedeM<un'/ (les Gao'tun c~<n''e, Sitx. d.
Jenntische Gesellsch., Hf!8; Du MÊME, DM' ~ot~to;} ocM~o-mo/Ot'it, etc.. Jen. Zeitscin', )8'!9
(hou), Ret/r. s<«' ),'<!)'~<. ~lKH<. < Can'~tOM cth'ftre, Orvosi llekap.. 1881 Kt<AUSH (W.), (A'~e)'
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/at''x )t'')'t;) <rt.fyeH!«tt, Diss. KoniKsberg, 1896 ApOLANT, f/fte;' ~as GM)!.?<'t'o;! f'7ta!'e, Arch. f.
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4"Nerïs facial et acoustique. Fno)UEp. f,'<'&f<' (/<M //oMt0~o.?e)t </<C/tOf</a <)/tn;)aMt bei M«'</c-
)'<;M U'i)'&e«/t!'e<'e/t. Anat. Anx.. 1887;– CA'<~)EL', /!e<t. ~'M'' le ;tet'nM(/:<t/ ses <'a)t)eftt< et ses
.«M'/<;u)ts. Hev. de Laryngologie. 189t; ButM)XG))AM. 7'/te xo'fe o/' H't'fs6etY/. Journ. of Anat.
Mfl Physiol.. 1895; PEXZO. <e&<(/a~ ~«tt.~tott .<<;«<<. etc., Anat. Anx.. 1895; CmAnuf.).
~M'Mte;t<f ~< !Ut <:p)'t'o !'t:<e)'cn/ff/o /'t'<t raci<.s'<t'co faciale e <7 f//OMo/f<t't))'/eo in eH!&t'tnMt f/i M!<tMt-
")')' Monit. Zoo), ital.. 1896; HuGE, ~'e~er <<a4' ~o'f'p/tet'Mc/te Gett'e<</M A'e<'t'. y'nc~M tct
)) f/'Af/ti<'<'< Zeitschr. i;. 70 <j!eburtst v. GKGEXtfAb'H, )896 KA\KOt''F, 7'Y<c M&e;' f/<*M ~«
'~t"< <j«My<<ot) GnMeW bei f~e)! .Snx~e~io'eM, Interm. Monatsschr. f. Anatomie. 1897.
Voyezaussi, au sujet des nerfs crâniens, les indications bibliographiques qui suivent les o't-
~!)!Met<e)'))?:!)~~o)Mr<'eMMdechacundocesnerfs(p.'4)3ii48t).
CHAPITRE H
NERFS RACIHDtENS
Les nerfs rachidiens, que l'on désigne encore sous le nom de nerfs spinaux,
peuvent être définis: les nerfs <~Mt H~sseM< de ~Mtoe~e épinière et ~M;' <a-
<)~'se)~< ~es <?'OMs decoH/M~st'soK (t..I, p. 69)j00tt)' se renc~'e aux <er)'<o~'es o~s-
H<Mes ~tt~M~s ils sont des<Hcs. Ils diffèrent ainsi nettement des nerfs crâ-
niens, qui naissent du bulbe ou de l'encéphale et qui, eux, traversent les trous
de la base ducrâne. Envisages au point de vue physiologique, les nerfs rachidiens
appartiennent tous & la classe des nerfs mixtes, c'est-à-dire qu'ils possèdent à la
fois, diversement entremêlées, des fibres motrices et des fibres sensitives. Du
reste, comme les nerfs craniens, ils naissent par paires (pcwes )Y:(;/n'o!eKMe.s) à
droite et à gauche de la moelle épinière.
1" Nombre et division. Les nerfs rachidiens se divisent, comme les vertè-
bres, en cervicaux, dorsaux, lombaires, sacrés et coccygien
a. Les K<*r/'s ce~t'eaM.K sont au nombre de huit de chaque côte. Le premier passe
entre l'occipital et l'atlas, le huitième entre la septième vertèbre cervicale et la
première dorsale.
/). Les nerfs dorsaux sont au nombre de douze. Le premier s'échappe par le
h'uu de conjugaison qui est formé par la première vertèbre dorsale et la seconde
deuxième, par le trou de conjugaison que circonscrivent la dernière vertèbre
dorsale et Ja première lombaire.
c. Les )!e~s ~o~&a~'es sont au nombre de cinq. Ils passent par les cinq trous
de conjugaison suivants.
(~. Les M6)'/s saches, au nombre de cinq également, s'échappent du canal verté-
))['id, les quatre premiers par les trous sacrés, le cinquième entre le sacrum et le
~ccyx.
e. Le Ke?' eoccy<<?~ enfin, situé au-dessous du précédent, longe tout d'abord
la corne coccygienne, en contourne la base et passe sous un ligament oblique de
h:)nt en bas et de dehors en dedans, qui va de cette base à la deuxième pièce du
f'wcyx (TitOLARD). C'est à tort que certains anatomistes désignent ce nerf sous le
'n~m de sixième nerf sacré le sacrum, ne possédant que cinq vertèbres, ne peut
.)ir que cinq nerfs et celui-ci est un véritable nerf coccygien, répondant au trou
de conjugaison, naturellement rudimentaire chez l'homme, qui sépare la première
Yt't'tèbre coccygienne de la deuxième.
-\u total, il existe chez l'homme, à l'état normal, 62 paires rachidiennes, soit
~t nerfs de chaque côté.
n'est pas rare de rencontrer dans le canal lombo-sacré, sur le pourtour du
/~MM /e?')H!MC[~e (voy. p. 84), un ou deux autres petits nerfs, extrêmement grêles,
qui partent de l'extrémité inférieure de la moelle et, sans voir le jour, se perdent
d'un façon ou d'une autre dans le tissu conjonctif du filum. Ce sont les rudiments
des nerfs6' caudaux
"1 des
1 mammifères à1 queue. CesIl nerfs
n
Fig. 531. Face antérieure de la moe)[e, montrant l'ensemble des paires rachidienncs
dans leurs rapports avec le cordon du sympathique.
H, gangHon cervical supérieur du grand sympathique. 6, gangtion cervical moyeu- ganglion cervical mf~'icm'-
t/, gangtions thoraciques. < ganglions tomhait'cs. –<
ga~gtioas sacr6s.
eoccygtcn. -Les chttTt'cs romains indiquent num~t'iqucmcn). les paires rachidiennes.
ici'mittatc.
fUtint Co, nerf
3" Trajet extfa-méduUaire. Les libres radiculaires de la racine antérieure
se portent obliquement en dehors et un peu en arrière vers le trou de la dure-
mère (caKa~M)'~) qui doit leur livrer passage. Un peu avant d'atteindre cet orifice
ou au moment de l'atteindre, ils se reunissent en un faisceau unique, tronc )'a(M-
CM~M'?'c &K<<etH', lequel s'engage dans la partie antérieure du canal dura). De
même, les Blets radiculaires postérieurs se di- o
figent obliquement en dehors et .un peu en
avant, se réunissent en un seul faisceau, <?'OMc
t'aeKcM~M'e jso~ë)'«?!M', et pénètrent dans la
partie postérieure du canal dural. Le canal
!ibreux que la dure-mère offre aux racines
rachidiennes se trouve situé, sauf pour un cer-
tain nombre de racines que nous indiquerons
plus loin, dans le trou de conjugaison corres-
pondant.
Arrivés à la partie externe du trou de con-
jugaison, les deux troncs radiculaires' anté-
rieur et postérieur s'unissent à leur tour pour
constituer un tronc mixte, qui est le Mer/'
?'scAM~eM. Cette fusion des deux racines est
intime il est absolument impossible de déme-
!cr, au delà du trou de conjugaison, ce qui
appartient à l'une ou à l'autre.
L'obliquité de chaque paire de racines varie
suivant les régions (fig. 531) les racines du
premier nerf rachidien sont légèrement ascen-
dantes les racines du deuxième et du troi-
sième nerf affectent une direction à peu près
horizontale; les racines des nerfs suivants sont
obliquement descendantes, formant avec la
moelle épinière, dont elles émanent, un angle
:)igu ouvert en bas. L'ouverture de cet angle,
que nous appellerons <ïM<~e d'eMter~eHce, tend Un tronçon de moeUc, vu par sa face
à diminuer de plus en plus au fur et à mesure latérale droite, pour montrer les ia.-
qu'on se rapproche de l'extrémité inférieure cmes des nerfs rachidicns.
de la moelle c'est ainsi que les nerfs qui sor- i.d'm'c-m6t'c,tncis<?cct.t'']'tgn~c.tigan)cn).
dcutc~H,uucdcnt,dcccti~mct]t,ins'Ét'(!!C
lent par les trous de conjugaison de la région surt:tdui'c-n)<c.–4,un)'c['f'rachidicndan5
la gaine f)uchufom'niUadure-t)]ô)'c.3,5,5,
)<)tubaire et de la région sacrée suivent une racines nn~ricut'cs.–f), 6,
enracines j)ost,c-
t'icut'cs.–7,7,~angtionsspinau\8,8't'a-
direction qui se rapproche beaucoup de la ct)teat)t~t'teut'cct-)'acittc('ost.crtcu)'f',juxtaposées
verticale. C'est à l'ensemble de ces derniers
dansiccanatfibt'cuxdctadtH'c-mëco.–
9, cloison fibreuse vcrticatcs~pa.t-anL les deux
formant dans le canal lombo-sacré un racines.
volumineux paquet de cordons verticaux et parallèles (fig. 32, 6), qu'on a donné
le nom de ~MeMe de cheval.
11 résulte de l'obliquité des racines antérieures et postérieures des nerfs rachi-
dicns que le point d'émergence de ces racines est situé, sauf pour les deux
premiers nerfs cervicaux, à un niveau plus élevé que le trou de conjugaison vers.
lequel elles convergent pour sortir du canal rachidien. Cette distance verticale qui
sépare les deux. points précités, l'émergence du nerf et son trou de conjugaison,
varie, on le conçoit, avec le degré d'obliquité de chaque paire rachidienne. Sur un
sujet de dix-huit ans, dont la moelle mesurait 41 centimètres de longueur, j'ai
constaté que cette distance était représentée par les chin'res suivants
caccus,
Pour la 3°/Mtu'ece)'t':c~e. c ir~uno~r.
18 mil1.
CÔTÉ
nhtin.
l~~W~~M'M~
5°
S'
25
33
4'!
25
32
4-!
M" 68 68
1)0
l~pau'e~om&at'e.
12'
2"
Ht
1<4
138
04
134
3' <a( 15t
4° 163 164
l'~MH-eM~ee.
5"
5-'
18t
188
280 28(!
180
188
Fig.M.}.
Ct'une transversale de tamoette embryonnaire du poulet, montrant les fibres centrifuges
(motrices on vaso-motrices) de la racine postérieure (d'après VANGEUucHrEx).
)~ sillon ntf'dian ntttericur. 2. canal central. 3, c~nc epe'td~nt~irc anLuricur. –3 cône epcndyntaire pos[t''ri<'u)'.
4. racines antérieures ou ntotrices. 5. racines postc't'tCUt'cs. G, ~angtfon SjMnat. 7, u)io ceUuic ra()n't't:))<c
a*)t!ricnre. 8. 8, deux ecHutcs radicuiaircs j)(tst.6ricut'cs. :ncc 8' c~ 8\ )cur c;tindraxcpassant dans le5 racines fo~t~-
~icurcs.), réunion des deux racines antfriej)rcscLpostérieures pour former le nct'fracbidien.
(lui émane d'une cellule ganglionnaire se partage, après un cour), trajet, en deux
branches de direction contraire une branche ascendante, qui passe dans la racine
postérieure et remonte vers la moelle une racine descendante, qui passe dans )c
nerf rachidien et, de là, se rend à la périphérie. Nous rappellerons en passant, (juc
la cellule ganglio-spinale est primitivement bipolaire et que ce n'est que plus tard,
au cours du développement ontogénique et par une série de transformations suc-
cessives, schématisées dans la figure 454, qu'eDes revêtent la forme uuipohure
qui les caractérise chez l'adulte, )
Les recherches de S'nÉxoN (1880) nous apprennent d'une part, que le nombre
des fibres nerveuses contenues dans une racine postérieure est la même, qu'on
prenne cette racine avant son entrée dans le ganglion ou après son émergence
d'autre part, que pour un ganglion déterminé, le nombre des cellules qui entrent
dans sa constitution est sensiblement le même que celui des fibres nerveuses qui j
le traversent. Nous pouvons donc conclure '1" que chaque cellule ganglionnaire
entre en relation, dans le ganglion spinal, avec une fibre radiculaire 2° que, vice
versa, la fibre radiculaire se~'<n)e entre en relation, dans le ganglion, avec
une cellule ganglionnaire. Dans cette deuxième proposition, j'ai écrit avec intcn-
tion, et en soulignant, chaque fibre radiculaire se~s~mec'est que les racines
postérieures des nerfs racbidiens ne possèdent pas que des fibres sensitives; elles
renferment encore, ainsi que nous l'avons vu à propos de la moelle épinierc
(p. 89), un certain nombre de fibres centrifuges, motrices ou vaso-motrices, qui
de !amoe)!e se rendent au nerf rachidien. Or, ces dernières fibres, comme nous
Je montre nettement la figure 833, traversent le ganglion, tout comme les fibres
sensitives, mais sans présenter la moindre connexion avec les celluies nerveuses
ganglionnaires.
On rencontre parfois sur le trajet des racines postérieures, entre la moeit''
et le ganglion spinal ordinaire, de petits ganglions accessoires, qui depuis )ong-
temps déjà ont été signalés par HvutL sous le nom de ~aM~M s&e~'aH<M. C'est
le plus souvent sur les nerfs lombaires et sur les nerfs sacrés que l'on observe
une pareille disposition. Plus récemment, KvrTO!SE(/M*
~'KC<. ~QMa<~cA?'< /tM<OHHeM. //M<0<0(/ïC, 'i884) a
décrit sur les racines postérieures des nerfs rachidiens
(]enombreuses cellules nerveuses, tantôt éparses, tantôt
rHunies en de petits amas (fig. 834) ce sont. de véritables
ganglions aberrants en minia),ure.
6" Caractères propres aux nerfs des diMérentes ré-
gions. Les nerfs des diuerentes régions du rachis dif-
fcrent les uns des autres, comme nous l'avons vu plus
haut, par le degré d'obliquité de leurs racines, par la ton-
~ueur de leur trajet intra-rachidien, par le déveioppe-
jncut comparatif de leurs racines antérieure et posté-
rieure. Ils diS'6rent aussi par leur volume et on peut Fig.Mt.k.
ctabtir en principe que le volume des nerfs est générale- )tUne cellule
nerveuse, pin-
ment proportionnel à l'étendue et à l'importance des ter- cée sur te trajet d'une
ritoires qui leur sont dévolus. ra&inep')st,erteu)'e(d'!)-
presRA'no~E).
Les KC;A' e~'UMaM~c augmententde volume du premier
au sixième. Le septième et le huitième présentent a peu près le même dévetoppemen l
que le sixième. Nous verrons plus loin que, tandis que les quatre premiers nerfs
cervicaux sont destines au cou, les quatre derniers se distribuent au membre supé-
rieur c'est pour cela qu'ils sont, de .tous les nerfs cervicaux, les plus volumineux.
Les N~s ~ot'ssMJ;, sauf le premier, qui se rend au membre supérieur et qui
présente les mêmes caractères que les quatre derniers cervicaux, sont relativementt
peu développes. Cette réduction des nerfs dorsaux provient de ce que ces nerfs,
destinés surtout aux parois thoraciques, ont un champ de distribution relative-
ment fort restreint.
Les HC~~OH~~M'es, qui se rendent aux membres inférieurs, sont beaucoup
p!us volumineux. Leur volume augmente dit premier au cinquième.
Les He?'/s seo'ës, destinés eux aussi au membre iufeneur, nous prcHenteut.
OK;ore un volume remarquable le premier est même le plus volumineux de tous
k's nerfs rachidiens. Ce développement va en diminuant du premier au dernier.
Le cinquième est relativement tout petit.
Le Ke?' cocc~t'eH, plus réduit encore, est de beaucoup le plus grêle de tous les
nerfs rachidiens.
Rapports.–Pour sortir du canal vertébral, les racines rachidiennes doivent
7"
forcément traverser les trois enveloppes de la moelle ou méninges. Chacune de ces
enveloppes se comporte ~leur égard d'une façon spéciale. La ~e-Mïe?'e, mem-
brane cellulo-vasculaire,s'étale régutiërement sur chaque racine d'abord, puis sur
le nerf mixte, en formantteheyrneme.~L'se/uïoMe, membrane séreuse, n'est
en rapport avec les racines qu'au niveau du point où ces racines s'engagent dans
l'orifice que leur offre la dure-mère. Au niveau de cet orifice, les deux feuillets
viscéral et pariétal se continuent réciproquement l'un avec l'autre, en formant aux
racines une gaine circulaire toujours très courte.– La ~Mre-Me?'6,en8n, mem-
brane fibreuse, se réfléchissant en dehors au niveau du point où elle est perforée
par les racines, forme à celles-ci des
gaines tubuleuses,: qui les accom-
pagnent dans les h'ous de conjugai-
son et se fusionnent, peu à peu, au.
delà de ces trous, avec la gaine con-
jonctive~ du- nerf. Nous avons, dé.jn
indiqué plus haut, à. propos de la
dure-mère ràçhidienne (p. 486 et
487), la manière dont comporte
cette membrane par rapport aux
racines spinales. Nous ne saurions
y revenir ici sans tomber dans s des
redites.
Dans le canal vertébral, depuis
leur émergence jusqu'à leur orifice
dural, les racines rachidiennes, cha-
Cnupc horixout~c de la colonne ve~cbi'aic passaat
par le trou de conjugaison, pour montrer ta gamc
cune avec les vaisseaux qui ies ac-
duraie des racines rachidiennes (~c/Me). compagnent, cheminent dans l'es-
t. mocHc cjmnerc. 2, t'ac~ncsan~cneurcs. 3- racines tXtS- pace sous-arachnoïdien ((ig. 835),
t~ncurcs. 4, nct't' rachidicH. 5, pic mère. C, )igan)cnL entre la pie-mère et le feuillet vis-
ttcotc)~- 7, at'nehno't~c- 8, (ture-m~rp. avec 8\ gaine
)hn'alc des t'acmc~ c~du nerf raehidicns; 8\ cloison cot)jot)c- céral de l'arachnoïde. Les deux
tf\e, séparant les deux gaines t'adicniàirps. 9, espace sou6-
ar.tctmoYdiGtt. !0, trou de conjugaison i), (<c)'iostc. ordres de racines, les antérieures
)2. h'actus conjonctifs allant de ia gaine duratc au périoste.
et les postérieures, sont séparés a
leur origine par le cordon tatét'a) de la moelle, et, sur les
1 ~.lIt_{_. de la moelle,
côtés H~11- par
le ligament dentelé.
Dans le trou de conjugaison, les deux racines correspondantes sont encore
séparées l'une de l'autre par une mince cloison fibreuse ou tout au moins conjonc-
tive, tantôt simple, tantôt double, qui dépend de la dure-mère (fig. 532, 9). Cette
cloison, disposée verticalement, divise lé prolongement tubuleux que cette mem-
brane envoie dans chaque trou de conjugaison en deux conduits secondaires
(fig. S3a) l'un antérieur, occupé par la racine motrice l'autre postérieur, réservé
à la racine sensitive et à son ganglion. Ajoutons que dans les trous de conjugai~n,
qui sont, comme on le sait, beaucoup plus larges que ne le comporte le volume des
nerfs racbidiens, ceux-ci entrent en rapport avec les veines racbidicnnes, tou-
jours très volumineuses et plus ou moins disposées en plexus.
Rapport des racines rachidiennes avec les apophyses épineuses.–Depuis qu'un certain nombre
d'affections intra-rachidiennes sont entrées dans le domaine de )a. ttierapeutique chu'urgicate. il
y a intérêt, pour le chirurgien, <ï couna.itre exactement les rapports qui existent entre le point
d'émergence dos diverses racines rachidiennes avec les apophyses épineuses, qui, sur le vivant.
sont les seuls points de repère utilisables. Des recherches dans ce ~ens ont été entreprises depuis
)ongtemps déjà par J~DELOT et par Nunri et, tout récemment, par ~Kto ()889) et parCnn'AULT (1S94).
ItEfo a examiné à ce point de vue spécial six sujets ada)tes, dont ctnq~ionnnes et une femme.
Je résume, dans le tabieau suivant, les résultats de ses recherches les indications données ne
sont, bien entendu, que des indications moyennes,-qui, comme telles, ne sauraient convenir M
tousses cas. ·
On)C)!<ESSP)KALESDES'<EnrSt!AC)nmE!)S
nAPPOKT)!ES AUX APOPHYSES EPtXEUSES
(La lettre ~indique, pour une paire rachidienne, le point le pluséievé de son émergence,)!)
lettre & !e point le p)us inférieur; C, D, L, vert&bres ccrvicafes, dorsatcs. )ott)haircs.)
'<t~.Uopéuau-dessusdol'arcpostërieurde
3°.
~nHi'<ecp)'M;M/e l'atlas.
Entre l'arcpostérieur de l'atlas et l'ap. épineuse de l'axis.
tft. Un peu au-dessous de l'arc postérieur de l'aUas.
A l'union des 2/3 supérieurs avec le 1/3 inférieur de l'ap. épineuse
l'axis.
de
(a,justcau-dessousd))bordsupërieurde)'ap.epineusodei'nxis.
'&. Au tnitieu de i'ap.epineuse de C'.
't.
a. Juste au-dessous du bord inferieurdet'a.p.épineuse do i'axis.
~&.Justeau'dessousdubordinfcrienrdet'ap.epineusodoC'.
'&.
7"
8~-
'&. ~n. Bord inférieur de l'ap. épineuse de C\
'n.
Bord inferieurdei'ap.épineuse de C*.
Au-dessous du bord supérieur de l'ap. épineuse de C'.
Au-dessus du bord inférieur de l'a.?, épineuse de C".
(~.tiordsuperieurdel'ap.épineuse
Bordsuperieurde)'a.p.épineuse deC'.
det'
,a.Entro)esap.epineusesdOC'etC°.
t"'pa:)'e</o)'M/e '&. A l'union des 2;'3 supérieurs avec le )/3 hifëriëur de l'espace com-
pris entre les ap. épineuses deC'et deD'.
~'H. Bord inferieurdel'ap.épineuse deC".
(6. Juste au-dessus du bord inférieur de l'apophyse épineuse de D'.
'(&.
'j&.AI'uniondu'1/4
a.Justeau-dessnsduinilieudel'ap.epineusedeC'.
'&. Au bord inferieurdel'ap. épineuse de D'.
a. Juste au-dessous du bord supérieur de l'ap. épineuse do 0'.
A l'union du~)/3sup. avec les 2/3 inf. de l'ap. épineuse deD'
to. Bord supérieur do l'ap. epineusedoD~.
sup. avec )os 3/4 inf. de l'ap. épineuse de D'.
fiw: n. Bord inférieur de l'ap. cpineuse de D*.
RJusteau-dessonSdu bord supérieur de l'ap. épineuse de D'.
j<Al'uniondul/3sup.avecles2/3inf.de)'ap.6pineusedoD'.
'&. Juste au-dessus du bord inférieur de t'ap. épineuse de D°.
'(&.
,<t. A l'union des 2/3 supérieurs avec le 1/3 inférieur de t'espace coin-
K' pris entrelesap. épineuses de D'et do))'
&. A l'union du 1/t sup. avec les 3/4 inf. de l'ap. épineuse de 1)°.
.n.Entrelesa.p. épineuses de D" et de Do,
(" Bord supérieur del'ap.épineuse de Dl.
')
(~. Entre les ap.êpineusesdel)°etdeD'.
11" '&.MHiendel'ap. épineuse de D".
ia. A l'union du 1/4 sup. avec les 3/4 inf. de t'ap. épineuse de 1)~
(6. Juste au-dessus de l'ap. épineuse de D".
a. A l'union du i/4 sup. avec les 3/4 inf. de l'ap. épineuse de D'-
&. Juste au-dessous de l'ap. épineuse de D°.
..a.EntroIesap.êpineusesdeUsctdeD".
&. Bord inférieur de l'ap. épineuse de D".
t~.Mt)ic:!<lal'!tp.6pinf'use(!eD'°.
t. A l'union du 1/3 sup. avec les 2/3 inf. de l'ap. epineuse tie D".
(a. Milieude l'ap.épineuse deD'
'{t.
5'
'i'&.Justeau-dessous
~'ao'e coco/nieHHe
( &. A
de i'ap.épineusedeD".
Juste au-dessous de l'ap. épineuse de 1)'°.
j c['
i'union du 1/4 sup. avec les 3/t inf. de l'ap. épineuse de D'
( a. A l'union du t/3 sup. avec les 2/3 inf. de l'ap. épineuse do ])".
a.
Milieu de l'ap. épineuse deD".
t'° pau'e .!f<c;'ef' j a. Juste au-dessus du bord inférieur de l'ap. épineuse de D".
~t. Bord inférieur de l'ap. épineuse de LI.
Bord inférieur de l'ap. épineuse de L'.
lltl'e cocc, ,m 6. Juste au-dessous du bord supérieur de l'ap.- épineuse de L*.
Les recherches de CtUf'AULT portent sur 20 sujets dont 3 fœtus nés avant terme, 2 nouveau-
nes à terme, 8 enfants et 7 adultes. L'auteur, tout en reconnaissant qu'il existe, ici comme
ailleurs, des variations individuelles considérables, a cru pouvoir formuler, en manière de Mn-
clusion, cette proposition a la fois très simple et très pratique :t la région cervicale, il faut
ajouter un au numéro d'une apophyse dëtermineepariepa)per pour avoir le numéro des racines
qui naissent à son niveau à la région dorsale supérieure, il faut ajouter deux à partir de la
sixième apophyse épineuse dorsale, jusqu'à la onzième, ilfnut ajouter trois; la partie inférieure
de la onzième dorsale et l'espace interépineux sous-jacent répondent aux trois dernièresipaires
!ombo.ires; la douzième apophyse dorsale et l'espace interêpMieuxsous-jacent auxpaires.sacrëes
Cette formule, ajoute Cmf'ACLT, est applicable aussi bien a la femme adulte qu'a l'homme adulte.
Chez l'enfant, il faut la modifier légèrement, au moins pour les racines dorsales et les premières
lombaires et dire à la région dorsale supérieure, de la première à la quatrième apophyse, ii
faut ajoutertrois pour avoir le numéro de ta racine correspondante,à la région dorsale moyenne.
de la cinquième a. la neuvième apophyse, il faut ajouter quatre.
AUTICLHi 1
· (B!Y<HC/tM~os/cn<'MrMf/Mi'('<2°H<')'/f.'cer')ica!t.)
Contrairement à ce qui a lieu pour les autres paires rachidiennes, les branc)n's
postérieures des premier eLdeuxiëme nerfs cervicaux sont plus volumineuses que
les branches antérieures correspondantes. Chacune d'elles mérite une description
à part.
~° Branche postérieure du premier nerf cervical. La branche postérieure
du premier nerf cervicat
(ng. 838,1) sort du canal
A'ertébral, entre l'occipital
et l'arc postérieur de l'atlas,
en dedans de l'artère ver-
tébrale qui lui est conti-
guë. Elle arrive ainsi dans
la masse cellulo-graisseuse
qui comble le triangle forme
par le grand droit posté-
rieur de la tète et les deux
obliques, et se partage alors
en de nombreux rameaux.
De ces rameaux, l'un est
anastomotique; les autres
sont des rameaux mugpi'-
laires;
a. /~HM<ÏM aHNS~OMM~-
Branches postérieures des trois premiers nerfs ruchtdieus. que. te rameau anasto-
motique, suivant un trajet
i, branche postfricurc de la pt'enuoc paire rac))i<tiott)e,tiotmant ttcs
t'atncauxaMXtnusctpsdroits ct~ohÏiquesdctat6Lc.2.t'r!mchc)'ost6tiem'c
'te <a dcmiûn'c paire. descendant, contourne eu
3, branchepostérieure de la troisicntc paire.
M.hapcxc.–&,j~t'ant)cot))ptcxus.–f,t'a)tdd)'oitpost~'icurdt't;i arrière les
tôte.pctitdt'ott.c,pcmob)iftuf'grand obUquc.arLftC masses latérales
vertébrale.
au-dessous du muscle grand oblique, à un filet ascendant de
du deuxième nerf cervical.
t l
de l'aHas et vient se réunir,
la branche pc~erieuTf
_1 _1-
b. J!<ïMMO;M.ï: )MMSCM~<W<M. Les rameaux musculaires se distribuent aux
muscles voisins. On les distingue, d'après leur direction, en trois groupes 1" }'a-
me~K.K <M<e?'Ke.s, pour les muscles grand droit et petit droit postérieur de la tête
~?YMMean< <M?<e)'Me, pour le muscle petit oblique; 3° rameau Mt/e~eM)', pour le
muscle grand oblique.
muscles..
musculaire et un rameau interne ou musculo-cutané.
a. ~SMte~M e~<e?'Me. Le rameau externe (fig. 839, 4) se porte, dans l'espace
celluleux qui sépare le long dorsal du sacro-lombaire et se ramifie dans ces deuxx
(~/wtc/tM~o.!<<eM)'<;)ides 9~, <0", H~, d2*' Mpr/Wo'MM.c; if' 2°, 3°,4", !)')!<<
~m&M; t" 2", 3°, 4°e< 5° ner/t; Mc/'es: Me)'coec;$'teH.)
Les branches abdomino-pelvicnnes (fig. 837, 7) comprennent les branches pos-
to'ieures des quinze dernières paires rachidiennes. Elles sont.destinées, comme
icnr nom l'indique, à la paroi postérieure de l'abdomen et du bassin.
Les branches abdomino-pelviennes les plus élevées s'engagent dans l'interstice
(;c!tu)eux qui sépare le long dorsal du sacro-lombaire les branches les plus infé-
rieures pénètrent directement dans la masse jcommune. Après .avoir fourni des
nuneaux collatéraux au sacro-lombaire, au long dorsal et au transversaire épineux,
les unes et les autres arrivent aux téguments, en traversant l'aponévrose lombaire
et, là, se divisent en deux groupes de filets des /</e<s ?'M<o'Mes (fig. 839, 6), qui se
nurtent en dedans et se distribuent à la peau qui avoisine la ligne médiane des
filets e.T~en!e~ (ng. S39, 7), qui se portent en dehors et en bas et viennent se ter-
miner dans la peau des trois régions lombaire, fessière et sacro-coccygienne.
Les branches postérieures des nerfs sacrés présentent cette double particularité
f" qu'eltes débouchent par les trous sacrés postérieurs; 2'' qu'elles s'anastomosent
en arcades dans les gouttières sacrées, avant de s'épuiser dans les muscles et lu
j't'an de la région. CnuvEim)ER a appelé l'attention des anatomistes sur un tilet sen-
siUt' qui se détache de l'arcade formée par les deux premiers nerfs sacrés, se
dirige ensuite verticalement en bas entre le petit ligament sacro-sciatique et le
~rand fessier et, finalement, traverse ce muscle pour se rendre à la peau.
AuTtCLE Ht
PLEXUS CERVICAL
(Br~~c'/tM H?)<e'<')C!frM </M 1" 2' 3~e< 4"H<;r/s' <'ct'M!'<aMa;.)
On doune le nom de plexus cervical à la série d'anastomoses que forment, avant
)~u[- distribution périphérique, les brandies antérieures des quatre premiers nerfs
''crvicaux.
i° Mode de constitution du plexus. –II sufUt de jeter un simple coup d'cei)
sur la'ugure ci-dessous (fig. S40) pour voir comment se comportent les quatre
branchesprécHeespourformer le plexus ceryica.l.
La &?'a;KcAe aM<0't'e!M'<9 de /a!~?'cMM'0'~ paM'e ce~'o~eo: située entre l'occipital et
l'atlas, suit tout d'abord la gouttière
de l'artère vertébrale. Elle se sépare
de ce vaisseau au niveau du trou qui
occupe là base de l'apophyse trans-
vërse de l'atlas et, s'infléchissant alors
en avant et en bas, elle vient se réunit'
avec un rameau ascendant de la bran-
che antérieure du deuxième nerf ce.['-
i-vical..
De leur côte, les branches antc-
rieures des deuxième, troisième et
quatrième paires cervicales, & leurt'
sortie du trou de conjugaison, se
logent dans la gouttière que leur prc-
sente la face supérieure des apophyses
transverses correspondantes. Ettps
cheminent ainsi de dedans en dehors,
entre les deux muscles intertrànsvei'-
saires, eu arrière de l'artère vertébraie
qui les croise à angle droit, et arri-
vent jusqu'au sommet des apophyses
transverses, où elles s'envoient mu-
tuellement des anastomoses, La
~'<ïMC/K? &M<e?'ï'eMre de la <~etfa~e)H('
p~M'e se partage en deux rameaux,
dont l'un, ascendant,. se réunit à la
branche antérieure de la première
paire, tandis que l'autre, descendant,
vient s'anastomoser avec la troisième
paire. La 6?'<ïMC/te <]!M<e?'tCM?'e ~e
<roM!'eMtc paire cervicale se bifurque
également en deux rameaux un ra-
meau ascendant, qui se réunit, en
Fig.&40. avant de l'apophyse transverse d''
Schéma mdiqmmt te mode de constitution l'axis, avec le rameau descendant de !:)
duplexuscervica!. branche précédente uu rameau des
{Les branches tcg(!'t'cmcn~ teuit~ps en non' appartieMOC)~ coudant, qui s'anastomose avec un
an t'tcxus ccrt icaï superficiel les auh'cs, au plexus ccr-
vtcatpt'ofond.) rameau ascendant de la branche sui-
C'.C".C"C~,C~.pren]i&i'c,(tPUX!n'n)('.h'Ot5i<n)p.~ua-vante. La &)'aHcAe aH<<M't'etM'6 de
tru~mc cL cinqu~mc panes cct'ticatps-
la ~M~~cMe ~aM'e s'anastomose, de
môme, par un rameau ascendant avec le rameau descendant de la troisième et
envoie un petit filet anastomotique à la branche antérieure de la cinquième
paire, qui, comme nous l'avons dit plus haut, se rend au plexus brachial.
L'ensemble de ces diverses anastomoses constitue le plexus cervical. Ce plexus
cervical est formé, comme on le voit, par trois arcades nerveuses, qui se super-
posent dans le sens vertical au-devant des apophyses transverses des trois pre-
mières yert.èbres cervicales.
Fig.o4).
Piext.tscervtcafsupeWicieL
)-))rauehGntas[o't'dtCt)Mc,avcc:t\soMramcauan).<rtCut';i'\sûnrat)]cauj'osLcricur.–t',i~rancttcauricu)att'L',avt'c:
ses t'ajucaux auriculaires 3' ses rameaux pat'otidicns.
(~e.
3, anastomose tle cette dcrnu~rc branche avec le FactaL
t'chtc tnasLoïdicnnG. 5, in'anchc cervicale transvct'sc, avec 5\ ses rameaux sus-hvo'uHcns; ses rameaux sous-
)n0!<ticns. t'amcau de ia jugutah'c cxtct'nc. 7. branches sus-ctaviculaires. H, brauchos sus-act'om}a)cs.
9. h-auche trajxixicnnodu ptexus cervica). tu, branche traj~.icnMc du spinal il, no'f sous-oceipitat. t~ son
.'<t;)~tor!!osc avec la hranchc mastoïdienne du ptcxus cervical. i~, uct'r facial.
'A. ~S
UnAi~CUK'S :ASCEK~TES'{
Les branches ascendantes (ug.5~) nombre
sont au
latéral et le nerf du petit droit anterjear~j~
nerf du droit
i°Nerf du droit latéral. Le
détact)e de la première paire cervicale, au mbmeuto&'e pour
nerf du droit latéral est un filet très greië qui se
aitct'
s'anastomoseravec la seconde. De là, il se porte verticalement en haut et se perd
dans le muscle droit latéral de la te'te,
.r-
Nerf du petit droitantérieur.Cenerfna~t~~am~ene niveau. le
'r"t!?~
2" pycé-
dent, quelquefois par un tronc qui leur est commu Il est;également for~ ut
se perd dans le muscle petit droit anïëi'ie~ de latê e pénètre par sa face
profonde.
B.~BnA~Ct~EsJ.BESCË'NDAP<TES
Les branches descendantes (fig. 542) sont au nombre de deux la~ra.ncbe des-
cendante interne et le nerfphrenique.
i" Branche descendante interne. La branche descendante interne du plexus
cervical (fig. S42, '17) se détache à la fois de la deuxième paire cervicale et (le
la troisième par deux rameaux qui ne tardent pas à se réunir. Atusi constitue, le
nerf se porte en bas au-dessous du muscle sterno-clëido-mastoïdien etdescend, le
long de la veine jugulaire interne, jusqu'au niveau du point où le muscle omo-
hyoïdien croise ce vaisseau. Là, la branche descendante du plexus cervical s'anax-
tomose avec la branche descendante du grand hypoglosse,pour former cette arcade
importante, déjà décrite à propos du nerf grand hypoglosse (p. 643), d'of) s'echnp-
pent les rameaux du sterno hyoïdien, de l'omo-hyoïdien et du sterno-thyroïdien.
2° Nerf phrénique. Le nerf phrénique, remarquable par la longueur de sou
trajet, tout autant que par l'importance de ses fonctions, s'étend du plexus co'-
vical au muscle diaphragme c'est le Mer/' ~a/o/<ï~MM<~Me ou Mer/')'e~<-
?'s<0t'?'e Mî<e?'~e de certains auteurs. Ce nerf, en raison de son importance, a ctc
minutieusement étudie autrefois par KnuGEK, par HAt.LEn, par 'WRtS'iEHG, par
VALEN'rfN, etc. Il a été décrit à nouveau au milieu de ce siècle par Luscn&Adans une
monographie remarquable, a laquelle on n'a pour ainsi dire rien ajoute depuis
.i. OtUûtKE. Les prigiaes du n.erf phrétiique présentent de nombreuses YM'n'-
tes. Dans la majorité <Jies eus, ce nerf tire sa principate origine de la quatrième
paire cervicale. Puis, il se trouve renforcé, presque immédiatement après, par
Picxuscervtcat profond.
tH, t\\ V, VL Vi!. Vit!, branchesantérieuresdes huit nerfs cervicaux. 1 trijumeauavec ses trois branches.
-J, giosso-phat'yngicn. 3, pneumogastrique. avec 3', son nerf iarynge supérieur. 4, spinat, avec 4\ sa branche des-
HiKT au sterno-cteido-mastoïdicn 4'\ sa branche destinée au h'apÈxc. 5. facial. G, grand hypo~!f'ssc,avec C'~ ~t
ht'aiicht' descendante û'\ sou ra'ncau pom' te thyi'o-b\o'dien. i, grand sympathique, avec 7\ son ganglion cervicat
~u[n~'n'ur. 3, branche mastoïdienne du uicxus cpt't'icaL 8', pGttt.c masto'di.ci.mc. branche. aut'tcu)nit'c.
iO, branche cervicale transverse. H,branche sus-ctavicutah'e et branche sus-acrotnialc- .)2,anastomose pour Je
~)titt sv:npaUnf[ue. 1~; no'f du grand droit antérieur. H, branche trapexicnne du ptexus ccrvica!. n<'['f de
t';mgutairc. m, no)'i' du rbomboïdo. t7, hranehc descendante interne. ~S, anse de Fhypogiosse. avec ses ranican\
''))<rotitspour les muscles sous-ityot'dicns. t9. nerf pbrcnique, avec t0\ son anastomose avec le~rand sympathium',
i'i. f'.ûit anastomose avec le nerf du sous-clavier. 20, nerf du sous-clavier. 2i, nerf sous-oecipita!.
ff..iugtdairc interne. &, caro~dc prnntttv~. c, carotide interne. <~ tneningcc ~].iyennc. sous-ctav~et'c.
Xci'iphl'éfuqt.m.
)h')'t' j'h'cui~tic. sou anast,on)osc avec 3, te rameau du so).ts-c!avn.'r. 4, soj' ati.tst.onn.<; avf'c te ~)'.)))d
-i't'atfnquu. tj, anse de l'hypoglosse, envoyant, une aua~t.omosc au ~hr~ntftuc. 7, fi!c)s [)('m~a''d[qm)s <)u ;)tu'~)iquf'.
8. sc'i fHcts diaphrag'Hat.iqucs supët'icut's. 8\ 8', ses filets diaj)tu'ag't)aU~ucsini'uncut'H. 9, anastouosc trtu's-
t'aJcdc'sUcuxph['eiuqucs.–t0,6[c~ssc)'cnditn[.auptcxusso'tai)'eft.
'f, fHuscio scai~nc autërtcur. ~i veine cave sup~t'icurc. c, diapht'a~'ttc. p)uvrc. r. 'f".t'['t)agc, tt'f<
'ft'nt ~rigu~ gauche. aorte a~ominatc.
pas constante, mais elle est niée à tort par certains auteurs. Je Fai constatée,
pour ma part, sur plusieurs sujets. HtRscHFELi) Pa figurée dans son atlas et
WRtSBERG ra rencontrée 8 fois sur 37 dissections.
Dt&TtUBUTiON. Au cours de leur trajet les nerfs phreniques abandonnent
quelques Uns rameaux à la plèvre costale, a'Ia plèvre média,stiae et au péricarde
(LuscHKA). Puis, arrivés sur la face supérieure du diaphragtt).é,!le gauche à. 3 centi-
mètres environ en dehors du centre phrénique, le droit sur le côté externe-de
l'orifice quadrilatère qui livre passage à la veine cave inférieure, les deux nerfs
s'épanouissent chacun en de nombreux rameaux divergents, que nous diviserons,
d'après leur situation, en supérieurs et inférieurs:
a. ~~eauta? SMperMtM's. Les rameaux supérieurs ou sous-ptéuraux chemi-
nent tout d'abord entre la plèvre et le diaphragme. Ils se perdent finalement dans
les différentes portions du muscle, tout en jetant quelques filets sur In
plèvre diaphragmatique et sur la veine cave inférieure (LuscHKA). Nous rappelle-
rons en passant que le nerf phrenique, tout en éta;nt~ 'principal du eli,i-
jjhragme, n'est pas le seul qui se rende &ce muscle. Le diaphragme reçoit encore.
en effet, au voisinage de ses insertions costales, un certain nombre de ftlets ner-
veux, toujours fort grêles, qui proviennent des six derniers nerfs intercostaux.
b. ~HHM<tM;c Mt/et'teM?' Les rameaux inférieurs ou sous-péritonéaux ram-
pent quelque temps entre le péritoine et le diaphragme. Chemin faisant, ils four-
nissent quelques filets au péritoine et disparaissent ensuite dans le muscle, qu'ils
pénètrent de bas en haut.
Mais tous les rameaux sous péritônéaux ne sont pas des rameaux musculaires.
On en voit constamment un ou deux, souvent très volumineux, qui descendent en
avant des piliers du diaphragme, fournissent quelques filets à ces piliers, jettent
ensuite plusieurs rameaux sur les capsules surrénales et, finalement, se terminent
dans le plexus solaire. Ces filets viscéraux du nerf phrénique présentent souvent.
dans leur trajet, surtout à droite, de petits renflements ganglionnaires. A elle
seule, la présence de ces ganglions dénote qu'aux filets en question sont venus
s'incorporer de nombreuses fibres sympathiques
LuscuKA a encore décrit, comme émanant du nerf phrénique, quelques /<
~e~'<OHeanM;, qui se rendent i" à la portion du péritoine qui revêt la paroi
antérieure de l'abdomen, depuis le sternum jusqu'à l'ombilic; 2" aux ligaments
coronaires, triangulaires et suspenseurs du foie. Quant aux /Ke<s /:eps<~Me~
du nerf phréuiquë droit, admis et décrits en détail par certains auteurs, ils
attendent encore leur démonstration.
Les branches terminales du phrénique gauche et celles du phrénique droit s'anastomosent
réciproquementà la surface du diaphragme ou dans son épaisseur. D'autre part, d'après PA~M
(~ f;'o'/)'eMO Mef/tco, )888), chacun des deux nerfs phréniques forme sur lamoitié correspondante
du diaphragme un plexus très complique, a ta. constitution duquel participent en m&me tciups
des rameaux issus des trois derniers nerfs intercostaux.Sur les maiites de ce plexus existent tics
gaugtions propres, dont la présence dénote un certain automatisme fonctionne) du diaphra~
qui est, comme on le sait, le principal muscle de la respiration.
Pour les !a)'«'/M du nerf phrénique, voy. p. 67t.
C. RRAXCUES JXTEf~ES
)!ËSU~EDL'PLEXU'SCEHV;CAL
f Bt'~nc/tc.! sMyx't'~o'e~e~ PLEXUS cE«\'[CA[. suPERFiOEL
.r.parottdiens.
~( iit'.a.m'icuta.ire.
Br. auriculaire, r.a.ur[cntan'eint.
[.
'r.~ui-tcutinreext.
!i.2(Mce)Mhi)t<e.'i.
,r.aLnterteur.
~r.nMstoidtenM.p~
,r.a.scendnnts.
~MM~j~
b).t<,WMM~<
2
)Br.cei-vic~eU-MMverse..j~
~Br.sus-clu.vicula.ire
,~g~
.tr.sus-ctavicuttth'es.
c~
~.2MM~p~
'1
2" R)'fit:C/iC~p)'0/'OM(<e~ PLEXUS CK))Y!CAL l'MFOKD
tN.dudrottta.tKrcL~.
.B)'.descendante iuterue.
tt;. ?, tlesceittlantes..
.i'. ~phremquo. )i'.
ç sous-pleuraux.
!s-perHoneMx.
(N.dugïa.nddt'oit.a.utcriem'
dugong cou.
d)..M~M.
du
trapèze.
~N.du.r&omboMe~ J'
~.dusterno-cleido-tuastotdien.
du
( i\r. de augu IlIre,
Variétés. La. branche supplémentaire \pe<t<eM(<~oM<ëMMe, que nous avons signalée pius
haut, entre la branche auriculaireet la branche mastoïdienne, n'est le plus souvent;qu'n!l rameau
'ollateral de cette dernière branche; ce rameau peut être double.–J'aivu dansun cas ta
petite mastoïdienne, aussi volumineuse que la mastoïdienne ordinaire, s'élever jusqu'à la région
temporale et remplacer le rameau antérieur de cette dernière branche.
CRUVE!UUEH a vu deux filets parotidiens de la branche auriculaire aboutir à deux petits gau-
t;)ions. –BocKet GnuttEt! et, plus récemment, HOMm ont vu quetques-uns des uictssus-ctavicu-
!aires traverser la clavicule. Je possède actuellement six clavicutes perforées sur deuxd'ohtx-
elles tout au moins, l'orifice anormal livrait passage a un rameau nerveux du groupe sus-cjavi-
ctdaire; les quatre autres proviennent de sujets macères et je ne puis savoir si elles étaient ira
versées par un nerf ou par un vaisseau.
Le nerfphrenique peut recevoir des. filets surnuméraires: de la deuxième cervicato. dr
la sixième cervicale; 3° du plexus brachial; 4" du pneumogastrique;5° du gahg)ion ccrvicai
supérieur 6° d'une anastomose reliant le pneumogastrique au grand hypoglosse. –Le phreni(ju'
peut abandonner un rameau au scalène antérieur.–On )'a.vupèrfQrci'ceiuuscieau ueu de con-
tourner son bord interne. Ou Fa vu également passer,en avant de la Yëinë sous-olaviere(QuAK
'~u même ta perforer (Lo~GM-).–11 peut existerunp/t~~t~K&accM.MH'e,se détachant gener~
!uent des cinquième et sixième paires cervicales, longeant le nerf principal et ne se rëunisstu~
a lui que ires profondément dans le thorax.En même temps qu'il reçoit un filet acce'-Mh.
th' ).-). sixième paire, le nerfphrenique lui envoie souvent un rameau (CntjvEn.;nER).
AttTtCLKf))
PLEXUS BRACHIAL
iZft'~McAe~ <tM/er;'f;f/'p.')' (les 5"~ j;c~ 'ye~ gf ,)~:< "e/t''a)<~ f< i~' Mc~or.'ia~.)
\.i.tu''hu<~K;
\if'i'.tt~uhh'e.
·le:f~,ui~.ulaire
~u~t~apulnÎl:c.
y ."n:n.:p:vlnircsupériem·
'to~tJ'
W Ilu ,l'i\ud pcctoeal.
\)~j'etitpc<-tora).
\«.!t-$f.~u!iU['Ctnoyen..
~la~~sranddorsal.
'capaJiiu-einrct'feur..
::1'iHHI l'ond' el sou!'
..t'JllmlflÏl'e,
,111
inrôl'feur..
~.C'it<)'t.)îX)~t.
\)'SCUU) CUTANÉ.
v~
\)).l')~
IN'r.
Un,II'III.\1.
-j!;).'t-ssf'ire.
cot.
Fi~.&H.
Schéma mdhjuant, le mode de cfmstitut.itm du plexus brachial.
!.f's t')'anchcs t~gèt'etncni ~citttt''cs rcpréscMtott les branches tct'mm&lc~; les auh'cs, !cs brauchus cottnt.('t'c'?.)
C' C~, C~ C~ C~ (juatriëme. cinquième. sixi6f)!e, sefticme cl huitie~ne [)ait'<'s cc[''ic;d(;s.
i)", prem~rf pt ~cuxi~mc p:ti)'cs dot~tttcs.
th' ~.cs rapports, le diviser en trois portions Huepor/tOM SKS c~Uï'(;M<aM'e ou ce~
'a/e, unepor<<OM)'e<t'o-c/<:s<CM~M'e, une ~<??'<t'oM soMS-e<'sm'CM/aM'e ou a.r~/a~'f-
!tM cou. Le plexus brachiat traYerse le triangle sus-daviculau'e, dont il
~'n'pe de préférence l'angle postéro-interieur. n repose là sur le scalène postc-
ricm' et se trouve recouvert à la fois par le muscle omo-hyoïdien, par les deux ap"-
~t'\ t'oses cervicales moyenne et superficielle, par le peaucier du cou et, enfin, pm'
t:t j'cau. L'artère cervicale profonde te croise de bas en haut et traverse quelqoc-
~is !'une de ses maiHcs.
iL 7~ a?'?'/ere de la clavicule, le plexus est sépare de cet os par le musch'
sous-clavier, revêtu de son aponévrose. D'autre part, il repose sur la première
o)p (~ sur la digitation supérieure du muscle grand dentelé.
c. Dans l'aisselle, enfin, te plexus brachial est situé en'arriere des'deux muscles
pectoraux et en avant du tendon du muscle sous-scapulaire,q~i le séparé de
l'articulation de l'épaule. d'
Les rapports du plexus brachial avec l'artère sous-clavière et' l'artère àxiilairc
qui lui fait suite, sont les suivants. Dans l'intervalle compris entre les deu'xsca-
fènes, l'artère est située à la partie inférieure du plexus et un peu en~yànt de lui.
Plus bas, en arrière de la clavicule, elle est placée directement en avant de [a
partie moyenne~du plexus. Dans l'aissetle, enfin, elle chemine 'au milieu des cor
dons nerveux et, s'engage notamment, comme nous aurons l'occ~ de le voir
plus tard, entre le$ deux branches d'origine du nerf medi~
3" Anastomoses.~ Le plexus brachial s.'anastomo~ les
a. Avec ~?~e~cMS ce?'u!e~, par une branche qujtdescé~quatrièine cervi-
cateala cinquième.
b. Avec le <yrsK(~ sympathique, sur deuxpQthts
de la cinquième et de la sixième paires,
1°~~ filets,
se rendent a~ga~ qui,
moyen
par quatre autres filëts, qui se détachent des sixième, sgptiëtne, huitième cervi
cates et première dorsale et se jettent dans le nerf yertebral,rune des branches
dugang)ioncervicalinférieur.
c..4wec le ~e~tëMMK~M~'cos~, par un rameau généralement très greie,
qui, de ce nerf, se rend à la cinquième branche d'origine dû~plexus brachial, en
croisant obliquement la deuxième côte. Ce rameau anastomotique a été rencontre
par Ce!<Kt'sGHAM'7foissur37 sujets.
4° Distribution. Les branches fournies par le plexus brachial, abstraction
faite de quelques rameaux très grêlés qui se perdent dès leur origine dans les
muscles sealènes (Mer/$ des sc<t:<?s), sont au nombre de dix-~huit. On les divise,
pou~(acommoditederétude,endéuxgroupes:
1"~7'<:Mc~e'scdMs<<')*a~;
~B?'c/<es<erMHM<
Nous les étudierons séparément, dans deux paragraphes distincts.
E.BC'Jt-EM~Z
FiS.o~ H).
Ptexnshr!n'hi:tt,uctUtLL'rieu)'t'.
III. ',IV. cilltluièm,e, siaitiué,
~cplibnw ImiLiuwc. ¡w.il'l's ccnicales.
V. tJl'emLl'¡'O pai! tlnl'tle.
1. II. cl 1. 1¡'OIll:
''o\<ci~\<(.nccS\nj)t
t'Qnnt!U))t)c6tK~'fadof'~Ut~uHm'cctdut'tt<nutKH'dc.nc~'t'~us-sc~put'du'c.t.)tc-r)'~
.ui!~t"[HO~cin'cc.4.!cp!u'cttH)uc.).nc[-rttt)g)'tHn)j)('cLot';tt.–<nt;rt'<!nj'f't)~))c<'to['<)i,:cc<)'.b[):).mt[sLt)t))<)aCi~ct'
h'm'j't'])!c~'(k't~7.)tcrf'()u~rand<icntch'6'.HG)'fp))jt('')'icurdusous-scat)nh))['f'n('t'i)t!ct'icu)'<iut))c!m.'
!'H)--t'ic.–tù.nct'fdugt'andt'omL–U.nct'f);htgrau<t()ot-sat.–f2.ttct)'t'tuuscutf)-cnia~)~,t)('t'fn)u<tutt).–
IIJlI'i(~lc. 10, nerf ùu gt.tlild rond. il.1. ncrf du grand <lorsal. 12. ucri· IHlISCU!o-culÆIIP". IJ, lH't'f médian.
ji.)<(!)'fcubt):d.–i3,nc<'t'!a'ac!"idcnttnh'it~f'[')K't'a"<'c&~oh'('<!u))''achia!cn!u~)L'')'i)~ncct()'oLhi'('~
inl;t~toUIC}SCS arec lés ramcaux perforanls de \"7i cl, Ig, Jcux~èmc c6 ll'oisièmc ucrfs intcrt;us6uw. <i, ':0, '1.!1. qUilt.t'ièUh',
''iifqmL')ncQt.sj'nëmc)m)'fsitt~crct)stuu\.
B.BRAKCHJ'S t'OSTKtUHURES
en arrière comme leur nom l'indique. Elles sont au nombre de sept, savoir h'
nerf sus-scapulaire, le nerf de l'angulaire, le nerf du rhorUboïde, le nerf supérieur
du sous-scapulaire, le nerf inférieur du sous-scapulaire, le nerf du grand dorsal <;t
le nerf du grand rond.
10 Nerf sus-scapulaire. –Le nerf sus-scapulaire (fig. 548,)) tire son origine d<'
la cinquième paire cervicale, au moment où elle va se réunir à la. sixième. De là, il
se porte obliquement en bas, en dehors et en arrière, s'engage au-dessous du tra-
pèze et de l'omo-hyoïdien, passe dans l'ëcliancrurc coracoïdichne, convertie en
trou par un ligament, et arrive ainsi dans la fosse sus épineuse, au-dessous du
muscle sus-épineux.
Après avoir fourni quelques rameaux à ce dernier muscle, il contourne le bon!
externe de l'épine de l'omoplate et débouche alors dans la fosse sous-épineuse, ou
il se termine par plusieurs rameaux divergents qui se perdent tous dans l'épais-
seur du muscle sous épineux.
Au total, le nerf sus-scapulaire, nerf essentiellement moteur, innerve les deux
muscles de t'épaule qui s'étaient, sur la face postérieure ou dorsale du scanuhm).
le sus-épineux et Je sous-épineux.
2° Nerf de l'angulaire. Le nerf de l'angulaire (ug. 5~5,)) se détache tantôt de
la quatrième cervicale, comme nous l'avons déjà vu, tantôt de la cinquième; quel-
quefois, mais beaucoup plus rarement, de l'une et de l'autre. 11 glisse tout d'abord
sur le scalènc postérieur, contourne ensuite ce muscle et vient se placer à la face
profonde du muscle angulaire de l'omoplate, dans la masse duquel il se perd par
de nombreux rameaux. Quelques-uns de ces rameaux se prolongent parfois jus-
qu'au rhomboïde.
3" Nerf du rhomboïde. Ce nerf (fig. 54S,)), de même que le précédent, peut
nailre, soit de la quatrième, soit de la cinquième paire cervicale. Se ponant en h.ts
et en arrière, il chemine d'abord entre le scalène postérieur et t'angulairc jusqu'au
niveau de l'angle supérieur du scapulum. Il s'engage ensuite entre les côtes et le
rhomboïde et se perd à la face profonde de ce muscle tout près de ses insertions
C.–t<!tA.\CU)':S )'<i''H)ttH),'i<HSOUD)':SCK~)).)'KS
Les branches intérieures ou descendantes du pk'xus hrachiat sont, au nombre
<)e deux seulement le nerf du grand dentelé et t'accessoh'e du brac!d;.t cutané
'))!'u)'n<
la croise
dernière cervicale et de la première dorsale. Peu après son origine, il passe sous
successivement le sous-scapulaire, le grand rond et le grand
dorsal, perfore l'aponévrose brachiale pour devenir sous cutané, s'accole au nerf
brachial cutané interne et descend jusqu'au coude, ou il se termine en s'anasto-
mosant avec ce dernier nerf.
Chemin faisant, l'accessoire du brachial cutané interne s'anastomose, dans
faisselle (16' et 16"), avec les rameaux perforants des deuxième ë!i troisième het'fs
intercostaux. H fournit, au cours de son trajet, de nonbl'eux rameaux sensitifs qui
se distribuent&la. peau de laface interne du bras.
)'~ RÉSUME, de toutes les branches collatérales du plexus brachial, une seuh'
est sensitive c'est la dernière, l'accessoire du brachial cutané interne. Toutes les
autres sont des brandies motrices, destinées aux muscles qui avoisinen)
l'aisselle. Jusqu'ici, nous avons groupé ces branches d après leur direction et
étudié successivement celles qui vont en avant, celles qui vont en arrière, celles
qui se portent en bas. Si nous lesconsidéronsmaintenant aupoiut de vue de la
hauteur à laquelle elles se séparent du plexus brachial, nous arrivons à ce groupe-
ment nouveau qui complète le précédent
)° Sept branches naissent au-dessus de la clavicule. Ce sont le Mer/'<~M so;
c/H! le He?'e/'<ïH~M/<e, le );<?/</M?'Ao)H&oMe, le M~MS-~c<ï/)M~e,h-
He?' SM/CM?' ~MsoMs-~capM/a~'c. le M~M ~'<MM< ~<?M<<~6 et l'accesso~'e dit
~7'ac/<a~CM<aHet'H<e?'Me.
'2" Deux branches naissent au niveau de la clavicule. Ce sont le H~'y du ~'a~/
~ec<o?'<~etle)!er/~Mpe<t<~ec<o?'a/.
3~ Trois brancl)es, enfin, naissent au-dessous de la clavicule. Ce sont le H~'y
/M/c?'<eMr~MSM!(X sc<ir~M/«/?\?, le He/t/M ~?'aH~ <:<oy'sa~ et le ?:<?)'M ~an~roi~.
tK.dusous-cfavier.
!i).<'«)!c/tMa;t<('<'«'M)'fi! K.du~t'audpect.or~).
'()upetit,pectot'!d.
/st~s-scapu~a.u'e.
,deraugu)aire.
t~<.du rhomboïde.
h). 7 <'<'<f/M/t<o~M;eMfM supérieur du sous-sca.putiut'e.
~.intérieur du sous-scapu~'lirc.
!N. du grand dorsai.
c.2~c/c~/«~<.<
c. II/IICIeS (eSCendllllles,
du grand rond.
~utete
Access.dubracutat cutané mt.erue.
Variétés. –Le mode d'entrelacement des diverses branches constitutives du plexus bractua)
présente des variations trop nombreuses pour qu't'n puisse même les signaler sommairement
(voy-, à ce sujet, K~nmx, Dtf ~<t'e/. Il. ~/M~ 6;~c/tM~M, Giessen, ISHt). ))a.ns un cas observt'
raux.
dei
par UEMAKQUAY (N«< Soc. f~in/ t84i, p. 7:<), une portion du plexus brachial Était située en
;tvMit du scalène antérieur; quelques branches même traversaient ce muscle.
f.e ?if)'
Le ?ie< du
peut s'anastomoser (W. KHAUSE) avec un ramea.a des nerfs des pecto-
)'o)H&oMs peut naitre du nerf du grand dentelé (CHuvEU.)UKK). )1 envoie par
fois nn filet à la digitation supérieure du petit dentelé postérieur et supérieur (FfULAXOEx).
Le Ho'y~M M-</a<re envoie parfois un filet au scalene postérieur, au petit rond, tntsoïts-scapu-
'au'e 'W. KHAusE). Le )w/'f/ '/)'<ïM~f/eH/e/f recevait, dans un cas de CfiuvËtmtEK, un rameau
de renforcement de ta septicuto cervicale. –Le )!e)'<<VMf~)ef<o~/<envoie parfois quelques
rameaux cuta.nës & la pea.a de ta. région, mamma.it'e. U envoie a.ussi très fcecincmAient un ramca.t)
ft ta. portion cta.vtçuta.u'e du dettoide (xorma.t d'après C. K~AUSK etïurtKF.n). LeHO'M/'e)' </M
~)M.M<p:<)'e peut naitro, soit du radiât, soit du ch'conttcx' L'ncceMOtt'e ~M ~ovtc/ttM! M/~))<!
~i~roe peut fau'e défaut (Wn)!En-)~t.DEUt)AX!)T).Sotunode d'union avec les ramen.ux perforfmts
'!e!! intercostaux est très vM'i&bte..)'!nvuplusieurs fois ces deux ordres de ra.mea.ux se réunir en
plexus a. ta, partie interne du bras.
1" Origine. Le nerf circouuexe (tig. 546 et 548), ainsi appelé parce qu'il con-
h)nrne à la manière d'un demi-cercle le col clururgical de l'humérus, tire son
origine d'un tronc nerveux qui lui est commun avec le radial et qui occupe, dans
te creux axillaire, la partie postérieure ou profonde du plexus brachial. Ses ubres
proviennent du cinquième et du sixième nerf cervical.
2° Trajet. Ainsi constitué, le circonflexe se porte obliquementde haut en bas
et de dedans en dehors. Il chemine tout d'abord sur la face interne du sous-scapu-
)c)ire, contourne ensuite le bord inférieur de ce musc~e et s'engage alors, en com-
ps~n'c de Fartere ch'conSoxe poai.criGure, dans un espace quadrilatère que nous
avons déjà décrit en myologie (t. I, p. 775) et qui est formé, en dehors par
!ntmerus, en dedans par la longue portion du triceps, en haut par le petit rond,
en bas par le grand rond (ug. 943, 4). En débouchant de ce quadrilatère, le nerf
(ii'conftexe, situé désormais à la face postérieure de l'épaule, .chemine entre le
deltoïde et le col chirurgical de l'humérus, autour duquel il décrit une courbe a
''oncavité dirigée en haut et en avant.
3" Distribution. Envisagé au point de vue de sa distribution périphérique, le
nprf circontlexe fournit des branches collatérales et des branches terminales
Les branches collatérales sont an nombre de deux,
tfKAis'CffES COLLATERALES.
le nerf du petit rond.et le nerf cutané de l'épaule:
a. A~d'M~e<!< )'oM< Le nerf du petit rond (fig. 548, S) se détache du h'Onc
nerveux au moment ou celui-ci francliit d'avant en arrière le quadritatere précité.
De tu, il se dirige en dedans et se perd dans )e;pet!t rond.
h. A")' CM~Kë de ~'e;)<:M~. Le .rameau cutané de l'épaule (S) naif. an même
niveau. IL se dégage du deltoïde en contournant le bord postérieur de ce musch
Mg.SM.
Lf;s deux nerfs sus-scaputau'eet nirconf)exe, vus ta fa.ce posteneuce de t'c~a.utc.
t. !t<?rf sus-scapuiairp,
axiHaiM ou circonftotc, .-n'en
avec 2, ses rameaux ponr ïc sus-pj~eux
5, k nerf ))etit rend 6. le
du
3, ses ran~'aus pour )c sous-<t'mcu'
entamé ()c )'t').au)e 7. T. ses rameaux
4, nerf
dt'ttof'iirns.
rameau
8, nerf radiât. 9, arto'c scapufairc sujtt't'ieure. 10, ar~'rc scapn)ai('c hif<)tcur< –11, ar~'tc circonfk' ['"s-
tt'ricurc.
HËSL'!t!SDUNEnFB!)ACtHALCUTAKHI.\TE)tKE
~W~~M.i~
a).~YfHc/<Meo<~</(~v</M. !)t. cutané du bras.
.i}t'.))osL6ricui'eouepit,t'ochieenL[ie.
Variétés.– Le nerf l)ra.chiat cutané ulterno nait que)quei'0[s des septietnc et, huitième nerfs
cervicaux, ou bien dn premier nerf dorsal, ou bien à la fois de ces trois derniers nerfs. Il
peul, comme son accessoire,s'anastomoser avec les rameaux perforants des deuxième et troi-
sioue intercostaux. )I fournit f;ue)quei'ois son accessoire. Dp.viLi.E (.Sue. <<«< 1849) l'a vu
JMA'erscria veine axiUait'e. J'ai observe deux faits analogues. U fôumit, au tiers supérieur du
hrn.s, lui filet très greie (cous):u)t d'après CRUvK)D)n!n), qui vieutse perdre dans ta. capsule artt.
culairc dt) coudR. uu peu au-dessous de repiiroc)))ee. Sabnuiche postérieure peut venir
directement du plexus bra.chiat.– Cette branche posté-
rieure peut être fournie pur tecubita).–Etiepent~àson
tour, j~usdevetoppeeque d'habitude, t'ejnptacer, a ).'<
u)ain, la branche dorsale du cubitut.
C-HU)'')n;S(:ULU-C)JTAKH
1" Origine.–Le nerf muscuto-cutane du ptexus
brachial (fig. 54S, 549 et So2) prend naissance
dans le creux axiHa.ire, ou il se détache de In
racine ex.terne du nerf media.u. Ses Hbres pro-
viennent dû cinquième et du sixième nerf cervi-
ça).
2" Trajet. A sa sortie de la racine externe du
médian, !e nerf muscuio-cutane se dirige ob)i-
quement en j)as et en dehors. I) croise tout
d'abord )e tendon du muscle sous-scapulairc.
gagne ensuite te côte interne du muscle coracn-
brachiai etbientotle perfore, d'où !e nom <!<'
He~e?'o?'aKt du co)'<i!co-&?'ac/its/, que lui dôn-
nentcertainsautcurs.
A sa sortie de ce dernier muscie, il se trou\t;
place entre le biceps, qui est en avant, et le br:)-
c))ia) antérieur, qui est arrière.en
li traverse alors en diagonafe )a face antérieure
du bras, arrive a ]a région du pU du coude et,
après avoir tonge pendant quoique temps )e cote
externe du tendon du biceps, it perfore raponc-
.vrose superficieUe pour devenir sous-cutanc et
se ramifier, comme nousteverronsfouta.rheur~.
dans ia moitié externe de la peau de t'a.va.nt-b)'.<s
3' Distribution. Au cours de son trajet, k'
nerf muscuto-cutanefournit deux ordres de brau-
ches des brandies coDateratcs et des branches
terminales.
J. BHA~cuES cou.ATËRALEs. Dans sa portiun
brachiate, le nerfunuscuio-cutane fournit des
branches collatérales aux trois inuscies an~
rieurs du bras, le coraco-brachia), le biceps et
Fig.49. le bractiiat antérieur (fig. ë82)
Xerfssuperficictsdu membre supc a..Yo' ~t co<'aco-~?'<i:c/K'a/. Le nerf du
rieur, planantericur.
).).bt'attchf'sus-ac)'onnatedup!t'\t)LScct'vi(;at.rameau cu~n)~ du )]<'t'f'cit'c(:'nt!t'xc.–3,f'amnaucn);tH'
t~t.ct'ncduï-adiaL–ramcausujtcriGurduhracfttaicutan~tntcritt'o.l'am~autjprtbt'anLdndcuxi~CHCt'fiittt'i--
~n~mM~M~dup~
f'ostnL 6. acepssoit'c du brachiat cutané into'tic. 7, brachia! cu<tt]t< iu!ft)~. avfC ses deux Jn'anchcs de bifm'ciuioT!
7'. la ht'anchc jtos~)ficui'e ou ~pih'octtt~cnnc 7". la –L
i't'anchc nn~icut'c ou cut'uatf. 8. tn'anchc cu)ai)'c ou tintit~'acit~Jf
<)u nerf tuuscuto-cu~an~. S, franche ternuttatc atttt''i'K;ur<' du t'admt, m'Gc ~cu tmustonmscmec runc des dn~n'tt-
'fc iit hf'anchc pr~c~dcnLc. tt). anastomose d'un ntef. pefforan). du upri' cubittd avec t'unn dos divisions du hrachm)
t-t. eot!a~rat~x.tc!'ttc de l'mttfx- m, coUatf! mt.crnc du pctH- doigt, H~ tt', ~rtnics ttt's auh'ps coHnt~mx.
coraco-brachiat (8) se détache du museuto-cutane tout près de son émergence.
Il est généralement double le )'«)M<'<M< sMpë~eM?' pénètre dans la portion supé-
rieure du muscle et se prolonge jusque dans la courte portion du biceps; le
t'aN!<?<XMtM/eWetM',beaucoup plus long, ne pénètre
dans le coraco-brachial que dans le voisinage de
son insertion à l'humérus.
h. A~'y~M biceps. Le nerf du biceps (9) naît du
r.msculo-cutané après sa sortie du muscle coraco-
!;t'achial. H se divise presque immédiatement après
son origine en deux rameaux, qui se distribuent,
)'un àla courte portion, l'autre a la longue portion
<!u biceps. Ces deux rameaux se subdivisent ordi-
nairement en plusieurs filets avant de pénétrer dans
tcursmuscies respectifs.
c. ~Ve?' O~M &?'sc/MS~ aK<e?'~M?'. Le nerf du bra-
chiat antérieur (10) nait un peu au-dessousdu précé-
df'nt et se divise en trois ou quatre iitet!- divergents,
qui se perdent le plus souvent dans le tiers supé-
rieur du muscle. De ces filets, il en est un cepcu-
d:mt, plus long que les autres, que !'on voit des-
cendre jusqu'à la portion du brachial antérieur qui
~voisine le coude on peut lui donner le nom de
long /t~et dM &?'ac/tm~ aH<c?'~Mr.
)udependa.MtBent de ces ramenux musculaires, qui sont
constants comme les muscles auxquels ils sont destines, le
nerf musouto-cuta.nefournit encore sur bien des sujets t" un
/;Vf< oMe<M', qui s'engage avec l'artère dans le trou nourricier
de J'hutnërus; 2° un /!76/ ~j<'f!OA'<t'/«c, qui se perd dans le
périoste a.voisinant la fosse coronoïde 3° un filet t'ascM~ao'c
Oi~iS2,t)), qtj.i se termine à la partie moyenne du bras ou
!tn voisinage du coude, soit sur Fartere humérale, soit sur l'une
des veines humérales. Si je m'en rapporte a mes propres re-
cherches, ce dernier filet se rencontrerait avec une proportion
de (8 p, 100; je l'ai vu, sur un sujet, se rendre a une anas-
ionnjse qui unissait, l'une à l'autre les deux veiucs humerales.
Frequemmeut encore (t fois sur lenerf musculo-cutauo
s'anastomose, la
partie moyenne du bras, avec le troue du
t
nerf médian. Mais, contrairement la description classique
qui fait partir cette anastomose du médian pour aboutir an
aiuscido-cntahë après un trajet oblique en bas et en dehors.
je crois pouvoir affirmer, en me basant sur t0o observations,
f[ue cette anastomose, quand elle existe, est obtique en bas
et eu dedans et se rend du muscuio-cutane an médian. L'anas-
tomose dirigée en sens contraire, c'est-à-dire aitant du mé-
dian au muscuto-cutane, constitue une disposition tout a fait
exceptionneUe je ne l'ai observée que deux fois sur )05 cas.
Voy. à, ce sujet, L. TEs'ruT, fiec/t. «)tft<«;)' ~'ftM<M<oMtMf
</« Mie~<«tt et du )K!MC!</o-e«/~t«',in Jom'n. de i'Anat., 1883.
p. t(H.
BjUA~iCtfËS TERMINALES. DeYCHU SUUS-Ctd&HC .'Serfs su[)erHcic)s du membre
supérieur, phnipost.crie)!)'.
),rannf)caUonsdclabranc]tcsus-act'cnua!cdujdcxt)sccr\icat.raotcauxcn!aH:sdu)tut'raxtt[tUr! '4
a, ramoaW perforants des deuxième et Lruisicmc uei·l'3
;J, 4'1 J'ameau ~·utnn6 inlcrne du radial.
tn'.mchc jJOsLct'icui'oou Épit.rùcbÏ~t'nno du brachial cutunc m),cf'uu. ti. (i. r.tmt'aux j)')s[c!'x'ui'~ ~c h branche <nu6-
ricttt'c tin m~mc nerf. 7, rameau cutané externe du radial. 8, rantfau); pcsK'rictHs dn musc~to-çuLun~. !f!
tnmnj-~cnfjû)a JLn'apcttc mt~rifurf ou cutanée du rudiat, avec [0, sou t';tmf'a)t <tcrnc )f. son 'm)Ciiu 'tto~Ot )~, son
rfttm'imiuit'Dic.–f3, branche dorsal? du cnbita!.a.vcc:f4, son ra)n('anc\)~t'n<i~o))j'atucauttt0)cti;~}.ou
r;uiK'ituh)t,cr)]c.–I7.,atmst.on)osccnt.rctcradta)cUccubi~d.
un peu au-dessus de l'interligne articulaire du coude, le nerf musculp'-cutané, sr
'divise en deux branches terminales, l'une antérieure, l'autre postérieure
a. B)'aMe/!e~'ôs<er!'e!M'<?;– La brandie postérieure, se portant en bas et cr
dehors, passe en arrière de la veine médiane céphalique, gagne successivementt.;
face externe et la face postérieure de l'avant-bras et descend jusqu'au niveau dn
carpe, en fournissant de nombreux rameaux à la peau delà région postéro'extern<'
de t'avant-bras. Il. n'est pas rare devoir la branche postérieure du muscuto-cutan<.
descendantplusbasque d'ttal)itude, jeter de fins rameaux sur la région du premier
métacarpien et dans le premier espace intérosseux. Ces rameaux peuvent, sur ce!
tains sujets, être suivis jusqu'à la commissure du pouce et/de l'index.
b. ~'aMcAea!M<e?'!f?tM'e. La branche antérieure continue la direction descc;.
.dantedu tronc dont elle émane. EUe passe en avant de la médiane cephalique t't
chemine ensuite a la face antérieure de l'aYant-bras, entre la veine médiane, qui
est en dedans, et la veine radiale, qui est en dehors. Elle s'épuise, chemin faisant,
dans la peau de la région antero-externe de l'avant-bras. On peut suivre ses file!s
terminaux jusqu'aux plis transversaux du poignet et,, très souvent m~me,jusqn('
sur l'eminence thénar. Ces filetstitenariens,quand ils existent, sont ëxtrémemoit
variables: se limitant dans certains cas à !a partie toute supérieure de.i'eminencc
tl)énar, ils descendent, dans d'autres, jusqu'à la racine du pouce, empiétant
Ainsi sur le territoire du rameau cutané palmaire du médian.
Un peu au-dessus du poignet, la branche antérieure du muscuto-cutane s'anas
tomose avec le nerf radia), qui est encore sous-aponévrotique.
Elle fournit, en outre, dans la même région, un ou deux ramuscules, qui se
portent à la rencontre de l'artère radiale, en perforant l'aponévrose, cheminent
quelque temps avec cette artère et, ~natement, viennent se distribuer aux parfies
molles de l'articulation radio-carpieune.
EN RESUME, le nerf musculo cutané, sensitif et moteur comme son nom l'indique.
fournit 1'' des rameaux moteurs (~'<M:cAcs coMa<e?'~e.!) aux trois musctes de ).t
région antérieure du bras 2" des rameaux sensitifs (&?'aMeAes <o'H:M!~es) a la
peau de la moitié externe de l'avant-bras et, dans bien des cas, a ta peau qui
recouvre, tant en avant qu'en arrière, te premier métacarpien ou métacarpien do
pouce.
KHSUMH t)U X):RF ttUSCLLO-CUTAXÉ
~M~~M. '?<.(tucora.co-b)'achitd.
(K.dubiceps.
~N. du brachm) antérieur.
h.M~M. ~Fitetpëhos),if)ne.
Fifeti.'ascu)ai)'c.
j~-PMMrie~.
tBr.antencure.
Variétés. -Le nerf tuuscuto-cutane nait dans l'aisselle par deux rameaux, qui peuvent ne se
réunir qu'au niveau du coude (~M~tCi/ë du ?!er/'). Au lieu de perforer le coraco-brachiat, il
glisse sur son côté interne (10 p. 1.00). Le rameau du co)'aco-braci)iatnait parfois de la mcinc
externe du nerf médian un peu au-dessus du muscuto-cutane. –Le nerf muscuto-cutauë peut
perforer le biceps. Deux fois sur cent, il envoie un rameau au rond pronateur. Un filet
articulaire pour le coude se dÉt~"he, soit du rameau du brachial antérieur, soit du rameau <Jn
biceps. L'anastomose pour t médian se détache parfois (7 p. tOO) avant Je muscle coraco-
hrachiat, elle peut, dans ce cas, perforer le coraco-brachia), soit se rendre directement, .tu
nerf médian; on t'a vue ne rejoindru ce nerf qu'à la partie moyenne de t'avant-bras cette auM-
tomoscpeut être double;et)e peuten outre être rectiiigne, en anse, enp)exus. –A la main, on
a vu la branche postérieure du muscuto-cutane fournir tes deux coHatéranx dorsaux du p<ju<'c
jh:phuK~),tes'deux-cpUaterat)xdorsaux de; t'annutairc et le coHater.'d dorsat externe du petit
tfUgi––Le nerf- muscuto-cutauë peut faire défaut en tant que nerf distinct dans ce cas, ses
nerf.
différents rameaux, se détachentisotëmentdu tronc du médian;]emuscuio-eutanën'est pas ahscnt.
~ofLJs ses etëmèhts'se sont fusionnes avec te nerf médian. On peut, du reste, en s'appuyant.'sut'
..)t)atGraIe'de.ce dernier
!'anaton)ie comparée, considérer le nerfmuscuto-cutane comme n'étant qu'une grosse branche
Voyez,'a'ce aujët!, ïj.~TÈsiuT, .Mp)Mb<t'ës«/<po)'OM&c/ti'f</f ~;<?)e; !n;<.s'ct<<'o.c)(<a?)e, in~cM).
/f' Mc~ëH; f/eJh'f~one, 188t; et ~!<e)'M. Mo?!<s\<c/))'t/'<. y. /hM/«H«'e Mn(< 7<).!<o~)< d88t,
h.3M~.).~
1" Origine Le nerf médian (Hg. 882, 8S~ eL 888), ].'une des branches les pht.s
importantes du plexus brachial; naît, de la portion axillaire de ce plexus, par deux
«~'dons volumineux, run interne, Faut.re ext-erne, que t'on désigne ordinairement
s~usIenomde~cMtesMMMte~M.
Ces deux racines (ng. S81.3'et 3"), séparées tout
(!:)))ord par.un intervalle de S ou 6 millimètres,
convergent ensuite l'une vers l'autre et se réunissent
a ta manière des deux branches d'un V. La racine
externe, la plus considérable des deux, donne nais-
sance, comme nous l'avons déjà vu, au nerf muscuto-
~ntaHe la racine interne laisse échapper de même
)c nerf cubital et le nerf brachial cutané interne.
Hntre les deux racines chemine l'artère axiïïaire,
SHgnant le plan postérieur du sommet du V.
L'expérimentation et les observations anatomo-
d!niques, plus encore que la dissection, nous ap-
prennent que le médian tire son origine des trois
<)frniers nerfs cervicaux et du premier nerf dorsal. Origine a.x).Ua.u'edt)tnëdi):).n.
t,fn'tct'GaxiUait'c.vci)]('axii-
2° Trajet. Ainsi constitué, le nerf médian, tait'c.3,Mn6dianaycc:3'sarncit)<'
externe; sa t'aci))Gïntct'))c.–4,mus-
d abord légèrement aplati, puis assez régulièrement Cu)ocntau6.),cubiHtt.6,hracitia'
''yHndriqué, dèscend,vertica.Iëmentsur le côté in- cutan(')intcrnc.
tct'nc du bras et arrive à la faee antérieure de l'épitrochlée. Là, obliquant légère-
~ent en dehors, il se ràppronhe peu àpe~l de l'axe du membre, l'atteint et devient,
ainsi véritablement Mte~ti'situation qui :lui a '.ralu son nom. Reprenant alors
sa direction verticale, il traverser successivement )â face antérieure de l'avant-bras,
la face antérieure du poignet 'et'arrive-à la paumé de ta main, où il s'épanouit.
~ns!x branches; ses six branches terminâtes. `
Rapports.
3" Dans ce long trajet, le nerf médian présente des rapports
importants, que nous examinerons séparément dans l'aisselle, au bras, au pli du
t'~ude.&ravant-bras.aupoignetetàlamain.
tronc du médian est situé en arrière du tendon
a. OsMs ~'SMseMe (fig. 852,4), le
grand pectoral, en avant et un peu en dehors de l'artère axillaire. Il est, appli-
~j)K', comme le .vaisseau lui-même, contre )a face interne du muscle coraco-
hf'uchial. Le nerf musculo-cutané longe son côté externe. Sur son côté interne
cheminent trois autres nerfsle nerf cubital d'abord; puis, en dedans du cubital,
h' brachial cutané interne et son accessoire.
h. /)M 6?'as (fig. 852,4), le médian chemine le long du bord interne du biceps,
'pose en
dans l'interstice celluleux qui sépare ce dernier muscle du brachial antérieur. H
arrière, sur le brachial antérieur, tandis qu'en avant il est recou-
vert par les faisceaux internes du biceps. En dedans, dans l'intervalle compris
entre les deux muscles, il répond directement à l'aponévrose brachiale et, au delà
de l'aponévrose, au tissu cellulaire sous-cutané étala peau. Le médian présente
avec l'humérale les rapports suivants situe tout d'abord en dehors de l'artère, ii
passe en avant d'elle à la partie moyenne
du bras et s'en sépare de nouveau, un peu
au-dessus du coude, pour se placer alors
sur son côte interne. Les deux organes, ner!
médian et artère numérale, ne sont donc pas
exactement paraUèles; tout en descendani
l'un et l'autre vers le coude, tout en restant
même très rapproches, ils se croisent dans
leur trajet, a la manière des deux branches
d'un X. Il arrive parfois que, dans ce croise-
ment, le nerf passe en arrière dé l'artère
au lieu de passer en avant.
c. ~M~'(/M coM<~?(ug. SS3,1), le nerf
médian, situe en dedans de l'humorale, est
sépare du vaisseau par un espace triangu-
laire à sommet supérieur. D'abord sous-ap~-
névrotique, il s'engage bientôt, en atteignant
les muscles epitrochleens, entre le faisceau
epitrochleen et le faisceau coronoïdien du
rond pronateu)'. Arrivé au-dessous du rond
pronateur, il croise obliquement l'artct'e
cubitate en passant en avant d'elle. Puis,
poursuivant son trajet, il perfore les inser-
tions d'origine du uecbisseur commun su-
perficiel des doigts et passe à l'avant-bras.
d. A <'au<ïM<-&?'<M (fig. S83,l), le nerf mé-
dian occupe assez exactement, comme nous
t'avons dit plus haut, le milieu de la face
antérieure. Il chemine entre le fléchisseur
commun superficiel des doigts et le fléchis-
seur commun profond, dans l'interstice cel-
luleux qui sépare ce dernier muscle du long
uéchisseur du pouce. Dans son trajet anti-
brachial, le médian est accompagné par une
petite artère, r~'<e)'e~MMer/Ke<M<M, bran-
che de i'interosseuse antérieure. Cette artère,
ordinairementtrès grêle, peut, dans certains
cas, atteindre les dimensions de la radiale.
e. Au poignet (ug. 88S,3), le médian, situé
en dehors du paquet Ses tendons du uechis-
t, brachia! cutané interne 2, son accessoire. 3, cubital 4, médian, avec 4', sa racine externe 4", sa racmo
interne. 5~ rameau pour le rond pronateur. 6, rameau pou'' le grand et te petit palmaire. 7, mnscn!o-cnttm6,
.née 8, rameau du eoraco-bracMiat 9, rameau du biceps t0, rameau pour le brachial antefieuf tl, û!ct Vascutahc
pour thumeratc: t2, ses branches cutahëes ou antibrachiates. i4, nerf radiât, avee!4S,soRfameauc~tatt6
''jdcrne; i6, son rameau pour le long supinatenr; <7, son rameau pour le premier radiât exteruc. i8tacrfcircouncxc,
;)tcc t9. son rameau cutané de !'epautc.
seur supernciel des doigts, ('hcmine tout d'abord entre )c ~cmdon du ~rand
patmaire, qui est en dehors, et celui du petit palmaire, qui est on dedans.
n s'engage ensuite sous le ligament annulaire anteriem' du c~rtM', env<')opp<
A /? MQ!M! (fig.
f.fi .1 11, 885,3),
ro.,-1
('«mme les tendons qui l'accompagnent par !a synoviale des ucchisseurs.
enfin,
[. ses branches
ierminales, débouchant du canal du carpe, se
h'ouvent situées immédiatement en dedans de
!eminencethéna['. Elles s'étalent, en éventail en
:~vant des tendons néchisseurs, en arrière de
raponévrose palmaire et de l'arcade patmaire
superficieUe, qui tes croise u ang)e droit.
par,des ;t~
Les ~'a)Me~M.r MtMScM~t'resaK<6r«°!<~ se séparent du mëdiàndansdëtijerssupé-
que
soit leur mode d'origine, leur distribution est~cconstanteils, s~P?r~ètiLd~):úslo
rond~pronateur (qui se trouve ainsi avoir deux nerfs), dans le grand patntaire, dans
le petitpatmaire et da.n~~ûëcnis&eur commun superficiel des doigts;~ ,L~~
Les ~'aMMaM~ WMscM~M'es pos~
se détachent au même niveau que tes
précédents. On en compte généralement trois l'un d'eux, obliquant un peti en
dehors, vient'se terminer dans lé tiers supérieur dn long néchisseur propre du
pouce les deux autres, se pûrtant en dedans et en bas, se perdent dans les" deu\
faisceaux externes du Qêchisseurcommun profond des doigts. Les deux faisceaux
internes de' ce dernier muscle,~comme
nous te verrons bientôt, sont innervés
par le cubital.
d. ~Ye)' Mï<e?'osseM;r. Lenerfinto'-
nsseux(ng. 8o3,6)na)teg&)emen<. dans le
tiers Supérieur de rav~nt-bras. Sat.e))itc
de i'artere intérosseuse antérieure, i)
s'ap~Uquo comme elle sur le iig&men!
int.crosseux et, descend'verUcàtetnëKt en
bas entre le long uëchisseur propre du
pôûc& et ~euëchisseur co'm~mun
des doigts. AprLs a~'oir fourni quelques
filets à ces deux muscles, il s'engage sous
)e carré pronateur, lui abandonne plu
sieurs rameaux et se termine, un peu
au-dessous de ce muscle, dans les parties
molles d& l'articulation l'adio-carpiennR.
e.Ve?' cM<aMe ~a~MKH't'e. Le nerf
cutané palmaire (fig. 8SS,4) se détache
du tronc du médian à 2 bu 3 centimètres
JFig.aM. au-dessus du poignet; II tonge.quelque
ttameaux moteurs (te retnmenc& thénar. temps le tronc dont it'em~ne, perfore
ii
court abducteur dn~poucc. –2, ~t'posant. ensuite l'aponévrose entre le tendon du
X. Msteau ~apo-Reie) 6t faisceau protond du cou!
(~'c~issetu'. t,
adducteur 9u pouce.– 5, uo'f grand palmaire et celui du petit pa[
médian avec 5\ ses br<mches terminâtes. 6, nerf des
mHsetcs thtoar. 7, bt'anche profonde du cubital, se maire et se divise alors en deux rameaux
terminant dans i adducteur et da!)S )c faisceau profond
du court Bechisseur. 8, tendon du tong fléchisseur un qu'i vient se distri-
~<MM<MM e~c<e?'M<?,
propre du pouce. buer à la peau de l'eminetice thénar; m)
7'aweaM t'M<e?'Mc, qui descend en avanL du tigament, annulaire antérieur du carpf
~t se ramine dans ia peau de la région palmaire moyenne.
Itrur~rhe,e
j
t.. t..M
fR.muscutan'cspost"pour
it.
~.interosseux.
cutané patmaire.
t.
~pct.tp~)m:urc.
."ech.supo'hcietucsdojgt.s.
.))cch.propi'cduLpo"CH.
pour. 1()~f]c(;h.con))n.p['ot.dcsdo~ts.
1j llech. couun, hrol rlcs rlcit!ls.
"'l'
(K.dci'abductcurduponce.
,'t"<ducou['U)echisscu)'dupouce(faiscea.uextcrn('.
f
(N. de t'opposantdu pouce.
t2'
2e &<t"coH:t)ëra.)patu):ure.
Gr·. IlecCOllalé.ralpalmmre.
6X* t<2*Ko)tatër:d palmaire.
;K.dupremier tombrica!.
b.c/<M/<«M~
terrriinales
h~. i>cz~ie%e, t'c~~M~n~ma~et~M~~M~d~~L
jt .N.dudeuxie)ue]om].))')ca).
f~e~~ '4°co)iat,era.tpalmaire et te coUatëratdorsat.
~5''co)tateratpa.)maircet:.ccQUat(iratdorst).L
.e<:RoUatcra)pa.hna.h'cet,6''coiiiitei'a.tdot's<iL
(,e ~<'co)ia,tcratpa!u!aireet7''coiiatcraidMsa.).
Variétés. .t'ai vu plusieurs fois les deux racines du médian unies pur une anastomose
obUt)ue,sin)jde ou niu)tipte. J'ai vu ëgatcnlent ces deux racines ne se réunir qu'à ia pa.rt.ic
moyenne du bras et même, une fois, au niveau du coude.–Sur-ies rappels va.ria.btesdesl'aciuM ~<
(!u médian avec [es vaisseaux, voyez t'intéressant traçait du professeur QAi.Ot!~ in ~emc;'ic
.(c.'a'/<f!;<t f/: Bu<o.f/); t878, t. VfU, p. i!3. 20 fois sur KM, )e médian, au bras, passe en arricre
de rartëre numera.!c (GKunR!:), au lieu de passer sur sa face antérieure. On 't'a vu shue en
dedans de t'artere daus toute sa longueur. Le nerf médian fournit parfois un rameau vascu-
ja.ire&.I'a.rtérë cubitale. Je l'ai vu, dans un cas, perfore au pli du coude par l'artère cubitale et
jeter sur la face antérieure de ce vaisseau deux nietstrès courts et très grêles. –Dana un autre
cas, le médian se partageait, a la partie moyenne de l'avant-bras, en deux branches d'égal
VL~ume l'externe fournissaitles rameaux musculaires de l'êminence thénar, les nerfs des deux
premiers lombrieaux et les quatre premiers collatéraux; l'interne donnait deux anastomoses au
cubital et se terminait par les trois derniers collatéraux.
Le médian s'anastomose assez souvent et à des niveaux divers avec le musculo-cutané et le
uerf cubital (voy.cesnerfsp.68Set p. 697).
Le rameau destiné au fléchisseur propre du pouce envoie des filets au radius. Le nerf inter-
osseux fournit, de même, quelques filets au périoste,soit du radius, soit du cubitus. Ce nerf
interosseux peut, a~travers le ligament interosseux radio-cubital, s'anastomoser avec la branche
postérieure du radial. CRuvE'uuER l'a vu une fois traverser le ligament interosseux, arriver à la
région postérieure de l'avant-bras et perforer de nouveau ce ligament pour venir se distribuer
M carré prbnateur. Le rameau cutané palmaire envoie parfois un filet au muscle palmaire
cntane.– G-tUBERavule troisième collatéral palmaire se détacher du médian a l'avant-
Iras et perforer le muscle fléchisseur superficiel avant d'atteindre la région palmaire. –U
arrive très fréquemmentque les branches digitales, soit du médian, soit du cubital, soient tra-
versées par les branches artérielles, issues de l'arcade palmaire superficielle (voy., au sujet de
ces boutonnières, HARTMANN, B:<<e<a Soc. <MM!< 1888).
E. NERF CUBITAL
1° Origine. –Le nerf cubital (A~. M~œrM des anatomistes anglais eL allemands)
se détache de la racine interne du médian, un peu au-dessous du brachial cutané
interne (fig. Sel, 8). Il tire ses fibres du dernier nerf cervical et du premier nerf
dorsal. C'est un nerf volumineux, un peu moins volumineux cependant que le
médian, s'étendant, comme lui, de la région de l'aisselle à l'extrémité des doigts.
2" Trajet. Suivant à partir de son origine un trajet verticalement descendant,
le nerfcubital(fig. 882, 863 et 8S8) longe le côté interne du bras, comme le médian,
mais sur un plan un peu postérieur. Arrivé à l'épitrochlée, il passe en arrière de
cette saillie osseuse et descend à la face postérieure du coude, jusqu'à l'extrémité
supérieure dé'Tadiaphyse du cubitus. Là, il contourne d'arrière en avant le côté
interne de cette diaphyse, gagne ainsi la face antérieure de l'avant-bras et descend
alors verticalementjusqu'à la région du poignet, où il se termine en se bifurquant.
3° Rapports. Dans ce long trajet, le nerf cubital présente des rapports très
importants, que nous examinerons successivement, comme pour le médian, dans
l'aisselle, au bras, au coude, à l'avant-bras et au poignet
a. DaMs 7'~MseMf (fig. 882,3), le cubital chemine entre l'artère axillaire, qui
est en dehors, et la veine homonyme, qui est en dedans. Recouvert, en avant, par
le grand et le petit pectoral, il croise, en arrière, le sous-scapulaire d'abord,
puis les tendons réunis des muscles grand rond et grand dorsal. Dans cette
première portion de son trajet, le nerf cubital est très rapproché du médian
it n'en est pour ainsi dire séparé que par l'artère, qui est placée entre les deux.
h. /iM &)'as (fig. 882, 3) le nerf cubital présente tout d'abord avec l'artère hume-
raie les mêmes rapports qu'avec l'axillaire illongelecôtépostéro-internedu
vaissfa.u. Puis, ge portant, un peu en arrière, il s'en sépare et s'en Répare de plus
en plus au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de l'aisselle au niveau de répitro-
ctilëe, nous le savons, les deux organes sont séparés l'un de l'autre par toute
l'épaisseur de l'os. Dans sa traversée brachiale, le nerf cubital occupe la loge du
triceps. M est en rapport en arrière, avec le muscle vaste interne, dont les
faisceaux, l'entourent d'une façon plus ou moins complète en avant, avec l'apo-
névrose inter-musculaire interne (t. I, p. 786), qui le sépare du muscle brachial
antérieur, dé l'artère numérale et du nerf médian.
c. ~K coM~e (fig. 883,10), le nerf cubital est situé au fond d'une gouttière
(~OM«!ere ept'<)'6c~~o-O~C)'a)MeMMe)/ qui est formée p&rt'epitrochl~
par l'olécr&në en dehors. Il chemine là entre les deux faisceaux d'origine du
muscle cubital antérieur. Une petite bandelette fibreuse, transversalement étendue
del'olécràne àrépitroclilëe (&aKde~eMe~~roc/~eo-o~crNm'<?KMele sépare la
passant, que
peau. Nous avons déjà vu (t. I, p. 788), et nous le rappellerons ici en
cette bandelette, que l'on considère à tort comme une portion de l'aponévrose
antibrachiale, épaissie a ce niveau pour protéger le nerf, n'est que le reliquat
d'un muscle épitrochléo-cubital, disparu chez l'homme, mais normal chez un
grand nombre de mammifères.
d. A f~MH<a~ (Qg. 883,~)0), le nerf cubital repose, en arrière, sur lé fléchis-
seur profond des doigts d'abord, puis sur le carré pronateur. En avant, u est
recouvert, dans la moi'tié supérieure de l'avant-bras, parle muscle cubital anté
rieur. Dans la moitié inférieure ou dans le tiers inférieur de J'ayant-bras (cela
varie suivant les sujets), le nerf, s'étant dégagé du muscle cubital antérieur, che-
mine maintenant sur le côté externe de son tendon; il n'est plus recouvert alors
que par l'aponévrose anti-brachiale. Nous ajouterons qu'à 8 ou 10 centimètres au-
dessous du pli du coude, le nerf cubital est rejoint par l'artère cubitale, qui l'accom-
pagnera désormais jusqu'au poignet, en longeant constamment son côté externe.
e. ~iM poignet (fig. 885,'i2), le nerf cubital, restant~upernciel tandis que 'le
médian devient profond, passe en avant du ligament annulaire anter~
carpe, dams une coulisse qui lui est propre (voy. t. I, -ug. S81), entre le pisiforme,
qui est en dedans, et l'os crochu, qui est eu dehors. L'artère cubitale est toujours
situéesui'soncôtéexterne.
4° Distribution. Le nerf cubital, comme le médian, fournit au cours de son tra-
jet, deux ordres de branches, des branches collatéraleset des branches terminales:
A. BRAKCHES COLLATERALES. Dans son trajet brachial, le nerf cubitat n'aban-
donne aucune branche collatérale. A l'avant-bras, au contraire, il fournit de nom-
breux rameaux, que nous grouperons de la façon suivante des rameaux articu-
laires, des rameaux musculaires, un rameauanastomotiqueet un rameau cutané,
qui est le nerf cutané dorsal de la main.
a..RatMeaMa* o'CM~ïM'es. Les rameaux articulaires, en nombre variaMc
(deux ou trois ordinairement), mais toujours fort grêles, se détachent du cubital
à son passage dans la gouttière épitrochléo-olécranienno et se perdent dans les
parties avoisinantes de l'articulation du coude.
b. AtïMteaMa? MUMCM~M'es.– Les rameaux musculaires naissent un peu au-
dessous, mais à des hauteurs variables. Ils se rendent aux deux muscles cubital
antérieur et ftéchisseur commun profond des doigts. Les ?'sM~Ma? du cubital
<:M<e?'<etH', au nombre de deux ou trois, pénètrent ce muscle par sa face profonde.
L'un d'eux peut être suivi jusqu'à la partie inférieure du corps musculaire.– Le
)'<MM~aM ~u /?ec/t~oM)'p?'o/'oMf~ tantôt simple, tantôt double, chemitie quelque
temps à la face antérieure du muscle, puis disparaît dans_ son épaisseur.11 ne
se distribue qu'aux deux faisceaux internes du; fléchisseur, les. deux faisceaux
externes étant innervés par le médian..
c. A~tMeaM <:MSS<OMK)<~Me. Le rameau anastomotique se sépare du cubital un
peu au-dessous de la partie moyenne del'ayant-bras. Il se di'yise ensuite en deux
filets un,/Me< CM<aMe (fig. 849,10), qui perfore l~aponévrese au-dessus du poignet
et s'anastomose avec le brachial cutané interne; un ~e<t)MCM~M'e, qui se jette
surl'artèrecubitaleetseperddanslespal'oisdecevaisseau.
d. ~e?'i?<(<aMe ~Q~sa~ dé lamain. Le nerf cutané dorsal de la main se détache
ducubi~Sjtroisou quatre travers de doigt au-dessus du poignet. Se portant
ensuite en~bM, en dedans et en arrière, il contourne le cubitus, en passant entre
la face interne de cet os et le tendon du cubital antérieur, et arrive à la région
postérieure;~ oa il se divise en trois rameaux (<tg. 862,3). On les
distinguëenraïnea.u interne, rameau moyen et rameau externe
Le ~SMMM~jie~e longe le bord interne de la main et vient former le nerf cot-
JatérâL ~dorsal~ interne du
peUidoigt.
Le ?~!e~ ?9 après
avoir i'o~rHiq~e!qùes~
à ta: pèa~ région :dor'
sale de ila.main. se dirige
vers l'extrémité inférieure
du quatrième espace inter-
osseux. Il se termine ià, en
fournissant le collatéral dor-
sal externe du petit doigt
et en envoyant un petit bou-
quet de filaments à la peau
qui recouvre la face dorsale
du la/première phalange de
t'annulaire.
Le ?'aMteaM e.;c<e?'He s'a-
nastomose, vers l'extrémité
supérieure du deuxième ou
dn troisième espace inter-
osseux, avec l'une des divi-
sions du nerf radial et se
porte ensuite vers l'extré-
mité inférieure de ce même
espace, où il se~termine en
envoyant quelques filets
très grêles, -d'une part.à~la
face dorsale de la première
phalange dë~ l'annulaire
(cote e.K<e~e), d'autre part
à la face dorsale de la pre- Fig.556.
mière phalange du médius Branche superficieUe et branche profonde <~u cubtta.1.
'(c()<e'tM<e)'He).' De
~Mt~s~h~M~~c~l~sa~a~
~a 11, co)Mhtc"daMS-Iaîlgnrcpr~c~dcute:(p. C9,)). –,t2,ncrfcubitat,
B. BRANCHES TERMINALES.
m' son ratuotut
cic~c,
les musoïcs tiypot.ti6a&r. i~ 5~ b''Miche sùperft-
iS, ncrt' du pa!nta~~ e~mt~ i!~ ~~i~j~&sG avec !s M~mn..
–'17, h'onc 'commun du ~coHat~ral int.ût'nc de rmmuta.h'e~ eL du coUai~rai
externe dn pGJLit. doigt.
Le nerf cubital, avons- t8, coUat;6rat.;i.nt.ct'Medu :~cttt doigt.
iu~rosScdx', avec lU', sa ternunaisott'au.cat'pc.
It~ nerf
20, Mcrt' du ~'oisicmc
nous 'dip plus liâ'ut) ~se'- di- tombrical. 2t, nc~'f du q~ah'~nto ~Ot~brihat.23~ rmucau pour les
tntët'bsscux~– ~S, ramoau pour Fadducf.Gur du pouce.
vise, au~ niveau du poignet,
en deux branches terminales. Ces deux branchée se distinguent, d'après leur
situation, en branche superficielle et branche profonde.
a. B)'6[Mc7teSMpe)'/tCMMe.– La branche superficielle ((Ig, 556,) 4~ se poi't.e vertr-
catement-en bas, en suivant, comme son nomJ'indique, un trajet tout su.perncieL
Peu après son origihe, ellé fournit quelques rameaux très grêles, qui se rendent à.
la peau de l'éminence hypothénar et au palmaire cutané, quelquefois aussi au
court fléchisseur du petit doigt. Puis, elle se partage en deux branches secondaires,
l'une interne, l'autre externe.
La branche Mt<e?'Ke croise obliquement l'éminence hypothénar et vient former le
MM'coMa<e?'a!~pa~MaM'etH<e)'Me~Mpe~t'<(i'o!~<.
La&raKcAe e.K<e?'M<?, plus volumineuse que le précédent, descend en avant du
quatrième espace interosseux et se divise, au niveau de l'extrémité inférieure de
cet espace, en deux rameaux: un rameau interne, qui va former/le coHoi~'a~
pa~HaM'e iiite~n*e'~
palmaire, ej?<o'Ke~MNe~ à~;2~e'eedernier sedétache
rameau qui
rameau~externe, le nerf
constitue le Co~s<a<
collatéral
~s~cK~e Mt<erMe aS M!S~De ce dernier rameau se détache le nerf collatérai
dorsal correspondant. Un peu au-dessous de. son origine, la branche externe
que nous venons de décrire fournit un petite rameau anastomotique(ug.S8S,'t 6),
qui se dirige obliquement en bas et en dehors et se jette, apre$ un court trajet.
dans la sixtgme'branche du médian. De~ cette anastomose partent (ARLOtNG et
TmpiER) quelques ramuscules cutanés et vasculaires.
b. ~'otMcAejoro/'OMde. –La branche profonde du cubital (fig. 8S6,13), plus volu-
mineuse que la précédente, est exclusivement musculaire. Elle prendtordinaire-
ment naissance sur le côté interne du pisiforme,
quelquefois un peu plus haut. De là, elle. se dirige
obliquement en bas, en arrière et en dehors,
traverse les insertions supérieures du courtHc-
chisseur du petit doigt, contourne en dehors et
en bas l'apophyse uncifoMtie de l'os crochu et
débouche, en quittant cette apophyse, dans ta
région palmaire profonde. Elle se porte alors de
dedans en dehors, en croisant les extrémités su-
périeures des métacarpiens et en décrivant dans
son ensemble une longue courbe à concavité
dirigée en dehors et en haut c'est l'eade He;
oeMse~a~MM'e du cubital.
Cette arcade ne fournit aucun rameau par sa
concavité, sauf quelques filets articulaires, extrê-
mement ténus, qui se perdent dans les dine-
rentes articulations du poignet.
De sa. convexité, au contraire, se détachent des
rameaux fort nombreux, qui sont en allant de
Fig.55' dedans en dehors 1° des rameaux pour les trois
Râmeaux moteurs de l'éminence muscles sous aponévrotiques de l'éminence hypo-
hypothénar. thénar (fig. 887), l'adducteur, le court fléchis-
i.jjtia~ufmc.– 9,tipoph]scuMCirorme seur et l'opposant du petit doigt ces rameaux se
de l'os crochu.–3, ligament annutaire séparent ordinairementdu tronc nerveux entre le
antérieur du carpe. 4, nerf cubital avec
4'sabraochcsuperficieUe;4"6abranchc pisiforme et l'os crochu; 2° deux rameaux tou-
profonde. –S. patmaire cutané. 6, court.
abducteur. 7, court fléchisseur. 8, 8', jours très grêles, pour les deux derniers lombri-
opposant.'
XËSHMEDUKK~'CumTA),
BM))c/ie~co</a<ë)-a<M. H.
a). Branclcescollalér·celes. j
a;.
°'
H.M'ttcuttures.
muscul¡ures,
jR.a.nastomotique.
pour,
P°"'
,anast;oinoticue.
(,
< )/2 antérieur.
t)6chis.
cubital comm.
1/2 Iléchis, comy, profond
profond des dOigts,
doigts.
~F' N)':RF.HAt):tAL'
Le nerf radial (6g.2~t, S~,6)' es!
l'une dés branches les plus cpnstdérablësdn
plexus brachial il n'a d'égal, à ce point
de vue, que le nerf médian, qu'il surpasse
quelquefois en volume. Du reste, comme )''
médian et le cubital, il s'étend depuis )p 1
XESL'MËUL'XEHFRADtAL
/r.cutanëmterne.
tn. du triceps etdei'ancotM.
collatérales.
a.<))'<.t)ic/<e.!co<ta<et'atM.
a). IJmncltes <r.ct)tan6externe.
L.,
<r.dunr!tch)a.i~nterteur.
fr.dutongsupinateur.
r. du premier radial externe.
r.dudeuxietneradiatexterne.
.r.ducourtsupinateur.
'tr.
pour tous les muscles de la région postc-
j~
13r·.
t rieuredet'avant-bras, excepté l'anconé.
fr.articuiaires.
b). B)Y/t)c/;M <<w:Ma/M.
pour le court abducteur du pouce.
tr.ca.rpiensetmetacarpiens.
t.r et 2" coUateraux dorsaux.
Variétés. Le nerf radial peut, pour gagner la face postérieure du bras, passer par le qu.i-
dri)atère que suit le circonflexe, au-dessus du grand rond par conséquent. «'ai vn phjBieurs
fois le nerf radial donner un rameau au muscle sous-scapulaire. U envoie un petit rameau
au trou nourricier de l'humérus. Le rameau de la longue portion du triceps fournit un filet arh-
culaire a ta capsule de l'épaule (W. K)tAL.sE). Vu-t.AK (BxM..Soc. <tt<~< t8M a vu le radial
émettre un rameau qui, après un certain trajet, se bifurquait l'une des branches se rendait au
vaste interne l'autre se fusionnait avec le nerf cubital. Le nerf de 1anconc est décrit connue
provenant du nerf du vaste externe (C~uvEu.mM), du nerf du vaste interne (HË;<[.E', de la branche
terminale postérieure du radial (LuscKHA). KnAUSE estime que ce muscle reçoit deux rameaux
l'un, supérieur, qui vient du tronc du radial, en empruntant l'un ou l'autre des rameaux des
vastes; l'autre, inférieur, qui émane de la tranche postérieure du radial. Du nerf de l'ancone
se détache un rameau articulaire pour le coude (LAKGEK). On a vu la branche terminale anté-
rieure double. Cette dernière branche peut fournir un rameau a ta paume de la main.
Sur le dos de la main, la branche antérieure du radial peut être remplacée, en partie ou même
quelquefois en totalité, par les nerfs voisins le musculo-cutané, la branche postérieure du
j
radiât et même le cubital, que ai vu dans un cas s'avancer jusqu'au côte interne du pouce.
l'ar contre, la branche cutanée du radial peut, plus importante qu'à l'ordinaire, se distribuer au
quatrième doigt ou même au cinquième, prenant ainsi la place du cubital. J'ai observé deux faits
de ce genre dans le premier cas, la branche dorsale du cubital s'arrêtait a la racine du petit
doigt et ne prenait aucune part & l'innervation des doigts; dans le second, elle se terminait sur
te côte interne du petit doigt, en constituant un dixième collatéral très grêle.
Chacun des cinq doigts reçoit quatre rameaux nerveux qui cheminent verticale-
ment le long de ses bords et que l'on désigne, pour cette raison, sous le nom de
Me)'/s coM<~e}'aMa'; des doigts. De ces quatre nerfs, deux sont principalement des-
tines a. la face antérieure ce sont les collatéraux palmaires, que l'on distingue,
d'après leur situation, en collatéral palmaire interne et cotlatéral palmaire externe.
Les deux autres se distribuent à la face dorsale ce sont les collatéraux dorsaux,
que l'on distingue également en coDatéral dorsal interne et coDatéral dorsal
externe,
1° Collatéraux palmaires. Les coUaf.éraux palmaires tongent, tatéralement
les tendons tlëchisseurs et se partagent, au niveau de la dernière phalange, en
deux filets terminaux l'un antérieur, qui s'épanouit dans la puipe des doigts
l'autre, postérieur, qui se ramiiie dans le derme sous-unguéal. Chaque cotlatéra)
palmaire s'anastomose, en outre en avant, avec le deuxième coDatéral palmaire.
du doigt auquel il appartieut en arrière, avec le collatéral dorsal correspondant.
2° Collatéraux dorsaux. Les collatéraux dorsaux s'épuisent, en filaments
très grêles, sous la peau qui recouvre ta face dorsale des doigts.
3" Provenance des nerfs collatéraux des doigts. Ce mode de distribution
générale des collatéraux étant connu, il ne sera pas inutile de rappeler sommaire-
ment quelle est leur provenance
a. Les co~a<e?'aMa? palmaires étant au nombre de dix, les sept premiers, en
allant du pouce au petit doigt, proviennent du médian les trois autres sont
fournis par le cubital (fig. S55 et 886).
t~. Les coMa<e?'<MM; dorsaux sont également au nombre de dix. On admettait
autrefois, et quelques classiques admettent encore aujourd'hui, que les cinq pre-
miers sont fournis par le~'adial, les cinq derniers par le cubital. Les recherches de
IlsxLE (~Vo'MeM~e/M'e, 't8T3, p. 499) et de RicHELo'r (/t?'c/t. de ~A)/s<'e~o</t'e, 1875,
p. '116), conurmées aujourd'hui par la plupart des anatomistes, ne nous per-
mettent pas d'accepter cette formule comme parfaitement exacte. Les deux collaté-
raux dorsaux du pouce proviennent bien du radial; de même, les deux collatéraux
dorsaux du petit doigt émanent du cubital et descendent, comme sur le pouce,
jusqu'à la phalange unguéale. Mais, pour les trois doigts du mi)ieu, index, mé-
dius et annulaire, l'innervation est tout autre. Les rameaux dorsaux, collatéraux
dorsaux tout rudimentaires, que le radia,! et le cubital envoient à ces (.rois doigta
(fig. f)C2), se distribuent exclusivement à la facûdorsalede la pre.miÈre phalange et
ne dépassent pas Qu ne dépassent que très peu l'articulation de la première pha-
la
lange avec la seconde. Les rameaux destines face dorsaJe de la deuxième c<
de la troisiëme .phalange véri-
tables collatéraux dorsaux de ces
trois doigts du miUeu, sont four-
nis par les collatéraux palmaires
correspondants par le médiau,
pour~ rihdex'.e~Je~faédiu&n~
'1;
le media.n 'encore, ~pour~Ja.cût.c
externe de l'annulaire; ;?&((;
cubital, enfin, pour IçcûM.: in-
terne du même doigt, (Cg; 86~
~etS64).
4° Mode de terminaison des
collatéraux des doigts, seosibi
lité récurrente.– Nous venons
de voir que chacun des 'doigLs
reçoit- quatre nerfs collatéraux,
deux pour la région palmaire,
deux pour la région dorsale. Si
nous'nousen tenions à ces sim-
ples données .fournies ~paf le
scalpel, nous en conclurions que
chaque nerf collatéral se distri-
bue à une région, det.ermméedc.s
doigts et que chaque doigt pos-
sède, en conséquence, qua.t.rc
territoires à innervation indé-
pendante.
Nerfs de ta face dorsale de tanmia. Les recherches expérimentales
)'a<tieaux cuLaues de la face dorsdlc de t'a~utt.-bras.
nmscuto-cutatt~3,tt<'rfcuhitat.–4,nc]'t't':)diat.–5.anasto-
5, nct'f d'ARLo~G et TnfpiER (/t?'c/t. de
mose ca~'c ces dcnic uerfs. Ci, eoUa~rat do~'Ëa~ intct'nc du i)C~L ~/t?/si:o~o~te, ;m69, p. 33 et. 30~
doigt. co)!at.<t'a)dorsal externe dupoucc.–fi~t'atneauxpro-
\'pt[an~ d'une branche jtatmairc dit c~hitai. 9, 9. ra- sont en opposition formelle avec
tneaux provenatit des branches palmaires du tn~dian.
de pareilles conclusions. Ces
expérimentateurs sectionnent, sur le citien, l'an des quatre collatéraux qui se
rendent à un doigt. Cette section devrait, ce semble, entraîner la paralysie dans
un quart de la peau du doigt. Or, il n'en est rien aucun changement ne sur-
vient dans la sensibilité. La section de deux nerfs collatéraux la modifie à peine.
Celle de trois nerfs collatéraux ne fait que l'atténuer et il faut, pour l'abolir
entièrement, sectionner à la fois les quatre collatéraux. L'enseignement qui
découle de ces expériences est que le champ de distribution des nerfs collatéraux
est beaucoup plus étendu qu'on seraittentc de le croire avec les seules données
de l'anatomie descriptive. Chacun d'eux, soit par ses rameaux directs, soit parles
rameaux anastomotiques qu'il jette sur les nerfs voisins, couvre de ses ramifications
terminales toutes les parties du doigt et, comme corollaire, chaque partie du
doigt, si minime soit-elle, reçoit des fibres nerveuses des quatre collatéraux.
Les expériences d'ARM))N& et TtUftER ont mis en lumière ce deuxième fait que,
forsqu'un nerf cutané de la main a été sectionne, le bout central et le bout péri-
phérique sont l'uu et l'autre également sensibles. Toutefois, cette sensibitité du
bout périphérique n'est qu'une sensibilité d'emprunt, appartenant en réalité aux
i'dets nerveux voisins. EUe s'explique nettement par la disposition anatomiquc
suivante au moment de se terminer dans les téguments des doigts, les nerfs col-
)atéraux jettent sur les nerfs voisins un certain nombre de leurs fibres, iesqueHes,
se réfléchissant sur elles-mêmes et suivant un trajet récurrent, remontent vers les
centres.. Il s'ensuit que, lorsqu'on excite le bout périphérique d'un nerf sectionné,
) excitation rencontre dans ce bout périphérique un certain nombre de libres, qui
ont conservé leurs relations avec la moelle et qui, comme telles, sont capables de
i.) recueillir et de la transporter par un chemin détourne jusqu'aux centres récep-
teurs. C'est delà seMSt'&?7! t'ëcM?'?'eH<e tout a fait analogue a celle que MAGE~DiE
a constatée depuis longtemps sur les racines antérieures des paires rachidiennes.
Cette explication anatomique n'est pas une simple hypothèse et les fibres récur-
rentes existent réellement. ÂRLO~c. et TRtptER, en euet, examinant, un mois après
l'opération, les deux bouts d'un nerf sectionné, ont constaté la présence 1° dans
le bout périphérique, d'un certain nombre de libres nerveuses restées saines
dans le bout central, d'un certain nombre de fibres dégénérées. Ces fibres ne
soit autres que nos fibres récurrentes, qui ont dégénéré dans le bout central
parce qu'elles ont été séparées de leur ganglion spinal, qui est leur véritable
centre trophique, qui, au contraire, sont restées saines dans )c bout périphérique
pm'ce qu'elles ont conservé leurs relations avec ce même ganglion spinal.
Si l'existence des fibres récurrentes sur les nerfs de la main est un fait anato-
mique nettement établi, il est impossible de rien préciser en ce qui concerne leur
terminaison ultime. Tout ce qu'on peut dire, c'est que la sensibilité récurrente est
d'autant plus prononcée qu'on se rapproche davantage de l'extrémité terminale
des nerfs. Elle s'atténue graduellement au fur et à mesure qu'on s'éloigne des
doigts et, déjà au pli du coude, elle n'existe plus. Aucune de ces fibres ne remonte
<tonc jusqu'aux centres. Il est probable qu'après un certain parcours, variable
p'nir chacuue d'elles, elles se séparent du nerf qui leur avait servi momentanément
de substratum et qu'elles viennent alors se terminer dans les téguments.
nymes. J'ai vu dans un cas, comme je l'ai déjà signale plus haut, le nerf médian
traversé au pli du coude par l'artère cuhitate et. fournissant a. ce vaisseau doux
filets a ia. fois très courts et très prêtes. J'ai rencontre auss) assez fréquemment, .1
la région palmaire, dos uietsncrveux très ténus qui se détachaient des brattch<'s
palmaires du médian ou du cuhitatct se terminaient sur tes artèrcs'digit~BS.
Quelle est la nature de ces rameaux que les nerfs du systÈme céréËr~
jettent, au cours de leur trajet, sur les artères voisines? Vpnt-its se terminer dans
-les ûhres tisses de ces artères et, dans ce cas, les so!)icite~t-)i'sa se contracter on
bien excrcent-Ds sur eUes une innucnce d'arrêt? Sont-ce,a.u.contrau''e,' des nerfs
sensibles, transportant continueHement aux centres méduUaircs ou pénphéfiqucs
des sensations de pression intra-vasculairc et réglant ainsi, par voie réflexe, )ps
circulations locales? Nous l'ignorons complètement seule, l'cxpérUQentaUon
physioiogique pourrait résoudre teprobièmc.
2°Nerfs moteurs. –Les muscles de Fépaute, dubras, det'avant-brasetdc!.)
main reçoivent leurs nerfs du piexusbrachiai.
/tr PROVENANCE DES DIFFERENTS KERFs MUSCUL.URBS. Le tabteau suivant indique,
pour chaque muscle; ic mode d'origine de son nerf:
l°De~oMe.
2°.StM-eptttetf~
L–MUSCLES CE L'ÉPAULE
<i..S~
n. circonflexe.
3''SoM-<~M!CMx.
Pe<t<t'ond'
G~M~w~
u.sus-scapuia.it'e.
n.sus-acapultm'e.
40 n.cit'contHexe.
5°
~i~.
n.dugrandrond.
fn.superient'dLtsous-sco.pufa.irc.
~B~
dusous-sMpu).ire.
H.–MUSCLES DUUHAS
a. Région antérieure.
t°~o)!<yt«'pot'<to;t[<tttt(;<;jps. n.musculo-cuta.në,
t!<'CoK)'<epo<'hott[<tt6t(;~M.
3'Cot'(teo-&t'ac/tM< n.muscuto-cutane.
n.musculo-cuta.ne.
t~i~M~P~M~
'BL.t'a.dta)()'<M):.f<ccMM!)'e).
~.Re~ieNposteMettro.
2'«s<et)t<e<'Me.
!<'t.o)tf;M('po)'<t('!t(<t<<)'teep~
X°y«s<ee.<;<e<')te.
n. radiât.
n. radial.
n. radial.
t'f.MusCt.ESDEL'AVAKT-SRAS
6°
~~<pa~
1<'7!û't<x'o/«!<eKt'
2'<~Mf/pN'~Mu'e.
~CM&MM~
r.
3°
a. Région antérieure.
o°7''Me/t<SA'eM<'cowM!M):«pe<iCte~ n.me'nan.
1,'lécltisseev· ,(n:ot<t('<e<~tf' n.~u~n.~
6°7'Y<'c/tMMtfrcommM)tp<'ofo)t~'
n. médian.
n.tiiëdian.
n.media.ti.
ii.cubit.ai.
cubital.
<Mo:<iee~e N.medtati.
'!<f'c/tt.Me«i'p)'opt'e(/(tpoMCf'
8''Ca~'<)~'ow<<eM; n.tnediem.
u.m<;dian.
~MM. b. Région
t°E..t'<e)Met<)'coM))tM)t~M<<o"
2"t;<Kt!('M<'p)'op)'et<tfpe<t<~o<
3"C«~a<~o~'t<'M<
5°jLoHf/aMKC<('M<'(/t<pot«'< n. radial.
fi" Co<M'<SMe«!'<poMe<
T'JLo)t~e.t'<<)MM)'<<Mpot<c< n.radial.
S''B.<eM<'M/'pf'op)'f~e~'tn~ea!
radial.
postérieure.
n. radia).
n. radia).
n. ratlial.
)). radial.
n. radial.
2''Pf'<'m:c'')Y«<(t;<e..M<et'<t< n. radial.
n. radial.
3''DeM:e<)teiv<(<)'a~e.~<'r<:e. n.radiaL
4" CoM''<~Kp~<~<<'«; n. radial.
)V.–ML'SCLKSnE).AMA''<
a. Région thénar.
t''CoMt'<a!&«'«C<fMt'~i<pO!«;<'f~t.~(H~)
~C~M~~Mr~~w~e~
(/'aMcef<«<e. n. médian.
n.cubi~).
X''Op;)Ma'!<~ftpOMce.
4'<MM<<<;uf-d«poi<cc. n.mÈdian.
n.cubitn).
b. Région hypothénar.
)"P~!nMt)'<'CM<<:(nf;
2't<c<eM'</t<pe<!<dot'y< n.cuLbi~).
n.cubitat.
i!°CoM!f'c/tMseM)-~«pe~<a'o!.?< nL.cubita).
4'0~'o.MM<!</Mpe~~</Ot.< n.cubita.).
nerfs
M
dccupent~
te môme ptan superuciel. De plus.. !e cubital et le musculb-cutaae~se détaGhent t'un
lirrr
r
..<'<: t'autre du médian et nous pouvons pai~faitemeijt, rattachant ces trois nei'fs:a unIl
seui et mémcsystème, considérer te médian comme [e tronc prineipai.ie muscu]u-
cutané et le cubitat comme deux branches cotfatérates de ce tronc nëî'veux.L'a.n.)-
tomie comparée justifie pieinement un teUe synthèse. L'innervation du grouj~'
muscutatre pronato-nectusseur se trouve ainsi ramenée a i'umt6 tous tes muscie.s
qui le constituent reçoivent leurs rameaux nerveux du ner~médi&u, qui devient
ators ip Me)' ~'OMa<o-ëc/nsseM)' ou, tout simptcment, !e MM' ~c~MsetM* ~M
M!<?M&?'C~Mpe?'MM?'.
A.U tota), rinner\'a.tion motrice du membre supérieur ëe réduit a cette formuif
aussi simpte que précise tous les rameaux desttnës, aux muscles proviennent <)<'rlo.
deuxtroncs nerveux
<ï. L'un. ]e Me?' e.:c<e?M<?M?' (nerf radiai), occupe te ptaupostérieui' ou dorsat'iu
membre et innerve tous )es musc)es qui. eft se contracta.n~ produisent rextcnsion
ou la supination;
b. L'autre, te Me?'?ecAtsseM)' (nerf médian avec ses deuxbranct''es prihcipatcs,
!e cubital et le nu<scu)o-cutané).chemine sur le ptau antérieur ou yentrat du
membre et se distribue a tous les mnsctcs qui, au point de vue foncti.onnét, se rat-
'a
tachent f!exion ou a la pronation.
~° Nerfs sensitifs. Les nerfs sensitifs se rendent sur tous les points ou ii
des impressions a rccuciHir dans (es os, dans le périoste, dans iesmuscics eux-
mêmes, sur les aponévroses, sur les )igame<its~ sur les séreuses articulaires, dan~
la ~jau. De tous ces nerfs, les pius importants, ceux qu'i) est )e plus indispensabtc
de connattre, sont bien certainemc:.t les nerfs cutanés. Chacun d'eux se distribue
a une partie déterminée des téguments, qui constitue ce qu'un est eûnvcnu d'ap-
peler son <e~o:re. Ces territoires cutanés de l'innervation sensitivo sont fort
no fi''t'eux et il convient de les étudier séparément sur l'épaule, au bras, a i'avaut-
tu'as, au poignet et a ta main (voy.Mg.S63 et 564).
A. ÉPAULE. La face antérieure de t'épautc t'cçott ses nerfs de la branche sus-
acromiate du ptcxus brachiat (1). Sa face postérieure est encore innervée, dans s.).
partie tou'" ."upéricurc, par cette môme branche sus-acromtate (~) dans sa partie
moyenne et dans sa partie inférieure, eHe reçoit ses nerfs du circonflexe (2).
F. BRAS. Le bras nous présente quatre territoires, que nous distinguerons,
d'après tour situation, en antérieur, postérieur, interne et externe
a. 7'en't<o~'e <:M<eWeM)'. Le territoire antérieur ufrupc la parti'' moyenne <i"
la face antët'ieufe du bras et répond assez cxactt'nx'ot aux timih't- (tu toost'tt'
biceps c'est le territoire du nerf brachia! cutauf interne (4).
h. y'6t't'!<<Mfejc'os<~WeM)'. Le territoire po-.jerienr revêt, de «x'-toe, ta furm''
est,innerve par l'accessoire du brachial cutané interne (3'), anastomose, comme on
le sait, avec les rameaux perforants du deuxième et du troisième intercostal. Ce
territoire descend jusqu'à i'épitrocblée.
C. AvAN'r-tiKAS. l'avant-bras, nous avons tout d'abord deux grands terri-
A
toires celui du brachial cutané interne (4), occupant te cote interne de l'avant-
bras celui du musculo-cutané (8), situe sur !e côte extcrne.~L'ùn et l'autre remon-
tent en haut un peu au-dessus du pli du coude et descendent en bas jusqu'à )a
région du poignet.
Le territoire du brachia) cutané interne et le territoire du musculo-cutané se
rejoignent en avant le iong de la ligne axiale du membre. En arrière, au contraire,
ils sont sépares l'un de l'autre par une zone ou bande longitudinale, qui reçoit ses
nerfs du radiât et qui constitue un troisième territoire, le territoire radial de
l'avant-bras (1) U fait suite, en haut, au territoire radiai du bras et se continue,
en l)as, avec le territoire radial du dos'deia main.
D. PoiGNET ET MA[N. Les territoires nerveux du poignet et de ta main doivent
être examines séparément a la face patmaire et a la face dorsale
a. Facepa~H&M'c. A la face palmaire, tout d'abord, nous avons doux terri-
toires seulement celui du médian en dehors (7',7'), celui du cubitaf en dedans
(8,8'). La (imite séparative de ces deux territoires est assez bien indiquée par une
ligne légèrement oblique, qui partirait du milieu du poignet et aboutirait a l'ex-
trémité libre de l'annulaire en suivant la ligne axiale, de ce dernier doigt. M con-
vient d'ajouter que, sur l'émineuce thénar. Je médian est très souvent remplacé.
en totalité ou en partie seulement, soit par )c musculo-cutané, soit par le tiiet thé-
nurien du radial.
b. Face ~orsa~e. A la face dorsale, nous retrouvons encore le médian et k
cubital. Mais à ces.,deux nerfs vient s'en ajouter un troisième, le radial (6"
ce qui porte a trois le nombre des territoires sensitifs de là face dorsale de la main
et des doigts. L'étendue respective de chacun de ces territoires est la suivante
Le te~wiloi~'e (<M
I,e <e)'?'t'<o~'e d2c~czcbilal
cM&:<a< (8) comprend dans
(,bj colnpl'encl' (aans ses
se5 limites lnoili(einterne
limites la moitié interne du düs
clil dos
de la main, le petit doigt tout entier et une partie seulement de l'annulaire et duIl
médius sur l'annulaire, il occupe la prentièrc phalange et la moitié interne des
dcux autres sur le médius, la moitié interne seulement de la première phalange.
Le <e?'W<o:?'e aM?'aa<a< (6"), à son tour, s'étend sur la moitié externe du dos de
la main, sur le pouce, sur la première phalange de l'index et sur la moitié externe
seulement de la première phalange du médius. 11 convient d'ajouter (ceci peul
avoir son importance eu c!iui<pLM') que, sur le dos de la main, le territoire du radial
et celui du cubital se pénètrent plus ou moins, daus !a plupart des cas, au niveau
de Icur~ points de coutaet sur la ligue médiane, je veux dire qu'ils sont scpf))'
!'uu de l'autre, non pas par une simple ligue, mais plutôt par une zone mixte,
innervée à la fois par le cubital et le radial. La largeur de cette zone mixte varie
beaucoup suivant les sujets ZAXDER a vu plusieurs fois la peau de la région dor-
sale de la main être innervée a la fois par les deux nerfs précités depuis son bord
radial jusqu'à sou ))ord cubital.
Le <e)'?'~o~'e du Mtec~'aM (7), enliu, fort réduit, comme nous le montre la ligure 564,
est limité aux trois doigts du milieu et occupe, sur ces doigts, les régions res-
pectéfes par le cubital et par le radial, c'est-a-dirc l" sur l'index, le dos de ia
deuxième et de la troisième phalange 2" sur le médius, le dos également de la
deuxième et de la troisième phalange 3° sur l'annulaire~ la moitié exterueseule-
ment de ces mêmes phalanges, ta moitié interne appartenant au territoire dtt
cutntat.
AnTtCLHtV
NE)<FS)r<TKt«:()ST\tX
)'7~'<ti!C~Co a'~e't'/cfo-M ~M t< 2°, 3< 4. :i' G' T~ 9", t0s, f i~ Her/fi f/or~atM'.)
<-<
Les nerfs intercostaux, ainsi appels parce qu'ils parcourent d'arrière en avant
les espaces intercostaux, sont constitues par les branches antérieures des douze
paires dorsales. A ta. fois scnsitit~ et moteurs, ils sont destines aux parois du thorax.
et de L'abdomen. Au nombre de douxe, ils se distinguent en premier, deuxième,
troisième, etc., en attantdc liant en bas le premier est situé dans le premier
espace intercosta), te deuxième immédiatement au-dessous de ia douzième cote.
Les nerfs intercostaux présentent des co'ac~ëres ~e'MërsMX', qui permettent de
les comprendre dans une description commune, e). aussi des cs?'ac<e?'es ptM'<t'CM
~'ers qui tes distinguent les nns des autres.
B'
St'hcut:~ nxni~r~u~ le mode d on~i~c et de
c)e étant innervée par le uerfphrenjque.
2" RAMEAUX sous-cosTAux. Je désigne
dtsï.rLbuttond'unnerfdorsa). sous ce nom des filets excessivement de-
f. _moelle t';vit_.if~l'c,coupéccn Il'an~l's~ 21 ~raciue~an-
qui, après avoir perforé )e muscte
Hes
h~ripurc. racine post~rifut'c, a~cc !?oti ~angiion. intcrcosta) interne, se portent sur la face
–h'OHeduMCf'fdot'sa).),&:tttttmct!Cj'cstft'icurc.
6. sa branche autoficme ou nerf tt~cico~tid. 7. t'a- interne, soit de la côte qui est au-dessus,
tofau jtCi'fo'ant latéral, a~ce 7'. so" post~ricut';
<t!ct~
7 son filet aMtcrieur. 8, rameau lilet perfura'tt. antérieur, soit de ta côte qui est au-dessous.lis se
:ner S sou met c\ternc 8 son interne.
terminent dans ié périoste, dans !'os.
p)'ot)abtcm('ntnu8sidans)efeui))etparieta)detaplèvre.
RAMEAUX AKASt'OMùri~UEU. )))dépCndammen) ()fS <'aW~ <'OMtH:M~tCC<M<ex
signâtes pll(S
~l~Ilillés itant, qui
pins ~lallt, unissent te-)
(j111 IIIIIS~f.·Ilt nerfs Lilt(.'LGOStilltk
I('~ It(iCfS uiLtercost.au~2lLX gaagtions thoraciques
aux. bai2biiOllS vii`viut;~fliif;s
<tn grand sympathique, q uniques nerfs intercostaux s'anastomosent avec les nerfs
intercostaux voisins a t'aide de petits fitets qui croisent, soit verticalement, soit
ot'tiquement, ta face interne des côtes.
.4° RAMEAUX CUTANÉS OU lis sont au nomht'c de deux pour chaque
t'ERtouAKTS.
nerf: un rameau perforant latéral et un rameau perforant antérieur (fig. 568).
a. R<MMeaM~e?'o?'aK< ~<e?'a/. Le rameau perforant latéral (7) se sépare du
nerf mtcrcostid à tu, partie moyenne de t'espace intercostaL H perfore alors de
dedans en dehors te muscle intercostal externe et se partage immédiatement, après
en deux rameaux secondaires l'un, SM<o'eM?' (7"), qui se dirige d'arrière en
.)\.mtetyieut se distribuer a la peau de ta région anteneut'c du thorax: t'atttrc.
pr~~tCM?' (T), qui se porte eu arrière et s'épuise dans ta peau de la paroi )atera)e.
b. ~aH:eoiM pe?'orsH< aH<ë-
)'eM)'. –Lerameau perforant
;)t)terieur (8) constitue ia por-
tion tcrminaie du nerf inter-
rttstat. Toujours moins consi-
derabie que te précèdent, ce
)'.nueauarrivea[apea.))dans
~'voisinage de tu ligne mc-
diane antérieure et. se pArtagc
int)u6dia,tement!tprp8endcux
m'onpcs de fHet8:dc8 /Me<s
<n<e'Mes (8").; qui se distci-
h)!('tt)à)a.pea,udf')aregio))
nh''dif)ne du tronc; des/t~e(s
c~fo'Hes (8'), qui se portentt
d';)\antçn arrière a ta. ren-
runtre du rameau antérieur
r~'rf perforant latéral et
s'ej~uisent, comme ce dernier.
(bus iapeau de ta paroi an)e-
rh'tu'e du thorax.
H. CARACTERES PAKTtCC-
HEUS DES DIFFERENTS KERFS
f.\TEMCOSTAUX.
XÉSUMÉM'L'XXEHFfKTmiCOSTAL
M.~M~M.pour. grandsymp&thique.
~i-fsmtorcostMx voisins.
.périoste.
)),6tMi<;nt<SO«s-CO~<<!tM',pOU)'M.
'ptevrecostu.te.
d).M~c~M
Variétés.
.°' .'intet'costauxihtcmes et externes.
tsous-costaux.
<').7!aMieafM'M;<t'<;«~«)'t'.s',p()nr.surcostaux.
fpetitsdente)('s postérieurs.
'tnusctesdel'aMomen.
fpertot'Mtposto'tcu)'.
Les nerfs intercostaux se divisent parfois en deux rameaux, qui chetninon.tpm:
bêtement dans les espaces intercostauxet se réunissent de nouveau après un trajet pins on
moins long. Les anastomoses'entre les nerfs intercostaux voisins ne sont pas constantes et
sont sujettes & de nombreuses variations. On les observe le ptus souvent (W. KRAUSE) entr~; k
deuxième et te quatrième. Le premier nerf intercostal peut s'épuiser dans les muscles inter.'us-
taux du premier espace etmanquer ainsi de rameau perforantantérieur. –La branche cut.'tnec
fessierb du douxieme nerf intercostal peut être fournie par le premier nerf lombaire dana ce
cas, le rameau perforant latéral du douzième nerf intercostat se distribue aux téguments com-
pris entre la douzième côte et la crête iliaque.– L'anastomose du douxicme nerf intercosi.i)
avec ie premier nerf lombaire est très variable dans son volume et dans sa situation eHc
peut se faire le long du bord externe du carré des lombes ou même dans l'épaisseur do la [~o'oi
.'ibdomihate.
ARTICLE V
PLHXUS LOAiBAfRE
(~8<'<tMC/tM ftM~'MM~M des )°' 2°, 3" e< 4" !M)'/<! <0;M~MH'M.)
-On donne le nom de plexus tomba.irc a, rcnscinbte des .anastomoses que cun-
tractent entre eUes.ava.ntteur distribution po'iphcriquc, les bi'&nches antéricu)'
des quatre premiers nerfs lombaires.
1° Mode de constitution du plexus. –Pour former te plexus, tes quatre n<'t'~
prccites~ au sort-ir des trous de conjugaison, se comportent comme suit (fig 568)
a. La &ra;Mc/~ <Ht<e?'M'Mrec<e la ~'eMMe~'e p~M'e ~oM~~M'e reçoit une anastomose
<)u douzième nerf intercostal et envoie a son tour a la brauche anténeurc de )a
deuxième lombaire une anastomose oblique en bas et en dehors Puis, cite se j),tt-
Lage en deux branches, appelées branches abdomino-genitales.
b. La &?'<ïKC~e aH<ë~etM'c de la deM~zëMte ~OMt&~M'e envoie de même une ib) k'
anastomose a la J~ranchc antérieure de la troisième et se divise ensuite en 'tcu\
branches, qui sont le nerf fémoro-cutané et le gcnito-crurai.
c. I-<a &?'<:MC/te aM<M'MM)'e ~'OMt'eMte ~OM~e, après avoir fourni un raiu(;:m
d'origine au nerf obturateur, poursuit son trajet de dedans en dehors et constitue
le nerf cru rat.
d. La &W!c/!je <M:<M'A~'<'< ~M~e~e ~o?M&aM'e, enfin, se partage en ))'<
rameaux un rameau ascendant, qui rejoint le nerf crural et le renforce; un
rameau moyen, qui n'est autre que la portion principate du nerf obturateur; ux
r. eau descendant, qui se porte vers la branche antérieure de la cinquième pan''
lombaire et se réunit a elle pour constituer le tronc iomho-sacré, l'une des briinchf's
d'origine les plus importantes du plexus sacré.
2" Forme. résulte de la description qui précède que chacune des brancin"<
11
antérieures des nerfs lombaires est reliée aux branches voisines par des anasto-
moses obliques, qui abordent les troncs nerveux ou s'en détachent sous des angtcs
aigus. Comme le fait judicieusement remarquer llmscHFELD, la première branche
s'anastomose avec la seconde tout près du trou de conjugaison; la seconde s'an.'s-
tomosoa.vcc la troisième un peu plus en dehors; la troisième s'anastomose avc'-i·
)a quatrième plus en dehors encore ce qui fait que, dans son ensembtf, le plexus
tomban'e a~ecte !& forme d'un trumgto don!, ta. base repose sur ht coionnc vcrt<
hmte et dont le sommet, répond a t'muon de ht troisième lombaire avec le f'amea))
ascendant de )a quatrième.
3" Situation et rapports. Le plexus tombaire est profondément situé dans
t'angte dièdre que forment les corps vertébraux avec les apophyses transvcrses
t'orrespondantes.i.t est recouvert par le muscte psoas, que la plupart de"ses
branches 6u'6rentes sont obligées de
U'averser pour. se~Mndre~.Ieur champ
de distril}ut)on. Le.l8y~'p Io~-
i~aire est: ,sttu&~ en'd~SSns: et en a.v:int
(te iMi, s~r~a pai'e:Ant6r6-)atet'aIc de~
corp~yert6brw~
4° Anastomoses, -–jjepiex~~ tom-
tiait'e contracta les trois anastomoses
soivantes
s. ft s'anastomose tout d'ilbord, à
s:) partie supérieure, avec le dernier
nerf intercostaL par la hranthe, ci-
(!cssus mcntjonhée~ que ce dernier
nerf envoie au premier nerf lombaire.
n s'anastomose également, a sa
partie inférieure/avec le plexus sacre, `
F'g.~9.
Piexustombau'eetsesht'itnches.
deuxième nerf intercostal.
t)!ètnecictnqutetttenerfstotut)ahcs.
L', J, L' L"\ L~, brancttcs a!)teficures des premier, deuxième, t.roisittnc, ~"a
t,ucrfgrand abdommo-gëntta), avec:t\ sont'atttcau fessiet t\son rameau abdomma); 1" son rameau g~nit'd-
nerf jM'Ht abdemino gt(uLa). 3. f<:m<H'o-cut.m6,atce T, son t'amcau fessier 3", son rameau [Èmorat "f~
:t0)ite-crura), avec 4'. son rameau gcnita); 4", son rameau crural. 5, nerf crural. O, nerf obturateur. 7. ""<
totubo-sacre. H, anastomose du douzième intercostal a~cc te premier nerf lombaire.– 9, 9, nerfs du carré des iombc~
10, nerf du muscle itianue.– )), nerf du musc)epsoas.– U, nerf dorsal de fa verge. t3, portion lombaire du
S[ands;mpaUtiqu<t4,t4,t'a)KtCf))Mm<tMiC<tM~f<.
a, muscle grand oblique; A, petit obtiquc; c, irausverac~
)mspeur)aisscrveiriecana)inguina);–e.veincsaph&nc
<
aponévrose du grand oMique, crigncc eu
interne; –Y.rectum; –vessie; –/t,A,piUcrsdndiu
pht'agmc;cordoningninat.
peau du chez
fice cutané etse' dtstribu.c atora- à )!)
t'homme,
ia pcau.de ta grar.de lèvrë chez
à
);)
s
femme.
h. Rameau c)'M)'a~. Le rameau cru-
rai (4") se porte, avec J'artère
externe, vers l'anneau crural, H croise
perpendicufairemeht t'artère circon-
nexc iiiaque~ sort du bassin par le eût'
Ct)~ Fig. 570. ex(,c.w l'anneau eruratetamYc
'.&
rapports des branches du plexus lombaire avec
temusciepsoasitia.que.
dat.langte de Scarpa. Dans ce
triangtc, itestsitué au-devant de l'ar-
J)xn, douxiëme doi'satc a, pct~ ])soas, r6scqu~ dans tère f6mora!e~ immédiatement 'a n-
SH'parUemoyennc. carré des iombcs.–c, grand
~soas. musclû iliaque. e, obturateur c~t.crnc. dessous de l'aponévrose superficielle.
i, nerf grand ahdonxno-gëni~at. 2, nerf pcUt' itbdo~
miMO-génitat. 3, ncrff6~oro-cttta)i6. 4, nerf g<;)t)Lo-
crural. S. tronc tombo-sacr~. 6, nerf oh~'r~cuf.
qui, comme on le sait, prend ici le
7, nerf crural. 8, ganglions du grand sympathique. nomdcfasciaCri))riformis(t.Lp.8S7).
ainsi jusqu'à~ou Scenti-
'~t'ftmfcom~uf~teft~~M.
H descend
mètres au-dessous de l'arcade fcmora!e. S'inftechissant alors d'arrière eh avant, H
perfore le fasciacribriformis et. arrive dans letissucei)ulairesous-eut~mé.,sc
delà'cuisse.
partage en ptusieursiiiets cutanés qui se distribuent Ma peau de la'partie anté-
rieure et supérieure
XKSUM)~ DU PLEXUS LOMBAtttE
/'<.cr.ahomino-Mnita).°"°~-
° T.gënMa).
N.pet.abdomiM-gÉnH~P'
~.H)'a)te~MoaMft<~)'<
N.i.moro-cut~ r. génital.
~~S~t~o~ \N.gemto-crumt.c~l,
N,
t.N.('ncttAL(t)oy.;)~M.?i'o!K~23).
r. fémoral.
fr.g<;nitat.
Lesbranches terminales du plexus lombaire (fig. 869) sont ail nombre de deux
seutement le nerf obturateur et le nerf crural. Le nerf lombo-sacre, que certains
auteurs décrivent comme une troisième branche terminale du plexus lombaire, me
plexus.
parait devoir être considère plutôt comme une branche d'origine du plexus sacré
nous te retrouverons, dans le paragraphe suivant (p. 862), en ~décrivant ce dernier
1° Nerî obturateur.– Le nerf obturateur (tig. 569, 6), ainsi appelé parce qu'it
'rt du bassin parla partie superieut-c du trou obturateur, aaft. fh; p'exus fo'ubau'e
j'ar trois racines, qui proviennent des deuxième,troisième et quatrième nerfs lom-
haires.Ccs trpis racines se portent obtiquemeot en bas et en dehors, enconver-
geant l'une vers l'autre, et se reunissent, dans l'épaisseur méme~dûpsoas pour
t'ormer te tronc nerveux. Ainsi constitué, le nerf obturateurs'échappe du psoas pari-
te interne de ce muscte, croise l'articulation sacro-iliaque, passe dans t'angte
de bifurcation de l'aj'tèreitiaque primitive, longe ensuite la face externe du bassin,
l~t~~tt au-dessous de la ligi)e
iiii peu
un iiiiioriiiiié(, et
)igne innommée, arrive ainsi ait
et tipi-ive sous-pubien:
au canal sous,-pùbie'ii.
dans )cquetU s'engage avec les vaisseaux obturateurs. A leur entrée dans le canaj~
<fig. S7i, 2) et dans le canal tui-meme, le nerf obturateur et les vaisseaux homo-
nymes se disposent ordinairement de ta façon suivante le nerf est le plus cteve;
Yient-ensui-te.I'fn'tèr& et,'au-dessous de t'artère/ta veine;
BRANCHES COLLATERALES. t)f)ns son trojct abdohidat et pe)viGt), !e nepfobt.u-
rateur ne fournit aucune ~bt~nchf'
coUatera! ;A son entrée dans te
canal sous-pubien, queiqu~ëfois 8 ou
t 0 mmi~Ètres au-dessus ce ce cana
)aba~dOpno:un rameau museuta ire
())g. ~'7 2') qùi~. après.un court tra-
jet, disparaît dans te bord supërieu)'
d~musctepbturatëùr:externe
) F.. ?te~ :SMpe~'<'M?' <%e /Q&~M.~e.M
~~?~~ I~~S~S~CT't-doub!c~ W
\B~RANQHES~'r~M~At~S.Ua!')t;
.)(' caï~at sous-pubien jlui- )<:
)K'rf obturateur se:.partage CH~ dcna'
branches terminale~, l~unË~~ant.e-
t'ieurc. l'a.utre~poët&t'teure
L'eutrce du nerf obturateur dtuts le caxat sous- a. ~'attc/M an~rte~
1;
pubien (côte droit). branche antérieure (fig. 812,'3), con-
i,t'ana) sons-pubien.–S, nerf oUm'ateur.atee: 2')pp' ti uua.nt ia. direction du tronc, s'é-
!'Nmc.)usupi)riourt)umu!!C)eobturateur cxtcnto.t.aMfii'c
oMuratficc.avoc 3'son'anastomose a'cc t'fjtigastrique. chappe par. l'orifice antérieur <tu
4- tcuic obturatrice, avec 4~ sou anastomose avec la veiuc ppi- canat. sous-pubien, se place entre )<'
s:triauc. 5, branche veineuse allant au plexus vésico-pros-
i.)tif)uc.– 6, muscie obturateur intcruc, atcc sou apone'rosc. pectine et le court adducteur et, ta.
sf <)i\'ise en un certain tiunU't' ()c )))'!ux'!t('s qui sont destinées au peti t a.ddm'-
<~Ht<
teur,. au moyen adducteur et au
droitinternc":
Le MM'y du petit s~MC<e!<?'((ig.
572,5) penÈtre Ce musck'par sa face
antérieure.
LeMM'MMtpyeKN~MC<eM~(ii.i..
·
H~ RÉSUMÉ, te nerf obturateur est un nerf mixte inncr\'cn)
ses faisceaux moteurs
)'()btura.tcur externe, les trois adducteurs de !a cuisse, )e droit interne (quetquetois
nteme )c pectine); ses faisceau~x sensitifs se distribuent les uns (rameaux articu-
!.)ires).aux deux articulations de la hanche et du genou, les autres (rameaux
cutanés), par t'anastomose que t'obturateur envoie au saphenc, a,)a peau de ia face
interne du genou et delà jambe.
)tHSUMÉDUNE)!FOnTUHtTEURn
!U.<a)!c/ie~eoMf</e'a/e.s' ~K.sup'de l'obturateur externe.
.du.droitmterne.
i
'X.dumo~'ena.dducteur. 1!r..intérieure.
K.petitudducteur.
l
))).j'<<'</tc/tM/<')'i)!«M/e.
hl' ]JJ'(lnches
Br. postcrietire
\Br.
N.
.1
N.dt.t.gra.ndadducteur.
'Ù.il grm)d adduct-ui'.
tX.inf'del'obt.ul'a.teul'externe.
postérieure.~R.arttculaires.i~
'1. pour la hanche,
es. jpouria.ha.nchc.
1
.X. dugra.nda.dducteur
Variétés. Pour les aKomftHes de ro&o'f<<ei«' et l'o&~o'a/e; f<cce.Mo!e (voy,. p. 7~8).
2" Nerf crurat. Le net'fcri'ra) ~fig. 569. 5). la p'"s votumineuse des bram'hcs
du plexus lombaire, est un nerf à la fois sensitif et moteur, destiné aux musctcs
'!c la face antérieure de la cuisse et a ta peau de la partie antét'o-tntcrnc du
membre inférieur. H tire son origine des deuxième~ troisième et quatrie)n<-
paires lombaires par trois grosses racines, qui convergent L'une vers t'autrc et se
remissent dans l'épaisseur du musctepsoas.
Le tronc qui résulte de cette union se dégage du psoas sur son côte externe.
Il se jette alors dans la gouttière profonde formée par le psoas et l'iliaque, parcourt
~'ctte gouttière dans toute son étendue et arrive ainsi a l'arcade fémorale, où il se
termine en fournissant un certain nombre de branches, que nous décrirons tout a
t'heure.
Envisagé au point de vue de ses rapports, le nerf crural est situé tout d'abord
dans Fepaisseur du psoas. Au sortir de ce musc)o, il vient se piaMf au'dt'sson.s
du fascitt HtMa dans ta couche cc))u)o-graisseuse qui sépare cette apOHGVt't~e ~d<'s
)nu8c)essous-.jncent8.
))ans son trajet pctvtcn, le nerfcrura! suit constamment le bord extet'ttod)!
psoag ta bord interne de ce muscte, nous le savons déjà (t. L p. 1048) est iongé pu)
rartere iUaquG externe. Les deux organes, nerfcrut'at et artère iliaque externe
sont donc séparés l'un de l'autre par toute ).
hn'geur du psoas. Or, comme le psoas diminuf
graduetiement de !argeur.au fur et & Htcsur'
qu'il s'éloigne de la colonne tombairc, il s'e!)-
suit que le nerf crura! est d'aut&utpiug.rap-
proche de t'artèrc qu'on l'exammo sur un
point plus yoism de l'arcade feMoraie. Au ni-
veau de cette arcade, artère et uerf ne sont
ptus sépares Fun de t'autt'e que par un tuu!
petit faisceau musculaire, recouvert en dedans
par iabandeiette tUo-pectinee.
Dans te bassin, le nerf çrurat abandounc,
conune branches collatérales 1" Mit )'<tMteNM
tM<e~e destiné au psoas (Me?' ~MpSûas); il
pénètre te muscle par sa face postérieure
2° des~MteaMa; ea~e~Mes, au nombre de deux ;)
quatre, qui se portent obUquement en bas ~')
on dehors, cheminent quelque temps a la sur-
face du muscle iliaque et, tinatement, pénètre)))
dans son épaisseur (Met's~M~Me); 3" nu
rawettM tM/t~tM', vascutaire, quTse rend i)
t'at'tèrc fëmoraië ce nerf, Me}' Me ~t'<M'e
/"ëMK)M~, peut se détacher du crurata ta..p~u'-
tie supérieure de la cuisse, comme aussi :iin.ut
directement du troisième nerf tpmbairo, i~ECK
a pu suivre l'un de ses uletscoitaterauxjusque
dans !e Cimat meduHaire du fémur.
Arrivé à la cuisse, le~nerf crurat se-~divist',
itnmedi&tement au-dessous de i'arcade fémo-
rale, en quatre branches termtna~(ft~, ~7 j
et 874), qui se disposent de tQ- façon suivante.
Deux. de ces branches occupent .un pian
ariterieun'.ce sont: en dehaFë, !eHeF{';H!]Spaiu-
cutané externe en dedans, le perf muscu!<j-
cûtané interne;Les deux autres occuper
un p)a.n postérieur, ce sont en. deh.Qrs, (e nct't'
du quadriccps; en dedans, le nerf s&phenc
interne. Nous aHons étudier scparéiaent cha-
Nerfs superficiels de la face (ultérieure cune de ces branches.
1 de la cuisse.
< nerf Mmoro-cutanê.avec t', sen rameau fessier; i", sonramoan fc~Morat.– nerf crm'a). 3; muscofo-catiMM''
mtc'rne. t, ntusculo-cutatië S.'pc)'0)'<ta< tif~~t'ettt-. e.po/om)~ MM.)/fn. 7,7, aecea~oirc du sapht-m'
J'obturateur..
cxterno.
interne. 8, Met sateiiitc de la veine sapnene interne. 9, ranteau jamMer du sajtheno iaterne. if), sox rameau
rotutieu, constituant to~)'<o)'aH< m/'O'~M)'. M, rameau); geuitaut du pteuM bnUiaire. t!, rameau). cutaNfS t~
et
turier. H s'accote & ta. saphene interne et t'accompagne jusqu'au cote interne de
t'articutation du genou, ou il s'anastomose avec le nerf saphène interne. Le /~<'<
~)'o/0! ou filet ~<e~<c ~e ~'<<')'e /'eMtO)'a~<? pénètre dans la gaine des vais-
i-Citux accompagne t'artère jusqu'à t'anncau du troisième adducteur.
La, it s'en sépare, traverse l'aponévrose et s'épanouit atbrs en plusieurs ntsts,
(jui s'anastomosent lafois avec des filets du sapkène interne et des filets du nerf
obturateur. De ces différentes anastomoses résulte ta formation d'un petit ptcxus,
d'ou s'échappent de nombreux ramuscutes, destinés aux téguments de ta partie
htterne du genou.
NERF MUSCULO-cuTAKË IKTEKNE. Brandie terminale superficiette et interne
duncrfcrura), te nerf muscuto-cutane interne se partage immédiatement apr~s
s'jn origine en de nombreux iitets, que l'on distingue en rameaux, musculaires
t'L ci: sTH~a'ix
cutanés. Ces titets traversent la gaine 'les v<iiaac<<t)X Mjnura~x
en passant tes uns en avant, tes autres en arrière de t'arterc, et se terminent
connne suit tes ?'~H!e<ït<.KjMMSfM~ dans les deux muscles pectine et moyen
adducteur; les )'~M!eaM;K CM~Mes, dans la peau de la partie interne et supérieure
de ta cuisse.
3° NERF DU Branche terminatc profonde et externe du nerfcrurat,
ouADiucEps.
ic nerf du quadriceps se divise en quatre rameaux, un pour chacune des quatre
portions du muscle extenseur de la jambe. Ces quatre rameaux, très variables
dans leur origine, se détachent du nerf crural, tantôt isolement, tantôt par un
ou plusieurs troncs communs
a..Ra?MeaM~M6~'Ot<aH<<'neM?'. Le rameau du droit antérieur se porte en bas
et en dehors au-dessous du muscte droit fUTtO'iëu)' ou i) se divise on dcu.x jiiets
un ~~ssc.eN.~aM~ qui f'emont.e vers tes itTser),ions ni~ques du muscie; U)i/Me<~es-
C6MdaM<, qui longe queique'temps sa. face profonde et, una.teineht, te pëuÈtt~at)
niveau de sa. partie ]))oye))ne.. apr~s s'être pr6t'edon]ntentsu).)divis6 en des rami-
uca.tion~pius tenues.
h..Ba~gaM c~M t'a~e e.r<~He. –Le ramea.H
du vaste externe, se portant Élément en
bas et, en dehors, s'engage n.u-dc.ssousdu
droitatit~rieuretse/dLvisecndcuxtUet.s.
dont l'on se'rend à ia, partie supérieure du
vaste externe, tandis que t'autres6,dist!'i-
buee pius particutieretnpnt ~a sa:pa.]'Ut'
)uoychhc. De ce det'rfict' fitct se dëta.chë un
ramusctdc (téstine n'J'articutatiou du genou.
G. /i'aM:<?C!M <;<M ua~/e ~t/o'Me. Le
~M~M~s~in~M~sep~QM~
rp)cn)enL en Las 6(. un peu en dedans, ehe-
minG paf'a)tè)emcutiiunerfsaphene Interne.
en dehot's duque) i) est situe et a~eC/Ieduc)
ou ])OU)')'att tnintement le confondre au p)'e-
n~i(;L'ahoï'd.Mtiistandi8queies!iphènc.,ne)'t
sensitif, gagne tccutemternc dugeuou~ )<'
rameau du vaste interne, nerf tuoteur~ se
p~~d~em~va~eu~~nc~~v~-
~naged~nMuduû~M~
Gheinin faisant, )e nerf du vaste interne
fournit ordinairetuent )" un /<i!e< o~seM.,t;,
qui pénètre dans le canal nourricier du
fémur 2° plusieurs /?~<s pe7'K)$~Mes, tou-
jours très gretes, qui se ramitient dans fe
p6)'ioste du fentur et de iii. rotutc: 3° cn-
iin, quetqucs ~e~ a~'CM~M'es, qui se
perdent sur le cote interne de t'articutation
dugCHOU.
d. ~a)~e<nt du c)'MM<Le riirneau du
crural tmit le plus souvent du nerf du vast''
interne. Il descend verticatement en bas,
s'engage dans l'interstice qui sépare )c-.
deux vastes et se divise en deux ou trois
filets qui se perdent sur la surface anté-
rieure du musctc cruraL L'un décès fiMs,
plus long que les autres, peut être suivi jus-
C.Bcm.EM qu'au musc)c sous-crural et, plus ioin en-
Fig.Mt. core, jusque dans ia synovia)e de i'urticn-
Nerfs profonds de la face ant6ïieure !ation du genou.
detaLCuisse.
t. Herf Mmoro-cutanc, avec ses deut rameau! 2-. nerf erura). 3, musodo.cutaneexterne. 4, muscuta-cuL.nx''
mtet'MC, avec 4', son rameau musculaire;4" son ianteau cutanc.–5, nerf saph~'nc tt)~cri)C,avec C\ sou rameau rot))-
H.'n; 5" son rameau jambier. G, nerf du vaste externe. 7, nerf du droit anMneur. 8, nerf du Mstemtcme.
9,))C'febturatcur.
tt.arMrcfenterate.–t, veine K'morate.–c,cordon inguiuafettcsUeutc.
4" NERF SApHÈNE STERNE. Hranche terminate profunde et interne (ht ncr!'
i'rnr~Lcencrf(fig. 874, S) se porte des son onginc en h~s et en dedans, snrtcoW'
externe de ta gaine des vaisseaux fémoraux. Puis, il
s'engage dans cette gaine, a l'union du tiers supérieur
avec te tiera moyen de ta cuisse, et chemine a)ors sur
la face antérieure de t'aj'tère femoratc jusqu'à l'anneau
du troisième: adducteur. Chemin faisant, il fourni),
habitueHementun /?~<o'CM~aM'epouric genou (CRU-
VE)UHËR) et deux ~ë<scM<aMes, qui, perforant l'aponé-
vrose fcmot'aie entre iecoutut'ier et. )e droit, interne,
viennent se distribuera:)! peau de ta partie inférieure
et postérieure de ta'.cuisse. Arrive a t'anncau du troi-
siètne~adducteur, )c nerf saphènc interne: s'échappe de
!a gaine Yascutaii'e, soit. par un prifice qui lui est
propre, soit. par un orifi.co qui hti est commun avec
t'artèrc grande anastomotique. H se ptace alors au-_
'tcssous du muscio coutuTier et se divise, au niveau
du condy~e interne du femu)', en deux?'aMte<:Ma; <o'-
)MHaMa?,)e)'ameaurotuHcn et te rameau jamhier.
a.~aNteaM~o/M~eH.–Lerameau rotuHen (f)g.8~8,3)
''st situé tout d'abord au-dessous du couturier. Il pcr-
furc enstut.c ce mu'scte d'arrière en a\'ant, constituant
ainsi ie troisième rameau perforant de la. cuisse ou
)'sMtea!< j06;o?'aH< m/f~'eM?'. Arrive a ta peau, it `
t)).H)'.te)'tTH<t<t!cs.. j~.l
/)r~M~e~MM,
t tr.du'va.ste~ntet'ne.
N.du'quadriceps
~r.;i:))i;droita.ntcrteur.
-L.!r.du.c)'ura.)~
~N.saphène interne.
(r.jamDier.
Variétés, f JVe)'o&<M!'a<eut'.–Il envoie parfois un utet articutaire :a. la hanche. RAUMit
décrit un filet osseux qui pénètre dans le fémur par le trou nourricier- de cet os. –th'KTLa.v
observe un rameaulong et grete qui traversait d'avant on arrière le. grand adducteur, arrivait
dans le creux poplité et se terminait dans l'articulation du genou. Le nerf obturateur reçoit
parfois une racine surnuméraire du premier nerf lombaire ou du cinquième. -–Pa.r contre,
l'une de ses racines ordinaires, de préférence celle qui provient du ~euxiemeinei't'lombaire,
peut manquer. Le nerfLobturatëurenvoyaitun rameau à.t'obturateùr interne dans un cas de
KHAUSE. Il donne parfois un rameau au pectin –Le ?!e?' 0&<)Y<<e!o'acceMOM'e est Un petit
nerf surnuméraire que l'on rencontre de 10 à 1~ fois p. 100 (29 p. 100 d'après E)s[.EH), Quand il
existe, il nait ordinairement du troisième et du quatrième nerf lombaire, plus rarement da
troisième nerf seulement. Il peut aussi, dans certains cas, se détacher du trou même de l'obtu-
rateur. Sé portant en bas et en avant, il lo.ngë le bord interne du psoas, passe au-dessus de la
branche horizontale du pubis, arrive sous ie pectiné, s'y anastomose en anse sur la branche
antérieure de l'obturateur, qui débouche du canal sous-pubien, et Onalement se termine, par
tageant le mode de distribution de cette branche, dans le pectine, dans )o grand adducteur et
dans la capsule articulaire de la hanche. CRuvEtDUER a vu l'obturateur accessoire s'anasto-
moser avec le saphène interne.
3° Nerf Ct'to'a~. DuBHUEt). l'a vu passer entre l'artère et la veine fémorale. U envoie très
fréquemment (normalement d'après LusoutA) un rameau au tenseur du fascialata. –Le Mp~te
:H/e~te passe quelquefois avec l'artère par l'anneau du troisième adducteur, arrive dans le creux
poplité et traverse de nouveau, cette fois d arrière en avant, les insertions fémorales du grand
adducteur, pour poursuivre son trajet ultérieur conformément à la description classique. Le
)'aMMM /)e;o)'aK< tH/'ë~eM;' peut ne pas perforer le couturier. Le nnmbtre des perforants est,
dane ces CM, tcduit a. deux (disposition fréquente). Il peut provenir d'une branche du mus-
culo-cutané externe. Le saphène interne se prolonge quelquefois sur le gros orteil, en for-
mant le collatéral dorsal interne de cet orteil.
ARTICLE \t
PLEXUS SACRÉ
(~HC/tM <!H<K)'M'M'M du S" ?< ~0)K6a!'?'e et des 1~, 3", 3° e< 4' HO'/ff <!<tC!'M.)
<t))tpR tnmsversate
~~d~~tM~AM~~M~M~M~
ttuJsadru~~pmtiqa~e~aH.~n~jiu~~fOtai~~ ttolt sdéré, aul' tes
t'achMiens~)p')ra~ei%~9<'f~
), c:tnat 9fK:)'t avec )M den)jc)'s ))!:)'{s tt'oistMt~c trou s~cr~
troisième uct'f'&Mt't~, sortant ttuca~at~acr~ avec: ~\sa~t)panctto~a~
-t, h~é,la sacre an~t'i~n'; 4", sf)
branche posMriem'c )MMM)fpM.ie~tro~SK.crcpost~iieut\: sacrva'~la¢Crule ,==~ 4i'. arti;rp süerée 6ia~
7. Hnastomosc t.raLnuvct'satc jct<c'<~v&.[cs de~x nrt&rcs.8,"bi'aùchc'd~sd-sp'naJCtïdcsh~au sact'< c). aux ~oui-
<f['rcs,sac)'~s.–S\~r~meand()rst~ouchantdutt'oufsacr6'pûst~piGup.
Fj~.M8.
Plexus s:icre du côte droit, avec ses branches.
.f
S'- S", Sm h'v. S~. î)t'~)tciM~ <m~ricures des jn'onier, deuxicn'o, trotsicmc, quatrième et cin<pjictnc nerfs sacrés-
~<c~gn.;u. t, ptcxus sacre, a~uci ~bftnUt te ncff tnmbo-sact' !f
tn'v< <tn t~icYcur du ~Mtus. 4.,
Je robtucatcHt' ittLeiMC. 5. ncrfs viscéraux. tî, tici'F h~inorrhuTuai. –7, McrfitonLcux httcrttc; avec: 8. Sa brnt)<
t't'pcrtcure ou ncrf'ttoiSttt de ta vo~c 8\ Ïc nerf <Jot'sa! du cot~ o))j:f)se 9, sa branche infcricutc ou p6i')Mea!e, a~cc
son t'aoteau fÉtMoro-j'ët'iiU'at 9*\ sou rameau de bifurcation sut'ci'tic'cl 9"\ son ratucau do bitut'cationprofond.
)t'- ptexus sacro-coccy~io). H,nerf pctiL soatiquc, avec J)', son rameau p~t'incat. –)2, Hcrf femoro-cu~an~.
nerf grnito-Ct'uia), avec )3\ son rameau g~ni~a! )3', son rameau crural )J. nof obturateur. 13, ncrffe~'pr
s'Htfi'ieur. IC, portion sacrée du grand sympaUtique. f7, )8, rann communicantes.
a, a<n'tC; artère tnaque primitive: c, i!iaquc interne; ifiaquc externe; f, symphyse pubienne; bu!bc de ht-
r<'thrc muscle trans~rsp du périnée.
5° Nerîs viscéraux. Ces nerfs, fort variabtes en nombre, mais toujours fort
nombreux et fort grêles, naissent principalement du troisième nerf sacre et de la
branche ascendante du. quatL'iÈmc. Us se por-
to)). en ayant sur tes parties tatérates du rec-
tuntctdu bas-fond de la vessieetscreunissent
avec de nombreux rameaux issus du sympa-
thique, pour constituer te ptcxus hypogastri-
<)))(', tpte nous décrirons utterieurement(voy.
~'aH~S!/mpa<A:Me,p.79)).
.se refleclut sur cette échancrurc pour se porter en~haut entre te moyeu fessier et
te petit fessier et se partage alors en deux. rameaux., un rameau supérieur et un
rameau inférieur:
a. Le )'aM!eaM ~Mp~'t'eM)' contourne ta ligne courbe antérieure de !'os cox~.
entré te moyen fessier, qui se recouvre, et le petit fessier, sur lequel il repose. )!
r
se distribue à l'un et a i'autre de ces deux
muscles.
Mt/'e~M?' se porte transver-
b. Le ?'~H!ea;M
salement de dedans en dehors, également entre
le moyen fessier et le petit fessier, fourni)
quelques filets à ces deux muscles et vient ?e
terminer dans le tenseur du fascia ]ata.
2° Nerf du pyramidal –Lenerfdupyri)-
midai (fig. S79.3) est un rameau très court qui
se détache de la face postérieure du plexus, en
regard du troisième nerf sacré. IL se perd dans
la face antérieure du muscle pyramidat, immé-
diatement après sa sortie du bassin.
3°Nerf du jumeau supérieur. Le nerf
du jumeau supérieur (fig. 579,4) est un simp)e
ramuscule, qui se détache de la partie posté-
rieure du plexus, tout près de son sommet et
se perd, après un très court trajet, à la face
profonde du muscle jumeau supérieur.
4" Nerf du jumeau inférieur et du carré
crural. –Ce nerf (fig. 579,5) se sépare du
plexus à côte du précédent/dont il sedistin~w
par son votumepius considérable et par la
longueur plus grande de son trajet. Après être
sorti du bassin par la partie inférieure de la
grande échancrure sciatique, il se porte vo'U-
calement en bas, en avant du jumeau supérieur
et de l'obturateur interne, qui le séparent (in
nerf grand sciatique. Il croise ensuite la face
profonde du jumeau inférieur, auquel il aban-
donne un filet, fournit quelques ramuscules il
l'ischion, un filet très grôie à j'articulation de
in hanche et, finalement, se distribue au mus-
cte carré cruraL qu'il pénètre par sa face anté-
r'c -re.
5" Nerf fessier inférieur ou petit sciatique.
–Le nerf fessier inférieur, plus connu sous ie
nom de petit sciatique (fig. S80 et S81), naitue
Xert's superficiels de la région fessière ta partie postérieure et inférieure du plexus
et de la face postérieure de la cuisse.
i, )', i", rameaux
du plexus lombaire. 2, 2, branches post~ncurcs des nerfs sacrés. 3, 3, rameaux fessiers
nerf femoro-cutauj6. 4, rameaux fessiers et, 4', rameau pci'mëal du pcLit, sciat,iquc. 5, rameaux fémoraux du mëi
Herf. 6, G, ses deux branches termmalcs, avec 0', nerf sateuHc de la vêtue sapuefic ex~c''M, 7, rameaux femor.!
du fcmoro-c~aue.
< vcmc saphÔHû c~t.cmC) placée itnmMn~c!ucnt au-desssous de l'aponévrose supcrftcieUc.
-.acre, soit par une racine unique soit par plusieurs racines distinctes. H sort
(!u bassin parla partie inférieure de la grande échancrure sciatique, au-dessous
(ht bord inférieur du muscle pyramidal, a côté du nerf grand sciatique, sur la
face postérieure duquel il est situé. Suivant alors un trajet verticalement descen-
dant, il croise tout d'abord l'ischion, qui est en avant, et le grand fessier, qui
est en arrière. !) chemine ensuite entre le groupe musculaire de la face posté-
rieure de la cuisse et l'aponévrose superficielle et descend ainsi jusqu'au creux
poplité, oui! se termine.
,4. H.AMEACX COLLATÉRAUX. –Dans ce trajet, le nerf petit sciatique fournit, comme
.ameaux collatéraux, des rameaux fessiers, un rameau périneal et des rameaux
fémoraux
a. ~awesMa; /'ess!'e'rs. Les rameaux fessiers se séparent du nerf petit sciatique
immédiatement au-dessousdu pyramidal et se distribuent, par des filets nombreux
<'t divergents, à la face profonde du muscle grand fessier. Un certain nombre,
repcnda.nt, perforent ce muscle ou contournent de bas en haut son bord inférieur
pour venir se distribuer à la peau de la région fessière.
h..BaMt<MM~)ë~Hëa~. Le rameau périneal nait un peu au-dessous des rameaux
précédents. S'infléchissant en dedans, il se porte vers le pli cutaué qui sépare le
périnée de la cuisse et le suit dans toute son étendue, en décrivant une longue
courbe a concavité dirigée en haut. Chemin faisant, il fournit quelques filets cutanés
a )a fesse, au périnée et a la partie interne et supérieure de la cuisse et vient se
terminer dans la peau du scrotum chez l'homme, de la grande lèvre chez la
femme. Ce rameau périneal du petit sciatique s'anastomose constamment, au
niveau du scrotum ou des grandes lèvres, avec le rameau périneal superficiel du
nerf honteux interne (p. 73'1).
c. J~cmesMa? /'eMtO)'NMœ. Les rameaux fémoraux, très variables en nombre,
mais toujours fort nombreux, se détachent du nerf petit sciatique à des hauteurs
diverses et se dirigent, les uns en dedans, les autres en dehors. Peu après leur
origine, ils perforent d'avant en arrière l'aponévrose superficielle et se distribuent,
par des filets divergents, à la peau de la région postérieure de la cuisse.
J?. RAMEAUX TERMtNAUx. Arrivé au creux poplité, le nerf petit sciatique perfore
lui aussi l'aponévrose et devient sous-cutané. H se divise généralement alors en
deux rameaux terminaux Fun de ces rameaux, remarquable par sa ténuité, se
distribue à la peau de la partie postérieure et supérieure de la jambe; l'autre,
beaucoup plus long, s'accole à la veine saphène externe, qu'il accompagnejusqu'à
h) moitié inférieure de la jambe; il s'anastomose a ce niveau avec le nerf saphène
externe, branche du sciatique poplité interne (p. 746).
UN RÉSUME, le nerf petit sciatique, à la fois moteur et sensitif
a. Innerve un seul muscle, le grand fessier
b. Préside a la sensibitité cutanée ')° d'une partie du périnée et du scrotum
(grande tèvre chez la femme) '2° de la partie inférieure de la région fcssiere 3° de
la face postérieure de la cuisse 4° de la partie supérieure et postérieure de la
jambe.
RKSUMK DU PLEXUS SACRÉ
de l'obturateur interne.
a). B~ collal. a)!<fMeM)'e~ N. anal ou hëmorrhoïdaL
( du releveur de l'anus.
JSi.
l
a..tt'.cotM/M/c''f<'K/'<
(SK;)
~t~C~M~ie~M.
t.
f
honteux
\N.vt9cÉraux.
tntej'ne.j
.'N.fessicrsupërieur.
~.dupyrtt.midat.
~~i. du jumeau supérieur.
tr.cu~ahc.
~r.muscuto-m-6thr~.
f-r.descorps.ctu'emeux.
''<r.dug1a~d.
.'ï.fcssto's.
f ,&coMM/(;a/M)!pe''u)ëat.
.N. fessier thfeneu]' ~l'.tempra.ux.:
'&<ej'm:Mf<M.j'jMibie!'s.
&).B)\-<('Bt~:f<)NK)t!GK\XDSc~AT[<)UE~voy.!epM!tgïa,phesut\'a.'t't.)
Variétés.. Les variétés offertes par les branches collatérales du plexus sacré sont d'une bh;
médiocre importance leH~eMt'e)' sMpë;'te!/)'peut s'anastompser,soit, avec le grand sciatinm'.
soit avec le fessier intérieur, cjnettjuefoisavec l'un eU'autre en même temps (WEf!Ë)'.).QuA!\
t~i vu envoyer un {itëtMi pyramif!:).). Le rameau destiné au grand fessier peut ionper nn
nerf distinct du petit nerf sciiitique,qui le fournit nomiatetnent (VALEK'nn).–Le~(')'f<'M<n ;f,,
détache quelquefois du nerf honteux interne.
Le plexus sacré, nous l'avons déjà dit ptus haut, no fournit qu'une scu!('
l)ranche terminale, le nerf ~?'a7:~ sciatique. Ce nerf suit à ta face postérieure (h'
ta cuisse un trajet vertical jl conserve son individualité et son nom jusqu'au som-
met du losange poplité. Là, il se partage en deux branches, légèrement diver-
gentes, que l'on désigne sous les nomsdeHer/' .sc~<~Mepc'ë~N<eMïeetHer/'
sciatique poplité externe.
Lcsdeux nerfs sciatique popiite interne et sciatique poptite externe, a la fui.~
sensitifs et moteurs, comme le tronc dont Us émanent, descendent jusqu'au picd<'t
vont même jusqu'aux orteils. Toutefois~ le sciatique poptite interne~ au cours de
son trajet,, change de nom au-dessous de l'anneau du sotéaire, il devient le He?'
tibial ~OS<M'tC!M'.
Nous étudierons successivementdans te présent paragraphe: 1" le nerf grand
sciatique proprement dit; 2° le nerf sciatique pophte externe; 3° le nerf sciatique
popUté interne 4" le nerf tibial postérieur.
b.. ~~M~ R.
.R. articulaire supérieur.
articulaires tR. articulaire inférieur.
'K.
SC.AT.QUE POPUTÉEXTt:XE(voy.p. M9).
SCIATIQUE POPUTK tNTEH!<E (voy. p. 744).
Variétés. Les anomaUes du sciatique et de ses brandies ne présentent qu'une faible impor-
tance. Elles se réduisent te plus souvent a des variations portant sur rorigine plus ou moins
cteveo de ses collatérales et t'apparitton d'anastomoses, simples ou complexes, entre des rameaux
A
cutanés voisins. tt est fréquent de voir le grand sciatique s'anastomoser
sciatique. la
la
portion
face postérieure
du biceps, rece-
de la cuisse, avec le petit TnAKH a vu, dans un cas, courte
voir directement son nerf du plexus sacré. De toutes tes variétés que présente le sciatique. la
plus intéressante est la M/'fM'M/tOK p~Mn/Mree de ce tronc nerveux, soit à la partie supérieure de
hr cuisse, soit mcmo dans l'intérieur du bassin. Dans ce dernier cas, on peut rencontrer toute
une série de modalités anatomiques, réductibles pour la plupart aux quatre types suivants
i" les deux branches de division du sciatique perforent l'une et l'autre te muscle pyramidal,
chacune a travers une boutonnièrespéciale; 2° le sciatique poplité externe s'échappe à travers
une boutonnière musculaire, tandis que le sciatique poplité interne passe au-dessous du muscie
!e petit sciatique se détache du sciatique poplité externe, 3° même
disposition, avec cette diffé-
rence que le petit nerf sciatique est fourni par le sciatique poplité interne; 4° l'une des branches
de bifurcation du sciatique peut passer au-dessus du pyramidai (voy. 7'</)Y;miWa<, t. t, p. 839).
Dans les cas de division prématurée du sciatique, les rameaux que ce tronc nerveux envoie.
dans les conditions normales, au'x muscles de la cuisse, sont fournis par la branche de bifurca-
tion interne, à l'exception de celui destiné a la courte portion du biceps, qui provient de )a
branche de bifurcation externe.
que dans )~ région posterieurcdu cou-de-pied. Dans d'autres cas, et its sont toin n
d'être rares, l'accessoire du saphènc externe se contente d'envoyer n. ce (lernic)'
nerf une anastomose plus ou moins gréte, et, poursuiva'nt son trajet descendant.
i! vient se distribuer, par des/Me<s M~Meo~M'es et des /Ï~<s ca~caMeeMS, a la peau ]
qui recouvre ta mat!eotep<h'onièreet ):1, face externe du tatou.
Le nerf accessoire du saphene externe th'esonnomdecequ'itest gëneratement plus gretc
fjue le sa.phene externe, Mfjuet il se rend. Mais ce t'apport votumetrique dn uerf saphene et de [
son accessoire est )oin d'être constant. Les deux nerfs en question sont assez freqùemtNentéga~x
et les faits sont nombreux où le saphene externe est plus petit que son accessoire dans ces
CM, ta attribuée au rameau fourni par te sciatiquepoplite externe,
dénomination d'ftccessoM'e,
est inexacte en ce sens qu'ette désigne te rameau principat, te rameau fourni par le sciatiquc
poplité interne étant descendu aux proportions de rameau accessoire. Pour tontes ces raisons
d'ordre anatomique. je préfère de beaucoup, avec quelques auteurs, considérer le saphene
externe, non plus comme une branche du scittique poplité interne que vient renforcer un
rameau du.sciatique poptite externe, mais bien comme un nerf résultant de la reunion de
'teux ra.cines:une racine interne, qui provient du sciatiquepopUtcinterue,c'est iësûp/tenc
/<<«<; une racine externe, qui émane du sciatique poptite externe, c'est te MpAenc pf'OH<
2'sHC/t<'s<e)'?K!M~es.
Arrivé sur la partie externe du col du péroné, le sciatiquepop!it,é ext-erne se
partage eu deux branches terminâtes a peu près d'égat vo[umc(fig. S82) l'une
externe (4), formant ie nerf muscu)o-cutan6; l'autre interne (8), constituant le nerf
tibia) antérieur.
1° Nerf musculo-cutanë. Branche de bifurcation externe du sciatique~popiite
externe, le nerf muscuto-cutanë (iig. 883,4) se porte
verticalement en ba,s te long de la face externe du
~)6ronc. Contenu, tout d'abord, dans l'épaisseur
)neme du long p6ronier latéral, il se dégage de ce
muscle au niveau de l'insertion supérieure du court
pcroniër latéral, chemine quelque temps entre )cs
deux pero.niers et vient ensuite se loger dans l'in-
terstice, cellulcux qui sépare le court pcrunier laté-
ral de l'extenseur commun des orteits. Jusque-là, it
c'-t sous-aponévrotique. Arrivé au tiers intérieur de
h jambe, H traverse t'aponévrose et se divise ators
~n deux branches terminâtes, légèrement divergen-
tes, (pu s& portent obUquement en bas et en dedans
\crs )a face dorsale du pied.
..t. BRANCHES COLLATÉRALES. Mais déjà, avant sa
bifurcation, !c nerf muscuio-cutané a fourni un cer-
t.iin nombre de rameaux coHateraux, savoir
)° U!) ou deux filets pour le muscte [ong péronicr
itérât ()!e?'M ~oM~~e~'OM! ~<<ï~)
Un iitet pour le court péronier latera) (Me~M
<o:M'< pe~'OKï'e?' ~a<ë?'<)
~tJn /t~e<MKï«eo~M~, qui se détache de la por-
(iun sous-cutanéedu nerf et vient se ramifier dans ht
p<'i)u de la partie inférieure et externe de la jambe.
BnANCHHS TERMtNALES. Les deux branches
terminâtes du nerf muscu)o-cuta.ne(tig.884,) et 2),
se distinguent en interne et en externe:
a. ~)'~MC/M :H<e)'M<?. La branche interne ()),
(pu est ordinairement la pins vohunincusc, se par-
tage, sur ta. f&ec dorsale du pied, en trois rameaux,
interne, moyen et externe. Le raMte~M z'M<e)'H<? se
portant obliquement en bas et en dedans, croise
"iniquement le premier métatarsien, arrive sur le
côLe interne de l'articulation métatarso-phalangiennc
(h) gros orteil et se termine en fournissant le colla-
térat dorsal interne de cet orteil. Il s'anastomose,
sm' le bord interne du pied, avec les divisions tcr-
txinales du nerf saphène interne. Le ?'(MKMM
HMt/eM descend dans le premier espace interosseux, Fig.ti83.
s'y anastomose presque toujours (mais non tou- Nerfs profonds de !a face anté-
rieure de ta. jambe.
l, rameau rotuticu du saphène interne. 3, son rameau janvier. 3. scmt.iquc j)0j'!it.c ext.cDic. 4, tïCt'f rnuscuto-
''n~nf, avec: 4', son rameau pour lé long perotucr iat,c<'at;4's~ branche supf~icicHc on cutanée. nerf Utjiftt
''ut~neuc, avec 6, 6', 6", ses rameaux muscutaircs 7, sou rameau cxt-o'nc pour ]c p~dicux 8, son anastomose avec
!e nct-f muscuto-cutMi6. 9, 9, les collatéraux des doigts, pro~'CH:~ tes sept pfGm~crs du muscuto-cutau~, tes trois
'ifrntCt's <ht saphônc cx~cmc.
ff, at'<Tc Libiatc antëi'icurc. &, 6, pcdicux.
jours) avec le tibia) antérieur et., arrive a ta commissure des deux premiers orteils,
s'y divise en deux fiïcts l'un, interne, qui forme iecoti~téràtdoi'si't.t'ëxtei'nedu
gros orteU; l'autre, externe, qui devient ie coHaterat dorsal interne du deuxiëme
ot-teit Le raM~~M e:e<e?'Me descend, de m~ôme, uu-deyant du deuxième espace t
interosscux et se termine a l'extrémité antérieure de cet espace, en fournissant ies
deux coUateraux suivants, c'est-à-dire le coHatérat dorsai externe du dcuxiëmc
orteil et le coHatérat dorsal interne du ·
nAsU))f:.D);KE)U'SCfATt(!).'H.)'OP[.tT~ EX'rKRKË
a).c~~<<
F.v). 13r'. collalé~'al,e.s..
tt. articulaire.
AMM~~o~M~MMe~MM.
N.cutMepët'oaier.
R.KRfSc~au'ospourjiHUbtet'anMrieur.
..N.du),ong:p~rcnîerl;ï!,et'a.).
~.C~M~UMurt~M]~
.K.MuscuLO-cuTAXt:. 'it.:)n!ti)eo)ftire..
;b).<(!)'MMa!
'J
t
\K.TtU)AL-A-<TK)t[EL'tt.'
/c~
fn
B~~tM~~M/j~M~miM~Mnf~dMM~x.
YK.{tujambiertif)t6MeJLtt'.
'N.M~M~~Mmm~
~N.d.et.ex.tenseu.r propre.
~R.iu-ticuiaire..
~°~R~MMiMMM~M~~
'RM'neau externe.
/f;M~<C~if/fÏ7!~C//btf?'~?<(~
~~e~S~t'o~M~j'w~t~).
A propos des paralysies consécutives A des accouchements laborieux et iimitëes à la zone
d'innervationdu ~cM/~Mg~op/t/f'M;/M';x', on avait émis )'hypothese (LEFEBvnH, ?7t. jp~K'M, t8'!6)
que le nerf sciatique poplité externe provenait du nerf Iombo-sacre,tequet avait du être com-
primé par la tête fœtale pendant le travaii de t'accouchoment. Mais cette explication pathogonique
est formellement contredite par tes recherches a.natomiques de Cn, FKKÉ (BnH. Soc. an(t< Paris.
1879, p. 110), qui, a la suite de dissections minutieuses portant sur dix-neuf nouveau-nés, es!
arrive aux conclusions suivantes 1° le sciatique poplité externe ne provient pas uniquement
du nerf lombo-sacré.; 2" le tombo-sacre et aussi la partie de la quatrième paire lombaire qui va
au plexus sacré ne fournissent pas seulement au sciatique poplité externe, mais se partagent a
peu près egatement entre les deux branches terminalesdunerfsctatique;3''m6me en admet-
tant la possibilité de ta compression isolée du lombo-sacré au détroit supérieur, la iocattsatioit
exclusive de la paralysie au sciatique poplité externe reste inexpiiquce.
-11.}.
j.as régulièrement
J, .1.
t)<'rfpn'aA~einc. Nous devons ajoute)'que ces trois organes ne se sxpcrpo~nt
suivant un ptan~antero-poste-
".1 ~n.~ 1
.tcur: te nerf est en cH'ct plus externe que ta veine
et cette-ciptus externe que t'artère, de telle sorte
jju'its sont imbriques ()))nsct)FE).t)) d'arrière en
a\'ant et de dehors en fiedans". En d'autres termes.
h's trois cordons qui cheminent parattetement dans
k creux poptitë représentent une sorte d'escalier à
trois marches., qui sont formées, en allant des
)!iH'ties profondes vers 'es parties superficielles ta
j)ro)nière, par t'artère !a seconde, par ta veine; la
troisième., partie nerf.
3" Distribution. Lenerf sciatique poptite in-
jcmefou.rnit~ comme l'externe, des branches colta-
t/'rates etune brancitc terminale
l°jB?'SMC~es coMa~'a~es
Les hranches coHaterates sont des rameaux mus-
cut.ures, des rameaux articutaires et un nerf cutané,
!et~'t'fsaphenc.extei'ne.
1° Rameaux musculaires. Au nombre de cinq
uu six, ces rameaux se distribuent aux mnsciesde ta
face postérieure de la jambe qui avoisinent le creux
])optite. Us se dptacbent du sciatique tantôt isote-
mc!)t, tantôt pa.r des troncs communs.
a. Le Me?' <~M yMMtgaM ï)!<e?'M<? et le He?'~ du
~'UMicaM e.r<e)'n<? se portent verticalement en bas,
iutordent tes jumeaux par leur bord poptité ou par
tf'~t' face antérieure et se perdent dans ces muscles,
pu fournissant chacun trois ou quatre rameaux.
Le Me~'y du p~H<aM'e ~)'e/e, très grete comme
le muscte auquel il est destine, se porte obliquement
e!)t)as et en dehors, arrive au plantaire greie et Fig.585.
])e))etre ce musc)e, tantôt par son bord interne, tan-
Nerfs superficiels de la face
tul )J:u' sa face po~tencHre. poster'eure de ~a. ju.uiîje.
c. LcMe?'MSoMsM'e,souvent double, descend au- t. nerf seiatifjue popUt.éint.ernc.–
<tessous du jumeau externe et arrive bientôt au bord 5, nerf sciaUquc poptitë externe.
3, rameau du Jumeau interne. 8\ ra-
saperiour du sotéaire. La, il se divise ordinairement meau du jumeau externe. 4, nerf sa-
<i deux ou trois rameaux, qui se portent dans le cxtertic.
phcnc CKt.erne, 5, accessoiredu saphunc
t). cutané j~romer, naissant
du sciatique poplité externe paruntronc
nntscte au voisinage de ses insertions supérieures. 7,qm!uicstco'n!nuRavcc)'aeccsso"'c'
du saphène externe. 8, nerf saj'h'nc
d. Le M~Mpop~e descend, comme le précèdent, interne. 9, rameaux pos~ricurs de ce
au-dessous des jumeaux, gagne le muscle poplité et nprf. )0. t'atncaux cafcan~ens c) ra-
meau cutanc plantaire du nerf tibial pos-
~t'ic'ur. veine saphène externe.
.se perd il la face postérieure de ce muscle. Ce nerf
<?.,
~<ïHcAe<e?'M~'M6[~e.
~~SUMÉÛUKEMFSCtATtQUEPOPLiTH~TERXEE
.')c$deuxjmncaux.
.'Uam.musc~ires.pour.<'S''ëte.
Ham.
r;]esote{nre.
le soléaire:
\)cpop)it,c.
M!.H)'.eoMa/o'a/M. r Ra.m. articulaires pour le genou.
Uc~néeu e~ierne.
r.ctttca.nëeMexterne.
~.saphene
`~, sulphène externe. tr.a.rhcu)an'c;.
8', 9')0"coHat. dorsaux.
h).B;<e)'MMai'p.t~EM'T)mALrosTKM;Eun(voy.p.)).
D.–?\H)t)''TU!).\L)'OSTEH)E)'K
Il
Le nerf tibial postérieur (ug. S86.H), ainsi appelé pour )c distinguer du tibiat
antérieur qui chemine sur le ptan antérieur de ta.jambe, commence au niveau de
)':mneau du sotéaire et s'étend de ta, par ses branches terminales, jusqu'à t'extré-
mité des orteils. Comme nous l'avons déjà vu plus haut, it n'est que la continua-
tiun du sciatique poptité interne c'est, si t'en veut, le sciatique poptité interne,
ny.mtchangédenom.
1° Trajet. Au sortir de t'anneau du sotéaire, le nerf
ti))iat postérieur descend
ah) face postérieure de la jambe, en suivant un trajet légèrementoblique en bas et
en dedans. Il arrive ainsi à la face postérieure de la mattéotc externe. S'infléchis-
sant alors en bas et en avant, il s'engage dans la gouttière interne du catcanéum,
u~ il se termine en se bifurquant.
2° ~'aMcAes <e?'Mt~Ha;
Fig.586.
gouttière calcancenne,
Parvenu dans la soutUèro ncrt t)bt.))
ca1canéenne le nerf. tibi;d
f]
~orfs profonds do [a face r s
postérieure de la jambe.
l, nerf grand sciatiquc. 2,.sci:di~uc ))ot'UU'' t))Lct')tc. -t, sciaUqucpop!it6 externe. 4, 4, t'amcaux desUm's an
jxmcau. 5, nerf saphène cdcruc, avec a SO!) accessoire. G, nerf du j)0[)Utf'. 7, nerf du ptantan'cgrete..
uerf superficiel et 9' ucrf profond du soï~airc. tO, nerf cutan6 p~ronicr. H, nerf Utna! posLpricur. i2, ncti
jambicr postérieur. t3. uetfduneehisscnr commun des ortcils. i4. nerf dit )Mch!ss<'ur propre du gros ortef).
i5, t.ronc cpinintiti du nerf cutan6 ptantairc et du rameau catcanccn du Libial postérieur.
K,M(,erCi)op)iMe.–o.M'UreUMatcposK't'tcui'c.–c,artère peroniero.
postérieur se partage, comme nous t'avons dit, plus haut, en deux branches )er-
~linales l'une interne, c'est le Her/'jo~M~t't'e :M<erHe; t'a-utre externe, c'est le
/!e)'jO~M<onr<? e~cM?*M< Ces deux nerfs se ramifient, comme leur nom t'indique,
la plante du pied. L'étude, déjà, faite (p. 690 et
~<iv.), de la distribution des nerfs médian et
cnbital a la paume de la main va nous être ici
.j'un grand secours pour la description des deux
~crfs plantaires. Le nerf plantaire interne, en
cXet, représente a. la plante du pied le nerf me-
dmn de la région palmaire et se termine exacte-
ment comme lui. De même, le nerf plantaire
externe ~représente le cubital et présente une
distribution analogue.
1" Nerf plantaire interne (homologue du nerf
médian de la main). Plus volumineux que le
tit't'f plantaire externe, dont il se sépare a angle
(['es aigu, le nerf plantaire interne (fig. 887,2) se
p~rte en avant entre les muscles de la région
plantaire interne et ceux de la région plantaire
moyenne. M occupe successivement le tarse et le <
im't.atarse.
.4. BRANCHES COLLATERALES. niveau du
AU
tarse, il abandonne en dedans et en dehors plu-,
sit'urs branches collatérales, qui sont (fig. 587)
t~Des f~MMea'Ma? cutanés, qui se distribuent à
la peau de la face inférieure du talon et de la
région plantaire externe;
'2° Des ?'SMteaMa7 MutscM~at'res, pour l'adducteur
du gros orteil, le court fléchisseur plantaire et
l'accessoire (portion interne seulement) du long
ncclusseur commun desorteils. Fig.o8?.
~erfspla-utaire interne et plantaire
B. BRANCHES TERMtNAt.ES.–Au niveau de l'extré- externe.
mité postérieure du métatarse, le nerf plantaire 1,nerf tibiat postérieur.–2, nerf plan-
interne se résout en quatre branches, dites <er- soire nit.ct'nc.–3,son
taire t'amcaupourl'acces-
des Hechisscurs. 4, son rameau pour
Hunc~es, que nous désignerons sous les noms de le court fléchisseur plantaire. 5, S~
ses
rameaux pour l'adducteur du gros orteil.
première, deuxième, troisième, quatrième, en nissant, 6, collatéral ptatt),ait'c du gros ort.cit, four-
en 6', un rameau au court ~chisscur
<)!!ant du gros orteil vers le cinquième (ug. 887) du gros orteil. 7, autre branche du ptau-
taire interne, fournissa~ tps' t-j~m&rau~
Ft'eMn'ëre ôr~MC~e- La première, qui est suivante 8, 8', nerfs des deux premiers
iuutbt'icaux.–9,nerf plantaire externe.–
aussi la plus longue, oblique un peu en dedans, tO, son anastomose avec le plantaire interne.
tungc le court fléchisseur du gros orteil, aban- chisseurs.[~ son rameau pour l'accessoire des flé-
i2, t~\ ses rameauxpour tes mus-
donne un ou plusieurs filets à ce muscle et se cles abducteur et court flécliisseur du petit
ortcit.–i3,sah''anchcsupcrficiello,d'où\
termine sur le coté interne du gros orteil, en for- émanent les trois dernierscoHater~ux. 14,
sabranchcprofonde.–i5,cot!ateraux des or-
mant le premier coM~era~a~'c. teils. m, afteretibiatc postcricure~sedivi-
santcnpiautnircinterne et ptantaireexterne.
h. DeM.KMH!e ~'aMC~e.– La deuxième descend
dans le premier espace interosseux, abandonne cttemin faisant un iltet moteur au
premier tombrieat (~e?' ~M p)'eM~er <OMt6~<ca~) et se divise, en atteignant les
urteits, en deux rameaux qui constituent le co~c<ër~ p~m<o;M'e c.E<e?'Me du ~'os
or~ et le coM<t<erai~ p~):M<<M?'e M<et'Me c~M deM~teiMe o)'<e~.
c. y'dMM'MM ~'0'MC/te.– ha troisième, o)t)iqua))t u)) peu en dehors, gagne k
(tuuxièhx' espace interossoux. EHe Suit, cet espace et.. après Hvoir ffjurni un fUct au
deuxième )on)br!cat (H~y'~M~eK.K~Me ~)m.&c<~), elle se divise, au même nivcfu)
que iapr6cedc))),c, en co~s<a~p~M<<<e e.x<en!e 6?M(/<?Ma~M(? o)'<<?~ et co~a<<'?'a<
p~M~tre tM~'Me ~M <?'0!'st~Me.
d. ~M~tCMM ~)Y<MC/te. quatrième, euuu, se port,e obiiqucmcuL vers (<'
La
troisième espace interosseux, s'anastomose ordinairement avec )e nerfpianta))'
externe et. fournit tes dcuxcoHateraux p!nn-
taires suivants, c'est-a-dirole co~a<<")'a~'
ex~e?~e du <)'o~sï~~e oWe~ et le coMa~<MY~
M<!erMe~6~MS<?'të)He.
2° Nerf plantaire externe (homologue
du nerf cubital de la maiii). Branche d'
ttit'tn'cation cxto'ne du tibiat postérieur, c~
rn'rf ((tg. S87..9) se por~.e obUqucme!)! ej)
a\u~etc)) dehors. H chemine profondu-
mcnt, cnU'e le court fiéchisseur ptnnbtirc et
i'aecessoirc du lon~' fléchisseur,, fournit dans
cette première portion de son trajet deuxx
~a?MM:M;c coMa<c?'~M.K,l'un pour t'accessoir''
du Il long n6cJtisscur (portion externe scu
fnent), ['autre ])out'ics deux muscles abduc-
teur et court .fléchisseur du jtctitorteit.e!
arrive a t'cxtremitc postérieure du <jun-
triètnc espace interosseux. La,, itsci~i-
furque en deux ))ranc]tes terntinatcs.. uuc
&f~HC/iC SMpe?'/(C«°~e et une &)'~MC/ie ~?'o-
fonde, ana)oa;ues t'une et l'autre aux bra~)-
chcs de même nom du nerf cubital (p. 69~:
/i. URAXCHE supEHFfCfED.E.– La branch''
supert!cic))e(.ng.587/)3)continue te trajet
dup)antai)'ccxterneet)ietardepasas)'
diviser en deux rameaux:
1° Un rameau interne, qui descend dans
le quatrième espace interosseux~ envoie une
anastomose au plantaire interne et se bi-
furque ensuite pour former le collatéral
Branche profonde du nerf plantaire
externe. p.c/c/'KC du ~Ma~M orteil et le co~a<e)'a<
1. t.braufhM cutanées plantaires du tibia) posté- M!<e?'He~MCM!~M/fMM;
tieur. sana6tomosa!)t, en I', avec une brancitc cuta- 2" Un rameau externe, qui, après avoir
née du plantaire, Mtcme.– 2 nerf ptatttairc iatcrMC.
3, collatéral interne du gros orlcil, provenant de fourni quelques filets au court necbisseur
dernier
.ce branche nerf. 4. nerf ptantanc externe, avec
S, M superficieUe 6, sa branche profonde.
obtique. 7'. nerf de i ab-
plantaire, vient former le coM<i!<e7'a/ <r<<'?'H~'
T. nerf de tabdncteur
ducteur transvcrsc- 8, 8, nerfs des deux derniers t~M CMï~MZCMte 0?'<6~.
iombricaux. C. U. ncrfs des interosscux. )u-
iu. coiiaterau\ des doigts. La branct.~ pro-
7<. i!RA~C)[E PROFONDE.
fonde (fig. 588.6/, changeant brusquement de direction, se porte obtiquemcnt et)
bas et en dedans, entre t'abdnctcur obiiqne du gros orteit et tes intcrosseux plan-
taires. Cette branche décrit ainsi une longue courbe a concavité dirigée enhautet
en dedans. H))c se termine a la partie moyenne du premier espace intcrosscux,
en envoyant un ou p)usieurs)i!<s a, t'a))<)u<'t''u)'"h)iqu<'du ~rosortci!. D'autre
part, c])e('ou!'nit par sa convcxitc<t<'no)))hrcuxra!Muxconat!aux, savoir:
)" Des ra~6<:M.c <M'<<CM~st'?'<?~ très sr<toM, pour i<~ :)rticu).ttions tarsiennes et
)n!'so-)ït6tatarsicn)H!S;
~'))<'uxrC!mesM.r?MtMCM~e~ pour !fs troisième <;t(tu:)tri<n)<' !ojn))ri<-anx
()!e)'C~M <t'OMt'e?MC <OM~?'Ma~ et MC!dM ~M<!<?'t'<'M!e ~OM~tCa~)
~thioaph~8nunMuxp~h~~ur~<ht~~so~~t~M~~
~e <'<t6<<Mc(6M!' <)'om!St)C)'se);
4° tin rameau pour chacun des muscles intcrosscux, soit p!antaircs, soit dorsaux
(MC/ HSN !?tte!'o sseM.x).
MHSUMHnKS.\I.;nFSt'LAXTA!Rf:S
adduct.dugrosorteit.
~courtt!c('hisseut'(tugrosorteii.
,/f.~<«~<
~.MM.«;M~!«'<'A',[)our. t'ourtftecbisseui'jtiautaire.
~Mcessou'edulongttechisseu)'.
t'N.pi.AKTAjHMfXTEKM; ¡ fet~fombricaux.
'ncM/~«f's tn)etsp)ant.i.ircs.
y, ge, ~°, 5r etJe) ,1. P al
/.iC('essoh'edutongttecinsseur.
~abdnc(Ctu'ett;om'ti!echiss.dupet!Lf))'t.ei).
/<ttM.«-'«/f<<'M, pour.abducteur oblique et transYO'se.
f:t"et~)ou)bricaux.
2"N.i.f.AKT.uME.YrE~E. tous tes interosseux.
l
/i.(;M/<~if. ) S' Hc et t0''co)ia.t. plantaires.
H.–KKit).'SCOLL.\T)!U.\t;X))E.-i'MrE]LS
Conmie tes doigts de la maut.h's doigts de pied ou orteits reçoivent chacun
(jtratre rameaux nerveux, qui cheminent deux a deux le long de teurs bords et que
Fon appettc pour cette raison Ke~s coMa<err<M~e des o~e<7s. De ces quatre nerfs,
deux se distribuent principalement a ta, face intérieure (ils envoient cependant a ta
face supérieure un filet sous-unguéat), ce sont tcscoM6:<ë)'aM..cp/aH<SM'es, que t'en
distingue en collatéral interne et collatéral externe. Les deux autres sont destinés
n !a face supérieure ou dorsate, ce sont les nerfs co~M<e)'aMa? do?'sa'Ma?, que t'on
distingue egatement en interne et externe.
('.es nerfs collatéraux présentant a peu de chose près le même type de distribution
que ceux de ta main, nous croyons inutile d'y revenir (voy. p. 703). ~ous nous
contenterons d'indiquer sommairement leur provenance
«. Des dix nerfs coHateranx plantaires, les ~e~eMK'e?'s, en allant du pouce au
cinquième orteit, sont fournia par te nerf piant~irc inter))' tes <o<s c!<M'M~'s
émanent du nerf plantaire externe.
Des dix collatéraux dorsaux, les sep< preMU~'s (quelquefois les neuf premiers)
proviennent du nerf inuscuto-cntané, branche du sciatiquc poplité externe; tes
/)'o<s <K:e?'s (quelquefois le dcrtiier seulement) sont fournis par te nerfsaphene
extc!'na, branche du sciatique poptité interne. Le deuxième et le troisième des
collatéraux sont renforces par le tibial antérieur et, quelquefois même, sont fournis
par ce dernier tronc nerveux.
L–MCSCLESDEL.\t''ESSEETDUBA8HK
~<'a;M<~MSie;
.2"Mo)/e))/'eMte<
1" n.fessiet'iafërieuroupetttsciatique(P~.Me;
3'Pe<!<eM!e)' h.fessiersupérieur(P~.MC!'ë).
9--C~Py)'a)HM<a!< n.fesstet'supéneur(P<.Me)'ë).
4° !t.dupyramid&t(P~<!e!'ë).
5°0<)<M)'a!/eM'tt!<ey'Ke. n.dël'obtura.teuLrinterne(P/S<.tc;'ë).
06fwaJ!eM)'e;<e;'K!f' n. obturateur (P~,7omAau'ej.
8"~M«~W~
6°
7°J;<meaM~Mpë;'<M"
"¡,,
9" C
n.du jumeau supérieur (P<.MC!'c).
1(Pl. jumeau el'leur et
inrerieur
Jumeau lU e du
u carM c~
carre cn!
2°Pec/:))<
!°/)''t"/tM<e)'He.
3'em~t/< n.obtura.teur(~o?)!&au'e).
.}
n.orural~oM&an'e)
(n.obturateur(/o?n&<)'e).
l <-
(n..Crurt!(J"<oi'ft&ftH'e;.
Í
4''Z)eM-t'temef«MMC<eM)' n.obturateur(P~omta!e).
;¡ jtn.obturateur(P~omtaM'e).
.)°T)'oM!e)n<(/j.fr/<i'
6"B<c<)sc;'M~<ju. grand
1 Ol8leme (!( ( /Il' pA".
grand
sctatiquP(P<.Mc/'e!r.
sctatiqùe(7'MC)'e).
n.
7"7)emt-<e)tf/H)ei<;t'
8°Dcfnt-)Hcm&)'<!)te«.t;
n.grandsciatique(P~.saM'ë).
u.grand sciaUque(P~a!e;'ë).
tU.–MUSCLES DE LA JAMBE
a.Régionanterieure.
t.~<M&<f<<.Mf sciatique poplité externe
a
tn.tibialanterieut'(M.M<)'6).'
(~Mo-e).
2' ~.T/oMeM;' cotHMMM n. tibial antérieur (Pl. sacré).
o'/eHA
o)'<et< n. tibial antérieur
4*7'ëro)iwa);/e;'teM)' ii.tibia.1 antérieure. sacré).
3° B~'<eHMM)'propre f~< ~)'o~
sacré).
(P<.
b. Région externe,
t"~o)t)?j~)'OMte)'!f<<o'6~ n.tt)uscuto-(;utan6(P<.MC)'<').
2"CoM'<~)'on:<M)'a< n.muscu)o-cutanc(~<.Mc)'f).
c. Région postérieure.
)"~Mtne<:)<t«<<')'ne.
~aot~ie.
3 ~7~<
n.sci!itiqncpopiiteinterne(~ac)'<').
2'MHte<!«e.t'<e<'))< n.sciatiquepoptitcinternet~snf~e).
sciatique poplité interne
,tibia)posterteur(~.MC)'ë).
t°P~a!??<a!')'e;?)'ë/e. tn.s.cia.tiquepoptiteinterno'7~MC)'f.
sno'ë). (P~.
~'°~t~~po~hMr~~M~~
a Inolilité
n. sciatique poplité interne
sciatique poplité (l'l. sacré).
n.
(i°to)tf/ec/M.!eM!'coMn!UK(/<i'o)'~e! ]).tib[a.tpostërieHr!P~.Mcrë).
(7*J'.M<c<'e),
sacl'é,.
o;<'«!
7°/.on~/Mc/MMeM!'p)'op;'e~M</)'M n. tibial postérieur (~sact'ë;.
8°~am&t<')"p<<e)'«'< u.Hbiatpnster[eu)'(r~ne)'e).
IV.–MUSCLES [)U PHt)
a. Région supérieure ou dorsale.
~'g«':e!<;coMCO!<M'~e)!MUt'f<MOt'/f'~6' n. tibial aaterteur(/Mcf<').
h. Région plantaire interne.
]"~o't<uc<e<«'dM~oso)'<e)~ n.ptanh).ireint.eme(P!.Mo'ë).
2"Cat<W/!ec/tMMM)'([<M~)'o~<t!< n. plantaire interne (P<c)'ë).
X°~<'(<McYw~M~)'oïor~'i' n. plantaire externe (P<Mo'e;.
c. Région plantaire externe.
)°~&(<Mc<eiM'd:tpe<!<o)'<et~ n.pla.nta.ire externe (P~.Mc<'ë).
~<'CotM'ec/tfMeK!i<pe/</ot'/e~ n.ptanta.ire externe (P~.Mcre,.
~'OjopoM)t<~KFe~M'<et< u. pia.nta.ire externefP<<ïc<'e).
.d.RégionpIantairemoyenne.
l"Cot/)'</J'ëc/H.MeU)'p~<y:<a!)'e. n.p)antaireinterne(<Mc)'6).
~tcceMO<)'e~M~on<7/!ec/tMseu)' i n,
)tn.p)a.nta.u'einterne(P<.MC)'e).
eClI,1SSell1 plantaire ex crue. saci~é).
(n.pIanta.!reexterne(P~.MC)'<').
~'r)'e)H!e<oM&)'!caL.
't''DeM't~Mt<'<o?)î&)':ca~
n,
n.pta.ntaireinteme(P/nc<'e).
n.ptantai[-einterne(r<.MCt'ë).
5°7't'oM<eMe~p,m&)'tca< n.plantaire externe(P<Mfci'<').
(i''QMt<'i<'Me~oN:&ca< n.pia,nLtaireexternLe(P~sf<c)'<').
~lK<erossetfWp~<(M<'a«'e. n, plantaire externe (~MCt'e).
i!°7K~e)'oM<'M~o)'MM. u. plantaire externe (M,Mct'ë).
31, Nerfs sensitifs. –Comme pour membre supérieur, les nerfs sensitifs se
le
rendent sur tous tes points ou il y a des impressions à recueillir dans tes us,
dans le périoste, dans les muscles eux-mêmes, sur les aponévroses, sur les liga-
ments, sur les séreuses articulaires, dans la peau. Les nerfs cutanés, de beaucoup
les ph. i importants, se distriijuuut ici comme &u MtciMbru .-supérieur à des régions
déterminées des téguments, qui constituent leurs <en't<ot?'es. Ces territoires
doivent, être examinés séparément a la région.fessière. a la cuisse, à la.jambe et
:)u pied (voy.ng.889 et 590).
1 RÉGiON FEsstÈRE. La peau de la région fcssière est innervée par six groupes
de nerfs, délimitant dans cette région six territoires distincts. Si nous partageons
!a région fcssiè're en trois zones longitudinales, zone interne, zone externe et zone
moyenne, nous voyons chacune de ces zones présenter deux territoires, l'un supé-
rieur, l'autre inférieur (ftg 889).
a. ZoMë MtoyeMMe. La zone moyenne est innervée en haut, par les branches
postérieures des nerfs lombaires (2) en bas, par les rameaux ascendants ou
rameaux fessiers du petit sciatique (8).
b. ~OHeed~'Me. zone externe, située 01 dehurs d<~ in j)!'cc<dentc, t'c~'uit,
La,
cotntnc elle deux ordres de nerfx en ha.ut,, )e )-!uncau fessier du gra.nd ai~domit~:)-
geniUi! ()); en bas, ie r.uncau post-erieuron rainent) fessier dn femoru-cutan~ (H).
Territoires des nerfs cutanés du membre Territoires des nerfs cuta.nes du membre
inférieur, vus sur la face postérieure. inférieur, vus surla face antérieure.
t, r.uncau i'cssicr du grand abdonuno-g/'nitat. branches posL6rjcurcs des nerfs fotnbau'cs. 3, branches p<Mt~-
sacr6s.
~cut-(;6 des nct-t's .i, bt'ancttcs cut.an6cs du ptexus coccigicïi. o, a',petit, sciatique. 6, f~moro-cutanc.
7, t'am~au o'ut'at du g'~niLo-cruraL 8, rameaux gémLauxdu [jlcxus iot))b!tit'c. H, obtut'a),cur. -tu,
tl. sapb~nc in(.erue. 1~, cuLanc p~ronict'. 13, sa))h6nc exLo'ne. M, rameau catcan~cn c~ ranican j'tantau'c')'!
cmrid.
Ubiat po~~ncup. tuuscuio-cut.am''<ht sciaUfjnc ))0[)U~ citerne. !< Libial ant.6i'icu)'. !7, pïant-ah'c ex!.ernc.
18, plantaire int.crnc.
c. La xonc interne repond nu sacrum et au coccyx <;)!e est.
~OM<? w<e?'KC.
inncrv6e, en haut, pur )eshranc)tes poste )'ieures()es nerfs sacres (3); en bas. ))!<)'
h's rameaux enerents du ptexussacro-coccygie!! (4).
CmssE. Considerons-iui quatre faces antérieure, postérieure. ixtcrm' et
t'xtcj'nc. !j!) face joos<ër!eMro nous présente un sent tert'it.oirc, innerva pin' h'
jx'Ht. sciatiqnc (4). Lu face e~<e)'He est ('Rcapcc par un scu) tci'ritoit'c. ct'hn du
)'tnoro-cut.an6 (6). La face tn<o'ne, eHc aussi, nous présente un seu) to't'itoh'e,
<dni de !'obt)trateur(9). Quant !a, face aK<ë)'~eM?'e, cHe reçoit ses nerfs de trois
.))rcesdifTc['entes:cn haut ctsut'ia )igne.axia)e du membre, de la ht'anche
rr)Utdcdunerfg6nito-crLn'at(7):c!)hautetcndcda!)s,des)n~a!ic))es~enita)es
(i(~ trois nerfs grand abdomino-genita), petit abdoniino-genit!d et genito-crura!
(S) [(ans tout te reste de son étendue, du nerf crum) ( )0). ')'ous ces nerfs pro-
vh'nne!~ du plexus tombaire.
~.JAMBE. A ta ~nube,
couinte a t'avant-bt'us, )~)U!: .n'uns tout d'abord deux
~r.md~ territoires: celui du saphèuc interne ())), ocenpautie côte interne de !a
j:u)d)c:cctuidn cutané pe)'onier(t2), situe sur te cote externe.
Ces (feux territoires se rcjoigneut en avant dans la plus grande partie de icur
eh'!whn' Ce )i\st que dans H'tiers inférieur de ).)jan)bcqu'i)s sont sep:) r(''s)'(tn
<h')'autre part:), partie la ptusetevee du territoire du uu)scuto-utane()~i. qui
s'avance entre )es deux a ta manière d'un coin.
A la partie postérieure de la jambe, tes deux territoires précités sont sépares
<b~tM~:)ah~~M~de~j~paru)~z~~ton~q~c~im~en
h.tnt par les branches terminâtes du petit sciatique
(~n'n bas par1e saphene externe ()3).
4" )'iEU.–Les territoires iu'rveux du pied. comme
cenx de ta tuai)i,duivent<tre examines separcjnent
<')i.)t'accp)autaire, a ia face dorsale, sur tes ortei)s~
n. Facej9~H<<i!M'e. )a face ptanLaire ((tg. 59)),
la peau du ta)on est innervée par les deux rameaux
c.dc.'meei) et cutané plantaire du tibiai posté-
rieur ()4i.–En avant de ce premier territoire,
nuns en avons deux autres: celui du p)antaire in-
terne en dedans ()8): celui du ptantairc externe en
deitors(n). La tiniiteséparative décès deux. terri-
toires est assez ])ien représentée par une iigne furtc-
tnent o))[iqne, qui partirait du bord interne du
pie, a !at'<))niou't<son tier~poateriptu'aveese~
deux tiers antérieurs~ et qui aboutirait a l'extrémité
tibre du quatrième orteii en suivant la tigneaxiate
')e cet orteiL–It n'est, pas besoin, je l'espère, Territoires desaerfscut:ums
<)'insister sur ['analogie qui existe entre teutodc de la région pttmttut'e.
d'innervat.ion de la région ptantairc et celui de ta( (~crct)0t~ft',pcn)i'îcschit~t'c~.au\dt'nx
tigu)'cs[)r<'cMentC!)
)'ion patmaire, ou le p)antaire interne et )e pian-
ti'h'e externe se trouvent exactement représentes, te premier par te médian, h;
second par te cubital. Nous devons signaler enfin, le long du bord interne du
pied, une nonvettc zone très étroite~ qui repond a ta terminaison du saphene
externe (~3).
)'. /ce do~'ss~. La face dorsate dn pied proprement dite (fig. 590) nous prc-
sente trois territoires principaux en dedans, le torritoiro du saphène interne,
qui longe le côté interne du pied (H) en dehors, le territoire du saphène externe,
qui longe le côte externe ('t3) entre tes doux, te territoire du muscuto-cutane (1S).
A ce dernier territoire vient s'en ajouter un-quatrième, moins important, celui
du tibiai antérieur ('16), qui occupe le premier espace interosseux et tes eûtes
adjacents des deux premiers orteits.
c. Ot'<et7s. Quant aux orteils, ils sont innerves a la fois 'i° par )e muscu]o-
cutané (1S), anastomoseavec le tibial antérieur (t6) 2" par le saphène externe (13)
3" par le plantaire externe (17) et par le plantaire interne (18). Le mode de répar-
tition de ces différents nerfs sur tes trois phalanges des orteils rappelle a peudc
chose près cch)i des nerfs de la main sur les phatanges des doigts.
AR'nCLE Vt)i
PhEXUSSACRO-COCCYGIEN
(/aHC/tM ~M<<'<'te«y'M des 4." e< S" Mer/'6' sao'~ et e<« Het'coec~teM.)
)HBL!OG)tAt'U)ËH!CE!iTEDES\Et)t'SuA(;HH'!HKS S
i" Ptexus cervical et ne)*!s intercoatawx. –ttoHtx. ~i «nn <t'« roric~M ;)p<'t''<< <* tw~/<
,;):;())!< ;'eMtM, But). d. Soc. tra i cntt. di Se. med.. Sicna, t886; PA\S!N). /)Mp/f.t<s' < <<
.H.f~i<))M propres f<t< fHn~tt'a.Me.Arch. ital. dettioi., t888;– WAM)no~' Uttimrn ami OuvE):, 0«
</«; <&<<'i&M/toM()/te CM~;)M'of<x ;te<'t'M o/te/<'«?< Proc. ofnna.t. Soc., t890; CAVALt)'
rtMHf')'c(t<tOK (<t< f<Kf/)~)'<<ne p<!)' les tter/'o i;)<e<'co.<ta<t.< Journ. do i'Atmt., )896; )''[:nf.usox, 77«'
f~N'Mt'c xo'fe. Thé Brtun )89t.
2° Plexus brachial. Ti;s')'uT, ~!cc/<. ~t:<!<. Ai«' <)ta.s'<oM)o.'ic f/« ;)!<'<«); c< ;/« <«.f<;M/n-<'«/o;<t~
.j~ut' de i'Ana.t., 1883; Hu MÊME, .Mem. ~t<?' /f< por/t'o;! <«'«c'<' </« ':c'
MXMCM~o-cu/HM~, Journ.
hiiera. d'Anatomio et d'iiistotogn',1884; Cutnis, He<t. aM/<:«' ~'HMM'/uxto.w </« t)tt'(/)'ot) < f/<f
;'t'~<<a< A r<!ff<)t<-&< Journ. iutet'na.t. d'Anat. e), d'Uisto)., ~886 GtuutA, &et tM't'ttt~Of'.s'ff/t'Mtf
;t~!HO e t/cMe'~t~<, Gonoya, )887 HAM'MAKK, Â~/e .«' <'o)iM/. <).' op<)' (/e /« /MHwe f<c/<! ~««t.
ihd). §o(;. ftna.t.,)'M'ia, [88'?; Du MÊME, E<:<~e (/<* ~Mp/</)<es«i)~i~i!Ms<'s<'«)))<t(/MM'<ffStift'/x
f/f; ;Mem&)'e A'«p<'t'<eM! ibid., i888 HftQOCKS, ï7'c /iM/o; of </)p nerM <o </tc <)eo«ct<.s', Ttjc
[)nb)ia Journ.of med. Se., t888; Du MÈMK, 0)t </<e f/!s<)'f&f</fo)t o/' </)c c<tfff))cot<x ttcfEt's ott ~tf
;MHt o/'</<e /<MMMM /<«.(< Intern. Monatssc)))'. f. Apitt., )888 )!HDOx, 7i'/<;</c <i'<)~M<' t't«' /'<«'
~crt'ahott de /(fcet<o)'sft<e<~c !<).m«ttt, Jouttt. int.ern.d'Ana.t. et. de PhystoL, )889; Wn.so.
/'t/<'<e;'otse<)a<to<< oK</tetHt:f;tJM<to~o/'</i<*«.r~~i'</)««.«.<<?/<Hta)t,.)ourr).ofA~itt..
\~)t. XXtY,t88'J;– Ac.osT! St;H<t coftpostXtone f~f'~p~e.'i.'in 6;Y<chta~cc.s'MMe o)'«yiHt</ctt'u«t<'M;/t;
/<"<;t;'t:tf~ Atti de! xn* Congresso de))a Associax. u)ed. itnl.,18St);–))tmuxt.i~tMto/o/H<tf/
)tt))e)'Cft<tO)i o/' </te .'le/Me~o.t/e!) ftH<~ pec/nrat~ ~ttH)'<«sanf/ the ;in/t'c «/'</«'<c/-K~ <;«<Ht!M<
)if;'(~' o/' /Ae </t<M'f<;t', Journ. of Anat., vot. XX)t!. )889; \'[Li.AR, (.)ue~/t;M )'c<;Ae;'c/tM 6'«<' les
~M't.!<omose)f (<M !te)'s ~<t ?)}eMt&fe~«pët'icM< UuU. Soc. a.n<lt., Pa.ris, [8S8; LRJA!~s, /~)Mfr-
t'n/tox ~e 7'<'MtM('Mt-'e </«'<«! BuH. Soc~ anut., Pa.t'is, )890; XAKDEn, !e&c<' </<'<t A~<Ct: f/f.
)t~<)'«c/teM', etc., Berlin. kUn. Woch., i890 AxoEHSOK, ~t'ito/e <)); <Ae coto~'e a<;< ;'e/f<<<u«.f
<)/ /Af f/eep &<'a<tc/t o/' </te M~oa)' KO'M, Proc. anut. Soc., (SSt CANKiEu, ~tec~. SM;' ~'t)t)if)'t'<f<«);;
</<; J'cwiM~tee </«'Mf< pa<' ~e citti~t~. Bu)). Soc. anat. de liordea.ux, t896, MoxEST~, /.e ;;('
M)<s<t</o-CK~M e< ri)M<erM<<o): f/M <ëf/MH)e;i<.< (/e )<:f<«!,tiu)I. Soc. u.ua.t., t896;– Du tu'[;,
</iM<:e)'Mt/MM~e ~a<;e f/of.M~e <~e /a <)!«;'){ e/f/e~ (/o<)' ibif]., J897 MoitEST~s, (~Ke~/MM «Ho-
;H;;<t< <:<« 7te)' et<&t<f< Bui). Soc. anut., ~896; –D~xoK, J&<to<'Mia<jDM/<'t&M<<oH o/)e ;:<ct<4' f/or-
«t/<.s .s'capK~ SKf~ o/'ce)'<n<M o/' <Ae w/efcoA'/a~ ):e;< Journ. of Auat.~a. Physio1.,vo). X, )89M
f'AsrEAO, A''o~ ~M)' M/ie Ms)'eM (<'ftHa~<oH!6~e(/M <:e<i<<;<~o-CM~t/ie /?t~e Mte~«/H, Buli. Soc. cma.t.,
i<9U RfCUE, Le ne' c«ti<~< e< /M ;MMSc/es </c <'ëH!tMc/i<;<' </<cMa)', Butt. Soc. anaL, Paris, t897.
3" Plexus lombo-sacrë et sacro-eoccygien. FuKHMMM, Xto' ~e/t)'e cott (Jm&<MMM'/en ~f;
.\c;'t~'<:p~M'tM,Morphoi. Jaht'b-, t879; Uof.L, !/<'&e;' f<:e /eKHet't'f):, \Vien. Jahrb., )8SO;
t)AY~)OFF, Ueto* (~ie !~(t)'te<t<e)t des pte~'us tMHt&o-Mcy'ai'M pot .SH~ona~dt'H !)!<!CM!Ma, Morpho).
.fahrt)., ISct;–FATEHSOK, ~/ie ~0)'p/<o< o/ t/tC4'</Ct'aty)t.e;t' <;< ;)!«M.,journ. o) Aunt., laS<:
–SrowE)., ï'/te ~.<M&ft)', </te Mo'n! ~M~ eoce.f/e«~ He~'eM <M the ~owf.f~tc cal, ,)oum. o) compara.).
Neuro! voL
of
t,
Ànat.
189) Gmt't'tK, Soxe !'<tt'tn<te.< n/' </te /<M/ t<oAwt< an<< ~)'s< <MM!<'<:)' tte~M, Tho
Ju'n'x. a.ud Physio)., t89t UTSCu~KiUKx, 7.)ieJ.e~(<e;MtC)'ceM ~0' /t~ë<! «. (<e.s' .~e)Mc/;c'<.
Miiuch. medicm. Abhandt., 189~! SnEtuuKGTON,A'o/M on <e ~i'myi'/ewMt~o/'MHie t;:o<or /<&<
in //<e tMH:&o-Mcj-a!p!e~'fM, Journ. of PhystoL. (892; EtSt.EH, Do'p~'tM <Mm&o-.s'f<c<'«/MAc;Ht
~('M~c/iR/t, Abh. d. Naturforsch. GeseHsch. /.n HaUe, )892; RuGE, (''e)'A'c/nc&M?t</e~ tn der 7~);(<-
f/ebie~en ~e;'A'e)'M)tdMP~M;!M~<)/ttf~i.; (~t);!(!~)t, etc., Morptu)). Jahrb., t893;–BoLK,
«K~«'/)..stOMC/tettS/te~e~, MfMA'M/<t<<«' M. ~e<'oe~ d. B;t'<t'eM:<a<e«, ~n)'~e~'< ao! Bec'eH.f/t~t'~ </M
~('M< A<«A'/fM<M<i<i', sotote fOK P<e.<;«x <!<M&o-.M<o'M7M,Morpho). Jahrb.. 189~; PATEMSOK, Ï7";
o;t;:ea):<< (<:sY;&u/.tOM o/7te )te<?/)." /nu'f)' {.), .}~i,'i. o.'Anat., vol. XXVHI, )ii94:
TnoLAtiD, Note .«< ~'f;:He)'oa<io;: t<M p)'ent!'e)' exp~ce !/t<e;'<<t~t~ < pfft/, Journ. de )'Anat., f896.
M(mc))en,
f!A.'<KE,
jtiss.
YM~.i'c~-
t896..
K. ;VcrM/fïy'M<M/t~t f/e<' (/o)'.M/<e~eme;t~ (/e.<p~M'<« <.<c/:<~f/!c«~<<e<' /tn;c/cM,
AHT1GLE ViU
LOCAUSATtONS FONCTIONNELLES DANS LES RAONES HACHH))ENNES
Xuus iiLvons, da.Hs les pages qui précéder ei,udi6 tnÉthodi<j[uenient ie mode de
distribution périphérique des branches nerveuses issues de nos cinq plexus cer-
vic.U, brachial lombaire, sacré et coccygien. Nous avons vu que ces branches
ctniont pour la plupart sensitives et motrices et nous avons vu aussi que chacune
d'pHes, par ses rameaux sensiLifs~ comme par ses rameaux moteurs, avait une
distribution fixe, autrement dit avait son territoire propre. Résumant alors nos
descriptions en ce qui concerne les membres, nous avons indiqué, pour chacune
des branches nerveuses destinées au membre thoracique ou au membre pelvien.
d'une par), tes groupes musculaires qui sont innerves par elie, d'autre part lazon~
cutanée il laquelle elle se distribue. Ces notions synthétiques nous permettent,
avec la plus grande facilité, d'énumérer l'avance les désordres fonctionnels qui
suivent la destruction expérimentale ou pathologique d'une branche déterminée c! `
elles nous permettent en même temps, dans un cas donné de paralysie d'origine
Les racines postérieures ou sensitives jettent lit plus grande partie de leurs fibres
Y
dans les téguments; mais elles en envoient aussi un certain nombre aux viscères.
]! existe donc, pour ces racines, deux ordres de territoires, les uns superficiels un
cutanés, les autres profonds ou viscéraux.
1° Territoires cutanés. Chacun sait qu'en raison même de l'enchevétremon, 1
des racines rachidiennes dans les ptexus, il est absolument impossible de suivre
,[,
individuellement ces racines jusqu'à leur terminaison. La dissectionL est donc
impuissante, à elle seule, à nous fixer exactement sur les limites des divers terri-
toires radiculaires. Mais ici, comme sur bien d'autres points, la physiologie expé-
rimentale et la clinique viennent à son aide.
La Mte~ode e.Kpe~MteH<a/e a été employée surtout par SHERlUNGTON. Cet expéri-
mentateur a songé à sectionner isolément les racines postérieures des nerfs rachi-
diens et, la section une fois faite, à rechercher la zone d'anestliésic produite par
elle. Or, il a constaté tout d'abord que la section d'une seule racine ne détermine
pour ainsi dire aucun trouble appréciable dans la sensibilité cutanée et que, pour
obtenir véritablement de l'anesthésie, il faut sectionner au moins trois racm''s
consécutives. Jl parait rationnel d'admettre, pour expliquer ce fait, que les racines
s'entremêlent la périphérie au point que chaque région de la surface cutanée
reçoit des filets des trois racines delà, la nécessitée si Fuu veut fUiB&thésier ce
point, de sectionner ces trois racines. Le schéma ci-dessous (fig. 893)~ que j'en)-
pruntc à SHERRtNC'roN, nous fera saisir, mieux que ne saurait le faire la descrip- r
(
tion, cette comptexit,~ de Finnervation périphérique les trois zones cutanées, indi-
()a6cs par tes
yuEes p~r lcs chHt'j'cs
-chifl're;s Ut, I~' c).
111. IV Fl~eCae~~tce:t 'es
et V représentent !eâ tcrr:t.o:re8 d'innervation des
lca: =·il~:i~s f~'iu~ae~w·at,3on
troisième, quatrième et cinquième racines dorsates si nous jetons tes ycxx. sur ic
territoire iV, nous voyons que ce territoire, indépendamment des fibres qui lui
appartiennent en propre et qui provien-
nent de la, quatrième dorsale~ reçoit en
même temps des libres de la troisième et
des fibres de la cinquième; la section
isoiée de l'une quelconque de ces trois
mcines., la section même de deux. racines
pourra bien apporter quelques troubles
dans la. sensibilité du territoire tV, mais
<'Ue ne la détruira pas entièrement. Dès Schéma, montrant le mode de distribution
des nerfs cutanés (d'après SiniMtsc'roK).
la
kn's/SHERRiNGTO!~ pour arriver a des
résultats plus décisifs, a eu recours à un procède connu sous le nom de pt'oeede
(le la seHS~e ~e?'SM<ŒM<e. Ce procédé consiste a sectionner un certain nombre
de racines postérieures au-dessus et au-dessous d'une racine déterminée,, a laquelle
un ne touche pas. On examine ensuite, sur les zone de sensibilité
(]u! persiste au milieu d'une zone d'anesthésie beaucoup plus étendue cette ~OMe
de s~ts~:K<ë pe?'SM<aH<e représente bien évidemment le territoire d'innervation
de la racine laissée intacte. SnERMNG'rON, à l'aide de ce procède, a pu déterminer
tes territoires scusitifs de ta, plupart, des racines rachidiennes ~ccs territoires se
présentent sous forme de bandes, qui concordent assez exactement avec celles que
nuus revête ta méthode anatomo-clinique.
i~a méthode f<M<OMto-e~MM~Meconsiste a étudier soigneusement les désordres de
!.) sensi))ititè cutanée qui surviennent en conséquence d'une lésion radiculaire ou
)u6du))aircdont te siège est exactement connu. Pour citer un exempte, voita un
traumatisme de la colonne ccrvicaie qui détruit, par compression ou par un tout
autre processus, la racine postérieure du cinquième nerf cervical uncxone d'anes-
thésie survient sur le membre supérieur on sera naturellement autorisé a consi-
dérer )a zone en question comme le territoire d'innervation de la racine détruite.
<tte méthode, entre les mains de TuORNuuRN, d'ALLEN SïARR, de UEAD, etc., nous
a fourni, quant à la topographie de t'innervation radicutaire, des résultats relati-
vcuient satisfaisants, que les recherches ultérieures viendront certainement con-
firmer, tout en les renda.nt plus précis et plus complets.
Ces resuttats, nous les résumons dans tes quetques propositions s, ivantes et
'hms les quatre tigures 594, 893, 596 et 897, que j'emprunte en grande partie a.
THORNtiURN
)° La CMK~M'eMK* )'actMe pour territoire une longue bande, qui
ce)*mca~e (C'') a
répond au côté externe ou radial du membre supérieur et qui comprend la région
dcHordicnne, la face externe du bras et la face externe de t'avant-bras jusqu'à
) eminence tbcnar ex.ctusivement.
Les sixième et sejo~eme ?'o;CM!<?s co'mc~~es (G'' et C~) tiennent sous icur depen-
d:)i!ce 1° la partie moyenne de )a face antérieure et la partie moyenne de la face
postérieure du bras et de t'avant-bras 2" les trois quarts externes de la face pat-
maire et de la face dorsale de la main, toute la main par conséquent à l'exception
de son quart interne 3° tous les doigts à l'exception de l'auriculaire.Sur le bras et
!'avant-bras, SHERfussoTON n'indique aucune limite séparative entre le territoire de
ta sixième racine et celui de la septième. Au niveau de ta main, il rattache t'cmi-
nonce thenar et te ponce sixième racine, te reste Jeta main (sauf bien entendu
&
i'emincnce hypothenar) et tes trois doigts du milieu au ten'itoire de la septième.
~Ln /f.<f!'<<eMte~cMte ee~tca~ect tf~reHnet'e racMe do?'sa~e((?et.l)') on)
pour territoire commun une longue bande qui iougc te côte interue ou Cubitat ()n
membre supérieur et qui comprend 't~ ta face interne du br&s, sauf une peti~-
region, indiquée en pointitië noir sur les figures 893 et 894, qui avoisine f'aisseth'
et. qui est. innervée par)a, deuxième racine dorsatc 2~ ta. face interne de t'avn)))-
f'ras 3"t'eminence hypothenar et te doigt auriculaire qui tui fait smto.
4° Les ~-acM~pos~r/CM~s des Ks~~c''ssM~(D~ D~ D'.D~ëtc., à l~f~utir ilff-
deuxiènte) se dist.ri!)uent au thorax, et a t'abdonten en foi'n~ant, commet
Fig.;)Ut. Fig.SHa.
~to<)e de distributiondes racines postérieures Mcde de distribution des racines postérieures
des nerfs cervicaux inférieurs et des nerfs des nerfs cervicaux inférieurs et des nerf:)
dorsaux, vue antérieure (d'après Ttioxx- dorsaux, vue postérieure (d'après Tuo~.
MLnx). MUM).
C\ (A C', C*, tcrrit.oo'es cut&nes des ci))quiû))tc, sixième, septionc cL )n"ttë'ne nerfs cct'~ican~.
[)', ))~. D', ctc territoires cutanés des premier, dcuxJL~nc, troisicnM, etc., nerfs dorsaux.
um- série (if- bandes qui se superposer regoUèreineut. de haut en bas. Notons que
)e territoire de ta deuxipnte dorsate s'étend josqtt'a ta partie supérieure de ta tacc
interne du hras.
b" La p)'eHM'e)'e ?'scMM ~oM~o;M'e (L'.) f) pour territoire uue ifande qui iongc ht
partie inférieure de la paroi abdominate parattetement a t'arcade de Fattope Elle
'-ompreod, a son extrémité interne (fig. 596), ta région sus-pubienne, ta racine ()''
ta verge et ta moitié supérieure des bourses.
(i° La c~M.X!CMe p'~ctKC ~OMt&a:?'~ (L~)
a son territoire a la partie antérieure et
supérieure de la cuisse. Hata forme d'un triangle dont te sommet répond à t'épinc
'haque antéro-supérieure et dont ta base est représentée par une ligne horizontale.
u'rfguherement brisée, aboutissant en dedans a ta partie moyenne des bourses.
<° La /?'0t'eme t'~CMte ~om.6<M)'e (L~)
a son territoire situé au-dessous du prét'f-
deut, a !a partie moyenne de ta face antérieure de ta cuisse. li revêt, tui Aussi, ta
forme d'un triangte, dont la base s'adosse a cette du territoire de ta deuxième totu-
baire et dont te sommet s'arrête un peu au-dessus de ta rotute.
80 La ~MS<Wemc?'<tCitMe ~Mt&aM'c~) se rend a )a fois aux deux eûtes interne et
~'xterjie de la cuisse, a )a face antérieure du genou et. a )f' face antero-internc de in
jfuïtbe. S()R territoire, très étendu comme on te voit, a ta forme d'un Y. dont !a
branche verticate repond au genou et a, la jambe, et dont les deux branches diver-
gentes embrassent dans )eur ccartement )e territoire de )a troisième tombaire.
Fig.a%. Fig.M?.
MudedetUstributiotidesra.cinespostcrieures Mode de distribution des racines postérieures
des nerfs lombaires et scLt'res, vue anté- de~tierfstouibairesetsa.crés,vue posté-
rieure (d'âpres TnoHxcuRK). rieure (d'après TttORKBUK~).
L',L~1L~c~L~,tct'['itoit'cscuta)tt'sdcsp)'t')ntpt'. I.L~,).Ct'rit~oircscufam''sdcsquaLt'ic)ncctcinqu'6tnG
')f't)\ici)]G;Lt'oist6tne,f]natt'iôtt)ectct)tquiemcnct'fstotu- nct'tsiotnban'cs.
t'~n'~s. S', S~, S", to'riton'cs cutiin~ des pïcmict'. dcux~mc
.S', S~, ict't'itoircs cutanés des ~['ennerc~ h'oisicn)e nerfs et tt'oisif'mc ttprfs sae!'<s.
-!(:rts.
9° La cM~MMme rocMM <oM~aM'e (L") a pour territoire une bande qui )un~e ic
r~Le externe de la jnmbo et du pied. Au niveau du pied, elle s'étend jusqu'au
quatrième orteH sur !a face plantaire, jusqu'au premier orteil suria face dorsale.
iO" La p?'eMne~6 ?'<!CMïe sacrée (S') a pour territoire :.1° au pied, toute la surface,
-~oit ptantaire~ soit dorsate, qui est respectée par )a racine précédente; 2" a)a
jambe, une' bande occupant la partie interne de ia face postérieure. Cette bonde
se bifurque en haut en deux branches tégëremext divergentes, qui, au niveau do
creux proptité, embrassent dans leur ccartemcntteterritoire de ia raciue suivante.
11" La deuxiènze ?'0!CMte sacrée (S~) se distribue & la face postérieure de la
cuisse et de la jambe. Son territoire
est représente par une longue bande,
plus large en haut qu'en bas, qui J
s'étend depuis la région fessièrejus-
qu'a la saillie du moltet. <.
't3° Les ~roMt~Me, ~Ma~Me etct'H-
~M!ëM!e ?'sc!Me~ Mo'ee.s (S', S' S~),
ainsi que la racine postérieure du nerf r
coccygien, se rendent & la- peau de !n
fesse et du périnée, a la partie anh'
ricure de ta verge et a ta moitié infé-
rieure des bourses.
Jetons maintenant un coup d'œit <
d'ensemble sur les descriptions qui i
précèdent et sur les figures 894 a 898
qui résument ces descriptions. ]
Sur le membre supérieur tout d'.)-
bord, nous voyons que les territoit'cs
radicutaires~ correspondant aux cinq
racines qui entrent dans la constitu-
tion du ptexus brachial, forment des
segments allongés dans le sensdel'ax-c
du membre, se succédant régulière-
ment du côté radial au côté cubitaL
Ces segments, qui sont au nombre de
trois seulement dans le schéma de
TnoRKHURis, sont au nombre de cinq
dans celui de S'i'AHR ((ig. 898~, un pourl'
Fig.S'JS.
chaque racine. Si maintenant nous
Innervation des membres supérieurs d après supposons le membre supérieur étendu
les racines (d'âpres SrAHu). horizontalement, le pouce en haut, !e
C'. C' C°, C'. C', territoires cutanés de la racine jmste- petit doigt en bas, nous constatons
ricurc des quatrième, cinquième, sixième.septièmeet hui-
tiemedorsates. que les segments précités se superpo-
D', territoire cutané de la racine t'ostcticure de la pre- sent dans le sens vertical et exacte-
mif'icdM-sate.
ment dans le même ordre que les ra- ]
cinés auxqueUes ils correspondent, je veux dire que le segment innervé par la
cinquième cervicale est le plus élevé des cinq, tandis que te segment innervé par
la première dorsale est le plus inférieur. Tt est à peine besoin de faire remarquer
que la métamérisation du tronc se poursuit dans le membre thoracique et que
cetui-ci, comme la portion du corps dont il dérive, est un composé de 5 ou 6 me-
tamères. Cette métamérisation des téguments, en correspondance avec la méta-
mérisation des parties sous-jacentes, s'accentue sur )e. thorax et l'abdomen, ou
nous voyons les territoires sensitifs radicutaires se superposer exactement comme
les racines qui les gouvernent.
Sur le membre inférieur, la métamérisation, est beaucoup plus complexe. Kous
voyons bien, en jetant u~ simple coup d'œit sur les deux figures S% et 597, que
tes racines iombaires innervent le pian antérieur du membre, tan'Hsquctesriicines
sacrées se rendent au ptan postérieur. Nous voyons bien encore, en ramenant
je membre a. sa position primitive (voy. t. I, p. 353), je veux. dire en plaçant la
face antérieure en dehors, la face postérieure en dedans, que tes territoires tom-
baircs et les territoires sacres se superposent exactement comme les racines cor-
respondantes, mais c'est tout ni le groupe des territoires lombaires, ni le groupe
des territoires sacrés ne nous présente ces segments régulièrement attongés et
parattètes qui se voient si nettement sur le membre supérieur. La métamérisation
existe bien certainement sur )c membre pelvien comme sur te membre thoracique,
(nais cite y est moins nette et, partant, ptus difficile a dégager. Ceta tiendrait, d'après
BjussAUD, a ce que les membres supérieurs émanent d'une région qui reste indé-
finiment métamérisée, tandis que les membres inférieurs proviennent de masses
prévertébrates ou ta métamérisation cesse rapidement d'être méconnaisabte
2o Territoires viscéraux Les viscères reçoivent des racines postérieures un
certain nombre de libres a myéline, dont ta présence dans tes nerfs viscéraux a été
directement constatée par de nombreux histotogistes, notamment par KoLLiKER et
tout, récemment ('1892) par EDGEWOR'm. Ces Sbre~ nerveuses d'origine spinatc
apportent aux viscères la sensibitité dont ils jouissent et ce sont cites qui, a t'état
pathologique, sont le siège des douleurs dites viscérales. Les viscères, comme les
()i!fércnts départements de ta surface cutanée, ont une innervation fixe, je veux
dire qu'its sont sous ta dépendance de racines déterminées, tesqucttes sont tou-
jours tes mêmes pour le même viscère. Voici qucHe serait, d'après IfEAD, i'orig'inc
radicutaire des i)bres sensitives spinales qui se rendent a nos principaux viscères
C(Bur.
thoraciques et abdominaux
Poumons.
Cardia.
Estomac.
Pylore.
VtSCÈRES IKKMVATION
t"ct3'~
Rein.
dorsales.
)"<"et4" dorsales.
Keetum.
hUc'!Un(jusqu'aurccLt)m).
Foiectvtsicu)cbBi.)ire.
L'i'ctercfMarUcsuperioure).
Uretère (()arUomMr!curc).
<)'7~\8~cL!)~doi'sa)cs.
e*et7° dorsales.
'dorsafc.
a't0'[)'ctti!"[)orsa)e!
S'3"e(L4"sacrt('s.
))<(?),T'8",9''ct!0<dor:ia)es.
tO",H°cLH"dorsa)os.
te'dorsale.
(surdistensio!)).
(muqucuseetcot!
Messie
)'°tombairc.
tt".)X'dorsa)esctL"')ondmirc.
Prostate.[ombairc.
Vessie !(?', 2'. et 4'sacrées.
Ovaire.
Hpidid\mc. .(O~N'ctU'dorsates.
Tcsticutc.
12" dOl'sales.
't"2''et3"aacrees.
H<t~°dors:t)e'ictt"fom))airc.
contraction).
Cotut&'fn.
UMrnsfcn
~"derMtc.
)0"dorsate.
t()°.tt',t2"dor-,a)csett")ombaire.
tt"(?).2'3~4'sacr~e.
;qu;.jqucfois)"forut)aire.
Droit )aMra).
a.~ttfS~b~Mchc~~ï't'eM~c: b.t~'Sft~'ft~c/fyjos/crx'M~
('rand droit postt'-t'icur.
~Potit droit. anMricut'i'cUtdt'oit))osMricur
t"ct:!)\!c.<L.Gra))ddi'oi),a)it&'icur.Gr!tndj)Mique.
tG~MO-hyoïdicn. t!'cmoMi<iue.
\Musctcssous-!iyotdicn5.Grandço'H)')cxus.
KRnFXACtMMt:~ MUS(;).RSM'<M\HS
b.F'<ft'<f~
a.ytt~o<tc/<efN~f'r/'f;<
/GrNnddroit.)nt&'iMH'r.
~y.c.
{~IU'Vm\I.
St.cMid.-m.~cMK. 'andc.n.
GM.-hi.Micn.Splénius.
Slm'no-cl~1l1o-mastoldl('l1
Muscles sous-lyoïdiens. Il
s
CI, comp \M~M~~M~
Longducou.d.M.
('\II!oi.
Gran<!dfoitan~)'icnt-
~rnnvtcn>; ~Long'ducou.
~Musctpssous-h~oîdtcns.
Musblcs sous.ln oïdicns. /1 I
;i'r.EnvtCAL. rSoliënepos~t'i~ur.mrandcomp!c\u'
(irand conylesus.
'tAngu)aireUc~omop!ntc.iMusc)f'ss[))nm)x. 1
i.Tt'apÛxe.
~St<cnio-c]6nïo-ma&t.0!'dit;)i('r
~Diaphragmer.').
antérieur.
j.Longdncou.f
/Gt'anddroitj
Scalènc
PQslérimu' 0 0
~u~RV](;At.<Sca!ôncant~t'icur(?).n~c)~ssHinau\
~Dta.phr!tgtuc.j
\Tt'npôxc.
fAngn!ah'<;d<')'omo[~att'f
;Lo)ig'duc'?u.
1
'Scatëucs.
f Diaphragme'?). l,
1
Rhomboïde:
t Angulaire dct'omoplatc
~Gt'imddentcic.
iSous-~avicr.
!SuS-<tlCU\
~;1\8YICA[. .Sous~-P~x. Musc~nu..
-HRv.f-~
jPeLitroud.
jtSous-scapuiatt'c.
rond(?).
Sous-scajntlanc.
Sous-scapulait,c.
/1' use es syiu,uw.
~llIlIiln\.
~DcttoYde.
Grand
Grand rond p1,
pGctoraî(?).
Grand
~BiCcpsbrach'at.
antérieur.
.~Longducou.
jScat~nes.
~Hracitial
~Sous-ctavio'f').
~Granddcnt.ct'
1
~Pctitt'ond(').
.SuS-cLsOUS-t~')!lCUx("i.
~Hous-scapuîait'c.
tGrandrbnd?-
~DeKoï'dc.
<t'cfmvfCtL.Grandpcct.Ot'itt
iHiccpsbrachta!
JBt'actnataut~icur.j
:Musek's'-{m[;nt\.
<Rondp)'onatcur.t
tGraMdpattHairc.
'Loigetcout~supinatcm-
'Kadta.u~e~tf'fncs.
Abducteur dupoucc.
~Oppûsauttjupoucc.
Longducou.
~Court.ftt''ch)~scut'dnpouc<
'Scalëncpostct'iput.
-Gt'a)iddcn~'(-). i
.GrandctpctttpfCtoi'at.
J
'Granddorsai-
~Grandrond(?).
~Coracc-brachia!
tAnco)!
~Trtccpsbrachittl.
CERVICAL. <~tcchisscurt'npc)L'ftCtc!dcnd(ti~ts. !\tusch.'s~pittau\.
(?).
\t''tfehisscurprofondd'L'5doigt.s<?).t
("!¡.
jFtfchisscn)'propre dupouce
~Cari'épt-onatcm-('}.
1
Radiaux externes.
Carré ¡"'onatellr
jExtcnspursdcsdoi~
Cuhitatpos~rieur.
Abducteur dupouce('
~ppj)osautdupoucc('.t.
'Cout'tH~chisscttt'dnponcc('). !`
~f-:ttt-'HA!H)Dn':N MUSCf.t':St\KKRVÉS
/Longducou.
ft.~r~aAt'~Hc/'fff~/t'ct~'e.'
~Gratidct-petitpcctoi'Qt.
b.tr&M&ft?icAf~~o~Pt~'e:
'GrauddorsaL.
tAucon6.a
tri'tc<!p5brnclnat.t
tl'')6chjsscut'de8doi~fs.
des doigt,,
jCat'r6pronatcur.i
~Abductcurdupouce.t
~[~ft~):Af.Cubit!itan~neur.(Musc'fssjtinaux.
ftnterosscux.j.f
petit doigt
Adducteur du
~Court.~chtsseupdnpc~dotgt.
',0p[tos~ntdupetttttotg'f;
GrandetpeUt.pecLoral.
des doigts
~Y.-
~t''t<chisscm'sdcs
tCtibfLatatt~rJcut'
t!titc['costau\
i'ur'MSAL.Carr6proHat,cur.tusctcss}'it)ai.'K.
fëut'costaux.
M~
Intercostaux 'Pcti<-de))tcfëpostCt'o-5Updt''cur.
6urcostaux..
~rch~de)nc)t''postei'o-supd'!Cur.
.intercostaux.
Triangulaire
~t'cjpsst'ijtat~.
dustcrnuîn~?).
.~f0)t~t.f~.
et
~rctttdc)dclepostero-sup't'tcm-
'TrtaDgu!att'c<!usLenmnt(?). f
Intercostaux.
Surcostaux.
unoR~At. Triangutaircdustprnutn.
c) Musctcsst'imtux.
(''t'oH~AL. Grandobiiquedcrabdompn.
Granddt'oit.
/httcrcostaux.
7~)'"n~u.<.GraudoMiquedet'abdomeu.
~Sous-costaux. .Surcostaux.
t
MuRcft'ssj'htaux
S~t"tt:t-JPciit.obHquedcrabdomeu.
et
~Granddf'oit.
'TransvcFSGdeiabdontcn.
'Intercostaux. i.
~~t'~RSA).t Surcostaux.
tO'hORSA).Sous-costaux.
10,- sous,costaux.
post~ro-nt~ripur. "scies
pluscles '.pmau\.
s üuam.
~<
et Petit denteté J
)tfmRtAt.Musctcstargcsderabdon)cn.
Granddt'oit.
~Car!'cdcs)ombc5(?).
I abdontrn.
Musctcshrgcsdct'abdc.ncn.M~
,e
~C'randdrott.
\luscles larges de (
tombes.
ti~ra!Hida)dct'abf)pnten.
r-etit.).)i<,u<.<)e~bd.n..n(?j.
t
/Carr<des
\CrtnMste[. (').
~TraHSvcrsc de abdomen
Cfëmasicr.
fCarrcdcstombesf').
iCrandpsoas.1
ÏLMn.n~:
Y' r.c.au.wse
)Uiaquc.)
tPetit))'ic.as(?). t
tp~j~ ..Muse!cs*i~ii~am.
J!Mo;cn adducteur.
Slüuatm.. ~tWCles
interne.
fPet'itadducteu!
.Coutut'tcr.
Droit
.Ppctinc.
Psoas-iHaqup.
~Abducteurs.
interne.
~'t.ut'.AtHE. tObturatcureiLtcme.
'Couturier.
Droit
Quadriceps crural.
Mu'?ctcsspi<t:<u\.
'<KR)'t!CH)D'K~ MUSC'.ESL~EHVHS
a.fn'.fc!ttC/tCft'<cMf< h.<n')'~f~jfto~«'«t'
Grandj)soM(7).
!i'cUtad(iHcteur.
~Ct'andadductour.t
j))roit!nterM.
tQna(l)'icGpscrut'aL.t
QlIa\h'ieops Cl'lII'al,
~Moyeuetpotitfessiers.
tTenscurduhscitttatft. )
4° f,Mt~t~f!(h'm)df<!ssier(?).
j0bt.uï'atcu)'i)iicrt)c(?).
Musées s~i~Kux.
aCarr~ct'ut'a~
'['emi-mcmbranoux.
detajambcf?).
jMusdcsprofoudsdcta.hcoposMt'iem'c
iPM'CU!
~~ktsctûsdcsr6gtOBsa))~)'icm'cGtc\-
t.cfucdctajatubc.
!Gra)M)adduole«F. /Quadriccpscrm'at(?).
Grand,moyen ctF''t'LfeMicr.
Pyramidal
(rcnscm'dufaseia)ata.t
~Ca)')'~crut'al.~P;riH)udaîdubasstn(?j.t
~Obturateurintente.jMi).!u\.
bassin du
miens.
Muscles spinaux.
de la
les de
jambc,
I
tMusdesposMriom'sdctacuisse. cuisse.
~P~dicu\
t Muscles de la ~aL~bc, sauf les ga~i'ûcm'-
~Musc)csinteruesdc)a)))ante.
t
fasciatata.)
/Gt'and,moyen et
petit fessiers
ttPyramidatdubassht.
Tenseur du
~tCa.~cn.at. ~).),
)()btm'atcuri))tN-nc.
adducf.euï'O.
f Grand
v
,r
x.
'Musdcspost~nem-sdclacmssc.
dct&ja.tubcct.duptcd.
(jil'andfcsster.
~Muscles
;Moycttet.pet.tt.fesster(?].
Pyramida~du bassin.
;TeMsc)LU'<]ufasc'a.i[ata(?).
~Obturateut'interne.
~Dcnutcn<)incux.t
Dcmi.tendÍricux
~Bicep5et'Ut'aL,t
'MM~~sde~~m~
"~rléusCI~S.a}(~~)él'ieursde
('?).. )[usctes
2' SM'RÉ.
t&c~a~t la
JCastrocn6micns.Jf
jambe
tLougnÉchisscut'dugrosort,ci!t
Lougil6chisscurdesorteHs(?).
stiiuauz.
JatubicrpostMcut'C?).
Musciescxtcrnesdc~ajttauLc.
Mtisctesdupériuëe.
,P)TM)idajdubassia(?).
,Biecpscrurat()ongc!)cf).j
3" s.mi. !ëoK-an'e(-;).).
ft<etc\'cmdet'aaus(?).-f
\lusclc, ç niuaw.
usc c, 'l"lIdUX.
3''sMmi!t))~)~de)apta)tte(?).t'
~))usc)ccocc;gien(?).
~Inscle coce) gien (1).
M()sciesd)tp&rin6e.
.Retcvcurttcrauus. (
.i'stMi:))nsekcocc;gi<'n.
~Musc!cdtUl~t'c.( ?
:)*stC!if:)Musc)<'coec;gicn. ?
Connue on levoit par ce tableau, il est un certain nombre de muscles qui sont
innerves par des racines différentes ÏHORNBURK, géneraUsunt te fait, est d'avis que
~nujue muscle est sous la. dépendance de plusieurs racines, mais qu'il en possède
toujours une principatc, prépondérante. D'autre part, chaque racine, se rend
a des muscles mùitiptes, souvent même fort nombreux etces musctos sont parfois
très ditïérents p-u' leur situation et par. ton' fonction. C'est )a confirma.tion de h)
formute, énoncée pius haut, que chaque racine (FoRGUE) est la racine d'un groupe
')c muscles et non la racined'unc fonction..
tjne pareille conclusion, du reste, mû parait en parfait accord avec les données
de la dissection, qui nous montre d'une part.une même. racine se dissocier ej~
amont du p!cxus pour se jeter dans plusieurs nerfs de fonctipos souvent ditï'ércnte--
et, d'autre part, on même cordon nerveux,)o nerf médian par exeh~p)c,tit'er son
i,
origine
1 de deux ou mêm,eMtroisJ,t\cfnes.:
l1ede même de'trois racines.. H ~'existe donc pas de racines préposëf'
n ,Ú'eX-isted()l1cpa¡¡¡;léi(~ciÚcSlirêl)Q~61)"
a la ncxio)i, de racines préposées A i'ex tension de tel bu tel segment des tûembres.
Tout au ptus pourrait-on accorder cette spécia)isation folictionHette aux minces
JHets radicutairesqui entrent dans )a constitution de ces racines; encore ne nous
est-il pas nettement démontré que ces titclsradiculaires, que)quo ténus qu'i!s
soient, ne se dissocient pas eux-mêmes au niveau des plexus, pour aboutir .1
deux cordons nerveux différents, .dont t'un peut-être sera ftéchisseur et r:)u)r''
extenseur, t'unpronateureU'autresupinateu)', etc.
En réalité, le centre fonctionnel d'un mouvement des membres, que co mouve-
ment soit déterminé paria contraction isotée d'un seu)musc)eourésu)tede In
contraction simultanée d'un certain nombre de muscles synergiques, ne doit pas
être )oca)isé dans telle ou telle racine des nerfs rachidiens, mais plus bas ou plus
haut plus bas, dans le cordon nerveux définitif qui s'échappe du plexus pour -.<'
rendre aux muscles plus haut, dans les cornes antérieures de la moelle épini're.
ou, selon toutes probabilités, les cellules motrices forment des groupes. sinon a
action spéciale, du moins a action topographiquement limitée.
A consuiter, au sujet des localisationsfonctionnelles dans les racines rachidiennes, pfuitu les
travaux récents I!EHT et MARACo, Lo ~e;'<7):eK<f<~e, )88) –Ross, On </te ~e~H:e/t<a/ D!.s/«<;HM
of ~eM~o)'yDtM)'t/e)' Brain, t888 FERMER et YEO, 2/te /M;tc<toKa~ ?'<<<o?M o~' </«'mo<o<' t'<~)/.<
')/<e &f<c/«f<< afK< ~<H!&o-~<:c)'a~ P/e-~tMM, Proc. Roy. Soc., 184!
o/e <
RussE),, An e.~<'<'<Hic«/H/
<t'M<<'ya~tO;M o/'</te)!e;)e-?'oo~M'/t!C/te;!<e<'t/:<o the /f)'/)!6!~OH o/' </te t/'ac/iM/p~e~'M~
Phi). Trans., 1892; THORXBURt,~ eo;i<)'&K<tOH <o the ~r«'~e)' of </te ~WM~ co)'t/, t889: ))r
.~u:ME, ï'/tese<o; f/M<<'<&u<)OK of ~i/M~ Hc~uM, Drain, ~893 8)MOt<, t/e&e)* dte Bes<e/<t<n;M
&Ps/tM!<H/c<' ~:<~e~< zK 6M<!m?n/e'' ~&<)t«e<i f<c<' .<«Ke?t SM&s<<[<:s des /<MeA'e~Mf<r/M, Disse) t.
Strassburg, 1892; EDGEWORTH, O't a ~('<&)'<'A'eMfM)' ~Mpp~o/'</ie </io)'nc!c «KfZ<7MoM'<)M/
t'Mcefa, Journ. of Physiol., t892 –FonGUE et LAXXEGRACE,Sur la distribution des racines motrices
</« plexus brachial et f/M plexus ~m&o-~tCt'ë, C. R; Acad. des Se., 1893; FonouE, Mewc.!<(/<
Th. de Montpettior, 1893 SHEMtKGTOX, jE~o'imeo/A''H e.MMHtM~MK o/' </te per;p/!gra< f/<.s/<&M-
<<o/t o/' <e /!&)'es o/' //ie po~<e)')o/' )'oo/x o/ome~x/ia/ He~e~, PhUosoph. Transact., )893 t!)!!s
Siti- la f/<&M~MH
SAUD, ~M)' /f< më<amë'e (~M
disl~-ibution inélci~?iét-iqiie dit :;oiia
.:o)tnf/e~H!M:t<*e~,
~M<<«'&ancM o/' ~e;Ma/toK, Mt</t c~ecta~ <'c/e;'cnee /o /e
Presse
(les ~î-teï~ïb)-es, Presse mëdicaie,
médicale, 1894,–IfE.w,
.189i;
pont o/' t!!sce?'a< <<MM<!e, Braiu, 1893
ttEAD,f)K
011
<~
1894 STARft, Local ana!~</<e~!a (M a 'yMM/e <H //<e f/'o.'yMo~M of lesions of </<e Mppe?' p'j<<oo
lhe spinal co; Brain, 1894 PoLMA'<Tf,JtM.)OM<oMe /'Mxz!OMa~e f/e//ë ?'a<e< Mo/t';e< M~ ~:<tc<
'yf.yt N<-< Accad. med. di Genova, 1894, et Lo sperimentate, )894; SHEnK;!<GTON,DemoM/'Y~w
o/Ae e«<aHeo)<~ ~M~6M<!o?t of s/WM< H<t)M. Journ. of Anat., 1896; MAXMESOO, ~oM~Ma/~)/
M;sf/<t'M e< mo/cMf<a)M la H!oeMeë/<f)tfe<'e <'< yeM< ~/)p~ca<!0;MC<tKt~MM, Sem. Med.. [S!M.
<:nAPtïnRt))
GRAND SYMPATiUQUE
que les ranu communicantes renfermaientdeux sortb. ~'e (tbres, des fibres gàng!i-
pètes et des fibres gangtifnges. Les premières, fibres a myetine, vont de t.'
moelle au sympathique. Les secondes, nbres de t{emak, vont du gang)ion sym-
pathique au nerfrachidicn et, là, se divisent en deux groupes tes unes, s'inne-
chissant en dehors, passent dans les nerfs rachidiens et gagnent avec lui la
périphérie; les autres, se portant en dedans, gagnent les racines spinales du
nerf rachidien et se terminent, d'après C\jAL, en partie dans )a moelle, en part!
dans le gangUon spinal.
Les rami communicantes sont appelés que)qucfois tes t'~ct~es, les &?'anc/ie~
«~e?'<?K<<?& du sympathique. On voit maintenant combien cette expression (M!
impropre Les rameaux en question, en eu'et, nous présentent toujours, à cô~'
des fibres vraiment afférentes et intimement më)ees a eHcs, des fibres qui pro-
viennent des ganglions, et qui, à ce titre, sont manifestement cnerentes.
d. ~'CMC/tes e~'<?M<e.s (~( syMtp<</<t~Me. Les gangHons de ta.cha.nle sympath)-
~ue omettent une multitude de dites
~tremomont variables dans leur vo)umc, rayonnent dans tous les
6r<!Mc/<M
sens et d'une
e/p~es. Ces branches.
t'~on teUemcnt irreguUei'e qu'eUcs échappent, par le fait mémo do leur irre~n-
hu'it.6, a toute description géncrate. ))s se distribuent, après
un parcours \-ariab)e,
;mx viscères (He?-/s o~e~'aM~-), aux vaisseaux (He?-/s ~ascM/atres ou vaso.
;HO<eM?'s), aux glandes (He?'s ~~H~M~es). Physiotogiquement, les ubres
ner-
veuses constitutives des branches eOerentes dit sympathique se divisent
en sen-
clives et motrices, tes
pt'cmièrGs apportant aux
.~ngtions impres-
les
sions diverses recueiuies
la
!n. périphérie, tesse-
hériptlfsrie, les
rùndes transmettant aux.
nutsctesetauxgtandcs
h's impressions motrices
(~ s~crétoires eiaborees
d.ins les ccHutes gan-
glionnaires.
f. /~e.BMS ~ë)'!p/ie;
~Mes. Envisagées an
pnint de vue de leur
~node de distribution, les
Fis. 600.
in'anches nerveuses du
s y m path iq ue présen te nt a montrant les relations
Schéma,
probaNes d'un gang)ton sympa-
ruimne caractéristique thique central aveclecordondu
u!)e grande tendance ;'(
sympathique et avec le système
cerëbro-spinat.
s<'réunir, as'entremëter,
t. t, cordon du m'npathique. 2. un ganglion sympathique centra!. 3, t'a-
~j) un mot à former des eitic anK'ricut'c d'une paire t'acttidipnnc. 4.,gangHon spinat et racinG postc-
ricurc. 5, tronerachidicn, avec 5', sa branche de bifurcation antérieure: 5'\ sa
ptcxus. branche de bifurcationpostérieure. 6, ramus communicans. 7. 7', deux
branches cn'ercntcs du ~an~Hon syn)pathi(~te.
ptcxus periplieri-
Ces
unes du sympathique occupent d'aiHeurs les situations les plus diverses. Nous
h's trouvons, en dehors des organes, sur le trajet des nerfs volumineux, accès-
si!)tes ators au scatpe) et d'une observation relativement facile. Mais nous tes ren-
runi.rons aussi dans l'épaisseur même des organes, formés alors par des ramus-
rn!es excessivement ténus et visibtes seulement au micro cope. Dans l'un et
dons l'autre cas, de nombreux rennements gangHonnaires ntrent le plus soit-
\cnt dans la constitution des plexus nerveux périphériques nous les désignerons
sous te nom de ~tH~'ons pe?'p/!e)'Mes, par opposition aux ganglions ceM<aMx;,
qui sont situés sur le tronc même du grand sympathique. Les ganglions nerveux
périphériques sont, a leur tour, très variabtcs dans leur volume ics uns sonLt
visibtes a t'œi! nu, comme les ganglions du ptcxus solaire; les autres, et n
sont incontestablement les plus nombreux, ne sont visibles qu'a l'aide du micros-
~'f'c, comme les gangHons du tube intestinal, suspendus ça et (a aux maiiJes du
plexus d'Auerbach et du plexus <)e Aieissner.
~sc~c~
Kinc dans les centres c~ tes pontt-
dct'cntbt'cement de ces origine-'
sacré au niveau du renflement lombaire de la moelle, que prn-
dan&~moc~ce~da"stct)uttw viennent ces nerfs, sauf également d'une façon assez accessoire,
fdaprcsM'tRAT). mais bien d'une région distincte de )a moelle. Seulement, f~'s
)~'snftfsde)n~iea))tmat['('-M/~t~1 origines du sympathique, au lieu d'être situées, comme pour le '1
--ttntt'ejnc'~pntcs)'ar)t't'j<)<'au.ti-
1.· bras et pour la tête, <!M-f/<'Mo:M des nerfs sensitivo-moteurs des
f)lexus I>rac6ial et le plexus lombo'¡;H:I'
Les ne-rts de la vie Yé~étatÎ\'e ign (.lnne~ mêmes régions, sont situées ~i<-</M~M de ces nerfs sensitivc-
~ontr-c~t'<~entëspat-!e~t)'um()::MStr)';uf
rt le grand sympatlnique.
~,certeau.certetct.–f,huhtet'achh)ion.enf]c)t'c''tccr'icaldci;tntOFUc.–t%i-('')<)ementdorso-)on}ba)re.J)(-rr
~J<rM.t f'f't/t~Ut). 3. nerfs <ic<= [tountons 'f.'M-. /'M~tM~v:. tO. oet'f~ '~s m'eues afntf))]inaux{~/cj'u.s ~o/H~'f). ÏÏ. nt-
lies OI'galics du, Iwtit bassin (yle,ru.ç IonrGn-rr: rUqu. U, nerfs du OIemIH'l_Înr/jl'jlJul'~
t!~ ti;:ne pjtit-t.UMj.t-in'iiqu~).'timit'<-p.n-.)t~ 't< "riKinc~'tcs ne's\-m~a)t)].;u?< <)u )tiCt;)t)tT ~uf~t'icut'ctdp Cfux 'ht~'ent!
inféricur.l
moteurs, au-dessus Par conséquent des origines du sciatique et du crural c'est-à-dire qu'Us pro-
viennent de la partie supérieure de la moelle lombaire et de la partie inférieure de la tuoelle
dorsale.
Il suit de la que, par rapport à un plan horizontal qui couperait le corps au niveau de la sep-
j ième ou de la huitième vertèbre dorsale, les origines des nerfs sensitivo-moteurs et sympa-
thiques se répètent symétriquementet dans les mêmes rapports de situation. U s'ensuit encore
q~e les origines du grand sympathique sont situées principalement dans la région dorsale de
!n moelle épinière, cette région dorsale donnant naissance, en plus des nerfs considères plus
haut, aux nerfs splanchniques qui renferment les éléments moteurs, vaso-moteurs et sécré-
teurs de l'intestin.
En résume, et toujours d'après les physiologistes, tes origines du grand sympathique sont sur-
tout dans ta moelle thoracique. Mais elles existent aussi dans d'autres régions des centres, et le
hufberachidien présente, pour ces origines, un noyau de renforcement très remarquable. Non-
seulement le trijumeau, mais la plupart des nerfs crâniens, renferment dans leurs racines des
etetnents~du grand sympathique ou. des éléments qui, au point de vue tant morphologique que
fonctionnel, en sont les équivalents. Le facial (petit sympathique des anciens) par sa petite racine
nu nei'f intermédiaire de Wrisberg, le spinal, le glosso-pharyhgien, le pneumogastrique surtout
(nerf moyen sympathique des anciens) appartiennent pour une bonne partie de leurs fibres au
système des nerfs de la vie de nutrition. Ce fait de l'incorporation des fibres sympathiques dans
tes différents nerfs craniens nous est déjà indiqué par leur mode d'origine. Mais il est surabon-
damment démontre encore par l'étude expérimentale de leurs fonctions. Au point de vue même
de t'anatomie générale et comparée, on doit les comprendre dans le système commun des
;;(;& ~M;M</M(jf!<M,en réservant l'expression de grand sympathique, consacrée par l'usage, à ta
portion de ce système que t'en désigne de ce nom en anatomie descriptive et qui, de fait, en
représente la portion la plus typique et la plus nettement caractérisée.
Quant à ce que nous appelons les 0)'!</t)t&! du système sympathique, elles sont en réalité de
deux ordres les unes émanent de la moelle et du bulbe (dans les régions sus-indiquées) et
retient par les rami communicantes lenévraxe aux ganglions sympathiques; les autres sont
dans ces ganglions eux-mêmes, point de départ des fibres allant aux viscères et aux vaisseaux.
)t y a ainsi dans le système de la vie végétative deuxassises de cellules nerveuses ou, pour
mieux dire, deux ordres de neurones superposés comme dans le système de la vie de relation.
De même que dans ce dernier système des fibres, dites de p!'oyec<ton(p;357),relient l'ëcorce
cérébrale aux masses grises bulbo-spinales d'où procèdent les nerfs périphériques, de même,
dans le système sympathique, des fibres de projection relientles masses grises bulbo.spinales
flux différents ganglions d'où procèdent lesnerfs'vasculaireset viscéraux.
L'un des deux systèmes, le système cérébro-spinal,a pour ainsi dire relevé et rentré, tous ses
noyaux moteurs en dedans du canal rachidien; l'autre, le système sympathique, les dissé-
minés en dehors de ce canal, plus ou moins près des viscères. Il suit de fa que les fibres de pro-
jecHon de l'un côtoient les nerfs périphériques de l'autre dans les racines bulbo-medullaires. Cette
dissociationsi remarquable nous masque une unité de plan, au fond très réelle (MoRAT).
2" Structure. La constitution histotogique des nerfs et des ganglions sympa.-
Hnquesaetedcja étudiée a propos de l'anatomie générale du système nerveux
(j). 826 et 548). Nous nous contenterons de rappeler ici que les nerfs du grand
sympathique sont constitues par des faisceaux de fibres nerveuses, les uns a mye-
line, tes autres sans myéline ou fibres de Remake avec, dans la plupart des cas.,
prédominance de ces dernières. Le nerf sympathique doit a, la présence desûbresde
ftemak cet aspect grisâtre et translucide (lui le caractérise. Quant aux ganglions,
ils ont pour éléments essentiels des cellules nerveuses, entourées chacune d'une
capsule nucteéc, muttipotaire, avec des prolongements protopfasmiques plus ou
moins développés et un prolongement cytindraxite toujours unique, qui devient
une fibre de Remak.
3° Méthode d'étude. Le grand sympathique, avec ses trois sortes d'éléments
constituants, <?'OKc, branches <eM<es et &)'a;MC/t&s e~e?'eM<es. forme
un tout con-
tinu, depuis son extrémité supérieure répondant à t'aUas, jusqu'à son extrémité
inférieure située en regard de la première pièce du sacrum. Nous ie diviserons
cependant, conformément à l'usage adopté par tous les traités cmssiques, en
quatre portions distinctes, savoir une ~)0?'<!OM eeruK~e, une po)'<!OM </i0)'a-
cique, une ~or~'OK ~OM~tMt'e et une ~o?'<t'OK .MO'ëe, répondant chacune à la
région de même nom de la colonne vertébrate. Mais nous rappellerons en même
temps, et cela une fois pour toutes, qu'une pareille division est purement con-
ventionnelle et n'est autorisée que pour la simple commodité de l'étude.
Nous décrirons donc, en ce qui concerne Je grand sympathique.
'l°Sa~o~'OMce?'MC<
2''Sa.po)'~on(./tof<ïc~Me;
3°Sa~o)'<t'c'M<OMt~M'c;
4''Sa.~o~'OMSacrep.
Nous &ur0n6 à examiner successivement, pour chacune de ces quatre,portions
1" le ~'oMc w~e du sy?Mps<A~Me
avec ses ~SM~OHS 2° ses ?'aM:<' <'oM!-
MHtMca~(es;3''ses&ontc~es ë~'c!'eM<es.
ARTICLE t
PORTION CERylCALE
DU GRAND SYMPATHIQUE
OU SYMPATHIOUE CERVMAL
§ I. –TROKC j
ET GrANGHONS
A la région cervicale, te
cordon du
grand sympathique est situé en arrière
de la veine jugulaire interne., un peu
en dehors du nerf pneumogastrique
et des artères carotide interne et caro-
tide primitive. Il repose sur l'aponé-
vrose prévertéhraie~ au-devant des
apophyses transverses des vertèbres
cervicates, dont il est sépare cepen-
dant par deux muscles, les muactes
long du cou et grand droit antérieur
de la tête. Le long du sympathique
cervical s'échetonnent trois ganglions,
que l'on distingue, d'après leur situa- j
tion respective, en supérieur, moyen
et inférieur
i° Ganglion cervical supérieur.
Le ganglion cervical supérieur (fig.
Schéma représentant le sympathique cervical. 518,19), le plus volumineux des trois,
C'. Cil, C' est situé de chaque côté du pharynx,
etc., première, deuxième, troisième, etc.,
premitre dorsale. sympathique en avant des deuxième et troisième
~Mtires ccrvicatcs, avec ieurs rami communicantes.
t. t, cervical. 9.
D',
gan-
vertèbres cervicales. ADongé et fusi-
glion cervical supérieur. 3, gaogho)) cervical moyen.
t, ganguon cervicat inférieur. 5, Hiet cranicu postérieur.
forme, il mesure de 2 à 4 centimètres
6, filet crânien antérieur. 7. )))etus earot'dien. ]
8. plexus caverneux, 9. filet carotico-t~mpanique.
de longueur. U repose, en arrière, sur
)0. rameau carotidien du nerf vidien, avec <0 son rameau
cranien. H, ncrf vidicu, i2, ganglion spheno-pafatin.
le muscle grand droit antérieur de la
fit. nerf maxillaire supérieur. t4, s;mpathiqne tho-
racique. 15, carotide interne. tête et se trouve en rapport, en avant,
avec la carotide interne. Les nerfs glosso-pharyngien, pneumogastrique et grand
hypoglosse te croisent obliquement, en passant sur son côté externe.
2° Ganglion cervical moyen. –Le ganglion cervical moyen'fait souvent défaut.
Quand il existe (fig. M9,20), il est situé en regard de la cinquième ou de la
sixième vertèbre cervicale, tout & côté dé l'artère thyroïdienne inférieure, d'où le
nom de ganglion thyroïdien qui lui a été donné par HALLES. Le ganglion cervical
moyen est excessivement variable par sa forme et par ses dimensions le ptus
souvent, il est ovoïde et égale en volume le quart ou le cinquième du ganglion
cervical supérieur.
3" Gangiion cervical inférieur. Le ganglion cervical inférieur (fig. at9,21),
plus volumineux que le ganglion moyen, mais beaucoup moins volumineux que
le ganglion supérieur, est profondément situé au-devant de la première articu-
lation costo-vertébrale, dansFangte, à sinus ouvert en haut, que forment t'artère
vertébrale et t'artèresous-ctavière. H est souvent fusionné avec le premier gah-
gUon du sympathique thoracique. en une masse commune, qui prend alors le
nom de premier gangtion thoracique. Envisagé au point de vue de sa forme, te
ganglion cervical inférieur est très variable: il est, suivant les sujets, aplati,
itrrondi, triangulaire, attongé en fuseau; il a aussi, dans bien des cas, une forme
semi-tunaire, embrassant par sa concavité le col de ta'premiere côte.
Variétës, ansesous-claviére de Vieussens. Le cordon nerveux qui unit les trois ganglions
'ervMaux peut se dédoubler cette
disposition est surtout fréquente
entre le ganglion moyen et le
ganglion inférieur. Le sympa-
thique cervical, en allant du gan-
gUon moyen au gangtion inférieur.
passe d'ordinaire en arrière de, l'ar-
tere sous-claviere. JI est des cas
cependantoù il passe en avant, puis
contourne d'avant en arrière son
cote inférieur pour rejoindre, soit
le ganglion cervical inférieur, soit le
premier gMigHon thoracique. Cette
portion tout inférieure du sympa-
thique cer.vicai forme, dans ce cas,
une sorte d'anse embrassant L'artère
sous-clavière c'est t'aMe <<MM-
c~<t):e;'e de ViEussEKs (ng. 603,10).
LoMTEtN a vu le ganglion cervi-
cal supérieur double. 8CARPA a -t['f
vu le ganglion cervical moyen aussi
volumineux que le ganglion cervi- Fig.603.
cal supérieur. Assez souvent, le L'anse sous-ct.tvi&rede YtEuss)s'.s(coM g~nchc).
ganglion cervical inférieur décrit, l,t;o~onn';t:et-\teate.–2.pf-e)mërcc')te.–3.scat<:ncatitfrictn't..tf-te''c
autour de l'artère vertébrale, un ~bi~itli:ci(l:è.h~n~~lhl~~Íi:riiC~~vkn16'in{l~lir~~9~c~cl~I~1-g~{il~l~
demi-anneau que complète en avant thoracique. 10, anse sous-ct~vière de Vmu~SËNS, suutevee a t'Hide d'une eh~ttc.
un cordon gris tendu de l'une à
Fautre des extrémités du ganglion CRUVEtDfiEK). )[ peut se dëvetopper, sur Je. trajet du
cordon cervical, de petits ganglions .urnumëraires j'ai observé, dans un cas, deux gangtioas
cervicaux moyens.
Les rami communicantes qui se rendent des branches antérieures des nerfs cer-
vicaux aux trois ganglions cervicaux du grand sympathique, présentent, quant à
leur nombre et à leur trajet, de très grandes variations. La disposition la plus
commune me paraît être la suivante
a. Le ganglion cerutca~ SMpet'MM?' reçoit quatre ou cinq rameaux du plexus
cervica), c'est-à-dire des branches antérieures des quatre premières paires cervi-
cates.
Le ~aM~OM ce?'co;~ moyen est rc)ié par deux ou trois rameaux aux branches
antérieures des Ctnquiemeet sixième
nerfs cervicaux, quelquefois & la
branche antérieure du septième.
c. Le <y<:M~M~ ce?'u<c<~ Mt/er:'<?M?'
reçoit ordinairement deux rameaux
des deux derniers nerfs cervicaux
'mais il n'en reçoit quelquefoisqu'Lm
gcut/ qui proyieht~ dans c.e. c.a~ du
huitième nerf cervicat. On voit en-
core sur la plupart des sujets, le
'premier nerf intercostat envoyer un
filet a ce gangtion. Les expériences
d6ja. anciennes de Ci'DERNARD('t~62)
et les recherches-plus récentes de
Anastomose du sympathique avec la huitième
Madame DEjEtUNE-KLUMPKE (4888)
eeryicaie et la première dorsale (d'après RAYMOND). nous apprennentque ce ramuscom-
G. C. ganglion cervical inférieur. 8° C, hutUëmc cervi- municans, qui va de la première
cale. –i"
se
première dorsale. BA, BA, deux rami commu-
nicantes, aUant des deux nerf~ jirecfdcnts au ganglion cervical thoracique au ganglion cervical in-
infëricm' férieur, renferme des fihres motrices
destinées à.L'iris. Ces:fibres naissent de la portent dans le premier nerf
tho~acique, passent par le ramus communicahs précité dans le ganglion cervical
inférieur et remontent de Ia,:par le cordon sympathique cervical, jusqu'au gtobc
de i'œit. Leur présence uoUsexptique nettement les phénomènes pupillaires qui
se produisent ar)a suite de la destruction expérimentale ou pathologique des
racines du ptexusbrachia), lorsque la lésion intéresse le premier nerf thoracique.
Les branches efTérentes des trois ganglions cervicaux sont très nombreuses;
nous décrirons successivement celles qui proviennent de chacun d'eux.
Fig.606.
Plexus cardiaque etsesbranchesetï'éreut.es.
), pneumogastrique gauche.– t',
pneumogastrique droit. 2, nerf cardiaque suj)érieur.– 3, nerf cardiaque utove!).
4, nerf cardiaque inférieur. S, ganglion et ptexus cardiaques. G, branches cHerentesde ce plexus. –7, nerf récur-
rent gauche. 7\ nerf rccurrcnL droit, avec S, ses rameaux trachéens, 9,t)tcxuspu!monaircantérieur. tO, nerf
phrcuique.
«, corps thyroïde. veine
ca~c supérieure. c, cordon fibreux, rc)iquat du cana! artf'-fie). t~, péricarde, eri~n'
cnbasctcndehors.–c',dianhragmc.
W
tU~UMKDUSYMPATHtQUECEftVfCAt.
~L~~
~GAKGUOXCEttVtCA).SUPKHl8UR
~A~
.H'jtost~t'icurc. ;anasi.pom'~otiso-ph&ry)~gtcn.
~'umûgast.l'iquc.
grand hypoglosse.
tf.carotico-~mpuniquf,
lir,
)Ht'.ant6t'tpurp, 'd'abol'd,
A~ ) ~nast.po'urncrfsmotpursdcrœi't.
1.
nc-rfoj)ht.tmlmiquc.
~!f~, gaHgtiondeGasscr.
tf.ltït.uit.nh'cs.
f, l'ituitaÍl'os,
tf.tnuqucux.
~fHM.
rE°
/ptcxusdesbrnnc!'Gsco!tîtt.6r&lesc!<!es
3~tft~r~'ttres.i'opmc~f)H!x. tMTRacAa'.motËM,d'où bfaïlches tcrn)ina!cs de t'art,Èrc c~t'o-
Udctn~crnc.
r.pharyngiens.
r.
t'.œsophagtens.
r.laryngiens.
laryrsgicns.
r.thyroïdiens.
,t'.cardiaques(~.CAROtAQUfiSUfËînmjB)..
2ocAKGUOKCERVICALMOYKN
i"UrattchcsU'yjL(ndietmcs.
2"Bt'at)ChcSCar(tiaqUCS(K.CA.!ttHAQUHMOYEK).
'bt'anchcsaMastotnotiq~es.
3~ GASGUO~ CERVICAL IKFÉtUKUtt
i~~raHchps cx~rncs (VAso-MOTsuns ou M~MURE supÉRtHun).
2=' ttranchcs ascendantes (~. vEftTânHAL).
~Ëraitche!5~ntt;r'Hcs(N.CARDtAQuntf<FÉR.[sua).
ARTICLE U
~I. –TROKCETGÀKGLLONS
A ta région thoracique, le grand sympathique descend verticalement de chaque
cute. de ta cotonne vertébrale, depuis la première côte jusqu'à la douzième, H
repose sur la tête des cotes, en avant des vaisseaux intercostaux qui le croisent a
angte droit, en arrière de la ptèvre qui le recouvre dans toute sou étendue.
Le )ong du sympathique thoracique s'échelonnent en une série régulière les
~mgtions dits <Ao?'act~M<°s, au'ectant pour la plupart la tonne d'un petit corps
ovoïde a grand axe vertical (fig. 607). Leur coloration est grisâtre. Leur nombre.
c~at a, ceiui des vertèbres dorsales, est ordinairement de douze mais il descend
bien souvent a onxc et même a dix, par suite de la fusion du premier gangiïun
thoracique avec le gangHon cervical inférieur ou de ta fusion en un gangtion
unique do deux gangtions thoraciqucs voisins.
La ptupart de ces gangtions occupent le côte antérieur de l'articulation costo-
vertébrale correspondante. Quelques-uns d'entre eux, cependant, sont situés un
peu plus h&ut, au nivca.u du bord supérieur de la tête costale, ouypius haut encore
dans l'espace intercostal presque en regard dit trou de conjugaison,
Comme à la région cervicale, le cordon du sympathique ttforacique est géné-
ralement simple pour un même c6t6. Il n'est pourtant pas très rare de le, voil~
divise en deux cordons parallèles, dans l'un des intervalles compris entre deux
ganglions consécutifs.
Chaque ganglion thoracique .est relié'a l'un des deux nerfs intercostaux voisins
(le nerf situe a.u-dcâsus généralement)ad moins.pa.r un t'aNtMS cû?Mt?n<!Hca')ts,bien
souvent par deux. H est encore assez, fréquent de voir un certain nombre de gan-
glions thoraciques recevoir chacun deuxracines, l'une du nerf intercostal qui est
situé au-dessus, l'autre du nerf intercostal qui est situé au-dessous; ou~ ce qui
revient au même, de voir un certain nombre de nerfs intercostaux envoyer chacun
au grand sympathique deux rameaux, l'un ascendant pour le ganglion thoracique
situé au-dessus de lui, l'autre descendant pour le ganglion thoracique situé au-
dessous (fig. 607).
Essentiellementvariables, comme on le voit, par leurnombre, les )'tt??M coMMMMMt-
<'an<es des ganglions thoraciques sont beaucoup plus constants dans leurs rapports
avec les deux organes qu'ils sont destinés a relier: en effet, ils s'échappent tou-
jours du ganglion par son côté externe et suivent ensuite un trajet oblique eu
dehors pourrejoiudre-les nerfs intercostaux avec lesquels ils doivent sefusionner.
indépendamment de quelques filets fort grèles, qui se portent en dehors sur tes
artères intercostales (?'aNK°6!Ma? <?;K<e?'M<M), toutes les branches eti'ércutes des gan-
glions thoraciques se dirigent en dedans etsc distribuentà des viscères aussi leur
donnerons-nous indistinctement le nom de ?'<!MteaM.r!M<ey'Kes ou de )'<!MM<ïM;Kviscé-
<'aM.c. Ces rameaux, toujours fort nombreux, se comportent différemment dans h)
partie supérieure et dans la partie inférieure du thorax
1° Rameaux efférents supérieurs. Ceux qui émanent des quatre ou cinq
premiers ganglions thoraciques se portent obliquement en bas et en dedans vers
ta ligne médiane. Ils fournissent dans leur trajet
t" Des /Ke~ osseux, qui pénètrent dans le corps de chaque vertèbre dorsatf.
après avoir traversé le ligament vertébral comnmn antérieur;
2° Des filets co'~a~Mes, qui se séparent plus particulièrement du premier gan-
glion thoracique et aboutissent au plexus cardiaque;
3° Des /Me<sces6~/t<')~t'<?MS, qui se portent vers l'œsophagc et se perdent dans le-
din'ércntes tuniques de cet organe, après s'être anastomosés avec les filets œsopha-
giens du pneumogastrique
4" Bes/t~e~cor~Mes, qui se jettent sur l'aorte;
5° Des /Me<s pM~OKCM'ey, qui se rendent au plexus pulmonaire (p. 631) et f!)
partagent la distribution.
On voit parfois les filets aortiques et les filets pulmonaires des trois premiers
gangHons thoraciques se réunir en un seul tronc, qui est tout a faiL anatogue
aux nerfs 6p}anchniques et qu'on peut appcter, avec (:RUVE!U!!ER, te Met's~HcA-
?:t~Me~M~OM<!M'6.
2° Rameaux eMérents inférieurs. Les rameaux etïen'nts des sept ou huit
derniers ganglions thoraciques se réunissent pour former deux troncs principaux,
qui sont le grand nerf spianch-
nique et le petit nerf spianch-
nique:
a. G?'s~ ~e?'
sp~MC/Mï~Me.
Le grand nerf sp)anchnique
(tig. 601,6) naM dés gangtions
thoraciques moyens par quatre
uo cinq racines. La, racine la plus
'tevée, comme aussi la plus votu-
mineuse, se sépare du quatrième
uu du cinquième ganglion et se
porte obliquement en bas et en
dedans, en suivant le côtécorres-
pondantde iaco)onnevertehrate.
Les autres racines se détachent,
soit des gangHons sous-jacents,
~oit du cordon sympathique qui
les unit; elles
se portent ega-
!ment en bas et en dedans et
viennent successivement s'nn-
ptanter sur ta première racine.
Le point ou la racine inférieure
vient rejoindre ta racine prin-
cipale répond généralement au
corps de la onzième vertèbre
dorsale.
Ainsi constitué, le nerf grand
sp)anchnique traverse le dia-
phragme par un orifice spécial,
.u'rive dans ta cavité abdominale
et se jette dans l'angle externe
dugangtion scmi-tunairc corres-
pondant (voy. plus loin, p. 786).
Un peu au-dessus du diaphrag-
me, le nerf grand splanchnique
présente quelquefois un petit
enemettent(&?'a;)tcAese~'eM<es).
des
ordinairement te volume d'un petit haricot. Comme tous tes ganglions périphc-
rtques, les gangtions semi-lunaires branches (&raMC/tes<ï~et'eM<e~)<'t
t
jK.~ram)sj')aMht)ique.f( /o)'iHO!(
j)).dia))f~.tgm~iquC!iinf".
f[)!.coronai)'csLotnachiquc.
tpt.spMnique,,
~LHXUS~OLA)SK,.p].,(icIa.ycitlCpOr~C.
\petHspt.mchniqttc.(<<'o&~«.)'<<')t~; J~t.mf!9enK:['i()uesu))t!rieur.
it~ux..
j'pt.surrénaux.
'spermatiqucs.
Variétés. HALLERavu te grand sympathiques'arrêter au niveau de la sixième côte et se
reconstituer u i peu au-dessous, au niveau du septième nerf dorsal. BfCMAT a observé une
interruption analogue entre la portion thoracique et la portion lombaire.– Les ulets internes
ou aortico-puhnonairesdu sympathique thoracique convergentquelquefois vers de petits gan-
glions surnuméraires, qui sont situés soit au-devant, soit sur les cûtës'de l'aorte (CKUVEtuuEK).
Le nerf grand splanchnique peut pénétrer dans l'abdomen a travers l'orifice aortique du dia-
phragme (LoBSTEtx). Le ganglion de l,obsteiii fournissait, dans un cas, sept ou huit li)ets
pour le diaphragme et, dans un autre cas, trois Htets, dont deux se rendaient au plexus solaire
et le troisième au plexus mésentérique. CnuvEu.mEH a vu de petits filets émanes des quatre
derniers ganglions thoraciques converger vers un petit ganglion accessoire, duquel partaient <)n
nouveaux rameaux qui retournaient au grand sympathique. Le même anatomiste a rencout)<'
un autre ganglion accessoire, auquel aboutissaient un filet du neuvième ganglion thoracique et
un rameau du grand splanchnique et qui, d'autre part, fournissait quelques filets destines a
l'aorte. On peut rencontrer, mais bien rarement (KoLMfAK, Ze:~c/i. /mM~. ~ooL,t860,p.4t.!),
un nerfsplanchnique supérieur, provenant, suivant les cas, du plexus cardiaque, des ganglions
cervicaux, des premiers ganglions thoraciques.
ARTICLE Ht
PORTION LOMBAtRE DU GRAND SYMPATHIQUE
OU SYMPATHIQUE LOMBAIRE
§ I. TRONC ET GANGLIONS
Le cordon du grand sympathique passe du thorax dans l'abdomen en traversant
)<' pilier correspondant du diaphragme, un peu en dehors du nerf grand sptanch-
nique. Arrive dans la cavité abdominale, il oblique légèrement en dcd.ms pour se
rapprocher de la Ligne médiane et vient se placer a)ors sur la partie antérieure et
latérale de !a colonne lombaire, immédiatement en dedans des insertions du
muscle psoas. H est recouvert, du côté gauche par l'aorte abdominate, du cote droit
par la veine cave inférieure.
La portion iombaire du grand sympathique commence en haut à l'orifice dia-
phragmatique, qu'it traverse, et se termine en bas à t'articutation de ta cinquième
vertèbre lombaire avec le sacrum. H présente généralement quatre gangtions, quel-
quefois trois, que)quefois cinq. Ces ganglions sont fusiformcs et répondent te plus
souvent, te premier à ta première vertèbre tombaire, te quatrième à t'es)'ce com-
pris entre [a quatrième e.t ta cinquième.
Les gangtions lombaires sont reties aux. i~'an'K's antérieures des nerfs lom-
baires par de [ongsrami communicantes, qui sont generatement au nombre de
deux. ou .trois pour chaque ganghon. Ces r<unsaux.sc detaciient du côte externe
du ganglion, se portent obfiquemcnt en dcho)' passent avec (es artères hunbaircs
sous les arcades du psoas et se jettent, au-dessous de ce musctc, dans tes nerfs
lombaires. Chaqn.c gangtion reçoit ordinairement ses racines des deux nci't's lom-
baires voisins, plus rarement d'un seul. 1) n'est même pas extrêmement rare de
voir un même gangtion entrer en rotation a ta fois avec trois n'fs iombah'es.
§ ML BRANCHES Et't'EKEKTES
_art. .mnocMcutK't'iourc:
LarLn)<;senK;ri([uci!)i'
'.3'F.t'aseuhircs,pour.io,t.ba.M<
ntéscIlLédr¡ucin6'
~ai'Litiaqucpt'tminvcct.
scsbt'ancht"
Variétés. U peut. exister, sur les ;Y;mt commM;t;cuH<Mqui vont des nerfs tombaires aux gitn-
glions du grand sympathique, de petits ganglions accessoires CKUVE!t.iuE)t en a. compte jusqu.i
trois sur le même rameau. MAKEC a vu plusieurs t'aMt co));));M<ncf<M<M converger vers uft.pe!i(
gaugtion surnuniëraire, lequel se reliait ensuite par plusieurs autres rameaux au gangiion lom-
baire correspondant.
Ah'i'ICL]-: iV
§ t. ÏRONC ET GAKGHOKS
La porUon sact'cc du cordon sympathique csL sit-ncc d.ms t'exca.vation pctvicnix',
de chaque cùLu du t'ecLuin e))e repose sur la face anLericurc du sacrum, un peu
en dedans des trous sacrés antérieurs. Quatre gansions, quelquefois cinq, s'éche-
lonnent régulièrement le tong du sympathique sacre. Ces ganglions sont fusi-
§ M. ––UAMt COMML'XtCANTES
Les quatre ganglions du sympathique sacré sont reliés aux branches antérieures
desnerfs sacrés par une série de t'SMM coMtMHtM~ca~es. Ces rameaux communi-
cants se détachent, comme toujours, du côte externe du ganglion. Puis, ils se
portent obliquement en dehors et en bas, à l'exception toutefois du rameau le
plus étevé, qui est oblique en dehors et en haut. Ils sont ordinairement au nombre
de deux pour chaque ganglion et se jettent tantôt dans le nerf rachidien corres-
pondant, tantôt dans les deux nerfs voisins.
§ Ht.–BRANCHES EFFËHENTESS
Les branches etféreutes du sympathique sacré se divisent en deux groupes,
branches internes et branches antérieures.
1° Branches internes. Remarquables par leur ténuité tout autant que par la
brièveté de leur trajet, ces branches se portent transversalement en dedans et
s'anastomosent fréquemment avec les branches similaires venues du côté opposé.
Ettes abandonnent des filets terminaux 1° au sacrum 2° à la partie inférieure du
rectum 3° à l'artère sacrée moyenne.
2° Branches antérieures, plexus hypogastrique. Les branches antérieures
des ganglions sacres, ptus nombreuses et plus volumineuses que les précédentes,
se portent obliquement en haut, en avant et un peu en dehors, et s'enchevêtrent
immédiatement après leur. origine d'une façon inextricable, pour constituer le
plexus hypogastrique.
~(. PLEXUS HYPOGASTRfQUE. –Ceptexus (fig. 608,9), l'un des plus importants
de l'économie, est situé dans l'excavation pelvienne, sur les côtés, du rectum et de
la. vessie citez l'homme, sur les côtés du rectum et du vagin chez la femme.
Comme tes ptcxxs prudemment ftudics~ )e plexus hypogastriquc nous présente
de loin en loin, aux points nodaux de ses mai))es, un certa.in nombre de petits
):'enf'teme!~ts~ang)!<.)nnait'es.
SES CONNEXIONSAVEC LE PLEXUS LOMBO'AOnTfOUEET LES NEnr'S SACRES. –Lepiox~S
hypogastriquc'n'cat pas exclusivement forme par les branches efÏorentesahte-
Fig.608.
Sympathique lombaire et sympathique sacré du côté droit {d'après HfRSCHMt.D).
). sympathique toubairc, avec ses gangUons- 2, sympathiquesacré, avec ses ganglions. 3, ganglion sëmi-tunairc.
4, plexussotaire. 5. plexus réna). 6. picxus inésentérique supérieur. 7, ptexus mésenMrMjuo inférieur.
8, plexus tomho-aorUquc. 9, plexus hypogastrique. 10. anastomose entre deux plexus. U~ plexus défère')
tie).–M, plexus spermatique.–)~,xcrfslombaires.–t4.plei.us sacré. ces
intestincrête. &, cû!on itio-pelvicn. c, rectum. <~ vessie. e, uretère. vésicutc s6nnnatc. <?, pros-
tate. A, aorte !<))do<niua[e. i, artère Hiaquc primitue. k, veine cave inférieure.
sympathique se pour
Conformément a. !a régie, ces branches viscérales de la portion sacrée du grand
la plupart, vers leur champ de distribution en sui-
vant les artères et en formant autour d'elles autant de plexus secondaires. C'est
ainsi que ]c p)ex.us hypogastrique se résout, de chaque côte, en quatre plexus
secondaires, savoir le plexus hémorrhoi'dal moyen, le plexus vésical, !e plexus
prostatique, le plexus v6s)co-s6minal.
a. ~XMS/tëMK)~'AoMa~HO</e~. –Le plexus hémorrhoïdal moyen se .porte vers
le rectum et s'y termine, après s'y être anastomose 't"en haut, avec le plexus
hémprrhot'dat supérieur déjà décrit.; 2° en bas, avec quelques rameaux postérieurs
du nerf honteux interne.
b. jf~ea?MS në~'c~ Le plexus vésical repond au bas-fond de ta. vessie et se
~<W.
(f.vascuta)rcs(pouL'a.sact'ccmoyGa)ic).
sacrée moyenue).
ptoLUsh~morrho'fdatmoyen.
plexus vésical.
/o;')))t'Hr ntetusprostatiqueatv~'sico-s~mina)
~LMUa,.YMM.,TMQUB,. ~mm~.
p[~usv!tgin~ct.p)o)Lusi.Kinn
(chez la femme),
Les nombreuses -branches viscérales qui émanent des difTerentcs portions du
grand sympathique ont laissées par nous, avec intention, a ta périphérie (et
616
qu'on nous permette l'expression) a la porte même des viscères auxquels elles
sont destinées. Quand nous ferons l'étude de ces viscères (voy. t. I[i), nous repren-
drons ces branches nerveuses l'endroit même où nous les avons laissées et nous
les poursuivrons dans Fépaisscur de l'organe auquel elles se distribuent/en décri-
vant alors, autant du moins que pourront nous le permettre Les travaux entrepris
sur ce sujet, les différentes modalités anatomiques suivant Jesquetles et)es s'y
terminent.
A consulter au sujet du grand sympathique, parmi les travaux récents :DASTKE et MORAT.
fiec~. sM!e sy~~éMe ~et'fCM.x MMO-))to<eMr,Paris, 1884;–O~OD), Ue&e)' tïnsVeryM~KM~ de)'ce!'e-
o!'os/)!'na<eH 7'o'OM!!de<:<HM ~)Kp«<Me/!em A~)'e;M!/4'<fms,Arch. f. Anat., 1884 –Du MÊME, (Ye&er
die .EK/mt'cA~/ny de~ .</Mpa</M'sc/;e)t A'e;)eM~/s<eHM,Arch. f.mikr. Anat.,1883; SPEMUO, .S'KMff
p)'Me?Madi cellule oan~'o;M!'t ~M< deeot'~o deMe /<e che coH~oK<yo7!0t He?'~t ~p~Mc/tKtCMs Ma/o;'
e/xtt'no)-, Gazz. Osped., 1886 VAMAfiDA E CoNTt, ~CMMepa~'co~WMMctc?'o eM:e)'o~cp~!c/ic
(/M He?'M c~Y/t'ae!' pte~'wowo, Atti della H. Accad. di Torino. 1887 –I)ROBN)K, ï'opo~f<Ma'<. S<M-
a&<'t'~e):M)/wpa</ttcM, Arch. f. Anat.,1887; WiUTE, W. HALE, pM ~teJ'o~ M~
</t'eM
fMHc/t'o;; of </<e ~fantMta~fMt ~/pet'w ee~ctea~ G<!H.'y~«'M, Journ. PhysioL, 1887 et /~M)'</M)'0&se)'
M<o;M o): the Ilisiol. <KM< /Mc/:OM o/' the ?):atnM~~tCttt ~Mp6!</M<!c G«)~/M,ibid., 1889;–
ALPieEtt, ~tKa/oM. S/M<e Mte)' f/fM .'y~'ye~Me:<t</e t~e~ia~e?:de;' Fa.~M~- ;<. S!/))tpf)!</Mc:<4'a~<e :H! Ge&:e/<'
des K'e/iM'op/'M, Langenbeck's Arch.,1890; PATEMSOK, ï7tef/en~opMen<o/'</te~)n~)<ï</te<)C!tei'-
MMM system !H ~am)nf< Proc. roy. Soc., 1890, and PhHosoph. Tmnsact., 1890; VAS, {7s&e)'
die Be</eM<«?). f~e<' 'yt'oMeH CaK'y~:eK in ~H:pa<Mc/)eK G!'e~ss<aM.'ye,A)ig. Wien. med. Zeitun~,
189) LAXGKKDOHFF, Die Beste~M;t</eK <7e;' A'e)Te)!a~e!'K <~ Ha~M!/t?tpa!~Mc:M zM de;' GaH.Me?i2e<-
len des o&e)'e;) Hf<h/ftio<<')M, Centr. f. PhysioL, 189) CAJAL, ~«c~to'ft eonMe.'K?o?M de ~os
<7~y~o~s!?)!p«/tco~, Barcelona, 1891 Du MÊME, .Es<<<c/M?'a de~ ~)'6!)Hpa<t<;o de /<M t~a~MH;-
/e;'o~, Gac. Sanit. Barcelona, 1891 MoHAT, 7!ecA. ~:<?' /M pMt'f~~o-Mo/eM)'~ de <ë<e, Arch.
de Physiot.. 189) Du MÊME, 0)'M/H!M e< cet!e~/)'6p/<<MdMKe)'ufMO-d:7a~a<eKr4', C. Il.
Acad. des Se., 1892; Du t;KME, Les /o?tc/!o)M MaM-Mo<t'<ees dM )'<tCM!e~pos/e)'!eM)'e~, Ar&i). df!
Physio)., 189~ Du MÊME, SMt'Za cons<!<M<!OM du ~?'a?:d ~)!pa</M~Me, C. R. Acad. des Se.,1897 «1
EMEWMTH, On a7f<rye ~&ed s~KM/'y SMp/)~/ of <Ae //tO)'McteaMd a&don:t?ta~ ~Mce)'a, Jou!'n.
Physio! 1892 VAX GEHuctfTEK, Les cellules Ke;eK!M dM ~H:~)a<A:o~e chez quelques n:aHiH!<-
/'<ese< e/iesf/toxtme. La Cellule, 1892; SALA, Sulla /tna o'Ka<oHM<! de: ~):~Hde/ ~Mtp~/tco,
Monit. Zool. ita)., 1892 RETXtus, Ue&e;' deK 7'</pM~ do'~ytnpa/Mc/teH Gan~eMeMeH de;' /tc7<e-
t'en 7'/<te''e. Biol. Unters., 1892; RôLLiKEH, {/e&e;' die /'e!ere ~4)!a/. M. die physiol. BedeM/MH;/
de~~m/)a<Mc/tc~A'e<'t'e/!6')/s<em~, Verh. d. Ges. d. deutsch. Naturf. u. Aerzte, 1894; Du MÊME,
De'' /'e<net'e Bau u. die FM)!c<to;tetides N'/M~a/Mc/teMA'e<'t'e)M!/s~)'M,Wuritburg, 1894 –LEtHOssEK,
L'e&e)' </<M Ga/y<;oM spAeHo-~a~/MtMm M. de;t BaM der ~))tpa'<Mc/te?t Gan.r/e~, Beitr. zur Histot.
des Nervensystems u. der Sinnesorgane, Wiesbaden, 1894; CARK, 7'/<e<M'e/<cf~ ~)M<o;Ky of </«'
~mp<fe/tc ~/eM:, Pr. Assoc. americ. Anat., Washington, 1894 –MAXZAHEt.u,SKM'o)'!<Kc d<
~'m~M/ico HetM)'/e&a<<.Congr. intern. di tncd.,Homa, 1894 HETznis. ~M)'7'e poM deM/'<'e~t)
A'c)'t'eMettdt~MH.?e7! t'M dett Sp)Ma~a):y<!eM, Biol. Untersuch., 1894 SrEtL, t/ece;' de?t ~)!)!~<e;)
t.M'MM~ des ~a~mpa~/<:et<s,Arch. f. d. ges. PhysioL, 1894
//<e s/)[Ma/ co;'d of the cervical and K~pe;' </<o)'ac!c ~)/M:p<:</<e/tc /!o?'e.<,
K't</te<tMd <if;-ey BaMt coM!M!MHt'c<ïi)<M,Philos. Trans., 1892
tt't
LAXGLEY, On the o'tgnt /'t'oot
Mme oo~e?')~f<OMt oit
Du MÊME, 0~ the ~o'~ed ))!edM/ed
/!ot'M of the symp<ie/c syslem, Journ. Physiol., 1892; Du MÊME, 77te a;')'a~emeK< of the
s)/Mt/)a//ie</c MO-MOfM ~~em, <)f<ed c/M'e/ on o&~o'~a~otM Mpo?! ~:<o-)):o/0)' A~t'M~, Journ. Physiol.,
1892 Du MÊME, Ft/W/'e'' ooM)'M<!OM on the ~eci-e<o?' a/<d :)<o-?no<o)' ~o?'e~ on <Ae /oo/o/' </t<'
ca/, te:<A no~ on o<e;' symp6t//te/<c Ke)'i,'e fibres, Journ. PhysioL, 1894 HoEMMECK, ~e< '?f<H-
'y~oM ~M/)MH!M colli K~'M ~/mp<!</te<<c<. Diss. Utrecht. DoctE),, ~M;' f/'o't/e Koe;' de;' /ëtne)'e<;
Bnt/ des xyMptf/Mc/ie;: Ap''t'e;Mys<em.< bei den S(fM.oe</t!e)'e; Arch. f. mikr. Anat., 1895 Du MÊME,
~H'e< /tt-/eK )fyn!p<Mc/«' A'e)'t'eH=eHM, Anat. Anz., 1896.
LIVRE VI
Les organes des sens sont des appareils spéciaux, produits de différenciation de
l'ectoderme, qui se disposent a la périphérie du corps et qui ont pour fonction de
mettre t'homme et les animaux qui les possèdent en rotation avec le monde exté-
rieur. Ce sont eux qui nous font connaitre les propriétés physiques des corps et
qui nous renseignent, a chaque instant de l'existence, sur les mille qualités, fixes
uu changeantes, utiles ou nocives, du milieu dans lequel nous évoluons.
Par ta muttipticité des notions qu'its fournissent ainsi au scnsorium commune,
'tes sens deviennent la source principate, la source unique peut-être, de nos idées,
et acquièrent en conséquence une influence considérable sur les actes dits psy-
chiques. tts constituent en outre, pour l'individu, de précieux, agents de protec-
tion i)s lui indiquent, en effet, comme le ferait une sentinelle avancée, les
dangers divers qui le menacent et lui permettent par ceta même de les prévenir
par une reaction appropriée, soit volontaire, soit réftexc.
Les impressions produites sur les surfaces sensoriettes par les stimulants exté-
rieurs sont transportées au cerveau, qui les perçoit et les étaborc elles deviennent
ntors des sensations. Ces sensations toutes spectres, qui doivent être soigneuse-
ment distinguées des sensations dites ~eHë?'6~es, se divisent, d'après leur nature
même, en cinq groupes sensations tactiles, sensations gustativcs, sensations olfac-
tives, sensations optiques, sensations auditives.
A chacun de ces cinq groupes de sensations correspond un sens spéeia). H existe
dune cinq sens 1° le sens du <OMC/tC)', qui est en rapport avec les sensations tac-
tdcs; 2° le sens dM ~OM<, qui nous fait connaitre les qualités sapides des corps;
le sens de l'odorat, qui nous fait percevoir les odeurs 4° )c sens de la UMS, qui
répond a t'excitant lumière et qui nous renseigne sur la forme, sur hl grandeur et
~u' la couleur des objets lumineux ou simplement éclairés a° enHn, le se~s de
l'ouïe, qui nous fait percevoir les sons avec leurs variations d'intensité, de hauteur
et de timbre.
An point de vue purement morphotogique, comme au point de vue fonctionnel,
chacun des appareiis des sens se compose essentiellement de trois parties t" une
partie périphérique, destinée il être impressionnée par les stimulants de diverse
nature que lui envoient les corps extérieurs, ondes sonores, ondes lumineuses,
effluves odorantes, etc. c'est t's~o'e~ de réception; 2" une partie centralc, située
dans le névraxc, ayant pour rôle de percevoir l'impression brute produite sur t'ap-
pareil périphérique, de i'étaborer, de la transformer c'est l'appareil de po'cep-
tion; une partie intermédiaire ou ~pp~'e~ de ~'aMS)K!SS!~M.. unissa.nt l'une u
S"
l'autre les deux parties précitées et chargée, comme son nom l'indique, de trans-
porter l'impression depuis l'appareil de réception jusqu'à l'apparcit de percep-
lion elle est constituée par les nerfs dits sensoriels.
De ces trois parties essentielles des appareils des sens, tes deux. dcrnim'es.ont été
déjà étudiées dans le livre précèdent (voy. NEVROLOGtE), i'une nTcc !c systèntc
nerveux central, l'autre avec le système nerveux périphérique. Nous n'avons donc
a nous occuper ici que do la troisième, l'apparci) de t'éception périphérique ou
organesensorielproprcmentdit.
L'appa/ren récepteur, périphérique: des impressions ~est représenté, a vrai dire,
par les iibrines termiaaiesdes nerfs sensoriels ou, pour emptoyer une cxpréssio))
i. tMouhraue scusorieftc (muqueuse otfacLivc pour ic seus <ie redorât. crête ac'~usUquc et orgauc de CorLi pour )<-
~cus de l'ouïe, rcUne pour le sens de la vue, ntufjucusc tiu~ua)e pour !f sens du ~out, peau pour fe scus du tact).
ccutres nerveux. 3, ucu'onc seusoric! périphérique, avec 3', son pt'o!ot)gcmcut p<riph'ri<uK'ou ccHutipètc; 3 &fm
j<ro)<M)gcu)cn) ccutra) ou ccHutifuge. 4, ocuroue scuseric) ccutra) (ee)ju)cs uiit)a)cs pour )c so~ de )odorat, ce))uh"
ncrveuses de la reUnc pour le scttS de la vue; arec 4'. sou protou~cnïcut c~]in(fr<)xt))' ou cc)!u)ifuge. :i, poiut de cun
tact entre te neurone périphérique et te ucurouc eeutraL G, ccttutes t'pithchates dinereueiees t-u ce!)u)es sensorictk'
plus scieutifique que nous sommes m:u))tcna))t bien m~nc de cumpreudrc, par
les ~'o~oK~en.teM<s e.K<er?:es cles ):e:OMes ~eMso?'M/s~Ae?'(M. Cf's protun-
gcmcnts, comme nous le montre ta. iigut'c ci-dessus ((i: t)09), su))). tJ'cs variabic'-
dansteurtongueur les uns sont rctaUvonent, très )o))r:s.,con)mc ceux. des neu-
rones an'cctes au sens du tac),(E), qui s'étendent depuis tcur [oiTitùu'e cutané jus-
qu'aux gang)ions spinaux; les autres sont très courts, cummc ceux de-! neurones
olfactifs (A)., qui n'occupent qu'une toute petite parLic dcfa muqueuse pituitairc.
Mais qu'ils soient longs ou courts, ils sont toujours murphok'giquemcnt hou)"-
togues ce sont les protongcments protoplasmiques des ~cliruncs correspondants
et, de ce fait, ils jouissent de ta conduction centripète uu cc)iu)ipetc.
Les découvertes les plus récentes nous apprennent que ces prolongements
se
terminent par des extrémités libres, soit dans de petits appareils spéciaux, comme
l-, H"a~ 1,"). et de
les corpuscules de Paeini
Meissnef, soit au sein de cellules
cpithétiates, lesquelles, sur bien des
points se différencient au contact
des fibres nerveuses (ceMM~es se)Mo-
rt'eHes) pour faciliter la fonction
([e celles-ci et jouer ainsi dans la
réception des impressions un rôle
encore mal défini, mais certain et
probablement très actif telles sont
les cellules gustatives, dérivées des -.1-
ceHuics epithetiates de la muqueuse Fip.610.
)ingua,te; les ce][u!es auditives, qui Cellules epitheliales de la muqueuse linguale, dif-
proviennent de l'épithélium de re- férenciées pour former les corpuscules du goût
(d'après E~GELMANN).
vêtement du labyrinthe mcmbra-
ncux les cellules
1_- _11-qui se développent
__11__1_ visuelles, "1 à la partie externe de la rétine.
Les terminaisons nerveuses sensorielles, avec ou sans appareils spéciaux, avec
ou sans cellules sensorielles, se disposent dans l'épaisseur de membranes qui leur
servent de substratum anatomique et à la constitution desquelles elles prennent
une part plus ou moins importante. Ces membranes deviennent ainsi des parties
intégrantes des appareils sensoriels. Ce sont la peau ou segment externe, pour
les nerfs du tact; la muqueuse linguale, pour les nerfs du goût; la pituitaire,
pour les nerfs olfactifs; la rétine, pour les fibres du nerf optique; le labyrinthe
membraneux, pour les fibres de l'acoustique.
A ces membranes sensorielles, qui sont les parles essentielles des organes des
sens, viennent s'ajouter, a titre d'annexes, un certain nombre de formations acces-
soires, qui ont pour attribution, suivant les cas i° de protéger les membranes
précitées, par elles-mêmes très minces et très délicates 2° de faciliter l'arrivée à
leur surface du stimulant qui doit mettre leur excitabilité en jeu 3° de favoriser
l'action de ce stimulant, soit en le renforçant, soit en augmentant sa durée 4° de
doser ce stimulant pour ainsi dire, comme le fait l'iris pour la lumière, afin de
rendre l'impression plus nette et plus pure. Ces parties accessoires, qui constituent
pour les organes des sens de véritables appareils de perfectionnement, varient
naturellement, pour chacun d'eux, dans leur configuration extérieure et dans leur
structure. Pour cette raison, elles se prètent difficilement, on le conçoit, à une
étude d'ensemble. Nous les décrirons séparément et en détail, a propos de celui
df nos cinq sens auquel elles sont annexées.
Nous étudierons les organes des sens, parties essentielles et parties accessoires,
dans l'ordre suivant
'1°Le sens du tact;
2° Le sens du <yoM<
3° Le sens de l'odorat;
4° Le sens de la vue;
8" Le sens de <'oM<e.
CHAPITRE PREMIER
SENS DU TACT
(PEAU ET SES ANNEXES)
ARTICLE 1
§ 1. CARACTÈRES PHYSIQUES
Pourla.tete.
Pourlecou.
environ 15.000 centimètres carrés, ainsi répartis
lepenis.
3.558
Pour les deux membres inférieurs 5.516
Pourlescrotum, le périnée et 214
Pour les deux p~'lHons do t'oreUtc
Total. 62
1.5359 cent. carres.
SAPPEY s'est servi, pour ses mensurations, d'un procédé dit géométrique tour a.
tour il a considéré la tête comme une sphère, le cou, le tronc et les membres
comme autant de cylindres et il a pu, par une opération des plus simples, évaluer
la surface de ces différents segments du corps; puis, en totalisant les résultats
partiels, il a obtenu la superficietotale du tégument externe. Tout récemment WiL-
MAM (La C~'M~Me, '1896), en employant deux procédés, qu'il désigne lui-même
sous les noms de procède de ~cc~eoMMa~e et procède de tapissage, est arrivé, en
ce qui concerne la superficie de la peau, à des chiffres un peu plus élevés que ceux
obtenus par SAPPEY le premier procédé lui a donné 18.700 centimètres carrés le
second, 16.400 centimètres carrés.
La peau, partout continue a elle-même, forme pour ainsi dire une membrane
sans fin. Au niveau des ouvertures naturelles du corps, elle se réfléchit sur le
pourtour de ces ouvertures, pour se continuer, sans ligne de démarcation bien
précise, avec le tégument interne ou membranes muqueuses. Ce mode de continuité
entre le tégument externe et le tégument interne au niveau des orifices naturels
n'est pas exactement le même pour tous ces orifices, H présente au contraire,
pour chacun d'eux, des dispositions spéciales que nous étudierons ultérieurement
a propos des paupières, de la bouche, de l'anus, de la vulve et de L'urèthre.
Épaisseur. –L'épaisseur de la peau varie suivant les sujets, et, sur le même
2°
sujet, suivant les régions. Très mince sur certains points, les paupières et le pénis
par exemple, la peau est très épaisse sur d'autres, comme la paume des mains et
la plante des pieds, où son épaisseur semble s'accroître avec les frottements dont
ces surfaces sont l'objet.
M est a remarquer, en ce qui concerne les membres, que la peau est plus mince
sur la face interne que sur la face externe, plus mince aussi sur la surface de
flexion que sur la surface d'extension.
L'épaisseur de la peau, exprimée en chiffres, oscille en général de 1/2 milli-
mètre à 2 millimètres. Elle est de 3 millimètres a la paume des mains et à la plante
des pieds elle peut atteindre jusqu'à 4 millimètres à la région de la nuque.
!'igut'e schématique indiquant les divers types suivant lesquels se disposent, d'après GAi/roN, les lignes papiHaires de la
phatangcH.cdupouce.
Lfajn!'JU!'cutfsCefTinf]if(')fnttaf.ihtf)ttonr<;sp~ctiv('()esUgnfscou)'tK'sfC)ett!Gsii~npsh'nnSYcrsa~s(T)~!c-;minus<'u!c60e~t
i
r~pondc~tnncAtfiGxte)'t)Retimc<É!ntcrt)RdL'I:tphnt!))l~fttc.–l,j'l'entiet't.\j!f'(~)C~)M~).–2.deuxi6mptvp<:(Cf.i.T~'<).–
:t.tt'otsictnetypc~c,T~4,qnat''n:tnctYnc(Ct.'rp).–i),<'inf)tn~metvpf(C[',T~6.s'xh''u.etvpc(Cc/)T<).–7.spi~ict!!C~)'e
~Ci',Te;).–S,hMtM!hetype(Ce,Tc).J,nea\'i6meh'pc(Ce,Tt't).–M,dt.'tienMt;~e(C<Te).'
Est-il besoin de rappeler que, dans les neuf derniers types, la ligne C et la ligne T sont séparées
t'une de l'autre par un espace plus ou moins large, dans lequel se dispose le .ft/f/one :H/o'H!C-
<a!<* des lignes papillaires, affectant les formes diverses de spirale, de cercles concentriques, de
crosse, de raquette, etc., que nous avons déjà indiquées ci-dessus.
Cn. Ft:HH, qui a étudié suivant la méthode de GAt.'ros les dessins papillaires décent quatre-
vingt-deux épileptiques, non pas seulement sur les doigts, mais encore sur le gros orteil, n'a
rencontré sur ce dernier que sept types sur les dix que présentent les doigts. De ces sept types,
ceux qu'il a observés le plus fréquemment sont le type primaire et le type Ce, Te (AR-PR de
i')!E). En ce qui concerne les doigts, le même auteur est arrivé a cette conclusion que le pouce
<'t t'index, qui sont les deux doigts les plus différencies au point de vue fonctionnel, sont préci-
sément. ceux où les variations morphologiques des crêtes papillaires sont les plus fréquentes-
L'etude des dispositions variables que présentent chez i'homme les lignes papillaires, soulève
une foule de questions, toutes intéressantes, mais encore incomplètementrésolues. Telles sont
leur hérédité, leurs relations avec la sensibilité tactile, leur symétrie, leurs manières d'ôtre aux
différents âges de la vie, leurs variations ethniques, etc.
Si nous nous enrappot't.onsa.ux recherches de G~LTOK, te type morphologique des lignes papil-
taires se transmet par hérédité des générateurs à leurs descendants au même titre que les dispo-
sitions dites familiales. Par contre, la comparaison des dessins avec la sensibilité tactile n'a
fourni jusqu'ici à l'anatomiste anglais que des résultats négatifs.
Pour ce qui a trait à la symétrie, GALTON admet que le type observé sur l'un des pouces s'observe
le plus souvent sur le pouce opposé toutefois la similitude est rarement parfaite. FÉnË a ren-
<'ontr6 cette symétrie bilatérale avec une fréquence moins considérable. Mais il ne faut pas
oublier que ce dernier n'a examiné que des épileptiques; et, dans ce cas, la divergence des résul-
–Fm~x.
tats obtenus, peut s'expliquer peut-être par la différence des milieux où ont opéré les deux
ubservateurs. Quoi qu'il en soit, voici quelle a été, dans les observations de t'KRÊ, la fréquence
de cette symétrie pour chacun des cinq doigts de ta main.
–temëdius.
Pour le
–l'annutaire.
pouce
l'auriculaire.
52,19
41,09
56,59
52,74
75,27
p. 100
Les observations d'UERSCHEL et celles de GALTON s'accordent a. démontrer que les dessins des
lignes papillaires ou, ce qui revient au même, les empreintes digitales ne varient pas avec l'â~e
qu'elles conservent au contraire, de l'enfant a L'adulte et de l'adulte au vieillard, des caractères
toujours identiques, non seulement dans leurs dispositions fondamentales, mais jusque dans
leurs moindres détails. Les empreintes digitales deviennent ainsi un excellent élément d'identi-
fication et peuvent acquérir une certaine importance en médecine légale, au même titre que la
photographie du visage et les divers caractères fournis par l'anthropométrie.
La question des empreintes digitales devra se compléter par l'étude de leurs variations dans
les différents groupes ethniques et aussi par la comparaison des dessins obtenus chez l'homme
avec ceux fournis par'les.singes. De ces deux points, le premier n'est pas encore ébauche et le
second, en dépit du travail précité d'Aux, appelle encore de nouvelles recherches.
Consultez, au sujet des lignes papillairesde la main PuoKiNJE, ConMKe):<odq c.MM?Mmep/t)/-
Mo~o<y!co o?'~<Mt: !M.M~ e< s</s<e))M<s CM~cKet, Bresiau, 1823; Aux, ~M?:a~M des Se. Ka~to'eHM, 1868,
t. V1U, p. 295; et t. IX, p. S; –GALTON,Na<M;-e;1888,t.XXXVlILp.20l!–DUMÊME,'M~~
~/M'ea~ ft'aMMchotM; i891, t. CLXXXH, p. 15 DE VARt&~Y, ~et). Mtett/t/~Me, 189t Cn. FEnÉ,
C. R. SocteM de Biologie, 1891 et 1896 FoMEOT, Th. de Lyon, 1891,
La face adhérente de la peau est très irrégulière. Elle est creusée tout d'abord
d'une série de dépressions plus ou moins profondes/qui sont comblées par des
pelotons adipeux. Elle nous présente, ensuite, de nombreux orifices à travers les-
quels pénètrent les vaisseaux destinés a la peau.
§ ÏV.–FORMATIONS SOUS-CUTANEES
Dans toute l'étendue de la face profonde, la peau est reliée aux organes sous-
jacents, quelle que soit la nature de ces organes, par une couche de tissu conjonc-
tif plus ou moins riche en graisse c'est le tissu ce~M~M'e soMS-CM<&Me que
l'on appelle encore pannicule ce~M~o-a~peM-x,ou tout simplement paMKXCM~e
adipeux. 11 s'y développe parfois des &otM'ses ~ereMses. On y rencontre aussi,
sur certains points, des formations musculaires, que l'on désigne sous le nom de
muscles peaMCM~.
1° Pannicule cellulo-adipeux, fascia superficialis. Le pannicule cellulo-
adipeux se dispose généralement de la façon suivante les faisceaux conjonctifs
sous-cutanés se ramassent à la face profonde de la peau pour former, au-dessous
d'elle, une espèce de membrane réticulée intimement unie au derme. Ils se fusion-
nent de même au-dessus de l'aponévrose et donnent ainsi naissance à une nou-
velle lame, constituée comme la précédente, mais beaucoup plus mince. Des tractus
conjonctifs, à trajet vertical ou oblique unissent l'une à l'autre ces deux lames et
circonscrivent ainsi un système de loges ou aréoles, dans lesquelles s'amasse le
tissu adipeux. Ainsi disposé, le pannicute cellulo-adipeuxprend, en anatomie topo-
graphique, le nom de fascia SM~tCM~M et il secompose, comme on le voit 1° de
deux feuillets conjonctifs, l'un superficie! ou dermique, l'autre profond ou sus-
aponévrotique 2" d'une couche de graisse, comprise entre ces deux feuillets. C'est
encore entre les deux feuillets du fascia superficialis que chemineut les vaisseaux
et les nerfs dits SM~e?'/tc«~s ou soMS-CM<<M:es.
Tandis que le feuillet superficiel du fascia superficialis est intimement uni au
derme et fait corps avec lui, le feuillet profond est séparé de l'aponévrose par une
couche de tissu conjonctif lâche, qui lui permet de glisser facilement sur elle. Ainsi
s'explique la mobilité des téguments sur les couches sous-jacentes ce n'est pas la
peau qui se meut sur le pannicute cellulo-adipeux,mais la peau et le pannicule
qui, ensemble, glissent sur l'aponévrose.
Chacun sait que mobilité de la peau n'est pas partout la même très étendue
ta.
sur certains points, elle est, sur d'autres, fort limitée. ït est même un certain
nombre de régions où les téguments sont a peu.près immobiles telles sont la
région du creux axillaire, la paume des mains, la plante des pieds. Dans ces régions,
le tissu cellulaire sous-cutané présente une disposition toute particulière aux lieu
et place des deux feuillets conjonctifs qui caractérisent le fascia superficialis, nous
rencontrons des trousseaux (ibreux, à la fois très courts et très résistants, qui se
détachent de la face profonde du derme et vont, d'autre part, s'implanter directe-
ment sur l'aponévrose. Us unissent ainsi ces deux membranes d'une façon intime,
d'une façon tellement intime que la première ne peut glisser sur ta seconde. Ici
encore, tes trousseaux fibreux qui vont du derme à l'aponévrose circonscrivent
entre eux un système d'étroites aréoles où se tassent des pelotons adipeux. Il est à
remarquer que la graisse s'y trouve pour ainsi dire dans un état de compression
permanente en effet, lorsqu'on vient à sectionner, dans ces régions, la peau et le
tissu ceUutaire sous-cutané, on voit les pelotons adipeux faire hernie à la surface
de section. C'est à une pareille disposition que les téguments, à la paume de ta
main et a la'plante du pied, doivent cette élasticité et cette résistance qui leur sont
propres et qui se trouvent merveilleusement adaptées il leur fonction.
j{\C\
2° Bourses séreuses sous-cutanées. Les bourses séreuse- sous-cutanées,
encore appelées &OM?'ses MM<~î<eMses, sont des cavités plus ou m jins spacieuses,
creusées dans le tissu cellulaire .sous-cutané et destinées à favoriser le glissementt
de la peau sur les couches sous-jacentes.
a. Situation et mode de développement. On en rencontre, en généni!, sur tous
les points où la peau recouvre quelques parties saillantes du squelette, et leur.
développement est la conséquence même du glissement de la peau sur ces parties
sail)~n!.cs.
Sous l'influence de ces glissements, en effet, les faisceaux conjonctifs qui unis-
sent le derme a l'aponévrose ou au périoste s'allongent, s'amincissent, se raréfient,
et finissent même par disparaître. Du même coup, les aréoles, délimitées par eux,
s'agrandissent, puis se fusionnent de proche en proche, pour ne plus former
bientôt qu'une seule cavité, cloisonnée ou non, qui n'est autre qu'une bourse
séreuse.
Produites par les frottements de la peau, les bourses séreuses spus-cutanécs
sont, tout naturellement, d'autant plus spacieusesqu'elles occupent des régions oit
ces frottements sont plus étendus et plus souvent répétés. Pour la. même raison,
elles se développent graduellement avec les progrès de l'àge elles sont plus mar-
quées chez l'adulte que chez l'enfant, plus considérables encore chez le vieillard
que chez l'adulte. La plupart d'entre elles n'apparaissent qu'après la naissance,
alors que se montrent et se régularisent les différents actes de la locomotion.
Quelques-unescependant, fixées par l'hérédité, existent déjà chez le foetus a terme
elles sont dites congénitales, par opposition aux précédentes qui sont acquises au
cours de la vie aérienne.
b. <S'<)'Mc<M?'e. Les parois des bourses séreuses sous-cutanées, inégales et
rugueuses, sont formées par des fibres de tissu conjonctif, mêlées à des fibres élas-
tiques. Elles acquièrent parfois, par suite du tassement de ces fibres, une épais-
seur et une résistance considérables. Mais elles ne forment jamais une membrane
isolable et, bien qu'on rencontre à leur surface libre un certain nombre de cellules
plates, elles ne s'élèvent jamais au rang de véritables séreuses.
La cavité elle-même de la bourse séreuse est irrégulière, anfractueuse. Elle est
traversée le plus souvent par des tractus conjonctifs, qui, sous forme de filaments
ou de lamelles, se rendent d'une paroi à l'autre et divisent ainsi la bourse séreuse
en un certain nombre de cavités secondaires. Du reste, les loges multiples dont
se compose dans ce cas la cavité séreuse peuvent être complètement indépen-
dantes, ou bien communiquer les unes avec les autres par des orifices plus ou
moins considérables.
Les bourses séreuses sous-cutanées, qu'elles soient uniloculaires ou multilocu-
laires, sont remplies par un liquide clair et transparent, analogue à la lymphe.
c. Division. Nous diviserons les bourses séreuses sous-cutanées en trois
grandes classes '1° les &OM)'ses sereMses MO'MM~es, résultant de frottements qui se
produisent normalement chez tous les individus; on les rencontre sur tous les
sujets sans distinction de sexe et de profession 2° les &OM)'ses séreuses acciden-
telles, qui se montrent sur certains points où la peau est soulevée accidentellement,
soit par des tumeurs, soit par des saillies osseuses anormales; 3° enfin, les 6oM)'ses
so'eMses p?'o/e~!OKH~es,qui, comme leur nom l'indique, n'existent que dans cer-
taines professions et dont le siège varie suivant la nature de ces dernières. Telles
sont la bourse séreuse des chiffonniers que produit à la région lombaire le frotte-
ment de la hotte, la bourse des frotteurs d'appartements que détermine au cou-de-
pied droit la courroie de la brosse, etc. Les bourses séreuses professionnelles, on te
voit, acquièrent, en médecine tégate, une importance considérable elles peuvent.
en effet, dans les cas où la question d'identité est en cause, indiquer a la justice ta
profession des individus qui on sont porteurs.
d. ~epa?'<~tOH <opogrsp/M~Me. Voici, résumée sous forme de tableau, t'énu-
mération des différentes bourses séreuses sous-cutanées réparties suivant la divi-
sion adoptée plus haut. Nous mettons en regard de chacune d'elles le nom de
l'anatomiste qui t'a. découverte ou bien décrite
l"
deBichat.
CLASSE: BOURSES SÉREUSES NORMALES
inférieure.
menton.
Autour de la boule graisseuse
A l'angle de la mâchoire
Au-dessous de lasymphyse du
a.Te<ee<co:<
VERtfEt'fL.
BÉCLARD.
VELPEAu.
Au-devantdelapommed'Adam.
Entre l'os hyoïde et la membrane thyro-hyoïdienne
Surl'apophyseépineusedela7°cervicaie())OttM?!s<.). BÉct.Ano.
MALGAtc~E.
BÉCLARD.
Sul'l'acromion.
ciavicule()tOttcoMSt.).
(t:ot)co~M~.).
Sur le bord antérieur de la
b.~otte;
BÉCLARD.
Sur)'ëpitrochtee.
Sm't'epicondyle.
radius.
c.Me?):&)'est<pe''teM)'
deL'oMcrane.
cubitus.
En arrière
Sur l'apophyse styloïde du
Sur l'apophyse stytoïde du
BËCLAnu.
VEU'EAU.
CAMpEH.
BouRGERY.
BounGERY.
En arrière des articulations metacarpo-phatangiennes BF.CLARD.
En avant des articulations métacarpo-phatangiennes VELPEAu.
l'ischion.
En arrière des articulations interphatangiennes BÉCLAtiD.
d. Mem&)'e :n/er<e:«'
SuriHaqueantéro-superieure.
Suriegrandtrochanter.
l'épine BouRGERY.
larotute.
BËCLARD.
Sur
(Honco?i4'<.).
(!:oKcotM~.).
VELpEAL.
tarotuie.
tibia.
Sur la face externe de la cuisse. VELPEAL.
Sur la face antérieure de la cuisse VELPEAU.
Sur la moitié inférieure de C.AMPEn.
A l'angle supérieur et externe de PADtEu.
Sur les parties latérales des condyles fémoraux YELPEAL'.
tibia
Surtacretedutibia.
Sur les tubérosités latérales du
malléoles.
Surlacrêtedupëronë.
Sur la tubérosité antérieure du
VELPEAU.
?'?
ZojA.
orteits.
ZOJA.
Sur les deux
calcanéum.
Sur la partie postérieure et inférieure du
Sur la face dorsale des articulations des
VELPEAU.
LEKOtR.
BÉCLARD.
métatarsien.
YEf.pEAU.
Au-dessous de la tête du LENOtR.
Au-dessous de la tête du premier LEXOR.
anciennes.2'CLASSE:
Sur le sommet de la gibbosité des
Surleshernies
BOURSES SEREUSES ACCIDENTELLES
bossus ?
BROCA.
C-Û~d~T*~
Sur les tumeurs volumineuses et
corsauxpieds.sot.
anciennes.
amputes.
mains.
Sur la saillie des pieds bots qui sont en rapport avec le
Sur le moignon des
Au-dessus des
SurtosduriUons des pieds et des
?
BRootE.
UECLAno.
?
?
sternum.
A la
a. Se ~efe!oppart< .!«)' les points oit il tt'EM eM~<e pas à l'élat Morntft!
dorso-lombaire.
dara.chis.i région Chez les c/M~'OH;t:e)'s.
vMtM.
Au-devantdu M<'):«M:e;
Sur la face externe du grand dorsal et sur les côtés 1
po~e/at~.
Sur le bord externe et supérieur du trapèze. pc~a~M.
Au
Au coude qui porte la marguerite.
A la partie antérieure et interne de l'avant-bras gauche.
poy'teMM~tc/MMe.
co'rot/CM'r's.
~ot'eM)'~SMt'wë<(tM;t.
A la partie postérieure du cubitusgauche et sur la
face dorsale des 4'etS'metatarsiens. t
J
oKM!<p:e~peM~
~WM'<eKs;MMe~))~
Au-dessus du ~P"
l'articulation .o~' au-dessousj#1
vertex et au-dessous
carpe droit, sur le vsrtex scieurs de long.
dela.rhcu)attonacromio-ctavtcu)au'egauche.) lony.
ARTICLE It
CONSTITUTION ANATOMfQUE DE LA PEAU
I. DERME OU CHORtON
Le derme est ia. partie fondamentafe de la peau c'est a lui qu'elle doit sa résis-
tance, son etasticite, et aussi sa quatite de mem-
nrane sensfuJc, puisque c est dans je aerme que se
disséminent les appareils terminaux du tact. Il appa-
raît, sur les coupes, sous la forme d'une membrane
blanchâtre et demi-transparente. Son épaisseur, très
ditférentc suivant les régions, varie d'un tiers de
miUimëtrc a 2 ou 3 miHimètres.
Conformatibn extérieure.
1° Le derme pré-
sente, comme la peau elle-même, deux faces, l'une
profonde, l'autre superficielle
a. Face p)'o/b?t~e. La face profonde n'est autre
que la face profonde de ia peau eHc-meme rappe-
lons-nous qu'elle répond au tissu ccitutaire sous-
cutan6, qu'elle est creusée d'aréoles plus ou moins
profondes comblées par des glandes sudoripares ou
p:u' des pelotons adipeux, qu'elle présente enfm un Fi~.G~.
grand nombre d'orifices dans lesquels s'engagent les Section horixontate à travers les
sommets des papilles d'une
vaisseaux et les nerfs cutanés. crête entière et de deux moitiés
h. j~ace SMper/?c<'e~. La face sulerficielle décrètes; gross. de 60 diamè-
tres(d~prèsKôLHKEn).
répond à Fepiderme. Elle est hérissée dans la plus
t, couche cot')t<o de r6j)idcrMic dans
grande partie de son étendue d'une multitude de t'utLcrv~UedcscrôLcs, intéressée, dans la
petites éminenccs, ordinairement coniques, connues à section a travers le sommet des papilles,
cause de sou trajet ondulé. 2, cou-
sous le nom de papilles. Nous les décrirons tout a sucs.–4,couette de Matpighicuh'c
che de Matptgtu. 3. papilles compo-
les
l'heure. Le derme cutané est limité du côte de t'epi- papilles qui reposent sur une base cotn-
)nunc,–H,C(H)Lauxsudortt'crcs.
dermc par une mince bordure hyaline, que l'on
rencontre sans interruptton aucune sur toute l'étendue du tégument externe
c'est la &a~eM~M< ~en:6!Ke
des histologistes anglais, la weMt~raMe 6asa~e de
(<,ANY!ER, la coMC/te vitrée de RENAOT. Elle est régulièrem-ent-planesur les points
qui sont dépourvus de papilles. Dans les régions qui en possèdent, elle se soulève
en m6me temps qu'elles et les suit régulièrement dans toutes leurs sinuosités.
2" Papilles dermiques. Découvertes en 1664 p~r MALpiom, les papilles der-
miques sont très variables dans leur nombre, leurs dimensions, leur forme
a. 7VbM!~?'e. SAPPEY a compté en moyenne, par millimètre carré, 36 papilles à la
paume des mains et à la plante des pieds, 78 à 130 sur les autres régions du corps.
1). /)M?MM;OMS. Au point de vue de leurs dimensions, elles se distinguent en
grandes, moyennes et petites. Les plus petites mesurent de 38 à 85 de hauteur
on les rencontre sur la mamelle de la femme, sur le scrotum et à la racine du
pénis, sur la face et plus spécialement sur les paupières, le front, le nez, les joues
Fig.616.
Papilles du derme, avec leurs vaisseaux et un corpuscule du tact.
), papille simple, avec une anse vasculaire. 2, 2, papilles bifides avec deux anses vascutaircs. 3, papille bifide,
avec nne anse vasculaire et un corpuscufe du tact, 4. o, tubes nerveux se rendant au corpuscule du tact. 6, réseau
sanguin sous-papittah'e.
4" Structure spéciale des papilles. Quant aux papilles, parties intégrantes
du derme, elles présentent en principe la même structure que ce dernier. Toutefois,
les faisceaux conjonctifs et les fibres élastiques y sont beaucoup plus minces. Par
contre, les élémentscellulaires sont beaucoup plus multipliés dans les papilles que
dans le derme proprement dit ils y affectent, en outre, ce caractère particulier,
qu'ils sont pour ainsi dire réduits à de simples noyaux, par,suite de l'atténuation
considérable du protoplasma cellulaire. La surface des papilles n'est pas entière-
ment lisse, comme on l'a cru pendantiongtemps elle est, au contraire, fortement
piissée et présente ainsi des crêtes plus ou moins obtiques qui, vues de proli!
(Mg. 617), simulent des dents (RANGER).
§11. ÉPIDERME
l'Épaule.
externe mais ils sont toujours abondants aux doigts et aux orteils, parUcuHèrc-
pied.
ment sur la troisième phalange. I{.uaER a pu en compter, pour une moitié du
S~~hM~
~'orps, jusqu'à')08'), ainsi répartis
&MtafMm.
tronc.
Sur
C.~ ~A~ï~ 10o
12
Surl'a.vant-brasett'extremUeiut'ërieuredubra.s. 161
4t4
5
8urIa,j)HT)beetrextremtt.ëinfeneuredeta.cuisse. 138
Sur le 275
SurunemoiUouti
TOTAL. 46
105t
Les corpuscules de Pacim n'appartiennent pas exc)usivement aux nerfs de )a
peau. On les trouve encore sur le
trajet des nerfs intercostaux, sur les
nerfs articulaires, sur les nerfs des
us et jusque dans le mésentère où
ils atteignent parfois leur plus haut
degré de développement.
b. <S'<?'MC<M?'e. Envisages au
point de vue de leur structure, les E
A ):
Fig.M2.
Trois corpuscutes du tact A, corpuscule umsegtitenta.ire D, corpuscule bisegmenta.iro
C,corpuscutctriscnn)eittaire(xc/tpH«~t~!<e).
J. sc~t~pt~ unique. r, sc~fncut suj'~ttcur d'uu cot'jtuscufc compost*
iti~ou. 3~ ~ainc du corpuscule. -î. gamc du wt-f.
f segment t'nf~t'i'cuf. f"\ scg)))(')i[
4~ cloisons torm~cs pm' ta ~autc du cot'tmscutc. nct'i
.t~Y'rcnt. S', nerf du scgtncu~ sup~rtcur. 5', nerf du scgnicttL infct'tcur. 5'nerf du SGgmenL ntoycn.
ARTICLE H!
ANNEXES DELA PEAU
§ I. GLANBES SUDORIPARES
4° Parties constituantes. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, les glandes
sudoripares se composent de deux parties le glomérulc et le conduit excréteur
a. Glomérule. Le gtomérule (fig. 624,8) occupe les couches profondes du
derme ou même le tissu cellulaire sous-cutané- Pour le former, le tube glandu-
laire ne s'enroule pas sur lui-même d'une 'façon régulière, comme semble l'indi-
quer son nom. !i s'infléchit phttôt sur lui-même a. plusieurs reprises et dans
toutes les directions. Ces portions ucxucuses se ramasent ensuite en une masse
unique, a la constitution de laquelle ne préside aucun ordre, mais seulement ie
caprice.
Ainsi forme, Icgtomeruio revêt les configurations les plus diverses il est, sui-
vant les cas, spherique, pyramidal conique, uvoîdc, etc.
Au point de vue de teur vohnne, les g~omerutes sudoriparcs se distinguent en
~ros, moyens et petits. Les ~?'os~OM!e?'M~?s occupent )c creux de I'aisse))e et
f'areofe du sein. Leur diamètre mesure 1 minimetre, 2 minimètres et même plus.
Les ~o~ë~es moyeHS ont de 3 a 8 dixièmes de minimètre. Les pe<t'<s
~OMt~'M/es, enfin, descendent jusqu'à un dixième de
millimètre. Les gloméruics moyens et petits se ren-
contrent indistinctement sur tous les points de la.
surface cutanée.
1I est à remarquer que les glandes sudoripares sont
plus développées dans les races nègres que dans ics
races blanches. 11 ne faut voir ta vraisemblablement
qu'un produit de l'adaptation, les nègres habitant pour
la plupart les zones tropicales et ayant pour ainsi dire
constamment a lutter, par l'évaporation, contre les
chaleurs torrides du milieu dans lequel ils vivent.
h. CoM<~tM.'< ea;c?'e<eM?'. Le conduit excréteur fait,
suite au conduit g)oméru)airc, avec lequel il se conti-
nue sans ligne de démarcation extérieure. Une fois
dégage du glomérule, il se porte en dehors en suivant
un trajet perpendiculaire a la surface extérieure de la.
peau. M traverse ainsi successivement le derme et
l'épiderme et vient s'ouvrir a la surface libre de cette
dernière membrane par un petit orifice en forme d'en-
tonnoir (fig. 624,6).
Dans le derme, le canal excréteur des glandes sudo-
ripares décrit quelques ucxuosites irrégulières et
généralement peu étendues. U est de règle qu'il sort
du derme au niveau des dépressions interpapillaircs. Glande sudoriparc
de la paume de la main.
A la paume des mains et a, la plante des pieds, ou
existent les crêtes dermiques (p. 810), il émerge au 2,t,couche épiderme (couche cornée).
deMatt'i~n.–3,(ternie.
sommet de ces crêtes entre tes deux rangées de –4,paj)iucdudermc~vccsamcm-
papilles brane hasale. 5, gtom~rute sudo-
qui les surmontent (ilg. 624,6). riparc. 6, son canal cxct'~t.Gur.
–T~parf.iodccccanai'qmtraversc
Dans l'épiderme, le canal sudorifère se comporte la couche cornée. 8, son oruice
à!a.sm'faccduMgm!tcnt.P,cc!-
différemment suivant que l'épiderme est épais ou mince. lutcs adipeuses contenues dans le
lissu-cellulairesous-cutané.
S'il est mince, le conduit est sensihlement rectiligne-
et se contente de s'infléchir légèrement en demi-spirale tout près de sa termi-
naison. Si l'épiderme est épais au contraire, comme cela. s'observe à la paume
des mains et à la plante des pieds, il décrit toute une série de tours de spire (10,
18, 20 et 30), autour d'un axe central imaginaire, qui continuerait la direction de
son trajet primitif.
5" Structure. Les glandes sudoriparcs sont constituées dans toute leur
étendue par des éléments anatomiques qui appartiennent, en partie au derme, en
partie a l'épiderme. Leur structure varie, toutefois, dans le glomerulc et dans le
conduit excréteur.
~1. STRUCTURE DU GLOMERULE. véritable organe sécréteur,
Le tube glomérulaire,
est formé de dehors en dedans par une membrane propre, sur la face interne de
laquelle se disposent, en deux plans distincts, une couche musculaire et une
couche epithéliale
a. ~eN~'NKe p?'op?'e. La membrane propre (weM~'aMe ~'MM'~M<e de quelques
auteurs) se présente sous la forme d'un liséré fort mince, transparent et entière-
ment amorphe (ug. 625,2). Elle se prolonge, comme nous le verrons tout a
l'heure, 1'l'
11,sur l' "'An.l~I.n"ro~J..I'n'n.
le conduit excréteur et h.i.
Fig.C2G.
Cellules épitheiiales du tube sudoripare (d'après FfcATiER).
A, deux cellules isolées. avec des expansions basilaires très longues et dont la partie hyaliue fait saillie en forme de
gouttes au sommet des cellules. B, cellules cubiques. C, une cellule a deux noyaux.
1, vone hyaliue. 2, xonc granuleuse. cxpanstons basi!aires. 4, noyau.
Cette tunique conjonctive est toujours fort mince et se continue avec le stroma
conjonctif qui enveloppe le gtomcrute.
jB. STRUCTURE DU coNoufr EXCRÉTEUR. Les fibres muscutaircs ont complètement
uispa.ru sur le conduit excréteur des glandes sudoripares. Ce conduit, dont la
structure est fort simple, se compose 1" d'une tunique conjonctive et d'une mem-
brane propre, continuant celles du conduit sécréteur du glomérule 2° d'une
couche de cellules epitheliales, directement appliquées contre la membrane propre
et s'y disposante deux rangées. Les cellules de la rangée interne portent a leur
surface libre une mince cuticule qui
limite latéralement la lumière centrale
du conduit sudorifère.
Le canal excréteur commence dans
le glomérule lui-même et prend part a.
sa formation il constitue environ le
quart ou même le tiers du tube en-
roulé. M en résulte que, sur les coupes
de la peau passant par un glomérule
(fig. 62!7,) on aperçoit nettement deux
tubes distincts, le tube sécréteur et
[e tube excréteur, chacun avec les ca-
ractères histotogiqucs qui lui sontt
propres. Fig. 627.
Au moment ou le canal excréteur Coupe transversale de la peau de l'homme, pas-
des glandes sudoripares quitte le derme sant au niveau d'un glomérule sudoripare
(KLEI?<).
pour passer dans l'épiderme, sa tuni-
<t, un tube excréteur ou sudorifère, vu en coupe longitu-
que conjonctive se confond peu à peu dniate. b, le même, vu en coupe transversale. c. un
le tissu conjonctif des papilles. tube sécréteur ou sudoripare, vu en coupe longitudinale.
avec (/, le m6tue, vu en coupe transvcrsale.
Sa membrane propre se continue
uc même avec la membrane basale que nous avons vue s'étaler a la surface
)ihre des papilles. Seules, les cellules de sa couche epithétiate passent dans
l'épiderme et contractent avec celles du stratum malpighien une union intime.
EHes évoluent comme ces dernières et, comme elles, présentent déjà des gouttes
d'étéidine au-dessous du niveau du stratum granutosum. Il semble, cependant,
ORGANES DES SENS
que leur évolution est. plus rapide que pour les cellules épidermiques en généra)
(H.ANVIER).
l'eau
Savon de potasse soluble dans
260
380
140
Matière organique insoluble, à base de potasse 120
Chaux et traces de
TOTAL. indices
1000
Eau.
La sueur renferme, en outre des sels minéraux des chlorures de sodium et de
potassium, des sulfates alcalins, des phosphates de soude, de potasse et peut-être
de chaux.
En résumé, la sueur contient des matières fixes en proportions très variables,
de
GrM~
de 4 à 20 p. 100 et plus, dont on trouvera la liste ci-dessous, d'après une analyse
Urée.
FAVRE
Lactates.
Matières
sodium.
Sudorates
solides
Chlorure de
Chlorure de
Sulfates alcalins.
potassium.
terreux.
Phosphates alcalins et
0,042
2,250
0,024
0,011
traces.
Comme l'urine, avec laquelle elle a tant d'analogies, la. sueur peut entraîner des
principes chimiques introduits dans l'organisme ou fabriqués partes tissus à l'état
pathologique. Ainsi Btzto et HoFMANN ont extrait ['indigo des sueurs bleues. D'au-
tres auteurs ont observé des sueurs colorées quelquefois par les matières colo-
rantes de la bile. GAMGEE et DEWAR ont trouve )a cystine. SEMMOLA, GpfEsi~GER, KocH
ont extrait et dose le sucre dans la sueur des diabétiques. Après l'administration
des médicaments ou des poisons, ScHO'n'tN, BERGERon et LEMATTRE ont trouvé dans
!a sueur, l'iode, l'arsenic, le mercure, etc.
Voyez, au sujet des glandes sudoripares, HEvxot.D, {/e&e;' die A')MtMe~<se~ des Me~~cAe;
Vit'chow's Arch.,LXI, 1874; CoY'<E. C. R. Acad. des Se., 1878; –HËRRMAxx, Soc. de biol., 1881;
FICATIER, E<<M/e anatomique des ,'y~<c/M SMf/o't~at'es, Th. Paris, 1881 –H.\svtEn,&< la s<Mc-
M'ef/M ~an~<M~M~O!'tp<M'M,C.R. Acad. des Se., 1869;– At-zHEtMM, Ue&er die OA)'e!tsc~ma<-
't'asem, Inaug. Dissert., Wûrzburg, 1888 HERAUT, Dispositif <:M<oMt~M<'de /'MC!'e<MK des
'~n~M M<d<M'p<M'M, Ann. de Dermat., 1894,
Les glandes sébacées sont des glandes en grappe situées dans les couches super-
tcieUes du derme elles sécrètent une matière grasse, le se&MM ou MM~'e~e sébacée,
lu'elles déversent ensuite soit dans un follicule pileux, soit directement a la sur-
face de leptderme. Ces glandes,
beaucoup moins nombreuses que les
glandes sudoripares, se rencontrent
sur toute l'étendue du tégument
externe a l'exception des régions
suivantes: la paume des mains, la
plante des pieds, la face palmaire
des doigts et la face plantaire des
orteils.
1° Division des glandes séba
cées d'après leurs rapports avec
les poils.–Considérées dans leurs
rapports avec les poiis, les glandes
sébacées peuvent être divisées en
trois groupes
a..P?'eMt?'e)* ~'OM~e. –Le premier
groupe comprend les glandes qui
s'ouvrent dans les follicules pileux,
glandes pileuses (fig. 629). Ce sont
Glandes sébacées s'ouvrant, à titre d'annexe, dans de beaucoup les plus nombreuses
un follicule piteux. on en compte une seule ou deux
<. épiderme. 2, derme. 3, cul-de-sac de la glande sébacée.
4, son canal excréteur. 5, follicule pileux. 6, poil. pour chaque poil, quelquefois da-
vantage. Quand il y en a deux, cc
qui est la disposition la plus commune, ces deux glandes, égides ou inégales en
volume, s'ouvrent ordinairement dans le follicule à la même hauteur et sur deux
points diamétralement opposés. Quand il en existe un plus grand nombre, trois
ou quatre par exemple, elles s'étagcnt les unes au-dessus des autres et s'ouvrent
alors dans le foUicute pileux des hauteurs différentes ou bien, elles s'ouvrent
toutes à la même hauteur, formant alors tout autour du follicule une sorte de
couronne. Il est à remarquer que le volume des glandes pileuses est presque
toujours en rapport inverse avec le développement des poils auxquels elles sont
annexées relativement petites au niveau des poils complètement développés, les
cheveux par exemple, elles sont beaucoup plus volumineuses au niveau de ces
poils minces et courts connus sous le nom de poils de duvet.
b. Second ~)'OM~e. Le second groupe renferme les glandes sébacées qui s'ou-
vrent directement à la surface extérieure de la peau, sans présenter aucun rapport
avec les poils (fig. 630). Ces glandes sont peu nombreuses et ne s'observent
guère que sur les petites lèvres et sur l'aréole du mamelon. On sait que les glandes
sébacées de l'aréole sont particulièrement développées pendant la période de la
grossesse, constituant ainsi tout autour du mamelon une série d'élevures semi-
hémisphériques, bien connues des accoucheurs sous le nom de <M&e?'CK~s de ~OM<-
~OMtMte?'< Quelques anatomistes signalent encore, au nombre des regions~qui
possèdent des glandes sébacées du second groupe, la face interne du prépuce et le
sillon circulaire qui circonscrit ta couronne du gland. Mais, contrairement a cette
assertion, CADtAT et Cu. ROBIN (~OM)'M. de <lMa<OMMe, 1874) afnrment qu'ils n'ont
jamais rencontré de glandes sébacées dans ces
deux régions.
c. y~'otSMMïe~OM~e.–Letroisième groupe
de glandes sébacées tient le milieu entre les
deux groupes précédents. Il est constitué par
des glandes, ordinairementtrès volumineuses,s
qui s'Ouvrent directement à la surface de la
peau et qui renferment, à titre d'annexe, un
follicule pileux minuscule. Ce follicule occupe
le plus souvent l'espace compris entre deux
tobules de la glande sébacée. Le poil rudimen-
t:)i)'e qu'il contient pénètre dans le canal excré-
Fig.630.
teur de la glande, te parcourt de dedans en
Glande
(0 sébacée indépendante des folli-
dehors et s'échappe à l'extérieur par son ori- cules pileux.
fice externe (fig. 631,6). Chaque glande sébacée
i, ëpidcrme. derme. 3, cul-de-sac
du troisième groupe ne possède d'ordinaire !;tfmduhire.–4,cana!cxcr(''tcur.
qu'un seul follicule pileux. On en rencontre i
quelques-unes, cependant, qui en renferment
deux: ils se disposent alors d'une façon varia-
ble, mais sont toujours.très rudimentaires.
sentent ces cetlutes (fig. 633), suivant les points ou on les examine. Celles qui
sont directement appliquées contre la membrane propre sont petites, polyédri-
ques, sans granulations, avec un noyau central arrondi ou ovalaire. Celles qui
viennent après, présentent déjà autour de leur noyau un certain nombre de gra-
nulations graisseuses. Plus loin encore, en se rapprochant du centre du cul-de-
sac, les cellules nous présentent des granulations plus volumineuses, se pressant
tout autour d'un noyau atrophie. Enlin, au centre même du cul-de-sac et dans
)e canal excréteur, nous ne rencontrons plus que des corps cellulaires remplis
de gouttelettes graisseuses, des gouttelettes graisseuses libres et des corps cellu-
laires qui, ayant éclate, sont maintenant vides et nétris.
0. STRUCTURE Du CANAL EXCRETEUR. Le canal excréteur des glandes sébacées
se compose, lui aussi, d'une membrane propre, recouverte à son intérieur d'une
ou plusieurscouches épithéliales. La membrane propre fait suite a celle du cul-de-
Eau.
5" Matière sébacée. La matière sébacée est un produit de consistance
molle, de réaction acide, contenant de la graisse, de la caséine, de l'albumine, sans
trace de sucre. La proportion d'eau est très variable. Quant aux acides qui entrent
~M~e.
dans la composition des graisses, ils sont encore fort mal connus, bien que ScmnDT
ait signalé les acides butyrique, vatérique et caprique.
Voici, du reste, l'analyse du contenu d'une loupe
albumine.
Chez le
(~~MS.
AN~S~M.
Débris epithëlituix et
TOTAL
nouveau-né, la matière sébacée, qui forme une couche plus ou moins
3)7
617,5
H,6
12,1
tt,8
1000,0
§ III. ONGLES
Les ongles sont des productions épidermiqucs qui se présentent chez l'homme
sous la forme de lames quadrilatères, blanchâtres et demi-transparentes, situées
sur la face dorsale de la dernière phalange des doigts et des orteils. Ils font partie
d'un système défensif, rudimentaire dans l'espèce humaine, mais très développé
chez un grand nombre de mammifères, où il constitue les griffes des carnivores,
les cornes des ruminants, le sabot des ongulés, etc.
A. –Co~)'ORMAT!ONEXTKKtEUHK
1,
lunule.
t
racine de l'ongle.
C)' v.
L'ongle vu en coupe longitudinale.
2, corps de l'ongle, avec
3, extr~nute libre. 4, pulpe du doigt.
5, angle de l'ongle. 6, derme sous-unguéal.
derme sus-ungueal ou manteau de l'ongle.
ongucalc. 9, lit de l'ongle.
il, troisième phalange.
7,
8, rainure
10, matrice de Fongic.
L'ongle vu en coupe transversale.
1, corps de l'ongle. 2, ses bords latéraux.
3, derme sous-unguéal (lit de <'(M~e), avec 4, tes crêtes
de Henle. 5, derme sus-ungueat ou ?Man~e<ï«de ~'o~/e.
6, rainure ou gouttière unguéale. 7, pea~~d~~do~g~
parties latérales. 8, troisième phatango.
yy, plan suivant lequel est faite la conpe de la figure
,M, plan suivant, lequel est faite la coupe de la figure précédente.
précédente.
de l'ongieest convexe dans tous les sens. Le derme sous-unguéal nous présente
une série de saillies longitudinales connues sous le nom de er~es de ~e~~e. Ces
crêtes partent toutes d'un centre commun, qui est la partie moyenne de la gouttière
unguéale. De là les crêtes moyennes se portent directement en avant, en suivant
la ligne axiale du doigt les crêtes latérales se portent d'abord en dehors, puis se
redressent pour devenir parallèles aux précédentes. Nous ajouterons que les crêtes
de Renle sont à peine marquées dans la zone postérieure du derme sous-unguéal,
très développées au contraire dans la zone antérieure du lit de l'ongle.
b. Derme sus-unguéal. -Le derme sus-unguéai (manteau de l'ongle de RENAUT)
est ce repli du derme cutané qui recouvre la racine et les bords latéraux de l'ongle.
Vu sur des coupes, il revêt la forme d'un triangle dont le sommet regarde le corps
de l'ongle (fig. 635 et 636). Le repli sus-unguéal présente sa plus grande longueur
au niveau de la racine. Il est moins étendu au niveau des bords latéraux et dimi-
nue graduellement au fur et à mesure qu'il se rapproche de la pulpe du doigt. A
ce niveau il cesse d'exister, le bord de l'ongle se dégageant peu à peu du derme
et devenant libre de toute adhérence.
c. GoM«ïere ou rainure unguéale. La gouttière ou rainure unguéale est
formée par la réunion du derme sous-unguéal avec le repli sus-unguéal. Elle
correspond exactement à la racine de l'ongle et à ses bords latéraux, qui viennent
s'y enchâsser comme un verre de montre dans sa rainure métallique. Comme le
repli sus-unguéal lui-même, la. gouttière unguéale diminue de profondeur en
s'éloignant de la partie moyenne de l'ongle et disparaît peu à peu en avant. La
partie moyenne de la rainure unguéale est généralement appelée matrice de
<om~e. Nous avons dit plus haut, en acceptant sur ce point les conclusions
d'ÂRLO!NG (Th. d'agrégation, Paris, '1880), qu'il convenait d'étendre en avant la
matrice de !'ong)e et de donner ce nom, non pas seulement a la partie moyenne
de la gouttière unguéale, mais à toute la partie du derme sous-unguéal qui corres-
pond a la racine et a ta lunute (fig. 638, '10).
§ IV. POILS
Les poils sont des productions épidermiquos, filiformes et flexibles, qui se déve-
loppent en plus ou moins grand nombre à la surface libre de la peau.
A. COXFOUMATION EXTERIEURE
Ainsi que nous l'avons fait pour l'appareil unguéal, nous distinguerons dans
l'appareil pileux 1° la formation épidcrmiquc elle-même ou~ot7~'o~?'e/KeK<
2" le follicule pileux, c'est-à-dire la cavité du derme où il est implanté et dont la
partie inférieure, soulevée en forme de papille, joue à l'égard du poil le rôle
d'organe producteur.
i" Poil proprement dit. Le poil proprement dit comprend deux parties une
partie libre, la <~<?;une partie cachée dans le follicule dermique, la?'<:c!Me.
La tige, plus ou moins volumineuse et plus ou moins longue, suivant les sujets
et suivant les, régions, se termine en pointe à son extrémité libre. La ?'acMM,
qui fait suite à la tige, subit un léger étranglement a son entrée dans le follicule.
Puis, elle se renfle plus ou moins pour former le bulbe, masse ovoïde ou piriformc
dont l'extrémité libre se creuse en cupule pour coiffer la
dans le fond du follicule (fig. 64S).
~e,
qui se dresse
Fig.RSS.
DHfët'ents types <ie cheveux.
i, cheveux droils (Peau-Rouge). 2, cheveux ondules (jeune Française). 3, cheveux frises (Austra)ien). -i. che-
veux laineux, en toison tïasmauicn). 5, cheveux laineux, en vadrouitie {~eo-C.aiedonicni. (i. cheveux laincux, cn
grains' de poivre (jeune nègre du Xatnb6/.c/. (Les figures i, 3~ 4, 5 et G, d après Tot'[K-~nu.)
bouctes, frisés et )aineux (fig. 638). Les c/:eueM.r lisses sont rccti)igncs dan~
hju),e leur étendue, a la manière d'un crin de cheva). Les cAe~eM~c oM~es ou
ondulés sont ceux qui décrivent de longues courbes ou des tours de spire incom-
picts. Les c/ieueMa; bouclés, ceux qui, a une certaine distance de leur extrémité,
forment des anneaux larges et toujours incomptets. Les cheveux frisés, ceux qui,
dans toute leur étendue, forment des anneaux comp)ets et mesurant un centimètre
de diamètre ou Les cheveux ~iHMetM; ou crépus, ceux dont les anneaux,
plus.
a la fois plus petits et plus mu~tipties, s'entortillent ics uns avec tes autres de
nt!).nière a, donner naissa.nce à de toutes petites touncs, dont t'aspect rappeUe
celui dcla)aine. Deux variétés intéressantes de cheveux crépus sont les c/MueM.r
<'? ~'<ï:'MS <~epon're des Hoschimans((ig. 638,6), et les c/ieu<?M.r SM n<ïdroM!7~e des
i':)pousetdesCafres(tig.639,S).
C'est en se basant sur l'aspect extérieur des cheveux, on le sait, que BoRY
S.UNi'-VtNCENT avait divise les races humaines en deux grands groupes tes races
à cheveux lisses ou ~t'o~'K/Mes (de L~o;, lisse et Op' cheveu), et les races a
cheveux frisés ou M~rï'~Mes (de o~o;, crépu et 8p(~ cheveu). La base de cette
classification a été adoptée plus tard par IstpOM GEOFFROY S.UNT-IItLA)RE, par
HUXLEY et, ptus récemment, par IL~CKEL, dont la ctassincatioa se trouve résumée
dans le tabtcau suivant
par toutes. Ilottentots.
(Papous.
/Lheveuxlameux.
i
<
entrons. ~oirsaMcams.
(Caires.
HOMOM.MG~US. ~~U~~M.
t
vraides. HyperboMens.
Amëncains.
t
Le mécanisme en vertu duquel se produisent les différents degrés de frisure des poils est
encore un objet de discussion. ~ATHUStus, en 1866, a émis l'opinion que la forme du poil dépend
avant tout de la forme même de son follicule il a montre, en effet, que les poils droits ont m)
follicule droit, tandis que les poils frisés sortent d'un follicule plus ou moins recourbé en forme
de spirale. De son côté, SAKSO!) affirme que, chez le mouton, les zigzags ou tours de spire sont
dus Aune série de
rétrécissements prove-
nant des alternatives
de bonne et de mau-
va.isealimentàtion.Eu-
nn WEBER, HEMLE et
KoLDKEn rattachent )M
frisure à un aplatisse-
ment des cheveux,de
terminant un enroule-
ment sur le plat. Les
recherches de PmjMR-
BEY sont entièrement
favorables à cette ma-
nière de voir. Il résulte
en effetdes nombreuses
mensurationsfaites sur
des cheveux de toute
Fig.6M. nature par ce savant
anthropologiste que
Coupes transvprsatesdes cheveux (d ap)'6s PaurfEa-BBY).
l'indice du cheveu,
t. Hottentot. iet 3, Popom de la Nourelle-Guinée. 4. E«)oim:m. t. Chinois. 6, Guarani c'est-à-dire le rapport
dm Brésil. Australien. 8. Lapon. 9, Irlandais (cheTeut altérés). 10, Thibêhfn
ït, Esthonien, 12, Mon'ie égyptienne. centésimal de son petit
diamètre à son grand
diamètre, atteint son maximum pour les cheveux lisses et décroît ensuite graduellement pour
les cheveux bouclés, les cheveux frisés et les cheveux crépus. Cet indice estde 90 chez les
Samoyèdes et de 84 chez les Japonais qui ont des cheveux lisses il descend à 52 chez tes nègres
d'Afrique et à 40 chez les Papous qui ont les cheveux crépus. Nous plaçons ici sous les yeux
du lecteur une série de douze types de cheveux observés par PauxEft-BEY. Les types 1, 2, 3,
appartiennent à des races nègres les trois types suivants, à des races caractérisées par des
cheveux lisses. On voit au premier coup d'œil que les premiers sont aplatis, les autres relati-
vement arrondis. Les types 7, 8, 9, représentent des types intermédiaires. Les trois derniers
types se rapportent à des cheveux altérés.
Tout récemment, L. DucLEMT (JoMt'H. de ~?M/. et de Phys., 1888) a repris cette étude de la fri-
sure du poil par des coupes de la peau pratiquées sur des moutons mérinos et il a montré que,
conformément à l'opinion émise par XATaustus, il existe une relation constante entre l'enroule-
ment du brin de laine et la dispositionen spirale de son foHicule. Le mouton, en effet, ne pré-
sente, comme productions pileuses droites, que les poils dits de jarre; or, ces derniers ont un
fonicute droit, tandis que tes poils frisés répondent toujours à un follicule dispose en spirale. H
est donc exact de dire que, chez les moutons au moins, le .poil reproduit dans sa forme exté-
i
rieure l'aspect du follicule dans lequel il se développe et se moule. Il est peine besoin de
faire remarquer qu'une pareille conclusion n'infirme nullement les observations de PauxM-BE~
telles que nous les avons résumées ci-dessus.
BARBE. On donne le nom de barbe a l'ensemble des poils qui croissent sur
[us différentes régions de la face. Le développement de la barbe présente des
variations individuelles considérables portant, sur la longueur des poils, sur leur
nombre, sur tour couleur, sur teur mode de répartition. Mais, dans toutes les
r.iccs, elle est l'apanage du sexe masculin l'apparition de la barbe, chez ta
femme, n'existe qu'à l'état d'anomalie.
Les poits de ta barbe mesurent en moyenne de 6 â )0 centimètres de longueur,
Hxceptionncllement, on tes voit. atteindre 20 centimètres, 30 centimètres et même.
30 centimètres. Mais ce ne sont pas là encore les longueurs extrêmes BAR'rnouN
parle d'un moine dont la barbe descendait jusqu'au soL
L'Asie, l'Afrique et t'Amérique possèdent quelques races qui sont absolument
imberbes. D'autre part, PAt.LAS.HuMBOLDT, BRASSEUR DE BouMOUR&, PnUNER-BEY,
cités par DE QuA'rpEFAGEs, ont éltbli par des observations nombreuses que t'épita-
Uon soigneusement ytratiquée de génération en génération peut, l'hérédité aidant,
'n!ier naissance à des races dont le visage est entièrement glabre. Das tors, it est
font rationnel d'admettre que, dans tes races précitées, l'absence de barbe n'est
pas une disposition originettc, mais une disposition acquise.
Les poils du visage se montrent, chez rbomme, à Fage de la puberté, f) est
a remarquer que ta castration entrave manifestement ce développement les
eunuques ont d'ordinaire la barbe peu fournie, et il en est généralement de même
ctie?. les hermaphrodites.
Voyez au point de vue anthropologique, STA~iLAXD WAKE. ~s <w&e co!M!'a!ët*ëe coM!!te ea!Y<c<<*<'c
'/<' t'aee, in Revue d'Anthropotogie, 1880, p. 3~.
C. POILS DES ORGANES GENITAUX ET DES A.tssELLES. Les poilsdes organes génitaux
font leur apparition, comme ceux de la barbe, a t'époque de la puberté. Dans l'un
et t'autro sexe, ils présentent leur maximum de développement au-dessus des
pubis. De la, ils descendent sur les grandes tèvres chez la femme et, chez
t'homme, sur le scrotum et-sur te périnée. Tous ces poils, plus ou moins frisés, ont
nne coupe elliptique ou ovatairc. Leur longueur dépasse rarement S a 8 centimètres.
Ils ont généralement une teinte plus foncée que cctic de la barbe et. des cheveux.
Les poils de l'aisselle présentent avec les précédents une grande analogie. lis
occupent le creux de la région axillaire et sont, dans la plupart des cas, plus ou
moins décolorés par l'humeur essentiellement eorrosive que sécrètent les gtandes
de ('etto région.
/). POILS ANNEXÉS AUX ORGANES DES SENS. Les poils annexés aux organes des sens
constituent :i° tes cils et les sourcils, qui sont situés, les premiers sur le bord
fibre dos paupières, les seconds immédiatement au-dessus des orbites: 20 les
M~'MSs.s, qui occupent l'entrée des narines 3° les poils ~M conduit 6n<e~'<î'
<j?<e?'He, qui se développent a l'entrée de ce conduit. Tous ces poils sont courts,
rcctilignes et rigides. A ce groupe, il convient d'ajouter encore les poils <sc<!7es
des animaux (voy. plus loin p. 852).
A'. PoiLS DE LA SURFACE CUTANÉE GËNERAt.E. Ces poils se montrent de préfé-
rence sur la face antérieure de la poitrine, sur les épautes, sur les membres. Ils
-ont constamment plus développés chez l'homme que chez la femme. Mais its
présentent, suivant, les sujets, des variations considérables. Certains sujets, ne
possédant que des poils de duvet, ont pour ainsi dire toute leur surface cutanée
entièrement glabre. D'autres, au contraire, présentent daus les régions sus-
indiquées de véritables forets de poils. On a vu les poils de la poitrine atteindre
jusqu'à 17 centimètres de longueur.
C'est le cas de rappeler ici cette race
particulièrement velue qui habite
les îles Kouriles, les Aïnos, dont le
corps tout entier est recouvert de
longs poils, véritable toison, suffis
samment épaisse parfois pour ne
pas laisser voir la peau.
R. STRUCTURE DU POIL
sous ta forme d'un mince tisére transparent et amorphe (t)g.644ct 645). H))''
Coupe transversale d'un poil et de son Macule, faite un peu au-dessus do la papmc.
corps du poU, avec i', son cpidcrmiculc. tunique nbt'cusf 'tu toUicu~. 3, mcntbt'anovHt'~c. î. ~ahx'
<i'iUt6!iatcextd'HC. ë, gaiuc epiUtÉhatc mtct'uc, a~'cc M. couche ~f Hcfttc; couche de Haxic~ c. cuscute <tc la
,uHe. 6, vaisseau sanguin.
R.
Fig.646.
partie du réseau sous-cutané. Ils forment a la base Terminaisons
nerveuses dans les
du follicule un réseau en forme de cupule, dont la follicules du poil (d'après RA~-
concavité regarde la papille. Ce réseau sous-folticu- VtER. E
SENS DU GOUT
(LANGUE)"
Le goût est celui de nos cinq sens qui nous faHj connaître tes qualités sapides
des corps ou saveurs. Quel que soit leur nombre, tes saveurs sont toutes réduc-
tibles à l'un de ces deux groupes,: les saveurs sucrées et les saveurs amères. Ce
sont, en définitive, les deux ordres de saveurs fondamentales, avec tes mille
variétés qu'elles présentent, que nous fait apprécier le sens du goût. Les appa-
reils nerveux terminaux, destinés à être impressionnés par elles, sont disséminés
à la surface extérieure de la langue, qui devient ainsi l'organe du goût.
La langue est un organe musculeux et très mobile, logé dans l'espace parabo-
lique que circonscrivent les arcades dentaires et remplissant complètement cet
espace quand la bouche est fermée. Elle n'est pas seulement l'organe essentiel du
'goût elle joue encore un rôle important dans la mastication, la déglutition, la
succion, l'articulation des sons; elle devient, enfin, un véritable instrument de pré-
hension chez un grand nombre d'animaux, notamment chez le chien et chez la
plupart des mammifères herbivores
Nous étudierons, en trois articles distincts:».
'i° Sa coM/WMKKtOM ea;(e}'MtH'e;
2"SoncO~SWMSCM~M7'<?,'
3" Sa muqueuse.
ARTICLE 1
les deux autres latéraux chacun d'eux comprend dans sa structure des faisceaux
de fibres conjonctives, des libres élastiques et aussi quelques faisceaux de fibres
musculaires striées, le tout recouvert par un prolongement de la muqueuse.
2°Face inférieure. La face inférieure (fig, 650), bien moins étendue que la
précédente, repose tout entière sur le plancher de la bouche. Cette face nous pré-
sente, elle aussi, sur la ligne médiane un sillon antéro-postérieur, auquel fait
suite en arrière un important repli de la muqueuse, également médian, connu sous
le nom de frein ou de /Me< (1) de forme semi-lunaire, le frein est très résistant
et limite dans une certaine mesure la locomotion de la langue, plus particuliè-
rement ses mouvements d'é!évation
et ses mouvements de projection en
avant.
A la partie inférieure du frein de la
langue et de chaque côté de la ligne
médiane, s'observent deux petits tu-
bercules perforés à leur centre ce
sont les orifices des canaux de Whar-
ton (3), qui apportent dans la cavité
buccale, comme nous le verrons plus
;tard, ? salive élaborée par la glandee
sous-maxillaire. Un peu au-dessus.. se
voient les orifices des canaux excré-
teurs de la glande sublinguale (4).
Nous signalerons encore, à la face
inférieure de la langue et de chaque
côté du frein/les deux veines ranines,
se dessinant, au-dessous de la mu-
queuse, sous la forme de deux sailtics
longitudinales a reflet bleuâtre.
La muqueuse sublinguale diffère
beaucoup d'aspect en dedans et en de-
hors de la veine ranine. En dedans,
elle est plus mince, plus lisse, d'une
coloration grisâtre ou légèrement ro-
sée. En dehors, elle est plus épaisse,
plus rouge et surtout beaucoup plus
irrégulière elle nous présente, en
effet, au lieu d'une surface unie, un
système de plis, de crêtes, de bosse-
Fig. 650.
lures formant par leur ensemble une
La langue fortement érignée en haut, pour mon- surface essentiellement raboteuse et
trer sa face inférieure et le plancherbuccal.
(Du côté gauche, la muqueuse a été excisée, ainsi que les comme déchiquetée. La limite entre la
fibres musculaires les plus superficielles, pour mettreà décou-
vert, la glande de Nulm.)
portion lisse et la portion raboteuse
t, frein de la langue ou fitet. 3, muqueuse du plancher
de la muqueuse sublinguale est une
buccal, irrégulièrement soulevée par les lobules de la glande
sublinguale. 3, petite éminence où débouchent les conduits
ligne irrégulièrement festonnée qui
de Wharton. 4, embouchures des conduits de la glande longe le côté externe de la veine ra-
sublinguale. 5, glande de Nubn ou de Blandin. 6, artère
nine.
"t.
ranine et nerf lingual qui longent le bord interne de cet amas
glandulaire. 7, veine rauine. 8, frange sublinguale ou
plica fimbriata. 9, conduits excréteursde la glaude de Kuhu. Chez le nouveau-né et chez l'enfant, la face
inférieure de la langue nous présente, de
chaque côté de la ligne médiane, un- repli muqueux, qui commence un peu en avant >t~ la hocn
de 10. nase
de la langue et qui, de là, se dirige obliquementd'arrière en avant et de dehors en dedans. Ce
repli, dont le bord libre est plus ou moins frange, a reçu le nom de repli /<YM!~ë(/)h'M! /:m<'Wa<a.)
Le repli frangé s'atrophie au fur et à mesure que le sujet se développe, mais on en trouve tou-
jours des traces chez l'adulte. D'après GEGEKBAUR,ce repli muqueux est l'homologue de la ~fMy:<c
acce~otre !K/ë?'ieK;'e des singes, qui est elle-même le rudiment d'une langue plus ancienne,
laquelle n'était pas encore musculaire (voy. à ce sujet GEGEK'MUH, ~e:<)'CM)' JMbt'p/;oL der
ZMtt~e, Morphol. Jahrbuch, 1886).
3" Bords. Les bords de la langue, libres et arrondis, répondent aux arcades
dentaires. Comme la langue elle-même, ils s'amincissent gradueHemcnt en se rap-
prochant de la pointe de cet organe.
4° Base. La base de la langue, large et épaisse, répond successivement d'avant
en arrière 1° aux muscles mylo-hyoïdiens et génio-hyoïdiens; 2" à l'os hyoïde;
3" à l'épiglotte, à laquelle l'unissent les trois replis glosso-ëpiglottiques ci-dessus
mentionnés.
5" Pointe. La pointe, désignée encore sous le nom de sommet, est aplatie de
haut en bas et fort mince. Sur sa partie médiane, viennent se réunir le sillon supé-
rieur et le sillon inférieur de la langue. La continuité de ces deux sillons, plus
ou moins accentuée suivant les sujets, partage la langue en deux moitiés symé-
triques, vestige évident de la bifidité de cet organe que nous présente normale-
ment un grand nombre de vertébrés inférieurs.
· ARTICLE II
§ I. SQUELETTE DE LA LANGUE
Le squelette de la langue est constitué '1°par un os, l'os Ayo~e, déjà décrit
(tome P' p. 228); 2° par deux lames fibreuses, la MteH~'SKe hyo-glossienne et le
septum MC~MK.
1° Os hyoïde. L'os hyoïde, situé au-dessous et en arrière de la langue, pré-
sente avec cet organe des connexions intimes.
Chez les poissons et chez les oiseaux, il envoie au milieu des faisceaux muscu-
laires de la langue des prolongements, qui constituent pour ces parties molles une
véritable charpente osseuse. Nous voyons encore, chez quelques mammifères,
notamment chez le bœuf et le cheval, une apophyse médiane surgir du corps de
l'hyoïde et pénétrer dans l'épaisseur de la langue.
Chez l'homme, la langue, plus mobile et plus indépendante en raison des fonc-
tions plus élevées qui lui sont dévolues, n'est plus reliée a l'hyoïde que par les
faisceaux musculaires qui prennent origine sur cet os et par les deux lames
fibreuses mentionnées ci-dessus.
2° Membrane hyo-glossienne. La membrane hyo-glossienne est une lame
fibreuse, située a la partie postérieure de la langue et dirigée transversalement.
Elle se détache du bord supérieur du corps de l'os hyoïde, dans l'intervalle com-
pris entre la petite corne d'un côté et la petite corne du côté opposé. De là, elle se
porte en haut et en avant et disparait, après un parcours de 8 à 10 millimètres, au
milieu des faisceaux musculaires. Sa face inférieure ou profonde recouvre les fibres
postérieures du génio-glosse. Sa face supérieure ou superficielle répond a la partie
la plus reculée de la muqueuses linguale, dont elle n'est séparée que par une
nappe conjonctive, où se logent quelques glandules salivaires, quelques vaisseaux
et le repli glosso-épiglottiquemédian.
3° Septum médian. Le septum médian ou septum lingual est une lame
fibreuse, d'une coloration blanc jaunâtre, placée de champ sur !a ligne médiane
entre les deux muscles génio-glosses.
Il revêt la forme d'une faux et présente, par conséquent, deux faces latérales,
deux bords et deux extrémités. Ses deux faces latérales, l'une gauche, l'autre
droite, servent de surface d'implantation à de nombreux faisceaux musculaires
que nous étudierons dans un instant. Son bord supérieur, convexe, se dirige
parallèlement à la face dorsale de la langue, dont il n'est séparé que par un inter-
valle de 3 ou 4 millimètres. Son bord inférieur, concave, répond aux fibres
les plus internes des deux génio-g!osses, qui s'entre-croiscnt au-dessous de lui.
Son extrémité postérieure ou base se continueavec la membrane hyo-glossienne
et, par son intermédiaire, avec l'os hyoïde.–Son extrémité antérieure s'effile
en pointe et se perd insensiblement a,u milieu des faisceaux musculaires du som-
met de la langue.
Considéré au point de vue de sa structure, le septum médian dp !a langue est
formé exclusivement par du tissu fibreux et ne mérite en rien, du moins chez
l'homme, la dénomination de/~Y)-ca?'<~ag'e médian que lui avait donnée BLANDIN
et que lui donnent encore certains anatomistes.
.T!
voisins.. d'Izaryn,go-ylosse. 2
M.EXTRi~st.QCES..
A). M. EXTRINSE~oss Naissant des organes voisins.. ~f/MK'?:.?o-<MM. 2
(~[)M~~a~o-g'<OM<2 2
'Naissant la fois des os et ~tn'/M~Mpt~'teM)'. t
:).
des organes voisins. ~t<a~w/'e)'t'eM)' 2
B).M.)NTMNS&QUES.7')'aMsfe)'~e.2
TOTAL
i° Génio-tflosse. Le génio-glosse (fig. 681,8), le plus volumineux des mus-
ses de la langue, revêt la forme d'un large triangle dont le sommet se trouve
iitué derrière la symphyse mentonnière et dont la base, fortement convexe,
répond à la face dorsale de la langue dans toute sa longueur.
a. /Mser<:OH~. Il s'insère en avant, à l'aide d'un court tendon, sur l'apophyse
géni supérieure. De là, il se porte en haut et en arrière, en rayonnant à la manière
d'un large éventail. Ses fibres suivent par conséquent les directions les plus
diverses
Les /{6?'e& ~M/'e~'eMfes ou pos<e~'eMr<?s, obliques en bas et en arrière, se portent
vers l'os hyoïde et se fixent à la partie supérieure de cet os.
Les /~ù)'es St(pe)'teM)'es ou (mMrteMres se portent en haut et en avant, en décri-
vant une courbe à concavité antérieure, et viennent se terminer dans la pointe de
la langue.
Les /<6)'es MoyeMMes enfin, de beaucoup les plus nombreuses, rayonnent vers la
face dorsale delalangue et se terminent à la face profonde de la muqueuse, depuis
lamembrane h yo-glossiennejusqu'à la région de la pointe. Décès dernières fibres
du génio-glosse, quelques-unes, celles qui sont le plus internes, s'entre-croisent
sur la ligne médiane, immédiatement au-dessous duseptumiinguai, avec celles du
côte opposé. D'autre part un certain nombre d'autres se continuent manifestement
avec les fibres du pharyngo-glosse (fig. 652,8'), constituant ainsi de longs fais-
ceaux qui s'étendent sans interruption depuis le pharynx jusqu'à la symphyse
mentonnière (muscle ~M'o-p/t~K~eMde WiNSLOw).
b. Ra~po?'<s. Le muscle génio-glosse est en rapport par sa face externe avec
ta glande sublinguale, le canal de Wharton, l'artère linguale, le nerf grand hypo-
glosse et les trois muscles hyo-glosse, stylo-glosse et lingual inférieur. Par sa
face interne, il répond au muscle génio-glosse du côté opposé. 11 n'en est séparé
que par une mince couche de tissu cellulo-adipeux et par le septum médian.
Son bord antérieur, concave en avant, regarde la symphyse mentonnière. Il est
recouvert par la muqueuse de la face inférieure de la langue. Son bord infé-
rieur, sensiblementrectiligne, repose dans toute son étendue sur !c muscle génio-
hyoïdien, qui suit exactement la même direction.
c. ~fc<t'OM. Par leurs fibres inférieures, les muscles génio-glosses portent en
haut et en avant l'os hyoïde sur lequel ils s'insèrent et, avec l'os hyoïde, la langue
elle-même qui présente avec cet os des connexionsintimes. Les fibres moyennes,
agissant directement, sur la langue, l'attirent en avant et déterminent sa projection
en dehors de la cavité buccale. Les fibres supérieures au contraire, en raison
<!e leur direction toute différente, portent la pointe de la langue en bas et en
arrière. Lorsque tous les faisceaux du muscle se contractent simultanément,
la langue se pelotonne sur elle-même, en s'appliquantfortement contre le plancher
de la bouche et contre la face postérieure du maxillaire inférieur.
2° Stylog-losse. Le stylo-glosse (fig. 651 J) est un muscle long et grêle qui
s'étend de l'apophyse styloïde aux parties !at6ra)es de la langue.
a. Insertions. Il s'insère en haut 1° sur les côtés antérieur et externe de
l'apophyse stytoïde, au voisinage de la pointe 20 sur ta partie'ta plus élevée du
ligament stylo-maxillaire. De là, il se porte obliquement en bas et en avant, en
s'élargissant et en se contournant légèrement sur lui-mème, d'une façon telle que
C
sa face antérieure tend à devenir externe. Parvenu sur les côtés de la langue,
immédiatement en arrière du pilier antérieur du voile du pa)ais, il se divise en
trois ordres de faisceaux, que l'on distingue, d'après leur situation, en inférieurs,
moyens et supérieurs
Les faisceaux !'M/'ë?'M!M' obliques en bas et en avant (ng. 651,1') s'engagent
entre les deux portions de t'hyo-gtossc et se continuent, au-dessous de ce muscle,
en partie avec les faisceaux du lingual inférieur, en partie avec ceux du génio-gtossc.
Les /'<Mse<M;Kmo~eHS longent le bord correspondant de la langue, en décrivant
comme ce bord )ui-mcmc une tégère courbe à concavité interne. On peut les
suivre jusqu'au niveau de ta pointe.
Les /'aMceatM? SMpeWeMt's ou ~'M(e!es, s'infléchissant en dedans, se portent.
bcrixontatement vers le septum tingua), sur lequel its se terminent tes uns, tes
postérieurs, affectent une direction nettement transversale; les autres suivent un
trajet oblique, d'autant ptus oblique qu'ils sont plus antérieurs.
h. Ti'sp~o~ Le stylo-gtosse est en rapport 1° en dehors, avec la glande
parotide, le muscle ptérygol'dien interne, la muqueuse tinguaie et le nerf lingual
~0 en dedans~ avec le ligament styto-llyoïdien, te constricteur supérieur du pharynx
et t'hyo-glosse.
c. /<c<OM. 1T porte la tangue en haut et en arrière et tend a l'appliquer forte-
ment contre le voue du palais.
3°Hyo-glo8se.– L'hyo-gtossc (tig. 65t,2,2')est un muscte mince, aplati et
(juadritatère, situé a ta partie latérale et inférieure de la tangue.
a. /Kse~oKS. H s'insère en bas ')° sur le bord supérieur du corps de l'os
grande corne dans toute son étendue. On désigne sous
hyoi'de, dans la partie qui avoisine ta grande corne 2° sur la ièvre externe de ta
le nom de
co's/o-~osse (de xsp<x.;corne) la portion de ce muscte qui. se détache de la grande
('u)'nc~ sous te nom de ~.s~'o-~OMe ta portion qui repond au corps même de l'hyoïde
nu basi-hyal.
Ces deux portions constitutives de t'hyo-gtosse~ le cérato-gtosse et le basio-
~iosse, sont très souvent séparées t'unc det'autre, a leur partie inférieure, par un
interstice ceiluto-graisseux a travers tequet on aperçoit l'artère linguale. Plus
hautj ils sont plus nettement séparés encore par les faisceaux inférieurs du stylo-
~tosse, qui sont sitùés.tont d'abqtd sur la face superficielle du cérato-gtosse et
s'engagent ensuite au-dessous du ëasio-gtosse.
Partis dôt'hyoîde, les faisceaux de l'hyo-gtosse se portent en haut et un peu en
avant et gagnent tout d'abord te côté interne de la portion moyenne du stylo-
glosse. Là, changeant brusquement de direction, ils s'inftéchisscnt en dedans et en
avant, et, de verticaux qn'its étaient, deviennent horizontaux. Ils se mêlent ators
aux faisceaux supérieurs du stylo-gtosse, qui présentent la même direction, et,
ranime eux, ils viennent se terminer sur te septum médian depuis la base de tn
t.utguc jusqu'à la pointe.
Au muscle hyo-gtosse, tel que nous venons de le décrire, vient se joindre, su
t'ien des sujets, un faisceau additionnel ou accessoire, qui se détache en arrière,
suit de l'extrémité de la grande corne, soit du constricteur moyen du pharynx.
guette que soit son origine. ce faisceau accessoire (ng.6St,2'), le ptus souvent
.u'rondi et toujours fort grêle, se dirige obliquement en haut et en avant it croise
~'n écharpe la face superncicttcde t'hyo-gtosse, atteint le faisceau moyen dit stylo-
~!ossc et se joint il ce dernier faisceau pour gagner avec lui ta pointe de la langue.
h. Ti'a~o?' Le muscle hyo-gtosse présente des rapports importants.
!c profonde répond successivement au constricteur moyen du pharynx, au pha-
Sa
ryngo-gtosse et au génio-gtosse. Cette face est encore en rapport avec l'artère lin-
.~ate, qui s'applique contre elle en la croisant un peu.obliquementd'arrière en
.'vaut et de bas en haut. Sa face superficielte est recouverte en grande partie
les muscles myto-hyoi'dicn, styto-hyoi'dien et digastrique. Elle répond en
~utre 1" à la glande sous-maxittaire, qui repose sur sa partie postérieure (voy.
''ette gtande) 2° au canal de Warthon et aux nerfs lingual et grand hypoglosse,
~"i la croisent d'avant en arrière.
c. ~c<t'e'M.–Les musctos hyo-giosscs sonttes 'nusctes abaisseurs de ta langue
ils ta compriment transvcrsatemcnt et )a t'approchent de l'os hyoïde. Lorsque ta
tangue a,et,6 portée en avant par l'action des genio-glosses, ta contraction des
hyo-gtossesia porte en arrière et ta ramène, dans la cavité bucc)!t)e.
C/tOtK/)'o-Q.Me. ~Oti & dëct'tt sous ce nom et considéré comme une dépendance de l'hyf.)-
glosse un poi,it fa.iiicea.u musculan'e, qui natt, en an'iere, sur )e côté interne de la. petite corne
do ('hyoïde et se porte ensuite en avant et, en ha.at, pour venir se termm.or, do chaque, oûte de in
ligne médiane, & hi face dorsale de ia langue. Ce faisceau manque quelquefois, contrairement a
l'assertion de n.uj.H~ qui le regardait comme constant. En outre, il
me parait devoir être dis-
tingué de l'hyo-glosse, dont il est séparé a son origine nyoïdiennë par l'artère ling'uale.etparJe
m'uscle pharyngo-glosse.
s<s~/ty~M(ftg. 651.. 7), es~ si~ue dans t'epaisseu)' du piHct' anturicur du \'oi)c 'ht
patais. 11 en constitue la portion cent)'a)e et pour ainsi dire le squelette.
a. /Mse?'~OH$. H s'insère en haut sur !a face inférieure du voile du paiais. !)<'
il i) descend vers la base de la tangue, en décrivant une courbe à concavité diri.Kuc
en avant et en haut, et vient s'épanouir sur le bord correspondant de )a langttc,
en confondant ses ubres avec celles du phar\'t)go-g!osse et delà portion môyetUH'
dusty!o-g)ossc.
b..Ra~'p0)'<s. Ce muscle répond a la muqueuse dans )a plus grande partie de
son (''tendue.
c. /tc~o?t. Quand il se contracte, il porte la tangue en haut et. en arrière.
5° Pharyngo-glosse. On donne ce nom de muscto pharyngé-grosse (fig. 651
et. 682,8,8') a. un paquet de libres musculaires que le constricteur supérieur du
pharynx jette sur les côtés de la langue.
Ces faisceaux se distinguent en supérieurs et inférieurs. Les premiers longent
le bord correspondant de la langue, en se confondant avec les faisceaux'du palato-
~osse et tes faisceaux moyens du stylo-gtossc, qui présentent la même direction.
–Les faisceaux inférieurs, obliques en bas et en avant, s'engagent au-dessous de
rhyo-glossc et se continuent la,, en partie avec les fibres du génio-gtossc, en partie.
avec !es fibres du lingual inférieur.
Comme te précédent, ce muscle porte la langue en arrière et en haut.
Ë~ RESUME, toutes tes libres musculaires de ta tangue, quels que soient tour
origine, leur trajet et teur terminaison, peuvent être divisées, au point de vue de
leur direction, en trois groupes fibres tongitudinatcs, libres verticales, fibres
transversates.
Les /<~es <OM~t'<M~Mta~es cheminent para)tètemcnt a t'ax.eantéro-post6rictn'
de ta tangue. Elles ont pour origine t" en haut, le lingual supérieur 2' en bas,
le tinguat inférieur, les faisceaux inférieurs du pharyngo-gtosse et les faisceaux
postérieurs du génio-gtosse 3° sur les cotés, le pharyngo-gtosse (faisceaux supé-
rieurs), le patato-gtosse et le stylo-glosse (faisceaux moyens).
Les/<?S!<zca/es proviennent également de plusieurs sources 1" sur ta
tigne médiane, du génio-gtosse 2° sur les cotés, de la portion ascendante des
byo-gtosses.
Les/t6?'<'s<?'aMSuer.sa~es,enfin, ont pour typa les fibres du muscle transyersc,
qui, comme nous l'avons vu, se portent horizontalement du septum médian aux
bords de ta tangue. ces fibres viennent se joindre 1° les fibres de 1.~ portion
horizontale de l'hyo-gtosse; 2° les faisceaux supérieurs du styto-gtosse; 3° ia
portion horizontale de l'amygdato-gtosse.
Les trois ordres de fibres précités peuvent être mis en évidence par ta dissection.
Mais c'est surtout sur des coupes verticales, transversatesou antéro-postérieures,
qu'its apparaissent avec netteté, comme on le voit sur ta figure )033. Ces coupes
nous montrent en même temps que les faisceaux musculaires en question s'entre-
croisent et s'enchevêtrent sous les angtes les ptus divers et qu'ils sont séparés tes
uns des autres par un tissu adipeux mou et;,presqn:' fluide.
ARTICLE m
MUQUEUSE DNGUALH
t. Co~FORMATtON EXTËRtEURE
i°DispositiOQ générale. -La muqueuse hnguate est jetée sur le corps muscn-
t:ure de la langue a la manière d'un étui. Elle en recouvre toutes les régions a
l'exception de la base, sur le pourtour de laquelle on la voit se réfléchir pour se
continuer avec les muqueuses voisines. C'est ainsi qu'en arrière elle se confond
avec les muqueuses du pharynx et du larynx, en formant en avant de i'épigtottc
les trois replis dits gtosso-epig)ottiques(p.855).Surtescôtés, elle se continue ave'-
la muqueuse du voile du palais et de l'amygdale. En avant et en bas, elle se con-
tinue de même avec la muqueuse du ptanchcr de ta bouche; en formant sur ).)
iignc médiane ce repli semi-tunaire que nous avons décrit plus haut sous te non)
de frein ou filet.
2" Epaisseur. L'épaisseur de la muqueuse linguale est toin d'être uniforme
mince et transparente sur ta face inférieure de la langue, cette membrane s'épaissit
tégèrement en atteignant tes bords. Ette présente son maximum d'épaisseur a ta
partie moyenne de sa face dorsale, entre le foramen c<.ecum et la pointe.
3° Consistance.– La consistance de ta muqueuse tinguate varie, comme son
épaisseur, suivant les régions que l'on examine. C'est encore sur le tiers moyen
de la face dorsale que cette consistance est la plus grande. Elle est plus faihte sur
ta face inférieure, plus faible encore au niveau des bords, à la base et à ta
pointe. Sur ces derniers points, t'enveloppe muqueuse de ta tairguc se taissc facile-
ment déchirer.
4° Coloration.– Quant usa cotoration, cUe est presque toujours rosée sur ta
face inférieure. Sur ta face supérieure et sur'tes bords, cHe est egatement ros4e ou
jn~me rouge immédiatement après
!c repas; mais après une abstinence
de quelques heures et principale-
ment le matin & jeun, elle est p!ns
ut) moins blanche,quelquefois même
jaunittre. On sait t'importancc c)i-
nique que les médecins attachent à
cette coloration blanchâtre, de la
tangue (~a~Me sa~M/c~, ~K?~Me
c/W~ee).
du le
tcur ensemble une figure géométrique qui rappeHc très exactement un V majuscule
c'est le V ~'M~!M~. La papille qui en occupe le sommet (9) est la plus volumineuse
bourreletqui t'entoure et qui, lui aussi, est très développé,la dépasse
ordinairement en hauteur, de telle sorte qu'elle semble surgir du fond d'une cavité
cette cavité, naturcttement impaire et médiane, constitue ie (rott &o)'~Me de la
~m<7Me ou /braM:eM c~CtMH. Les deux branches du V lingual se dirigent l'une et
l'autre vers le bord correspondant de ta tangue mais, comme nous le montre ta
figure 649, elles s'arrêtent constamment & quelque distance de ce bord. Nous ajou-
terons que les papilles caliciformcs sont inégales en volume et que ce volume dimi-
nue graduellement, en allant de la ligne médiane vers le bord libre de ta langue.
b. ~~MS~OK des papilles ~OM<b)'Mes. Les papilles fongiformes, au nombre
de 180 a 200 (SAPPEY), sont irrégulièrement disséminées a, ta face dorsale de ta
tangue, en avant duV lingual, principalement au niveau des bords etde la.pointe.
On en rencontre bien encore en arrière duV; mais elles y sont en très petit nom-
bre et elles se trouvent toujours immédiatement en arrière des papilles caliciformes.
c. tS~<tM:<:OH des papilles /<M/'or)Mes. Les papilles filiformes occupent toute la
portion delà face dorsale de la langue qui est située en avant du V lingual. En se
juxtaposant les unes a ta suite des autres, elles forment des séries linéaires qui se
dirigent obliquement du sillon médian de la langue vers ses bords, parallèlement
.mxdcnxiu'ancItesduV.
d. 6'~Ma<OH des papilles foliées. Les papilles foliées s'observent seulement,
ainsi que nous l'avons dit plus haut, sur la partie postérieure des bords de la
langue. Ces papilles foliées sont rudimentaires chez t'hommc mais elles présen-
tent un développement remarquable chez certains animaux. Chez le lapin notam-
ment, ainsi que chez le lièvre, elles forment de chaque côté de la langue une
saillie ovatairc, comprenant de 10 a '15 plis paraJIèlcs, dont l'ensemble constitue
pour ces espèces auimatcs, les o)'~<M!es/'o~'es de MAYER ou o?'~aHes~ë?'&Ma;~M~OM<.
e..S'~aMoM~es~apt~esAëMtisp/iët'~Mes. Quant aux papilles hémisphériques
on papilles simples, on les rencontre sur toute l'étendue de la muqueuse linguale.
H))cs existent non seulement dans les régions ou les autres papilles font défaut,
'nuis encore sur te sommet des papilles caliciformcs, fongiformes, filiformes, ainsi
'me sur ies plis foliés.
2" Glandes. –Les glandes de la muqueuse linguale sont de deux sortes les
glandes foUicutcuses et les glandes muqueuses ou séreuses.
A. GLANDES FOLucuLEBSEs.–Les gl&ndes foU-i.culeusessont situées sur le dos de
la. iangue, en arrière d'
Y tingua!~ oh elles forment une traînée continue de i'épi'
glotte aux papilles caliciformes et d'une amygdale à l'autre. Ces glandes se pré-
sentent sous la forme de petites saillies, irréguUèrcmcnt hémisphériques ou lenti-
culaires, de a4miHimètresdediamètrc (tig. 649,11). Elles soulèvent la, muqueuse
à leur niveau et présentent a leur point culminant un petit orifice, facile a distin-
guer même à l'œil nu, qui conduit dans une cavité centrale.
En étudiant les glandes folliculeuses sur une coupe verticale (fig. 658), on cons-
tate que leur cavité centrale est formée par une dépression ou plutôt par une invo-
lution de la membrane muqueuse. Sur la face profonde de cette portion de
muqueus.e, ainsi réfléchie, se trouve appliquée une couche toujours unique de fol-
licules clos, qui rappellent exactement par leur structure ceux de l'amygdale ils
sont arrondis ou ovalaires, ont de 200 à 800 de diamètre et reposent au sein
d'un tissu conjonctiflâche, dont les travées servent de support à un riche réseau
capillaire. Enfin la glande folliculeuse se trouve limitée du côté des organes sous-
jacents par une enveloppe conjonctive ou même fibreuse, laquelle se continue, sur
le pourtour de son orifice, avec le chorion de la muqueuse linguale.
B. GLANDES MUQUEUSES. Les glandes muqueuses ou séreuses sont des gtandes en
grappe, en tout scmbiabh's aux g)andesen grappe qui se trouvent disséminées sur
les parois de la cavité buccate. Considérées dansicur enscmbfe, elles sont disposées
en une espèce de fer a cheval, dont )a parti.e moyenne répond au tiers postérieur de
la iangue et dont les branches longent d'arrière en avant les bords de cet organe,
pour venir se terminer sur sa face inférieure, do chaque cote de !a pointe. ()h tes
divise d'ordinaire en trois groupes un groupe
postérieur, un groupe daterai et un groupe antéro-
inférieur.
a. G?'OMpe ~os~tM'. Le groupe postérieur,
impair et ïnédian, comprend toutes tes gtandes
qui se trouvent situées en arrière du V thtguil),
entre une amygdale et t'amygdatc du cote oppose.
Ces g)andcs/ remarquables par et
teur nombre
par teur yotume, sont sjtuëes au-dessous de ia
couche des gtandcs folliculcuses, dans te tissu
cp,)!uta)re sous-mùqueux. Leur corps ou partie
sécrétante repose exactement sur te musetc tin-
guat supérieur. Leur canat excréteur vient s'ou-
vrir a. (a surface tibrc de la muqueuse. soit entre
les glandes fotiicuteuses., sojt dans )a cavité même
de ces gtandes (fig. 6S8.7).. Cette dernière dis-
Fig:.6M. position est même ta plus commune.
.Lobute d'une glande muqueuse b. CroMpe /<!<ëfa~. Le groupe iaterat ou
de la langue (Kt.Etx).
n, tubes glandulaires (alvéoles), vus dans groupe
des bords de la langue forme une traince
des. directions diverses et taj)iss6s par des
ceUuics transparentes. –J, conduit e\cre-
continue, qui s'étend depuis les papiHcs caUci-
teur, tapisse par de petites ee)tu!espehe- formes jusqu'à lapointe. Ces gtandes présentent
driques.
cette particularité qu'ettes reposent partcur baSt',
non plus sur le muscle sous-jacent connue tout à l'heure, mais dans t'épaisseur }
même de ce muscle elles sont intra-muscutaires. Constamment, les gtandes
muqueuses latérales constituent a ta partie postérieure des bords de la langue.
juste au niveau du point où se trouvent )cs papilles fotiécs, un petit groupe dis-
tinct, que l'on désigne improprement sous le nom de ~ame~e de IFe~e?'. Ce n'est
pas, en effet, une glande unique, mais un groupe de plusieurs petites glandes
massées sur le même point. Leurs canaux excréteurs viennent s'ouvrir à la face
inférieure de la langue. t
c. CroM~e a[M(ë)'o-tM/'e)'MM?'. Le groupe antero-inféricur ou groupe de la [
pointe forme de même, à la face inférieure de la langue et de chaque côté de la
tigne médiane, un autre petit groupe distinct qui a été signaté pour ta première
fois par BL&nmn, en 1823, et décrit à nouveau en 1845 pariSuHN. On le désigne in-
distinctement sous les noms de glande de B/<M<~K ou de glande de ~VM/!M. La glande
de Blandin, constituée comme la glande de Weber par la réunion sur un même
point de plusieurs glandes distinctes, se présente à t'a'ii sous la forme d'une petite
masse obtongue, mesurant de 1S a 20 mittimètrcs de longueur, 7 a 8 mitiimètrcs
de largeur, 5 ou 6 mittimètres de hauteur. Ette est située dans t'épaisscur des
1
muscles styto-gtossc et lingual inférieur. Ses conduits excréteurs, au nombre de
cinq ou six, s'ouvrent perpendiculairement sur la face inférieure de la langue (te
chaque coté du frein (fig. 650,5 et 9).
geons du goût le Uquido sécrété par elles semblent avoir pour fonct~dc lâvcr
le champ gustatif après chaque sensation pour assurer ainsi ta pureté de la
sensation suivante
D. STRUCTURE.–Lesbourgeons du goût se composentesscntienemontde ceHutes
épithé!iates, hautement différenciées en vus de la fonction spéciale qui leur est
dévolue. On les distingue en cellules de soutènement et cellules gustativcs
a. CeMM~es de soutènement. Les celtutes de soutènement (fig. 664, A) for-
ment pour la plupart la paroi extérieure du corpusc~de, d'ou le nom de cellules
)'ecoMM'aM<esque leur donne Lov~x. Un certain nombre d'entre elles, cependant,
se disposent au centre même de t'organe, en se mëtant, comme l'ont fait remarquer
MERML et RANViER, aux cellules gustatives proprement dites. Les csHutes de sou-
.tènement sont fortement aUcngées, eHipsoïdes, en forme de tranches de meton.
Elles se terminent en pointe à leur extrémité libre, tandis qu'a leur extrémité
opposée, elles se divisent ou se renflent pour former une sorte de pied (RANViER).
Leur protoplasma, légèrement granuleux, renferme à son centre un gros noyau
de forme lenticulaire.
b. Cellules ~MS<<ï~'ces.–Las cellules gustatives ou sensorielles (fig. 664, B)
se trouvent incluses dans l'espèce d'enveloppe que leur forment par leur cnsemb)''
iesceHutesde soutènement. A la fois longues et minces, cHes présentent a ieur
centre un noyau volumineux de forme ovoïde, qui les divise chacune en deux por-
tions, t'une périphérique, L'autre centrale. La portion périphérique se dirige
.vers la surface libre de la muqueuse, en s'amincissant de plus en plus, et se termine
-par un prolongement uUforme ou cil, Icquc) s'échappe, ainsLqtie nous i'~von~vu
plus haut, par le pore gustatif. La portion centrale descend vers te chorionet se
termine d'ordinaire à la limite profonde de l'épithélium par une extrémité tihrc.
Cette extrémité, du reste, est fort variable: tantôt elle est coupée carrément; tantôt
elle est é)argie en pied ou renuéc en massue; il n'est pas rare de la voirbifurquéc,
constituant alors ce qu'on appeiïe les cellules eM /'OM)'cAe«e (fig. 664, G).
Par leur forme, par leurs prolongements, par leurs réactions histo-chimiqucs,
les cellules gustatives présentent les plus grandes analogies avec tes cellules ner-
t. tin~uat.
V pohttc de la langue. 3, Nerfs et terminaisons nerveuses.
4" Les
sa face dorsale. 4. sa base. a. repli
iitcts nerveux destinés à la muqueuse tinguate
~osgo-cjtiïftt.tttitjuctn~dtan. 6. fosscttcsgtosso-
6p~:tot1it]ucs.
ta)crau\.
7\ rephs ~osso-pi~toUtqucs proviennent de deux
S. ~pi~tottc. t. omcrttu'c sup' sources principales du
ricurcdu tarjnx. 10. am;gda)c& il. piUcrs lingual et du gtosso-pharyngicn. Le Më?'
axt~ricurs du voile du patais.
lingual, branche du trijumeau, se ramifie dans
les deux tiers antérieurs <)c la muqueuse de la langue. Le HO'y ~sso-p/M~
~MM se disU'ibue aux papilles caliciformeset à la portion de ta muqueuse tingua!o
qui se trouve située immédiatement en arrière du V. A ces deux no'fs, nerfs
principaux, il convient d'ajouté)' le iuryngé supérieur, In'anche du pneumogfts-
triquo, qui envoie que)qucstii)rcs a la portion toute postérieure de la muqueuse
imguate, il cette portion qui avoisino !'épig)ottc et les rcpiis gtosso-épigtottiqucs.
REMAK a signaté depuis )ongtemps déjà (-i8a2) la présence de petits ganglions
microscopiques, dissémines le )ongdes ramifications du gtosso-pharyngicn et du
iingua). L'existence dccesgang'Hons péripttériques a été confirmée presque immé-
diatement après par KoLDKER et par Scmn'\ ~[ais ce n'est que dans ces derniers
temps que le microscope, à l'aide des méthodes de colorations nouvelles, est
venu nous fournir des notions précises sur le mode de terminaison de ces nerfs.
Nous examinerons successivement ces terminaisons nerveuses 'l°cn dehors
des bourgeons; 2~ au niveau des bourgeons; 3'' sur )es gtandes.
/L EN DEHORS DES BOURGEOIS Du GOÛT. Dans les régions de ia muqueuse ou
itn'y a pas de bourgeons du goût, tes ntcts nerveux de scnsLhitité générale se
terminent, non seulement dans les papHtcs dermiques, mais aussi dans la couche
épithéiiate, comme )e démontrent les recherches déjà anciennes de Bn.moTu ()88)),j,
d'AxEL KEY (i861) et les travaux plus récents de KnouN, de SEnron, de KA~vtER, de
RosENUEKG. D'après ce dernier histoiogiste, les ttbriHes nerveuses intra-épithéHafcs
cheminent, comme dans Fépiderme cutané, dans i'intcrvaHc des cellules. Elles
se divisent ici en deux groupes les unes, verticales, s'étevent jusque dans les
couches superficielles de l'épithéHum et s'y terminent en une série de grains
isolés, qui ressemblent à des gouttei&ttes (7'eA<?H); les autres, horizontateg,
s'arrêtent dans )es couches profondes de t'épithétium et s'y terminent par des
renflements ou boutons de forme variable,
On trouve dans l'épithéiium de ta langue quelques corpuscules de Langhcrans
(p. 822) ces corpuscules ne sont ici, comme dans l'épidcrmc cutané, que des
cellules lymphatiques, émigrécs du derme.
Il existe encore dans la muqueuse tinguate des corpuscules de Fachu et de
Krause. Lescorpuscutcs de Pacini ont été rencontres par Dn'LEvsEN ctAspË'rcn
't876. Quant aux corpuscules de Krause, ils ont été signâtes depuis longtemps
déjà dans les papiHcs hémisphériques et aussi dans la partie supérieure ou
extrémité libre des papiHes caliciformes et fongiformcs.
B. Au NIVEAU DES BOURGEONS DU Goû'r. Dans les régions occupées par les bour-
geoiis gustatifs, les tlIets nerveux du lingual et du gtosso-pharyngien pénètrent
les papities par leur base (663,6), se ramifient dans leur épaisseur et viennent
formera leur surface, immédiatement au-dessous de i'épithéiium, un riche plexus
qui, en raison de sa situation, a reçu le nom de plexus soMS-e/M<Ae~. Ce
plexus, formé par des libres plus ou moins variqueuses et entremëtécs dans tous
les sens, laisse échapper une inuttitudc de fibrilles destinées a la couche épithé-
liale. Nous les distinguerons, avec JACQUES, en trois groupes libres intergcm-
mates, libres périgcmmalcs, libres intragcmmatcs.
a. /<')?'es /M<e~etMHM~es. Les libres intcrgemmatcs ou intcrbutbaires (de
~e/?M?!<ï, bourgeon ou bulbus, bulbe) cheminent, comme leur nom l'indique, dans
l'intervalle des bourgeons du goût (fig. 666, 6). Les unes se terminent dans la
masse épithétiate, à des hauteurs diverses, par un petit rennement arrondi ou
ovalaire. Les autres vont jusqu'à la surface, ou elles se terminent de même par un
rendement en bouton il en est parmi ces dernières qui, au niveau de leur termi-
naison, s'incurvent sur elles-mêmes comme te fait un hameçon (<o'/?nHa!SOM e~
de LENHOSSEK). Au cours de leur trajet, les fibres intergeiTtiitates se di-
/:<'<M!ecoM
visent dichotomiqucment pu se résolvent en touffes plus ou moins fournies; 'ou
bien encore, elles émettent des coHatér:).tes, qui, comt'ne ta fibre-mère, se ter-
minent chacune par un petit renflement.
b. ft&)'es pë?'~eMtMM~es.–Lesfibres perigemmcdcs ou peribuibaires (fig. 666,6)
s'étaient & la surface extérieure des bourgeons, qu'elles enveloppent comme dans
un filet. Elles se terminent, toujours par un petit bouton, les unes à la partie
moyenne du bourgeon, les autres a son extrémité supérieure, autrement dit au
.5..
Terminaisons nerveuses dans les bourgeons gustatifs du tapin A, les bourgeons vus en long
B, les bourgeons vus en coupe transversale.
{PrcparaUonaubïeudcmcthytcuc,d'ap)'èsRETX[us.)
I, bourgeons du goût. 2, porc gustatif. 3. surface libre de la muqueuse. 4, plexus sous-epiUteUaï.
5, fibrilles mtr.tgemmates. 6, fïbriucspcri- et tnLcrgemmates.
voisinage dit porc gustatif. Par leur face externe, les fibrilles périgcmmales
émettent de fines collatérales, qui pénètrent dans l'épithélium intergemmai pour
s'y terminer à la manière des fibrilles du premier groupe. D'autres collatérales,
également très fines, paraissent naitre de leur face interne pour passer dans les
couches les plus superticielles des cellules recouvrantes et s'y terminer après
un court trajet(JACQUEs).
c. Ft&res Mï<)'a~MMKï~es. Les fibres intragemmales ou intrabutbairos
(tig. 666, 5) sont ainsi appelées parce qu'elles sont contenues, durant tout leur
trajet, dans l'épaisseur même du bourgeon. Elles s'insinuent entre les cellules
gustatives, s'accotent à elles, les enlacent ptus ou moins et entrent ainsi en rela-
tions intimes avec elles. On a admis pendant quelque temps que les SbriHcs ner-
veuses, issues du plexus sous-épithélial, se continuaient directement avec le prolon-
gement central des ceUutes gustatives, qui, de ce fait, acquéraient la signification
de véritabtes cellules nerveuses. Cette opinion a été soutenue, tout récemment
encore, par FusAm et PANASCf, a la suite de recherches entreprises à l'aide de ta
méthode deGo!gi sur ta muqueuse linguale de plusieurs mammifères. Nous avons
déjà dit plus haut que cette continuité de la fibriUe nerveuse avec le prolongement
central de la cellule gustatiye n'est qu'apparente. Les recherches récentes de
HETZIUS, de LENHOSSÉK, d'ARNSTEfN, confirmées dans ce qu'elles ont d'essentiel
par celles de JACQUES et de VAN (rEuucHTEN, s'accordent à établir que les fibrilles
intragemmales se terminent toutes, comme les fibres précédentes, par des extré-
mités libres renflées en bouton, .tes unes à des hauteurs- diverses dans l'épaisseur
des bourgeons, les autres au voisinage du pore gustatif.
C. SuR LES GLANDES.
Les gtandes de la face dorsato de la )angoc, préparées
on mémo temps que ta muqueuse linguatc par !a méthode de (j:o)gi, ont montre a
FcsARf et PANASa des faits intéressants
relativement aleur innervation. Ces deux
histologistes ont constaté a leur niveau
de riches plexus nerveux, formant au-
tour des acini glandulaires un véritable
réseau de fibres nerveuses, sur le trajet
desquelles se voyaient des renflements
(fig. 667,2) répondant vraisemblablementt
a des cellules nerveuses. De ces fibres ou
de ces cellules se détachent de fines nbril-
fes(3)qui traversent la membrane propre
de l'acinus et se mettent en contact direct
avec les cellules glandulaires. Ces fibrilles,
se divisant fréquemment à l'intérieur de
t'acinus, forment un réseau avec des Fig.667.
points uodaux ou des renflements termi- Coupe d'un acinus de glande muqueuse de
la langue (d'après FusAm et PAKASo).
naux de grandeur variable (4), réseau
i,t,fibt'csne)'veusesauLourdct'ac)nus.–5.ccHnips
dont chaque maille renferme en quelque nerveuses.3,fibres nerveuses dans l'acmus.–
sorte une cellule 4,4,gramsont'enf!em(.'ntssurîc~'ajet.dcsfibrcsncr-
glandulaire, avec le pro- t euscs. N, fimite de )'.tcinus. 6, lumièrc de t'aeinns.
toplasme de laquelle les éléments ner-
veux contractent des rapports très étroits, surtout au niveau de petits renflements
qui se fondent plus ou moins avec )e protop)asma de la cellule.
Voyez, au sujet des terminaisons nerveuses dans la muqueuse linguale LovES, Be!'<<Yt< ~!o'
~<'6)Ui/?tM~ :). Datt Ge~c/tmac~M~Mc/tOt der Xuti.~e, Arch. f. mikr. Anat., 1868, t.lY, p. 9C;
ScHWALBE, {7e&e)' </te Ge~c/i?):ac~o;a?!e t<e;' Sa!«yc//t)'e)'(' !f. r/e;' Me~.s'e/tef:, ibid., 1868, p. 154
ExGELMAKK, in Stricker's Handbuch, 1872 En~ER, Di'e ~ctnMeM D)'use)i M. :7t!'e BMte/tMn.f/ex ~<
</<'M Ge~e/~Ma'c~oryaHCM, Graz, 1873 K)!HO.'<, Thèse de Copenhague, )875 LANXEGR.tCE, ?'e~
)H:)t<:MQ7M ?:e;'MMes </a)M <ct~a!?Me, Thèse d'agrëg. Paris, )8~8:– SKnTO!Os.!e)'Mx)OHt.~t<~e
<e)'H:t):a:iOHt dei ?ie)'t)t del '/tM<o, in Centralbtatt, 1874 \Vt\TSCHAL, Bpo&«c/t<. K&e)' f/t'e t''e)'<M-
(~et'KH~eM </ef .ScAntec~'&ec/tet' Mac/t Dto'e/MC/tHeM/M/i~ f/o' A'. 'o~o-p/fK)'H.eK.Arch. de Pt)uget',
1880; MERKEL, (/e&e)'<e B?!~«/M?:</f/e)' ~M~<&/<')t A*et'Meti/'<e)'t!,Rostock, t880: RA'<v)M,
Techn. histoL, 2°6dit., t889; HosHXMEnG (L.), {,'e&cf die Ne)'t'<;ne)K/t.~t<f/e<t in </e<' Sc/t~e))'
/t6!tt< M. MK~pt/Ae~ <<e)' Sati~c~t~'MMx~e,Sitz. d. k. Akad. d. Wiss. xu Wicn, 18s6; D~Asc~f
~K/!??'~«<7/t. ?ï&e/' die ~e~:7/cB /o/M~a' ?<. ct/'cMmt'aM~<~ </<A~<c/;<*H /f//M.~e/), Jjeipxig,
t887 HEKRMAxx, S<M(<fp't Mte)' </e)t /'<;i'e<'c)t BaM (les Ge~t.tMne~swf/fMMf, Ertangen, 1887
Hox(GSCtL\ffED,/<7et')teB<'t'&e<<'e/~ëH~ die ~<tor(/):«t)~des GMc/tm<!e~t<Mpe<t&et<~eH SaK'/e//«t't'<'H,
Zeitschr. i'. Wiss. Zoologie, 1888 TucKEMlAX, ~)!a<ot)t;/ o/' </<e pnp:Ma /oH<t<6: of the AMH)a)t
!M/a)t<, Journ. of Anat., vol. XVtI. 1888 Du MÊME. T/te f/cM~))Mp;t< of </<e .~tM/a~ory or.ao.s' in
jUa)t, ibid., 1889 Du MÊME. O/i <e 'M<f</ot' or.~a~M o/'MMe o/te Mf<mnM~<ï, Journ. of Mor-
phology, t89t) FL-SARt et PAXAso, .S'u~c /M'?Ktna2tt))n HeffOM tte~ff ))u;coM e ne~e .<<M~c
~tfroM della Hn</Ma </e< m«mm!/e;'i, Atti della H. Acad. delle Se. di Torino, t. XXV, 1890
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t'c/teotH.t/Mft.'yeH~eH GMe/!HMcA-io~eH, Anat. Aux., 1893 LuxuossEK, Ote Ge~c/tH'ac/s'tio.~eM
w f/e~ &<<t<ô')'m:~eti ~f/piMt'e;t dei' A'ff/tU!c/tcnz;o!~e, Wurzburg, 1894; GMt;nx, X;
~o~)/)"
<<eH ~ap. vallata M. /Mtf</a, Arch. f. mikr. Anat., 1893 AK~STEf~. Df'e ;V<?)-t'e/)e7i~«t~fn in
</e/: Sc/tmecA'&ec/tet')) der S<«/~er., Arch. f. ntikr. Auat.,1893;– JA<;Q),'HS, ?'<')'<«!')!f<s'on.s' Hf~'t~MA'M
f~M <"o;aMC f/e /as'<M/<i'o;t, Th. \:mcy. 1894.
GHAWTHE)ft(
~E L'OLFACTION
SENSS DE
~FOSSES NASALES ET PITUITAtRES;
ARTLCLE
DUNEZ
§ t.–COKFORMATfONEXTEHtËUME
Ptacé aumUicu du visage, entre les deux joues, au-dessous du front et au-dessus
de la lèvre supérieure, le nez représente une pyrami.dc triangulaire a base infé-
rieure, dont le grand axe se dirigerait obliquement de bas en haut et d'avant en
arrière. On lui considère, en conséquence, trois faces, trois bords, un sommet et
une hase:
1" Faces, -r- Des trois faces de ta pyramide nasate, deux sont )atéra)cs; )a troi-
sième est postérieure:
a. F<:eûS i!s<ë)'a~es. Les deux faces latérales sont pianos, triangulaires et
inclinées vers ta région des joues. Fixes dans leur moitié supérieure, ou cUcs
reposent sur un squelette osseux, cttes deviennent très mobiles dans )cur woitie
inférieure, où elles sont exctusivcment formées par des parties molles et ou elles
prennent le nom d'<M7<M t~M Mes.
b. j~acepos<eWeM?'e. La face postérieure de la pyramide fait pour ainsi dire
défaut: elle est, en effet, représentée par deux gouttières longues et profondes,
qui se confondent chacune avec )a fosse nasatc correspondante. Ces deux gouttières
sont séparées l'une de Faut-repar ta ctoison des fosses nasatcs, iaqueOc est osseuse
en haut, cartUagineuse en bas.
2~ Bords. Les trois bords du nez se distinguent, en bords tatéraux et en bord
antérieur:
a, .So~.s ~s<e?'aM.r. Les bords latéraux forment avec le plan de la face un
sillon longitudina), qui prend successivement, en allant de haut en bas, les noms
de si~on Msso-ps7pe&r< sillon nsso-~oneH, sillon Ksso-~o&ta~, dénominations
assezexpresstves par ettes-mOncs pour n'avoir pas besoin d'une définition plus
étendue.
b..Cor<~ <Mt<e?'tetM'. Le bord antérieur, constitué par t'adossemcnt des deux
faces )at.é'atcs, porte le nom de dos du nez. H forme une ligne plus ou moins
Fig.6C8.
-Différents types de nez vus de profil.
A, ncy. droit (AcMSïe). M, ne?, grec (Vtxcs DE MiLo). C, ne/. husqut (UAKTE). D, nc/. rctrousst (SoenATE).
(
T~HfAM)
CLASStP)CAnO!'DESHACESD'APnÊSL')KDtCËXASALCÉ)')tALOME'rt)!QUE
ttndicetrèsfa.iMe. KvHms.
f.e~<ô)'hMMe)M.)RacesManches. j~, (nonaquitm.
fort'jaquitin. CELTES.
JtjrëM~MMeM.tRacesjin.mes..
'~eZM~Mt. --jj~~nsD'As)E.
.~ezrelativementfm.
PEAUX-ROUGES.
avec ( AUSTIULlEKS
§1L –Co~STITUTtONANATOMtQBEDUNEZ
)e cartilage de l'aile du nez. Très varmbtes en nombre, ils le sont aussi en volume,
k's uns atteclant encore la fonus (t:* pcLitcs hunsUcs, les autres réduits aux~dime))-
sions minuscules de simples grains cartilagineux. On les
.t comparés, non sans raisot), aux os wormicns qui sa
développent entre les os du cran:
Les Cf'{/'<t76t~es uo?Hë)'t'CMS on ef<~t7<es de JluscHKE,
~I~crita la. preu~iÈrc
pour.l.~
dccciLs pour lr,lr lluscus>
pretnièrc fuis p:n' ))csc<fKE, sont
sunt de
cte p.?Utcs
17°tite~
hniteHes tongit.udmates, qui occupent icbordpost.o'o-
h]ff;ricur duca)L'ti!agcdcta''[oisou «ig. 670, H). Us
rotnmcncent au niveau de rapine nasatc et de )à se diri-
gent en arrière et en haut, en iongeant )e carti)aga de la
<oisô)i d'abord et puis le vomer. Le carti)age vouiericn
''st o~ore appeic c<ïr<t'~e de Jaco&soK, en raison de ses ScjucicUcdunex,Ynpar
rapports fréquents (mais non constants) avec un organe sa face inférieure.
<)ui est absent ou rudimentairc chez )'honune, mais qui t, branche cxtcrucducariita~c
dci'aiicduncx.–5,h)'anchf
''st. très développé chez certains mammifères, l'organe de itttci'RcdcccmônicC!U'tt)a~
3,pat'Licinf~'teurGduca)'U!u~
.tacobson (voy. plus loin, p. 89~. dcla.ctoison.–4.cartiiagf'd<'
Huschkc. i. '[.'htenasu.îcinf'
C. MEMBRANE FtBREUSE. tOUS tes CSpitCCS f.USSCS i)))rcs ricurc.–C,narines.
par les diiTérents cartitages que nous venons de décrire sont comtes par une
'nembrane itbt'cnse, ordinairement, très résistante, qui unit les uns aux autres
tes dinerents cartilages d'abord, puis ceux-ci et tes os voisins. Considérée au point
de vue de sa signification anatontique, cette membrane est une dépendance du
périoste et du périchondrc qui revêtent tes os et les cartilages 'voisins.
2~ Couche musculaire.–Les muscles qui entrent dans ta constitution anato-
tnique du nez ont été déjà Étudies (t. P' p. 653) a propos de ta face. Nous ne sau-
rions les décrire ici. de nouveau sans tomber dans des redites inutiles. Nous nous
contenterons de rappeler que, a l'exception du pyramidal qui est couché sur ta
racine du nez et agit exclusivement sur ta peau de ta région intersQurcitière, tous
ces tnusctes agissent sur faite du nez, qu'its rapprochent ou écartent de ta ligne
médiane dans te premier cas.. ils rétrécissent l'orifice a.ntérieur.des .fosses nasales;
dans te second cas, its t'agrandissent. Sont constricteurs te tt'tahgutairs du nez et
te myrLiforms. Sont dilatateurs le dilatateur propre des narines et te reieveur
cummun de faite du nez et dé ta lèvre supérieure.
3" Revêtement extérieur ou couche cutanée. –La peauqui reco'uvre ta pyra-
n)ide nasale en reproduit fidèlement toutes tes fortucs.Ëtté se continue en haut,
avec ta peau du front; en bas, avec la peau de ta tàvrc inférieure ;]atéralemént,
avec ta peau des joues et des deux paupières. Au niveau des OriSces antérieurs des
fosses nasates/ctte se réfléchit sur le pourtour de ces orifices pour atter tapisser
tes narines (voy. plus loin).
Dans ta région de la racine, la peau du ncx est mince et doublée, sur sa face
profonde, d'une couche de tissu cettuto-graisseux, disposition anatomiquc qui
permet aux doigts de ta faire gtisser dans tous tes ssns et qui en rend ta dissection
relativement facite. Sur te tobute au contraire, ainsi que sur faite du nez et sur
ta sous-ctoison, elle est excessivement épaisse et adhère inUmement a ta couche
sous-jaccntc.
Ce qui caractérise essentiettcment la peau du ncx, c'est sa richesse en gtandes
i-<bacees. Ces appareils glandutair.'s s'accusent principalement sur !e lobule et surl'
t.'s aites. Un en trouve do toutes tes dimensions et de toutes tes formes, depuis te
simple fotticute jusqu'à, ces gtandcs gigantesques dont tes nombreux tobutes
s'etatent au-dessous du derme. Les unes s'ouvrent dans les fotticutcs piteux; les
autr.'s versent directement tcur contenu à ta surface de ta peau. La matière sébacé"
s; )ige parfois à t'orificc extérieur de ta gtande et se montre alors sous t'aspcct
d'un petit point noirâtre (He~p~Me~e de MOM'). tJnc simple pression exercée dans
c.' cas surte pourtour de l'oritice ainsi oblitéré suHit génératement pour en faire
sortir un petit cytindro de matière sébacée qui ressemble a un petit ver. De ta
cette locLdLiot) vutgairc, <M'o' les uers 6<M He~ a. une personne, c'est-à-dire l'interroger
adroitement de façon a lui arracher sss secrets.
4" Revêtement intérieur ou couche muqueuse. Sur sa face postérieure, te
m'xcst revêtu t° tout a fait en bas, au niveau des narines, par ta peau, qui.
comme nous l'avons vu, s'est réfléchi de bas en haut au niveau de l'orifice unté-
rieur des fosses nasales 2° 'tans tout te reste de son étendue, par une muqueuse.
Le revêtement muqucux est une dépendance de la pituitaire, que nous décrirons
<n détail dans l'artictc suivant.
111. –VAISSEAUX ET KEm-S
1" Artères. Les artères du nez proviennent de t'ophfhatmiquc et principale-
ment de la faciale, qui jette sur ta face latérale du nez farter~ dorsale et sur sa
bas'; l'artèrn de la sous-ctoison.
2° Veines.–Les veines suivent, un trajet indépendant des artères. Mt)es s<*
e),t.ent, soit dans ht veine angulaire, soit dans la veine faciate.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques forment un riche réseau sur )a peau de
faite du nez, sur le tobutc et sur tasous-ctoison. Les troncs qui en émanent descen-
dent obliquement sur les parties latérales de la face et viennent, finalement, abou-
tir aux ganglions sous-maxittaires.
4° Nerfs. –Les nerfs sont de deux ordres, moteurs et, scnsitifs. Les/Me~
HtO<eMM, destinés aux musctcs, proviennent du facial. Les /~e<s seMS:<s, qui
se rampent dans ia peau, émanent du trijumeau, parf'intcrmédiaire ~t°du nasa)
externe (S7'7)~ qui se distribue a [a racine du nez; 2° du sous-orbitaire (a87),
qui jette de nombreux rameaux sur ses faces tatérates 3° du naso-tobaire enfin
(878), branche~dunasat interne, qui sort des fosses nasales entre fos propre du
nez et. te Cartitagetatérat correspondant. et. couvre de ~es fines ramifications ht
région dntobute.
ARTICLE II
FOSSES ~SA),ES ET )'t)t )TA))!E-
Au nombre de deux, t'une droite, t'autre gauche, tes fosses nasatcs rcprese!dct~
deux couioirs longs et anfractueux, diriges d'avant eu arrière et sépares l'un de
t'autrs par une cloison médiane fort mince, On tes divise d'ordinaire en trois par-
ties qui sont, en attant d'avant en arriéra
'1°Les Marx'Mes;
2° Les /bsses Masses ~?'op)'eMteM< ~!<es
3° L'<M'?'t'ere-csu!M des /'o&ses H<ïs<ï~es.
L NARtKES
Les narines, qu'on désigne encore, en raison de teur situation, sous le nom de
{.'esM~M~e û!es fosses H~sa~es, occupent la partie ta ptus antérieure de ces cavités.
H))css'en distinguent, nettement par leur revêtement intérieur qui est forme par
ta peau, tandis que les fosses nasales proprement dites sont tapissées par une
véritable muqueuse, ta pituitairc.
1° Configuration et rapports. Envisagées a un point de vue purement des-
criptif, les narines nous offrent a considérer )"dcux. parois, t'une interne, l'autre
externe; 2" deux extrémités, que t'en distingue en antérieure et postérieure:
3' deux orifices, t'un inférieur, t'autrc supérieur.
a. 7~'oz tH<e?'Ke. La paroi interne mesure en moyenne de )0 a 14 mitti-
mètrcs de hauteur. EUc répond dans son tiers supérieur au cartilage de la cloison.
et, dans ses deux tiers inférieurs, a ta branche interne du cartilage de l'aile du
ncx. Le bord supérieur de ce dernier cartilage soutève te revêtement cutané,
en formant une saiHic antéro-postérieurc souvent très marquée. Elle est concave,
rugueuse et garnie de poils dans toute la partie qui correspond au cartilage de
t'aiic. Au-dessus de ce cartilage, ette est lisse et entièrement glabre.
h. Pecro! sterne. La paroi externe est génératemcnt un peu ptus ét,cndue
que l'interne; sa hauteur est de 14 a )6 millimètres. Ettc répond, dans la ptus
grande partie de son rendue, à ta. branche externe du cartitage de t'àite duncK et
forme, dans son cnscmbte, une petite voûte (S.\PpEY) dont ta~ concavité regarde en
bas et en dedans. Dp [ongspoi)s végètent a sa surface. Mais icL comme sur !a
paroi interne, ils occupëut exciusivement )n partie inférieure ta partie supérieur!)
en est complètement dépourvue.
c. ~a;<?'e)?M<eFOS<e)~'etM'e.–L'extrémité postérieure des aarincs~r6gu)le)'eîncnt
arrondie, est separcc de celle du côt6 oppose par ta base do Ja sous-stoison.
t, 1'. paroi externe et paroi interne de la narine droite. 2, 2, itord supérieur de ces deux parois, formant l'ori~cc
supf'rieur des narines et ttahhssant tes limites respectives du revete~neutcutané et de la muqueuse. 3, 3', bord infé-
rieur dp ces deux montes parois, formant l'orifice inférieur des narines. 4, 4, cxtrëmit6 postÉriem'c des narines.
5, 5'; îeut' extrémité antérieureou ventricule du i'~bc dn nez. 6, 6', sàitiie formée par te cartilage de j'aite du nez.
7.7. muqueuse des fosses nasales. 8, 8, coupe du cartita~c faterat droit. 9, 9', coupe du cartifage de t'aitc du
''ôteut'&it. 10, 10. eoupc dumnxiUau'csup6rictu'dùc~t6di'oit. il, li, coupe delà Tevresuperieurp.
dont
[union de ses deux tiers antérieurs avec son tiers postérieur, on rencontre parfois
une saiUie (te forme
par )a externe le sommet regarde en bas et qui est former
du cartilage de l'aile, soulevant à ce niveau le revêtement
cutané. Est-H besoin d'ajouter que le bord interne et le bord externe de t'oritic.'
supérieur des narines, que nous venons de décrira, forment surt'une et l'autr.'
face les limites respectives de la peau et de la muqueuse. Ces.deux membranes
din'èrcnt très nettement, du reste. par teur aspect extérieur sur tes narines, c'est
une surface tisse, sache. de cotoration grisâtresur tes fosses nnsatcs, au contr.'th'c,
c'est une surface irrégutiere, tômenteusc, humide, décoloration rosée.
2*? Revêtement cutané. Le rcpH cutané qui tapisse tes narines ne dinèrecn
rien de ta ])eau des autres régions du corps. (;e n'est, qu'au voisinage de la
pituitairc qu'cUe subit les modifications profondes qui doivent, la transformer en
muqueuse c'est ainsi qu'eUe se dépouiHe de son tjssu adipeux et de ses poits;
avec les poits disparaissent les glandes sébacées; quant aux glandes sudoripare.
cites se modifient pour devenir, dans iapituitairc, de véritables glandes en grappe.
Cette transition de ta peau a la muqueuse s'effectue d'une façon très brusque tes
frayées fibreuses qui constituent ta partie profonde et résistante de la peau dispa-
taissent subitement, e!, )'on voit ta substance plus motte de ]a couche sous-papiUaire
s'épaissir et former a e))e seute le cborion de la muqueuse (RÉMY). De même pour
)'c'pjtthé![um, les ceHutes cornées disparaissent, tandis que tes ceHuIes profondes
du stratum matpighicn s'allongent et deviennent superuciet)es pour constituer tes
cet[u)es cytindriques a cits vibratUcs quicaractërisent la pituitaire.
vibrisses. –Les
3" Poils ou
sous )c nom de t'es, poUs des narines, que l'on désigne ordinairement1-
no présentent, eux non plus, aucune particularité
Structurate qui leur suit propre. Au point de vue de teur signification, ils sont
analogues a ta doubte.raugee de cils qui sont disposés en avant du globe oculaire,
et a cet autre bouqueb de poils qui se dresse à rentrée du conduit auditif externe
tes uns et tes autres semblent avoir pour roie de tamiser t'air et d'arrêter ainsi,
a t'entrés dp nos appareits sensoriels, les corpuscules étrangers qui, sans cela,
pourraient tes atteindre et tes troubler dans ieur fonctionnement.
4° Vaisseaux etnerfs. Les ~ërës des narines proviennent des cthmoïdatcs,
de [a sphéno-pa)atine et de t'artèrc de'ta sous-ctoison.– Les oe~'Mes, se dirigeant
en bas, arrivent a ta face par l'orince inférieur des narines et se jettent dans ta
veine faciale. Les ~~Aa/t~Mës se metent de même aux lymphatiques de ta
face et abO'utissent aux gangtions sous-maxtUaircs. Les Mer/s proviennent du
trijumeau par i'intcrmédiait'e du nasal interne.
), sinus frontat. 2. lame cribléc de t'ethmetde. 3. cornet de Santorini, a'cc 3' la dépression située au-dessous
{~fMM ~AeHO-p~/Hotf/a~).– 4: corner suj)eric"r, avec 4', tMcat supérieur. cornet tuo~eu, a~cc !)',mc'at nx~oi.
6. cornet inférieur, avec 6 méat inférieur. 7. yesHhutc des fesses nasales ou narines. 8, vibnsscs. 9, toimte
du ncx.
)i,
tO, tÈtrc supérieure. ). Toute palatine. H, yoiic du palais. 13, gouttière naso-phat'yugie'tnc.
repli satpiugo-patatin. i!i, orifice p)(ar)ugicn de la trompe dËustachc. tO. repli sa)t<i!)go-[)uariuj;icn.
t7, paroi postérieure du pharmx. t8. arc antérieur de l'atlas. H', siHus sph6tt0t'(!a). 20, fossettede Rosct'U)ii)!ct'.
<tu sphénoïde; 2" la lame criblée de t'ethmoïdc; 3° les parties tatet'a)cs de r~pinn
nasale du ft'onta) 4° la face profonde des os propres du nez 5" enfin, )'ang)e
dièdre que forment les cartïïages tatéraux du nez avec ie cartilage de la ctoison.
Au niveau de t'orificc du s~nus sphenoîdaL la muqueuse pénètre dans ce sinus
et en revêt, régutièremcnt.les parois. Cet orifice, sensiblement rétréci par elle. est
tantôt arrondi, tantôt disposé en forme de fente verticale. Il est exactement situe
(tig.677,6') à la partie antéro-supérieure du corps du sphénoïde, sur un point qui
est un peu plus rapproché de la paroi externe des fosses nasales que de sa paroi
interne.
Au niveau de la )ame crihtée de i'cthmotdc, la pituitaire ferme tous les trous
qui sont creuses dans t épaisseur de cette lame osseuse. Il en résulte que les vais-
seaux et les nerfs, auxquels ces trous livrent passage, rcnco'ttrent immédiatement
.au-dessous d'eux ta face profonde de la muqueuse et pénètrent alors dans repttis-
~eur de cette membrane.
2" Sur la paroi externe. Sur la paroi externe dos fosses nasales, );) pitnitaire,
suivie de haut en bas, revêt tout d'abord t.t. face interne ()u cornet supérienre),
en avant de lui, la surface p)ane et quadritatère qui i'p(.iid aux. ecttutes e)hu)o)'-
dau's postérieures. Puis, se reueehissant h; ion~'du bord inférieur du <-oruet
précité, e))c tapisse de. bas en haut sa face externe et deseend ators sur )a paroi
exterue du mcat supérieur. A ta partie moyenne de ce dernier, ei!e envoie un
protongonent dans tes ce)hdes ethmoïdaics postérieures )'oritice qui fait commu-
niquer ces cellules avec te méat est souveutmuKip)e()ig. (!77, 7,7'); on observe sur
certaius sujets quatre et même cinq ouvertures. Tout à fait a ta partie postérieure
du inéttt supérieur, ta pituitairere!)contreJe trou spbéno-pa)atin;eHe passe.u)-
Fig.677.i.
Lii mCme, uprcs résection des trois cornets pour montrer les dittcre~ts orifices
f[ui viennent s'ouvrir duns les n)ëats.
), sinus fronts!. 2, iattie criUëc de i'ettnuo'fde. 3, cornet su~'riour. 4, cot'uct tno~n. cornet, iuff'-t'icur.
<i, sinus sphënotda), avec 6\ Hechc passant dans ['ouvct'~Ut'c qui fait. contmu<ti()uct'ce sinus avec les fosses nasatf'
7, 7\ orifice des ceHutcs cthtno't'daîcs pos~i'icut'cs. S, ordicc infO'ipur de !'infundibu!un). 9, gou~HTedo t'infundi"
bukot). 10. répit uuctfot'tnp, rornund le t'cbofd intef~Q de ccMc gouUtcrc. ), jn'omontoit'G o~ ~if~ff ~r/0/~(ï~
)2, ot-ificc jti'incipat du sinus ntaxiUairc. )2', orifice acccssoitc de ce sinus. t3. orifice mf\']'km' <ïn canal nasal
f4, voûte pataUuc. )~, gouniët'c iiaso-pha~n~ieMne. tC*. h'ompc d Eustachc. i7, rcjdi -tdpin~o-j'harvn~iot.
)8, j'afoi posLericure du pharynx. t9, arc a)ih''t'iuut'dc laUas. ~0, tossc~c de Hose)HMuHc<
dcvitjtt <tc lui et le ferme entièrement, cunnne elle l'a déjà fait pour !(' truas uU'actH's.
J)t) nt6;tt supérieur, la muqueuse se jette Stn' )e cornet ))h)\eu. Ktte en revêt
successivement les deux faces, eu voitiUtt )eurs aspérités, et arrive eusuite dans !e
tneat u)oyen. Là, eHe trouve deux orifices l'un, qui est t'uritice du sinus maxit-
taire t'autrc, qui répond il t'infundibututn. La muqueuse s'en~a~e daus ces deux
orifices et va tapisser dans toutes feurs anfractuosites, d'une part te sinus
maxiHaire, d'autre part tes ccHutes ettimoïdaics antérieures et le sinus frontal.
<!es cavités deviennent ainsi, au même titre que les ccHutes ethmoîdates poste-
!'ieures et te sinus sphcnol'da.), de veritabies diverticutums des fosses nasates.
L'o!'itice par toque) t'infundibutum s'ouvre dans les fosses nasates occupe h)
partie antérieure et superienre du méat moyen (ug. 677, ~). n est. arrondi ou
ovaiaire et se continue, du côte du méat, par une gouttière profonde, qui se dir~e
obliquement en bas et en arriëre.Gette gouttière, que je: d~sign<'f'~i'sous ~)e ~)om
de ~OM~e de ~'<iM/'MM~M~MM!, est formée en bas et en dedans par un repii de )a
muqueuse, véritable cornet retourna- qui répond au bord post6ro-sup6i'iput' dQ
l'apophyse unciforme et que j'&ppeiiet'ai pont' cctt.c t'inso)) TfpH MMCt/o~~e.
Au-dessus d'e))c, et la timitant en haut, se tro.uvc unf' sa!Ui(; piuso~u .moins v.o.ta-
mineuse, mais constante (Hg. 677, 11), quia éi6j)artt('uit~rement bteu. (técrjte en
1870j~ar 'ZojA/so.us ic non~de.jo?'pMtoM<()~'e~~
des /'o~Sfs Kasa7es, 't't~eji ~88~ pat' ZuCK'En-
KANDL sous !e noin, de &MJ/a e</{Mto~a<'i!'s.
~à~gouttièrc de i'i))ht)t':t).bnt,~nï, $Qni'
n) ité ant6rieu!'e. s~ continM~comiïM-et~
n. 6t6 dit plus, h~u~ ii.yec;n)fnndii)uf!)~Ld~
rethnioïd~ :~pu ~t'x.t)'<tM)t6 ,p<.ot6r'i8uï'e..
inimédiaten~~t~)) ~.)j')'iëi'e Ldc:hi,! ~M~a.
e<A~O! ? s'e(ii.gi t, m~ine tëfhps
&n,
qu'~të~devie.nt imms profonde~ ~cti'sc con-
fond' :rnsensiM ]a. pan'tic coi'res-
pondanto de ja~ fosses nasales, qui,
à ,ce~niv<~u/\ëst,~)~u)[H'quable~cnt.un~et
rêguUèEe~ 's~.
Qù&nt aux. i'e~iitipns~du sinus maxiUairc
avec )em<moyeH,6M~)~8ont bien ~di)'!c-
rentes sur te sqdctctt.e e~sur )e vivant. Si
nous exauunons sui'' tête sèche le méat
nloycndes~ fosses J~ (6~. 679), ncius
constatons que t'oriUce du sinus maxiHairc,
Le mcat moyen du côte droit, vu d'en bas
rétréct paf tous Jës os qui s'attachent sur
(coupe transversale de la face passant son pourtour, ïnà)'8Të)a;tivement fort large
par le bord libre du cornet moyen, sujet encore, se trouve~croise en diagônaie par
congelé). t'apophysc unciforn)e do rethmoi'de (t. 1~
1 ctoison des fosses nasses. 2. bord inMricur 107), laquelle se détache en haut de la
du cornet moyen. 3, mcat ntoyen. 4, jM otnon- p.
toirc. 5, gouttièrede rinfundibutum, avec S orifice partie antérieure du méat moyen et vient
du sinus frontal. 6. sinus maxittairë. 7, scn
oritice dans la gouttière de infundikutum. S, os s'articutcr en bas .avec l'apophyse ethmo'f-
nta!aire. –9, muscle ionporat. tO, couche cellulo-
adipeuse. date du cornet inférieur (t. I~p. 't 91). Cette
ti, muscte pterygoïdicn externe.
H.mustte peristaph;)in cttcrne. H, nerrutaxi)-
apophyse unciforme, dont la direction est
)airc inférieur. t4, trompe d Hustache. t5 et
t6, coupe très obliqué de la nttro-muqucusK tjui
ohHque de haut en bas et d'avant en arrière.
recouvre là surface basilaire de l'occipital.
divise l'ouverture du sinus maxiitairë en
deux parties l'une antéro-inférieure placée au-dessous d'ettc l'autre, postéro-
supérieure., placée au-dessus. Cette dernière partie est-eHc-meme subdivisée, sur
bien des sujets, en deux orifices distincts par le fait de l'articulation de l'extrémité
de l'apophyse unciforme avec le rebord supérieur de l'orince du sinus maxiDairc,
comme le montre la figure ci-contre. Au total, l'apophyse unciforme, quand eiic
s'articule à la fois par son extrémité inférieure avec le cornet inférieur et avec te
rebord supérieur de l'ouverture du sinus divise cette ouverture en trois oriuces
distincts t" un o~ce sK<e?'o-m/'e?'teM)' (a), qui est piacé au-dessous de l'apo-
physe un o?'t/<c<? pos~erzeM!' (b), qui est placé en arrière de l'apophyse 3° un
o?'</(ccaK<ë)'o-SM/)e?'teMy (c), qui est ptacé au-dessus de t'apophyse, en avant et,
en- haut du précédent. Eh bien, la muqueuse nasale, en s'étalant dans Je méaL
moyen, ferme complètement les deux premiers de ces orifices. Elle ne res~
pecte que le dernier, Foriuce autO'o-superieur (u~. 677, )2). (~0';), M son nivc."t
que la muqueuse se réfléchit pour nHcr tapisser le sinu'- et c'est lui qui, sur )''
sujet revêtu de ses parties molles, établit une
communication entre le sinus et le méat.Du
reste, il est arrondi ouovalaire, mesure 3 ou
4 miHimètrcs de diamètre et s'ouvre dans la
gouttière de l'infundibulum, au-dessous du
promontoire do Xoja, qui )c surplomix', un peu
au-dessous et en arrière de l'orifice du sinus
frontal. Il est presque toujours cacM par la
lèvre interne de la gouttière de rinfundibu)um
et il est nécessairealors, pour bien le mettre en
lumière~ de réséquer cette lèvre, commecctaa a <
et6 fait sur les figures 677 et 680,B.
L'orifice que nous venons de décrire est gé- Fig.G~.
néralement le seul qui fasse communiquer la L'apophyse
imcit'ormc de i'ethmoïdc sur
cavité du sinus maxillaire avec les fosses na- te squetctt.e. dïins ses rapports a.vcc
sales. Exceptionnellement, il en existe un l'ot'iftce(htsh!us)U!3,xiU:ih'c.
second, beaucoup plus petit et situé un peu en t, sinus h'onf,at<'Li)))'u)iftibu!um. son
ouvct't-urc dans te nu~t )no;n. 3, gouH,u'')'<'
arrière. Cet orifice accessoire, qui repond à dcnnt'undEbuhnï.pt'omont.otrc.
l'orifice postérieur signalé tout à l'heure sur la net.iuf'5ricm',avcc:5'.soHcxh'~t)iit.6tut!,6ricut't~
;)", son cxt.r6ntit6 ['osU~'ieurc; & son a]'op!~sc
tête sèche, s'ouvre encore dans le méat moyen cUtmoYdntc. G, apopuysc unciforme, avec
y~sonat'UcuÏa.Uouavec fccoru<?tmf~r!cur;8,son
:n't.tCtda{jtGnavûcict-cborJsnp~t'icurdcPt)uvc'
*un peu au-dessus de l'insertion du cornet infé- ~urcdu sinus.–f~c,l<tt'otsorinccsp;u-
rieur (fig. 680, 10'). On le rencontre une fois ffsqm'ts le sinus maxillairc s'ouvre dans le m'~f
moyen.
environ sur'10 ou d8 sujets.
Après a.vo[r tapissé te méat moyen, ia, pituitah'c de.-ccnd sur )a face interm'
Fig.68).
J.
Gouttière de t'infundibutum (côte droit) A, le repli fa.kifo)'mc ct.œf en place;
B, le repli faicU'orine étant résèque.
(Môme oricutatiou que dans la figure 677.)
t, cornet supérieur. 2, cornet moyen, en grande partie résèque. –3.. oriftcede t'mfundihutum.– 4. rep)[ Moforme.
p)ace dans la figure A, réséqué sur la figure t! & s(m inserUon sur la paroi. ~), buXa ethmoidatis G. goutbcrc d<'
en
i'infuudibutum ou sulcus infra-buUaris -7, sulcus supra-))uHaris. 8, orifices des ccHuiesethmoïdatesanterieurcs.
il, orificesdes cethues ettnnoïdales moyenucs. )0, orifice du sinus utaxitfairo, avec t0', orifice accessoire de ce sinus.
ou convexe du cornet, inférieur, conLourne sut) bor.) Hht'p, )')n<jf)te sur sil face
externe ou concave et arrive ainsi sur la paroi externe du )m':i( inferienr, qu'en''
tapisse de ahut en bas jusqu'au ptancher des fusses nasates.
A.la partie antérieure et supérieure du méat inférieur. ta muqueuse rencontre
Forilicc du canal nasal Mttc s'y engage et se continue là avec ta muqueuse du
conduit iacrymo-nasat et, pa.rson intermédiaire, avec la conjonctive. L'orif!ce du
canal nasal s'ouvre, sur ccrta.ins sujets, dans l'angle même que forme le cornet
avec ta paroi externe des fosses nasales il est ators arrondi ou ovatairo et mesure
en moyenne 2 ou 3 mittimètres de diamètre.. Mais, le plus souvent cependant/ta
pituitaire forme au niveau de l'orifice nasal un repli valvulaire qui a pour cire), de
l'abaisser et de te rétrécir ii s'ouvre, dans ce cas, non plus dans l'angle du méat,
mais sur sa paroi externe et se dispose alors en forme de fente verticale ou oblique,
souvent peu visible. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet, a propos des
voies lacrymales (voy.ÛE'~).
3°Sur le plancher. Sur le plancher des fosses nasales, la pituitairc revêt
d'une façon très régulière les os qui la constituent. Arrivée au niveau du conduit
palatin antérieur, elle s'y engage et forme là une espèce de cul-de-sac qui n'occupe
en général que le tiers ou même le quart supérieur de ce conduit (fig. 682, 7). Un
grand nombre de mammifères, notamment les ruminants, pôssëticnta ce niveau un
véritable canal, canal z'Mc~ou caHa~de Stenson, à travers lequel la muqueuse
des fosses nasales se continue avec la muqueuse palatine. Chez l'homme, les deux
cavités nasale et buccale sont également en communication jusqu'à la fin du
deuxième mois de !a vie intra-utérinc. Mais, à partir de ce moment, le conduit
naso-paiatin se rétrécit peu à peu et s'ohHtèrc môme compiètement. Chez te fœtus
a. terme et a fortiori chez l'adulte, son occlusion est ta règle, sa perméabilité
l'exception, comme le démontrent surabondamment les recherches de LEBOuco
(~'e/t. ~e B~o~'e, 1881), qui, sur 28 fœtus à terme qu'il a. examinésa sujet, n'a ce
trouvé que deux fois le conduit iiiso-palatin perméable.
4° Sur la paroi interne. Comme sur le plancher, la muqueuse s'étate régu-
lièrement et sans les modifier dans leur aspect extérieur, sur les différentes pièces
~nh'¡'nn
brane sur sa moitié externe, en effet, nous rencontrons des cellules ciliées parfaitement ana-
logues & celles que nous présente la portion respiratoire des fosses nasales, tandis que sa moitié
.nFna 'il~
interne nous montre véritables ~~üli~7.
de "trli,l-nl.1.o ..n..a.
cellules senso-
rielles rappelant exactement par leur nature les
cellules sensorielles de la portion olfactive. Enfin,
pour compléter l'analogie entre les deux muqueuses,
nous trouvons da.ns l'organe de Jacobson des glan-
des en grappe fort noMbreuses et deux ordres de
nerfs des nerfs de la sensibilité générale, qui pro-
viennentduga.ngtîonsphcno-pa.tatinetdesnerfs de
la sensibilité spéciale, que l'on peut suivre jusqu'au
butte olfactif. Du reste, ces fibres olfactives, comme
l'ont établi les recherches de vON BRUNS, se conti-
nuent directetHent, ici comme dans la portion
olfactive de la pituitaire, avec le prolongement
central des cellules olfactives (fig. 68ï).
L'organe de Jacohsonparatt. donc devoir se rat-
tacher la fonction olfactive, et comme son orifice
extérieur s'ouvre,chez un grand nombre d'animaux,
Fig.633. dans le conduit nMO-palatin, on a émis l'hypothèse
Terminaisonsolfactives dans )'organc de Jacobson qu'il avait pour rûle spécial de recueillir les éma-
du mouton (d'après voN Bau~K). nations odorantes des substances qui sont intro-
-a.l.x.,a:7 Y"7.4~ i~1.at.
duites dans la bouche. Quelque séduisante que
puisse être au premier abord une pareille interprétation, il ne faudrait pas l'admettre sans
réserve. Elle est en opposition formelle, en effet, avec ce double fait anatomique 1" que L'or-
gane de Jacobson ne s'ouvre pas toujours dans le conduit nasp-palatin que le conduit pala-
tin lui-même est complètement obstrué dans certaines espèces, hota.mmeo.t chez les solipèdes.
Chez l'homme, l'organe de Jacobson, organe inutile et par conséquentatrophie, est représente,
comme nous l'avons dit plus haut, par le tube de Ruysch. Dans un mémoire publié en 1886, &EGEX-
BAUR s'élève contre cette opinion et croit devoir homologuer la formation eu question aune
glande acineuse (.'y!a'eM/)<a!e), qu'il a trouvée, chez les prosimiens, dans la cloison du nez et
sur un point qui correspond exactement à celui qu'occupe le tube de Ruysch. L'un des princi-
paux arguments de &MEXBAOR pour repousser l'assimilation de l'organe de Jacobson et du tube
de Ruysch, c'est que cette dernière formationn'est pas en relation avec le cartilage de Jacobson,
lequel cartilage entoure l'organe de Jacobson dans les espèces animales qui les possèdent.
Les conclusions de GECMBAUH ont été vivement combattues dans ces dernières années par
HAftXFEf,D, par MMKEL et, plus récemment (t89a), par MtTtffAS OuvAf. et GAHfAULT. Il a été démontre
tout d'abord que les cartilages de Huschke, appelés a tort CMt.Ha.gos de Jacobson, sont avant
tout des organes de soutien pour la cloison nasale et n'ont avec l'organe de Jacobson que des
relations contingenteset accidentelles. D'autre part, l'analogie de développement que présentent
l'organe de Jacobson et le tube de Ruysch, leur analogie de structure, la présence dans le tube
de Ruysch (du moins chez le fœtus), comme dans l'organe de Jacobson, de filets nerveux pro-
venant de l'olfactif, établissent surabondammentque les deux formations sont morphologique-
ment homologues la première est, chez l'homme, le représentant atrophié de la seconde.
Voyez, au sujet de l'organe de Jacohson, KoLUKEn, t/e~' die Jaco&MK'~c/tM 0'</cM ~ey Jie)!-
se/tM, Leipzig, 1877 FLEtsCHER, Sitz. d. Phys. med. Soc., Erlangen, 1877 REMY (Cil.),
La mem&tYMe MM~MeMe des fosses n<!M/es, Th. d'agrég., Paris, 1878 KLEM, D!:)e~mgHt(w<
dans le Quarterly Journal of microsc. Sciences de 1881 et de 1882 KoLUKER, .ZM'EK<M)!cA'.
des ~t!<y<M K. GerMC/Mot-~anesMtMMcM. Bm&~oytM, Wurzburg, 1883 GEGEMAM, t/e&e)' das
HMf/tMe?t< et'He)' septalen A~m~-iMes &efm Jt/e~cAern, Morph. Jahrb., 1886 HEnzFELn, tfe&e~'
</<!< Jaco&~OM'M/te O~a't des ~eMe/tea f/. ~aM~e</He)'e, Zool. Jahrb., 1888 BEAKD, y/te A~e
M.
aH~J<feo&M)t'so~<!Kc, Zool. Jahrb.,1S89; vox BnuM, Die BK~MK. 0<a;e<0!aM~ M.
J<tco~o?t'e/;eH 0)-a;!e des .S'c/M/f~, Arch. f. mikr. Anat., 1892; MEHKRL, Ue&<M' das ~fco&Mn~c/te
Ot'~aM des B)'M)ac/MeMeH, Wiesbaden, 1892 GAHXAULT, CoM~&u<. à l'étude de la mo)'p/t0~!<'
des fosses nasales, ~'o-yaMe~e Jaco&M/t, Soc. Biol., 1895 MATmAS DuvAL ET GARXAUf.T,/o~aHC
~eJ<!co~o?!~e~C/tët)-op~è)-e~,Soc. Biol., 1895.
i" Épaisseur. Au cours de son étalement sur les différentes régions des
fosses nasales, la muqueuse pituitaire varie beaucoup dans son épaisseur dans
les fosses nasales proprement dites, cette épaisseur mesure de 1 à 3 millimè-
tres; dans les sinus, elle descend jusqu'à un tiers, un quart et même un dixième
de millimètre.
2° Consistance. Sa consistance est molle et, par suite, sa résistance très
faible. On sait avec quelle facilité la muqueuse nasale se laisse déchirer.
3° Adhérence. Son adhérence au squelette sous-jacentest partout intime. On
peut cependant l'isoler sur certains points, en particulier sur la cloison et sur
le plancher.
4° Coloration. Quant à sa coloration, la pituitaire est rosée sur le vivant,
rouge ou même viotacée sur le cadavre. Dans sa partie toute supérieure, c'est-à-dire
dans sa portion olfactive, elle présente un léger reflet jaunâtre, qui a été signalé
depuis déjà longtemps par Tooo et BowMA~, ainsi que pa.r EcKER. Cette teinte
jaunâtre (locus ~M<eMS d'EcKEn) répond bien évidemment a ta <<ïcAe~tMte ou tache
olfactive de la grenouille.
G. STRUCTURE DE LA PtTUITAfRE
"l;
protoplasma finement strié en long et possédant, à sa partie moyenne, un noyau
ovalaire,.1.).0.1'_4_
très volumineux, ren-
fermant lui-même à son centre
[
fort~~
r'
même de: sim~tës'~ sont constituées, au contraire, par un
conduit duquel se pressent de nombreux Iobutes, tassés les uns
'c~nt~e~les~~et~t~~formant par~~ ensemble uns masse unique plus ou moins
''sphét~que('s~
Sur
;~2~Sta;a~s~
(te;;nQ~s;$gla~ ta portton olfactive existent encore
son~d'accord~urcepoint/Mais le
tlésaçc;orcl conunonc.~ quùlad. s'~git d'c.ta>Jlir
il
clésaGCQrd~cpmmiBtt~~quahd~ïl~'s~git leur. niature.
d'établir teur/ Tandis que
nature. 'Pandis Sao~~r,
que SAPPEY,
RoBtN et J~EM~c~ ces gtandes comme des glandes en grappe, HANv'ER,
rëyenant:tl'opinion déjà ancienne de ToDD et BowMAN, n'hésite pas a les ratta-
cher a la,classe des glandes en tube. t Ghex les mammifères et chez l'homme, dit-
il (T'ec/MH~Me, p. 720), ces glandes sont franchement tubutaircs; elles n'ont pas
d'autre canal excréteur que leur tube cettutairc intra-épithétial. Elles s'enfoncent
d'abord directemëntdans la muqueuse. puis, arrivées dans ses couches profondes,
elles s'incurvent afin de pouvoir se loger dans l'espace restreint qui leur est
réservé. Elles sont tapissées d'une seule couche de cellules, dans l'intérieur des-
quelles se trouvent des granulations pigmentaires, qui concourent pour la plus
large, part & donner à la muqueuse olfactive sa cotoration caractéristique. Ces
glandes se terminent par un seul cut-de-sac, au fond duquel sont accumulées des
ceUntes plus petites que les autres, qui se cotorent d'une manière plus vive sous
l'intluchcB du picrocarminate, de ta purpurine ou de l'hématoxytine etTorment la
un groupe qui. n'est pas sans analogie avec le croissant de Gianuzzi des glandes
sali va i t'es a mucus.
3° Glandes des sinus. Dans les sinus, tes gtandes muqueuses appartiennent.
en partie a raclasse des glandes en tubes (PAULSEN), en partie a celle des glandes
en grappe. Ces dernières reproduisent les deux formes déjadécritessur la por-
tion respiratoire de la muqueuse, la forme en épi et ta forme gtobuteuse. A ces
deux formes, SAppEY en ajoute une troisième constituant ce qu'il appelle les
~M~es -<MHeMSes.' ce sont de simples glandes, en épi dont le canal central se
bifurque et se ramifie sur un ou plusieurs points, a la manière des branches d'un
arhre.
Voyei! au sujet des-glandes du sinus maxillaire, PAUf.SE'i, Uete;' ~!<' ~c~~tm/taMt, 6MOK~e)'f!
mikr.
d!e~'M.<eM, f<e~'0&e)'A<e/'e!<fMe,Arch.f. Anat., 1888.
4° Nerfs. La muqueuse des fosses nasales reçoit deux ordres de nerfs, des nerfs
de sensibilité générale et des nerfs de sensibilité spéciate
a. A'e~/s de sensibilité générale. Les nerfs de sensibilité générate émanent
du trijumeau par l'intermédiaire des cinq branches suivantes t" le nasal Mî<e/'MC,
branche de l'ophthalmique,qui se ramifie dans la partie antérieure de la muqueuse.
tant sur la paroi interne que sur la paroi externe des fosses nasates te spAëHO-
palatin interne et le spAeHO-~a~M e.K<e?'H~ branches du ganglion deMecke), qui
se distribuent, le premier a la muqueuse de la cloison, te second à la région (tes
deux cornets supérieurs 3" le nasal postérieur, rameau du palatin antérieur q"i
se perd sur le cornet inférieur; 4" te~<e~/</o-p<~s<Mï, branche postérieure <!u
ganglion de Meckel, qui se distribue a ta partie postérieure et supérieure de !.)
pituitaire, au voisinage de ta trompe d'Eustache. Les libres nerveuses qui p!0-
viennentde ces difTércntes branches se terminent pardes cxtrémité<hM's, p'<
partie dans le chot'ion muqueux, en parUe dans l'epatsaour mém6'deI&M-u<;he
épith6)iâ)e (VON DRUNN, LENnossEK, CAJAL/RETZtus, CALL!us).Ccs terminatsdns ![~
Fig. 690. Paroi externe des fosses nasales pour montrer les ratMeaux externes du nerf olfactif.
t, bande]eUe olfactive. ï, hutfje olfactif. 3. ramifications externes du nerf olfactif, 4, nerf minutaire supé-
rieur. 5. ganglion spheno-patatin. 6,nerf picrygo-patatin. nerf vidien. –8, nerf S)'h6no-pataf.in
7, interne,
secUonne ))res Je son origine. '),nerfs))hetM-pa&tin externe. 10. nerf patatin postérieur. ))\ nerf ptdatin
tnoyeH. nerf palatin antérieur, a~'ec t~ son anastomose avec le sphL'nft-pa)atinexterne. 13, nerf nasal poste-
risur. )4. rameau fxterne du nasa) interne, avec )4'. naso-'obaire. )S, orifice de la trompe d'Eustache. i6, tiran-
chester<nina)esdu nerf palatin mo; en.
Fig. 691. Paroi interne des fosses nasales, pour montrer les t'a.mea.ux internes du nerf olfactif.
t, ramifications du nerf olfactif dans la pituitaire. 2, filet interne du nasal interne. 3, nerf spheno-paiaUn interne
scctionnecnan'ierc.3*sonastontosca~ccîenerfpaiatmat't6i'icur4.
Coupe verticale de la muqueuse olfactive, montrant, la tonthnite des fibritLos nerveuses avec )e
prolongement central des cellules de Schuttze (d'après VA~i GEm'cuTËN).
rrt''paFation d'apt'ôs la n)e).hodc de Go)g). On voit des faisceaux de nbces nerveuses se diriger vers l'épithélium et se
dtviscf, au-dessous de ta vitrée, eu un certain nombt'e de fibriltcs tcï'tninah's, tesquettes travo'gent. cette dernière mctu-
tit'auc, ent.t'en~ dans teptUtetiun) en suivant un tt'ajctdivcrgcant.et, n)ia!etucnL vont se continuer directement, avec le pro-
iongemeut.ceutratdcsceilutcs sensorielles. surface lihrc de !antu<;ucu'-c. y?/, tifnitede l'epithetimnetdeia
couette dGrtïnquc.
hMux obëervateurs~ parnn lesquels nous citerons C)[. REMY (1880), EnRLicu (/t886),
AKNSTEIN (1887)., GHASSt et CASTHONOVO (J889), HAMON Y C.UAL ('1890), VAN GEOUCHTEN
(i890)/ UETZius 't89)~ etc. (~es trois derniers observateurs ont employé pour
leurs recherches )a méthode de Gotgi et les préparations ainsi obtenues (je repré-
sente l'une d'eties dans la figure 693) ne iai~sent aucun doute sur la continuité
immédiate des terminaisons nerveuses avec ie prolongement centrât des cellules
o)factives.
Nous devons ajouter que RAMON Y CAJA!. et VAN GËnuorrEN n'ont pas retrouve sur
tours préparations le plexus nerveux qui a été signale par Ex'<ER immédiatement
au-dessus de la membrane vitrée et par U.ANviEn au-dessus des cellulcs ))asa[cs. Ils
rejettent donc l'existence de ce ptexus et RAMON Y C.\JAL est très affirmatif sur ce
point pour lui, citaque tibrc otfactive conserve son indépendance absolue depuis
son émergence du bu)be olfactif jusqu'à son entrée dans )a ccHuie olfactive à
iaquellë il appartient elle ne se divise en aucun point de son trajet et, d'autre
part, ne s'anastomose jamais avec les fibres voisines.
Lisez au sujet de la pituitaire et en particulier au sujet des terminaisons nerveuses dans
rcpithetium olfactif, outre les travaux déjà indiques (p. 880, 896, 90t et 903) ScnunxE (M.).
{J/t/e~uc/t. :<<)e<eMBf<tt(/e<<etMt;/</<'im/Mt<<, etc., Halle, 1872;–SmKY, ~ecA.tMta/OMO-
!ntc;'(Meop!<j~M~t<)' la muqueuse o</ac<tM. Thèse de Paris, 1877 RÉMY (Cn.), Thèse d'agreg.,
Paris, 1880 LoEWE, Co'&. <t ~'ana/owe <~< K~, Berlin. Ktin. Woch., [886 KAUFMAK!<,
~ete;' die ~e</eK<«M'/~o-~etcA. M.7i'pt</t(;/MHeM ~e)'ey:o o/ac<o;'M, Wien.Mëd. Jahrb., 1886;
–EHRUCH, t~Deutsche medicin. Wochenschr.,t88<);–AnxsTE~, in AnAton]. Anzeiger, )88~,
p. )2a;–GAUPf, ,'hM/oMi. f7)t<eMKc/t.e''<<!e ~Ve<'MMt)e)~o)v/MH~ des JfMtM<- M. jVasotAô/~en-
<<<'M~e<t des W;rte~/tte;'e, Morph. Jahrb., 1888 PAULSKf, Uete;- die Sc/t~tM/ia~ t6~ot:~eM die
B<cM :<<<;<'(Xx't'/H'f/ët'/tô'f, Arch. f; uiikr. Anat., 188 (jnAss) f. CASTHONOvo, ~et/t-ay, sM)'
Ke~M/Mt'M Go/'Mc/to~ax.t <<M~KtM~, ArcI). jT. mikr. AMtotuie, ;!889, ,t. XXXtV.p. 38S~
~AKOSYCAjAi., ()W~!Me?! ~et't)MM(Mto)t f<e ~M ~~<M t)e)'Mstas<!<a<o~MM, BMceton~ 1890 VA\
GEHL'c)[TEN, Co)t<t'<&M<to?t ~'<'<M<<e /f<mMf/«e«t'e o~acVt'M c/te:7M:w&M!Ht!e<'e~, La.* Cenulc,f. VJ,
1890,.p. 396 8uctjAN<!EK. Bp!a'ye ~M)' /'e!<!<'<'ett ~)t<!<OH):e (les x~M~c/i?. Ce;'i<c/)Ot'yaMe~, At'ch.
f. mikr. Ant~t. 1890; vox l!RU.\t<. Die A'e;e)!e))~MKf/ ~f~H!'pe7t<'pt</te7, ~a.turfoMch. GcseU
chaft~, Rostock, 189(;–])uMÈME,He!<t'<f'/(':M)'7/))7f)'t)ta<. <<< Hte<t. ~.MM/to/t/e, Arch. f.
uiikr. Anat., 189~ et 1~3. R.MXtus, Û't<B)M~tytMM~etse (les Riechner'2·en, 13ïo1: Untèxsct)., l8til1
e~ 1892 Mu ~)ËME, JOte .<{:eeAzeMeK ~e'' O~/tM/tëK~~r(er Z?ée.élzsr)zlcirîahtzûl,n: ln Jactibson`sclaéu
Orgem, ibid., 1894 .L6NHOSSEK, ~<e~\e<e~e))f7~M!~et~~irt° rlér lüvr,Ilselzleis~nl7mzt, i'n Beitr. x.
ttist. <]. iSfervensystems u. d. Sut~esor~ati, 1894;MAU6E,7~H~ de.s'
.«/:«.s', Arm. des ma.), de l'Or6iHë, tS94 Utsss, t/ë6< ~)t//t'<'M'Mos~M :j.d cler f3epiQ' olfaeloe·ict
</<v ~f")'p~ 'AnM;Ieft~~89~ y
\§'t~L~A.itKiE~E-cX\'rr:E'D;E's~~ vasvL~~s
SENS DE LA YUK
((~!LËT8ESA~~EXE8)
ARTICLE f
OiUtf't'H KTt'ÈRfqSTHUHlMT.H)<;
Nous avons déjà décrit tunguemcnt la cavité osseuse, connue sous le nom d'or-
bite (vôy. OsTÉOLOGiE, t. ), p. 204). Nous avons vu qu'clie atïectait la forme d'une
pyramide quadrangu!aire a sommet postérieur et qu'ctie possédait par conséquent
quatre parois, une base. un sommet. Nous avons vu encore qu'elle était reliée par
de nombreux orifices (trous oit /eH<es) i° avec la cavité crânienne 2° avec tes
fosses nasales 3° avec les fosses temporale, zygomatiquo et ptérygo-maxiltaire.
Nous ne saurions revenir ici sur ces détails sans tomber dans des redites.
Etudiée non plus sur le squelette, mais bien sur le sujet revêtu de ses parties
molles, l'orbite, tout en conservant sa configuration générate ci-dessus décrite,
_4"
présente quelques .modifications de détails, dues a t'étalementdu périoste sur sa
n.sC.
Le périoste de l'orbite (pe~'or&~a de quelques auteurs) tapisse
les quatre parois de la cavité orbitah~e.So!idementOx6 lasurhceosseuse~ `
niveau du rebord de l'orbite et au niveau des sutures, il no lui adhère.que faible-.
ment sur tous les autres points, d'ou -son décollement facile,dans\Ies dissections~
et dans les opérations chirurgicales. Eh abordant les différents orifices, fentes du
canaux, qui al)oùtissent a l'orbite ou qui en partent~ le périoste respecte le~uns
et passe au-devant des autres en les faisant disparattre. C'est ainsi que la fente
sphéno-maxillan'e est complètement fermée par lui il en est de même de la plus
grande partie de la fente sphénoïdale. Au niveau du trou optique et des canaux,
ethmoîdaux, au contraire, le périoste se réuéchit:.su~lui-mém~pd~rles~tra~rser~
et se'confondre audela avec la première des méninges cérébràtes, la; dure-nTëre'Re~~
même, au niveau du canal nasal, il s'engage: dans ce cond.uit.ietap dl, tité
son .étendue et se continue dans lëmëat irti~riëu~ avepf:io pëpdst~d~ fosses
nasales. Au niveau de la gouttière sous-orbitaire, le pertostë de l'drbite~~sse dédoulalé
et forme deux feuillets un feuillet profond, qu~descend dans Je fond de la gou~
tière un feuillet superficiel, qui passe horizontalement d'un de ses bords <Y
l'autre. tl résulte d'une pareille disposition 1" que la gouttière sous-orbita)re est
transformée en un véritable canal ostéo-ubreux, qui continue en arrière le canal
osseux de même nom: 2'' quelenerfsous-orbitaire auquel elle livre passage ne
traverse pas l'orbite, mais se trouve placé en réalité au-dessous de cette cavité.
Le périoste de l'orbite est fort mince et présente, à peu de chose près, la même
structure que dans les autres régions. Chez un grand nombre de mammifères,
notamment chez le mouton (TuaxER), il renferme une grande quantité de libres
AH'i'ICLEit
ÛËtL OU GLOBE OGULAtKE
L'œit ou gtohe ocutaire est t'crgane cssenUet de l'apparett de ta~ vision C'est,
comme nous t'a vois vu plus haut, un organe pair et. symétriquement placé de
chaque côté de !a ligne médiane, a la partie toute supérieure de la facc~ au-dessous
du cerveau, au-dessus et en det~ors des fosses nasales.
i° Forme et dimensions. Le globe de rœi!, comme son uomrmaique,
auccte la forme d'une sphère. Toutejfbis la sphère oculaire n'est pas entièrement
OEIL OU GLOBE OCULAIRE
régulière, n'est pas exactement géométrique elle est légèrement aplatie de haut
en bas et, d'autre part, sa .partie antérieure, sous le nom de cornée transparente,
fait une saillie très manifeste sur le reste de ht surface de i'œil. Cette double dis-
position entraine naturellement comme conséquence une inégalité, plus ou moins
prononcée, mais constante, des trois principaux diamètres du globe oculaire le
diamètre transversal mesure 23"8 le diamètre vertical, 23 millimètres te dia-
mètre antéro-postérieur, le plus long des trois, 2S millimètres. Ce dernier diamètre
peut même aller jusqu'à 26 millimètres, en dehors de toute anomalie.
2°poids et consistance. Le poids de l'œil varie de 7 grammes a 7 grammes
'èt.dem~'S~siato.uCe, très ferme sur le vivant, donne au doigt qui l'explore [n
sensation <l'm:t corps dur et solide. Cette consistance est due moins à la résistance
des nienibranes~quit'entourent, qu'a la pression des liquides qu'it renferme, prcs-
sion qui atteint jusqu'à '18 millimètres de mercure.
3°Topogï'apMeoculaire. On distingue au globe oculaire, comme au globe
terrestre, auquel on l'a comparé, deux pûtes un équateurct des méridiens
a. pij7<?s. Les p61es sont les deux points de la surface extérieure de l'œil que
traverse le diamètre antéro-postérieur de cet organe le~d~eaM!<e?'~eMrcorrespond
au centre de la cornée transparente le pôle pos<eWeM?' est situé au point diamé-
tralement oppose, un peu en dehors de l'orifice d'entrée du nerf optique.
b. :tM;<etM' L'équateur de l'a'il n'est autre que te grand cercle qui est per-
pen~icutaire a l'axe antéro-postérieur et dont chacun des points est également dis-
tant des deux pôles. L'équateur divise le globe de t'œit en deux segments sensible-
ment égaux (t'un antérieur, t'autre postérieur) appelés/!ey?MspAe?'es.
c.e~dMMS.–Enûn on désigne sous le nom de méridiens tous les grands
cercles, que! que soit te ptan par lequel ils sont menés, qui passent ù. la fois par
l'un et l'autre pute. Chaque méridien, on le conçoit, est parallèle a. l'axe antéro-
postérieur et, d'autre part, coupe pcrpendicutaircmant le cercle équatoriat. On
distingue un méridien vertical, un méridien horizontal et, entre les deux, une
série indéfiniëde méridiens obliques.
4° Situation et rapports. Le globe cle t'œil occupe la partie antérieure de l'or-
bite. H est contenu presque tout entier dans cette cavité. Seule sa partie antérieure
la déborde un peu en avant, comme nous le verrons tout à l'heure.
a. JBspp<M'<s<~eT<M?6 oculaire avec l'axe orbitaire. Les deux axes antéro-
postérieurs des yeux, celui de l'œit droit et celui de l'oeil gauche, sont pour ainsi
dire parallèles, Ils divergent bien d'arrière en avant, mais cette divergence est
légère elle est représentée par un angle à sommet postérieur, dont l'ouverture
est en moyenne de 10 degrés. Si l'on veut bien se rappeler maintenant (OsTEOLOGtE,
t. I, p. 204) que les axes des deux orbites se portent obliquement en dehors, de
façon à intercepter entre eux un angle de 46 degrés, on voit tout de suite que l'axe
de l'œil est bien loin de coïncider avec celui de la cavité qui le contient les deux
axes oculaire et orbitaire s'inclinent l'un sur l'autre sous un angle de 18 degrés.
b..Bo~po~s de <'<e~ avec les ~<M'ot's orbitaires. D'un autre côté, le globe
oculaire n'est pas exactement situé sur'1'axe antéro-postériour de l'orbite, je veux
dire à égale distance de ses quatre parois. L'observation démontre qu'il est plus
rapproché de la paroi externe que de la paroi interne, un peu plus rapproche 6
ausside la paroi supérieure que de la paroi inférieure. Sur une coupe vërtico-
transversale d'orbite congelé, passant par l'équateur de l'œil, j'ai trouvé,
comme intct'vaHc ocuto-orbitairo en haut 9 rniHimètres en bas ') ) mr)ttmètt'cs
en dedans il .tniHimètres; en dehors 6mniimètresseu)emL'n):.
c. jBa~o?'<s de ~'a'~avec la base de <'or&t'<e. En ce qui t-onco'nc ies t'npporLs
de t'œit avec ta base de l'orbite, nous pouvons tosresumer comme suit. Le sommet
de ta co'hëe h'anspat'Rnto est situé a peu de choseprès sur la iigno d!'o.i<e qui join-
Fig.694.
Coupe horizontate de l'œit droit, segment mféttettr de ta. coupe (~e/t<'m«<«yMe).
(Lt moubranc fibreuse de t'œit est ftîpreseuteeCti blanc sa membrane vascufairc. en rouge sa ntetubrano nerveuse~
en jaunc.)
5~
t, nerf optique (e)t y<t«)!c).
conjouchve cot'n6cuHc.
9, sa gaixe fibreuse ou durale. 3. scMroUqun. t. conjoucU'c seMt-oUcatc.
C, cornue. 7. cttoro't'de (eH j'CMjye), avec 7', xonc citiau'c (~~ ~'o~f/f). 8, h'is feH rpff<
*). rétine 'e<t ~<ttftM), avec S', région de la macnia; i0, portion ciHait'e (/)<t)'.< ct7t«;'M )'<'</HX'). H. ora senata.
t2, cristaUin et eristaOo'tdc. i3, charnurc antéricut'c. sa )t, ct'atnbrc post/Ticut'e. )~, n)cn)h)'a)tc hyatO'de (<
bleu p~e'n). t6, canal godt'omtë de Pem. n, corps viM (en t/e); çMttrffM). tK. tovea patfHans, –t9, canal
hya!oïdicn. 20, 20\ t)tscrLiou des tendons des musetcs druit totci'nc et droit externe sur ïa sci(''rotique.
Fig.69G.
Rapport entre les dimensions du globe de l'œil et la fonction visueUe,
A, œit emmétrope (normat). B, œit hypermétrope (trop court). œit myope (Lt'optong)..
C,
Les deux rayons tum:ncux ftct venus de t'infuti, après avoir traversé le dt~ptre qui représente les milieux r6h'in-
gents de l'ceil, donnent un cône dont le sommet tombe m«' la rétine dans t'œtt emntf'<o/)e (A), e)t«)')'f'e''e de La fe~nB
dans )'œitAy/)e<'m<~)'o~(B), en aca))<f<<<t''<ne dans )'o!i)B;y<pe(C).
mêmes rayons lumineux formeront leur foyer en ayant de la rétine l'œil qui est
ainsi constitué a. reçu te nom d'û*!7 M<~o/)<*(ng. 696,c). Quoi qu'il en soit, ies
?KzMeMa? <raKsps~'eM<s <~e~'a' abstraction faite de la cornée qui fait parttc des
parois de t'œil., sont au nombre de trois, savoir 1" immédiatement en arriÈre de
écornée, t'AMHMM?' a~îMMse, qui est contenue dans ce qu'on appelle les cAa~!&)'es
de ~'ce~; 2° en arrière de l'humeur aqueuse, !ec)'M<a~K;3"enarrière du cris-
tà!t)n,tccorpst)!'(re.
Nous avons donc a étudier, a propos de la constitution anatomique de l'oei), les
sixformations suivantes:
t° Sa tunique fibreuse;
2" Sa <MM!~Me oascM~M'e
3*'Sa tunique ?!e)'t)eMse;
4" Le cfM~aHtM
5° Le co?'ps M~'c
6" Les cAaM&?'M de ~'o'~ et <tMHK?M)' aqueuse,
Chacune d'cties fera l'objet d'un paragraphe speciaL
A.–Sci.ËHOT!QUK
La sclérotique (<)c ox~p~ dur) est une membrane fibreuse, représentant environ
tes cinq sixièmes postérieurs de la tunique externe de l'd'il. KHe diffère essentielle-
ment de fa cornée transparente, qui lui fait suite en avant, en ce qu'elle n'est pas
traversée par tes rayons lumineux c'est ta corMëe opa~Me de certains auteurs.
1° Former et dimensions. –Envisagée toutd'abord au point de vue de sa forme,
iasc~ërotiquccstun segment de sphère creuse, dont le rayon serait égal a')'! ou
13 milljmètres. Traversée en arrière par le nerf optique,, cette membrane présente
en ayant une large ouverture dans laquelle vient se loger la cornée transparente.
Son épaisseur, très yariabtc suivant (es régions ou on la considère, est de d mini-
mètre en arrierç, de 0"6 0"8
a en avant, de 0"4 ou 0"8 i). sa partie moyen ne.
OHSMVA'HO~S
s MM ME CÔTH
POtDS
TOTAL
DK L'OEtL
POIDS
DELA
SCL)~)OT[OUE
[t.tPPOKT
Il G1 ans,
jQ)':it droit. 7,0 1,170 6,t9
< gauche. 7,4:;U 1.170 6,M
)OEi) droit,. G,9t0 ),070 6.4G
lit ° ~'Ms. -.gaucho. G,900 1,020 6,70
}i0i!ii droit.
g~ct'e-
7,900
~800
1,323
i,3gS
ï
S,97
8,97
Si nous prenons ta moyenne de ces din'erents chin'res, nous voyons 't° que le
poids total de )'œi) est; de 7s*t4 2° que celui de ]a, sctet'otiquc est, de d~67
3" qnc ie poifts de ta. sclérotique est a celui de ]'œi) ) 6/)5. En chHTres ronds,
le poids de la scto'oUquc représente te sixième du poids total de l'œi).
S"Rapports- La sclérotique, avons-nous dit phis haut, est un segment de
sphère creuse, traverse en arrière par le nerf optique et largement ouvert en
avant pour recevoir la cornée. Nous pouvons donc lui cou~i.dérér deux sm'fuces,
l'une extérieure~ l'autre intérieure et deux ouvertures, l'u~c postérieure., t'autro
antérieure:
Tt. SoRFACE EXTËmEURE. La surface extérieure, conA~exe, répond surface la
antérieure ou concave de la capsule de Tenon dont elle est séparée par une séreuse
cloisonnée où circule la lymphe. Bleuâtre chez !'enfant, elle est d'un Btanc nacré
-1' "J-
chez i'adutte, d'une coioraiion terne et tégèrementja.unâtre chez le vieH!a.rd. Cette
surface donne insertion, en des points que a.
nous indiquerons ù!ter~eurémçnt(vby.~Msc~~
cle ~*a?~), aux tendons des .quatre .muscles
droits et des deux obtiqucs. Ëne est/en outre,
traversée par tous' les .vaisseaux et nerfs de
roeiL De là une série nombreuse d'pl'ifi.ces~que
l'on peut, d'après ~eur situation, distinguer en
troisgroupes, postérieur, moyen eta.ntcrieur
Les o~ces .posM~M~ (ng, 69'7, 4,4'), au
nombre de quinze a vingt, sont disposes tout
autour du nerf optique ils livrent passage
aux artères citiaircs postérieures et aux nerfs
Fig.69?. cn)aircs..JDe ces orifices, il en est deux (4'). qui
Le globe de rceil vu par son hémisphère sont places un peu en avant des autres, l'un
posténeur (f/eM~c/~w~Me). en dedans (du côté nasal), l'autre en dehors
P,-pûîc postérieur de ï'œi!. N, cité interne (du côté temporal) ils sont destinés aux deux
ou nasa).– T, côté externe ou temporal.
1, m~rtdicnvcrttcal.–2, méridien horixontat. artères ciliaij'cs longues postérieures.
3, nerf optique.– 4, 4, vaisseaux et nerfs
eitiaircs. 4', 4'. les deux artères citiaircs Les ort'/<ce.! aM~s sont également dis-
toMgHes. 5. 5', les deux vasa_yorticosa supé- en cercle autour de )a cornée. Us sont
rieurs. –6, 6*, tes deux vasa vorttcosai)ifcricufs. poses
plus petits que les orifices postérieurs et
tivrent passage aux artères ciHaires antérieures, ainsi qu'a, un Certain nombre de
vctim!esetdccanauxiymphâtiques. o..
Lcso~'t/<c<?s ?MO!/CH~(fig 697) sont Situes un peu en arrière de l'equateur de
t'œit. Us sont au nombre de quatre scutemcnt: deux supérieurs, dont!'un est
externe (5'), i'autrc interne (5); deux
~r
inférieurs, qui, comme les précédents,
se disposent l'un en dehors (6'), l'autre
en dedans (6). Ces quatre orifices sont
traversés par les veines de !a. choroïde
ou vasa vorticosa et par des canaux
tympnauques qui tont communiquer u~
t'espace supra-choroïdien avec t'espace
supra-scterotica) ou espace de Tenon.
B. SURtACE INTERIEURE. La SUl'faCC
Mg.698. intérieure de la sclérotique est concave
Coupe sagittale de la sclérotique pour montrer et présente une coloration brunâtre
ses deux orifices (xc/texM~Me). qui tranche nettement sur celle de la
~'ouverture autëncurc, pour la c~t'ncc. < ouverture surface précédente. Elle répond dans
postérieure,pour le nerf Oj'Hque
toute son étendues la choroïde,
Jaquette elle est unie 1° par tes vaisseaux et nerfs qui ta travo'sent; 2° par une
couche de tissu ceitutairc tache, appetee /aMMHs /'MSC& (voy. C~o'oMc).
C. OuvËM'UREPOSTÉRtEURE.i~n~ACtttBROSA.– L'ouverture postérieure (<ig.698,&),
destinée à livrer passage au nerf optique, n'occupe pas exactement le pô)c poste-
rieur de t'œii ette est située (fig.697) à3miHimftrcs en dedans et alminimètre
im-dessôtts de CG pute. Cet orifice ou ptutôt ce canal est taillé en biseau aux dépens
des couches extérieures de la sclérotique; il n'est donc pas cylindrique, mais
an'ectc ta forme d'un tronc de cône à base postérieure. d'autres termes, son
diamètre d~mmued'arriërcen avant, comme t'indique nettement la figure ci-dessus
ce diamètre, qui mesure 3 ou S mittimètres a l'extrémité postérieure du canat,
n'est; plus, a son extremilë'ân~ que de i nuHimètrc et demi a 1 mifiimètt'c.
ttcoi'vient d'ajouter que te canal scteroticat du nerf optique n'est pas librement
ouvert. It se trouve fermé ait contraire, a sa partie antérieure tout au moins, par
Terminaison
A, PonDOK sct.ÉRALH ou NBRp opTtou~ vuE EN courK noatxoNTAï.6.
Uu.
antérieure du nerf optique.
U.l.LU.L~VI..I. UOJ..l.J.JUI.'U
t,
't"luv.
rétine. 2, choro'fdc. 3, scterotique, avec
3', ses tamenes internes formant la lamina cribrosa; 3" ses tamettes externes, se réfléchissant en arrière pour se conti-
nuer avec la gaine durale du nerf optique. 4, nerf optique (les faisceaux noirs sont les faisceaux nerveux tes espaces
clairs sont les espaces interfascicutaires).
sous-araetmoïdien. 9. espace subdurat.
5. gaine piale.
H. artère
physiôtogiquede la papitte. t4, lamina cribrosa.
centrale la
6, gaine arachno'fdienne. 7, gaine durate. –_8, espace
rétine. tï, veine ccntrate. 13, excavation
H, PAPtLLR OU SERF OPTtQUS, VL'B A L~EXAMES OPHTtïALMOSCOP!QUE. excavation pttysiotogiqUG. b, pointillé gfi-
satre, répondantà la lame criblée. c, anneau clair, rependant à la sclérotique (anneau seteroticat). <~ anneau foncé,
répondant à la ct'orot'dc (anneau choroMicn). e, artères. veines. '?, lignes de concordance entre tes
ligures A et B.
une membrane fibreuse (ng. 699,14), qui est placée de champ et percée d'une série
innombrab!e de petits trous c'est la lame o'~Me ou ~MtM!~ o'OM, à travers
laquelle se tamisent les faisceaux, egatcment innombrables du nerf optique.
Les coupes longitudinales du nerf optique, pratiquées au niveau de sa portion
intra-ocuiaire (ug. 699,4), nous indiquent nettement quelle est la nature de la
lamina cribrosa. Cette membrane est formée par les lamelles les plus internes de
la sclérotique, auxquelles viennent se joindre, à sa partie tout antérieure, un cer-
.tain nombre de faisceaux provenant de la GhoroMe. Quant.auxIamoHe~ externes
de la sclérotique, cites ne prennent aucune part à la constitution de la lamina cri-
brosa comme nous ie montre la figure 699, elles se réueehissent en arrière et se
continuent directement avec la gaine durale du nerf optique, ti M'est ~dpnc pas
exact de dire que le nerf optique, pour gagner la r6ttne, traverse lasc~rptique;
il ne fait que traverser les lamelles les plus internGS de cette membrane,; lesquelle.s
lamelles internes ne sont autre chose que la lamina cribro~a..
Nous avons déjà vu, à propos du nerf optique (p. 868), que les tibrcs constitu-
tives de ce nerf abandonnent leur myéline en arrière de la iaminacribrôsa, ce qui
nous explique 1° le changemeht'de couleur que npusi.p~sentG:a~cG~u)~je
nerf optique' qui, de blanc et opaque qu'il Était, deYient.gri~atre~.et~tl'anJ'\lucide;
2''la réduction graduelle:quesul)itson volume dans le canal
sibilitêpour ses faisceaux (grâce à cette réduction) de'traverser cn~total~ les
là p.os-sc!
étroits pertuis de la lame criblée.
Fig. 702.
Cellules de l'épithélium antérieur (le la cornée, vues isolément. 1
t, 2, 3, trois cellules pédales provenant des couches profondes. 4, une cellule des couches moyennesavec
des profongcntents digités. 5, une cellule dentelée. 6, une cellule plate de la couche superficielle.
tique antérieure par une espèce de pied ou de plaque plus ou moins étendue de
là. le nom de ceMM/<M-~e<Mes (ng. 702,1, 2 et 3) sous lequel les a désignées ROLLET.
C. LAME ÉLASTIQUE ANTÉRIEURE. La !amc élastique antérieure (Met~&?'<a!M<?basale
aM~n'<MM'e de RANviER), que l'on appelle encore eoMC/M /:MM'<0!?~<? <M~<?M~,
NMM~~Me<~e BoMtMMM, se présente sur les coupes (ng.701,2) sous la forme
d'une mince bande hyaline, mesurant de 8 a 12 p. d'épaisseur. Elle est complète-
ment amorphe et constituée par une substance qui, quoique très élastique, se dis-
tingue cependant du tissu élastique vrai des formations conjonctives. Elle n'en a
pas, en enet, toutes les réactions eUe ne résiste pas à l'action de la potasse et ne
se colore pas en jaune par le picro-carmin. La lame élastique antérieure se conti-
nue, a ta circonférence de la cornée, avec la membrane basale de la conjonctive
elle a, du reste, la même signification anatomique que cette dernière.
Deux méthodes principales sont employées par les histologistes pour rendre apparentes les
cellules fixes de la cornée le chlorure d'or et le nitrate d'argent. Le chlorure d'or colore direc-
tement la cellule. Le nitrate d'argent se dépose sur les lames cornéennes qui entourentla cellule;
la cellule elle-même est complètement respectée et apparaît alors en blanc dans l'espace ménage
par le dépôt du métal.
arrière et viennent se perdre sur la face antérieure de t'ir)s. G'est & i'cnsemble de
ces dernières libres élastiques rénéchies, qui se portent de l'anneau de DoMi~CER
sur t'iris en contournant l'angle u:ido-corneen, qu'on dpnne, depuis HcjECK,)e
nomdeK~a?KeM<joec~'Me..
sur
Examiné des coupes méridiennes de l'œi), te Ugament pectine de HuMK
s'étargit progressivement au fur et à mesure qu'i) s'éloigne de ta. cornée, de telle
sorte qu )1 représente
dans son ensemble,
comme nous te mon-
tre la. figure 70,6, une,
sqrtGdetna.ngle:curYi-
Iignc,jdpntle somniet~
est dirigé en avant;
!a b~se: en /arrtërc.
Son so'Mt~e~ se con-
fond tout naturenB-
ment ayee i'anneau de
Do])tnger dont il éma-
ne.– Sa base repbn d
a. la. circonférence de
l'iris ou/si l'on veut,
a la ligne de reunion
Coupe méridienne de l'angle trido-corneen pour montrer le ligament de cette ci rconferehcc
pectiné de UuECK. ` avec la zone ciliaire.
l, lame élastique postérieure de la
les trois pïiUts de fibres qui
cornée.
partcHt 3,
2, apncau tendineux de DoU)ngcn\
Htjtres sclérales chargées de granula-
Sa.ce e~<e?'Me,
avec en
convexe, répond tout
tions 4, Ubres ntOYCones ou ciliaires 5, Hbres pos~cricut'es fpftnaHt le ligament
pectiné de tïueett. 6, espaces de Fontana. 7, canal de Sctdcnun. 8, fibres
d'abord aux fibres ra-
radiées du tnnsc!c ciUaii'c. 9, ftbrcs attnutait'ps dcce muscic.– iO, procès
ciHaircs. M, iris. i~, cornue.–i3, angïc irido'cot'ncen ou angtc de !a ct'ambt'c
diées du muscle ci-
antérfcure. 14, sci~t'ot~que. tS, une veine selérale.
liaire et, plus )oin..
aux faisceaux annulaires de ce muscle. Sa face Mt~o'Me, concave, forme t'angte
irido-cornécn, ou angle de la chambre antérieure. Sur cette face, le ligament pec-
tine se trouve tapissé par une couche de cellules épithétiates qui se continuent,
d'une part avec les cellules postérieures de la cornée, d'autre part avec les cellules
antérieures de l'iris.
Envisagé au point de vue de sa structure, te ligament pectine de HuECK se com-
pose essentiellement de faisceaux fibrillaires, s'anastomosant entre eux suivant les
modalités les plus diverses et formant ainsi un vaste réseau (fig. 707), à mailles,
très irréguHërcs dans leur forme et dans leurs dimensions. Entre les travées consti-
tutives de ce réseau se trouvent des espaces, eux aussi fort irréguliers, auxquels
on donne le nom d'espaces de FoM<<M!<ï. Ces espaces, du reste, sont tapissés par
une couche endothétiaie, continuation de celle qui revêt eh arrière la membrane
de Descemet.
Les espaces de Fontana s'ouvrent, en ayant, dans le canal de Schlemm. En
arrière, ils communiquent largement, d'une part avec les espaces lymphatiques de
l'iris, d'autre part avec la chambre antérieure. Leur signification devient ainsi on
ne peut plus nette ce sont des espaces lymphatiques et, comme ils sont toujours
pleins, le ligament pectiné, dans son ensemble, peut être considéré comme une sorte
(t'éponge, disposée en anneau tout autour de la chambre antérieure et constam-
ment imbibée de lymphe ou, si l'on veut, d'humeur aqueuse.
Le système trabéculaire quL constitue !e ligament pectine est très développé chez
tes quadrupèdes, notamment chez le hœuf, le chat, le porc, le lapin, etc. Dans
l'espèce humaine, on le rencontre encore a un état de développement relativement
considérable chez l'embryon et le
fœtus; mais, plus tard, il s'atro-
phie graduellement (RocuoN-Du-
viGNAUD) et on ne'lc trouve ptus,
chez l'adulte, qu'à l'état rudimen-
taire. Très développé (quadru-
pëdes) ou peu développe(homme),
un réseau de fines trabécules~ !i
dispose toujours en arrière du
se
canal de Schlemm et, si l'on veut
bien se rappeler que dans cette
région la lymphe circule d'arrière
en avant, de l'iris et de la cham-
bre antérieure vers le canal de
Schlemm, on sera naturellement
porté à voir dans le réseau en
question comme un grillage a
plusieurs plans, paraissant avoir
pour résultat, sinon pour fonc-
Un fragment du système trabëculaire de l'angle irido-
tion, de faire subir au liquide qui .corneen (d'après RocnoK-DcviGNAUo).
circule une sorte de filtration. <ï, une ~rab6cu!c du pronierpïan,celui tour)t6 vers i'humcur
aqueuse.–&,utiett'abecutodudcu)LtC!uep!an.f:,uuetrab6cu!G
du troisième plan. <~ noyaux dcscel[u!csendot!)cHatcs appliqu(''es
.E. GoCOtE ÉPtTHEHALB POSTE- à la surface des traMcutfs. y, côté du tendou ciliaire. eoM
detamcmbranedoDcsccmet.
R)EURE.– La couche épithélia.Ie
postérieure est formée par une seule rangée de cellules aplaties et parfaitementt
belle mosaïque.
transparentes, dont les contours polyédriques dessinent dans leur ensemble une
<i
Les nerfs cornéens antérieurs (fig.
709) se dirigent vers la lame élastique antérieure et forment au-dessous de cette
lame un riche réseau plexiforme, appelé plexus soMS-~as~. De ce plexus partent
des fibres droites, qui traversent la lame élastique pour former au-devant d'elle unil
deuxième plexus, le ~pMS sottS-epï~e~s~. Ce plexus fournit à son tour de nou-
velles fibres droites;, qui pénètrent dans la couche épithéliale et s'y anastomosent
de nouveau en donnant naissance un
troisième plexus, te plexus t'H<r<ï ept</<
K~ (f'g. 710). De ce plexus, enfin, s'échappent une muttitude de Htaments extrê-
mement gt'e)es.. qui vont se terminer entre tes ccUutes epitheiiaies par une extré-
mité libre pourvue d'un léger renfle-
ment en forme de bouton. Les boutons
terminaux, s'avancent très loin du cOté
(te la surface Hbro de la cornée mais
quelque voisins qu'ils soient de cette
surface Libre, ils sont toujours recou-
verts au moins par une ou deux cel-
lules lamelienscs de l'épithélium. Dans
aucun cas, its ne dépassent cet epithe-
Uum pour flotter librement dans le
liquide des larmes, comme l'avait pre-
tendn Co~HEiM.
b. A'e?'s co)'Hee?M pos<e?'~eMy's.
Les nerfs corn cens postérieurs se por-
tent en arrière vers la membrane de
cette
Descemet et se perdent, en partie dans
en partie dans le tissu
cornéen. Ces nerfs sont remarquables Le plexus inh'a-ëptthetiat, vu de face (cornée
de tapui traitée pa.rtechtorurc d'or).
en ce qu'ils poursuivent un trajet recti-
Ugne sur une étendue souvent fort tangue et qu'ils se coudent fréquemment il
nngte droit quand ils changent de direction.
A consulter, parmi les travauxrécents sur la cornée et la sclérotique RAKV!E; Lepo~ ~«'
co'Hee, Paris, 18'!8-18~9 RKNAUT, SM;' /M coH/!«en/4' /u!e<!t)'M du tissu co~'ottc~d~Hx comëe,
C. R. Acad. des Se., 1880;– ELOUf, Th. de Paris, t88t; VtRcnow, L'e&Ë)' d. ue~c/Me~e~) For))tf~
f<. 7~<!M. pec<a<HM t;'<f<M, Arch. f. Anat. u. Phys., 1885; PtŒXAK'r, Membrane épithéliale de
/JMceMe<, Journ. de l'Anatomie, t886; STKAH!. Die ~t/))tp/iAa/t):e): ~<;)' ~o;t/:<Ht<, Arch. f. Anat.
u. Phys., i887; Du tŒME, .Yo<~ Kte<- ~fM~t'/a;)!. /)ec<t):«<«H: M. ~<e ~{<?Mn.'y </e;' Mem&i'aMa Desce-
nte<<, GMefe's Arch., XXXUI, 1888; –BounGEo~s et TscnERxtxo. Hec/t. ;<)' ~e~t'e~<io)M t/M: p.TM<e~<
<')!<<'e la co«)'&M<'e</e la M;'HM, ct;'coH/c<'et!ce de la /e<e et <<<' la ~t:Me, Ann. d'ocutistique. 1887
–GurMAN~, {/e<)('<' 7~mp/t&a/!neM </c<' CfX'<tM, Arr.h. f. xukr. Anat., t. XXXtf. )S8S;– ScuM'L-
LRri,{7e&e;' /0)'me7!pe<Yt'tf/e<'u'!</ des, ~t«~M </«)-c/t MfM/eMi'«eA', Arc!), f. OphthahuoL, t880;–
MEYEn, De ~a /'0)'MC </e r/tëmMp/té~c o'/i/Ht'feio' de ~a!
dc~<'<Ht~e'e ~a~ H:e;MK)'a<tO?tdes eo<«'-
&«;'M de la coûtée et de la ~e~'o/t~Me, Rev. gen. d Ophth.. année V)I[, )889; DoGit;).. Die i\'e)'t'eH
</e)' Co'nea ~ef Me'Mc/te/ Anat. Anxeiger, 1890. p. 483 B~AXo, ï'/tg ;tet't)e <et';Kt?!a<to~.s' </t<;
Co)')tef<, Arch. of Ophthaimo! New-York, vol. X\'m, )890; –DoctEL. f):eNo'M)t der C6)'pa f<ex
Mcnsc/ten. Anat. Anzeiger, 1890; SuLXER. ~a /'o)we f/e /a co'Mee /ti<HMH'Me e~MK !n/~Mce s;<
:'M<oK, Aroh. d'ophtatm., 1890; !tErrzHAXn, ï'/te )):f')tM<e ~<)'~e<«<-e of the Co~tea, Thé Micros-
c'ope, 1890; HocHOX-DuvtGSAUD. Hec/iet'c/tM ~<«' y'att'?~ de la c/tftm&t'e <!H/et'tefH'e < le ca))f~
de ScA~emm, Th. Paris, 1892;–Gt:ut!ER,e&e<'/fo)';)/taH/e"'c«~o?i, Verh. dor(!es. deutsch.
Katurforsctter. 66 Vers. in Wien. 189t LEUER, Dei' ct/'cM~Ms ~eHosiM Sc/~em?):t .</e/t< M!'c/t/ :)t
0~'eMe;' Fe/'&t/tf/io~, )<< (<e)' ~o'~ci'ot .4;ycH~a))tn)e' Grœfc's Arch., 189j; Gur.~AKS, f/c&e)' <<'e
jVn/w des ScAVeMiXt' schen CaMs~ M. sc;;ie 7~e:<c/i~)i'/p;: :;< );o<Y/e<'e?: .4M.ye)!<!))tnw,Gr<f'fe's Arc)~
t. XLI, 189a.
ija. tunique moyenne de t'œiL encore appelée MMC, <?'ac<MS Mueo;~ ??:eMt6?'~Me
~'ï<~o-c~o?*oMMMHe~ est une membrane de couleur sombre~ située entre la tunique
fibreuse ci-dessus décrite et la tunique nerveuse que nous décrirons dans le para-
graphe suivant. Elle,a pour caractère essentiel d'être très vasculaire, ce qui lui a
vatu de )a part de quetques auteurs le nom de ?HCHt6?'aMe KOM~'t'c~e de ~'o?~.
('race a ses nombreux vaisseaux et à la circutation toujours très active dont ils
sont te siëgc, cette' membrane tient, tout d'abord, sous sa dépendance la pression
des liquides intra-oculaires. Elie constitue/en outre, pour la rétine une véritable
chambre chaude, entretenant autour des cônes et des bâtonnets une température
constante, éminemment favorable a leur fonctionnement.
En la suivant.d'arrière en;ayMt/on voit la tunique vasculaire de l'œil s'appli-
quer directement contre la sclérotique, jusqu'à un millimètre ou un demi-mi Hi-
mètre du bord de la cornée. La, au lieu de s'appliquer de la. même façon contre la
cornée, elle se réfléchit en arrière de cette membrane, pour se diriger verticale-
ment vers l'axe an téro-postérieur de.I'~U.: elle forme ainsi avec ta face postérieure
de la cornée un angle circulaire, auquel nous donnerons le nom d'SM~~e ~'t'~o-
co?'~eeM. C'est l'aM~~e~e ~cAaH~e aM<e~'eM?'ede q~
Cette disposition de la tunique vasculaire do l'o'il, bien différente, comme on le
voit, en avant et en arrière, nous permet déjà de diviser cette membrane en deux
décrits sont délimites, sur une de leurs faces, par un revêtementendothettat, sur l'autre par des
cellules pigmentaires. Enfin, toujours d'après HACHE, l'orienta.tiondes tMueUes de la lamina tuaca
est telle que leur face à revêtement endothélial est tournée du côté de la sclérotique, tandis que ]
la face à cellules pigmentaires regarde les vaisseaux choroïdiens,
j9. COUCHE DES GROS VA)SSEAUX. Lft COUChe des gros VMS
STROMA CHOHOi'DIEN.
seaux (fig. 7')1,3) comprend deux pians un ptan profond form~ par iesart.~
un ptati superdciet forme partes veines.
Les artères de la choroïde proviennent des c.Hiaires courtes postérieure~ ~ran-
chesde t'ophthahMtque.
artères,cheminent Ces
~'arrière
en avant, parai [,~)gtnent,aux
mëridiens de Jt'N~ jetant
iatëralemcnt <i~ nombreux
rameaux et ramnscutcs,don t
es derntères divisions abou-
tissent a la, chorio-
couche
capHtaire. ËHes se font re-
marquer par le dévctoppc-
mcnt considérable de teur
tanique musculaire.
Les~eMMS de ~c/to~'oi'~e
prëëentent da<ts leur trajet
et Leur mode de torminaison
)ine disposition vraimentca-
ractéristique elles forment
des <OM?'oMS~ d'où tes
noms de ~asa fo?'<<cos<~ de
ceïMe~ uo?'CM!eMse~ de Me<-
Fig.t2. KSSMO)'<tC~eesquc lui don-
Les veines en tourbHlons de la choroïde, d'après Anxof.D. nent indistinctement la plu-
i, une grosse branche veineuse. 2, 3, 2, 2; 2, veines d'un plus pelit part des anatomistes. Voici
calibre. 3, 3, 3, 3, petites veines recevant une foule de ramifications cur- en quoi consistent ces tour-
vilignes, lesquelles se groupent autour d'elles en formant des tourbillons.
binons (fig. 712) un certain
nombre de veinules, 10 a 18, convergent vers un même point, en suivant chacune
une direction curviligne et, là, se réunissent en un seul troncuie ce troncu)e et
l'ensemble de ses afftuents, tous plus ou moins contournés en arc, constituent un
tourbillon. Les troncutes, à leur tour, forment de nouveaux tourbiUons, disposés
suivant ta. même modalité que le précèdent et aboutissant a un sent tronc, etc.,
etc. Finalement, les divers canaux veineux de la chof'oïde aboutissent a. quatre
tourbillons principaux, qui occupent le plan le plus superficiel de ta couche des
gros vaisseaux. Ces quatre tourbillons, que l'on voit très nettement sur la figure 712,
ont leur centre ptacë un peu en arrière de t'cquateur de t'œit deux sont supé-
rieurs et se distinguent en interne et externe; les deux autres, inférieurs, se
distinguant de même en interne et externe. Chacun d'eux donne naissance à une
grosse veine, laquelle, se portant en arrière, perfore la seiërotiquc (û~. 6'77-),
pour aller se jeter dans l'ophthalmique. MoRANO (/Ved. CeH~'a~ 1874) a décrit,
autour des veines choroïdiennes, un système de gaines lymphatiques, qui les
enveloppent à la manière de manchons et dans lesquelles circule la lymphe.
Les gros vaisseaux de la choroïde baignent dans une atmosphère conjonctive,
)es<roM:<{C~orOtdt'eM, lequel comprend '!° des nbrcs du tissu conjonctif; 2° de
iines fibres élastiques 3° des libres musculaires lisses (MuLLER) 4° de nombreux
éléments ce))u!aires, dits ee~M~M de la choroïde. Ces cellules, aplaties et étoUées,
laissent échapper de nombreux prolongements, qui s'anastomosent avec les pro-
longements des cellules voisines, de manière a dessiner par leur ensemble un
riche réseau. Chacune d'elles, prise à part, mesure de 20 à 40 u. de diamètre et
présente, tant dans son noyau que dans son protoplasma, des amas plus ou moins
considérables de granulations pigmentaires. A côté de ces cellules fortement pig-
mentées, on en trouve un certain nombre d'autres, dépourvues de pigment, qui
ne sont vraisemblablement que des cellules lymphatiques.
C. CoucHE DES CApfLLAinES. La couche des capillaires, désignée généralement
sous le nom de couche cAo't'o-capïMaM'eou de meM~'aMe de Ruysch (fig. 7'H, 4),
est essentiellement composée par un réseau de fins capillaires, dont les mailles,
irrégulièrement arrondies au voisinage du nerf optique, s'allongent et s'élar-
gissent d'autant plus qu'on se rapproche de l'ora serrata. Ces capillaires ont 9 p.
de diamètre (KoLUKER). Quant aux mailles qu'ils circonscrivent, elles mesurent
de '10 u. à 20 en arrière, de 'i 8 p. a 30 dans la région équatoriale, de 28 35
au voisinage de l'ora serrata. Les interstices des vaisseaux capillaires sont com-
blés par une matière amorphe finement granuleuse.
D. MEMBRANE VITREE. La membrane vitrée (ng. fl'1,8) a été décrite pour la
première fois par BpucH en '1844, d'où les noms de MK'MH~aHe de Bt'McA, de m~'ee
de Z~'McA, sous lesquels on la désigne quelquefois. C'est une membrane transpa-
rente, excessivement mince, épaisse seulement de 'lu. a 3 Celle de ses faces qui
-est dirigée vers la rétine est lisse et complètement anhiste. La face opposée, en
rapport avec la couche chorio-capiliaire, présente au contraire un aspect finement
fibrillaire.
SATTLER (~trc/t. f. OpA</t., t. XXH) a décrit en 18'!6, entre les capillaires et les gros vaisseaux
de la choroïde, une couche intermédiaireformée par un fin réseau de fibres élastiques. Ces fibres
élastiques se disposent en une série de lamelles, que tapisse du côté des capillaires un revête-
ment continu de cellules endothéliales, Cette couche tn<e''t)ascM<at)'e ou couche de Sa<Me' qui
porte en réalité à cinq le nombre des couches de la choroïde, s'étend sans interruption depuis
le nerf optique jusqu'à la zone ciliaire. On n'y rencontre jamais de cellules pigmentaires. Elle
est l'homologue du tapis chez l'homme et chez les animaux dont la choroïde est dépourvue de
cette tache brillante c'est un tapis rudimentaire.
On a décrit, au point de vue de leur constitution histologique, deux espèces de tapis le tapis
/!&eM.t;, constitué par des éléments fibrillaires très fins; le tapis ceMi~e:<;< comprenant plusieurs
rangées de cellules particulières, dites cellules irisantes, cellules à contours polygonaux qui
mesurent de 30 à 40 de diamètre. Pour SATTLER, le premier type de tapis, le tapis fibreux.
serait formé par les fibres élastiques de son stratum intervasculaire, tandis que le tapis cellu-
leux résulterait de l'accumulationdes cellules endothéliales ci-dessus décrite-), qui, en se modi-
fiant dans leur protoplasma, se seraient transformées en cellules irisantes.
Voyez au sujet du tapis, TOURNEUX, Co)t<W6M<MH f't l'élude (hi tapis chez les ?)ïat)tM!/e)'M(JoM)'x.
de ~)M<om!c, 1878).
B. ZONE CILIAIRE
Fig. 713.
Coupe méridienne de l'œit pour montrer les deux portions du muscle ciliaire.
), scterotiquc. 2, cornée. 3, conjonctive, avec 3', le tissu sous-conjonctival. 4, procès ciliaires. 5, iris, avec
5', sou revêtement pigmentaire. 6, angle irido-cornéen. 7, portion radiée du muscle eiHaire, avec 7' son tcudo))
antericu)'~ 7'\ son lendon postérieur. 8, portion circulaire du muscle ciiiairc 9, iigamcnt pectine ~ct espaces de
Fontana. 10, canal de ScMcmm. t), une veine ciliaire antérieuretraversantla sclérotique. H, espace lympha-
tique supra-choroïdieu.
i'cei!, 6 miUimètrcs seulement, sur le côte nasal. Son ëp:usscur augaiente considc-
rablement d'arrière en avant elle mesure 0,2 de mi)[imetre environ à sa partie
postérieure, tandis qu'cHc atteint au voisinage de l'iris 0,6 et 0,8 de miiiimetrc.
Le muscle ciliaire nous apparaît, par conséquent, sur des coupes méridiennes de
FeeU (i!g. 713), sous l'aspect d'un triangtc dont le sommet répond à l'ora serrata et
dont la base regarde la pupille ou, si l'on veut, l'axe antëro-postëricur de t'œiL
~.RAPPORTS. –Ainsi entendu, le muscle citiaire nous présente deux faces,
l'une antérieure, t'autrc postérieure. La/ace <~M<e?'MtM'es'applique contre la sclé-
rotique, dont elle n'est séparée que par un mince prolongement de la lamina
fusca. La /'<:cepo~eM?'e répond aux procès ciliaires, que nous décrirons dans
un instant.
C. CONSTITUTION ANATOMiQUE. Au point de vue de sa constitution anatomiquc,
le muscle ciliaire se compose de deux ordres de fibres des fibres radiées et des
libres circulaires. Les unes et les autres appartiennent, chez~l'homme tout au
moins, à la variété des fibres lisses.
a.7'es ~a~ees. –Les fibres radiées (tig. 7'13, 7), encore appelées/t~'es<!H<e)'o-
pos<e~eMres ou /!6res meWcKetwes, prennent naissance sur cet anneau (~MMMM
<eM<~M!eM~ de D.9LMN&ER) que nous avons décrit (p. 923) en arrière du canal de
Schlemm et qui est une dépendance de la membrane de Descemet. Cet anneau
devient ainsi, pour le muscle ciliaire, un véritable tendon annulaire. De la, les
fibres méridiennes se portent en arrière, en divergeant. Dans ce trajet, elles sont
d'abord nettement parallèles aux plans méridiens de l'œil. Mais, après un certain
parcours -elles s'infléchissent sur elles-mêmes, pour cheminer alors obliquement
où même en sens équatorial et s'anastomoser les unes avec les autres il en
résulte.un plexus a mailles très irrëgulières. Finalement, les fibres méridiennes
du muscle ciliaire se terminent, les superficielles dans le stroma choroi'dien, les
profondes dans le tissu conjonctif des procès ciliaires.
b. F!6)'es_ctr&M~res~Les fibres circulaires (fig. '713, 8), que l'on désigne
encore sous le nom de flbres o~cM~~es, /t&t'es an~M~ù'es, /{6?'es e~Ma<o?'M~,
occupent la partie postéro-intërne du muscle ciliaire. Elles se présentent, sur les
coupes méridiennes, sous la forme de deux ou trois gros faisceaux, irrégulière-
ment arrondis et séparés les uns des autres par une couche fort épaisse de tissu
conjonctif. Leur ensemble constitue un véritable muscle annulaire, parallèle <\
la grande circonférence de l'iris. Nous l'appellerons du nom de Tanatomiste fran-
çais qui l'a'découvert en '1856, le muscle ~ejRpMge<. Les anatomistes allemands
lui donnent le nom de ?HM~e de ~M< bien que MuLLER ne l'ait décrit qu'en
'1887,unanaprèsRouGET.
D. NATURE DES FIBRES CONSTITUTIVES DU MUSCLE CILIIIRE. Considérées isolément,
les fibres constituantes du muscle ciliaire, qu'elles appartiennent à la portion radiée
ou à la portion circulaire, sont des flbres_ lisses, mesurant en moyenne de SO a
75 p. de longueur sur 6 de largeur. y
rates, répondent aux faces similaires des procès ciliaires voisins, mais sans entrer
en contact avec etjtes. Tous les procès ciliaires sont en effet séparés de leurs voisins
par des sillons plus ou moins profonds, qui se dirigent comme eux en sens méri-
dien et que l'on désigne communément sous le nom de vallées ciliaires. Dans ces
vallées citiaircs s'insinuent les replis de la zone de Zinn, qui, comme nous le ver-
rons plus toin (voy. Corps !)«re), séparent le corps ciliaire de l'humeur vitrée.
B. VOLUME ET NOMBRE. Les procès ciHaires varient tégèrement, quant à !eur
tongueur et a leur volume. Leur nombre, au contraire, présente une constance
remarquable on en compte, chez l'homme 70, très rarement un de plus ou un de
moins (NuEL).
G CONSTITUTION ANATOMiouE. Envisagés au point de vue de leur structure, les
procès ciliaires sont essentiellement constitués par des paquets de vaisseaux qui
s'anastomosent et se ramifient jusqu'à production de capillaires (ûg. 718,'t). Les
veinés prédominent de beaucoup sur les artères et se caractérisent par une dispo-
sition fortement ftexùëuse. Le tout est p!ongé dans une trame conjonctive où t'en
distingue, au milieu d'une grand quantité de substance amorphe, des cellules
d
lumière qui pénètre dans l'appareil. La rétine est un écran sensibilise sur lequel vient se former
l'im~ge'~es objets extérieurs. Le ]cristaIH~ une
lentille biconvexe, qui fait converger
les rayons emanés'de chaque point de l'objet sur un point défini de l'écran de manière à former
sur celui-ci une ithage réelle et renversée~ lès lois de la réfraction dans les ménisques
convergents.,
Dans l'appareil physique qui nous sert de comparaison, la position respective de la lentille et
de l'écran étant ùnë'ïôis réglée et Exe.l'Sbjét do à une' distance égalemént détenninée dé
la leMllepouT que rimagesbtt nette Sur l'écran. Plus~ loin ou plus près, les rayons lumineux
émanant de sa surface auraient, après leur réfraction dans la lentiHe, leur point de conver-
gence'ën'dëcâ ou~au delà de rëcra~ et l'imageSerait alors diNuse.
Or, il n'en est pas dé même pour l'œil humain. Nous apercevons en effet d'une façon égale-
ment distincte tous tes objets éclairés, quelle que soit leur situation dans l'espace, depuis l'infini
jusqu'à, une distance ~Ie ~quelques centimètres au-devant de la cornée. L'appareil biologique a
donc sur l'appareil pnysique~ëtfë grande supériorité de ne pas être Cxe, mais de se modifier
suivant les besoins et dé se disposer toujours d'une façon telle que les objets, quelle que soit
leur distance, viennent toujours former leur image sur la rétine. Cette fonction remarquable,
que possédél'œil, de s'aceomMo~et' ainsi à toutes les distances a, reçu le nom d'aeMmmot/aHoM.
Elle réside, comme l'a démontré HEUtHOLTZ, dans le cristallin qui, sans se déplacer, modifié ses
deux courbures, l'antérieure principalement c'est ainsi que, lorsqu'on fixe un objet rapproché,
le cristallin bombe en avant, pendant que son diamètre équatorial diminue; inversement, quand
on portële régard sur un objet éloigné, le cristallin s'aplatit, pendant que le diamètre équato-
rial augmente. L'expérience
bien connue des tmage~ de
FM)'Atnje (voy. lesTt'a!<M de
p7t~:o~o.'y:e) nous démontre
ce double fait d'une facon
aussi élégante que précise.
Ces changements de cour-
bure du'crtstalHttdans l'ac-
commodation sont passifs,
en ce qui concerneta tentitte
elle-même qui, ne possédant
pas de fibres musculaires,
ne présente aucun mouve-
ment qui lui appartienne en
propre L'agentdirect, l'agent
immédiat de la déformation
cristallinienne est le muscle
ciliaire et en particulier sa
portion radiée. A l'état de Mécanismede l'accommodation oculaire. Dans la moitié gauche de la Cgm'e,
repos du muscle, le cristallin le cristallin aplati est accommodé pour contraction
la vision des objets éloignés.Dans la moi-
est soumis à l'action d'une tié droite,dele la cristallin, par suite de la du muscle ciliairc et du relâ-
chement zonula, bombe fortement en avant en repoussant l'iris il est
membrane annulaire que accommodé pour la vision des objets rapprochés.
nous étudierons plus tard, la.
;soKM~a, laquelle en s'insérant m c, muscle ciliaire. c, procès ciliaires. < iris. c, cristallin. z, zonula.
zs, a:c antéro-postérieur.
sur l'équateur, attire cet êqua-
~c'
teur dans un sens excentrique et aplatit par conséquentla lentille. Lorsque le muscle ciliaire
se contracte, ses fibres radiées, prenant leur point fixe au niveau de l'angle irido-corneen, por-
tent en avant le bord antérieur de la chorqide.et, du même coup, relâchent la zpnula qui
adhëre intimement ace bord. Comme conséquence de ce relâchement, le crtstaMin,qut'n',est
plus soumis maintenant a l'inBuence de la zoniila, revient en vertu de son elastici.l.e. a. ce
que j'appellerai sa ~o~:OM ~e !'<~)<M, sa eoM~</M!'<!<MM propre son diamètre équatorial dimi-
nue, en même temps que son diamètre a.ntero.-posterieuraugmenter ëntramant nécessairement
le bombement cle ses faces (voy. Sg. 716). ,~1
Le muacte ciliaire devient aussi le MMc~e cte ~'aoco~Mo~a<!OM, le.MM~c~e aceomtito~a~M'. Ce
muscle est sous la dépendance d'un centre ganglionnaire, le,p~e.icMs ctHaM'e (p. 9.45), dans lequel
viennent se terminer deux ordres de &bres_tm)t!'iëss des fibres du moteur oculaire commun
et des fibres du grand sympathique. Les premières, celles qurêmànent du moteur ocutàire
commun, agissent à la manière d'un nerf moteur ordinaire. Leur excitation fait contracter le
muscle ciliaire ef détermine, comme une conséquence de cette Contraction, Ïe relâchement de
Ja zonu)a et le bombementdu cristallin.
agissent aussi sur cristallin,
lé mais
DoYON (C. R. Acad. des Se., 1891) ont établi par dës expéaieuces sur le c
Les autres, celles qui proviennent du'sympa.thi(]ue.
par un mécanisme tout ,dt<f6rent,- A ce sujet, MORAT et
le ehien et le
lapin 1° que la section du sympathique amené une exagêration.l~gerë de la courbure du cris-
taUin; 2° que son excitation, au contraire, détermine une ~diminatiohde~ccette coürbùre, ün
aplatissement de la lentille par consëquent. Comme il n'existe pas da.ns~ild'apparëit~ahato-
mique permettant d'expliquer ce double phénomène 'par unp'contrac~ musculaire,'MdRÂT et
DoYON admettent que le sympathique se comporte i'e.t'M un ~ierf°'tl'à.rrêt agit par un
phénomène d'inhibition surle'plexusciliM
Quoi qu'il en soit de l'explication, il est de fait que le moteur pGu)airecomm~unet~le_.grand
sympathique, en ce qui concerne l'accommodation, sont réciproquementantagonistes l'un fait
bomber le cristatlin, l'autre l'aplatit. Le premier est le Ke?'~ acoot~o.~a~M)' ~o?<?' la vision des
o&ye<s)v</)~oc~M;!e second, le Me?y'accoMMtOf/a<eM<'po:M'~MO&ye~e~M~~
C. IRIS
Yeuxnoirs.
foncés. (ht. septentrionale) (ht. moyenne)
2,1 4,5
()itt. méridionale)
21,5
YMx~M.
Yeux
Yeux marrons
YeuxMeus.
6,3 !0,7
6
17,2
68,4
14,1
26,2
44,5
19,7
16,4
18,5
23,9
100,0 loo.o lee,~
On voit par ce tableau que tes nuances foncées augmentent
en passant des lali-
tudes septentrionales aux latitudes méridionales; qu'au contraire les
nuances
claires, relativement rares chez les peuples méridionaux, atteignent leur maximum
chez les peuples du Nord. En france, les
yeux bieus se présentent avec une
proportion de 44,8 p. 100, les yeux franchement noirs
avec une proportion de
4,8 pi't00 seulement.
Quei que. soit le ton fondamental de l'iris, la coloration de la face antérieure de
cette membrane n'est jamais uniforme, mais forme deux zones .concentriques
très distinctes; i'une, plus petite, large de '1 ou 2 millimètres,
entoure la pupille, c'est i'~M~eaM coloré M<er)!e; l'autre, plus'grande, large de
L'iris, vu par sa face antérieure avec son grand cercle artériel et son petit cercle artériel.
<t,choroïde.–t.muscleciliairc.–c,iris.–<pupi)le.
1, et t', les deux artères ciliaires longues, avec leur branche de bifurcation ascendante 3, leur branche de bifur-
cation descendante. 4, 4, 4, artères ciliaires antérieures. 5, grand cerc)e artériel de l'iris. 6, 6, ses branches
iricnncs cheminant en sens radiaire. 7, petit cercle artériel de l'iris, disposé tout autour de la papille.
est en sous
comme telles les éléments cellulaires des
radiaire.
A
dB'Hênle:et,: de~~n~
dimi
Ue~l~il chemine, eh
quand; en 1895, GABptEUOES,en se debarras-
::sa.#t:d~ pigment irienpar~Ia m GRtpFrnt, a reconnu la nature musculaire de la couche
d'un muscle dilatateur de la pupille.. Ce muscle,
dit-il, composé d'une double et triple assise de cëiiuies, part du tissu conjonctif du corps ciliah'e.
d'épaisseur, vers le bord pupillaire, appliqué toujours contre
iniëre passe
t'epithëtiut'hpigmentaire. En (tttcignantta périphérie du sphincter, le muscle y prend une pre-
inse~ puis, continuant son derrière le sphincter et atteint le bord
pupii)a.ire. Dans son trajet, il prend quelques insertions sur le sphincter. J'ajouterai que, dans
Un travail réoeBt (encore inédit),V~D.ETo.\ a confirmé de tous points les conclusions de G.tBH)E!jM;s.
Les mouvements de l'h'is, déterminant te rétrécissementou la dilatation de la pupille, sont
spusia dépendance des deux moteur oculaire commun et grand sympathique, qui envoient
.l'un et l'autre des rameaux au plexus ciliaire. Or, la physiologieexpérimentale nous enseigne
1<' que l'excitation du moteur oculaire commun se traduit par un rétrécissement de l'orifice
pupillaire; 2° que l'excitation du grand sympathique, ait contraire, amène une dilatation de ce
même orifice.–Avec tathêorieancienne laquelle pourrait bien, siles recherches de &ABMEUDES
sont connrmëës, devenir la théorie nouvelle), qui admettait dans l'iris deux ordres de libres, des
ûbres .circulaires formant un muscle sphincter et des fibres radiées formant un dilatateur, 1 exp)i-
cation de ces deux faits expérimentauxétait des plus faciles le moteur oculaire commun se
rendait au sphincter et son excitation amenait une contraction de ce muscle et, par suite, un
retrëcis~emei)t de la pupille;d'auh'e part, le sympathique innervait le dilatateur et son excitation
avait pour conséquence une contraction de ce muscle, entramant à sa suite un agrandissement
de l'orifice pupiltaire.– Cette dernière conclusion, pour les physiologistes qui n'admettent pas
t'existeneed'un muscle dilatateur, est naturellement sans valeur. Pour eux, le phénomène de
dilatation pùpillaire qui suit l'excitation du sympathique serait attribuable a une action d'ar-
rêt ou d'inhibition exercée par le sympathique sur le plexus ciliaire, plexus d'où émanent
les nerfs destinés à l'iris.
b. VaMseanMC <<e ~'M'ts. Les vaisseaux incns comprennent des artères, des
veines et des lymphatiques. -Les aWëres émanent d'un cerctc artëne), le ~'NK~
cercle a;)'<er<M.de<'M'tS (voyez plus loin), qui est situé tout autour de la grande
circonférence de cette membrane. Suivant dans leur trajet une direction radiairc,
elles se'portent vers ta pupille et se résolvent autour de cet orifice en un riche
plexus a. matttes très étroites., le ~e<t< cercle <M'<e?'~ de /'M't's. Les veines sui-
vent en sens inverse le trajet des artères et aboutissent aux veines des procès
ciliaires. –Nous décrirons ultérieurement les ~m~/M~Mes et les Me?'/s de l'iris
(voy"p~'944et948).
c.C'?H~eoK/OKe~ Lestroma au sein duquel se trouvent les nbres mus-
culaires et les vaisseaux que nous venons de décrire, comprend 1" des fibres de
tissu conjonctif 2"des fibres élastiques excessivement ténues; 3° des cellules
lymphatiques; 4° des ceMutes étoilées, peu ou point pigmentées sur les yeux
clairs, fortement pigmentées au contraire sur les yeux bruns ou noirs S° enfin,
des granulations pigmentaires libres. C'est de la proportion et probablement
aussi de la nature variables de ce pigment que dépendent les teintes si variées que
nous présente l'iris.
D. MEMBRANE BASALE posTEmEURE. La membrane hasate postérieure (iig. 719, ) 0)
plus connue sous le nom de co;(e/<e deZh'McA ou est u))p.-)ama
coMc~e <~e //eM7e~
transparente.. fort mince., de nature dtasU*'
que, Hmit.attt en arriere'tctissn propre de
t'irisa. Son'épaisseur'est de 3 a4~ue'de
~M~eH~aunn~c~ vaguement (~nH~M~
mais .cUe t)(' possède ni cettuteshi noyaux
.qui ht! aj~a~œnnen~enpn~L~~Mm~
~~nc~d~Bn~hsec~neayeci~
l'l
tathesimi~lirc qui ~apjssc~a face postërieare
des .procës cinaiMs ~par.Ji'intcrn~~iairp~
de cctte~ derniÈr~ a~pc 'ia )ame ;vitrcQ:
~~h~~M~
A'. COUCHE EPITHEHÀLE: POSTËRiËURE. teHi
est f6rrnpc,{f)g. '7M,t) par des cettuics
pigmentées qui se disposent en une dôn))le
r~ns~&X~a~M~posM~M~~d~Tk~~C~~
i,
La membrane basale posteneLtï'e de rh'ls, couc!)c. que certains ~auteurs (i~si~nent A
vue en arrière (d'après KoGAKEï).
tort sous le nom d'Mt)ëe, lie, fait nuttemont
i, tnembranc basale pos~ricurc, nnemen~ stt-iëc. partie de la tunique vasculaire de i'mit. Par
cellules de la couche aHtërtCui'c de la portion
u'icïtnc de la rcL'Me, débarrassées d'une partie de leur
pigment. 3, 4. 5, ïcm"' noyaux aUong6s ctt sens son devc)oppeMent comme par ses con-
radiairc et pris. par cct'tains auteurs, connnc les oexions~ e))e appartient juanifestement à fa
nfnat)\ des )i)n'cs ntuscutaires du 'Husctc diiataicur.
tunique nerveuse et sera décrite, a propos `
de cette dernière membrane (voy. p!us toin, ~o?'<!OM M'~eMMe ~e ~)'e<t'Ke, p. 967)
i).–VA)SSE.tt;XE);\E)tFS)<Et.~MKJt)!f(.t~J';iMff)0-CHOKOJ<)(Ei\K
auxpa~«c'<s Uc'M:<?M.T; des procès c~'a~'c's et vont, avec ces derniers, grosstt'tc
roseau veineux de ta choroïde~ qu'elles rejoignent au niveau de l'oraserrata
1). Veines du muscle c~M~'e. Les veines du muscle ciliaire se jettent en
partie dans le réseau choroi'dien En partie aussi elles traversent la sclérotique
d'arrière en avant ponr venir déverser leur contenu dans les veines musculaires.
On donne à ce dernier groupe le nom de veines c~<M')'M SM<e/eMr6S; elles suivent,
comme on le voit, le même trajet que tes artère.s homonymes.
c. Veines de la c/!0?'oMe. Les veines choroïdiennes, plus connues sous te nom
de vasa vorticosa (voy. p. 930) en raison de leur disposition caractéristique en
tourbitton, forment ainsi que nous l'avons dit, un riche réseau situé immédia-
tement au-dessous de la lamina fusca. Ce réseau veineux de la choroïde aboutit
il quatre canaux volumineux, deux supérieurs et deux inférieurs, qui traversent la
sclérotique un peu en arrière du plan équatoriat de Feeit et viennent s'ouvrtrftna-
tement, ainsi que nous l'avons déjà vu (t P', p. t094), dans les vetnes ophthatmi-
ques. H en résulte que, abstraction faite des quelques veines ciliaires antérieures
qui tributaires des veines musculaires, ces quatre canaux résument, toute 1a
circulation veineuse de la membrane irido-choroïdienne.
3°Lymphatiques. La membrane irido-choroïdicnne paraît dépourvue, chez
l'homme tout au moins, de véritables vaisseaux lymphatiques. La lymphe y cir-
cule dans un systèmelacunaire qui a été particulièrement bien décrit par ScHWALM.
La lymphe de l'iris et des procès ciliaires se déverse dans la chambre antérieure
a travers un système de fentes, qui existent non seulement sur le pourtour de l'iris
)é,cana,L~n~
parSlDKANO,et;par~S~~
la
entrelûs fajscëaux du ligament pectine, mais encore, comme l'a démontre Fucns.
au niveau de son bord pupillaire: De chambre antérieure, la lymphe passe dans
et, _de'cé danslymphe
aboutit
les veines musculaires.
y chemine dans des fentes )ympha-
tiques~et~danë'lesj~àines pél'i nlsculaircs qui ont été signalées autour des veines
tout d'abord a l'espace SMp?'s-eAo~o?-
~tëM;de~a lanlina fusca puis, elle passe dans l'espace sM~'a-sc~'o~cs~ ou espace
de !?~KS~~p9,r~qu~f'e canaux qui traversent ta
sctërofKjue exactement sur les mêmes points que
tes vBsa vorticosa signâtes ci-dessus, tesqnets, on
le sait, amènent la
veine ophUiatmique le sang
veineux de la choroïde,ducorps ciliaire et de l'iris.
Les véritablea vaisseaux lymphatiques, avons-nous dit
plus Mut, n'existent pas dans la choroïde de l'homme.
Mais ils se rencontrent sur les yeux pourvus d'un tapis,
où ils ont été signalés en 1879 par At.TMAKN et bien étudies,
en 1889, par At.EXAXDER. Ce dernier observateur a même pu
voir, & ta; limite du tapis, les fentes conjonctives s'ouvrir
directement dans les capjLHaires lymphatiques. Si les faits
énonces par At.EX.MDER étaient confirmes, il n'y aurait
plus aucun doute a. avoir sur les relations étroites qui
existent entre les simples lacunes du tissu conjonctif et
es canaux lymphatiques vrais,que caractérisentleur forme
cylindrique et leur revêtement endothëlia) continu.
4°Nerfs. Les rameaux nerveux destinés a la
tunique vaseotairc de t'oeit proviennent des nerfs
ciliaires, dont le plus grand nombre émanent du
ganglion ophihatmique, deux ou trois seulement
provenant directement du ioasal (voy. p. 882).
D'après les recherches déjà anciennes de MûLLER,
contrôtées plus récemment par JEROPHEEF, ces
nerfs, après avoir traversé la sclérotique, forment
à ta face externe de la choroïde un riche plexus,
le plexus c~oroM/eK, dont les ramuscutes effé-
ren'ts viennent se perdre dans la tunique muscu-
laire des vaisseaux de la choroïde. Ce plexus est
remarquabte par la présence d'un grand nombre Groupe ganglionnaire du réseau
de cellules ganglionnaires, disposées le long de nerveux de la choroïde d'un adulte
(d'après IwAKOFF).
ses travées (fig. 723):
Au-devant du muscle ciliaire, tes nerfs précités forment un deuxième plexus, te
~M;MS CitMaM-e, très riche. lui aussi, en cellules ganglionnaires et se terminant
dans tes faisceaux musculaires du muscle de Brficke.
Enfin, les nerfs ciliaires considérablement amoindris par suite des rameaux
abandonnes sur leur parcours, pénètrent dans l'iris. Après s'être divisés dichoto-
miqucmcnt dans ['épaisseur dc~ cette membrane, ils se résolvent en un troisième
plexus, icp~.BMSt?'!eM, d'ou i'on voit partir (AcNO!.)) et lWA))Ot''F)' trois ordres, de
fibres:')° des (ibrcs paies, qui se portent sur L~ face postérieure dei'iris et dont ia
terminaison n'est pas/encore'connue 2~ des tH~res a, my6Uno,~qui se dirigent en
avant et se, rëso)ve))t, vers la face antérieure cie i'iris, en un, r~sca~u de/~tfbri~
.excessivement tenues (/<e~ sensitives) 3° des fibres très filles, qui; se distribuent~
aux fibres musculaires du sphincter (/<&?'es M~ce~), ti exjstë e)ifi)~des.
terminales pour les vaisseaux de !'ir)s;.ccs/!6)'e~ Me~ueMses~asû-MtO~'t~~X(~ri~
tabics reguiateurs de la circuiation i,rienne, ont,~ Cl~( lltCS Cll en 't8'7'par-
AÎEYER. Contrairement a l'opinion ~mise par..ÀRNOt.D, MËïER.'jT'a~it~r~n~ntJ~ (,1C
ce!)uies nerveuses da,hs l'iris du lapin. Ses Goncfusi.o~s'.côncordet~n~cet:~a~ les
recherches antérieures :de PAUSE, de FoR~Ab ,et de HuRST,. qui~rej'ettënt~ux.~ausst;
l'existence de cellules gangiionnaircs sur le trajet des nerfs de )'i)'is. L'
A consulter parmi les travaux récents sur la tunique vascuia.h'e de Fœ~::PAUSË,:Ue~e<'(!M
?;e)t f/e)' ~M, Arch. f. Qphthahn., i8?7 FoMAD, 77te ~M~M/MM p/' Me/t/t: Me M'!4'; Anter~~
.fot'rn. of med. Se., t8'?8 FL-nsT, 0;)t tt~'M;M t H'M, ;<ord. med. Ark~ 1880 l\[¡¡;YE! Üie-
A'e/'MneMdtyKM.eK </e;' /t'M, Arch..t'. mikr. Anatonlic, 1879 FucHS, ~Mf ~M<!<o?H'te ~ë?' /)-&,
K)in. MonatsbL, 't885;~ BoK, Quelques p-ec/te/'c/tB~' A't< /<t coMcAe ptyme/t~M'e f/e ~'<rM~ 6'«t' <f
.s'ot-</<.Mn.< MtMc<e ~t7<!<a<e«)' de ~«pt~e, Arch. d'0phtha.tni., ) 885; KooAxm, {/M<e?'~Mc/t. K&er
f/e~ Hn« ~o'/rM.~M~eM~c/tc~ M. </c/' W~'MMtere, Arch. f. mikr. Anat., i8S5;– DASTO.u;wsKf,
fc&e<' f<. Bau des CoyM~ e!7if«'c il. f/e<' 7;'M MM S<Mt'At~'e)t, Arch. f.tnikr.Anat. XXV)!
1886 MoGfE[.,A~;te'~M~~MC/i. ü. f/.pi<pt/~eHe)'[ce:n<~ ~MM~, etc., Arch. f. uukr. Aua.t.,
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Op~t<'tM«)«< (<e)-Re<K)ft, K.tinischeMotmtsN&tterf. AugenheUk, i889; ALEXA~D~R, Ue<)e<e
~t/n!<ca~~M;'e der C/io/'oMea, Arch. f. Anat. u. PhysioL, 1889; –Xut;f, etCoRtfL, 7fM~</te~MM:
de la c/MMH~'e <ï/i<e<'t'eM<'c </e/'o' Arch. d'Ophthatm.,1890, p. 409; –CAT), ~.a.~aHt/e </g
/7!;<M!<'<«' a~Ket~e, Arch. d'Ophthaltu.; 1890. p. 28) Bo~OH:ROx, A~)' <<e ~ë<HMp/'e/'e <.[;:<<'<-te«t'
</e ro't<, But). Soc. de bio)., 1891 HocouAnn, Hec/ic~'c/te~ .s'M<' ~~ma<. et /< pAy~. f/e /'<.tppa)'e</
«c<;<"HM:of<<!<e;< Paris, 189t MoRAT et 1)OYO.'<, Le 'y)v«M< ~)~pn//tt~«<' Me< de raecoM:«:ot~<<o;i
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Lyon, 1891 LAXGHR, D<'<~Y< KOrMa~'t .hK<<o;K<e des me~MC/t~<M'/e.s', Sitz. d. k. d. Wiss.
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Socicty of thé United Km~dom, London, 1890-9t IUEKH, (,'B6et' Fo)'))te<t M. EHttOtc/.L f<6;'
f)f/Mtp<!<=p</eK </«' C/'ot-oK/en, Arch. f. Ophth., XXYII, 1891 NLH! /)e la !af.cM~Ma<!OM <:<e la
<M<'o7f/e e< de <<: HK<<OH de la )'e<te, Arch. d'Opht., 1892 KjR'CH!!AU)!HR, f7e<)e;' .e~Me/'«)t-
'/<t.e;t(/e<- U;;M, Arch. f. Upht))., XXXVIii, 189~; –!tHTz;(,s,2'M/-A'e/;M<vi~foMBaMf~' /H,
tjnters., Bd. Y, 1893 AuxsïHtX u. AGABOW, Die 7<i;;e/'t,v</MM f/M Ce~M;t'&)'pe' Anat. Anz..
)S93; Cmt't'rm, C''t<;eM/;t coMc<«t'j' ;-eceM< t'tew~ as <o ~ec;'e/o<MMc/:M: o/Ae ci/Mr)/ &o<<y,
Ophth. Re\ 1894; TscHKX!i)XG, B/Mf/e~K;' Mfca~t.MKe de /'<i;eeo<iiMO~<<o/ Arch. de Physiol.,
)8!)4: SATTLKn, ~ec/t.«;' !ccoMMOf/a'<!o/t p<«'~< M:MM~M <'e<<'ttMe<yKe)<Grfufe's Arch., t. XL,
t89& Bn:rr<, .St<~ </<~<rt&;f:one e /eMt;na:<o;te clelle ~6<'e )!t)ox<; neMM cc<'OM<ea, Ann. di ottaim.,
(895 f.ABtuEUDÈs, /{ecA. ~'eMi&<'yo~e e< <'a;M/o<Mfe coMpf<M t/e ~'«K.e <<e ~< e/m&)'<'
a/t~<?M<'e c/tM po«<e< e< chez f/<onKKe, MUMcte f<<7a<a<e(«'de t<f ptfptMf, Th. Paris, 1895.
A.–HHTtKH~HOUKKMKX'i'UtTK
La rétine proprement dite s'étend du nerf optique a fora serrata, !igne feston-
née située un peu en avant de l'équateur de t'œit, qui sépare, ainsi que nous
t'avons déjà vu, ia choroïde proprement dite de ta zone ciliaire. Son épaisseur
mesure 0"4 en arrière. t)cta,cHc va en diminuant msensibtemcnt, descend a
0"'°,2 a sa partie moyenne et ne présente p)us dans te voisinage de i'ora serrât')
que 0"t. Abstraction faite de sa couche la plus externe qui est formée pa''
(tes ceiiutcs pigmentaircs et qui présente une beHe cotoration noire, t.i rétine a
l'état physiologique est parfaitement transparode dans toute son étendue et clans
toute son épaisseur. Incolore quand elle est éctairée, elle présente, sur des ycu\
maintenus iians t'obscurité, une cotoration rougeatre (BoLL, KunNE), duc a un
pigment de même couleur, le ~OM?'p?'e )'e<M!eH, le poM?'p)'e visuel ou t'Ao'~o~-
StMe, qui se trouve dans les segments externes des bâtonnets. Apres la mort, )a
rétine revêt une teinte opaHne ou même tégèrempnt grisâtre et s'atterc très rapi-
dement. Eïïe est, du reste, d'une consistancetrès délicate et se déchire a ta moindre
traction.
~Conformationextérieure et rapport. rétine, comme la choroïde qui est
La
placée en dehors d'eUe, représente un segment de sphère creuse. Nous pouvons
donc hu considérer, comme a ta choroïde )° deux surfaces, qui se distinguent en
extérieure et intérieure 2' un hord ou circonférence, qui est dirigée en avant.
d. SURFACE EXTÉRIEURE.–La surface extérieure, convexe, répond a ia lame vitrée
de ta choroïde, mais sans lui adhérer. Les deux membranes sont simplement
accotées l'une a t'autrc H n'existe entre eUes aucune trace d'un tissu connectif
quiconque.
Y<. SURFACE INTÉRIEURE. La surface intérieure, concave, envetoppe )e corp~
vitré, sur ieque) eth; se moute, mais avec lequel il ne présente non plus aucune
adhérence. Cette face, régulière et parfaitement unie dans la plus grande partie de
son étendue, nous présente, a sa partie postérieure, deux régions spéciak's, tuor-
'n~M~
~phpiogique~ënt~~p~yst~ogtqu~entünpprt~nte~
~e~<~M~ c'ëst lr~lieu cl'~panouisS,erne~at du herf optyii~,
~l'm~
~]te~re~~Ï'aspëct~n:p~taj~ de eoloratiôrl blànch~.tré,nrxoiyx or~~lcï'~ère~mënt
~re/~st~itl'i~tt~
'ipost~ï'H~
c'_e~t
en,ïle~
c11~
~~e~~j' ç~ia
~)Tn~~$~Ë~~C)~
~~$~i~~e~
,u~oss~[~~e~~
lalala~hatre
m,li~a.i.~
co~si.
~~t
~u~i~jt~~
;e]j~tS~ga~nt~a~s~~i~
~mina.%)~r()~(~y. ,.la~, u-
~~gid~dë~&ip~~H~Tti~ sail=
~.J~e'; commet~{.se~j~s~p~o~ejR~Ë~,
.;mQ~(ts~~t~e~hqu'aHyGm~SiLe~u~~
designer,~[l~t&tnormdi~~l~ps~p~
,ëxa;ctëR)ë)]t sut'e'~m~Tn;e,;jtia.n,
.~ct ;st.tu~e
qu~(!à"rëtttte, dont elle .[a.itfpa.~ttë~'EUë
'c'ëst
,présent(;~mëme,SQn~en~ti~I~
gère ~ëpressjca
La 'rétine, vue par sa face concave (œil droit).
a, sctérûtiquc.
iu~ca.
chpt'oMc, rétine. i, )Bacuïa
2, papille optique. 3, artère nasale supérieure.
~M~t<~<()u~<~
;jO~<Ë~~ mot d~r
5, artère tcmpbrate tnf6-
4, artère Masate inferteurc.
rieure. –6, art.Èretcmporatc supérieure. T, côté tempo-
ràL– N, côte nasal.
c~~j~lut~onviendï~'t~
bien mieux
que celui d~~ Mâïs
l'usage a universellement consacré la dénomination de ,papU)ë~6ptiquë~etfong-
temps encore nous devrons nous incliner deya))t Jui. G'ëst au hi~ë&u ds d'ëxca-
vatioh centrale de la papille optique qu'apparaissent tes yaisseaùx la
rétine. (Au point de vue de l'aspect que revêt la papille a i'exanleti~ophthajïnos-
de à
cppique, voy. p. 966etng. 699.)
b. ?'acAe ~'aMMe. La tache jaune (ftg. 724~ 4 ), qu'on appeUe encore macM~
~M<es ou tout simplement HMCM~ occupe exactement !e pôle postërieur~l'œil.
Elle est située par conséquent un peu en dehors et un peu au-dessus de ta papi!t('
optique. C'est une petite région d'une coloration jaune citron, affectant la~f~
d'un ovale à grand diamètre transversat et mesurant de 2 a 3 mi)timètres de ta)--
geursurimmimètreà î millimètre et demi de hauteur Elle doit sa coloration
propre à !a présence d'un pigment jaune~)eque)/à son niveau~ est u"i<DFm~ment
répandu (ScnwALBE) dans toutes les couches de ta rétine qut sont situëese~~
des cellules .visuelles.
Là tachejaunë se déprime a son centre en une espèce de fosSette appelé /'0t)e&
ce?:<s. La partie la plus profonde de la fovea se montre sous ta forme d'un tom
petit point noir, qu'on a pris pendant très Jongtemps pour un orifice arrondi, )c
/b?'stKe~ ceM~'s~e de SdEMMERMG. Cet orifice, quand il existe sur des rétines dëta-
chëës, est toujours artinçiet. Quantàta teinte noirâtre que prend !e fond de la
fovea centratis, elle résulte de ce que, en ce point et par suite de l'amincissement
considérable de la rétine; on aperçoit pour ainsi djr~d~~€teme<tt~J~cou6he de
pigment quirevétsasurfaceexterne.
Les bords de la fovea. répondent a la partie la plus épaisse de la rétine. Parfois
même, ils sont en saillie sur le plan de la rétine, entourant aiors !a fovea a la
manière d'un véritable bourre!et. Mais ici encore le repli transversal de la rétine,
admis par la plupart des anatomistes pour expliquer la formation <)e la tache
jaune, n'existe pas il est le produit d'un phénomène d'imbibition cadavérique. 1
étudierons plus loin (p.967). Nous devons auparavant faire connaître la structure
intime de la rétine proprement dite.
2° Structure. Envisagée au point de vue de sa constitution anatomique, ta
tunique nerveuse de l'œit se compose essentiellement, comme !c ncvraxe dont eUe
dérive, de deux ordres d'éléments: des éléments nerveux proprement dits et des
éléments de soutien, ces derniers comprenant a )a fois les Qbrcs de MùMer et des
cellules néyrogliques. Depuis les importants travaux de MuLLER et de MAX ScnuLTZE,
travaux qui sont restés classiques jusqu'au jour où la méthode de Golgi à été appli-
quée à l'étude de la rétine, on admet génératement que les diftércni.s éléments cons-
titutifs de cette membrane se répartissent en dix couches régulièrement superpo-
secs, qui sont en allant de dedans en dehors, du corps vitré a la choroïde par
conséquent: 1° la MeH~nxHe /tMM<sM<e tK<e?'Ke; 2° la couche des fibres KO'ueMses; 1
3° la coMcAe des cellules nerveuses; 4" la couche p~e~t/'o'Hte tMtet'Me S° la couche
~'6fNM~Mseï'M<M~e;6''lacoMe/tejo~cx/brMte e.E<e?'Ke; 7° la couche ~'NKM~eMse
e.x<e?'Ke; 8" la ~em&raKe ~Mtt'<<:M<e e..c<e?'He;9'' iacoMC/:e des M<oHMe<s e< des
cd?!es; '10° la couche p~M<?M<<M're. De ces dix couches, la plus supcrHcicHe, la
couche pigmentaire, provient du feuillet externe de la vésicule oculaire secondaire..
Toutes les autres, au nombre de neuf, se développent aux dépens du feuiHet
interne de cette même vésicule les cinq 'premières constituent ce qu'on est
convenu, d'appeler la po~'Mo~ çëre~'a~e de la rétine; les quatre dernières forment
sa portion MetM'o-ep~Ae~M~e.
Nous croyons devoir placer ici, en regard de la nomenclature que nous avons adoptée et qui
est à peu de chose près celle de SCHULTZE, les divisions un peu différentes de HAxvfER et de
ScHWALBE. Il sera facile de constater, par ce simple rapprochement, que les trois nomenclatures
sont moins différentes dans le fond que dans la forme
SCHULTXË RAXVtER SCHWALUH
.t j.. C cOnes.
litiii
tante
extet-007
externe.
filcaiformc iulcrne.
l'OIlTIO='I
CÉRÉHRAI.E
t: "? 1-
des fibres nerveuses.
I
1~_ 1_. lil: S!lo. ial .rn
CORPS VITRÉ
Fig. 72o.
Couche transversale de la rétine pour montrer ses différentes couches
(schéma de SCHULTZE, légèrement modifié et colorié).
j).e système de soutien est teinté en rouge, ie système optique en noir, la couche pigmentaire en Mcu.)
1 2, 3.4,5, 6, 7, 8, 9, 10, tes dix couches de la rétine. a, fibres de soutènement de MiiOer (en roi~e), avec &, tcur
base ou pied c. )cur noyau. d, cellules bipolaires et e spongioUastes de la couche granuleuse interne.
B. COUCHE DES FIBRES NERVEUSES (ëpaiss. moy. ==8 [JL). La couche des fibres ner-
veuses est formée par les fibres du nerf optique, que nous avons vues se réfléchir
au niveau de la papille pour rayonner de là dans toutes les directions. CcHes qui
se portent en dehors décrivent au-dessus et au-dessous de la tache jaune deux
courbes régulières (fig. 727) qui se regardent par leur concavité.
L'épaisseur de cette couche mesure 20 p. autour de la papille, 8 à la partie
moyenne de la rétine, 3 [<- seulement à l'ora serrata. Les fibres nerveuses qui la
constituent., sont de simples cyUndraxes à trajet rectilignc ou plus ou moins brisé,
Fig.727.
Mode d'irradiation des fibres du nerf optique à partir de la papille (d'après KoLUKEn).
t, papiUc optique. 2, macula. 3, faisceaux de fibres passant au-dessus de Ja macula. 4~ faisceaux de fibres
passant au-dessous. 5, fibres rayonnant en haut. 6, fibres rayonnant en bas. 7, fibres rayonnant en dedans.
N, côté interne ou nasai.– T, côté externe ou temporaL
S)
tiptc, passedans !acouch<-
p)cxi!ormc externe et s'y
termine, après s'être plus
T~ !si u
U ou moins ramifié, par des
ss&& p
~5~~ "'?
~-c'~ extrémités libres. Ces fi-
3~
LAC>
U
ss~s~ bres terminales entrent
~3~=~
VV s~ l,
en relation, les unes avec
:.sT§' ~ë.sati
~s.s" V gS l'extrémité interne des
-s-
~i-!M
~.S'S
.ES~ cônes (bases des cônes),
~i
Ul ~§~~ les autres ayec l'extré-
'p i~~
V
s c
u'B.Sc- mité interne des bâton-
a CQ~.vffl &!i
u M.. nets (sphërules des bâ-
'S'SM'S
~=~~ tonnets). Les cellules,
s 00.. S .ua
-0 3H"i.~ S dont émane le prolonge-
,o'S~.
ui
J'a
U
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'S t g'3 K
{-]ta c 5
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S
.S §S-Ssân ment, sont dites cellules
F
,§.,sa-g
ë~3~ Û
'5~3-5 mixtes, cellules ~OM?'
~SS-~ g~ë~j cônes et ~OM?' bâtonnets
U.
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)ë-!L''s
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o.
t F~M M~CQ~K
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1'5
s-sg,sV
(CAJAL), qui entrent en
connexion à la fois avec
"in; a
~-ëa~g~
¡fi
S~t~~
~°.5'QSg
~s~s~gG
4 i~
~~§i
unique, descend dans la
couche plexiforme in-
terne et se termine, à
ë~ss~s
~S~M
crS=:c-<
.z
ë~§~j
5r~â b 3
V 60-g~
ë une sorte de panache
aplati et disposé horizon-
'Ë~ a7
Së.'SS,
g.~ 0pp
V '3"
ë~~
Ë~.
~3~
tJ
-ë~<.8.S' G ports différents, suivant
!f.g
~:2 C) V :¡¡g.@
S~SMc qu'il provient d'une cel-
0 e"s~<< lu!e pour cône ou d'une :°
-s
cellule pour bâtonnet s'il provient d'une cellule pour cône, il se termine dans
l'un quelconque des cinq étages d'arborisations que nous présente la couche
plexiforme interne; s'il provient d'une cellule pour bâtonnet, il s'applique, en
t'enlaçant plus ou moins, sur le corps des cellules nerveuses ganglionnaires (CAJAL).
c. ~oM~o&!as<es. Les spongioMastes (ug. 729, et
6,) sont situes a la partie
inférieure de notre couche granuleuse, tout à côté de ta couche plexiforme interne,
Ce sont des cellules nerveuses très variables par leur forme et leurs dimensions,
mais présentant toutes ce caractère commun, bien mis en lumière par BoctEL,
qu'elles sont dépourvues de cylindr&xe. CAJAL, pour cette raison, les désigne sous
le nom de ee~/M/es <MMac)'!)!es (de x privatif, ~.o'.xp~, long et fibre, cellules
sans prolongementlong, c'est-à-dire sans cylindraxe). Leurs prolongements proto*
plasmiques plus ou moins ramiSés, plus ou moins touffus, descendent tous dans
la couche plexiforme interne et s'y terminent en formant des plexus horizontaux,
tout comme les panaches inférieurs des cellules bipolaires pour cônes et les prolon-
gements protoptasmiques des cellules nerveuses ganglionnaires. Voilà leur dispo-
sition générale. Mais il s'en faut de beaucoup qu'ils présentent, par rapport aux
cinq étages de la couche plexiforme, la même
étendue et nous retrouvons ici, comme dans
les groupes cellulaires de la deuxième couche:
'1° des spongioblastes MMM~'s<~ss (Qg. 731),
dont t'arborisation terminale n'occupe qu'un
seul des étages de la couche plexifornie; 3° des
spOM~o6~~cs ~M?'M<)Y<«~ dont l'arborisa-
tion s'étend sur plusieurs couches; 3° enfin,
des spongioblastes diffus (iig. 729, 6), dont les
expansions occupent toute l'épaisseur de la
couche et, par conséquent, entrent en con-
Fig.733. nexion avec tes éléments ûbriUaires de tous
Les trois plans d'un étage quelconque
CAjAL, auquel nous devons une
de la couche plexiforme interne les étages.
(schématique). ). étude approfondie des différentes couches réti-
t, spongioMastc, avec )\ son ))!ctus. 2, ec)- niennes, est arrivé a considérer chaque étage
Iule ganglionnaire, avec son picxus. 3, cel-
iutc 6ipota)pc, avec 3 son panache termina!. de la couche ptexiformc interne (iig. 733)
comme composé de trois pians, tous les trois
horizontaux un plan externe, formé par les ramifications des spongioblastes
unistratiués; un plan interne, constitué par ies~arborisations des cellules gan-
glionnaires unistratinées; un plan moyen, où s'étalent les panaches inférieurs
des cellules bipolaires pour cônes et peut-être aussi un certain nombre d'autres
panaches appartenant aux cellules bipolaires pour bâtonnets. Ces trois plexus de
libres, ajoute CAJAL, ne so~t pas rigoureusement séparés mais les ramuscutes de
chacun d'eux montent ou descendent en différents points, en s'entrelaçant intime-
ment et en formant ainsi une sorte de feutrage très serré.
7' COUCHE pLEX)FORME EXTERKE (épaiss. = 10 [i.). -La couche plexiforme externe
(~ig. 728, c), encore appelée couche intergranuleuse parce qu'elle se trouve située
entre la couche granuleuse interne et la couche granuleuse externe, ressemble
beaucoup comme aspect et comme texture à la couche plexiforme interne. Comme
elle, en effet, elle nous présente un fort réticulum de nbrUtes nerveuses (plexus
basal de RA~ViER) baignant dans une substance amorphe. L'emptoi de ta méthode
chromo-argentique nous apprend que c'est dans cette couche que prennent récipro.-
quement contact tes extrémités centrâtes des cellules visuelles et les prolonge-
ments ascendants des cellules de la couche précédente. A cet effet, il y a !ieu de
distinguer (CAJAL), dans la couche plexiforme externe, un étage supérieur et un
étage inférieur (Ûg. 728. 8 et 9) l'étage inférieur est le point où les pieds des
cônes se mettent en rapport avec l'expansion ascendante des cellules bipolaires
pour cônes c'est dans l'étage supérieur que s'établissent, de même, les relations
(relations par contact et non par anastomose) entre tes sphéruies terminales des
bâtonnets et les expansions ascendantes des cellules bipolaires pour bâtonnets.
prendre une notion exacte de leur forme et de leurs rapports. On constate alors
(fig. 738, B et C) 1° que leur extrémité externe répond à ta choroïde par une
surface plane et que cette extrémité est entièrement dépourvue de pigment; 2° que
leur extrémité interne, au contraire, fortement pigmentée, se résout en une mul-
titude de prolongements ou franges, qui s'insinuent entre les bâtonnets et les
cônes, en comblant l'espace qui sépare ces éléments et en formant pour ainsi dire
chacun d'eux une enveloppe pigmentaire.
Le noyau des cellules épithéliales pigmentaires de la rétine, légèrement aplatidans
le sens transversal, est dépourvu de pigment et occupe toujours la partie externe
ou partie non pigmentée du corps cellulaire. Autour de lui se disposent des gout-
telettes graisseuses incolores ou colorées en jaune et, de plus, un certain nombre
de granulations légèrement réfringentes (~'<~MM~<!OMS~eMt'OKoMes de Bon.).
Il résulte des intéressantes recherches d'ANGELUCCI (Alti della R. ~ccad. ~Lt'Mce~
'1877--1878) et de KûnNE (ZMf l'hotocllenaied. ~Ve<.z~aMt, Hcidelberg, 1877) que les
grains de pigment qui remplissent les cellules que nous venons de décrire jouis-
sent de la propriété fort. curieuse de se mouvoir et d'occuper des positions diffé-
rentes suivant qu'ils sont exposés a la lumière ou placés dans l'obscurité sous
l'influence de la lumière, ils s'avancent entre les cônes et les bâtonnets et des-
cendent alors jusqu'à la limitante externe; sous l'influence de l'obscurité, au
contraire, ils se retirent dans le corps même de la cellule et ne recouvrent plus
que l'article externe des bâtonnets et des cônes.
3" Structure spéciale de la papille optique et de la tache jaune. Deux
régions de la rétine méritent, au point de vue de la structure de cette membrane,
une description spéciale ce sont la papille optique et la tache jaune.
A. PAPILLE OPTIQUE. Nous connaissons déjà (p. 948) sa situation, ses dimen-
sions, sa conuguration en entonnoir ou en cupule (excavation physiologiquede la
papille). Au point de vue de sa constitution histologique, elle est formée exclusi-
vement par les fibres du nerf optique, réduites à ce niveau à l'état de cylindraxes
ces fibres présentent un aspect grisâtre et translucide. Toutes les autres couches
de la rétine font défaut au niveau de la papille, qui devient ainsi une région inapte
à~ percevoir les rayons lumineux c'est le ~MM.c<Mm c~CMMt des physiologistes.
.8. TACHE JAUNE. La tache jaune nous présente, comme nous l'avons déjà vu >
(p. 948). deux parties une partie périphérique, <)o~ ou ~OMf<owa!e~a ~MCM~a,
et une partie centrate fortement déprimée en cupule, la/bues ceM~'s~'s
a. Macula ~e~. Au niveau de son pourtour (fig. '739), la tache jaune est for-
mée par les dix couches rétiniennes, telles que nous venons de les décrire. Nous
signalerons seulement comme dispositions particuHères à cette région:
multiplication des ceUu!es gang)ionnah'es;quL se disposent ici en plusteurs
la
couches; 2° un plus grand développement de la couche granuleuse externe, déve-
loppement portant surtout sur ses fibres, fibres de bâtonnet et fibres de cône, qui
suivent ici un trajet oblique et sont par conséquent plus longues que partout
ailleurs; 3° enfin, la disparition progressive des bâtonnets qui, comme nous
l'avonsdéjàdit.sontrempiaccspardescônes.
b. FoM<M! centralis.
Au niveau de la fovea centralis surviennent des modifica-
tions beaucoup plus importantes. C'est ainsi qu'au centre de cette dépression nous
t, limitante interne.– 3, couche des fibres optiques. 3, couche des cellules ganglionnaires. 4. couche pted-
forme interne. 5. couche granuleuse interne. 6, couche ptexiforme externe. 7, couche granuleuse externe.
dont la partie interne 7\ formée par de tongues fibres obtiqacs, porte le nom de couché des tthres cuterncs. 8, Unu-
tantcettcme.–9. couche des cônes et des Mtonnets.–tf, pigment rétinien.
B. VEtNEs. –Les veines de la rétine suivent en sens inverse le trajet des artères.
Elfes convergent vers la papille et s'y réunissent en deux petits troncs, l'un
supérieur, l'autre inférieur, qui pénètrent, avec l'artère centrale de la rétine, dans
l'épaisseur du nerf optique. Ces deux troticùlës veineux se réunissent à leur tour
en un vaisseau unique, lequel se dégage bientôt du cordon nerveux et vient s'ou-
vrir finalement, soit dans la veine ophthalmique supérieure, soit directement dans
)e sinus caverneux, ce dernier mode de combinaison étant le ptus tréquent, U après
les recherches deFES'i'AL, la veine centrale de la rétine, au sortir du nerf optique
contribuerait le plus habituellement à former un réseau, qui serait complété par
les veinules propres du nerf optique et par celles du tissu cellule-adipeux ambiant.
Ce réseau présenterait, d'autre part, de nombreuses communications avec la veine
ophthalmique supérieure.
La région de la macutanepréMentcquedesvaisseaux d'un tout petit calibre.
Ces vaisseaux s'y résolvent en de tins capillaires qui s'arrêtent au pourtour de la
fovea centralis, en formant des anses analogues à celles qu'on observe dans le limbe
conjonctival tout autour de la cornée. La fovea eHe-meme, comme l'a formelle-
ment démontre LEBER, est totalement dépourvue de vaisseaux.
Le réseau sanguin de la rétine est à peu prés indépendant des réseaux voisins.
Au niveau de la papille cependant, ou plus exactement au niveau de la lamina
cribrosa, de tins rameaux anastomotiques, particutièrement bien décrits par
LEBER et par \VoLFtUKG(/lrc/t. f. 0~t~t. XVIII, 1872), relient le réseau rétinien,
d'une part au réseau de la choroïde, d'autre part au réseau interstitiel du nerf
ANATOMtEHUMAME.T.Il.
~n.~ûHa<s& d~
"L~ (A"
optique. ~Tont récemment~ Ru~GZE\v<cz u, eoph~
(''estsous
Du c&te tempom) de la.papitfe. et a nue distance équivalente A deux diamètres de cette der-
nière,-ss.tt'~UYel~m Elle la forme d'une tache obscure, pigmentairc. A son
centre, MsV.oitMnppi~
trate;de;ta niaG
[a. fove!), centralis. ]t est a. remarquer qu'à la partie cen-
on:l1'o})serve ~U~ul1~rn:U1~ficiif~oilvascutaire ce dernier fait est en concor-
daMe' p~rfa{te~:ayec les concinsious, énoncées ci-dessus, de LEBEH, qui a constaté t'absence
conipl%t~ de Yatsseaux~au nivea~~ de )a:fove;). ceutratts.
de ''t~
(utës~cyttndHqùe~. Cës"cetiutcs, tongues de 40 a 50 au niveau de fora serrata,
s'u' tes procès citiaireSj sont dirigées perpendicutaircment.
a la membrane ette-meme et forment une couche continue depuis t'ora serrata
.jusqu'à ta grande circonférence de t'iris. Par teur extrémité interne, plus ou moins
effitec (sQMM?:e<), ettes s'imptantentsur latimitantc; par leur extrémité externe,
élargie et ptanc (&<Me), eHes sont en contact, immédiat avec tes cetiutcs de !a
couche pigmentaire. HUes possèdent un noyau ovataire, qui est toujours plus
rapproche de sa hase que de son sommet.
Pour MuLLER. dont l'opinion a cet égard a été adoptée par KÔLUKER et par
SCHULTZË, ces éléments cettutaircs reprëseuteut ici tes ttbres et noyaux, de soutLcu
de ta rettue réduits a leur plus simple expression, Il nous parait plus exact de les
consideret' comme des ceHutes embryonnaires du feuittet interne (te la \'e;icu[e
ocutairc secondaire, qui n'ont pas evo)uë et sont restées indifférentes.
estea, ir~
Mconvexe,. ptàcëe en atïiëre de la puptUe, entre l'humeur aqueuse des
Lit~&
p
rh~mUresdët'oeil, qui est en avant, et le coi'psyttrë, qui est en arrière.
;!SQJp'<:a?e se confond à peu de chose près avec l'axe antëro-posterieur de I'œH. ))
et
'~ëqtm~r~M~?
Le
'A.Co~M~~O~B~M~tKU~~R~~APPOMs~
cristaHin, yëntabie~mUU~jMcenvex~~nQt~
tntes/ deux i~~s~une:aolënRure,;r~t)'e mne
toiltes;te~s leu,=
f~
l<~
Crtstaiiin,vu:A,parsafaceantet'ieut'e;B,parsa.facepostërioLu'&.
r'ig. A. ), rayon stenairc ascendant et tcrtica). 2, rayons stcthjres oMKHtementdescendants et div.}rgeh[s
sousunangtedet~O"3,3,jM'ctcurssup<ricurs-–4,secteurinférieur.
Fig. b. j, rayons stcïtaircs obtiquement ascendants et dhcrgcnts sous un angle de i20". 3trayoti stellaire
descendant et vertical. 3~ secteur supéricu)'4, 4, secteurs inférieurs.
B.–PROt'mHT)-'St')!YStCO-Ct)).\[)~)'KS
1" Elasticité.–Le ct'istaUin, dans sonensemble, peut 6h'c Gonsid(!re comnif
mi corps e~sentieUement etastique. Comme tel, il t-ëde facHement a toute cause de
deforntatibnGt reprend rapidement sa forme primitive, quand les cit'constancpt
qui~
2~G~loratlOn;
mocl-i(iée ceSSeot ct'2'ir,
fimt~t&~ci'~tatlin~est
S~M~ varie
inc~ )cs âges. Cticz )c fœtus ctchcz)'cn-
complètement transparent, comme te serait lui
btb~~d~crtstai. De trente a. quarante ans, sa partie centrate rcv~tpeu a: peu'une
tiCintë~auD.e~paiIle. qui ne fait que s'accentuer plus tard; en même temps qu'elle
~ët~)u;;en~surface du côté de l'équateur, Chez tes vieillards, enfin, le cristallin
fr~)¡!e~;r~r' ambrée,
ic~su)~
présente gënëpatG~mLaunc convistance ctu cristallin
qui est varie
ptus ou moins prononcée
cçcalë~nent suivant
~,vec~l'il~4e utou
tance;:
et)pre~
3°;GoN~
chez le et
Laconsistance du cristaUin varie également avec l'âge mou
chez l'enfant, il devient ferme chez l'adulte
et'acquiert'parfois~ [evioittard, en dehors de toute atteration pathologique,
.uue~du.fëtë considërabte.
'Bje!pïu8;~ce~~ consistance n'est pas uniforme; mais elle augmente gr&due)Ie-
meSt~~
Si~
tà.~a
des faces
ancienne de la du
en aUant de la periphërie au centre. De
cristallin en trois couches '1° une eoMC/te
SM~et'/ÏcteMe, qui est relativement motte 2° une coMC~e MtôyeMMe, qui est plus
GOhsi~tMte 3° une coMcA~ .ceH~e, qui est plus dure encore, et que Jt'on désigne
~pdi~t~eincntsous~ënomade. Moy~M
;Une;parettfe division, fort commod'e pour tes desct'iptious: pathologiques, ne
repôud~ rien dans ta nature: le changement de consistance des différentes régions
du-cristallin se fait, en cuct, par gradation insensiMe et tes Hmites que t'on étabtit
d'ordinaire entre les trois couches précitées, sont purement arbitraires.
4° Indice de réfraction. –Comme sa consistance, l'indice de réfraction de ta
tontine cristatiimennes'accro!t régulièrement de la périphérie au centre. D'après
les recherches de KRACSE, cet indice serait de i,408j)our les couches superficicttes,
de 1,429 pour les couches moyennes et de 1,484 pour le noyau. ilELMHOLTZ indique
tes ciliiïrës de 1,419 à 1,440 comme représentant t'indice de réfraction totale chez
t'adutte. La consistance du cristallin augmentant avec )'agf, l'indice de réfraction
subit, dans les mêmes circonstances, un accroissement parattète, comme te
démontrent tes recherches de WofNOw: cM observateur a trouve, en effet, pour
t'indice de rëfraction totale, 1,431 chez t'enfaut, 1,436 chez un jeune homme de
seize ans, 1,441 chez un adulte de quarante-sept ans.
5" Constantes optiques. Voici, d'après tes calculs d'UELMHOL'rz, quelles sont
~Longueur focale.
lescohstantes optiques de la lentille cristattinienne, chez l'homme. Les chiffres
expriment des mitfimètrcs:
~M~
6"Composition chimique.– D'après tes ana<ysos(feBERZEt,!us,tasubstance <)tr
'cristaHin comprend, pour'tOO-parties:
E~mM~M~~Ma~~M~2~
E~m~M~M~MM~
Ma.tteres~butt)UMu.sescoagut6es. '3o.9:
cristaHimeus.
Membranes ettubes
C. –COKST)TUT!OK AKATOMiQUR
Fig.TM.
Section Méridienne <lu cristallin du lapin, au niveau de l'équateur (d'après BABUCHtx).
Ct'isLaiioïdc ait~enem'c.tCe!lutcs de la couche cpitttctiate auLct'icm'e, se transt'ortnâtit, CM 3, en fibres cri&taUituemies.
4~Ebrcscontptctemcntdéveloppées, avec 5, leurs noyaux.
Jj<8/~?'e~<~cseoMe/MS ~M~e?'/<c: (/
aux. piquants qui caractérisent les cellules epidermiques de la couche de 9)aipighi.
HMC~ëees de certains auteurs) sont
p!us targcs, p)us riches en eau, plus moHes par conséquent et comptètemcntdepour-
vues de denteturcs (ttg. 748, A). De plus, elles possèdent chacune un noyau, indice
manifeste de leur origine ceHutaire. Ces noyaux sont ovalaires, granutcux et occu-
pentfa partie moyenne de la nbrc a laquelle ils appartiennent. Sur des coupes
méridiennes du cristaitin, on les voit se masser dans )e voisinage de t'ëquatcur,
d'ou le nom de zone des noyaux donne a cette région. Ils se montrent ta sous la.
forme d'une trainec Hneaire qui descend .vers )c centre de la lentille, en décrivant
une double cout'tic une cout'he externe qui est concave en avant, une courbe
interne qui est concave en tirrièrc. Cette trah~ëc de noyaux présente donc dons son ;`
e))scnih)c )a forme d'un S, comme t'indique nettement la figure 74S (4). Nous-njoutc-
.fODs que ta xone des noynnx. est d'autant pins ddveiopp~e que le sujet est pius jeune.
~q~ie kurs
disposëes d'une façon tetld
faces iargcs regardent toujours,
'~it en: aYant, 'sptt..en\arrierc~ tandis q
~~I~rs eûtes Du bards spnti d]~iges~Jat~fa)<
) 'm~nt.. Un {'im~t )nw)'st)Up!, njns~ittuc.~bu~
savons dit ;pius J'tn.ut,. 'les uNit~t's.~nes~at'
~(~j'es tQutei~i~, nons ~fe~ons\ r~
~l'cUes adhèrent d'une ,fa~on :ni.Qtns~mtinH:
~cu' )cuj's. faees larges: que par. )eut's~)ordH.
~en reëutte que }pfsqu'o)Y fait Macérer
~cr'staiHn d~ns de ratct'oif'aibte, qui~contme J
oit te sait,, a fa prùpriëtë de d)ssOM(!rc [e
ciRtcnt. cet organe ëedecounjpsc tout d'abord.
en une serte de secteurs~ .dont tes tiH'utcs re.-
pondcnt exactement aux rayons des etoites.
Les secteurs à leur .tour, se r~sQtve.nt Gn
Segjnentation de la. face postérieure du une série de ta)ne!)cs superposées, rappe-
N'i~talMn,
lant.. sutYai~trexpressipnctassiquc, les cnye-
i, M;on steifairc, S, un secLen)- du ensta~in
décompose eh iatHCiJcs. 3, 4; deux autres sec- i.ôppcs concentriques d'uu oignon (fig. 749).
tcur~t& intacte–-5, noyau. Voyons tnaintenantquei est ragençonent
systématique des Hbres du cristattin Kous devons~ a ce point de. vuCj tes distin-
guer en libres centrâtes.. fibres moyennes et libres supcrucicites.
a-7'esceH/~es.– Les libres centrâtes se porlent directement, d'un pote a
t'autre. Leur trajet est pouf ainsi dire rectiligne et para!tete a t'axe antéro-post.é-
ricurducristaUin.
b.F<'6r<?S}MoyeH):es. Les fibres moyennes se-dirigent également de pô)c a
pôle, mais en decrivanL des arcades dont la concavité regarde t'axe cristattinien. Ces
arcades sont natnrettemcnt d'autant pins grandes qu'ettcs se rapprochent davan-
tage de l'équateur.
c. Fibres SKpM'/<c!eMes. Les ubres snperncicites qui sont les plus complexes,
partent des branches d'une ctoite pour aboutit' aux branches tes p)us voisines de
i'ëLoitc du côté oppose elles se rendent ainsi de la face antérieure À la face. pos-
térieure en contournant t'equateur et chacune d'elles anecte dans son ensemble taa
forme d'une ogive. Leur trajet nous parait être déterminé par les trois lois sui-
vantes 1° aMCMMe des /??'<? ne s'étend ~'MM p<~e s ~'aM~'e; 2°~~Mses</OH~
trajet (f'MMe /t6)'e sur la face aM<e)'eM~ du c?'M<a~Mt, plus 6S< COM?'< soM trajet SM?'
la face poste?'t'eM?'e et vice ~6!'s<ï 3° les /t6res s'MHp<ct~~M< to~'OMrs SM)' les )'an/pns
~es étoiles, de faron à /b)'HKM' auec ces )'syo?!~ le plus ~}'aK<~ angle possible.
La jM'<?HM'ë?'e~oï est. une conséquence de la longueur même des fibres superli-
cielles du cristallin. Chacune d'elles, avons-nous dit plus haut; ne représente que
les deux tiers d'une ligne méridienne allant de pote a pote par conséquent, tes
tibrcs qui partent du pote antérieur doivent nccessah'ement.seU'Hmner sur ~a~aee
postérieure. avant d'avoir atteint t'autre pote.
La (~M~teMte <0t découle encore comme un corottaircdu fait anatomiquc énonce
ptus haut que toutes tes nbrcs supcrficicHcs ont une in~mc tongueur, soit 8 niitti-
mètrcs. conc.oit en cfl'Rt, qu'une fthre qm cn'cctucrn sur ta. face antf~'icu)' Hn
On
parcours ftc6 H'unimètrcs~ n'aura n efï'pctHcr sur [a face posicricure qu'un parfour?)
de 2 millimètres;qu'une ti))rc au contraire~ qui n'aura effectue sur ta face antérieure
qu'un parcours (le 3 mitUmètres, devra parcourir encore5 miHimetres sur la face
opposée.– La. usure schématique ci-dessous (fi~ 7SO.A) nous indique nettement.
Schëma
f.cftenre.
quct est te
A. Ftg~at).
destine montrer le mode d'agencement des ()bres
R
cristatliniennes.
t.e~ traKs pleins représentent les trois rayons de t'ctoitc antprieure les traits pnintitk's tes trois ra;OL)S de t'Ooitc t«)s-
E,H, ~ttatcur. –Pom' les autres jntticatioHS, soit pH icttrps. soit en chiiïrcs, tire !c texte.
r'ig.7~.
La capsutc vascutan'c du cristaUin chex un chat nouveau-tic [A, vue sur la face pos~ertcnrc de l'organei
b, vue sur sa face antérieure (d'après uue injection de ~'fu~Mca). ¡.
-4,
\Il'lèl'th~nloïdienne senslionnée. 2. ,-ahseaux: l'alliés su dirigeank cers L'equalcut'.
l"'hIUith'Uf.. -~5;5: misseitux v?irew se remlant n l'irh-.
ces inèmcs c,nissenw aprè, awir uonleurué
cnpslllo~JHlpill¡¡h'e.
(\.lIwmlw:lUe
sens radiaire vers t ëquatenr (fi~. '!?, Ai. Arrives ta, its le contournent et descendent ai~'rs sur
ht face antérieure (lui cristaltin, en se portant vers son centre (f)g. '!M, B). Avant de t'atteindre,
its sont rejoints par des vaisseaux provenant de l'iris, lesquels s'amstomosent avec eux pour
tonner, en avant du pôle antérieur du crisiallin, un réseau commun. La portion de la capsule
vasculaire, oil les vaisseaux iriens et les ramifications ultimes de l'artère hyatoïdienne sont ainsi
mëies et confondus, n'est autre qne)a?):eM&m<)e~)M/.)iMat;'eouMte)K&t'atte~(* ttYtc/te<t~o)'que
nous avons déjà décrite à propos (le t'iris (p. 938).
Les rameaux anastomotiqnesque te réseau irien envoie il ta capsule vasculaire du cristattin sont
de deux ordres les uns, relativement petits, sont des artérioles ou des capillaires les autres,
plus votumineux, présentent tous les caractèresextérieurs des veines et, comme l'artère hyaloï-
dienne n'est accompagnée dans la plupart des cas d'aucune veine sateUite, il faut en conclure
que te sa.u~ du réseau përicristattinien retourne au coeur par l'intermédiaire des veines de l'iris.
L'artère hyatoïdienne a pour destination d'apporter au cristallin les matériaux jiecessaires a sa
nutrition et surtout a son accroissement. Aussi voit-on ses ramifications s'atténuer peu a peu
dans tes derniers mois de la vie fœtatc, quand le cristattin a atteint un développement à peu
près complet. Chez le nonveau-nc et, ;< fortiori, chez l'enfant et chez t'adulte, il ne reste aucune
trace, soit du réseau pericristattinicn,soit de t'artere hyatoïdienne. Des cas de persistance de cette
artcrc ontetë signâtes par plusieurs observateurs, notamment par ME~ssxEH, par Ln;B)!K!cn,par
ë~MH.sof, par Wt:LCKi:)t, etc., mais ces faits sont anormaux et tout à fait exceptionnels.
-Voyei!, au sujet du cristanin, SAMELSOHx, Ktin. Monastb)., Bd. X)X, p. 2()5; Fuens, tVtc').
Mt);. t'Voe/)<'t)~c/«' <888;– ScHt.ossKfi, </e&<'f ~M~MeM7~t;M0. Munch. Medicin. \Vo-
c))ensci)r., t889; TscHEMtXG, 'S~?' pM'</)OH </M <'W.s'/aMMt ~f ra'i7 /.KMat<), C. R. Acad. 'des
Se., 1888~ HbBjNskY, ~M M.!et<e< R<'i<;Y<y s«/' ~)ta/t~.
<~}~ ~a<Ao<. t~ti'yeHKKM, Bedjn,
't889; CoLLt~s, f/te
eoMp(MM:o/} o/' </te /~<Mf<)t ~M~ in ~f~<A SM~ tM Ca<<<!e<muatr. med.
News, London, 1889 FtMOMBEM, Pc&e;' (Me S<e;«)'
~e;' &:M~<M-7~<Me,Th. Strusboùrg, t89i
ÂNDBRso?), ï'Ae ~MN M: a<t aM:Mo )'a<, ïnt. Monutschr. f. An&t.
u. Phys., X, t893 ;BËMf!<SAKS,
~a;'«t<tOH.s' <?Me ~M&M~ea<,poM<'<'t):<e;:ee <'<?,~e ?'f<yo;M ~e eo:M'&:<.)'e ~M c~aMMt, Ânn). m
Arc}). d'Qp~t., i893 p.tH.tBAscHEw, Be<< J~.
d~' ~Me, Arch. f. ÔphthahD., XXXVHI, i892
Bei~ s..lMa<. ~?-ttHM,&)'œfe's Ârch.893; –Ductos, ~<~est~MfMMe?Mto<~
Uu MÈMs;
~M eJ-M/aMtM, Th. Bordeaux, 189S; FrtfDHKBEno, La /'o;-Me éloilée &< c<-t~Kt;t ~J'/<o))MHe.e<
(<Mf<'t'<<;t~Arch.()i'()phtaim.,)893..
§ V.–CORPSytTRË
On donne te cette masse trànspM~hte et ,d ~,onv;sta~me
nom de corps -vitré
gëlatineuse qui.'rempitt tout l'espace comprtS'entre~reUM et la îace;ostéri'eL~ï~o
du cristattin (<ig. 694, ') 7). U occnpe.aiut tout se~dle& deux tiers postérieûrs de
la cavité oculaire et devient
.in's}.~9'oji~~}~ 'si-
~n~(p!npQrt~h;s
'~iti))CUx~efringën'ts~Bt!.
'f ~Lë'-ce~p&'v!(~t~
se prësente sous" ta'Ï~tiS d\m
spheroMe, dëprim~ eu Mpùie
à sa partie- antërieurc (/'oss~
~<e<McM'ïs) pour togcr le cri s-
taitin. Hrëpond successive-
ment en allant d'arjMère en
avant
ment
1°
dite
a la
2° à.[~
rëtine j)tb
ci)iajrë de, i~ ,~ttn.e~.3<a ta `
taire nt se présente, par- conséquent., sur des coupes mëridicnncs de t'œi!, sous !a
h~mcd~n~~m~ed~~)atM~?~d~ucn~~n~)!c~)hm~d~
par fa pot'tfot) ~quatoriafe du cr'stafHn 2''cn
arrière, par rhumeur vitrée,' dépourvue a ce
niveau (te toute enveloppe 3° en avant, par
ia.xonuht oi), p)u~ exactement, pa)' ses fais-
ceaux d'mse.t'tiori a, fa ct'istaHo''de. Ces fais-
ceaux rayonnes, auxqn.eis viennent se jpin-
d t'e un ce t'ta i n n 0 n b t'e d e n )) res an nu) an'es
(GLAEys), ne sont nuJJemcht accofës et ]'~un)8
tes uns aux autres, comme ['ont pt'ëtehdu
cûrtains auteurs., par une substance cimcn-
taire comjnc nous ('avons déjà dit plus.
haut., ils sont isotes et p!us ou moins jndc-
Fig.7a7~ pastLne'
perid~nts. ns ne fornn'nt donc
Le cristallitt et son ligament suspenseur contijnue., iïiais"une paroi percëc a jour, une
aprcsinsut~atton~ducanai.dePetit.
~Ct'isLatfi!).–3,pai'~cp'ost6f'fGui'cdctaxc'uu!a,
paroi ])resentant une muttitude de fentes in-
tis'u'cLunic.–3,sa))ai'Hc-îmt.~i')cut'<'jSoutev6c}):tr tcrfascicuiaires, qui deviennent autant de
)itacc'; et tormmib la paroi an~ricurc du canal de
f'cm. ~i, les rcnticmcn~safrontiis ou godrons de voies de communication entre le canal de
cc'ift'nio'caHaL Petit et la chambre, postérieure.
Les pat-tics t'C!)ti6esrépondent. Hux va!t~cs citiaircs;
les parUcs rétrécies aux mo~tictdns. <Juand on insufne te canat de Petit à t'aide
d'un tube en verre soigneusement eHHëj on le voit se distendre de proche en
proche et présenter bientôt dans toute son étendue, un système de bosselures
arrondies ou godrons, qui lui ont valu son nom de CSMS~ ~o~'OMMe. H reprësentc
assez bien a)ors un chapetet de buncs d'air disposé en coHier autour du cristanin
(tig. 787~ 3). (~e fait s'cxptique nettement pai' la configuratiou m(mie du çauai de
Petit. Ce canal, co effet, n'est pas uniforme
dauasonca)i))re et ceta en raison même de ['in-
sertion diiïerente des faisceaux xonuiaires.U est
rétréci, et cela se conçoit, sur tous les points ou
''es faisceaux, au )icu (te s'insérer sur )a cristal-
ioïdeantëricurc, viennent s'attacher sur t'equa-
teur, ou, plus en arrière, surfacristaHot'dc posté-
rieure. Or, comme ces faisceaux à insertion ëqua-
toriaic ou postë(}uatoria!e se trouvent au niveaut
F)g.?58. des monticutes cHiaires, il en resutte d° que le
tnsertion de la xonuta sur le cris- cana! de Petit présente des parUcs rëtrëcies
tallin, vue postérieure (!c/;enM- attemant rëguiièrcmeuf avec des parties ptus
~yKe).
tardes '2° que les parties rëtrëcies sont en regard
t~ face pos~rieurc du chstatfi! son
~qua[cur. 3, !:o))u)a (sa partie lisse et he- des monticutesciliaires, tandis que les parties p!us
mogène). 4, faisceaux xonuJahcs anté-
ricurs, insères sur la cristalloïde antérieure. targes
répondent aux vaHëes. (.!es dispositions,
3. faisceaux fosterieurs insères sur la iuvisihtes sur I''M)t avant toute prëparation, sont
fristatteMe postérieure. 3, parties larges
thtcanatdei'ctit.ceHcsquiscrcMncntc)) rendues très manifestes par t'injectiou d'air
);o')rons par l'insufflation du canal.
)'air, en ettet, en distendant te canal fait bomber
ses parties iarges, sans tnodHiet beaucoup ses parties étroites, et iecana), dans son
,£.1~1- .?.4
ensemble, revêt alors IJ~
.~1.14..cette disposition en chapelet que nous avons signalée ci-dessus.
Comme ics~'ecessMS~'ë~oMM~M'esde Kun~T, le cana~i de Petit renferme de la
lymphe, tatjucHc s'écoute dans la chambre postérieure de l'a'i) a travers les fentes
de sa paroi antérieure.
ŒfLOt' ~LOHEOO'L.UHH
La. question du canat de Petit a soulevé de nombreusescontroverses et )'accord n'est pas encore
fait, à son sujet, parmi ies anatomistes. A cote des auteurs qui, connue Sctfw.u.uK, tw.t\off, A);BY,
tj'.xtcu, admettent son existence et le décrivent avec force détails, il y en a. un certain nombre
d'autres, ftEKt.E et M).;aKHt. par exempte, qui le rejettent formetlemcnt; pour eux, )c prétendu
canal de Petit ne serait qu'un produit artificiel.
Les raisons mise:' en avant par ces derniers anatomistes peuvent se résumer en ce simple fait
c'est que, sur des coupes méridiennes de i'œi), sans injection préalable, )o corps vitre se trouve
en contact immédiat avec la zonutaet qu'on n'observe sur ce point, entre tes deux formations,
aucun espace libre.
Cette objection, basée sur un fait d'observation purement négatif, ne me parait pas avoir !a
vateur que lui attribuent ies auteurs. Il ne faut pas oublier, en cU'et, que si les vrais canaux lym-
phatiques ont une membrane propre qui les rend facilement reconnaissahles, il n'en est pas de
m&me de ces espaces ptus petits et moins nettement dinfrencies, qui, sous le nom de fentes tym-
phatiqt'es, précèdent tes vrais canaux. Ces espaces n'ont d'autres parois que les tissus même
qui tes délimitent et au sein desquels its t'ecueitient [a lymphe. De plus, ils sont toujours très
étroits et échappent naturettetnentà. l'observation quand ils sont vides. Or, c'est vraisemMabte-
inent le cas quand on examine, sur des yeux prëatabiement durcis, ta fente lymphatique post-
xonuiaire te séjour dans te liquide durcissant en a cbassë ta lymphe la pression du couteau a
t'aide duquel la coupe a été pratiquée a. t'ait le reste, et voila pourquoi le corps vitré vient s'ap-
pliquer directement contre tes fibres de la xonuta.
Pour voir et étudier les fentes lymphatiques qui, comme !e canal de Petit, n'ont pas de revê-
tement endothotiat, it faut non pas les vider, mais au contraire les remplir par une injection. Or,
tes résultats des injections pratiquées dans ia chambre antérieure sont admirablementconcor-
dants, quelle que soit ta substance employée (bleu de Prusse, hëtnatoxyiinc, atbuminc) ia subs-
tance injectée vient constamment se collecter tout autour de t'cquatcur cristallinien, dans un
espace à coupe, triangulaire qui est limité, d'une part par !a xonuta, d'autre part par t'hmneur
vitrée, et qui n'est autre que te canal de Petit que nous venons de décrire. L'existence de cecana)
me parait donc absolumentcertaine.
3" Humeur vitrée- L'bumr.m' vilrce est, l'etemonL te plus considcrn.htc du coi-ps
vitro. Contenue dans la tncmhl'ane hyaicidc, cUc se pt'csftUe sons ).i. fo'ntc d'âne
substance gélatineuse, gluante, tou-
jours pius consistante chex renfant
que chez t'adutte.
~.Disposmox. L'i)umeur vitrée
ne forme p9.s, comme on pourrait te
penser au premier al)ord, un htoc
compact et tiotnogène; mais eHc est
(iivisëe et) de ))oiu))j'eux segments par
un système d'interstices ou fentes, qui
jouent a ionr égard ieruie de verita-
hies cioisous separatives.
(k's fentes an'ectent (teux directions
principatcs. A )a périphérie du corps
vttre, efies sonteircu)aires, con''en-
trifp.tes, dirigées paraHetcment. aux
mcmbranp.s de rœil. Au centre du
corps vitre, au contraire, eUcs son<E Fig.7M.
radiées et forment autant de ctoisons Schéma, représentant, sur une coupe 6(}uato-
antero-postcrieures qui tombent pcr- riale, du corps vitre, la double disposition de
ses segments et des fentes qui les séparent.
pcfidicufairemcnt, d'une part sur )a 2, segments 0) fjuar-
t~ CttfKtt ccfitt'tU ou hja~Ot'djct).
membrane hyatoïde, d'autre part sur Ho's d'orange. 3, segments en écailles J'oignon. ten-
tes j'adiaircs. 5, tentes ch'cuiah'cs.
le canat hyatoi'dicn JtAx~ovER a
compte sur te corps vitre humain t80 rayons ScnvvALBE, 37 sc«Icment. CctLe
doubJedfspositioHdes fentes du corps vitr~ fjui est très manifeste sur les coupes
cquatbt'Lates (fig. 7S9)~ nous cxptiquc surabondamment le double mode de frag-
mentation de cet organe en cca!7~ ~'o:~HOK et en ~Ma~s (fo~M~, qui a été
Eau.
observe par DEMOuns, par BRucKE, par GEKLACH, parUAKKfovËH et autres sur des
corps vitres congelés ou simpicment durcis dans !'acide cttMtHique.
J9. CoMposiTtON CHIMIQUE.
Albumine.
sodium.
vitrée la composition suivante:
Chlorure de
Substance soluble dans
LouMEYER
Les analyses de Bf!RZEuus at,tribucnt,a.hunteur
l'eau
TOTA).MJM
signaic en outre, dans t'JrumeurvLtree~rex.istence d'une;, cert~
98.50
O-tS
4'~
0.02
-11
dépose sur un: fUti'c une certaine quantité d'humeur vitrÉe, )a :pht8 gTaude-pMtie0
s'en écoule goutte à goutte sous forme d'un )iquide transparent, n ne reste sur le
filtre qu'une faib)c proportion de substances sondes, que t'on doit evaLucr a 0,041/
d'après_LoHMEYER.
Ondésigne sons te nom de chambres de t'~cit tout t'espace qui se trouve compris
entre te cristaiïin etta cornée. L'iris, ptacé en avantducristattin, divise cet espace
en deux parties '1° une partie antérieure, plus grande, appctée c/:s?H.&~e aM<e-
t'MMre de l'œi) 2" une partie postérieure ptus petite, appetëecAai~epo~e~'etM'e,
Séparées l'une de l'autre, chez te fœtus, par ta membrane de Wachendorff
(p. 938), tes doux chambres communiquent largement entre ettcs, chez t'enfant et
chez t'aduttc, par l'orifice centra) de t'iris, ta pupitfc. EHes sont, rcmpHes i'unc
et l'autre par i'AMWeMrcE~MeMSf.
')'
.?~ .u.,
corps ~t.
Fig.762.
Schéma, montrant tes chambres de l'ceitet [a circulation de la tymphc sur une coupe
inëridiCMic de Foeit, passant par l'un des vasavorticosa.
(J.esHechesrougestMdiqueut)o(rajotmin;)aria)n))phe.)
vitre.– 2, cristaUin iris. 4, cornue. conjonctive. C, capsule de Tcuon.
%bt'~cos:t.8~scl6rottque.–9,chopo't*dc.i0, mcnibrehvalo't'dc. 10' zonula. l!,cëpacc posUenLicut!H!'c.–
7, tun dc~ vasa
)2, canaLdc Peti~ i~, chambre postérieure. 14, chaLmbre antérieure. i~. eanat de Schlemm. 16. une veuie
seXrate. )7,uuevcmccitiairc antérieure. 18, espace supra-choro'fdien. 19, espace supra-scterotiea) on espace
de Tcno<i. 30, canal reunissaut ces deux espaces. 21, rétine.
(f'abpt'd et, plus en dehors, pau lit portion libre de la zone de Xinn qui, cc"nne
ttOtts t'avons vu (p. 982', vient s'insérer sur cette face.
b. C'M'coM/'ëreMces. Les deux circonférences de la chambre postérieure se dis-
tinguent, en grande et petite. Lape<tte CM'coM/'ereHce résulte de la rencontre du
bord pupittaire de l'iris avec la face antérieure du cristallin- Cette rencontre
s'effectue sous un angte très aigu, que l'on pourrait appeter t'aK~e trM~o-o'~aY-
~Mt'eH;– La p')'<!M<~<? CM'coM/'M'eHce est formée par la partie uottante ou base des
procès ciHaires. Au niveau de la grande circonférence, )a chambre postëricurc
présente, ainsi que nous ('avons dit plus haut, une série de diverticuiums, qui
s'enfoncent en sens radiaire entre les vaHëes ciiiaires, qui sont en avant, et la
xone de Zinn, qui est en arrière ce sont les ?'ccess?<s c~M:e?'~ ~)o~/er~o?'M de
KunNTou?'fcessMSpresoMM~M'es(p.983).
3° Humeur aqueuse. –Les deux chambres de t'œit sont remplies par un liquide
ijicotore et d'une Umpiditë parfaite, l'humeur aqueuse.
a. C&?'~ct~~p/t!/s{'~Mes. La pesanteur spécifique de iliumeur aqueuse, peu
di.(Tc['eni;c d6 ceUe de t'e&u, cs~ de l.OOS d'&prës BREWSTER. Son~po~vou* t'ëfrhigt'nt
EM.08.'i<)/
est de 1,338 d'après CHOSSAT, de 1,336 seutementd'après HËLMHOi.TZ.
b. CoHtpost~'OM c/~MM'~Me.– Quanta sa
composition chimique, eUc est RthbttG
f'ommesuttpnricsana)ysesdeBERZEL[us:
citiairés.
d. Circulation de r/iMHte:M' a~MCMse.
se déversent en même temps le liquide du cana) de Pettt et )es liquides ëfrëreM du.
1
De la chambre posLérieure, fitumeur aqueuse passe dans.ta chambre
.<.
antériëtU'ë,
soit par l'orifice pupillaire, comme l'indiquent ScHOELER et UTHOFF (1883), !t6tt,
comme le veut ULRiCtr (1883), par un système de fentes à direction postëi'o-
antérieure qui occupent la grande circonférence de l'iris.
L'humeur aqueusej enfin, s'écoule de la chambre a;htéricure en suivant UHè
double voie. Tout d'abord, elle se jette dans le cahat de Schlemm, comme ni)U8
avons déjà eu l'occasion de riiidiqucr (p. 9n) f't~ de ta, dans les veines scl4rate&
qui t'amènent dans les veines musculaires. Mais ce n'est pas là la seule voie
d'écoulement de t'humcur aqueuse. Et)e s'engage probabtement aussi dans les
stomates décrits par FucHS sur la face antérieure de l'iris et gagne successivement
par cette nouvelle voie tes espaces lacunaires de l'iris, ceux de la région ciliaire,
les gaines périvascutaires des vasa vorticosa et, finalement, l'espace lymphatique
de Tenon. Lorsqu'on injecte, en effet, une substance colorante dans la chambre
antérieure, comme l'ont fait LEBEK, K~rEs et tout récemment NICATI, on rencontre
cette substance, peu de temps après l'injection, dans les espaces lymphatiques de
t'iris, dans les espaces lymphatiques de la région ciliaire et jusque'dans les vasa
vorticosa.
Voyez, au sujet de la chambt'e antérieure et de la circulation de l'humeur aqueuse, parmi les
travaux récents KstES, Vinchow's Arch.~ Bd. 65; tfEiSRATH, !/e&e)- den ZMMmMe?:/ta?<o </et'
i;o)'<e)t~tMyeH~<Mnmet't)t<<t~eM t'o;'(/e)'e?t CtHftt'cene)), Arch. f. mikr. Anat., t8T8;– ULMCH,
fJe&e;' die E)-Ha/t;'M?iy (~ ~M.'ypx, Gra-fe's Arch., 1880 WEtss (L.), Ue&e?' << .4&/ÏM<K!e.'yef/e)-
<M<)VMc«~)'p)! Flüssigkeit, Gr<ffe's Arch., )8?9 MonF, E~'per, Be: z. ~.e/it'e M?t (/en ~4<MM-
'<'e'/e</e;' t'Ot't/eM~M~en~ftMMe)', Dissert. Zurich, )888;– Umic'f, A~eMe t/?!<e~McA, !<&e)'(<ie
t.ynt/M<)-w:KKy!n: ~M</e, Arch. f. Augenheitk. Bd. XX, 1889 NtCATt, La ~aM~g de ~'AMmeK;'
«~«p!Me, ~!a)K7e<~esp!'océ.!C~Mtresou ~fe;H</e Muée, Arch: d'ophth., t.X, 1898 STADMtKt, t/e6e<'
'/te ~<t<~me?e f/M ~Mmof a~HefM, Arch. f. Ophth., XXXVH, )891 MKRtAtf, t~~Mc/ie M&e)- die
L)/m~/tM;e'/e f<es Auges, Arch. f. Anat. u. Phys., 189t TucKEHMAKN, tfe&e;' die Vo~an~e bei ~ey'
Heso)p/)OM in die po;'<7et' ~M~eK/MMnte)', GriBfe's Arch., 1892; GIFFORD, We!/e)'e Ve)'<cAe ~&e''
'/<eJ',</mp/t.s<MMeM. ~ymp/ttce~e~es~tf<;es, Arch. f. AugenheUk, 1893, K!<tEs, Ue<)e)' die cofde-
''en ~&/Ï<M~)t)eye des ~t«/M, etc., Arch. f. Augenheilk, J894; Pt-LÛGER, Zio'mjo/tCM'CK/a/tOK
'm .)M;/e, Arch. f. Augenhei)k,1894; TRUC ET HËDOt, S«)'~ p;'<'se)!ce f/M ~Mo'e dans les ?'!t~e«.it'
<<e r<B~ à r<'<a< MO/WM'/ et pM<A., Soc. franc, d'oplttaltn., ]894; BELLÀM)\OFF, J!ee~Mr7a
/'Mo/<Mt! ~e~ la eAan!&)'c <!H<ë<eM;'e, etc., Grœfe's Arch., 1894;–KosTEK, <7e&e;- ~e)t ~.yMp/t-
.</<-oM f<Ks~er/tttt<e)'e/) M~c/t~f~tw~-e): A'MMMe)', Grœfe'a Arch. t895;–BEUTZEtiETLEnER,De la
/i~)'a<t0;t/<0)'~
~tllrctçiota
t896;
ltt ~<chamGoe
laors cle<<e
H<?<t.
anl¢rieaere tlrtrts
c~M««&)'eH)t/t~'te<«'e
fm&oyo'MM
f/a/M/e.s' ~ft~'
/e
/t<«tf<«.~
tes ~e(rx at!>rrrtreaa,c
/))'«t<~f')t) //f
Urfefe s ~lrrtt.,
f//«MCO«!«/~M~(Jrmfe's
el ,rltttrtuonarele,tex,
t'/Xt)tt&<'C
Arc)).,
HM/t'~tWC.
jEAttNUt.ATOS, .««' itiOt/e </<'
etc. Th. Paris, t896.
.Ut'DCLEU)1
\HXKS DE L'OE)L
A. –C.\psCLMnHTE~
Lacapsule de Tenon, ainsi appelée du nom de t'anak'mi~e qui l'a découverte, est
une membrane de nature conjonctive qui recouvre tonte ta portion sctëroticatc de
t'œit en se moutant exactement sur elle. On la désigne encore sous le nom d'ajooHe-
ufose o'&~aM'e, d'<:poHe~'ose o?'&<<o*ocM~M)'<?, d'<~o?tëurose ocM~o-~<pe6?Y<~e.La
description de ÏEKON date de i803 depuis cette époque. la membrane conjonctive
rétro-oculaire a été étudiée a. nouveau par BoNNE'r, par HÉ[.)E et par FnRR.\t. en 184i.
par LENQtR en 4880 et plus récemment par Scuw~LBE qui, reprenant une opinion
déjà émise,par BoGROs, nous a fait connaitre, au-devant d'ette, !a présence d'une
véritable cavité séreuse. Nous étudierons succcssivemnnt, dans la capsute de
Tenon 1° sa conformation générale et ses rapports les prolongements divers
qu'ctte jette surtes musctes qui la traversent; 3" sa signification morphologique,
Conformation générale et rapports. –Envisagée au point de vue de sa con-
1"
formation générale, la capsute de Tenon (tig. 773. 3), disposée tout autour de la
portion sctëroticate de )'œi), rappette assez exactement la capsule qui entacetabase
dn jeune giand. Comme la sclérotique etie-méme, sur taqucttc c!te se moute, ettcaa
la forme d'un segment de sphère et nous présente une. face antérieure, une face pos-
térieure et une circonférence. –La /<!ce am<e)'~M)'e, concave et parfaitement tisse.
est en rapport avec ta sclérotique dans toute son étendue. La ysce pos<e~eM)'c,
convexe, répond, en arrière, a ta masse cel)u.)o-adipe.use de t'orbite. En avant, ette
en rapport avec ht conjonctive oculaire, dont ta sépare une couche toujburs fort
est.
mince (te tissu conjonctif. Cette face postërieurc est moins nettement lim'itëc,
moins bien i8o)ce que t'anteriGUre etie se confond insehsibtcmt'ntavec les parties
cnvh'onnantes.– Lit CM'eoM/'e?'eMce de )acapsu)e de Tenon, enun, s'amincit pro-
gressivement et se confond, sur le pourtour de ta. cornëe, avec le chonon de ta
conjonctive.
Comme on te voit, ta. capsule de Tenon isote te globe ocutairc de la partie posLë-
rienCe de t'orhite. Ettc est donc nëcessairemerd traversée d'arrière en ava.nt par
La. capsule de Tenon, vue sur une coupe horixontate du gtobe de l'unit; oeU dfûtt,
segment inférieur de la coupe (<~eM:-sc/tëma<<(yMe),
't, nerf optique.
–csmafairc.corps/t, ptancherc,de l'orbite. <<, cernée. e, coupe du sac )acr;nm),
b, vitré. cristallin. ecDutes ethmof-
d.des.
1 droit interne, avec l' sou tendon. 2, droit externe. avec son tendon. 3, capsule de Tenon. 4, gaine
musculaire du droit interne, avec 5, son protongement orMtaire. 9. gaine muscuhitc du droit externe, avec 7, son
)'ro)o'<semeatorbitaire.–8,musctcpetitobhqueetsagainc.–S,co))joncti'e.
tuus les organes qui, de cette portion de la cavité orbttaii'c, se rendent à i'u'it. Cc~
"t'g;mes sont nombreux nous avons tout d'abord ie nerf optique (lui perfore la
capsute de Tenon un peu en dedans du pôle postérieur de f'œii ta capsute a ce
niveau adhère intimement, d'une part à la sclérotique, d'autre part à ta gaine
tibreuse du cordon nerveux. Nous avons ensuite les nerfs ciliaires et les artères
<-i)iàires postérieures, puis les vasa vorticosa qui traversent la capsule sur des
points divers, un peu en avant du nerf optique (voy p. 9J4). enfin, dans une zone
p)us antérieure, notre membrane conjonctive est rcncontrt'e par tes six muscles
moteurs de !'<j)'it les quatre muscles droits et les deux obliques.
2" Prolongements envoyés par la capsule de Tenon sur les muscles qui la
traversent. Devant chacun des muscles précités/ta, cap&ute~ T~<m, au He~
de se laisser perforer, se déprime en doigt de gant et accompagne tes tendons jus-
qu'à leur insertion sur ta sclérotique. D'autre part, au moment où elle-se déprime
en avant sur les tendons, elle envoie en sens inverse sur les corps muscuiaa'es
eux-mêmes (les prolongements qui coust~tucnt ies gaines de ces muscles Lit cap-
sule de Tenon jette donc sur les muscles qui la traversent deux ordres de gaines
des gaines antérieures, destinées au tendon, ce sont !es ~<MM~ <eM<HM~Mses;
des gaines postérieures, destinées au corps musculaire proprement dit, ce sont
les, gaines mttscttlait'es.
A. GAINES TENDINEUSES.
Chacun des tendons des six
muscles moteurs de t'eeit
possède donc une gaine con-
jonctive, en forme de doigt
de gant, qui revêt toute sa
portion comprise entre la
capsule de Tenon et son in-
sertion sclératë et qui lui
adhère intimement dans
t.ôute son étendue.
Cette disposition est très
manifeste pour les tendons
des muscles droits, et le
scalpel de l'anatomiste,
comme te ténotome du chi-
rurgien, rencontre successi-
vement a leur niveau, en
allant d'avant en arrière,
les six plans suivants: j°u).
conjonctive 2° la partie
antérieure de la capsule de
Tenon 3" ta face externe
de la gaine conjonctive du
de Tenon, vue sur une coupe sagittale du globe de
tendon 4° te tendon lui- Capsule l'œil œU droit, segment interne de coupe (f/e~~c/
même;ta face postérieure ~Ï~MC).
de sa gaine 6° la scléroti- «, nerf optique. b, corps vit.ré. c, cristatîin. corn~G. t,a.['sc'
supét'icur, avec f', son tigame~t. Ïargc. y, tarse inférieur, avec <y\ son liga-
que. Nous avons dit plus Hicnt large.
haut que la gaine du ten- pericup. i, releveur de la paupière supérieure, avec t\ son tendon. 2, droit su-
avec 3\ son tendon. 3, droit inférieur, avec 3', son tendon.
don adhérait à ce dernier protongemcnt orbitaire, 7, gamcmusculaire
4, capsule de Tenon. 5, gaine du droit supérieur, avec G, son
musculaire du droit inférieur, avecS~ son
d'une façon intime. prolongement orbitaire. 9, muscle petit oblique, avec 10, son prolonge-
du grand oblique.
ment orbitaire. U, tendon
Mais ce n'est pas tout les
gaines tendineuses des quatre muscles droits sont reliées les unes aux autres par
des expansions latérales, qui marchent en sens équatorial et qui, chemin faisant,
contractent adhérence avec la capsule de Tenon. JI en résulte que, lorsqu'on vient a
pratiquer sur le vivant la section d'un tendon quelconque, celui du droit interne par
exemple, le corps musculaire qui lui fait suite ne subit qu'un retrait limité, en rai-
son même des adhérences multiples que nous venons de décrire, et peut encore
par ses contractions, toujours a cause de ces adhérences, agir sur le globe de t'œit.
B. MusccLAiREs.–Au nombre de six, quatre pour les muscles droits et
&AIKES
deux pour tes muscles obliques, les gaines musculaires se détachent dû pourtour
môme des six ))outon nièrcs qui Jivrcnt. {)assiigc& ces muscfes et s'dtatent snr et)
(t'aviint en fn't'ièrc., en se dirigeant vers tcnt's insertions d'origine.
a. Gaines des MMM<?~ ~'<?~s. –Les ~unes
dos musetes droits revêtent sucecu-
sivemen~ pour chacun d'eux, lamoitië postét'ieure du tendon sctërai, puis~Jo
corpSimuscuJaire !ui-me<ne. Epaisses et, résistantes à leur origine, elles s'amin-
citent peu u. peu au fur et~mesure-qu'eH('~
s'etoigftcnt de fa capsuiéjde Tenon et dëge-
nerent L'ientôt en une simple toiieceU.u-
i<)se, )aquei)e Unit m6me par dispM'a.iU't'
St))'!c tiers pu le qua.r~ poste.riot.trdu tnusclç.~
Not)! ;ijouterons que ceSi.gsines, a~hêf'et)!
it)ti)))cn;tcnt par. teur face profonde avec
.tc))rs;~t)).scies~respectifs.,
B/ Sf~Mël ~M ~'6!M<~ oMï~<M'. La. gninc
du grand o]:))!que s'ëtond de ia. ~apsufe <)('
Tenoit a. Ia.;pou!ie de 1'ëflexion de ce htusc!c,
~vcc tt~ptëUc elle se continue. Eite se tcr-
nu ne )a ta portion du muscle située e)t.
arrière est dépourvue de gaine et haigne,
ainsi
graisseux
dire,, a retat nu dans )e. tissu
de l'orbite. Comme pour tes mus-
'')es droits~ )a gaine conjonctive du grand
Schéma destiné à montrer, sur une coupe obtique adhère intimement au tendon de ce
horizontale de rdcit, JicLcapsuïede Tenon jxnsctc~
a depuis son insertion à,ta scierotique
et ses divers, prolongements. jusqu'à. la petite synoviaie qui favorise son
,1
sctërotiquc~~3,tnu8c)e(h'o)text~e,
1.
tendon sctëraL
avce ~'soH
fcùiMct cxtccne de la capsule de
3,
gtjssejncnt dans iapQuiie de réflexion.
TcMon.–4, s~i) f<'uiHct tntpfhc.– a, sa eavit6ccn- o&K<~Me. Quant a !a
-1.
~raîe ou espace dëT~nou. –6, ~aiuëdu ~eMdoti.–
G'atHe <~Mjoe<t'<
7. gaine ntusc~ta~i'6.
deeeHegainc~rct)Ot'dorbit~tfc.. gai))e du petit obtique, eUe cnvctoppe t'
8, ~~oagement orbitairc
muscte dans toute son étendue et vient s"
~]
fixer, comme ItH, à ta base de t'orbite, sur te re))ord externe du canal nasa).
~deu~~m< drri.
~~ry~ dè
.lE~
sert~ieïut ii~uy.~es-
4:P~~1.1!i!'On':
4°4° SigmficatiQa
sur
ànatomiqué~d~
!ymphaiiquBs
l.,es reclic,i ~he> de
(lëmotttpëa~que l~dp~~
ScHwALBE les voie~ de l'(sH (1869) n~ôus
tiate de Tëhoh est constituée, en rëatité~ par deux fëuiUëtsco~ cbnccü-
triques t'UR~ r'autrë i~ un/eMtM<?<pos<ef!'<?M?' ou e~ërM<?,~el~ttyêt~ën~qui',
n'est autre que )a coque fibreuse qu'on a sous les yeux après t~
3i'œi),qm n'est autre que la capsule de Tenon ene-meme~te!!ë que la detir~ les
qur~r~
auteurs; 2" un /eM:Me< <M!<e?'ïCM)* ou Mt<erKe, innnimentph~s mince,
la sctérotique et lui adhère intimement. Ces deux feuUiëts, & trajet~paràHèIC et
'exactement contigus dans toute leur étendue, se fusionnent réciprdqucmënt sur
te pourtour de !acornée/ interceptant ainsi entre eux u càvit~ close, l'espâce
sMpra! <c~'o<ca~de ScHWALBEOu tout simplement l'e~ace~eT'eMOM.
Ainsi entendue, la capsule rétro-oculaire déci'tte par Tenon âcquic~ .toute la
vtdcur d'une membrane séreuse, avec son /eMï~ë(p~'Ïe~son/ïMe< UM~e)'
sa c<e ceM~~ ou circule la lymphe,
Ces deux feuillets cependant ne sont pas isoiésttans toute leur étendue. Ds~ont
reliés run à rautre par de nombreuses travées du tissu conjonctif, a direction ver-
tiGa)c ou obtique. Mais ces travées intermédiaires sont toujours assez minces,
assez rares et assez tâches pour permettre au feuillet viscéra!, intintëmënt uni au
g)obe de l'œiL .de gtisser tibremcnt sur le feuinet pariétal comme iule sphère pleine
dans une sphère creuse. C'est bien une séreuse, mais une séreuse ctôtspnhée Du
reste, sur l'un et l'autre. des feùiHets qui circonscrivent Tespac~d~Teit~~
que sur les trabecu!cs mten~ëdiai~es~s'ëtateune nappe continue de cellules endo-
thetiates, caractér)Stiques des membranesséreuses, i i
Nous ajouterons en terminant que t'espace de Tenon est en communication,
d'une part, avec l'espace supra-choroïdien par les gaines lymphatiques quii
entourent les MMmo~cosa, d'autre part avec l'espace supra-vaginal du nerf
optique, grtLce a un système de fentes qui sont situées au niveau du point ou le
nerf précité traverse la capsule de Tenon. La lymphe circule donctihrementde
l'espace supra-choroïdien dans l'espace supra-scteroticat et, de ce dernier, dans
les gaines lymphatiques du nerf optique (p. 563), lesquelles, on le sait, sont en
continuité avec les espaces arachnoïdiens et sous-arachnoïdiens de l'encéphale.
palpëbrale.
rattdansl'épaisseur de ce muscle. Sa face postérieure ou profonde répond a la
conjonctive
3° Action. Le muscle releveur, prenant son point fixe dans le fond de l'orj~ite,
agit sur la paupière supérieure qu'il porte eu haut et en a.rfiÈrë il
ainsi la corHéëet~une portion de la sclérotique. Il a pour a.ntagoniste=::Ië~musc)e
orbiculaire des paupières, dont la! contraction ou la tonicité déterrui]~e,(ainsi~que
nous l'ayons déjà vu(t.J, p. 682), l'occlusion de la fente palpée j
Au nombre de quatre, les musctes droits de l'œii prennent tous naissance dans
le fond de la cavité orbitaire, sur le pourtour du trou optique et en dedans de la
grande fente sphënoïdale. De là, ils se portent en divergeant vers le globe oculaire
et viennent s'insérer sur la sclérotique., un peu en avant de l'équateur. D'après la
situation qu'ils occupent dans l'orbite et, aussi, sur le globe de l'œil/on distingue
ces muscles en d?'ot< supérieur, droit zK/'e?'MMr, ~)'o~ interne et ~'o~ e.c<e?'?!e.
i" Disposition générale des muscles droits. Considérés dans leur ensemble,
les quatre muscles droits représentent assez bien une pyramide creuse dont le
sommet répond au trou optique et dont la base embrasse le globe de l'œil. Le nerf
optique traverse cette pyramide d'arrière en avant et en occupe pour ainsi dire la
ligne axiale.
Chacun des muscles droits est aplati et rubané, un peu plus large à son extré-
mité antérieure qu'à son extrémité postérieure. Si nous les suivons d'arrière en
avant a partir de leur insertion osseuse, nous les voyons glisser tout d'abord le
long de la paroi orbitaire correspondante puis, fuyant cette paroi pour se rap-
procher de l'œil, s'incliner vers la capsule de Tenon, la traverser ou plutôt la
déprimer en doigt de gant au voisinage de l'équateur et, finalement, venir s'insérer
sur la sclérotique à 7 millimètres en moyenne de la circonférence de la cornée.
Au point de vue de leur constitution anatomique, ces muscles sont charnus dans
la plus grande partie de leur étendue. Ils s'insèrent sur l'orbite, en arrière, par des
libres aponévrotiques toujours fort courtes et se terminent, en avant, par un ten-
don aplati dont la longueur varie de 4 à 8 millimètres.
Nous rappellerons, en passant, que chacun des muscles droits est Ctiveloppë~
dans la plus grande partie de son trajet, par une gaine fibreuse ou conjonctive,
dépendant de la capsule de Tenon, et que de cette gaine s'échappentdes expansions
ptus ou moins résistantes qui se portent, d'autre part, les unes vers le rebord de
l'orbite, les autres dans les paupières. Nous avons déjà étudié tous ces prolonge-
ments propos de la capsule; de Tenon (p. 994) et ne saurions, sans tomber dans
des redites inutttes, revenir ici sur leur description.
2''InsèrtïQn8,tra)etet rapports des muscles droits. –Voyons maintenant tes
particuiarttés anatomiquGS que présente.. dans ses insertions, dans son trajet et dans
ses rapports, chacun des j~
quatre muscles droits
A. Dàorr SUPER)EUR.–
Le droit supérieur (fig.
76$~ 1). s'insère, en ar-
rière ,4" sur la face su-
périeure de la gaine du
nerf optique, tout près
du trou optique; 2° sur
le rebord supérieur de
('.ftoriuce. En outre, ses
faisceaux les plus exter-
nes se détachent de la
branche supérieure du
tendon du muscle droit
externe., que nous décri-
rons dans un instant.
A son extrémité anté-
rieure, le droit supérieur
s'insère sur la partie
antéro-supérieure de la
sclérotique, un peu au-
dessus de la circonfé-
rence de la cornée ~vov.
p. 1002).
Dans son trajet en ar-
rière de la capsule de Muscles de l'œU, vus d'en haut (œU droit).
Tenon, le droit supérieur A, os frontal. B, coupe de la grande aile du sptuinoïde. C, coupe de l'os
malairc.–)),apophyscctinoïdeantérieure.–H,ncrfoptique.
longe la paroi supérieure t, muscle droit, supérieur.– 3. muscle grand oblique, avec sa poulie;
ï". iuserUon
ttc l'orbite. Il en est se- droitsonexterne. sur le globe de t'œit. 3, muscte droit interne. –4. muscle
5, tendon de Zinn. 6, chef orbitairc du muscle reteveur de
7, tendon patpcbrai de ce muscle, avec 7',
pare seulement par lee la paupière supérieure réséqué.
T". ses deux expansions latérales. 8, insertion du petit oblique sur le globe
releveur de la paupière oculaire. 9,- tissu graisseux
paupières doublant la peau.
de l'orbite (~M~'Mr oCM/t). 10, orbiculairc des
c~ par le nerf sus-orbi-
taire, qui chemine tout, d'abord le long dit bord externe de ce dernier muscle,
puis au-dessus de lui.
tnférieurcment, le droit supérieur répond au nerf optique, dont il est séparé par
une couchegraisscusc, au milieu de laquelle cheminent l'artère et ta veine oph-
H~atmiqucs, les artères et tes nerfs ciliaires. Plus en avant, il est en rapport encore
avec la portion rëftechie du grand oblique, qui le croise obliquement et le sépare
momentanément du globe de t'mit.
DRoi't' iXt'ËMEUK, TËNnox DE Xt~N. Ce muscic ({ig. T70, 3) naît immédiate-
mont au-dessous du trou optique sur la partie la plus interne de lu fonte sphenoï-
date, a laquelle il est relié par le tendon de Zinn. Pour lapremiÈrc fois nous ren-
controns dans notre description le mot de tendon de Zinn et nous devons tout
d'abord en donner une définition.
On donne le nom de <<?K<~om de Zinn ou de ~aMMM<~eZMM!.&un cordon ~b!'eux/
court mais très résistant, qui occupe la partie la plus large de la fente spMnoïdfUe.
Il s'insère là sur le corps du sphehoïde~
Iequc]/ pour lui donner àttacHe/ pré-
sente petite
surface t'ugueuse qui.
est tantôt dépriM
en sai)lie,ta:ntût
;e~.ioMie~de; fossette. iPuts./ ~é port~'
.en a.va.nt gt se partagepresque iinmë-
'diàtement après en trois faEisceaux. d~i.-
'!Y~rg6nts/ qui donnent~'haissancecli~
~uh~~j!u.n musc)ë droit 1'' !un /Sce~M
Mt<et'et; pour le muscle droit interne
2° un%aMces!{e~ ~lour le muscle
droit~terne; 3°ùn/s!'scëa:M~'M/'e~'M~?',
pouMemuscte droit inférieur.
~M,
Gë .dern'ër mugcte est donc !a/ conti-
nuation du faisceau inférieur du ten-
don de Zinn. Ainsi constitu&~irsep
Les muscles de t'œit (côté gauche), vus de face horizontalement en ayant, entre le nerf
dans le fond de l'orbite. optique~ qui est ptacëau-ctessus de lui;
i, releveurde la p~uptërc supérieure. 2, droit supërtcur.
3, grand ob)i([ue.Tivcc 3', sa pouUc de ré()cxien.–4, d~eit
et'le plancher de ~'ÔrËM lequëLH
repose d~s~la-~M~,grande partie de
interne. 5. droit inférieur. S, droit externe, avec 6' et
6', 5M douMc tpndoa dinscrUon.– 7, anMeau de ZiBn.
8, fente spMn<mhie. 9)~ente spMno-maxH!à!re. i&,
cauatnasat.–ii;trouopt'quc. son étendue. A sa partie antérieure~
cependant, il est sépare de ce plancher
par la portion moyenne du muscle petit oblique (fig. 770,6), qui le contourne et
t'embrasse dans sa concavité.
Le muscle droit inférieur, après avoir contourné la face inférieure du globe
oculaire., vient s'insérer sur la partie antéro-inférieure de la sclérotique, un peu
au-dessous de ta circonférence de la cornée (voy. p. 1002).
C. DROIT STERNE. Le muscle droit interne (fig. 770, 5) fait suite, en arrière,
au faisceau interne du tendon de Zinn. Longeant ensuite la paroi interne de l'or-
bite, il gagne la partie interne du globe de l'œi), ta contourne et vient se fixer sur
le côté interne de la sclérotique, un peu en dedans de la circonférence de ta cor-
née (voy. p. '1002). Sa face interne est directement appliquée contre la paroi orbi-
taire. Sa face externe regarde le nerf optique, dont elle est séparée par le tissu
cellule-adipeux de l'orbite. Son bord supérieur répond au muscle grand oblique
son bord inférieur, au muscle droit inférieur.
D. DROIT EXTERNE. Le muscle droit externe (fig. 770, 4 et 4') fait suite au fais-
ceau externe du tendon de Zinn, qui devient ainsi son tendon d'origine. Ce tendon
se subdivise lui-même tout près de son insertion osseuse, en deux branches que
l'on distingue, d'après leur situation, en supérieure et inférieure la branche
inférieure prend ordinairementune insertion supplémentaire sur une petite épine
osseuse qui occupe le bord inférieur de la fente sphénoMate
Comme on le voit sur la Rgure ci-dessus (fig. 769), les deux branches du tendon
d'origine du droit externe (6* et 6") interceptent entre elles une espèce de bouton-
nière (7) c'est t'aMHesM de Zinn, à travers lequel passent le nerf moteur oculaire
commun, le nerf moteur oculaire externe, le nerf nasal et la veine ophthatmiquc.
Du faisceau externe du tendon de Zinn, où il prend son origine, le muscle droit
externe se porte d'arrière en avant en longeant la paroi externe de l'orbite. Arrivé
au globe de FeeU, il en suit la courbure et vient se terminer sur le cote externe de
ta sclérotique un peu en dehors du rebord cornëen (voy. p. d002).
Fig.T!0.
Muscles de 1'œi), vus par leur face externe.
gtobc de î'aei!. b, nerf opaque. c, c', paupièressupérieure et inférieure. sinus maxf'Hairc. < apopt~sc
ct,
ptérygoïde.
orbitale.'
trou graud rond. voûte de ['orbite. A, sinus frontal. i, nerf sus-orbitaire. septum
1 muscle releveur de la paupière supérieure. 2) musetc droit i-upt'ricur. 3, muscle droit inférieur. 4. 4'. muscle
droit externe, réséqué n sa partie moyenne. 5, muscle droit interne. 6, muscle petit oblique. 7, tendon oculaire
du muscle grand oblique. S, anneau de Zinn.
Dans ce trajet, le muscle droit externe tonge, comme nous t'avons dit, la paroi
externe de l'orbite. Sa face externe est en rapport avec cette paroi dans ses deux
tiers postérieurs et, dans son tiers antérieur, avec )a portion orbitaire de la glande
tacrymate. Sa face interne répond au nerf optique.. dont elle est séparée, comme
tous les autres muscles du reste, par la masse graisseuse de l'orbite; elle en est
séparée aussi par le ganglion ophthalmique, qui occupe, comme on le sait, le côté
externe du nerf optique. Son bord supérieur répond au bord externe du droit
supérieur; son bord inférieur, au bord externe du droit inférieur.
3" Parallèle anatomique des quatre muscles droits. Quoique conformés
sur le m&me type, les quatre muscles droits diil'èrent cependant sur certains points,
notamment par leur longueur, leur épaisseur, la région précise où se fait leur
insertion sctérale, l'étendue et la direction de cette insertion scléralc, etc.
a. Zo~MeMr du muscle et du <eH~OM. Les muscles droits ont tous les quatre
une longueur sensiblement égale cette longueur mesure en moyenne pour chacun
ORGANES SENS
d'eux 40 minimètres, y compris le tendon. La Joagueur de ce dernier, variable
pour chaque muscle, atteint d'après MERKEL
PourtëdMH.externe.
:3,8
11
~M~
drottinMrieur.
interne.<
droi.tsupÈj'ieur.
SJtMiUimëtres.
5,5
droit
De la.
~M~S~M~
~MM~M~
ta.
~P~r~WM~m~m~~M~
gueur, nous voyotis tranche de section ~sursi~e~ surfaèë (VoLhxznNh)
tnterne. atEnKBL~S~ffBvI~TtLLAUX
~t~?
FUCHS TESTUT
drotttnferieur.
Pour le droit
droi.texteme.
C;5 8,5 S
(i..8.6.°,~66 ~6,ff,5
7,i',2~~7~6.9 87,~
5,8 &,8
droit Mperieur.
Les résuitats obtenus dans cette quintupte sët'i~d~obsëfvattons,quoique difTërant
un peu [dans les détails, concordent
admirabif'ment dans l'ensemble. Ils
nous font connaître que le droit interne
est celui des quatre muscles droits qui
serapprocho ie p!us de la cornée; vient
ensuite !e droit inférieur, puis le droit
externe et, enfin, le droit supérieur.
En conséquence, si nous réunissons par
une )igne continue les quatre points
d'insertion sclérale des muscles droits,
nous voyons (fig. 771)que cette ligne
n'est pas une ligne parallèle à Ja cir-
conférence de la cornée, mais bien une
Hgne spirale qui, partant de !'in-
sertion du droit interne, s'écarte de
plus en plus du centre de la cornée, en
Fig.771. passant successivement par tes inser-
insertions des muscles droits de t'œi) sur li tions du droit inférieur et du droit
sclérotique (œH (h'oi):). externe, et aboutit finalement à celte
M. dr&~ supérieur. droit infétictu*. c, droit itftcrttc. du droit supérieur.
< droit Cttcrue. e, pupillc. Les chiffres rcprc~pntcnt
des mi!timÈhc5. d. /~eM~Me et ~M'ec~o~ ~e ~M$o'-
scM?'tï~e.
(tOM Quant à rétendue
jincait'e de l'insertion sctératede chacun des quatre musctes droits (Hg. 777, a, 6,
c, 6{),etie nous est nettement indiquée par les nombreuses mensurations de FtfCHS.
Cette ligne d'insertion mesure
Pom-iedrQitsùpëMeur.
drOtMntMne.
droit externe.
droit inférieur
Les rechercties de Fucus nous apprennent en même temps que la ligne d'inser-
(0,6miuim6tres
10,3
9,8
9,2
tion sCtëraie des quatre musctes droits n'a pas une direction qùetconque~ mais une
direction qui est fixe, quoique didërente pour chacun d'eux. C'est ainsi (fig. 77'i et
77~)qu'ëHe est&peu près pM'aUèleà l'équateur pour te muscle droit interne
obiique en arrière et en dehors pour le droit supérieur; légèrement oblique en
avant et en bas pour le droit externe; légèrement oblique en arrière et en dehors
pour le droit inférieur.
4°Action des muscles droits. Il est universellement admis aujourd'hui, en
mécanique oculaire, que l'ceil n'exécute aucun mouvement de translation dans son
'ensemble, mais bien des mouvements de rotation sur place autour d'un centre
qui reste toujours fixe~ quel que soit le mouvement exécuté. Ce centre de rotation
est situé, non pas sur le milieu de l'axe antéro-postérieur de l'œil, mais bien a
2 millimètres en arrière, comme l'a établi Do~UERs. II se trouve en moyenne
a '13""°,60 en arrière du sommet de la cornée et à 10 millimètres en avant de la
surface postérieure de la sclérotique. Ceci posé, on conçoit sans peine que l'action
qu'exerceTtm quelconque des muscles droits sur la sphère oculaire dépend à ta
fois de sa direction et de son point d'insertion sur la sclérotique et, à ce propos,
quelques définitions nous paraissent nécessaires.
On désigne, sous le nom de plan d'action (<M muscle, le plan qui passe par les
trois points suivants le centre de rotation de l'œii, l'insertion orbitaire du muscle,
son insertion sclérale. Une perpendiculaire, abaissée sur ce plan au centre de rota-
tion, nous donne l'axe autour duquel se meut le globe oculaire quand le muscle en
question se contracte, ou autrement dit son axe de )'o<a<z'OM. Or, les recherches
de Fjcx, de RuTE et de WoLKMANN nous démontrent que chacun des muscles droits
(nous verrons plus tard qu'il en est de même pour les obliques) possède un axe de
rotation qui lui est propre et, d'autre part, que ces divers axes de rotation ne coïn-
cident jamais exactement avec les coordonnées de l'œil, c'est-à-dire avec l'un de
ses axes antëro-postërieur, vertical ou transversal. L'action des muscles droits est
donc fort complexe et sa détermination soulève des difficùttës nombreuses, si, du
moins l'on veut arriver a des formutes rigoureusement exactes.
Dans la pratique ordinaire, on considère l'axe de rotation du droit interne
comme coïncidant exactement avec celui du droit externe et l'on admet de même
que le droit supérieur et le droit infé-
rieur agissent l'un et l'autre sur le globe
de l'œil, suivant Un seul et même axe de
rotation. On voit _dëja, en se rappelant la
disposition respective de .ces différents
muscles, 'que }ë droit interne et le droit
(~terne.d.ne part, ~l~droit supérieur et
le droit inférieur,,d'autre .part.f~ rotz-
1er l'œil en sens inverse, autrement dit,
sont réciproquemehtantagonistes.
Quant a Ta. direction exacte de l'axe de
rotation de chacune 'de ces deux paires
musculaires, elle'est établie comme suit,
à !a fois par le calcul et par l'expérience
1° l'axe de rotation de la première paire
musculaire (droit interne et droit externe)
Fig.T73.
coïncide à peu de chose près avec le dia-
L'orbite vue d'en haut, pour montrer le mode
d'action des quatre muscles droits." mètre vertical de t'œil 2° l'axe de rota-
1, droit supérieur.– 2, droit interne. 3, droit tion de la seconde paire musculaire (droit
externe. 4, grand oblique, dont le tendon a été coup6 supérieur et droit inférieur) ~est situé a
sa sortie de tapoa)icde r6f!cxion. S, nerf optique.
ï/ axe antëro-postërieHrde rœil. 3:3:- axe trans-
versal. –aa, axe de rotation des muscles droit interne peu près dans le plan horizontal et se
et droit externe, s'inclinant de 'n° sur raxe transvcr- dirige obliquement de dedans en dehors
sal.y.c.
et d'avant en arrière, formant avec
(~ <'ti ~f~o\
l'axe transversal du globe oculaire un axe .tde S'7"(fig.T73).
Nous avons en mains maintenant tous les éléments nécessaires pour établir l'ac-
tion respective de chacun des muscles droits sur le globe de l'œil. Si nous voulons
bien nous rappeler, d'une part, ce principe de mécanique, que les mouvements
exécutés par une sphère sont toujours déterminés par le mode de déplacement de
deux points de sa surface et que, d'autre part, l'usage a prévalu de prendre pour
ces deux repères dans la sphère oculaire le centre de la cornée et la partie supé-
rieure du méridien vertical, nous pouvons établir les quatre formules suivantes
1° Le droit ZM<eme porte la coûtée en dedans dans le plan horizontal, le mert-
d!eMM<'r<!C~coMse)'MM<ssp(m<ïOM~'<M'a~e.
2° Le droit externe porte la corM~e en dehors, <OM;'OMt's dans le plan /M?'MOH<a~
e<~eme?'ï~e?tue?'cs~SM<eMco?'e~aMSSSpost'MoM!)e~ea~.
3" Le droit SMpe?'!<?M?'~o?'<ela co?'Ke<? en haut et MKpeM e~ ~e~KS e<, ~<? plus, il
incline légèrement en dedans la partie SMpe)'MM?'<? du méridien vertical.
4" Le dro<< tM/e?'!eM?'po)'<e 7e co~'Mee en bas et un peu en dedans et, de plus, il
incline M~e)'eM:eM< en <~eAo?'s la partie supérieure du méridien t)er<!c<ï/.
Avons-nous besoin d'ajouter que dans ces différents mouvements et en raison
même de la situation à peu près centrale du centre de rotation, les deux hémis-
phères de l'œil se déplacent constamment en sens inverse, l'hémisphère postérieur
se portant en haut quand l'hémisphère antérieur se porte en bas, le premier se
portant en dedans quand le second se déplace en dehors, etc., etc.
VoLKMANN estime que le muscle, pendant sa contraction, se raccourcit environ
d'un quart. Tandis que le muscle antagoniste s'aUongc et s'enroule de plus en
plus autour du globe de i'cei), le muscle qui se contracte se déroule successivement
de telle sorte que, lorsque la contraction est effectuée et que le raccourcissement
est Il son maximum, son tendon n'est plus en rapport de contact avec l'œil que par
sa ligne d'insertion selérale. Ce d~'oM~HteM~ complet du muscle en contraction
limite lui-même le mouvement en effet un nouveau raccourcissement du muscle
ne pourrait avoir d'autre résultat que de rapprocher le globe de l'œil du fond de
l'orbite; or nous avons vu que ce mouvement de translation totale est impossible.
Le muscle limite donc lui-même son degré de contraction et devient a~Mt son
~M'o~'e /'rem. Mais les mouvements de l'œil ont encore d'autres régulateurs ce
sont les prolongements, décrits ci-dessus (p. 995), que leurs gaines conjonctives
envoient vers l'orbite et les paupières.
Il suffit de jeter les yeux sur la figure 774~ A et B, pour comprendre quel est le rôle
de ces prolongements orbitaires pour les deux muscles droit interne et droit externe.
Schémas destinés à montrer l'action des ligaments d'arrêt sur les muscles droit interne et droit
externe A, ligaments d'arrêt à l'état de repos B, les mêmes pendant la. contraction du droit
externe.
y~ axe optique. 1,globa de îoeit. 2, nerf optique. 3, muscle droit interne, avec 4, son protongemcn~orbftan'e
ou ligament d'arrèt. 5, muscle droit externe, avec 6, son ligament d'arrèt.
On voit que, pendant la contraction du droit externe (Hg. B), le ligament d'arrêt 6 qui lui correspond est fortement
tendu, tandis que le !iga)ncnt d'arrêt 4 du droit externe est relâche.
Quand l'un de ces muscles se contracte, le droit externe par exemple, son prolon-
gement orbitaire est naturellement tendu. Or, cette tension amène un double
résultat tout d'abord, elle écarte le muscle contracte de l'équateur de t'œn et
protège ainsi ce dernier contre les effets d'une compression latérale, qui ne serait
probablement pas sans influence sur la fonction visuelle. En second lieu, elle
retient le muscle en avant et l'empêche ainsi de se raccourcir davantage, d'où le
nom significatif de <eM<~OHS ~'<:)'re<,que l'on donne encore a ces prolongements
orbitaires. UncpareiUe dénomination est parfaitement juste au point de vue phy-
sioiogique; mais elle est manifestementinexacte au point de vue de t'anatomie gënc-
rate, les protongcments en question étant de nature conjonctive, dépendant de la
gaine des muscles et n'ayant rien de commun avec leur tendon. Nous leur substi-
tuerons celle, plus juste, de ~a;meM<s ~'<M'e<.
En ce qui concerne le droit supérieur et le droit inférieur, nous avons vu que
leurs prolongements orbitaires, au lieu de s'arrêter sur les os de l'orbite comme
les précédents, allaient en grande partie se terminer dans les paupières sur les
deux lamelles fibreuses appelées tarses. Il résulte d'une pareille disposition
tiqueté droit supérieur, quand il se contracte, élève légèrement la paupière
supérieure en même temps qu'il porte ta. cornée en haut, 2° que Je droit infé-
rieur, en abaissant la cornée, détermine en même temps un léger abaissement de
la paupière inférieure. Pour constater ce double fait, il suffit de se placer devant
une glace et de porter alternativement la tête dans la flexion et dans l'extension,
tout en fixant les deux yeux dans Ia glace. Lorsque la tête s'abaisse (flexion), on
voit, sous l'influence de la contraction du droitsupérieur, la cornée se porter en
haut et ta paupière supérieure se relever sur elle. De même, quand la tête s'élève
(extension), on voit la contraction du droit inférieur porter la cornée en b~ en
même temps qu'elle abaisse légèrement la paupière inférieure.
Variétés. Le droit interne et le droit inférieur peuvent être réunis dans tout le tiers posté-
rieur de l'orbite (MACAMSTEK).– SCHLÉMM a signalé un fatsceaùanastomotique entre le droit
externe et le droit inférieur. Le droit externe peut être divisé on deux faisceaux. Dans un
cas de CuRNOw, le droit externe envoyait deux faisceaux sur le tarse de ta paupière inférieure.
Le droit interne et le droit externe peuvent faire défaut dans des cas de strabisme–Tous
tes muscles de t'œit étaient absents dans un cas de KuxcosH. Sous le nom de 'ac:MnH!M
o)'&t<M, ÂLBtKUs et, après lui, BocuDALECK ont signalé un faisceau surnuméraire qui longeait le
bordsuperieurdu grand oblique et venait s'attachersur sa poulie de reflexion.– MosELEY a ren-
contre un faisceau anormal, qui se détachait de la paroi externe de l'orbite au voisinage delà
suture spheno-malaire,et se perdait dans le tissu cellulaire de l'angle externe de l'œil.
Fig.T76.
L'orbite vue d'en haut, pour montrer le mode Schéma, destiné à montrer l'action des deux
d'action des deux ~Ntques. obliques sur ïeméridiën verUcai de l'œii.
i, 3, 3, muscles droit supérieur,droit mteme <;t droit 1,grand obHquG,avec i' sa poulie de rcÛexion; t"sou
etterne, coxp~s dans le fond de t'orbite. 4, grand insertion à la sclérotique. –2, peUt obtiquc, avec 2\ sou
oMique,avec4',sttpouMederéne!ion.–5,t)etitoMiquc insertion à' la sclérotique. 3, rebord orbiLait'c.
< nerf optique. yy, aïe antéro-pesMneurde t'œH. =s, axe passant par le méridient vct'UcaL– ce
T.):, ate transversat.–tt, axe de rotation des deux mc'nc axe, aprôs ta contraction du grand ob!ique.
oMiqacs, s'ineUnantde39''sur t'am anMro-posteriear~y. s"s ce mûmc axe, après la contractiondu petit oblique.
§ II. SOURCILS
1,
h. Couche celluleuse sous-cutanée.
culaire.
les peuples méridionaux que dans les races du Nord. ccaux du sourcilier.
1-
T~. couche celluleuse
La 1t.
10, sourcils. -11, fais-
sous-cutanée ne ren-
ferme qu'une petite quantité de graisse. Elle est essentiellement constituée par des
travées conjonctives, plus ou moins denses, qui émanent de la couche musculaire
et qui viennent s'implanter, d'autre part, a. la face profonde du derme. Quoi qu'en
disent certains anatomistes, cette couche ceituleuse ne fohnc en aucun point de la
région un véritable fasciasuperficiatis.
c. Couche musculaire. –Ette est formée partrois ordres de faisceaux, qui
s'entre-croisent les uns avec les autres sous les angles les ptus divers. Ce sont
't° les faisceaux du frontal, qui se dirigent verticalement de haut cil bas les
faisceaux de l'orbiculaire, qui suivent une direction horizontale 3° les faisceaux
du sourcilier, enfin, qui se portent obHquement de bas en haut, et de dedans eh
dehors. Ces différents muscles nous sont déjà connus et nous devons nous con-
tente!' ici de cette mention sommaire (voir MYOLôCfE)..
d. Couche ee~M~MSe ~OMs-MtMsëMJ'tm'e. Cette couche est formée par une~~nliappé
continue et très distincte du tissu conjonctif tache, permetttint~~ux~~ourGils' un
glissement facile sur la couche sous-jaccnte.. r
e. Pë?'t0.s<e.–Le périoste se continue en haut avec le périoste: du çr.inc, oh bas
avec le périoste de l'orbite ctte Hgament targe de la paupière supërieuro.Jtfeposc
directement sur l'arcade orhitaire, dont le développement, fort variabtc suivant,
les sujets, déterminer bien plus encore que !'enscmb!e des parties motles que nous
venons do décrh'e.tasainiedctarégionsourciHère.
§HI.–PAUt'IERES
Les paupières sont des voiles musculo-membraneux, qui se développent au
devant de la base de l'orbite. Elles recouvrent, en partie ou en totatité, le segment
antérieur du globe de l'œil et protègent ainsi l'organe de la vision contre les
agents extérieurs et contre les eu'ets nocifs d'une lumière trop vive.
Au nombre de deux pour chaque œil, les paupières se distinguent en pcnfjo~'e
SMperteMt'e et paupière ~H/e?'!eM)'e. La paupière supérieure, remarquable par sa
mobilité (clignement)~ est beaucoup plus étendue que la paupière inférieure.
Cette prédominance en surface de la paupière supérieure sur l'inférieure, déjà très
nettement marquée à l'état de veille quand nous regardons un objet placé direc-
tement devant nous, devient plus prononcée quand nous regiirdons en bas, et
s'exagère encore durant le sommeil quand la paupière supérieure se déroule de
haut en bas pour descendre au contact de la paupière inférieure et recouvrir alors
la plus grande partie du globe de l'œil.
Malgré quelques différences de détails que nous ferons connaître au fur et &
mesure qu'elles se présenteront à nous, les deux paupières se prêtent assez bien à
une description générale. Nous étudierons successivement
't"Leur coM/<M'MM<tOM e.r<e!eM)'e
2~ Leur coKS~if~om ~Ma<OMH'~Me
3° Leurs ~aM~es;
4° Leurs uaMse~M-ret leurs Mer/s.
A. –,Co~FORMATtOK EXTHRiRURE
Les paupières nous présentent chacune deux faces, l'une antérieure, l'autre pos-
térieure deux extrémités, l'une interne, l'autre externe; et enfin deux bords, que
l'on distingue en bord libre et bord adhérent.
l°Face antérieure. La face antérieure, encore appelée face cutanée, est régu-
lièrement convexe dans tous les sens pour la paupière inférieure, qui répond dans
toute son étendue, au globe (le l'œil.
En ce qui concerne la paupière supérieure, la face cutanée se présente sous un
aspect tout différent suivant que cette paupière est abaissée ou relevée
a. QM<:McUspSM~ë)'e est s&a~see et l'œit fermé (fig. 780), sa partie inférieure,
exactement moulée sur le globe oculaire, est, comme ce dernier, fortement convexe.
Sa partie supérieure, qui est en rapport, non plus avec l'œi), mais avec ta masse
ccilulo-graisseusc de l'orbite, se déprime vers cette cavité et forme dans son
ensemble un sillon curviligne, a fond large et arrondi, qui se dirige de dedans en
dehors parallèlement au rebord orbitaire c'est le s~MoM or6t<o-pû:~pe&~ SMpe-
)'<et{r Ce sillon est très marqué dans le jeune âge et chez les sujets amaigris-
Chez les sujets, au contraire, qui ont le système adipeux très développé, la graisse
s'accumule en arrière du sillon orbito-palpébral supérieur. Celui-ci se comble peu
à peu et se trouve même remplacé, dans bien des cas, par un véritable bourrelet
transversal qui surplombe la partie inférieure ou convexe de la paupière.
b. ~Mû:M~ ~M paMpK'rese ?'e~ue, la peau qui recouvre sa partie inférieure, accom-
pagnant dans son mouvement d'ascension le cartilage tarse, s'insinue en arrière
do celle qui répond au sillon orbito-palpëbral, et cette dernière retombe alors en
une espèce de bourrelet uaccidc et ridé qui s'avance jusqu'au voisinage des cils. C<;
mode de plissement des téguments détermine l'apparition, sur la face antérieure de
la paupière, d'un sillon profond, dont le bourrelet précité forme la lèvre antérieure
(fig. 779). Ce sillon est curviligne et a peu près parallèle au bord libre de la pau-
pière supérieure. 11 commence, en dedans, a 4 ou S millimètres au-dessus de l'angle
interne de l'œil en dehors, il passe obliquement un peu au-dessus de l'angle
externe et vient se perdre peu à peu sur l'apophyse orbitaire de l'os malaire.
2° Face postérieure. La face postérieure des paupières, encore appelée face
muqueuse ou face conjonctivalc, est concave et se moule exactement sur le globe de
l'ceil. Elle a pour limites, sur l'une et l'autre paupière, le repli qu<t forme la con-
jonctive en passant de la paupière sur la sclérotique.
3'' Extrémités. La paupière supérieure et la paupière inférieure se réunissent
a leurs extrémités, en formant ce qu'on appelle les coHu~ssMres. 11 existe ainsi
deux commissures, lune interne, l'autre externe:
a. Co~~tf's~Mre ~!<e?'He. La commissure interne est indiquée d'ordinaire par
une petite saillie n direction transversale, résultant du soulèvement de la peau, a
ce niveau, par le tendon du muscle orbicutaire, qui est situé au-dessous.
b. CoM~M.sMt'e e.r<e)'7!e. La commissure externe se présente au contraire
sous la forme d'une légère dépression linéaire, qui se dirige obliquement en bas
et en dehors. Au-dessus d'eue, se trouve un certain nombre de plis cutanés qui
s'exagèrent peu a peu avec les progrès de i'âge. ARTL a fait remarquer que, chez
les personnes au teint coloré, le rouge de la joue s'arrête ordinairement un peu
au-dessous de la commissure externe; au-dessus de la commissure, la coloration
des téguments serait à la fois plus pâle
et plus tendre.
4" Bordadhérent –Le bord adhérent
des paupières regarde le pourtour de
l'orbite, d'où le nom de 6o?'d o'Ma~'e,
sous lequel le désignent encore certains
anatomistes. Celui de la paupière supé-
rieure répond au bord antérieur de l'os
frontal, dont le sépare un sillon trans-
versal, précédemment indiqué, le St'~OM
o?'&~o-pa~e6?'<~ sMpe~'eM)*. Celui de
la paupière inférieure répond au rebord
inférieur de l'orbite. Il se trouve, lui
OEUonvert,Ytidefa.cc. ·
aussi, séparé de ce rebord par un sillon
~.Hgnchorixotitate. transversal appelé sillon o~'<o-~M~pe-
i, sourctt. i, paupière supérieurerelevée, 3, pau- Ce sillon est ordinairement peu
pière tnf~ricut'e. 4, ang!e interne de !'œi) el caronculq
Iacmna!c. 5, angic e~Lcrnc de r<pi!. 6~ sc~rotnjne.
T', cornée ~-ansparcnic.
profond, souvent à peine visible, quel-
8, pupitïe.
quefois même remplacé par une sorte de
bourrelet plus ou moins large et plus ou moins saillant.
Au delà des deux siHons précités, les paupières se continuent sans ligne de
démarcation bien nette avec les régions voisines la paupière supérieure avec la
région des sourcils, la paupière inférieure avec la région de la joue. Profondé-
ment, entre le rebord orbitaire et le cul-de-sac ocuto-conjonctiva!, le bord adhé-
rent de chacune des deux paupières répond aux parties molles de i'orbite.
5~ Bord libre. Les bords libres des deux paupières, rapprochés quand t'œit
est fermé, écartés au contraire quand t'œi! est ouvert, interceptent entre eux, dans
ce dernier cas, une ouverture plus ou moins considérable c'est t'OMu~'<M)'e pal-
joe&t'a~, dont les deux extrémités, interne et externe, sont connues sous le nom
d'aH~p.ï de ~'OM7. Nous décrirons donc cette ouverture et ces deux angles à propos
du bord Hbrc des paupières (fig. 779).
A. DESCRIPTION DU BORDUBRE. –Lebord libre des paupières mesure, en moyenne,
miDimetres d'épaisseur. Une petite saillie, située à sa partie interne, le <M~e?'-
cM/e /act'ywst, divise ce bord en deux portions fort inégales une portion située
en dehors du tubercule )acryma! ou portion ciliaire, une portion située en dedans
de ce tubercule ou portion tacrymaie.
a. Por<oM /acryM:a~e. La portion lacrymale des paupières représente le hui-
tième seulement de la tongucur totale du bord libre. Elle est arrondie, lisse, com-
ptètpmcnt dépourvue de cils. Elle renferme dans son épaisseur les conduits lacry-
maux, d'ou le nom qu'on lui a donné.
b.~of~o~ c)t~<H)'e. La portion citiaire, ainsi appeiee parce qu'ette porte les
cit8, comprend )es sept (uutiètucs environ du bord Hhrn. Kftccst r.~u~eremcnt
ptanG et nous prëscntG deux !evrcs et. un interstice'.
La~'c~M~M~scrL~de d'imptantation aux e~s, poHs raidcs et
soycux~ur prolongent tes paupières du cote de t'cxtt'ricurct, comme p))e.s,juucnt
t6 rôle d'appareit protecteur pour ('organe de la vision. J{ien que tes ci!s paraissent
se disposer en une rangde unique pour chaque paupière, ils s'impiantent a des
ni~Mux;
cu~aya~t.
sur
arrière de
ta tevre antérieure du bord tibre. tes autres un peu
Oir un, peu eh
:6.Rit;e ietrt'~ïL~u~ résulte que IClll' sur-
~d'tmptanta.tton~ons)d<!rec d a n <
If. ORIFICE !'ALpEnRAL ET t'EKTt: p.tLP~CR.tLE Les bords iibrcs de la paupière supé-
rieure, et de la paupière inférieure, en s'unissant t'un a ['autre au niveau des con)–
missures, interceptent entre eux une ouverture ovataire, a grand axe trans versa).
que les noms d'OMuer~M'e pa~eô~e ou d'o?'?c<?
l'on désigne indistinctement sous
pa~c&f~<. Cet orifice, qui deHmite exactement ta partie visibte du globe de )'œi).
varie beaucoup en étendue suivant les races, suivant tes sujets et aussi suivant
tes états pathologiques. C'est aux dimensions variables de t'orifice patpëbra) qu'it
faut rattacher les variations apparentes du volume de t'mit, bien plutôt qu'a un
agrandissement réet des diamètres de cet organe a un orifice palpébral lar-
gement ouvert correspondent de j~YM ~<?M.y; ies p~s~eMJ? coïncident, au con-
traire, avec nn orincc patpeitrat faibtement ouvert,. Ou admet genëratetnent que
Faxe transversat de t'oritiee patpëbra), mesure de t'angte interuc à t'angie
externe est de 30 niiHimètrcs. Sa p)us grande hauteur est, de 12 .Y 18 inUfimètres..
Pendant. )e sommeit ou uicme a t'etat de vci)te, quand te muscle orbicuiaire est
contracte, tes Mords libres des paupières arrivent au contact ['un de l'autre. L'ou-
verture. patpëbrale de tout a l'heurea totalement disparu. A s.es iiou et pince existe
maintenant une simpte fente, )a ye~~ j~pë~e; encore cette fente cst-etJe
entièrement fermée, constituée qu'eHe est par ta simpfe figue de contact dGg;dcux
paupières. La fente patpëbrate, rectitigne et a peu près. transversaicdahssa partie
interne ou tacrymate, est reprësentëe, dans sa partie externe ou ci tiàirc, par une
HgnerëguHèrctnent courbe dont ta concavité est dirigée en haut (tig.78()).
.Nous ferons rema.rquer ici, à propos de )a fente paipëbra'e, que, dans ['état
d'occtuston: des paupières, )cs bords Hbres (te cettes-ci/sont en Gontact, nbu seu!c-;
n~cnt.paricur lèvre an tërieui'e, mais aussi par icur interstice et par teurièyrp pos-
térieure. H en rësuitc que te prétendu cana) prismatique et.tt'Jangu]aire,qu] a été
décrit par BoEjtHAVE.et quelques autres anatomistos, entre te gtobe ocutairë~etiGs
deux bords libres des paupières taiHëes en biseau aux dëpens de teur face postë-
ricure, cana) qui aurait servi a t'ëcouiement des larjnes pendant )c souuncit (M'UMS
/ac?'yMa~s),i]'existcmêmcpasaPctatdcvestige.
C. AsGLE DE L'OEIL. se réunissant t'un il t'autre en dedans et en dehors, tes
En
))ords libres des deux paupières interceptent entre eux deux espaces augutaires,
connus sous les noms d'angie externe et d'angte interne de l'cëi). L'~M~e e.~<e)'Me
((ig. 779.S), encore appcië pe<~ <ïM~~ de ~'œ~ (c&K<AMs MMKO?'), est francttement
aigu. i) est situé10ou-12iniitimètres de ia cornée, a5Qu6miUimètrcs du rebord
orbitaireet à 10 miijimètres environ au-dessous de ta suture fronto-mataire.–
L'<ïM~~e ïM<e?'Me(ttg. 'n9,4)ou<<M:<~<ïM~e de ~'(~!7(ccM</iM.sma/o?')a son sommet
arrondt. U se trouve sépare du g'tobe oculaire par un intcrva!)e de 5 a 7 miHimètref,.
Les rapports respectifs que présentent les deux angies de )'œi) avec )e plan hori-
xontat varient suivant que la paupière supérieure est retevée ou aHaissec.– L'ob-
servation démontre que, iorsquc la paupière sujjëricure est rc!cvëc, J'angic externe
est situe a 4 mit[imètrcs au-dessus d'une !ignc horixontate qui serait menée par
t'ang)c interne. L'axe transvcrsat de cet oriiice n'est donc pas exactement horizonta),
mais un peu oblique de dehors en dedans et de haut en bas (hg. 779). Quand
la paupière supérieure s'abaisse, Pangte interne reste iixe en raison de ses rctatiôns
intimes avec le jigamcnt patpébrat interne. L'angle externe, au contraire, se porte
en bas et en dedans et descend a 5 miHimètres au-dessous de sa position initiale. H
Cn résunLc que, dans cette nouveHe position, l'axe transvcrsai (tes paupières est
encore obHquc, mais obtique en sens inverse, c'est-a-dirc de haut en bas et do
dedans en dehors (fig. 780).
D. !<APi'ORTS DU BORD LIBRE MES PAUt'HERES AVEC LE GLOBE OCULAmE. H UOUS reste
a indiquer quels sont les rapports des bords fibres des paupières avec le g)obe do
)'<t'i!. ici encore, on le conçoit, ces rapports sont différents suivant que t'oei) est
ouvert ou fermé.
Dans le premier cas, la paupière supérieure descend jusqu'au bord supérieur
de ta cornée ou même recouvre ce bord d'un demi-minimètre à un millimètre. La
paupière inférieure est en rapport seutement avec la sclérotique: elle est séparée
de ta cornée, en cn'ct, par un intervaitc de 1 ou :2 mHHmètres.
Lorsque t'œii se ferme, la paupière inférieure, se portant en haut, arrive jusqu'à
):L cornée et ta recouvre même dans une étendue d'un miHimètrc. Quant a la pau-
pièrc supérieure, ctte se <t<!)'cu)e <tc haut, en bas c~ comme cHc descend jusqu'au
contact de tu paupière info-iem'c, c))e nrrivc a rcconvrit-Ia cut'tx'c dans presque
tou.tcsonet,cnduo.
L'œUmongot.– Les variations ethniques de l'ouverture palpébrale sont encore mal ctudiucf
et, a. ce sujet, nous ne connaissons véritablementbien que l'œil mongol, lequel présente un aspect
tout particulier. L'ceU mongot diO'ere de i'œH européen par !es quatre caractères suivants il est
~f<«, oblique, &OMt'so!</<e, &<(/<
1" Au premier abord, t'ceUmongo) est tout petit il parait être dans un état de cngnemcnt
permanent, comme s'if Youfait éviter une iumiere trop vive. Toutefois, cette petitesse est simple-
ment apparente. Elle dépend,eneffet, non pas d'une diminutionvolumétriquede rœi! iui-m6tno,
mais de l'étroitesse relative de )'ouverturepaipebra)e, qui, comme nous le verrons
dfuis le
:e tout
t'heMe. est rëti'ecie & !a fois sens de la largeur et dans le sens de la hauteur.
2° I)ans les races mongoiiques, !e grand axe tie l'ouverture palpébrale se dirige obliquement
de haut en bas et de dehors en dedans. Son obliquité est donc de même sens que chez l'Euro-
péenelle est seulement plus prononcée. MoNDtÈRE (Me;)!. &'oc. d'~4n//t<'op., t8?5, t. I[,p. 45t),
qui a mesure cette obliquité sur plus de trois cents sujets appartenant aux populations annamite,
chinoise, minh-huong et cambodgienne, est arrivé auxrësuttats suivants, où le chittre représen-
tant les degrés indique rangte d'inclinaison que forme sur l'horizontale l'axe de l'ouverture des
paupières.
femmes anaamttes.
chinoises.
min)t-huongs.
i?fhH:H
I:ÉpNALI~Itg
81,2S
8),50
11R
OxurtUITË
Gt)U~'RRTURR YAL!LtRALR
{",99
4'61
cambodgiennes. 83,52
H5,l)
4o,90
5",39
On. voit pM cetabteiiu que t'angte d'incHnaison de l'ouverture palpébrale, sur les sujets ex:i-
tnines, est en moyenne de 4°,97. MOKCtËHE a. observe comme extrêmes 10° et O". Pour expli-
quer ce )'e/eMmeK< f~e /'<M.e e.T<o'Ke de ~'o't~ chez les peuples mongots, on a. mvoque tour à
tour l'obliquité particulière des orbites et le déve-
loppement exagéré de l'os malaire, qui repousserait
en haut l'apophyse orbitaire du frontal et le liga-
ment pa.lpëbrat externe. Ce sont là de simples sup-
positions, attendant encore l'appui de preuves
anatomiques.
3° Le troisième caractère de l'œil mongol est
nue espèce de boursouflure des paupières, laquelle
a pour effet de renverser en dedans leur bord tibre
et de les rapprocher l'une et l'autre du centre de
tacornee. La boursouflure en question s'observe
sur tes deux paupières; mais elle est toujours p)us
prononcée sur la supérieure. Cette dernière se com-
pose en réalité de deux parties 1° une pa)'/<f !M-
/ë<e«/'e, mobile, qui se relève et s'abaisse sous
1 influence alternative des deux muscles releveur et
orbiculaire 2° une pa~'e ~'Mpe;e</<'e, fixe, qui ré-
pond a notre sillon orbito-palpebral et qui surplombe
la précédente. Entre les deux s'étend un sillon t-7~.
transversal, toujours très profond. (EiL mongol, vu de face.
4° La &rMe, qui constitue le trait le plus caracté- hori1.ont.tlc.
ristique de l'oeil mongol, est un repli cutané, de forme 1. partie aupërieure de~p~upt<'resupCt'{eme,avec )',s~
sa
2. paupière inCérieure.
parUe. inférieure ou mulvile.
semi-lunaire et a direction verticale, qui occupe 3, bride semi-Iunairede l'in;,·ie interne.
n:4.i..
fait suite
~.1'4~ 1.4 ~.1.
en haut, 1.e.,
l'angle interne de l'oeil et le masque en partie. Il
dans la paupière .oo.r>i"n
supérieure, au repli de la peau que nous avons déjà
signalé. De là, il se porte en bas en longeant les tubercules lacrymaux et vient se oerdrc
insensiblement sur la partie interne de la paupière inférieure (ng. 78t, 3). Ce repli est exclusi-
vement cutané et n'a aucun rapport avec les os ou tes ligaments de la région. tl se tend quand
la paupière s'élève et présente alors son maximum de développement. Au contraire, il se détend
et s'atténue quand la paupière s'abaisse et disparaît même d'une façon complète quand on tire
en dedans la peau de l'angle interne de l'œil.
Dans son tuen'oh'e sur les paupières des Mongols insère dans le .Ze's'c/t/Y /:<)' N</tHO~/<ede
18'!1, METCHtOKOFFconsidère les dispositions anatomiques précitées, qui caractérisent l'œil mon
got, comme étant la persistance d'un état foetal, qui s'atfënuemtt avec les progrès de l'âge et
disparaîtrait même chez )e vieillard. Mais couxuent concilier cette hypothèse avec les observa-
tions de DE!<tKER(fiet'. ~<)'opo<o'~e, 1883), qui, sur les Kalmouks du jardin d'acclimatation,
a constate l'absence de bride chez le nouveau-né, ) absence de bride encore chez les enfants,
alors que, chex les sujets adultes, ce pli était nettement forme!
Quoi t'coi! mongol est un caractère anatomo-ethnique de premier (irdro, s'otscr-'
qu'il en soit,
vaut, &des degrés de deveioppententdivors, sur ta plupart des races aftaïques.U existe encot'e;
inais ;). 1'état sporadique, dans quelques racea sauvages, notamment chez les Peaux-Houges, Jcs
<!atibis, les Fuégiens et les Ilottentots. On le rencontre, enfin, mais beaucoup plus rarement,
dans nos races européennes, et Je repti, pins ou moins développe et plus ou moins pathologique,
que les oculistes désignent sous le nom d'<'p!MH.</tM, n'est bien certainement qu'une disposition
homologue de la bride mongole.
H. CONS'f't'fU'f)Q,\A~A'C()M)~U)!:t))':S )'.<Ut'!K)!ES
FS
WALDKY);« signalé dans l'épaisseur de la peau des paupières, au miticu des tractus conjonc-
tifs qui acconjpagnent les~vaisseaux et les fo))icu)es piteux, la présence de grosses cetlutsspig-
uientaires, munies ça ët1<i, de prolongements isotes. Ces ceUu)es existent normatetnent dans tes
autres régions de la peau chez t'homme; mais elles y sont très rares, tandis qu'on tes ..trouve
d'une façon très réguliére sur la peau des paupières. Elles sont toujours pius nombreuses che~
les bruns que chez les blonds et renferment unpigmentdontia nuance varie entre le jaune d'or
et le brun..
dumusctedroit
A ces
inférieur..
te tendon du reteveur, pour la paupière inférieure nvec to prd)ongemcnt ôr])itair<!
Fig.
Les glandes de Meibomius, vues sur la face postortom'e des paupières.
(Sur la paupière supfricurc. la conjonctive a été incisée et (''figure en haut pour tncUrc à d6coutd'L tes
gtaHdcssitu6esau-dcssousftct)c.)
f, bord libre de la paupière sup~rieurf-, arec tes orifices des glandes de Mcibomius. 2. bord )i))re de la paupière
inférieure- 3, tendon direct et tendon re(techt de l'orbiculaire. 4, ligament externe des tarses. a, les glandes
~c Meihotnins mises à découvert. 6. les mêmes g!andes, vues à havcrs la conjonctive patpebrate. 7, portion orbi-
tairc de la glande tacryma)e. S, sa portion pa)j)ebra)e. n, canaux excréteurs. )&, orifices de ces canaux excré-
leurs dans te cut-dc-sac conjonctival. Il, conjonctive.
.membrane, tes paupières possèdenLtroisordres de gtandcs qui tcur appartiennent
en propre.. savoir les glandes de Meihomins~ les gtandcs ciHaircs et les gtandcs de
\)oj.L. Ces trois ordres de H)andc'< sottt situas sur ics bords H))rcs des paupiëi'c-
l* Glandes de Meibomius. Les giandes de Meibo-
mius sont de petites gtandcs en grappe, qui se disposent
paraUètemcnt les unes aux autres dans l'épaisseur des
tarses, en se dirigeant de teur bord fibre vers tcur bord
adhérent (fig. 786,8). Elles se voient très nettement.
sans préparation aucune, sur des paupières que )'on a
simplement renversées en dehors. On en compte de
2S à,30 pour la paupière supérieure, de 20 à 2S pour
t'inféricure.
Chacune d'eUes ('iig. 786) est constituée par un canal
t'entrât, rëctilignc ou légèrement flexueux, dans lequel
viennent s'ouvrir une série toujours très nombreuse de
otts-de-sac glandulaires, sphëriqucs ou piriformes, iso-
tés ou réunis en grappe. Le canat centrât, véritable cana)
('xcrëteur~ mesure de 90 à 1)0 de targeur (KôLUKER)
les cuts-de-sac ou acini qui s'y rendent et y déversent.
leur contenu atteignent de 90 a 220 de diamètre.
·
Considérées au point de vue de teur structure et de
)cu)' mode de fonctionnement, les giandës de Meibo-
mius sont analogues de tous points aux glandes, séba- Fig.786.
cées. Leur canal excréteur est constit.ué par,une mem- Trois glandes de Meibomius
de la paupière supérieure,
brane propre.sur la face interne de iaqueife s'étend en i'étàt d'isoletaënt..
une nappe continue l'épithétium "pavimenteux qui i,aciïii contenus dausr(''paisscurd"
tarse.–Ï.tanateMrëteur.–3.so~
reYet le bord libre des paupières. Ouant. aux cuts-de-sac orifice sut* ta partie j'o&~rieu]c<)u
eux-mêmes, ils sont tapissés par des ce!tu)es cubiques bord U)n'c de lit paupière. 4. cils.
au cours de leur evotutiou, se chargent, de gouttelettes graisseuses, se.deta-
cbent de la paroi sur-laquelle elles étaient
pritnitivement fixées et. finalement, se
rompent pour déverser leur contenu. soit
dans )e cut-de-sac~soit dans le cana)
<;xct'ët,eut'. Dans un travait qui date déjà
(le plus de vingt ans, CoL.\s.\XTf (L<ï<e)'-
HMKa2!'OMe~. MM'fmeKe g'/<a.<<< sebacee,
Hojna, 1873) a décrit autour des acini des
laudes de Meibomius une couche de
libres musculaires lisses et un riche ré-
seau de fibrilles nerveuses dépourvues de
myéline., lesquelles sont destinées peut-
être aux cellules sëcretantes de la glande.
2° Glandes ciliaires. Les glandes F~.787.
'Hiaires sont encore des glandes sëba- Coupe sagittale du bord libre de ta.
paupière supérieure.
cëes, annexées aux follicules pileux des
~cptdcrmc.–2,derme,avecses papHics.–3,nn
cits. Généralement peu développées, eHes faisceau du muscle de Riolan coupé en travers. 4. unc-
giandc sudoriparn. avec 4', son orifice extérieur. 3~ utt
présentent un ou deux tobutes. trois au cil, avec: 6. son fo))icuïe pUcux; 7, ses glandes spbnct''e'3-
–8,couchcdctissnconjoncm'.
p)ns; elles sont réduites parfois a de shn-
ptcs culs-de-sac ou cœcums. On en compte d'ordinaire deux pour chaque cit. cent
cinquante à deux cent cinquante par conséquent pour chaque paupière. Elles s'ou-
vrcnt constamment sur un point très rapproche de l'extrémité tibrc des follicules
(fig. 787, 7). C'est le produit mixte des glandes ciliaires et des glandes .de Meibo-
mius qui, en se concrëtant dans certains cas le long du bord tibre des paupières,
constitue cette matière onctueuse et agglutinante, connue sous te nom do cAasst'ë.
e
3° Glandes sudoripares modifiées ou glandes de MoU.–Les glandes sudori-
paresmoditte-es doMoLL (fig. 787,4) sont des glandes tubuteuses, qui comme les
précédentes occupent le bord libre des paupières et viennent s'ouvrir entre tes
cils, Nous tes avons déjà. décrites a, propos de la peau (p.829) et nous avons admis
alors, avec ta plupart des histotogistes, quêtes glandes deMott n'étaient que des
gta!ides sudoripares ordinaires arretëesttans teur devetoppement.
-7
ta conjonctive. Là its se divi-
scnen deux groupes les un s
se dirigent vers la cavité orbi-
taire ou plus exactement vers
te cut-de-sac ocuio-conjonct.i-
\at les autres, cheminant en
--ens inverse., se portent vers
~hctua: montrant sur' une coupe sagittale ïa. cii'ou)atnm
)<' libre des paupières et
artericHedes paupières, s'étalent à la face postérieure
«~ t<cau. &~ orbicutait'e. c, t~i'se. ccttjcnc~nc. < cdt-. du tarse en un riche réseau, le
glande ëudfn'ipat'c- y, tonton cotjOHcUf du rc!ctcm'. h, ~(m ?'cseaM ?'e<ro-<<M'.s:'eM ou )'es<?o;M
it
tcndoM musculaire (Mttt~c/<«~f6<'M~(teMËLLER~.
t, arc aA't~rtet interne. a)c ar~ric! externe. 3~ :u*t~c (tCtio- MMS-CC~'OMcMtX~.
rantt; Rttet'Hc. 4, rëseau i'ch'o-taisien. –a, rcspau pt'étarsicn. ~c réseau qui s'anastomos:
t.. t'c~eau des glandes de Meibomius. T. artères du bord !ibrc.
~~artt'retterforantem~ernc.t,S',anastomoses nite''Hcct~ externe entre
)en dcu< réseaux pretarsicn et reh'o-tarsiot. 10. tO, t0~ rameaux des- au voisinagedu bord libre avec
cendants pro~enan~ de la laerytnaîc et de la sus-orbitaire.
tnoses entre te réseau nrétarsiett et ces dernières artères.
i
rameaux marginaux de
), ntta'-to- te';
)ar''interne, est spécialement
destine a la conjonctive il n'envoie, en enct, vers )e tarse et les gtahdes de Mei-
_1
fKnnius que quelques r&nmscutes à ta. fois très uns et Lt'es t'&t'es. Quant aux rameaux
<)c ta conjoncLive, ils se ramifient dans ie derme de la tnuqucuse et se résotvcnt en
(apittaires au-dessous de i'epithcfium. Ces capiHaiK'.s d'après LANGER ont, un aspect
)nu)ttttformc t.out spécial (tig. 790); i)s prescntcnL par pia~esde~ reniements h're-
t'ut Je pourtour. On de
guliers, qui tantôt se devetoppent sur un côté des vaisseaux, tantôt en occupent
véritables dilatations nnevrysmates.Du reste, ces
disposttions ne sont pas des produits artificiels de Hnjectiun un les retrouve, chez
tagrenouine et le. crapaud, sur les capiiïaircs du pharynx et de la voûte patatine.
RESUME. -–Hn résume, chaque paupière possède deux réseaux artériels ['un
p?'ë<<M'SMM, dëpendant de l'arc intcrue; l'autre )'e()'o-<<;t'steM, alimenté
par des
t'amcaux issus de l'arc externe. Le premier apporte te
tiquide nourricier a. tous tes tissus et organes qui sont
situes en avant du tarse et dans le tarse lui-même la.
peau, le muscle orbiculairc, les follicules pileux, les
gla.ndes cUiaires, les glandes de Mol! et les glandes de
Meibomius de plus, par les rameauxperforants in-
tM'ncs, il se diistribue la portion de la conjonctive qui
a voisine le bord libre des paupières. Quant au réseau
t'ett'o-tarsien., il est spécialement destiné a. la conjonc-
tive. Les deux réseaux sont nettement sépares l'un de VaisseauxFi~?90. capi)[!ures de la.
l'autre dans presque toute la hauteur des tarses. Par conjonctivefLAKGEft).
contre, Us communiquent largement entre eux, au voi- t,t,t)itntaLM)is)a~r<t)es.–i,2.di)~
sinage des deux bords du tarse, par les rameaux dits tatiottsdt'cuittircs.
pert'Ot'ants et peuvent ainsi, suivant !cs circonstances, t'-c snpp~cCL' mutuctiement..
2" Veines. –Les veines des paupières forment, comme les artères, un double
réseau, l'un en avant du tarse, l'autre en arrière de cette bandetctte tibrcuse
~.RÉSEAU RETRO-'rARStEN. Le réseau rëtro-tarsicn ou sous-conjonctivatprovient.
presque exctusivemcnt de la. conjonctive il reçoit quelques veines seulement des
gtandes de Meibomius. Ce réseau communique largement, du côte de t'orbite, avec
)es veines muscuiaires et )c sang qu'it contient gagne, par cette voie, la veine oph-
thatmique.
KËsEAfj pRETARstEN.–Le réseau prétarsien, répondant au territoire de l'arc
interne, reçoit tes veines des glandes de Meibomius, tes veines du bord libre de )a
paupière et les veines de ta portion de la conjonctive qui avoisinc ce bord. Les
branches veineuses qui émanent de ce reseau se portent en avant, traversent le
muscte orbicutairc et viennent former dans te tissu cciiutairc sous-cutané un ptcxus
a maittes larges et irregutières. Puis, elles se dirigent vers le rehord de Porbitc et
tinatement viennent se jeter, celles du côte externe dans ta veine tcmporate super-
(icieHc, cettes du côte interne dans ta veine faciale ou dans t'anastomose qui unit
ce dernier vaisseau à la veine ophthatmique.
3" Lymphatiques. Les lymphatiques des paupières, parfaitementétudies par
Fucus, forment, comme les artères et les veines, deux réseaux distincts 1~ un
)'eseaM SM;per/<c<e< ou p)'e<srs/eK, auquel se rendent les vaisseaux lymphatiques
issus des organes ptaces en avant du tarse 2° un rë~e~M ~'o/*OM<~ ou )'e~'o-<<M'S!eH,
auquel aboutit la tymphe qui provient de ta conjonctive et des gtandes de Meibo-
mius. Les lymphatiques des gtandes de Mcibomius suivent, comme on le voit, un
trajet inverse a celui des vaisseaux sanguins, lesquels appartiennent au territoire
du réseau pretarsien. D'après les recherches de Fucus, tes vaisseaux tymphatiques
df)a, conjonctive possèdent de nombreuses vatvufcs, tandis que tes lymphatiques
places en avant du tarse eu sont complètement dépourvus.
Les deux réseaux lymphatiques prétarsien et rétro-tarsien sont retiés l'un a
t'autrc par des canauxanastomotiques, qui traversent le tarse d'avant en arrière, eu
suivant le même trajet que les artères et les veines profondes ci-dessus décrites.
Ces anastomoses, très manifestes sur la paupière supérieure, scmbtent faire défaut
sur la paupière inférieure. Sur cette dernière, les deux réseaux ne sont mis en
relation, d'une façon indirecte., que par les reseaux lymphatiques des g)andes .de
Meibomius, qui, tout en déversant la plus grande partie de leur contenu dans te
réseau sous-conjonctival, communiquent ça et ta par des cahaticuies très Uns avec.
le réseau prétarsien,
Envisagés au point de vue de leurs relations gangtionnaires, les tymphatiques
des paupières, qu'ils soient profondsousuperucicts, se comportent co~me ceux
des sourcils et se partagent cndcuxgroupes:un groupe externe et un groupe
interne.–Les ~M~/MM~Mes M!<crMes convergent vers la racine du nez et, là, se
réunissent aux canaux qui descendent des régions sourciHëre et frontale, pour
suivre la veine faciale et aboutir finalement aux gangiioHssous-maxi.tla.ires. Les
~)?ip/m<t~Mesea'?'KCS se dirigent en dehors et eh arrière, pour venir se jeter
§IV.–CONJONC'DVK
1~ conjonctive (de coM~'MM~'e~ réunira ainsi appelée parce qa'ctte rëunit te gtotjc
dct'œit aux paupières, est une membrane muqueuse., dépendance du tégument
QXiorne, qui t'cv6t àt& foista face postérieure des deux paupières et in partie antfL
!'iourc ou partie tibfa du gtobc de )'œH. EHc nous pn~nt~ à étudie)'
P Sa <;OM/~tM'a<KWe.rter/'etM'c
2° Sa s<)'ttc<M?'e
3~' Ses ~Jo~es,
4* Ses ~stSse~Mx' et ses K<
A.–C().)''tf.t:K.\T:0\KX'rK[UK(JH)';
Après avoir tapisse )a face postérieure des paupières, comme nous Favons vu
(iansie' paragraphe précèdent, en aHant de leur bord libre à )cH<- bord adheren).
iaconjonctivoge rëf!ëciiit sur cHe-même pour s'étaler à ta surface antérieure <h)
gtobcucutairc et te recouvrir, sans interruption, depuis )c voisinage de t'ëquatcur
jusqu'au centre do tacornde. EHe forme ainsi dans son ensemb)e une sorte de sac
(MC COM~OMC~ eo~'MMf?~ des anatomistes attemands), qui est ouvert,
en
avant au niveau de la fente patpébrate et dont les parois antérieure et postérieure
s'adossent exactement f'unc à t'autrc à fa manière des membranes séreuses. Bien
(![ue!a conjonctive forme un tout partout continu, on (a divise d'ordinaire, et ce!a
uniquement pour ta commodité de ta description, en trois portions, savoir une
première portion, qui est en rapport avec les paupières, c'est ta com/oMc~'M p~<
p~r~c; une deuxième portion, qui repond a t'oeit, c'est ta cOK/OMC<M)e ocM~M'c
on &M~CM'6 un.e troisième portion, intermédiaire aux deux précédentes et formée
par let'epti qui [es unit l'une a ['autre c'est [a coK/OMc~e e~M CM~e sac (coM-
yoMC<tt;e(%M/'o?'M~desanatomistesaitemands).
sa partie supérieure qu'a sa partie inférieure, plus profond aussi~ partie, cxteri1c
qu'a sa partie interne. Il est même presque effacé dans l'angle interne de
l'ceil:
comble qu'il est à ce niveau par la caroncule lacrymale.; Urësulte d'une parëillo
irrégularité du cul-de-sac conjonctivat que sa ligne de contact avec la sclérotique
haut.
n'est nullement parallèle à la circonférence de la cornée et qu'elle s'éloigne plus
ou moins de cette circonférence suivant les points que l'on considère. J'ai tucsur6
sur un certain nombre de sujets la profondeur du cul-de~sac conjonctiyal et j'ai
obtenu les chiffres suivants comme représentant, sur les différentspoints indiques,
ta distance moyenne qui sépare le cul-de-sac de la circonférence de la cornée
En~~ms.
En
En
En
bas.
dehors
~On'n)tiuiet)'es.
8
i4
7
Les replis et/les sillons que nous avons signâtes sur la conjonctive pajpébrate,
dans sa portion comprise entre le tarse et le cut-de-sac, se prolongent sur là con-
jonctive de ce cut-dc-sac ils sont même. sur ce dernier point, plus nombreux et
plus profonds.
3" Conjonctive oculaire ou bulbaire.–Plus mince encore que )es deux por-
tiens précédentes/ta conjonctive oculaire revêt la partie libre du g)obë de l'a'iï.
Htte répond successivement il !a,.sc)erotique (co?t/OKC<~c sc~'a~e) et a la cornée
'coHyoKC(n)eco?')!eeMM<?).
nu..
poUs rudimentaires, rarement visibtcs a i'œi)
dent au niveau de )cur bord libre et qui sont séparés l'un de par
des oiseaux. Têt qu'it est, il se compose de deux feuillets muqueux qui se confon-
une mince
lame de tissu conjonctif. Dans ce tissu conjonctif se trouvent des vaisseaux et
queiques libres musculaires. rudiment du muscte moteur de la membrane cligno-
tante chez les animaux qui possèdent ta troisième paupière à un état de dévelop-
pement parfait.
Chez un grand nombre d'animaux, notamh.ent chez nos animaux domestiques (bœuf, mouton),
ta charpente du repli semi-lunaire est formée, non pas seulement par du tissu conjonctif, mais
par une épaisse plaque de cartilage hyalin. GtACOtUM (~Kno<<M<o?:t ~op)'a ~mta/oMta clel ne~t'o,
Tprino, l!i'!8, 1882, 1884) a trouvé des traces de cette ptaque cartilagineuse dans le repli semi-
lunaire de l'homme et, tandis qu'il n'a. rencont)'<! cette disposition, dans nos races européennes,
que 5 fois sur ),096 yeux examines à ce sujet, il dec)a.re M )'avoir jaillais vue manquer chez )es `
nègres..
B.–STRUCTURE)))': LA COK.tONOTJV).;
C. GLANDES DE LA CO~JUXCTtVt;
cersur
cet- sur la la. face
fa.cea.nte-'
anté-
rieure des tMses ou
même dans l'épa.issoar
de leur bord otbtta,ire.,
Ces dërjmêres gtandes
pré-: ou ihti'ct-tai'si'en-
nes, 'sont.'en :gértÉ)'a.t
plus petites -que les
autres et le-tir cana,t
excréteur, oh !)& con-
çoit, doit nécessaire-
ment~ pour se-t'cndre
a, ] a conj onctive, tra-
verser le tarse: d'ar-
rière en avant.
Coupe transversale de la. portion sus-tarsale de là conjonctive d'un 2" Glandes tubu-
homme adulte {d'après REtCH). leuses. Indépen-
i eL 2, couche supcrftcielïe et profonde de r~piUtéiium- 3, derme muqueux avec damment des glandes
infiltration )yt))))tmïdc. 4, une glande tubulcuse, avec trois pro)ongements ptus
ou moins cylindriques» 5, sdti canat excréteur. 6, autres glandes tubulcuscs àGineuses que nous
coupées [ranst'ersatcmcnt ou ohliquement.
vctiQns .de ;de.crire,
HENLE a encore signâtes dans la portion deta conjonctive comprise entre )c bord
orbitaire des tarses et le cul-de-sac, des <~aM~es <M&M/eMses (~~M<~es ~eK~e), d
lesquelles viendraient s'ouvrir dans le fond des sillons transversaux, que présente
cette portion de la muqueusc~p.T027).
Mais si les histologistes sont d'accord pour admettre les glandes de Krause, il
n'en est pas de même au sujet des glandes de iïenle tandis que certains, d'entre
eux, notamment CtACCto etREtCH, les, décrivent avec force défaits, d'autres., parmi
lesquelsje citerai WALDEYER, les rejettent comptètcment en tant qu'organes glan-
dulaires et les considèrent comme de simples cellules de t'épithefium conjonctiva)
amassées dans les siXons précités.
Dans un travail récent.. pubtié dans les /it'c/i. /'M?' MH/tr. j4Ma<OHne., de 1887, XALUS-
KOwsKt, adoptant une opinion mixte, décrit à la fois des amas épithéliaux et,des
glandes tubuleuses. 1) admet, en outre, que ces deux formations, ayant la même
origine, péuvent se substituer l'une à l'autre dans une certaine mesure. Pour lui,
ces glandes appartiennent à la classe des glandes muqueuses elles renferment
même, dans leur épithélium sécréteur, un certain nombre de cettutescaticiformes.
3" Glandes utriculaires ou glandes de Manz. Quant aux gtandes utriculaires
de MANZ, que cet auteur a signalées chez les animaux tout près de la circonférence
de la cornée et qui ont été retrouvées, chez l'homme, par SrROMEYER, par KLEiN-
SHMiDT, parHENLE, par CtACCto, elles ne sont encore pour WALOEYER que de simples
paquets de cellules épithéliales, qui se sont amassées dans l'une des rainures que
présente la conjonctive au voisinage du limbe.
Glande de Harder. La plupart des vertébrés possèdent, dans l'angle interne de t'oeU, une
glande spéciale, connue sous !o nom de glande de Ma'e)', du nom de l'anatomiste suisse qui l'a
découverte en 1693. Cotte glande présente tous les caractèresdes glandes en grappe et vient s'ou-
vrir au-dessous de la membrane clignotante. Elle manque chez les poissons, mais elle est géné-
ralement bien différenciée,à partir des amphibiens anoures jusqu'aux primates. Du reste, quel
quesoitle groupe zqologique où on la considère, la glande de Harder est intimement liée, quant
a son développement, à la membrane clignotante toute petite chez les animaux qui n'ont qu'une
membrane clignotanterudimentaire, elle acquiert des proportions considérables chez ceux où
cette, dernière membrane est bien développée. C'est ainsi que, chez les oiseaux, la glande de
Hardor l'emporte de volume sur la glande lacrymale elle-même. Au point de vue dé sa valeur
morphologique~la glande de Harder diu'èro de la glande lacrymale tandis que cette dernière
secrète un liquide très pauvre en matières organiques, le produit de sécrétion de la glande de
Harder est une matière plus ou moins épaisse. La première de ces glandes est une glande séreuse
la seconde appartient à la classe dès glandes muqueuses. On admet généralement que la glande
de Harder fait complètementdéfaut chez l'homme et chez les singes. GtACOMtKf, cependant, en a
rencontré des vestiges su:' un certain nombre de nègres de l'Afrique centrale,
~a~cofuëc.
rtèrcdchi\cii'c'ohf~t'cucc,de
~<MM~).OHJOHU-
ti.;V~DO~dët'te~i~M'
Yascu!:nt~:(~96~
*UM ~g:ra.n.d/ tërj'itdirp',
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pa.Ip6bra:)c. sbn cul-
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parLic de sa pbrtt.ùu .but- s
baiM. Ce tertitoire. est aii-
jnent,e par les diÛ'érenLes <
qui ëe distribue))),
:t)-'t,ei'es
aux paupières aous i'ap-
peiterons te <e?T:<OM'ë:jos/-
pe~ .Y
2''tJntcrt'it.oit'eptus petit,
r
consulter, au sujet de la conjonctive KRAusE (W.), Ue6e;' die D)'M~tt de;' Co~'i<nc<tMt,
A
Zeitschr. f. rat. Medic., 1854
1863 WALDEÏËH, /)!
KLEtftSCH~mT, PeAe;' f/e Dp'MgM
G/e-So'MMcA'~and&MC/t; WOLFRING,
<
Co~Mpie~'fa, Arch. f. Ophthatm.,
UK<et'~MC/t. a&Ct- die D)'MK der
!}t)M<e/MM< <i'M ~M~<M, Med. Centralbl., 18'!2; –.Du Mt:Ht:, Co;)~'tti;<:o<! à rë/.ude des ~~otde~ </M
ca<'<t<a.<ye despaMp!ë)'e~, Westnik ophtha.Imogii, t885 CtAccio. 0~se)'faz{ont M!<<w')to ctlla ~K<-
<;«'<! deHa eoK/MMc<:tM M))!<:M<Botogne, t8?4 REtCH, ~M;' hislologie der Co)t/MMc<tt'<:des Me;M-
c/ten, Arch. f. Ophtlialm., t875 PoxcET, /}ee/<. ct't~Me~' et AM<o/o</t~<e~ ~K!' les <f)'m:aMO«x
f~Key' <K~ la conjonctive, Arch. de physioL, 1875 LoxGwbttTH, Uete;' die E):d/j'b~e?t dei'
Co~'MMcHua, Areh. f. mikrosk. Anat., 1875 TARTUFEm, SM~e yoi'me ceMM~rt che co!)tpon<yo)to
~'ept/eHo (i'eHepot'S!OKe <<:<ea (/eHa cot!~t«n<tK<: KmaH~, Giorn. internat. deUe Se. med., J879
SucHARD, Hee/t. ~M)' la s<t'Me<M!'<' des co)'/)MscM<< MCf'ett.E <e)'HHMaMj: de la conjonctive, Arch. de
physiol., 1884 PROBSDNG, E:K Be:<)'a~ zK;' /'ct;te<'eK ~t!a<o))!ie (les- ~t'</e~ M. <<e)' Cott~!<)tc<ct des
~en~c/ten M. </es ~e)!, Zeitschr. f. vergteich. Augenheitk, IV, 1886; ZALUSKOWSKY, Be~zer/c.
Mter dem BaM f/e;' B!M~e/!a!<<, Arch. f. mikrosk. Anat., )88?; SïïEDA, Ue&er die Co'MMCM~t
7ac?'t/Ma~M f~e!' Me~xc/teK, Arch. f. mikr. Anat., 1890; DOGIEL, Die A'et'ce?te)t(Mô!'pet'e/teH in f/ef
Cot'Kea K~~ Co)t/MMc/tKft bulbi des Mettsc/ien, Arch. f. mikrosk. Anat., XXXVH, i891; BAjARDt,
B.<;ameKMMO'<Me.de <<[ cu'CM~a<<o;:dans les !)<tM~ea!M de la coKyo!:c<tce /tMm<:M!e. Ann. diottalmo-
togia, 1893 LEEDHAM GREEN, t/e&e)' die Be(<eM<MKy <<e)' Bec/tet'seHe~ d. Con.MKC<t!ja, Diss. Hei-
detberg,1894;–THEODOMFF, Pe&erfHeBa~i'SMtt ~o~e)t. ~fans'~c/teK~ in ~et'?!0)'H:a~n Co/t-
.y'MKc~tt de~ MeHscAe! C. fiir Augenheilkund. Jg. 19, 1895; Viu-ARD, CoM~tdo'a~to~s Ai<r
rAM<o!o.e Ttorwa/e <<e7a con/<Mte<tfe, in Thèse de l'auteur, Montpettier, 1896.
§ V. APPAREIL LACRYMAL
sont là, bien entendu, que des moyennes et il n'est pas rare de rencontrer,
Ce ne
en dehors de tout état pathologique, pour la largeur comme pour la longueur,
3 où 4 millimètres en plus ou en moins.
jB. PORTION PALPËBRALE. Située au-dessous de -la portion orbitaire, la portion
palpébrale de la glande lacrymale (glande accessoire de RosË~fûLLER) occupe la
partie externe de la paupière supérieure. Elle est constituée par un amas de petits
lobules, dont le nombre varie, d'après SAPPEY, de quinze à quarante. Considérée
dans son ensemble, elle est aplatie de haut en bas et a une forme irrégulièrement
quadrilatère. Sa face supérieure est enrapportavcc.le tendon du releveur et
avec l'expansion fibreuse, ci-dessus indiquée, qui la sépare de la portion orbitaire.
Sa/ace M~e)*<etM'e répond, en partie au tissu cellule-adipeux de l'orbite, en par-
tie à la conjonctive. Son bord po.!<e~'eM?', contournant l'expansion fibreuse qui
le sépare de la portion orbitaire de la glande lacrymale,se confond en partie avec
cette dernière portion. Son 6or<~ <M!<er!'eMt', parallèle au bord supérieur du
tarse, repose sur le cul-de-sac ocuio-conjonctival~ auquel l'unissent intimement
les canaux excréteurs de la glande. Son <?a?<t'eMM<eMt<c?'M<?s'arrête ordinaire-
ment au même niveau que l'extrémité interne de la portion orbitaire. –-Quant à
son <?.r<reMM<ëe.c<e?'Ke, elle s'étend jusqu'à la commissure des paupières et empiète
même parfois, par un ou deux de ses lobules, sur la paupière inférieure.
C. CANAUX EXCRETEURS DE LA GLANDE LACRYMALE. Les canaux excréteurs de la
glande lacrymale ont été minutieusement étudiés en 1843 par GossEUN, en 1853
parSAppEY,etenl8o9parTtLLAUx.
SAPPEY les divise en canaux principaux et canaux accessoires. Les canaux p?'m-
c~<Mt~(Qg. 80'i, 9), au nombre de trois à cinq, proviennent de la portion orbitaire
de la glande et émergent soit de sa face inférieure~ soit de son bord antérieur. De
)a, ils se dirigent obliquement en bas et en avant, traversent la portion pa!pébra)e
et reçoivent tatératement les canaux excréteurs de cette dernière portion. Soûls les
canaux qui émanent des régions extrêmes de la g)ande patpébraie conservent leur
indépendance et restent isolés ce sont les çanaux accessoires. Leur nombre varie
de deux à cinq.
La description donnée par GossEUN ne din'ère que tëgèroment de celle de SAPPEY.
D'après GossELiN, deux conduits seulement naîtraient de la portion orbitaire~ six a
huit proviendraient de la portion palpébrale et ces deux sortes de conduits (c'est
là le point qui sépare les deux anatomistes) resteraient indépendants dans tout leur
Fig.oOt.
Les deux portions de la glande lacrymale et leurs canaux excréteurs, vus en arrière (œil droit).
La conjonctive oculaire a été disséquée et érignée en haut pour montrer le eut-de-sac oculo-conjonetival, tout particu-
tièrcmentla partie supcro-externede ce cut-de sac où s'ouvrent les conduits excréteursde ta glande )açrima)e.
bord libre de la paupière supérieure les orifices des glandes de Mcibomius. 2, bord libre de la paupière
tnferieure. 3, 3', tendon direct et' tendonavec
réfléchi de Terhicu)aire. 4, tigament externe des tarses. 5, tes glandes
deMeibomius, mises à découvert. –6, les mêmes glandes vues, à travers la conjonctive patnebrate. 7, portion orbitaire
de ta gtandc )acr;ma)c. 8, sa portion patpebratc.– 9, canaux excréteurs. 10,orinces de ces canaux excréteurs
dansteeut-dc-sacconjonctivat.–tt,conjonctive.
parcours. TILLAUX, dans sas propres recherches, a rencontré les deux disposittons
que nous venons de décrire, mais dans une proportion fort inégale sur quinze
sujets examines, il a observe treize fois celle qui a été signalée par GossEUN, deux
fois seulement celle qui est considérée comme normale par SAPPEY.
Quoi qu'il en soit, que les canaux excréteurs de la glande palpébrale restent
indépendants ou se jettent en partie dans les canaux issus de la glande orbitaire,
il existe chez l'homme de six à dix canaux chargés de déverser a la surface de la
conjonctive e liquide sécrété par les deux portions de la glande lacrymale. Ces
canaux, larges chacun de trois ou quatre dixièmes de mittimètre, ont une forme cy-
lindrique et un trajet sensiblement rectitigne. Ils cheminent parattètement les uns
aux autres et viennent s'ouvrir, par des orifices distincts et plus ou moins rappro-
chés, dansla partie supérieure et externe du cut-de-sac ocuto-conjonctivat.L'en-
semble de ces orifices se dispose toujours suivant une rangée régulière, qui a la
forme d'une courbe à concavité dirigée en bas et en dedans (fig. 80t, 10). Du reste,
elle est peu près parattèic au bord supérieur du tarse et n'est séparée de ce bord
que par un intervalle de 4 ou 8 minimètres.
_< ~·
t'ëtat de repos et sur la glande fati-
guée par une sécrétion prolongée. Épithëtium sécréteur de la glande lacrymale A, à
l'état de repos B, à l'état d'activité (d'après
Dans le premier cas (fig. 802, A), les REtCHEL).
_É.
cellules sont plus transparentes et
nettement séparées les unes des autres. Dans le second (ng. 802, B), elles sont plus
petites, relativement sombres et fortement granuleuses de plus, leurs limites
respectives se sont en partie effacées et elles semblent maintenant, principalement
du côté de leur base, plus ou moins confondues en une masse unique.
.B. STRUCTURE DES CANAUX EXCRÉTEURS. Quant aux canaux excréteurs de la
glande lacrymale, ils sont formés d'une couche externe de nature conjonctive et
d'une couche interne ëpithëliale. Les cellules de l'ëpithélium, disposées partout en
une rangée unique, sont aplaties dans le voisinage de l'acinus, cylindriques ou
prismatiques dans tout le reste de l'étendue du canal.
3"Vaisseaux et nerfs. a. ~<<es. Les artères de la glande lacrymale
proviennent de l'artère de même nom. Elles cheminent entre les lobules de la
glande, en se divisant en branches déplus en plus petites, et viennent former
autour de chaque acinus un résGaucapiHaireainaiHestrès étroites, lâchement
appliqué contre la face externe de la membrane propre.
b. Veines. Les veines issues de la glande lacrymale se portent eu arrière vep~
le fond de l'orbite et viennent se jeter dans l'ophthalmique.
c. Zy~pM<~M6S. -–Les tymphatiquesde la glaMëlacTy~ sOlit encore
connus. Jusqu'ici on n'a pu constater, soit à sa surface, soit dans son épaiSli!êur,
de canaux lymphatiques vrais. La lymphe circule ici, comme dans le glan~es
acineuses en général, dans un système de fentes qui entourent les àcini (espaces
~<<M~e~ac!MeMa?) et qui ont été parfaitement décrits par BoL~~par
HANvtER. Ces espaces sont revêtus par places de cellules endotheliales et ~di~
rent probablement pas, au point de vue de leur signification anatomique/de ceux
que l'on observe en gênerai entre les faisceaux du tissu conjonctif.
d. Nerfs. Les nerfs destinés à la glande lacrymale émanent de ta branche
lacrymale del'ophthalmique et suivent, dans là masse glandulaire, jte trajet des
vaisseaux et des canaux excréteurs. Ils sont constitués en majeure partie (F. Bon.)
par des fibres de Remak. Leur mode de terminaison reste encore~ élucider.
EM.
4° Larmes. L'humeur sécrétée par la glande lacrymale ~recule nom dé
sodium.
Atbumine. 98,223p.
grosses.
p: 100.
PartiessaUnes.
Chlorure de ~,25T
0,504
0,0i6
Matières
ToTAt. destraces.
i00,000
une coupe faite suivant sa. longueur (ng. 804), nous constatons tout d'abord que
le point lacrymal a ta forme d'un petit entonnoir dont ta base regarde l'extérieur,
et dont le sommet est tourné du cote du conduit lacrymal. Ce sommet répond à la
partie la plus rëtrëcie dos voies parcourues par les larmes (a!M~MS< de (jERLACH)
il mesure & peine 0" de diamètre. Au delà, le conduit lacrymal s'élargit pro-
gressivomeut jusqu'au niveau du point où il
change de direction, de telle sorte que, dans
son ensemble, la portion verticale revêt la
forme d'une ampoule, dont te sommet répond
au point lacrymal et dont la base se dirige
vers le bord adhérent des paupières. Si nous
nous en rapportons aux figures données par
HEmLEiN et pa.rGERLACH.GOttedita.t~tion pro-
gressive ne s'effectuerait pas d'une fa-eon rëgu-
lière et la portion verticale du conduitlacrymat
présenterait a sa partie moyenne un petit ré-
trëcissement, comme le montre la ftgure ci-
Portion verticale du conduit lacrymal
supérieur. contre que j'ai fait dessiner d'après une prépa-
1, point lacrymal. 2, angustia. 3, première
ration d'HEiNLEfN. Il en résulte que, au lieu
dilatationpiriformc. 4, rétrécissement moyen. de
5, deuxièmedilatation en cul-de-sac. 6, por-
(le former une dilatation ampullaire simple, le-
former une le-~
tion liorizontale du conduit tacrymat. 7, pau- conduit lacrymal, dans sa portion verticale,
pière supérieure.
nous présenterait en réalité deux dilatations
séparées l'une de l'autre par une partie rétrécie une première dilatation fusi-
forme ou piriforme située immédiatement au delà de l'angustia; une deuxième
dilatation, celle-là plus large et en forme de cul-de-sac, répondant à la base du
tubercule lacrymal. C'est au niveau de cette deuxième dilatation que commence
la portion horizontale du canal.
b. ~'o?'<ïOM ~o?'oM<a~e. La portion horizontale des conduits lacrymaux est
régulièrement cylindrique et mesure en moyenne 5 a 7 millimètres de longueur
sur 1/2 millimètre de diamètre. Elle est longée sur sa face postérieure parles fais-
ceaux du muscle de Horner qui;, comme on le sait (t. I, p. 652), est une dépen-
dance de l'orbiculaire. Ces fibres musculaires ont une direction longitudinale
parallèle à la direction même du canalicule. D'après KnBHBtEL, cependant., elles
suivraient un trajet nexueux et légèrement spiroïdc. Arrivées à la base du tubercule
lacrymal, là où le conduit lacrymal se coude et change de direction/les fibres pré-
citées se~disposent d'une façon un peu spéciale elles forment des anses, dont la con-
cavité embrasse la base de l'ampoule que forme la portion verticale du conduit.
Comme ces anses sont multiples et se disposent sur tout le pourtour du conduit la-
crymal, elles forment par leur ensemble une sorte de sphincter (MERKEL, WALXBERc)
qui, lors des contractions de l'orbiculairc, amènera le rétrécissement et même
l'occlusion complète de la portion du conduit lacrymal située au-dessous de lui.
C..BetMMOM des deux conduits, ~e!M* (t&OMCAem6K< dans le sac ~C)'</MK~. Les
deux conduits lacrymaux, marchant obliquement à la rencontre l'un de l'autre, se
réunissent d'ordinaire un peu avant d'atteindre le sac lacrymal et s'ouvrent alors
dans ce réservoir par un orifice commun. L'indépendance réciproque de ces deux
conduits et leur abouchement dans le sac lacrymal par deux orifices distincts est
une disposition plus rare. Le canal unique, résultant de la réunion des deux con-
duits lacrymaux, présente, comme ces derniers/une direction horizontale il
mesure, suivant les sujets, de là 3 millimètres de longueur, chemine en arrière
s'abouche dans )c sac tncrym~t, non pas exactn-
<.))t!ignment pji)p<!bra) intc.rno et
)t)entsut'sonGôt.ëext.ernc, mais un peu en arri~i'c, comme t'ont <'t.ab)i tptotMO'-
vationsdeLESSuAFT.
E. CANALNASAL.–Le canal nasal (fig. 807,7) que nous avons déjà étudié sur le
squelette (t. I" p. 212) est pour ainsi dire creusé dans la paroi externe des fosses
nasales. A sa constitution concourent à la fois le maxillaire supérieur, l'unguis
et le cornet inférieur.
a. Fot'me et <~HMMS:OHS. Sur le sujet revêtu de ses parties molles, il fait suite
au sac lacrymal et vient s'ouvrir, d'autre part, dans le méat inférieur des fosses
nasales. Sa longueur totale, variable suivant que sa partie inférieure s'arrête au
sommet du méat ou se prolonge quelque temps au-dessous de la muqueuse, oscille
d'ordinaire entre 12 et 16 millimètres. Comme le sac lacrymal, il a une forme à
peu près cylindrique. Il est à remarquer, cependant, qu'i! est légèrement aplati
de dehors en dedans et, d'autre part, qu'il est un peu plus large en bas qu'en
haut. Son diamètre mesure en moyenne de 2 millimètres et demi a 3 millimètres.
b. /)M'<?c<MM.–Au point de vue de sa direction, le canal nasal continue d'abord
celle du sac lacrymal. Puis, il s'inuëchit peu à peu sur lui-même pour se porter
en bas, en arrière et en dedans, en décrivant dans sou ensemble une légère
courbe, dont la convexité regarde en avant, en bas et un peu en dehors. Le canal
T)asat présente donc avec la verticate un douh~ ~cartement, l'un dans !e sens
transversa) ou iatëra)., )'aut.re dans Je sens antëro-postericur.
L'ëca)'~MteM< ~SMS sens <)'aMSue~a~ est très faibte et on est, pour ainsi dire,
autorisé par les observations a considérer le
canai comme suivant un trajet paraHèie au
p)an médian. Cet écartemcnt se fait, suivant
les sujets, tantôt en dedans, tantôt en de-
hors, c'est-a-diro que l'orifice inférieur du
cana) est, par rapport, à son orifice supé-
rieur, tantôt interne, externe. Les
variations individueDes que )'on rencontre
a ce sujet dépendent du rapport variable qui
existe entre la [argenr de t'espace interorhi-
taire Gi,]a. Jargeur des fossesnasates mesu-
rée au niveau du méat inférieur.
L'ec<:t'<e/HeM< (i~Ms7<? seMS <M!<ë)'o-pos<e-
rieur est toujours plus proiloncé mais H
présente, lui aussi, des variations indivi-
duelles fort étendues. L'angle qui le mesure
et qui est formé, d'une part par )avertica)c,
d'autre part par l'axe du cana), osciHe d'or-
dinaire entre 18 et 2S". Sur te vivant, la
direction du canal nasal est assez bien indi-
quée parune ligue qui, partant du milieu de
la commissure interne des paupières, vien- Coupet vertico-transversale du sac lacry-
drait abôutH' à la partie antérteure de ta uml etdu.ca.natnasa], vue antérieure.
première motaire supérieure. ),fosscn<)sa)e droite.c)oiso))–3,cornet
moyoï.–4,cornet inférieur.–5,nieati]tfcricut'.
c. 0?'tce Mt/e~'eM)'. L'orifice inférieur –H, sac )Mr)mn). avec 6', ori(!ee des conduits tacry-
7, canal nasal. 8, son ol'incc nïferieut'.
du canatnasa), très important à connaître inaux. 9, valvule de Hasncr ie. cellules cHtmo'f-
dales. )1, deuxième prénioiairc. 12, sinus
au point de vue du cathétérismc de ce <tnaxiiïairc.
conduit par le procédé de Laforest, est
malheureusement sujet à des variations de situation et de forme qui sont fort
nombreuses, et je ne peux oublier à cet égard, qu'OsBOME a examiné plus de
cent cinquante fosses nasales sans pouvoir dégager de ses observations une for-
mule générale. On admet ordinairement que le canal nasal s'ouvre dans le méat
inférieur a la réunion de son quart antérieur avec ses trois quarts postérieurs, à
30 millimètres environ de l'aile du nez correspondante. Mais ces données,
fussent-elles constantes, ne seraient pas toujours suffisantes pour permettre l'in-
troduction facilc d'une soude dans l'orifice en question car cet orifice s'ouvre,
suivant les cas, tantôt au sommet du méat, tantôt (et c'est la. la disposition la plus
fréquente) au-dessous de ce sommet, sur la paroi externe des fosses nasales. Or,
dans ce dernier cas, il peut s'écarter du sommet du méat, dans le sens vertical,
de'la 12 millimètres. Je l'ai vu, sur plusieurs sujets, descendre jusqu'à quelques
millimètres seulement du plancher des fosses nasales.
Quant à sa forme, l'orincc inférieur du canal nasal est ordinairementcirculaire
lorsqu'il occupe le sommet du méat inférieur (hg. 6'77,13). Quand, au contraire, il
s'ouvre sur la paroi externe des fosses nasales, il est ovalaire, à grand axe vertical
ou oblique, et se prolonge ordinairement,sur cette paroi, en une gouttière plus ou
moins profonde, s~/OH~c?'~M~ de VERGA, qui se dirige verticalement en bas on
bien obliquement en bus et en arrière (fig. 808, A et B). A un degré d'aHonge.-
ment vertical plus prononcé, i'oriUGëovatairc devient une simple fente, avec une
)èvre anf,6)'ieure et, une tevre postérieure souvent très rapprochë.es ou même jux-
taposées (<ig. 808, D). U n'est, même pas rare de voir dans ce cas une nappe de
mucus, plus ou moins concrète, réunir l'une il l'autre ics deuxièvres et masquer
ainsi compiètement, l'étroite fente qui les sépare. SAPMY rapporte que, sur tes dif-
férentes fosses nasales qu'il a examinées sur tes cadavres, il iui est arrivé quatre
fois de ne pouvoir découvrir l'orifice inférieur du cana) nasa), ni a ia vue, nia,i
1 1
A. orifice prolongé par une gouttière. B, goutUcrc sn tc['n)ma)tLcn has ('ar un j)et~~ cu!-dc-sac. CI orifice situe
très bas. presque sm' le ptanchef. D, m'ificc en fornic <tc fente. E, vaïvutc eu to'mc de dtaptn'agmc. perc~f à son
centre d'un tout petit orifice circutaiip. i*. double orifice, )uti st~xTic~r arfondi, l'autre inférieur ovataifc et sui~i
ttunc petite goutticfc-
l'aide du stylet. H n'est pas un anatunustc, pour penqu'ii se soit occupe du canai
nasa~qui n'ait dans ses souvenirs un ou plusieurs faits anatogues et qui, de
guerre lasse, n'ait eu recours~ pour découvrit' un orHicc qu'it avait vainement
cherche dans le méat, à l'jDJcctiond'un liquide dans Je sac iacryma). On convien-
dra sans peioequelesdi'fftcjuttes n'eussent pas cté moindres si 'es sujets., qui pré-
sentaient de telles dispositions, eussent ëtc vivants et s'it se fut agi, non pas seu-
ipmentde trouver ['orincc du cana) nasa), mais encore d'y introduire ~n cathëter.
La description que nous venons de donner de l'orifice inférieur du ~amal nasal se rapporte aux
fonnes les plus fréquentes. Mais il s'en faut de beaucoup qu'eUes ''onvtennent a tous tes cas.
Tels sont ceux où le canal nasal s'ouvre sur ta paroi externe du méat par une fente antero-poste.
rieure, dont les tevres rectitignes ou convexes, peuvent être régulières ou déchiquetées. On rcn-.
contre parfois un orifice arrondi, presque microscopique, au-dessus duquel t'extremitedu canai est
ditatee en forme d'ampoule (ng. 808, E); j'ai observé deux faits de ce genre et j'ose affirmer qoo
le canal et son orifice n'étaient dans ces cas le siège d'aucune altération pathologique. J'ai-rcn-
contré tout récemment(juin 1891) uncanat nasal qui possédait deux orifices distincts t'un d'eux,
le supérieur, ëtait arrondi et occupait l'angle d'imptantation du cornet~ur la paroi de ta foMa
nasale au-dessous de lui, le canatsepratongeait sur ta muqueuse dans une étendue de Sou
6 mittimètres et se terminait par un deuxième orifice de forme ovalaire, auquel faisait suite une!
gouttière obtifutc en bas et en dehors (tig. SOS, F). Une ptu'eitfe disposition doit être fort rare je
n'en connuis que deux autres faits qui ont été rapportés l'un par \A).y.tu:KG, i'autro par Scnwu.M.
2° Structure des voies lacrymales. Les voies incryiinUcs ne sonL en )T.ttit<~
consULuëcs que pat' une seule tunique, une tunique muqueuse. Cct,t,c muqueuse,
([uc t'on pourrait nppc)cr MMf~MeMse ~c~HM~e, se (-untinuc en h:mL, au niveau
iles points lacrymaux, avec ta conjonctive (l'autre part, elle se confon<) en bas.
~I-
an niveau de t'orihce inférieur dul
cana) nasal, avec la portion de la
membrane pituitaire qui revêt te
méat inférieur. E))c est, renforcée,
sur ies conduits lacrymaux, par )e
tissu conjoncHF du bord des pau-
pières et par iesfaisceauxdu muscte
de Horner, qui, comme nous l'avons
d~ja vu (p. t<J44), forment, a ta base
du tubercuie Tacryma) une sorte de
sphincter. La paroi du sac lacrymal
est renforcée, cHc aussi, au niveau Coupe ~u~giLudumte des conduits lact'ynia.t<\
do la gouttière iacrymo-nasatc, par (d~l'CSGEKLACH).
)c périoste orbitairc, qui lui adhère i. suc !acr~aiitL c.ina! commun aux deux conduits hcr\-
a t'aide d'un tissu conjonctif tache. porLion \crHcatc. 5, poh]!. det)urcuniou
nittux. 3, ~Ot'Hon houxontatc condu~ tncr\mai. 4, 4', su
des deux portions.
<~ct.tc couche de tissu conjonctif point tacr;mat. 7, Luhcrcutc tact'ym~t ou pagine [acr~n~lc.
–8,faisceaux(tcl'Ot'biculah'c.
sous-muqueux se pi'ottmgc ensuite
sur toute ta surface du sac qui n'est pas en rapport avec te périoste, en prenantt
toutefois une plus grande épaisseur et une texture beaucoup plus serrée (RoniN
et CADiAT). Même disposition dans le canal nasai la muqueuse lacrymale y est
doublée, sur tout son pourtour, par le périoste qui tapisse le canal osseux, Ici
encore, une nappe de tissu conjonctif, partout bien distincte par sa texture (RoB)N
~;t C.\DfA'r), s'interpose entre la muqueuse et la lame périosta~c, et il est inexact de
dire/avec certains auteurs, que les deux formations, muqueuse et périoste, se
trouvent confondues en une membrane unique et fort épaisse, que l'on désigne
alors sous le nom défibre-muqueuse.
Itistplogiquement, la muqueuse des conduits lacrymaux se compose d'un chorion
très riche en fibres élastiques ~MMï'ca~'o~'Mde ScuwALBE), que tapisse a son inté-
rieur un épithélium pavimenteux stratitié. Le chorion présente de 50 a 60 d'épais-
scur; l'épithétium, de 120 à 130 p.. Cet épithéHum se compose (ScuwALBE) de dix
a douze couches de ccHutes superposées (es unes aux autres (es plus profondes,
celles qui reposent directement sur le churion, sontcyHndriqucs comme dans ['ëpi-
derme les moyennes sont sphériques ics supcriicicUcs, plus ou moins aplaties.
La muqueuse du sac tacrymal et du canal nasal, bien différente de cette des con-
duits tacrymaux, revêt brusquement les caractères bistotogiqucs de la pituitaire
sa couche profonde ou chorion est fortement infittrëc de corpuscutcs lymphoïdcs;
sa couche superficielle ou ëpitheHale est formée de ceUutcs cylindriques à cils
vibratiies. Ces ccHules s'amincissent a teur extrëmitë basale et interceptent ainsi
entre elles des espaces libres, ou s'amassent des céllnles plus petites et de forme
sphërique(ce~M~ &<M<~es)dont la signitication est encore ma! connue. Elles sont
YraiscntbtaMement de même nature que les cellules basales de la pituitaire.
3~ Glandes des voies lacrymales. Tous )es histotogistcs sont d'accord po).tr
admettre dans la muqueuse iacrymo-nasate des glandes muqueuses analogues a
celles de la pituitaire. Mais il existe les plus grandes divergences au sujet de leur
répartition topographique. MAtER décrit des glandes à la fois- dans le sac iacry-
mal et dans ie canal nasa!. SAppEY rejette formciiement les giandes dit sac tacry-
mal et n'en décrit que dans la moitié inférieure du canat nasal. Enfin A~ALzuERG,
[{OH[c< et CADtA.'r, restreignant encore le domaine de ces glandes, n'admettent
leur existence que sur la partie tout inférieure du canal nasat, au voisinage de
la pi fui taire par conséquent.
1'~1. .1.
de tissu conjonctif, tapissée sur
ses deux faces par la muqueuse.
résulte un voile membraneux, qui retombe, plus ou moins
'S~NS'DML'OUÏE.
,~aR~~LE~~
L'ouïe est ceiui de Dos cinq sens qui nous fait percevoir'leasons~~vcc leurs
caractères Yariabjcs d'inLcnsitë~ de hauteur et de timbre L'appareit anatomique '°
qui lui est destine a rec.n., dans son cnsembie, ie nom d'ore!~ ou d'o?'<yaMe de
<"OM!
L'organe de t'ouïe présente dans ta série animale des variations profondes qui~
ici comme ailleurs, sont la conséquence d'une adaptation aux milieux extérieurs.
Chez un grand nombre d'invertébrée
aquatiques (moHusques) ainsi que chex
quetques poissons inférieurs, cet or-
gane est fort simple il se compose
essentieHement d'une poche membra-
neuse (o<oc~s<e),r,empHo de Hquidc;
dans rintéricur de laqucuë iës filets
terminaux du nerf auditif viennent se
mettre en rotation avec un système de
cellules épithéHates garnies de cils
,'ihl'ati1es. Une pareille simpticitémor-
pitotogique est en rapport, sans doute,
avec )c peu de développement que pré-
sente chez ces animaux ic sens de
i'ouïc. Mais etie rësutte aussi et'sur-
tout de la facilité avec laquelle tes
ondes sonores se transmettent du li-
quide ambiant au liquide/de la poche
auditive, tes deux milieux ayant t'un
deapparei) auditif,
Coupe vertico tnmsversate
pour montre) ses trois portions.
(i-oreiHe odcrnc (A) est coierfe t'H ./<;);)!('. t'otci~c
mo\cMnctt!)e))fot)~e,)'oreiUc i~tcmG(C) oi Mt'M.)
tique.
et )'autre une densité a peu près iden-
ARTICLE 1
OREILLE EXTERNE
L'oreille externe comprend à son tour deux parties 1° une partie externe, plus
ou moins évasée en forme de cornet, le pa~t'~OH; 2" une partie interne.. qui fait
suite à la précédente et affecte la forme d'un canal plus ou moins cylindrique, te
conduit auditif e.r<e?'Me.
§ I. PAVILLON DE L'OREILLE
A. CONFORMATION EXTÉRIEURE
La lame élastique qui constitue le pavillon de l'oreille revêt la forme d'un ovale
à grand axe à peu près vertical et à grosse extrémité dirigée en haut. On lui con-
sidère une face e;c<erMe, une face !'M<e?'Me et une CM'eoM/'ëreMce.'
i" Face externe. La face externe regarde obliquement en dehors, en avant
et un peu en bas. Elle nous présente un grand nombre de saillies et de dépressions
qui lui donnent un aspect fort irrégulier et caractéristique.
A. CONQUE. Tout d'abord, nous apercevons à sa partie moyenne une excava-
tion profonde, connue sous le nom de conque. C'est une dépression en forme d'en-
tonnoir, dont le fond, dirigé en dedans, se continue directement avec le conduit
auditif externe. Elle mesure, en moyenne, 20 à 25 millimètres de hauteur sa lar-
geur, un peu moindre, est de 18 a 18 millimètres.
\B. S.ULUES DISPOSÉES AUTOUR DE LA CONQUE. Tout autour de la conque, et la
délimitant, se disposent quatre saillies, l'hélix, l'CK<A<~KC, le tragus et I's~<ra~MS
a. Hélix. L'hélix (Rg. 812, 1) est ce repli curviligne qui occupe la partie
antérieure, supérieure et postérieure du pavillon. H prend naissance dans la cavité
de la conque par une extrémité plus ou moins amincie, la ~sct~e de ~'Ae~y
(fig. 813, d), qui divise cette cavité en deux parties l'une supérieure, plus étroite
et de forme ovalaire l'autre inférieure, beaucoup plus grande et revêtant une forme
triangulaire. C'est dans cette dernière partie que vient s'ouvrir le conduit auditif
externe. Parti de la conque, l'hélix se porte tout d'abord obliquement en avant
et en haut. Puis, obliquant en arrière, il contourne en demi-cercle la partie supé-
rieure de l'oreille et redescend alors jusqu'àlapartiepostéro-inférieurede la conque,
où il se termine par une extrémité plus ou moins eflilée, appelée queue de ~'Ae/M?.
Dans la plus grande partie de son étendue, l'hélix se renverse en dehors vers le
centre du pavillon, en délimitant, au-dessous de sa portion ainsi réfléchie ou
enroulée sur cllc-mpmc, une gouttière demi-circulaire, connue sous le nom de
~otf«!'c!'e de l'hélix (fig. 8t3, 3'). Cette gouttière, qui varie tout naturellement
avec le degré d'enroulement de l'hélix, fait suite, en avant, à la partie supérieure
de la conque en arrière, elle s'atténue graduellement et finit par disparaitre au
niveau de la queue de t'hetix.
b. Anthélix. L'anthétix (fig. 8i2,2) comble l'espace qui sépare l'hélix de ta
.="]. 1-
conque. Cette saillie prend naissance en avant et un peu
-=-
l'hélix. De là, elle se porte verticalement en haut en
1_ au-dessus de la queue de
longueur
dernier indice, applicable à la fois à l'homme et aux animaux, a donné à ScuwALBE les
Ce
chiffres suivants il est de 20,3 chez le Lepus canicutus de 27,6 chez l'Antilope leucoryx de
35,4 chez le Sus scrofa de 58,8 chez le Felis catus de 84 chez le Cynocephatus baboin de 93
chez te Macacus rhésus de 106 chez le Troglodytes niger de 125 chez te Gorille de )a5 chez
l'homme. Comme on le voit, en comparant ces différents chiffres. l'homme est. de tous les ani-
maux, celui qui a le plus grand indice morphologique, ce qui veut dire qu'il est celui qui, relati-
vement, a les oreilles les plus larges ou, ce qui revient au même, les moins longues.
B. VARIATION PORTANT SUR LA DIRECTION. Le pavillon s'incline sur la face latérale de la tète
suivant un angle, ouvert en arrière, qui est l'angte céphato-auricutaire. Cet angle se réduit à un
chiffre plus ou moins voisin de 0 ou même à sur
les sujets qui ont les oreilles immédiatement
appliquées contre la tête. Par contre, sur certains sujets, il atteint ou dépasse 90°. Dans ce der-
nier cas, les pavillons sont orientés dans le sens frontal et rappellent assez bien, quand on les
regarde de face, les deux anses que l'on voit sur les côtés de nos vases culinaires (marmites)
de là le nom d'ot'ei'~es en anse que les criminalistesdonnentaujourd'hui, après LoMROso, a cette
variété de l'oreille humaine.
C. VARIATIONS MORPHOLOGtQUES. Les variations morphologiques du pavillon de l'oreille sont
aussi nombreuses que variées. Nous indiquerons seulement les plus fréquentes. Ce sont
a. PoMWAeh';K.' )° l'absence d'enroulement de sa partie postérieureet même de sa partie supé-
rieure 2° l'anastomose de la racine de l'hélix avec t'anthélix 3" la division de cette racine de
l'hélix en deux ou même trois branches.
b. Pour r<M</teH; l" son extrême petitesse ou même son absence complète; 2" l'absence de
sa branche de bifurcation postérieure; 3° le dédoublement de cette branche de bifurcation pos-
térieure, amenant naturellement la formation d'une fossette surnuméraire.
e. Pour le <M~<se< r<H)/!<)'<<~M r l" leur atténuation ou leur absence complète 2" la division
de l'antitragus en d'eux tubercules 3° la direction verticale ou horizontale de l'échancrure de la
conqu8;4°rabsencede cette échancrure.
d. PoM?' lobule .-1° son extrême petitesse (lobule sessile) 2° son développement vertical fort
exagéré; 3° l'adhérence plus ou moins étendue de son bord antérieur aux téguments de la face
(!o6M~ps!me) 4° sa division en deux parties, l'une antérieure, l'autre postérieure tsRAEL, qui a
signalé, en 1890, deux cas de cette malformation, la rattache & un arrêt de développement. Aux
lieu et place d'une incisure complète, on rencontre quelquefois un simple sillon vertical, se.ter-
minant ordinairement par une petite échancrure.
D. TuBEnccLE DE DARWfN. Des nombreuses anomalies morphologiques que peut présenter le
pavillon, l'une des plus intéressantes est une saillie plus ou moins accentuée qui apparaît sur
le bord libre de l'hélix au niveau de
sa partie postéro-supérieure. Cette
saillie, qui a. été signalée pour la
première fois par DAnwm et qui
depuis porte son nom (<M&et'CM~e cle
~a)'tot?t),aS'ecte tantôt la forme
d'un simple tubercule arrondi et
mousse, tantôt celle d'une petite
lamelle triangulaire.Dans la grande
majorité des cas, lorsque l'hélix
est normalement replié ou o:M,
le tubercule de Darwin regarde en
bas et en avant (fig. 814, t). Mais
quand la portion de l'hélix qui le
supporte né s'est pas repliée par
suite d'un arrêt de développement,
Fig. 814. Fig.8t5.
la saillie anormale regarde en haut
Tubercule de Darwin, regardant en
et en arrière, et l'oreille, dans ce
Tubercule de Darwin, regar-
dant en arrière et en haut sur cas, se termine réellementen pointe
lobule
avantet en bas sur un hélix nor-
maicment~urie(forme la plus com- un hélix ineompietement ourlé comme chez les animaux(fig. 815,1).
mune). (oreille en tminte). Cette dernière disposition nous in-
t, tubercule de DM~in. ï, bord pMtMear de )'h6)it, normatement ourlé dique nettement quelle est la signi-
dans la figure 8Ï4, non ourlé dans la figure 8i5. 4 conque
&,
3, tragus. ncation anatomique du tubercule
de Darwin qu'il siège sur un hélix
ourlé ou sur un MUx non ourlé, il est toujours l'homologue de la pointe plus ou moins aiguë
par laquelle se termine le pavillon chez les animaux à longues oreilles.
CmARUGt,en t889, a'apporté un nouvel argument en faveur de l'homologie du tubercule de DARWM
et de la pointe des animaux à longues oreilles. On sait que chez ces derniers les poils du pavillon,
tant sur ta face externe que sur la
face interne, se dirigent tous du
côté de lapointe. Or le pavillon de
l'oreille humaine nous présente sur
sa face externe deux courants de
poils (voy. p. 841), lesquels se ren-
contrent toujours, quand le tuber-
cule de Darwin existe, au niveau
même de ce tubercule. C'est encore
vers ce tubercule que se dirigent les
poils de la face interne et il en ré-
sulte parfois une sorte de touffe qui
est bien évidente quand on regarde
û 5
l'hélix par sa convexité.
Le tubercule de Darwin, anormal
Fig.816. Ftg.StT. chez l'homme, existe normalement
PanUon du cercopithecus calli- Paviiton du macaccus rhésus. chez un certain nombre de singes,
trichus.
notamment chez le cercopithèque,
1, tubercule de Darwif. 2, bord postérieur de i'héHt. 3, tragus. chez le macaque et chez le cynocé-
4,conqQe.–5,partie inférieure dupa viHoo-
phale. H devient ainsi un caractère
pithécoïde et acquiert toute la valeur des anomalies dites réversives. Nous représentons dans
les figures ci-dessus le pavillon du cercopithèque (fig. 816) et du macaque (fig. 8)7) sur l'une
et l'autre, le tubercule de Darwin est indiqué par le chiffre 1. Chez le cercopithèque, c'est un
simple tubercule, occupant comme chez l'homme la partie postero supérieure de l'hélix. Chez
le macaque, c'est une saillie plus prononcée, mais présentant la même situation ce qui la dis-
tingue surtout de la saillie homologue du cercopithèque, c'est que, au-dessous d'elle, le bord pos-
térieur du pavillon est concave, tandis que, chez le cercopithèque, il est droit ou même
légèrement convexe.
Les recherches récentes de ScHWALBE sur le développement du pavillon sont venues nous
démontrer, d'autre part, que le tubercule de DARWM existe constamment chez l'embryon. Au
cinquième mois de la vie intra-utérine, le bord de l'hélix n'est pas encore ourlé et nous présente
alors trois angles ~6g. 818, A) un angle supérieur (a), un angle postéro-inférieur (c) et un angle
.o_
postero-superieur (&); c'est ce dernier qui répond au tubercule de Darwin de l'adulte. Chez
'embryon de l'hélix commence à s'en-
.7_ six mois, t'L.c.l~
ouler et cet enroulement débute toujours par
a. partie antérieure ce premier enroulement
;fïectu6(fig. 818,B), le pavillon rappelle exacte-
ment le type du cercopithèque. On rencontre
même parfois, sur des embryons de même âge.
a concavité du bord postérieur de l'oreille et,
)ar cela même, le type du macaque (Cg. 8<8,C).
3ue l'enroulementde l'hélix s'arrête à ce stade
on aura la disposition de l'adulte représentée
est relativement rare. Le plus souvent, l'enroule-
</
ABC d
Fig.8i8.
G
plus haut dans la figure 8!5; cette disposition Développementde l'oreille humaine (d'après ScmwALBE)
A, embryon dans la deuxième moitié du 5" mois:
ment continue à s'effectuer sur toute l'étendue de H, au 6. mois {type du ccrcoptîheque) C, au 6° mots
l'hélix et, de ce fait, le tubercule de Darwin (type du macaque).
change d'orientation au lieu de se diriger en ~f, ang!e Col
supérieur. fngte postéro-supÉrieur. tuber-
tle Darvriu. _1_ c, ang e postérieur. R, lobule.
arrière comme tout a l'heure, il regarde mainte-
nant en avant et ainsi se trouve réalisée ta. disposition représentée dans lafigure 814, disposition
qui est la plus commune.
E. VALEUR ANTHROPOLOGIQUE DES ANOMALIES DU pAVtLLOx. Dans ces derniers temps, les anoma-
lies du pavillon de l'oreille ont excité l'attention des médecins aliénistes et criminalistes et pour
certains d'entre eux, au nombre desquels nous citerons MoREL, LoMBHoso, FRIGERIO, ces anomalies
ont été considérées comme les caractèresextérieurs d'une dégradation intellectuelle ou morale.
De là ces statistiques nombreuses, faites dans les asiles d'aliénés et dans les prisons, tendant
toutes à démontrer que les dispositions anormales du pavillon sont excessivement nombreuses
chez les aliénés et les criminels. En ce qui concerne ces derniers, LoMBROSO nous fournit les
chiffres suivants relativement à la fréquence de l'anomalie dite oreille en <MM?. Sur 400 sujets
examinés, il a constaté
Chez
escrocs.
les voleurs
violateurs.
homicides.
chemins.
voleurs de grands
OREILLE EN ANSE.
81
nî
8
2
KOKE.\ASSE.
159
23
2
8
4 6
auteurs de blessures 37 53
Soit. 37,2~p. 109. 62.75p.t00.
Ces chiffres sont certainement trop élevés. A la suite de recherches analogues portant sur
500 sujets, MAnno n'a observé l'oreille en anse que dans 7,8 p. 100 des cas le maximum était de
15 p. 100 chez les vagabonds et le minimum de 2 p. )00 chez les violateurs.
Mais si les anomalies du pavillon sont très fréquentes chez les aliènes et chez les criminels, le
sont-elles davantage chez eux que chez les sujets sains d'esprit et a. conscience nette ? Toute la
question est là, et elle ne peut être résolue, on le conçoit, que par des statistiques comparatives
faites par des esprits impartiaux, les unes sur des aliénés et sur des criminels, les autres en dehors
des asiles et des prisons. Or ces statistiques comparatives font encore à peu près complètement
défaut. Entreprises en dehors de toute idée préconçue par le même observateur et sur des sujets
de même âge (ces deux dernières conditions ont, dans l'espèce, une importance capitale !), elles
établiront sans doute que les anomalies du pavillon se rencontrent dans l'un et dans l'autre cas
avec une fréquence égale et qu'en conséquence, elles n'ont pas plus de valeur au point de vue de
l'anthropologie criminelle que le dédoublement de la première frontale, lequel, comme nous
t'avons déjà vu (p. 239), s'observe tout aussi fréquemment sur les sujets de nos hôpitaux
que sur les criminels de nos prisons. Je suis heureux de rapporter ici, en faveur de cette opinion,
l'observation de LAXKOts qui, après avoir examiné en 1887 à la prison Saint-Joseph de Lyon un
certain nombre de détenus, nous déclare très nettement que tous les pavittons étudiés par lui ne
lui ont pas présenté plus d'anomalies qu'on aurait pu en trouver chez un même nombre de sujets
a conscience nette et sans casier judiciaire.
Un fait sur lequel les anthropologistes sont beaucoup mieux d'accord, c'est la transmission
héréditaire des anomalies du pavillon. Ces anomalies deviennent parfois de véritables <<spo~!<:OM.
/'aHn<M<M, se perpétuant de générations en générations avec une ténacité extrême. Cette ténacité
est telle qu'un membre de la Société d'Anthropologie a pu dire, avec un peu d'exagération sans
doute Donnez-moi une oreille et j'en retracerai la paternité. Les observations de transmission
héréditaire de certaines dispositions anormales siégeant sur le pavillon sont nombreuses. L'une
des plus intéressantes et en même temps des plus instructives à cet égard est celle qui a été rap-
portée tout récemment par LALOY. 11 s'agit d'un arrêt de développement du pavillon, lequel se trou-
vait réduit pour ainsi dire & la concavité de la conque. Or, cette anomalie avait persisté durant
quatre générations au moins sur 28 membres de la famille, 12 la présentaient avec des carac-
tères entièrement semblables. Dans tous, les cas, sauf un, la malformation était bilatérale.
Consultez, au sujet de la morphologie du pavillon de l'oreille, parmi les travaux récents F~RÉ
et SÉGLAS, Com<t&. et <'e<«de de ~e~MM variétés ?no)*pAo~o~Me.!du yMptHom de ForetHe /tM;M<KMe,
Rev. d'Anthropologie, 1886;–IjANNOis, De ro)-e:He <;Mpo:?t< deuMe a?:</M'opo~!}Me e<Medtco-
/e.<Arch. de l'Anthrop. criminelle, t887;– FH!HER'o.oretMee~<e?'ne,e~ded'aH</M'op.e;MM-
MeKe, ibid., 1888 GRAMNMo,Lo sviluppo delle yo'Me de~padt~KoKedeH'oreccMo co~ ft~Mm'do
aH<t)KO)'o~:f< e<s)'a<o~:a de~?)!ede~!))!o, Arch. perla scienzemediche, )8S8;– Du MÊME, Le
pavillon de ~'o'etHeaM point de ft<e a?t<7i)'opo~t~Me, Annales des mal. de l'oreille et du larynx,
1889; Du MÊME, ZM'' Mot'to~te de?' 0/t)'t?!M~c/te/&e: ~es!<mde!t M. ~e:s~M/ft'a?:A-e)t ~e!MeAeM M.
&et jOeHK~MM<e?t, ArcH: f. Ohrenheilk, )890; –ScHw<\LBN, Da~ da?'!MM~c/<e SpMxp/M'&e!M?!ten~c/
E;):6)'o, Anat. Anzeiger, '1889; Du MÊME, In !C!e/'ef'~ M< die MetMC/tHeAe 0/M'mtMc/te~ e:M !'Mdt-
me;~a;'es 0<'5'a~A.rch. f. Anat. u. phys., 1889;–CmARDGt, 7~/M&e)'coi'o fM DartoM e'/a d:)'M)o?:e
dei ~eH nel padt~~iotie de~~o)'ecc/o MHtaHo, Siena, 1889 BtNDEH, pfM'Aifot'e~~c/M0/t)', Arch. f.
Psychiatrie, 1889; His, Z«)' /tMa/oMte d~ O/M-Mppc/teHS, Arch. f. ARat~ PhyS.,1!<89;
JuuA, Th. de Lyon, 1S89; LA[.OY, Ma<o~Ma<MK /te<d!~t)'edMpau:~o?:de yo/'e~e, L'Anthropo-
logie, )890; ELus, t/te ea!'n: c)':?)M):6: The Lancet, )890; WAn!<En,Fo~ô/'e<!)'&S a ~:yKO/'
de/ec<tMdeue/opme!!y, ibid., ~H90; IsKAEL, Division coM</e'M. dM ~o&~ede~'ot'e~Zëitschr. f.
Ethnologie, 1890; KMSS, !Me)'~M.sMMMK<y des aMMet'M 0/M'M,'Thèse 'WurzBôurg, )89U;–
EYLE, Ue&e<' StM~H~aKowaHet: det' 0/M'?)!M~c/te~ Th. de Zurich. <89)
~!i</M'opo~:e des 6/M'e~, VIrchow-Festschrift,189!
0/M'MMC/M~, Arch. f.
Orenheilk t89)
GHADEKtGO,
Wu.HELM, Wa<ë)':aM..t'poM?'
die
Sc'uwAt.iiÉ, Be:<e z.
fon~MO~MaHe!: der
.p:)'
A~'e~de <:K</t)'opo~o-
.<<«' du pa~'tHoM de ~oret~e. Revue biologique du Nord de la France, 189:} GMADE~GO, Aft'M-
&t'MM?:.f/ de;' 0/x'mMM/t~, Arch. f. Ohrenheiik., Bd, XXXtV, t89S~ VARtor, ~o~n!a<:o)M
eo?!~e?:<< d:; ~artKo)) de /'o)'e:~e et de rot'etHe e-t:~)'?te c/tes /e~ e?:/<H:< Journ. de clin. et de
thcrap. inf. de Paris, 1891 ScnwALBE, ZM;' Me</todtA-~<a'/M<Me/te)'!H<e;<cA. M!'er die O/M'ot'Me;!
t'OH Ge:s<e~')YH!~e)! und ~e)'&e!c/tertt, Arch. f. Psych., Bd. 28, H. 8, 1895.
)',
i''ig. 8t!). ), rcpti de rj)etix. :nce t'apoptnsc de t'hetix. 9, saiUiedc i'anHtCU. 3, fossette triangulaire.
4, languette caudale de l'hëti\ et de i'anth~iix. 5; fissut'c postericm'c du cartilage.– 6, antitragus. 7, trapus.
de ëantoritit. –a~) isthme du cartilage auricutairc(en ~sc trouve i'~c!t:mcruro de la conque, en t
~c~ii/'a ~f/).
8: cartilage du conduit auditif externe. 9. son cxtrc'mite interne, répondant à ~a partie osseuse. 10. une incisurc
Fig. 820. i, saiUie de rhëtix, in'cc i\ I'at'oph\sc de l'ttëtix. 2,saiUiedc ta conque, avec 3', ponticutc. 3, sai!!ic'
t'c'poudant à ta fossette uavicutaire. –4; lame du tragus. 5, cxtretnitc interne du cartilage du conduit auditif.
6. ?~c~~?'<t ~er~a~y. G'. uneincisut'cdcSautot'ini. 7, sillon trausvct'satdetoreittc.
Mncait'e du cartHage~ aUcc~nt. une direcLion a j'en près vet'ttcatc (~) et occupant
presque LouLc ta hautcuf de ta conque cet epaississement iinëait'e, qui foruic une
sorte de crête t'tigucusc~ est, connu sous le nom de poH~'CM~ et, repond à rinsct'Uon
du muscte auricutaire postérieur.
b. ~<)'MC<Mre. Le cartitagc du pavit[on appartient, par sa structure, au groupe
des cartHagesetastiqucs ou reticutés. La substance fondamentatc y est traversée
en tous sens par des reseaux, de fibres élastiques, qui circonscrivent )es capsutcs
cartitagincuscs. CcHcs-ci sont peu développées, arrondies ou ovataircs, souvent
anguteuscs et ne t'enferment citacune qu'une seule cellule (CoyNE). Le cartilage 'lu
pavillon est revêtu, sur ses deux. faces, d'un perichondrc épais et d'aspect nacre.
2° Ligaments. Les ligaments du pavillou de l'oreille sont de deux ordres les
uns, ]igamtcnts cx.tfins.èqucs, unissent le pavillon aux régions voisines: les autres.
ligaments intrinsèques, retient entre elles les dillercntcs parties du pavillon.
~i. LiGAMEKTSEXTRfxsÈouES.–Au nombre de deux, les ligaments extrinsèques
se distinguent en antérieur et postérieur. Le ~aH:eK< ~M<e)'t'eM)' s'insère, en
avant, sur le tubercule xygomatiquc et sur la portion de l'aponévrose temporale
qu.1 est située au-dessus de ce tubercule. De la, il se porte en arrière et vient se
~xe[':l" autragus; 2°a!a partie antérieure de la conque; 3° a l'apophyse de
t'belix et a la portion de l'hélix qui avoisine cette apophyse. Le ligament antérieur
est souvent divisa on deux faisceaux distincts: l'un, infërieur., pour ie tragus;
)'autre~ supérieur, pour la conque de t'heUx. –Le M~MeM<.pos<ë)'MM/'est situe,
comme son nom rinftiquc, en arrière du précédent. )! s'insèt'c d'u)Ki pfu't la
base
de ~apophyse mastol'dc, d'autre part)M convexité de Io, conque et <t[n.pa)'oi supé-
rieure du conduit auditif externe.
LIGAMENTS !NTR[NSÈQUES.Les )iga.)nc))ts i.ntt'[nsèques s'i)isët'etitj par t'unc et'
t'autre de tcurs extremitës~ sur ie pavitton !ui-)nën)e. Us sont au notnhro de quatre
tes deux premiers sont situés A ta face interne du paviHon et unissent entre cHea
)es trois sa![tics que nous présente cette: face tes deux autres comblent deux tis-
sures.– Le p)'eMM'e)' s'étend de !a convexité de )~ conque à la sainie. que forme~e~
arrière' la fossette triangutaire de i'anthétix.–Le secoM~ eat ~crmë~p~ax .sm
teme de trousseaux iibreux qui partent de ia face! convexe :det'h~tix:ë~~
(t'autrc part, eh partie a la convexité.de la fossette trianguiaiM!, en partrc~~ lrr con-
vcxitë de ta: conque. '–Le ~'ot'st'eMte conibie:]a.nssurc postérieure de ~l'OF~ ct
reunit ainsi t'autitragus~a ia tanguette. caudatc de i'hëtix et de: rautKetix. Le
~tM<rtëMte,'entin,s'étend' du tragus a l'Iteti'x et cQmb)e en grande pf),tie i'intervatfë
compris entre ces deux. cartilages. Il se continue, en dedahs.Kvec .!& portton
fibreuse du conduit auditif externe.
3" Muscles.– Lesmuscles moteurs du paviHon se divisent, comme les liga-
ments, en muscles oxtrinsèqu'es et muscles intrinsè<~ues.
MuscLES EXTRtNSÈQCES. Lcsmuscles extrinsèqucs_((ig. 8~') et 82~) sontL
au nombre de trois l'auriculaire supérieur, l'auriculaire antérieur et l'auriculaire
postérieur.
a. <S't<M<t<tOH e< Mtse?'~oMS. trois muscles auriculaires, quoique ayant de
Jjcs
nombreux caractères communs, ont chacun une situation, une-structure et des inser-
tions qui lui appartiennent en propre
Le?MMse/e aM?'tCM~M'esMpe)'MM)'(l),le plus:développé des trois, occupe la partie
postero-superieurc de )a région temporatc. Il s'insère en haut sur t'apon~vroso ëpi-
cranicnne, dans une étendue transversatc de 2 ou 3 centimètres. J)o ta, ses nhrcs
se dirigent en convergeant vers la face interne du paviHon et se fixent sur ta con-
vcxitëde la fossette naviculaire de t'anthehx.
Le MtMSC~aM~CM~M'e <:H<e~<?M?'(3), mince, ruhanë, quetqucfoisapcinc visihte,
est situé, comme son nom l'indique, en avant du paviHon. Comme le précédent, il
prend ses insertions d'origine sur les parties tatératcs de t'aponevrose dpicra-
nicnnc, un peu au-dessus de l'arcade xygomatique. ))e )a,
i) se porte en arrière et
un peu en bas, pour venir se terminer sur ('apophyse de )'he)i-x et sur la partie
antérieure de ta conque.
Le MtMSC~e <MtWcM~M'e ~os<<<etM'(3,3) se compose ordinairement de deux ou
trois petits faisceaux qui s'insèrent, d'une part à la base de l'apophyse mastoïde,
d'autre part a ta partie moyenne de )a. convexité do ia conque, sur cette sorte de
crête rugueuse que nous avons signalée plus haut sous le nom do ponticule.
b. EappoWs. Très supcrncict)cmcnt placés, les trois muscles auriculaires sont
immédiatement en rapport avec la peau par leur face externe. Par leur face
interne, ils reposent l'auriculaire postérieursur l'apophyse mastoïde les auricu-
laires supérieur et antérieur sur l'aponévrose temporale.
c. ~tc<<OH. Envisagés au point de vue de leur action, les muscles auriculaires
impriment au pavillon des mouvements de totalité, et la direction suivant laquelle
s'eu'cctueni, ces déplacements se déduit. natureUement de ta direction môme des fais-
ceaux mùscutait'cs qui se contractent. C'est ainsi que le musctc aut'icutait'c supé-
rieur porte te paviUon en haut (e~oKeMs ~Mt'em); t'auricutaire antérieur te porte
ci) avant (a«)'<<eMs (tMt'e)K) t'auricutairc postérieur, en arrière ()'e~'<ï/teMsaM)'etM).
Ces mouvements, qui sont gencratemcnt très étendus chez les animaux, sont très
faihtes chez l'homme, ou les muscles qui les déterminent ne sont ptus aujourd'hui
qu'a un état rudimentaire. Leurs faisceaux muscu)aires sont très souvent rempla-
ces, partieUcment ou en totaHte, par du tissu uhreux et il y a )ongtemps déjà que
teur contraction a échappa a )'innucncc volontaire. On sait, en eu'ct, que les sujets
sont exceptionnets qui peuvent a volonté mouvoir teur paviHon en haut, en avant
ou eh arrière.
jB.MuscLEs INTRINSÈQUES. –Les muscles intrinsèques du paviHon auricutairc,
ainsi appetés parce qu'Us reposent dans toute icur ctenduc sur te paviHon tui-
meme, sont au nombre de six. Ce sont !c grand musctc de i'heHx, le petit musctc
de l'h4)ix, ie muscie. du tragus, le muscte de rantitragus, te musctc transverse et
te muscie oblique.
a. ~s<<OM e< MMe)'<t'OMS. Les insertions de ces diuercnts musctcs varient
pour chacun d'eux et il convient de tes considérer isolement
Le ~'<ïK~ MtMse~e 6<e /tëK.K (ug. 82),4) est un petit faisceau musculaire, de 15
a 20 minimètrcs de longueur, charnu a sa partie moyenne, tendineux a ses deux
<;i.L
iix. Le n)usc)e de l'antitragus est cotai de !,ous les muscJcs do l'oreille qui est le
plus vivement coloré (ScuwAmE).
Le WMs<?~<raMsp~'se (fig. 822,8) occupe ta face interne du paviUon. H se com-
pose d'un nombre variable de faisceaux très courts., qui s'étendent de la convexité
<te i'héHx nia convexité de la conque. Les plus élèves répondent à la partie
moyenne du pavillon les plus inférieurs, a )a queue de t'hétix.
Le M!K.ye~<?&M~(Sg. 822,9), que certainsautcurs rattachent au précédent,
est formé par deux pu trois faisceaux à direction obtique ou verttcate, qui s'in-
sèrent d'une part sur la convexité de la fosse triangutaire, d'autre, part sur la
partie supérieure de la convexité de la conque.
b..Ra/~o?'<s. Comme les muscles extrinsèques, ies musctes intrinsèques du
paviHon sont tout superficiels. Us sont en rapport, d'une part avec )a Jame carti-
lagineuse, d'autre part avec les téguments.
c. ~c<tOM.– Envisagés au point de vue dc!eur rôie, tes petits musctes que nous
venons de décrire doivent certainement, chez les animaux qui les possèdent a un
état de dévctoppemcnt parfait, déptaccr les diuérentcs parties du pavillon sur les-
quclles ils s'insèrent. Ils peuvent ainsi: t" enmodinant la forme générale du
pavillon, innuenccr du même coup ic mode de réflexion des ondes sonores 2° en
modifiant dans ses dimensions l'entrée du conduit auditif, doser pour ainsi dire
ta quantité d'ondes sonores qui pénétreront dans ce conduit et iront frapper la
membrane du tympan. En est-il de même chez l'homme? Je n'hésite pas à répondre
par !a négative. Je sais bien que ZiEMSsEN et DucHESNE (de Boutognc) ont fait con-
tracter successivement, par les excitations électriques, chacun des musctcs du
paviHon et que, pour ce dernier auteur, les musctcsdutragus et de ['antitragus
sont devenus les muscles coMs<t'tc<<*M~ du conduit auditif, les muscles de t'hétix
et de t'anthétix des muscles <M(ï<a<eM)'s. MaiSj ces contractions obtenues par le
courant électrique, la volonté est impuissante a les reproduire, ~spart,
les
déptaccmcnts imprimés par elles aux diverses parties du pavillon qui circons-
crivent la conque sont toujours très faibles et manifestement insuffisants pour
influencer d'une façon utHc)a transmission des vibrations sonores. Les musctcs
mtrinsèqucs du paviHon, comme te-; musc!es extrinsèques et bift) plus cncot'c que
ces derniers, ne sont que ((es organes rudimentaircs, de simptc~ débris ancestraux,
dépourvus aujourd'hui de toute fonction active. i)c )a, icurs faibles dimensions, leur
pateur et )a substitution progressive des fibres ligamenteuses aux fibres muscu)aires.
4" Peau. –La peau qui recouvre )c pavitton, tout en présentant ia même struc-
ture gcn~ratc que dans les régions voisines, en dijterc cependant en ce qu'cHc est
phts mince, ptus unie, ptus douée au toucher. EUe s'etatc régulièrement sur les
deux faces du cartilage et en reproduit fidètcmcnt toutes les irrégularités. Sur !a
partie descendante de t'hëtix, cUc déborde nn peu ie cartitagc et forme en s'ados-
sant a. eHe-méme un petit repli qui dëtimite sur ce point la gouttière de D~étix. Le
tobu)e est forme par un repli de même nature, mais beaucoup p)us étendu.
/L Tissu CELLULAIRE sous-cuTANE. Lctissucet[utairesou§-cutaneditfèrciegè-
rement sur ta. face interne et sur )aface externe. Sur (a face interne, il est relative-
ment )achc et renferme ça et )a dans ses maiHes de vëritaNcs pctotons graisseux.
Sur ia face externe, i{ est il ia fois pfus rare et ptus serre t'adheronce de ta peau et
du përichondrc y est intime, teUement intime que, sur ()cs coupes microscopiques
du paviUon, i[ est parfois impossible de constater une limite separativequekonquc
entre le derme cutané et te përichondrc sous-jacent. La graisse existe sur la face
externe du pavition, comme sur ia face interne; mais elle y est beaucoup plus rare,
ne s'y montrant, d'après ÏATAROFF, que par places et a t'ëtat de ccHutes isotëes.
ANNEXES DE LA PEAU.– A )a peau du paviHon se rattachent, a titre d'annexés,
dcspoits, des glandes sëhacëes et des gtandes sudoripares
Jjespo:7s du paviHon sont peu nombreux. De ptus, a ['exception dubouquctqui
se développe sur ta face intcrno du tragus et qui atteint parfois, surtout chez le
vicHtard;, une longueur considérable (&a)'&M~ ~'c~), ils sont tout rudimentaires
ce sont de simples poils de duvet. Us s'imptantent obliquement sur la peau, d'une
façon teltc que leur pointe regarde en haut et un peu en arrière. Fsous avons dëja
dit, en nous basant sur tes observations de CmARuct, que tes courants pileux du
paviHon convergeaient tous sur cette partie du bord Hbrc de ('hë)ix ou se dévc-
toppe te tubercute de Darwin.
Les ~~M~e~ se&acees s'observent gënëratcmcnt sur t'une et l'autre face du
paviHon. Les deux régions oit cHcs sont le plus dëvctoppëes sont ta cavitë.de ia
conque et ia fosse triangutaire de t'anthëtix. Comme sur )c iobute du nez, les unes
sont annexées aux poils et débouchent dans les foHicutcs pUcux, les autres s'ou-
vrent directement a )a surface de la peau.
Les ~Hdes SM~o~ares, passées sous sHence par la ptupaft des auteurs, ontëtë
signatëes sur [e paviHon auriculaire par SAPPEY, par Cov~E et ptus récemment par
ÏATAROFF. ft faut rcconnaitre, cependant, qu'eHes y sont fort rares et qu'eues n'exis-
tent que dans quctqucs régions.
C. V-\tSS)-;A)JX ET .'<E)tt''S
1" Artères. Les artères du pavillon proviennent de deux sources, de la tem-
poraie superncicHe et de l'auriculaire postérieure, qui sont l'une et l'autre des
branches de la carotide externe. Les premières sont dites auricutaircs antérieures;
les secondes, auriculaires postérieures
a.<<M'es aMt'tCM~M'es <!M<<*?'teM?'es. Les artères auncutaircs antérieures
ORGANES BES SENS
((ig. 824), branches de la tomporaicsuperuciciic,sont ordinairement au nombre
de trois, se distribuant cbacuneà une
région déterminée de la face externe du
pavillon. La &ro!cAe w/'e~!eM?'e (2) se ramifie sur )a moitié antëriouro du
de
lobule et sur le tragus. La ~MC/te Mto~HMP (2') se porte sur la moitié inh!
rieurc de la portion ascendante de)'hë)ix et descend jusque dans la conque en sui-
vant )a racine de l'hélix. –-La &)'~McAesMpo'!eM?'e, enfin (2"), se rend a la moitié
supérieure de !a portion )'Mjx. On petit suivre ses ramificntions
jusqu'au sommet du pavillon,
b. ~?'<e?'es ~M~'CM/a~'es jaos<e~'eM)'es. Les artères auricutaircs. postëricures
(ftg. 828, 4, 4', 4"), au nombre de trois ou quatre, se sëparent du tpo~n~~ de
)'auricu)aire postérieure, les unes au-dessous du mugetc aurtcutairc postërieur, )es
autres au-dessus de muscle. Jmmediatement après icuror)gine, elles se jettent
sur la face interne du pavillon et se ramiHent sur cette face, on se portant oblique-
ment en haut et en arrière, en allant par conséquent de ~partie adhérente du
paviHon vers son bord libre. La plus grande partie de leurs ramincations s'épui-
sent sur ta face interne du pavitto)).
Quelques-unes, toujours très fines, que j'appelterai ~'aMcAe~ coK<OM)'M~:<<°s,
contournent son bord libre pour venir se terminer sur l'hélix.
n'autrcs, dites 6MKC/:es ~e?'o?'~K<e~, traversent de d.edahs en deliors la )amc
Artères du pavillon, vues sur la face externe Artères du pavillon, vues sur la face interne
(oreille en position). (paviUonerigué en avant).
i, artère temjtorate supprncicUe. 2. 2 2", aïtctes auriculairesantérieures. artère auriculairepostérieure,avec
4, 4', 4". ses branches destinées au pavillon. 5, rameaux jterforants. C. rameaux contourttanLs. 7; branche des-
tinée à ta région mastoïdienne, 8, artère traKMcrsatc de la face. 0, t~enuiorate profonde moyenne. 10, rameau
orbitaire. t1, artère fronta!c. 12, artère pari~tate. 13, muscle auriculaire j'ostcrtcm'. 14, apophyse niasio'dc.
–i5, carotide etteroc.–t6,mauHairc interne.
cartHagineusc et viennent in'igucr cette parité de la face externe du pavillon
(lui a été respectée par les artères auriculaires antérieures. Ces branches
perforantes sont nombreuses mais très inégates en volume. Les trois principales
(iig. 824 et ?5, 5, 5, 5) débouchent a la face externe du pavitton sur tes points
suivants: t'tH/e~'eM~'e, entre !'antitragus et la queue de t'heiix; ia~oyeHK~ dans
la partie supérieure de !a conque, immédiatement au-dessus de la racine de
l'heUx la SM/)e~'eM)'e, dans la fossette naviculaire de ['anthéHx. Les branches
perforantes, arrivées sur ta face externe dupavitton.sepot'tcntpOurta ptuparf
en arrière et en bas et se ramifient sur la moitié postérieure de cette face.
c. ReSMHK?. Au totat, te pavillon de t'oreittc <;o)nprcn<) <)eux territoires arte-
ricta l'un qui répond a ta moitié antérieure de sa. face externe; t':mh'c ({ni com-
pt'cnd toùtoa [es a.nU'cs ft~ions, <cst-!).-dn' ).t moiU~ posU~'x'm.'H de ''('Hc m~mo
facecxLcrnc et, !A face intct'nc tout enUerc. Lcpt'C)nict'<'s!,a)i)nc)tt<!pa!')atcn)-
porate supct'ticieHc te second t'ccoit ses arbres de. )'iuu'icu):ut'(' ))ost'icu)'e. Xous
ajouto'ons que les dUt'erenLcs fn'iUtchcs :i,)'t(u'iencs destinées au pitvinou s'anastu-
ïnoscnt largement entre eHes et, que ces anastomoses s'observent non seu)emcnt
entre tes ditt'ërcntes branches d'un mem(; territoire, mais encore entre tes anricn-
taires antérieures et tes aurictdait'es postérieures.
2" Veines. Les veines dn pavitton de t'oroitte se divisent, comme tes artère-
en antérieures et posLericures
hes u~Mës atM~'CM~M'e.soUë/'teMres se jettent dans la veine temptjrate supcrfi-
cictte, et, de ta, dans ta jugutairc externe.
Les Mmes fttM'~CM~M'eSpos~etM'es aboutissent également, a taju~utaire externe.
Un certain nombre d'entrecHcs, cependant, viennent s'ouvrir dans cette veine
émissaire, qui traverse le trou mastoïdien pour se rendre au sinus tatërat.
3" Lymphatiques, Les lymphatiques forment a la surface dupavittonun
riche réseau qui recouvre de ses maiDesunes et serrées ta face externe, ta face
Lymphatiques du paviUon, vus sur ht f-'icc hyiDph~Uqucs du pavillon, vus sur 1~ i'ace
externe (d'après ~At~'HY). interne (d'après SAppEY).
t, 'Jeux troncs, pcovcttattt. du cëscau de cottfjuc J,t,tt)~hati<}ucs naissant dûrcxt,)'t''}Hitcsupc!'tcuj'c
et, du cotutuit andt~tf externe. n, ganglion pt'caurtcu- t:ktpa.vtUoU[.3, vaisseaux pt'o~ena.ntd'ei~l~cc
)an'c. 3. 3, t.t'oncutcs proveuan~ de cavité de ran- c~Lct'tte. 3, 3, ttcux ~augUons mus~oïdieus. 4, 4,
thcfix c~dcta pafttcant~ricm'cdcth~~x. –4, i,4,tym~tt!t- )yt)t;)haUf[uesduiobu!c,provcnan~cngt'a!]dcpartie de
Liqucs t)os)~)'ieurs, co~ourna~t la circonrét'cnee pour ga- la faceexicmc. 5, 5, o, trois ganglions parotidiens
~ttcr la face hiLcrnu. ~i) 5, tymphatiqucs du lobule. dans lesquels se t.ernimoit.les tymphatiques du lobule.
A. Cf~UGLUATtOX EXTËtURCHK
d'~
sales, que) :.que soit- le .potnt Ou ~eiles sont prati-
quées, ne sont jairiais e~actemettt circulaires~;
eUes 'ont (ng. 830) :)a fpripe; ou
d'un ovale, doï)t ic. graïld {Haïnètre serait dirige
obliquement de haut en bas et d'avant en arrière.
3" Dimensions, isthme du conduit auditif
externe.– Au point de vue des dimensions, le
conduit auditif nous offre a considérer sa lon-
gueur et ses deux diamètres:
a, ZoM</MeM?'. La tongucu)' moyenne du con-
9 Fig.M9. duit auditif externe, mesurée suivant son axe, est
Moule de l'oreille externe en chiffres ronds de 24 miHimèti'es, dont 8 pour
(oreille droite).
sa portion nbro-cartitagineuse et ~6 pour sa por-
t, circonterenceda monte répondant à tion osseuse. Si nous mesurons cette longueur,
t'htti! –2, saittie correspondantàtà gouL-
tière de l'hélix.
4,
3, empreinte de t'antheti):. non plus dans l'axe du conduit, mais le long de
monte de la fossette naviculaire.
5; saillie qm correspond a ta conque, avec
~ta dépression que forme la racine de t hetix.
ses parois, nous arrivons des
chiffres un pou
6, moule de la première portion du con- différents à cause de l'obliquité du ptan suivant
duit auditif externe, oblique en dedans et en lequel est orienté l'orinceinterne du conduit
avant. 7, deuxième portion de ce conduit
dirigé en sens inverse. –8. troisième portion
auditif, obliquité qui entraîne nécessairement
se portant, comme la première, un peu en
avant et en dedans. comme conséquence une inégalité dans l'étendue
9, empreinte de la
membrane du tympan.
-c-
des parois. L'orifice en question étant oblique de
1. ,00'"
haut en bas et de dehors en dedans, c'est ta paroi inférieure qui est naturelle-
-1:
ment la plus longue. Viennent ensuite, par ordre de longueur décroissante, )a
paroi antérieure, la paroi postérieure et, enfin, ta paroi supérieure, qui est ta
plus courte. Voici, d'après les mensurations de TnôLTSCH, quelles sont les lon-
gueurs respectives de ces quatre parois
ennmo:< ronnox U..U~~
connam
antérieure.
PURTIUN l'URTIUN
C.RTILA(iiNgUS£ 0589UI99 EINT19a,
Paroi inférieure + =
postérieure.
supérieure.
9
10
?
7
+
+
+
18
16
15
14
=
==
==
27
26
22
21
Au commencement du
Vers la fin du conduit osseux.
Vers la fin du conduit cartilagineux
conduit osseux
car, sur ce
point, comme sur bien d'autres~ i! existe des variations individuciics souvent fort
étendues.
c. /s/A~e ~M coM~M~. Les mensurations de BEZOLD ne nous dëmontrcni. pas
seulement l'api~Ussemcntantero-posterieut' du conduit auditif externe. Elles nous
apprennent aussi que ce conduit n'est pas regutièrement ca.)ibre. D'après PoLrrzE!~
sa lumière se rétrécit peu à peu a partir de son orifice externe jusqu'à )a iimite
de son tiers interne; puis, il va en. s'ëtargissant jusqu'à la membrane tympa-
Fig. 830.
Forme et dimension du conduit auditif cxterue(d~p)'esBEZOLD.)
de la portion cartiïagincu~c.
au
Coopo transvcrsate du conduit pt'a~qu~c A, au conïnïcuccntent de !a portion cat'ti!agtncusc.
au niveau du contmcncemcnf,de la portion osseuse. niveau de la fi))
D, au niveau de la. fin de la
portion osseuse..
nique. Sa partie la plus étroite répond donc a l'union de son tiers moyen avec'son
tiers interne, assez souvent à l'union de ses trois quarts externes avec son quart
interne: elle est connue sous le nom d'isthme du conduit aMcM<t' e.r<e)'Ke (voy.
fig. 828). L'isthme est situé dans la partie osseuse du conduit, à 19 minimètres
environ du fond de la conque. H est séparé de la membrane du tympan par un
intervalle qui mesure '7 ou 8 rniHimètres au niveau de ta paroi antérieure, 2 ou
3 miUimètres seulement au niveau do la paroi postérieure.
4" Division topographique et rapports. On considère au conduit auditif
externe quatre parois et deux extrémités, t'une interne, l'autre externe. Chacune
de ces régions présente des rapports importants, que nous résumerons comme suit
a. Parois. Les quatre parois se distinguent en antérieure, postérieure, supé-
rieure et inférieure. Lap<M'otaM<e~eM?'e (fig. 828) est en rapport avec rarti-
cutation tomporo-maxiitaire et, plus spécialement, avec te condyle du maxillaire
inférieur. Cette saillie osseuse répond au conduit auditif osseux par ses deux tiers
internes, au conduit auditif cartilagineuxpar son tiers externe. Elle n'en est sépa-
rée que par une mince couche de tissu conjonctif, au sein de laquelle cheminent
de nombreux vaisseaux veineux tributaires de la maxiUairc interne (voy. <ig. 388
de i'ARTHROLOGiE, t. ï, p. 433). L'extrémité de l'index, introduite dans le fond de la
conque, sent très nettement le condyle appliqué contre ta paroi antérieure du
conduit auditif cartilagineux, s'en écartant quand le maxillaire s'abaisse, s'en
rapprochant au contraire quand il s'élève. Ce voisinage nous explique pourquoi
la mastication est souvent gênée et parfois mème fort douloureusedans les innam-
mations du conduit auditif externe. La p<M'o~ postérieure (fig. 828) répond à
l'apophyse mastoïde. Une mince lamelle de tissu compact la sépare des cellules
mastoïdiennes. D'après KtRcnNER, ces cellules seraient même reliées a la paroi
postérieure du conduit auditif par de tout petits canaux osseux renfermant du
tissu conjonctif et des vaisseaux. Au delà des cellules mastoïdiennes se trouve
l'étage postérieur de la cavité cranienne et la portion descendante du sinus latéral
l'intervalle compris entre ce vaisseau et le conduit auditif externe mesure, en
moyenne, ~) mi!!imètres.– La pCM'o~M~<'?':eK?'e (fig. 83't)cst en rappot't/n.vcc
)'('(,agc moyen de )a cavité crânienne. UtietamO csset)sedc4on8mi!tin)èt)'cs
d'épaisseur, quetquefoia p)ns mince, sépare sot' ce point. )c conduit auditif (tes
méninges. Ln,pa?'<?! ~e?'<*ctM'e (fig. 83'i), enfin, repond (tans toute son ('.tendue
a ta toge parotiftiennc et so tr.ouve immefUjt.tcnieftt Ci') contact a,voc ic cont.cnù de
cette toge: taparohdecuc ussu
cettutaire qui ['entoure.
b.K~'eMM'<ee~<e?'Me. L'oxtrc-
r,
mifë externe dû.cpndMtaud itif s'ou-
vre dans fa,pa.ptte~~ei'iBYn'c et in--
f~'ieure' d&ra~cof'd~-'k
fél\lenre:d,Q;la\co~ oriHco
çnigtique.~a.gp.~nd~ vCltieàl. Le
~pOurt0u~~B <eet ~rMë~~foMae, cj]
~t't'ièrc., ''pat'uHe ërët.e.njcusse de
iomTC settti-t'uiatrc bien.; mat'quëe
"dans ia iignrc 831 (7). En avant,
il se continue sa.ns)igne:de démar-
cation auciine .avec ia face interne
du L)'agns et, sur ce point, ic con-
duit auditif n'est sépare de ht. con-
que fj~c par des limites purcmont
convcntionncUes. On observe., )c
p!us souvent, an niveau du point ou
ie tragus se continue avec te conduit
auditif cxtc'rnc, une excavation ptus
ou moins profonde, à faquc]!ë Bu-
C!i.\KAN a, donn<~ !c nom dc/'osse
dMCOK~M~<<M<d!7! eUcprëscntc,
Coupe vertico-transversale ou frontale de l'oreille
externe, passant en avant delà fenêtre ovate (oreille comme ta face interne dutragus, un
droite, segment postérieur de la coupe). nombre ptus ou tnoias considcrabtc
L heiix, avec i\ racine de l'hëJ'x. 2, ant)~'Hx. 3, fosse <)c poi)s, dont ta tongucur et ia
Mnvicuiait'c. 4, autitragus. 5~ coupe du lobule. G, conque.
7, entrée du conduit auditifexterne. 8. coupe du carUiagc rudesse s'accroissent progressive-
du pavillon. 9, coupe du carti!agc du conduit auditif.
H\ coupe de ta couche gtandutaLfe. H, coupe de ïecaiUp ment au fur et a mesure qu'on
tcntj'oratc. )2, coupe de la portion osseuse du conduit audi-
tif. i3, membrane du tympan. 14, caisse tytnpanitjne. avance en âge.
H). ctminc des osselets.
ovale.
t6, base de l'étrier dans la fenêtre
17, cavités tnastoïdicnncs. c. ~'a?<?'eM!~e /K<e)*Hc.– L'extré-
mité interne c&t circuta.ire, mais
tr.~s obliquement coupée sur l'axe du conduit, comme nous le montre (a iigure 83t.
Son obtiquité est telle qu'une perpendiculaire abaissée su)' son pian de coupe se
dirige de dehors en dedans, de bas en haut et d'avant en arrière. Le coudai!, auditif
externe est fermé ici par une membrane mince et plus ou moins tendue, la Mcm-
&?'a?te du <y?MpaK, qui présente naturellement la même obliquité que l'orifice contre
)cquc) elle est appliquée et que nous étudierons dans l'article suivant, a propos
des parois de la caisse tympanique. La membrane du tympan sépare le conduit
auditif externe de l'oreille moyenne.
D. CONSTITUTION AX.\TO)))QUE
ayant "i;
son extrémité libre un sillon obliquement dirigé de haut en bas et'd'arrière.en
B
par sa. -partie moyenne la
troisième (C)~ au voisinage
de son extrémité interne.
i\ous voyons nct.t.ement par
un simptc coup d'œn jeté
aur cette iigm'c que )c car-
Utagc fornis à lui tout seuL C.
dans la coupe A, les trois Ftg.838.
quarts du conduit; qu'il Trois coupes de la portion fibro-MU'tUagineuse du conduit
n'en forme ptus que ta moi- auditif externe.
A, coupe snn-nnL .M de la figure 936 fp. i076). B, coupe suitiin) yy.
tié dans ta coupe B qu'il C,(;ouj'c&uivnnt.??.
n'en occupe plus, dans ta ),hmecarUitighteusc (portion inférieure).–)'.)!unccarti!agincuFe(per-
tiooantct'icurc).–2,inCtsu''GdcSttntO)'t)ttco)~btecj)a<'du tissu fibreux.–
coupe C, qu'un teger seg- S.hmcubreusc.–<peaudu conduit.–S,couche gjauauhtirc.–6,coupf
defaporUoupostct'ieurcdelustyutpanaicfdci'aj'ojn~sctnastoïde.
ment, rëpondant à son cote
antëro-ini'erieur. Nous voyons en même temps que ta )ame itbt'cuse prend peu a
pc~ la pLace de la )nmc cartHa~ineusc ou, en d'auU'es termes, gague exactement.
en ëLehdue ce que perd ceUc-ci.
3° Revêtementcutané. La peau qui tapisse ta surface intérieure du conduit
auditifest le prolongement de celle qui revêt le pavillon, et elle eh présente d'abord
tous les caractères. Dans toute l'étendue dé !a portion nbro-cartitagineuse, cite est
remarquable par. son épaisseur, sa densité, sa résistance et aussi par son adhé-
rence aux parois sous-jacentes. En passant dans la portion osseuse, elle s'amincit
et cet amincissement va ensuite en augmentant jusqu'au fond du conduit. Sur ta
membrane du tympan, elle est tellement mince qu'elle est pour ainsi dire réduite
asacoucheépidermiquc.
A. GaÉTEs SEM!-ANNULA)REs. Dans la partie interne du conduit auditif, ta
peau nous présente de nombreuses crêtes semi-annuia}res dont iadirec;t.iOTi' est
toujours paraHète à la circonférence.de la membrane du tympan. Po~a ptupart
des auteurs, ces formations ne seraient que des rangées de paiMMes, se disposant
ai la suite les unes des autres suivant une courbe régu!iere/Contrairem<int~~cette
opinion, KANFMÂNN les considère comme de simples' épaissis~ëmentsiinéairesde
ta couche dermique, sur lesquels tes vrais papilles sont excessivement rares. Les
deux régions, où les crêtes en question sont à la fois le plus nombreuses et le
plus développées, sont la face inférieure et la face supérieure du conduit auditif.
B. ANNEXES DE LA PEAU. Comme la peau du pavillon, la peau du conduit
auditif nous présente, à titre d'annexes, des poits, des glandes sébacées et des
glandes sudoripares:
a. Poils. Les poils, à Fexception de ceux qui se dressent à t'entrée du con-
duit, sont rudimentaires et ne s'observent, en règle générate, que dans la portion y
C. VAtSSËAL'X HT .\ERt.
1° Artères.– Les artères du conduit auditif externe proviennent de différentes
sources '1° pour sa portion uhro-cartitaginouse, de la tcmporate superucictte et
de l'auriculaire postérieure; 2" pour sa portion osseuse, de l'artère tympaniquc,
branche de la maxillaire interne. Les rameaux de cette dernière artère arrivent
au conduit auditif, soit en traversant l'os tympanal, soit en passant à travers ta
suture qui unit cet os à la portion écaitleusc (/{ssM?'e <MtpaMO-ëccK'MeMseou scis-
SM?'e de ~se)').
2° Veines. Les veines se divisent en antérieures et postérieures les posté-
rieures aboutissent, comme celles dit pavillon, a ta jugulaire externe; les anté-
ricures se jettent, en partie dans la maxittairo interne, en partie dans le plexus
ptérygoîdien.
3° Lymphatiques. Les lymphatiques suivent le même trajet que ceux du
pavillon un certain nombre d'entre eux se rendent au ganglion préauricutairc
les autres, et ce sont les plus nombreux, descendent dans les ganglions paroti-
diens(voy.t.l°'Zywp/ta<K~Mes).
4"Nerfs. Les nerfs, auxquels le conduit auditif doit la sensibilité exquise que
tout le monde lui rcconnait, proviennent a la fois de t'auricuto-tcmporal, de la
branche auriculaire du plexus cervical et du pneumogastrique. Le rameau nerveux
que le pneumogastrique envoie au conduit auditif est connu sous le nom de
ramestt aM?'tCM~M'e du ?&?' vague. Ce rameau, comme nous l'avons déjà vu en
névrotogie (p. 625), se sépare du pneumogastrique immédiatement; au-dessous
de la base du crâne. U s'engage ensuite dans un canat osseux creusé dans
l'épaisseur du rocher, croise le facial dans t'aqueduc de Fallope et s'anastomose la
avec un filet de ce dernier nerf. Puis, finalement, il traverse la fissure tympano-
mastoïdienne, pour se ramifier dans la peau qui revêt ta portion osseuse du con-
duit auditif, ainsi que dans la membrane du tympan.
Voyez au sujet du conduit auditif externe tJRBA~TSCun'scH, ~M ~«we): (les <!f<ss. Ge/td)' 6f;t
KM&)'oMem M. Ne«~e&o?'ene;t,Wien, 1878;–BEzoi.D,D;e <o<'t'M<o/tMM<om!e(/MO/K'es,Munchen,
t8'!2 KAUFMAKfi, Ue&et' t'tN.f))'mM/e ~CM<CM in <~<' cti<M{<M <tM.M'e)'Ct: Ge/tOt'<y«;i'/M, Wien. med.
ja.brb., 1886;–ALZHE<Mt),(7e&e)'(/ie O/tt'eHM'/iMah~'KMft,Wûrzburg, Inaug. Dissert., 188S;–
S.Y.HMNTOM, T/<e
~te Be~e<<<«Mj?
M~'ttt~ a«~
~e'' /MCt's«)'a!
WC<'<<MS
S<!?t<on'/i<
!? </te C/tiM, JtUH'n, of ANHt.X)X, )8Su; –-pSTMAKN,
ah' .S'<tM<:t'o;T/'c/i/«n~en. Arch. f. Oht'onheUk.undc,
B().XXXH).l892.
AHTtCLEjt
ORMH.LE MOYENNE
~orciUe H~ycnnc est, une cavité ronpUc d'a.ir, creusée (hmë t'Mpaisscur du ),e)n-
pOt'n.L entre le conduK aud~E externe que nous venons de décrire et t'oreitic,
interne qui fera t'objct, de l'articte suivant. <~ette cavité, cpunueaous te uoin de
c<i!t'sse dM <?/M!~o;M, renferme trois petits os qui se disposent régutièremcnt les uns
a la suite des autres, de façon à former dans )curcnsemb!e, entre t'ôreiitc externe
e!. t'orcHte interne, une chainc non interrompue.. )a c/iK~'Me e~es osse/e/s ~e~'OMte.
Fermée en dehors du côte du conduit, auditif externe~ fermée aussi en dedans du
côte de Forcitte interne, la caisse du tympan esi, mise en communication avec te
pharynx par un ]on~: conduit appelé ~'o??tpe ~Ms<se~e. Le Jong de ce condoit, in
muqueuse pitaryngicnne s'introduit jusque dans ta caisse et, sons te nom de MM-
<~MeMse <)Hpù;H!~Me, en tapisse regutièrcmcnt LouLcs icsparuis. En(m, a sa partie
postérieure, la caisse du tympan communique avec un système de cavités osseuses
qui sont creusées dans l'épaisseur de l'apophyse mastoi'de ce sont les cavités
MMS~oMteMMCS, qui deviennent ainsi de simples divertictdumsde t'oroiHe moyenne.
L'orcinetnoyennc nous présente donc àctudicr:
i°LacS!SSedM~M~M~'0~'<<'M~i!7<?;
~Sm~Mn~m~hic~a~e~MO~s~
~Son?'eu6'<eM!eM<mM~MeM.KOuMM~M<'M~e~M~aM~Me;'
3
4')est)atSScaM.xct8cs.He)'s;
5"Lcscat)t<ësnMS<ot<~teK)!es;
()''Jja~'o)Mpe~Ms<ac/te.
§t.–CAtSSE
LAtSSE DU TYMPAK PROPREMENT DtTE
PROPKEMENT
A. P AR 0 ) EX T K f! E 0 U T Y M [' A i Q L' H
paroi externe de la caisse du tympan (fig. 840, 84) et 843) est formée
La
dans~apius grande partie de son étendue par une membrane mince et transpa-
Fig.841.
Coupe vertico-transversale du temporal droit, passant pat' la trompe d'Eustache et la circon-
férence de la caisse du tympan, pour montrer les deux parois interne et externe de cette
cavité.
(La coupe une fois faite, les deux serments du temporal ont été écarte;- )'un de fautre en tournant autour de l'axe a'~
servant de charnière.)
A, segment antérieur de ta coupe. H, segment postérieur. ). face iuterttc (te tecaiHe. 2, .scissure de
Gtascr. 3, face antérieure du rocher. son sommet. a, hiatus de Fatto~c. 6. portiou osseuse de )a trompe.
7, canat du tuuscle du tMartcau- 8, canat dc'nt-circutait'cexteruc ou hori/.ontai. auL'c mastoïdien. U', cenuics
fnastoîdicttitcs. iû, cauaï htnpano-ntasto'f'dictt. U, aqueduc de FaHope. a~cc n\
trou sL ~)-tHasfot'dfcn. Ji', j~arof
iutct'ini de la caisse. t~, paroi supérieure. 14, paroi inférieure.
tympan. t6, tuartcau. [7,sa apophyse &t;toYde. t8, saparoi postérieure de la caisse.
jugutairc. M, veine jugutaire interne. 2), carotide interne à son entrée dans le canal carotidien.
i
t~ sa paro externe et. membrane du
paroi externe de ta fosse
2)', la même,
entrant dans la cavité crânienne.
t"
3e
sujet.
En mesurant l'inclinaison de la membrane du tympan sur quatre fœtus a. terme, provenant
sujet.
des collections du laboratoire, j'ai obtenu les chiffres suivants pour l'un et l'autre eûtes
sujet
sujet
(.Oré neom.
30°
35"
50"
(:8ré csccue.
50"
4t.
23°
lluaervnc.
40°
M"
3ti°
4'
Moyennes. 30°
36''
30"
34°
30°
36°
pour ainsi dire corps avec elle. Nous devons ajouter que la disposition infundibu-
[iforme de ta membrane du tympan n'est pas absolument régulière on constate
en effet, comme nous le montre la ngure 842, que cette membrane est tégèrement
bombée en dehors it sa partie antéro-inférieure, suivant une ligne qui s'étend de
rombiHc & la périphérie.
9~ VEtNEs. –Les
veines de ta. mcmbra.no du tympan sont au nombre do deux
pour les grosses artères. Elles aboutissent, pour Ie~ réseau cutané, veine
juguiaire externe. Pour te réseau muqueux, elles se jettent, en par tie dans le
la
réseau 'veineux, de la trompe et, par son intermédiaire, dans le plexus ptérygoï-
dien, en partie aussi dans les veines de la durc-m~re Gt dans le sinus transverse
(URHA~Tscorrsc))).
), promoMtotfc, avec F, tes stUons du uet'f de Jacobson. 2, oriHcc par tcquc) ce dentier nprf pc'nt'fre dans la caisse.
3, fcHôtrc ova)c. 4. sinus tia)))a<u. a, fossuh rotond.t, avec 5', fenêtre ronde. 6~.portMnosseuse de la (ro'U)m
'rHustachc. 7, bec de cuiller, terminant le conduit du muscle du marteau. ~,pyt'a~nt(tc. aqueduc de Faitopc.
avec 9', trou st;)o-mas)oMieu. )0, canal demi-circuiiurcottoite ou horixonta) –i~i~ antre mastoïdieu. 1 t', ccHutefi
masto\'dtennc5. H, hiatus de Fauope. 13, canal carotidiot. 6chan(~'urc correspotidaut au golfe de la vcuio
jù~utairc. i5, face îutt~t'Uturc du rocher.
comblée, du côte de la caisse~ par !a base de )'<trx'r, qut prcscntc la même confi-
guration qu'elle et rempiit à son égard t'cfïicc d\m bouchon. Cette occlusion est
complétée, en outre., du côté de l'oreille interne, par le périoste du vestibule qui
s'étend sans interruption de l'un à l'autre bord de ta fenêtre ovale en adhérant
intimement à la base de t'étrier.
La fenêtre ovale occupe le fond d'une dépression infundibutiforme, connue sous
le nom de fossette de la /eKë<)'e ovale ou, tout simplement, de fossette ovale
(pelvis ovalis de certains auteurs). Cette fossette, plus ou moins profonde, suivant
les sujets, mais toujours très marquée, se trouve circonscrite en bas, par le pro-
montoire et par une petite lamelle osseuse, qui, du promontoire, se rend au côte
interne de la pyramide en haut, par le bec de cuiller (voir plus loin), et par
!a deuxième portion de l'aqueduc de Fallope qui, comme on le sait, loge le nerf
facia.1. Nous ferons remarquer, en passait t° que cette deuxième portion de
['aqueduc est légèrement ob)iquc en bas et en dehors (ng. 849,9) 2" qu'cHc
mesure de tO a 't2 mitlimètrcs de longueur 3" qn'clic fait suite, en avant, a ta
portion postéro-anterieurc de l'&qucduc et qu'elle est continuée, en arrière, par
sa portion verticale 4° que c'est par sa partie moyenne qu'elle surplombe et
limite la fossette ovale; 8" enfin, qu'elle n'est séparée de la caisse du tympan, a ce
niveau, que par une lame osseuse mince et transparente. Cette hune osseuse peut
même faire défaut par places et, dans ce cas, te contenu de l'aqueduc, c'cst-a-dirc
le nerf facial n'est plus sépare de la caisse que par l'épaisseur d'une fibro-
munûeuse de pareils faits s'expliquent par un arrêt de développement, car jus-
qu'au quatrième mois de la vie embryonnaire l'aqueduc de Fallope est membra-
neux, comme t'a démontre HûMNOiSR. Ces rapports de voisinage de la fossette ovale
et de l'aqueduc de Fallope ne devront pas être oubliés en pathologie auriculaire
ils nous expliquent, en effet, d'une façon très nette, l'influence nocive que peu-
vent avoir sur le fonctionnement du facial les lésions de la caisse du tympan.
3" Fenêtre ronde et tympan secondaire. –A la partie postéro-inféricure du
promontoire, au-dessous par conséquent de la fenêtre ovale, nous rencontrons un
deuxième orifice, celui-ci plus petit et de forme circulaire c'est la /eM<e ?'oH<~e.
Elle répond à. l'extrémité inférieure de la rampe tympanique du limaçon, qui lui
fait suite. Son diamètre, variable suivant les sujets, mesure ordinairement t)e
1 millimètre et demi à 2 millimètres. Elle est fermée, à l'état frais, par une mince
membrane un peu concave du côté de la caisse c'est la Htem~aMe de la /'eKe~t'e
)'OM<~? pu t!</M~a;K secoMe~we (ScARpA).
Histologiquement,cette membrane se compose, comme la membrane du tympan,
de trois couches 1" une couche moyenne ou couche fondamentale, formée par des
libres conjonctives qui se disposent, pour la plupart, dans un sens radiaire 2° une
couche externe ou muqueuse, qui est une dépendance de la muqueuse de la caisse
3° une couche interne, que baigne la périlymphe et qui est constituée, comme pour
tous les espaces périlymphatiques, par une formation endothéliale.
Comme la fenêtre ovale, la fenêtre ronde, vue du côté de la caisse, s'ouvre dans
le fond d'une dépression qui lui sert de vestibule et que nous appellerons la fos-
sette de la /'eH~re ronde (/bssM~ ?'o<MH~ de certains auteurs). Nous ferons
remarquer, en outre/que le promontoire la surplombe et la, dissimule en grande
partie, de telle sorte que pour avoir une idée exacte de sa situation et de sa forme,
il faut regarder le promontoire, non pas de face, mais par son côté postéro-infé-
rieur. On constate alors que la fenêtre ronde, fortement oblique sur le plan des
bases de la caisse, regarde à la fois en arrière, en dehors et un peu en bas.
·1
j
en raison de sa forme, a rec.u te nom de p~'a;~M'de. Sa hauteur, très varia.btesui-
vant. les
1- sujets, mesure ot'dmatrement,411 mit- A
C. CIRCONFÉRENCE
Fig.855
Coupe vertico-ttansversale du temporal passant par l'extrémité antérieure de la fenêtre ronde
'A, segment postérieur de la coupe, montrant la paroi postérieure de la caisse du tympan;
H, segment ânferi~ut de la coupe, montrant la paroi antérieure de la caisse.
A. t. conduit auditif externe; –-?, sulcus tympanicus. 3, orifice d'entrée de la corde du tympan. 4, sinus
tytnpaM. 5, pyramide. 6, protubérance stylotda. –~6', apophyse styloïde. 7, rigole inférieure de la caisse.
8, paroi interne de la caisse (promontoire). 9, fenêtre ovale. 10, rampe,iympanique du limaçon et aqueduc du
limaçon. H, coups de 1 aqueduc de Fallope. i~. paroi postérieure du vestibule. 13, conduit auditif interne.
14, canal tympano-mastoïdien. )5, surface articulaire pour 1 apophyse horizontale de l'enclume. 16,, antre masto'f-
dic". Lauecbe pénètre par la fenêtreronde, que cache la saillie du promontoire, et arrive-dansla rampe tympanique
du timaçon.
B. 1, conduit auditif externe. 2, sulcus tympauicus. 3, paroi supérieure de la caisse. 4, scissure de Glaser.
5, orifice de sortie de la corde du tympan. 6, orifice de la trompe d'Eustache. 7, rigole inférieure de la caisse.
8, partie antérieure du bec de cuiller. 9, fenêtre ovale. 10, coupe de la rampe tympanique du limaçon~
il. coupe de l'aqueduc de Fallope. 1~, paroi antérieure du vestibule. 13. fossette ant<rô-infcrieure du conduit auditif
interne. 14, sa fossette antéro-superieure,avec l'origine de l'aqueduc de Fallope. la, carotide interne le pointillé
rouge indique son trajet dans l'intérieur du rocher.
elle est plus ou moins accusée suivant les sujets. Elle est due, comme l'a montré,
POLITZER, à la base de t'apophyse styloïde repoussant en haut et en avant la paroi
postérieure de la caisse. On peut en effet, sur des coupes heureuses faites à la scie
(fig. 854,3), suivre le, tissu spongieux de l'apophyse styloïde jusque dans la pro-
tubérance en question.
4° Partie antérieure (paroi antérieure ou tubaire). La paroi antérieure
de la caisse du tympan (fig. 858, B) est encore, appelée ~o~M~M'e en raison
de ses relations avec la trompe d'Eustache (tuba) elle est occupée en grande
partie, en effet, par une large ouverture qui n'est autre que ~extrémité externe
de la trompe. Cette ouverture, que nous désignerons sous ]e nom d'ort/~ce <y7M-
pNM~Me de <ro)Mpe, est située à la partie la plus élevée de la paroi antérieure
de ta caisse et se trouve, par conséquent, directement en regard des cavités ,mas-
toïdiennes, qui occupent la paroi opposée. Il en résulte que la trompe d'Eustache,
la caisse du tympan et les cavités mastoïdiennes peuvent être considérées comme
constituant une seule et môme cavité rectiligne dont la partie moyenne, celle
qui correspond & la caisse, se ferait renflée et portée vers le bas.
a
Les rapports de l'orifice tympanique de la trompe méritent d'être précisés
avec soin (fig. 888, B). ~M haut, la trompe répond au conduit du muscle du
jE'~elle
marteau, dont elle est séparée par une cloison osseuse toujours fort mince.
-–E7t dehors, e~
se confond peu à peu avec la partie antérieure du promontoire.
la partie an téro.-supérieurc de la membrane du
tympan. Au niveau du point où l'angle supéro-externe de l'orifice de la trompe
prend contact avec le sillon tympanique, se trouve une petite ouverture en forme
cle fente c'est l'extrémité externe de la scissure tympano-ëcailleuse ou sct'ssM)'e
de G'~sef, a travers laquelle passent le ligament antérieur du marteau et
l'artère tympanique. Un peu au-dessous de cet orifice, nous en rencontrons un
second beaucoup plus petit c'est ro~tee de soWî'e de la corde du tympan.
Contrairement à l'assertion d'un grand nombre d'auteurs, ce nerf ne sort pas de
la caisse par la scissure de Glaser; mais, comme l'a démontré HuontER, il s'engage
dans un conduit spécial, le c6tM<~ d'FM~'e?', long de 8 à 10 millimètres, lequel
côtoie le côté externe de la trompe d'Eustache et vient s'ouvrir dans l'angle ren-
trant que forment la portion pierreuse et la portion écailleuse dutemporal, immé-
diatement en arrière de l'épine du sphénoïde, quelquefois sur le sphénoïde lui-
même. E~ &a!S, l'orifice tympanique de la trompe est limité par une surface
inégale, qui s'incline peu à peu en arrière et ne tarde pas à se confondre avec le
plancher de la caisse du tympan Cette surface, véritable paroi antérieure de
la caisse, sépare cette dernière de la portion ascendante du canal carotidien
(fig. 849). Elle nous présente un certain nombre de petits pcrtuis, toujours
très variables par leur forme et leurs dimensions ces pertuis livrent pas-
sage à des veinules et à un petit filet nerveux, le nerf csro~co-<?Kp(MM'~Me,
qui, comme on le sait (p. 620), relie le rameau de Jacobson au plexus caro-
tidicn.
La paroi antérieure de la caisse présente donc avec la carotide interne les
mêmes rapports de voisinage que la paroi inférieure avec le golfe de la jugulaire,
et le nom de paroi carotidienne lui conviendrait tout aussi bien que celui de
paroi tubaire. Entre la caisse et le vaisseau, en effet, ne s'interpose qu'une
simple iamellc osseuse, généralement fort mince et transparente, parfois même
plus ou moins déhiscente.
Ce rapport anatomiquc de la carotide avec la caisse du tympan nous donne
l'explication de ces battements isochrones aux battements de cœur que certaines
personnes ressentent dans l'oreille. ]I nous explique aussi les cas de mort par
hémorrhagie artérielle survenant au cours d'une affection suppurative de la
caisse.
Nous rappellerons, à ce sujet, que l'artère carotide n'est pas directement appli-
quée contre la paroi du conduit osseux qu'elle traverse. Elle en est séparée par
des cavités veineuses (RKKTORZiK, RÛDiNCER), plus ou moins nombreuses et plus
ou moins développées, mais constantes, qui communiquent en haut avec le sinus
caverneux et dans lesquellesviennent se jeter quelques veinules issues de la mu-
queuse tympanique.. C'est là une disposition anatomique fâcheuse qui augmente
encore les dangers des testons inHammtitoires ou utcereuses de la caisse du tym-
pan on conçoit en effet que ces lésions puissent, grâce aux connexions vascu~
laires précitées, avoir pour conséquence une phlébite des sinus.
Les osse)cts de l'out'e se disposent les uns à suite des autres en une chn.!t'to
)a,
non interrompue, qui s'étend transversalementde la paroi
externe à la paroi interne de ià caisse, ou, pour mieux dire,
de ta membrane du tympan à la fenêtré ovale. Ils ont pour'
fonction de transmettre intëgralement~au liquide iabyrin-
'thiquc les vibrations imprimées à la membrane du tyinpan,
par les ondes sonores qu'apporte à cette dernière le conduit
auditif externe. Ces petits os sont reliés entre eux par de
Fig.856. véritables articulations et sont fixés, en outre, par un cer-
Les osselets de Fouïe tain nombre de ligaments aux différentes parois de la caisse.
en position, vus par Malgré
leur côté antérieur. ces ligaments, iachaine des osselets jouit d'une
t, marteau. 2, enctume. grande mobititë, laquelle est mise en jeu par des muscles
3, ('trier. qui lui appartiennent en propre. Nous avons donc à décrire
7l~am.`J7f_7~a
l''Lesosse~s<W<~<~so~?KeM<;
2"LeurscoHM<?.M'oMS;
3°Leurs~Mse?es.
A.–DESCatPTION DES OSSELETS
_a.
do '<
b. Base. –La base de rëtrier est une petite pJaquc osseuse rempijgsant ta
fenêtre ovale et présentant, tout naturenement.ia même configuration generate
:J:
que cette dernière: une extrémité postërieure.a.rrondiee.tmousse; une extrëmite
antérieure, angu)euse';et pointue; un
hord supëricur, convexe; un bord
i
~csosseLet.s de l'ouïe s'unissent entre eux, tout d'abord, par de véritables arti-
cutattons. D'un autre côté, ils sont retiës aux différentes parois de la caisse par
des ligaments qui tes maintiennent en position tout en leur permettant des dëpta-
ccments partiets
1" Articulation des osselets entre eux. Le marteau s'articule avec t'enciume
et celui-ci avec rctrier. De là-deux articulations appartenant l'une et l'autre à. la
ctasse des diarthroses.
ÀRTicuLA'noN Du MARTEAU AVEC L'EKCHJME. L'articulation du marteau avec
t'enclume est une articulation par emboîtement réciproque. Du côte de la tête du
marteau, nous trouvons une surface ellipti-
que ou ovalaire, qui se dirige obliquement
ch bas et en dedans et qu'une arête a peu
près verticale divise en deux facettes secon-
daires. Le corps de l'enclume nous présente,
a son tour, une surfaee articulaire inverse-
ment conugurce et divisée également en
deux facettes plus petites, correspondant à
ceHes du marteau.
Les deux surfaces articulaires précitées
sont revêtues d'une couche de cartilage Coupe transversale de l'articulation du
hyalin, qui est un peu plus épaisse sur l'en- marteau et de l'enclume (PouTZER).
clume que sur le marteau. t, ntartcau. 3, euclume. 3, ligament cupsulairc
avec le ménisque ça forme de coin.
Mun, tes deux os sont. maintenus en pre-
sence par un ligament capsulaire ou en manchon, qui s'insère de part et d'autre
sur le pourtour un peu déprimé des surfaces articulaires. De la partie interne
de ce manchon iibrcux se détache un prolongement qui s'avance a la manière
d'un coin (fig. 86't, 3) entre les deux surfaces de l'articulation c'est un véri-
tablc ménisque intra-articutairc. H a été signatë pour la première fois en 1840
par PAppE~HEiM et constate depuis tors par RiiDiNCER et par POLITZER, auquel j'em-
prunte la ugure ci-dessus.
Comme toutes Ics diarthroses, t'articutation que nous venons de décrire possède
une synoviale, destinée a favoriser le jeu réciproque des deux os en présence.
Cette synoviale est même susceptible de s'enflammer et d'apporter alors un troubtc
plus ou moins considérable dans le fonctionnement de la chaîne des osselets.
B. ARTfcOLAfrtQN:PB~'ENC~uMEAVEC L'ETR~ER. Cette a-t'ticulatiôh est une ëhar-
throsc, Gomme surfaces articuiairesj elle nous présente t° du: côte de l'enclume~
une facette arrondie et convexe., occupant ]c côté interne de l'apophyse lenticu-
laire 2° du.cûtë de l'étrier, une facette de mêmes dimensions, arrondie et concave~'
situëesur te côte externe de la tête. Ces deux surfaces artic~iaires.so.n~~r~
l'une et t'autre d'une mince couche de cartilage et sont maintenues e~yrc~sence;
comme dans l'articulation précédente, par une capsule fibreuse renfermant dans
son épaisseur de nombreuses ùBres élasti-
ques. Ici encore nous rencontrons une petite
synoviale, .tapissant inténéureméntl~eea'p"
suie ûbreuse.
2° Union des osselets avec les parois de
la caisse. –Gh&cun dés trois articles de la
chaîne tympanique (Kg. ~862) est relié aux
parois de la caisse par des ligaments. Nous
décrirons ces ligaments pour chacun des
trois osselets.
CONNEXMNS TYMPANIQUES DU MARTEAU.
Abstraction faite de ses connexions avec la
membrane du tympan, connexions qui ont
été décrites précédemment, le marteau est
maintenu en position par quatre ligame.nts,
que t'en distingue en supérieur, externe,
antérieur et postérieur
Le ligament sMjpeneM?' du marteau
(ng. 862,2) descend presque verticalement
Fig.862. de la voûte de la caisse sur l'extrémité supé-
La chaîne des osselets et leurs ligaments, rieure de la tête du marteau.H est fort court
vus en place par leur côté antérieur et de forme cylindrique. On le désigne encore
sur une coupe teTtic&-t.Ta.Tis\Ms&te de la
caisse. quelquefois, en raison même dé sa situation
t, marteau. –2, son ligament supérieur. 3, son et de son rôle, sous le nom de ligament sus-
ligament externe. 4, son apophyse courte. ~eMs<?M?'du marteau.
5, surface de section de son apophyse grêle.
6, tendon du muscle du marteau. 7, capsule de Le ligament e.r<o'me (ng. 862, 3) est égale-
t'articulation du marteau' avec l'enclume. 9, liga-
ment supérieur de l'enclume. 9, capsule de l'arti- ment fort court,~quelquefois peu développé.
culation de l'enclume avec letricr. 10, 10', liga-
ment annulaire de l'etricr. 1J s'insère, d'une part, sur la paroi externe
a, membraue du tympan. b, membrane de
Schrapnell. c, caisse du tympan. d, poche de de la caisse, immédiatement au-dessus du
Prussak. e, vestibule, avec les orifices des canaux bord supérieur de la membrane du tympan;
demi-circulaires. rampe tympanique du limaçon.
d'autre part, sur le coté externedu marteau
au niveau de l'union de la tête avec le col. Il forme la limite supérieure de cette
dépression en fossette qui répond à la membrane de ScHRAPNEU; et que nous avons
désignée plus haut sous le nom de poche supérieure de la. membrane tympanique.
PoUTZER a signalé dans l'appareil ligamenteux, qui va de la paroi externe de la
caisse au marteau, un système de cavités, grandes ou petites, arrondies ou ovalaires,
qui sont revêtues d'épithetium et dans lesquelless'amasse un liquide jaunâtre, trans-
parent, analogue à de la tymphe (fig. 863).
Le ligament <:K<e?'eM)', remarquable par sa longueur et par son origine, naît à
~a base du crâne, au voisinage de l'épine du sphénoïde ou ~ur cette ~pine. De ta,
il se porte en dehors, en côtoyant la scissure de GLASER. Puis, it .pénètre dans la
caisse dit tympan a travers la partie la ptus targc de la scissure et vient se fixer
sur le cpt du marteau ainsi que sur ta base de son apophyse tonguc. C'est ce !iga-
ment que certains autours ont décrit à tort comme
étant un muscle, le MUtse~e e.K<~)'Me du tM<:r<eaM.
Non seulement ce n'est pas un muscle, mais ce n'est
même pas un véritable ligamenti) doit être consi-
dërë, en etïet (URBANTSCH)TSCH), Comme un reHquat
de cette bandelette cartitagineuso qui, sous le nom
de cartilage de Mecket~ relie, chez l'embryon, le mar-
teau au maxiHaire inférieur (voy. EMBRYOLOûtE).
Le ligament posMr<eM?' n'est autre que le faisceau
le plus reculé du ligament externe. Ce ligament est
exactement situé dans ie prolongement du Ugament
antérieur et, comme tous les deux s'insèrent sur le
col du marteau et
passent par son axe
Fig.863. de rotation, llELMHOLTZ
Système de cavités entre la les a réunis en un seul
membrane tympanique et le
col du marteau (PouTZER). sous le nom de liga-
l, tôte du marteau. 2, sa courte ment axile du mar-
apophyse. 3, rebord tympanique.
5, membrane.fïacctdc de SoaRApNELt.. teau.
5, poeite supérieure do PcNaaAK. 6, pe-
tites cavités creusées dans une tamc
membraneuse qui s'cteud de la membrane ~B. CONNEXIONS TYM-
flaccide au col du marteau. 7, Ugament
externe du marteau. 8, 8, replis PANIQUES DE L'ENCLUME.
Deux ligaments
1'1,
muqueux (non constants).
'L' t'enctume aux parois
unissent __1 de la caisse.,
Le premier, ligament SMpe?'eMr (iig. 862, 8), des-
cend de ta voûte sur le corps de l'os. It -n'est pas
constant et, quand il existe, it n'est bien souvent
constitué que par un simple repli de la muqueuse.
Le second, ~<MKen< pos/et'teMr, relie te sommet
de ta branche supérieure de t'enc) urne au pourtour
de la petite fossette où il repose. Cette partie de
l'enclume présente, on s'en souvient, un revêtement
cartilagineux et il existe parfois, sur le point où
elle s'unit à la paroi postérieure de la caisse, une
véritable articulation en amphiarthrose.
Fig.864.
C. CONNEXIONS TYMPAKiQUES DE L'ETRIER. Les Coupe horizontale de l'articula-
relations anatomiques de t'étrier avec la paroi in- tion de l'étrier avec la fenêtre
ovale (schématisée d'après une
terne de la caisse ont été bien décrites, en 1870, préparation de BnuNNER).
par BRUNNER et par EvsELL. On sait que la base de A, rebord antérieur de la fenêtre ovale.
l'étrier, revêtue de cartilage sur sa face vestibulaire cheP,antcrteurc
son rebord postérieur. i, bran-
de récrier. 2, sa
et sur sa circonférence, est logée dans la fenêtre branche postérieure. 3, couche osseuse
de sa base, avec 3', sa couche carUfagi-
ovale, dont le pourtour présente également un ncusc. 4, 4\ couche carHIaghieuse
doubtauL la circoifcrcucc de la fenêtre
revêtement cartilagineux (fig. 864). Les deux ré- ovale. 5, 5', tigament annulaire.
gions osseuses, circonférence de t'étrier et pourtour 6, périostevcsLibulatre. 7, peritymphe.
,;n"v: ;t" r,
8, muqueuse de la caisse, recouvrant
de la fenêtre ovale, ne sont pas exactement en les branches et la base de l'étricr.
contact entre elles existe une petite fente circulaire dont la hauteur augmente
1 "1
peu à peu de l'extrémité postérieure, où elle mesure 't8 seutement, vers l'ex-
trëmitë antérieure, ou elle atteint jusqu'à dOOj~(EYSEH.). Cet espace est comble
par un système de libres qui se détachent de lacirconfërence de la base de
l'etrter et qui, de, lu. vontcnrayonnant se fixer sur le pourtour de l'a fenêtre
ovale. L'cnsemMedecosnbres.cn partie conjonctives, enpartte~)asttquës,constt-
tue le ligament ~MKM~SM'e~ base de l'étrier (fig'. 864, S, S'). D'après M.ûMNOER.it
existerait dans l'appareil ligamenteux qui unit i'étrier&, ta fenêtre ovale des cavi-
tés irrëguUères rempiies de liquide. Mais l'existence de seinMablës cayitës est~~
moins douteuse PouTZER, dans les nombreuses coupes qu'iL a faites de ta. région
qui nous occupe, n'a jamais pu les rencontrer.
des mouvements qui lui sont communiques par )'nn,Ou l'autre des deux osselets
entre lesquels il se trouve situé:
1" Muscle du marteau. Le
muscie du marteau est un petit
muscle fusiforme, long de ~p à
2S millimètres, occupant dans la
plus grande partie de son éten-
due le canal osseux qui porte
son nom et que nous avons déjà,
décrit à propos de la caisse du
tympan (p. '1092)'. H prend nais-
sance 1° sur la paroi supé-
rieure de la portion cartilagineuse
de la trompe d'Eustache; 2"dans
l'angle rentrant que forme la
portion pierreuse du tempérai
avec sa portion écaiHeuse;3" sur
la partie du sphénoïde qui est.
voisine de cet angie.
De là, il se porte obliquement
en arrière, en dehors et en haut,
en tongeant le côté supérieur et
Fig. 865. interne de la trompe. Il arrive
Le muscle interne du marteau et la trompe d'Eustache, ainsi dans la caisse du tympan et
vus sur une coupe longitudinale de ce conduit.
suit la paroi interne jusqu'à la
H, enclume. b, marteau. c. membrane du tympan, dont le en
tiers antero-superienra été détacha par la coupe. < paroi interne fenêtre ovale. Se coudant alors à
de la caisse. c, cavité glénoïde du tcmporaL y, artère carotide
interne. angle droit, il se dirige en dehors,
1, portion nx-mbraneuscde la trompe d'Eustache. 2, sa portion
osseuse. -.3. son orifice t~mpanique. 4, son orifice pharyngien. se dégage du canal osseux qui
5~ coupe de sa portion cartilagineuse. t!, sa portion fibreuse.
~rignec en bas et en dehors.
l'a abrité jusqu'ici, traverse hori-
7. le muscle du marteau dans son
conduit osseux.– 8, son tendon terminal, formant un angle droit zontalement la caisse et finale-
avec la portion charnue pour s'attacher sur le côté interne du
manche dn marteau. 9, son nerf venant du ganglion ottquc. ment, vient s'attacher a l'extré-
10~ apophyse sbtoïde.
mité supérieure du manche du
marteau, un peu au-dessous de son apophyse grêle (fig. 865, 7 et 8)
Le musctc du marteau, comme le canat osseux qui )c renferxic, présente deux
portions, bien différentes i'unc (in l'autre par tour direction, par leur iongueur et
par leur structure une portion interne, qui est a peu prcn paraHè)e a. l'axe du
roGher; 2" une portion externe, qui est perpendicubirc à 1a précédente. La pre-
tnière, beaucoup plus longue, est charnue et, répond au corps du muscic; la
seconde, relativement fort. courte, est constituée par son tendon.
Nous ajouterons que, dans son cana) osseux, )e musctc du marteau est entoure
d'une atmosphère de tissu conjonctif iache, qui favorise son glissement et qui
joue a. son égard te rote d'une bourse séreuse.
2''MusGle de l'étrier. Ptus faible que le muscle du mat-tea.u, te muscte de
re-trier (itg. 866,10) est renferme comme lui dans un canat osseux précédemment
décrit, te c<MM~<~e pyt'CMn~e, qui vient
s'ouvrir, Qn s'en souvient (p. )092), sur la
partie postérieure de la caisse du tympan.
H ha.it en bas, dans le fond du canat de la
pyramide. De ta, H se porte vcrt.icatcmcnt
en haut, paraHeIcment au facia), qui est
p)ace en arrière, et conserve ccHe direction
dans la ptus grande partie de son étendue.
A son extrémié supërienre, il s'inuëchitcn
avant, comme le canal on il est contenu, et
se jette en même temps hur un tendon très
grêle, Ce tendon terminal du muscle sort
du canat osseux par le petit orifice circu-
laire que présente le sommet de la pyramide,
traverse horizontalement la parLie do la
caisse qui sépare ta pyramide de t'etrier et
vient s'attacher à ce dernier os, soit sur le
bord postérieur de sa tête, soit tir son coi.
D'après RuntKGEn, il enverrait une expan- Le muscle de l'étrier, dans son canal
sion au rennement lenticulaire de rcnctume osseux.
cette expansion n'est pas constante. i.j'at'oiuu,crucdctacaissc.2,t'<-ut'L''covak.
<t\cci'<ict'c~t'!açc.–3,t'amide.–4,par~c
Le muscle de l'étrier, vu sur des-coupes ini~['ieu)'cdciamc)nbt':nu;dnt,;mptHt.o~ca~a!
longitudinales, a la forme d'une poire sur h mpano i tnastoïdien. 6, anU'c mas~omtcn.
tcadott du muscle mLernc du marteau, s'fchappauL
des coupes transvcrsatcs, celle d'un prisme du bec de cuiller. 8. aqueduc de Fallope c~ uerf
t'aciat, avec 9, corde du t.yutpau. tC, niuscle df
a trois pans avec angles arrondis (PouTZEn). ~~h'ifr,&YM~&o~~Aou.cou~u~~u
)uusc!cdumar),cau.
Sa longueur totale est de 8miHimptrcs, dont
1
be pour sa portion cachée
intra-tympaniquc.
.1
# ou pyramidatc et sautemcnt pour sa portion hbre ou
1
3° Action de ces deux muscles. –Les ossctcts tJe t'ouïs nunt, art.icu!~ d'unc
façcu tcHe que le dëptaconoit (te ['un d'eux, quetque fai).c qu'H soit, cutraiuc
toujours d'une façon indirecte le deptaccment dos deux auti'CM. U se produit ici,
dans notre chaîne tympanique, quetquc chose d'anaiogucaccqui se passe dans u)t
mouvement de sonnette te moindre mouvement imprime il un point quelconque
dcrappareil retentit fatatement sur ses deux extrémités et sur tous tes points
intermédiaires. Ceci posë~ examinons séparément .faction des deux musctcs
moteurs de ta. chaîne des ouseteb..
a. ~c<<OM <~M ??!Mso~e~MMMWeaM. Le musde du tnarteau tout d'abord, ayant
à sa terminaison une direction transversnle, attire en dedans )o point sur tequetit
.s'insère, c'est-a-dirc l'ex.trëmitësupériouretdu manche du m!).rtëp.ù. Cetui-ci bas-
cu!e autour de son col d'une façon tcHo que son extrëtnitë inférieure se porte en
dedans, tandis que son extrëmit(! supérieure ou tête s'incLuTeien~ dehors. M~~ ce
n'est pas tout.: le corps de t'eNc!ume,
qui est soHdenlent articu!~ aye .ta
tête du marteau/ suit cette dernière
dans son dëptacemeht, en pivotant
autour de sa branche hôrizontâle.
Du: même, 'coup; sa .brancite' 'vert''
cale se d~ptac~ cn~dëd~ns~
tant deyant.eHcU'etriGr,~lequcl sten-
fonce ciansia, fenêtrebvà)~ 867).
Yoi!a donc les' deux principaux
effets de la contraction ~du~ muscte
du marteau 1° déplacement en
dedans du manche du marteau
~déplacement en dedans de la base
de l'ëtrier, Le premier dé ces mou-
vements a pour résultat, on le con-
çoit~ de reporter vers le centre de la
caisse l'ombilic de la membrane
tympanique et, par conséquent de
tendre la nïembrane tout entière;
J-tg.OU).
Schéma représentant le mode de déplacement des le second, de comprimer le liquide
osselets sous l'influence de la contraction du contenu dans !ë vestibule et d'aug-
muscle dumarteau. menter ainsi la pression intra-Jaby-
a, conduit auditif externe. &, caisse du tympan.
bule de l'orciHe interne. –<~ fenêtre ovate.
c, vesti- rinthique.
1, membranedu tympan. 5, manche dn marteau. 2', sec- Examinons maintenant 1~ muscle
tien de son apophyse grc)e.– 3, sa tète. 4, insertion du
tendon du musctedu marteau. –5, apophyse verticatc de l'en-
dumc.–6,satête.–7,etrier. de t'ëtrier,
(Les tracés en rouge indiquent les déplacements qu'imprime a b. ~c~oK~MMMSC~e~e l'étrier.
la chaîne des osselets et à la membrane du tympan la contrac-
tion du muscle du marteau, taqucne s'exerce dans le sens indi- Le muscle de rëtrier~ après sa
quépartanèehe.) réflexion, a, une direction postéro-
antérieure. Il attire donc en arrière, quand il se contracte, la tête de 1 étner sur
laquelle il s'insère. Voilà le mouvement immédiate Iemouvcmentdirect:it est en lui-
même fort simple mais il va retentir comme tout à l'heure sur les deux extré-
mités de la cha!ne. Du côté de <'e<)'e?', la base de cet os exécute autour d'un axe
vertical un mouvement de bascule, en vertu duquel son extrémité postérieure
s'enfonce dans la fenêtre ovale, tandis que son extrémité antérieure en sort. Or,
comme l'axe de rotation (fig. 868, y) 'est beaucoup plus rapproché de fextrëmité
postérieure que de l'extrémité antérieure, en raison probablement de la largeur
inégale du ligament annulaire (p. 1106), il en résutte 1° que le déplacement en
dedans de l'extrémité postérieure de l'étrier est plus faibte que te dep~cemeM<
en <~Aors de son extrémité antérieure, ou, en d'autres termes, que la portion de
l'étrier qui s'enfonce dans le vestibule est moins considérable que celle qui en sort;
2° que ce double déplacement agrandit en définitive la cavité vestibulaire et, de
ce fait, amène une diminution de pression dans le liquide )abyrinthique.– DM
côté de l'enclume, la branche verticale de cet os se porte en arriërë, comme !a
tête de l'étrier avec laquelle elle s'articule. En même temps, le corps de l'enclume
rieure ou manche se purte en
dehot's. Ce dernier mouvement a,
pour résultat d'ëtoiguer du centre
de ta caisse l'ombitic de )a mem-
brane du tympan et, par consé-
quent, de relâcher cette dernière
membrane.
c, ~tc~oM comparée des dem?
WMse~. Au totai, tes deux
inuscies moteurs de la chaîne des
ossotets exercent )eur action sur
)es deux facteurs suivants, qui
ont une importance considérable
dans le phénomène de l'audition
t'etat do tension de la membrane Fig.868.
du tympan et ta pression iutra- ~chëtm. représentât, le. uiode de dcpftif'cntcnf.de
tabyrinthique. Lamusctcdu mar- !'eLrtGi' sous i'~Hue~ce de la conU'ac~oa du rnuscïc
.de~ëtrier.
teau tend ta membrane tympa- A,t\).t'ict'anrcj)t)S.–H~}.t'trict'a)n'c~!a.c<'n)h'uctio!t(h'so)i
nique et détermina en même tuuscte.–f.bnsfdct't'h'n'f.–2.rcbot'<.);mt~rtf-n!'tfHf<ift'n~![i'i'
ovatc, avec 2\ sou robord ['ost~ricn' 3, f\t';nnn!c. 4, tendon
temps une augmentation de pres- dunm~ctodûl~Lrict'.
M,por~ionan~ricnrcdu Intiment; annu!aii['e,p!Lfs!onguc que ~.[tO!
sion dans le tiquidc du tabyrin- Uonjtost.ël'tcut'cdc ce [ncmc ligament,. –~f'J', diamRh'e an~i'o-pûst.
rieur de Ja fenôh'c ovalt: passant, par la bitsc de rctt'ier au repos,
the. Le muscle de retrier relâche !po'tit, par lequel paHsc la UgueverLicatGqm rcprcscutc l'axp de
la membrane tympanique et ro!.at,tondcr6t.rieF.
abaisse la pression dans le labyrinthe. Les deux muscles sont donc reciproquc-
ment.autagonistes.
A l'état de contraction du muscle du marteau, ta membrane du tympan, forte-
ment tendue, vibre plus difficilement, en même temps que le liquide labyrin-
thiquie, dont la pression est augmentée, reçoit des chocs moins violents. Quand le
muscle de rétrier se contracte, les conditions physiques de la membrane du tym-
pan et du liquide du labyrinthe étant justement inverses, l'oreille moyenne est
admirablement disposée pour recevoir et transmettre les moindres bruits.
Dès lors, il est vraisemblable d'admettre que le muscle du marteau se contracte
dans les bruits violents et cela pour les assourdir que le muscle de l'étricr inter-
vient, au contraire, pour disposer l'oreille a la perception des bruits faibles ou
lointains. Comme l'a dit TovNBEE, le muscle de l'étricr est le muscle qui écoute,
tandis que le muscle du marteau est le MUtsc~e qui p?'o<<e le Me?' auditif eoM<?'e
~es6)'M!'<sMt<eHses.
La caisse du tympan est tapissée dans toute son étendue par une membrane
muqueuse appe)ée muqueuse <ynipaHt~Me.
de
Au niveau des points ou la chaîne des osselets entre en contact avec les parois
la caisse tympanique, la muqueuse se réfléchit sur elle et lui forme une gaine
complète, toujours fort mince, mais partout continue. H en résuttc que les osselets
de l'ouïe, tout en occupant la caisse, se trouvent placés en dehors de la muqueuse,
tout comme les viscères abdominaux en dehors de leur membrane séreuse. Pour
compléter l'analogie, noustrouvonsencpreentrelesparois de la caisse et la chaîne
des osselets un certain nombre de prolongements muqueux, véritables mësos
amenant à ces derniers leurs muscles, leurs ligaments et leurs vaisseaux.
Ces replis muqueux, jetés entre les osselets et les parois de la caisse, a~
tantôt la forme de.simples soulèvements de la muqueuse,;tantôt cel!e.de:vét'itables
ponts ou cylindres creux; Déjà, en 1866, ZAUFAL nous en a donne une bonne des-
cription, complétée depuis par URBANTsCHtTSCHet par ScHWALCE~Tous ces auteurs
s'accordent à reconnaître qu'Us sont très variables, suivant les sujets, par leur
nombre et par leur développement. Nous signalerons parmi les plus importants
1° les deux replis tubulcux qui enveloppent le tendon du muscle du marteau et
celui du muscle de l'étrier;2" le repli vertical qui, de la paroi supérieure de la
caisse, descend sur la tête du marteau, en formant une gaine au ligament supé-
rieur de ce dernier os; 3" un repli similaire, non constant, qui descend sur le
corps de l'enclume; 4° un repli horizontal, qui comble l'espace demi-circulaire
compris entre la base de l'étrier et ses deux branches c'est la meM~'<XKeo6<M-
)'a<?'ï'ce <~<? <'e<rïe?'; qui se continue en arrière avec la gaine muqueuse du muscle
de l'étrier; 5° deux replis horizontaux, l'unpostérieur, l'autre antérieur, que sou-
lèvent en dedans les deux ligaments tympano-maMëolairespostërieuî'et antërieur;
sous le premier de ces replis s'abritent encore l'apophyse grêle du marteau, le
ligament antérieur de cet os, l'artère tympanique et enfin la portion antérieure
de la corde du tympan.
Fig.869.
Structure de la muqueuse tympanique.
À. Coupe à travers muqueuse de la paroi labyrinthique de la caisse du tympan d'uu aduUc (d après BRUNnsn).
t, 6pith6tium à cils vibratiles. 2, cellules basales. 3, tissu conjonctif de la muqueuse.
B. Coupe de la membrane du tympan, au niveau du bourrelet annulaire (d'après Ban~Nm). i, cp~thetium j))at de
la couche muqueuse de la membrane du tympau. 2, épithélium bas à cils vibratiles du bourreletannulaire. 3, limile
entre les deux formes d'ep~tictium. 4, fibres circulaires, vues en coupe. 5, libres radiées.
V. CAVITES MASTOÏDIENNES
soudées..
ancunc importance chez t'aduite ou )cs deux. pièces osseuses ,en question sont
cnUèrement
1°Disposition générale. Dos cavités que nous présente la portion masto')'-
dicnnc du tempora), il en est une bcaucoup.piusgra.ndë que les autres: c'est
)'aM<?'<? ~as~oMte~. 'EHe~ aiordi-
natren:tënt' une forme \ovdït)e: a.
grand .axe''antdro-post~rieur~
fait suite immëdiatement au canat
tympano-iuastQMicn.:Tout autour
do .l'antre se disposent dps. cavi-
tës ptus pefites~~qui toutes coni-
Muniquent.en treettcs, qui toutes.
aussi communiquent avec ia ca-
vité pt'incipa)c ce sont les ce~-
~M~es was<oMM?ïHe$. EUes for-
ment à i'antt'c comme une coque
ceHuteuse, beaucoup phts dëvc-
~T2~
)oppGG en .bas et en dehors que
sur tous les autres points (fig:
Les cellules mastoïdiennes sont
esscHtieHemcnt va.ria.Hles. pat-
Les cavités Mastoïdiennes, vues sur une coupe verti- leurs dimensions, par leur forme
cale de l'apophyse mastoïde. pratiquée suivant Faxe et par leur orientation. Le plus
de la trompe d'Eustache (côte droit segment poste-
rieur de la coupe). souvent, elles sont aUongecs et
A, apophyse mastoïde- B, c:ni~ gï~noÏde. C, vc'HCjugHtaitp.
leur grand-axe se dirige vers ic
). paroi intet'nc de ta caisse.– 2. membrane du bH'pan, dont ta centre de t'antre mastoïdien à ta
partie supérieure a Été d~tacttëe avec le segment atttet'icur de la
coupe. ~t. hec de cuiller. manière de rayons. Mais ce n'est
4, portion osseuse, de la tt'ompc
d'Eustachc, 5, facette articulaire pour la branche horixontatcde
l'enclume.
S, cellules mastoïdiennes.
pas là une disposition constante
6, canal tvmpano-tnastoïdicn. 7~ antre mastoïdien.
et j'ai actueUemëntsous tes veux
trois temporaux sur lesquels les cellules mastoïdiennes présentent une orientation
tout opposée elles s'allongent parallèlement aux parois do la grande cavité
centrale.
2"Rapports. Les cavités mastoïdiennes présentent des rapports importants,
intéressant principalement le chirurgien. avant, elles répondent successive-
ment aux canaux demi-circulaires, à la caisse du tympan, a la paroi postérieure du
conduit auditif externe. AaM~, elles sont séparées de la cavité craniennepar
une mince lame de tissu compact, qui fait partie de la face antérieure et du bord
supérieur du rocher. ~M bas, elles répondent a la rainure digastrique et a l'apo-
physe mastoïde. Elles descendent assez fréquemment, surtout chez les vieillards,
jusqu'au sommet de cette apophyse. ~M~<?/t0?'s, elles occupent le plan profond
de la région dite mastoïdienne. Une lame de tissu compact, quelquefoisfort épaisse,
mais le plus souvent fort mince et même transparente, les sépare des parties
molles. On a môme vu;, sur certains sujets (ScHWAR'rzE), cette lame osseuse man-
quer par places, auquel cas les cavités mastoïdiennes n'étaient fermées du côte des
téguments que par une simple lame de périoste. ~M arrière et en dedans, !es
cavités mastoïdiennes sont limitées par la face postérieure du rocher et par ia face
interne (le la portion mastoïdienne du tcmporaL Entre ces deux surfaces osseuses
se trouve une gouttière profonde a direction verticale, dans laquelle se loge. a
l'état frais, ta portion descendante du sinus latéral. Sur ce point, tes cavités mas-
toïdictmes et le vaisseau veineux sont sépares par uuo iamc osseuse de tissu com-
pact, qui, sur certains sujets, est très épaisse, mais qui, sur bien d'autres, est mince,
transparente, cédant sous le doigt (fig. 883). Cette )ame osseuse peut même man-
quer~sur une étendue plus ou moins considérable et, dans ce cas, ta paroi vascu-
[aire-ct le revêtement muqueux des cellules osseuses se trouvent en contact im-
médiat. Est-it besoin d'ajouter qu'un pareil voisinage est inquiétant, ]cs afîections
suppurativcs de ta caisse du tympan et des cavités mastoïdiennes qui lui font
suite pouvant amener, par voie de propagation de proche en proche, une phlé-
Juto du sinus latéral avec son cortège de symptômes toujours graves, la throm-
bose, iapyohcmie, l'embolie et une mort plus ou moins rapide.
3" Cavités pneumatiques et cavités apneumatiques. –Nous avons dit plus
haut quêtes cavités qui sont creusées dans la portion pétro-mastoïdiennc du tem-
poral se trouvent en communication avec ta caisse et sont par conséquent remplies
d'air. Dans la plupart des cas, cependant, il existe un certain nombre de cellules
qui appartiennent au diploé et qui, a ce titre, renferment à leur intérieur, non pas
del'air, mais une moelle semi-liquide et de coloration rouge&tre. Le développe-
ment respectif des cavités pneumatiques et des cavités apneumatiques ou dipioéti-
ques est fort variable. Les recherches de XncKERKANDLont établi à ce sujet i" que
l'apophyse mastoïde est tout entière pneumatique dans une proportion de
36,8p. ']!00; 2° qu'elle est presque totalement diptoëtique dans une proportion de
20p. '100; 3~ qu'elle est enfin moitié pneumatique et moitié diploëtiquc dans le
reste des cas, c'est-à-dire dans un& proportion de 42,8 p. 100.
nuscHKE et Zo.)A ont signale les premiers l'oectusion possible du canal tympano-mastoïdiea
par une meiubrane permanente. Cette membrane obturatrice, qui a été retrouvée depuis par
UMAKTSCHnscn,n'exclutpourtant pas la présence de Fair dans les cavités mastoïdiennes. Car,
comme l'a fait remarquer It~RTL, les cavités en question peuvent être mises en communication
par quelque fissure anormale suppléant le conduit ordinaire.
4° Revêtement muqueux. Les cavités que nous venons de décrire, tant les
cellules mastoïdiennes que l'antre mastoïdien, sont tapissées par une membrane
muqueuse, qui est le prolongement de celle de la caisse. A sa surface libre se trou-
vent assez fréquemment des prolongements, qui, sous forme de filaments, s'éten-
dent d'un point à un autre de la paroi et qui présentent la même signification et la
même structure que les formations similaires de lacaisse. Le revêtement muqueux
des cavités mastoïdiennes est partout fort mince. Sa couche profonde s'unit inti-
mement avec une lame périostalc également fort mince. Son épithélium est formé
par des cellules aplaties et dépourvues de cils vibratiles.
5° Vaisseaux et nerfs. Les avères, destinées aux cavités mastoïdiennes pro-
viennent en partie de la stylo-mastoïdienne, en partie de la méningée moyenne.
Celles qui émanent de ce dernier tronc leur arrivent, par leur face supérieure à tra-
vers la suture pétro-écailleuse. Les veines suivent les voies les plus diverses
un certain nombre d'entre elles se jettent dans le sinus pétreux supérieur et dans
le sinus latéral. –Les m~s, exclusivement sensitifs etsympathiques,ont la même
origine que ceux de la caisse dutympan,
Voyez, au sujet des cavités mastoïdiennes: BtRM)NGHAt),yAe<o~o~)'~Mea<~<!a<o~
mastoïcl ReptOM of lite S/MtH, M'i<h $pec:ay. !'e/'e)'eKce <o opM'a<MM tm <he t'e~tp)!. Thé Brit. med.
Journ.,1890.
gueur totale de la trompe est de t, portioa mGti)braneusc de la trorupe d'Eustache. –2, sa.por-
iion osseuse: 3., son orifice tympanique. 4, son orifice phap;u-
3S à 48 millimètres, dont les ~icn. 5, coupe de sa portion cartilagineuse. 6, sa portion
fibreuse érignéc en bas et en dedans. 7, le muscle du marteau
deux tiers pour la portion fibro- dans son conduit osseux. 8, son tendon terminal formant un
angle droit avec la portion charnue, pour s'attacher sur lé côte
cartilagineuse, le tiers seulement interne du manche du marteau. 9, son nerf venant, du ganglion
otique. 10, apophyse styloïde.
pour la portion osseuse. Son ca-
libre est indique par les chiffres suivants, qui se rapportent aux trois points les
plus importants l'orifice tympanique, l'isthme, l'orifice pharyngien
dela.trompe.
OriCcetympMtique.
Isthme
Orifice pharyngien.
HAUTEUR
2
8
LAEGEUP
SiniUim.Smitiim.
t
5
4° Rapports. Lo mode de conformation extérieure de la trompe d'Eustache
nous permet de lui considérer 1° deux faces, que l'on distingue en antëro-externc
etpostëro-interno;'2°deuxbords,l'un supérieur, l'autre inférieur; 3° deuxori-
lices, l'un externe ou tympanique, l'autre interne ou pharyngien.
A. FACE A~TËno-EXTERNE. La face antét'o-externe répond successivement, en
allant de dehors en dedans 1° a la scissure de Glaser 2° au muscle péristaphylin
externe, qui prend sur elle un certain nombre de ses insertions et qui la sépare
du muscle ptérygoîdien interne 3° au bord postérieur de l'aile interne de l'apo-
physc ptërygoïde, qui prcs3nt3 ordinairems)~t a sa partie supérieure une légère
echancrurc destinée à recevoir iatrotupe.
/F. FACHposTËHO-tiSTEK~E.La. faco posLëro-interno cst.sneccssiveincnten rap-
port, en aUant dans te m6ni3 sens 1° ayec !e canal osseux de )a carotide, qu'i)
croise a angle aigu; ia carotide n'est souvent séparée de )a trompe que par une
famé osseuse fort mince, )a)ne osseuse qui psut môme, dans certains cas, faire
défaut 2° avec le musc!e perista.phyiin interue, auquel cUc fournit (pteiqucs points
Fi~.87~.
Rapports de la trompe (ibro-cartitagineuse avec la base du cràue.
(Du côté droit, la trompe est cti place; du c.U< gauche. elle .a été enlevée pour montrer les surfaces d'iuscrfiou aloi
musefesperistaphifinsinferMectcxtoruc.)
t, gouUicre de la trompe cartilagineuse. 2. sa paroi postero-iutcrne. 3, sa paroi antcro-c'Ltcrnc. 4. son cïtrc-
nnf.~ pharyngiCMHc. 5, son cUt'emit6 tyntpaiuqMe. 6, aile externe de l'apophyse pL~t'ygOtdc. –7,7, son aile intente~
.ncc 7', sou tubercule tubahe. 8, fossette naviculaire. 9. surface d'insertion du muscle peristaphyti" externe.
h', surface dinscrtiou du peristaptt~iin interne. ii~ trou ovale. i~ trou petit rpttd. –i~, épine du sphenodc.
t4, canal carotidien. la. fosse jugulaire. i6~ scissuce de Glaser, avec 16', orifice antY't'icur de la par.ic osseuse de ta
trompe. i7. trou déchire postérieur. )S, trou déchiré antérieur. tf, trou occipital. 20, aqueduc du thnacou.
–2t, canal de Jacohson.2, coudées de l'occipital.
a. rocher. b, sphénoïde. c, cavité gteaeïdc du temporal. d, apophyse Lasilairc. e, f, orifice uharynsieu
desfossesuasates.
ARTICLE JU
OREILLE INTERNE
Fig. 879.
Les éléments osseux de l'oreille interne, vus en place, après ablation des portions osseuses qui
la recouvrent (temporal droit, même orientation que dans te segment B de la figure 84t, déjà
étudiée pageiOSt).
1, caisse du tympan, paroi inférieure et postérieure. 2, pyramide. 3, fenêtre ovale. 4, fenêtre ronde.
5, limaçon, vue antérieure. 6, canal demi-circulaire supérieur. 7, canal demi-circulaire postérieur. S, canal
demi-circulaire externe. 9, 0', partie du rocher évidée pour dégager les canaux demi-circulaires et le Hmacon.
10, sommet du rocher. ii, aqueduc de FaUope, avec
nal carotidien, avec i2', canal carotico-tympanique. –i3,
if. orifice pour le grand nerf pétreux superfciel.
cavités mastoïdieimes. 14, fosse jugulaire.
i2, )2, ca-
15, apophyse
ïmtstoYdc. i6, partie postérieure de ~'ecaittc.
(Les flèches rouges indiquent le trajet que suit l'artère carotide interne.)
osseux (fig. 879). Dans ces cavités osseuses, se trouvent incluses~ à l'ëtat frais,.
d'autres cavités plus petites, aux parois moites et membraneuses, dans lesquelles
viennent s'épanouir les fibrilles terminales du nerf auditif leur ensemble cons-
titue le ~~)':M~e tKeM~'aHetKC. Les cavités du labyrinthe membraneux sont
remplies par un liquide, appelé e~o~/M~e. De ptus, elles ne sont pas en contact,
du moins sur toute l'étendue de leur surface extérieure, avec la paroi de la cavité
osseuse qui les contient et les protège entre la surface intérieure du labyrinthe
osseux et les formations molles du labyrinthe membraneux s'étale une deuxième
nappe liquide, que l'on désigne sous le nom de pe?'t7ymp/ie.
L'drsiHo interne nous présente doncùétudier:
l°Le~~y~M<Aeo~eM.K;
2°Le~&M<AeMe?M~<:MeM.r;
3°L'eK~o~M!ieet)ap~7yM~e;
4°Lc8~'?)MMaMO~s)!e~eMSMd'e~'SMd!<{'
Nous décrirons successivement, et dans t'ordreindiquë ci-dessus, toutes ces
.J.~
parties constituantes de t'oreiUe interne; puis/ces parties une fois connues, nous
indiquerons sommairement ce qui a trait à leur C!rcM~<MK sanguine et ~Mtp/
<Me.?
.LA1~~M~~E~
Letabyt'inthc osseux est tout entier cache sous t'écorce de i~ portion pierrcuss
uu tcmporai, et, pour t'apercevoir, iLfaut de toute nécessite eniever a ta gouge les ;`
deux faces antérieure et postërieure du rocher (ug. 879). It comprend lo~u~
cavité centrale, )e~es<~M~;2'' en arrière du vestibule, un système de cavités
Fig.880.
Vue d'enseu)b)e des cavités osseuses du temporal, ouvertes par en haut (temporal droit/même
orientation que dans la figure précédente).
Deux coupes priucipales. l'une horizontale passant un peu au-dessus de )a fenêtre ovate. l'autre vcrtico-transversate
enlevant ta paroi antérieure du conduit auditif externe. plusieurs coupes secondaires, obliques en bas et en dehors, iuté~
rossant ta face externe du rocher sous dinerents angles et abrasant la paroi antéro-cxterncdu vestibule et du limaçon,
permettent de saisir les Dtpportsqu'an'ectcni. entre elles les différentes cavités auditives du tempprat.
i. apoph;se mastoïde. 2, cellules mastoïdiennes.–3, sinus )atura! (portion descendante). 4, paroi postérieure
<)c ta cavttc gléuoïde (apophyse yaginatc de t apophyse stytoïde).– 6, segment inférieur du conduit auditif externe.
oriuce amput-
7, coupe du fond de la cavité gténoïde. 8, caisse du hmpan. 9, pyramide. )0. vestibule. t
)aire du canal demi-circulairepostérieur. H', coupe de ce canal. 12, fente représentantl'aqueduc du vcstibute.
)3, limaçon. 14, origine de la rampe tympanique. t5, arficre-fond des deux. fossettes supérieures du conduit
auditif interne,– i<canal carotidicn et artère carotide interne.– 17, veine jugulaire interne.–18,sommctdurocher.
aHongëes, an'ectant chacune la forme d'un tube recourbé en arc de cercle, Ics
c<tK<ïM.c deMM-cM'CM<aM'es (6, 7 et 8) 3° en avant du vestibutc, une dernière cavtte,
egatement tubuteuse~ qui se contourne sur elle-même en décrivant des tours de
spire, te ~MacoK (5). Ces difTërentes cavités communiquent toutes, directement
ou indirectement avec le conduit o!M<M<Mt<erM~ qui leur amène tours filets ner-
veux sensoriels.
A. VESTIBULE OSSEUX
Le vestibule (fig. 879., 10), partie centrale de l'oreille interne, est une cavité
osseuse qui est creusée dans le rocher, immédiatement en dedans de la fenêtre
ovale, C'est une espèce de carrefour, communiquant a, la fois 1° en dehors,avec )a
caisse du tympan par l'intermédiairedo ta fenêtre ovate 2° en dedans, avec le -con-
duit auditif interne par un système de petits pertuis qui livrent passage aux filets
terminaux de la branche vestibu!airedunerf auditif; 3° en avant et en bas, avec le
_0
iimaçon 4° en arrière et en haut, avec les canaux demi-circulaires. Envisage au
1:
point de vue de saconnguration, le 1 vestibule
revêt la forme d'une chambre ovoïde, qui est
v
Fig.882.
La paroi interne du vestibule, grossie cinq fois (même orientation que dans la tignre 8SO).
Sur cette préparation, on a e~tcve une grande partie de la paroi externe du s'ouvre,
TesUbuio, pour montrer t" une partie de
son ptancher; *° t'oriuce ampuUaire ducanal doui-eircutaire postérieur qui non pas sur sa paroi interne, mais
sur sa paroi postérieure.
t crête du Yestibute, avec t', son extrémité antérieure ou pyramide;gouttière 1", ses branches de bifurcation. fossette
sutcifprme, avec S', orifice interne de
«nni-MoTde- 3. fossette hémisphérique. 4, fossette cochteaire. 5,
raauedue du vestibule. 6. orifice ampullaire du canal demi-circulairepostérieur. –7, plancher du vestioutc, avec 8,
vestibutaire du limaçon.
la lame spirale 8', la feutc vcstibuto-t)mpanique. 9, orificefenêtre i 0; promontoire do )a caisse
du tympan, avec tu', bord inMrictir de la fen6tre ovale. tt, ronde. 12, section de t'es rasant ta cauat demi-
circulaireeftern)' tï', et passant immédiatement au-dessous du bord supérieur de ta fenêtre ovate. t3, aqueduc de
FaHope, avec
15 plancher de la
i!
canal du grand nerf petreux superucich t3", gouttière de ce nerf.
caisse. 16, sulcus tympanieus. i7, timacon (rampe t)mpanique).–
)t, conduit auditif interne.–
17', rampe ~estibuiairc.
a. tache criblée supérieure. b, tache criblée antérieure. c, tache criblée postérieure. d, tache criblée
cochtéaire.
Les pa.rois antérieure et postérieure du vestibule, vues sur une coupe transversale du rocher
(grossissement de la figure précédente).
A, segment antérieur de ta coupe. 8. segment, postérieur. a. caisse du tympan. &, vestibule.
c,conduitauditif interne.
t, paroi antérieure du vestibule, 2, S', ampoule du conduit demi-circulaire externe. 3, 3', ampoule du conduit
demi-circulaire supérieur. 4, paroi postc'rieurc du vestibule. o, orifice commun aux deux canaux demi-circulaires
suj)6rieur et postérieur. 6, orifice non-ampullah'e du canal demi-circulaire externe. 7. orifice ampullaire du
canal demi-circulaire postérieur. 8; fenêtre ovale. 9, 9'. paroi interne du vestibule. 10, 10'. promontoire.
U, llèche passant par la fenêtre ronde de la caisse dans la rampe tympanique, 12, t9, orifice supérieur de l'aqueduc
du limaçon. 14, lame spirale. ta, orifice de la rampe vestibulaire du limaçon. i6, coupe de la partie horizontale
de l'aqueduc de Faltopc. f 7, bec de cuiller. 18, orifice de la trompe d Eustachc. 19, sinus t\ mpanicus. 20, pyra-
mide. –21, paroi postérieure du canal tympano-mastoïdicn. 22, crible spiral du conduit auditif interne. 2~, fos-
settes antero- et postero-supericurcsdu même conduit.–24, foramcn singulare de Morgagni et fossette postéro-inferienre.
(!tmensionsYai'i&btes, sut' tous tes temporaux, une trentaine cnvh-on, que j'ai exa-
minés ce
sujet.
Amsi entendue, la portion initiale de ta lame spiratc nous présente ')" une face
supérieure, qui fait partie du plancher du vestibuie; 2° une face inférieure, qui
recouvre la rampe tympaniquc du Mmaçon 3° un bord interne, relativement épais,
qui fait corps avec l'os 4° un bord externe, mince et libre, qui délimite, avec la
paroi externe du vestibule, la fente vestihuto-tympanique.
La fente vcstibuio-tympanique est la continuation de celle qui, dans )e limaçon
osseux, fait communiquer la rampe tympanique avec la rampe vestibulaire. Comme
cette dernière, elle est comblée, a t'état frais, par une formation membraneuse,
dépendance du canal cocbléairc. Cette membrane complète ainsi le plaTicher du
vestibule et fait disparaître, du même coup, la communication ci-dessus décrite
entre le vestibule et la fenêtre l'onde.
7° Taches criblées. tndcpendamment des orifices et canaux que nous avons
rencontrés au cours (te notre description et qui mettent le vestibule en comntuni-
cation avec la caisse tympaniquc, avec !cs ~canaux demi-circulaires et avec tcJima-
gon, il existe sur les parois vestibulaires une série nouvelle~ d'orifices niinusculcs,
destinas à livrer passage auxtiiets du nerf auditif, qui se rendent a l'utriculc, ~u
s!u'cu!o et aux ampoules des canaux demi-circulaires. Ces petits orifices, visibles
seulement a l'aide d'une toupe, se rassemblent en un certain nombro de groupas,
lesquels apparaissent, sur ta paroi du vestibule sous ta forme de tâches btancliatres.
On ics 'désigne sous le nom de <&cAes cr~/ees.' ce. sont, en effet, des espèces~ do
cribles,a travers fesquets se tanuseut les filets de l'auditif avant de pén'étrer dans
le vcstibuie. On décrit d'ordinaire trois taches cribtecs que !'on distingue d'après
leur situation (ng. 882), en supérieure, antëricurc et postërieure
a. 7'ac~e o'ee sMpe~t'eM?*e. La tache cribiéc supërieure (MMCt~a~
~tonoAGN~ occupe ta pyramide et ia moitié postérieure de ia. fossette sëi~j-ovoï~
H!)e prësente do 28 a 30 pertuis ceux qui sont situes sur ia: pyramide tivrent pas-
sage au nerf saccutaire; ceux qui occupentia fossette sen~i-ovoïde sont destines
aux deux nerfs ampuiiairc supérieur et ampu)!aire ex:terne:(voy. § )V)..
b. ?"acAe o'~ee sK<e~t'eM?'e.– La taciie cribtée anterreure (MK3;cM~ 'Mn'MO?' de
MoRGAGNt) occupe la partie eentraie et )a partie iufërieure~dcia fossette hëmisphe-
riquo cite possède de 't2 il i5 pertuis, a travers tesqueis passent [es nict~d(JIL)1Ct'J'
saccutairc(voy.~ )V). /r:~
c. racAec?'~eepQS<ë~eM?'e. La tache cribiée pustét'ieurc (MMCM~ MUM~M~fte
AJonGAGKi) est située sur [a paroi postérieure du vestibute, au uiveau de i'oriuce
an)pu!)aire du cana) detui-circu)airc postérieur eito iivre passage au ucrfatnpui-
iairc de ce canat (voy.§ IV). EUe est percée à 8 ouvertures seulement.
de 6
d. TacAe c?'Me de ~Mc~e?'<- Dans la fossette coch)ëairë, REtcuËRT a siguaié
unequatriènte tache cribtëe que nous désignerons sous icnom dc<sc/!ee?'t'~ëe
cocAMNù'e ou ~c~e criblée de BetcAe?'~ (tig: 882, d)..HHe est beaucoup ptus petite
que les précédentes et Hvrc passage a un tout petit rameau, que )a branche
cochtéenuc de l'auditif envoie a ('extrémité postérieure du canar cochtéaire
(voy- p. [)74).
H. CA.UXUË)U-t;))!UUmHËS OSSEUX
pos~t'iem' sont verticaux. il fortnn naturcUcment avec ctiacun d'eux u)t an-;)c <];;
90°. Les trois canaux doni-circutaL'cs, on ie voit, occupent trois pians diU'ercnts
et, d'autre part. ces trois pians sont disposes a angic droit les uns par rapport
aux autres.
h. /.OH</MeM?'Les canaux dcnu-circutaircs difrercnL encore par )cur tungucur
en conduisant le ruban métrique le long de leur bord convexe, nous trouvons en
moyenne d5 millimètres pour le supérieur, '18 millimètres pour )e postérieur,
'12 rniHimètres pour l'externe. Nous voyons, par ces chiffres, que le canal posté-
rieur est te plus long des trois; puis vient le supérieur, et, enfin, l'externe qui
est le plus petit. Les canaux demi-circulaires ss suivent donc, dans l'ordre décrois-
sant que nous venons d'indiquer, comme les chiH't'es 6, 5 et 4.
c. Mode ~'a~OMcAe~eM~ dans le o~<~t< Les' trois canaux demi-circutaires
diiTèrent enfin par leur mode d'abouchement dans )a cavité vestibulaire. Le canat
demi-circulaire externe a deux orifices qui fui appartiennent en
correspondant à son extrémité amputlaire~ est situe sur fa paroi supërieure du
propre
vestibule, immëdiatement au-dessus de fa fenêtre Qvafe;rautrerëpon(t a so'l i'i
extrëmite non-amputiaire et s'ouvre sur cette même paroi, mais & sa partie pbstë-
rieure. En ::ce qui concerne le canal supérieur et fecanai postérieur, :feul's_briftCës
ampuHaires sont également distincts et occupent '1'' pour ie supérieur, la partie
antérieure de la voûte du vestibule; 2~ pour icpostërieur, sa paroi postërieure.
Quant à leurs orifices non-ampultaires, ils se réunissent avant d'atteindre fc ves-
tibule et s'ouvrent daj)s cette cavité par un oritfco commun, lequel est place, a la
partie la plus reculée de sa paroi supérieure ou voûte, immédiatement en dedans
de l'orifice non-ampullaire du canal demi-circulaire externe (fig..882 et 884).. H
résulte d'une pareille disposition, on le conçoit, que les -trois canaux demi-circu-
laires ne communiquent avec le vestibule que par cinq orifices, au lieu de six,
l'un de ces orifices étant commun aux extrémités non-ampuflaires des deux canaux
supérieur et postérieur. Le canal commun aux canaux demi-circutaires supérieur
et inférieur est très court il mesure en moyenne, 4 miDimètres.
d. ~6SMMte. Nous résumons dans le tableau suivant les caractères différentiels
des trois canaux demi-circulaires
.C.C~ C.EU.A~
rs.
DELA
'1
a 1 atc du
,VEHT!CAL,
à l'aic du
enh~ n-nuu' 't0 Ur
Dislinc!S'OUV1'e sur la Cq?zfo;ztlit avec celui de
s~m.~ yau~ ,)~
la Voûte du
~)~
rocher, avant
avant, tcetibutc, Cti arriiiic.
S--POSTÉ,EUR. t8-
tCcMr..
VEm-ICAL
,raUeiea)..c enarrierc
du
~mc< s'ouvre s~ b C?"/<<" ~<-c ec)ui de
parci .sMri~ <
vcstibute, en arritre.
s'ouvre sur
u
C.–LIMAÇON OSSEUX
Le limaçon, encore appelé cochtée (de coc~/e~ xo~À(i;, )imaçon), forme la partie
antérieure du labyrinthe osseux (Hg. 879~8). II doit son nom à la ressemblance,
vëritabtement frappante, qui existe entre son enveloppe extérieure et la coquitie
du limaçon vuigaire ou escargot. Comme ce dernier~ il a l'aspect d'une masse
conoïde et il présente chez l'homme l'orientation suivantc son grand axe est a
dirige d'arrière en avant et de dedans en Sa
peu près perpendiculaire a t'axe du rocher: autrement dit, il est obiiquement
hase (fi~. 879,13) tuurtx~' en
arrière, est située dans le fond du conduit auditif interne. Son sommet, tourne
en avant, répond a la partie antérieure de la caisse du tympan.
Au point de vue de ses rapports, le limaçon est situé, comme tes deux autres
portions du labyrinthe, dans l'épaisseur du rocher. H répond successivement ex
arrière, au vestibule et au conduit auditif interne; en avant et en haut, a cette por-
tion de la face antéro-postérieure du rocher qui est placée en dedans de t'hiatus de
Fallope en dehors, a la paroi de la caisse .tympaniqus et tout particuHèrcment
au promontoire; en bas, au cana) carotidien et a la carotide interne qui le travers:
Considéré maintenant au point de vue de sa constitution anatomique, le lima-
çbn se compose essentiellement de trois parties te noyau, ta tams des contours
et )a lame spirale. –'Le Moyan (fig. 889, A), encore appe)é co~MMMMe, occup?,
Fig.890.
Coupe tr.insve)'s:tte du limaçon nsseux l'un des segments, vu par su surface de coupe
(~<'M?t-~c/«'ma/«/«e).
t. coupe de la cohtmcHc (e;! /t««K'). 2, 2. 2. )an<c des coidours (et! MfM). .i',
tanie spir.dc osseuse, at'pc son
c''ochct tet'tnhmt (<*N rotf//f). 4. crH)!c sph'o't'dc <)p la base du iimacon. 5; canat de Ftoscuthat avec C, R, ses
canaux an'erctts'. 7.7.st'â canat)\~ct'c~t5, dans~~pat5SCurdc~ata!)tcsjm'ate.8,t'antj'c~tnpatt'quc.)'~n'pt'
~cstibtttaLrc.–f0.coujto)c'dunntaco)t.
(<M ~'H~acoM, t'ev~LanL sur forme d'un U'iangtc: 2" (.oui auLour de !ni,. )e
ta coupe )a
t.t'!)ccy)indriquc, que fof'mc la ~Mte des co~<OM?'s~ décrivant ses trois tours de
spire: 3" dans ce dernier, enfin, la ~me spM'a~e, formant ctoispn et divisant. la
cavité tnLn)eusc de )a)amc des contours en deux eontoit's ou rampes la rampe
Me~'&?~s~'e qui est ptacee en avant et la ?'~M~e <</mp~H~Me qui est ptacec en
arrière.
Ce coup d'œit rapide jeté sur le limaçon nous a nettement, tixe~ je t'espère, sur
i-a constitution anatomique gcncraic, ainsi que sur les rapports réciproques de
ses parties constituantes. Mais la description qui précède n'est qu'une description
sommaire, une description toute schématique et nous devons la compietcr. l'our
ce!a, nous aHons reprendre une n une les différentes parties du tjmaçon et donner
a propos de chacune d'c)tcs, tous les detaHs comptemcntaircs qu'cNe comporte et
que nous sommes, maintenant, hicn a même de comprendre:
i° Noyau ou columeHe. Le noyau ou axe du iimacon (Mf~'o~MS de VALSALVA
co~MMM~dc BRESCHET) revêt ta forme d'un cône ptcin, occupant, comme nous
)'avonsditp)us haut, la partie centrate du limaçon.Sa iargeur cstdo3mii)i-
mètres la
base; eUe diminue rapidement en se rapprochant (Jusonnnet. et n'est.
plus que de'l mittimÈtt'c au niveau du second tour. Quant a sa hauteur, e!)e est,
egatcment de 3 miHimetrcs. La figure 890 nous montre, a ce sujet, que )c noyau du
timacon ne dépasse pas )c second tour et qu'H est, par conséquent, un peu moins
hautque !o Umacon )ui-meino:it existe un intervaUe (h* t tniHimetre envi!'on
entre te sommet du Umacon et le sommet de son noyau. Envisagée a un point de
vue purement, descriptif, la cotumeHe nous oH're a considérer nnc base, un som-
met et une surface extérieure:
BASE.– La base de la cotumeUe répond exactement à ta fossette antero-
itifencut'e du conduit auditif interne. Elle nous présente une muttitude de petits
Fi~89L Fj~.892.
Le 'canal tieKosenthatavec ses ça.uauxaH'c- Lesnieines,vusdcpron!a.prcsabiat.f.)ndc
rctitset ses canaux c~erents, vus sur une la p~'oi interne du c:uiat de Roseutha] et
coupe (~cAe~Mf). de ses canaux ancrents (.$(;Af~«c).
),rim)pct.ytMjta)U()ucdu!i!niicon.–2.t'.Httpcvcsubu- [,cauatdcHosenUta!t'undcsescana.uxnfT6-
hure. 3, lame sptraic, avec ses deux !amct!cs. t'cnts~n.vcci'~satct'tninaisottd.mstccanaIdcRo~nUta!.
t) !a)ncdc~ çotitours. 5, cottuncHc. canal de –3, 1'uadescs canaux ft~ren~s,avec ~\s<)not']~i)K'
danstccanut'-teH-osct~hat.–4,4\îamcHont)Lft't(tUt't'
HosctiUta], vu en coupe. 7, canataf~-cnt. 8, canal
oih'eicsdcuxtantcttcade la tan)0!-[H-
<'<f~)'cnfL, compris cL!ante~Cj)OsLt'tL'icurc!dcta)'.nncspu'a!c.coujted~
)'a[c; avec 8, sa to'nunaisottdans le canal coctdcairc. taïamcdcscof~ours.
orifices, a travers tesqucts se tamisent les divisions du nerf cochteen. Ces orifices
se disposent; suivant une double ligne spiratc, qui s'cnroute dans te meme'scns
que la lame des contours et. qui décrit aiusi deux tours comptets nous ta dësignc-
rons sous le nom de o't'Me sp~'oMe ~e 6o!Së 6h( MMMCOM (<?'ac<MS s/?M'<x~<'s/'o?Y<-
MKHM~eH<Msdccertains anatomistes). Le tong de ce cribtc (ug. 899, 5'), les orifices
01 question ne sont pas irregutièrentent dissémines, mais repartis systématique-
ment dans une douMc rangée de fossettes quadritat;eres,quc séparent des crêtes
plus ou moins accusées. Chacune de ces fossettes renferme 4 à 6 trous. Le crihte
spirol'dc, après avoir eHectue son deuxième ton)', se termine par un orifice (a")
beaucoup ptus considérable que tous les autres, qui répond exactement au centre
de la base du limaçon.
Chacun des orifices que nous présente le cribte spiroïde, y compris t'orifice
centra!, est t'originc d'un petit canat qui se dirige d'abord paraHètementa l'axe du
timacon et qui, après un certain trajet, variable pour chacun d'eux s'inf]ëchit en
dehors pour gagner le bord adhèrent de la )ame spirale. Ces canaux sont très
visibtes sur tes coupes verticatcs du timacon (tig. 890,6).
M fleure 890 nous montre en même temps que chacun de ces: canaux;u
moment d'atteindre la. lame 'spirale, semb)e s'agrandir et.présenter, à ce niveau
une dilatation nettement délimitée et de forme sphérique. En réalité; je petit
cercle qui représente ce renflement (5) n'est autre que là coup$,ti1ansversale~d~
canal continu et, réguliërement cylindrique,~ qui..contourne en spirale .la partie
corticale de la columelle, en suivant exactementia ligne de soudure de cette partie
corticale avec la'lame spirale c'est le c&M~~spt}'a~~ejRoseM~
Le canal de Kosenttial, disons-le par anticipatton, est rempU par des cellules
nerveuses ganglionnaires, dont l'ensembfe constitue Je ~m~'o~sp ou ~gcç~x-
~OM~eCo?'4'.Sa face interne ou axtale(voy/Cg,~ ét 892) est percée de.nombreux
orinces, a travers: lesquels passent lesjdivisi.ons; eoéhiéen, scrèn(jant de la
base du limaçon au gang)ion..de~Cortt.}.~Sa~fac~~tB)~~ila~pré~ento, èlle izussi,
une nouvelle: série. d'orinces'qtu~livrent'~pass'ag~~ce~MÊ~
pour se rendre du ganglion pré~ité~dan~l''sp~~eur~e;l~l~~ sPiz~le:
SOMMET. Le sommet de la columéH~rëpQnd;la~d.u~deu~ Il
présente un':petitoriuce circulaire, visible a.'I'deiJ~jLt.~qut~
naison du canal central du novau, dont ~o~~avon~u~gj~~t~~ai HHeure~ur
le criblo.spiroï'de de labasc du limaçon,.C<njal~central~~în'~ tous lés éariaûx
qui l'entourent, livre passage a un-rameaM~u~~cQeHi~n~
6'. SURFACE EXTERIEURE. La sur face de la cOlumellehrëp~ ,à:la parôi interne
de la lame des contours et au bord concave de.M~atnespL~lë~uMu~~
d'une façon intime. La ligne d'implantation de cette deEmèr~trp.~rquéépar
deux ramures parallèles qui correspondent au~ deu~l~msl~)¡icloiiÓl).~piI'aie
(voy. plus bas). Entre les deux rainures se trouve ~ùepetite~urfac~
qui est criblée de trous ce sont les /'o~MMMa; Mto~'o~ a travers lesquels passent
les (ticts nerveux/indiqués ci-dessus, qui, du ganglion de Gorti, se portent dans
l'épaisseur de la lame spirale et, de là, aux cellules sensorielles du limaçon
membraneux.
2" Lame des contours. La. lame des contours (ûg. 889, B) est'un tube creux
qui s'enroule autour de la columelle, en allant de sa base vers son sommet. Sa
fongueur totale est de 28 à 30 miUimètres. Son diamètre mesure 2 millimètres a son
origine; mais il diminue peu à peu, comme toutes les parties constitutives du lima-
çon, au fur et mesure qu'on se rapproche du sommet.
Le tube osseux formé par ta lame des contours, <M~e osseM.r cocA~e~M'e, com-
mence sur le côté interne du promontoire, immédiatement au-dessus de la fenêtre
ronde (ilg. 895). De la, il se dirige en bas et en dedans vers le côté inférieur de
la columelle. Puis, se redressant, il se porte en haut et en dehors, en recouvrant
successivement le côté interne et le côté supérieur de la columelle. Il arrive ainsi
a son point de départ et le premier tour de spire est effectué Continuant alors son
trajet spiroïde, il accomplit successivement et de la même façon un deuxième,
puis un troisième tour. Il est à remarquer que ces trois tours de spire ne sont pas
situés sur le même plan, mais se superposent de la base au sommet delà cofu-
melle, d'une façon telle que le troisième tour est placé en avant du deuxième et
celui-ci en avant du premier (Hg. 893). Ils forment donc trois étages successifs..
Nous ajouterons que, sur les points où deux tours contigus entrent en contact (~4),
ta paroi de l'un se confond intimement avec la paroi de l'autre il Ctr résulte que
les différents tours de limaçon sont séparés les uns des autres, non pas par une
double cloison/commele laisserait supposer la description qui précède, mais par
une cloison unique, laquelle remplit a. la fois les fonctions de voûte et de plancher
de voûte pour le tour qui précède, de plancher pour le tour qui suit.
Ainsi disposée, la lame des contours présente deux moitiés ou parois :i"une
jM!W ~M<<??'He ou axiale, relativement mince, qui répond a la surface de la colu-
limaçon..
i-nelle et se soude avec elle d'une façon plus ou moins intime une paroi e.r<e?'Me
ou périphérique, beaucoup plus épaisse, qui fait face a la précédente et constitue
i'ëcorce du
Ces deux parois se comportent différemment, au niveau du sommet de la coln-
melle. La~o'ot Mt~'Me, après avoir décrit le deuxième tour, atteint le sommet
20
Fig.895.
Le limaçon et la partie inférieure du vestibule, vus après abrasion de leur paroi antéro-externe
et du promontoire (grossissement de la figure 880 se reporter à cette figure pour l'orien-
tation.
a, conduit auditif interne. &, caisse du tympan. c, vcstibu)c. t/, limaçon.
), crète vestibulaire, avec t', t", ses deux branchcsde bifurcation. 2, fossette semi-ovoïde. 3,fossette semi-hémi-
sphérique.–4. fossette cocMcairc. 5,t;ouHictcsutciformc, se terminant en haut par i orifice interncderaqncducdu vcsti-
bu!c. 6. orifice au)put!aire du canai demi-circutairc postérieur. 6\ coupe de ce nteme canal dans sa portion ascen-
dante. 7, fenêtre ronde et tympan secondaire. 8, famé spirale, avec 8', son crochet terminal (en t'OM/ye). 9, rampe
t~mnamqHC. 9', rampe vcstibutan'e. 10, heticotrcma. U, coupole. t2, lame des contours. t3, coupe des
deux fossettes supérieures du fond du conduit auditif interne l'antérieure se continue avec l'aqueduc de I'allope, la pos-
térieure ou vestibulaire donne passage à uue branche du nerf vcstihutaire. 13', coupe de l'aqueduc de Fattope au
commencement de sa portion verticale. t4, fossula rolunda. iS, sinus t;mpanicus. 16, ptramide. t7, protu-
bérance stytotdc. 18, sulcus hmpanicus.
4° Rampes du limaçon. La lame spirale que nous venons de décrire est con-
tinuée en dehors par des parties molles (~Mte spirale MKMH~MMse des anciens
auteurs), que nous étudierons dans le paragraphe suivant et qui s'étendent de son
bord convexe jusqu'à la paroi externe ou périphérique de la lame des contours.
Ainsi complétée, la lame spirale devient une véritable cloison, qui s'étend trans-
versalement d'une paroi à l'autre du tube osseux cochléaire comme, d'autre part,
elle parcourt régulièrement toute l'étendue de ce tube osseux, depuis sa base jus-
qu'au sommet, elle le divise en deux longs couloirs, que l'on désigne sous le nom
de rampes. Naturellement chacune de ces rampes, représentant une moitié du
tube cochléaire, a la forme d'un demi-cylindre creux et revêt sur les coupes trans-
versales (fig. 890,8 et9)raspeçtd'un demi-cercle.
Des deux rampes du limaçon, l'une est placée eh avant de la lame spirale et,
par conséquent, regarde le sommet du limaçôn~ commence par' un ip-
Fi~.896.
Coupe verticale et antéro-postérieure du rocher passant par le vestibule immédiatementen
dedans dé la fenêtre ovale, parallèlementà la paroi interne de ta caisse du tympan.
A, segtncnt postéro-internede la coupe. B, ligament antéro-externcde la coupe. a? a;, axe vertical suivant lequel
les deux segments se sont écaj'tés l'un de Fautre.
I, )', fenêtre ronde, en dedans de laquelle se voit, sur le segment A, l'orifice interne do l'aqueduc du limaçon.
2, S', rampe tympanique du limaçon. 3, 3', sa rampe vcstibuiatre. 4, 4', lame spirale teintée en rosé. 5, paroi
anléro-externedu premier tour de spire du limaçon. 6, 6', commette. 7, 7', caisse dut)mpan. 8, paroi interne
du vestibule, avec ses fossettes. 9, sa paroi externe. <0, fenêtre ovale. it, li', extrémité ampunairé du canat1
demi-circulaire supérieur. )2, extrémitéampullaire du canal demi-circulaireexterne. i3, orifice commun aux canaux
demi-circulaires supérieur et postérieur. t4, orifice ampuHaire du canal demi-circulaire postérieur. i5, 1S', orifice
non ampultaire du canal demi-circulaire externe. 16, coupe de la fossette vestibulaire supérieure du conduit auditif
interne. i6', fond de cette fossette, avec les orifices qu'elle présente pour la branche supérieuredu nerf vestibutairc.
–i7,coupederaqueducdeFauepe.–i8, caual carotidicn.
tique que nous avons déjà. signatë (p. 113~) à la partie antérieure et inférieure du
vestibule, d'où le nom de rsMtpe oes<~M~M?'e sous lequel on la désigne. L'autre est
placée en arrière de la lame spirale et regarde par conséquent la base du limaçon.
Elle prend son origine à la fenêtre ronde (fig. 898, 9) et s'ouvrirait dans la caisse
du tympan si cette fenêtre n'était fermée par une membrane on lui donne, pour
cette raison, le nom de ?'<ïMtpe <y?Mp<MM~M<?.
Comme la lame des contours dont elles dépendent, la rampe tympanique et la
rampe vestibulaire suivent autour de la columelle un trajet spiral et parallèle..
Dans tout leur trajet, elles sont séparées l'une de l'autre par la lame spirale, qui à
leur égard joue à la fois le rôle de voûte et de plancher de voûte pour la rampe
tympanique, de plancher pour la rampe vestibulaire
Envisagées au point de vue de leurs dimensions, les deux rampes ne sont pas
égales. Si nous les suivons de la base au sommet, nous constatons que la rampe
vestibulaire est d'abord beaucoup plus étroite que la rampe tympanique. Elle lui
devient égale à la fin dit premier tour et cette égalité entre les deux rampes per-
sistependant la première moitié du deuxième tour. Plus 'oin, la rampe vestibu-
laire s'agrandit au détriment de la rampe tympanique et elle l'emporte alors sur
cette dernière jusqu'à sa terminaison au-dessous de la coupole.
Jusque-là, les deux rampes sont complètement indépendantes, quoique très rap-
prochées aucun trou, aucune fissure ne les relient l'une à l'autre. Sous la coupole,
au contraire, la rampe vestibulaire et la rampe tympanique communiquent large-
ment entre elles par cet orifice circulaire, moitié osseux, moitié membraneux,
que nous avons déjà signalé, a propos de la lame spirale.'sous le nom d'Ae~t'co-
~'etMN. L'hélicotréma est situe au sommet des deux rampes et il est exact de dire
qu'à son niveau les deux rampes se terminent l'une dans l'autre, autrement dit se
continuent réciproquement. M résulte d'une pareille disposition que, si l'on injecte
un liquide par la fenêtre ronde, ce liquide parcourt tout d'abord la rampe tympa-
nique, pui~ passe'par l'hélicotréma et descend alors par la rampe vestibulaire jusque
dans le vestibule. Inversement, une injection poussée dans le vestibule remplit
successivement la rampe, vestibulaire, l'hélicotréma, la rampe tympanique et, par
cette dernière, arrive à la membrane de la fenêtre ronde, qu'elle fait bomber du
côté de la caisse du tympan.
Aqueduc du limaçon. Le limaçon est relié à l'écorce du rocher ou même à
l'extérieur par un petit conduit osseux, l'a~Me~Mc dit ~HMpo?t. Nous avons déjà vu
en ostéC~ogie l'orifice extérieur de ce conduit il occupe
le fond d'une dépression pyramidale qui est située sur
lebôrdpostérieurdurocher, un peu en dedans de la
fosse jugulaire. Dé là, l'aqueduc du limaçon se porte
obliquement en haut, en avant et un peu en dehors;, en
décrivant dans son ensemble une légère courbe dont la
concavité regarde en bas. Finalement, il vient s'ouvrir
dans la portion initiale de la rampe tympanique, par
un tout petit orifice qui est situé (fig. 897 ,7) sur la
paroi interne de cette rampe, immédiatement en avant
de ta membrane qui ferme la fenêtre ronde. Cet orifice Fig. 897.
est arrondi et légèrement infandibuliforme it est pré- Orifice interne de l'aqueduc
du limaçon (grossissement'
cédé; du côté de la fenêtre ronde, par une petite crête de la figure 895, s'y reporter
verticale ordinairement très visible, sur laquelle s'in- pour l'orientation).
sère la membrane précitée. i,caisse dut.ympan(fossu!âro(un-
Ja).–2~ fenêtre ronde et tympan
L'aqueduc du limaçon mesure de 10 à 12 millimètres secondaire. 3, plancher du vesti-
bule. -4, lame spirale. 5, rampe
de longueur. Il est excessivement étroit, surtout à sa vestibutaire. –6,rampct)mpa-
partie moyenne, où l'on peut à peine introduire un nique. 7, orifice interac de l'aque-
duc du limaçon.
cheveu. A l'état frais, il livre passage (ng. 9-19, 12) à un
prolongement tubuleux de la dure-mère, renfermant à son centre une fente
lymphatique et une veinule qui se rend au golfe de la veine jugulaire.
A côté de l'aqueduc du limaçon, il existe constamment un ou deux autres petits
canaux. Ces canalicules accessoires, qui ont été particulièrement bien décrits en
~890 par StEBENMANN, amènent des vaisseaux aux diuërentcs parties du limaçon.
Ftg.SHS. Fig.899.
Conduit auditif interne, coupé perpendicu- Le fond du conduit interne dont le diamètre
lairement à son axe pour montrer les ori- est grandi sept fois, pour montrer les
fices qui se trouvent au fond de ce conduit détails du crible spiroïde (grossissement
(segment antérieur de la coupe). d'une partie de la figure précédente).
a, vestibule. b, fenêtre ovale. c, fenêtre ronde. ). crête falciforme. 2, fossette antéro-superieurc,
(~ caisse du t~mpsm. e, sommet du rocher. avec orifice interne de l'aqueduc de r'anopc.
). crète fakiforme du conduit auditifmtcrne.– 2, fos- 3, crête verticale qui sépare cette fossette de 4, fossette
sette antéro-supéricureou faciale. 3, fossette postcro~ jfostero-superieure, avec 4', les orifices pour les-filets
supérieureou vestibulaire supérieure, avec ses oriuces nerveux. 5, fossette antero-infericure.. avec a', te
pour la bratiche supérieure du nerf vestibulaire. 4, fos- crible spn'oYdc, et 5", le trou du canal central de fa co!u-
sette anMro-inferieure ou coehtéennc, avec le crible meUc. 6, crête qui sépare la fossette antero-inferieure
spiroïdede la columelle., –9, fossette
veslibulaire inférieure~
postero-infericurc
orifices livrant
de 7, fossette postét'o-infct'icurc. 7' orifices pour les
ou avec ses pas- rameauxdu nerf sacculaire. 8, foramen singulare de
sage au nerf saccutairc. 6, fôratuen sin~uiarc de Mor Morgagtn, avec la partie antérieure du canal qui livre
gagni, pour le nerf ampuHaireinférieur. passage au nerf an)puUairc inférieur.
A. VHSTtCULE MEMHHA~EL'X
x
On donne le nom de vestibule membraneux aux parties molles qui, à l'état frais,
se trouvent contenues dans le vestibule osseux.
1°Conformation extérieure. Le vestibule membraneux se compose essentiel-
lement de deux vésicules: l'une, supérieure, appelée utricule; l'autre, inférieure,
désignée sous le nom de saccule. 11 comprend en outre la portion initiale du
csMa~ cochléaire et le caH<~ eK~o~Mp/Kï~Me.
~1. UT RICULE. L'utriculc (iig. 900,'t) occupe la partie supérieure du vestibule.
tl a la forme d'une petite vésicule, allongée d'avant en arrière et aplatie dans le
sens transversal sa longueur mesure 3 ou 4 millimètres; sa largeur et sa hauteur,
2 millimètres seulement. Sa face interne répond à la fossette semi-ovoMc et lui
adhère intimement. Sa face externe regarde la base de l'etrier mais elle n'arrive
jamais a son contact entre l'etrier et l'utricule se trouve un intervalle de 2 niilli-
mètres environ.
Par sa surface extérieure, l'utricule est relié au périoste vcstibulairc par des
tractus fibreux ou conjonctifs, qui le maintiennent en position et lui amènent ses
vaisseaux. Sa surface intérieure est partout régulière et lisse, excepté en dedans,
au niveau du point ou etteTéppnd & t& fossette semi-ovoïde. Sur ce en, oliét,
sedresseuM petite saillie ovoïde, de cotor&tionbtanch~tre~ mesurant 3 millimètres
p
de longueur sur 1°'S de hauteur: c'est li tache acoustique dé l'utricule (fig, 901,1').
AA cette tache aboutissent
comme nous le verrons plus
~.f4. ~l
tard, les divisions du nerf
utriGûlairo.
Sur cette surface
intérieurede l'utricule, nous
rencontrons cinq onftces,
tous ~es] Gin<~ arrondis ou
ovalairesCe ~sont. les ori-:
fices amputlaires et non am-
puHaires des canaux demi-
circulaires membraneux. ils
Fig. 900. préséntent s'ur tes parois de
Labyrinthe membraneux du côté étroit, vu par sa face
t'utrieuie (ag~ 900 et 901) la
externe. même situation respective °
1, utricule. t, cMatdemi-circuhiresupérieur. 3. canal demi-circu- que les orifices des canaux
!aire posténctir. 4, canal demi-circulaire externe. –5, saccule. 6, canal
cndolymphattquc~avec 7 et 7', ses canaux dor~nc; 8, Sûncul-de sacter- demi-circulaires osseux sur
mina). 9. canal cochtéaire, avec 9', son cu)-de-sac vestibufaire; 9", son
cul-de-sac terminât.–iO~caHatisréunions de H~sss. les parois du vestibule.
et
que ces deux. vësicutes, utri-
saccule, étaient com-
ptètement indépendantes l'une
de l'autre, quoique très rap-
Fig.902.
prochées. H est universelle-
Face posiero-supericure du rocher pour montrer le cu~-
ment admis aujourd'hui, grâce de-sac endoiymphatique.
aux recherches de BoETTCHER i,dut'e-ti)t')'GCt'tgtt~c,pour)nOtih'Ct'tccu)-de-saccMdo~fnpt':tUqnc.
et de IlAssE, que cette indépen- –;t,condutt. auditif hiberne.avcclcsh'0)S)n'rfs<jUts'ycngagCttt.–
~.sittusp~tt'cux supérieur.sinus la~rai.–e,hoj'dpost.<1'ricu!'du
dance n'existe pas et que les rocitcr. 7. aqueduc du vestibule. 8, aqueduc du tnHa~on. 9, caro-
tidc intcrue.
deux vesicutes en question
communiquent ensemble par 1'intermédiaire d'un canat longtemps méconnu, qui
est constitué de la façon suivante (ug. 900) de ta. face Lnternc de l'utricule part
un petit canal, qui se dirige en haut et en arrière (7) la face interne du saccute,
à son tour, donne naissance à un canat analogue (7'), qui suit la même direction
ces deux canaux, marchant a la rencontre l'un de l'autre, ne tardent pas à se ren-
contrer et à se réunir ils forment ainsi un canal unique, auquel IlASSE a donné le
nom de canal eM~o~/H~/ta~Me.
Ainsi constitué, le canal endolymphatique s'engage dans t'aqueduc du vestibule
(p. 1131), le parcourt dans toute son étendue et vient se terminer à la face posté-
rieure du rocher, en formant au-dessous de la dure-merc (ng. 902,2) un petit ren-
flement en cut-de-sac, le cM~-de-~c e?t~o~M~p/Kx<~Me. D'après Run<sGE[t, ce cui-
de-sac donnerait naissance, sur p)usieurspoints dosa surface extérieure/a un
système de petits canaux, qui pénétreraient ensuite dans la dure-mère et qui, pour
lui, doivent être considères comme des canaux d'écoulement de l'cndotymphc
(~b/!MS8~ttK<n!e).dans les.espaces lymphatiques des méninges.
Le conduit cndotymphatiquc, tel que nous venons de le décrire chez t'hpmmo,
est une formation rudimentaire. Il est en effet beaucoup plus développe chez [çs
vertèbres inférieurs. Chez un grand nombre de reptiles, son extrémité terminate
est située immédiatement au-dessous de la paroi du crâne, au niveau de la suture
panëto-occipitate. Chez les sélaciens, il ya plus ]oiii encore il sort du crâne~
gagne la région occipitate et entre en relation par conséquent avec le milieu
ambiant, c'est-a.-diret'eau de mer (WiEMRSHEtM).
.2" Structure. Au point de vue de leur structurc,:i'utricu)eet [e saecu)e com-
prennent deux tuniques concentriques, qui sont, en allant de dehors eu dedans
une tunique conjonctive; 2° une couche épithéHaie.
A. TONIQUE coNjûNCTtVE. La tunique conjonctive cUc-memc nous présente a
considérer deux couches distinctes, l'une extérieure qui se rattache au périoste,
Fautre iuLerieurc qui représente te derme de la
muqueuse acoustique:
a. Couche ~e'?'tos<~Me. La couche përiosti-
que, simple dépendance du~perioste, est con.stitùée
pat- des lames de tissu ubrcux, d'épaissear va.-
riabic et mélangées de fibres élastiques, qui enve-
loppent !e vestibule membraneux. Au seul de ce
tissu périostique se trouve un grand nombre de
cellules pigmentaires., tout à fait analogues a
ccites qui donnent a la lamina fusca de ta choroïde
sa teinte bien connue. Ces cellules pigmentaires
se rencontrent d'ailleurs en nombre variahte
dans toute retendue de ta tunique conjonctive du
labyrinthe membraneux.
1). Couche /<&)'eM~e p?'opr<?. –La couche Mbrcuse
propre, que nous avons assimilée au derme des
muqueuses, est, a. t'ëtat frais, parfaitement hya-
Fig.903. Hne et d'apparence amorphe. Mais, a t'aide des
Coupe pcrpendiculaire d'une tache réactifs, on peut y déceler la présence de noyaux,
acoustique du lapin (d'après HAX- lesquels se disposent en lits d'une admirable ré-
YtER).
gularité. Sa structure rappelle donc celle des la-
), cellules sensorielles. 2, cellules de
soutien. 3. Cellules basales. 4, groupe de melles du tissu cornéen (CoYNE). Du côté de
cils des cellules sensorielles. 5, euUcu!c ou
hmitantc internc. 6. tnembranc basa)c ou l'épithétium, cette couche est limitée par une
hmitante c!.tprue. 7. chorion coHMCtif du membrane basale mince,
saccutc). f. fibres nerveuses se dépouillant sans structure, ne pré-
de leur nne!iue en ttatersaut la membrane
b:sa)e. 9, plexus basal. sentant à sa surface ni crêtes, ni-papilles, ni
élcvures d'aucune sorte. On peut, avec R,\NV)ER..
lui donner le nom de limitante M<e?'MC. Au-dessus de ta [imitante se trouve l'épi-
thëtium.
B. COUCHE El'iTHEHALE. Sur la plus grande partie du vestibule membraneux,
l'épithetium se compose d'un seul plan de cellules, plus larges que hautes, qui,
dans les préparations, s'enlève avec la plus grande facilité. Mais, sur les points ou
doit s'exercer ta Fonction auditive (<ac/tMO!COMS<t'~M<~).cet épithétium présente un
dévetoppement tout particulier. Nous devons y distinguer trois sortes de cellules
sensoriettes..
(HANVtEK)
Cellules
'1" des cottutcs dites basâtes
basales,
2° des ccHuIes de soutien 3° des ccttutcs
l''ig.9(M.
Les crêtes acoustiques, vues sur des coupes verticales des ampoules (d'après HETXius).
A,canal demi-cireulaire supérieur. B, canal demi-circulaire externe. C, canal dcnu-circulairc postérieur.
1, coupe de t'ampoute membraneuse. 2, crête acoustique. 3, raphe. 4, nerf ampuUaire supérieur. 5, nerf
ampuUairc externe. –6, nerf ahtpuUaire postérieur.
rement à- l'axe des ampoules et se distinguent de ta zone ambiante par une cotora-
tionbtanc jaunâtre. Gomme les taches acoustiques, avec lesquelleselles présentent
la plus grande analogie, les crêtes précitées répondent aux divisions terminales
de l'auditif (voy. plus loin). Au-dessous de chacune des crêtes acoustiques, au
point d'abouchement de t'ampoute dans Tutricute, se trouve une petite cloison
semi-lunaire que STEiFENSANDa désignée sous le nom de ~)~tMHt seN~MMO'e.
2° Structure. La constitution anatomique des canaux demi-circutaircsest
absolument identique à cette de l'utricule et du saccute, sauf que la limitante
externe ou membrane basale, au lieu d'être lisse et plane comme dans ces der-
nières cavités, présente une série de petits relèvements papittiformes, qui ont
tantôt la forme de crêtes, tantôt, leur sommet étant plus targe que leur base, ta
forme de massues (fig. 90S.4). it est a remarquer que ces saillies disparaissent
au niveau de la partie adhérente des canaux demi-circulaires membraneux. Elles
sont dues à des épaississements partiels de la membrane fibreuse propre qui
répond au derme muqueux. Ces papilles, quels que soient leur forme et leur déve-
loppement, sont toujours revêtues par la couche épithëtiate.
Les crêtes acoustiques présentent la même structure que les taches acoustiques
du vestibule membraneux. Nous n'y reviendrons pas (voy. p. 1180). Nous ajoute-
rons seulement qu'au voisinage de ces dernières, sur le jo~HMMt seMn-~MMOM'e de
SrEtFENSAND,t'épithétium se différencie de t'épithétium de revêtement des ampoules
en ce qu'il est plus haut et cilié.
Abstraction faite du périoste qui revêt régulièrement les deux rampes et la lame
spirale, périoste que nous avons signaië une.fois pour toutes, le limaçon membra-
neux est représente, chez l'homme et chez tes vertèbres supérieurs, par un long
canal qui se dévetoppc en spiratë dans le limaçon osseux et que l'on désigne sous
te nom (le canal cochléaire. Ce canal, comme nous t'a.vons dëjn vu, prond nMS*
sance sur te plancher du vestihute par une extrëmitë fermée en cu)-de-sac(ûg.:900,9')
et commuuiqne a ce niveau, grâce au canaiis réunions de HENSEN, avec le saccute
qui est placé immëdiatement au-dessus de lui. Du piancher vestihùtaire/ii s',en-'
gage dans le tube osseux forme par ia.!ame des contours (p. 'H40) et toparcourt
<)ans toute son étendue il décrit, comme lui, près de trois tours de spire et vient
se terminer au-dessous de la eoupole par une cxtremitt! qui, comme t'extremite
vestihu)aire, estferméeen cu)-de-sac(ttg. 900, 9"
Dans ce trajet, le canal cochléaire se dispose le long du bord externe ou bord
libre de la lamé spirale. Il continue ce bord jusqu'à la paroi externe de la lame
COft~-
Fig.907.
Coupe transversale du iinmcon osseux et membraneux, pour montrer le canat cochléaire
et les deux rampes vestibulaire et tympanique (~enM-~c/tëHM<t(j'Me).
1. coïumeUp. 2, 2. lame des contours. 3. ta)))p spi)'a!c osseuse. -4, crit~c spiroïdc du limaçon. 5, canalde
Roscnthat. 6, 7~ canaux aH('rcnts et piT~rcnt5 de ce e.'mal. 8, rampe hmpaniquc. 9, rampe vesUbutairc-
10, coupole. U, canaf cochléaire. 12, tncmbranc hasUaire, sou)cuart t'organc de Corti. 1~, tno'tbrancde Rciss'Mr.
14, tigametHspirai. 15, cul-de-sactertiiiiiildu canal cochléaire. t6, Mttcott'ém.i.
des contours et.. du même coup, il intercepte toute communication fatërate entre
la rampe tympanique et la rampe vestibutaire. ]t complète ainsi/on le voit,
ta cloison osseuse que forme la lame spiraic, d'où les noms de portion MMM!~<
HeMse de ~<HMespM'a/e, de /a!HM spirale ~Hcn~ra~ïeM~e,sous tesquets les anciens
anatomistes désignaient le limaçon membraneux.
Vu en coupe transvcrsate ((i~. 907, U), notre canal cochtcaire revêt la forme
d'un conduit prismatique t.ria)~daire, dont te sommet repose sur la lame spirale
et dont la base, dirigée en sens oppose-, répond à la paroi externe de la lame des
contours. U nous présente, par conséquent, trois faces une face externe, qui
n'est autre que sa base une face antérieure, qui regarde la rampe vcstibutaire
une face postérieure, qui répond à ta rampe tympanique.
Au point de vue de sa constitution anatomique, ie canal cochléaire est fortcom-
ptexe. Hcomprend les parties suivantes, que nous etutiierons sëparOncnt au
douëte point de vue morphotogiquc et structurât te ~<!M!CM<spM'a/, siniptc
epa.isstssement dit périoste qui forutc sa paroi ext.o'uc; 2" ta &aHde~e«e~~OHHëe,
autTC ëpaississemenL d.u périoste qui est situe sur ta face antérieure de ta. tame
spirale; 3° ta. Me~MMe~e.Re<ssHe)', qui forme sa paroi antérieure ou vcstit'u-
taire; 4°taLM!eMt&)'aMe&as~ai!')'e,qui constitue sa paroi postérieure outympaniquc;
S" une CCMC/te ep!'</tëMa~, qui rcv6t sans discontinuité sa surface intérieure;
6" entin i'0)~cmedeCo)'tt,qui n'est qu'une dépendance de ce revêtement épi-
thëtia.
l°Liga!nentspiral. Sur ta. paroi externe de
tama des contours, te périoste
ta,
présente un ëpaiasissemcnt rcmarquabte qui, sur des coupes transversales, revêt
Fig.908.
Coupe transversale du limaçon au nh'ea.u du. deuxième tour.
A, rampe tympaniqne. B, rampe vestibntairc. C, )amc des contours. D, cotumottc.
<. tametto anK'ricure de la lame spiratc osseuse. 2, sa lamcHc postérieure. 3, nert cnehtcen avec 9 ganghe.)
spira) do Corti, coutonu dans )c caua) de RosenU.ai. 4, trament, spira). 3. membrane do Hcissner. b. bandetoUc
siHonnée, 7, membrane basitaire. 8, membrana tectoria ou membrane do Cortt. 9, organe de t..orh. )0, can.d
coc)dea)i'e(eft t<eM).
ht forme d'un croissant c'est a ccUc portion ~pais~c du périoste qu'on donne le
nom de M~meM< sp:?'s~ (fig. 908,4 et 91C/1).
~t. CoNFORMATtON EXTEmEURE ET RAPPORTS. Ainsi entendu, ie iigamont spira)
nous présente deux extrémités et deux faces, t'unc interne, i'autre externe
a.<e~8~< .ses déiix .extrémités, !'antérie.ui'e~a,ppa,rttën~à ~û :t''a,mp~.
De
vestibulMre. La postérieure' fait partie de la rampe tympaniq)ié.
b. Face ea~e~te. La face externe, régutièremeht arrondie~ répond a la paroi
osseuse, constituée parla lame.descontours.etluiadhère intimement.
c. /sce ~efMe.–La face interne,:Iibre, est fortement accidentée. Si nous la
suivons d'arrière en ayant, de la rampe tympanique vers I~r~mpe yestibulaire
par conséquent, nous rencontrons successivement (ng. 916) '1° une première
saillie (a), anguleuse et mince, presque tranchante, qui se continue en dcda.ns
avec la membrane hasiiaire c'est la cr~e ~Me~<t'OM de la ~Me~~t'a~e Ms~a;M'e
2° une deuxième saillie (6) arrondie et mousse, le &OM?'?'6/e< du ~eM~ sp~'N~
en dehors duquel se voit ordinairement, la coupe d'un yaisseau 3° une troisi~m
sai)fie (e), moins marquée que les précédentes, qui se continue avec !Ia mem-
brane de Reissner c'est ta cr<~e d'M!se?~~OM d~
men~M~ Ileiss~2er.
une dépression ou gouttière/réguUèrëment arrondiej, que i'bnl~
Entre la crête d'insertion delà membraiic.basiiairë :ët ie~boU sp.ii~al;' existe
de st~OMS~~a:~ e.rte?'Me (2). Pius haut, entre tëbdurrelet spiral et ia crété d'inser-
nom
bande oascM~M'e elle est, en edet, très riche eh:vai8Se~ux tranche ordinaire--
ment sur le reste du périoste par sa coloration jaune rouge&tre;
de
Entre elles se voient de nombreux noyaux, qui appartiennent aux celluies fixes.
Ces noyaux se disposent eux-mêmes en séries, convergeant vers la membrane
basilairc.
Quant à la bande vasculaire, elle est remarquable, comme nous l'avons dit plus
haut, par la richesse de sa vascuIarisation-EUe comprend deux couches 1° une
couche profonde, conjonctive, dépendant du périoste; 2" une couchesuperncieUe,
épithétiale, renfermant un certain nombre de Ge)lulespigmehtait'es. Chacune de
ces couches renferme un réseau vasculaire qui lui appartient en propre. Les deux
réseaux cependant ne sont pas complètement indépendants l'un de l'autre RAN-
viER a sighaté entre eux l'existence de quelques anastomoses capillaires.
Dans un tr~Mt récent., puMie en 1890, dans les ~b'c/t. O/M'ett~e~~MK~e, K.ATZ croit devoir
s'ëfever contre cette conception d'un epithelium ~ascuiaire pour lui, les CeUules epithëiiates
reposeraient directement sur les vaisseaux, mais ne seraient nullement pénétrées par eux. Quoi
qu'il en soit des rapportsintimes du réseau vasculaire et de l'ëpithéiium il n'en reste pas moins
ce fait qu'au niveau de la bande vasculaire du ligament spiral, les vaisseaux sont à la fois très
muKipties et très superSciets et ne sont certainement pas sans influence sur la production du
tiquide qui remplit !e cana) cochieaiL'e.
2" Bandelette sillonnée. Le périoste, avons-nous dit plus haut, revêt la face
antérieure de !a. lame spirale Si nous l'examinons en allant dé dedans en dehors
(iig. 908), nous constatons tout d'abord qu'il est fort mince au voisinage de la
columelle. Mais, bientôt, nous le voyons s'épaissiret s'élever graduellement vers la
rampe tympanique, puis, quand il a atteint son maximum d'épaisseur, redescendre
brusquement et comme à pic vers la lame spirale. C'est à cette portion épaissie
du périoste (Cg. 908, 6) que l'on a donné le nom de &<ïM~e/6«<? sillonnée. Nous
verrons touta. l'heure !a disposition anatomiquc justifier p)eincment
une pareUte
appeUation.
~.DtMENSiONS. Comme )a )ame spir~c sur !aque)te eHc repose, la bandetette
si)!onnëe occupe toute l'étendue du limaçon. Mais eUc s'atténue gradueUement
au
fur et a mesure qu'eHe se rapproche de la coupote c'est ainsi que sa iargour
mesure 0°"25 au niveau du premier tuur de spire, tandis que dans le troisième
tour elte n'est ptus que de 0"[2 il 0"t5.
CoNFORMATtON EXTERtEURE ET RAPPORTS. La bandetettc smonnëe, vue en
coupe transversale (fig. -1269, 2\. est représentée par un triangle, ce qui nous
indique nettement qu'elle revêt dans son cnscmh)c la forme d'un cordon prisma-
tique a, base triangutaire. Nous pouvons, par conséquent, lui distinguer trois
faces une face postérieure, une face antérieure et une face externe.
a. Face pos<<t'eM/'< La face postérieure repose sur la lame spirale et lui
adhère intimement, comme adhère le périoste à ta surface osseuse sous-jacente.
b. Face a!K<e?'e!M'e. La face antérieure, tëgèremcnt convexe, regarde la
rampe vestibutaire. Elle nous présente un système de sillons, d'une disposition
assez régulière, les uns longitudinaux, les autres transversaux. Ces deux ordres
de sillons sont très profonds et, comme ils s'entre-croisent réciproquement à angte
droit., ils découpent dans la bandctette siHonnée des saiHics quadrilatères (ng. 909,
a, b, b') que leur configuration extérieure a fait comparer a des dents, d'où le
nom de dents a;M6~'<tues qui teur a été donné par HuscHKE et qu'elles ont conservé.
Les siUons précités, qui donnent lieu à la formation des dents auditives, sont
plus larges à leur partie profonde qu'a leur partie superficielle d'autre part, ils
augmentent de profondeur en allant de dedans en dehors, au fur et à mesure qu'ils
s'éloignent de la columellc par conséquent. Il en résulte ce double fait 1° que les
dents auditives sont plus larges à leur extrémité libre qu'à leur extrémité adhé-
rente 20 qu'elles sont d'autant plus hautes qu'elles sont plus rapprochées delà
partie externe de la bandelette sillonnée. Les plus externes sont particulièrement
remarquables par la régularité de leur forme et de leur disposition ce sont les
dents de ~pre/)nëre raM~ee (fig. 909, ce), comme les appelait CoRT!. Leur extrémité
libre s'aplatit d'avant en arrière, en même temps qu'elle s'étend de dedans en dehors,
par Ct-AUDtUs, parBcETTCHER et par DEtTEps. Elle a été étudiée à nouveau, en 1864,
par LcEWENBERG et décrite par lui avec une netteté qui a rendu son existence
désormais indéniable.
A.DtsposmoN.-La membrane de Reissner (fig- 908,5 et 916,3) prend son origine
sur la face antérieure de la lame spirale, au niveau du bord internedelà bandelette
sillonnée. De là, elle se porte obliquement en avant et en dehors et vient se tcr-
miner sur la partie antérieure du ligament spiral, au niveau d'une petite crête,
ci-dessus décrite, qui lui est spécialement destinée. Elle forme, comme on le voit,
ta. paroi antérieure du canal cochtéaire et sépare ce dernier canal de la rampe vcs-
tibutaire du limaçon. Nous ajouterons qu'eue est toujours tendue et rccti!ign<
contrairement à l'assertion de certains auteurs qui la décrivent comme flottante et
faisant saillie du côté du canal cochléaire.
B. STRUCTURE. IIistotogiquement, la membrane de Reissner est constituée par
une mince tame de tissu conjonctif, qui se continue, d'une part avec le périoste de
la lame spirale, d'autre part avec le ligament spiral. Sur
l'une et l'autre de ses deux faces, s'étale une couche de
cellules épithéliales qui seront décrites plus loin.
.f
spiral.
dehors un certain nombre de fins rameaux qui forment
:r sur i.,
parfois., la zone striée ,1:, ta
of~¡i{. de ",n",i,"o"n basilaire,
t:, membrane l,ncil.,in.n un deuxième
~I et même un
troisième vaisseau spiral. D'après BoET'rcHER, le vaisseau spiral serait entouré par
une gaine lymphatique.
b. Zo~e s~'t'ee. La zone striée (tig. 908,6'), encore appelée zone ~ec~Mëe,
fait suite à la précédente et s'étend jusqu'au ligament spiral. Elle doit son nom a
un système de stries ou rayures que l'on voit sur sa face antérieure, celle qui
regarde le canal cochléaire. Ces stries, qui affectent toutes une direction transver-
sale, sont remarquables à la fois par tour finesse et par leur régularité. Les anato-
mistes ne sont pas encore d'accord sur leur nature. Les uns les considèrent comme
le résultat d'une simple apparence, produite par les réactifs. D'autres, comme
JlENSEN et NuEL, en font des cordes isolées, rigides et élastiques, qui seraient ten-
dues entre les piliers externes de l'organe de Corti et le ligament spiral. Quoi qu'il
en soit de leur valeur morphologique, les stries en question ont une existence
réelle et sont toujours plus nombreuses que les piliers de l'organe de Corti, qui
reposent sur leur partie interne on en compte trois ou quatre pour chacun
d'eux.
C. STRUCTURE. La membrane basilaire comprend, dans l'une et l'autre de ses
deux zones '1° une couche hyaline homogène, s'urlaqueUe repose directement
l'organe de Corti; 2° une couche de cellules fixes du tissu conjonctif, qui se dis-
posent en arrière de la précédente, sur sa face tympanique par conséquent.
Ces cellules conjonctives forment chez le nouveau-né une couche parfaitement
continue. Mais, chez l'adulte, elles font défaut sur la plus grande partie de la
lame basilaire elles ne se rencontrent plus que dans sa portion interne, au voisi-
nage du vaisseau spiral
Quant à la couche hyaline, elle est constituée par du tissu fibreux, qui paraît
avoir subi une transformation toute spéciale. Ce tissu se compose, en effet, de
fibres raides (RANvnsR), noyées dans une substance interstitielle hyaline et se dis-
posant régulièrement en éventail de la lame spirale au ligament spiral. En d'autres
termes, elles divergent en se portant de dedans en dehors, de telle sorte qu'un
nombre donné de ces fibres, vingt par exemple, occupent a leur insertion interne
une longueur moindre qu'à leur insertion externe. Ces fibres répondent aux
cordes, signalées ci-dessus, de HENSEN et de NUEL.
pose directement sur les cellules épithéliales prccHécs 4" d'une deuxième
membrane, la ~e~'<M:e de Corti ou ~em~'aHa <ec<o?'M, qui recouvre elle aussi
t'orga.ne de Corti, mais qui est plus superficielle que la précédente, qui est placée
en avant d'elle par conséquent.
A. ARCADES DE CORTI. Les arcades de Corti (ng. 916,10) occupent la partie
moyenne de l'organe de même nom. Elles représentent, comme leur nom l'indique,
des espèces d'arcs, interceptant chacun un espace triangulaire, dont le sommet
regarde-en avant, du côté de la rampe vestibulaire, et dont ia base repose sur
la zone lisse de la membrane basilaire. Ces arcades se succèdent sansInterruption,
les unes à la suite des autres, dans toute retondue du Jitnagon, en décrivant tout
Fig.912. Fig.913.
Pilier interne de l'arcade de Corti. isolé. Pilier externe de l'arcade de Corti, isolé.
(MCmoMgendcquepourh figure prMdcutc.s'y reporter.)
naturellement des tours de spii'û comme le canal qui les renferme. E!ies formeat
ainsi dans leur ensemble une longue galerie couverte, ,un véritable tunnel/te
<MMMe~ de CoW!. Chacune d'elles est formée par l'adossement de deux tiges ]atë-
rates ou piliers le pilier interne et le pilier externe.
a. 7~7~' M~~e. Le pilier interne (6g. 9H
et 912) se compose d'un corps et de deux extrémités.
Le corps, aplati dans le sens transversal, est
formé par une lame mince et rectangulaire, dont
l'une des faces regarde le tunnel l'autre la bande-
lette sillonnée. L'e~e~~e po~M'ïeM~e ou base
est fortement élargie; elle repose par une surface
plane sur la partie la plus interne de ia membrane
basilaire, immédiatement en dehors des orifices
(foramina Me~MM) par lesquels passent les fitets
du nerf cochléen. –L'e:r<)'ëMM<e antérieure ou tête,
également renflée, se présente sous la forme d'une
Fig.9t4.
masse irreguUërement cuboïde. Sur son côté externe
se trouve une cavité ou facette concave destinée à
Le même pilier externe, pour
montrer les détails de sa tête. recevoir la tête du pilier externe. Le rebord supérieur
de cette cavité se prolonge en dehors sous la forme
i.corpsdupitier.–2,sonpied.–
3. sa tête, avec 3\ partie arrondieque d'une lame quadrilatère plus longue que large, que
reçoit la cavité cort'cspondautc de la
tête du pilier interne; 3", apophyse du nous appellerons, avec LoEWENBERG, la plaque du
,i.
pilier externe.
mique avec scn Keyau.
4, masse protoplas- pilier M~'Me. En dedans, la face supérieure de
piliers externes.
et
D'autre part, chacun des piliers, soit du groupe interne, soit du groupe externe,
s'unit dans le sens longitudinal, également par simple juxtaposition, avec deux
piliers du même groupe, celui qui le celui qui le suit. Cette union est
un peu différente; comme aspect gênerai, pour les piliers internes et pour les
Les piliers internes (fig. 915, A) sont en contact immédiat an
niveau de leur bascctde leurtète. Leurs corps, quoique, très rapproches, n'arrivent
cependant pas au contact les uns des autres: ils sont séparés par d'étroites fissures,
qui ont la même direction et la même hauteur que les deux lamelles qui les cir-
conscrivent. –Les piliers externes (fig. 9)5, B) sont également en contact immé-
diat par leurs deux extrémités. Quant à leurs corps qui, comme on le sait, sont
cylindriques et d'un diamètre beaucoup plus petit que celui des extrémités, ils sont
naturellement sépares les uns des autres par des espaces beaucoup plus larges que
ceux qui existent entre les corps des piliers internes. Tandis que les piliers internes
se disposent de façon à former dans leur ensemble une sorte de palissade, tes
piliers externes représentent plutôt une espèce de grille.
d. ~bm~e des ~~Mrs. L'observation démontre que~e8.:pHiers internes sont
plus nombreux que les piliers externes. Les premiers sont aux seconds dans ic
Fig. 916.
Coupe transversale du canal cochléaire, considérablementgrandie, pour montrer
les cellules épithéliales de l'organe de Corti.
A, canal cochleaire. B, rampe vestibulaire. C. rampe hmpanique.
1, ligament spiral, avec a, crète d'insertion de la membrane basilairc; b, bourrelet du ligament spiral; e, crête
d'insertionde la membranede Reissner; f<, strie on bande vasculaire, avec ses deux couches, épithéliale, 8', conjonc-
tive. 2, sillon-spiral externe. 3, membrane de Reissner, 4, bandelette sillonnée. 5, sillon spiral interne,
avec 5', sa lèvre tcstibufaire, et 5", sa )e<fe t~mpaniqne. 6, foramcn nerrinum. 7, membrane basilairc, avec 7', sa
zone lisse, et 7", sa zone striée ou pcctinec. 8, vatsscau spiral. 9, organe de Corti ou papille de lluscbkc, avec
tu, une de ses arcades; 10', son tunnel t), samembranatectoria; H. cellnles ciliées internes i2', cellules ciliées
externes; 13, cellules de Deiters t4. cellules de Claudius internes 14', cellules de Claudius externes 15, membrane
réticulaire. )6, êpitbélium de revêtement du canal cochléaire. 17, lame spirale osseuse, avec t7', le conduit
elTérent du canal de Rosenthal, comblé par les rameaux cncrcnts du ganglion de Corti. 18, lame des contours.
même rapport que les chiffres 4 et 3, c'est-à-dire qu'il n'existe que trois piliers
externes pour quatre piliers internes. Le nombre total des piliers de Corti s'ëfèvc.,
d'après WALDEYER~ à 10.400, dont 6.000 pour les internes et 4.400 pour les
externes.
e. ~<?'Mc~M7'e. Au point de vue de leur structure, les piliers dé Corti sont
formas par une substance homogène ((~ et S,) hyaline, finement striée dans le sens
JongitudinaL surtout dans leur partie postérieure. Chacun (Peux présente a'[
niveau de sa base, et sur le cote de cette base qui regarde le tunnel, une masse
qui
protoplasmiquo munie d'un noyau, qui s'étend d'une part sur ta membrane basi-
remonte d'autre part tout le long du pilier jusqu'à son extrémité anté-
rieure ou a. son voisinage. Ce dernier défait nous fixe nettement, ce me scmbic, sur
la valeur morphologique des deux piHers deCorti ce sont desceHufcs épithé)ia)es
qui se sont différenciées en vue du rote spécial, encore mal connu, qu'elles sont
appelées à remplir dans le phénomène de l'audition. Le corps ccHutairc est repré-
senté par la masse protoplasmiquc signalée ci-dessus et, quant aux piliers propre-
ment dits, ils ne sont vraisembiabtement qu'une production cuticulairc, au même
tit.re;que le plateau qui surmonte certaines cellules cylindriques.
°
ciëes, des cellules indif-
férentes, des cellules de
transition. Si on les exa-
mine, en eil'et, sur des
coupes transversales du
canal CQchtëaire(fig.9't6),
D
on les voit diminuergra-
duellement de hauteur au
Fig.917.
fur et a mesure qu'elles
La membrane rëticu!aire isoiêe et en place, vue à vol d'oiseau
par sa face antérieure (~cAe~Mt~t~Me).
s'éloignent de l'organe
A, piher interne de t'arcade de Corti, avec a, sa p)aaue. B, pilier externe. de Corti et, linalement,
C: tuuuel de Corti. D, membrane basilaire.
se confondre avec les
), )', bords interoc et c~ernc de la membrane rcticutaire. 2, 2', 2", les cellules épithéliales voi-
trois rangées de ronds de Lœwenberg, répondant à rcxtremit.6dhee des cellules
audi tives. prcmiôt'o rangée des phalanges,répondantà t apophyseexterne sines les cellules du
du /<itier externe. 4, 4\ 4", deuxième, troisième et quatrième rangées des
nhatangcs,répondantà t'citrémitc antérieuredes ceUutcs de Ueitcrs. 5,5, cadres
terminauxfermés par les cettutcs de Claudius. groupe interne, avec l'é-
pithélium du sillon spi-
rat interne; les cellules du groupe externe, avec l'épithélium qui revêt la partie
la plus externe de la membrane basilaire.
C.MEMHRAKE RETtcuLAtM. La membrane réticuiairc (fig. 9)6,18) est une
mince cuticule, qui repose immédiatement sur l'organe de Corti.
a. tS'~a<tCM. Elle commence, en dedans, sur le sommet des arcades de Corti,
ou e!ie fait suite & la plaque du pilier interne. De là, elle se porte en dehors en
recouvrant successivement les apophyses des piliers externes et les trois ou quatre
rangées de cellules auditives avec leurs ceUutcs de soutien.
b. Y<~ec<eMër<t~ les t'OM~ et les phalanges. Vue en coupe transversale, la
ou qui
membrane rëticutaire est à peine perceptihie, en raison de sa transparence et de
sa minceur. Vue en surface par sa face antérieure (ng. 917), elle présente un élé-
gant réseau, remarquabte'par sa
tui a va)u son nom. Ce
regutM'ité, est formé par des figures géométriques, que t'en peut, maigre leur
noMbre, ramènera;deux types. Les unes sont circulaires: ce sont iesawtesMa?
ou roM~s de LoEWENBERG (2, i', 2"). Les autres sont allongées de dedans en dehors
minces à leur partie moyenne, rennées au contraire à leurs deux extrémités, elles
rappellent assez bien par leur forme celle d'une phalange digitate, d'où ie nom
de p/Kt~K~es (3, 4, 4' et 4") sous ieque) on les désigne.
Ces deux; sortes de figures, ronds et phalanges, se disposent systématiquement
de la façon suivante-(ng. 917). –~En dehors des têtes des piliers de Corti, nous
rencontrons une première rangée de ronds en dehors de celle-ci, une deuxième
rangée, puis une troisième, quelquefois une quatrième. Les ronds de ia deuxième
rangée alternent avec ceux de la première, c'est-à-dire que chacun d'eux répond
a l'intervalle qui sépare les deux ronds correspondants de la première rangée.
Fig. 918.
La même membrane, avec les cellules qui lui servent de snbstratum et dont ['empremte
lui donne son aspect reticLUe(M/të))M<Ke).
A, pilier interne de l'arcade de Corti, avec <t, sa plaque. B, pilier c~eme (f)t YftKHc). C, tunnel de Corti.
D, membrane basilaire. H, cellules auditives internes.
i',
i, bords interne et etteme de la membrane réticulaire. 2, 2'. 2", les trois rangées de ronds de Lœwenbcrg ~t
t~)t). 3, première rangée des phalanges (eMjf'aftHe). 4, 4', 4", deuxième, troisième et quatrième rangées des pha-
iangcs (en rot~e). S. 5, cadres terminaux. 6', o", les trois rangées de cellules auditives externes (en MeK).
7, 7', 7", cellules de Deiters. 8, 8', cellules dc Claudius.
[Longueur.
~eaenmiHièmesdeminimetre:
Diamètre.
{Diamètre.
l''CatM<M<'eM!MM.
4° Canalis ~`euiziens
\Ep!nssem'de]apMoi.
'!00;~
220
1"'tour.
2'tour.
)cl"tour.
Largeur dans le
15
800
21 Cai~al cochlé(kiî~e
3-'M<.M&~e~R<.M~
2'tour.
2"Cf<K~coe/~M.e. ~Hauteur dans
testeur.
2'tour.
( Longueur dans
700
MO
380
900
4"~M<<<HoMee.
1
)et"tonr.
em /'(tne e ,elSSne¡'
2"tour.
1
(Largeur dans
700
5°De~a!KM~~Longueur.
4, OcinÉ,Ielelle sillon??ée 300
225
en s M
maximum.
wu (Largeur {2
6''S!Ho!t<~)H'a~:H<<'<'ne. (Hauteur M
T'TtMtHe/~eCot'/t. JLargeurmesureeAtabase.
S'M~~Co~
COl'ti.
internes.
externes.
Longueur despUiers
70
M
8~ Pîliel's de
internes. externes.
Epaisseurdes piliers
60
~Longueur.
4.~
~.Largeur.
'CeMM~CtHëe.sM/e~es.
3
(Largeur.
18
7
tO.CeH~~M~M. (Longueur(ycomprisleprolongëmentcentra!).
(Longueur.
48
e Il es CI ¡eesex 6
)t''C:bf<iM<<
t2°P/ta~H:~< moyenne. Longueur
4
[~
.IS'~on~~e/.œMeK~e)'
(Epaisseur.
t4°~p:</t.~e/ameM:&t\~eJM.Mt:er
)5''J$p:</të~.d«~spM'a~!H<e)'KeiEpatsseur.
(Diamètre moyen 6
9
15
t6°~&~«.e~ (Lm'geuretisensMdiaire.
,c.f
(Nombre.
~Ep~issëur maximum.
t~P~~s~M. (Nombre.
n''jFo~etMtMMMe)'tHn.
(Nombre.
215
4
3000
(NombM.
6000
19''PtHe~se.i'<ei"Hes.
(Nombre.
20''C<'MK~MCiHeMtH/f')'me.
2t°Ce/<M<e.!<H('e~e.t'<e''MM.
4500
MM
t~OOO
Fig.9t9.
Schéma indiquant les espaces péri- et endotymphatiques(les espaces endotymphatiques
sont représentes en bleu, les espaces pëntymphatiqucseKMOM').
i, utricule. 2. saccule. 3, canaux demi-circulaires.
4, canal coehteairc- 5, canal cndotimphatiqueavec ses
deux branches uiitiatcs. 6, cul-dc-sac cndohmjthatique. 7, canal de Hcnscn.– 8, rampe tyuipauique. 9, rampe
veslibulaire, 10, leur communication au niteau dct'he)icotr<ma. )t, aqueduc ddyeBtibnte. U, aqueduc du
Hmacon.–13,per!oste.–i4,dure-merc. 15, étrier dans la fenêtre ovale~–iSjfenctrcroudcet tympan secon-
daire.
léger t'eHet rougeâtre, comme l'avait remarque VALSALVA. En passant des mammi-
fères aux vertébrés inférieurs, on voit l'endotymphe augmenter dé consistance et
devenir visqueuse. Chez les poissons, notamment, elle revôt raspect d'une sorte de
'getée.
L'analyse chimique a révélé à BARRUEL,dans cette endo)ymphe gétatiniforme des
poissons~ du chlorure de sodium, du phosphate d'ammoniaque, de l'atbumine et
une matière glaireuse analogue au mucus. Nous rappellerons que l'endotymphe
renferme encore, au niveau des taches et des crêtes acoustiques (p. di81)/des con-
crétions calcaires qui, suivantleur volume et leur mode de dissémination, prennent
le nom d'o<oM~es ou de pOMSSM)'e a!Me!t<~e (otoconie). Ces eoncrëttens catcau'~s
présentent ia composition suivante d'après BARRUEL carbonate de chaux 73,80
p. tOO; carbonate de magnésie: 1,20 p. 100; matière animate:2S p. 100.
2" Periiymphe. La. periiymphe (fig. 9~8) remplit tout t'espace compris entre tes
formations molles du labyrinthe membraneux et ies parois du labyrinthe osseux.
Cet espace est relativement considérante il représente, pour te vestibule, te tiers
environ de la cavité osseuse pour les canaux demi-circulaires, les deux tiers ou
même les trois Quarts de la cavité formée par les canaux osseux; pour le limaçon,
il est constitué par tes deux rampes vestibulaire et tympaniquc.Les différents
espa.ces périlymphatiques communiquent tous entre eux et la periiymphe, comme
l'endolymphc, ne forme qu'une seule et même masse liquide, au sein de laquelle
la moindre modification de pression subie par un point quelconque se propage
immédiatement sur tous les autres points.
Les deux rampes tympanique et vestibulaire sont libres dans toute leur étendue,
depuis la base du limaçon jusqu'à leur union au niveau de l'hélicotréma. H n'en
est pas de même des espaces péritymphatiques du vestibule et des canaux demi-
circuiaires ceux-ci sont cloisonnes, comme nous Pavons déjà vu, par des travées
fibreuses, qui du périoste se portent sur rutricute, sur le saccule et sur les canaux
demi-circuiaires membraneux. Nous ajouterons que tes espaces péritymphatiques,
ainsi que tes travées fibreuses qui les cloisonnent, sont revêtus par des cellules
aplaties et à contours polygonaux, qui constituent pour ces espaces un véritable
endothéiium.
La periiymphe est, comme f'endotymphe, un liquide c)air, incolore, nuide
comme de l'eau. EMe a une saveur un peu salée, une réaction alcaline et se trouble
légèrement par l'alcool. KmMEH, chez les mammifères, y a constaté la présence, en
dissolution dans de l'eau, du carbonate de potasse, du carbonate de soude et de
l'albumine.
Nous avons déjà vu, en névro)ogie, que le nerf auditif/issu des parties iatérates
du bulbe pénétrait dans le conduit auditif interne et se divisait, peu après son
entrée dans ce conduit., en deux branches une branche antérieure ou cochtécnne
(Mer/' cochléen), une branche postéro-supérieurc ou vestibutaire (Me?'y ues<j~MJ<M?'e).
Chacune de ces branches présente sur son trajet de petits amas de cellules gan-
glionnaires., que doivent traverser les nbres nerveuses de l'auditif avant de se
rendre aux éléments histologiques dans lesquels elles se terminent.
1" Branche cochléenne.–La branche cochtécnnc ou nerfcochiécn(ng. 920,2),
représente la partie antérieure du nerf auditif.
TRAJET ET RAPPORTS. ObHquement dirigée en avant et en dehors, la branche
cochléenne se porte vers la fossette antéro-inférieure du conduit auditif interne.
Cette fossette, on le sait (p. '1-146), présente une multitude de petits orifices, lesquels
se disposent en une longue bande spiroïde que nous avons déjà décrite sous le
nom de cWM<? s~M'oMe ou crible spiral de la base c~M /M?MCOM. En se rapprochant
de ce crible, la branche cochtéenne s'aplatit peu à peu et unit par se transformer
en une mince lamelle, qui s'enroule autour de l'un de ses bords a la manière d'une
volute. Ce mode d'enroulement de ta lameHo nerveuse correspond exactement à
celui du crible spiral qu'elle doit traverser, de telle sorte que les différents fais-
ceaux constitutifs du nerf cochléen se trouvent amenés chacun en face de l'orifice
qui lui est destiné.
Après avoir traverse les oriuGës. du~cri.bte ~pi~a)~ ;tcs~u'lëts' t~, br~iic~ie
GocMëenne arrivent t!an's i'~paisseur de )a 'coiqmeU~, Ils suiveilt cjueldx~e t~inps
un tr~et parallèle à l'axe de cette dernière. PLns~s'inctinàH en dehurs, ils see
portent vers le canal spiral de MosenthaLoùils entrent en relation avec ui~ ~a'nblSou,
le ~<ïM<y~OHs~MK~~ ou ~M~on de Cor<t.
jp. GANGnoN DE CoR'n. Le ganglion de Corti pu gangUon~ spi~at~~ remplit le
cana! de Rosenthat dans toute son étendue. pour la branchocpch est ~le
e
Fig.920.
0.
Schéma. montMnttetuodeJedtstribuiiondunerfauditif.
a, vestibutc. avec t,utricu)e; c, saccutc; <<, perUen initiale du cana) coc![)<;aire e, ampoutcdu eanaLdemi-cn'cu-
tairc postérieur. thnacon. 'y, aqueduc de FaHopc. /t, fond du conduit auditif interne. avec ses ~ua~c fossettes;
–t\foramcusingu!aredeMoM*cx<.
t, U'ONcdc!'aud)Lif.–2, sa branchecoch!fcnnc, avec
txnacen qui <!t<! entêtée dans la Hgufe.
sccLioti de ses faisceaux supo't)çic~s,dcsU))6sla
3, sa braMchc t'estibufairc.– ganglion de Cort). a. petit rameaM des-
moitiu du
tine a ta. portion vestibulaire du canal coc!déairc. ga)tgUo'i de Boittchc)'. 7, nerf vestibulancsut'ieur, fournis-
saut 8, le nerf utriculaire 9, le nerf ampuHairc supérieur )0, le nerf ampunairc cxtcrno ti, nerf vcstitjutairc infé-
rieur, fournissant H, ic nerf saccutairc i!, le nerf ampu))ai''e postérieur. j4, ganglion de Scarpa: 15,'nerf
facial. 16, étrier dans la fcnètre ovale. 17, caisse du hnïpan.
l'auditif ce que sont les ganglions spinaux pour les racines postérieures des nerfs
rachidiehs. Histoiogiquement., il se compose d'un stromaconjonctif dans les
mailles duquel se disposent des cellules nerveuses ganglionnaires. Ces cellules
(ng. HXf,'i) sont ovoïdes, à grand axe transversal ou obiique:encs mesurent eu
moyenne 40 u. de longueursur 25 p. de largeur. Elles appartiennenta la classe des
cellules bipolaires et présentent par conséquent deux extrémités ou pôles, munis
chacun d'un prolongement: un pôle interne, qui fait suite à une fibre nerveuse
dite afférente un pôle externe, qui se continue avec la fibre efférente.
Morphologiquement, le ganglion de Corti est l'homologue d~ungangiton spi-
nal il est au nerf cochléaire ce qu'est le ganglion spinal a la racine rachidienne
correspondante (voy. à ce sujet T'e~M~~MûM~ réelles de y~M~~y, p. 46S).
Indépendamment de ces fibres atïcrentes et efférentes qui sont transversales,
on trouve encore dans la masse du ganglion un certain nombre de fibres, signa-
lées par BoETTCHER, qui suivent un trajet longitudinal et spiral, une direction
contraire par conséquent à celle des fibres précédentes. Les histologistes ne sont
pas encore nettement fixés sur la manière dont il faut interpréter ces fibres spi-
ralés. H est vraisemblable qu'elles ont la même valeur morphologique que les
fibres transversales et qu'elles ne diffèrent de ces dernières que par leur trajet
iës fibres transversales se portant directement vers la lame spirale, les fibres spi-
rales s'y portant également, mais en suivant un trajet oblique et, partant, beau-
coup plus )ong.
.C. MODE DETERMtN.usoN. –Ausortir du ganglion de Corti, les filets de la branche
cochléénne s'engagent entre les deux lamelles de la lame spirale et s'anastomosent
entre eux de manière à former à ce niveau, une espèce de plexus. Puis, Us tra-
versent tesforaminadetatèvre vestibutaire du sillon spiral interne (fig.92'[,S)
et arrivent alors sur les piliers internes des arcades de Corti.
Ju'~ja'Ht.x furamina, ie& 'nbt'cs nerveuse.; aadi'tivca ont coDssrvc !uur gaine uc
myétinc. Elles s'en dépouillent en traversant ces trous et n'apparaissent plus dé-
sormais que comme des terminaisons cyHndraxitcs.
On ne sait pas encore d'une façon bien nette comment se comportent les fibrilles
nerveuses en entrant dans le canal cochtéaire, je veux dire dans cette étroite
SOI!T]E ENTHME
MRAXCUESKTRAMKAUX GAKCHOX CUCOKO~T dans te TEMHiSAtSOK
N
AUD)T)F LABYHtKTHE
t~~f~
~.Mc/JeCH~
pt'Opl
Cribicspira~
deiftbase
dutimacon
Forami<M
nerw.M
nrdncdof'arLi
UtganedoUo.H
/a. '<r
BR.4XCHE
COCHLEEXKE.
Fossette ant.ro- Q"c'"o p.,ti~, init; .)~
C' ~.?~
/<
i,,f~i~e cochMaire
''oss.He rrt
p.sttro- Tache c,[)Mc Tachcacoustiqucdûl'uh'îcutc
G. de Scarpa
G,
r'
suppure l,
-i).' Cr~eacoust. du can. U.C.
SL.p6.cu.c Cr6teacoust.ducan.tJ.C.<.xt.sup'
su,
VE~i~G-"cScarpa
,/1, m'cl',e"
VES'fIB"LAIIIF. Scarpa
~r;e.<
G. de
J. d.e S~pa
leur. G.
Cl carpa
F-
inre-1-ical-einférieure
lare postérieure
C' acou~qued-d.
facbe acoustI'(ue du
Tache
postérieur
saccule,
i" Artères. L'oreille interne reçoit la plus grande partie de ses artères du
réseau sous-encéphalique, par l'intermédiaire de t'artère auditive interne. A cette
artère auditive interne, artère principale viennent se joindre un certain nombre
d'artères accessoires, qui sont surtout destinées au labyrinthe osseux et a son
périoste.
a. Yt?'<ë)'e<Mt<~tue z'M<e)'Me. L'artère auditive interne, branche du tronc basi-
laire, se porte dans le conduit auditif interne en même temps que ie nerf auditif.
Comme ce dernier, elle se partage en deux branches, une branche vcstibulau'e et
une branche cochtëcnnc.
La~'sMC/te~e~'&M~SM'epénètre dans le vestibule, en suivant h même trajet
que le nerf de même nom et se distribue au saccule, a l'utricule et aux canaux
demi-circulaires, Elle forme tout autour de ces poches membraneuses un réseau a
mailles irrëguhères, qui est particulièrementdéveloppe au niveau des taches et
des crêtes acoustiques. D'après HuscnKE, chaque canal demi-circulaire reçoit de la
branche vestibutaire deux rameaux, qui pénètrent ['un par son extrémité ampu)-
laire, l'autre par son extrémité non-amputfaire. Ces deux rameaux marchent
ainsi la rencontre l'un de l'autre et se réunissent a ta partie moyenne du canai.
La &)'aHC/te coc/~ëeKMe se divise, dans le iond du conduit auditif interne, en
quinze ou vingt rameaux, qui s'engagent dans la columeUe en traversant les per-
tuis du crible spiroïde (p. 1139). Suivant exactement le même trajet que les
rameaux du nerf cocht~en, les rameaux artériels se dirigent vers )a )amc spirale
et se terminent alors en fournissant trois ordres de ramuscutcs 1" des ramus-
cutes antérieurs, destinés a )a membrane de Reissncr; 2'~ des ramuscutes moyens,
qui se distribuent a la lame spirale et a la bandelette siUonnëe 3° des ramus-~
culés postérieurs, qui passent dans la membrane basi-
]aire et s'étendent, le long (te cette membrane,jusqu'au
voisinage du ligament spiral. Les ramuscutes termi-
naux de ('artère cochtëcnne présentent cette particu-
taritë intéressante qu'ils sont très Hexueux. Ces Hcxuo-
sitës se ramassent parfois en de petits amas irrégutiers
ou glomérules (ScuwALHE) qui rappellent assez bien
par ieur aspect extérieur (tig. 924) les gtonierutcs des
sudoripares.
D'après HvRTL, le territoire irrigue par i'at'tère audi-
tive interne serait un territoire clos, c'est-à-dire qu'il
ne s'anastomoserait pas avec les artères du voisinage.
Cette opinion ne me parait nuttement fondée et j'es-
time, pour ma part,, que le réseau de l'artère auditive
interne est en relation sur plusieurs points avec les
artères suivantes..
b. ~l?'<ë~es cecesso~'es pOM?' ~a6~'t~Ae osseMa; et Fig.924.
SOM p~'to~e. Les parois osseuses des cavités taby- Gicunertitcvascuin.ircduH.-
rinthiqucs reçoivent par leur surface extérieure de macon (d'âpres ScnwAmE).
!,n)asSGdu~tt'!M~)'u!c.–2~
"1,
nombreuses arteriotes, qui se ramifientdans le périoste scaua.t-tt~'icfan'~rcnt.3', deux
p:n)'t'sdcvaisscauxcn'<'TCtUs.
et envoient très probabtemcnt aussi un certain nombre
de ramuscutes aux ditlercntss portions du labyrinthe membraneux. i'.n'mi 1), P.
ces
.n.
artères, nous signatcrons les suivantes Puno artère, qui du bord supérieur du
rocher se porte vers les canaux demi-circutairas 2" quelques uns rameaux, 'que
l'artère styto-mastoïdienne, dans son trajet a travers l'aqueduc de ~attops, aban-
donne au vestibule et au limaçon (HuscnKE) 3" (les artérioles anastomotiques,
signatëes par Pon'rzEn, qui, de la caisse du tympan, se rendent au vcstibute a
travers la paroi osseuse qui sépare ces deux cavités.
Indépendammentdes branches artérielles ci-dessus décrites. ccrtains auteurs si~M.-Ucut encore,
conm)e se renda.nt au labyrinthe, deux autres artères, qui Stuvrfuent. i'unc t'aqueduc du vestibulc,
rautre l'aqueduc du limaçon. D'apresSAppEY.ta prenuero se distribueraità ia fois au périoste de
la cavité vestibutaire,au saccute, à t'utricule et à t'ampouie du canal demi-circulaire postérieur
la seconde se rendrait à la fenêtre ronde, au périoste des deux rampes et à la lame spirale.
1/existence .de ces deux artères est atise en doute par ScnwAt.u! EtJcs ne sont nH''me pas men-
tionnées par UYRTL, par GEGi:x)!AU)!, par MEnKEf., et nous devons, pour les admettre, a~'ndre de
nouvelles recherches.
2° Veines. –Le sang veineux, issu des réseaux capiHaires du labyrinthe, s'écoute
par trois voies principales la veine auditive interne,-ta veine de t'aqucducdu
vestibule, et la veine de t'aqueduc du timaçon.
a. VezKeaMdt~eM~ey'Me. La. veine auditive interne occupe, comme t'arterc
homonyme, le conduit interne. Cette veine résulte de la reunion d'un certain
nombre de veinules, qui proviennent du vestibule, des canaux demi-circulaires et
du limaçon. Elle vient se jeter, au voisinage du trou déchire postérieur, soit dans
le sinus pétreux inférieur, soit dans le sinus latéral.
b. Veine ~e/'tt~Me~MC dtt vestibule. –La. veine de l'aqueduc du vestibule prend
son origine sur les canaux demi-circulaires et reçoit encore, d'après HYRTL, une
partie du sang veineux de Futricuie. Elle sort du labyrinthe, comme son nom
l'indique, par t'aqueduc du vestibule et arrive ainsi à ta face postcro-supë-
rieure du rocher. Finalement, elle aboutit au sinus pétreux supérieur, soit direc-
tement, soit par l'intermédiaire d'une veine méningée.
c. Veine de ~'a~Me~MC ~M Mmaco~ La veine de l'aqueduc du timaçon, un peu
plus volumineuse que ta précédente, amené ata jugulaire interne une partie du
Fig.925.
Schéma, indiquant les espaces péri et endolymphatiques les espaces endotymphatiques
sont représentes et: bleu, les espaces périlymphatiques e;: KOt'
1, utricute. 2, saccule. 3, canaut demi-circulaires. <, canal cochMaire. 5, canal cudoiympha~quc avec ses
deux branches initiales. 6, cut-dc-saccndoiymjthatiquc. 7, canat de ttenscu. 8, rampe tympamquc.– 9, rampe
vestibutaire. tO. leur communication au niveau de tbêticett'ema. tt, aqueduc du vestibule.
t3, eh'ier dans la icnutrc ova!c.
)2, aqueduc du
tifMacon. 13, pcriostc. 14, dnrc-ntCt'c. f6, fcnôtrc ronde et ~mpati sccon-
d~irc.
sang veineux du limaçon. Elle chemine d'avant en arrière et de haut en bas, soit
dans l'aqueduc dutimaçon, soit dans l'un de ses canaux accessoires.
3° Lymphatiques. Nous ne connaissonsjusqu'ici, coium& voies )ymphatiques
de l'oreille interne, que les espaces, remplis de përitymphe, qui séparent les par-
ties molles du labyrinthe membraneux des parois du tabyrinthe osseux (voy.
ng. 918). Ces espaces pérUymphatiques communiquent avec les espaces arachnoï-
dicns et sous-arachnoïdiens du cerveau par l'intermédiaire des gaines lympha-
tiques qui entourent le nerf auditif et ses branches terminales. En eu'et, Scnw,\LbE
d'abord, puis A. KEY et KETZtus, ont vu les injections, poussées dans les espaces
lymphatiques des méninges, filer le long du nerf auditif et de ses branches et
rcmptir, finalement, les cavités péri lymphatiques de l'oreille interne.
Mais cette communication entre les cavités lymphatiques du labyrinthe et celles
des méninges, le long du nerf auditif, n'est qu'accessoire. Du reste, elle, n'a
jamais été rencontrée encore que chez les animaux et cHe est rcjetée, pourl'
L'homme, par WEBER-LiEL.
La voie d'écoulement ta plus importante pour la peritymphe est constituée par
un canal qui suit l'aqueduc du limaçon et qui, partant de la rampe tympanique,
aboutit aux espaces sous-arachnoïdiens et probablement aussi à la cavité arachnoï-
dienne (SCHWALBE, MASSE, WEBER-LtEL).
MASSE a. encore décrit chez les vertèbres inférieurs, notamment chez les cyclos-
tomes et tes poissons osseux, une autre voie d'écoulement pour la peritymphe
cette voie nouvelle est située dans t'aqueduc du vestibule, tout autour du cana)
endo)ymphatique (fig. 925,~1). Elle parait faire complètement défaut chez les
vertèbres supérieurs, du moins a l'Age adulte, car eite y existe très probabtemcut
durant ta période embryonnaire.
Consultez sur l'oreille interne, parmi les publications les plus récentes (t880-t895) UHTxius (G.\
D~~ GeM;'o<~): dei' Wtr&e~/Ho'e, Stockholm, )8'!t-1884; GEt.u- N/<K/e ««' la s<«c/to'e du ~a-
))ten< spu'nf M<ei')te, etc. GM. med. de Paris, 1880 HEKS!<, Nnchh'a~ :«)' ntctnen Bcnto'/fftn'/e)).
f/e<j'e): die CMp;<<a <e~'M~ta<M,
Arch. f. Anat. und PhysioL, 188) ÏÏASSE, B<'H<e<tn).f/eH u&o' die
~?/Mp/i&a/t;!<?M des :7:)ie)'eK 0/tt'M', Arch. f. ChrenheUh., 188) STHtxonuGOE. ~'c&c)' f)'): et.c;
</tM?)t<iC/tM ~'<ia«eM f<M P/!fM<e;'ep!</tp~ f/C)'e!M/o~)npAf<<MC/tf)! nfta)ne f/MMp!MC/)p)!. Zettsch)'.
f. Ohrenhei)k., 188t Du MÊME, Eitz Beih'ag su)' 7'opo~)Y<p/t!e der ?np!t~cA/. )'o!to/'s~f'&)7f/<?.
ibid-, 188i Du NÊM! t/e~p;' das ~ct'/<f<«eM de)' Jiefssoer'sc/x'~ M<')x&)'<t)t ))t der MC!)M/t/.
Schnecke, ibid., 1883 –Du MÊME, L~e)' die :eHi~e!) Gebilde des Cot'~t'xc~ert 0)'n?).f, tbid., 188t
Du .MÊME. f7c&e<' die CMpM~-fo)'met<fo?:<'K ?nt mense/La&t/)'«)< ibid., 1885 Ct~sE[.u, No/c
M<o<o.c/ie .su~'tx~ano f/eM'Md<<o, Arch. per le Se. mediche, 1881 Em.tTKY. De la s/f':<e~'e du
/OHc dtt Me< HM<t<t/ Arch. de Neurologie, 1882 WAGEKHAUSEK, L'<'&H)' die /'o~a .K&ft)'CM<
Arch. f. Ohrenheitk., 1883; Co\'XE ET FERRÉ, Co?t<tM<tOMa re<e de la e;<p!~c <o'mu!a7e, Ann.
des mal. de l'oreille et du larynx. 1884 FERRÉ, Con~'t~M~'o)! a <'c<;ff/c de e;'e/e fiiK/t/tM chez
les eer<f'&i'cs. Th. Bordeaux, 1882 Du MÊME, CoK<)'t&M<tOH M~'ë<t<f/e <7« tte)' auditif, ButL de la
Sot;, zoologique de.France, 1885;– ZfjcKEtiKAKDL. ~)?t'<;Y;'y =«'' ~h:a<o))!!e des Ge/M~'o~an.t.
Monatsschr. f. OhrenheHk, )884; Vo[.TOuxt.BM!<'saM/om.~Ms~' Cc/tfo'.s-c/tt!p/fe H. K~e;'
/MNc<to?t f/p;~e/&eH ;'csp. f/M G<)&)'o)'</aHM. Yirchow's Arch., 1885 Du MÈM! L'<)C)' f<te ~c/tnf-
s'M!e t/o'.Sc/txecA-e</es~eH~e/te)t M. (/s't{;;ye</t<c<'ett MH<< f/e!-??t Ce/'ff.Me, ibn! !886 TAFA~f,
fj'ot'~ft~o fM<'K<ft<o,Fire[tze, 1885,–K.unx, Zut'j't?Kï<o))t)c</<'s ;'tt)te)'ftt0/<)'e~ der H'M//tte)'c.
Vortrag gehatten auf dem 111 internat. oto)og. Congress in Base), )88t BoETTCUE!). ~Mc/.&~c/c
auf die Ke«e<'eH !7;)<e~Me/i. M&et' <<eH Bau der Sc/tMfc/;t' tMt ~ttisc/j<<f& a<t <'i'c?)e Beo&a(;/t<t<M.?e)i,
Arch. f. Ohrenhoitk., Bd. XX1Y. 1886 HASSE, f/f~' f/e Cf/tM~e t'M (/<)- /f<ni<M spiralis "te)!
&)'at).f:cef< (les Gc/M)'<M-)7a;i<Mdei' tyt)-&e~/t:e)'c. Anatotn. Anzeiger, 1886; Mo~CER. t/t'~e)' die
~&fss/MM<e f/e;' Etif/o~'np/tc f/M «t)!e<'c<! 0/i<'M. Sitzungsb. d. math. Phys. klin. d. k. bayer.
Âkad. d. Wissensch., ~8S~ Du MÊME. Xm' ~hMt<om)C M. Et!<tCtC/fh<tt'y (<?. ttUK're)) 0/n'M.
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tet~e?t SHe/fe/ff): =;; <~)t Sc/MfM<M)!6'!<e.e;! t))t7.M&)'u!</t. Munch. medic. Wochcnschr.. tS88
ScnwALCE, (/f<'c)' die <y<OMe)'M<t o)'<o'!o~t der ~e/t~e/utec/c. Anat. Anzeiger, )88~; Du nÈME,
A')'H Be!<a.<y :M'' h'e;t)!<H:M f/o' Ct<'c«~</tOtMt!C)'/i~<tMs<' t)t </ef Gc~u'~c/ittec~-c. Leipzig, t88'!
BAR'm, Bet<tY<.? :'«' ~;K<<o))!;e des 0/o'M. Xeitschr. f. Ohrenheilk, t88'? Du MEME, Bc~-< x«!'
~N<o))M'e der Sc/t;:M/e, Anatom. Anzeiger, 18S9; Du MÊME, !7e~' d;eDa<~<e«;~).~ ~f'4-/MH/t.<y<?H
~a&)/WM</<e~. Arch. Anat. u. Physio)., t889
f. K.ATZ, Bct<)'~ =<«' ~e :<&(')- <<te t''e)'&«~M)!
der Cot'<t'sc/;eM M'tf< Dc~et'sc/tC): ZeMcti t/M Co''<sc/tC): 0)-a;)x M!!t/ f/o-eH Cc.!<n«. Monatssctu-.
f. OhrenheHk.. 1888
Arch. f. Ohrenhei)k..l889
Du MEME. !'ete<' </te 7i')!f/<i/;t.<7 des A'o'fiM Co<M! !m Co;'<e/teM Ot~an.
~Mco;t des ~f<ïM!mt/'o'M et spécialement ~«'' la ~<i'e t'~MCM~at't'e, in Jom'n. internat. d'Anatomie et
de Physiologie, 1892 Eton.ER, .iM/omMc/te UH~c)~MC/'M<ye)t t<&c;' <<e U''f.'7e f/e.< <««<.s'<)'oH!e.
im Mexsc/t~ OA~nt'/t't'tth, Abh. der math.-physiot. Classe der K, SMhs. Ces. der Wissensch..
Bd.XYD). t892- –NtEMACH,Mnc;~a'K<C''M<B«ci~-<;c;Bm!<E/t'<s~e<&/oi<H!e</to(/c,Anat.
Hefte, 1892 Cn\T)'<. Si«' /'o;aHe de Cor/t, Compt. llendus, Soc. de Bio)., série tX, t. tV, t892
AsHEn. t.'e&e;- ;~&)-Lt</t/!MM"7~'<<, Arch. f. Ohrenheitkunde, Bd. XXXHI, 1892 GEHERr., t'e<'er
(<tg 7~ttf<t~<)Mdes Ge/WM<fM f! ~et- .Se/otec~'p der St;M.f/e</ttc;'e, Anat. Anz., 1892 Sn'MËMHKx. /e
jHh~e/SMe ~M.~a&yn~~M'dM m~MsoM. O~'M, WicsbadcQ., :18Q?; Du MÊ!m, ,11'eue _(Jzt,~ez·-
~Mc/tMM~eK~&e~ ~M/tM~'Ms/MH 'co)t:$c/M!ee/t)':M!t~Vot'~o~Arch. f. ~O'hrënhëtlk;, Bd.XXXV, 1893
STEtNBnuaGE, [7e&e)' Vst'/t~/en MenseTt~. D:tc~M~ ëoë/~ea~'M M7). ~o'yM/'&HHdMc~Âilàt. Hette~
~893,; CANNtEU/CecAe!'e/tes ~M)'~e K6)'aM~t< ~e~ rameat;e~ sës ,gazaglions, Rev. hiol: dû Iyord
de la' France,' 1893 CARmCHAEt,, T/te b'<t!t Co)'<i\~ëw-Yo)'k:med.TiN~ëS,; 1893-94 A.YERs~
f.fe&er da.! pe)'tp/:e)*MC/teVM'yM~eH ~erGe/tô')'He)'ceMM)t~~eK ~e)'< ~e!*t7a<trM~ GeAô'o!*ya!?!S,
Anat. AM., 'J893 Du MÊtte, The aMf/t<o~ o~HaM'-CëM~ of <? E~ azxd tlceir '?·elaliozzs lo .Glte
a'MfH<o)' A~et'ce, Journ. of Morphot., V, 8, 1893 LÈNUOs~~K,jD!eWe<'M~eM<~t~M)!<~<'K t))t 6e/to?'o?'-
~a)t~, Anat. Ahx.Vin, )893; DuMf~E/Dte.Met'Nettë~N~ti~ett~tH dem~c~ C'<s<a9 <!C:M-
<:ca9, Anat., Anz., IX, 1893 CoYNE ET~CANKiEU,SM!' ~'tMM'MpM ~ë mem&)'sMë f/e C'ot'< C. R.
SM)')'«o<M?'e~e la
de l'Ac. des Se., Paris, 1894 –DES
l'Ac. des Se., Paris, 1894
de t'Anat. et de la
MÊMES,
DES MEMES, Go)!AM<tp?t &7'e~K<e
Phys., 't895;Des MÊMES, ~Rec/te?'c7;
de7~~
;i·
mem~wte de Co?'<t, C. R. de
ile Coz·ti,: Journ.
""t,.e^r"és
l,'épi2Tcélizcïtz /'07'c
sensoi~iëldans.l'oreille
<!M~<t/ Ann. des ma)adiës de roreine,'l895' C~
L
!e)'me, in Les nouvellesidees sur la structure du sy.steni.enerv~u~Paris, ~1894 BONNiER,-Le
~MH~pOK ?MeHt&ra)!eM.K co/Mt~erecoMtKeappe)*e~ eK!'e~eK?', ;C. R',Jde ia. Soc. de BioL, 1894:
Dt~MÊME, Fo)!c<<o!M de <a me~&)'ane ~e ~Kot'M, S. R. de Jà'~ Soc. de ~Biol/, 1895
NtESER, .B:Me;' GMs f/<'H! MSM'xe/t!. ~M'/tô/'e, AfIas.S", ~Vien,. 1.895 ;RETznjs,e:<e~
STÉmBhùGGE u.
a&e!' ~d!:e
Ë?tfH~MM~sMEMe: f/e)':Ge/t6rncrt'eM, Biol. Untersuch.~BdJV, 1893 –.Du M&MR. Die .BK~MK~sMeMe
des Ge/t0)'ne)'~e;t &et d'en JRep~Mn, BM).Unterstich.,Bd. ~'1,1895; Du.MKME, &< Ea<u):cAe~?ty
<7e~Ga)!~HoK spu'a/e ae)'t): aci~c: MmdzK?' B~Nt~MMysMëMe des C<tM'?:S!en &e!~ëdeit
BMl.'Untersuch.,M.~YI,1895..
TABLE DES MATIÈRES
DU TOME SECOND
~~l'J, LIVRE V
f ~NE~ROLO~G-IE
centres.
PREMIERE SECTtOK.–SYSTEME NERVEUX CEj~TRAL~,
ANATOMtEGl~ËRALE. 1
a. Fibres
descentres.
nerveusesdescentres.
§ 1. Éléments nerveux des
b. Cellules nerveuses
4
4
desoutien.
6
c. Rapports réciproques desRbres et des cellules, netirone 13
d. Rapports des neuronesentre eux 14
e. Signification fonctionnelte des diverses parties du neurone. 19
et.CeUulesependyma.ires.
§ 2. Éléments
&.CeUuIesde.hevrogtie.
2G
§ 3.
§ 4.
Vaisseauxsa.nguins.
Voieslymphat.iques.
26
28
31
32
§ S.
CHAPITRE I.
2. générales.
Division des centres nerveux
extérieure.
MOEt.LE ÉPtMËRE
§ 1. Considérations
34
36
grise.
36
3.4.Constitutiona.nfLtouuque.
§
Conformation
Conformation intérieure M
45
M
Vaisseaux.
a. Éléments nerveuxdelasubstance 57
MACHmtE~
M
§ 5.
CHAPITRE H.
2,
§ 1. générales.
BULBE
Considérations
§ 3.Conformationintërieure.
§ 4.
Conformation extérieure.
Constitution anatomiqueetconnexions.
M
100
100
't0t
107
108
moeUc. 120
a. Parties Manches transmises au bulbe par ta moelle
e.Partiespropresaubulbe.
&. Parties grises transmises au bulbe par ta
109
116
§ f'.Etudedubutbeàrfudedecoupestransversates. 128
§ 6.
.GI1APITREJII.–ENCÉPHALE.L–Cervelet.
Vaisseaux
§ l.Consideràtionsgënëra~os.
ARTICLE
133
137
137
5. ~C.
7.
Structure.
§ Z.Conformationexterieureetrapports.
§ 4.Conformationinterieure.
3.Modedesegmentationpéripherique
§
Vaisseaux.
Connexions extrinsèques, pédoncules
149
138
139
143
146
150
15')
163
ANATOMIEHUMAINB' T. )t.
;i~
1182
AnnCLElI.–Isthme de
§ 1. annuaire.
Protubérance
rapports.
TABLE DES MATIÈRES
tencephaie
&.Conforn]ationintérieure.
a. Conformationextérieureet
168
166 i~
~VMMMUX.
166 e
168 §
c. Constitution anatomiqueet connexions 170
2. cérébelleuxmoyons. 178
§
de\ieussens.
cérébelteuxsupérieurs.
Pédoncules
quadrijumeaux.
3. Pédoncules
C.RubandeReil.
4. 'Valvule
5. Tubercules
179
180
181
183
§
§
§ AqueducdeSytvius.
7.
cérébraux. ventricule.
§ 8. Ventricule bulbo-cérébeDeux ou quatrième
187
194
195
g
§ 9. Pédoncules 284
a.Conformationextërieureetrapports.
t.Conformationintérieure. 204
générales.
~.Vaisseaux 213
At)TtCt.ElM.–Cerveam.
§
§ 2. extérieure.
Hémisphères.
1. Considérations
Conformation
a.
Formations interhêmisphëriques
214
214
217
218
càHeux.
b. 220
l"Pa!tiemoyenneducorps!caUeux:
optiques.
antérieur.
2° Extrémité antérieure du
3'Chiasmades nerfs
5"Tubercinereum.
corps
222
222
SM
6'TigepituitMre.
4° Espace perforé
mamillaires.
hypophyse.
224
S25
226
8" Tubercules
9'*Espace perforé postérieur.
70 Corps pituitaire ou
cérébraux.
10" Coupe des pédoncules
226
229
230
230
frontal.
Extrémité postérieure du corps calleux
11" 230
c. Fente cérébrate de Bichat 231
§ 3.
occipital.
Scissures et circonvolutions cérébrales
temporal.
pariétal.
a.Circonvolutionsdelafaceexterne
1 Lobe
2" Lobe
231
234
236
242
interne.
5°Lobedel'insu)a.
3°Lobe 243
4° Lobe 244
cunéus.
246
b. Circonvolutions de la face ?1
<° Circonvolution frontale interne; lobule paracentral 253
2° Circonvolution du corps calleux 254
4<'Lobulequadritatere.
3° Coin ou
delafaceinférieure.
·
255
l°Lobeorbitaire.
c. Circonvolutions
2"Lobetemporo-occipitai. 259
256
256
257
calleux.
<<.Structure circonvolutionscérêbrates.
Localisations fonctionnelles dans l'écorce cérébrale.
des 266
277
cerveau.
e.
f. Développement circonvolutions cérébrales
des 284
§ 4. Conformation intérieure et structure du 288
a. Corps MO
&.Trigoneouvoûteaquatrepil)ers. 295
d.Ventricule
Ventricules latéraux.
c. Septumiucidum ou cloison transparente.
302
e.
ventricutaire.
ou troisième ventricule
choroïdiennes.
moyen
f. Ependyme et liquide
.'y. Formations
pineateouépiphyse.
318
324
325
h. Glande
hémisphères. 333 329
2°Noyaucaudé.
l°CoucheoptiqueouthaIamus.
i. Noyaux centrauxdes
3°lenticulaire.
sous-thatamique.
Noyau
332
339
341
J. Capsule interne et région
~.SubstanceManche des hémisphères encontre ovale. S'M*
3!)4Il
sensitive.
motrice'
§
§
a. Artères.
2°
3°
4°
Artères
cerveau.
5. Étude synthétique des voies de conduction cortico-spinales
a. Voie ascendante ou
b. Voie descendante ou
6. Circulation du
lahase.
centraux.
fArtèresdescirconvolutions.
des
noyaux
Artères ventriculaires ou
Artères de
choroïdiennes.
366
366
311
378
378
380
389
392
393
b. Veines 393
1" Veines superficielles ou veines des circonvolutions 394
2° Veines profondes ou veines de Galien 398
CHAPITRE IV.
4'
c. Voies lymphatiques.
3" Veines de
Anastomoses
la base et polygone veineux sous-encéphalique
diverses des veines cérébrales.
spinal.
Racine postérieure
§ 9. Origines etterminaison réelles du
§10. Origines et terminaison réelles du
réelles
hypoglosse.
ME~t~tiES.
§11. Origines du
glosso-pharyngien.
pneumogastrique.
467
473
476
477
CHAPITRE V.
§ l.Dure-mere.
§12. Origines réelles dunerf grand
rachidienne.
DES
cervelet.
6.Dure-mèrecranienne.
a. Dure-mère
480
485
485
4M
nerfs.
4M
2<Fauxducerveau.
3°Fauxducervelet.
1° Tente du
l'hypophyse.
4°Tente de
492
493
495
495
nerfs.
c. Structure de la dure-mère 497
2. f~.Vaisseauxet
498
§
a-Pie-mererachidienne.
Pie-mère
Pie-merecranienne.
502
503
Arachnoïde.
c.Strttcturedelapie-mère.
b. 506
nerfs.
507
crânienne.
d. et
Vaisseaux 508
§ 3.
a.Arachnoiderachidienne. 509
§
c.l'arachnoïde.
b. Arachnoïde
Structure de
d. Vaisseaux et
4. Liquide céphato-racliidien.
509
510
514
514
515
§ 5. Granulations méningiennes de Pacchioni 518
AHATOMÏE GÉNÉRALE
§
§
§
ganglions
2. Des nerveux.
l.Desnerfsproprementdits.
3.Nomenclaturegenëraledesnert's.
523
524
541
549
CHAPITRE I.
§
§
§
't. Nerf
2. Nerf
§ 4. Nerf
§ 5.
olfactif.
optique.
a!EMS CRAME~S
commun.
pathétique.
Nerftrijumeau.
3. Nerf moteur oculaire
551
556
559
566
569
571
a. Nerf ophthalmique et ganglion ophthalmique 576
spheno-patatin.
§
§ 7.NerffaciaI.
6.
terminales.
optique.591
b. Nerf maxillaire supérieur et ganglion
oeutaireexterne.
c. Nerf maxillaire inférieur et ganglion
Nerf moteur
intra-pétreuses.
a. Branches collatérales
&. Branches co)latera)es extra-pétreuses
584
600
602
606
609
c. Branches 610
§
§
8.
9. Nerf glosso-pharyngien.
auditif
Nerf
BranchescoUatërales.
613
616
t-Branchesterminaies.
a. 619
spinal.
pneumogastrique.
cervicales.
intra-cranienne.
621
§10. Nerf 682
a. Branche 626
c.Branchesthoraciques.
abdominales.
b. Branches
d. Branches
626
630
grandhypoglosse.
632
§11. Nerf 634
§ 12. Nerf
collatérales.
terminales
a. Branches
b. Branches
639
643
645
CHAPITRE H. NiERFS BACMtDtEKS 6M
raeMd!ens.
ARTICLE
§
§
§
I.
). Branches
2. Branches cervicales.
sous-occipitales.
Branches pestérienres des nerfs
3. Branches thoraciques
4. Branches abdomino-pelviennes
6M
660
662
6622
663
AnTiCLEÏI.–Ptexnscer~'icat.
§
superficiel). 663
Internes.
1.§ Branches superjficielles (plexus cervical 66S
2.§ profond)
Ascendantes.
Branches profondes (plexus cervical
Descendantes.
668
~.Externes. a.
b.
c.
ARTtCLElII.–Ptexnsbrachiat.
668
6M
6M
6"3
§
Antérieures.
l.BranchescoHaterates.
Postérieures.678
674
676
terminales.
a. 676
c.Jnfërieures.
b.
679
circonflexe.
médian.
interne.
§ 2. Branches 681
cubital.
a. Nerf 681
c.Nerfmuscuio-cutatie.
b. Nerf brachial cutané 6M
Nerfradiat.
684
(' Nerf 687
e. Nerf 693
§
Nerfs coHaterauxdesdoigts.
supérieur.
3. Résume de l'innervation du membre
698
703
705
ARTICLE IV. Nerfs mtercostanx
nerfs intercostaux.
711
§ 't. Caractères
2. intercostaux.
communs aux
V.–Ptexnstembaire.
Caractères particuliers des nerfs
711
collatérales.
§ 713
ARTICLE
§
§
1.
2. terminales.
VI.–MMus~cM.
Branches
coilaterates.
Branches
716
7n
721
ARTICLE
§ 1.
Antérieures.
Postérieures.
Branches
a.
b.
728
730
731
733
§ 2. Branche terminale ou
dit.
nerf grandsciatiquc.
externe.
a. Nerf grand sciatique proprement
terminales.
l'Branchescollatërales.
b. Nerf sciatique poplité
collatérales.
73S
736
739
739
terminale.
c.NerfsciatiquepopIitëinterne.
Branches
2° 740
744
Branches
JO 745
2°
1°
Branche
collatérales.
il. Nerf tibial postérieur.
plantaires).
Branches
e.NerfscoUaterauxdesorteils.
Branches terminâtes (nerfs
747
747
748
inférieur.
8° 749
cutanés.
ARTtCLE VU. Mexna aaefo-coccygien 756
radiculairessensitifs.
VIII. LocaUsations fonctionnelles dans les racines raehidieuncs
viscéraux.
AnTtCLE 757
§ 1. Territoires 758
a. Territoires 758
b. Territoires 763
§ 2. Localisations motrices radiculaires 763
STMPATHUCtJE.
3.
ganglions.
CHAPITRE Ht.
ARTMLEl.–Pertioncervtcatc.
oifërentes.
§ 2.Ra.micommunicantes.
1. §
GBLAKD
Tronc et
supérieur.
Branches
a. Rameaux efférents du gangUon cervical
769
774
774
775
~6
776
inférieur.
&. Hameaux efférents du ganglion cervical moyen
c. Rameaux efférents du ganglion cervical
d.Nerfscardiaqueset plexus cardiaque
780
780
781
ARTtCLElI.–PortionthoractqttC.
l.Troncetgang)ions.
efferentes.
783
2.Ramicommunicantes.
§
§
783
§
supérieurs.
inférieurs.
3. Branches
RameanxeNerents
784
784
tombaire.
a. 784
b. Rameaux efférents 785
c. Ganglions semi-lunaires et plexus solaire 786
l.Troncetganglions.
sacrée.
AnTMLElU.–Portion 788
2.Ramicommunicantes.
§
3.Branchesefrerentes.
788
Racines.
§ 789
§ 790
ARTICLE
§
§
l.Troncetganglions.
IV.
2.
efférentes.
3. Branches
Portion MO
790
791
791
LIVRE VI
ORGANES DES SENS
ARTICLE
§i.
1
Caractères
§2. Face libre ou
§3. Face adhérente ou
physiques.
detapean
CHAPITRE!SEi~S MJTACT (Peau et ses annexes)
Conformations extérieures
superficielle.
profonde
798
798
798
800
804
§4. Formations sous-cutanées
sous-cntanëes.
804
a. Pannicule cellulo-adipeux 804
b. Bourses séreuses 804
c. Muscles peauciers 808
§1. Derme ouchorion.
extérieure.
dermiques.
ARTMLElL–CenstitntteMa)Mtomt<jjnettet!tpe<ut
duderme.
Conformation
809
809
809
§2.Epiderme.
a.
&.PapiUes MO
spÈciaiedespapIUes. 812
exterieute.
c. Structure générale
Structure
a. Conformation
Structure
Vaisseauxetnerfsdelapeau.
b.
sanguin!
811
8i2
813
814
§3.
a. Vaisseaux
b. Vaisseaux lymphatiques.
nerveuses.
c. Nerfs et terminaisons
Pacini.
1° Terminaisons nerveuses sous-dertniques, corpuscules de
817
817
818
818
818
Ongtes.
3° Terminaisons nerveuses intra-dermiques, corpuscules de Meissner. 820
sudoripares.
3° Terminaisons nerveuses
Glandesseba.cees.
AftTtCLElH.–Annexes de la
intra-ëpidermiques.
peau
822
823
§4.PoHs.
dit. extérieure.
§1. Glandes 824
§ 2. 834
§ 3. 835
a. Conformation
b. Structure de ra.ppMeUonguéa.). 836
836
Structure.
840
a. Conformation extérieure, 841
papiUe.
1''Poil proprement 84t
2" Organes producteurs du poil, follicule piteux, papitie 846
dit 8M
piteux.
b.
3° sonfoiticuie.
Il Poil proprement
2' Follicule pileux et
5°Poitstactites.
Continuité du poil avec
4° Vaisseaux et nerfs du follicule
847
848
851
851
852
ARTICLE
tangue.
!mgue.
CHAPITRE H.–SË~S DU GOUT
nerfs.
ARTICLE U
§1. Squelette de la
§2. Muscles de la
(Langue)
ï –~ConfermtaU<mextér!enrede!~tang)te
Corps musculaire de la tangme
85&
855
857
857
858
Structure.
goût.
§3. Vaisseaux et 865
ARTfCLEnl.–Mnqnena.eHfgnate.
Glandes.
extérieure 866
866
§2.Papit!es.detatangue.
§1. Conformation
Artères.
867
Veines. a.Muqueuseproprementdite.
§3. S69
870
VMsseo.uxetmetfs.
§4.
b.
c. Bourgeons du
871
872
875
a.
b.
c. Lymphatiques.
goût.
d, Nerfs et terminaisons nerveuses.
875
875
876
876
3'SurtesgIandes.
t"En dehors des bourgeons du
2° Au niveau des bourgeons du go&t
877
877
879
AttTtCLEl.–Bnnez.
extëheure.
CHAPITRE 111. SENS DE L'OLFACTION (Fosses nasales et pituitaire) 880
anatomique.
Squelette.
nerfs.
MO
§i. Conformation MO
musculaire.
§2. Constitution
a.
b. Couche
c. Revêtement extérieur ou couche cutanée
883
883
~S
886
ARTICLE II.
§ 1. Narines
pitnttatre.
d. Revêtement intérieur ou
§3. Vaisseaux et
Fosses nasates et
couche muqueuse 886
886
887
887
§2. Fosses
c.
nerfs.
Structure.
~.Glandes.
Artères.
Veines.
a.
e.VMSseauxet
3°
1°
2°
nasales proprement dites, pltuitairè
nasales.
&.Caractèresphysiques.
Mode d'étalement de la
4a Nerfs
Lymphatiques.
nasates.
nerveuses.
pituitaire dans les fosses
et terminaisons
889
889
897
89':
900
901
901
902
903
904
§3. Arrière-cavité des fosses
CHAPITRE IV.–SEKS DE LA VUE ((EH et annexes). 906
i'oeit.
ses 907
ABTiCLEl.–OrMteetp~rîosteorbttaife
ARTtCLEÎL–SEtiett~tobeecniatre. nbreusedel'œi). 907
c.Ms.
§ t. Tunique
908
9t2
oitiaire.
a. Sclérotique
dite.
913
Cornée
&.Zoneoiiiaire.
&. 918
§2. Tunique vasculaire de 927
a. Choroïde' proprement
Artères.
928
2°ProcèscHiaire.
Nerfs.
931
2'Veines.
1° Muscle 932
l'oeit.
933
936
Vaisseaux et nerfs de iamembra.neirido-choroïdienne. 942
proprementdite. 4° 948
4.&~M~L.
§3. Tunique nerveuse
§~GM~v~ oitiairedelaretine.
de 946
<t. Rétine 947
&. Portion 967
c. Portion irienne dela rétine. 967
a.Membra.nehyatoîde.
§ 969
<ZonedeZinouzonu)a.
MO
c.Humeurvitree.
Cha.mbrederœi!
antérieure.
981
98)
§6.
postérieure.
c.Humeuraqueuse.
a. Chambre
985
988
988
Tenon.
b. Chambre
ARTtOLElH.–Annexcsdet'œit.
dei'œil.
a.CapsutedeTenon.
989
989
991
2.~MM~
§l.Muselesderorbitoetcapsuiede
supérieure. 991
nerfs.
991
b. Muscle releveur de la paupière 997
~.MusciesoMiquesdet'œit.
c. Muscles droits 998
anatomique.
1006
§
extërieureetrapports.
§~PM~MM.
1009
a. Conformation 1009
b. Constitution 1009
e.Gtandes.
etnerfs.
c. Vaisseaux et
anatomique.
1010
a.Conformationexterieure. 1010
Conjonctive.
1010
&. Constitution 10<6
1020
d, Vaisseaux
pa.tpebra.ie.
1022
nerfs.
a.Conformationexterieure.
Structure.
§4. 1026
Glandes.
ducut-de-sac. bulbaire. 1027
1''Conjonctive 1027
2° Conjonctive 1028
3'* Conjonctive oculaire ou 1028
b. i~3&
§S.AppareilIacrymal. 1031
Structure.
e.
<G)andetacryma)e.
f/. Vaisseaux et 1033
et rapports.
~Conformation extérieure
2°
1037
1038
1038
1041