Diagnostic D'un Systã Me Logistique - 1
Diagnostic D'un Systã Me Logistique - 1
Diagnostic D'un Systã Me Logistique - 1
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Programme du cours
• Introduction:
• Chapitre I: Definition
1. Diagnostic préventif
2. Diagnostic curatif
3. Diagnostic urgent
4. Diagnostic a posteriori
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Introduction
Les gestionnaires en logistique sont constamment confrontés à des défis de taille : améliorer
de façon continue les processus, accroître la performance, réduire les coûts opérationnels, etc.
Face à ces pressions de toutes parts, ils cherchent des pistes et des indices pour les guider
dans les actions à prendre. Dans le cadre d’une telle démarche, un diagnostic logistique peut
s’avérer fort utile.
Afin de faire du diagnostic logistique un succès, plusieurs conditions doivent être réunies.
Tout d’abord, des rencontres avec les différents intervenants de la fonction logistique sont
prévues, de même que la visite des sites et la consultation de différents documents de
gestion, permettant ainsi d’obtenir toutes les données nécessaires pour réaliser une évaluation
juste et complète.
Les retombées positives d’un diagnostic logistique sont nombreuses. Un diagnostic peut
conduire à la réalisation de projets d’amélioration amenant une réduction des coûts ou
encore une augmentation de la productivité. Il peut également mener au développement
d’une démarche plus globale, le développement de plans stratégiques ou une prise de
conscience quant à l’importance de l’étalonnage concurrentiel.
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Observer pour comprendre : il s’agit de faire un état des lieux détaillés des pratiques
existantes relatives au processus de logistique en termes à la fois de fonctionnement interne
et de coordination entre les différentes entités et chaînes logistiques.
Analyser pour identifier : il s’agit de déterminer les axes prioritaires de travail et les efforts
à consacrer en termes de réingénierie de processus d’une part et d’intégration de ces
processus organisation d’autre part.
Évaluer pour proposer: Il s’agit de rechercher et de concevoir pour chaque axe de progrès
les solutions possibles et d’évaluer leur pertinence. Cette phase pourra par exemple
développer des solutions relatives au processus d’enregistrement des commandes et de
traitement des commandes clients, au processus de préparation, au processus de distribution,
Valoriser pour déployer : il s’agit d’enregistrer des gains obtenus en relation avec les
métriques d’évaluation et de proposer un plan de déploiement permettant de s’assurer de la
mise en œuvre systématiques des méthodes sur une période suffisamment longue pour juger
de la valeur des solutions proposées
Par contre la réalisation d'un audit qui s'appuie sur un référentiel, c'est à dire une liste de
questions et un positionnement de l'entreprise qui se trouve notée par rapport à ce
référentiel permettant d'évaluer dans quelle mesure le système de management en place
satisfait aux exigences de la norme ISO XXX.
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Le diagnostic est un travail de recherches de causes et d'effets, alors que l'audit permet suite
au déroulement d'un certain nombre de questions liés à des processus de fonctionnement de
positionner l'entreprise et de conclure sur la satisfaction ou non de règles et réitères de
fonctionnement.
Le diagnostic comme l'audit ont vocation à être suivis d'une phase d'actions d'amélioration de
l'organisation logistique.
Le mot diagnostic est utilisé par les professionnels et les consultants, cela vient à la base des
études d'organisation. Le champ d'un diagnostic est éminemment variable. Le diagnostic
peut concerner par exemple les opérations liées à la distribution (prise de commande,
lancement des commandes, préparation et expéditions) ou bien un champ plus restreint
comme les transports d'approvisionnements, ou les activités d'entreposage et de stockage, ...
Les chefs d'entreprise se rendent compte périodiquement des gaspillages et des pertes
d'efficacité dans le fonctionnement des opérations. Que ce soit sur les achats, les activités de
stockage, la fabrication, le transport, ... les pratiques de l'entreprise ne sont plus adaptées
aux nouvelles situations et certaines entreprises sont plus performantes.
Remettre en cause le fonctionnement et la manière de fonctionner fait partie des objectifs d'un
diagnostic logistique. Il est nécessaire de se poser les bonnes questions pour adapter le
dimensionnement, la localisation des fonctions les plus conformes aux objectifs de
l'entreprise. Revoir l'organisation dans un sens plus économique, c'est d'abord s'interroger sur
la valeur apportée par telle ou telle fonction en fonction des objectifs de l'entreprise. On
constate de façon générale que les entreprises qui décident de résoudre les inadaptations et
qui font la chasse aux couts inutiles obtiennent une amélioration de leur situation et une
clarification de leur fonctionnement.
La loi des économies d'échelle joue pleinement en matière logistique. Il faut trouver les
moyens de réaliser des effets de masse. Les couts sont directement liés aux volumes traités.
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✓
Notre site principal de stockage est situé au nord de Paris et est externalisé chez ZZ.
Nous arriverons en fin de contrat dans 6 mois. Quelle serait la meilleure localisation
sachant que depuis 3 ans notre clientèle a fortement évolué et que l'entrepôt devient
très juste par rapport à nos besoins ?
✓
Notre budget transport atteint 3 millions d'euros, soit 4,2% de notre Chiffre
d'affaires. Avez-vous des solutions pour le diminuer ? Quelle est la part idéale entre
transports propres et transports sous-traités ?
Il est alors nécessaire d'investiguer dans le domaine précis que l'entreprise veut voir améliorer.
Le Consultant a besoin des opérationnels et l'étude logistique ne peut être réalisé de façon
isolée. Un bon consultant la mènera en coproduction avec les opérationnels, ce qui permettra
de bien prendre en compte la réalité de l'entreprise et toutes ses spécificités, de faire valider au
fur et à mesure de l'avancement toutes les données recueillies et les interprétations que l'on
peut en faire, et ainsi d'établir un consensus et de faire partager l'analyse exacte des causes
ainsi que les pistes d'amélioration possibles.
La plus grande des difficultés rencontrées est le recueil des informations de base : il n'est pas
si simple de collecter et de récupérer les données de base comme par exemple les prévisions
ou bien les commandes ou les livraisons sur une période de temps donné. Dans certain cas, on
aura besoin d'informations plus précise comme les temps d'écoulement entre la prise de
l'ordre et la livraison au point de consommation, de récupérer les données de transport : quels
tonnages ? Quelles quantités ? Pour quelle destination ? En messagerie ? En lots ? ...
Bien souvent, le cadre initial fixé au diagnostic est largement dépassé : un dysfonctionnement
constaté en expédition peut avoir son origine à la prise de commande, ou des surcoûts de
transport peuvent générer par des retards liés à l'outil industriel ou aux approvisionnements
fournisseurs.
Un Consultant est utile dans une démarche de ce type ; il sait, par expérience, quelles questions
poser et où aller voir et comment détecter les facteurs influant sur le processus défaillant. Il peut
agir de façon transversale dans l'entreprise et montrer où se situe l'intérêt général.
Le diagnostic aborde le problème logistique en terme global et non par fonctions séparées. Ce
type d’approche globale permet de prendre en compte les incidences réciproques des fonctions les
unes avec les autres. Cette approche globale est l’essence même de la démarche logistique.
Par ailleurs, il est préférable que la personne qui réalise le diagnostic logistique soit
réellement indépendante des fonctions concernées qu’elle appartienne ou non à l’entreprise.
Cette indépendance favorise l’acceptation du diagnostic et les axes de solutions proposés.
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Chapitre I : Définitions
En se fondant sur la définition du mot diagnostic, on pourrait dire qu’un diagnostic supply chain
est une évaluation d’une situation précise dans un contexte particulier sur la base d’éléments et de
données factuels, qui va permettre soit de remonter aux causes d’un dysfonctionnement, soit
d’identifier des leviers d’améliorations. Il est possible d’envisager un diagnostic sous 4 angles :
1. Diagnostic Préventif
Lorsque la société concernée a tous ses voyants au vert mais qu’elle souhaite évaluer son
degré de maturité par rapport à ses concurrents ou à d’autres secteurs. Le but étant d’identifier
de nouvelles sources d’amélioration en termes de compétitivité, de rentabilité, de réactivité…
2. Diagnostic curatif : Des symptômes apparaissent, tels que des stocks obsolètes, des
reliquats de commandes, une perte de parts de marché face à un concurrent livrant plus
rapidement en bonnes quantités un meilleur produit. Dans ce cas, il s’agit de
“reconnaître” les causes de dysfonctionnement et de les soigner. La société se
positionne alors dans la réaction face à des éléments internes ou externes.
3. Diagnostique urgent : Cas où la situation demande à être réglée sans délai. C’est
malheureusement une situation qui ne permet pas vraiment d’élargir le champ
d’investigation. Il s’agit souvent de trouver des solutions pour régler une situation
difficile avec le risque de manquer de recul et de vouloir appliquer des recettes qui ont
“fait leurs preuves”
Question = comment réussir un projet supply chain ou quelles sont les “best practices”
d’un projet réussi ?
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L’amplitude du diagnostic peut être plus ou moins large mais les objectifs et le
périmètre ont besoin d’être définis dès le départ avec précision. Il peut s’agir de:
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2. Les phases du diagnostic logistique
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Les écarts de couts peuvent suivant les solutions adoptées variés dans
d’importantes proportion : 1 à 2 ; 1 à 3 …
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la commande. Il s’agit à présent sur la base des investigations menées,
d’établir de façon claire :
▪
Ou sont les points forts et les points faibles ;
▪
Quels grands types d’actions correctrices peuvent être mis en
œuvre pour les corriger ?
▪
Quels sont les enjeux ?
▪
La répercussion sur les autres composantes du système
logistique
▪
La hiérarchie des différents problèmes
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✓
Les dates au plus tôt et au plus tard
✓
Les actions d’accompagnement
✓
Les budgets de mise œuvre
3. Modélisation
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Nous avions identifiés deux objectifs (généricité et appropriation) ainsi que deux
attributs clefs
à la méthodologie. Notre contribution peut être évaluée selon ces axes :
Proposition d’une méthodologie structuré et participative. Notre contribution
propose l’enchaînement des différentes étapes conduisant à identifier les plans
d’action d’amélioration de la performance de la chaîne logistique. A chacune de
ces étapes, nous avons associé et conçu les outils support adaptés. De plus,
l’organisation de la modélisation et de l’analyse est basée sur des groupes de
travail capitalisant sur les acteurs opérationnels de l’entreprise et leurs
connaissances. Ils sont mis à contribution et s’approprieront d’autant plus les
résultats qu’ils comprendront les modèles et les dysfonctionnements identifiés.
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Cependant, nous pouvons également identifier des limites à la performance de la
méthodologie proposée : Difficulté de modélisation. La modélisation du
fonctionnement par les processus fait appel à la connaissance des acteurs de
l’entreprise en tant qu’experts. Il existe ainsi un risque concernant la qualité des
modèles générés. D’une part, il peut provenir de la difficulté des experts à
assimiler les règles de modélisation. Mais il peut également provenir de la
difficulté des acteurs à prendre du recul par rapport au fonctionnement existant
ou à valider la
cohérence des modèles avec la réalité. Difficulté à identifier les principaux
dysfonctionnements. L’analyse détaillée peut faire ressortir un nombre
important de dysfonctionnements. Nous avons vu qu’ils sont de natures très
différentes. Il existe ainsi un risque de noyer l’analyse dans un niveau de détail
trop important et de perdre ainsi le recul nécessaire à l’identification des
principaux dysfonctionnements impactant réellement la performance de
l’entreprise. Difficulté de priorisation. La définition, à partir de l’analyse des
dysfonctionnements, des priorités des plans d’actions est un exercice périlleux.
Il demande la définition de critères objectif et une connaissance précise (et si
possible chiffrée) des impacts.
Le risque consiste ici à définir une priorité de résolution non pertinente.
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4. Diagnostic (analyse) du
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Chapitre III : L’évaluation de la performance des chaines logistiques
1. Définition de la performance
2. La performance logistique
Quels que soient les objectifs poursuivis par les entreprises et les relations
d'affaires qu’elles entretiennent, rappelons que la finalité de la chaîne logistique
est de répondre à la demande client au moindre coût avec le minimum d'impact
sur l’environnement. Il s’agit du but commun de tous les acteurs de la supply
chain vers lequel tous les indicateurs de performance doivent être tournés !
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Mais la performance de la supply chain ne repose pas sur un seul acteur. Elle
dépend du jeu collectif de tous les intervenants étant donné que c'est au point
d'arrivée - chez le consommateur ou l’utilisateur final - que le bilan logistique
est dressé. Sa lecture permet d'évaluer la pertinence des stratégies et la capacité
des entreprises à collaborer.
En résumé :
Si la réponse au client doit être fiable, tous les maillons de la supply chain
doivent être fiables. La satisfaction du client final n’est possible que si chaque
maillon respecte ses engagements de service ;
Si la réponse au client doit être réactive, tous les maillons de la supply chain
doivent être agiles et s’efforcer de réduire les délais ;
Si la réponse au client doit être écologique, tous les acteurs de la supply chain
doivent prendre des décisions visant à réduire les nuisances de la logistique, en
particulier du transport, sur l’environnement.
Une seule défaillance dans l’un des maillons et c’est le reste de la chaîne qui ne
peut délivrer la promesse de valeur faite au client final aux meilleures conditions
économiques et écologiques !
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Au nombre de 4, les leviers logistiques portent sur la fiabilité, l’efficience, la
réactivité et le respect de l’environnement comme composantes clés de la
logistique durable. Chaque levier se compose d’un ensemble cohérent
d’indicateurs, de variables d’action et de plans d’action contribuant à l’atteinte
des objectifs fixés. Pour agir sur la performance logistique, il est important de
comprendre le fonctionnement des leviers au niveau local et global. Les
relations de cause à effet ainsi que les interactions entre les fonctions internes et
externes de la supply chain jouent également un rôle déterminant.
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Une organisation est dite fiable lorsque la probabilité de remplir sa mission sur une durée
définie correspond à celle spécifiée dans le contrat ou le cahier des charges.
Dans le cas de la logistique, la fiabilité se traduit par la capacité à livrer des commandes
parfaites conformément aux attentes des clients.
Symbolisée par un levier à l’équilibre, la fiabilité logistique recouvre les notions de respect des
engagements de moyen et de résultat par rapport aux spécifications et aux objectifs prédéfinis.
Elle nécessite des ressources, des compétences et des connaissances fiables et précises tout au
long de la chaîne logistique en adéquation avec les compétences requises. De même,
l’information doit être symétrique aux produits. Par exemple, les fiches-produits doivent
correspondre aux produits, ainsi que les stocks informatiques doivent refléter les inventaires
physiques.
Exemple d’indicateurs de fiabilité : taux de service client, taux de précision des données
techniques, taux d’absentéisme etc.
L'efficience est le rapport "Efficacité / Ressource". Elle désigne le fait de réaliser un objectif
avec le minimum de moyens engagés possibles. Elle ne doit pas se confondre avec l'efficacité
qui ne mesure que l'atteinte d’un objectif sans précision des moyens utilisés.
Les principes de l'efficience industrielle et logistique font appel aux économies d’échelle, à la
standardisation des produits et des process, à l’automatisation des opérations, à l’amélioration
de la visibilité, aux systèmes tirés par la demande, à l’optimisation et à la mutualisation des
ressources, à la mise en commun d’une fonction d’entreprise (exemple : gestion des
commandes, élaboration des prévisions de vente, pilotage des flux, etc.) et à la collaboration
interentreprises. Ils recourent également aux techniques de Qualité Totale pour la
rationalisation des produits et des processus, à la réduction des coûts et à l’élimination
systématique des gaspillages dans une démarche d’amélioration continue.
Une entreprise réactive est dotée de moyens flexibles qui, s'ils sont assez légers, lui permettent
d'être agile. La réactivité est la capacité d’adapter rapidement les volumes de production et la
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variété des produits aux fluctuations de la demande, ainsi que d‘accélérer la mise sur le
marché d’un nouveau produit.
Dans une optique d’agilité, c’est la flexibilité et l’adaptabilité des processus, des ressources,
des organisations et des chaînes logistiques qui sont recherchées pour faire face à des
environnements instables, turbulents, incertains et risqués, ainsi qu’à des opportunités de
marché.
L’une des clés de la réactivité est la réduction systématique des délais de conception,
d’approvisionnement, de fabrication, de changement de série etc.
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