Narra Mus
Narra Mus
Narra Mus
Roland Goigoux
Narramus
Apprendre à comprendre et à raconter
Une petite oie pas si bête
MS
GS
© Retz, 2020.
ISBN : 978-2-7256-3879-9
Dépôt légal : juillet 2020.
© Albin Michel Jeunesse, 2004 pour l’édition française originale.
Pour l’édition originale produite et publiée par Oxford University Press,
Great Clarendon Street, Oxford OX2 6DP, Royaume-Uni, et parue sous le titre Pond Goose :
© 2003, Caroline Jayne Church pour le texte et l’illustration.
Direction éditoriale : Céline Lorcher
Édition : Adeline Guérin-Grimouille
Correction : Florence Richard
Création maquette et mise en page : Cécile Rouyer
Réalisation du CD : Studit
Enregistrement de l’histoire lue : Coralie Pena
Merci à Christophe Albert, graphiste, pour son travail sur certains dessins, dans le CD.
Préambule p. 5
Présentation de la démarche
Les fondements théoriques de Narramus p. 9
Le scénario Une petite oie pas si bête p. 21
Scénario pédagogique
Module 1 ● D
écouvrir le début de l’histoire
et bien le comprendre p. 27
Module 2 ● Comprendre la complication p. 35
Module 3 ● C
omprendre pourquoi la petite oie
n’est pas si bête p. 44
Module 4 ● C omprendre que la petite oie est très
intelligente p. 50
Module 5 ● U
tiliser ses connaissances
pour faire des hypothèses p. 52
’interroger sur la morale de l’histoire p. 57
Module 6 ● S
’entrainer à raconter toute l’histoire p. 63
Module 7 ● S
L
Extrait de la chanson « Rosa », de l’album ’ ambition de Narramus est double : per-
Les Bourgeois de Jacques Brel, 1962.
mettre aux élèves d’apprendre à comprendre
Toutes ces compétences sont longuement travaillées, en interaction, dans chaque scénario
pédagogique de la collection Narramus qui comportera plusieurs volumes, un par album étudié.
Ce choix, qui relève d’une approche intégrative, se démarque des approches modulaires basées
sur des exercices décontextualisés, construits autour de blocs de compétences (par exemple,
un module sur les inférences, un module sur les connecteurs, etc.) travaillées de manière isolée
et indépendamment de toute lecture suivie de récits complets (Bianco, Coda et Gourgue, 2013).
Après avoir brièvement présenté chacune de nos quatre cibles, nous décrirons et justifie-
rons les tâches et les activités que nous avons imaginées pour les atteindre, en indiquant quels
sont les travaux de recherche qui justifient nos choix.
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L’apprentissage de la narration facilite aussi les apprentissages lexicaux via les tâches de
reformulation qui permettent d’expliquer, en contexte, les expressions et les mots inconnus ou
via les tâches de rappel qui amènent à réutiliser les termes étudiés et à les fixer en mémoire.
Il en va de même pour les formes syntaxiques de l’écrit. En cela aussi, le développement de
compétences utiles à la production écrite de textes sera favorisé.
Pour être compris de leur auditoire, les apprentis narrateurs devront souvent rendre
explicite une partie des informations implicites du texte, ainsi que celles portées par les illus-
trations. En procédant à des expansions ou des paraphrases, les élèves prendront progressive-
ment conscience de tout ce que l’auteur a choisi de ne pas dire.
Notons enfin que l’écoute des récits enfantins permet à l’enseignant.e d’évaluer ce que ses
élèves ont ou n’ont pas compris et de réajuster son enseignement.
Pour faciliter la compréhension et le rappel de récit, nous avons multiplié les activités
dans lesquelles les enfants peuvent jouer l’histoire et s’impliquer corporellement, en classe
comme dans la salle de motricité : déplacement de figurines sur des maquettes, jeu drama-
tique, mime, théâtre… Ces activités recommandées par les auteurs du programme de l’école
maternelle sont également validées par les recherches en psychologie portant sur la « cogni-
tion incarnée » (embodied cognition). Ces dernières montrent que les systèmes cognitif et sen-
sorimoteur sont étroitement liés et que l’interaction entre le corps et l’environnement favorise
les apprentissages dans des domaines variés tels que la lecture, l’arithmétique, le langage,
la résolution de problèmes... (pour une synthèse, voir Bara et Tricot, 2017). Les recherches en
neurosciences qui examinent les traces laissées par les sensations, les perceptions, les mouve-
ments et les émotions mobilisés lors d’un apprentissage prouvent aussi que les connaissances
ainsi construites réactivent les structures neuronales élaborées lors des interactions anté-
rieures réalisées avec l’environnement à travers de multiples modalités sensorielles.
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Dans Narramus, vous proposerez régulièrement la même tâche : à la fin de chaque module,
un.e seul.e élève sera invité.e à raconter (reformuler) l’épisode étudié sans être interrompu.e.
Quand il ou elle dira avoir fini, le reste de la classe sera appelé à valider, compléter ou corriger
la narration proposée. Immédiatement après, ce sera au tour d’un.e autre élève (tout.e seul.e)
de raconter toute l’histoire depuis le début et aux autres d’être attentifs pour pouvoir évaluer
le rappel produit et ainsi ajouter, à la fin du rappel, les informations omises par leur camarade.
dans les documents d'accompagnement des programmes
Si cette manière de faire n’est pas habituelle à l’école maternelle, elle est préconisée
dans la ressource maternelle1 : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions (2015).
On peut y lire ceci :
« C’est l’enseignant qui régule, relance, recentre, oriente les échanges : dans cette posture,
il donne des habitudes dès le début d’année :
1. Ne pas parler en même temps qu’un autre : l’enseignant reprend les enfants qui parlent
en même temps que lui ou que d’autres (on ne peut écouter deux propos en même temps).
2. Attendre que l’autre ait fini de parler pour prendre la parole devient une habitude.
D’autant que lors d’un échange, avant de s’exprimer à son tour, l’enseignant va deman-
der à celui qui parle s’il a fini.
Grâce à ces marqueurs de fin de prise de parole, les enfants vont intégrer assez rapidement
les règles du jeu de dialogue et développer des postures de gestion des interactions dans
le groupe : "tu ne m’as pas laissé terminer… j’ai fini… c’est à toi…", ces formulations
sont vite utilisées par les enfants pour réguler leurs échanges.
Garantir un espace de parole où celui qui a la parole a le temps de tâtonner dans
l’élaboration de son propos et est protégé par l’enseignant : pour les enfants il s’agit
d’apprendre à accepter le temps de réponse de l’autre même s’il commence par un
silence ou s’il n’est pas efficace (ce qui est réalisable parce que je pourrai contredire
ou compléter à mon tour). »
Dans le CD-Rom, vous disposez des illustrations de l’album, support essentiel pour
mener à bien cette activité. Nous vous incitons à les afficher l’une après l’autre, mais seu-
lement après que l’élève a raconté la scène qu’elle représente. Autrement dit, à cette étape
du scénario, les images ne servent pas à soutenir le rappel mais à le valider. Toutefois, elles
peuvent aussi servir de coup de pouce quand le narrateur ou la narratrice est « en panne ».
en pratique Tous les enseignants-concepteurs approuvent
Ce sont les enseignants-concepteurs qui re- cette proposition après en avoir observé les
commandent d’attendre que l’élève ait fini effets sur les apprentissages, mais tous disent
de raconter la scène pour montrer l’illus- aussi qu’au début les élèves ont du mal à ne
tration. Ils ont, en effet, observé que s’ils la pas intervenir immédiatement lorsque le rap-
rendaient immédiatement visible, une bonne pel produit est imparfait. Progressivement, ils
partie de leurs élèves ne racontait plus l’his-
toire mais décrivait l’image en donnant de
parviennent à attendre leur tour pour com-
nombreux détails non pertinents. pléter ou corriger la proposition de leur cama-
rade, en grande partie parce qu’ils apprécient
1 Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions, partie 1.4 : « L’oral – Organiser la classe pour favoriser
les interactions langagières », ressource maternelle (2015, p. 6).
http://eduscol.education.fr/cid91996/mobiliser-le-langage-dans-toutes-ses-dimensions.htm
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Le théâtre
Très souvent, vous conclurez le module en faisant jouer l’épisode étudié : vous confierez
un masque aux élèves volontaires pour incarner tel ou tel personnage et vous les aiderez
à mettre en scène le texte. Au fil des modules, les différents épisodes seront intégrés à la
théâtralisation et, à la fin, les élèves seront capables de jouer toute l’histoire (tous les épisodes).
Exemples de masques pour Une petite oie pas si bête :
Masque d’une oie blanche Masque d’une oie grise Masque du renard
« Narramus », Une petite oie pas si bête © Éditions Retz / © Albin Michel Jeunesse / Caroline Jayne Church, 2004
« Narramus », Une petite oie pas si bête © Éditions Retz / © Albin Michel Jeunesse / Caroline Jayne Church, 2004
« Narramus », Une petite oie pas si bête © Éditions Retz / © Albin Michel Jeunesse / Caroline Jayne Church, 2004
En proposant aux élèves de multiples activités de rappel de récit, on participe aussi au dévelop-
pement du lexique et de la syntaxe.
en pratique
Les élèves de certains enseignants-concepteurs ont demandé l’autorisation d’apporter
les masques dans la cour de récréation pour s’entrainer à jouer l’histoire : sans aucune
supervision certes mais devant leurs camarades des autres classes.
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2 Ce dispositif a été imaginé et testé par Brigitte Dussap, enseignante à l’école maternelle Edgar Quinet à Clermont-
Ferrand.
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Faire réviser le vocabulaire et vérifier que les mots sont bien en mémoire
Excepté le premier, les modules commencent par une brève activité de révision du vocabulaire
enseigné. Là encore, vous trouverez dans le CD-Rom les supports nécessaires pour mener cette
activité.
en pratique
Les enseignants-concepteurs jugeaient, au départ, cette activité ritualisée trop longue et
fastidieuse. Après sa mise en œuvre, ils témoignent du plaisir que leurs élèves ont pris
à la réaliser : le sentiment de compétence éprouvé explique, sans doute, ce plébiscite.
Ils observent aussi qu’elle est efficace : les enfants obtiennent des scores impressionnants
à l’épreuve de lexique que nous leur avons fait passer à la fin du scénario et… six mois
plus tard.
La recherche de Robbins et Ehri (1994) explique ce résultat en montrant que les mots entendus
quatre fois (au moins) sont plus susceptibles d’être appris que ceux qui n’ont été entendus que
deux fois.
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Intégrer les expressions et les mots nouveaux dans d’autres activités de la classe
Nous vous engageons à systématiquement inciter les élèves à réutiliser les mots enseignés
dans leur narration individuelle quand ils.elles jouent la pièce de théâtre ou manipulent les
figurines et la maquette, quand ils.elles dessinent les illustrations, quand ils.elles jouent aux
cartes, quand ils.elles deviennent le ou la chef.fe d’orchestre de la dictée de mots dans la salle
de motricité…
3 Capacité à attribuer des états mentaux à soi-même et aux autres et à interpréter le comportement d’autrui
en relation avec ses états mentaux.
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L’album
Issu de la littérature de jeunesse, l’album Une petite oie pas si bête est une histoire écrite et
illustrée par Caroline Jayne Church, traduite par Michelle Nickly et éditée par Albin Michel
Jeunesse. Il raconte l’histoire d’un troupeau d’oies qui mènent, toutes, une vie heureuse et
tranquille… enfin, toutes sauf une qui est rejetée du groupe parce qu’elle a la curieuse habitude
de se rouler dans une mare de gadoue. On comprend, au fil du texte, que cette habitude répond
à un instinct de survie qu’elle fera partager à ses camarades les sauvant, ainsi, une première
fois. On verra ensuite que les oies n’apprennent pas vite et ne feront pas confiance à la petite
oie quand elle les préviendra d’un danger imminent. Il faudra alors qu’elle intervienne de
façon un peu brutale pour les sauver une seconde fois et être alors acceptée de toutes.
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Utilisation du CD-Rom
● Pour l’étude des mots de vocabulaire, projetez le document support correspondant à votre
module. Cliquez sur chaque photo ou vidéo pour la masquer et cliquez sur le cache gris pour
l’afficher de nouveau. Cliquez sur le bouton « suivant » pour passer au mot suivant.
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C’est donc à dessein que nous n’imposons jamais les modes d’organisation sociale (collectif,
petit groupe, travail par deux…) qui dépendent beaucoup de l’âge des enfants, de leur nombre,
de leur niveau de compétences, de la nature de l’activité…
Mais, avant de choisir à priori une organisation en petits groupes (ou en ateliers), sachez
quand même que :
– tous les enseignants-concepteurs ont adopté la modalité collective ;
– pour certaines activités, ils ont travaillé avec les 5 ou 6 élèves les plus fragiles (avant
la séance collective ou après) et laissé les autres travailler seul.e.s, supervisé.e.s par
l’ATSEM ;
– pour certaines tâches (comme s’entrainer à raconter, s’interroger sur les états mentaux
des personnages…), ils ont fait travailler les élèves en groupes : les plus performant.e.s,
ensemble mais sans adulte, les élèves moyens avec l’ATSEM et les plus faibles avec eux,
parfois l’AED et/ou le maitre E et/ou le maitre supplémentaire… ;
− et que les effets sont positifs pour les trois catégories d’élèves (forts, moyens, faibles).
Bref, vous l’aurez compris, il est, pour nous, essentiel que vous vous autorisiez à moduler
l’emploi du scénario Une petite oie pas si bête en l’adaptant aux rythmes d’apprentissage de vos
élèves, en l’enrichissant de tâches, d’activités ou d’exercices que vous appréciez, en tissant des
liens avec les activités de lecture, d’écriture, d’arts visuels ou d’activités physiques, en ajoutant
des tâches que vous connaissez bien.
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dans le programme
« L’enseignant rend lisibles les exigences de la situation scolaire par des mises en situa-
tion et des explications qui permettent aux enfants – et à leurs parents ‒ de les identifier
et de se les approprier.
Il aide à identifier les objets sur lesquels portent les apprentissages, fait acquérir des
habitudes de travail qui vont évoluer au fil du temps et que les enfants pourront trans-
férer. Pour ce faire, il s’attache à faire percevoir la continuité entre les situations d’ap-
prentissage, les liens entre les différentes séances. Pour stabiliser les premiers repères,
il utilise des procédés identiques dans ses manières de questionner le groupe, de faire
expliciter par les enfants l’activité qui va être la leur, d’amener à reformuler ce qui
a été dit, de produire eux-mêmes des explications pour d’autres à propos d’une tâche
déjà vécue.
L’enseignant exerce les enfants à l’identification des différentes étapes de l’apprentis-
sage en utilisant des termes adaptés à leur âge. Il les aide à se représenter ce qu’ils vont
devoir faire, avec quels outils et selon quels procédés. Il définit des critères de réussite
pour que chacun puisse situer le chemin qu’il a réalisé et perçoive les progrès qu’il doit
encore effectuer. »
Programme de l’école maternelle (2015, p. 3)
Vous le savez bien, trouver les formulations qui permettent de rendre compréhensible,
par les jeunes enfants, ce qu’ils vont faire, font ou ont fait ainsi que ce qu’ils apprennent de ce
« faire » n’est pas chose facile. Aussi avons-nous cherché à proposer des modalités de guidage
qui soient les plus claires possible aussi bien pour vous que pour vos élèves. La solution qui nous
a paru la plus féconde a été de faire dialoguer une enseignante fictive avec des élèves tout aussi
fictifs. Il va de soi que les énoncés ainsi rédigés ne correspondent pas aux habiletés langagières
de tous les élèves, mais ils donnent de bonnes indications sur le type de réponses attendues.
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Les élèves les retrouveront au fil des modules et des différents scénarios Narramus. Placé en
haut à gauche de chaque diapositive, le pictogramme permet de gagner un temps précieux
puisque, très vite, les élèves saisissent ce qu’ils.elles vont devoir faire et/ou apprendre et com-
ment ils.elles doivent le faire. Ils.elles prennent ainsi de plus en plus de contrôle sur leur activi-
té, conséquence attendue d’un apprentissage explicite.
Et c’est toujours dans le même but que nous avons stabilisé le déroulement des modules.
Cette option pédagogique a le mérite de rendre le monde scolaire plus prévisible : pour chaque
élève, se sentir suffisamment en sécurité, grâce à un environnement dont les règles de fonc-
tionnement et les repères sont stables, est à nos yeux une condition nécessaire à la réflexion
et à l’apprentissage.
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Matériel
• Les images pour mettre en mémoire les mots de l’histoire.
• Les cartes « mémoire des mots ».
• Une boite, type boite à chaussures, sur laquelle est collée l’image
de la couverture de l’album.
• Le texte ou le dessin des pages 6 à 9 de l’histoire.
• L’histoire à écouter des pages 6 à 9.
• Les masques des oies blanches et celui de l’oie grise.
• Une maquette du décor de l’histoire à construire, les figurines des oies.
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Dire :
« Vous allez découvrir l’histoire d’une oie. L’oie appartient à la famille des oiseaux ; elle a Plusieurs recherches
un bec, des ailes, des plumes, deux pattes. Elle a un long cou et ses pattes sont palmées montrent que la capacité
pour l’aider à nager. » à se rappeler les mots
enseignés (leur récupération
Laisser aux élèves le temps d’observer l’image et de la mettre en mémoire. en mémoire) est étroitement
Cacher l’image (cliquer dessus pour la faire disparaitre *) et demander aux élèves : liée à la nature et à la
« Ouvrez la boite dans votre mémoire. Est-ce que vous voyez la photo de l’oie ? qualité de leur encodage,
On vérifie ? » c’est-à-dire la manière
dont ils ont été enseignés
Afficher de nouveau la photo et inviter les élèves à prononcer le mot à voix haute. et stockés. On ne peut, en
effet, avoir accès à une
• Cliquer sur « suivant » pour montrer l’oie de l’histoire. information en mémoire
« Voici à quoi ressemble l’oie de l’histoire que vous allez étudier. » qu’à partir des indices ou des
liens sémantiques utilisés
lors de son apprentissage
(Chi & Koeske, 1983 ; Chi,
Hutchinson & Robin, 1989).
C’est pourquoi, pendant la
phase d’enseignement, il est
important de proposer aux
jeunes élèves de multiples
liens sémantiques qui
relient un mot à plusieurs
catégories : l’oie est un
animal, elle a 2 pattes
Faire comparer les deux représentations (photo et dessin) en guidant étroitement les comme la poule ; elle a
des plumes, comme tous
observations des élèves. Leur demander en quoi elles sont pareilles et un peu diffé- les oiseaux ; elle a un bec
rentes, en centrant leur attention sur toutes les caractéristiques : couleurs, cou, bec, comme le canari et le
ailes, plumage, pattes… perroquet ; elle a des pattes
palmées pour pouvoir nager
comme le canard ; elle est
• Cliquer sur « suivant » pour afficher la photo d’un troupeau d’oies. herbivore comme le lapin…
Dire :
« Les oies vivent en troupeau, elles vivent ensemble, jamais seules. Un troupeau, c’est
comme une famille, avec des parents, des enfants. »
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◆ un plumage blanc : les oies de notre ◆ être étincelant·e : être très brillant·e.
histoire ont toutes un plumage blanc,
cela signifie que leur corps est couvert
de plumes blanches.
© Istock
© Istock
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© Istock
◆ se rouler dans une mare de gadoue : © Istock ◆ se moquer : c’est rire de quelqu’un.
c’est s’allonger dans une mare de
gadoue et se retourner.
© Istock
© Istock
◆ cacarder : c’est le cri de l’oie, ◆ être cra-cra : diminutif Pour appuyer la définition
elle cacarde. de « crasseux », être sale. de « cacarder », on peut
demander aux enfants
de citer d’autres verbes
qui caractérisent le cri
d’animaux (le chien aboie,
le chat miaule…).
© Istock
© Istock
• Récapituler en montrant une nouvelle fois les images et en invitant les élèves à les
nommer.
Expliquer :
« Je vais afficher les images des mots et des expressions que vous venez d’apprendre.
Mais attention ! Vous n’avez pas le droit de dire leur nom tout de suite car il faut que
tout le monde ait le temps de le retrouver dans sa mémoire. Quand vous l’aurez trouvé
dans votre mémoire, vous lèverez le pouce sans parler, et j’interrogerai un·e élève. »
Donner la carte « oie » à un·e élève, lui de- La plupart des enseignants-
Cartes « mémoire des mots » mander de la nommer puis de la mettre concepteurs ont affiché, sur
un mur de la classe, les images
dans la boite. Procéder de la même
des mots étudiés au fur
manière avec toutes les autres cartes. et à mesure de l’avancée dans
« Narramus », Une petite oie pas si bête © Éditions Retz / © Istock / © Caroline Jayne Church, 2004
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