RakotonirinaHarimalalaV GES M1
RakotonirinaHarimalalaV GES M1
RakotonirinaHarimalalaV GES M1
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DEPARTEMENT GESTION
ETUDE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE ET PROJET
D’INVESTISSEMENT
CAS DE VOLA MAHASOA
Présenté par :
Sous l’encadrement de :
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2012-2013
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DEPARTEMENT GESTION
ETUDE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE ET PROJET
D’INVESTISSEMENT
CAS DE VOLA MAHASOA
Présenté par :
Sous l’encadrement de :
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2012-2013
AVANT PROPOS
En vue de l’obtention du diplôme de maîtrise en sciences de Gestion, les étudiants de la
4ème Année du département Gestion de l’Université d’Antananarivo ayant obtenu avec succès
les deux modules théoriques en salle doivent rédiger et soutenir un mémoire selon la norme
IMMRED. Le cadre de ce procédé initie les étudiants dans les recherches en résolvant une
problématique des entreprises et leur familiarise dans leur futur poste. Cela implique
l’affermissement de l’étudiant de ses compétences théoriques durant le cursus universitaire et
de son aptitude à les adapter dans les faits réels.
Pour la réalisation de ce mémoire, nous avons choisi l’Institut de Microfinance Vola Mahasoa
comme zone d’étude. Nous avons partagé avec les responsables de cet institut nos compétences
et nos savoir-faire en contrepartie des informations qu’ils nous ont attribuées concernant la
gestion financière.
Nous souhaitons que le fruit de cet ouvrage avec l’IMF Vola Mahasoa serve de support
pour les dirigeants dans l’amélioration de leur gestion financière.
ii
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous voulons rendre grâce à DIEU qui, par toutes ses bienfaisances, nous a
donné la fermeté et la bravoure d’arriver aux termes de nos études. Nous tenons également à
présenter nos remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui ont contribué à la
réalisation de nos études et aussi de ce mémoire :
Nous tenons aussi à remercier notre famille et nos amis pour leur aimable soutien dans la
réalisation de nos études.
Enfin, à tous ceux qui ont apporté leur soutien précieux dans l’accomplissement de ce mémoire.
iii
RESUME
Ce mémoire s’intitule « Etude de la performance financière et projets
d’investissement ». L’objectif de l’élaboration de cet ouvrage est d’identifier un choix
d’investissement à forte rentabilité. Pour arriver à cette fin, on s’est fixer de connaître les
paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière et d’évaluer le poids de
l’investissement sur la structure financière de l’entreprise. Ainsi découlent deux hypothèses si
la performance dépend de la structure financière de l’entreprise et si le retour sur investissement
conditionne la performance financière.
Ensuite, comme résultats obtenus, le deuxième chapitre explicite la situation réelle des
indicateurs de performance au sein de Vola Mahasoa dans un premier temps ; donne les détails
sur le projet d’investissement de Vola Mahasoa ensuite et s’achève sur la décision de Vola
Mahasoa sur le financement du projet.
Enfin, dans le dernier chapitre, ce sont les résultats obtenus qui feront l’objet de la
discussion et les recommandations. En effet, la discussion s’est aboutie à la validation des deux
hypothèses. En outre, des évaluations de la gestion financière de Vola Mahasoa y est
conjointement avancées avant les recommandations concourant autour de la gestion financière
de Vola mahasoa.
SOMMAIRE
AVANT PROPOS
REMERCIEMENTS
RESUME
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE II : RESULTATS
SECTION 3 : RECOMMANDATION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION GENERALE
D’après Hemult Schmidt, « les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et
les emplois d'après demain ». 1 Les entreprises arrangent leurs facteurs de production,
capital et travail, de façon que le coût de production soit minimum et le profit maxim um.
Mais l’objectif le plus important reste la compétitivité de l’entreprise. Pour devenir ou
rester performante, une entreprise doit investir. Cependant, l’entrepreneur se doit de
mobiliser ses ressources disponibles dans l’attente d’une rentabilité performante future.
La performance de l’entreprise est au cœur des préoccupations de plusieurs chercheurs en
gestion. Depuis plusieurs années, on étudie différent lien entre des variable contextuel
comme la stratégie, la structure ou encore l’incertitude perçu de l’environnement,
l’utilisation de système de gestion plus ou moins sophistiqué et l’effet combiné de ces
facteur sur la performance de l’entreprise. Ces études, qui s’inscrivent dans un courant
positiviste, analysent la plupart du temps sous un angle financier.
Par ailleurs, une paix durable ne peut être obtenue sans qu’une partie importante de la
population trouve les moyens de sortir de la pauvreté et il se trouve que le microcrédit
est un de ces moyens. Le but de la microfinance est d’accroître le revenu et de créer de
l’emploi chez les populations pauvres, à travers le développement des microentreprises
locales, et, dans ce processus, accroître le bien être financier des emprunteurs, de leurs
famille et de leur communauté au sens large.
1
Hemult Schmidt, Enoncé le 03 Novembre 1974, selon http://www.actufinance.fr/proverbes-
citations/Economie/
2
Eccles, R.G. (1999), Le manifeste de l’évaluation des performances, in Les systèmes de mesure de la
Performance, Harvard Business Review, Éditions de l’Organisation, 2559 pages, page 40
2
Etant un secteur encore jeune, la plupart des institutions sont passées par des phases
projets et ont été financées par des bailleurs de fonds. Elles mettent, en général, plusieurs
années avant d’avoir leur autonomie technique et financière.
Pourtant, Madagascar, depuis Février 2009, vit dans une crise politique sans précé dent
qui a détruit son économie. Cette situation de crise a des répercussions négatives sur
l’évolution de toutes les institutions et entreprises. A part cela, la crise financière
mondiale ne fait qu’envenimer la situation déjà catastrophique.
Madagascar, faute de financement des bailleurs de fonds, applique une politique fiscale
dite politique restrictive. C’est-à-dire que l’Etat doit diminuer ses dépenses, limiter ses
activités en augmentant les impôts et taxes et augmenter le taux directeur bancaire. Toutes
les activités nationales paraissent coincées. Ainsi, plusieurs activités des entreprises, de
production, de transformation ou de service sont bloquées. Cependant, curieusement, on
a remarqué que la crise a une répercussion presque positive sur des institutions de
microcrédit.
Le Vola Mahasoa figure parmi les établissements de crédit qui ont su profiter de la crise
à Madagascar. Et de par sa taille sur le plan géographique et de ses réalisations dans le
Sud de l’ile, nous l’avons choisi pour ce travail et y avons fait des visites.
Depuis cette quatrième République, Madagascar applique une politique de relance. C’est
une politique économique conjoncturelle. Le but de cette politique est de relancer
l’économie d’un pays quand ses capacités de production sont sous utilisées. La politique
3
conjoncturelle est une politique à court terme de l’Etat dans le domaine économique,
limitée dans le temps. On a comme moyen la relance budgétaire (Théorie keynésienne)
par augmentation de dépense de l’Etat ou baisse des impôts, la relance par règlementations
qui a pour but d’accroître les revenus des bas salaires, relance monétaire en baissant le
taux d’intérêt. En prenant les outils keynésiens, on a les tournés vers l’investissement, le
multiplicateur d’investissement, et la fonction de remplacement de l’investissement.
Le dispositif essentiel de la mise en place d’un plan de relance est le financement : ainsi,
au niveau de l’Etat, la mise en œuvre de politique de grands travaux afin de relancer la
croissance ; Et au niveau des entreprises, la mise en place de fonds de relance. Pour cela,
il faut l’étude de financement pour le projet d’investissement de l’entreprise.
L’investissement engage l’entreprise sur une long période, la plupart des décisions
d’investissement sont irréversibles. La décision d’investissement influence et détermine,
dans une large mesure, la classe de risque et la rentabilité de l’entreprise.
Mais souvent, la plupart de gestionnaire des entreprises n’optimisent pas l’utilisation des
ressources de l’entreprise de façon à accepter les projets qui sont susceptibles d’augmenter
la valeur de l’entreprise et par conséquent améliorer la performance financière de
l’entreprise et contribuer à maximiser la richesse des actionnaires. Le manque de
connaissance, des caractéristiques des différentes possibilités de financement entrave
l’optimisation du couple rentabilité/risque. En générale, le mauvais choix
d’investissement détériore la performance financière d’une entreprise.
A l’aune de ce système, et considérant que peu de gens ne considèrent pas certains critères
de choix d’investissement, notre recherche a pour objectif général de contribuer à évaluer
les perspectives de performance financière après avoir réalisé un projet d’investissement.
C’est dans cette optique que s’inscrit le sujet de cette étude intitulé « Etude de la
performance financière et projets d'investissement: cas de Vola Mahasoa ». . Plusieurs
données devront être étudiées et plusieurs critères et démarches devront être respectés.
Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans cette recherche. Il s’agit de Connaitre les
paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière, d’une part, et
d’évaluer le poids de l'investissement sur la structure financière de l'entreprise, d’autres
parts.
Cette recherche sera sous-tendue par deux hypothèses. En premier hypothèses, plutôt que
la performance dépend de la structure financière de l'entreprise, nous suggérons que cette
dernière est un outil pour garantir la performance financière. En deuxième hypothèse,
nous suggérons que le retour sur investissement conditionne la performance financi ère.
5
Pour mieux aborder le sujet et afin de comprendre le choix de l’entreprise étudié, cette sous-
section va résumer les missions, les objectifs et la situation des IMF à Madagascar.
La microfinance a pour mission principale de faire passer une classe d’individu en situation
précaire vers un niveau de vie plus décent. La précarité désigne une situation d’impossibilité à
satisfaire les besoins fondamentaux de la personne d’un point de vue social et souvent associé
au manque de moyens financiers. Néanmoins, la classe moyenne n’est pas exclue du champ
d’action de la microfinance car elle bénéficie également d’une gamme de service adaptée à
leurs besoins. Comme exemple, la plupart des institutions de microfinance propose des crédits
destinés à l’extension de l’activité des épargnants.
Toutes les institutions de microfinance reposent leur existence sur la dualité de leurs objectifs.
D’une part leurs objectifs sociaux qui sont de contribuer au développement du pays où elles
7
sont implantées et participer à la lutte contre la pauvreté. D’autre part leurs objectifs financiers
puisque les institutions de microfinance doivent être pérennes et financièrement équilibrées
pour continuer durablement ses activités et soutenir toujours. La stratégie des institutions de
microfinances consiste donc à trouver un équilibre entre ces deux objectifs : c’est pourquoi
certaines IMF s’orientent plus vers leur mission sociale alors que d’autres recherchent en
premier lieu la rentabilité économique. L’équilibre entre les doubles objectifs est une
problématique que chaque IMF est amenée à gérer.
En outre, les IMF aident les micros et petites entreprises informelles à se mettre en place,
investir dans des actifs et générer des revenus surprenants, en particulier dans les zones rurales
reculées et enclavées. Elles appuient également à lutter contre l’exclusion économique des
femmes, en permettant de contourner de nombreuses barrières socioéconomiques qui
empêchent les femmes de participer à l'activité économique. D’ailleurs, les IMF permettent aux
jeunes d’explorer l’environnement de l’entreprenariat en fournissant de l’aide financière dans
leur projet
financière (CSBF), organe de la Banque Centrale, est quant à elle chargée de la réglementation
et de la supervision sur le secteur financier accessible à tous.
Selon l’article 3 de la loi n° 2005 – 016 relative à l'activité et au contrôle des institutions de
microfinance, « Est définie comme activité de microfinance, l’offre à titre habituel de services
financiers de proximité à des personnes physiques ou morales n’ayant généralement pas accès
au système bancaire traditionnel. Ce sont des services d’épargne et de crédit qui sont nécessaires
pour promouvoir ou soutenir des activités génératrices de revenus permettant à cette catégorie
de population d’améliorer son niveau de vie, d’atteindre une meilleure intégration sociale et
d’accéder à un développement humain durable. ».
A Madagascar les institutions de microfinance est un outil clé pour faire augmenter le niveau
de vie de la population. Ainsi, elles vont contribuer à la réduction de la pauvreté et aussi d’offrir
aux jeunes Malgaches, un moyen financier pour réaliser leur projet, de manière conforme aux
objectifs de développement.
La plupart des malgaches n’ayant régulièrement pas accès aux prestations des établissements
de crédit traditionnels, la microfinance qui possède des agences dans presque toutes les zones
rurales leur permette de savoir plus sur le financement des projets ou des activités et leur offre
une meilleure intégration sociale en vue de leur promettre un développement financière durable.
En effet, le choix de l’IMF Vola Mahasoa s’est avérer le plus difficile vis-à-vis de la distance
géographique de son Agence mais c’est la seule institution qui est sur le point de développer un
évènement qui touche beaucoup le cadre de cet ouvrage.
Le choix de la zone d’étude a une énorme influence concernant le résultat obtenu. Cette sous-
section explicitera les raisons du choix de VM comme zone d’étude, mais aussi les différents
points qui la distinguent des autres sociétés.
9
1997: Extension de Vola Mahasoa dans les zones d’Ankililoaka et du Bas Onilahy en
1996 et à Sakaraha. sur le Sud-Ouest sous la maîtrise d’ouvrage de l’APEM
(Association pour la Promotion de l’Entreprise à Madagascar) jusqu’à fin 2007 et la
maîtrise d’œuvre du CIDR, jusqu’à fin 2006
2000: Ouverture de l’agence sur Tuléar Ville sous la maîtrise d’ouvrage du CIDR, avec
pour clientèle cible les femmes économiquement actives de l’agglomération.
Vola Mahasoa a débuté son activité dans le cadre d’un programme de développement régional
en avril 1996. Son développement a été financé par l’AfD sous la maîtrise d’ouvrage de
l’APEM jusqu’à fin 2007 et la maîtrise d’œuvre du Centre International de Développement et
de Recherche (CIDR) jusqu’à fin 2006. Le projet a été institutionnalisé en novembre 2006 sous
la forme d’une Société Anonyme à laquelle les actifs et passifs du projet ont été transférés au
1er janvier 2007. A partir de 2003, la Banque Africaine de Développement (BAD) a
11
subventionné la création d’une antenne de Vola Mahasoa dans le Bas Mangoky, projet dont elle
a confié à la maîtrise d’ouvrage du CIDR. Cette antenne est actuellement opérée par Vola
Mahasoa et sera prochainement intégrée juridiquement et financièrement à Vola Mahasoa.
Vola Mahasoa est une Institution de Microfinance de type non mutualiste, Société Anonyme
avec Conseil d’Administration régie par la loi sur les sociétés commerciales, la loi relative à
l’activité et au contrôle des établissements de crédit et la loi relative à l’activité et au contrôle
des institutions de microfinance. Une demande d’agrément pour la catégorie 2 des institutions
de microfinance autorisant la collecte de l’épargne a été déposée en août 2007 auprès de la
Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF). Vola Mahasoa, comme toutes les
autres institutions ayant déposé une demande d’agrément est encore en attente de la décision.
C’est avec ces trois rubriques que se termine cette première section. La deuxième section fera
l’objet de la présentation du cadre théorique sur lequel les analyses de ce mémoire se fondent.
12
Dans cette sous-section, tous les nécessaires à savoir sur les investissements seront expliciter
dans le cadre de pouvoir bien comprendre les éléments constituants les résultats ultérieurement.
2.1-1. Définition
La décision d’investissement au sein d’une entreprise reste une étape cruciale. A ce stade
l’entreprise s’engage techniquement et financièrement. Ainsi, il est important de bien cerner les
différentes catégorisations des investissements, il existe entre autres la classification,
par nature : commercial, financier, investissement en capital humain (recrutement,
formation du personnel) et ceux liés à la recherche-développement ;
en fonction de l’objet : investissement de remplacement, d’expansion ou de croissance,
de productivité ;
par critère des flux financiers : point input-output, continuous input-output
3
ALBOUY M., "Finance : investissement, financement, acquisitions", 3e édition, Economica, Paris, 2010, pp. 68
13
Une fois le type d’investissement qui répond au problème de l’entreprise défini, le processus
d’investissement est enclenché dont 5 étapes se distinguent généralement :
4
http://www.investirama.com
14
Les cash-flows prévisionnels qui estiment les rentrées de fonds liées à l’exploitation de
l’investissement.
2.2-1. Approfondissement de l’étude axée sur les cash-flows :
Après avoir investi sur un projet, l’entreprise doit observer une période jusqu’à ce que les
rentrées de trésorerie couvrent toutes les dépenses engagées. Ce n’est qu’au bout de celle-ci que
l’entité peut espérer attendre des résultats positifs.
Le D.R n’apporte néanmoins pas de détails précis sur la rentabilité d’un projet.
Valeur actuelle nette5 (VAN) :
« L’excédent des cash-flows sont actualisés pour tenir compte du critère temps. La VAN
permet de ramener ainsi à une époque to les flux financiers prévisionnels dégagés par
l’investissement à l’issue de son exploitation. »
𝒌
𝑽𝑨𝑵 = − 𝑫₀ + (∑ 𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 )
𝒊=𝟏
Une VAN positive indique que le projet est acceptable tandis qu’une VAN négative indique
qu’il faut l’abandonner au risque d’essuyer une perte.
D₀ : Dépenses d’investissement.
CF : Cash-flows annuel à la date « t ».
r : Taux d’actualisation.
k : La durée de vie.
Taux de rentabilité interne (TRI) :
Ce taux, désigné par la lettre « r » égalise la valeur actuelle des cash-flows aux dépenses
d’investissement.
5
Selon le cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, Département Gestion, de l’Université
d’Antananarivo, Année Universitaire 2012-2013
15
Indice de profitabilité6 :
« Ce ratio résulte du rapport entre les cash-flows ramenés à un temps to et les dépenses
d’investissement impliquées par le projet. »
Il se calcule ainsi :
𝒌
𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 𝑽𝑨𝑵
𝑰𝑷 = ∑ =𝟏+
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒊=𝟏
Dans cette sous-section, les différents points permettant de mieux appréhender la performance
financière seront présentés successivement
Définition
Le mot performance en général renvoie à une bonne réalisation au regard de ce qui a été fixé.
Une entreprise performante peut donc être une entreprise qui réalise beaucoup de chiffres
6
Selon le cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, Département Gestion, de l’Université
d’Antananarivo, Année Universitaire 2012-2013
16
d’affaires où les parties prenantes y gagnent toutes, ou encore une entreprise qui arrive à
s’adapter facilement face à l’évolution du monde des affaires et du marché. En outre, pour une
entreprise, le concept de performance a été le plus souvent associé à ses résultats financiers
caractérisés par des chiffres et des ratios. L’évolution de la science de gestion étend applique le
mot performance à divers aspects de l’entreprise. De ce fait, il existe des types de performance :
La mesure de la performance financière peut se faire de 2 manières différentes à partir des états
financiers:
L’approche bilancielle, qui s’intéresse aux changements intervenus dans les actifs et les
passifs au cours de la période
L’approche résultat qui est axée sur les flux de ressources concernant une période
donnée.
Performance globale : intègre les différents types de performance étant donné que mesurer la
performance d’une entreprise ne peut se limiter à son efficacité financière ou environnementale.
La considération du développement durable par les entreprises amène les analystes à fusionner
17
7
Selon http://www.petite-entreprise.net/, consulté en Septembre 2014
18
L'étape de la collecte concerne l'appropriation des informations qui s'avère une grande tâche à
considérer particulièrement. La diversité des méthodes d'investigation amène à faire un choix
décisif. En effet, il a fallu concilier deux étapes bien précises dont: l’observation et l'entretien
individuel. Des efforts ont été fournis pour obtenir les données nécessaires et pertinentes dans
le cadre de cette étude sur la performance financière et les projets d'investissement.
Les données quantitatives primaires ont été collectées à l'aide d'une enquête structurée précédé
par une observation dans l’entreprise enquêtée. Il faut pouvoir estimer le niveau d’exactitude
des données qui seront utilisées. Inutile de se lancer dans une étude pour laquelle les
observations sont réputées non fiables.
L’observation
C’est un moyen efficace pour définir dans quelles entreprises doit-on se pencher pour obtenir
les informations nécessaires pour mener une étude quelconque. Elle se traduit par l’action de
suivi attentif de tout ce qui se passe dont les informations prises sont acceptées telles qu’elles
sont, à l’aide de moyens d’enquête et d’étude appropriés. L’observation se diffère de la méthode
expérimentale, qui passe par une justification des informations obtenues, souvent avec de outils
appropriés.
19
L’entretien
L'avantage de cet outil est sa simplicité et sa rapidité. Par conséquent, sa réalisation n'est pas
compliquée à condition d'avoir bien défini les informations à collecter. Il est à noter que cet
entretien diffère d'une enquête proprement dite. Aucun échantillon de personnes à enquêter n'a
été défini dans le cadre de cette étude. La seule condition était que les responsables de VOLA
MAHASOA disposent assez de temps pour donner des explications sur les informations
demandées. Un entretien semi-directif dont l'objectif fut d'éviter toutes explications qui
ressortent dans le cadre du thème de la présente étude.
Avec l’observation et l’entretien, il a été possible d'obtenir des informations verbales sur les
investissements déjà effectués par cette entité ainsi que l'incidence sur la performance
financière. En outre, l’entretien avec des responsables au sein de Vola Mahasoa a facilité
8
Selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Entretien_semi-directif, consulté en Novembre 2014
20
l'obtention des avis du personnel de Vola Mahasoa concernant sa situation financière actuelle
et a permis de comprendre le déroulement de prise de décision au sein de la firme.
Ainsi, le tableau suivant résume les principaux documents à collecter au sein de Vola Mahasoa :
Dans cette rubrique, des explications théoriques sont détaillées quant à l’importance de certains
des documents précédemment cités (voir tableau 2). L’intérêt d’apporter des éclaircissements
là-dessus facilitera la compréhension et la manipulation des résultats obtenus sur terrain.
Plan d’investissement9
« Un plan d’investissement est un document qui contient les programmes d’actions à mener à
travers des projets d’investissement pour une entité donnée. Ce plan servira comme cadre de
référence pour orienter les responsables d’une entreprise concernant les investissements à court,
à moyen et même à long terme tout en tenant compte des capacités financières de la firme. »
-outil de planification pour les dirigeants de l’entreprise qui se conjugue aux documents de
budget d’une société ;
9
ALBOUY M., "Finance : investissement, financement, acquisitions", 3e édition, Economica,
Paris, 2010, pp. 68
21
-cadre d’action qui permet de classifier les projets prioritaires à réaliser dans l’optique de
croissance de l’entreprise ;
Il existe plusieurs formes de plan d’investissement et dont le contenu varie d’une entité à une
autre. Les principaux points qu’un tel document doit contenir sont :
La présentation de l’entreprise ;
Le processus d’élaboration du plan : depuis le choix des projets à y inscrire jusqu’à la
validation par les responsables de l’entité ;
L’analyse de l’état du patrimoine de l’entreprise, approfondie selon chaque grande
fonction dans l’entreprise (Administrative, financière, production, etc) ;
Fiche de projet : chaque projet disposera d’un dossier projet et le tout est classifié selon
les critères de priorité retenues ;
Plan pluriannuel : échéancier, budget, répartition des responsabilités ;
Commentaires sur le financement, date de réalisation, etc.
D’une manière simplifiée, c’est le conseil d’administration qui définit les grandes lignes d’un
plan d’investissement. Ensuite les responsables de chaque direction de l’entreprise apportent
leurs propositions sur les projets à mettre en œuvre pour améliorer la situation de l’entreprise.
L’assemblée générale valide le plan d’investissement.
Compte de résultat
« Le compte de résultat est défini comme un état récapitulatif des charges et des produits réalisés
par l’entité au cours de la période considérée. Par différence des produits et des charges, il fait
apparaître le résultat net de la période10 ». Le compte de résultat sépare les éléments des activités
ordinaires et les éléments des activités extraordinaires. (PCG 2005, p124)
10
Selon le Cours de Comptabilité Analytique en 2ème année, Département Gestion, de l’Université d’Antananarivo,
année universitaire 2010-2011
22
Tout évènement qui entraîne des charges ou produits n’entrant pas dans le cadre de
l’exploitation normale de l’entreprise sont classifiés respectivement comme charges et produits
extraordinaires : expropriation, catastrophe naturelle imprévisible.
L’utilité d’un tel état financier pour cette présente étude est d’une importance capitale. En effet,
le compte de résultat retrace une analyse sur les charges et produits. Ainsi, il est facile de vérifier
les différents ratios et les grandeurs de gestion tels que la production, la consommation et les
différents types de marges. Grâce à de telles informations contenues dans un compte de résultat,
les paramètres qui influent la performance financière d’une entité sont facilement détectables.
Les données secondaires sont celles qui recueillies dans les résultats des recherches d'autres
chercheurs, c'est également les donnée formalisées et publiées. Selon Arnaud Roquesalane11
« …les données secondaires ou génériques sont des données issues de la bibliographie ou de
travaux de recherche, elles représentent une moyenne. ». Dans cette sous-section, les étapes de
la collecte et les informations obtenues seront traitées chronologiquement afin de les utiliser
dans les résultats et les discussions ainsi que les recommandations ultérieurement.
Comme toute collecte, les données secondaires utilisées dans cet ouvrage parviennent de
nombreux sources et collectées selon les étapes nécessaire.
La recherche documentaire
La recherche documentaire correspond à une collecte brute des données. Grâce à cette
approche, il est aisé de cerner le thème et de ne pas prendre le risque de se perdre au cours des
analyses qui suivent. Par ailleurs, le choix face à la diversité des documents conduit
logiquement à faire preuve d'organisation. Ainsi, les informations collectées pourront être
exploitées d'une manière convenable pour aboutir à la vérification des hypothèses auparavant
émises.
La recherche bibliographique
11
Consultant ACV chez EVEA, Décembre 2010
23
La plupart de ces documents ont été trouvés dans des centres de documentation telles les
bibliothèques mais aussi grâce à Internet qui est un outil rapide, efficace dont l'utilisation est
aussi risqué. En effet, les informations diffusées sur la toile géante pullulent et touchent tous
les domaines de l'entreprise y compris les écrits sur la performance financière. Mais la
vérifiabilité des informations est difficile. Le recoupement des informations s'effectue en amont
et en aval de la démarche suivie pour éliminer toute incertitude sur les données collectées ou
encore sur les informations à retenir. La webographie ainsi constituée s'ajoute aux documents
déjà consultés pour mieux appréhender l'étude.
La plupart des recherches, durant ces étapes, que ce soit la recherche documentaire, la recherche
bibliographique ou la recherche par internet, les informations obtenues sont en général des
théories qui ont conduit à l’assimilation de la deuxième section de cette premier chapitre.
Les recherches a permis l’intégration sur l’environnement du finance dans sa cadre théorique.
Elles ont beaucoup aidé sur la compréhension des termes techniques utilisés sur le terrain et
ceux en théorie. Ainsi, les recherches ont conduit également à la connaissance de certaines
actualités économiques, politiques et environnementales concernant la performance financière
et le projet d’investissement.
Les données obtenues auprès de Vola Mahasoa lors de l’observation participante n’ont pas étés
suffisantes. En tout cas, grâce aux recherches bibliographiques et à la recherche sur internet ces
données ont été complétées avec des valeurs pertinentes et des mises jour au moment actuel.
24
En effet, les taux d’actualisation, le taux de base bancaire et le taux de l’impôt sur les revenus
sont des exemples concrets.
Pendant l'élaboration de ce travail de mémoire, plusieurs difficultés ont été rencontrées, limitant
la portée de l'étude. L'impossibilité de visiter la plupart des agences de VOLA MAHASOA
étant donné la distance géographique et la dispersion de toutes les agences dans la grande Île.
La réticence des autres institutions de microfinance à fournir des informations concernant le
thème de ce mémoire a constitué aussi une des limites de l'étude. Par ailleurs, l'obtention des
documents a nécessité de longue période d'attente. Qui plus est, la majorité des données fournies
par l'institution de microfinance concerne les exercices antérieurs à 2012 sous prétexte de
confidentialité des informations récentes de la part des responsables de VOLA MAHASOA.
Dans ce chapitre, les trois sections traitées sont complémentaires. En effet, c’est le
choix de la zone d’étude présenté dans la section « présentation de l’entreprise » qui a
conduit à la formulation du cadre théorique et a permis d’organiser la méthode de collecte
de données. Plus précisément, la zone d’étude concerne le cas de Vola Mahasoa, qui est
une IMF non mutualiste de niveau 2 opérant dans la région de Tuléar. Ensuite, le cadre
théorique délimite les points spéculatifs dont l’analyse de cet ouvrage se focalise. Quant
à la méthode de collecte de données, elle explicite les approches de récolte des données
indispensable pour la divulgation des informations techniques présentées dans cet
ouvrage. Comme tout travail de recherche, les différents problèmes rencontrés et les
limites de l’étude ont été décrits à la fin de la dernière section. A cet égard, le chapitre
suivant exposera les résultats obtenus sur le cas de Vola Mahasoa.
25
CHAPITRE II : RESULTATS
Ce chapitre est réservé à la présentation des résultats suite à la mise en œuvre des matériels et
méthodes. Elle reflète la situation existant au niveau de Vola Mahasoa en ce qui concerne le
thème traité. Ils feront ultérieurement l’objet de discussion dans le chapitre suivant pour tirer
les conclusions sur la justification de chaque hypothèse. Pour bien structurer les résultats, on
va exposer distinctement ceux qui sont relatifs à la première hypothèse et ceux qui se rapportent
à la seconde ainsi que la décision de VM sur le choix d’investissement
Les indicateurs de performance fournissent des informations qui synthétisent l'état et l'évolution
de l'activité d'une entreprise sur des points précis. Ils permettent aux utilisateurs qu'ils soient
des dirigeants de l'entreprise, responsables de divers service ou même des personnes extérieures
à l'entreprise d'y apporter par la suite leurs appréciations.
La qualité de portefeuille est donnée par les quatre ratios qui figurent dans le tableau suivant :
Période
2011 2012 2013
Indicateurs
Le ratio de charges de provisions est calculé en faisant le rapport entre charges nettes de
provisions pour pertes sur prêts et encours brut moyen de prêts. Dans le tableau ci-dessus, nous
constatons que cet indicateur évolue de façon angulaire. La part du portefeuille de crédit
provisionnée est la plus élevée pour 2012 car elle s’élève à 5% alors que pour les reste, les taux
s’élèvent à 3,8%(2011) et 2,6% (2013).
L’encours de prêts sur actif mesure le poids des encours de crédits sur l’actif total de VM. Il
s’obtient par la formule suivante :
L’encours de prêts en 2011 représente 44,5% de l’actif total du bilan de VM. Ce ratio évolue
en affichant des taux croissants. Mais cette croissance à une tendance à augmenter chaque
année. Une augmentation de 5.9% pour 2011 en 2012, qui passe à 8.5% pour l’année 2013.
Le taux de perte sur prêt compare les prêts rayés du portefeuille des encours brut moyen de
prêts. Il s’agit donc de calculer le pourcentage des crédits accordés irrécouvrables pour une
année par rapport au total des crédits consentis qui sont en attente de remboursement. L’année
2011, il s’élève à 4,2%. Le taux se stabilise pour 2,5% en 2012 et 2,82% en 2013.
Cet indicateur détermine à combien les parts de capital, non encore remboursés de prêts pour
une année, peuvent être compensées par les réserves pour pertes sur prêts. Pour l’année 2011,
90,5% du PAR peut être couvert par les réserves pour pertes et respectivement de 45,5%, 74,4%
pour les deux années restantes.
1.2- Rentabilité :
Le tableau suivant résume les trois indicateurs utilisés, dans le cas de VM, pour mesurer sa
rentabilité :
27
Période
2011 2012 2013
Indicateurs
ROA -1,70% 1,20% 1,40%
ROE 2,60% 3,01% 1,90%
Rendement du portefeuille 36% 43,20% 44,70%
Le premier ratio indiqué dans le tableau est le ROA ou rentabilité économique. Il renseigne sur
le gain de Vola Mahasoa par unité monétaire investit par l’exercice de ses activités habituelles
mais sans considération de la structure financière. Elle est obtenue par le rapport entre le résultat
avant charges financières et impôts et le total de l’actif.
𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐝′𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
𝐑𝐎𝐀 =
𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞
Pour l’année 2011, l’exploitation des ressources de l’entreprise a engendré 1,7% de perte avant
impôt. Les années 2012 et 2013 affichent un redressement soutenu de l’ordre de 1,2% et 1,4%.
En analysant encore le haut du bilan, il est possible de calculer le ratio de rentabilité des capitaux
propres (ou ROE). Cet indicateur s’obtient par le rapport entre le résultat et les capitaux propres.
Pour l’année 2011, une unité monétaire investit rapporte 2,6% de gain. En 2012, le taux s’évalue
à 3,01% par contre en 2013, les actionnaires n’ont pu avoir que sur les 1,9% en guise de gains
sur leurs actions.
1.3- Levier :
En gestion financière, « l’effet de levier est un mécanisme amplificateur »12, assez intuitif
à comprendre. Il existe par exemple un levier opérationnel qui est l'élasticité du résultat
par rapport au chiffre d'affaires. Il s’agit de l’analyse de celui du levier financier.
C’est avec ce ratio de levier financier que cette section va se terminer. Cette dernière a
permis la situation de financière de VM grâce aux indicateurs de performances avncés. La
section suivante va aborder le projet d’investissement de VM.
12
http://www.jybaudot.fr/Gestionfi/levier.html
29
Vola Mahasoa exerce son activité dans le Sud-ouest de Madagascar, une des régions les plus
indigentes du pays et qui doit par ailleurs fréquemment souffrir des conséquences de
catastrophes naturelles (cyclones, invasions de criquets, inondations, sécheresse). Vola
Mahasoa y a développé un réseau de cinq antennes dont l’agence à Tuléar et quatre sous-
agences à Sakaraha, Ankililoaka, Bezaha et dans le Bas Mangoky. Elle élabore donc son plan
d’investissement en tenant compte des facteurs externes et des besoins de ces cinq antennes.
L’objectif social de Vola Mahasoa est clairement défini et partagé au sein du conseil
d’administration et de la direction. La nécessité de le concilier avec un objectif de rentabilité
est accepté par tous et a conduit l’institution à élargir, avec toutefois beaucoup de prudence, sa
clientèle-cible ainsi que sa gamme de produits. Ainsi l’élaboration du plan d’investissement
part donc des différents agents de crédit de chacun des cinq antennes qui leur donne une
possibilité de rédiger les besoins de leur agence dans le cadre matériel. Ensuite l’Agence-mère
à Tuléar élabore le plan d’investissement consolidé, par le biais des concepteurs de projet et
les responsables approvisionnement qui seront enfin validé par le conseil d’administration.
Vola Mahasoa a envisagé de développer son expansion dans des zones rurales sur la région
Sud-Est de Madagascar en vue de développer ses activités locales. Le projet d’investissement
prévoie les éléments suivants :
30
Ainsi, pour la réalisation de ces acquisitions d’un montant de 98 800 000 d’Ariary, Vola
Mahasoa peut choisir entre trois modes de financements selon sa politique financière :
Autofinancement
Financement à 70% par emprunt, avec un taux d’intérêt 15 %.
Financement par crédit-bail
En outre, selon les responsables enquêtés le taux de rentabilité économique pour l’année 2014
sera de 18 % avec un taux d’imposition de 20 %.
Une entreprise doit choisir judicieusement ses investissements aussi bien qu’elle se doit d’y
attribuer le financement le plus rentable pour une meilleure régularisation des recettes et des
dépenses qu’elle est censée entretenir. Bien entendu, le supplément de recettes déclenché par
cet investissement devra être suffisant pour garantir sa rentabilité prévisionnelle. Cependant, le
tableau suivant joue un rôle prépondérant pour l’obtention d’un financement optimal à ce projet.
31
Désignation Montant
Emplois
Ordinateurs 3 600 000
Moto 6 000 000
Vélo 1 200 000
Photocopieuses 3 000 000
Meubles de bureau 2 000 000
Coffre 3 000 000
Véhicule 80 000 000
Variation de BFR 456 270 000
Dividende 57 157 500
Total des emplois 540 227 500
Ressources
CAF 575 830 000
*Résultat 381 050 000
*Amortissement 194 780 000
Total des emplois 575 830 000
Solde 35 602 500
Source : Auteur, 2014
On peut remarquer que dans ce tableau de ressources et des emplois la variation de BFR est
d’un montant très élevé si on la compare avec celle des entreprises qui n’opèrent pas dans les
mêmes activités que Vola Mahasoa; et ceci à cause des encours accordés aux clients.
Dans cette section, les indicateurs tels que la valeur actuelle nette (VAN), taux interne de
rentabilité (TIR), l’indice de profitabilité (IP) et le délai de récupération (DR) seront mis en
relief afin de déterminer les productions relatives à chaque rubrique du projet d’investissement.
Cependant, il est primordial de savoir que les études menées par Vola Mahasoa ont conduit à
une estimation que ces investissements généreront des chiffres d’affaire qui seront dressé dans
le tableau suivant avec leur valeur résiduelles respectives.
32
Tableau 7: les Chiffres d'affaires générés et les valeurs résiduelles des biens.
Les chiffres d’affaires entraineront des charges variables de 40% pour tous les matériels avec
des charges fixes négligeables sauf pour le véhicule qui est de 15 000 000 Ar.
D’après les calculs effectués dont un exemple sera présenté en annexe VII, les résultats obtenus
avec les indicateurs de rentabilité vont être établi dans le tableau suivant avec un taux
d’actualisation de 16%:
Tableau 8: Les indicateurs de rentabilités des investissements.
VAN IP DR TRI
Ordinateurs 250569,34 1,07 4,55 18,05
Moto 214982,86 1,04 4,86 17,61
Vélo 90607,87 1,08 4,74 18,16
Photocopieuses 769917,43 1,26 6,46 22,93
Meubles Bureau 49288,45 1,02 9,49 16,67
Coffre 339779,53 1,11 4,30 20,24
Véhicule 11676968,95 1,15 4,48 21,45
Source : Auteur,2014
𝑽𝑨𝑵 = − 𝑫₀ + (∑ 𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 )
𝒊=𝟏
33
𝒌
𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 𝑽𝑨𝑵
𝑰𝑷 = ∑ =𝟏+
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒊=𝟏
En guise d’interprétation, on peut voir nettement que par le critère de VAN, tous ces
investissements sont rentables. On peut également distinguer, que pour les photocopieuses
et le matériel de bureau, les délais de récupération de ces derniers dépassent les cinq
années de prévision soit de 6 ans 5mois pour les photocopieuses et de 9 ans et 5 mois pour
le meuble de bureau.
2.3-1. L’autofinancement
Il désigne le financement des projets de l'entreprise sur ses capitaux propres et cela sans
faire appel à des ressources extérieures : son épargne, ses plus-values, ses capitaux et son
amortissement comptable. Ainsi, si le choix de Vola Mahasoa s’y porte le décaissement
réel et le décaissement réel actualisé seront égale au montant des investissements car elle
doit payer en une fois et au moment de l’achat de ces équipements leur prix.
Lors d'un emprunt bancaire, l'entreprise emprunte auprès d'une banque et s'engage à
rembourser la somme empruntée et à libérer des intérêts rémunérant l'avance d'argent. Il
existe plusieurs modes de remboursement d’un emprunt dont les deux principaux sont le
remboursement par annuité constante et le remboursement par amortissement constant.
Ainsi, Vola Mahasoa a éffectuer une étude que son emprunt soit libérer par annuité
34
En effet, pour obtenir le décaissement réel actualisé (DRA) d’un investissement il faut
d’abord passer par son tableau d’amortissement. En effet, ci-après un extrait du calcul
effectué d’une rubrique (Véhicule) du projet :
Années D.R
Annuités E.F/A.C. E.F/Intérêt D.R
Actualisé
1 16 705 670,9 3 200 000 1 680 000 11 825 671 10 194 543,91
2 16 705 670,9 3 200 000 1 430 830 12 074 841 8 973 573,92
3 16 705 670,9 3 200 000 1 144 284 12 361 387 7 919 417,25
4 16 705 670,9 3 200 000 814 756,7 12 690 914 7 009 078,94
5 16 705 670,9 3 200 000 435 800,1 13 069 871 6 222 735,61
Total 40 319 349,64
Autofinancement 30% 24 000 000
Décaissement réel actualisé 64 319 349,64
Source : Auteur, 2014
Pour le calcul de l’intérêt, il suffit de multiplier le capital en début de période avec le taux
d’escompte de la banque qui est égal à 15%.
En outre, le calcul de l’annuité est obtenu par la formule suivante.il s’agit ici d’une annuité
𝑖
constante : 𝑎 = 𝐶 ∗ 1−(1+𝑖)−𝑛
15%
Alors, 𝑎 = 56 000 000 ∗ = 16705670,9 Ar par an.
1−(1+15%)−5
Les deux économies fiscales (sur amortissement de l’investissement et sur l’intérêt) sont
calculées de leur montant multiplié par le taux d’impôt en vigueur. Par conséquent, le
décaissement réel se calcul par la différence entre l’annuité et ces deux économies
fiscales.
𝐷. 𝑅. 𝐴 = 𝐷. 𝑅 ∗ (1 + 𝑖)−𝑛
36
Enfin, Si vola Mahasoa adopte donc ce mode de financement pour le véhicule, le montant
ramené au moment actuel lui coûtera 64319349,64 Ariary.
C’est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d’une option
d’achat à un prix fixé à l’avance. Il est distingué par sa facilité d’obtention et par sa qualité
qu’il n’affecte pas la capacité d’endettement.
Ainsi pour le crédit-bail, le calcul du décaissement réel est résumé dans le tableau suivant :
sortie de
Valeur Redevanc Redevance Economi Sortie de
Elément fonds
d'origine e mensuel Annuel e fiscale fond Réel
actualisé
Ordinateur 3 600 000 72 000 864 000 172 800 691 200 3 340 726,83
Moto 6 000 000 130 000 1 560 000 312 000 1 248 000 4 086 318,48
Vélo 1 200 000 40 000 480 000 96 000 384 000 1 257 328,76
Photocopieuse
3 000 000 65 000 780 000 156 000 624 000 3 015 933,95
s
Meuble
2 000 000 43 000 516 000 103 200 412 800 1 995 156,30
Bureau
Coffre 3 000 000 65 000 780 000 156 000
624 000 3 015 933,95
24 000
Véhicule 80 000 000 2 500 000 30 000 000 6 000 000 78 583 047,69
000
Source : Auteur, 2014
C’est avec ce calcul de décaissement réel sur le crédit-bail que cette section termine. La section
suivante explicitera la décision finale de VM sur le choix de financement du projet.
37
Tableau 13: Comparaison des décaissements réels des trois types de financement.
Emprunt et
Autofinancement Autofinancement Crédit-bail
Ordinateur 3600000 2879355,502 3340726,833
Moto 6000000 4823951,223 4086318,48
Vélo 1200000 964790,2445 1257328,763
Photocopieuses 3000000 2399462,918 3015933,947
Meubles de
bureau 2000000 1599641,946 1995156,303
Coffre 3000000 2399462,918 3015933,947
Véhicule 80000000 64319349,64 78583047,69
Source : Auteur, 2014
Avec ce tableau on peut voir que le financement par emprunt à 70% est le moins coûteux pour
l’adoption du projet sauf pour l’achat des motos car le crédit-bail offre de meilleures
opportunités avec une différence de 737632,74 Ar. Ceci est une différence négligeable pour la
totalité du projet.
Finalement, Vola Mahasoa a beaucoup tenu compte des compétences qualitatives des
financements et choisi le crédit-bail en raison de sa facilité et rapidité d’obtention. Ainsi ce type
38
Ce deuxième chapitre a montré les résultats obtenus vis-à-vis de notre domaine d’étude
pour le cas de Vola Mahasoa. Il se base généralement sur les deux hypothèses avancées
précédemment dans l’introduction générale. D’une part, l’origine de la première section est que
la performance dépend de la structure financière de l'entreprise. Elle met en exergue les
différents indicateurs de performances de VM. D’autre part, la seconde section est traitée selon
que Le retour sur investissement conditionne la performance financière. Celle-ci donne une
étude chiffrée du plan d’investissement de VM en mettant en relief les études de rentabilité d’un
projet ainsi que ses études de financements. On a donc déterminés dans la première la
signification des ratios de performance et dans la seconde les différents points à considérer
concernant un investissement. Le chapitre suivant consistera donc à analyser ces résultats dans
la discussion et à apporter les améliorations et solutions possibles dans les recommandations.
39
Il est à noter que cette première hypothèse suppose que « la performance dépend de la
structure financière de l'entreprise ». Il faut tout d’abord connaitre ce qu’est une bonne structure
financière.
Pour toute institution financière, la principale source de risque est le portefeuille de prêts. Il
indique non seulement, et de loin, le principal actif des IMF mais sa qualité et le risque qui y
est associé peuvent être difficiles à mesurer. Pour les institutions de microfinance, dont les prêts
ne sont généralement pas soutenus par une garantie négociable, la qualité du portefeuille est
40
absolument cruciale. Avantageusement, dans notre cas, Vola Mahasoa a appris à développer et
maintenir une qualité de portefeuille acceptable.
Le ratio de charges de provisions mesure le taux de couverture de risque sur les pertes de valeurs
sur prêts. Cependant, les charges de provisions sont très faibles pour le cas de Vola Mahasoa
grâce à sa technique d’amélioration de la confiance des clients qu’elle a développé. Elles ne
dépassent même pas 10% pour les trois années alors que dans les autres IMF ces charges de
provisions vont jusqu’à 12 % de leur actifs.
Les encours de prêts sur l’actif représentent les flux de crédits accordés aux clients. Ces encours
doivent représenter la majorité de l’actif pour les institutions de microfinance car il représente
leurs activités principales. Dans le cas de Vola Mahasoa elle représente environ le moitié de
son actif (44,5% pour 2011, 50,4% pour 2012 et 58,9% pour 2013), c’est-à-dire que cette IMF
doit encore se lancer dans la recherche des clients fiables pour que les encours prennent des
taux élevés.
Quant aux taux de pertes sur prêts, ils mesurent la perte éventuelle des encours accordés aux
clients. Ces taux sont obtenus par le rapport des prêts accordés aux clients est ceux qui sont
considérés comme irrécouvrable. Pour Vola mahasoa, les pertes sont faibles car ils ne sont que
de très faible pourcentage dont la plus élevée est celle de 2011 qui est de 4,2% et pour les années
suivantes ils sont presque négligeables car ne dépassent même pas 3% (seuil de moindre risque).
Evaluation
Malgré la qualité technique des responsables pour gérer le bon fonctionnement du portefeuille
de Vola Mahasoa ; le SIG en place permet de produire des informations basiques nécessaires
au suivi du portefeuille mais souffre de lacunes propres au logiciel et amplifiées par un manque
de compétences informatique en interne qui nuisent à l’efficacité de l’institution et ne
permettent pas d’obtenir à temps toutes les données ou indicateurs nécessaires à un bon
pilotage.
En effet, par déduction de l’analyse des ratios, la qualité de portefeuille de Vola Mahasoa est
acceptable compte tenue des différente contrainte imposés par l’environnement économique à
Madagascar
La rentabilité représente le rapport entre les revenus d'une société et les sommes qu'elle a
mobilisées pour les obtenir. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer la performance
des entreprises. Les analystes économiques distinguent deux types de rentabilité : économique
et financière. Dans notre cas, il s’agit de la rentabilité financière dont le calcul ne prend en
compte dans les sommes mobilisées que les capitaux propres. Il permet ainsi d'appréhender la
capacité à dégager des excédents des seuls capitaux apportés par les actionnaires. Dans cette
sous-section, il sera utile d’aborder une discussion avec les résultats obtenus auprès de Vola
Mahasoa sur les ROA, les ROE ainsi que le rendement du portefeuille avant d’apporter les
évaluations qui conviennent.
Deuxièmement, le ROE correspond au gain de la somme d’argent mobilisée par les actionnaires
à la société : il évalue le montant des rendements réalisés en pourcentage de l’investissement
42
Enfin, le rendement du portefeuille de placements est le taux par lequel celui-ci s'est amassé au
cours d’un intervalle de temps donnée. Il indique également la situation financière dans laquelle
une entreprise se situe dans ce période. En effet, la fluctuation du portefeuille doit être assez
suffisante pour couvrir le ratio de charge d’exploitation de l’entreprise. Lors de l’enquête, le
seul ratio de charge obtenu auprès de Vola Mahasoa est celui de 2013 qui est de 49,9%. Ainsi,
la fluctuation du portefeuille en cette année n’est que 44,7%.
Evaluation
Ainsi, le résultat sur le ROE de Vola Mahasoa montre que la société à une capacité moyenne
de rémunérer ces actionnaires à 2,5%.Si VM ne court aucun risque de liquidité grâce à un ratio
liquidité/actif total de plus de 28% (selon le reporting financier de VM), il serait bon qu’elle
assure un meilleur suivi de trésorerie afin d’optimiser ses ressources et d’améliorer sa
rentabilité.
Il est important de savoir que le levier financier mesure l’aptitude de l’entreprise à rembourser
sa dette. Il exprime en combien d’années l’entreprise est capable de rembourser sa dette au
moyen du résultat généré par son activité. L’effet de levier désigne l’emploi de l’endettement
pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise ou d’un organisme financier et
l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. Pour le cas de VM,
le ratio de ce levier va être analysé et évalue dans les rubriques suivantes :
Analyse du ratio
Selon le responsable financier de VM, le calcul du ratio de levier financier se fait par la formule
suivant :
𝐸𝑛𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑡
𝐿𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 =
𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
L’endettement net désigne l’ensemble des épargnes et des emprunts et les capitaux propres sont
pris à leur valeur de fin de période d’exercice.
43
L’effet de levier est un procédé extrêmement vigoureux pour permettre aux actionnaires de
remporter des rentabilités financières élevées. Mais plus le levier utilisé est élevé, plus l’effet
boomerang peut être violent.
Evaluation
L’augmentation des dettes en 2012 pourrait entrainer une méfiance des emprunteurs vis-à-vis
de VM. On constate que le levier pendant cette année est élevé. Cela s’explique par le fait que
l’institution présente un risque d’incapacité à faire face à des pertes dans l’exercice de ses
activités. Les dettes et emprunts sont relativement considérables au regard des fonds propres de
l’entité.
Dans cette section, le travail consiste à démontrer que « le retour sur investissement conditionne
la performance financière ».
Tout d’abord, le retour sur investissement permet de comparer des investissements en prenant
en compte l'argent investi et l'argent gagné ou perdu. Il permet d'orienter ses choix en matière
d'investissements pour choisir le plus fructueux. Même si le paramètre temps ne concourt pas
directement dans la formule, les sommes gagnées ou perdues sont considérées sur une période
annuelle qu’est le rendement annuel.
Dans cette section, l’étude sera menée sur les résultats obtenus avec le projet d’investissement
de VM. Le procédé consiste en l’analyse de rentabilité de chaque investissement jusqu’au choix
de leur financement.
13
En économie, on appelle effet boomerang un effet de levier négatif,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_boomerang
44
Dans cette sous-section, les discussions vont s’orienter sur les caractéristiques financières des
investissements. En outre, des domaines théoriques concernant la rentabilité de ceux-ci seront
également avancer dans le but de pouvoir énoncer ultérieurement des recommandations
nécessaires. Ainsi, la majeure partie de cette approche se focalise généralement sur le plan
d’investissement de VM.
Les indicateurs de rentabilité sont des signaux permettant de garantir que la stratégie choisie est
en adhérence avec la réussite du projet. En effet, les signaux sont positifs : on est sur la bonne
voie. Ils sont négatifs : on risque d’avoir des soucis de trésorerie. Il s’agit donc de points de
repères essentiels à présenter dans le plan d’investissement. On peut citer notamment le délai
de retour sur investissements ou délai de récupération (ou point mort), la Valeur Actualisée
Nette (VAN), l’indice de performance (IP) ou encore le Taux de Rentabilité Interne du projet
(TRI). En plus, la Rentabilité des Capitaux Employés (ROE) joue encore son rôle d’indicateur
de performance comme il est déjà abordé dans la première section.
La valeur actuelle nette représente l'enrichissement additionnel d'un investissement par rapport
à un placement de référence qui sert d'objectif minimum à atteindre. Elle permet ainsi de définir
si un investissement va s'avérer rentable ou non, et surtout s'il va pouvoir répliquer aux attentes
de rendement fixées par les apporteurs de fonds. Une valeur positive de la VAN indique que le
projet peut être adopté mais il faudra encore tenir compte d’autres facteurs.
Dans notre cas d’espèce, c’est-à-dire avec les résultats obtenus, on peut constater que les
investissements choisis par VM ont tous une valeur de VAN positive. Ainsi, selon ce critère,
ces investissements en valent donc la peine d’être adopté.
L’indice de performance
En effet, pour le cas du projet de VM, tous investissements présentent une valeur d’IP supérieur
à 1 dont la plus petite valeur est pour les meubles de bureau qui est de 1,02 et la valeur la plus
45
élevée relève de les photocopieuses, qui est de 1,26. Cependant, pour le meuble de bureau, 1
Ariary investi rapporte 0,02 Ariary soit 2% du montant investi et pour les photocopieuses, a
Ariary investi rapporte 0,26 Ariary soit 26% du montant investi. Théoriquement, la somme de
3 000 000 d’Ariary investi sur les photocopieuses génèrera donc les bénéfices de VM donc de
780 000 Ariary. Malgré le moindre apport pour les meubles de bureau, ils vont être compensés
par celui des autres investissements qui sont, en effet, plus bénéfiques.
le délai de récupération
Selon Les Echos : « Le délai de récupération, ou pay-back ratio, mesure le temps nécessaire à
la récupération du montant initial d'un investissement en le comparant aux flux cumulés de
trésorerie. C'est un indicateur approximatif du risque car il ne tient pas compte de l'actualisation,
adapté aux investissements de productivité qui ne modifient ni l'activité ni la stratégie de
l'entreprise. »14
En effet, on peut voir sur la quatrième colonne, dans le « tableau 8 » du chapitre résultat, les
délais de récupération des montants engagés sur les investissements. La plupart de la
récupération de ceux-ci se situe entre la quatrième et la cinquième année de leur utilisation. Par
contre, pour les photocopieuses le D.R est pour une durée de 6 ans et 5 mois. De même, pour
les meubles de bureau le D.R est pour une durée de 9 ans et 6 mois soit presque jusqu’à la fin
de leur amortissement (10 ans).
Par conséquent, les responsable de VM souhaitent que ses investissement soit rentable en cinq
ans. Ils veulent que ceux-ci se voient évoluer financièrement dans les cinq années suivant leur
engagement.
Grâce aux critères du D.R, on peut constater que VM pourra récupérer la sommes investi avant
même la fin de la durée d’amortissement des biens ce qui affirme encore l’authentification de
la deuxième hypothèse.
Selon Investirama, un site de guide pour les investisseurs, « Le TRI, ou taux de rentabilité
interne d'un investissement, est le ratio le plus important pour un investisseur. En effet, le TRI
(taux de rentabilité interne) permet de calculer la rentabilité annuelle d'un capital investi dans
un projet X ou Y (immobilier, entreprise...) à la fois pour prendre une décision d'investissement
http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_delai-de-
14
basée sur les revenus futurs de l'investissement comme de calculer précisément la rentabilité
d'un investissement réalisé. »15
En outre, Pour qu'un projet d'investissement soit rentable, il faut que son TRI soit supérieur au
taux de rentabilité exigé par l'entreprise (taux de rejet). A l'équilibre, le TRI est égal au taux du
marché, c'est-à-dire que la valeur actuelle nette est nulle.
Avec les résultats obtenus, dans la cinquième colonne du « tableau 8 », on peut constater que
le TRI de chaque rubrique du projet est supérieur au taux de rentabilité souhaité par les
responsables financiers de VM qui est de 16%. Certains bien vont même jusqu’à une valeur
supérieur à 20% tels que les photocopieuses, le coffre et la véhicule, ce qui sont largement
efficaces pour être entrepris. En effet, ces valeurs de TRI démontrent encore que la deuxième
hypothèse est valable.
Investir c’est améliorer la capacité de production d’une entreprise. En effet, pour le financement
des investissements, l’entité peut recourir à plusieurs sources. Cependant, dans cette sous-
section, l’étude de ces financements va être analysée selon leur apparition et leur chronologie
dans le résultat.
Pour le cas de VM, le mode de financement choisi est le crédit-bail. Le crédit-bail est un contrat
de location d'une durée déterminée, règlementé entre une entreprise et une banque ou un
établissement spécialisé, et coordonné d'une promesse de vente à l'expiration du contrat.
L'usager n'est donc pas juridiquement possesseur du bien mis à sa disposition pendant la durée
du contrat. Dans une vision économique de l'entreprise, les biens loués en crédit-bail sont
assimilés à des immobilisations. La contrepartie bilancielle est une dette financière qui est égale
à la valeur actuelle des engagements de loyers et du prix de levée de l'option d'achat dont
dispose l'entreprise.
En effet, le critère de choix présenté dans le « tableau 12 » du résultat se base généralement sur
les décaissements réels des biens. Le calcul de ces D.R sera mieux compris avec le tableau
suivant :
Ainsi, la redevance mensuelle est le montant de location de chaque bien dans le contrat.
Cependant, il faut avoir la redevance annuelle afin de calculer l’économie fiscale gagné
http://www.investirama.com/investir-glossaire/definition/taux-de-rentabilite-interne-tri,
15
(redevance annuelle multiplié par le taux d’impôt) chaque année par le bien loué. Cette
redevance annuelle n’est que le montant de la redevance mensuelle multipliée par 12 (mois).
En outre, la sortie de fonds réel est la soustraction du montant de l’économie fiscale dans celui
de la redevance annuelle. Par conséquent, l’actualisation de cette sortie de fonds correspond
donc à la sortie de fonds réel actualisée.
Malgré l’infériorité des décaissements réels de l’emprunt par rapport au crédit-bail, Vola
Mahasoa a choisi de contracter le crédit-bail. En fait, cela n’affecte pas à la rentabilité des biens
investi mais par contre ce n’est pas le meilleur financement possible pour ces biens. Cependant,
les indicateurs de performance du projet restent toujours les mêmes ce qui vérifie
l’authentification de la deuxième hypothèse.
La présente concernant l’analyse des résultats et la vérification des hypothèses se termine ainsi.
A priori, les paramètres et indicateurs améliorant la performance financière restent encore la
bonne gestion des ressources financières et le bon maîtrise des indicateurs de rentabilité.
Néanmoins, l’analyse des indicateurs de performance financière avec les résultats obtenus de
Vola Mahasoa a permis de confirmer la première hypothèse. Parallèlement, la deuxième
hypothèse a bien été validée grâce aux analyses des projets d’investissement de VM ainsi que
ceux de son mode de financement.
48
2.1- Forces
2.2- Faiblesses
La sécurité des données informatiques n’est pas assurée (mots de passe souvent
partagés, ordinateurs accessibles à tous, peu de sauvegardes).
2.3- Opportunités
L’analyse des opportunités concerne toutes les situations favorables à une entreprise pour
parvenir à se donner un avantage concurrentiel sur le projet entretenu ou le produit offert. Si on
analyse bien les résultats obtenus on pourra constater que :
2.4- Menaces
Les menaces correspondent à toutes les situations non favorables dans l'environnement
extérieur qu'est une menace pour l'évolution du projet. Cependant, dans le cas de VM :
En conclusion de cette section, on peut dorénavant constater que les principales forces de VM
reposent sur sa bonne gestion financière mais cela n’empêche pas quelques lacunes dans
certains domaines multipliés des faibles stratégies de communication et d’information sur
lesquelles résident ses faiblesses. Compte tenu de son environnement, le milieu géographique
de VM lui offre beaucoup d’avantage sur tous les points qu’elle ne présente de menace. A cet
égard, la section suivante avancera les recommandations nécessaires pour le maintien et
l’amélioration de ces différentes évaluations.
50
SECTION 3 : RECOMMANDATION
La section précédente a permis de reconnaître les forces et les opportunités qui constituent
les atouts de VM et d’appréhender les faiblesses et les menaces qui forment ses principaux
défauts. Elle a ainsi permis de relever les différents aspects de l’investissement et ses
financements. Dans cette section, des éléments à entretenir seront avancé afin de maintenir
une bonne gestion financière de VM et des solutions seront présentées l’améliorer.
Les indicateurs de performance sont de bons outils pour piloter une activité et se garantir
que les équipes forgent leurs efforts dans le même sens. Ils permettent l'arrangement entre
la stratégie et l'opérationnel. Il s’agit alors de faire en sorte que les actions déterminées
en comité de direction soient déclinées au niveau de l'ensemble des services au plus près
du terrain.
L'analyse des projets d'investissement peut paraître complexe et difficile à faire : les coûts
d'investissements sont effectués aujourd'hui alors que les profits sont réalisés dans le
futur. Il est difficile d’analyser un projet si on n’a pas la méthode qui va avec. Par contre,
si on utilise la méthode adéquate, même les projets les plus complexes pourraient être
réalisés, et les économies substantielles pourraient être générées.
Dans le cas de VM, une intégration de l’analyse des ratios de retour sur investissement
serait une bonne mesure pour appuyer l’étude des indicateurs de rentabilité. C’est
pourquoi, elle doit nécessairement engager les personnes compétentes dans le domaine et
décentraliser les tâches de l’étude. En outre, elle est donc aussi conseillée de faire une
étude plus complexe sur les offres des fournisseurs afin de comparer les prix qui
conviennent aux biens. Vola Mahasoa a aussi un style direct de d’élaboration de son plan
d’investissement car ce sont les agents qui définissent les matériels dont ils ont besoin
afin de les remettre aux responsables, alors qu’il devrait avoir d’autres agents indépendant
du système opérationnel pour définir les besoin en matériel du personnel.
Avec la qualité actuelle de la performance financière de VM, elle ne devrait pas avoir de
problème dans les cinq années qui suivent. Par conséquent, elle devrait tenir compte des
changements possibles en interne aussi bien qu’externe dans sa planification à moyen et
long terme. En outre, elle doit observer de près l’évolution des risques à court et moyen
terme dans le but de pouvoir les anticipés plus rapidement et efficacement. Ainsi, pour la
mesure sur le portefeuille client, une augmentation de la proportion de prêts urbains
(aujourd’hui de 40%) pourrait permettre d’améliorer la rentabilité de la structure.
Dans cette sous-section, des solutions seront apportées pour obtenir un meilleur choix de
financement pour un projet ainsi que des suggestions afin de remédier aux faiblesses de
l’entreprises et d’éviter les menaces de l’environnement.
Les entreprises ont des possibilités nombreuses et variées pour se financer mais la
connaissance, des caractéristiques des différentes possibilités de financement, est
essentielle pour optimiser le couple rentabilité/risque. Le choix définitif doit ainsi porter
sur le financement le moins coûteux en le tenant compte dans nos calculs de l’impact de
la fiscalité si on veut choisir le financement le plus rentable. Or, dans l e cas de VM ce
n’est pas le cas, elle a choisi le crédit-bail dont le décaissement réel est largement
supérieur à celui de l’emprunt à 70%.
En effet, Vola Mahasoa devrait choisir le financement par emprunt en complétant par le
30% de son investissement par l’autofinancement vue qu’elle a les ressources nécessaires
pour ce faire. Si l’on tient compte du critère de décaissement réel actualisé, VM ne payera
en conséquence que 64 319 349,64 Ariary alors que pour le crédit-bail, elle va payer 95
294 445,96 Ariary soit une différence significative de 30 975 096,32 Ariary.
Par conséquent, pour que le mode de financement soit optimal afin d’assurer une bonne
performance financière, le choix de financement pour le projet de VM devrait se porter
sur l’emprunt que sur le crédit-bail.
16
Apparition d’innovations technologiques majeures
53
Comme il est déjà aborder dans la discussion, le levier est parmi les faiblesses de vola
Mahasoa qui aurait une conséquence méfiante de la part des emprunteurs. Afin de
remédier à cette difficulté, les solutions proposées dans le point précédent devraient être
appliquées dans le moindre de lai afin de pouvoir diminuer la valeur du levier et de
subventionner le capitaux propre de l’entreprise.
Ainsi, Vola Mahasoa doit dans les prochaines années élargir son activité et se développer
dans d’autres zones géographiques afin de bénéficier d’une économie d’échelle pouvant
lui offrir une meilleure rentabilité. Ainsi, elle doit effectuer une analyse de marché en
dehors de la région de Tuléar et cibler d’autres régions de Madagascar.
Par ailleurs, une stratégie de concurrence devrait être mise en place dans le moindre délai
afin de se tenir dans la situation de sécurité lors d’une venue imminente des concurrents
qui se préparent à s’installer dans cette zone.
C’est sur ce dernier chapitre que s’achève ce mémoire. Dans la section première ,
des discussions étaient faites selon que la performance dépend de la structure financière de
l'entreprise et que le retour sur investissement conditionne la performance financière. Elles ont
été appuyées grâce à l’analyse des indicateurs de performance et celle du projet
d’investissement. Selon ces analyses l’ensemble des hypothèses ont été validé. La seconde
section stipule la situation de VM par rapport à son environnement interne et externe dont
l’analyse était coordonnée avec la méthode FFOM. La dernière section évoque les
recommandations nécessaires pour le maintien des points forts sur la gestion financière de VM
ainsi que pour l’amélioration des lacunes. Les recommandations sont censées s’adresser aux
responsables financiers de VM afin d’améliorer la situation financière dans leur entreprise.
54
CONCLUSION GENERALE
De nombreuses études s’attachent aux liens entre la fonction plus ou moins intensive de mesures
de la performance financière et non financière et d’autres variables contingentes. La
performance est le résultat optimal qu’on peut obtenir d’un bien. L’analyse de la mesure de
performance de l’entreprise doit s’inscrire dans son cadre référentiel compétitif. Plus
précisément, il s’agit de reconnaître le niveau de création ou la mesure de création de valeur
pour les actionnaires que pour la concurrence. En effet, toutes les entreprises doivent produire,
en fin de période d’exercice, des documents comptables dont le bilan et le compte de résultat.
Ces documents et leurs annexes renferment les informations de base servent de synthèse pour
la performance financière.
Dans ces conditions, il a fallu suivre une chronologie de chapitres bien distincts comportant
chacun des sections abordant le vif du sujet, selon la méthode de rédaction IMMRED. Alors, le
premier chapitre intitulé « matériels et méthode » donne un aperçu général sur le thème de
recherche en délimitant une zone d’étude bien définie dont Vola Mahasoa. Il comporte trois
sections dont la première aborde la connaissance de Vola Mahasoa, son historique, sa mission
et ses valeurs ; la seconde concerne le cadre théorique de référence pour le traitement des
données recherchées et la dernière cite la méthode de collectes des données indispensables dans
ce mémoire. En outre, le second chapitre nommé « les résultats obtenus » comporte également
55
Suite au cadre théorique sur lequel le fondement de cet ouvrage se repose, on peut déterminer
que les principaux indicateurs de performance permettant de mesurer l’efficacité d’une firme
s’agit de : la rentabilité, la profitabilité, l'autofinancement et les dividendes versés aux
actionnaires. De surcroît, les études que nous avons élaborées dans la section première du
chapitre « résultat » se manifestent, dans un premier temps, sur la qualité du portefeuille de
prêts de VM. Cette dernière explicite des ratios permettant de connaître la capacité de cette IMF
à gérer sa trésorerie qui est acceptable selon les discussions avancées. Ces études stipulent
également le niveau de rentabilité de VM grâce aux ratios de retour sur investissement (ROA),
retour sur capitaux (ROE) et le rendement du portefeuille qui en découle. Dans la même section
figure, la notion levier financier qui mesure la capacité de VM à rembourser ses dettes. Entre
autres, le cas de VM a permis de creuser un peu plus sur la notion de performance qui s’avère
être le problème de toutes les organisations à but lucratif. En effet, Les indicateurs utilisés
doivent permettre la transmission des renseignements acceptables pour prendre des décisions
au bon moment. Ils sont les « rétroviseurs » qui indiquent une situation dépassée ne permettent
sûrement pas de procéder une action influant les résultats obtenus en provoquant des mesures
préventives ou correctives. Il est donc évident que les indicateurs sont indépendants d’une
période à une autre. L’entreprise peut doc toujours évoluer d’une année à une autre, elle ne peut
rester figée dans son domaine et son activité.
De plus, dans la deuxième section du résultat, des études ont été menées concernant le projet
d’investissement de VM. Cette section commence par l’identification du plan de VM en
donnant le processus de son élaboration. Les détails du projet d’investissement ont été dressés
dans un tableau provenant du plan d’investissement du plan d’investissement et tous les biens
faisant parti des besoins des cinq antennes de VM y figurent. Les trois modes de financement
possibles y sont également proposés. Puis, une brève analyse du BFR est également présenté
avec le tableau des ressources est des emplois et on a pu constater que la variation de celui-ci
est fortement élevée par rapport à celles des autres entreprises opérant dans d’autre secteur que
56
la microfinance. D’autre part, les éléments les plus importants de cette section sont les
indicateurs de rentabilité tels que : la VAN, le TRI, l’indice de profitabilité et le délai de
récupération du capital investi. En fait, ces indicateurs permettent de prendre les meilleures
décisions pour l’acceptabilité d’un projet. Une fois, l’étude de faisabilité faite, cette section
aborde l’étude de financement du projet d’investissement donnant les critères de décaissement
réel sur les trois modes de financement à l’opportunité de VM.
A l’achèvement de la présente étude, en dernier chapitre, des discussions et des évaluations ont
été abordées sur les résultats obtenus multipliées des recommandations nécessaires concernant
l’amélioration de ces résultats et les solutions convenant à leurs défaillances. Cependant,
comme nous l’avons déjà exposé, ce dernier chapitre se fonde sur trois grandes sections. Dans
la première, la première rubrique se focalise sur l’hypothèse que « la performance dépend de la
structure financière. ». Elle nous indique que la structure financière d’une entreprise dépend
particulièrement des contraintes financières correspondantes à la nature des activités qu’elle
développe et des décisions stratégiques qu’elle entretienne en matière d’investissement,
d’exploitation et de financement. Entre autres, les indicateurs présentés dans le résultat y ont
été discutés selon leurs interprétations. L’analyse des ratios pour la qualité du portefeuille de
VM stipule qu’elle est acceptable, aussi bien, selon le système financier de VM que par rapport
à d’autres facteurs contingents. Quant à celui des ratios de rentabilité, les deux dernières années
analysées ont montré une augmentation respective de 1,2% et de 1,4% pour le retour sur
investissement (ROA) pouvant influencer l’engagement d’investissement pour la société. Selon
les mêmes analyses, VM a également une bonne capacité à rémunérer ces actionnaires vue
qu’elle ne présente aucun résultat perte durant les trois années étudiées. Ainsi le portefeuille de
VM est également fluctuant mais pas assez suffisant pour l’année 2013 pour couvrir son ratio
de charge qui est de 49.7%. Ensuite, la deuxième rubrique de cette section porte sur la
57
Enfin, la dernière section de cet ouvrage renferme les recommandations d’amélioration pour
perfectionner les atouts de VM, et les solutions avancées pour éviter ses points négatifs. C’est
pourquoi trois recommandations ont été proposées pour maintenir les points forts sur la gestion
financière dont l’amélioration des indicateurs de performance, le renforcement des études de
projet et la consolidation des forces internes et externes de VM. De plus, VM doit adopter un
choix de mode de financement plus rentable à l’avenir pour éviter la baisse de performance et
tenir compte des solutions avancées pour éviter les défaillances internes et externes.
Selon les discussions abordées concernant les résultats obtenus, La modification des moyens
de financement des entreprises indique le caractère stratégique de la structure financière. Cette
dernière s’étend à l’ensemble des compartiments stratégiques financiers qui permet à
l’entreprise d’exercer son activité, c’est à dire d’acquérir ses actifs. C’est pourquoi elle assure
un meilleur avantage sur la rentabilité de l’ensemble de l’entreprise. Ainsi la première
hypothèse est donc validée. En effet, la deuxième hypothèse est également validée le profit de
l’entreprise s’obtient grâce aux choix d’investissement qu’elle devrait entretenir.
Les études menées auprès de VM nous ont permis d’identifier le choix d’investissement à forte
rentabilité. Ainsi nous avons également atteint les deux objectifs qui est de connaitre les
paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière et d’évaluer le poids de
l'investissement sur la structure financière de l'entreprise. Dorénavant, nous avons appris à
comprendre l’utilisation des éléments constituants le bilan, le compte de résultat et le plan de
financement ainsi que d’apprécier une meilleure détermination de la rentabilité d'un actif de
l'entreprise.
Actuellement, VM prévoit d’élargir son activité dans d’autre région de Madagascar dans le
cadre de bénéficier une économie d’échelle. Cela implique alors l’exposition à la concurrence
d’envergure nationale. La compétitivité au sein de la zone envisagée serait donc un point clé
pour affronter le marché et la concurrence. En plus, une étude de la structure du marché lui
servira d’un atout afin de mieux comprendre son évolution. Bref, une autre question encore
intéressante entre en détail : une mesure pouvant améliorer l’économie d’échelle contribue-t-
elle à l’obtention d’une performance financière optimale ?
X
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
ANNEXE I
PROTOCOLE DE RECHERCHE
CONTEXTE:
REALITE CONTRADICTOIRE
Mais souvent, les études sur les projets d'investissement se limitent sur les perspectives
d’augmentation du chiffre d'affaires et des bénéfices sans améliorer la performance financière
par rapport à celle qui existe déjà. Le choix d'un projet d'investissement ne coïncide pas à la
recherche d'une meilleure performance financière.
PROBLEME
PROBLEMATIQUE
OBJECTIF GLOBAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
HYPOTHESES
RESULTATS ATTENDUS
ANNEXE II
GUIDE D’ENTRETIEN
AVANT L’ENTRETIEN
• L’entretien préalable
prise de rendez-vous,
remise de documents (guide et fiche de poste),
explication sur les différentes rubriques de la fiche.
PENDANT L’ENTRETIEN
1-Présentation de l’entreprise
2-Produit
4- Les implantations
5- La gestion financière
XV
ANNEXE III
ORGANIGRAMME DE VOLA MAHASOA
Assemblée
Générale
Conseil d’Administration
Directeur Général
Chefs d’Unité
Gardiens Chauffeur
XVII
ANNEXE IV
UNE PARTIE DU PLAN D’INVESTISSEMENT DE VOLA MAHASOA
ACQUISITION
CESSION
ANNEXE V
COMPTE DE RESULTAT DE VOLA MAHASOA
XX
ANNEXE VI
PRODUITS ET OOFFRE DE VOLA MAHASOA
Vola Mahasoa offre six types de prêt (crédit productif, crédit petit commerce, crédit avec
éducation, crédit stockage, crédit micro-entreprise et crédit location-vente-équipement). Des
services d’épargne seront proposés une fois l’agrément obtenu auprès de la CSBF. Les crédits
proposés en milieu rural et semi-urbain présentent un taux de 3,5% par mois sur le capital initial,
sur lequel une remise d’intérêt de 0,5% par mois est faite en cas de remboursement sans retard,
soit un taux effectif annualisé variant de 45% à 65% suivant le mode de remboursement (ou
50% à 75% si l’on tient compte de l’épargne de garantie) :
_ Le crédit productif : destiné à financer les activités de production agricole (cultures de rente
ou autres), il s’élève de 50 000 MGA (20 EUR) à 600 000 MGA (240 EUR) sur une durée de
3 à 12 mois. Les remboursements se font sur une ou plusieurs échéances en fonction des rentrées
de trésorerie des emprunteurs. Il s’agit d’un crédit de groupe dont la caution solidaire est
complétée par un fonds de garantie allant de 10 à 25% du montant du prêt, remboursable à
l’échéance s’il n’y a pas eu d’impayés.
_ Le crédit petit commerce : Il est essentiellement destiné à financer une activité commerciale
complémentaire à l’activité principale (agriculture) pour des montants de 100 000 MGA (40
EUR) à 600 000 MGA (240 EUR) sur une durée de 2 à 12 mois. Les garanties demandées sont
les mêmes que pour les crédits productifs.
_ Le crédit Stockage a été mis en place depuis 2005 en collaboration avec la Maison des
Paysans (MdP) qui a mis en place un fonds de garantie actionnable à partir du premier MGA
d’impayé. Ce produit finance le stockage de plusieurs types de produits agricoles en vue
d’améliorer leurs conditions de commercialisation. Les montants varient de 60 000 MGA (24
EUR) à 10 000 000
MGA (4 000 EUR) à rembourser en une ou plusieurs échéances dans un délai variant de 1 à 5
mois. Les stocks constituent une garantie qui est complétée par la caution solidaire des paysans
XXI
utilisant le même grenier. Le taux d’intérêt effectif se situe entre 40 et 45%. Vola Mahasoa offre
également en zone urbaine des crédits avec éducation développés suivant la méthodologie
Freedom from Hunger mais dont le volet éducation a été abandonné depuis plusieurs années.
Ces crédits sont destinés à financer une activité de petit commerce urbain et s’adressent
uniquement à la clientèle féminine de Tuléar qui doit former des groupes de 5 personnes devant
à leur tour former des Associations de crédit de 3 groupes. La solidarité de la caution s’exerce
au niveau de l’association. Les montants s’échelonnent de 100 000 MGA (40 EUR) à 300 000
MGA (115 EUR) avec des remboursements hebdomadaires sur une durée de 4 mois. Le taux
d’intérêt est de 4% par mois sur le capital initial, avec une possibilité de remise d’intérêt de
0,5% par mois pour les clientes ayant remboursé leurs crédits sans retard. Le taux effectif global
s’établit à 100% environ (remise d’intérêt incluse).
Le crédit micro-entreprise s’adresse aux clients émergeants issus des groupes classiques de VM
et ayant une capacité de remboursement plus importante aussi bien en milieu rural qu’urbain.
La durée du prêt s’étale de 6 à 12 mois suivant qu’il s’agit d’un crédit milieu urbain ou rural
avec des remboursements bimensuels (urbain) ou mensuels (rural) pour les activités
commerciales. Pour les autres types d’activités les rythmes de remboursement d’adaptent au
cycle de l’activité. Les montants s’échelonnent de 300 000 MGA (115 EUR) à 5 000 000 MGA
(1 900 EUR) suivant le cycle de prêt et le milieu dans lequel le groupe évolue. La caution
solidaire est complétée par un dépôt de garantie de 10% du prêt ainsi qu’une garantie matérielle
individualisée équivalente à 100% du montant du prêt. Cette garantie est matérialisée par un
acte de vente à Vola Mahasoa. Le taux d’intérêt est de 3,5% par mois, avec possibilité de remise
d’intérêt de 0,5% par mois. Il en résulte un TEG de 45% à 65% (ou 50% à 75% si l’on tient
compte de l’épargne de garantie).
XXII
ANNEXE VII
DETAILS DE CALCUL DES INDICATEURS DE RENTABILITES DU PROJET
Exemple du véhicule :
Calcul de la VAN
Années 1 2 3 4 5
CAHT 70 000 000 70 000 000 70 000 000 70 000 000 70 000 000
CV 28 000 000 28 000 000 28 000 000 28 000 000 28 000 000
CF hors amortissements 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000
Dotations aux amortissements 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000
RAI 11 000 000 11 000 000 11 000 000 11 000 000 11 000 000
IR 2 200 000 2 200 000 2 200 000 2 200 000 2 200 000
R net 8 800 000 8 800 000 8 800 000 8 800 000 8 800 000
Amortissement 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000
CAF d'exploitation 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000
Valeur résiduelle 22 000 000
Cash-flows 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 46 800 000
(1+i)-t 0,86 0,74 0,64 0,55 0,48
Cash-flows actualisés 21 379 310,34 18 430 439,95 15 888 310,30 13 696 819,23 22 282 089,12
CF cumulés 21 379 310,34 39 809 750,30 55 698 060,60 69 394 879,83 91 676 968,95
𝒌
𝑽𝑨𝑵 = − 𝑫₀ + (∑ 𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 )
𝒊=𝟏
Calcul de l’IP
𝒌
𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 𝑽𝑨𝑵
𝑰𝑷 = ∑ =𝟏+
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒊=𝟏
IP= 1,146
Calcul du TRI
Pour i = 21% :
Années 1 2 3 4 5
Cash-
Flows 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 46 800 000
(1+i)-t 0,82 0,67 0,55 0,45 0,37
Cash-flows
actualisés 20 327 868,85 16 662 187,58 13 657 530,81 11 194 697,38 17 315 965,02
CF
cumulés 20 327 868,85 36 990 056,44 50 647 587,24 61 842 284,63 79 158 249,64
Pour i = 22% :
Années 1 2 3 4 5
Cash-
Flows 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 46 800 000
(1+i)-t 0,83 0,68 0,56 0,47 0,39
Cash-flows 13 998
actualisés 20 495 867,77 16 938 733,69 953,47 11 569 383,03 18 043 425,95
CF 51 433
cumulés 20 495 867,77 37 434 601,46 554,93 63 002 937,96 81 046 363,90
En résumé :
Par interpolation :
TRI= =21+ ((80 000 000 - 79 158 249,64) / (81 046 363,90 - 79 158 249,64))
TRI= 21,46%
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS ....................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME................................................................................................................................... iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. iv
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
3.2- Solutions pour choisir le mode financement le plus rentable et pour éviter les
défaillances internes et externes. .......................................................................... 52