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UNIVERSITE D’ANTANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

-----------------
DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

Option : FINANCE ET COMPTABILITE

ETUDE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE ET PROJET
D’INVESTISSEMENT
CAS DE VOLA MAHASOA

Présenté par :

RAKOTONIRINA Harimalala Veve

Sous l’encadrement de :

Madame RANDRIANIRINA Anjarasoa Mamilalaina, Maître de Conférences

ANNEE UNIVERSITAIRE :

2012-2013

Session: 19 Décembre 2014


UNIVERSITE D’ANTANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

-----------------
DEPARTEMENT GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

Option : FINANCE ET COMPTABILITE

ETUDE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE ET PROJET
D’INVESTISSEMENT
CAS DE VOLA MAHASOA

Présenté par :

RAKOTONIRINA Harimalala Veve

Sous l’encadrement de :

Madame RANDRIANIRINA Anjarasoa Mamilalaina, Maître de Conférences

ANNEE UNIVERSITAIRE :

2012-2013

Session: 19 Décembre 2014


i

AVANT PROPOS
En vue de l’obtention du diplôme de maîtrise en sciences de Gestion, les étudiants de la
4ème Année du département Gestion de l’Université d’Antananarivo ayant obtenu avec succès
les deux modules théoriques en salle doivent rédiger et soutenir un mémoire selon la norme
IMMRED. Le cadre de ce procédé initie les étudiants dans les recherches en résolvant une
problématique des entreprises et leur familiarise dans leur futur poste. Cela implique
l’affermissement de l’étudiant de ses compétences théoriques durant le cursus universitaire et
de son aptitude à les adapter dans les faits réels.

Pour la réalisation de ce mémoire, nous avons choisi l’Institut de Microfinance Vola Mahasoa
comme zone d’étude. Nous avons partagé avec les responsables de cet institut nos compétences
et nos savoir-faire en contrepartie des informations qu’ils nous ont attribuées concernant la
gestion financière.

Nous souhaitons que le fruit de cet ouvrage avec l’IMF Vola Mahasoa serve de support
pour les dirigeants dans l’amélioration de leur gestion financière.
ii

REMERCIEMENTS
Avant tout, nous voulons rendre grâce à DIEU qui, par toutes ses bienfaisances, nous a
donné la fermeté et la bravoure d’arriver aux termes de nos études. Nous tenons également à
présenter nos remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui ont contribué à la
réalisation de nos études et aussi de ce mémoire :

 Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire de


l’Université, Président de l’Université d’Antananarivo, d’avoir bien dirigé notre campus
universitaire;
 Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina, Maître de conférences, Doyen de la Faculté
de Droit, d’Économie, de Gestion et de Sociologie, de nous avoir intégré à la grande
famille de cette faculté ;
 Monsieur ANDRIAMASIMANANA ORIGENE Olivier, Maître de conférences, chef
du département gestion, qui a bien voulu autoriser cette soutenance de mémoire;
 Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directrice du Centre
d’Études et de Recherches en Gestion, qui nous a donné tout au long de la préparation
de ce mémoire l’autorisation de faire des recherches auprès de la CERG;
 Madame RANDRIANIRINA Anjarasoa Mamilalaina, Maître de Conférences,
Encadreur pédagogique, qui malgré ces multiples responsabilités a eu la complaisance
de nous orienter sur l’élaboration de ce mémoire
 .À tous les enseignants du département gestion de l’université d’Antananarivo,
pour leur conseil durant ces années d’études effectuées ici à l’université ;
 A Toute l’équipe de l’IMF Vola Mahasoa, pour leurs coopérations ;

Nous tenons aussi à remercier notre famille et nos amis pour leur aimable soutien dans la
réalisation de nos études.

Enfin, à tous ceux qui ont apporté leur soutien précieux dans l’accomplissement de ce mémoire.
iii

RESUME
Ce mémoire s’intitule « Etude de la performance financière et projets
d’investissement ». L’objectif de l’élaboration de cet ouvrage est d’identifier un choix
d’investissement à forte rentabilité. Pour arriver à cette fin, on s’est fixer de connaître les
paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière et d’évaluer le poids de
l’investissement sur la structure financière de l’entreprise. Ainsi découlent deux hypothèses si
la performance dépend de la structure financière de l’entreprise et si le retour sur investissement
conditionne la performance financière.

Tout d’abord, dans le chapitre premier intitulé « Matériel et Methode », le choix de la


zone d’étude s’est porté sur l’IMF Vola Mahasoa. Le cadre théorique y est également présenté
dans le but de permettre aux lecteurs de comprendre les évènements qui vont s’introduire dans
le résultat. De surcroît, la méthode de collecte de données utilisées dans les résultats termine ce
chapitre.

Ensuite, comme résultats obtenus, le deuxième chapitre explicite la situation réelle des
indicateurs de performance au sein de Vola Mahasoa dans un premier temps ; donne les détails
sur le projet d’investissement de Vola Mahasoa ensuite et s’achève sur la décision de Vola
Mahasoa sur le financement du projet.

Enfin, dans le dernier chapitre, ce sont les résultats obtenus qui feront l’objet de la
discussion et les recommandations. En effet, la discussion s’est aboutie à la validation des deux
hypothèses. En outre, des évaluations de la gestion financière de Vola Mahasoa y est
conjointement avancées avant les recommandations concourant autour de la gestion financière
de Vola mahasoa.

Mot clés : Performance, financement, investissement.


iv

SOMMAIRE
AVANT PROPOS

REMERCIEMENTS

RESUME

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE

SECTION 3 : METHODE DE COLLECTE DE DONNEES

CHAPITRE II : RESULTATS

SECTION 1 : LES INDICATEURS DE PERFORMANCE

SECTION 2 : PROJET D’INVESTISSEMENT DE VOLA MAHASOA

SECTION 3 : LA DECISION DE VM SUR LE FINANCEMENT DU PROJET

CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION

SECTION I : DISCUSSION ET REFERENCEMENT AUX HYPOTHESES

SECTION 2 : EVALUATION DE LA GESTION FINANCIERE DE VOLA MAHASOA

SECTION 3 : RECOMMANDATION

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES ANNEXES

TABLE DES MATIERES


v

LISTE DES ABREVIATIONS


AFD: Antenne Française de Développement
AGEPMF: Antenne d’Exécution du Projet Microfinance
AI: Amortissement de l’investissement
APEM: Association pour la Promotion de l’Entreprise à Madagascar
BAD: Banque Africaine de Développement
BFR: Besoin en fonds de Roulement
CA: Chiffre d'Affaire
CAF: Capacité d'Autofinancement
CDP: Capital en Début de Période
CFP: Capital en Fin de Periode
CIDR: Centre International de Développement et de Recherche
CSBF: Commission de Supervision Bancaire et Financière
D.R.A: Décaissement réel actualisé
D.R: Décaissement réel
EF: Economie fiscale
FENU: Fonds d'Equipements des Nations Unies
FFOM: Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces
IMF: Institut de MicroFinance
IP: Indice de Profitabilité
IPC: l’Institution, des personnels et des Clients
IR: Impôt sur le Revenu
KPI: Key Performance Indicators
MEFB: Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget
PAMIGA: Groupe Microfinance Participative pour l'Afrique
PCG: Plan Comptable Général
PME: Petites et Moyennes Entreprises
PRBM: Projet de Réhabilitation du Périmètre Irrigué
ROA: Return On Assets ou Retour Sur Investissement
ROE: Return On Equity ou Retour sur Capitaux Propres
SIG: Système d'Information Global
SNMF: Stratégie Nationale de la MicroFinance
TRI: Taux de Rentabilité Interne
vi

VAN: Valeur Actuelle Nette


VM: Vola Mahasoa
vii

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1: les coordonnées de Vola Mahasoa ........................................................................... 9
Tableau 2: les documents collectés .......................................................................................... 20
Tableau 3:Indicateurs de qualité de portefeuille ...................................................................... 25
Tableau 4: Indicateurs de rentabilité ........................................................................................ 27
Tableau 5: Projet d'investissement de Vola Mahasoa .............................................................. 30
Tableau 6: tableau des emplois et des ressources de VM ........................................................ 31
Tableau 7: les Chiffres d'affaires générés et les valeurs résiduelles des biens. ........................ 32
Tableau 8: Les indicateurs de rentabilités des investissements................................................ 32
Tableau 9: Calcul des amortissements. .................................................................................... 34
Tableau 10: Amortissement et intérêt du capital à emprunter ................................................. 34
Tableau 11: les Décaissements réels sur l'emprunt et autofinancement................................... 35
Tableau 12: Décaissement réel sur le crédit-bail. .................................................................... 36
Tableau 13: Comparaison des décaissements réels des trois types de financement. ............... 37
viii

LISTE DES FIGURES


Figure 1: Processus d'investissement. ...................................................................................... 13
Figure 2: Démarches de la collecte de données ....................................................................... 18
1

INTRODUCTION GENERALE
D’après Hemult Schmidt, « les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et
les emplois d'après demain ». 1 Les entreprises arrangent leurs facteurs de production,
capital et travail, de façon que le coût de production soit minimum et le profit maxim um.
Mais l’objectif le plus important reste la compétitivité de l’entreprise. Pour devenir ou
rester performante, une entreprise doit investir. Cependant, l’entrepreneur se doit de
mobiliser ses ressources disponibles dans l’attente d’une rentabilité performante future.
La performance de l’entreprise est au cœur des préoccupations de plusieurs chercheurs en
gestion. Depuis plusieurs années, on étudie différent lien entre des variable contextuel
comme la stratégie, la structure ou encore l’incertitude perçu de l’environnement,
l’utilisation de système de gestion plus ou moins sophistiqué et l’effet combiné de ces
facteur sur la performance de l’entreprise. Ces études, qui s’inscrivent dans un courant
positiviste, analysent la plupart du temps sous un angle financier.

Comme le souligne Eccles, «On ne saurait trouver les principaux indicateurs de


performance des entreprises dans les seules données financières. Qualité, satisfaction des
clients, innovation, part de marché : des grandeurs de ce type reflètent mieux les
conditions économiques et les perspectives de croissance d’une entreprise que ses
bénéfices publiés »2. Une entreprise doit toujours analyser tous ces environnements aussi
bien internes qu’externes. D’ailleurs, dans certaines caractéristiques organisationnelles,
les entreprises utilisent un mélange plus ou moins intense d’indicateurs financiers et non
financiers pour le suivi de leur performance.

Par ailleurs, une paix durable ne peut être obtenue sans qu’une partie importante de la
population trouve les moyens de sortir de la pauvreté et il se trouve que le microcrédit
est un de ces moyens. Le but de la microfinance est d’accroître le revenu et de créer de
l’emploi chez les populations pauvres, à travers le développement des microentreprises
locales, et, dans ce processus, accroître le bien être financier des emprunteurs, de leurs
famille et de leur communauté au sens large.

1
Hemult Schmidt, Enoncé le 03 Novembre 1974, selon http://www.actufinance.fr/proverbes-
citations/Economie/
2
Eccles, R.G. (1999), Le manifeste de l’évaluation des performances, in Les systèmes de mesure de la
Performance, Harvard Business Review, Éditions de l’Organisation, 2559 pages, page 40
2

L’explication, la définition ou la justification de la microfinance, est l’idée de l’impact et


donc des conséquences. Cela fait quasiment l’unanimité dans l’ensemble des intervenants
du secteur, la microfinance est désirable du fait des conséquences qu’elle génère sur ses
bénéficiaires. On se retrouve donc dans un raisonnement purement utilitariste où, une
solution est choisie parce qu’elle est celle qui produit les meilleurs résultats.

Depuis la promulgation de la loi 2005-016 portant sur la régulation des activités de


microfinance à Madagascar, toutes les institutions de microfinance sont appelées à s’y
conformer.

Etant un secteur encore jeune, la plupart des institutions sont passées par des phases
projets et ont été financées par des bailleurs de fonds. Elles mettent, en général, plusieurs
années avant d’avoir leur autonomie technique et financière.

Sous la supervision de la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF), les


institutions de microfinance sont condamnées réussir tout en respectant et la loi 2005 -016
et les instructions.

Pourtant, Madagascar, depuis Février 2009, vit dans une crise politique sans précé dent
qui a détruit son économie. Cette situation de crise a des répercussions négatives sur
l’évolution de toutes les institutions et entreprises. A part cela, la crise financière
mondiale ne fait qu’envenimer la situation déjà catastrophique.

Madagascar, faute de financement des bailleurs de fonds, applique une politique fiscale
dite politique restrictive. C’est-à-dire que l’Etat doit diminuer ses dépenses, limiter ses
activités en augmentant les impôts et taxes et augmenter le taux directeur bancaire. Toutes
les activités nationales paraissent coincées. Ainsi, plusieurs activités des entreprises, de
production, de transformation ou de service sont bloquées. Cependant, curieusement, on
a remarqué que la crise a une répercussion presque positive sur des institutions de
microcrédit.

Le Vola Mahasoa figure parmi les établissements de crédit qui ont su profiter de la crise
à Madagascar. Et de par sa taille sur le plan géographique et de ses réalisations dans le
Sud de l’ile, nous l’avons choisi pour ce travail et y avons fait des visites.

Depuis cette quatrième République, Madagascar applique une politique de relance. C’est
une politique économique conjoncturelle. Le but de cette politique est de relancer
l’économie d’un pays quand ses capacités de production sont sous utilisées. La politique
3

conjoncturelle est une politique à court terme de l’Etat dans le domaine économique,
limitée dans le temps. On a comme moyen la relance budgétaire (Théorie keynésienne)
par augmentation de dépense de l’Etat ou baisse des impôts, la relance par règlementations
qui a pour but d’accroître les revenus des bas salaires, relance monétaire en baissant le
taux d’intérêt. En prenant les outils keynésiens, on a les tournés vers l’investissement, le
multiplicateur d’investissement, et la fonction de remplacement de l’investissement.

Le dispositif essentiel de la mise en place d’un plan de relance est le financement : ainsi,
au niveau de l’Etat, la mise en œuvre de politique de grands travaux afin de relancer la
croissance ; Et au niveau des entreprises, la mise en place de fonds de relance. Pour cela,
il faut l’étude de financement pour le projet d’investissement de l’entreprise.

La politique de croissance et de la continuité de l’entreprise repose sur l’acquisition du


capital fixe de production et de commercialisation ce qui se traduit financièrement par
l’affection des ressources à des emplois à long terme. La décision d’investir ou
d’immobiliser des capitaux à long terme est une décision importante se caractérisant par
un manque de flexibilité.

L’investissement engage l’entreprise sur une long période, la plupart des décisions
d’investissement sont irréversibles. La décision d’investissement influence et détermine,
dans une large mesure, la classe de risque et la rentabilité de l’entreprise.

Mais souvent, la plupart de gestionnaire des entreprises n’optimisent pas l’utilisation des
ressources de l’entreprise de façon à accepter les projets qui sont susceptibles d’augmenter
la valeur de l’entreprise et par conséquent améliorer la performance financière de
l’entreprise et contribuer à maximiser la richesse des actionnaires. Le manque de
connaissance, des caractéristiques des différentes possibilités de financement entrave
l’optimisation du couple rentabilité/risque. En générale, le mauvais choix
d’investissement détériore la performance financière d’une entreprise.

Comme nous le verrons autour de la notion même, le projet d’investissement influence le


résultat de Vola Mahasoa, et donc sa rentabilité et par conséquent sa performance
financière. L’investissement c’est « l’échange d’une somme d’argent présente et certaine
contre l’espérance des revenus futurs étalés dans le temps ». Dans cet ouvrage, notre
ambition est ainsi de comprendre : « Comment parvenir à un choix d’investissement
contribuant à l’amélioration de la performance financière de l’entreprise ?». La présente
étude essaie de mettre exergue l'impact d'un projet d'investissement sur la performance
4

financière. Après la décision d’investissement, et une fois le choix du projet


d’investissement est effectué, il reste bien souvent pour l’entreprise à déterminer le
meilleur mode de financement. Le choix d’une structure de financement optimal peut être
schématisé par le souci de minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de
l’entreprise. Ce choix intervient dans le cadre de certaines contraintes qui limite le champ
des possibilités. La recherche d’indépendance et de sécurité financière est obtenue par une
réduction de l’endettement. En revanche, le développement et la rentabilité de l’entreprise
sont facilités par le recours au crédit. Il s’agit de faire l’équilibre par un taux
d’endettement qui assurera en même temps la rentabilité et la sécurité.

Malgré l’utilisation des fonds de cette Institution de Microfinance à d’autres activités


n’ayant pas de valeur ajoutée, et/ou l’affectation des dépenses dont l’effet s’étend au -delà
de l’exercice, celles-ci est encore loin d’acquérir plus de recette pour couvrir la totalité
de ses dépenses. Selon l’analyse de document de cette institution, Cette institution de
Microfinance a bénéficié de nombreuse Subvention pour démarrer son activité et continue
d’en recevoir pour financer certains besoins spécifiques. A l’absence de ces subventions,
cette institution pourrait amener à déposer son bilan. Le défi que l’on parle est non
seulement le souci d’avoir plus de rentabilité après une dépense d’investissement.

A l’aune de ce système, et considérant que peu de gens ne considèrent pas certains critères
de choix d’investissement, notre recherche a pour objectif général de contribuer à évaluer
les perspectives de performance financière après avoir réalisé un projet d’investissement.
C’est dans cette optique que s’inscrit le sujet de cette étude intitulé « Etude de la
performance financière et projets d'investissement: cas de Vola Mahasoa ». . Plusieurs
données devront être étudiées et plusieurs critères et démarches devront être respectés.
Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans cette recherche. Il s’agit de Connaitre les
paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière, d’une part, et
d’évaluer le poids de l'investissement sur la structure financière de l'entreprise, d’autres
parts.

Cette recherche sera sous-tendue par deux hypothèses. En premier hypothèses, plutôt que
la performance dépend de la structure financière de l'entreprise, nous suggérons que cette
dernière est un outil pour garantir la performance financière. En deuxième hypothèse,
nous suggérons que le retour sur investissement conditionne la performance financi ère.
5

Les phénomènes sociaux, économiques, financiers et commerciaux nécessitent toujours


une explication dans la situation où ils se trouvent. L’analyse de certains documents de
cette institution de microfinance en vue comprendre la rentabilité des investi ssements
nécessite aussi une explication.

Vue l’importance de l’investissement sur la performance de l’entreprise, nous avons


essayé d’attirer nos attentions sur l’analyse de rentabilité de l’investissement (valeur
actuelle nette, taux de rentabilité interne…), et des éléments de bilan, de compte de
résultat et de plan de financement. On attend donc comme résultat la compréhension des
éléments constituants le bilan, compte de résultat et le plan de financement, et la
détermination de la meilleure rentabilité d'un actif de l'entreprise.

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail comprend trois chapitres. Le premier


chapitre, appelé communément matériels et méthodes, porte sur la présentation de
l’institution de microfinance Vola Mahasoa, du cadre théorique indispensable pour
l’élaboration de cet ouvrage, et de la méthode de collecte des données qui inclue les limites
de l’étude avec les difficultés rencontrées. Le second chapitre, qui est le résultat, porte
sur l’aboutissement de l’analyse, et enfin le dernier, qui est la partie expérimentale, porte
sur la discussion et les recommandations correspondant aux résultats obtenus.
6

CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE


L’orientation de tout travail de recherche est primordiale, ainsi s’affirme l’importance de ce
premier chapitre de l’ouvrage. Il met en exergue les étapes de recherche de l’étude ainsi qu’une
présentation technique de la gestion financière des projets d’investissement. La première
section intitulée « Présentation de l’entreprise » donne un aperçu de la microfinance et de la
société Vola Mahasoa permettra une meilleure appréciation du résultat. La deuxième section
s’intitule « cadre théorique », chaque aspect du thème y sera traité : l’investissement ; puis, la
performance financière et le lien entre ces deux concepts. La dernière section « méthode de
collecte de données », étayera l’approche méthodologique de la recherche. Son contenu est
essentiellement axé sur la collecte, le traitement et les limites rencontrées au cours du présent
travail de recherche.

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE


Dans le cadre de bien appréhender les réalités sur le comportement des entreprises au sujet du
thème traité; les données utilisés dans cette ouvrage ont été collectés auprès d’une institution
de microfinance qui opère dans la Région du Sud-Ouest de Madagascar. De cette façon, nous
pouvons définir dans les généralités sur les IMF et la présentation de Vola Mahasoa.

1.1- Généralité sur les institutions de microfinance

Pour mieux aborder le sujet et afin de comprendre le choix de l’entreprise étudié, cette sous-
section va résumer les missions, les objectifs et la situation des IMF à Madagascar.

1.1-1. Mission des institutions de microfinance

La microfinance a pour mission principale de faire passer une classe d’individu en situation
précaire vers un niveau de vie plus décent. La précarité désigne une situation d’impossibilité à
satisfaire les besoins fondamentaux de la personne d’un point de vue social et souvent associé
au manque de moyens financiers. Néanmoins, la classe moyenne n’est pas exclue du champ
d’action de la microfinance car elle bénéficie également d’une gamme de service adaptée à
leurs besoins. Comme exemple, la plupart des institutions de microfinance propose des crédits
destinés à l’extension de l’activité des épargnants.

1.1-2. Objectifs des institutions de microfinance

Toutes les institutions de microfinance reposent leur existence sur la dualité de leurs objectifs.
D’une part leurs objectifs sociaux qui sont de contribuer au développement du pays où elles
7

sont implantées et participer à la lutte contre la pauvreté. D’autre part leurs objectifs financiers
puisque les institutions de microfinance doivent être pérennes et financièrement équilibrées
pour continuer durablement ses activités et soutenir toujours. La stratégie des institutions de
microfinances consiste donc à trouver un équilibre entre ces deux objectifs : c’est pourquoi
certaines IMF s’orientent plus vers leur mission sociale alors que d’autres recherchent en
premier lieu la rentabilité économique. L’équilibre entre les doubles objectifs est une
problématique que chaque IMF est amenée à gérer.

Les IMF peuvent également constituer un puissant instrument d’émancipation en permettant


aux pauvres, et en particulier aux femmes, de devenir des agents économiques du changement.
En effet, en donnant accès à des services financiers, la microfinance joue un rôle important dans
l’amélioration des conditions de vie des ménages. Par exemple, les revenus générés par une
activité non seulement permettent à cette activité de se développer mais ils contribuent
également au revenu du ménage, et par là même à la sécurité alimentaire, à l'éducation des
enfants ou à la prise en charge des soins de santé.

En outre, les IMF aident les micros et petites entreprises informelles à se mettre en place,
investir dans des actifs et générer des revenus surprenants, en particulier dans les zones rurales
reculées et enclavées. Elles appuient également à lutter contre l’exclusion économique des
femmes, en permettant de contourner de nombreuses barrières socioéconomiques qui
empêchent les femmes de participer à l'activité économique. D’ailleurs, les IMF permettent aux
jeunes d’explorer l’environnement de l’entreprenariat en fournissant de l’aide financière dans
leur projet

1.2- Situation de microfinances à Madagascar

La microfinance à Madagascar s’est développée à partir des années 90 grâce au soutien de


plusieurs grands bailleurs internationaux et une volonté nationale forte. Le Fonds d’Equipement
des Nations Unies (FENU), la Banque Mondiale, via l’Antenne d’Exécution du Projet
Microfinance (AGEPMF), l’Union Européenne, ou l’Antenne Française de Développement
(AFD) apportent des financements et de l’assistance technique aux multiples projets définis par
la Stratégie nationale de la microfinance (SNMF). Cette dernière, adoptée en 2004 et mise à
jour en 2008 est mise en œuvre par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget
(MEFB) conjointement avec le comité de pilotage de la SNMF et coordonnée par la
Coordination Nationale de la Microfinance. La Commission de supervision bancaire et
8

financière (CSBF), organe de la Banque Centrale, est quant à elle chargée de la réglementation
et de la supervision sur le secteur financier accessible à tous.

Selon l’article 3 de la loi n° 2005 – 016 relative à l'activité et au contrôle des institutions de
microfinance, « Est définie comme activité de microfinance, l’offre à titre habituel de services
financiers de proximité à des personnes physiques ou morales n’ayant généralement pas accès
au système bancaire traditionnel. Ce sont des services d’épargne et de crédit qui sont nécessaires
pour promouvoir ou soutenir des activités génératrices de revenus permettant à cette catégorie
de population d’améliorer son niveau de vie, d’atteindre une meilleure intégration sociale et
d’accéder à un développement humain durable. ».

A Madagascar les institutions de microfinance est un outil clé pour faire augmenter le niveau
de vie de la population. Ainsi, elles vont contribuer à la réduction de la pauvreté et aussi d’offrir
aux jeunes Malgaches, un moyen financier pour réaliser leur projet, de manière conforme aux
objectifs de développement.

La plupart des malgaches n’ayant régulièrement pas accès aux prestations des établissements
de crédit traditionnels, la microfinance qui possède des agences dans presque toutes les zones
rurales leur permette de savoir plus sur le financement des projets ou des activités et leur offre
une meilleure intégration sociale en vue de leur promettre un développement financière durable.

1.3- Présentation de Vola Mahasoa

En effet, le choix de l’IMF Vola Mahasoa s’est avérer le plus difficile vis-à-vis de la distance
géographique de son Agence mais c’est la seule institution qui est sur le point de développer un
évènement qui touche beaucoup le cadre de cet ouvrage.

Le choix de la zone d’étude a une énorme influence concernant le résultat obtenu. Cette sous-
section explicitera les raisons du choix de VM comme zone d’étude, mais aussi les différents
points qui la distinguent des autres sociétés.
9

1.3-1 Renseignements sur Vola Mahasoa

Tableau 1: les coordonnées de Vola Mahasoa

Date de création : 1993 en tant que projet et 2007 en Société


Anonyme
Nom ou raison sociale : VOLA MAHASOA SA
Statut et forme juridique : Catégorie : IMF Niveau 2, non mutualiste
Société anonyme
Capital social : 500 000 000 MGA
Adresse du Siège : 24, rue Naka Rabemanantsoa, Immeuble
SANTA Antanimena, Lot III 3ème étage –
Antananarivo 101
Principaux dirigeants : Le Conseil d’Administration composé des
membres suivants :

Mme. Randriamamonjy Marie Dieudonnée :


Président du Conseil d’Administration
M. Andriamananoro Solofotiana : Administrateur
représentant de l’APEM
M. Saffirmohamed Ballou Merallli,
Administrateur représentant de l’APEM
Mme. Chao Beroff Renée, Administrateur
représentant du PAMIGA
M. Razakaharivelo Charlot, Administrateur
représentant du PAMIGA

Les Dirigeants exécutifs composés de :

M. Andriamarosolo Romuald : Directeur National


Mme Haingo Randrianasolo Samoeline :
Directrice d’Agence Toliara

M. Kazary Célestin : Directeur d’Agence


Fianarantsoa

Objet : Epargne, Crédit et tous les services connexes


Situation vis-à-vis de la CSBF : Agrément effectif
Référence agrément/ licence : N°07/IMF2/NM/09 en 2007
Source : Responsables financiers de Vola Mahasoa, 2014
10

1.3-2 Son historique

La brève historique de Vola Mahasoa peut se résumer comme suit :

 1993: Mise en place et opérationnalisation dans le Moyen Onilahy (Bezaha) du projet


Vola Mahasoa sous la maitrise d’œuvre du CIDR

 1996: Une étude a conclu à l’opportunité d’étendre, moyennant quelques adaptations


méthodologiques, le système de crédit solidaire mis en place par le CIDR dans le Moyen
Onilahy. En avril 1996, le programme a démarré avec un financement de la Mission de
Coopération et d’Action Culturelle ;

 1997: Extension de Vola Mahasoa dans les zones d’Ankililoaka et du Bas Onilahy en
1996 et à Sakaraha. sur le Sud-Ouest sous la maîtrise d’ouvrage de l’APEM
(Association pour la Promotion de l’Entreprise à Madagascar) jusqu’à fin 2007 et la
maîtrise d’œuvre du CIDR, jusqu’à fin 2006

 2000: Ouverture de l’agence sur Tuléar Ville sous la maîtrise d’ouvrage du CIDR, avec
pour clientèle cible les femmes économiquement actives de l’agglomération.

 2003: Le volet microfinance du projet de réhabilitation du périmètre irrigué (PRPM)


dans le Bas Mangoky sous la maîtrise d’œuvre du CIDR

 2007: Transformation en Société Anonyme avec pour actionnaires principaux


l’Association pour la Promotion de l’Entreprise à Madagascar (60%) et le
CIDR/PAMIGA (40%).

 2010: L’intégration de l’’antenne de Bas Mangoky dans la Société anonyme.

 2010: Mise en place de la direction nationale à Antananarivo,

2013: Ouverture de l’agence dans la région Haute-Matsiatra (Fianarantsoa).

1.3-3 Son statut juridique, sa mission et ses valeurs

Vola Mahasoa a débuté son activité dans le cadre d’un programme de développement régional
en avril 1996. Son développement a été financé par l’AfD sous la maîtrise d’ouvrage de
l’APEM jusqu’à fin 2007 et la maîtrise d’œuvre du Centre International de Développement et
de Recherche (CIDR) jusqu’à fin 2006. Le projet a été institutionnalisé en novembre 2006 sous
la forme d’une Société Anonyme à laquelle les actifs et passifs du projet ont été transférés au
1er janvier 2007. A partir de 2003, la Banque Africaine de Développement (BAD) a
11

subventionné la création d’une antenne de Vola Mahasoa dans le Bas Mangoky, projet dont elle
a confié à la maîtrise d’ouvrage du CIDR. Cette antenne est actuellement opérée par Vola
Mahasoa et sera prochainement intégrée juridiquement et financièrement à Vola Mahasoa.

Vola Mahasoa est une Institution de Microfinance de type non mutualiste, Société Anonyme
avec Conseil d’Administration régie par la loi sur les sociétés commerciales, la loi relative à
l’activité et au contrôle des établissements de crédit et la loi relative à l’activité et au contrôle
des institutions de microfinance. Une demande d’agrément pour la catégorie 2 des institutions
de microfinance autorisant la collecte de l’épargne a été déposée en août 2007 auprès de la
Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF). Vola Mahasoa, comme toutes les
autres institutions ayant déposé une demande d’agrément est encore en attente de la décision.

La mission principale de Vola Mahasoa est de contribuer à la réduction de la pauvreté dans sa


zone d’intervention, c’est-à-dire dans la région Toliara/Atsimo Andrefana et la région
Fianarantsoa/Haute Matsiatra. Elle prend également part à la réduction de l’inégalité sociale en
offrant aux groupes vulnérables notamment les jeunes et les femmes, aux paysans et aux micro
et petits entrepreneurs, aux illettrés un meilleur accès aux services d’épargne, de crédit et
d’autres services financiers et non financiers, solidaire et pérenne d’une part et de consolider et
diversifier le secteur financier malgache d’autre part. Elle offre principalement des services
financiers de proximité adaptés aux besoins du public urbain et rural.

Les valeurs de Vola Mahasoa se résument par l’abréviation CHARMEURS : Confiance et


Compétence, Honnêteté et Habileté, Ambiance et Appui, Rigueur et Respect, Motivation et
Maturité, Ecoute et Efficacité, Utilité et Unité, Responsabilité et Réussite, Solidarité et Solidité.

En effet, le Conseil d’administration de Vola Mahasoa prend en considération les avantages de


l’Institution des personnels et des Clients (IPC) en prenant sa décision pour le respect du
syndicat du personnel (le droit de travail) et le respect des droits des consommateurs. Cette
culture est approuvée par le personnel pendant l’exercice de leurs attributions respectives.

C’est avec ces trois rubriques que se termine cette première section. La deuxième section fera
l’objet de la présentation du cadre théorique sur lequel les analyses de ce mémoire se fondent.
12

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE


Cette section permet de mieux appréhender d’une part, les projets d’investissement : les étapes
de prises de décisions d’investissement, les critères de choix d’un projet d’investissement ;
d’autre part, les facettes de la gestion financière. Dernièrement, la relation entre gestion
financière et projet d’investissement sera mise en évidence.

2.1- Les investissements

Dans cette sous-section, tous les nécessaires à savoir sur les investissements seront expliciter
dans le cadre de pouvoir bien comprendre les éléments constituants les résultats ultérieurement.

2.1-1. Définition

« L’investissement peut être défini comme l’action d'acquérir de nouveaux moyens de


production, d'améliorer leur rendement ou de placer des capitaux dans une activité économique
ou plus précisément dans une entreprise en vue d’accroître la richesse de l’entreprise et d’obteir
un flux de liquidité futur3 ». D’un point de vue général, l’investissement est un mécanisme
incontournable pour maintenir la longévité de l’entreprise. Il correspond à la valeur des biens
durables acquis par l’entreprise dont la durée de vie dépasse largement un an. C’est alors une
dépense dont l’engagement entraine une modification durable du cycle d’exploitation de
l’entreprise.

2.1-2. Les décisions d’investissement

La décision d’investissement au sein d’une entreprise reste une étape cruciale. A ce stade
l’entreprise s’engage techniquement et financièrement. Ainsi, il est important de bien cerner les
différentes catégorisations des investissements, il existe entre autres la classification,
 par nature : commercial, financier, investissement en capital humain (recrutement,
formation du personnel) et ceux liés à la recherche-développement ;
 en fonction de l’objet : investissement de remplacement, d’expansion ou de croissance,
de productivité ;
 par critère des flux financiers : point input-output, continuous input-output

3
ALBOUY M., "Finance : investissement, financement, acquisitions", 3e édition, Economica, Paris, 2010, pp. 68
13

2.1-3. Les étapes d’investissement

Une fois le type d’investissement qui répond au problème de l’entreprise défini, le processus
d’investissement est enclenché dont 5 étapes se distinguent généralement :

Figure 1: Processus d'investissement.

la conception du L’étude du projet


La présélection
projet présélectionné

Réalisation, suivi, Sélection et


contrôle financement

Source : Investirama4, 2014


Les trois premières étapes se résument à une étude technique du projet d’investissement qui
tourne autour de la planification, gestion de risque et retour sur investissement. De la sorte,
l’entreprise dispose d’un panel de données et d’outils comme la grille de prévision de CA,
l’analyse de faisabilité, ou le plan de financement, qui lui permet de mieux orienter son choix
d’investissement. L’étape 4 et l’étape 5 correspondent à la réalisation du programme
d’investissement ainsi qu’au suivi et contrôle de celui-ci.
2.2- Les paramètres d’investissement

En outre, certains paramètres sont à considérer lors d’une décision d’investissement :


 La dépense d’investissement qui regroupe les coûts nécessaires à la mise en œuvre du
projet d’investissement ;
 La durée de vie de l’investissement pour le choix du mode d’amortissement de
l’investissement ;
 La valeur résiduelle de l’investissement qui peut être inférieure ou supérieure au prix
du marché lorsque l’entité décide de s’en démunir à la fin de la durée d’utilité ;

4
http://www.investirama.com
14

 Les cash-flows prévisionnels qui estiment les rentrées de fonds liées à l’exploitation de
l’investissement.
2.2-1. Approfondissement de l’étude axée sur les cash-flows :

L’étude et la prévision des cash-flows facilitent le choix de financement quant à


l’investissement envisagé. Ce sont les flux de trésorerie évalués annuellement et concernent les
produits et les charges. Les calculs sont surtout concentrés sur : le délai de récupération, la
VAN, le TRI et l’IP.

 Délai de récupération (D.R) :

Après avoir investi sur un projet, l’entreprise doit observer une période jusqu’à ce que les
rentrées de trésorerie couvrent toutes les dépenses engagées. Ce n’est qu’au bout de celle-ci que
l’entité peut espérer attendre des résultats positifs.
Le D.R n’apporte néanmoins pas de détails précis sur la rentabilité d’un projet.
 Valeur actuelle nette5 (VAN) :

« L’excédent des cash-flows sont actualisés pour tenir compte du critère temps. La VAN
permet de ramener ainsi à une époque to les flux financiers prévisionnels dégagés par
l’investissement à l’issue de son exploitation. »
𝒌

𝑽𝑨𝑵 = − 𝑫₀ + (∑ 𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 )
𝒊=𝟏

Une VAN positive indique que le projet est acceptable tandis qu’une VAN négative indique
qu’il faut l’abandonner au risque d’essuyer une perte.
 D₀ : Dépenses d’investissement.
 CF : Cash-flows annuel à la date « t ».
 r : Taux d’actualisation.
 k : La durée de vie.
 Taux de rentabilité interne (TRI) :

Ce taux, désigné par la lettre « r » égalise la valeur actuelle des cash-flows aux dépenses
d’investissement.

5
Selon le cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, Département Gestion, de l’Université
d’Antananarivo, Année Universitaire 2012-2013
15

 Indice de profitabilité6 :

« Ce ratio résulte du rapport entre les cash-flows ramenés à un temps to et les dépenses
d’investissement impliquées par le projet. »
Il se calcule ainsi :
𝒌
𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 𝑽𝑨𝑵
𝑰𝑷 = ∑ =𝟏+
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒊=𝟏

2.2-2. Aspect fiscal et juridique :

La connaissance et le respect des règlementations en vigueur sont obligatoires pour le


déroulement correct du projet d’investissement. Chaque nation dispose d’un cadre juridique et
fiscal différents. De la même manière, certains investissements sont encouragés pour un secteur
donné. Pour inciter les entreprises à investir, l’Etat crée un environnement propice qui facilite
et allège le poids de la lourdeur administrative et fiscale. La loi n°2007-036 du 14 Janvier 2008
sur les investissements à Madagascar stipule que : « Toute personne physique ou morale,
Malgache ou étrangère, est libre d'investir et de s'installer sur le territoire national, dans le
respect des lois et règlements en vigueur, sous réserve des dispositions, applicables à certains
secteurs d'activités qui font l'objet d'une réglementation spécifique. Il s'agit notamment des
activités bancaires, d'assurance, minières, pétrolières, de télécommunication, médicales,
paramédicales ou pharmaceutiques ».
Par ailleurs, certaines terminologies sont à maîtriser pour quelques types d’investissement
financiers telles les participations. Ainsi, fiscalement le terme « valeur d’investissement » d’une
participation financière renvoie au prix d’acquisition de celle-ci sans tenir compte des plus-
values taxées, ni des réductions de valeurs admises normalement enregistrées en comptabilité
(Comptes 215/16).
2.3- La performance financière

Dans cette sous-section, les différents points permettant de mieux appréhender la performance
financière seront présentés successivement

 Définition
Le mot performance en général renvoie à une bonne réalisation au regard de ce qui a été fixé.
Une entreprise performante peut donc être une entreprise qui réalise beaucoup de chiffres

6
Selon le cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, Département Gestion, de l’Université
d’Antananarivo, Année Universitaire 2012-2013
16

d’affaires où les parties prenantes y gagnent toutes, ou encore une entreprise qui arrive à
s’adapter facilement face à l’évolution du monde des affaires et du marché. En outre, pour une
entreprise, le concept de performance a été le plus souvent associé à ses résultats financiers
caractérisés par des chiffres et des ratios. L’évolution de la science de gestion étend applique le
mot performance à divers aspects de l’entreprise. De ce fait, il existe des types de performance :

 performance organisationnelle : renvoie à la notion d’efficacité de l’organisation à


concourir à l’accomplissement des objectifs de l’entreprise. Cette efficacité dépend
entre autres de la répartition de la responsabilité, les différentes postes mis en place ainsi
que la circulation de l’information au sein du système.
 performance sociétale : prend en compte le capital humain. Ce type de performance
mesure en effet la motivation des salariés, le climat social qui règne dans l’entreprise,
etc. Une bonne satisfaction des employés sous-entend en effet la qualité des règles et
normes appliquées par l’entreprise pour maintenir un cadre agréable de travail.
 performance environnementale : concerne le traitement et rejet de déchets pour les
industries mais aussi la consommation d’énergie. Une entreprise avec une bonne
performance environnementale affiche aussi une émission de gaz à effet de serre à bas
niveau et dont l’utilisation des produits que celle-ci fabrique ne représente pas de risque
significatif pour les consommateurs.
 performance économique : réfère à la maîtrise des coûts de production mais aussi à
l’efficacité productive
 performance financière: correspond d’une manière simplifiée aux résultats obtenus
grâce aux ressources financières engagées.

La mesure de la performance financière peut se faire de 2 manières différentes à partir des états
financiers:

 L’approche bilancielle, qui s’intéresse aux changements intervenus dans les actifs et les
passifs au cours de la période
 L’approche résultat qui est axée sur les flux de ressources concernant une période
donnée.

Performance globale : intègre les différents types de performance étant donné que mesurer la
performance d’une entreprise ne peut se limiter à son efficacité financière ou environnementale.
La considération du développement durable par les entreprises amène les analystes à fusionner
17

les types de performance pour montrer l’engagement de l’entité à l’accomplissement de son


objectif dans le respect des normes en vigueur.

 Les indicateurs de performance


Les indicateurs clés de performance, la version internationale étant les KPI « Key Performance
Indicators », sont des références d'appui à la décision dont la fin est d’engendrer des rapports
clairs sur l'évolution des facteurs clés de succès suite aux décisions des dirigeants. A ce point
de vue, « la mise en place d’indicateurs concerne toutes les entreprises à différents niveaux. Les
outils de suivi de production et de rendement de l’actif ne concernent pas forcément les petites
entreprises plutôt que les PME et les grandes entreprises. C’est incontestablement un facteur-
clé de succès nécessitant l’utilisation de programmes difficiles à manipuler et donc un
investissement humain et financier de taille7.»
En générale, on peut distinguer trois grandes familles d’indicateurs dont les indicateurs
financiers, les indicateurs de marchés et les indicateurs organisationnels mais celles qui nous
intéressent globalement dans cet ouvrage sont les indicateurs financiers. La principale utilité
des indicateurs clés de performance consiste à évaluer les performances des actions qui ont été
mises en place en fonction des objectifs définis. Ils se présentent sous la forme de ratios ou de
pourcentages.
Dans le cadre de ce mémoire, les indicateurs de performance abordés sont :
 La qualité du portefeuille.
 La rentabilité.
 Le levier financier.
Ainsi se termine cette section, elle a données un aperçu général sur les références théoriques
qui seront appliquées ultérieurement dans les résultats. Dorénavant, on va aborder la section
méthode de collecte de données qui explicitera la façon et les démarches d’obtention des
données requises pour la rédaction de cet ouvrage.

7
Selon http://www.petite-entreprise.net/, consulté en Septembre 2014
18

SECTION 3 : METHODE DE COLLECTE DE DONNEES


Le schéma ci-après résume la chaîne documentaire, c'est-à-dire les démarches préalablement
suivies pour la diffusion de ce travail de mémoire :

Figure 2: Démarches de la collecte de données

COLLECTE ANALYSE DESCENTE ANALYSE


DE SUR
DONNEES TERRAIN
PRIMAIRES DIFFUSION

Source : Auteur, 2014

3.1- Collecte des données primaires

L'étape de la collecte concerne l'appropriation des informations qui s'avère une grande tâche à
considérer particulièrement. La diversité des méthodes d'investigation amène à faire un choix
décisif. En effet, il a fallu concilier deux étapes bien précises dont: l’observation et l'entretien
individuel. Des efforts ont été fournis pour obtenir les données nécessaires et pertinentes dans
le cadre de cette étude sur la performance financière et les projets d'investissement.

3.1-1. Les étapes de collecte des données

Les données quantitatives primaires ont été collectées à l'aide d'une enquête structurée précédé
par une observation dans l’entreprise enquêtée. Il faut pouvoir estimer le niveau d’exactitude
des données qui seront utilisées. Inutile de se lancer dans une étude pour laquelle les
observations sont réputées non fiables.

 L’observation

C’est un moyen efficace pour définir dans quelles entreprises doit-on se pencher pour obtenir
les informations nécessaires pour mener une étude quelconque. Elle se traduit par l’action de
suivi attentif de tout ce qui se passe dont les informations prises sont acceptées telles qu’elles
sont, à l’aide de moyens d’enquête et d’étude appropriés. L’observation se diffère de la méthode
expérimentale, qui passe par une justification des informations obtenues, souvent avec de outils
appropriés.
19

En effet, il existe deux techniques d’observation dont : l’observation participante et


l’observation directe. Pour l’observation participante il a fallu immersion totale sur le terrain
afin d’en saisir toutes les subtilités, au risque de manquer de recul et de perdre en objectivité.
L’avantage de cette technique est cependant clair en termes de production de données : cette
méthode permet de vivre la réalité des sujets observés et de pouvoir comprendre certains
mécanismes difficilement compréhensible pour quiconque demeure en situation d’extériorité.
Quant à l’observation directe, son avantage n’a pas été facile à cerner pour cause de manque de
temps avec les entretenues car elle implique à l’observé de répondre à des questions théoriques
biens précises par rapport à leurs tâches.

 L’entretien

L'entretien effectué avec quelques responsables au sein de VOLA MAHASOA a été un


entretien individuel semi-directif. C'est une technique de recueil de l’information entre deux
personnes qui se déroule face-à-face. « L’entretien semi-directif est une technique d'enquête
qualitative fréquemment utilisée dans les recherches de type sociologique. Il permet d'orienter
en partie (semi-directif) le discours des personnes interrogées autour de différents thèmes
définis au préalable par les enquêteurs et consignés dans un guide d’entretien. Il peut venir
compléter et approfondir des domaines spécifiques liés à l’entretien non directif qui se déroule
librement à partir d’une question. »8.

L'avantage de cet outil est sa simplicité et sa rapidité. Par conséquent, sa réalisation n'est pas
compliquée à condition d'avoir bien défini les informations à collecter. Il est à noter que cet
entretien diffère d'une enquête proprement dite. Aucun échantillon de personnes à enquêter n'a
été défini dans le cadre de cette étude. La seule condition était que les responsables de VOLA
MAHASOA disposent assez de temps pour donner des explications sur les informations
demandées. Un entretien semi-directif dont l'objectif fut d'éviter toutes explications qui
ressortent dans le cadre du thème de la présente étude.

3.1-2. Les informations collectées

Avec l’observation et l’entretien, il a été possible d'obtenir des informations verbales sur les
investissements déjà effectués par cette entité ainsi que l'incidence sur la performance
financière. En outre, l’entretien avec des responsables au sein de Vola Mahasoa a facilité

8
Selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Entretien_semi-directif, consulté en Novembre 2014
20

l'obtention des avis du personnel de Vola Mahasoa concernant sa situation financière actuelle
et a permis de comprendre le déroulement de prise de décision au sein de la firme.

Ainsi, le tableau suivant résume les principaux documents à collecter au sein de Vola Mahasoa :

Tableau 2: les documents collectés

DOCUMENTS ET INFORMATIONS OBTENUS


HISTORIQUES OUI
PLAN D’INVESTISSEMENT EN PARTIE
BILAN NON
COMPTE DE RESULTAT EN PARTIE
DETAILS TECHNIQUES DES EN PARTIE
PRESTATIONS FOURNIES
ETAT DES CHARGES OUI
RAPPORT D’AUDIT EN PARTIE
Source : Auteur, 2014

3.1-3. Détails sur les informations obtenues

Dans cette rubrique, des explications théoriques sont détaillées quant à l’importance de certains
des documents précédemment cités (voir tableau 2). L’intérêt d’apporter des éclaircissements
là-dessus facilitera la compréhension et la manipulation des résultats obtenus sur terrain.

 Plan d’investissement9

« Un plan d’investissement est un document qui contient les programmes d’actions à mener à
travers des projets d’investissement pour une entité donnée. Ce plan servira comme cadre de
référence pour orienter les responsables d’une entreprise concernant les investissements à court,
à moyen et même à long terme tout en tenant compte des capacités financières de la firme. »

Objectifs visés par l’élaboration d’un plan d’investissement :

-outil de planification pour les dirigeants de l’entreprise qui se conjugue aux documents de
budget d’une société ;

9
ALBOUY M., "Finance : investissement, financement, acquisitions", 3e édition, Economica,
Paris, 2010, pp. 68
21

-cadre d’action qui permet de classifier les projets prioritaires à réaliser dans l’optique de
croissance de l’entreprise ;

Contenu d’un plan d’investissement :

Il existe plusieurs formes de plan d’investissement et dont le contenu varie d’une entité à une
autre. Les principaux points qu’un tel document doit contenir sont :

 La présentation de l’entreprise ;
 Le processus d’élaboration du plan : depuis le choix des projets à y inscrire jusqu’à la
validation par les responsables de l’entité ;
 L’analyse de l’état du patrimoine de l’entreprise, approfondie selon chaque grande
fonction dans l’entreprise (Administrative, financière, production, etc) ;
 Fiche de projet : chaque projet disposera d’un dossier projet et le tout est classifié selon
les critères de priorité retenues ;
 Plan pluriannuel : échéancier, budget, répartition des responsabilités ;
 Commentaires sur le financement, date de réalisation, etc.

Les personnes impliquées dans l’élaboration d’un plan d’investissement :

D’une manière simplifiée, c’est le conseil d’administration qui définit les grandes lignes d’un
plan d’investissement. Ensuite les responsables de chaque direction de l’entreprise apportent
leurs propositions sur les projets à mettre en œuvre pour améliorer la situation de l’entreprise.
L’assemblée générale valide le plan d’investissement.

Le plan d’investissement de VOLA MAHASOA permettra de savoir le montant des


investissements qu’elle entreprend. La détermination du poids des investissements de VOLA
MAHASOA entre en effet dans le cadre de cette recherche.

 Compte de résultat

« Le compte de résultat est défini comme un état récapitulatif des charges et des produits réalisés
par l’entité au cours de la période considérée. Par différence des produits et des charges, il fait
apparaître le résultat net de la période10 ». Le compte de résultat sépare les éléments des activités
ordinaires et les éléments des activités extraordinaires. (PCG 2005, p124)

10
Selon le Cours de Comptabilité Analytique en 2ème année, Département Gestion, de l’Université d’Antananarivo,
année universitaire 2010-2011
22

Tout évènement qui entraîne des charges ou produits n’entrant pas dans le cadre de
l’exploitation normale de l’entreprise sont classifiés respectivement comme charges et produits
extraordinaires : expropriation, catastrophe naturelle imprévisible.

L’utilité d’un tel état financier pour cette présente étude est d’une importance capitale. En effet,
le compte de résultat retrace une analyse sur les charges et produits. Ainsi, il est facile de vérifier
les différents ratios et les grandeurs de gestion tels que la production, la consommation et les
différents types de marges. Grâce à de telles informations contenues dans un compte de résultat,
les paramètres qui influent la performance financière d’une entité sont facilement détectables.

3.2- Collecte des données secondaires

Les données secondaires sont celles qui recueillies dans les résultats des recherches d'autres
chercheurs, c'est également les donnée formalisées et publiées. Selon Arnaud Roquesalane11
« …les données secondaires ou génériques sont des données issues de la bibliographie ou de
travaux de recherche, elles représentent une moyenne. ». Dans cette sous-section, les étapes de
la collecte et les informations obtenues seront traitées chronologiquement afin de les utiliser
dans les résultats et les discussions ainsi que les recommandations ultérieurement.

3.2-1. Les étapes de collecte de données

Comme toute collecte, les données secondaires utilisées dans cet ouvrage parviennent de
nombreux sources et collectées selon les étapes nécessaire.

 La recherche documentaire

La recherche documentaire correspond à une collecte brute des données. Grâce à cette
approche, il est aisé de cerner le thème et de ne pas prendre le risque de se perdre au cours des
analyses qui suivent. Par ailleurs, le choix face à la diversité des documents conduit
logiquement à faire preuve d'organisation. Ainsi, les informations collectées pourront être
exploitées d'une manière convenable pour aboutir à la vérification des hypothèses auparavant
émises.

 La recherche bibliographique

D'abord la recherche bibliographique qui consiste à une consultation massive de plusieurs


ouvrages permet de dessiner les contours du thème de ce présent mémoire. Les principaux
critères sur le choix de ces ouvrages sont: les indicateurs de la performance financière,

11
Consultant ACV chez EVEA, Décembre 2010
23

démarche d'investissement. Un ouvrage se distingue parmi les livres et manuels consultés:


Manuscrit auteur, publié dans Comptabilité et Connaissances, France (2005) dont le titre est
"Indicateurs de performance financière et non financière- complémentarité ou substitution
? Etude exploratoire sur des PME manufacturières". Les auteurs de ce manuscrit cherchent
à associer performance financière et non financière ainsi que la modification de ce lien selon le
degré d'innovation des PME manufacturières.

 La recherche par internet

La plupart de ces documents ont été trouvés dans des centres de documentation telles les
bibliothèques mais aussi grâce à Internet qui est un outil rapide, efficace dont l'utilisation est
aussi risqué. En effet, les informations diffusées sur la toile géante pullulent et touchent tous
les domaines de l'entreprise y compris les écrits sur la performance financière. Mais la
vérifiabilité des informations est difficile. Le recoupement des informations s'effectue en amont
et en aval de la démarche suivie pour éliminer toute incertitude sur les données collectées ou
encore sur les informations à retenir. La webographie ainsi constituée s'ajoute aux documents
déjà consultés pour mieux appréhender l'étude.

3.2-2. Les informations obtenues

La plupart des recherches, durant ces étapes, que ce soit la recherche documentaire, la recherche
bibliographique ou la recherche par internet, les informations obtenues sont en général des
théories qui ont conduit à l’assimilation de la deuxième section de cette premier chapitre.

 Connaissances générales sur le thème traité

Les recherches a permis l’intégration sur l’environnement du finance dans sa cadre théorique.
Elles ont beaucoup aidé sur la compréhension des termes techniques utilisés sur le terrain et
ceux en théorie. Ainsi, les recherches ont conduit également à la connaissance de certaines
actualités économiques, politiques et environnementales concernant la performance financière
et le projet d’investissement.

 Des données en temps réels

Les données obtenues auprès de Vola Mahasoa lors de l’observation participante n’ont pas étés
suffisantes. En tout cas, grâce aux recherches bibliographiques et à la recherche sur internet ces
données ont été complétées avec des valeurs pertinentes et des mises jour au moment actuel.
24

En effet, les taux d’actualisation, le taux de base bancaire et le taux de l’impôt sur les revenus
sont des exemples concrets.

3.3- Limites et difficultés rencontrées

Pendant l'élaboration de ce travail de mémoire, plusieurs difficultés ont été rencontrées, limitant
la portée de l'étude. L'impossibilité de visiter la plupart des agences de VOLA MAHASOA
étant donné la distance géographique et la dispersion de toutes les agences dans la grande Île.
La réticence des autres institutions de microfinance à fournir des informations concernant le
thème de ce mémoire a constitué aussi une des limites de l'étude. Par ailleurs, l'obtention des
documents a nécessité de longue période d'attente. Qui plus est, la majorité des données fournies
par l'institution de microfinance concerne les exercices antérieurs à 2012 sous prétexte de
confidentialité des informations récentes de la part des responsables de VOLA MAHASOA.

Dans ce chapitre, les trois sections traitées sont complémentaires. En effet, c’est le
choix de la zone d’étude présenté dans la section « présentation de l’entreprise » qui a
conduit à la formulation du cadre théorique et a permis d’organiser la méthode de collecte
de données. Plus précisément, la zone d’étude concerne le cas de Vola Mahasoa, qui est
une IMF non mutualiste de niveau 2 opérant dans la région de Tuléar. Ensuite, le cadre
théorique délimite les points spéculatifs dont l’analyse de cet ouvrage se focalise. Quant
à la méthode de collecte de données, elle explicite les approches de récolte des données
indispensable pour la divulgation des informations techniques présentées dans cet
ouvrage. Comme tout travail de recherche, les différents problèmes rencontrés et les
limites de l’étude ont été décrits à la fin de la dernière section. A cet égard, le chapitre
suivant exposera les résultats obtenus sur le cas de Vola Mahasoa.
25

CHAPITRE II : RESULTATS

Ce chapitre est réservé à la présentation des résultats suite à la mise en œuvre des matériels et
méthodes. Elle reflète la situation existant au niveau de Vola Mahasoa en ce qui concerne le
thème traité. Ils feront ultérieurement l’objet de discussion dans le chapitre suivant pour tirer
les conclusions sur la justification de chaque hypothèse. Pour bien structurer les résultats, on
va exposer distinctement ceux qui sont relatifs à la première hypothèse et ceux qui se rapportent
à la seconde ainsi que la décision de VM sur le choix d’investissement

SECTION 1 : LES INDICATEURS DE PERFORMANCE

Les indicateurs de performance fournissent des informations qui synthétisent l'état et l'évolution
de l'activité d'une entreprise sur des points précis. Ils permettent aux utilisateurs qu'ils soient
des dirigeants de l'entreprise, responsables de divers service ou même des personnes extérieures
à l'entreprise d'y apporter par la suite leurs appréciations.

Les indicateurs suivant montrent l’évolution de la performance financière de Vola Mahasoa de


l’année 2011 à 2013. Ils sont classés suivants les catégories préalablement abordées dans la
section « Matériel » concernant l’approche théorique de la performance financière à savoir : la
qualité du portefeuille, la rentabilité, l’effet de levier, la productivité et l’efficacité.

1.1- Qualité du portefeuille :

La qualité de portefeuille est donnée par les quatre ratios qui figurent dans le tableau suivant :

Tableau 3:Indicateurs de qualité de portefeuille

Période
2011 2012 2013
Indicateurs

Ratios de charges de provisions 3,80% 5% 2,60%

Encours de prêts sur actif 44,5% 50,4% 58,9%

Taux de pertes sur prêts 4,20% 2,50% 2,82%

Taux de couverture du risque 90,5% 45,5% 74,4%

Source : Reporting financier Vola mahasoa, 2014


26

Le ratio de charges de provisions est calculé en faisant le rapport entre charges nettes de
provisions pour pertes sur prêts et encours brut moyen de prêts. Dans le tableau ci-dessus, nous
constatons que cet indicateur évolue de façon angulaire. La part du portefeuille de crédit
provisionnée est la plus élevée pour 2012 car elle s’élève à 5% alors que pour les reste, les taux
s’élèvent à 3,8%(2011) et 2,6% (2013).

L’encours de prêts sur actif mesure le poids des encours de crédits sur l’actif total de VM. Il
s’obtient par la formule suivante :

𝐄𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐧𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫ê𝐭𝐬 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞


𝐄𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫ê𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟 =
𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐀𝐜𝐭𝐢𝐟

L’encours de prêts en 2011 représente 44,5% de l’actif total du bilan de VM. Ce ratio évolue
en affichant des taux croissants. Mais cette croissance à une tendance à augmenter chaque
année. Une augmentation de 5.9% pour 2011 en 2012, qui passe à 8.5% pour l’année 2013.

Le taux de perte sur prêt compare les prêts rayés du portefeuille des encours brut moyen de
prêts. Il s’agit donc de calculer le pourcentage des crédits accordés irrécouvrables pour une
année par rapport au total des crédits consentis qui sont en attente de remboursement. L’année
2011, il s’élève à 4,2%. Le taux se stabilise pour 2,5% en 2012 et 2,82% en 2013.

Enfin, il y a le taux de couverture de risque dans cette catégorie de qualité de portefeuille de


Vola Mahasoa. Ce taux s’obtient par la formule suivante :

𝐑é𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐩𝐫ê𝐭𝐬


𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 = 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞𝐟𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 à 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝟑𝟏 à 𝟑𝟔𝟓 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬

Cet indicateur détermine à combien les parts de capital, non encore remboursés de prêts pour
une année, peuvent être compensées par les réserves pour pertes sur prêts. Pour l’année 2011,
90,5% du PAR peut être couvert par les réserves pour pertes et respectivement de 45,5%, 74,4%
pour les deux années restantes.

1.2- Rentabilité :

Le tableau suivant résume les trois indicateurs utilisés, dans le cas de VM, pour mesurer sa
rentabilité :
27

Tableau 4: Indicateurs de rentabilité

Période
2011 2012 2013
Indicateurs
ROA -1,70% 1,20% 1,40%
ROE 2,60% 3,01% 1,90%
Rendement du portefeuille 36% 43,20% 44,70%

Source : Reporting financier Vola mahasoa, 2014

Le premier ratio indiqué dans le tableau est le ROA ou rentabilité économique. Il renseigne sur
le gain de Vola Mahasoa par unité monétaire investit par l’exercice de ses activités habituelles
mais sans considération de la structure financière. Elle est obtenue par le rapport entre le résultat
avant charges financières et impôts et le total de l’actif.

𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐝′𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
𝐑𝐎𝐀 =
𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞

Pour l’année 2011, l’exploitation des ressources de l’entreprise a engendré 1,7% de perte avant
impôt. Les années 2012 et 2013 affichent un redressement soutenu de l’ordre de 1,2% et 1,4%.

En analysant encore le haut du bilan, il est possible de calculer le ratio de rentabilité des capitaux
propres (ou ROE). Cet indicateur s’obtient par le rapport entre le résultat et les capitaux propres.
Pour l’année 2011, une unité monétaire investit rapporte 2,6% de gain. En 2012, le taux s’évalue
à 3,01% par contre en 2013, les actionnaires n’ont pu avoir que sur les 1,9% en guise de gains
sur leurs actions.

Le dernier ratio mesurant la rentabilité de Vola Mahasoa est le rendement du portefeuille. Il


mesure l’importance des revenus du portefeuille par rapport à l’encours brut moyen de prêts.
Le taux de 36% dénote une faible revenu en 2011 et augmente petit à petit : 43,2% pour 2012
et 44,7% pour 2013.
28

1.3- Levier :

En gestion financière, « l’effet de levier est un mécanisme amplificateur »12, assez intuitif
à comprendre. Il existe par exemple un levier opérationnel qui est l'élasticité du résultat
par rapport au chiffre d'affaires. Il s’agit de l’analyse de celui du levier financier.

Le levier financier mesure la capacité d’endettement de l’entreprise. Ce ratio fait le point


sur l’importance des dettes contractées par rapport aux fonds propres de l’institution de
microfinance VM. D’après les données fournies par le service financier de cette
institution, les leviers s’annoncent comme suit : 74% pour 2011, 89% pour 2012 et 81%
pour la dernière année considérée.

C’est avec ce ratio de levier financier que cette section va se terminer. Cette dernière a
permis la situation de financière de VM grâce aux indicateurs de performances avncés. La
section suivante va aborder le projet d’investissement de VM.

12
http://www.jybaudot.fr/Gestionfi/levier.html
29

SECTION 2 : PROJET D’INVESTISSEMENT DE VOLA MAHASOA


Cette section permet de connaitre encore plus sur la microfinance étudiée qui nous
oriente au résultat concernant le plan d’investissement de Vola Mahasoa qui permettra ensuite
d’expérimenter sur les investissements qu’elle a réellement effectué et enfin d’appréhender la
planification à long terme de Vola Mahasoa.

2.1- Le plan d’investissement de vola mahasoa

Vola Mahasoa exerce son activité dans le Sud-ouest de Madagascar, une des régions les plus
indigentes du pays et qui doit par ailleurs fréquemment souffrir des conséquences de
catastrophes naturelles (cyclones, invasions de criquets, inondations, sécheresse). Vola
Mahasoa y a développé un réseau de cinq antennes dont l’agence à Tuléar et quatre sous-
agences à Sakaraha, Ankililoaka, Bezaha et dans le Bas Mangoky. Elle élabore donc son plan
d’investissement en tenant compte des facteurs externes et des besoins de ces cinq antennes.

2.1-1. Processus d’élaboration du plan d’investissement chez VM

L’objectif social de Vola Mahasoa est clairement défini et partagé au sein du conseil
d’administration et de la direction. La nécessité de le concilier avec un objectif de rentabilité
est accepté par tous et a conduit l’institution à élargir, avec toutefois beaucoup de prudence, sa
clientèle-cible ainsi que sa gamme de produits. Ainsi l’élaboration du plan d’investissement
part donc des différents agents de crédit de chacun des cinq antennes qui leur donne une
possibilité de rédiger les besoins de leur agence dans le cadre matériel. Ensuite l’Agence-mère
à Tuléar élabore le plan d’investissement consolidé, par le biais des concepteurs de projet et
les responsables approvisionnement qui seront enfin validé par le conseil d’administration.

2.1-2. Projet d’investissement de Vola Mahasoa

Vola Mahasoa a envisagé de développer son expansion dans des zones rurales sur la région
Sud-Est de Madagascar en vue de développer ses activités locales. Le projet d’investissement
prévoie les éléments suivants :
30

Tableau 5: Projet d'investissement de Vola Mahasoa (valeur en Ariary)

Projet Affectation Nombre montant Délai


d'investissement total d'amortissements
Ordinateurs Tuléar 2 3 600 000 5
Moto Tuléar 2 6 000 000 5
Vélo Tuléar, Ankililoaka 4 1 200 000 5
Photocopieuses Tuléar, direction 2 3 000 000 10
Meubles de bureau Bas Mangoky 1 2 000 000 10
Coffre Bas Mangoky 1 3 000 000 10
Véhicule Direction 1 80 000 000 5
Source : Plan d’investissement de Vola Mahasoa, 2014

Ainsi, pour la réalisation de ces acquisitions d’un montant de 98 800 000 d’Ariary, Vola
Mahasoa peut choisir entre trois modes de financements selon sa politique financière :

 Autofinancement
 Financement à 70% par emprunt, avec un taux d’intérêt 15 %.
 Financement par crédit-bail
En outre, selon les responsables enquêtés le taux de rentabilité économique pour l’année 2014
sera de 18 % avec un taux d’imposition de 20 %.

2.2- Analyse de besoin en fonds de roulement

Une entreprise doit choisir judicieusement ses investissements aussi bien qu’elle se doit d’y
attribuer le financement le plus rentable pour une meilleure régularisation des recettes et des
dépenses qu’elle est censée entretenir. Bien entendu, le supplément de recettes déclenché par
cet investissement devra être suffisant pour garantir sa rentabilité prévisionnelle. Cependant, le
tableau suivant joue un rôle prépondérant pour l’obtention d’un financement optimal à ce projet.
31

Tableau 6: tableau des emplois et des ressources de VM

Désignation Montant
Emplois
Ordinateurs 3 600 000
Moto 6 000 000
Vélo 1 200 000
Photocopieuses 3 000 000
Meubles de bureau 2 000 000
Coffre 3 000 000
Véhicule 80 000 000
Variation de BFR 456 270 000
Dividende 57 157 500
Total des emplois 540 227 500
Ressources
CAF 575 830 000
*Résultat 381 050 000
*Amortissement 194 780 000
Total des emplois 575 830 000
Solde 35 602 500
Source : Auteur, 2014

On peut remarquer que dans ce tableau de ressources et des emplois la variation de BFR est
d’un montant très élevé si on la compare avec celle des entreprises qui n’opèrent pas dans les
mêmes activités que Vola Mahasoa; et ceci à cause des encours accordés aux clients.

 Etude de faisabilité du projet.

Dans cette section, les indicateurs tels que la valeur actuelle nette (VAN), taux interne de
rentabilité (TIR), l’indice de profitabilité (IP) et le délai de récupération (DR) seront mis en
relief afin de déterminer les productions relatives à chaque rubrique du projet d’investissement.
Cependant, il est primordial de savoir que les études menées par Vola Mahasoa ont conduit à
une estimation que ces investissements généreront des chiffres d’affaire qui seront dressé dans
le tableau suivant avec leur valeur résiduelles respectives.
32

Tableau 7: les Chiffres d'affaires générés et les valeurs résiduelles des biens.

Désignation Montant C.A Valeur résiduelle


Ordinateurs 3 600 000 2 300 000 1 200 000
Moto 6 000 000 3 000 000 1 500 000
Vélo 1 200 000 500 000 400 000

Photocopieuses 3 000 000 1 200 000 0

Meubles de bureau 2 000 000 800 000 0


Coffre 3 000 000 2 000 000 0
Véhicule 8 000 000 70 000 000 22 000 000
Source : Plan d’investissement de Vola Mahasoa, 2014

Les chiffres d’affaires entraineront des charges variables de 40% pour tous les matériels avec
des charges fixes négligeables sauf pour le véhicule qui est de 15 000 000 Ar.

D’après les calculs effectués dont un exemple sera présenté en annexe VII, les résultats obtenus
avec les indicateurs de rentabilité vont être établi dans le tableau suivant avec un taux
d’actualisation de 16%:
Tableau 8: Les indicateurs de rentabilités des investissements.

VAN IP DR TRI
Ordinateurs 250569,34 1,07 4,55 18,05
Moto 214982,86 1,04 4,86 17,61
Vélo 90607,87 1,08 4,74 18,16
Photocopieuses 769917,43 1,26 6,46 22,93
Meubles Bureau 49288,45 1,02 9,49 16,67
Coffre 339779,53 1,11 4,30 20,24
Véhicule 11676968,95 1,15 4,48 21,45
Source : Auteur,2014

Les formules utilisées dans ce tableau sont :

𝑽𝑨𝑵 = − 𝑫₀ + (∑ 𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 )
𝒊=𝟏
33

𝒌
𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 𝑽𝑨𝑵
𝑰𝑷 = ∑ =𝟏+
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒊=𝟏

Le délai de récupération et le taux interne de rentabilité sont obtenus par interpolation


linéaire où les cash-flows actualisés cumulés égalisent le capital investi. Un exemple de
calcul sera également présenté en annexe VII.

En guise d’interprétation, on peut voir nettement que par le critère de VAN, tous ces
investissements sont rentables. On peut également distinguer, que pour les photocopieuses
et le matériel de bureau, les délais de récupération de ces derniers dépassent les cinq
années de prévision soit de 6 ans 5mois pour les photocopieuses et de 9 ans et 5 mois pour
le meuble de bureau.

2.3- Etude de financement du projet d’investissement

Pour financer un investissement, il existe le financement interne ou autofinancement et le


financement externe. En effet les sources sont très variées concernant l'origine des moyens
servant à financer l’entreprise. Mais toutes comportent un coût dont le calcul permet de
façonner le choix des dirigeants. Dans cette sous-section, les trois modes de financement
à la portée de Vola Mahasoa seront étudiés selon les données enquêtés auprès de l’agence
à Tuléar.

2.3-1. L’autofinancement

Il désigne le financement des projets de l'entreprise sur ses capitaux propres et cela sans
faire appel à des ressources extérieures : son épargne, ses plus-values, ses capitaux et son
amortissement comptable. Ainsi, si le choix de Vola Mahasoa s’y porte le décaissement
réel et le décaissement réel actualisé seront égale au montant des investissements car elle
doit payer en une fois et au moment de l’achat de ces équipements leur prix.

2.3-2. Le financement par emprunt

Lors d'un emprunt bancaire, l'entreprise emprunte auprès d'une banque et s'engage à
rembourser la somme empruntée et à libérer des intérêts rémunérant l'avance d'argent. Il
existe plusieurs modes de remboursement d’un emprunt dont les deux principaux sont le
remboursement par annuité constante et le remboursement par amortissement constant.
Ainsi, Vola Mahasoa a éffectuer une étude que son emprunt soit libérer par annuité
34

constant. Ce dernier consiste à rembourser à chaque période donnée la même somme


d’argent.

En effet, pour obtenir le décaissement réel actualisé (DRA) d’un investissement il faut
d’abord passer par son tableau d’amortissement. En effet, ci-après un extrait du calcul
effectué d’une rubrique (Véhicule) du projet :

 Calcul des amortissements

Tableau 9: Calcul des amortissements.

Capital au Cumul Capital en Fin


Année début Taux Amortissement d’amortissement de Période
1 80 000 000 20% 16 000 000 16 000 000 64 000 000
2 80 000 000 20% 16 000 000 32 000 000 48 000 000
3 80 000 000 20% 16 000 000 48 000 000 32 000 000
4 80 000 000 20% 16 000 000 64 000 000 16 000 000
5 80 000 000 20% 16 000 000 8 000 0000 0
Source : Auteur, 2014

 Calcul du décaissement réel

Tableau 10: Amortissement et intérêt du capital à emprunter

Années C.D.P Intérêt Amorti. C.F.P

1 56 000 000 8 400 000 8 305 671 47 694 329


2 47 694 329 7 154 149 9 551 522 38 142 807
3 38 142 807 5 721 421 10 984 250 27 158 558
4 27 158 558 4 073 784 12 631 887 14 526 670
5 14 526 670 2 179 001 14 526 670 0
Source : Auteur, 2014
35

Tableau 111: les Décaissements réels sur l'emprunt et autofinancement

Années D.R
Annuités E.F/A.C. E.F/Intérêt D.R
Actualisé
1 16 705 670,9 3 200 000 1 680 000 11 825 671 10 194 543,91
2 16 705 670,9 3 200 000 1 430 830 12 074 841 8 973 573,92
3 16 705 670,9 3 200 000 1 144 284 12 361 387 7 919 417,25
4 16 705 670,9 3 200 000 814 756,7 12 690 914 7 009 078,94
5 16 705 670,9 3 200 000 435 800,1 13 069 871 6 222 735,61
Total 40 319 349,64
Autofinancement 30% 24 000 000
Décaissement réel actualisé 64 319 349,64
Source : Auteur, 2014

Ainsi le capital en début de période correspond au montant de l’investissem ent financé


par emprunt, c’est donc le 70% de 80 000 000 Ar (montant du véhicule).

Pour le calcul de l’intérêt, il suffit de multiplier le capital en début de période avec le taux
d’escompte de la banque qui est égal à 15%.

En outre, le calcul de l’annuité est obtenu par la formule suivante.il s’agit ici d’une annuité
𝑖
constante : 𝑎 = 𝐶 ∗ 1−(1+𝑖)−𝑛

15%
Alors, 𝑎 = 56 000 000 ∗ = 16705670,9 Ar par an.
1−(1+15%)−5

Quant à l’amortissement il s’agit tout simplement de la différence entre l’annuité et


l’intérêt couru durant l’année. Egalement, le capital en fin de période est obtenu par la
différence entre le capital en début de période et l’amortissement du capital.

Les deux économies fiscales (sur amortissement de l’investissement et sur l’intérêt) sont
calculées de leur montant multiplié par le taux d’impôt en vigueur. Par conséquent, le
décaissement réel se calcul par la différence entre l’annuité et ces deux économies
fiscales.

Le décaissement réel actualisé s’agit donc de l’actualisation du D.R, c’es t-à-dire :

𝐷. 𝑅. 𝐴 = 𝐷. 𝑅 ∗ (1 + 𝑖)−𝑛
36

Enfin, Si vola Mahasoa adopte donc ce mode de financement pour le véhicule, le montant
ramené au moment actuel lui coûtera 64319349,64 Ariary.

2.3-3. Le financement par crédit-bail

C’est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d’une option
d’achat à un prix fixé à l’avance. Il est distingué par sa facilité d’obtention et par sa qualité
qu’il n’affecte pas la capacité d’endettement.

Ainsi pour le crédit-bail, le calcul du décaissement réel est résumé dans le tableau suivant :

Tableau 12: Décaissement réel sur le crédit-bail.

sortie de
Valeur Redevanc Redevance Economi Sortie de
Elément fonds
d'origine e mensuel Annuel e fiscale fond Réel
actualisé
Ordinateur 3 600 000 72 000 864 000 172 800 691 200 3 340 726,83
Moto 6 000 000 130 000 1 560 000 312 000 1 248 000 4 086 318,48
Vélo 1 200 000 40 000 480 000 96 000 384 000 1 257 328,76
Photocopieuse
3 000 000 65 000 780 000 156 000 624 000 3 015 933,95
s
Meuble
2 000 000 43 000 516 000 103 200 412 800 1 995 156,30
Bureau
Coffre 3 000 000 65 000 780 000 156 000
624 000 3 015 933,95
24 000
Véhicule 80 000 000 2 500 000 30 000 000 6 000 000 78 583 047,69
000
Source : Auteur, 2014

 Les modes de calcul

Redevance mensuel : Déterminé contractuellement

Redevance annuel : redevance mensuel multiplié par douze mois

Economie fiscale : Annuité multiplié par le taux d’impôt

Sortie de fonds réel : redevance annuel * (1- taux d’impôt)

Sortie de fonds réel actualisé : sortie de fonds * (1+i)-n

C’est avec ce calcul de décaissement réel sur le crédit-bail que cette section termine. La section
suivante explicitera la décision finale de VM sur le choix de financement du projet.
37

SECTION 3 : LA DECISION DE VM SUR LE FINANCEMENT DU


PROJET
Le choix d'une politique de financement provoque un impact sur la structure du capital de
l'entreprise. Ainsi, si l'on tient compte de la rentabilité requise par les actionnaires et du coût de
la dette, une structure de financement optimale serait celle qui permet aux actionnaires de
maximiser la valeur de leurs fonds propres compte tenu du risque financier lié à l'endettement.
Ainsi, il s’agit de comparer la vraie valeur et coût du financement en temps réel afin de connaitre
leur rentabilité.

3.1- Le critère du décaissement réel actualisé

Dans le tableau suivant figure le coût actualisé de chaque investissement.

Tableau 13: Comparaison des décaissements réels des trois types de financement.

Emprunt et
Autofinancement Autofinancement Crédit-bail
Ordinateur 3600000 2879355,502 3340726,833
Moto 6000000 4823951,223 4086318,48
Vélo 1200000 964790,2445 1257328,763
Photocopieuses 3000000 2399462,918 3015933,947
Meubles de
bureau 2000000 1599641,946 1995156,303
Coffre 3000000 2399462,918 3015933,947
Véhicule 80000000 64319349,64 78583047,69
Source : Auteur, 2014

Avec ce tableau on peut voir que le financement par emprunt à 70% est le moins coûteux pour
l’adoption du projet sauf pour l’achat des motos car le crédit-bail offre de meilleures
opportunités avec une différence de 737632,74 Ar. Ceci est une différence négligeable pour la
totalité du projet.

3.2- Choix final de Vola Mahasoa

Finalement, Vola Mahasoa a beaucoup tenu compte des compétences qualitatives des
financements et choisi le crédit-bail en raison de sa facilité et rapidité d’obtention. Ainsi ce type
38

de financement n’affecte pas la capacité d’endettement de l’entreprise et offre une assurance


contre le risque technique.

Ce deuxième chapitre a montré les résultats obtenus vis-à-vis de notre domaine d’étude
pour le cas de Vola Mahasoa. Il se base généralement sur les deux hypothèses avancées
précédemment dans l’introduction générale. D’une part, l’origine de la première section est que
la performance dépend de la structure financière de l'entreprise. Elle met en exergue les
différents indicateurs de performances de VM. D’autre part, la seconde section est traitée selon
que Le retour sur investissement conditionne la performance financière. Celle-ci donne une
étude chiffrée du plan d’investissement de VM en mettant en relief les études de rentabilité d’un
projet ainsi que ses études de financements. On a donc déterminés dans la première la
signification des ratios de performance et dans la seconde les différents points à considérer
concernant un investissement. Le chapitre suivant consistera donc à analyser ces résultats dans
la discussion et à apporter les améliorations et solutions possibles dans les recommandations.
39

CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION


Dans ce dernier chapitre du mémoire, nous allons évoquer notre position vis-à-vis des situations
existantes et des décisions prises dans l’IMF Vola Mahasoa concernant l’étude de la
performance financière et le projet d’investissement. Comme il a été prévu, chaque grande
partie du résultat va être analysé selon leur interprétation dans le but vérifier les hypothèses
proposées et d’avancer quelques corrections aux imperfections. Par conséquent, ce chapitre
renferme trois sections dont la première contient les discussions sur chaque hypothèse, la
seconde comporte les évaluations de la gestion financière de VM et la dernière stipule
recommandations afférentes.

SECTION I : DISCUSSION ET REFERENCEMENT AUX HYPOTHESES


Dans ce chapitre, les résultats obtenus seront commentés et interprétés afin de pouvoir vérifier
leur compatibilité aux hypothèses fixées. En outre, dans le but de bien démontrer les ces mêmes
hypothèses des théories et des connaissances personnelles seront avancer dans les différentes
rubriques. On va tout de suite attaquer deux sections dont les discussions de la première
hypothèse et les discussions de la deuxième hypothèse. Elles seront traitées l’une après l’autre.

1.1- Discussions sur les indicateurs de performance de Vola Mahasoa relatives


à la première hypothèse.

Il est à noter que cette première hypothèse suppose que « la performance dépend de la
structure financière de l'entreprise ». Il faut tout d’abord connaitre ce qu’est une bonne structure
financière.

Ainsi, la structure financière désigne la combinaison de dettes bancaires et financières nettes


et de capitaux propres auxquels l'entreprise a recours pour son financement. Cependant, pour
reconnaitre une bonne structure financière l’analyse doit, de prime à bord, se porter sur la
qualité du portefeuille. Ensuite, les indicateurs de rentabilité doit être également aborder afin
de reconnaitre les leviers financiers et d’en déduire la productivité et efficacité de l’entreprise
étudiée.

1.1-1. Discussions sur la qualité du portefeuille.

Pour toute institution financière, la principale source de risque est le portefeuille de prêts. Il
indique non seulement, et de loin, le principal actif des IMF mais sa qualité et le risque qui y
est associé peuvent être difficiles à mesurer. Pour les institutions de microfinance, dont les prêts
ne sont généralement pas soutenus par une garantie négociable, la qualité du portefeuille est
40

absolument cruciale. Avantageusement, dans notre cas, Vola Mahasoa a appris à développer et
maintenir une qualité de portefeuille acceptable.

Analyse des ratios


La qualité du portefeuille de prêts peut être mesurée par l’étude des ratios donnés dans le
« tableau 3 » du résultat. En effet ces ratios sont ratios de charges de provisions, encours de
prêts sur actif, taux de pertes sur prêts, taux de couverture du risque.

Le ratio de charges de provisions mesure le taux de couverture de risque sur les pertes de valeurs
sur prêts. Cependant, les charges de provisions sont très faibles pour le cas de Vola Mahasoa
grâce à sa technique d’amélioration de la confiance des clients qu’elle a développé. Elles ne
dépassent même pas 10% pour les trois années alors que dans les autres IMF ces charges de
provisions vont jusqu’à 12 % de leur actifs.

Les encours de prêts sur l’actif représentent les flux de crédits accordés aux clients. Ces encours
doivent représenter la majorité de l’actif pour les institutions de microfinance car il représente
leurs activités principales. Dans le cas de Vola Mahasoa elle représente environ le moitié de
son actif (44,5% pour 2011, 50,4% pour 2012 et 58,9% pour 2013), c’est-à-dire que cette IMF
doit encore se lancer dans la recherche des clients fiables pour que les encours prennent des
taux élevés.

Quant aux taux de pertes sur prêts, ils mesurent la perte éventuelle des encours accordés aux
clients. Ces taux sont obtenus par le rapport des prêts accordés aux clients est ceux qui sont
considérés comme irrécouvrable. Pour Vola mahasoa, les pertes sont faibles car ils ne sont que
de très faible pourcentage dont la plus élevée est celle de 2011 qui est de 4,2% et pour les années
suivantes ils sont presque négligeables car ne dépassent même pas 3% (seuil de moindre risque).

Pour le taux de couverture de risque, la politique de provisionnement respecte les normes


nationales et internationales. Le taux de couverture du supérieur à 90,5% est suffisant (120%
en 2011). Une provision générale supplémentaire sur le portefeuille pourrait toutefois être
justifiée étant donné les risques sectoriels auxquels l’institution est exposée et en l’absence
d’assurance spécifique. Un fonds de garantie couvre le risque spécifique du crédit stockage.
Cette mesure de protection contre le risque de crédit peut avoir des effets pervers sur la qualité
du suivi effectué par les agents. Vola Mahasoa expérimente aujourd’hui ce type de difficultés
qui restent néanmoins dans des limites raisonnables.
41

Evaluation
Malgré la qualité technique des responsables pour gérer le bon fonctionnement du portefeuille
de Vola Mahasoa ; le SIG en place permet de produire des informations basiques nécessaires
au suivi du portefeuille mais souffre de lacunes propres au logiciel et amplifiées par un manque
de compétences informatique en interne qui nuisent à l’efficacité de l’institution et ne
permettent pas d’obtenir à temps toutes les données ou indicateurs nécessaires à un bon
pilotage.

En effet, par déduction de l’analyse des ratios, la qualité de portefeuille de Vola Mahasoa est
acceptable compte tenue des différente contrainte imposés par l’environnement économique à
Madagascar

1.1-2. Discussions sur la rentabilité

La rentabilité représente le rapport entre les revenus d'une société et les sommes qu'elle a
mobilisées pour les obtenir. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer la performance
des entreprises. Les analystes économiques distinguent deux types de rentabilité : économique
et financière. Dans notre cas, il s’agit de la rentabilité financière dont le calcul ne prend en
compte dans les sommes mobilisées que les capitaux propres. Il permet ainsi d'appréhender la
capacité à dégager des excédents des seuls capitaux apportés par les actionnaires. Dans cette
sous-section, il sera utile d’aborder une discussion avec les résultats obtenus auprès de Vola
Mahasoa sur les ROA, les ROE ainsi que le rendement du portefeuille avant d’apporter les
évaluations qui conviennent.

 Analyse des ratios

Premièrement, le retour sur investissement est un indicateur de la rentabilité de l'entreprise est


par rapport au total de ses actifs. Le ROA donne une idée de la façon dont la gestion efficace
est à utiliser avec ses actifs pour générer des revenus. Calculé en divisant les gains annuels
d'une entreprise par ses actifs totaux, le ROA est affiché en pourcentage. À l'exemple de Vola
Mahasoa, il a connu une perte visible de 1.7% sur son exploitation avant imposition. Celle-ci
s’explique par les engagements de beaucoup d’investissements nécessaires que la société devait
entretenir sans marge de temps suffisant pour les études afférentes. Malgré cela, ce ROA a
connu un redressement très rapide pour les deux dernières années dont 1,2% et 1,4%.

Deuxièmement, le ROE correspond au gain de la somme d’argent mobilisée par les actionnaires
à la société : il évalue le montant des rendements réalisés en pourcentage de l’investissement
42

en capital, et par conséquent la disposition de la société à rémunérer les actionnaires.


Cependant, Vola Mahasoa apporte à leurs actionnaires 2,6% en 2011, ce qui est assez suffisant
dans les sociétés qui opèrent dans les mêmes activités qu’elle. Ce gains augmente jusqu’à 3,01%
en 2012 mais a connu une diminution visible pour l’année 2013 qui est de 1.9%.

Enfin, le rendement du portefeuille de placements est le taux par lequel celui-ci s'est amassé au
cours d’un intervalle de temps donnée. Il indique également la situation financière dans laquelle
une entreprise se situe dans ce période. En effet, la fluctuation du portefeuille doit être assez
suffisante pour couvrir le ratio de charge d’exploitation de l’entreprise. Lors de l’enquête, le
seul ratio de charge obtenu auprès de Vola Mahasoa est celui de 2013 qui est de 49,9%. Ainsi,
la fluctuation du portefeuille en cette année n’est que 44,7%.

 Evaluation

Ainsi, le résultat sur le ROE de Vola Mahasoa montre que la société à une capacité moyenne
de rémunérer ces actionnaires à 2,5%.Si VM ne court aucun risque de liquidité grâce à un ratio
liquidité/actif total de plus de 28% (selon le reporting financier de VM), il serait bon qu’elle
assure un meilleur suivi de trésorerie afin d’optimiser ses ressources et d’améliorer sa
rentabilité.

1.1-3. Discussions sur les leviers financiers

Il est important de savoir que le levier financier mesure l’aptitude de l’entreprise à rembourser
sa dette. Il exprime en combien d’années l’entreprise est capable de rembourser sa dette au
moyen du résultat généré par son activité. L’effet de levier désigne l’emploi de l’endettement
pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise ou d’un organisme financier et
l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. Pour le cas de VM,
le ratio de ce levier va être analysé et évalue dans les rubriques suivantes :

 Analyse du ratio

Selon le responsable financier de VM, le calcul du ratio de levier financier se fait par la formule
suivant :

𝐸𝑛𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑡
𝐿𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 =
𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠

L’endettement net désigne l’ensemble des épargnes et des emprunts et les capitaux propres sont
pris à leur valeur de fin de période d’exercice.
43

Dans un point de vue financière, si la rentabilité économique est supérieure au coût de


l’endettement, on parle d’effet de levier positif car il provoque un impact positif sur la
rentabilité financière. Dans le cas contraire, c’est-à-dire si la rentabilité économique est
inférieure au montant de l’endettement, cet effet de levier joue cette fois dans l’autre sens : on
parle alors d’ « effet de massue » ou d’ « effet boomerang13 ».

L’effet de levier est un procédé extrêmement vigoureux pour permettre aux actionnaires de
remporter des rentabilités financières élevées. Mais plus le levier utilisé est élevé, plus l’effet
boomerang peut être violent.

 Evaluation

L’augmentation des dettes en 2012 pourrait entrainer une méfiance des emprunteurs vis-à-vis
de VM. On constate que le levier pendant cette année est élevé. Cela s’explique par le fait que
l’institution présente un risque d’incapacité à faire face à des pertes dans l’exercice de ses
activités. Les dettes et emprunts sont relativement considérables au regard des fonds propres de
l’entité.

1.2- Discussions sur le projet d’investissement de Vola Mahasoa relative à la


deuxième hypothèse.

Dans cette section, le travail consiste à démontrer que « le retour sur investissement conditionne
la performance financière ».

Tout d’abord, le retour sur investissement permet de comparer des investissements en prenant
en compte l'argent investi et l'argent gagné ou perdu. Il permet d'orienter ses choix en matière
d'investissements pour choisir le plus fructueux. Même si le paramètre temps ne concourt pas
directement dans la formule, les sommes gagnées ou perdues sont considérées sur une période
annuelle qu’est le rendement annuel.

Dans cette section, l’étude sera menée sur les résultats obtenus avec le projet d’investissement
de VM. Le procédé consiste en l’analyse de rentabilité de chaque investissement jusqu’au choix
de leur financement.

1.2-1. Discussion sur le plan d’investissements de VM.

13
En économie, on appelle effet boomerang un effet de levier négatif,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_boomerang
44

Dans cette sous-section, les discussions vont s’orienter sur les caractéristiques financières des
investissements. En outre, des domaines théoriques concernant la rentabilité de ceux-ci seront
également avancer dans le but de pouvoir énoncer ultérieurement des recommandations
nécessaires. Ainsi, la majeure partie de cette approche se focalise généralement sur le plan
d’investissement de VM.

1.2-2. Les indicateurs de rentabilité d’un projet.

Les indicateurs de rentabilité sont des signaux permettant de garantir que la stratégie choisie est
en adhérence avec la réussite du projet. En effet, les signaux sont positifs : on est sur la bonne
voie. Ils sont négatifs : on risque d’avoir des soucis de trésorerie. Il s’agit donc de points de
repères essentiels à présenter dans le plan d’investissement. On peut citer notamment le délai
de retour sur investissements ou délai de récupération (ou point mort), la Valeur Actualisée
Nette (VAN), l’indice de performance (IP) ou encore le Taux de Rentabilité Interne du projet
(TRI). En plus, la Rentabilité des Capitaux Employés (ROE) joue encore son rôle d’indicateur
de performance comme il est déjà abordé dans la première section.

 la valeur actuelle nette (VAN)

La valeur actuelle nette représente l'enrichissement additionnel d'un investissement par rapport
à un placement de référence qui sert d'objectif minimum à atteindre. Elle permet ainsi de définir
si un investissement va s'avérer rentable ou non, et surtout s'il va pouvoir répliquer aux attentes
de rendement fixées par les apporteurs de fonds. Une valeur positive de la VAN indique que le
projet peut être adopté mais il faudra encore tenir compte d’autres facteurs.

Dans notre cas d’espèce, c’est-à-dire avec les résultats obtenus, on peut constater que les
investissements choisis par VM ont tous une valeur de VAN positive. Ainsi, selon ce critère,
ces investissements en valent donc la peine d’être adopté.

 L’indice de performance

Selon le cours théorique de Gestion Financière Approfondie, « l’indice de performance indique


la rentabilité relative d’un projet. Il est égal au rapport entre la valeur actuelle des cash-flows et
la valeur actuelle des investissements. ». Théoriquement, si l’IP est supérieur à l’unité, le projet
d’investissement est rentable.

En effet, pour le cas du projet de VM, tous investissements présentent une valeur d’IP supérieur
à 1 dont la plus petite valeur est pour les meubles de bureau qui est de 1,02 et la valeur la plus
45

élevée relève de les photocopieuses, qui est de 1,26. Cependant, pour le meuble de bureau, 1
Ariary investi rapporte 0,02 Ariary soit 2% du montant investi et pour les photocopieuses, a
Ariary investi rapporte 0,26 Ariary soit 26% du montant investi. Théoriquement, la somme de
3 000 000 d’Ariary investi sur les photocopieuses génèrera donc les bénéfices de VM donc de
780 000 Ariary. Malgré le moindre apport pour les meubles de bureau, ils vont être compensés
par celui des autres investissements qui sont, en effet, plus bénéfiques.

 le délai de récupération

Selon Les Echos : « Le délai de récupération, ou pay-back ratio, mesure le temps nécessaire à
la récupération du montant initial d'un investissement en le comparant aux flux cumulés de
trésorerie. C'est un indicateur approximatif du risque car il ne tient pas compte de l'actualisation,
adapté aux investissements de productivité qui ne modifient ni l'activité ni la stratégie de
l'entreprise. »14

En effet, on peut voir sur la quatrième colonne, dans le « tableau 8 » du chapitre résultat, les
délais de récupération des montants engagés sur les investissements. La plupart de la
récupération de ceux-ci se situe entre la quatrième et la cinquième année de leur utilisation. Par
contre, pour les photocopieuses le D.R est pour une durée de 6 ans et 5 mois. De même, pour
les meubles de bureau le D.R est pour une durée de 9 ans et 6 mois soit presque jusqu’à la fin
de leur amortissement (10 ans).

Par conséquent, les responsable de VM souhaitent que ses investissement soit rentable en cinq
ans. Ils veulent que ceux-ci se voient évoluer financièrement dans les cinq années suivant leur
engagement.

Grâce aux critères du D.R, on peut constater que VM pourra récupérer la sommes investi avant
même la fin de la durée d’amortissement des biens ce qui affirme encore l’authentification de
la deuxième hypothèse.

 le taux de rentabilité interne.

Selon Investirama, un site de guide pour les investisseurs, « Le TRI, ou taux de rentabilité
interne d'un investissement, est le ratio le plus important pour un investisseur. En effet, le TRI
(taux de rentabilité interne) permet de calculer la rentabilité annuelle d'un capital investi dans
un projet X ou Y (immobilier, entreprise...) à la fois pour prendre une décision d'investissement

http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_delai-de-
14

recuperation.html?TEeT0LpvGYHgmcPo.99 consulté en novembre 2014


46

basée sur les revenus futurs de l'investissement comme de calculer précisément la rentabilité
d'un investissement réalisé. »15

En outre, Pour qu'un projet d'investissement soit rentable, il faut que son TRI soit supérieur au
taux de rentabilité exigé par l'entreprise (taux de rejet). A l'équilibre, le TRI est égal au taux du
marché, c'est-à-dire que la valeur actuelle nette est nulle.

Avec les résultats obtenus, dans la cinquième colonne du « tableau 8 », on peut constater que
le TRI de chaque rubrique du projet est supérieur au taux de rentabilité souhaité par les
responsables financiers de VM qui est de 16%. Certains bien vont même jusqu’à une valeur
supérieur à 20% tels que les photocopieuses, le coffre et la véhicule, ce qui sont largement
efficaces pour être entrepris. En effet, ces valeurs de TRI démontrent encore que la deuxième
hypothèse est valable.

1.3- Discussion sur l’étude de financement du projet d’investissement

Investir c’est améliorer la capacité de production d’une entreprise. En effet, pour le financement
des investissements, l’entité peut recourir à plusieurs sources. Cependant, dans cette sous-
section, l’étude de ces financements va être analysée selon leur apparition et leur chronologie
dans le résultat.

Pour le cas de VM, le mode de financement choisi est le crédit-bail. Le crédit-bail est un contrat
de location d'une durée déterminée, règlementé entre une entreprise et une banque ou un
établissement spécialisé, et coordonné d'une promesse de vente à l'expiration du contrat.
L'usager n'est donc pas juridiquement possesseur du bien mis à sa disposition pendant la durée
du contrat. Dans une vision économique de l'entreprise, les biens loués en crédit-bail sont
assimilés à des immobilisations. La contrepartie bilancielle est une dette financière qui est égale
à la valeur actuelle des engagements de loyers et du prix de levée de l'option d'achat dont
dispose l'entreprise.

En effet, le critère de choix présenté dans le « tableau 12 » du résultat se base généralement sur
les décaissements réels des biens. Le calcul de ces D.R sera mieux compris avec le tableau
suivant :

Ainsi, la redevance mensuelle est le montant de location de chaque bien dans le contrat.
Cependant, il faut avoir la redevance annuelle afin de calculer l’économie fiscale gagné

http://www.investirama.com/investir-glossaire/definition/taux-de-rentabilite-interne-tri,
15

consulté en octobre, 2014


47

(redevance annuelle multiplié par le taux d’impôt) chaque année par le bien loué. Cette
redevance annuelle n’est que le montant de la redevance mensuelle multipliée par 12 (mois).
En outre, la sortie de fonds réel est la soustraction du montant de l’économie fiscale dans celui
de la redevance annuelle. Par conséquent, l’actualisation de cette sortie de fonds correspond
donc à la sortie de fonds réel actualisée.

Malgré l’infériorité des décaissements réels de l’emprunt par rapport au crédit-bail, Vola
Mahasoa a choisi de contracter le crédit-bail. En fait, cela n’affecte pas à la rentabilité des biens
investi mais par contre ce n’est pas le meilleur financement possible pour ces biens. Cependant,
les indicateurs de performance du projet restent toujours les mêmes ce qui vérifie
l’authentification de la deuxième hypothèse.

La présente concernant l’analyse des résultats et la vérification des hypothèses se termine ainsi.
A priori, les paramètres et indicateurs améliorant la performance financière restent encore la
bonne gestion des ressources financières et le bon maîtrise des indicateurs de rentabilité.
Néanmoins, l’analyse des indicateurs de performance financière avec les résultats obtenus de
Vola Mahasoa a permis de confirmer la première hypothèse. Parallèlement, la deuxième
hypothèse a bien été validée grâce aux analyses des projets d’investissement de VM ainsi que
ceux de son mode de financement.
48

SECTION 2 : EVALUATION DE LA GESTION FINANCIERE DE VOLA


MAHASOA
Compte tenu des discussions avancées précédemment sur les indicateurs de performances de
VM et son étude de financement des investissements, dans cette section des évaluations seront
faites concernant sa gestion financière et sa situation globale sur le secteur des IMF. Ainsi cette
évaluation sera faite selon la méthode FFOM (Forces, Faiblesses, Menaces et Opportunité)

2.1- Forces

Selon les résultats obtenus :

 les performances financières, opérationnelles et institutionnelles actuelles sont


optimales compte tenu de son propre système.
 Il n’y a pas de risques de dégradation à court terme.
 La planification à moyen et long terme est bien conçue, la capacité à la mettre en œuvre
est excellente et les objectifs seront très probablement atteints selon la productivité et
l’efficacité
 Les risques à court et moyen terme sont négligeables et/ou bien gérés.
 Les risques à long terme sont bien pilotés et anticipés.
 Une augmentation de la proportion de prêts urbains (aujourd’hui de 40%) pourrait
permettre d’améliorer la rentabilité de la structure.
 Avec des actifs liquides qui représentent 28% de l’actif total, VM ne présente aucun
risque de liquidité.

2.2- Faiblesses

Niveau de risque élevé :

 Des faiblesses importantes dans les performances financières ou opérationnelles


résultent en une grande vulnérabilité de l’IMF et un risque potentiel de défaut. Les
performances sont très faibles pour plusieurs domaines de notation importants.
 VM ne dispose pas d’une envergure suffisante pour atteindre les économies d’échelle
qui pourraient lui permettre d’améliorer significativement sa rentabilité.
 Les difficultés de communication entre les antennes obligent Vola Mahasoa à conserver
un niveau de liquidité plus important que la moyenne sectorielle mais la faiblesse du
SIG est le principal frein à l’optimisation de la trésorerie.
49

 La sécurité des données informatiques n’est pas assurée (mots de passe souvent
partagés, ordinateurs accessibles à tous, peu de sauvegardes).

2.3- Opportunités

L’analyse des opportunités concerne toutes les situations favorables à une entreprise pour
parvenir à se donner un avantage concurrentiel sur le projet entretenu ou le produit offert. Si on
analyse bien les résultats obtenus on pourra constater que :

 Les performances financières, opérationnelles et institutionnelles de VM actuelles sont


excellentes quand on les compare aux standards du secteur.
 Les changements dans l’environnement économique, politique et social ne devraient
avoir qu’un impact très limité sur la situation financière de l’institution en raison de sa
solidité et de sa grande capacité d’adaptation.
 Vola Mahasoa bénéficie en effet aujourd’hui d’une situation de quasi-monopole sur
l’offre de microfinance dans la région de Tuléar, lui permettant de fixer très librement
ses taux d’intérêt et de facturer des taux d’intérêt relativement élevés en zone urbaine
 Vola Mahasoa n’a aucune exposition aux risques de marché.

2.4- Menaces

Les menaces correspondent à toutes les situations non favorables dans l'environnement
extérieur qu'est une menace pour l'évolution du projet. Cependant, dans le cas de VM :

 Une évolution de la situation concurrentielle aurait probablement des conséquences sur


le portefeuille de l’antenne de Tuléar qui est la zone la plus rentable pour l’institution et
pourrait réduire encore le niveau d’autosuffisance de l’institution.

En conclusion de cette section, on peut dorénavant constater que les principales forces de VM
reposent sur sa bonne gestion financière mais cela n’empêche pas quelques lacunes dans
certains domaines multipliés des faibles stratégies de communication et d’information sur
lesquelles résident ses faiblesses. Compte tenu de son environnement, le milieu géographique
de VM lui offre beaucoup d’avantage sur tous les points qu’elle ne présente de menace. A cet
égard, la section suivante avancera les recommandations nécessaires pour le maintien et
l’amélioration de ces différentes évaluations.
50

SECTION 3 : RECOMMANDATION
La section précédente a permis de reconnaître les forces et les opportunités qui constituent
les atouts de VM et d’appréhender les faiblesses et les menaces qui forment ses principaux
défauts. Elle a ainsi permis de relever les différents aspects de l’investissement et ses
financements. Dans cette section, des éléments à entretenir seront avancé afin de maintenir
une bonne gestion financière de VM et des solutions seront présentées l’améliorer.

3.1- Maintien des points forts sur la gestion financière.

Par rapport à la situation économique actuelle de Madagascar, on peut reconnaître que


VM est parmi les entreprises qui réussissent bien la gestion financi ère si on tient compte
des indicateurs de performance dans le chapitre « Résultats ». Pour maintenir ces points
forts des mesures de maintien devraient être prises.

3.1-1. Amélioration des indicateurs de performance.

Les indicateurs de performance sont de bons outils pour piloter une activité et se garantir
que les équipes forgent leurs efforts dans le même sens. Ils permettent l'arrangement entre
la stratégie et l'opérationnel. Il s’agit alors de faire en sorte que les actions déterminées
en comité de direction soient déclinées au niveau de l'ensemble des services au plus près
du terrain.

Concernant la qualité du portefeuille, selon la nouvelle loi sur la microfinance de 2005


actualisée par une instruction émise par la CSBF en 2007, les IMF de niveau 2 sont
autorisées à octroyer des crédits de court et moyen terme ainsi que des produits crédit-
bail. En effet, VM devrait diversifier son portefeuille de prêt, c’est-à-dire élargir sa
gamme de produit pour inclure des crédits individuels, scolaires et crédits d’urgence .
Cette diversification devrait être adaptée au plan stratégique, au positionnement de VM
ainsi qu’à l’objectif d’autonomisation et de pérennisation de la structure.

Pour améliorer sa rentabilité, une meilleure assurance de sa trésorerie devrait optimiser


ses ressources. Ainsi elle devrait s’engager dans des investissements à forte rentabilité
afin d’assurer un meilleur retour sur investissement. Par conséquent, le retour sur les
capitaux propres et le rendement du portefeuille devraient parallèlement augmenter.
51

3.1-2. Renforcement des études de projet

L'analyse des projets d'investissement peut paraître complexe et difficile à faire : les coûts
d'investissements sont effectués aujourd'hui alors que les profits sont réalisés dans le
futur. Il est difficile d’analyser un projet si on n’a pas la méthode qui va avec. Par contre,
si on utilise la méthode adéquate, même les projets les plus complexes pourraient être
réalisés, et les économies substantielles pourraient être générées.

Dans le cas de VM, une intégration de l’analyse des ratios de retour sur investissement
serait une bonne mesure pour appuyer l’étude des indicateurs de rentabilité. C’est
pourquoi, elle doit nécessairement engager les personnes compétentes dans le domaine et
décentraliser les tâches de l’étude. En outre, elle est donc aussi conseillée de faire une
étude plus complexe sur les offres des fournisseurs afin de comparer les prix qui
conviennent aux biens. Vola Mahasoa a aussi un style direct de d’élaboration de son plan
d’investissement car ce sont les agents qui définissent les matériels dont ils ont besoin
afin de les remettre aux responsables, alors qu’il devrait avoir d’autres agents indépendant
du système opérationnel pour définir les besoin en matériel du personnel.

3.1-3. Amélioration des forces internes et externes de VM.

Avec la qualité actuelle de la performance financière de VM, elle ne devrait pas avoir de
problème dans les cinq années qui suivent. Par conséquent, elle devrait tenir compte des
changements possibles en interne aussi bien qu’externe dans sa planification à moyen et
long terme. En outre, elle doit observer de près l’évolution des risques à court et moyen
terme dans le but de pouvoir les anticipés plus rapidement et efficacement. Ainsi, pour la
mesure sur le portefeuille client, une augmentation de la proportion de prêts urbains
(aujourd’hui de 40%) pourrait permettre d’améliorer la rentabilité de la structure.

Sur son environnement externe VM devrait renforcer sa capacité d’identification des


risques en recrutant des agents compétant sur le domaine de son secteur d’activité. En
plus, même si elle détient une situation quasi-monopole sur l’offre de microfinance à
Tuléar, elle doit s’attendre à la venue de la concurrence et doit se préparer pour
l’élaboration des stratégies nécessaires. Ainsi, L’institution devrait développer de plus
grandes compétences financières pour pouvoir les gérer si elle souhaitait commencer à
contracter des prêts en monnaie étrangère ou à des taux variables pour avantage qu’elle
ne soit exposer à aucun risque de marché.
52

En contrepartie des mesures prises, les responsables financiers de VM devraient surveiller


de manière permanente, l’évolution des marchés, l’évolution de la concurrence et des
technologies. Ces derniers jouent un rôle très important pour l’évolution de l’entreprise.
Il est également indispensable d’identifier les « risque de cassure technologiques 16 ». En
effet, cette surveillance se fait sans problème, avec une mise en place de SIG bien adapté.
Il s’agit de reconnaître tout de d’abord l’ensemble des variables d’évolution et de formuler
ensuite le cadre des actions nécessaires pour profiter des opportunités de l’environnement
ou pour réduire d’éventuelles contraintes imposées par l’extérieur.

3.2- Solutions pour choisir le mode financement le plus rentable et pour


éviter les défaillances internes et externes.

Dans cette sous-section, des solutions seront apportées pour obtenir un meilleur choix de
financement pour un projet ainsi que des suggestions afin de remédier aux faiblesses de
l’entreprises et d’éviter les menaces de l’environnement.

3.2-1. Choisir le mode de financement le plus rentable

Les entreprises ont des possibilités nombreuses et variées pour se financer mais la
connaissance, des caractéristiques des différentes possibilités de financement, est
essentielle pour optimiser le couple rentabilité/risque. Le choix définitif doit ainsi porter
sur le financement le moins coûteux en le tenant compte dans nos calculs de l’impact de
la fiscalité si on veut choisir le financement le plus rentable. Or, dans l e cas de VM ce
n’est pas le cas, elle a choisi le crédit-bail dont le décaissement réel est largement
supérieur à celui de l’emprunt à 70%.

En effet, Vola Mahasoa devrait choisir le financement par emprunt en complétant par le
30% de son investissement par l’autofinancement vue qu’elle a les ressources nécessaires
pour ce faire. Si l’on tient compte du critère de décaissement réel actualisé, VM ne payera
en conséquence que 64 319 349,64 Ariary alors que pour le crédit-bail, elle va payer 95
294 445,96 Ariary soit une différence significative de 30 975 096,32 Ariary.

Par conséquent, pour que le mode de financement soit optimal afin d’assurer une bonne
performance financière, le choix de financement pour le projet de VM devrait se porter
sur l’emprunt que sur le crédit-bail.

16
Apparition d’innovations technologiques majeures
53

3.2-2. Solutions pour éviter les défaillances internes et externes

Comme il est déjà aborder dans la discussion, le levier est parmi les faiblesses de vola
Mahasoa qui aurait une conséquence méfiante de la part des emprunteurs. Afin de
remédier à cette difficulté, les solutions proposées dans le point précédent devraient être
appliquées dans le moindre de lai afin de pouvoir diminuer la valeur du levier et de
subventionner le capitaux propre de l’entreprise.

Ainsi, Vola Mahasoa doit dans les prochaines années élargir son activité et se développer
dans d’autres zones géographiques afin de bénéficier d’une économie d’échelle pouvant
lui offrir une meilleure rentabilité. Ainsi, elle doit effectuer une analyse de marché en
dehors de la région de Tuléar et cibler d’autres régions de Madagascar.

En outre, Vola Mahasoa se doit aussi de s’approprier d’un nouveau système


d’information afin de subvenir au besoin de communication de ses antennes. D’ailleur,
tout le système bénéficiera des données en temps réel et peut prendre des décisions
nécessaires. En conséquence, les données informatiques seront sécurisées et les agents
devraient avoir leurs propres noms d’utilisateur avec leurs propres mots de passe.

Par ailleurs, une stratégie de concurrence devrait être mise en place dans le moindre délai
afin de se tenir dans la situation de sécurité lors d’une venue imminente des concurrents
qui se préparent à s’installer dans cette zone.

C’est sur ce dernier chapitre que s’achève ce mémoire. Dans la section première ,
des discussions étaient faites selon que la performance dépend de la structure financière de
l'entreprise et que le retour sur investissement conditionne la performance financière. Elles ont
été appuyées grâce à l’analyse des indicateurs de performance et celle du projet
d’investissement. Selon ces analyses l’ensemble des hypothèses ont été validé. La seconde
section stipule la situation de VM par rapport à son environnement interne et externe dont
l’analyse était coordonnée avec la méthode FFOM. La dernière section évoque les
recommandations nécessaires pour le maintien des points forts sur la gestion financière de VM
ainsi que pour l’amélioration des lacunes. Les recommandations sont censées s’adresser aux
responsables financiers de VM afin d’améliorer la situation financière dans leur entreprise.
54

CONCLUSION GENERALE
De nombreuses études s’attachent aux liens entre la fonction plus ou moins intensive de mesures
de la performance financière et non financière et d’autres variables contingentes. La
performance est le résultat optimal qu’on peut obtenir d’un bien. L’analyse de la mesure de
performance de l’entreprise doit s’inscrire dans son cadre référentiel compétitif. Plus
précisément, il s’agit de reconnaître le niveau de création ou la mesure de création de valeur
pour les actionnaires que pour la concurrence. En effet, toutes les entreprises doivent produire,
en fin de période d’exercice, des documents comptables dont le bilan et le compte de résultat.
Ces documents et leurs annexes renferment les informations de base servent de synthèse pour
la performance financière.

Dans le cadre de ce mémoire, la recherche s’est concentrée sur l’étude de la performance


financière et les projets d’investissement. Les attentes de cette recherche consistent à
comprendre les éléments constituants le bilan, le compte de résultat et le plan de financement
d’une entreprise et en une meilleure détermination de la rentabilité d’un actif de l’entreprise.
La présente étude essaie d’éliminer le problème qu’un mauvais choix d’investissement
détériore la performance financière d’une firme. Pour ce faire, on a formulé tout au début la
question : « Comment parvenir à un choix d’investissement contribuant à l’amélioration de la
performance financière de l’entreprise ? ». En effet, un objectif global dérivé de cette
problématique a été fixé auquel identifier le choix d’investissement à forte rentabilité. En outre,
ce dernier a invoqué à connaitre les paramètres et indicateurs qui améliorent la performance
financière ainsi qu’à Evaluer le poids de l'investissement sur la structure financière de
l'entreprise. Par conséquent, les engagements de cet ouvrage consistaient à démontrer si la
performance dépend de la structure financière de l’entreprise et aussi si le retour sur
investissement conditionne la performance financière.

Dans ces conditions, il a fallu suivre une chronologie de chapitres bien distincts comportant
chacun des sections abordant le vif du sujet, selon la méthode de rédaction IMMRED. Alors, le
premier chapitre intitulé « matériels et méthode » donne un aperçu général sur le thème de
recherche en délimitant une zone d’étude bien définie dont Vola Mahasoa. Il comporte trois
sections dont la première aborde la connaissance de Vola Mahasoa, son historique, sa mission
et ses valeurs ; la seconde concerne le cadre théorique de référence pour le traitement des
données recherchées et la dernière cite la méthode de collectes des données indispensables dans
ce mémoire. En outre, le second chapitre nommé « les résultats obtenus » comporte également
55

trois sections dont la première correspond à la démonstration de la première hypothèse montre


les résultats sur les indicateurs financiers de VM, de surcroît, la seconde section présente l’étude
du projet d’investissement de VM et la dernière explicite la décision de VM pour son choix de
financement. Et enfin, le dernier chapitre baptisé « discussion et recommandation » donne les
points de vue sur les résultats obtenus dans sa première section, définie les évaluations de ces
résultats avec la méthode FFOM dans la deuxième section et énumère les recommandations
possible pour les évaluations dans la dernière section.

Suite au cadre théorique sur lequel le fondement de cet ouvrage se repose, on peut déterminer
que les principaux indicateurs de performance permettant de mesurer l’efficacité d’une firme
s’agit de : la rentabilité, la profitabilité, l'autofinancement et les dividendes versés aux
actionnaires. De surcroît, les études que nous avons élaborées dans la section première du
chapitre « résultat » se manifestent, dans un premier temps, sur la qualité du portefeuille de
prêts de VM. Cette dernière explicite des ratios permettant de connaître la capacité de cette IMF
à gérer sa trésorerie qui est acceptable selon les discussions avancées. Ces études stipulent
également le niveau de rentabilité de VM grâce aux ratios de retour sur investissement (ROA),
retour sur capitaux (ROE) et le rendement du portefeuille qui en découle. Dans la même section
figure, la notion levier financier qui mesure la capacité de VM à rembourser ses dettes. Entre
autres, le cas de VM a permis de creuser un peu plus sur la notion de performance qui s’avère
être le problème de toutes les organisations à but lucratif. En effet, Les indicateurs utilisés
doivent permettre la transmission des renseignements acceptables pour prendre des décisions
au bon moment. Ils sont les « rétroviseurs » qui indiquent une situation dépassée ne permettent
sûrement pas de procéder une action influant les résultats obtenus en provoquant des mesures
préventives ou correctives. Il est donc évident que les indicateurs sont indépendants d’une
période à une autre. L’entreprise peut doc toujours évoluer d’une année à une autre, elle ne peut
rester figée dans son domaine et son activité.

De plus, dans la deuxième section du résultat, des études ont été menées concernant le projet
d’investissement de VM. Cette section commence par l’identification du plan de VM en
donnant le processus de son élaboration. Les détails du projet d’investissement ont été dressés
dans un tableau provenant du plan d’investissement du plan d’investissement et tous les biens
faisant parti des besoins des cinq antennes de VM y figurent. Les trois modes de financement
possibles y sont également proposés. Puis, une brève analyse du BFR est également présenté
avec le tableau des ressources est des emplois et on a pu constater que la variation de celui-ci
est fortement élevée par rapport à celles des autres entreprises opérant dans d’autre secteur que
56

la microfinance. D’autre part, les éléments les plus importants de cette section sont les
indicateurs de rentabilité tels que : la VAN, le TRI, l’indice de profitabilité et le délai de
récupération du capital investi. En fait, ces indicateurs permettent de prendre les meilleures
décisions pour l’acceptabilité d’un projet. Une fois, l’étude de faisabilité faite, cette section
aborde l’étude de financement du projet d’investissement donnant les critères de décaissement
réel sur les trois modes de financement à l’opportunité de VM.

Entre autre, la dernière section du chapitre « résultat » renferme la décision de VM sur le


financement du projet d’investissement. Choisir la source de financement appropriée, est une
décision très importante, puisque une prise de décision inadaptée peut entrainer des
conséquences fatales aussi bien sur l’équilibre financier de la société que sur sa continuité
d’exploitation. En effet, ce sont les ressources durables qui doivent financer les emplois stables
dans le système, et les besoins à court terme doivent être réglés par des disponibilités usuelles.
Dans notre cas d’espèce, VM a choisi le crédit-bail comme mode de financement pour son
projet. Ce mode de financement lui implique un décaissement réel actualisé de 95 294 445,96
Ariary.

A l’achèvement de la présente étude, en dernier chapitre, des discussions et des évaluations ont
été abordées sur les résultats obtenus multipliées des recommandations nécessaires concernant
l’amélioration de ces résultats et les solutions convenant à leurs défaillances. Cependant,
comme nous l’avons déjà exposé, ce dernier chapitre se fonde sur trois grandes sections. Dans
la première, la première rubrique se focalise sur l’hypothèse que « la performance dépend de la
structure financière. ». Elle nous indique que la structure financière d’une entreprise dépend
particulièrement des contraintes financières correspondantes à la nature des activités qu’elle
développe et des décisions stratégiques qu’elle entretienne en matière d’investissement,
d’exploitation et de financement. Entre autres, les indicateurs présentés dans le résultat y ont
été discutés selon leurs interprétations. L’analyse des ratios pour la qualité du portefeuille de
VM stipule qu’elle est acceptable, aussi bien, selon le système financier de VM que par rapport
à d’autres facteurs contingents. Quant à celui des ratios de rentabilité, les deux dernières années
analysées ont montré une augmentation respective de 1,2% et de 1,4% pour le retour sur
investissement (ROA) pouvant influencer l’engagement d’investissement pour la société. Selon
les mêmes analyses, VM a également une bonne capacité à rémunérer ces actionnaires vue
qu’elle ne présente aucun résultat perte durant les trois années étudiées. Ainsi le portefeuille de
VM est également fluctuant mais pas assez suffisant pour l’année 2013 pour couvrir son ratio
de charge qui est de 49.7%. Ensuite, la deuxième rubrique de cette section porte sur la
57

discussion du projet d’investissement de VM en se basant sur la deuxième hypothèse. L’analyse


s’est généralement portée sur l’étude de faisabilité du projet. Effectivement, les indicateurs
montrant la faisabilité d’un projet démontrent que l’ensemble du projet est rentable. Avec des
valeurs de VAN positives, des indices de profitabilités supérieurs à l’unité les délais de
récupérations sont tous inférieur à la durée d’amortissement comptable ainsi que des taux de
rentabilité interne supérieur à l’équilibre, c’est-à-dire le taux exigé par l’entreprise.

Conjointement, la deuxième section ce chapitre qui s’intitule « évaluation de la gestion


financière de Vola Mahasoa » exprime l’analyse l’environnement interne et externe de Vola
Mahasoa tout en se basant sur les résultats obtenues référés aux entretiens faire auprès des
responsables financiers. De ce fait, la méthode employée pour l’évaluation est le FFOM. Donc,
on a pu observer que les atouts majeurs de VM viennent de sa qualité de gestion financière mais
quelques défauts subsistent encore.

Enfin, la dernière section de cet ouvrage renferme les recommandations d’amélioration pour
perfectionner les atouts de VM, et les solutions avancées pour éviter ses points négatifs. C’est
pourquoi trois recommandations ont été proposées pour maintenir les points forts sur la gestion
financière dont l’amélioration des indicateurs de performance, le renforcement des études de
projet et la consolidation des forces internes et externes de VM. De plus, VM doit adopter un
choix de mode de financement plus rentable à l’avenir pour éviter la baisse de performance et
tenir compte des solutions avancées pour éviter les défaillances internes et externes.

Selon les discussions abordées concernant les résultats obtenus, La modification des moyens
de financement des entreprises indique le caractère stratégique de la structure financière. Cette
dernière s’étend à l’ensemble des compartiments stratégiques financiers qui permet à
l’entreprise d’exercer son activité, c’est à dire d’acquérir ses actifs. C’est pourquoi elle assure
un meilleur avantage sur la rentabilité de l’ensemble de l’entreprise. Ainsi la première
hypothèse est donc validée. En effet, la deuxième hypothèse est également validée le profit de
l’entreprise s’obtient grâce aux choix d’investissement qu’elle devrait entretenir.

En ce moment, il semble important de répondre notre problématique. Dans le domaine de la


gestion, la performance a toujours été une notion ambiguë utilisée dans le contrôle de gestion
de se référer à un statut de réussite de l'entreprise. Ainsi, la performance correspond à la
réalisation des objectifs fixés par l’entreprise indépendamment de la nature et la variété de ces
objectifs. Par ailleurs, l’investissement est un flux qui fait renouveler ou accroitre la réserve de
capital à la portée d’une entreprise. Parvenir à un choix d’investissement contribuant à
58

l’amélioration de la performance financière de l’entreprise revient donc à étudier toutes les


indicateurs amenant à une forte rentabilité. Il convient également d’étudier et d’évaluer les
ressources de financements disponibles.

Les études menées auprès de VM nous ont permis d’identifier le choix d’investissement à forte
rentabilité. Ainsi nous avons également atteint les deux objectifs qui est de connaitre les
paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière et d’évaluer le poids de
l'investissement sur la structure financière de l'entreprise. Dorénavant, nous avons appris à
comprendre l’utilisation des éléments constituants le bilan, le compte de résultat et le plan de
financement ainsi que d’apprécier une meilleure détermination de la rentabilité d'un actif de
l'entreprise.

Actuellement, VM prévoit d’élargir son activité dans d’autre région de Madagascar dans le
cadre de bénéficier une économie d’échelle. Cela implique alors l’exposition à la concurrence
d’envergure nationale. La compétitivité au sein de la zone envisagée serait donc un point clé
pour affronter le marché et la concurrence. En plus, une étude de la structure du marché lui
servira d’un atout afin de mieux comprendre son évolution. Bref, une autre question encore
intéressante entre en détail : une mesure pouvant améliorer l’économie d’échelle contribue-t-
elle à l’obtention d’une performance financière optimale ?
X

BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :

ALBOUY M., "Actualisation", "Rentabilité", "Taux interne de rentabilité", "Dividende", in :


Encyclopédie de la Gestion et du Management, R. Leduff éd., Dalloz Sirey, Paris 1998, pp.
30-46
ALBOUY M., "Finance : investissement, financement, acquisitions", 3e édition, Economica,
Paris, 2010, pp. 68-72
BREALEY R. et MYERS S., "Principes de gestion financière des entreprises", International
Mc Graw Hill, 8éme édition, 2006, pp. 29
ECCLES R.G., Le manifeste de l’évaluation des performances, Éditions de l’Organisation,
in Les systèmes de mesure de la Performance, Harvard Business Review 1999, pp. 40
Webographie :

http://www.actufinance.fr/proverbes-citations/Economie/, consulté en Octobre 2014


http://www.investirama.com, consulté en Octobre 2014
http://www.investirama.com/investir-glossaire/definition/taux-de-rentabilite-interne-tri,
consulté en octobre, 2014, consulté en Novembre 2014
http://www.jybaudot.fr/Gestionfi/levier.html, consulté en Novembre 2014
http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_delai-de-
recuperation.html?TEeT0LpvGYHgmcPo.99 consulté en novembre 2014, consulté en
Octobre 2014
http://www.petite-entreprise.net/, consulté en Novembre 2014
Cours :

Cours de Comptabilité Analytique en 2ème année, Département Gestion, de l’Université


d’Antananarivo, année universitaire 2010-2011
Cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, Département Gestion, de
l’Université d’Antananarivo, Année Universitaire 2012-2013
Cours de la Méthodologie 4ème Année, Département Gestion, de l’Université
d’Antananarivo, Année Universitaire 2012-2013
XI

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : PROTOCOLE DE RECHERCHE ....................................................................XII

ANNEXE II : GUIDE D’ENTRETIEN ................................................................................ XIV

ANNEXE III : ORGANIGRAMME DE VOLA MAHASOA ............................................. XVI

ANNEXE IV : UNE PARTIE DU PLAN D’INVESTISSEMENT DE VOLA MAHASOA


.............................................................................................................................................. XVII

ANNEXE V : COMPTE DE RESULTAT DE VOLA MAHASOA .................................... XIX

ANNEXE VI : PRODUITS ET OOFFRE DE VOLA MAHASOA ...................................... XX

ANNEXE VII : DETAILS DE CALCUL DES INDICATEURS DE RENTABILITES DU


PROJET ................................................................................................................................ XXII
XII

ANNEXE I
PROTOCOLE DE RECHERCHE

Thème : « ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE ET PROJETS


D'INVESTISSEMENT: CAS VOLA MAHASOA »

CONTEXTE:

La récurrence de crises politiques à conséquence sociale et surtout économique


caractérise les pays en voie de développement. Le secteur informel occupe une part importante
de l’économie, les entreprises de petites tailles choisissent de rester informelles pour maximiser
la rentabilité de l'activité. Par contre, celles qui se formalisent dans l'exercice de leur activité ne
peuvent s'assurer d'une croissance soutenue étant donné que les moyens financiers sont limités.
La recherche d'une croissance, c'est-à-dire l'élargissement de la clientèle et l'expansion de
l'activité ne peuvent s'opérer que par des efforts d'investissement.

REALITE CONTRADICTOIRE

Mais souvent, les études sur les projets d'investissement se limitent sur les perspectives
d’augmentation du chiffre d'affaires et des bénéfices sans améliorer la performance financière
par rapport à celle qui existe déjà. Le choix d'un projet d'investissement ne coïncide pas à la
recherche d'une meilleure performance financière.

PROBLEME

Un mauvais choix d'investissement détériore la performance financière d'une firme

PROBLEMATIQUE

Comment parvenir à un choix d’investissement contribuant à l’amélioration de la


performance financière de l’entreprise ? La présente étude essaie de mettre exergue l'impact
d'un projet d'investissement sur la performance financière. L'objet de l'étude est une petite
institution de microfinance qu'est "VOLA MAHASOA". Ce sont surtout les entreprises de
petites tailles qui sont confrontées à des choix d'investissement difficiles.

OBJECTIF GLOBAL

Identification de choix d’investissement à forte rentabilité


XIII

OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Connaitre les paramètres et indicateurs qui améliorent la performance financière


 Evaluer le poids de l'investissement sur la structure financière de l'entreprise

HYPOTHESES

 La performance dépend de la structure financière de l'entreprise


 Le retour sur investissement conditionne la performance financière

RESULTATS ATTENDUS

 Compréhension des éléments constituants le bilan, CDR et le plan de financement


 Meilleur détermination de la rentabilité d'un actif de l'entreprise
XIV

ANNEXE II
GUIDE D’ENTRETIEN

AVANT L’ENTRETIEN

• L’entretien préalable

 prise de rendez-vous,
 remise de documents (guide et fiche de poste),
 explication sur les différentes rubriques de la fiche.

PENDANT L’ENTRETIEN

1-Présentation de l’entreprise

 Pouvez-vous nous dire le statut juridique de Vola Mahasoa et le capital social ?


 Qui sont les principaux dirigeants de Vola Mahasoa ?
 Où se trouve le siège social de la société Vola Mahasoa ?
 Pouvez-vous expliquer l’historique de la société Vola Mahasoa ?
 Quelles sont les activités principales de la société Vola Mahasoa ?
 Quelle est la mission de Vola Mahasoa ?
 Pour quelles raisons Vola Mahasoa a choisi d’exercer son activité dans le Sud-Ouest de
Madagascar ?
 Quel est l’objectif de Vola Mahasoa ?

2-Produit

 Quels sont les différents types de produit Vola Mahasoa ?


 Sur quelle catégorie de clients proposez-vous ces types de produits ?
 Ces produits sont-ils qualifiés pour s’adapter dans un milieu quelconque de votre zone
d’activité ? pouvez-vous citer un éxemple ?

4- Les implantations

 Est-ce que Vola Mahasoa possède des filiales ou d’autres antennes ?


 Où se trouvent-elles ?
 Actuellement, combien d’agences Vola Mahasoa possède?

5- La gestion financière
XV

 Qui prend les décisions pour l’engagement des investissements ?


 Avez-vous défini un budget chaque année pour les investissements ?
 Sur quelles données vous vous basez pour choisir les investissements ?
 Procédez-vous aux appels d’offre pour choisir les fournisseurs ?
 Sur quelle mesure vous vous basez pour choisir les sources de financement ?
 Qui décide le choix de mode de financement au sein de Vola Mahasoa ?
 Pouvez-vous donner le processus d’élaboration du plan d’investissement ? et avez-vous
de plan de financement pour y subvenir ?
 Pouvez-vous nous donner de brèves explications sur l’organigramme de Vola
Mahasoa ?
 Quel est l’objectif du département finance de Vola Mahasoa ?
XVI

ANNEXE III
ORGANIGRAMME DE VOLA MAHASOA

Assemblée
Générale

Conseil d’Administration

Directeur Général

Directeur Général Adjoint

Directeur des Responsable Administratif et Contrôleur


Opérations Financier Interne

Chefs d’Unité

Agents de Crédit Comptable

Gardiens Chauffeur
XVII

ANNEXE IV
UNE PARTIE DU PLAN D’INVESTISSEMENT DE VOLA MAHASOA

ACQUISITION

Désignation Affectation Qté PU Montant Opbservation


01 pour le CAN et 01 pour les CAN pour le traitement des dossiers de
Ordinateur Desk top Tuléar 2 1 800 000 3 600 000 crédit
Moto de ville Tuléar 2 3 000 000 6 000 000
Tuléar,
Vélo Ankililoaka 4 300 000 1 200 000 01 Ankililoaka et 03 Tuléar
Photocopieuse Tuléar, diection 2 1 500 000 3 000 000
Un lot de meubles de bureau Bas Mangoky 1 2 000 000 2 000 000 Bureau Morombe
Coffre fort GM Bas Mangoky 1 3 000 000 3 000 000 Bureau Morombe
Total hors voiture 18 800 000
Voiture 4X4 marque Toyota Direction 1 80 000 000 80 000 000
98 800 000
XVIII

CESSION

Désignation Affectation Qté PU estimé Montant Observation


Ordinateur portable Direction 2 400 000 800 000 En marche mais écrans abimés
Imprimantes hors d'usage Direction 5 20 000 100 000 Hors d'usage
Moto de ville Tuléar 3 500 000 1 500 000 01 Ankililoaka et 02 Tuléar
En marche, comptablement amorti. Etat dégradé, charge d'entretien
Voiture 4X4 Toyota Direction 1 25 000 000 25 000 000 elevée
27 400 000
XIX

ANNEXE V
COMPTE DE RESULTAT DE VOLA MAHASOA
XX

ANNEXE VI
PRODUITS ET OOFFRE DE VOLA MAHASOA

Vola Mahasoa offre six types de prêt (crédit productif, crédit petit commerce, crédit avec
éducation, crédit stockage, crédit micro-entreprise et crédit location-vente-équipement). Des
services d’épargne seront proposés une fois l’agrément obtenu auprès de la CSBF. Les crédits
proposés en milieu rural et semi-urbain présentent un taux de 3,5% par mois sur le capital initial,
sur lequel une remise d’intérêt de 0,5% par mois est faite en cas de remboursement sans retard,
soit un taux effectif annualisé variant de 45% à 65% suivant le mode de remboursement (ou
50% à 75% si l’on tient compte de l’épargne de garantie) :

_ Le crédit productif : destiné à financer les activités de production agricole (cultures de rente
ou autres), il s’élève de 50 000 MGA (20 EUR) à 600 000 MGA (240 EUR) sur une durée de
3 à 12 mois. Les remboursements se font sur une ou plusieurs échéances en fonction des rentrées
de trésorerie des emprunteurs. Il s’agit d’un crédit de groupe dont la caution solidaire est
complétée par un fonds de garantie allant de 10 à 25% du montant du prêt, remboursable à
l’échéance s’il n’y a pas eu d’impayés.

_ Le crédit petit commerce : Il est essentiellement destiné à financer une activité commerciale
complémentaire à l’activité principale (agriculture) pour des montants de 100 000 MGA (40
EUR) à 600 000 MGA (240 EUR) sur une durée de 2 à 12 mois. Les garanties demandées sont
les mêmes que pour les crédits productifs.

_ Le crédit location-vente équipement (LVE) : Ce produit de leasing est destiné à financer


l’achat de matériel agricole. Les montants varient entre 2 000 000 MGA (770 EUR) et 5 000
000 MGA (1 900 EUR), remboursable en plusieurs échéances sur une période maximale de
deux ans. Le matériel appartient à Vola Mahasoa jusqu’au remboursement complet du prêt et
une garantie matérielle représentant 150% du montant du prêt est prise.

_ Le crédit Stockage a été mis en place depuis 2005 en collaboration avec la Maison des
Paysans (MdP) qui a mis en place un fonds de garantie actionnable à partir du premier MGA
d’impayé. Ce produit finance le stockage de plusieurs types de produits agricoles en vue
d’améliorer leurs conditions de commercialisation. Les montants varient de 60 000 MGA (24
EUR) à 10 000 000

MGA (4 000 EUR) à rembourser en une ou plusieurs échéances dans un délai variant de 1 à 5
mois. Les stocks constituent une garantie qui est complétée par la caution solidaire des paysans
XXI

utilisant le même grenier. Le taux d’intérêt effectif se situe entre 40 et 45%. Vola Mahasoa offre
également en zone urbaine des crédits avec éducation développés suivant la méthodologie
Freedom from Hunger mais dont le volet éducation a été abandonné depuis plusieurs années.
Ces crédits sont destinés à financer une activité de petit commerce urbain et s’adressent
uniquement à la clientèle féminine de Tuléar qui doit former des groupes de 5 personnes devant
à leur tour former des Associations de crédit de 3 groupes. La solidarité de la caution s’exerce
au niveau de l’association. Les montants s’échelonnent de 100 000 MGA (40 EUR) à 300 000
MGA (115 EUR) avec des remboursements hebdomadaires sur une durée de 4 mois. Le taux
d’intérêt est de 4% par mois sur le capital initial, avec une possibilité de remise d’intérêt de
0,5% par mois pour les clientes ayant remboursé leurs crédits sans retard. Le taux effectif global
s’établit à 100% environ (remise d’intérêt incluse).

Le crédit micro-entreprise s’adresse aux clients émergeants issus des groupes classiques de VM
et ayant une capacité de remboursement plus importante aussi bien en milieu rural qu’urbain.
La durée du prêt s’étale de 6 à 12 mois suivant qu’il s’agit d’un crédit milieu urbain ou rural
avec des remboursements bimensuels (urbain) ou mensuels (rural) pour les activités
commerciales. Pour les autres types d’activités les rythmes de remboursement d’adaptent au
cycle de l’activité. Les montants s’échelonnent de 300 000 MGA (115 EUR) à 5 000 000 MGA
(1 900 EUR) suivant le cycle de prêt et le milieu dans lequel le groupe évolue. La caution
solidaire est complétée par un dépôt de garantie de 10% du prêt ainsi qu’une garantie matérielle
individualisée équivalente à 100% du montant du prêt. Cette garantie est matérialisée par un
acte de vente à Vola Mahasoa. Le taux d’intérêt est de 3,5% par mois, avec possibilité de remise
d’intérêt de 0,5% par mois. Il en résulte un TEG de 45% à 65% (ou 50% à 75% si l’on tient
compte de l’épargne de garantie).
XXII

ANNEXE VII
DETAILS DE CALCUL DES INDICATEURS DE RENTABILITES DU PROJET

Exemple du véhicule :

 Calcul de la VAN

Années 1 2 3 4 5
CAHT 70 000 000 70 000 000 70 000 000 70 000 000 70 000 000
CV 28 000 000 28 000 000 28 000 000 28 000 000 28 000 000
CF hors amortissements 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000
Dotations aux amortissements 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000
RAI 11 000 000 11 000 000 11 000 000 11 000 000 11 000 000
IR 2 200 000 2 200 000 2 200 000 2 200 000 2 200 000
R net 8 800 000 8 800 000 8 800 000 8 800 000 8 800 000
Amortissement 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000
CAF d'exploitation 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000
Valeur résiduelle 22 000 000
Cash-flows 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 46 800 000
(1+i)-t 0,86 0,74 0,64 0,55 0,48
Cash-flows actualisés 21 379 310,34 18 430 439,95 15 888 310,30 13 696 819,23 22 282 089,12
CF cumulés 21 379 310,34 39 809 750,30 55 698 060,60 69 394 879,83 91 676 968,95
𝒌

𝑽𝑨𝑵 = − 𝑫₀ + (∑ 𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 )
𝒊=𝟏

VAN= - 80 000 000 + 91 676 968,95

VAN= 11 676 968,95 Ar

 Calcul de l’IP

𝒌
𝑪𝑭 × (𝟏 + 𝒓)−𝒌 𝑽𝑨𝑵
𝑰𝑷 = ∑ =𝟏+
𝑫𝟎 𝑫𝟎
𝒊=𝟏

IP= 11 676 968,95 / 80 000 000

IP= 1,146

 Calcul du Délai de récupération

Par interpolation, on aura :

Dr= = 4 + ((80 000 000 - 69 394 879,83)/ 22 282 089,12)

Dr= 4,476 année

 Calcul du TRI

Pour i = 21% :

Années 1 2 3 4 5
Cash-
Flows 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 46 800 000
(1+i)-t 0,82 0,67 0,55 0,45 0,37
Cash-flows
actualisés 20 327 868,85 16 662 187,58 13 657 530,81 11 194 697,38 17 315 965,02
CF
cumulés 20 327 868,85 36 990 056,44 50 647 587,24 61 842 284,63 79 158 249,64

Pour i = 22% :
Années 1 2 3 4 5
Cash-
Flows 24 800 000 24 800 000 24 800 000 24 800 000 46 800 000
(1+i)-t 0,83 0,68 0,56 0,47 0,39
Cash-flows 13 998
actualisés 20 495 867,77 16 938 733,69 953,47 11 569 383,03 18 043 425,95
CF 51 433
cumulés 20 495 867,77 37 434 601,46 554,93 63 002 937,96 81 046 363,90

En résumé :

T= 21% Cumul des cash-flows actualisés 81 046 363,90


T= TIR Cumul des cash-flows actualisés 80 000 000
T=22% Cumul des cash-flows actualisés 79 158 249,64

Par interpolation :

TRI= =21+ ((80 000 000 - 79 158 249,64) / (81 046 363,90 - 79 158 249,64))

TRI= 21,46%
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS ....................................................................................................................... i

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii

RESUME................................................................................................................................... iii

SOMMAIRE ............................................................................................................................. iv

LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................. v

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ viii

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1

CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE ............................................................................ 6

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE......................................................... 6

1.1- Généralité sur les institutions de microfinance .............................................. 6

1.1-1. Mission des institutions de microfinance ......................................................... 6

1.1-2. Objectifs des institutions de microfinance........................................................ 6

1.2- Situation de microfinances à Madagascar ...................................................... 7

1.3- Présentation de Vola Mahasoa ...................................................................... 8

1.3-1 Renseignements sur Vola Mahasoa .................................................................. 9

1.3-2 Son historique ................................................................................................. 10

1.3-3 Son statut juridique, sa mission et ses valeurs ................................................ 10

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE .................................................................................. 12

2.1- Les investissements .................................................................................... 12

2.1-1. Définition ........................................................................................................ 12

2.1-2. Les décisions d’investissement ....................................................................... 12

2.1-3. Les étapes d’investissement............................................................................ 13

2.2- Les paramètres d’investissement ................................................................. 13

2.2-1. Approfondissement de l’étude axée sur les cash-flows : ................................ 14

2.2-2. Aspect fiscal et juridique : .............................................................................. 15


2.3- La performance financière .......................................................................... 15

SECTION 3 : METHODE DE COLLECTE DE DONNEES .............................................. 18

3.1- Collecte des données primaires ................................................................... 18

3.1-1. Les étapes de collecte des données ................................................................. 18

3.1-2. Les informations collectées ............................................................................ 19

3.1-3. Détails sur les informations obtenues ............................................................. 20

3.2- Collecte des données secondaires ............................................................... 22

3.2-1. Les étapes de collecte de données .................................................................. 22

3.2-2. Les informations obtenues .............................................................................. 23

3.3- Limites et difficultés rencontrées ................................................................ 24

CHAPITRE II : RESULTATS ................................................................................................. 25

SECTION 1 : LES INDICATEURS DE PERFORMANCE................................................ 25

1.1- Qualité du portefeuille : .............................................................................. 25

1.2- Rentabilité : ............................................................................................... 26

1.3- Levier : ...................................................................................................... 28

SECTION 2 : PROJET D’INVESTISSEMENT DE VOLA MAHASOA .......................... 29

2.1- Le plan d’investissement de vola mahasoa .................................................. 29

2.1-1. Processus d’élaboration du plan d’investissement chez VM.......................... 29

2.1-2. Projet d’investissement de Vola Mahasoa ...................................................... 29

2.2- Analyse de besoin en fonds de roulement .................................................... 30

2.3- Etude de financement du projet d’investissement ........................................ 33

2.3-1. L’autofinancement ........................................................................................ 33

2.3-2. Le financement par emprunt ........................................................................ 33

2.3-3. Le financement par crédit-bail ..................................................................... 36

SECTION 3 : LA DECISION DE VM SUR LE FINANCEMENT DU PROJET .............. 37

3.1- Le critère du décaissement réel actualisé ..................................................... 37

3.2- Choix final de Vola Mahasoa ...................................................................... 37


CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION ................................................. 39

SECTION I : DISCUSSION ET REFERENCEMENT AUX HYPOTHESES ................... 39

1.1- Discussions sur les indicateurs de performance de Vola Mahasoa relatives à la


première hypothèse. ............................................................................................. 39

1.1-1. Discussions sur la qualité du portefeuille. ...................................................... 39

1.1-2. Discussions sur la rentabilité .......................................................................... 41

1.1-3. Discussions sur les leviers financiers ............................................................. 42

1.2- Discussions sur le projet d’investissement de Vola Mahasoa relative à la


deuxième hypothèse. ............................................................................................ 43

1.2-1. Discussion sur le plan d’investissements de VM. .......................................... 43

1.2-2. Les indicateurs de rentabilité d’un projet. ...................................................... 44

1.3- Discussion sur l’étude de financement du projet d’investissement ............... 46

SECTION 2 : EVALUATION DE LA GESTION FINANCIERE DE VOLA MAHASOA


.............................................................................................................................................. 48

2.1- Forces ........................................................................................................ 48

2.2- Faiblesses .................................................................................................. 48

2.3- Opportunités .............................................................................................. 49

2.4- Menaces ..................................................................................................... 49

SECTION 3 : RECOMMANDATION ................................................................................ 50

3.1- Maintien des points forts sur la gestion financière. ...................................... 50

3.1-1. Amélioration des indicateurs de performance. ........................................... 50

3.1-2. Renforcement des études de projet .............................................................. 51

3.1-3. Amélioration des forces internes et externes de VM. ................................ 51

3.2- Solutions pour choisir le mode financement le plus rentable et pour éviter les
défaillances internes et externes. .......................................................................... 52

3.2-1. Choisir le mode de financement le plus rentable ....................................... 52

3.2-2. Solutions pour éviter les défaillances internes et externes ....................... 53

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 54


BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... X

LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................... XI

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