BARKA Djamal Abd Ennasser

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de La Recherche Scientifique


Université Université Mohamed Boudiaf - M'sila
Faculté de mathématique et Informatique
Département Informatique

Mémoire de fin de cycle


En vue de l’obtention du diplôme de Master en informatique

Thème

développement d’un système d’information de


gestion financière de l'entreprise

Réalisé par : Dirigé par :


BARKA Djamal abd ennasser MME MELIOUH Amel
SERRAI Nawal

PROMOTION 2021-2022
1
‫الملخص‬
‫ حيث يكون للمؤسسة عمالئها و البائعين لها و الممولين أيضا‬،‫ قدمنا مشروعا في إطار االدارة المالية للمؤسسة‬، ‫في هذه المذكرة‬
‫ ولكي تتم هذه المعامالت المالية بنجاح وسهولة طورنا هذا‬,‫حيث تربطهم عالقة بهم كبيع و شراء المنتجات واالستثمار أيضا‬
‫ فأوال ندخل جميع‬,‫ العمالء و المستثمرين ومعامالتهم‬،‫النظام الذي يسمح بتخزين البيانات و المحافضة عليها التي تخص البائعين‬
‫ ثم ادخال بيانات كل واحد يتعامل مع المؤسسة و تحديد معاملته‬،‫المعومات الخاصة بالمواد االولية و المنتجات داخل هذا النظام‬
.‫ وتخزن المعلومات في النظام لالستفادة منها الحقا‬،‫ فبعد كل عملية تجهز فاتورة خاصة بالعملية‬.‫كل مرة‬

.‫ التعامالت الماية‬،‫ ربحية الشركة‬،‫ االصول المتداولة‬،‫ المراقبة المالية‬،‫ ادارة مالية‬،‫ نظام معلوماتي‬:‫الكلمات المفتاحية‬

Abstract
In this thesis, we have presented a project in the financial management of the company that owns
its customers, sellers and financiers, who deal with the company for the purchase and sale of
products, as well as for investments. In order for these financial operations to be carried out
successfully and easily, we have developed this system which makes it possible to store and
maintain data relating to vendors, customers, investors and their transactions with the company.
First, we enter all the raw material and product information into this system, and then we enter the
data of everyone who deals with the company. After each operation, an invoice is prepared for the
operation and the information is stored in the system for later use.
Keywords: information system, financial management, management control, current assets,
company profitability, financial operations.

Résumé
Dans ce mémoire, nous avons présenté un projet dans la gestion financière de l’entreprise qui
possède ses clients, vendeurs et financiers, qui traitent avec l'entreprise pour l'achat et la vente de
produits, ainsi que pour les investissements. Afin que ces opérations financières soient effectuées
avec succès et facilement, nous avons développé ce système qui permet de stocker et de conserver
les données relatives aux vendeurs, clients, investisseurs et leurs transactions avec l'entreprise.
Tout d'abord, nous entrons toutes les informations sur les matières premières et les produits dans
ce système, puis nous entrons les données de chacun qui traite avec l'entreprise. Après chaque
opération, une facture est préparée pour l'opération et les informations sont stockées dans le
système pour une utilisation ultérieure.
Mots-clés: système d'information, gestion financière, contrôle de gestion, actif circulant,
rentabilité de l'entreprise, opérations financières.

2
REMERCIEMENTS
Nous ne saurions commencer ce travail sans rendre grâce et remercier Dieu le tout
puissant, qui nous a accordé la santé et le courage nécessaire durant ces années
d’études ainsi qu’à la réalisation de ce mémoire.

Nous souhaitons adresser nos remercîments les plus sincères aux personnes qui, de
près ou de loin, ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce
mémoire.

Ces remerciements vont d’abord à MME MELIOUH Amel pour son encadrement de
qualité tout au long de la réalisation de ce mémoire, sa disponibilité et sa
compréhension envers notre personne. Ces connaissances et ces conseils nous ont
été d’une aide précieuse. Recevez nos plus hautes reconnaissances.

Nos remerciements vont à tout le corps professoral et administratif de la faculté


qui déploient de grands efforts pour assurer aux étudiants une formation de qualité.

Nous remerciements vont aussi à tous les membres du jury qui ont accepté d’avoir
pris le temps et d’évaluer ce travail. Qu’ils trouvent ici nos considérations les plus
sincères.

Sans oublier nos parents pour leur énorme soutien et sacrifice tout au long de
notre vie.

Enfin, nous adressons nos sincères remerciements à tous nos proches et amis, qui
nous ont toujours encouragés au cours de la réalisation de ce mémoire de fin
d’étude.

3
DEDICACE
Nous dédions ce travail à nos très chers parents qui nous ont toujours

soutenus à travers leurs sacrifices, leurs efforts, leurs amours inconditionnels et

tous moyens qu’ils ont mis en place pour notre éducation et notre réussite.

Recevez à travers ce travail une profonde gratitude et reconnaissance.

Une dédicace à nos bien aimé frères et sœurs pour leur soutiens

émotionnels sans faille, à nos amis et tout proche dont leur aide nous ont
permis

de franchir une étape de notre vie.

4
Sommaire
Introduction générale………………………………………………………………………..…06

Chapitre 01 : La gestion financière de l'entreprise et le développement financier………...08

1. Définition de la gestion financière………………………………………………………09


2. Origine de la gestion financière…………………………………………… ...…………10
3. Principes de la gestion financière…………………………………………………….….11
4. Les objectifs économiques de la gestion financière………………………….……….…13
5. Les outils de gestion financière……………………………………………….…………14
6. L'environnement financier et l'objet de la gestion financière ………………… ….…….15
7. Les rôles de la gestion financière……………………………………… ……...……...…17
8. Le cycle financier de l'entreprise………………….……………………………….…….17
9. Gestion financière dans les organisations………………………. ..…………….……….19
10. La gestion financière selon la taille de l’entreprise………………………………….…..21

Chapitre 02 : Analyse de l’information financière……………………………………...……24

1. Définitions l'information financière……………………… ……………..……………….25


2. L'objectif d'une information financière…………………………………...……………....26
3. La lisibilité de l’information financière…………………………….….………………....29
4. La communication financière……………………………………….….…………….......30
5. la structure financière……………………………………….…………..….. …………...33
6. Les déterminants de la structure financière………………….………………….………..35
7. Les effets de la structure financière………………………….………………….………..38

Chapitre 03 : Analyse et conception…………………………...………………………………45

1. Présentation du modèle 46
2. Elaboration du modèle …………………………………………………………………..46
3. Définition d'UML………………………………………………………………………..47
4. Les diagrammes UML…………………………………………………………………...47
5. Les avantages et les inconvénients d'UML………………………………………………48
6. Analyse des besoins…………………………………...…………………………………49
7. Diagramme de classe …………………………………………………………………....53
8. Diagramme de séquence …………..…………………………………………………….56
9. Modèle relationnel……………………………………………………………………….64

5
Chapitre 04 : Réalisation et Mise en œuvre……………………………………………….......69
1- Langages de programmation………………………………… ...…………………….. 70
2- Présentation de quelques interfaces…………………………………………..………….74
Conclusion générale…………………………………………………………………..………. .84
Bibliographies………………………………………………………………………………...... 86

6
Introduction générale

L’information a toujours été utile pour l’homme, et même souvent indispensable pour la bonne
organisation de sa vie. Mais ce n’est pas seulement l’information dont il a besoin qui lui parvient,
il doit pouvoir trier parmi ces multitudes d’informations ceux qui le concerne. De cette même
façon, dans l’entreprise, l’information qui attire l’attention de tous les acteurs est l’information
comptable et financière. L’information financière qui fait toujours l’actualité, est la matière
première servant aux entreprises. Cette information provient de toutes les opérations que
l’entreprise entreprend (les opérations d’exploitations, de financements ou d’investissements). Ces
différents aspects poussent l’entreprise à lui accorder une attention particulière, en mettant en place
des moyens pour recueillir, saisir et traiter ces informations et les diffuser à ses différents
utilisateurs. Une fois ces informations traitées, elle doit pouvoir juger de la santé notamment
financière de l’entreprise.

On remarque dans ses dernières années une multiplication des utilisateurs de l’information
financière. Des besoins croissants d’informations des utilisateurs proviennent du fait qu’ils
participent d’une manière ou d’une autre à la vie de l’entreprise. Ainsi, il peut s’agir des
actionnaires qui veulent savoir si les montants qu’ils ont investis procurent les avantages qu’ils
attendent, l’Etat qui oblige les entreprises à produire des informations financières ou
l’administration fiscale pour déterminer les bases d’imposition

La gestion financière constitue un ensemble de méthodes d'analyse et d'outils opératoires qui


permettent aux entreprises et autres organisations de s'assurer une insertion efficace dans leur
environnement financier.

Les entreprises évoluent en effet dans un espace financier qui leur offre des instruments et des
possibilités d'action spécifiques, mais qui les soumet aussi à des contraintes drastiques.

C'est ce qui permet de définir d'abord l'objet de la gestion financière ou de la finance d'entreprise
par référence à ces opportunités et à ces contraintes suscitées par l'environnement financier.

La gestion financière est un processus dont l’objectif fondamental est l’optimisation des avantages
financiers et économiques d’un investissement. Bien que considérée et gérée comme un processus,
la gestion financière repose sur de nombreux processus, notamment la comptabilité financière, la
7
comptabilité de la gestion (et des coûts), la comptabilité de l’actif, la comptabilité de caisse et la
comptabilité des marchés monétaires, l’établissement de rapports financiers, les contrôles internes
et la vérification interne des comptes, étant entendu qu’il incombe à la vérification externe des
comptes de faire rapport et d’exprimer une opinion sur la situation et la performance financières
présentées dans les rapports de vérification interne.

Chacun de ces processus, y compris la gestion financière proprement dite, comporte des sous-
processus et des techniques intrinsèques, notamment la gestion, les prévisions, la planification
stratégique, la planification et la budgétisation, l’organisation, les achats, les décaissements, le
contrôle et les communications.

8
CHAPITRE 01

La gestion financière de
l'entreprise et le
développement financier

9
Introduction
La gestion financière constitue un ensemble de méthodes d'analyse et d'outils opératoires qui
permettent aux entreprises et autres organisations d'assurer une insertion efficace dans leur
environnement financier. Les entreprises évoluent en effet dans un espace financier qui leur offre
des instruments et des possibilitésd'action spécifiques, mais qui les soumet aussi à des contraintes
drastiques. C'est ce qui permet de définird'abord l'objet de la gestion financière ou de la finance
d'entreprise par référence à ces opportunités et à ces contraintes suscitées par l'environnement
financier.

En effet, le contenu et les termes des problèmes financiers que l'entreprise doit affronter, ainsi que
le typede solutions qu'elle peut leur apporter, sont manifestement liés aux caractéristiques de son
environnement financier ainsi qu'à ses caractéristiques propres.

Par exemple, si une entreprise est mal gérée, risque à tout moment de se retrouver en situation
d'insolvabilité, ce qui se traduirait par une cessation de son activité et une mise en liquidation. On
entend par insolvabilité, l'incapacité qu'aurait une entreprise à s'acquitter à un moment donné d'une
dette par manque de liquidité. Cette situation peut arriver à toute entreprise qui ne prend pas
suffisamment conscience de l'importanced'une gestion saine de ses finances, et ce, même dans le
cas où elle connaît une bonne activité économique.

Ainsi, toute entreprise, doit traiter des problèmes de gestion financière chaque fois qu'elle
effectue ou envisage une opération qui exige l'acquisition, la détention ou la cession de monnaie
et de titres. En conséquence, toute entreprise insérée dans une économie où circulent de la monnaie
et d'autres créances se trouve confrontée aux opportunités et aux contraintes de la finance et doit
donc mettre en place des procédures appropriées de gestion financière.

1. Définition de la gestion financière

Pour un particulier, la gestion financière est assez simple : elle consiste à équilibrer ses dépenses
et ses recettes, à épargner si possible, et à surveiller son compte en banque. Pour une entreprise, la

10
gestion financière se focalise sur les aspects financiers d'un projet de dépense ou d'investissement
en fonction de la rentabilité espérée, et sur l'analyse de ses résultats vus sous l'angle financier.

Pour une entreprise financière comme une banque ou un fonds d'investissement, la gestion
financière consiste à gérer la trésorerie, les flux d'encaissements et de décaissements, les
investissements, les crédits octroyés et les échéances des remboursements d'emprunt. La gestion
financière implique la prévision de cash-flow et de dépenses incompressibles, la budgétisation, et
enfin le contrôle en cours d'exécution puis a posteriori, et on peut aussi dire que La gestion
financière est la discipline qui traite de la gestion des ressources financières d'une entreprise, en
prêtant attention à sa rentabilité et à sa liquidité.

La gestion financière a en effet un champ d'action très large au sein de l'entreprise. Ainsi, il est en
charge des mouvements clés de l'entreprise. Elle est en charge de l'organisation, de la planification,
de la direction et du contrôle des ressources financières appartenant à l'entreprise.

Pour qu'il touche à cela, toutes les décisions d'investissement, de financement, ainsi que les
décisions concernant les distributions de dividendes. Dès lors, le rôle que vient jouer la gestion
financière au sein de l'entreprise s'avère fondamental. La pérennité dans le temps de toute
organisation d'entreprise en dépend.

Ce qui précède est très compréhensible, car la ressource monétaire est une source clé au sein de
toute entreprise. Bref, rappelons que la finance et l'administration financière partagent des
fonctions et des objectifs. Et que les éléments de gestion financière appartiennent à la branche de
la finance.[1]

2. Origine de la gestion financière

L'origine ou la naissance de l'administration financière se trouve essentiellement dans la révolution


dite industrielle. Avec l'émergence de cet événement historique, les entreprises avaient un besoin
crucial d'une équipe adéquate de personnes. C'est-à-dire avec un certain département qui gère les
ressources financières de l'entreprise avec des critères spécifiques pour garantir sa plus grande
rentabilité. [2]

11
3. Principes de la gestion financière

Il est utile d’identifier une série de principes de bonnes pratiques pouvant servir de norme dans
l’élaborationde systèmes appropriés de gestion financière. Ces principes offrent un guide de
haut niveau aux administrateurs et aux cadres supérieurs pour les aider à s’assurer de ce que leur
organisation utilise les fonds de manière efficace et que le personnel travaille de manière
appropriée.

3.1. La cohérence

Les politiques et les mécanismes financiers d’une organisation doivent être cohérents au fil du
temps. Cela favorise l’efficacité des opérations et la transparence, particulièrement dans la
préparation de rapports financiers. Cela ne signifie pas que les mécanismes ne peuvent pas être
affinés pour répondre aux besoinsd’une organisation qui évolue. Des méthodes incohérentes dans
la gestion financière pourraient être un signede ce que la situation financière est manipulée.

3.2. L’obligation de rendre compte

L’organisation doit e expliquer à toutes les parties prenantes, y compris les bénéficiaires, la
manière dont les ressources ont été utilisées et le résultat atteint. Toutes les parties prenantes ont le
droit de savoir comment leurs fonds et leur autorité ont été utilisés. Les organisations ont un devoir
opérationnel, moral et légal d’expliquer leurs décisions et leurs actions ainsique de soumettre
des rapports financiers pour vérification.

3.3. La transparence

L’organisation doit faire preuve d’ouverture sur ses activités en mettant à la disposition des parties
prenantesconcernées les informations sur ses activités et projets. Cela inclut l’élaboration en
temps opportun de rapports financiers complets rendus accessibles aux parties prenantes, y
compris les bénéficiaires. Si uneorganisation n’est pas transparente, elle donne alors l’impression
qu’elle a quelque chose à cacher.

12
3.4. La viabilité

Afin d’être financièrement viables, les dépenses d’une organisation doivent être équilibrées par
rapport aux rentrées des fonds, aussi bien aux niveaux opérationnels que stratégiques. La viabilité
est une mesure de la continuité et de la sécurité financière de l’organisation. Les administrateurs et
les gestionnaires devraient élaborer une stratégie financière pour démontrer comment ils comptent
remplir les obligations financières et réaliser le plan stratégique de l’organisation.

3.5. L’intégrité

Au sein de l’organisation, les personnes doivent agir avec honnêteté et bienséance. Les
gestionnaires et les membres de la direction serviront de guides, notamment, en respectant la
politique et les procédures et en faisant part de tout intérêt personnel qui puisse entrer enconflit
avec leurs activités officielles. L’intégrité des documents et des rapports financiers dépend de
l’exactitude et de l’exhaustivité des documents financiers.

3.6. La gestion

Une organisation doit prendre bon soin des ressources financières qui lui sont confiées et veiller à ce
qu’elles soient utilisées pour l’objectif prévu – c’est ce qu’on appelle la gestion financière. L’instance
dirigeante (par ex. le Conseil d’administration) en a la responsabilité absolue. En pratique, les
gestionnaires accomplissent une bonne gestion financière à travers une planification stratégique
minutieuse, une évaluation des risques financiers ainsi que par la mise en place de mécanismes et
contrôles adéquats

3.7. Les normes comptables

Les normes comptables sont un terme utilisé pour désigner le cadre normatif des lignes directrices
pour la comptabilité financière. Il s’agit des conventions et des règles suivies par les comptables
dans l’enregistrement et le résumé des transactions ainsi que dans la préparation des états financiers.
Le système de tenu des registres et des documents financiers doit être conforme aux principes
et aux normes de comptabilité internationalement reconnus. [3]

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4. Les objectifs économiques de la gestion financière

La plupart des ouvrages et autres publications modernes relatives à la gestion financière assignent
à cettediscipline un but fondamental : assurer la maximisation de la valeur de l'entreprise ou encore la
maximisation dela richesse de ses propriétaires, les formulations proposées subissent parfois des
adaptations pour tenir compte du cadre précis de l'entreprise.

Ainsi, on parlera de la maximisation de la richesse des actionnaires pour les sociétés par actions et de
la maximisation du cours coté lorsque les titres représentatifs du capital sont négociés en bourse.
Mais, au-delà des nuances, la référence à la maximisation de la valeur et de la richesse apparaît comme
un élémentintégrateur de la finance moderne.

Cependant, à cause de sa généralité même, cette référence à la richesse et à la valeur doit être précisée
sur trois de ses implications majeures, pour conduire à une formulation claire et distincte des
missions de la gestion financière.

4.1. La maximisation du profit

C’est l’objectif principal de la gestion financière. Le directeur financier s’efforce d’obtenir un


profit optimal dans le cours des affaires à court et à long terme. Il doit essayer d’atteindre des
profits aussi élevés que possible. L’entreprise réalise un bénéfice décent à long terme si le directeur
financier prend les bonnes décisions en utilisant les différentes méthodes et outils disponibles.

4.2. La maximisation de la richesse

La maximisation de la richesse consiste à faire gagner un maximum de richesse aux actionnaires.


Ainsi, le directeur financier essaie de donner un maximum de dividendes aux actionnaires. La
déclaration de dividende et la politique de distribution sont décidées par la direction financière en
tenant compte de la performance de l’entreprise. Meilleure est la performance, plus la valeur
marchande des actions est élevée.

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4.3. Estimation correcte des besoins financiers

Cela signifie que le directeur financier serait en mesure d’estimer les besoins financiers de
l’entreprise. Il doit être en mesure de calculer le financement nécessaire pour démarrer et gérer
l’entreprise. Sinon, il y aura une pénurie ou un excédent de financement.

4.4. La mobilisation des ressources nécessaires

La mobilisation des finances est un objectif important de la gestion financière. Cela nécessite
d’utiliser efficacement les sources de financement. Le directeur financier peut gérer diverses
sources de fonds telles que les actions, les obligations. Il en décide après avoir estimé les besoins
financiers.

4.5. Utilisation appropriée des finances

Le directeur financier doit faire une utilisation optimale des finances. Cela peut être fait en utilisant
divers outils financiers comme la gestion des créances, une politique de paiement efficace en main
et une meilleure gestion des stocks.

4.6. Maintien d’un flux de trésorerie adéquat

Le directeur financier doit s’assurer qu’il existe un approvisionnement régulier en liquidités dans
l’entreprise. Il doit pour cela surveiller de près toutes les entrées et sorties de trésorerie, réduisant
ainsi les cas de sous-versement et de débordement de trésorerie. Une trésorerie saine améliore les
chances de survie et de réussite de l’entreprise.

4.7. Création de réserve

Plus les réserves seront élevées, plus il sera facile pour l’entreprise de surmonter les périodes
difficiles. La société devra avoir une politique de distribution de dividendes optimale qui l’aidera
à se constituer des réserves sur l’année. Elle doit aussi garder les bénéfices en réserve.

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Les réserves peuvent être utilisées pour l’expansion de l’entreprise et pour surmonter l’incertitude.
Si vous n’en avez pas, vous risquez de vous endetter et la seule solution qui vous restera sera le
rachat de crédit

4.8. Le capital

Cela comprend l’évaluation des risques, la mesure du coût du capital et l’estimation des avantages
d’un projet particulier. Les gestionnaires sont chargés de décider comment les fonds disponibles
doivent être investis dans des actifs fixes ou courants pour obtenir les meilleurs rendements
disponibles.

Le but de toute entreprise est d’effectuer des investissements de manière à ce que les rendements
soient supérieurs au coût de financement. En résumé, la gestion financière réduit le coût du
financement, garantit une disponibilité suffisante des fonds et une utilisation efficace des fonds. [4]

5. Les outils de gestion financière

Il existe de nombreux outils, qui ne sont pas nécessairement financiers, pouvant être utilisés
par les gestionnaires contribuant à l’utilisation de bonnes pratiques dans le domaine de la
gestion et du contrôle financier. Nous pouvons identifier ces outils dans chacune des quatre
fonctions de la gestion financière.

5.1. La planification

La planification est fondamentale au processus de gestion et suppose de prévoir la préparation de


l’avenir. Lors de l’élaboration d’un plan, les gestionnaires devront envisager plusieurs alternatives
possibles et faire un certain nombre de choix ou prendre certaines décisions. La planification doit
toujours précéder la miseen œuvre.

Les outils : plan stratégique, plan de développement, plan d’activité, budgets, plans de travail,
prévision n de flux de trésorerie, étude de faisabilité, etc.

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5.2. L’organisation

Les ressources de l’organisation, le personnel et les volontaires, les véhicules, les biens, l’argent
doivent êtrecoordonnées pour garantir la mise en œuvre du plan général. Il est nécessaire de clarifier
quelles activités et responsabilités doivent être engagées, quand et par qui.

Les outils : constitution, organigrammes, diagramme de flux, description des fonctions, codes
comptable, manuels financiers, budgets, etc.

5.3. Le contrôle

Un système de contrôles, de freins et contrepoids est primordial pour veiller sur la bonne
application desprocédures et des ressources au cours de la mise en œuvre du projet/ programme.
Les outils : budgets, pouvoir déléguer, procédures d’approvisionnement, réconciliation, audit
interne et externe, registre des actifs immobilisés, politique en matière de véhicule, d’assurance,
etc.

5.4. La surveillance

Il s’agit de fournir régulièrement et en temps opportun des informations aux gestionnaires et


parties prenantes dans l’objectif de contrôle. La surveillance signifie la comparaison de la
performance réelle avec les plans pour évaluer l’efficacité de ceux-ci, identifier les faiblesses à
un stade précoce et prendre, le caséchéant, des mesures correctives.

Les outils : rapports d’évaluation, rapports de contrôle du budget, rapports de flux de trésorerie,
états financiers, rapports de projet, rapports des donateurs, rapports d’audit, rapports
d’évaluation, etc. [5]

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6. L'environnement financier et l'objet de la gestion financière
En première analyse, l'espace financier qui environne l'entreprise constitue un ensemble de
processus relatifs à la création, la conservation et la circulation de monnaie et d'autres actifs
financiers. Cependant, la monnaie et les autres actifs, ne constituent qu'une des manifestations de
systèmes financiers complexes qui mettent plus largement en jeu cinq ensembles de composantes
nettement identifiées.

En premier lieu, le système financier englobe une masse d'instruments correspondant à une gamme
d'actifs multiformes. Ces actifs constituent des titres financiers, c'est-adire des documents
représentatifs de droits de propriété ou de droits de créance, détenus par une personne sur une autre
personne. Quelle que soit leur forme matérielle ou immatérielle, quelle que soit l'identité de la
personne qui les émet et de celle qui les détient, quelle que soit la nature précise des droits qui leur
sont attachés, les actions, les obligations, les bons, les billets de trésorerie, les avoirs en monnaie
et de multiples autres titres de créance ou de propriété, relèvent d'une telle définition.

Celle-ci permet également de caractériser les opérations financières comme des opérations qui se
traduisent par la création, l'acquisition, la détention ou la cession de titres financiers.

En deuxième lieu, le système financier met en cause des agents spécialisés, à titre exclusif ou
principal, dans la réalisation d'opérations financières et qui peuvent donc être caractérisés comme
des institutions financières.

C'est par exemple le cas pour les banques, les organismes d'épargne, les sociétés financières, les
intermédiaires spécialisés dans les transactions boursières...

En troisième lieu, la circulation des titres financiers converge vers des canaux et vers des marchés
d'actifs financiers sur lesquels se nouent des transactions qui les mettent en circulation. Certains
de ces marchés assurent un rôle de financement de l'ensemble de l'économie (c'est le cas des
marchés boursiers) ; d'autres ont essentiellement un rôle de refinancement des institutions
financières et leur sont réservés à titre exclusif ou principal (c'est le cas des marchés monétaires et
hypothécaires) ; d'autres enfin interviennent dans la couverture des risques financiers (c'est le cas
des marchés d'options et des marchés de contrats financiers à terme ou « futurs »).

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En quatrième lieu, l'ensemble des transactions financières et l'activité des institutions et des
marchés sont régis par des dispositifs juridiques et techniques qui définissent les règles formelles
de la pratique financière. Ces dispositifs qui visent à organiser et à réguler les comportements
financiers affectent une diversité et une complexité saisissantes. Ils englobent aussi bien les
dispositions relatives au contrôle du crédit et à l'organisation des professions bancaires, que les
règles professionnelles énoncées par les associations de courtiers en valeurs mobilières, la fiscalité
relative aux produits des placements, ou les conditions d'ouverture de tel ou tel marché.

Enfin, les comportements financiers sont aussi, et peut-être principalement, déterminés par
l'intervention de certaines variables de régulation fixées sur des marchés spécialisés. L'ensemble
de ces variables qui influencent l'action des opérateurs inclut par exemple les taux d'intérêt qui
règlent les rapports entre prêteurs et emprunteurs, les taux de change qui règlent les échanges entre
monnaies nationales, les cotations qui fixent les prix des actifs financiers faisant l'objet de
transactions. [7]

7. Les rôles de la gestion financière


La plupart des ouvrages et autres publications modernes relatives à la gestion financière assignent
à cette discipline un but fondamental : assurer la maximisation de la valeur de l'entreprise ou encore
la maximisation de la richesse de ses propriétaires.

Les formulations proposées subissent parfois des adaptations pour tenir compte du cadre précis de
l'entreprise. Ainsi, on parlera de la maximisation de la richesse des actionnaires pour les sociétés
par actions et de la maximisation du cours coté lorsque les titres représentatifs du capital sont
négociés en bourse.

Mais, au-delà des nuances, la référence à la maximisation de la valeur et de la richesse apparaît


comme un élément intégrateur de la finance moderne. Cependant, à cause de sa généralité même,
cette référence à la richesse et à la valeur doit être précisée sur trois de ses implications majeures,
pour conduire à une formulation claire et distincte des missions de la gestion financière.

La maximisation de la valeur exige d'abord que le patrimoine soit engagé dans des pro jets
d'investissement qui le valorisent grâce à leur rentabilité future ; à cet égard, la gestion financière
doit s'assurer de la qualité et du niveau des performances réalisées par l'entreprise dans ses
différents projets et activités. En outre, la maximisation de la valeur impliqué sa protection et sa
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conservation ; aussi la gestion financière a-t-elle pour mis soin d'éviter la dissipation du patrimoine
à l'occasion d'une faillite et doit-elle veiller au maintien de la solvabilité ou de l'équilibre financier
de l'entreprise.

Mais le risque de faillite ne constitue qu'une forme particulière du risque financier. En effet,
l'entreprise est exposée à des risques multiples liés à l'instabilité de son environnement financier ;
il revient alors à la gestion financière de mettre en place les instruments de couverture appropriés
pour assurer la protection adéquate contre ces risques.

7.1. La maximisation de la valeur de l'entreprise

La gestion financière s'attache en premier lieu à la maximisation de la valeur de l'entreprise. or


cette valeur ne peut être seulement appréciée par rapport au patrimoine ou à la richesse présents
accumulés par l'entreprise. Elle doit également être analysée par référence aux projets et activités
futures dans lesquels le patrimoine est et sera engagé.

En effet, la richesse accumulée par l'entreprise à une date donnée ne constitue qu'un des éléments
qui permettent d'apprécier sa valeur. Celle-ci doit tenir compte également des résultats attendus
dans le futur, grâce à la mise en œuvre du patrimoine accumulé.

En d'autres termes, la valeur est une valeur d'anticipation : elle correspond à la valeur actuelle que
l'on peut attacher aux revenus futurs attendus des activités de l'entreprise. C'est la raison pour
laquelle la valeur est inséparable de la qualité des projets dans lesquels le patrimoine est engagé.

7.2. Le maintien du niveau des performances financières

La gestion financière doit veiller au maintien des performances de l'entreprise à un Niveau


satisfaisant. Les formulations théoriques de la finance d'entreprise énoncent même un principe de
maximisation des résultats. Mais la plupart des formulations opératoires se bornent à préconiser la
recherche d'un niveau de résultats satisfaisant à moyen et long terme.

La recherche d'un certain niveau de résultats traduit autant une contrainte majeure subie par
l'entreprise que le choix délibéré de ses propriétaires et dirigeants.

En effet, l'entreprise met en œuvre des ressources coûteuses. Elle doit ainsi rémunérer différents
partenaires qui lui confient ces ressources en prélevant ces rémunérations sur le produit de son

20
activité. La gestion financière doit donc vérifier d'abord que l'activité est assez efficace pour
sécréter les produits qui permettront de rémunérer les apporteurs de ressources et, le cas échéant,
pour assurer la restitution de ces ressources. Ainsi, dans le cas d'un emprunt, les responsables
devront s'assurer que les ressources financières obtenues seront utilisées dans des conditions
suffisamment efficaces pour permettre le versement par l'entreprise des intérêts prévus et des
remboursements, aux échéances convenues avec le prêteur.

7.3. La maîtrise des risques financiers

La maîtrise des risques financiers constitue le troisième impératif majeur assigné à la gestion
financière. Selon une formulation générale, le risque lié à un actif, à un ensemble d'actifs
diversifiés et donc à une entreprise, peut être défini par référence à la variabilité anticipée des
résultats qu'ils sont susceptibles d'assurer. Cette notion générale du risque est fondée sur la prise
en compte de l'instabilité ou de la volatilité attendues des performances financières futures

8. Le cycle financier de l'entreprise


L'activité financière de l'entreprise se décompose en trois cycles. Le premier, le cycle
d'exploitation, concerne la production de biens et de services mis sur le marché. Le second, le cycle
d'instis sèment, permet à l'entreprise de disposer d'équipements et de les renouer afin d'assurer le
cycle de production. Enfin, un troisième, le cycle des opérations financières, assure la liaison entre
les deux premiers cycles en mettant à la disposition de l'entreprise les ressources financières
nécessaires tant à court qu'à long terme pour assurer la régularité et actuellement la croissance de
la production de l'entreprise.

8.1. Cycle d’investissement


Le cycle d’investissement est un cycle long qui retrace le parcours du matériel acheté à partir de
l’achat jusqu’à son règlement. Il permet d’estimer les besoins en financement existants et
nécessaires pour assurer le développement de l’entreprise. Les investissements correspondent à
l’acquisition de terrains, locaux ou encore équipements inscrits à l’actif du bilan comptable.

Pour ce faire, il existe un indicateur efficace : le Fonds de Roulement Net Global (FRNG). Cet
outil calcule la différence entre les ressources stables (revenus) et les emplois stables (dépenses).

21
Plus le résultat est positif, plus cela signifie que les investissements et les immobilisations sont
financés par des ressources à long terme.

Concrètement, le cycle d’investissement se divise en quatre phases :

• La planification des investissements qui revient à estimer les priorités de la structure,


• L’analyse du contexte économique et financier que l’entreprise doit prendre en compte
faire l’investissement,
• La mise en œuvre de l’investissement qui correspond à l’exécution de l’investissement et
de son suivi,
• Enfin, l’évaluation et l’exploitation des investissements (cette dernière étape vient analyser
l’exécution et l’intégration de l’investissement dans les projets).

Le cycle d’investissement calcule, notamment grâce au FRNG, le montant nécessaire de


financement que doit avoir l’entreprise. Il existe plusieurs moyens de financer les besoins d’une
structure en fonction de différents critères : le coût, la sécurité, l’indépendance et l’efficacité.

Une fois le besoin catégorisé, trois options principales de financement s’offrent à l’entreprise.

Tout d’abord, l’autofinancement, qui correspond aux ressources même de l’entreprise ; autrement
dit, aux réserves de celle-ci. Cette option est finalement le cash-flow de la structure et a pour
avantage de garder une indépendance.

Ensuite, l’augmentation du capital de l’entreprise. Cette seconde étape consiste à émettre de


nouvelles actions ou parts sociales pour augmenter les fonds propres. Généralement, on parle de
levée de fonds lorsqu’une entreprise a besoin d’investissements conséquents pour financer un
projet et que de nouveaux actionnaires font leur entrée au capital.

Enfin, le recours à des ressources extérieures telles qu’un emprunt bancaire. Par la suite,
l’entreprise devra prendre en compte, le remboursement de cet emprunt avec le règlement de
l’annuité. L’annuité d’emprunt correspond à la part remboursée avec les intérêts.

22
8.2. Cycle d’exploitation
Le cycle d’exploitation est une matrice qui indique le temps dont une entreprise a besoin pour
transformer des marchandises achetées et produites en espèces. En d’autres termes, il s’agit de la
période entre l’achat des matières premières et le paiement de la facture par le client.

Plus le cycle d’exploitation (conversion des paiements sortants en revenus) est long, plus le capital
bloqué est important. Un capital qui ne peut pas être utilisé à d’autres fins. Le cycle d’exploitation
est déterminé par trois éléments :

1. La date de paiement des matières premières et auxiliaires. Doivent-elles être payées


immédiatement à l’achat ou l’entreprise bénéficie-t-elle d’un délai de paiement de la part de
son fournisseur ? Plus la société bénéficie d’un délai de paiement important, plus son capital
reste intact longtemps.
2. La durée du processus de production et la période pendant laquelle le produit fini reste
entreposé. Plus le délai de réalisation d’un produit fini est important, plus il faut compter de
temps avant que le produit puisse être vendu. Et plus entreprise dot attende pour réservoir son
argent.

8.3. Cycle de financement


Le cycle de financement désigne toutes opérations financières réalisées dans une entreprise, liées
aux cycles d’exploitation et d’investissement. Elles peuvent être multiples, avec des échéances
distinctes et se superposer dans un cycle. Il existe donc plusieurs cycles dans un même cycle.

Tout d’abord, il convient de distinguer les opérations dites longues et les opérations dites courtes.
Elles n’évolueront pas forcément dans les mêmes cycles de financement.

En effet, plusieurs flux opèrent en même temps et ils ne sont pas forcément la contrepartie
mécanique des précédents. Ils expriment les orientations prises par la direction sur le cycle
d’exploitation et la couverture des besoins en fond de roulement (BFR). Le besoin de financement
intervient alors lorsque l’un des besoins d’exploitation ne peut être couvert par la trésorerie. [8]

23
9.Gestion financière dans les organisations : qui est concerné ?
Les fonctions en charge de la gestion financière dépendent avant tout de la taille de l’entreprise.
N’ayant pas forcément les ressources en interne, les dirigeants des petites structures font souvent
appel à des conseillers financiers externes comme l’expert-comptable. Certaines fonctions sont
davantage présentes dans les grandes organisations, comme le directeur financier.

9.1. Le chef d’entreprise


En tant que responsable juridique de la structure, le chef d’entreprise doit veiller à la bonne gestion
financière de son organisation pour en assurer la pérennité. Selon la taille de l’entreprise, les
différentes missions relevant de la gestion financière peuvent être assurées par le chef
d’entreprise, avec le concours éventuel d’un directeur financier, d’un comptable et d’un expert-
comptable, voire d’un contrôleur de gestion.

9.2. Le directeur financier


Au sein d’une entreprise ou d’un établissement public, le directeur financier est spécifiquement
chargé de la gestion des finances, en étroite collaboration avec le chef d’entreprise ou la direction
générale.

Dans ce cadre, il a généralement pour missions :

• d’établir les prévisions et de superviser les procédures budgétaires (règlement des dettes et
emprunts, gestion de la trésorerie…) ;
• d’analyser la situation financière de l’entreprise et de définir la stratégie à adopter en
conséquence ;
• de gérer les investissements pour le compte de l’entreprise ;

de monter les dossiers et représenter l’entreprise pour demander un financement ou négocier avec
les banques… Le comptable et l’expert-comptable
Un comptable peut travailler dans un cabinet d’expertise comptable, ou directement au sein d’une
entreprise (TPE, PME ou grand compte). Selon le contexte dans lequel il évolue,
ses missions peuvent être très diversifiées : de la gestion de la comptabilité à la vérification des

24
comptes, en passant par l’établissement des feuilles de paie et les déclarations sociales,
la préparation et la réalisation du bilan annuel, les déclarations fiscales…

L’expert-comptable peut aussi réaliser les écritures comptables et gérer la comptabilité des
entreprises. Mais il a plus souvent un rôle de conseil. Il établit en général les bilans de fin d’année,
et accompagne les dirigeants dans leurs choix juridiques et fiscaux afin d’optimiser la gestion de
l’entreprise.

9.3. Les investisseurs


Participant au financement de l’entreprise, les investisseurs peuvent avoir un rôle consultatif ou
opérationnel dans la gestion financière d’une entreprise. Selon le mode de financement, les
investisseurs peuvent être autorisés à siéger au conseil d’administration de l’entreprise et participer
aux décisions financières stratégiques de l’entreprise.

9.4. Les banques


Lorsqu’ils sont sollicités par une entreprise pour une garantie financière ou un prêt, les
établissements bancaires peuvent avoir un droit de regard sur la gestion financière des entreprises.
Dans tous les cas, les banques demandent des cautions et garanties financières aux entreprises pour
les accompagner dans leurs activités.

9.4. Les partenaires externes, prestataires et clients


Dans leur relation avec l’entreprise, les partenaires externes sont indirectement dépendants de la
gestion financière de la structure. Concernant les fournisseurs, la politique de règlement et de crédit
peut être définie en lien avec la gestion de la trésorerie. Quant à la relation avec les clients, elle a
un impact certain sur le bon règlement des factures, et doit à ce titre être prise en compte par
l’entreprise dans sa gestion financière. [9]

10. Quelle gestion financière selon la taille de l’entreprise ?


Micro-entrepreneurs et très petites entreprises (TPE)
En auto-entreprise, les obligations comptables sont allégées par rapport à une TPE. Pour autant, il
est important pour un micro-entrepreneur de lister ses charges afin d’avoir une meilleure visibilité
sur son activité.

25
Doivent être pris en compte :

• les charges fixes (énergie, loyer...) ou variables (équipements, achat de matières


premières…) ;
• les frais professionnels (déplacements, communication…) ;
• ou encore de charges sociales et fiscales (cotisations URSSAF, impôts, CFE, CVAE…).

Si la micro-entreprise est soumise à la TVA, la taxe doit être collectée auprès des clients, puis
déclarée et versée à l’administration fiscale. Dans ce cas, la TVA versée sur les dépenses peut être
déduite des achats. Ce qui nécessite un suivi spécifique au niveau de la facturation et des
règlements.

Dans un TPE, la gestion financière est très semblable à celle des PME. Faute de personnel dédié à
cette fonction, le chef d’entreprise doit souvent assurer toutes les missions de contrôle liées à ce
poste : suivi des dépenses, gestion de la trésorerie et des investissements, déclarations fiscales…

Petites et moyennes entreprises (PME)


Dans les PME, la gestion financière de la structure est souvent un défi. Le chef d’entreprise doit
disposer d’une autonomie suffisante pour suivre ses dépenses et prendre les décisions adaptées à
la situation. Très souvent, il bénéficie des conseils d’un comptable ou d’un expert-comptable qui
l’accompagne parfois depuis la création de l’entreprise.

Grandes entreprises, franchises et sociétés internationales


Dans les grandes entreprises et les structures complexes comme les franchises et les groupes
internationaux, la gestion financière nécessite l’intervention de nombreux experts de la finance.
Les dirigeants prennent les décisions de façon collégiale au sein d’un conseil d’administration. Ils
s’appuient alors sur les conseils et l’expertise de professionnels en charge spécifiquement des
questions financières. C’est le cas en particulier avec le directeur financier qui chapeaute des
équipes comptables souvent organisées par pôles : gestion de la trésorerie, facturation et TVA,
gestion des investissements, recherche de financements…

26
Gestion financière : les spécificités sectorielles
Dans le bâtiment et les travaux publics (BTP)
L’étude de prix et la détermination du coefficient de vente des matériaux sont des éléments
fondamentaux de la gestion financière dans le BTP, en particulier pour le chiffrage des devis et la
facturation. Avec les fortes pénuries de matériaux et la volatilité des prix du carburant, la gestion
des stocks et de la trésorerie sont également au cœur des problématiques financières dans ce
secteur.

Dans la restauration
Pour couvrir les frais courants dans ce secteur à forte saisonnalité, une estimation précise des
besoins en fonds de roulement est absolument nécessaire. Il est conseillé aux gestionnaires de
restaurants d’effectuer régulièrement un bilan comptable pour sécuriser leurs marges afin d’éviter
les déficits de trésorerie, et d’être prévoyant dans la gestion du personnel.

Dans le secteur immobilier


Avec la gestion des investissements primordiale dans ce secteur, le suivi des dépenses liées aux
actifs immobiliers est au centre des préoccupations financières des gestionnaires de biens. Par
ailleurs, le poids croissant de la réglementation en matière de performance énergétique impose
aujourd’hui le financement de travaux de performance énergétique qui doivent être estimés au plus
juste afin d’assurer la rentabilité des biens.

Dans l’industrie
Dans un secteur où les investissements et les restructurations sont monnaie courante, les questions
d’autonomie financière et d’endettement se posent souvent en relation avec la rémunération
d’éventuels actionnaires. De ce fait, les dirigeants industriels sont en quête permanente du bon
équilibre entre leurs ambitions de croissance et les attentes des investisseurs.

Dans les associations


Si le président est le représentant légal de l’association, le trésorier est généralement responsable
du contrôle et de la gestion financière de l’association. Il enregistre les opérations réalisées (achats,
ventes, mouvements de fonds) et se charge d’élaborer le bilan et le compte de résultat en fin
d’année.

27
En interne, ces documents comptables permettent de connaître la santé financière de
l'association et de décider de l’orientation à apporter à ses activités. Ils sont soumis à l’approbation
de l’assemblée générale en fin d’exercice.

En externe, les comptes financiers permettent aux partenaires, adhérents, collectivités locales, ou
éventuels sponsors, d’être informés de la gestion des ressources au sein de l’association, quelle
que soit la nature de leurs participations (cotisations, subventions publiques, mécénat privé, etc.).
Ils sont par ailleurs indispensables pour faire une demande de subvention ou obtenir un prêt
bancaire. [10]

Conclusion

Nous avons parlé dans ce chapitre de certaines des bases de la gestion financière de l'entreprise et
nous nous sommes concentrés sur plusieurs éléments importants, la bonne organisation de la
gestion financière au sein de l'entreprise conduira à sa continuité, car plus vous prendrez de bonnes
décisions réfléchies, plus vous aurez d'opportunités de profit et plus l'entreprise sera solide.

28
CHAPITRE 02 :
Analyse de
l’information
financière

29
Introduction

L’information financière est la matière première servant aux entreprises. Et ces informations
sont organisée au sein de plusieurs documents reliés les uns aux autres et présentés selon des
formats qui dépendent du cadre réglementaire applicable à l’entreprise. Les utilisateurs de ces
informations sont nombreux et leurs usages d’écoule des relations qu’ils entretiennent avec
l’entreprise. L’objet de ce chapitre est de développer le concept d’information financière et de
présenter les besoins auxquels sont confrontés les utilisateurs del’information financière dans
un premier temps, et en second lieu d’établir les attributs que doivent revêtir l’information
financière.

1. Définitions l'information financière


L'information financière est la matière première servant aux investisseurs (et d'autres agents
économiques, prêteurs, clients, employés, pouvoirs publics...) à prendre leurs décisions.
L'obligation de diffuser l'information financière est différente selon les sociétés, notamment
suivant le fait que l'entreprise est cotée en bourse ou non. Mais la simple obligation de déposer les
comptes annuels auprès du greffe concerne la plus grande partie des sociétés commerciales,
d'autres sociétés plus exposées sont tenues de faire paraître leurs comptes dans un journal
d'annonces légales (Établissements bancaires, établissements de crédits ou filiales de sociétés
cotées par exemple). Les sociétés cotées sur le marché réglementé et les établissements financiers.

- Un secteur particulièrement surveillé (systèmes d'audit, de publications obligatoires,


d'autorités de contrôle tels que l'Autorité des marchés financiers est celui de l'information
donnée par les entreprises sur leur situation financière et leur activité et perspectives,
notamment par celles faisant appel public à l'épargne ou cotées sur une bourse de
valeurs.[11]
1.1. L’actif
Un actif peut être défini comme une ressource que détient l’entreprise du fait d’évènementpassés
et dont les avantages que procure cette ressource sont attendus par l’entreprise. L’avantage d’un
actif est le potentiel qu’a cet actif à contribuer à des flux de trésorerie de l’entreprise.

30
1.2. Le passif
Un passif est une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’évènements passés et dont
l’extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d’avantages
économiques pour l’entreprise.
1.3. Les capitaux propres
Les capitaux propres représentent des ressources financières que possède l’entreprise. Ils
correspondent aux apports en capital effectué par les associés et aux résultats accumulés laissé
dans l’entreprise.
1.4. Les produits
Ils sont considérés comme des augmentations d’avantages économiques au cours del’année,
sous forme d’entrée ou d’accroissement d’actifs, ou de diminution du passif.
1.5. Les charges
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de l’année sous formede
sortie ou de diminution d’actifs.

Il convient cependant, de connaitre les différentes méthodes d’évaluations possibles des


éléments des états financiers. Ainsi, l’évaluation est le processus consistant à déterminer les
montants monétaires auxquels les éléments des états financiers vont être comptabilisés et
inscrits dans les différents documents comptables. Ceci dépend du choix de la méthode
d’évaluation (le coût historique, le coût actuel, la valeur de réalisation et la valeur actualisée).
- Le coût historique : Le coût historique est la méthode par défaut de la règlementation
française. Les actifs sont évalués à leur cout d’acquisition. c’est-à-dire le moment versé
pour acquérir un élément et les passifs au montant de la ressource obtenue en échange de
l’obligation. Ceci implique la non-prise en compte des variations de cet actif ou passifet
l’actif ou le passif gardera cette valeur initiale même si celle-ci a évolué depuis.

- Le coût actuel : Le coût actuel est le moment qui serait nécessaire aujourd’hui pour
acquérir un actif et du côté passif. [11]

31
2. L'objectif d'une information financière
L'objectif d'une information financière à caractère général est de fournir une information
financière sur une entité présentant des états financiers qui soit utile à la prise de décisions des
investisseurs en capitaux, des prêteurs et des autres créditeurs actuels et potentiels, lorsqu'ils
agissent en tant qu'apporteurs de capitaux.

Les apporteurs de capitaux sont les utilisateurs principaux de l'information financière. Pour
atteindre cet objectif, les rapports financiers doivent fournir une information sur les ressources
économiques de l'entité, leur contrepartie et les transactions, autres évènements et circonstances
qui les affectent.

En produisant les différents documents comptables, les dirigeants peuvent déterminer les besoins
de financement globaux de la société. Cette vision globale permet aussi de juger de la cohérence
des différents projets d’investissements qui ont été décidés séparément. Elle est considérée comme
un véritable outil de prise de décisions opérationnelles, tactiques et stratégiques. On pourrait bien
utiliser d’autres modèles prévisionnels pour réaliser la planification financière, mais l’avantage
des documents financiers est que ce sont des documents déjà connu de la plupart des salariés.

En plus de ces trois objectifs, l’information financière possède plusieurs autres utilités importantes
et non négligeables. En effet, elle sert de mémoire à l’entreprise et fournit des éléments de preuve,
car la loi oblige la quasi-totalité des entreprises à tenir une comptabilité. L’administration fiscale
utilise l’information pour déterminer les impôts des sociétés, elle sert donc de base de calcul pour
les différents impôts et taxes et à alimenter les bases de données publiques. Elle nous renseigne
également sur :

- Les ressources économiques que l’entreprise contrôle ainsi que sur les obligations et les
effets des transactions,
- La manière dont l’entreprise a obtenu et dépensé des liquidités à travers ses activités
d’exploitation, de financement et d'investissement et à travers d’autres facteurs qui
affectent la liquidité et la solvabilité,
- Le degré et la manière dont les dirigeants ont réalisé les objectifs qui leur ont été assignés
dans le cadre du mandat social,
- Le degré de conformité de l’entreprise aux lois, règlements et autres dispositions
contractuelles.

32
D’autres informations sont utiles à la prise de décisions économiques. Ces informations traduisent
le besoin de compléter la gamme d’informations destinée aux utilisateurs et qui portent sur :

- Les perspectives financières des activités de l’entreprise,


- Les activités ayant trait à la gestion des ressources humaines
- L’impact des activités de l’entreprise sur son environnement écologique ainsi que les
actions que celle-ci a engagé pour garantir la sauvegarde et la protection de
l’environnement.
- La technologie utilisée et le degré d’adoption des innovations technologiques dans le
domaine de la production et de la gestion.
Ces dernières sont considérées comme des informations de type qualitatif qui peuvent se montrer
très nécessaire pour l’entreprise.

Les groupes d’utilisateurs visés ci-après sont utilisés pour recenser les besoins d’information
communs à un large éventail d’utilisateurs potentiels des rapports financiers à usage général des
entités du secteur public dans divers pays et dans des régimes politiques différents : les
bénéficiaires de services ou leurs représentants (les citoyens et leurs représentants, le pouvoir
législatif et les instances de surveillance ou de contrôle) ;les contributeurs ou leurs représentants
(les contributeurs « involontaires » tels que les contribuables et les contributeurs « volontaires »
tels que les apporteurs de capitaux, les donateurs, les fournisseurs, les consommateurs de services
soumis à redevance d’utilisation, les investisseurs, le pouvoir législatif et les élus, les services
centraux de l’administration, les instances de surveillance et les conseillers). Les apporteurs de
capitaux, contributeurs financiers et autres contributeurs, actuels et éventuels, sont également
classés dans ce groupe ; • d’autres parties, notamment les groupes d’intérêt et leurs représentants
(le pouvoir législatif, les analystes, les statisticiens de l’État, les médias ainsi que les groupes
d'intérêt communautaires et leurs représentants), en d’autres termes toutes les parties intéressées
par le financement et la fourniture de services particuliers. [12]

3. La lisibilité de l’information financière


Dans le domaine des sciences de gestion, la question de cette lisibilité n’a été abordée que
récemment. Pourtant, depuis près de vingt ans, de nombreuses incitations ont été mises en place
pour que les individus deviennent des actionnaires et ce même si leurs compétences en matière de
gestion est limitée. Nous pouvons citer l’exemple des différentes privatisations qui ont eu pour

33
conséquence de transformer de nombreux citoyens en actionnaires individuels. Pour faire face au
manque de compétence de ces derniers, le cadre légal entourant la communication des entreprises
s’est renforcé et ces dernières se trouvent maintenant dans l’obligation de publier un nombre
important d’informations, qu’elles soient comptables, sociales ou environnementales. [13]

4. La communication financière
C’est-à-dire l’utilisation du langage pour exprimer des situations financières ou des stratégies
d’entreprise, est devenue une activité à part entière dans le monde économique. L’information en
soi devient insuffisante, il est nécessaire d’inscrire cette information dans un document à l’aide
d’un corpus.

Afin de mieux comprendre les principaux contextes ayant amené les chercheurs à s’intéresser à
l’information, trois théories ont été développées.

La première est issue des travaux d’Akerlof (1970) et démontre qu’il existe une asymétrie
d’information, en partie souhaitée, par les parties prenantes lors d’une transaction. Par définition,
chaque partie à la transaction biaise l’information qu’il propose à l’autre partie afin d’en obtenir
plus de bénéfices.

C’est ainsi que l’auteur utilise le cas du marché des voitures d’occasion pour mettre en avant le
manque de transparence dans les négociations.

Le vendeur de la voiture va utiliser un langage, souvent celui utilisé par l’acheteur, pour réussir à
convaincre ce dernier. Il ne va certainement pas parler comme un vendeur qui cherchera à masquer
les défauts et à survendre les qualités.

La seconde théorie est la théorie de l’agence (Jensen & Meckling 1976). Dans ce cadre, les
actionnaires acceptent de délivrer un mandat de gestion aux dirigeants en échange d’une
transparence de leurs actes et de leur performance.

Toutefois, ces derniers sont incités, notamment via le rapport annuel, à ne mettre en avant que les
éléments favorables de leur politique et à dissimuler les aspects défavorables. Ce comportement
opportuniste se traduit par l’émergence de trois coûts : coûts du contrôle, coûts de dédouanements
et coûts résiduels. dans le cadre de ces deux premières théories, la diffusion d’informations par les
entreprises est un processus essentiel et efficace de protection des actionnaires contre la latitude

34
discrétionnaire des dirigeants, et indirectement des actionnaires minoritaires du risque
d’expropriation par les actionnaires majoritaires (Jensen & Meckling 1976). La troisième théorie
est la théorie positive de la comptabilité (Watts & Zimmerman 1986, 1990).

Ce champ théorique a permis de démontrer que les documents comptables publiés, loin d’être
synonymes de transparence, peuvent être l’objet de manipulations non frauduleuses qui permettent
de biaiser l’opinion des investisseurs. Ces trois théories fondent la recherche en matière de qualité
de l’information financière, mais elle fonde également un courant de recherche plus ouvert, devant
intégrer toutes les dimensions linguistiques pour comprendre les informations fournies dans les
documents.

4.1. Besoin d’information des utilisateurs


International Accounting Standards Board (IASB) qui est l’organe de normalisation comptable
international, a établi un cadre conceptuel dans lequel des concepts qui sont à la base de la
préparation et la présentation des états financiers sont traités. Il définit les utilisateurs de
l’information financière comme « les investisseurs actuels et potentiels, les membres dupersonnel,
les prêteurs, les fournisseurs et autres créanciers, les clients, les Etats et leurs organismes publics,
et le public. »

Ainsi les membres du personnel et leur représentant sont intéressés par une information sur la
stabilité et la rentabilité de l’entreprise qui les emploie. Ils sont également intéressés par les
informations qui leur permettent d’estimer la capacité de l’entreprise à leur procurer une
rémunération, des avantages en matière de retraite, des opportunités en matière d’emploi et la
possibilité d'évoluerau sein de l’entreprise.

Quant aux créanciers, ils sont intéressés par l’information financière, parce qu’elle leur fournit des données
sur la solvabilité et la capacité de remboursement de l’entreprise. Une banque, un fournisseur ou autres
types de créanciers n’accordera pas si facilement un crédit à une entreprise sans au préalable disposé
d’information qui prouve que l’entreprise peut s’acquitter de la somme emprunter à l’échéance. Ceci peut
se faire après analyse des ratios de la capacité d’endettement ou de remboursement de l’entreprise.

Pour l’actionnaire le facteur déterminant est la capacité à réaliser des bénéfices, sources de
dividendes et d’accroissement de la valeur de l’action. Quand les actionnaires investissent dans
l’entreprise

Bien que tous les besoins d’informations de ces utilisateurs ne puissent être comblés par lesétats

35
financiers, il y’a des besoins qui sont communs à tous les utilisateurs. Cependant on considère les
investisseurs comme les utilisateurs les plus exigeants en matière d’information financière. Par
conséquent, répondre à ces exigences permet de satisfaire les besoins des autres utilisateurs
susceptibles d'être satisfaits par des états financiers. Cela n’implique pas nécessairement une
hiérarchie entre les besoins des utilisateurs. L’exigence des investisseurs en matière d’information
provient de leur statut « d’apporteurs de capitaux à risque ». Les investisseurs se focalisent sur
l’information relative à l’activité passée et qui permet d'apprécierla gestion des dirigeants. Ils ont
cependant besoin d’une information leur permettant de prévoir les événements futurs. Ainsi les
détenteurs de capitaux ou de créances ont besoin d’information sur le montant, la période de
disponibilité des flux futurs de trésorerie.

Cependant un autre type de fournisseur de capitaux qui sont les subventionneurs, sont intéressés
par l’information financière. Ils veulent savoir si l’entreprise a atteint les objectifs qui lui ont été
assignés justifiant ainsi, les ressources et autres avantages qu’ils ont mis à sa disposition.

De plus, les institutions dotées de pouvoir de règlementation et de contrôle qui regroupeles autorités
monétaires et financières ainsi que les organes chargés de la comptabilité et des statistiques
nationales et tout autre organisme ayant un pouvoir de planification, de réglementation et de
contrôle

Elles ont des besoins d’informations qui concernent la répartition des revenus et de ressources.En
effet, ils utilisent l’information financière pour règlementer les activités des entreprises, éclairer
leurs politiques fiscales, sociales et économiques. Mais aussi l’information les sert comme base de
calcul du revenu national et des statistiques similaires et pour évaluer la contribution de l’entreprise
à la création d’emploi et à l’exportation. Ces organismes peuvent, à travers les états financiers,
évaluer la portée de leur politique et éventuellement exiger la production d’informations
supplémentaires spécifiques. [14]

5. la structure financière
La structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens. Au sens large,
lorsqu’on évoque le terme structure financière de l’entreprise, on fait allusion à l’ensemble des
ressources qui financent l’entreprise, qu’ils s’agissent des capitaux propres, dettes à long terme,
des dettes à court terme ou de ressources d’exploitation.
Ainsi, la structure financière d’une entreprise peut être définie comme étant sa proportion de
36
financement par dettes et par fonds propres. Elle reflète alors le mélange réalisé par l’entreprise de
dettes à court et à long terme ainsi que d’actions ordinaires et privilégiées afin de financer ses
investissements. Elie COHEN considère que la référence au concept de « structure financière »
procède essentiellement de l’idée selon laquelle le bilan d’une entreprise ne constitue pas une
simple Juxtaposition d’encours, la superposition contingente d’éléments disparates. Elle constitue
Les déterminants de la structure financière L’approche théorique de la structure financière
préconise l’optimisation. La structure financière optimale qui d’une part permet de minimiser le
coût du capital et d’autres parts maximiser la valeur de la firme
La structure financière souffre dans sa présentation générale, de la pluralité de terminologies et de
définitions pour la qualifier. Elle est indifféremment représentée par des termes tels que politique
financière, structure du capital ou encore politique d’endettement. Dans cette section, nous allons
analyser le concept de la structure financière, les déterminants de structure financière, la
composition et les indicateurs de mesure de celle-ci, ainsi que les différentes sources de
financement des entreprises.

5.1. Notion de la structure de financement

Dans son sens étroit, la structure financière d’une entreprise est l’ensemble des proportions qui
existent à un moment donné entre les différentes ressources de l’entreprise, propres ou empruntées,
permanentes ou provisoires.

La structure financière d’une entreprise réside dans l’analyse à un moment donné de la composition
de son patrimoine.

L’étude de la structure financière d’une entreprise à travers le bilan permet de comprendre quels
emplois de l’entreprise financés par les fonds propres et quels autres actifs financés par les dettes.

Le choix d’une structure financière revient à faire un choix entre endettement et fonds propres.

5.2. Objectif de la structure financière

La structure financière permet de mettre en lumière les quatre masses bilant aires et s’apprécie à
partir de l’équation financière minimum et des éléments qui influent sur elle. La structure
financière optimale, qui est la combinaison idéale entre fonds propres et dettes, permet d’atteindre
l’objectif majeur de la firme, c'est-à-dire, la maximisation du rendement qui peut être atteint en
réduisant au minimum le coût de financement. Toutefois, l’analyse de la structure d'une entreprise

37
a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière d'une entreprise en examinant son
équilibre financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court terme et à long terme.

5.3. Importance de la structure financière

Chaque entreprise a besoin de connaître sa situation financière actuelle et de la comparer à celle


des années précédentes afin de mettre en place les bonnes décisions qui permettent d’anticiper
l’avenir.

A cet effet, la structure financière est d’une importance majeure pour la direction et les
investisseurs, car elle définit les différentes sources de financement que celle-ci utilise pour
soutenir ses opérations. Toutefois, la structure financière constitue une source d’informations aussi
bien pour les opérations économiques que pour toute personne intéressée par la pérennité de
l’entreprise :

• Pour les responsables de l’entreprise, la structure financière leur permet d’évaluer la santé
financière de celle-ci afin d’orienter leurs décisions dans l’utilisation rationnelle des ressources
limitées dont dispose l’entreprise ;

• Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur fiable avant d’accorder un crédit ou
prêter des liquidités à une entreprise ;

• Pour l’Etat, dans la mesure où l’impôt est fonction du bénéfice, et ce dernier à son tour est
tributaire de la bonne marche de l’entreprise. [15]

6. Les déterminants de la structure financière


La structure financière revoit à la composition des ressources financières de l’entreprise, aux
poids et à l’équilibre entre les ressources propres et les dettes.

La structure financière doit être conçue très soigneusement Sur la base des théories financières,
de nombreuses études empiriques ont examiné les déterminants de la structure financière optimale
des entreprises et déterminé les différents facteurs qui influenceraient la prise de décision de
financement au sein des entreprise.

Parmi les déterminants de la structure financière les plus récurrents dans la littérature, on peut
citer :

38
Les garanties Les actifs corporels, qui peuvent servir de garantie, jouent un rôle important sur le
niveau d’endettement, car ils sont moins sujets aux asymétries d’informations et perdent, en cas
de liquidation, moins de valeur que les actifs incorporels. Donc, plus la part des actifs corporels
est grande, plus les créanciers sont disposés à octroyer des crédits aux entreprises.

De plus, tous les modèles théoriques montrent une relation positive entre la garantie et le niveau
de la dette.

En effet, les grandes firmes disposent d’un niveau élevé de diversification des activités, et de même
supporte un risque financier plus important

Elles ont également une grande facilité d’accès aux marchés financiers. Pour ce qui est de l’âge,
les entreprises les plus anciennes usent moins intensivement de la dette, puisqu’elles sont censées
avoir accumulé au cours de leur existence un montant important de fonds propres grâce à
l’autofinancement.

Le taux de croissance Les entreprises qui sont en phase de croissance de leur cycle financent
généralement cette croissance par l’endettement, empruntant de l’argent pour croître plus
rapidement.

Conditions économiques L’économie influe sur les cours des actions. Lorsque le marché financier
baisse, les entreprises forment des structures de capital et d’emprunt. Lors des sommets de marché,
les entreprises maintiennent des structures de fonds propres.

En effet, il ressort que les grandes entreprises ont plus de facilité pour se procurer les ressources
financières dont elles ont besoin et que l’écart entre le coût des fonds propres et celui de l’emprunt
est souvent nettement moindre pour elles que pour les petites entreprises. De ce fait, il s’avère que
les petites et les grandes entreprises ont une structure financière différente.

Le coût du capital Le coût du capital désigne le rapport entre les dettes financières et les capitaux
propres (ou taux d’endettement), tel qu’il apparaît au bilan. Il soulève le problème de l’existence
et de la détermination d’une proportion idéale d’endettement, c'est-à-dire qui minimise la valeur
de l’entreprise.

Selon la théorie financière classique, l’entreprise doit définir une structure financière optimale
permettant de réduire son coût de capital. Le coût du capital est dépendant du risque de l’actif
économique.

39
En effet, c’est en fonction du risque de cet actif économique et de la structure financière que les
créanciers et les actionnaires vont déterminer le taux de rentabilité qu’ils exigent sur les dettes et
les capitaux propres de l’entreprise.

Le levier financier L’utilisation des sources de financement avec un coût fixe, comme le capital :
dettes et actions, pour financer l’actif de l’entreprise est connu comme effet de levier financier.

Si les actifs financés par la dette donnent un rendement supérieur au coût de la dette, le bénéfice
par action augmentera sans une augmentation des investissements des propriétaires.

La rentabilité et la profitabilité L’impact de la rentabilité et de la profitabilité sur la structure


financière des entreprises est assez ambigu, car souvent, ces deux notions se confondent.

Plus, une entreprise est rentable plus elle sera capable de s’autofinancer et par conséquent, au
moins elle recourra à l’endettement.

Le risque Le risque économique est mesuré par les fluctuations du résultat. Ces fluctuations vont
déterminer la plus ou moins grande capacité de l’entreprise à rembourser ses annuités d’emprunt
et donc indirectement sa capacité limite d’endettement.

Ainsi, plus les entreprises auront des résultats fluctuants et plus l’on devrait s’attendre à ce que
leurs recours à l’endettement soit modéré. La composition de la structure financière « Le bilan
financier possède les mêmes postes que le bilan comptable avec retraitements déjà effectués. Il
permet à l’analyste de faire une évolution plus proche de la réalité économique de l’entreprise afin
de détecter les éventuelles anomalies qui existent au sein de cette dernière et de prévoir son avenir
économique.

De plus, il est nécessaire de savoir que les analystes financiers utilisent aussi le bilan fonctionnel
(bilan financier fonctionnel). « L’approche fonctionnelle du bilan correspond aux exigences d’une
analyse dynamique, car elle part de l’hypothèse de la continuité d’activité. Il est appelé «
fonctionnel », car il reclasse les postes du bilan comptable en trois fonctions : investissement (en
valeurs brutes), exploitation et financement. [16]

7. les effets de la structure financière


La description d’un système financier et l’appréciation de son efficience ne peuvent s’arrêter à la
mesure de sa taille. Au-delà du volume d’épargne collecté et du montant des financements

40
distribués, la nature des capitaux et la façon dont ils sont affectés sont au moins aussi importantes
pour juger de la qualité du système financier et donc de son incidence sur la croissance
économique. En d’autres termes, la structure compte, sans doute, autant que la taille dans
l’évaluation du développement financier.

L’analyse de cette structure renvoie naturellement à de nombreuses caractéristiques, depuis les


modalités de fonctionnement des marchés boursiers (leur micro-structure) jusqu’à l’envergure des
institutions financières (leur plus ou moins grande spécialisation) en passant par toutes les formes
de régulation, qui encadrent les activités financières. Mais, pour éviter d’entrer dans des détails
qui nous entraîneraient trop loin, on se bornera ici à étudier deux aspects qui nous semblent les
plus importants : d’une part, le poids respectif des marchés et de l’intermédiation ; d’autre part,
l’organisation du secteur bancaire (sa structure de marché et sa régulation).

On oppose souvent les systèmes financiers dans lesquels prédominent les marchés (market
oriented) à ceux dans lesquels ce sont les intermédiaires et particulièrement les banques qui
occupent la place centrale (bank oriented) Sur les fondements de cette distinction, on pourra se
référer,…. Leur différence essentielle tient à la façon dont ils collectent et traitent l’information
nécessaire à la conclusion des contrats financiers. Et l’on a longuement débattu de leurs avantages
et inconvénients respectifs.

Théoriquement, les institutions financières sont mieux à même de résoudre les problèmes
d’asymétrie d’information qui existent entre prêteurs et emprunteurs, car, à la différence des
intervenants sur les marchés, elles ont la capacité de s’approprier le bénéfice des investissements
réalisés dans la connaissance et le contrôle des demandeurs de capitaux.

Par ailleurs, elles ont la possibilité d’établir avec leur clientèle des relations durables, ce qui leur
permet d’exercer une surveillance plus efficace. Alors que, sur les marchés, le contrôle intervient
indirectement par les signaux contenus dans les prix de marché, ce qui pose la question de la qualité
des informations qu’ils transmettent.

Les avantages de l’intermédiation ont leurs limites et leurs contreparties. D’abord, parce qu’en
nouant des relations de long terme avec les emprunteurs, les institutions acquièrent une position
de monopole.

41
Ensuite, parce que la constitution de ces relations comporte un risque d’inertie et de connivences
entre les deux parties. Les marchés financiers ont, à cet égard, une plus grande capacité à réallouer
rapidement les capitaux en fonction des nouvelles opportunités. Ajoutons qu’ils révèlent un vaste
ensemble d’opinions et d’informations sur le futur des entreprises, sur l’évaluation de leurs
investissements… alors que les choix des institutions financières ne reflètent que la vision de
quelques décideurs.

Ces échanges d’arguments suggèrent qu’il n’y a pas à choisir entre l’un ou l’autre système, mais
plutôt à déterminer un partage entre intermédiation et marchés. Diverses études empiriques ont
d’ailleurs mis en évidence que ces deux modes de financement étaient également favorables à la
croissance. Par exemple, Levine et Zervos [1998], Levine [2002] et Beck et Levine [2002]
montrent en utilisant différentes données et méthodologies que le développement financier au sens
large stimule la croissance. Mais il n’existe pas d’évidence prouvant que le niveau des crédits
bancaires ou, au contraire, le développement des marchés exerce un effet plus important.
Toutefois, Deidda et Fattouh [2008] trouvent que l’incidence de la taille du secteur bancaire sur la
croissance est d’autant plus faible que le marché financier est plus développé. L’un et l’autre
entrent significativement dans l’explication des taux d’investissement et de croissance, mais ils
sont pour partie inconciliables. Sans que l’on puisse conclure à l’existence d’une structure
optimale.

Cependant, lorsqu’on désagrège cette relation pour prendre en compte certaines caractéristiques
des économies, la conclusion apparaît plus nuancée :

• D’une part, le contexte juridique affecte l’efficacité des différents systèmes de financement.
Pour que les marchés remplissent correctement leur fonction, il faut que les investisseurs
disposent de garanties sur la transparence et la bonne gouvernance des entreprises, sur la
protection des actionnaires minoritaires, sur la possibilité de faire arbitrer les conflits… Pour
cette raison, les systèmes bank oriented sont mieux adaptés aux économies dont le cadre
juridique est moins robuste, parce que les institutions ont la capacité de nouer avec les firmes
des contrats plus riches, de prendre les garanties, d’opérer des contrôles réguliers… Ce qui
permet de compenser des protections légales insuffisantes ;

42
• Dans le même ordre d’idées, le niveau de développement financier (la sophistication des
produits et des agents) conditionne aussi l’efficacité relative des différents types de systèmes.
En ce sens, une étude de Tadesse [2002] montre que les systèmes dominés par les banques
sont plus efficaces, c’est-à-dire plus favorables à la croissance, dans les pays dont le système
financier est moins développé ; alors que les systèmes market oriented sont, au contraire, plus
efficaces dans les pays financièrement développés.
• Enfin, les caractéristiques optimales d’un système financier dépendent naturellement de la
structure de l’économie. Ne serait-ce que parce que les types de financement requis (par
exemple, le recours à la finance directe ou indirecte) sont fonction de la taille des entreprises,
de leur maturité ou de la nature de leur activité. Il y a, ici aussi, une interaction potentielle
entre la structure du système financier et celle du système productif. Mais en tout état de cause
il n’existe pas a priori (c’est-à-dire indépendamment des caractéristiques de l’économie) une
configuration optimale du système financier.

Une autre limite du clivage que l’on vient d’évoquer tient à ce qu’il néglige les conditions de
fonctionnement des marchés aussi bien que l’organisation du secteur bancaire. Par exemple, le
rôle des marchés d’actions n’est pas le même selon les formes de détention du capital des
entreprises. Le contrôle indirect par les prix s’exerce principalement lorsque le capital est dispersé
entre un grand nombre d’actionnaires. Au contraire, s’il est concentré entre les mains d’un petit
nombre d’investisseurs, ceux-ci sont à même de contrôler directement les décisions de la firme ;
même s’il existe un capital flottant assez important pour entretenir un marché actif. On est alors
dans une forme de gouvernance proche de celle qu’opèrent les intermédiaires financiers. Ce qui
montre que ce n’est pas seulement la part des différents types de financement qui importe. Les
caractéristiques des deux systèmes (la finance directe ou indirecte) sont au moins aussi cruciales.
[17]

Cette proposition concerne particulièrement l’organisation du secteur bancaire. Car le


comportement des institutions financières est évidemment conditionné par le contexte dans lequel
elles opèrent. Nous en retiendrons ici deux aspects : la structure du secteur bancaire, d’une part, et
son système de régulation, d’autre part.

43
L’intensité de la concurrence affecte sans doute fortement l’offre de crédits, son orientation et ses
conditions. Il est donc important de comprendre l’incidence de la concentration bancaire et/ou de
la politique de concurrence sur la distribution du crédit (surtout vers les entreprises dépendantes
des financements bancaires), donc sur les investissements et la croissance.

En l’occurrence, il n’est pas possible de transposer à cette question les raisonnements habituels sur
l’effet de la concurrence du fait de l’importance des phénomènes déjà évoqués d’asymétrie
d’information et d’incomplétude des contrats.

La résolution de ces difficultés implique une certaine protection de l’investissement des


institutions financières dans la connaissance et le contrôle des demandeurs de capitaux.
Or une concurrence trop vive peut faire obstacle à cet investissement si elle rend trop instable la
relation de clientèle, ce qui justifie dans une certaine mesure la concentration du système bancaire.
Mais, en contrepartie, la constitution de positions de monopole peut mettre les banques en
situation, non seulement de rentabiliser leur investissement en information, mais aussi de
surfacturer les emprunteurs. Après avoir investi dans une relation qui rend leur clientèle captive
(c’est-à-dire qui rend coûteuse sa migration vers la concurrence), elles sont à même d’imposer
leurs conditions.

Au total, du point de vue théorique, les effets de la concurrence bancaire sur le financement et la
croissance sont ambigus, et c’est bien ce qui ressort des nombreuses études empiriques menées en
ce domaine. Pour l’essentiel, elles montrent que la concentration est plutôt globalement (c’est-à-
dire au plan macroéconomique) défavorable à la croissance parce qu’elle se traduit par un volume
de crédit plus faible et un coût du capital plus élevé pour les entreprises. En revanche, elle profite
à certains secteurs et à certains types de firmes. Plusieurs études mettent en évidence qu’un système
bancaire concentré, semble aussi stimuler la croissance des secteurs financièrement dépendants au
sens de Rajan et Zingales, ou encore ceux qui sont soumis à des phénomènes d’opacité (donc
d’asymétrie d’information) plus élevés et qui nécessitent, en conséquence, une surveillance plus
rigoureuse.
L’efficacité de l’intermédiation dépend pour une bonne part de la capacité qu’ont les institutions
financières, à la différence des marchés, d’établir des relations de long terme avec les emprunteurs.

44
Cela permet une meilleure connaissance et un meilleur contrôle des contreparties, enrichit les
contrats financiers et donc améliore les conditions de financement. [18]

Dès lors, la stabilité du système bancaire contribue sans doute à l’investissement et à la croissance.
Or, cette stabilité dépend elle-même de l’efficacité des dispositifs de régulation, car on sait que les
caractéristiques des banques (l’opacité de leurs bilans, leur interdépendance et l’instabilité générée
par leur activité de transformation des échéances actifs/passifs) rendent nécessaire l’existence d’un
contrôle prudentiel visant à limiter les risques individuels et à contenir les conséquences
d’éventuels chocs systémiques.

L’émergence et la forme de ces dispositifs prêtent toutefois à discussion. Car un système trop
protecteur et trop contraignant peut générer ou accentuer un phénomène d’aléa de moralité associé
à la présence d’un prêteur au dernier ressort : la déresponsabilisation des actionnaires et des
dirigeants bancaires peut les amener à prendre des risques excessifs en contournant éventuellement
la réglementation. De surcroît, des contraintes excessives peuvent entraîner une allocation sous-
optimale des financements accordés. La meilleure solution consisterait évidemment à corriger,
autant que possible, les imperfections de marchés (et notamment celles qui résultent de l’assistance
dont bénéficient les banques en situation de crise) ; cela suppose une tarification correcte de
l’assurance-dépôts, la garantie d’une bonne information sur la situation des établissements de
crédit, sur la qualité de leurs actifs…

Ce qui reviendrait à offrir les conditions d’une autorégulation efficace. Mais la mise en place d’une
telle solution paraît bien utopique car les conditions nécessaires sont très difficiles à remplir ; de
nombreuses expériences, y compris récentes, ont montré qu’il est impossible d’évaluer
précisément et en temps utile les risques portés par un établissement.

Il n’empêche qu’il existe bien, comme le montrent Barth et al. [2004 et 2006], deux conceptions
opposées de la régulation, dont l’une privilégie une surveillance centralisée, des contraintes de
bilan, la segmentation des activités…, tandis que l’autre met au contraire l’accent sur la discipline
de marché, la responsabilité des actionnaires, la transparence de l’information… Selon le travail
empirique de Barth et al., la seconde conception aurait une incidence plus favorable sur le
développement du crédit, sur l’efficience bancaire (appréciée par les marges d’intérêt et les frais
généraux). De plus, le recours à ce type de régulation réduirait l’occurrence des crises bancaires.

45
Mais, ici aussi, il est vraisemblable que la meilleure solution est fonction du contexte juridique et
institutionnel, du niveau de développement et des caractéristiques du système bancaire auquel elle
s’applique. Laeven et Levine [2008] montrent que la régulation interagit avec la gouvernance
bancaire et le niveau de protection des actionnaires minoritaires. On comprend aisément qu’une
réglementation aura des effets différents sur la sélection des risques en fonction du poids relatif
des actionnaires et des dirigeants dans la prise de décision. De même que l’incidence de la
réglementation dépend de la qualité et de l’intégrité des institutions qui l’appliquent. [19]

Conclusion

Au terme de ce chapitre, nous pouvons dire que l’information financière est d’une importance
capitale pour l’entreprise. Leur importance découle du fait qu’elle est présente dansn’importe quel
processus de gestion et leur production constitue une obligation légale d’une part et d’autre part,
elle fournit des éléments permettant de juger de la situation financière de l’entreprise. Cependant,
la capacité de l’entreprise à générer des flux de trésorerie et de réaliserdes résultats positifs est le
besoin le plus communs des différents utilisateurs de l’information financière. Par ailleurs, le
respect des caractéristiques qualificatives et des principes généraux comptables dans l’élaboration
des différents documents comptables sont conditions primordiales pour une représentation fidèle
de l’activité de l’entreprise.

46
CHAPITRE 03 :

Analyse et conception

47
Introduction

Après avoir connu la situation existante dans le chapitre précédent et compris le fonctionnement
du système actuel, nous allons présenter dans ce chapitre la conception et la modélisation du
futur système (application).

La phase de conception nécessite des méthodes ou des langages permettant la mise en place d'un
modèle sur lequel on va s'appuyer, nous avons décidé de choisir le langage de
modélisation UML en passant par la démarche suivante :

1. Présentation du modèle

Lorsqu'il faut approcher un problème informatique, l'approche intuitive est de le découper en


aspects fonctionnels. En effet, cette approche semble être la plus naturelle puisque lorsqu'on
programme, il est tout aussi naturel de représenter les fonctions de l'application que l'on veut
modéliser.

Prenons l'exemple d'un logiciel de gestion de bibliothèque. Ainsi, le logiciel est composé d'une
hiérarchie de fonctions, qui ensemble, fournissent les services désirés, ainsi que de données qui
représentent les éléments manipulés (livres, etc…).

2. Elaboration du modèle

Le modèle est réalisé par étapes successives, chaque étape enrichissante et précisant les résultats
de la précédente.

On doit préciser le processus d'élaboration des modèles, pour cela nous avons choisi le processus
de développement en cascade qui découpe le projet en phase distinct, lorsqu'une phase est achevée,
son résultat sert de point d'entrée à la phase suivante, les unes après les autres.

L'avantage de ce processus est de proposer exactement une démarche de réduction des risques en
minimisant l'impact des incertitudes.

48
L'inconvénient est l'exclusion de l'utilisateur dès la phase conception car elle est trop technique.

3. Définition d'UML

L'UML (Unified Modeling Language ou Langage de modélisation unifiée en français) est


un langage graphique de modélisation informatique. Ce langage est désormais la référence
en modélisation objet, ou programmation orientée objet. Cette dernière consiste à modéliser des
éléments du monde réel (immeuble, ingrédients, personne, logos, organes du corps...) ou virtuel
(temps, prix, compétence...) en un ensemble d'entités informatiques appelées « objet ».
L'UML est constitué de diagrammes qui servent à visualiser et décrire la structure et le
comportement des objets qui se trouvent dans un système. Il permet de présenter des systèmes
logiciels complexes de manière plus simple et compréhensible qu'avec du code informatique.
L'UML a des applications dans le développement logiciel, mais aussi dans l'industrie (pour
modéliser les flux de processus par exemple), dans l'ingénierie ou le marketing. [20]

Ce langage est né de la fusion de plusieurs méthodes existantes auparavant :

• OMT (objet Modeling Techniq) de JAMESRUBGH.


• OOD (objet Oriented Design) de GRAY BOOCH.
• OOSE (Objet Oriented Softwer Engunering) de IVRA JACOBSON.

4. Les diagrammes UML

UML permet de définir et de visualiser un modèle, à l'aide de diagrammes. Un diagramme UML


est une représentation graphique, qui s'intéresse à un aspect précis du modèle.

Chaque type de diagramme UML possède une structure (les types des éléments de modélisation
qui le composent sont prédéfinis) et véhicule une sémantique précise (il offre toujours la même
vue d'un système). Combinés, les différents types de diagrammes UML offrent une vue complète
des aspects statiques et dynamiques d'un système.

49
UML 2.0 comporte treize types de diagrammes représentant autant de vues distinctes pour
représenter des concepts particuliers du système d'information. Ils se répartissent en deux grands
groupes :

4.1. Diagrammes structurels ou diagrammes statiques

• Diagramme de classes.
• Diagramme d'objets.
• Diagramme de composants.
• Diagramme de déploiement.
• Diagramme de paquetages.
• Diagramme de structures composites.

4.2. Diagrammes comportementaux ou diagrammes dynamiques

• Diagramme de cas d'utilisation.


• Diagramme d'activités.
• Diagramme d'états-transitions.
• Diagramme de séquence.
• Diagramme de communication.
• Diagramme global d'interaction.
• Diagramme de temps.

Dons notre projet, nous avons utilisé 3 digrammes qui sont les plus utilisés lors de la modélisation
(cas d'utilisation, séquence, classes).

5. Les avantages et les inconvénients d'UML

5.1. Les avantages

• UML est un langage formel et normalisé : il permet un gain de précision, de stabilité et


encourage l'utilisation d'outils.

50
• UML est un support de communication performant : il permet grâce à sa notation graphique
d'exprimer visuellement une solution objet, de faciliter la comparaison et l'évolution des
solutions.

• Son caractère polyvalent et sa souplesse en font un langage universel.

5.2. Les inconvénients

La mise en pratique d'UML nécessite un apprentissage qui passe par une période d'adaptation.

6. Analyse des besoins

L'analyse des besoins est la première étape de la conception qui consiste à analyser la situation
pour tenir compte des contraintes et des risques.

C'est une méthode qui permet de caractériser le besoin exprimé.

a présence de 4 acteurs :

· Responsable des achats

· Responsable des ventes

· Magasinier

· Gestionnaire de stock et de l’entreprise

51
6.1. Diagramme de cas d'utilisation générale

Figure 1 : diagramme de cas d'utilisation générale

Nous détaillons dans ce qui suit les cas d'utilisations suivantes :

· Gestion de command des produits finis

· Gestion des ventes

· Gestion des produits en stocks

· Contrôle des état des stocks

52
6.2. Diagramme de cas d'utilisation gestion des commandes des produits finis

Figure 2 : diagramme de cas d'utilisation gestion des commandes produits finis

53
6.3. Diagramme de cas d'utilisation gestion des ventes

Figure 3 : diagramme de cas d'utilisation gestion des ventes

54
8. Diagramme de classe

Dans le langage UML, les diagrammes de classes appartiennent à l'un des six types de diagramme
structurel. Les diagrammes de classes sont fondamentaux pour le processus de modélisation des
objets et modélisent la structure statique d'un système. Suivant la complexité d'un système, vous
pouvez utiliser un seul diagramme de classes pour modéliser un système complet ou bien vous
pouvez utiliser différents diagrammes de classes pour modéliser les composants d'un système.

Vous pouvez utiliser des diagrammes de classes pour visualiser, définir et documenter des
fonctions structurelles dans vos modèles. Par exemple, pendant les phases d'analyse et de
conception du cycle de développement, vous pouvez créer des diagrammes de classes pour réaliser
les fonctions suivantes :

• Capturer et définir la structure des classes et autres discriminants


• Définir les relations entre les classes et discriminants
• Illustrer la structure d'un modèle à l'aide d'attributs, d'opérations et de signaux
• Afficher les rôles et responsabilités de discriminant communs qui définissent le
comportement du système
• Afficher les classes d'implémentation dans un package
• Afficher la structure et le comportement d'une ou plusieurs classes
• Afficher une hiérarchie d'héritage entre des classes et discriminants
• Afficher les travailleurs et entités comme des modèles objet métier

Pendant la phase d'implémentation d'un cycle de développement d'application, vous pouvez


utiliser des diagrammes de classes pour convertir vos modèles en code et pour convertir votre code
en modèles. [24]

La collection et l'analyse des informations nous a permis d'établir le dictionnaire de données ci-
dessous :

55
La Classe Codification Désignation Type
Client ID_Client Identificateur du client Integer
Nom_C Nom du client Varchar
Prénom_C Prénom du client Varchar
Adr_C Adresse personnelle du client Varchar
Email_C Email du client Varchar
Num_Tel Numéro téléphone du client Varchar
Num_RC_C Numéro registre de commerce Varchar
Num_MF_C Numéro matricule Fiscale Varchar
Commande Client ID_commande_C Identificateur de la commande Integer
Date_Com_C Date de la commande Date
Produit Fini ID_Prod Identificateur du produit Integer
Int_Prod Nom du produit Varchar
Prix_unit Prix Unitaire du produit Money
Commande Fournisseur ID_Commande_F Identificateur de la commande Integer
Date_Com_F Date de la commande Date
PV de Réception ID_PV Identificateur de PV de Réception Integer
Date_PV Date de PV de Réception Date
Facture Client ID_Facture_C Identificateur du Facture Client Integer
Date_Facture_C Date Facture Client Date
Paiement_C Paiement Bool
Prix_Total_F Prix Total Money
Facture Fournisseur ID_Facture_F Identificateur du Facture Integer
Date_Facture_F Date Facture Fournisseur Date
Prix_Total_F Prix Total Money
Contient 1 Qte_Commander Quantité Commander Integer
Contient 2 Qte_Commander Quantité Commander Integer
Contient 3 Qte_délivré Quantité Délivré Integer
Contient 4 Qte_acheter Quantité Acheter Integer
Date_Fab Date de Fabrication Date

56
Date_Exp Date d'Expiration Date
Contient 5 Qte_théo_recu Quantité théorique reçu Integer
Qte _manq Quantité manquante Integer
Qte _avérer Quantité avérer Integer

Figure 17 : Diagramme de classe

7. Diagramme de séquence

Un diagramme de séquence est un diagramme UML (Unified Modeling Language) qui


représente la séquence de messages entre les objets au cours d'une interaction. Un diagramme de

57
séquence comprend un groupe d'objets, représentés par des lignes de vie, et les messages que
ces objets échangent lors de l'interaction.

Les diagrammes de séquence représentent la séquence de messages transmis entre des objets. Ils
peuvent également représenter les structures de contrôle entre des objets. Par exemple, les lignes
de vie dans un diagramme de séquence pour un scénario de banque peuvent représenter un client,
un guichetier ou un responsable d'agence. Les communications entre le client, le guichetier et le
responsable sont représentés par les messages entre ces derniers. Le diagramme de séquence
représente les objets et les messages entre ces objets.

La dimension verticale du diagramme représente le temps, permettant de visualiser l'enchaînement


des actions dans le temps, et de spécifier la naissance et la mort d'objets. Les périodes d'activité
des objets sont symbolisées par des rectangles, et ces objets dialoguent par le biais de messages.
[21]

Figure 4 : Diagramme de séquence

7.1 Diagramme de séquence ajouter client

58
Figure 5 : Diagramme de séquence ajouter client

7.2. Diagramme de séquence établir une commande

Figure 6 : Diagramme de séquence établir une commande

59
7.2. Diagramme de séquence établir bon de commande

Figure 7 : Diagramme de séquence établir bon de commande

7.3. Diagramme de séquence établir un bon de sortie

Figure 8 : Diagramme de séquence établir un bon de sortie

60
7.4. Diagramme de séquence établir une facture

Figure 9 : Diagramme de séquence établir une facture

7.5. Diagramme de séquence imprimer un bon de commande

Figure 10 : Diagramme de séquence imprimer un bon de commande

61
7.6. Diagramme de séquence imprimer un bon de sortie

Figure 11 : Diagramme de séquence imprimer un bon de sortie

62
7.8. Diagramme de séquence imprimer une facture

Figure 12 : Diagramme de séquence imprimer une facture

63
7.8. Diagramme de séquence modifier un client

Figure 13 : Diagramme de séquence modifier un client

64
7.9. Diagramme de séquence modifier une commande

Figure 14 : Diagramme de séquence modifier une commande

7.10. Diagramme de séquence recherche d’un produit

Figure 15 : Diagramme de séquence recherche d’un produit

65
7.11. Diagramme de séquence supprimer un client

Figure 16 : Diagramme de séquence supprimer un client

9. Modèle relationnel

Le modèle relationnel est une manière de modéliser les informations contenues dans une base de
données qui repose sur des principes mathématiques.

On appelle relation un ensemble d'attributs qui définissent un fait.

C'est le premier modèle de base de données indépendant des critères, il permet :

· Une description simple des entités.

· Une mise à jour des données sans anomalies des stockages.

66
· D'associer la théorie de normalisation et d'éliminer les comportements anormaux des données
lors une mise à jour afin de supprimer les redondances et d'éviter les incohérences de la base de
données.

Dans le modèle relationnel tout est définie comme relation même les classes ainsi les associations
et des liens sont représentés de façon unique.

Les règles de passage

- Les individués : chaque individu se transforme en une table.

- Les propriétés : deviennent des attributs de la relation.

- Les identifiants : chaque identifient devient la clé primaire.

Relation <<père-fils>>

- La cardinalité de l'individu père (0-n) et la cardinalité l'individu fils (1-1).

- L'identifiant de l'individu père devient attribut de la table fils.

- Cet attribut est appelé clé étrangère.

- La propriété de l'association devient les attributs de la table fils.

Passage au modèle relationnel :

Client (ID_Client, Nom_C, Prénom_C, Adr_C, Email_C, Num_Tel, Num_RC_C, Num_MF_C).

Commande Client (ID_commande_C, Date_Com_C, ID_Client*)

Produit Fini (ID_Prod, Int_Prod, Prix_unit)

Commande Fournisseur (ID_Commande_F, Date_Com_F)

PV de Réception (ID_PV, Date_PV, ID_Facture_F*)

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Facture Client (ID_Facture_C, Date_Facture_C, Paiement_C, Prix_Total_F, ID_commande_C*)

Facture Fournisseur (ID_Facture_F, Date_Facture_F, Prix_Total_F, ID_Commande_F*)

Contient 1(ID_Prod,ID_Commande_F, Qte_Commander)

Contient 2(ID_commande_C,ID_Prod, Qte_Commander)

Contient 3(ID_Prod,ID_Facture_C, Qte_délivré)

Contient 4(ID_Prod,ID_Facture_F, Qte_acheter, Date_Fab, Date_Exp)

Contient 5(ID_Prod,ID_PV, Qte_théo_recu, Qte _manq, Qte _avérer)

Remarque :

Clé primaire :

Clé étrangère. :*

9.1.Les règles de passage du Digramme de classe

Règle1 : une classe devient une table, ses attributs deviennent ceux de la table et son identifiant
est la clé primaire de cette dernière.

Règle2 : pour chaque association "plusieurs à plusieurs " on crée une nouvelle table, la clé primaire
est la concaténation des clés des relations traduisant les classes intervenantes dans l'association.

- Règle3 : une association "un à plusieurs" est traduite en incluant dans la relation de multiplicité
1 la clé primaire de l'autre comme clé étrangère.

- Règle4 : une association "un à un" est traduite en incluant la clé primaire de l'une des relations
comme clé étrangère dans l'autre.

- Règle5 : la traduction d'une association n’aire est une relation ayant comme clé primaire, un sous
ensemble des clés de relations traduisant les classes qui intervient dans l'association.

68
- Règle6 : L’héritage se traduit par une table pour chacune des sous classes en reportant les attributs
de la super classe dans les tables des sous classes.

9.2. Le Modèle logique des données

- Pour la création des tables de notre base de données on a utilisé

Microsoft SQL Server 2014

- Le schéma suivant représente le Modèle logique des données correspondant à notre système.

Figure 18 : Modèle Logique des données du Système

Conclusion

A l'issue de ce chapitre nous avons appris à mieux connaitre la conception du système, c'est une
phase très longue et pénible, chaque étape de la conception est très importante, tout en respectant
leurs normes grâce à la conception UML et le processus du développement en cascade, elle doit
être effectuée en tenant compte des résultats des étapes qui la précèdent, elle permet de dégager
l'architecture générale de notre application web représentée dans le prochain chapitre.

69
CHAPITRE 04 :
Réalisation
& Mise en œuvre

70
Introduction
Nous intéresserons dans ce chapitre à l’implémentation de notre application, Nous décrivons tout
d’abord l’environnement et les outils de développement, ensuit nous présentons les résultas
obtenus ainsi que les fonctionnalités.

1. Langages de programmation
1.1. Le langage C#

C# (prononcé « C Sharp ») est un langage de programmation moderne, orienté objet et de type


sécurisé. C# permet aux développeurs de créer de nombreux types d’applications sécurisées et
fiables qui s’exécutent dans .NET.

C# prend sa source dans la famille de langages C et sera immédiatement reconnaissable aux


programmeurs en C, C++, Java et JavaScript. Cette visite guidée fournit une vue d’ensemble des
principaux composants du langage dans C# 8 et versions antérieures. Si vous souhaitez explorer
le langage par le biais d’exemples interactifs, consultez la présentation des didacticiels C# .

C# est un langage de programmation orienté objet et orienté objet. C# fournit des constructions
de langage pour prendre en charge directement ces concepts, en faisant de C# un langage naturel
dans lequel créer et utiliser des composants logiciels. Depuis son origine, C# a ajouté des
fonctionnalités pour prendre en charge de nouvelles charges de travail et des pratiques de
conception de logiciels émergentes. À son cœur, C# est un langage orienté objet. Vous définissez
les types et leur comportement.

Plusieurs fonctionnalités C# permettent de créer des applications robustes et durables. Le Garbage


collection libère automatiquement la mémoire occupée par des objets inutilisés inaccessibles.
Les types Nullable protègent les variables qui ne font pas référence aux objets alloués. La gestion
des exceptions offre une approche structurée et extensible de la détection et de la récupération des
erreurs.

Les expressions lambda prennent en charge les techniques de programmation fonctionnelle. La


syntaxe LINQ (Language Integrated Query) crée un modèle commun pour l’utilisation des
données de n’importe quelle source. La prise en charge linguistique pour les opérations
asynchrones fournit la syntaxe pour la création de systèmes distribués. C# possède un système de

71
type unifié. Tous les types C#, y compris les types primitifs tels que int et double, héritent d’un
seul type object racine.

Tous les types partagent un ensemble d’opérations courantes. Les valeurs de n’importe quel type
peuvent être stockées, transportées et exploitées de manière cohérente. En outre, C# prend en
charge les types référence définis par l’utilisateur et les types valeur.

C# permet l’allocation dynamique d’objets et le stockage en ligne de structures légères. C# prend


en charge des méthodes et des types génériques, ce qui améliore la sécurité et les performances
de type. C# fournit des itérateurs, qui permettent aux implémenteurs de classes de collection de
définir des comportements personnalisés pour le code client.

C# met l’accent sur le contrôle de version pour s’assurer que les programmes et les bibliothèques
peuvent évoluer au fil du temps d’une manière compatible. Les aspects de la conception de C#
qui ont été directement influencés par les considérations relatives à la gestion des versions
incluent les modificateurs et override séparés virtual , les règles de résolution de surcharge de
méthode et la prise en charge des déclarations de membres d’interface explicites. [2 5]

1.1.1. Architecture .NET

Les programmes C# s’exécutent sur .NET, un système d’exécution virtuel appelé le common
language runtime (CLR) et un ensemble de bibliothèques de classes. Le CLR est l’implémentation
par Microsoft de l’infrastructure de langage commun (CLI), une norme internationale.

L’interface CLI est la base de la création d’environnements d’exécution et de développement dans


lesquels les langages et les bibliothèques fonctionnent ensemble de façon transparente.

Le code source écrit en C# est compilé dans un langage intermédiaire (il) conforme à la
spécification CLI. Le code de langage intermédiaire et les ressources, telles que les bitmaps et les
chaînes, sont stockés dans un assembly, en général avec une extension de .dll. Un assembly
contient un manifeste qui fournit des informations sur les types, la version et la culture de
l’assembly.

Lorsque le programme C# est exécuté, l’assembly est chargé dans le CLR. Le CLR effectue une
compilation juste-à-temps (JIT) pour convertir le code de langage intermédiaire en instructions
machine natives. Le CLR fournit d’autres services liés à la garbage collection automatique, à la
gestion des exceptions et à la gestion des ressources. Le code exécuté par le CLR est parfois

72
appelé « code managé ». Le « code non managé » est compilé dans un langage machine natif qui
cible une plateforme spécifique.

L’interopérabilité des langages est une fonctionnalité clé de .NET. Le code de langage
intermédiaire produit par le compilateur C# est conforme à la spécification de type commun
(CTS). Le code de langage intermédiaire généré à partir de C# peut interagir avec le code généré
à partir des versions .NET de F #, Visual Basic, C++. Il existe plus de 20 autres langages
compatibles CTS. Un seul assembly peut contenir plusieurs modules écrits dans différents
langages .NET. Les types peuvent faire référence les uns aux autres comme s’ils avaient été écrits
dans le même langage.

Outre les services d’exécution, .NET comprend également des bibliothèques étendues. Ces
bibliothèques prennent en charge de nombreuses charges de travail différentes. Elles sont
organisées en espaces de noms qui fournissent un large éventail de fonctionnalités utiles. les
bibliothèques incluent tout, de l’entrée et de la sortie de fichier à la manipulation de chaînes à
l’analyse XML, aux infrastructures d’application web pour Windows Forms contrôles.
L’application C# classique utilise largement la bibliothèque de classes .NET pour gérer les tâches
courantes de « plomberie ». [25]

1.2. MySQL

MySQL est un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) complet qui rivalise
avec les goûts d'Oracle DB et de SQL Server de Microsoft. MySQL est sponsorisé par la société
suédoise MySQL AB, qui appartient à Oracle Corp. Cependant, le code source de MySQL est
disponible gratuitement car il a été développé à l'origine en tant que logiciel gratuit. MySQL est
écrit en C et C ++ et est compatible avec tous les principaux systèmes d'exploitation.

MySQL était un moteur de base de données de logiciels libres développé à l'origine et sorti pour
la première fois en 1995. MySQL porte le nom de My, la fille Michael Widenius, de l'un des
créateurs du produit. Il a été à l'origine produit sous la licence publique générale GNU.

MySQL est très populaire pour les applications d'hébergement Web en raison de sa pléthore de
fonctionnalités optimisées pour le Web comme les types de données HTML, et parce qu'il est
disponible gratuitement. Il fait partie de l'architecture Linux, Apache, MySQL, PHP (LAMP),
une combinaison de plates-formes fréquemment utilisées pour fournir et prendre en charge des

73
applications Web avancées. MySQL gère les bases de données back-end de certains sites Web
célèbres, y compris Wikipedia, Google et Facebook, un témoignage de sa stabilité et de sa
robustesse malgré sa philosophie décentralisée et gratuite pour tous.

MySQL appartenait à l'origine à Sun Microsystems ; lorsque la société a été achetée par Oracle
Corp. en 2010, MySQL faisait partie du package. Bien que MySQL soit techniquement considéré
comme un concurrent d'Oracle DB, Oracle DB est principalement utilisé par les grandes
entreprises, tandis que MySQL est utilisé par des bases de données plus petites et plus orientées
Web. De plus, MySQL diffère du produit Oracle car il est dans le domaine public. [26]

2. Présentation de quelques interfaces


2.1. Page de connexion

Figure 19 : Page de connexion

74
2.2. Page d'accueil

Figure 20 : Page d'accueil

75
2.3. Page Client

Figure 21 : Ajouter un client

76
Figure 22 : Après avoir ajouté un client

77
Figure 23 : Modifier les informations client

78
Figure 24 : Après modification des informations client

79
Figure 25 : Supprimer un client

80
Figure 26 : Après la suppression d'un client

81
2.4. Page Fournisseur

Figure 27 : ajouter un fournisseur

82
Figure 28 : Après avoir ajouté un fournisseur

83
Figure 29 : Après la suppression d'un fournisseur

84
2.5. Page produit

Figure 30 : ajouter un produit

85
Figure 31 : Information de produit

86
2.6. Page achat

Figure 32 : Ajouter un achat

87
Figure 33 : Ajouter un achat

88
Figure 34 : Après avoir ajouté un achat

89
Figure 35 : supprimer un achat

90
Figure 36 : Modifier un achat

Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté en premier lieu l’environnement de développement de notre
application puis quelques interfaces essentielles de notre système.

91
Conclusion générale
Au terme de ce travail, il en ressort une multitude d’utilisation possible de l’information
comptable et financière. Les états financiers qui regroupent et retracent l’ensemble des activités
de l’entreprise constitue le principal moyen de communication de l’information financière. Bien
qu’il ait plusieurs méthodes d’évaluation des éléments des états financiers, le coût historique reste
la méthode la plus utiliser dans le monde, même si les normes comptables internationales
préconisent une évaluation à la juste valeur. Nous avons mené à bien ce projet, où nous avons
réalisé comment gérer la gestion financière de l'entreprise comme un système d'information, pour
faciliter les transactions et organiser l'information. Développer des systèmes qui aident à la gestion
financière qui font fonctionner l'entreprise de manière ordonnée parce que les opérations
financières sont les opérations les plus importantes qui se produisent au sein de l'entreprise, et pour
cela, nous nous efforcerons toujours de mettre à jour ce système et d'ajouter d'autres nouveaux
éléments qui aident à prendre des décisions précises, collecter plus d'informations et de données,
et y accéder facilement.

92
Bibliographies :
[1] Pollitt, Christopher. "Intégrer Gestion des performances et Gestion financière." Revue de
l’OCDE sur la gestion budgétaire 2001.

[2] DE BODINAT, Henri, KLEIN, Jean, et KLEIN, Jean. Gestion financière internationale. Dunod,
1975.

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[4] DE FOUCAULT, Bertrand Fessard et WOLFF, Edith. Pour une définition de la gestion
financière éthique. La Revue des Sciences de Gestion: Direction et Gestion, 2003.

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[6] ZAOUATI, Philippe. La gestion financière à long terme: Spécificité de la gestion des fonds de
retraite. Revue d'économie financière, 1997,

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Hospitalier Départemental du Mono. Université de Parakou, 2020.

[8] CORHAY, Albert et MBANGALA, Mapapa. Fondements de gestion financière: manuel et


applications. Editions du CEFAL, 2008.

[9] JAFFUEL, Caroline-Denise. La gestion financière du syndicat. Droit et ville, 2001,

[10] COHEN, Elie. Gestion financière de l'entreprise et développement financier. Edicef, 1991.

[11] AMADIEU, Paul, BESSIÈRE, Véronique, et al. Analyse de l'information financière. 2010.

[12] BERTHÉLEMY, Jean-Claude et VAROUDAKIS, Aristomene. Intermédiation financière et


croissance endogène. Revue économique, 1994.

[13] LE MAUX, Julien. La lisibilité de l’information financière. Revue française de linguistique


appliquée, 2015.

[14] MELYON, Gérard. Gestion financière. Editions Bréal, 2007.

[15] FATHI, Et-taoufik et GAILLY, Benoît. La structure financière des PME de la haute
technologie. Actes du XII Congrès AIMS, 2003.

[16] NGUYEN, Ngoc Vu. Déterminants de la structure financière des entreprises vietnamiennes.

93
2005. Thèse de doctorat. Lyon 3.

[17] NIYUHIRE, Prisca. les Determinants de la structure financière des sociétés à participation
publique Burundaises. Finance & Finance Internationale, 2019.

[18] SÉVERIN, Eric, et al. Les déterminants de la structure financière: cash-flow libre et coût des
difficultés financières. La Revue du Financier, 2012.

[19] KARTOBI, Salah Eddine. Déterminants de la structure financière et réactions du marché


boursier aux décisions de financement: cas des sociétés cotées à la bourse des valeurs de
Casablanca. 2013. Thèse de doctorat. Université Nice Sophia Antipolis; Université Cadi Ayyad
(Marrakech, Maroc).

[20] MULLER, Pierre-Alain et GAERTNER, Nathalie. Modélisation objet avec UML. Paris :
Eyrolles, 2000.

[21] BOOCH, Grady, RUMBAUGH, James, JACOBSON, Ivar, et al. Le guide de l'utilisateur
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[22] DOBING, Brian et PARSONS, Jeffrey. How UML is used. Communications of the ACM,
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[23] FEKIH, Houda, JEMNI, Leila, et MERZ, Stephan. Transformation des spécifications B en
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Logiciels-AFADL'2004. Impression Burs, 2004

[25] HEJLSBERG, Anders, WILTAMUTH, Scott, et GOLDE, Peter. C# language specification.


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[26] SHAR, Lwin Chin et TAN, Hee Beng Kuan. Defeating SQL injection. Computer, 2012.

94

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