Guy de Maupassant Le Petit Fût
Guy de Maupassant Le Petit Fût
Guy de Maupassant Le Petit Fût
siècle, il fait ses débuts littéraires avec la nouvelle "Boule de Suif" en 1880, un
succès qui le propulse au premier plan de la scène littéraire. Il excelle dans l'art
de la nouvelle, un genre qu'il maîtrisera avec des œuvres comme "Le Horla",
"La Parure", ou "Une Vie", explorant les thèmes de la folie, de la condition
humaine, de la misère et du désenchantement.
Le petit fût
Résumé
Maître Chicot, l’aubergiste d’Épreville, convoite la ferme de la mère Magloire,
qu’elle refuse de lui vendre. Comme il lui propose de lui verser chaque mois
une assez forte somme jusqu’à sa mort, elle finit par accepter, attirée par
l’appât de ce gain facile. Trois ans plus tard, voyant qu’elle se porte à
merveille et connaissant son goût pour la fine, Chicot lui en offre un petit fût.
Elle boit tant d’alcool qu’elle en devient dépendante et en meurt.
La nouvelle illustre la cupidité des hommes et les manipulations dont ils sont
capables pour parvenir à leurs fins. Chicot, par son esprit calculateur, parvient à
profiter de la faiblesse de la mère Magloire, qu’il pousse à la ruine avec une
froideur implacable. Ce thème est fréquent dans les œuvres de Maupassant, où
la misère humaine est souvent exacerbée par des relations d’exploitation.
Maupassant, fidèle à son style réaliste, dresse un tableau sans fard de la société
paysanne. Les personnages sont rustiques, intéressés avant tout par le profit.
Chicot représente l'avidité tandis que la mère Magloire, malgré son caractère
initialement résistant, est victime de sa propre faiblesse. Ce portrait des
paysans, souvent vus comme des individus simples et authentiques, est ici
teinté de cynisme.
3. Le rôle de l’alcool
4. Fatalité et pessimisme
Conclusion :
"Le Petit Fût" est une nouvelle qui illustre avec une ironie mordante la dure
réalité des rapports humains dans le monde rural. Maupassant dépeint, à
travers une intrigue simple, la manipulation, la cupidité et l’implacabilité du
destin. En jouant sur l’opposition entre la ruse du fort et la faiblesse du
vulnérable, il dénonce les inégalités sociales et la dureté des relations
humaines.