Le Travail

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LELE TRAVAIL

Le travail apparait d’abord comme négatif…


Tripaliare = contraindre
Tripalium = dispositif, instrument de contrainte

INTRODUCTION
Le travail semble être une contrainte dont le but est de
subvenir à nos besoins. La contrainte de travailler serait
liée à notre animal en nous/ à notre être qui exigerait
qu’on satisface ses besoins.

Le cout de la cueillette ne sera pas un travail même s’il


y a un effort parce qu’il n’y a pas transformation de la
nature.
TRAVAILLER = œuvrer à transformer la nature, à
modeler pour répondre à nos besoins humains. Tout ça
demande effort et temps et il faut recommencer sans
cesse.

Pourtant le travail n’est-il qu’une contrainte liée à


l’animal en nous ? Après tout, nous inventons notre
propre transformation de la nature. Une liberté nous le
permet, Tandis que chez l’animal, l’instinct est
supérieur.
Le travail ne nous permettrait pas d’exprimer notre
liberté ?
En travaillant, nous laissons notre empreinte dans la
nature, nous humanisons la nature, L’Homme ne
s’humaniserait-il pas lui-même ?
Cependant, certains travaux abîment l’Homme
l’abrutissent et le détruisent alors est-ce dut au travail
lui-même ou bien aux conditions de travail ? A moins
que ce ne soit la notion même du travail qu’il faille
réviser en le distinguant nettement du travail salarié. Si
on veut pouvoir voir dans le travail u n facteur
d’humanisation de l’Homme.

I)Le travail = une contrainte imposée par la


nature

***A°) Châtiment ou maldonne ( voir texte de


Platon,Protagoras)

Labeur= effort physique


Gagne-pain = négatif pour gagner sa vie
Métier = un savoir, des compétences
Vocation = nous correspond
Profession = dimension + sociale
Culturellement, le travail est vu comme une contrainte,
ce qui nous est imposé.
Bible, Genèse  travail vu comme une conséquence du
péché originel et comme châtiment.
Platon, Protagoras  Ve siècle av J.C, Sophistes Athènes

***B°) Le « solution » de l’esclavage


S’occuper de notre corps est du temps pris à la culture
de notre esprit  le travail nous prend notre temps et
nous empêche de développer notre humanité : conflit
aux esclaves.
Pendant que l’esclave travaille pour nourrir son maitre,
pouvoir s’adonner à des activités essentielles.
Cependant ce dénigrement systématique de la matière
et de ce qu’il y a de naturel en l’homme (besoin et
nécessité de les satisfaire) est-il légitime ? N’est ce pas
en s’affrontant à la nature en lui que l’homme
s’humanise ?

II) Le travail = facteur d’humanisation ou


d’aliénation ?

Aliénation = alien (étranger ) : est aliénant ce qui est


étranger à l’homme ou ce qui le rend étranger à lui-
même .

*** A° ) Le travail = facteur d’aliénation ( Hegel)


Hegel : philosophe du XIX e siècle  idéalisme
allemand

Le travail c’est transformer la nature pour l’adapter aux


besoins de l’homme.
Nature = étrangère = aliénante
En transformant la nature, l’homme prend conscience
de lui-même « dialectique du maitre et de l’esclave »
(DME)

Phénoménologue de l’Esprit

Lutte entre les consciences  maitre


 Esclaves
Dans la dialectique du maître et de l’esclave, si l’un est
devenu maitre de l’esclave c’est parce que l’un a perdu
la nature en lui en préférant mourir plus tôt.
En revanche celui qui est devenu l’esclave a obéit a son
instinct de survie.

1 maître et 1 esclave
Ne travaille pas Travaille et s’humanise,
et a besoin prend conscience de lui
(devient et de son pouvoir de
dépendant ) de transformation et de la
dépendance du maître,
de son utilité, de son être
Pour Hegel, le travail est tellement positif que de toute
façon il nous humanisera.
Mais ce que dit Hegel n’est -il pas valable que dans
certaines conditions matérielles, le travail est-il toujours
humanisant, ou bien certaines conditions ne le rendent-
elles pas aliénant ?

***B) Le travail devenu source d’aliénation.

1) L’homme est par essence un travailleur.

En effet, d’après Marx, l’homme, par nature,


est à la fois un travailleur, une puissance de travail,
et un zoon politikon. Comme travailleur, il crée des
objets et comme animal politique, il vit en société. En
fait, les rapports sociaux vont s’établir à travers les
objets qu’il crée.
L’homme est par nature une puissance de
travail : il est essentiel pour lui de manifester,
d’extérioriser sa puissance productrice, sa créativité. Et,
grâce aux objets qu’il crée, et qui sont le reflet
de lui-même, l’homme prend cs de lui. La nature
qui lui était étrangère, lui est soumise et, en
l’humanisant, il se reconnaît en elle.
Bref, l’homme devient plus homme par le travail.
Mais l’échange va modifier le travail et transformer les
objets en marchandises.
2) De l’objet à la marchandise
Les objets que l’homme crée le dépassent et d’autres
estiment en avoir besoin et les désirent. Comment
peuvent-ils les obtenir ? En échangeant un objet contre
un autre, ie en troquant. Ainsi, les objets deviennent
propriété en vue d’échanger : des marchandises. Les
objets qui avaient une valeur d’usage, se mettent à
avoir une valeur d’échange. La valeur d’usage est la
valeur déterminée par le besoin de l’individu et la
valeur d’échange est la valeur déterminée par le besoin
social. Autrement dit, les objets qui étaient le
prolongement et l’expression de l’individu sont, en
quelque sorte, dépersonnalisés et deviennent
étrangers. Ils sont indifférents. Ils ne sont que ce qu’ils
représentent : une quantité de produits qu’on va
pouvoir acquérir. Ils n’ont plus qu’une valeur d’échange.
Progressivement, ce sont les échanges, les besoins de
la société qui vont déterminer le travail humain qui se
dénature jusqu’à devenir aliéné : il n’apparaît alors plus
au travailleur que comme moyen de survie et non
expression de lui-même

3) Le travail aliéné (VOIR TEXTE DE MARX, le


travail)

On parle de « travail aliéné » ou d’« aliénation du


travail » ou d’ « aliénation de l’homme par le travail ».
Faut-il comprendre que c’est le travail qui est aliéné
ou l’homme ? Les deux.
Le travail est rendu étranger à l’homme, dans la mesure
où il ne le voit plus comme la réalisation de son essence
(et il ne l’est plus). Et le travail rend l’homme étranger à
lui-même.

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