« Premier ministre français » : différence entre les versions
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{{Infobox Poste politique |
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| nom = Premier ministre de la République française |
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| logo légende = [[Charte graphique de la communication gouvernementale en France|Logo du Premier ministre]]. |
| logo légende = [[Charte graphique de la communication gouvernementale en France|Logo du Premier ministre]]. |
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| image = Barnier, |
| image = Brexit debate - Michel Barnier, EU Brexit negotiator (cropped).jpg |
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| mandant = [[Président de la République française|Président de la République]] |
| mandant = [[Président de la République française|Président de la République]] |
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| liste = [[Liste des chefs du gouvernement français]] |
| liste = [[Liste des chefs du gouvernement français]] |
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| prem titulaire = [[Michel Debré]] |
| prem titulaire = [[Michel Debré]] |
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| titulaire actuel = [[Michel Barnier]] |
| titulaire actuel = [[Michel Barnier]] |
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| depuis = 5 septembre 2024<br><small>({{durée|5|9|2024}})</small> |
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| der titulaire = |
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| résidence officielle = [[Hôtel de Matignon]] ([[Paris]], [[7e arrondissement de Paris|{{VIIe}}]]) |
| résidence officielle = [[Hôtel de Matignon]] ([[Paris]], [[7e arrondissement de Paris|{{VIIe}}]]) |
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Le {{Sujet|Premier ministre de la République française}} est le [[Chef de gouvernement|chef]] du [[Gouvernement de la République française|gouvernement]] de la [[France]] sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]]. Nommé par le président de la République, le Premier ministre est habituellement issu d'un parti politique appartenant à la majorité de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]. Il peut, par conséquent, ainsi que son gouvernement, être de la même [[Liste des partis et mouvements politiques français|mouvance politique]] que le président, ou appartenir à son opposition, ce qui met dans ce cas le pouvoir exécutif en situation de [[Cohabitation en France|cohabitation]]. |
Le {{Sujet|Premier ministre de la République française}}, ou plus couramment '''Premier ministre français''', est le [[Chef de gouvernement|chef]] du [[Gouvernement de la République française|gouvernement]] de la [[France]] sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]]. Nommé par le président de la République, le Premier ministre est habituellement issu d'un parti politique appartenant à la majorité de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]. Il peut, par conséquent, ainsi que son gouvernement, être de la même [[Liste des partis et mouvements politiques français|mouvance politique]] que le président, ou appartenir à son opposition, ce qui met dans ce cas le pouvoir exécutif en situation de [[Cohabitation en France|cohabitation]]. |
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Dans le cadre d'une [[république]] [[Régime semi-présidentiel|semi-présidentielle]] à forte influence [[Régime présidentiel|présidentielle]] {{Incise|depuis le début de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]]}}, il partage le [[pouvoir exécutif]] avec le [[Président de la République française|président de la République]]. |
Dans le cadre d'une [[république]] [[Régime semi-présidentiel|semi-présidentielle]] à forte influence [[Régime présidentiel|présidentielle]] {{Incise|depuis le début de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]]}}, il partage le [[pouvoir exécutif]] avec le [[Président de la République française|président de la République]]. |
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La fonction de Premier ministre succède à celle de [[Président du Conseil des ministres (France)|président du Conseil des ministres]], occupée par tous les chefs de gouvernements sous les [[Troisième République (France)|{{IIIe}}]] et [[Quatrième République (France)|{{IVe|Républiques}}]] avec des pouvoirs différents. Depuis la création de la fonction en {{date|janvier 1959}}, la France a connu vingt-six Premiers ministres. |
La fonction de Premier ministre succède à celle de [[Président du Conseil des ministres (France)|président du Conseil des ministres]], occupée par tous les chefs de gouvernements sous les [[Troisième République (France)|{{IIIe}}]] et [[Quatrième République (France)|{{IVe|Républiques}}]] avec des pouvoirs différents. Depuis la création de la fonction en {{date|janvier 1959}}, la France a connu vingt-six Premiers ministres. |
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L'actuel titulaire du poste de Premier ministre est [[Michel Barnier]], nommé le 5 septembre 2024. |
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L'actuel titulaire du poste de Premier ministre est [[Gabriel Attal]], nommé le {{date|9 janvier 2024}}. Démissionnaire avec son gouvernement depuis le {{date|16 juillet 2024}}, il assure cependant le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 16 juillet 2024 relatif à la cessation des fonctions du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050000932|consulté le=2024-08-24}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Président de la République a accepté, ce jour, la démission du Gouvernement de M. Gabriel Attal. |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/07/16/le-president-de-la-republique-a-accepte-ce-jour-la-demission-du-gouvernement-de-m-gabriel-attal |site=elysee.fr |date=2024-07-16 |consulté le=2024-08-24}}</ref>. |
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== Histoire == |
== Histoire == |
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=== Intérim === |
=== Intérim === |
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{{Article détaillé|Liste des Premiers ministres français par délégation ou par intérim}} |
{{Article détaillé|Liste des Premiers ministres français par délégation ou par intérim}} |
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La [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution du {{date|4 octobre 1958}}]] ne comporte pas de disposition relative à l'[[Intérim (droit constitutionnel)|intérim]] du Premier ministre. Mais, en {{date|1989|en France}}, par décret du {{date|14 décembre 1989-|en France}} publié le lendemain du ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]''<ref name=":1">{{lien web |langue=fr |description={{abréviation discrète|D.|Décret}} du {{date|14 décembre 1989|compact=oui}} chargeant le ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de l'intérim du Premier ministre (NOR : PRMX8910372D) |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000522347}}, dans {{ouvrage |langue=fr |titre=[[Journal officiel de la République française|JORF]] |volume={{121e|{{abréviation discrète|an.|année(s)}}}}, {{numéro|291}} |jour=15 |mois={{date|décembre|compact=oui}} |année=1989 |passage=15576}}.</ref>, [[François Mitterrand]], président de la République, a confié à [[Lionel Jospin]], [[Ministre d'État (France)|ministre d'État]], [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale]], [[Ministère des Sports (France)|de la Jeunesse et des Sports]], la charge d'assurer l'intérim de [[Michel Rocard]], Premier ministre, pendant l'absence de ce dernier. Dans sa décision {{numéro|89-268}} DC du {{date|29 décembre 1989|en France}}, le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]] a admis la légalité d'un tel décret et précisé le régime de l'intérim du Premier ministre : l'[[Article 5 de la Constitution de la Cinquième République française|{{nobr|article 5}} de la Constitution]] {{citation|habilite}} le président de la République à {{citation|pr(endre) les dispositions nécessaires pour assurer la continuité de l'action gouvernementale}} ; dans ce cadre, le chef de l'État peut prendre un {{citation|décret individuel chargeant un ministre de l'intérim du Premier ministre}} ; un tel décret {{citation|produit effet immédiatement, sans attendre sa publication au ''Journal officiel''}} ; le ministre {{citation|possèd(e) l'intégralité des pouvoirs attachés à la fonction [de Premier ministre] qui lui (est) confiée à titre intérimaire}} ; à ce titre, il a notamment {{citation|compétence pour engager la responsabilité du Gouvernement [devant l'Assemblée nationale] sur le vote d'un texte, en application du troisième alinéa de l'[[Article 49 de la Constitution de la Cinquième République française|{{nobr|article 49}} de la Constitution]]}}<ref>{{lien web |langue=fr |auteur=CC |lien auteur=Conseil constitutionnel (France) |description={{abréviation discrète|déc.|décision(s)}} {{numéro|89-268}} DC du {{ |
La [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution du {{date|4 octobre 1958}}]] ne comporte pas de disposition relative à l'[[Intérim (droit constitutionnel)|intérim]] du Premier ministre. Mais, en {{date|1989|en France}}, par décret du {{date|14 décembre 1989-|en France}} publié le lendemain du ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]''<ref name=":1">{{lien web |langue=fr |description={{abréviation discrète|D.|Décret}} du {{date|14 décembre 1989|compact=oui}} chargeant le ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de l'intérim du Premier ministre (NOR : PRMX8910372D) |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000522347}}, dans {{ouvrage |langue=fr |titre=[[Journal officiel de la République française|JORF]] |volume={{121e|{{abréviation discrète|an.|année(s)}}}}, {{numéro|291}} |jour=15 |mois={{date|décembre|compact=oui}} |année=1989 |passage=15576}}.</ref>, [[François Mitterrand]], président de la République, a confié à [[Lionel Jospin]], [[Ministre d'État (France)|ministre d'État]], [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale]], [[Ministère des Sports (France)|de la Jeunesse et des Sports]], la charge d'assurer l'intérim de [[Michel Rocard]], Premier ministre, pendant l'absence de ce dernier. Dans sa décision {{numéro|89-268}} DC du {{date|29 décembre 1989|en France}}, le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]] a admis la légalité d'un tel décret et précisé le régime de l'intérim du Premier ministre : l'[[Article 5 de la Constitution de la Cinquième République française|{{nobr|article 5}} de la Constitution]] {{citation|habilite}} le président de la République à {{citation|pr(endre) les dispositions nécessaires pour assurer la continuité de l'action gouvernementale}} ; dans ce cadre, le chef de l'État peut prendre un {{citation|décret individuel chargeant un ministre de l'intérim du Premier ministre}} ; un tel décret {{citation|produit effet immédiatement, sans attendre sa publication au ''Journal officiel''}} ; le ministre {{citation|possèd(e) l'intégralité des pouvoirs attachés à la fonction [de Premier ministre] qui lui (est) confiée à titre intérimaire}} ; à ce titre, il a notamment {{citation|compétence pour engager la responsabilité du Gouvernement [devant l'Assemblée nationale] sur le vote d'un texte, en application du troisième alinéa de l'[[Article 49 de la Constitution de la Cinquième République française|{{nobr|article 49}} de la Constitution]]}}<ref>{{lien web |langue=fr |auteur=CC |lien auteur=Conseil constitutionnel (France) |description={{abréviation discrète|déc.|décision(s)}} {{numéro|89-268}} DC du {{date|29 décembre 1989|compact=oui}} |url=https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1989/89268DC.htm}}.</ref>. |
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== Honneurs, prérogatives et avantages == |
== Honneurs, prérogatives et avantages == |
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=== Décorations === |
=== Décorations === |
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Depuis le {{date|23 décembre 1974}}, tous les Premiers ministres sont élevés, par le président de la République, à la dignité de [[Liste des grands-croix de l'ordre national du Mérite|grand-croix de l'ordre national du Mérite]] après six mois de fonction<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1E09A4132C8C98AE11786B1D60B775CC.tpdjo09v_3?cidTexte=JORFTEXT000000704061&dateTexte=20120603 Décret {{numéro|63}}-1196 du 3 décembre 1963 portant création d'un ordre national du Mérite], article 5 du 23 décembre 1974.</ref>. [[Jacques Chirac]] est le premier à en bénéficier, [[ |
Depuis le {{date|23 décembre 1974}}, tous les Premiers ministres sont élevés, par le président de la République, à la dignité de [[Liste des grands-croix de l'ordre national du Mérite|grand-croix de l'ordre national du Mérite]] après six mois de fonction<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1E09A4132C8C98AE11786B1D60B775CC.tpdjo09v_3?cidTexte=JORFTEXT000000704061&dateTexte=20120603 Décret {{numéro|63}}-1196 du 3 décembre 1963 portant création d'un ordre national du Mérite], article 5 du 23 décembre 1974.</ref>. [[Jacques Chirac]] est le premier à en bénéficier, [[Gabriel Attal]] étant le dernier à ce jour. Seul [[Bernard Cazeneuve]] a été Premier ministre moins de six mois sous la {{Ve|République}}. |
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Depuis le décret du {{date|21 novembre 2008}}<ref>Décret {{n°}}2008-1202 du 21 novembre 2008 modifiant le code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, paru au ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]'' du 22 novembre 2008 {{nobr|(texte 1)}}.</ref>, la dignité de grand officier de l'[[Légion d'honneur|ordre national de la Légion d'honneur]] appartient de plein droit aux anciens Premiers ministres qui ont exercé leurs fonctions durant deux années au moins. [[Pierre Mauroy]], [[Michel Rocard]], [[Édouard Balladur]], [[Alain Juppé]], [[Lionel Jospin]], [[Jean-Pierre Raffarin]], [[François Fillon]], [[Manuel Valls]] et [[Édouard Philippe]] ont bénéficié de ce décret. |
Depuis le décret du {{date|21 novembre 2008}}<ref>Décret {{n°}}2008-1202 du 21 novembre 2008 modifiant le code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, paru au ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]'' du 22 novembre 2008 {{nobr|(texte 1)}}.</ref>, la dignité de grand officier de l'[[Légion d'honneur|ordre national de la Légion d'honneur]] appartient de plein droit aux anciens Premiers ministres qui ont exercé leurs fonctions durant deux années au moins. [[Pierre Mauroy]], [[Michel Rocard]], [[Édouard Balladur]], [[Alain Juppé]], [[Lionel Jospin]], [[Jean-Pierre Raffarin]], [[François Fillon]], [[Manuel Valls]] et [[Édouard Philippe]] ont bénéficié de ce décret. |
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En dehors de [[Georges Pompidou]] et [[Jacques Chirac]], grand-croix de la [[Légion d'honneur]] en tant que présidents de la République, [[Pierre Messmer]] (en 1993, grand officier en 1974), [[Michel Rocard]] (en 2015), [[Lionel Jospin]] (en 2015) et [[Jean-Pierre Raffarin]] (en 2022) ont reçu cette distinction. |
En dehors de [[Georges Pompidou]] et [[Jacques Chirac]], grand-croix de la [[Légion d'honneur]] en tant que présidents de la République, [[Pierre Messmer]] (en 1993, grand officier en 1974), [[Michel Rocard]] (en 2015), [[Lionel Jospin]] (en 2015) et [[Jean-Pierre Raffarin]] (en 2022) ont reçu cette distinction. |
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[[Maurice Couve de Murville]], commandeur en 1954, reçoit la dignité de grand officier en 1996 et [[Laurent Fabius]] en 2017, en tant que président du [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]]. [[Michel Debré]], [[Jacques Chaban-Delmas]], [[Jean-Marc Ayrault]], [[Bernard Cazeneuve]], [[Jean Castex]] |
[[Maurice Couve de Murville]], commandeur en 1954, reçoit la dignité de grand officier en 1996 et [[Laurent Fabius]] en 2017, en tant que président du [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]]. [[Michel Debré]], [[Jacques Chaban-Delmas]], [[Jean-Marc Ayrault]], [[Bernard Cazeneuve]], [[Jean Castex]], [[Dominique de Villepin]] et [[Élisabeth Borne]] sont commandeurs tandis que [[Raymond Barre]], [[Édith Cresson]] et [[Michel Barnier]]<ref name="jo20240703a">{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRER2412665D|texte=Décret du 3 juillet 2024}}.</ref> sont officiers dans l'ordre national de la Légion d'honneur. |
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[[Élisabeth Borne]] était chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur depuis 2013, neuf ans avant d'être nommée Première ministre et Michel Barnier était officier depuis 2006, dix-huit ans avant d'être nommé. |
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Seul [[Pierre Bérégovoy]] n'a pas été décoré de la Légion d'honneur. |
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Seuls [[Pierre Bérégovoy]] et [[Gabriel Attal]] n'ont pas été décorés de la Légion d'honneur. |
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=== Salaire et avantages === |
=== Salaire et avantages === |
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===== Parc automobile ===== |
===== Parc automobile ===== |
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[[Image:Citroën C6 front 20100327.jpg|thumb|right|Une [[Citroën C6 (2005)|Citroën C6]], véhicule utilisé par le Premier ministre de 2008 à 2016.]] |
[[Image:Citroën C6 front 20100327.jpg|thumb|right|Une [[Citroën C6 (2005)|Citroën C6]], véhicule utilisé par le Premier ministre de 2008 à 2016.]] |
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Le Premier ministre dispose d'une voiture de fonction blindée avec chauffeur, en l'occurrence |
Le Premier ministre dispose d'une voiture de fonction blindée avec chauffeur, en l'occurrence un {{nobr|[[Renault Espace V]]}} (auparavant une [[Citroën C6 (2005)|Citroën C6]] ou une [[Peugeot 607]])<ref>[http://www.politique.net/2008090502-la-voiture-blindee-de-francois-fillon.htm « François Fillon roule désormais dans une Citroën C6 blindée au Kevlar de plus de {{unité|120000|euros}} », ''Politique.net'' d'après ''Le Canard enchaîné'', 05/09/2008].</ref>. Le parc automobile de Matignon comptait, jusqu'en 2008, environ {{nobr|150 véhicules}}, dont une trentaine utilisée par les membres du cabinet du Premier ministre et les autres par les services dépendant du chef du gouvernement mais confiés notamment à des secrétaires d'État<ref name="citroen">[http://www.politique.net/2008082001-voiture-avec-chauffeur.htm « Voiture avec chauffeur : une tradition répandue à tous les niveaux de l'État », ''Politique.net'', 20/08/2008].</ref>, mais sur ce total une cinquantaine de véhicules ont été vendus<ref name="citroen" />. |
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===== Transport aérien ===== |
===== Transport aérien ===== |
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| Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement |
| [[Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement]]|| Affaires sociales |
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| Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge |
| [[Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge]]|| Affaires sociales |
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| [[Haut Conseil à la vie associative]] || Affaires sociales |
| [[Haut Conseil à la vie associative]] || Affaires sociales |
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Fichier:Édouard Balladur - 1993 (cropped).jpg|{{Centrer|'''[[Édouard Balladur]]'''<br />([[Rassemblement pour la République|RPR]])<br />[[1993]]-[[1995]]<br /><small>[[Gouvernement Édouard Balladur|•]]</small>}} |
Fichier:Édouard Balladur - 1993 (cropped).jpg|{{Centrer|'''[[Édouard Balladur]]'''<br />([[Rassemblement pour la République|RPR]])<br />[[1993]]-[[1995]]<br /><small>[[Gouvernement Édouard Balladur|•]]</small>}} |
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Fichier:Alain Juppé in Washington DC (cropped 2).jpg|{{Centrer|'''[[Alain Juppé]]'''<br />([[Rassemblement pour la République|RPR]])<br />[[1995]]-[[1997]]<br /><small>[[Gouvernement Alain Juppé (1)|I]] et [[Gouvernement Alain Juppé (2)|II]]</small>}} |
Fichier:Alain Juppé in Washington DC (cropped 2).jpg|{{Centrer|'''[[Alain Juppé]]'''<br />([[Rassemblement pour la République|RPR]])<br />[[1995]]-[[1997]]<br /><small>[[Gouvernement Alain Juppé (1)|I]] et [[Gouvernement Alain Juppé (2)|II]]</small>}} |
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Fichier: |
Fichier:Jospin 1998 (cropped).jpg|{{Centrer|'''[[Lionel Jospin]]'''<br />([[Parti socialiste (France)|PS]])<br />[[1997]]-[[2002]]<br /><small>[[Gouvernement Lionel Jospin|•]]</small>}} |
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Fichier:Jean- |
Fichier:Jean-Pierre_Raffarin_par_Guillaume_Kretz.jpg|{{Center|'''[[Jean-Pierre Raffarin]]'''<br />([[Union pour un mouvement populaire|UMP]])<br />[[2002]]-[[2005]]<br /><small>[[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)|I]], [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|II]] et [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|III]]</small>}} |
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Fichier: |
Fichier:France.DominiqueDeVillepin.01.jpg|{{Centrer|'''[[Dominique de Villepin]]'''<br />([[Union pour un mouvement populaire|UMP]])<br />[[2005]]-[[2007]]<br /><small>[[Gouvernement Dominique de Villepin|•]]</small>}} |
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Fichier:François Fillon 2010.jpg|{{Centrer|'''[[François Fillon]]'''<br />([[Union pour un mouvement populaire|UMP]])<br />[[2007]]-[[2012]]<br /><small>[[Gouvernement François Fillon (1)|I]], [[Gouvernement François Fillon (2)|II]] et [[Gouvernement François Fillon (3)|III]]</small>}} |
Fichier:François Fillon 2010.jpg|{{Centrer|'''[[François Fillon]]'''<br />([[Union pour un mouvement populaire|UMP]])<br />[[2007]]-[[2012]]<br /><small>[[Gouvernement François Fillon (1)|I]], [[Gouvernement François Fillon (2)|II]] et [[Gouvernement François Fillon (3)|III]]</small>}} |
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Fichier:Jean-Marc Ayrault gros plan.jpg|{{Centrer|'''[[Jean-Marc Ayrault]]'''<br />([[Parti socialiste (France)|PS]])<br />[[2012]]-[[2014]]<br /><small>[[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|I]] et [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|II]]</small>}} |
Fichier:Jean-Marc Ayrault gros plan.jpg|{{Centrer|'''[[Jean-Marc Ayrault]]'''<br />([[Parti socialiste (France)|PS]])<br />[[2012]]-[[2014]]<br /><small>[[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|I]] et [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|II]]</small>}} |
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Ligne 473 : | Ligne 477 : | ||
Fichier:La Première ministre française Élisabeth Borne (cropped).jpg|{{Centrer|'''[[Élisabeth Borne]]'''<br />([[Renaissance (parti)|RE]])<br />[[2022]]-[[2024]]<br /><small>[[Gouvernement Élisabeth Borne|•]]</small>}} |
Fichier:La Première ministre française Élisabeth Borne (cropped).jpg|{{Centrer|'''[[Élisabeth Borne]]'''<br />([[Renaissance (parti)|RE]])<br />[[2022]]-[[2024]]<br /><small>[[Gouvernement Élisabeth Borne|•]]</small>}} |
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Fichier: Gabriel Attal, February 2023.jpg |{{Centrer|'''[[Gabriel Attal]]'''<br />([[Renaissance (parti)|RE]])<br />[[2024]]<br /><small>[[Gouvernement Gabriel Attal|•]]</small>}}|alt=Gabriel Attal(RE)2024• |
Fichier: Gabriel Attal, February 2023.jpg |{{Centrer|'''[[Gabriel Attal]]'''<br />([[Renaissance (parti)|RE]])<br />[[2024]]<br /><small>[[Gouvernement Gabriel Attal|•]]</small>}}|alt=Gabriel Attal(RE)2024• |
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Fichier: Brexit debate - Michel Barnier, EU Brexit negotiator (cropped).jpg |{{Centrer|'''[[Michel Barnier]]'''<br />([[Les Républicains|LR]])<br />[[2024]]<br /><small>[[Gouvernement Michel Barnier|•]]</small>}}|alt=Michel Barnier(DVD)2024• |
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</gallery> |
</gallery> |
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=== Durées à Matignon === |
=== Durées à Matignon === |
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Ce tableau présente les durées de mandats, des Premiers ministres de la [[Cinquième République (France)|{{Ve|République}}]] (par ordre croissant)<ref name="Quels sont les records d’âge et de longévité des premiers ministres de la Vᵉ République ?">{{Lien web|auteur=[[Les Décodeurs]]|url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/01/09/quels-sont-les-records-d-age-et-de-longevite-des-premiers-ministres-de-la-v-republique_6209915_4355770.html|titre=Quels sont les records d’âge et de longévité des premiers ministres de la Vᵉ République ?|site=[[Le Monde]]|date=9 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|url=https://www.politiquemania.com/longevite-premier-ministre.html|titre=Longévité des des Premiers ministres|site=politiquemania.com|consulté le=8 septembre 2024}}</ref>. |
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Classement de durée par ordre décroissant, en intégrant dans chaque durée, le ou les éventuels remaniements ministériels durant la fonction. |
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{| class="wikitable sortable" style="text-align: center" |
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! rowspan=2 | Premier ministre |
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! colspan=2 | Date |
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! colspan=2 | Durée |
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! rowspan=2 colspan=2 | Nombre de <br> Gouvernement |
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! rowspan=2 | Président |
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! Début |
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! Fin |
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! En année |
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! En jour |
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|- |
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| {{TriNom|Michel|Barnier}} |
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| {{date|5 septembre 2024}} |
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| ''En cours'' |
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| {{durée|05|09|2024}} |
|||
| {{durée en jours|05|09|2024}} |
|||
| style="width:30px;" | 1 |
|||
| [[Gouvernement Michel Barnier|Barnier {{I}}]] |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
|||
|- |
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| {{TriNom|Bernard|Cazeneuve}} |
|||
| {{date|6 décembre 2016}} |
|||
| {{date|15 mai 2017}} |
|||
| {{Durée seule|9|5|0}} |
|||
| {{nts|155}} jours |
|||
| 1 |
|||
| [[Gouvernement Bernard Cazeneuve|Cazeneuve {{I}}]] |
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| {{TriNom|François|Hollande}} |
|||
|- |
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| {{TriNom|Gabriel|Attal}} |
|||
| {{date|9 janvier 2024}} |
|||
| {{date|5 septembre 2024}} |
|||
| {{Durée seule|27|7|0}} |
|||
| {{nts|240}} jours |
|||
| 1 |
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| [[Gouvernement Gabriel Attal|Attal {{I}}]] |
|||
| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
|||
|- |
|||
| {{TriNom|Édith|Cresson}} |
|||
| {{date|15 mai 1991}} |
|||
| {{date|2 avril 1992}} |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Édith Cresson|Cresson {{I}}]] |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Maurice Couve de Murville|Couve de Murville {{I}}]] |
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| {{TriNom|Charles|de Gaulle}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Pierre Bérégovoy|Bérégovoy {{I}}]] |
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|- |
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| {{date|9 janvier 2024}} |
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| [[Gouvernement Élisabeth Borne|Borne {{I}}]] |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Laurent Fabius|Fabius {{I}}]] |
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| [[Gouvernement Jean Castex|Castex {{I}}]] |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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| 2 |
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| [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|Ayrault {{I}}]] et [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|{{II}}]] |
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| {{TriNom|François|Hollande}} |
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|- |
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| 3 |
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| [[Gouvernement Pierre Messmer (1)|Messmer {{I}}]], [[Gouvernement Pierre Messmer (2)|{{II}}]] et [[Gouvernement Pierre Messmer (3)|{{III}}]] |
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| {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Dominique de Villepin|Villepin {{I}}]] |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
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|- |
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|||
| 2 |
|||
| [[Gouvernement Alain Juppé (1)|Juppé {{I}}]] et [[Gouvernement Alain Juppé (2)|{{II}}]] |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Édouard Balladur|Balladur {{I}}]] |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Jacques Chirac (2)|Chirac {{II}}]] |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} (1) |
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| {{date|27 mai 1974}} |
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|||
| 1 |
|||
| [[Gouvernement Jacques Chirac (1)|Chirac {{I}}]] |
|||
| {{TriNom|Valéry Giscard|d'Estaing}} |
|||
|- |
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| {{TriNom|Manuel|Valls}} |
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| {{date|31 mars 2014}} |
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| 2 |
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| [[Gouvernement Manuel Valls (1)|Valls {{I}}]] et [[Gouvernement Manuel Valls (2)|{{II}}]] |
|||
| {{TriNom|François|Hollande}} |
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|- |
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| 2 |
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| [[Gouvernement Michel Rocard (1)|Rocard {{I}}]] et [[Gouvernement Michel Rocard (2)|{{II}}]] |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Jacques Chaban-Delmas|Chaban-Delmas {{I}}]] |
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| {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
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|- |
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| 3 |
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| [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)|Raffarin {{I}}]], [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|{{II}}]] et [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|{{III}}]] |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
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|- |
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| {{TriNom|Édouard|Philippe}} |
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| {{date|15 mai 2017}} |
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| {{date|3 juillet 2020}} |
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| 2 |
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| [[Gouvernement Édouard Philippe (1)|Philippe {{I}}]] et [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|{{II}}]] |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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| {{TriNom|Pierre|Mauroy}} |
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| {{date|21 mai 1981}} |
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| {{date|17 juillet 1984}} |
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| {{nts|1153}} jours |
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| 3 |
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| [[Gouvernement Pierre Mauroy (1)|Mauroy {{I}}]], [[Gouvernement Pierre Mauroy (2)|{{II}}]] et [[Gouvernement Pierre Mauroy (3)|{{III}}]] |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Michel|Debré}} |
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| {{date|8 janvier 1959}} |
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| {{date|14 avril 1962}} |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Michel Debré|Debré {{I}}]] |
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| 3 |
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| [[Gouvernement Raymond Barre (1)|Barre {{I}}]], [[Gouvernement Raymond Barre (2)|{{II}}]] et [[Gouvernement Raymond Barre (3)|{{III}}]] |
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| {{TriNom|Valéry Giscard|d'Estaing}} |
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|- |
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| 1 |
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| [[Gouvernement Lionel Jospin|Jospin {{I}}]] |
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|- |
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| {{nts|1820}} jours |
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| 3 |
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| [[Gouvernement François Fillon (1)|Fillon {{I}}]], [[Gouvernement François Fillon (2)|{{II}}]] et [[Gouvernement François Fillon (3)|{{III}}]] |
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| {{TriNom|Nicolas|Sarkozy}} |
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|- |
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| {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
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| {{date|14 avril 1962}} |
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| {{nts|2279}} jours |
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| 4 |
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| [[Gouvernement Georges Pompidou (1)|Pompidou {{I}}]], [[Gouvernement Georges Pompidou (2)|{{II}}]], [[Gouvernement Georges Pompidou (3)|{{III}}]] et [[Gouvernement Georges Pompidou (4)|{{IV}}]] |
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| {{TriNom|Charles|de Gaulle}} |
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|} |
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=== Durées des Gouvernements === |
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{{colonnes|taille=|nombre=2| |
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[[Fichier:Durée des gouvernements de la Vème République.svg|left|600px|lang=fr]] |
|||
# [[Georges Pompidou]] : {{nombre|6|ans}}, {{nombre|2|mois}} et {{nombre|26|jours}} |
|||
{{clr}} |
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# [[François Fillon]] : {{nombre|4|ans}}, {{nombre|11|mois}} et {{nombre|28|jours}} |
|||
Ce tableau présente la durée des Gouvernements (par ordre chronologique)<ref>{{Lien web|auteur=|url=https://www.politiquemania.com/longevite-gouvernement.html|titre=Longévité des gouvernements|site=politiquemania.com|consulté le=12 septembre 2024}}</ref>. |
|||
# [[Lionel Jospin]] : {{nombre|4|ans}}, {{nombre|11|mois}} et {{nombre|4|jours}} |
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{| class="wikitable sortable" style="text-align: center" |
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# [[Raymond Barre]] : {{nombre|4|ans}}, {{nombre|8|mois}} et {{nombre|26|jours}} |
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! rowspan=2 | Premier ministre |
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# [[Michel Debré]] : {{nombre|3|ans}}, {{nombre|3|mois}} et {{nombre|6|jours}} |
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! rowspan=2 | Gouvernement |
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# [[Pierre Mauroy]] : {{nombre|3|ans}}, {{nombre|1|mois}} et {{nombre|26|jours}} |
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! colspan=2 | Date |
|||
# [[Édouard Philippe]] : {{nombre|3|ans}}, {{nombre|1|mois}} et {{nombre|18|jours}} |
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! colspan=2 | Durée |
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# [[Jean-Pierre Raffarin]] : {{nombre|3|ans}} et {{nombre|25|jours}} |
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! rowspan=2 | Président |
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# [[Jacques Chaban-Delmas]] : {{nombre|3|ans}} et {{nombre|15|jours}} |
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|- |
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# [[Michel Rocard]] : {{nombre|3|ans}} et {{nombre|5|jours}} |
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! Début |
|||
# [[Manuel Valls]] : {{nombre|2|ans}}, {{nombre|8|mois}} et {{nombre|5|jours}} |
|||
! Fin |
|||
# [[Jacques Chirac]] : {{nombre|2|ans}}, {{nombre|2|mois}} et {{nombre|29|jours}} (première période) |
|||
! En année |
|||
# [[Jacques Chirac]] : {{nombre|2|ans}}, {{nombre|1|mois}} et {{nombre|20|jours}} (deuxième période) |
|||
! En jour |
|||
# [[Édouard Balladur]] : {{nombre|2|ans}}, {{nombre|1|mois}} et {{nombre|18|jours}} |
|||
|- |
|||
# [[Alain Juppé]] : {{nombre|2|ans}} et {{nombre|16|jours}} |
|||
| {{TriNom|Michel|Debré}} |
|||
# [[Dominique de Villepin]] : {{nombre|1|an}}, {{nombre|11|mois}} et {{nombre|16|jours}} |
|||
| [[Gouvernement Michel Debré|Debré {{I}}]] |
|||
# [[Pierre Messmer]] : {{nombre|1|an}}, {{nombre|10|mois}} et {{nombre|22|jours}} |
|||
| {{date|8 janvier 1959}} |
|||
# [[Jean-Marc Ayrault]] : {{nombre|1|an}}, {{nombre|10|mois}} et {{nombre|16|jours}} |
|||
| {{date|14 avril 1962}} |
|||
# [[Jean Castex]] : {{nombre|1|an}}, {{nombre|10|mois}} et {{nombre|13|jours}} |
|||
| {{Durée seule|6|3|3}} |
|||
# [[Laurent Fabius]] : {{nombre|1|an}}, {{nombre|8|mois}} et {{nombre|3|jours}} |
|||
| {{nts|1192}} jours |
|||
# [[Élisabeth Borne]] : {{nombre|1|an}}, {{nombre|7|mois}} et {{nombre|24|jours}} |
|||
| rowspan=6 | {{TriNom|Charles|de Gaulle}} |
|||
# [[Pierre Bérégovoy]] : {{nombre|11|mois}} et {{nombre|27|jours}} |
|||
|- |
|||
# [[Maurice Couve de Murville]] : {{nombre|11|mois}} et {{nombre|10|jours}} |
|||
| rowspan=4 | {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
|||
# [[Édith Cresson]] : {{nombre|10|mois}} et {{nombre|18|jours}} |
|||
| [[Gouvernement Georges Pompidou (1)|Pompidou {{I}}]] |
|||
# [[Gabriel Attal]] : {{nombre|7|mois}} et {{nombre|27|jours}} |
|||
| {{date|14 avril 1962}} |
|||
# [[Bernard Cazeneuve]] : {{nombre|5|mois}} et {{nombre|9|jours}} |
|||
| {{date|7 décembre 1962}} |
|||
# [[Michel Barnier]] : {{durée|05|09|2024}} (en cours) |
|||
| {{Durée seule|23|7|0}} |
|||
}} |
|||
| {{nts|228}} jours |
|||
|- |
|||
| [[Gouvernement Georges Pompidou (2)|Pompidou {{II}}]] |
|||
| {{date|7 décembre 1962}} |
|||
| {{date|8 janvier 1966}} |
|||
| {{Durée seule|1|1|3}} |
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| {{nts|1137}} jours |
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|- |
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| [[Gouvernement Georges Pompidou (3)|Pompidou {{III}}]] |
|||
| {{date|8 janvier 1966}} |
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| {{date|7 avril 1967}} |
|||
| {{Durée seule|30|2|1}} |
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| {{nts|448}} jours |
|||
|- |
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| [[Gouvernement Georges Pompidou (4)|Pompidou {{IV}}]] |
|||
| {{date|7 avril 1967}} |
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| {{date|10 juillet 1968}} |
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| {{Durée seule|3|3|1}} |
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| {{nts|461}} jours |
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|- |
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| {{TriNom|Maurice|Couve de Murville}} |
|||
| [[Gouvernement Maurice Couve de Murville|Couve de Murville {{I}}]] |
|||
| {{date|10 juillet 1968}} |
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| {{date|20 juin 1969}} |
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| {{Durée seule|10|11|0}} |
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| {{nts|345}} jours |
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|- |
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| {{TriNom|Jacques|Chaban-Delmas}} |
|||
| [[Gouvernement Jacques Chaban-Delmas|Chaban-Delmas {{I}}]] |
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| {{date|20 juin 1969}} |
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| {{date|5 juillet 1972}} |
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| {{Durée seule|15|0|3}} |
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| {{nts|1111}} jours |
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| rowspan=4 | {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
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|- |
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| rowspan=3 | {{TriNom|Pierre|Messmer}} |
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| [[Gouvernement Pierre Messmer (1)|Messmer {{I}}]] |
|||
| {{date|5 juillet 1972}} |
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| {{date|2 avril 1973}} |
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| {{Durée seule|28|8|0}} |
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| {{nts|266}} jours |
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|- |
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| [[Gouvernement Pierre Messmer (2)|Messmer {{II}}]] |
|||
| {{date|2 avril 1973}} |
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| {{date|27 février 1974}} |
|||
| {{Durée seule|25|10|0}} |
|||
| {{nts|331}} jours |
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|- |
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| [[Gouvernement Pierre Messmer (3)|Messmer {{III}}]] |
|||
| {{date|27 février 1974}} |
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| {{date|27 mai 1974}} |
|||
| {{Durée seule|0|3|0}} |
|||
| {{nts|89}} jours |
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|- |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} (1) |
|||
| [[Gouvernement Jacques Chirac (1)|Chirac {{I}}]] |
|||
| {{date|27 mai 1974}} |
|||
| {{date|25 août 1976}} |
|||
| {{Durée seule|29|2|2}} |
|||
| {{nts|821}} jours |
|||
| rowspan=4 | {{TriNom|Valéry Giscard|d'Estaing}} |
|||
|- |
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| rowspan=3 | {{TriNom|Raymond|Barre}} |
|||
| [[Gouvernement Raymond Barre (1)|Barre {{I}}]] |
|||
| {{date|25 août 1976}} |
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| {{date|30 mars 1977}} |
|||
| {{Durée seule|5|7|0}} |
|||
| {{nts|216}} jours |
|||
|- |
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| [[Gouvernement Raymond Barre (2)|Barre {{II}}]] |
|||
| {{date|30 mars 1977}} |
|||
| {{date|5 avril 1978}} |
|||
| {{Durée seule|6|0|1}} |
|||
| {{nts|367}} jours |
|||
|- |
|||
| [[Gouvernement Raymond Barre (3)|Barre {{III}}]] |
|||
| {{date|5 avril 1978}} |
|||
| {{date|22 juin 1981}} |
|||
| {{Durée seule|17|2|3}} |
|||
| {{nts|1136}} jours |
|||
|- |
|||
| rowspan=3 | {{TriNom|Pierre|Mauroy}} |
|||
| [[Gouvernement Pierre Mauroy (1)|Mauroy {{I}}]] |
|||
| {{date|22 mai 1981}} |
|||
| {{date|23 juin 1981}} |
|||
| {{Durée seule|1|1|0}} |
|||
| {{nts|32}} jours |
|||
| rowspan=10 | {{TriNom|François|Mitterrand}} |
|||
|- |
|||
| [[Gouvernement Pierre Mauroy (2)|Mauroy {{II}}]] |
|||
| {{date|23 juin 1981}} |
|||
| {{date|22 mars 1983}} |
|||
| {{Durée seule|27|8|1}} |
|||
| {{nts|638}} jours |
|||
|- |
|||
| [[Gouvernement Pierre Mauroy (3)|Mauroy {{III}}]] |
|||
| {{date|22 mars 1983}} |
|||
| {{date|17 juillet 1984}} |
|||
| {{Durée seule|25|3|1}} |
|||
| {{nts|483}} jours |
|||
|- |
|||
| {{TriNom|Laurent|Fabius}} |
|||
| [[Gouvernement Laurent Fabius|Fabius {{I}}]] |
|||
| {{date|17 juillet 1984}} |
|||
| {{date|20 mars 1986}} |
|||
| {{Durée seule|3|8|1}} |
|||
| {{nts|611}} jours |
|||
|- |
|||
| {{TriNom|Jacques|Chirac}} (2) |
|||
| [[Gouvernement Jacques Chirac (2)|Chirac {{II}}]] |
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| {{date|20 mars 1986}} |
|||
| {{date|10 mai 1988}} |
|||
| {{Durée seule|20|1|2}} |
|||
| {{nts|782}} jours |
|||
|- |
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| rowspan=2 | {{TriNom|Michel|Rocard}} |
|||
| [[Gouvernement Michel Rocard (1)|Rocard {{I}}]] |
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| {{date|10 mai 1988}} |
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| {{date|28 juin 1988}} |
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| {{Durée seule|18|1|0}} |
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| {{nts|43}} jours |
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|- |
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| [[Gouvernement Michel Rocard (2)|Rocard {{II}}]] |
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| {{date|28 juin 1988}} |
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| {{date|15 mai 1991}} |
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| {{Durée seule|17|10|2}} |
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| {{nts|1056}} jours |
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|- |
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| {{TriNom|Édith|Cresson}} |
|||
| [[Gouvernement Édith Cresson|Cresson {{I}}]] |
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| {{date|15 mai 1991}} |
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| {{date|2 avril 1992}} |
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| {{Durée seule|18|10|0}} |
|||
| {{nts|323}} jours |
|||
|- |
|||
| {{TriNom|Pierre|Bérégovoy}} |
|||
| [[Gouvernement Pierre Bérégovoy|Bérégovoy {{I}}]] |
|||
| {{date|2 avril 1992}} |
|||
| {{date|29 mars 1993}} |
|||
| {{Durée seule|27|11|0}} |
|||
| {{nts|361}} jours |
|||
|- |
|||
| {{TriNom|Édouard|Balladur}} |
|||
| [[Gouvernement Édouard Balladur|Balladur {{I}}]] |
|||
| {{date|29 mars 1993}} |
|||
| {{date|17 mai 1995}} |
|||
| {{Durée seule|18|1|2}} |
|||
| {{nts|773}} jours |
|||
|- |
|||
| rowspan=2 | {{TriNom|Alain|Juppé}} |
|||
| [[Gouvernement Alain Juppé (1)|Juppé {{I}}]] |
|||
| {{date|17 mai 1995}} |
|||
| {{date|7 novembre 1995}} |
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| {{Durée seule|20|5|0}} |
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| {{nts|174}} jours |
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| rowspan=7 | {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
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| [[Gouvernement Alain Juppé (2)|Juppé {{II}}]] |
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| {{date|7 novembre 1995}} |
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| {{date|2 juin 1997}} |
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| {{nts|573}} jours |
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|- |
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| {{TriNom|Lionel|Jospin}} |
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| [[Gouvernement Lionel Jospin|Jospin {{I}}]] |
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| {{date|2 juin 1997}} |
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| {{date|6 mai 2002}} |
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| {{Durée seule|4|11|4}} |
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| {{nts|1799}} jours |
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|- |
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| rowspan=3 | {{TriNom|Jean-Pierre|Raffarin}} |
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| [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)|Raffarin {{I}}]] |
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| {{date|6 mai 2002}} |
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| {{Durée seule|11|1|0}} |
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| {{nts|42}} jours |
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| [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|Raffarin {{II}}]] |
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| {{date|17 juin 2002}} |
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| {{date|30 mars 2004}} |
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| {{Durée seule|13|9|1}} |
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| {{nts|652}} jours |
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|- |
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| [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|Raffarin {{III}}]] |
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| {{date|30 mars 2004}} |
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| {{date|2 juin 2005}} |
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| {{Durée seule|3|2|1}} |
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| {{nts|427}} jours |
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| {{TriNom|Dominique|de Villepin}} |
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| [[Gouvernement Dominique de Villepin|Villepin {{I}}]] |
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| {{date|31 mai 2005}} |
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| {{date|17 mai 2007}} |
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| {{Durée seule|16|11|1}} |
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| {{nts|712}} jours |
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| rowspan=3 | {{TriNom|François|Fillon}} |
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| [[Gouvernement François Fillon (1)|Fillon {{I}}]] |
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| {{date|17 mai 2007}} |
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| {{date|19 juin 2007}} |
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| {{Durée seule|2|1|0}} |
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| {{nts|32}} jours |
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| rowspan=3 | {{TriNom|Nicolas|Sarkozy}} |
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|- |
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| [[Gouvernement François Fillon (2)|Fillon {{II}}]] |
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| {{date|19 juin 2007}} |
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| {{date|14 novembre 2010}} |
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| {{nts|1244}} jours |
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| [[Gouvernement François Fillon (3)|Fillon {{III}}]] |
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| {{date|14 novembre 2010}} |
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| {{date|15 mai 2012}} |
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| {{Durée seule|1|6|1}} |
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| rowspan=2 | {{TriNom|Jean-Marc|Ayrault}} |
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| [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|Ayrault {{I}}]] |
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| {{date|15 mai 2012}} |
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| {{date|21 juin 2012}} |
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| {{Durée seule|6|1|0}} |
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| rowspan=5 | {{TriNom|François|Hollande}} |
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| [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|Ayrault {{II}}]] |
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| {{date|21 juin 2012}} |
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| {{date|31 mars 2014}} |
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| {{Durée seule|10|9|1}} |
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| {{nts|652}} jours |
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| rowspan=2 | {{TriNom|Manuel|Valls}} |
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| [[Gouvernement Manuel Valls (1)|Valls {{I}}]] |
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| {{date|31 mars 2014}} |
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| {{date|26 août 2014}} |
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| {{Durée seule|26|4|0}} |
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|- |
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| [[Gouvernement Manuel Valls (2)|Valls {{II}}]] |
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| {{date|26 août 2014}} |
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| {{date|6 décembre 2016}} |
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| {{Durée seule|10|3|2}} |
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|- |
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| {{TriNom|Bernard|Cazeneuve}} |
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| [[Gouvernement Bernard Cazeneuve|Cazeneuve {{I}}]] |
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| {{date|6 décembre 2016}} |
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|- |
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| rowspan=2 | {{TriNom|Édouard|Philippe}} |
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| [[Gouvernement Édouard Philippe (1)|Philippe {{I}}]] |
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| {{date|15 mai 2017}} |
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| {{date|19 juin 2017}} |
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| {{Durée seule|4|1|0}} |
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| {{nts|35}} jours |
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| rowspan=6 | {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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| [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|Philippe {{II}}]] |
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| {{date|19 juin 2017}} |
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| {{date|3 juillet 2020}} |
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| {{nts|1110}} jours |
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| {{TriNom|Jean|Castex}} |
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| [[Gouvernement Jean Castex|Castex {{I}}]] |
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| {{date|3 juillet 2020}} |
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| {{date|16 mai 2022}} |
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| {{Durée seule|13|10|1}} |
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| {{TriNom|Élisabeth|Borne}} |
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| [[Gouvernement Élisabeth Borne|Borne {{I}}]] |
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| {{date|16 mai 2022}} |
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| {{date|9 janvier 2024}} |
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| {{nts|603}} jours |
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| {{TriNom|Gabriel|Attal}} |
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| [[Gouvernement Gabriel Attal|Attal {{I}}]] |
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| {{date|9 janvier 2024}} |
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| {{date|5 septembre 2024}} |
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| {{Durée seule|27|7|0}} |
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| {{nts|240}} jours |
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| {{TriNom|Michel|Barnier}} |
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| [[Gouvernement Michel Barnier|Barnier {{I}}]] |
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| {{date|5 septembre 2024}} |
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| ''En cours'' |
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| {{durée|05|09|2024}} |
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| {{durée en jours|05|09|2024}} |
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|} |
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=== Âges des Premiers ministres === |
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{{Section à actualiser|date=janvier 2024}} |
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Ce tableau présente les âges des Premiers ministres de la [[Cinquième République (France)|{{Ve|République}}]], lors de leur prise de fonction (du plus jeune au plus âgé)<ref name="Quels sont les records d’âge et de longévité des premiers ministres de la Vᵉ République ?"/>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|url=https://www.politiquemania.com/age-premier-ministre.html|titre=Âge des Premiers ministres lors de leur prise de fonction|site=politiquemania.com|consulté le=5 septembre 2024}}</ref>. |
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{| class="wikitable sortable" style="text-align: center" |
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[[Fichier:Durée des gouvernements de la Vème République.svg|centre|600px|lang=fr]] |
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! rowspan=2 | Premier ministre |
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! colspan=2 | Date |
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! rowspan=2 | Âge |
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! rowspan=2 | Président |
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! Naissance |
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! Prise de fonction |
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| {{TriNom|Gabriel|Attal}} |
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| {{date|16 mars 1989}} |
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|- |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{date|29/11/1932}} |
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|||
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|||
|- |
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| {{date|15/05/2017}} |
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|||
| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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|||
| {{TriNom|Charles|de Gaulle}} |
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|- |
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| {{TriNom|Alain|Juppé}} |
|||
| {{date|15/08/1945}} |
|||
| {{date|17/05/1995}} |
|||
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|||
| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
|||
|- |
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| {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
|||
| {{date|05/07/1911}} |
|||
| {{date|14/04/1962}} |
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| {{durée seule|10|9|50}} |
|||
| {{TriNom|Charles|de Gaulle}} |
|||
|- |
|||
| {{TriNom|Dominique|de Villepin}} |
|||
| {{date|14/11/1953}} |
|||
| {{date|02/06/2005}} |
|||
| {{durée seule|20|6|51}} |
|||
| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
|||
|- |
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| {{TriNom|Manuel|Valls}} |
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| {{date|13/08/1962}} |
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| {{date|31/03/2014}} |
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| {{durée seule|19|7|51}} |
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| {{TriNom|François|Hollande}} |
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|- |
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| {{TriNom|Raymond|Barre}} |
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| {{date|12/04/1924}} |
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| {{date|25/08/1976}} |
|||
| {{durée seule|14|4|52}} |
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| {{TriNom|Valéry Giscard|d'Estaing}} |
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|- |
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| {{TriNom|Pierre|Mauroy}} |
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| {{date|05/07/1928}} |
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| {{date|21/05/1981}} |
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| {{durée seule|17|10|52}} |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
|||
|- |
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|||
| {{date|04/03/1954}} |
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| {{date|17/05/2007}} |
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| {{TriNom|Nicolas|Sarkozy}} |
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|- |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} (2) |
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| {{date|29/11/1932}} |
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| {{date|20/03/1986}} |
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| {{durée seule|19|3|53}} |
|||
| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Bernard|Cazeneuve}} |
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| {{date|02/06/1963}} |
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| {{date|06/12/2016}} |
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| {{durée seule|4|6|53}} |
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| {{TriNom|François|Hollande}} |
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|- |
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| {{TriNom|Jean-Pierre|Raffarin}} |
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| {{date|03/08/1948}} |
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| {{date|06/05/2002}} |
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| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
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|- |
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| {{TriNom|Jacques|Chaban-Delmas}} |
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| {{date|07/03/1915}} |
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| {{date|20/06/1969}} |
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| {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
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|- |
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| {{TriNom|Jean|Castex}} |
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| {{date|25/06/1965}} |
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| {{date|03/07/2020}} |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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| {{TriNom|Pierre|Messmer}} |
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| {{date|20/03/1916}} |
|||
| {{date|05/07/1972}} |
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| {{durée seule|16|3|56}} |
|||
| {{TriNom|Georges|Pompidou}} |
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|- |
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| {{TriNom|Édith|Cresson}} |
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| {{date|27/01/1934}} |
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| {{date|15/05/1991}} |
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| {{durée seule|19|3|57}} |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Michel|Rocard}} |
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| {{date|23/08/1930}} |
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| {{date|10/05/1988}} |
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| {{durée seule|18|8|57}} |
|||
| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Lionel|Jospin}} |
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| {{date|12/07/1937}} |
|||
| {{date|02/06/1997}} |
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| {{durée seule|22|10|59}} |
|||
| {{TriNom|Jacques|Chirac}} |
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|- |
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| {{TriNom|Élisabeth|Borne}} |
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| {{date|18/04/1961}} |
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| {{date|16/05/2022}} |
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| {{durée seule|28|0|61}} |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|- |
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| {{TriNom|Maurice|Couve de Murville}} |
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| {{date|24/01/1907}} |
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| {{date|10/07/1968}} |
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| {{durée seule|17|5|61}} |
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| {{TriNom|Charles|de Gaulle}} |
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|- |
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| {{TriNom|Jean-Marc|Ayrault}} |
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| {{date|25/01/1950}} |
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| {{date|15/05/2012}} |
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| {{durée seule|21|3|62}} |
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| {{TriNom|François|Hollande}} |
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|- |
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| {{TriNom|Édouard|Balladur}} |
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| {{date|02/05/1929}} |
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| {{date|29/03/1993}} |
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| {{durée seule|28|10|63}} |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Pierre|Bérégovoy}} |
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| {{date|23/12/1925}} |
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| {{date|02/04/1992}} |
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| {{durée seule|11|3|66}} |
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| {{TriNom|François|Mitterrand}} |
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|- |
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| {{TriNom|Michel|Barnier}} |
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| {{date|09/01/1951}} |
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| {{date|05/09/2024}} |
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| {{durée seule|27|7|73}} |
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| {{TriNom|Emmanuel|Macron}} |
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|} |
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=== Choix du Premier ministre === |
=== Choix du Premier ministre === |
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{{Article détaillé|Choix des Premiers ministres sous la Cinquième République}} |
{{Article détaillé|Choix des Premiers ministres sous la Cinquième République}} |
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Le président de la République a une complète liberté pour désigner le Premier ministre<ref>{{Lien web |auteur=Direction de l'information légale et administrative |titre=Qui désigne le Premier ministre ? |url=https://www.vie-publique.fr/fiches/19459-qui-designe-le-premier-ministre |date=11 juillet 2024 |consulté le=03 août 2024}}</ref>. Il est d'usage qu'en cas de cohabitation, le Premier Ministre désigné soit du parti ou de la coalition majoritaire à l'Assemblée Nationale mais l'article 8 de la constitution indique uniquement "Le Président de la République nomme le Premier ministre"<ref>{{Lien web |auteur=Conseil constitutionnel |titre=Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur |url=https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur#:~:text=de%20son%20successeur.-,ARTICLE%208.,met%20fin%20%C3%A0%20leurs%20fonctions. |date=8 mars 2024 |consulté le=03 août 2024}}</ref>. Lorsque le président de la République nomme le Premier ministre, il peut le faire en retour à une alliance politique (cas de [[Jacques Chaban-Delmas]] en 1969, ou de [[Jacques Chirac]] en 1974) ou par composition avec l'opinion (cas de [[Jean-Pierre Raffarin]] en 2002 ou de [[Pierre Mauroy]] en 1981). En particulier, [[Michel Rocard]], nommé en « lecture d'une situation politique », avait des relations très froides avec le président [[François Mitterrand]]. Le président peut récompenser un ami, un « fidèle », comme [[Alain Juppé]] en 1995. Enfin, dans un [[régime présidentiel|régime plus présidentiel]], une personnalité qui ne fera pas d'ombre est préférée, comme [[François Fillon]] pour [[Nicolas Sarkozy]], [[Jean-Marc Ayrault]] pour [[François Hollande]] et [[Jean Castex]] puis [[Élisabeth Borne]] pour [[Emmanuel Macron]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Bertrand Delais|titre=Faux semblants ou trop semblables ?|éditeur=|année=2013|isbn=}} (documentaire diffusé sur [[LCP (chaîne de télévision)|LCP]]).</ref>. |
Le président de la République a une complète liberté pour désigner le Premier ministre<ref>{{Lien web |auteur=Direction de l'information légale et administrative |titre=Qui désigne le Premier ministre ? |url=https://www.vie-publique.fr/fiches/19459-qui-designe-le-premier-ministre |date=11 juillet 2024 |consulté le=03 août 2024}}</ref>. Il est d'usage qu'en cas de cohabitation, le Premier Ministre désigné soit du parti ou de la coalition majoritaire à l'Assemblée Nationale mais l'article 8 de la constitution indique uniquement "Le Président de la République nomme le Premier ministre"<ref>{{Lien web |auteur=Conseil constitutionnel |titre=Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur |url=https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur#:~:text=de%20son%20successeur.-,ARTICLE%208.,met%20fin%20%C3%A0%20leurs%20fonctions. |date=8 mars 2024 |consulté le=03 août 2024}}</ref>. Lorsque le président de la République nomme le Premier ministre, il peut le faire en retour à une alliance politique (cas de [[Jacques Chaban-Delmas]] en 1969, ou de [[Jacques Chirac]] en 1974) ou par composition avec l'opinion (cas de [[Jean-Pierre Raffarin]] en 2002 ou de [[Pierre Mauroy]] en 1981). En particulier, [[Michel Rocard]], nommé en « lecture d'une situation politique », avait des relations très froides avec le président [[François Mitterrand]]. Le président peut récompenser un ami, un « fidèle », comme [[Alain Juppé]] en 1995. Enfin, dans un [[régime présidentiel|régime plus présidentiel]], une personnalité qui ne fera pas d'ombre est préférée, comme [[François Fillon]] pour [[Nicolas Sarkozy]], [[Jean-Marc Ayrault]] pour [[François Hollande]] et [[Jean Castex]] puis [[Élisabeth Borne]] pour [[Emmanuel Macron]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Bertrand Delais|titre=Faux semblants ou trop semblables ?|éditeur=|année=2013|isbn=}} (documentaire diffusé sur [[LCP (chaîne de télévision)|LCP]]).</ref>. |
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=== Premiers ministres en fonction ayant exercé simultanément un autre portefeuille ministériel === |
|||
* [[Michel Debré]], Premier ministre du 8 janvier 1959 au 14 avril 1962 |
|||
** Ministre de l'Éducation nationale (du 23 décembre 1959 au 15 janvier 1960, intérim). |
|||
* [[Raymond Barre]], Premier ministre du 25 août 1976 au 21 mai 1981 |
|||
** Ministre de l'Économie et des Finances (du 27 août 1976 au 31 mars 1978). |
|||
* [[Pierre Bérégovoy]], Premier ministre du 2 avril 1992 au 29 mars 1993 |
|||
** Ministre de la Défense (du 9 au 29 mars 1993). |
|||
* [[François Fillon]], Premier ministre du 17 mai 2007 au 15 mai 2012 |
|||
** Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (du 23 février au 16 mai 2012). |
|||
* [[Édouard Philippe]], Premier ministre du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020 |
|||
** Ministre de l'Intérieur (du 3 octobre au 16 octobre 2018, intérim). |
|||
* [[Élisabeth Borne]], [[Gabriel Attal]] et [[Michel Barnier]] ont été désignés Premier(e) ministre chargé(e) de la Planification écologique et énergétique, respectivement du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024, du 9 janvier au 5 septembre 2024, à partir du 5 septembre (fonction en cours). |
|||
== Dans la culture == |
== Dans la culture == |
Dernière version du 5 décembre 2024 à 22:31
Premier ministre de la République française | ||
Logo du Premier ministre. | ||
Titulaire actuel Michel Barnier depuis le (3 mois) | ||
Création | ||
---|---|---|
Mandant | Président de la République | |
Durée du mandat | Pas de limite de durée | |
Premier titulaire | Michel Debré | |
Résidence officielle | Hôtel de Matignon (Paris, VIIe) | |
Rémunération | En cours de mandat : 12 402 € net par mois[1] Après le mandat : prime de départ de 47 700 € brut sauf reprise d'activité dans les trois mois suivant la démission[1] |
|
Site internet | info.gouv.fr | |
Liste des chefs du gouvernement français | ||
modifier |
Le Premier ministre de la République française, ou plus couramment Premier ministre français, est le chef du gouvernement de la France sous la Cinquième République. Nommé par le président de la République, le Premier ministre est habituellement issu d'un parti politique appartenant à la majorité de l'Assemblée nationale. Il peut, par conséquent, ainsi que son gouvernement, être de la même mouvance politique que le président, ou appartenir à son opposition, ce qui met dans ce cas le pouvoir exécutif en situation de cohabitation.
Dans le cadre d'une république semi-présidentielle à forte influence présidentielle — depuis le début de la Cinquième République —, il partage le pouvoir exécutif avec le président de la République.
La résidence officielle du Premier ministre est l'hôtel de Matignon, situé à Paris, au 57 rue de Varenne, dans le 7e arrondissement, qui abrite également ses bureaux. Les services liés à sa personne sont souvent appelés « Matignon », par métonymie.
La fonction de Premier ministre succède à celle de président du Conseil des ministres, occupée par tous les chefs de gouvernements sous les IIIe et IVe Républiques avec des pouvoirs différents. Depuis la création de la fonction en , la France a connu vingt-six Premiers ministres.
L'actuel titulaire du poste de Premier ministre est Michel Barnier, nommé le 5 septembre 2024.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Constitution du substitue le titre de « Premier ministre »[2], qu'elle emprunte à l'ancien régime (« premier ministre de France »), à celui de « président du Conseil (des ministres) »[3].
Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du [4].
En France, la reconnaissance d'un chef du gouvernement distinct du chef de l'État est relativement récente. Le décret du [5] est le premier règlement à mentionner la présidence du Conseil[6],[7]. La loi du portant budget général pour l'exercice [8] est la première loi à la mentionner[9].
Nomination
[modifier | modifier le code]Le président de la République nomme le Premier ministre[C 1]. Le décret de nomination est un acte de gouvernement[10],[11],[CE 1].
La Constitution prévoit que le président de la République mette fin aux fonctions du Premier ministre sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Dans la pratique et hors cohabitation, le Premier ministre offre sa démission au président de la République sur requête ou sur ordre de celui-ci.
Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions[C 2].
Rôle
[modifier | modifier le code]Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution française de 1958, cependant ils restent limités par le pouvoir du président de la République sur ce dernier.
La Constitution du innove selon certains[12],[13] par rapport aux précédentes en ce qu'elle introduit en droit administratif français — selon la formule de[14],[15],[16] Georges Vedel[17] — un « bicéphalisme administratif »[12],[18],[19],[20] : la Constitution du avait transféré au président du Conseil la qualité de « chef de l'administration » que la loi constitutionnelle du avait conférée au président de la République ; celle du partage les compétences administratives entre le président de la République et le Premier ministre[21]. Le principe de partage est le suivant : le président de la République est l'autorité de droit commun en matière de nomination aux emplois civils et militaires de l'État[22] ; le Premier ministre l'est en matière réglementaire ce qui comprend décrets, circulaires, etc.[23].
Le président de la République préside le Conseil des ministres[C 3]. Le Premier ministre préside quant à lui le Conseil de cabinet, réunion du gouvernement où est absent le président de la République (souvent lors de désaccord entre le président et le gouvernement).
Suppléance du président de la République
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre supplée, le cas échéant, le président de la République dans la présidence des conseils et comités supérieurs de la Défense nationale[C 4]. Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d'un conseil des ministres en vertu d'une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé[C 5].
Contresigner des actes du président de la République
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre contresigne tous les actes du président de la République à l'exception de ceux prévus aux articles suivants de la Constitution : 8 (premier alinéa), 11, 12, 16, 18, 54, 56 et 61 de la Constitution de 1958 qui sont des prérogatives qui sont propres au président de la République (nomination du Premier ministre, projet de référendum, dissolution de l'Assemblée nationale, exercice du pouvoir exécutif et législatif en cas de menace grave, message devant le Congrès, saisie du Conseil constitutionnel, nomination des membres du Conseil constitutionnel, demande au Conseil constitutionnel d'examiner une loi votée avant promulgation).
Le Premier ministre, chef du gouvernement
[modifier | modifier le code]Chef du gouvernement, le Premier ministre en « dirige l'action »[C 6]. Son pouvoir de direction lui permet de donner des instructions aux ministres[24]. Il peut, par exemple, demander à tel ou tel ministre de préparer un projet de loi[24]. Mais il n'est pas le supérieur hiérarchique des ministres[pas clair][25],[26].
Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l'administration et de la force armée[C 7] avec le président de la République qui est le Chef des armées.
Le Premier ministre exerce le pouvoir réglementaire[C 8] (c'est-à-dire les normes juridiques qui ne sont pas du domaine de la loi[C 9]) et signe les décrets.
Il nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire[C 10],[C 11].
Le Premier ministre et le Parlement
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre peut demander la tenue de jours supplémentaires de séance[C 12], la réunion du Parlement en session extraordinaire[C 13] ou bien la possibilité pour une des assemblées de siéger en comité secret[C 14].
Élaborations des lois
[modifier | modifier le code]Les lois peuvent provenir du gouvernement (« projet de loi ») ou de membre(s) du Parlement (« proposition de loi »).
Les projets de loi sont délibérés en Conseil des ministres après avis du Conseil d'État et déposés sur le bureau de l'une des deux assemblées. Les projets de loi de finances et de loi de financement de la sécurité sociale sont soumis en premier lieu à l'Assemblée nationale. Les projets de loi ayant pour principal objet l'organisation des collectivités territoriales sont soumis en premier lieu au Sénat[C 15].
Les textes sont ensuite discutés par les deux chambres, jusqu'à l'obtention d'un accord entre les deux. En cas de désaccord sur un projet de loi, le Premier ministre peut demander la réunion de la Commission mixte paritaire. S'il y a toujours désaccord, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot[C 16].
Le Premier ministre peut saisir le Conseil constitutionnel sur une loi avant sa promulgation[C 17].
Responsabilité devant l'Assemblée nationale
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.
L'Assemblée nationale peut renverser le gouvernement par le vote d'une motion de censure.
Selon l'article 49 alinéa 3, dit d'« engagement de responsabilité », le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances, de financement de la sécurité sociale ou d’un autre projet ou une proposition de loi en débat à l’Assemblée nationale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session[C 18].
Dans la pratique cela signifie que le Premier ministre doit être proche de la majorité à l'Assemblée. Le président de la République a la liberté de nommer une personnalité qui n'est ni député ni sénateur, avant sa nomination, à la tête du gouvernement : ce fut le cas de Georges Pompidou, de Raymond Barre, ou de Dominique de Villepin par exemple. Il est arrivé à trois reprises qu'un Premier ministre soit issu du camp adverse à la majorité parlementaire en place, à chaque fois pendant une courte période entre l'élection ou la réélection d'un président lui-même opposant à la majorité sortante et la tenue de nouvelles élections législatives : ce fut le cas pour les socialistes Pierre Mauroy et Michel Rocard, tous deux nommés Premiers ministres par François Mitterrand après chacune de ses élections, respectivement en et , alors que la majorité sortante était de droite, et pour l'UMP Jean-Pierre Raffarin porté à ce poste par Jacques Chirac après sa réélection en tandis que l'Assemblée nationale était encore pour un mois contrôlée par la Gauche plurielle.
Si le Premier ministre est issu d'un courant politique opposé à celui du président de la République, on parle de cohabitation car le Premier ministre applique sa propre politique et a l'autorité sur les autres ministres sans rendre de comptes au président de la République. Il peut alors exercer la plénitude des pouvoirs que lui attribue la Constitution.
Autres
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre est consulté si le président de la République décide de prendre des « pouvoirs exceptionnels »[C 19].
Le Premier ministre est le chef de l'administration d'État, et peut présider l'assemblée générale du Conseil d'État.
Intérim
[modifier | modifier le code]La Constitution du ne comporte pas de disposition relative à l'intérim du Premier ministre. Mais, en , par décret du publié le lendemain du Journal officiel[27], François Mitterrand, président de la République, a confié à Lionel Jospin, ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, la charge d'assurer l'intérim de Michel Rocard, Premier ministre, pendant l'absence de ce dernier. Dans sa décision no 89-268 DC du , le Conseil constitutionnel a admis la légalité d'un tel décret et précisé le régime de l'intérim du Premier ministre : l'article 5 de la Constitution « habilite » le président de la République à « pr(endre) les dispositions nécessaires pour assurer la continuité de l'action gouvernementale » ; dans ce cadre, le chef de l'État peut prendre un « décret individuel chargeant un ministre de l'intérim du Premier ministre » ; un tel décret « produit effet immédiatement, sans attendre sa publication au Journal officiel » ; le ministre « possèd(e) l'intégralité des pouvoirs attachés à la fonction [de Premier ministre] qui lui (est) confiée à titre intérimaire » ; à ce titre, il a notamment « compétence pour engager la responsabilité du Gouvernement [devant l'Assemblée nationale] sur le vote d'un texte, en application du troisième alinéa de l'article 49 de la Constitution »[28].
Honneurs, prérogatives et avantages
[modifier | modifier le code]Protocole
[modifier | modifier le code]Il est le deuxième personnage de l'État (article 2 du décret no 89-655 du ), juste après le président de la République et avant le président du Sénat[29]. Son appellation officielle est « Monsieur le Premier ministre » (au féminin « Madame le Premier ministre » ou « Madame la Première ministre[30] »), appellation que conservent les anciens Premiers ministres.
Décorations
[modifier | modifier le code]Depuis le , tous les Premiers ministres sont élevés, par le président de la République, à la dignité de grand-croix de l'ordre national du Mérite après six mois de fonction[31]. Jacques Chirac est le premier à en bénéficier, Gabriel Attal étant le dernier à ce jour. Seul Bernard Cazeneuve a été Premier ministre moins de six mois sous la Ve République.
Depuis le décret du [32], la dignité de grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur appartient de plein droit aux anciens Premiers ministres qui ont exercé leurs fonctions durant deux années au moins. Pierre Mauroy, Michel Rocard, Édouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Manuel Valls et Édouard Philippe ont bénéficié de ce décret.
En dehors de Georges Pompidou et Jacques Chirac, grand-croix de la Légion d'honneur en tant que présidents de la République, Pierre Messmer (en 1993, grand officier en 1974), Michel Rocard (en 2015), Lionel Jospin (en 2015) et Jean-Pierre Raffarin (en 2022) ont reçu cette distinction.
Maurice Couve de Murville, commandeur en 1954, reçoit la dignité de grand officier en 1996 et Laurent Fabius en 2017, en tant que président du Conseil constitutionnel. Michel Debré, Jacques Chaban-Delmas, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve, Jean Castex, Dominique de Villepin et Élisabeth Borne sont commandeurs tandis que Raymond Barre, Édith Cresson et Michel Barnier[33] sont officiers dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
Élisabeth Borne était chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur depuis 2013, neuf ans avant d'être nommée Première ministre et Michel Barnier était officier depuis 2006, dix-huit ans avant d'être nommé.
Seuls Pierre Bérégovoy et Gabriel Attal n'ont pas été décorés de la Légion d'honneur.
Salaire et avantages
[modifier | modifier le code]Traitement brut mensuel
[modifier | modifier le code]En 2018, la rémunération est de 15 140 € et n'augmente pas en 2019.
À compter de 2012, le traitement brut du Premier ministre est ramené à 1,05 x 2 x la moyenne entre le traitement le plus bas et le traitement le plus haut des fonctionnaires occupant les emplois de l'État classés dans la catégorie dite « hors échelle », ce qui additionné aux indemnités de résidence et de fonction donne 14 910 € en ; c'est la même que celle du président de la République[34],[35],[36]. Celle d'un ministre la même année est de 9 940 €.
Le Premier ministre reçoit, comme les membres du gouvernement ou le président de la République, un traitement brut mensuel, une indemnité de résidence (tous deux soumis aux cotisations sociales obligatoires et imposables à l'impôt sur le revenu) et une indemnité de fonction. Il n'existe plus de primes en liquide depuis 2001.
À compter de 2002, son traitement brut était de 1,5 x 2 x la moyenne entre le traitement le plus bas et le traitement le plus haut des fonctionnaires occupant les emplois de l'État classés dans la catégorie dite « hors échelle », ce qui additionné aux indemnités de résidence et de fonction donnait 21 300 € en [37].
À cela, il faut ajouter la prise en charge des dépenses téléphoniques et du courrier, ainsi que de tout déplacement lié à sa fonction[38].
Résidences
[modifier | modifier le code]Depuis 1935, la résidence officielle du chef de gouvernement français (président du Conseil, puis Premier ministre), ainsi que ses bureaux, se trouvent dans l'hôtel de Matignon, situé au 57, rue de Varenne, dans le 7e arrondissement de Paris.
Le pavillon de La Lanterne, à Versailles, sert de lieu de villégiature aux Premiers ministres à partir de 1959. Depuis 2007, il est mis à la disposition de la présidence de la République. En échange, le domaine présidentiel de Souzy-la-Briche, dans l'Essonne, est mis à disposition du chef du Gouvernement.
Moyens de transports
[modifier | modifier le code]Parc automobile
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre dispose d'une voiture de fonction blindée avec chauffeur, en l'occurrence un Renault Espace V (auparavant une Citroën C6 ou une Peugeot 607)[39]. Le parc automobile de Matignon comptait, jusqu'en 2008, environ 150 véhicules, dont une trentaine utilisée par les membres du cabinet du Premier ministre et les autres par les services dépendant du chef du gouvernement mais confiés notamment à des secrétaires d'État[40], mais sur ce total une cinquantaine de véhicules ont été vendus[40].
Transport aérien
[modifier | modifier le code]C'est une division de l'Armée de l'air, l'Escadron de transport 60 (ET 60), anciennement ETEC 65, qui, depuis la dissolution en 1995 du Groupe de liaisons aériennes ministérielles (GLAM) par le président Jacques Chirac, assure, entre autres, les missions de transport du président de la République et des autorités gouvernementales françaises, dont le Premier ministre. Le GLAM et l'ETEC ont tous deux été fondés en 1945. L'ET 60 est implanté sur la base aérienne 107 Villacoublay.
L'escadron dispose, à compter de , de :
- un Airbus A330-200 (F-RARF) ;
- deux Falcon 7X (F-RAFA et F-RAFB) ;
- quatre Falcon 50 (F-RAFI, F-RAFJ, F-RAFK et F-RAFL) ;
- deux Falcon 900 (F-RAFP et F-RAFQ) ;
- et trois hélicoptères Super Puma (F-RAFU, F-RAFY et F-RAFZ).
En 2007, le Premier ministre (Dominique de Villepin puis François Fillon) a effectué un peu plus de 356 heures de vol à bord des avions de l'ETEC, contre plus de 1 518 heures pour le président de la République (Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy)[41].
Depuis et , l'ETEC dispose de deux Falcon 7X, baptisés Carla One par les aviateurs de l'Armée de l'air[42], en référence à l'épouse du président Carla Bruni-Sarkozy et à l'avion présidentiel américain Air Force One. Tous deux assurent soit la desserte lors de courtes distances des membres du gouvernement ou du président, soit le rôle d'avion de secours de l'appareil présidentiel (ou du Premier ministre) principal en cas de soucis techniques[43].
Surnommé Air Sarko One par la presse[44], un Airbus A330-200 a été acheté en 2009 à la compagnie Air Caraïbes afin de pallier la capacité et l'autonomie jugées insuffisantes des Airbus A319 CJ, qui, eux, seront revendus[45]. Le nouvel appareil présidentiel a été entièrement aménagé en vue de sa nouvelle utilisation (notamment en comprenant un espace privé pour le président, un bureau, une salle de réunion, une salle de communication et une cuisine). Il entre en fonction le , à l'occasion du déplacement de Nicolas Sarkozy à Séoul, en Corée du Sud, dans le cadre du 15e sommet du G20[46]. Bien que généralement utilisé par le président de la République, l'A330 reste à la disposition du Premier ministre ou de tout autre membre du gouvernement ; ainsi, en décembre 2010, dans le cadre d'un sommet de l'OSCE organisé à Astana au Kazakhstan, le Premier ministre François Fillon a effectué le voyage depuis Paris à bord de celui-ci.
Les vols sont identifiés sous l'indicatif COTAM « 0xy », COTAM 0001 (Cotam Unité) étant réservé au président de la République, et COTAM 0002 (Cotam Deux) au Premier ministre.
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]Le Premier ministre, à l'instar des autres membres du Gouvernement, dispose d'un accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF, en première classe.
Services
[modifier | modifier le code]Cabinet du Premier ministre
[modifier | modifier le code]Cabinet | ||||
---|---|---|---|---|
Cabinet civil | Cabinet militaire | |||
Directrice de cabinet adjointe (x1)
Chefs de cabinet adjoint (x2) Conseillers auprès du Premier ministre, du directeur de cabinet et de la directrice adjointe de cabinet :
|
| |||
Les pôles de gestion du Cabinet | ||||
Pôle
Économie, Finances, Industrie et Numérique |
Pôle
Affaires Intérieures |
Pôle
Social |
Pôle
Écologie, Agriculture, Énergie, Logement et Transport |
Pôle
Territoires |
1 Conseiller Économie, Finances, Industrie et Numérique (chef de pôle)
1 Conseiller Participations publiques et Concurrence 1 Conseillère Industrie, Recherche et Innovation 1 Conseillère Attractivité, Export, Politiques commerciales et Tourisme 1 Conseiller Petites et moyennes entreprises, Consommation Économie responsable 1 Conseiller Services financiers et Affaires financières multilatérales 1 Conseillère Macro-économie et Politiques publiques 1 Conseiller Fiscalité et Prélèvements obligatoires |
1 Conseiller Affaires intérieures (chef de pôle)
1 Chargée de mission auprès du Conseiller Affaires intérieures 1 Conseiller Sécurité intérieure 1 Conseiller Outre-mer 1 Conseillère Affaires intérieures |
1 Conseiller Social (chef de pôle)
1 Conseillère Santé des populations, Produits de santé et Bioéthique 1 Conseillère Handicap et Grand âge 1 Conseiller Comptes sociaux 1 Conseillère Solidarités, Egalité entre les femmes et les hommes et Lutte contre les discriminations 1 Conseiller Travail et Emploi 1 Conseiller Protection sociale 1 Conseillère Organisation et Financement des soins |
1 Conseiller Écologie, Agriculture, Énergie, Logement et Transport (chef de pôle)
1 Conseillère Écologie 1 Conseiller Agriculture 1 Conseiller Énergie 1 Conseillère Logement 1 Conseiller Transport |
1 Conseiller Territoires (chef de pôle)
1 Conseiller Territoires (adjoint au chef de pôle) 1 Conseiller Collectivités territoriales |
Pôle
Action et Comptes publics |
Pôle
Diplomatique |
Pôle
Europe |
Pôle
Justice |
Pôle
Éducation |
1 Conseiller Action et Comptes publics (chef de pôle)
1 Conseiller Fonction publique 1 Conseillère Transformation publique et numérique de l'État 1 Conseillère Budget 1 Conseiller Finances locales et Action publique territoriale |
1 Conseiller diplomatique (chef de pôle)
1 Conseillère Affaires étrangères |
1 Conseiller Europe (chef de pôle)
1 Conseillère Europe |
1 Conseiller Justice | 1 Conseiller Sports et Jeux Olympiques et Paralympiques |
Pôle
Culture, Communication et Régulation numérique |
Pôle
Parlementaire |
Pôle
Discours, Argumentaire et Opinion |
Pôle
Communication |
|
1 Conseiller Culture, Communication et Régulation numérique (chef de pôle)
1 Conseillère Culture |
1 Conseillère parlementaire1 Conseiller parlementaire | 1 Conseiller Discours, Argumentaire et Opinion (chef de pôle)1 Conseiller technique Discours | 1 Conseillère Communication (cheffe de pôle)
1 Conseillère technique Presse 1 Conseillère technique Presse 1 Conseiller technique Communication numérique 1 Conseiller technique Presse 1 Conseiller technique Presse |
Services du Premier ministre
[modifier | modifier le code]Démission traditionnelle en transition entre deux quinquennats
[modifier | modifier le code]Depuis la mise en place du quinquennat, il est de tradition que le Premier ministre présente après l'élection présidentielle la démission de son gouvernement au président de la République sortant. Auparavant, il présentait cette démission au nouveau président de la République. Dans tous les cas, le Premier ministre démissionnaire reste en place pour expédier les affaires courantes jusqu'à la nomination du Premier ministre choisi par le nouveau chef de l'État[49]. C'est également le cas hors du cadre de la transition entre deux présidents de la République, lorsque le Premier ministre démissionne et est reconduit ou remplacé par un autre.
Liste des Premiers ministres français
[modifier | modifier le code]Durées à Matignon
[modifier | modifier le code]Ce tableau présente les durées de mandats, des Premiers ministres de la Ve République (par ordre croissant)[50],[51].
Premier ministre | Date | Durée | Nombre de Gouvernement |
Président | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Début | Fin | En année | En jour | ||||
Michel Barnier | En cours | 3 mois | 91 jours | 1 | Barnier I | Emmanuel Macron | |
Bernard Cazeneuve | 5 mois et 9 jours | 155 jours | 1 | Cazeneuve I | François Hollande | ||
Gabriel Attal | 7 mois et 27 jours | 240 jours | 1 | Attal I | Emmanuel Macron | ||
Édith Cresson | 10 mois et 18 jours | 323 jours | 1 | Cresson I | François Mitterrand | ||
Maurice Couve de Murville | 11 mois et 10 jours | 345 jours | 1 | Couve de Murville I | Charles de Gaulle | ||
Pierre Bérégovoy | 11 mois et 27 jours | 361 jours | 1 | Bérégovoy I | François Mitterrand | ||
Élisabeth Borne | 1 an, 7 mois et 24 jours | 603 jours | 1 | Borne I | Emmanuel Macron | ||
Laurent Fabius | 1 an, 8 mois et 3 jours | 611 jours | 1 | Fabius I | François Mitterrand | ||
Jean Castex | 1 an, 10 mois et 13 jours | 682 jours | 1 | Castex I | Emmanuel Macron | ||
Jean-Marc Ayrault | 1 an, 10 mois et 16 jours | 685 jours | 2 | Ayrault I et II | François Hollande | ||
Pierre Messmer | 1 an, 10 mois et 22 jours | 691 jours | 3 | Messmer I, II et III | Georges Pompidou | ||
Dominique de Villepin | 1 an, 11 mois et 16 jours | 712 jours | 1 | Villepin I | Jacques Chirac | ||
Alain Juppé | 2 ans et 16 jours | 747 jours | 2 | Juppé I et II | Jacques Chirac | ||
Édouard Balladur | 2 ans, 1 mois et 18 jours | 773 jours | 1 | Balladur I | François Mitterrand | ||
Jacques Chirac (2) | 2 ans, 1 mois et 20 jours | 782 jours | 1 | Chirac II | François Mitterrand | ||
Jacques Chirac (1) | 2 ans, 2 mois et 29 jours | 821 jours | 1 | Chirac I | Valéry Giscard d'Estaing | ||
Manuel Valls | 2 ans, 8 mois et 5 jours | 981 jours | 2 | Valls I et II | François Hollande | ||
Michel Rocard | 3 ans et 5 jours | 1 100 jours | 2 | Rocard I et II | François Mitterrand | ||
Jacques Chaban-Delmas | 3 ans et 15 jours | 1 111 jours | 1 | Chaban-Delmas I | Georges Pompidou | ||
Jean-Pierre Raffarin | 3 ans et 25 jours | 1 121 jours | 3 | Raffarin I, II et III | Jacques Chirac | ||
Édouard Philippe | 3 ans, 1 mois et 18 jours | 1 145 jours | 2 | Philippe I et II | Emmanuel Macron | ||
Pierre Mauroy | 3 ans, 1 mois et 26 jours | 1 153 jours | 3 | Mauroy I, II et III | François Mitterrand | ||
Michel Debré | 3 ans, 3 mois et 6 jours | 1 192 jours | 1 | Debré I | Charles de Gaulle | ||
Raymond Barre | 4 ans, 8 mois et 26 jours | 1 722 jours | 3 | Barre I, II et III | Valéry Giscard d'Estaing | ||
Lionel Jospin | 4 ans, 11 mois et 4 jours | 1 799 jours | 1 | Jospin I | Jacques Chirac | ||
François Fillon | 4 ans, 11 mois et 28 jours | 1 820 jours | 3 | Fillon I, II et III | Nicolas Sarkozy | ||
Georges Pompidou | 6 ans, 2 mois et 26 jours | 2 279 jours | 4 | Pompidou I, II, III et IV | Charles de Gaulle |
Durées des Gouvernements
[modifier | modifier le code]Ce tableau présente la durée des Gouvernements (par ordre chronologique)[52].
Premier ministre | Gouvernement | Date | Durée | Président | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Début | Fin | En année | En jour | |||
Michel Debré | Debré I | 3 ans, 3 mois et 6 jours | 1 192 jours | Charles de Gaulle | ||
Georges Pompidou | Pompidou I | 7 mois et 23 jours | 228 jours | |||
Pompidou II | 3 ans, 1 mois et 1 jour | 1 137 jours | ||||
Pompidou III | 1 an, 2 mois et 30 jours | 448 jours | ||||
Pompidou IV | 1 an, 3 mois et 3 jours | 461 jours | ||||
Maurice Couve de Murville | Couve de Murville I | 11 mois et 10 jours | 345 jours | |||
Jacques Chaban-Delmas | Chaban-Delmas I | 3 ans et 15 jours | 1 111 jours | Georges Pompidou | ||
Pierre Messmer | Messmer I | 8 mois et 28 jours | 266 jours | |||
Messmer II | 10 mois et 25 jours | 331 jours | ||||
Messmer III | 3 mois | 89 jours | ||||
Jacques Chirac (1) | Chirac I | 2 ans, 2 mois et 29 jours | 821 jours | Valéry Giscard d'Estaing | ||
Raymond Barre | Barre I | 7 mois et 5 jours | 216 jours | |||
Barre II | 1 an et 6 jours | 367 jours | ||||
Barre III | 3 ans, 2 mois et 17 jours | 1 136 jours | ||||
Pierre Mauroy | Mauroy I | 1 mois et 1 jour | 32 jours | François Mitterrand | ||
Mauroy II | 1 an, 8 mois et 27 jours | 638 jours | ||||
Mauroy III | 1 an, 3 mois et 25 jours | 483 jours | ||||
Laurent Fabius | Fabius I | 1 an, 8 mois et 3 jours | 611 jours | |||
Jacques Chirac (2) | Chirac II | 2 ans, 1 mois et 20 jours | 782 jours | |||
Michel Rocard | Rocard I | 1 mois et 18 jours | 43 jours | |||
Rocard II | 2 ans, 10 mois et 17 jours | 1 056 jours | ||||
Édith Cresson | Cresson I | 10 mois et 18 jours | 323 jours | |||
Pierre Bérégovoy | Bérégovoy I | 11 mois et 27 jours | 361 jours | |||
Édouard Balladur | Balladur I | 2 ans, 1 mois et 18 jours | 773 jours | |||
Alain Juppé | Juppé I | 5 mois et 20 jours | 174 jours | Jacques Chirac | ||
Juppé II | 1 an, 6 mois et 26 jours | 573 jours | ||||
Lionel Jospin | Jospin I | 4 ans, 11 mois et 4 jours | 1 799 jours | |||
Jean-Pierre Raffarin | Raffarin I | 1 mois et 11 jours | 42 jours | |||
Raffarin II | 1 an, 9 mois et 13 jours | 652 jours | ||||
Raffarin III | 1 an, 2 mois et 3 jours | 427 jours | ||||
Dominique de Villepin | Villepin I | 1 an, 11 mois et 16 jours | 712 jours | |||
François Fillon | Fillon I | 1 mois et 2 jours | 32 jours | Nicolas Sarkozy | ||
Fillon II | 3 ans, 4 mois et 26 jours | 1 244 jours | ||||
Fillon III | 1 an, 6 mois et 1 jour | 543 jours | ||||
Jean-Marc Ayrault | Ayrault I | 1 mois et 6 jours | 34 jours | François Hollande | ||
Ayrault II | 1 an, 9 mois et 10 jours | 652 jours | ||||
Manuel Valls | Valls I | 4 mois et 26 jours | 147 jours | |||
Valls II | 2 ans, 3 mois et 10 jours | 834 jours | ||||
Bernard Cazeneuve | Cazeneuve I | 5 mois et 9 jours | 155 jours | |||
Édouard Philippe | Philippe I | 1 mois et 4 jours | 35 jours | Emmanuel Macron | ||
Philippe II | 3 ans et 14 jours | 1 110 jours | ||||
Jean Castex | Castex I | 1 an, 10 mois et 13 jours | 682 jours | |||
Élisabeth Borne | Borne I | 1 an, 7 mois et 24 jours | 603 jours | |||
Gabriel Attal | Attal I | 7 mois et 27 jours | 240 jours | |||
Michel Barnier | Barnier I | En cours | 3 mois | 91 jours |
Âges des Premiers ministres
[modifier | modifier le code]Ce tableau présente les âges des Premiers ministres de la Ve République, lors de leur prise de fonction (du plus jeune au plus âgé)[50],[53].
Choix du Premier ministre
[modifier | modifier le code]Le président de la République a une complète liberté pour désigner le Premier ministre[54]. Il est d'usage qu'en cas de cohabitation, le Premier Ministre désigné soit du parti ou de la coalition majoritaire à l'Assemblée Nationale mais l'article 8 de la constitution indique uniquement "Le Président de la République nomme le Premier ministre"[55]. Lorsque le président de la République nomme le Premier ministre, il peut le faire en retour à une alliance politique (cas de Jacques Chaban-Delmas en 1969, ou de Jacques Chirac en 1974) ou par composition avec l'opinion (cas de Jean-Pierre Raffarin en 2002 ou de Pierre Mauroy en 1981). En particulier, Michel Rocard, nommé en « lecture d'une situation politique », avait des relations très froides avec le président François Mitterrand. Le président peut récompenser un ami, un « fidèle », comme Alain Juppé en 1995. Enfin, dans un régime plus présidentiel, une personnalité qui ne fera pas d'ombre est préférée, comme François Fillon pour Nicolas Sarkozy, Jean-Marc Ayrault pour François Hollande et Jean Castex puis Élisabeth Borne pour Emmanuel Macron[56].
Premiers ministres en fonction ayant exercé simultanément un autre portefeuille ministériel
[modifier | modifier le code]- Michel Debré, Premier ministre du 8 janvier 1959 au 14 avril 1962
- Ministre de l'Éducation nationale (du 23 décembre 1959 au 15 janvier 1960, intérim).
- Raymond Barre, Premier ministre du 25 août 1976 au 21 mai 1981
- Ministre de l'Économie et des Finances (du 27 août 1976 au 31 mars 1978).
- Pierre Bérégovoy, Premier ministre du 2 avril 1992 au 29 mars 1993
- Ministre de la Défense (du 9 au 29 mars 1993).
- François Fillon, Premier ministre du 17 mai 2007 au 15 mai 2012
- Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (du 23 février au 16 mai 2012).
- Édouard Philippe, Premier ministre du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020
- Ministre de l'Intérieur (du 3 octobre au 16 octobre 2018, intérim).
- Élisabeth Borne, Gabriel Attal et Michel Barnier ont été désignés Premier(e) ministre chargé(e) de la Planification écologique et énergétique, respectivement du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024, du 9 janvier au 5 septembre 2024, à partir du 5 septembre (fonction en cours).
Dans la culture
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- Comment épouser un Premier ministre (1964) est une comédie de Michel Boisrond.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Constitution de 1958
[modifier | modifier le code]La première source de l'article est la Constitution de 1958, disponible en ligne sur Légifrance notamment. Il est possible également de se reporter à l'article wikipédia Constitution française de 1958, aux articles sur chaque article de la Constitution et aux références associées.
- C., art. 8, al. 1er.
- Article 8.
- Article 9.
- C., art. 21, al. 3.
- C., art. 21, al. 4.
- C., art. 21, al. 1er.
- Article 20.
- Article 21 de la Constitution
- Article 37 de la Constitution
- Article 21
- Article 13.
- Article 28.
- Article 29.
- Article 33.
- Article 44.
- Article 45.
- Article 61.
- Article 49, al. 3.
- Article 16.
Jurisprudence
[modifier | modifier le code]- CE, , Hoffer, no 282171.
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.cnews.fr/france/2024-01-09/remaniement-combien-gagne-un-premier-ministre-1438953
- La graphie utilisée dans les documents officiels de 1958 était : le Premier Ministre (on peut s'en assurer en consultant par exemple le Portail documentaire du musée de Bretagne et de l'écomusée du pays de Rennes : http://www.collections.musee-bretagne.fr/ark:/83011/FLMjo269699), et la graphie Premier ministre n'a remplacé la précédente que dans les versions récentes du texte de la Constitution. Utilisée en France de manière croissante depuis une cinquantaine d'années, la graphie Premier ministre contrevient à la règle qui régit la majusculation d'une expression formée d'un nom et d'un adjectif. Selon la règle, il suffit, pour majusculer l'ensemble d'un groupe nominal, de donner une majuscule au nom lorsqu'il est placé en première position (ex. : la République française, l'Éducation nationale), et on doit ne mettre une majuscule aux deux mots que si l'adjectif précède le nom (ex. : l'Ancien Régime). En l'occurrence, ministre étant le nom et premier l'adjectif, les graphies premier ministre et Premier Ministre, qui étaient utilisées antérieurement à la graphie devenue dominante, sont plus conformes à l'orthographe française.
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- Peiser 1989, p. 75.
- Montay 2013, p. 8-9.
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- D. du chargeant le ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de l'intérim du Premier ministre (NOR : PRMX8910372D), dans JORF, vol. 121e an., no 291, , p. 15576.
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- Le président du Sénat est souvent erronément présenté (même sur le site de la présidence du Sénat) comme le no 2, voir le paragraphe Ordre protocolaire sur l'article du président du Sénat. Néanmoins en cas de vacance du pouvoir c'est lui qui assure l’intérim de la présidence de la république.
- « La féminisation des noms de métiers et de fonctions / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- Décret no 63-1196 du 3 décembre 1963 portant création d'un ordre national du Mérite, article 5 du 23 décembre 1974.
- Décret no 2008-1202 du 21 novembre 2008 modifiant le code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, paru au Journal officiel du 22 novembre 2008 (texte 1).
- Décret du 3 juillet 2024.
- Décret no 2012-983 du 23 août 2012 relatif au traitement du Président de la République et des membres du Gouvernement.
- « Projet de loi de finances pour 2013 : Coordination du travail gouvernemental et publications officielles », sur www.senat.fr.
- « Projet de loi de finances rectificatives pour 2012 », sur www.assemblee-nationale.fr
- « Article 40 de la loi de finances rectificative pour 2012 ». En 2012, un projet de loi voté pour modifier cette rémunération est censurée par le Conseil constitutionnel (« Décision no 2012-654 DC du 9 août 2012 »), c'est pourquoi par la suite les traitements sont fixés par décret.
- « Déplacements de François Fillon le week-end : un Falcon et près de 27 000 € de frais » sur le site sudouest.fr du 24 février 2011.
- « François Fillon roule désormais dans une Citroën C6 blindée au Kevlar de plus de 120 000 euros », Politique.net d'après Le Canard enchaîné, 05/09/2008.
- « Voiture avec chauffeur : une tradition répandue à tous les niveaux de l'État », Politique.net, 20/08/2008.
- Statistiques relatives à l'ETEC, réponse du Ministère de la Défense à une question écrite posée le 13 mai 2008 par le député socialiste René Dosière.
- Jean Guisnel, « Le nouvel avion de Nicolas Sarkozy », sur lepoint.fr, 9 juillet 2009.
- « « Air Sarko one » trop gros pour les visites présidentielles ? » par Cginisty, le 9 décembre 2010, LePost.fr.
- « AIR SARKO ONE - L’avion de tous les fantasmes » par Claire Largillière, le 12 novembre 2010, Armees.com.
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- « Âge des Premiers ministres lors de leur prise de fonction », sur politiquemania.com (consulté le )
- Direction de l'information légale et administrative, « Qui désigne le Premier ministre ? », (consulté le )
- Conseil constitutionnel, « Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur », (consulté le )
- Bertrand Delais, Faux semblants ou trop semblables ?, (documentaire diffusé sur LCP).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raphaëlle Bacqué, L’enfer de Matignon. Ce sont eux qui en parlent le mieux, Paris, Albin Michel, , 318 p. (ISBN 978-2-226-18680-5)Commentaires de la plupart des premiers ministres français lorsqu’ils étaient à Matignon
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- [Voisset 1969] M. Voisset (préf. de G. Vedel), L'article 16 de la Constitution du , Paris, LGDJ, coll. « Bibliothèque constitutionnelle et de science politique » (no 39), , 1re éd., 1 vol., XV-437, 24 cm (OCLC 419424972, BNF 33218323, SUDOC 001938320, lire en ligne).
- [Waline 2018] J. Waline, Droit administratif, Paris, Dalloz, coll. « Précis », , 27e éd. (1re éd. par J. Rivero, ), 1 vol., X-835, 15 × 21 cm (ISBN 978-2-247-17917-6, EAN 9782247179176, OCLC 1054543513, SUDOC 229783775, présentation en ligne, lire en ligne).
Filmographie
[modifier | modifier le code]- L'enfer de Matignon, documentaire en quatre parties (1 : L'antichambre ; 2 : Le bureau ; 3 : Les couloirs ; 4 : Le vestibule) de Philippe Kohly, diffusé sur France 5, à partir du .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Les Premiers ministres de la Ve République de 1958 à 2020, sur gouvernement.fr.