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Wikipédia:Sélection/Monde antique

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Égypte antique

Pyramide rhomboïdale
Pyramide rhomboïdale

La pyramide rhomboïdale fut construite pour le pharaon Snéfrou à Dahchour en Égypte. Sa forme particulière en fait une tentative avortée de pyramide à faces lisses, dernier stade de l'évolution des pyramides.

Elle possède de nombreuses particularités et ressemble par bien des points à la pyramide érigée par le fils de Snéfrou, Khéops. Elle est munie de deux entrées dont l'une n'est pas située sur la face nord, fait unique dans l’Ancien Empire, et conserve encore la majeure partie de son revêtement, faisant de cette pyramide la mieux conservée de toute l’Égypte.

Le complexe pyramidal a révélé les vestiges d'un imposant temple funéraire dont la riche ornementation le distingue des autres monuments de la IVe dynastie.

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Grèce antique

Ménélas portant le corps de Patrocle (?), copie d'un original grec
Ménélas portant le corps de Patrocle (?), copie d'un original grec

Patrocle est un héros légendaire de la guerre de Troie, compagnon (souvent amant ou cousin selon les auteurs) d'Achille.

Son père est Ménétios, un Locrien d'Oponte. Son nom (en grec Πάτροκλος / Pátroklos) signifie d'ailleurs « gloire du père ». Contraint très jeune à l'exil, il trouve refuge à la cour de Pélée, en Phthie, où il se lie avec le fils de ce dernier, Achille. Tous deux partent combattre ensemble à Troie, et lorsque Achille se recoupe dans sa tente, il autorise pourtant Patrocle à porter ses armes. C'est au cours de son aristie, racontée dans la Patroclée (chant XVI de l'Iliade), que Patrocle qui décime les rangs troyens est tué par Hector qui est aidé par Apollon selon certains, événement qui décidera Achille à reprendre les armes pour venger sa mort. Après avoir vengé Patrocle, Achille lui fera des obsèques mémorables.

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Rome antique

Carte des forces en présence avant la Première guerre punique.
Carte des forces en présence avant la Première guerre punique.

La Première guerre punique ou Guerre de Sicile est la première de trois guerres qui opposent Rome et Carthage, deux puissances majeures en Méditerranée occidentale. L'adjectif punique vient du nom Poenici que les Romains donnent à leurs adversaires, assimilés aux Phéniciens (Phoenici). Ce conflit, engagé pour le contrôle de la Sicile et qui dure 23 ans de 264 av. J.-C. à 241 av. J.-C., est un des plus longs menés par Rome. Son déroulement est connu par les auteurs grecs et latins, principalement Polybe.

La guerre commence par un débarquement des Romains à Messine, qui soumettent ensuite la partie orientale de l'île, et construisent une flotte de guerre. Les premiers succès maritimes des Romains les incitent à débarquer près de Carthage pour forcer sa capitulation, expédition qui finit en désastre pour les Romains en 255 av. J.-C. La guerre s'éternise alors, les Carthaginois tiennent solidement la côte occidentale de Sicile, tandis que les Romains assiègent leurs positions et alternent succès et désastres en mer. En 241 av. J.-C., une ultime bataille navale aux îles Égates donne l'avantage à Rome, qui impose à Carthage épuisée l'abandon de la Sicile et un tribut élevé.

Rome devient une nouvelle puissance navale en Méditerranée, mais de l'avis des historiens, elle engendre un sentiment revanchard par ses empiètements sur les possessions carthaginoises de Sardaigne et de Corse.

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Amérique précolombienne

Comanches chassant le bison, par George Catlin.
Comanches chassant le bison, par George Catlin.

Des Amérindiens aux États-Unis, premiers occupants du continent américain et leurs descendants, sont notamment présents sur le territoire des États-Unis. En 1492, l’explorateur Christophe Colomb pense avoir atteint les Indes orientales alors qu’il vient de débarquer en Amérique, aux Antilles. À cause de cette erreur, on continue d’utiliser des mots ou locutions comme « Indiens » et « Indiens d’Amérique » pour parler des populations autochtones du Nouveau Monde. Le nom propre Autochtones est d’usage assez récent.

L'arrivée des Européens en Amérique du Nord à partir du XVIe siècle provoqua d'importantes conséquences sur les Amérindiens : leur nombre s'effondra à cause des maladies, des guerres et des mauvais traitements. Leur mode de vie et leur culture subirent des mutations. Avec l'avancée de la Frontière et la colonisation des Blancs américains, ils perdirent la majorité de leur territoire, furent contraints d'intégrer des réserves. Leur situation démographique, sociale et économique ne cessa de se dégrader. Depuis les années 1970, la communauté amérindienne connaît un certain renouveau : leur population augmente, la pauvreté recule lentement, les traditions revivent. Si les Amérindiens sont désormais des citoyens à part entière, ils restent malgré tout en marge du développement américain.

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Proche-Orient ancien

Léonidas aux Thermopyles par Jacques-Louis David.
Léonidas aux Thermopyles par Jacques-Louis David.

Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du Ve siècle av. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. Les deux expéditions militaires des souverains achéménides Darius Ier et Xerxès Ier constituent les principaux épisodes militaires de ce conflit ; elles se concluent par la victoire spectaculaire des cités grecques européennes conduites par Athènes et Sparte.

Les guerres médiques marquent traditionnellement le passage de l'époque archaïque à l'époque classique.

Même s'il ne faut pas en exagérer la portée – pour l'empire achéménide ce conflit semble initialement assez périphérique – les guerres médiques apparaissent comme le point de départ de l'hégémonie athénienne en mer Égée, mais aussi comme la prise de conscience d'une certaine communauté d'intérêts du monde grec face à la Perse, idée que reprend, près de deux siècles plus tard, Alexandre le Grand.

Ces guerres sont dites « médiques » car les Grecs confondaient les Perses et les Mèdes, deux peuples unifiés par Cyrus le Grand au VIe siècle av. J.-C.

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