Essai D'evaluation Du Systeme de Controle Interne D'une Entreprise PDF
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Session
Juin2016
Nous remercions dieu, le tout puissant de nous avoir donné santé, courage et
beaucoup de volonté pour accomplir ce modeste travail.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui on contribué de prés ou de loin à
la réalisation de ce travail, ainsi que les personnes qui nous ont encouragés
durant nous études, passé d’agréables années.
Nul ne peut égaler la tendresse et la gentillesse des parents, nul ne peut
savourer les succès de quelqu’un autant que ces derniers, pour cette
raison, je dédie ce modeste travail, a mes très chers parents auxquels
j’exprime ma sincère et éternelle gratitude pour leur soutien, conseils et
leur éducation que dieu les garde pour nous.
Et je dédie ce travail a ;
Mes sœurs, mon frère, et mes proches,
Et toutes les personnes qui m’ont aidé
de loin ou de prés
Fatah
Nul ne peut égaler la tendresse et la gentillesse des parents, nul ne peut
savourer les succès de quelqu’un autant que ces derniers, pour cette
raison, je dédie ce modeste travail, a mes très chers parents auxquels
j’exprime ma sincère et éternelle gratitude pour leur soutien, conseils et
leur éducation que dieu les garde pour nous.
Et je dédie ce travail a ;
Mes frères et sœurs, ma femme, et mes proches,
Et toutes les personnes qui m’ont aidé
de loin ou de prés
Lounis
Liste des Abréviations
LISTE DES ABREVIATION
CA : Chiffre d’Affaires
SOMMAIRE
Introduction générale………………………………………………………………………….. 01
Chapitre I : Présentation du système de contrôle interne…………………………………….. 04
Section 1 : Présentation de la notion de contrôle interne……………………………………... 04
1-1- Définition du contrôle interne……………………………………………………………….. 04
1-2- La relation entre le contrôle interne et l’audit interne……………………………………….. 06
Section 2 : Objectifs et principes du contrôle interne…………………………………………. 07
2-1- Objectifs du contrôle interne………………………………………………………………… 07
2-2- Principes du contrôle interne………………………………………………………………… 08
Section 3 : Les composantes du contrôle interne……………………………………………… 11
3-1- L’environnement de contrôle………………………………………………………………... 11
3-2- Les processus d’évaluation des risques de l’entité…………………………………………... 12
3-3- Le système d’information……………………………………………………………………. 12
3-4- Les activités de contrôle……………………………………………………………………... 12
3-5- Le suivi des contrôles………………………………………………………………………... 13
Section 4 : Les acteurs et limites du contrôle interne…………………………………………. 13
4-1- Les acteurs du contrôle interne………………………………………………………………. 13
4-2- Les limites du contrôle interne………………………………………………………………. 15
Conclusion………………………………………………………………………………………... 17
Chapitre II : Processus d’évaluation du système de contrôle interne……………………….. 18
Section 1 : Prise de connaissance générale de l’entreprise……………………………………. 18
1-1- La nécessité d’une bonne compréhension de l’entreprise et de son organisation………… 18
1-2- Les moyens mis en œuvres………………………………………………………………... 19
Section 2 : Examen et évaluation des procédures de contrôle interne……………………….. 20
2-1- La saisie de la procédure…………………………………………………………………….. 21
2-2- Test de conformité…………………………………………………………………………… 23
2-3- Evaluation préliminaire……………………………………………………………………… 24
2-4- Tests de permanence………………………………………………………………………… 25
2-5- Evaluation définitive du contrôle interne……………………………………………………. 25
Section 3 : Le contrôle complémentaire lié à l’usage de l’outil informatique………………. 25
3-1- La maitrise des données……………………………………………………………………... 26
3-2- Audit des applications informatiques………………………………………………………... 28
Conclusion………………………………………………………………………………………... 31
Chapitre III : Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activités d’une entreprise…….. 32
Section 1 : Définition, présentation et objectifs de l’évaluation de circuit d’activité d’une
entreprise ………………………………………………………………………………………... 32
1-1- Définition d’un circuit d’activité…………………………………………………………. 33
1-2- La présentation des circuits d’activité d’une entreprise………………………………….. 33
1-3- Les objectifs de l’évaluation des circuits d’activités d’une entreprise…………………… 34
Section 2 : Méthodologie d’évaluation d’un circuit d’activité………………………………... 38
2-1- Phase préalable à l’évaluation……………………………………………………………….. 38
2-2- Phase de préparation…………………………………………………………………………. 39
2-3- Phase de réalisation………………………………………………………………………….. 39
2-4- Phase de conclusion et établissement du rapport de mission………………………………... 45
Section 3 : Principes et procédures d’évaluation relatifs aux circuits achats/fournisseurs
et ventes/clients………………………………………………………………………………….. 45
Sommaire
Introduction Générale
L’audit est un élément indispensable dans la vie des entreprises. Il permet en effet,
d’établir un diagnostic précis sur l’état de santé de l’entreprise et sur ses perspectives. A partir
d’une analyse soignée de crédibilité des états financiers.
La pratique de l’audit peut être exercée soit par une personne interne à l’entreprise
(auditeur interne) soit par une personne externe (auditeur externe), elle passe obligatoirement
par l’évaluation du système de contrôle interne qui constitue le noyau de la démarche d’audit.
L’appréciation du contrôle interne s’inscrit dans le cadre d’une politique de renforcement de
la transparence et la protection des informations financières. En effet, aux Etats Unis par
exemple, la loi de Sarbanes-Oxley (SOX) du 30juillet 2002 rend la direction de l’entreprise
responsable de la mise en place et du maintien d’un processus de contrôle interne au niveau
comptable et financier, et de procéder ensuite à son évaluation au regard d’un modèle de
contrôle interne reconnu.
Le contrôle interne est l’ensemble des moyens financiers, humains et matériels mis en
place par la direction en vue d’atteindre un certain nombre d’objectifs à savoir : la protection
du patrimoine de l’entreprise, le respect des lois et règlements, la diffusion des informations
financières sincères et crédibles et le bon fonctionnement de l’entreprise.
L’évaluation du système de contrôle interne se fait selon une démarche précise, basée
sur des méthodes et des techniques d’appréciation bien déterminées. Cette évaluation permet
de dégager les points forts et les points faibles du système, de détecter les zones à risque
encourus et à encourir et de proposer des améliorations à la direction pour dépasser les
faiblesses relevées.
L’Algérie comme tous autres pays dans le monde, a pris les dispositions légales
nécessaires en matière de contrôle interne. L’évaluation du système de contrôle interne des
entreprises Algériennes est exercée en suivant le référentiel international le plus répandu,
nommé COSO (Committee of sponsoring organization of the treadway commission).
1
Introduction Générale
mis en place dans les grandes entreprises, mais qui devra répondre
aux besoins croissants des firmes de petites tailles.
Par ailleurs, l’objectif de notre travail est de fournir un aperçu sur la pratique de
l’évaluation du système de contrôle interne d’une entité et de démontrer l’importance de cette
évaluation pour sa pérennité. Pour parvenir à cet objectif, la question centrale ci-après mérite
une attention particulière
Une analyse approfondie de notre problématique nous a conduits à poser les questions
auxiliaires suivantes :
Nous avons s’appuyé sur une étude d’un cas dans lequel nous avons suivi d’un bout à
l’autre le processus d’évaluation du système de contrôle interne au sein d’une entreprise ,cette
évaluation est portée sur le circuit achats/fournisseurs et le circuit ventes/clients qui
constituent les circuits d’activité les plus importants de cette entreprise, vu son caractère
commercial.
2
Introduction Générale
Afin d’apporter des éléments de réponse pertinents à toutes nos interrogations, nous
avons adopté un plan de travail constitué de quatre chapitre et construit d’une manière
progressive .
Enfin, le quatrième chapitre présentera une étude pratique où nous avons réalisé une
mission dévaluation du système de contrôle interne d’une entreprise cas : EURL ALGERIE-
POMPES.
3
Chapitre I
Présentation du système
de contrôle interne
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Introduction
Le contrôle interne est l’ensemble des moyens mis en place par la direction d’une
entreprise en vue d’atteindre un certains nombre d’objectifs. Lors de la conception d’un
processus de contrôle interne les concepteurs doivent obligatoirement tenir compte des
principes de base, ainsi que des composantes de contrôle interne.
1 Il s’agit des définitions fournies par le système comptable des entreprises, l’Ordre des Experts comptables et des
Comptables Agrées(France), l’International Féderation of Accountants (IFAC), L’American institut of Chartered Public
Accountants (A.I.C.P.A), et l’Institut français des auditeurs/consultants internes (IFACI).
4
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Toutes les définitions s’accordent à dire que le contrôle interne est l’ensemble des
moyens mis en place par la direction de l’entreprise, afin de fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation des objectifs de l’entité, notamment en ce qui concerne la fiabilité
des informations financières, l’efficience opérationnelle, l’application des politiques
préalablement définies et le respect des textes législatifs et réglementaires.
Il en résulte que le contrôle interne est un système conçu et mis en œuvre par la
direction de l’entreprise pour répondre aux risques identifiés liés à l’activité et aux risques de
fraudes (non respect de loi et règlements) qui constituent des entraves à la réalisation
des objectifs de l’entreprise.
5
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
-Apporte ses conseilles pour améliorer le -Est l’ensemble des mesures et politiques
fonctionnement de l’entreprise. utilisées pour la maitrise de l’entreprise ;
Source : GRAND Bernard, VERDALLE Bernard ; « Audit comptable et financier. » .Edition Economica,1999,p27.
6
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Les objectifs principaux de contrôle interne sont énumérés dans ce qui suit :
Les actifs sont des ressources contrôlées par l’entreprise. Les dirigeants supportent la
responsabilité ultime en ce qui concerne la sécurité des biens et des fonds qu’ils gèrent.
L'obligation du dirigeant est de s'assurer que les actifs de l'entreprise sont protégés en
permanence. Cette protection nécessite la mise en place d'un ensemble cohérent des moyens
de contrôle et de surveillance, permettant d’une part de s’assurer que la valeur des actifs
figurant dans les documents comptables se concorde avec la valeur des actifs déterminés après
l’inventaire physique, et d’autre part de garantir que touts les flux monétaires et physiques
sont régulières, autorisés, justifiés et enregistrés.
La prise d’une décision adéquate est fortement liée à la disponibilité entre les mains
du décideur d’une information sincère et crédible. En effet, l’information doit refléter la
réalité économique de l’entreprise et elle doit être disponible, dans le format voulu et dans
délais appropriés. Une entreprise ne peut pas être gérée, dirigée ou maîtrisée si elle ne possède
pas un système d'information fiable et qui leur garanti la précision et l’exactitude des
documents comptables.
3 RENARD.J , théorie et pratique de l’audit interne , 5éme édition, édition d’organisation, Paris, 2004 , p138.
7
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
qu’elles sont envoyées aux personnes concernées. Un deuxième contrôle à posteriori permet
de suivre l’application des directives et des orientations portées dans les instructions.
La mise en place d’un système de contrôle interne recours à certains principes que
l’on cite comme suit 4 :
Du fait que ces structures s'intègrent et se complètent pour réaliser les objectifs
généraux de l'entreprise, on peut constater ici deux types de relations entre les structures d'une
entité:
Des relations verticales pour concrétiser le contrôle.
Des relations horizontales pour concrétiser la complémentarité et la résolution
des problèmes à un niveau donné.
Ceci implique une séparation des rôles motivée par l’objectif de limitation de champ
d’intervention ou d’accès pour des raisons de sécurité et responsabilisation des personnes vis
à vis à un objectif donné. La séparation doit être imposée par un texte légal ou administratif.
La séparation des responsabilités doit être effectuée de façon que les travaux réalisés par une
personne doivent contrôler et compléter les travaux de la personne qui la précède.
8
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
La règle de séparation des fonctions a pour finalité d’éviter qu’une même personne
cumule deux fonctions ou plus quelque soit son statut et son niveau hiérarchique dans
l’entreprise.
Dans un deuxième lieu, la supervision peut arriver dans une phase ultérieure à la
réalisation des opérations. C’est le cas d’une supervision à posteriori qui doit être effectuée
d’une manière régulière pour donner des résultats efficaces. Exemple, un responsable doit
s’assurer que les personnes qui sont sous sa surveillance accomplissent leur travail
conformément aux normes et règles prévues. Il est tenu donc de suivre et superviser le travail
de ses subordonnés d’une manière régulière et permanente.
9
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
La présence d’un personnel compètent et intègre était l’une des conditions de base du
contrôle interne. En effet, un personnel qualifié diminue le risque d’erreur et contribue à
l’efficience et l’efficacité des opérations. Pour garantir la qualification de personnel, il est
obligatoire de :
L’entreprise doit avoir un système comptable qui garantit le traitement adéquat des
opérations, ainsi que la bonne qualité de l’information communiquée. L’utilisation d’un
système comptable adéquat, des documents pré-numérotés, la mise en place d’un système
budgétaire, l’utilisation de l’outil informatique et des logiciels comptables performants sont
des facteurs qui renforcent la crédibilité de l’information et réduisent le taux d’erreur lors de
traitement des opérations.
10
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
3-1-L’environnement de contrôle
L’environnement de contrôle dans une petite entreprise est souvent caractérisé par
l’absence d’un code de conduite écrit, puisque le chef hiérarchique peut influencer les
subordonnés par ses comportements et ses ordres verbaux pour instituer une culture fondée
sur la valorisation du travail et la responsabilisation des employés.
La domination du pouvoir de direction par une seule personne ne veut pas dire que le
contrôle interne est faible ou inexistant. En fait, l’implication d’un propriétaire dirigeant
compétent dans les détailles des opérations serait plutôt un point fort important de
l’environnement de contrôle. 5
5 HECHEM . A, résumé du guide de l’IFAC pour utilisation des normes internationales d’audit , 2006,p7
11
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
L’auditeur doit comprendre et connaitre d’une façon claire le processus établi et suivi
par l’entreprise pour identifier les risques liés à l’activité ainsi que leurs impactes sur la
qualité de l’information financière. Par exemple, le non rapprochement entre le bon de
livraison et la facture de vente lors de l’enregistrement comptable de l’opération peut
cacher un risque de sou-facturation qui peut fausser le résultat comptable.
L’auditeur doit encore tenir compte de la nature des documents, des supports et des
outils utilisés pour le stockage et le traitement des informations ainsi que les mesures de
protection mises en place par la direction pour lutter contre tout accès non autorisé aux
informations.
La norme Internationale d’Audit numéro 315 stipule que : ‘‘L’auditeur doit acquérir
une compréhension suffisante des activités pour évaluer les risques d’anomalies
significatives au niveau des assertions et pour concevoir des procédures d’audit
complémentaire répondant aux risques identifiés’’.
Les activités de contrôle sont les règles et les procédures qui permettent de s’assurer
que les directives de la direction sont appliquées. Par exemple, les marchandises ne seront pas
livrées à des clients présentant des risques d’insolvabilité, et seuls les achats autorisés sont
effectuées. 6
12
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Le système de contrôle interne est influencé par plusieurs acteurs externes et internes
à l’entreprise, et présente des limites de conception et de fonctionnement.
7 MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ;2éme édition, édition Dunod, 2009 , p533.
13
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Le directoire définit le cadre général du système de contrôle interne , il doit être bien
informé de ses insuffisances et de ses difficultés d’application , pour prendre les mesures
correctives nécessaires .
4-1-3-L’audit interne
Il ya des autres acteurs qui sont externe à l’entreprise, nous pouvons citer :
14
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Le contrôle interne ne peut, à lui seul, garantir la réalisation des objectifs généraux
définis par l’entité.
Les limites qui entravent la réalisation efficace du contrôle interne peuvent être 8 :
Dans la mesure ou le contrôle interne repose sur le facteur humain, il est susceptible
La mise en place d’un système de contrôle interne peut etre interprétée comme une
remise en cause de la direction dans le personnel. Sans ignorer l’existence de cas particulier,
il faut observer :
- Que le personnel doit être clairement informé des objectifs réels du contrôle interne ;
- Que le contrôle interne joue en faveur du personnel, car il est interdit qu’il soit
suspecté ;
- Que les éventuels obstacles soulevés par le personnel relèvent plus de la résistance au
15
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Changement en général.
Une autre limite tient au fait que la conception d’un système de contrôle interne doit
tenir compte des contraintes financières.les bénéfices tirés des contrôles doivent, par
conséquent, être évalués par rapport à leurs couts.
- Que le contrôle interne est un élément de sécurité dans l’entreprise, dont le cout peut
s’analyser comme celui de l’assurance ;
- Que le contrôle interne est avant tout une meilleure répartition des taches avant leur
multiplication ;
- Que le contrôle interne doit être à la mesure du risque qu’’il doit couvrir. On doit ainsi
souligner que si le risque encouru est faible, la mise en place d’une procédure dont le cout
serait supérieur au risque encouru deviendrait une faiblesse dans l’optique du rapport
cout/ efficacité.
Nous retenons de ce qui précède qu’un système de contrôle interne, aussi bien conçu
ne peut fournir à la direction une assurance absolue quant à la réalisation des objectifs
d’une organisation ou sa pérennité, et ce à cause des limites et des risques liés à toute
activité.
16
Chapitre I Présentation du Système de Contrôle Interne
Conclusion
17
Chapitre II
Processus d’évaluation du
système de contrôle interne
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
Introduction
L’évaluation d’un système de contrôle interne passe d’abord par une étape de
préparation, elle consiste à connaitre l’entreprise, dont l’objectif est la bonne compréhension
de cette dernière et de son organisation, en utilisant un certain nombre de moyens.
1 MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ;2éme édition, édition Dunod, 2009,p537.
18
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
La demande d’information est un moyen utilisé par les auditeurs pour collecter des
informations d’ordre financières et non financières en consultant des personnes internes et
externes de l’entité. Elle se fait via des demandes écrites formelles et des questionnaires,
comme elle peut être effectuée par le biais des demandes orales informelles.
1-2-2-Observation physique
1-2-3-Procédure analytique
19
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
Faiblesses de
Points forts conception
Evaluation définitive
du système
du contrôle interne
Source : MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ;2éme édition, édition Dunod,
2009,p534.
20
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
La saisie des procédures est l’étape qui arrive juste après la connaissance et la
compréhension du système du contrôle interne. Dans cette phase l’auditeur commence par le
découpage de l’environnement du contrôle interne en plusieurs cycles ou circuits : circuit
achats/fournisseurs, circuit ventes/clients, circuit paie/personnel, circuit trésorerie… Sur
chacune des sections de travail, ventes/ clients par exemple, l’auditeur recense et formalise
toutes les procédures qui caractérisent le déroulement des opérations, depuis le
commencement de la tache jusqu’à son achèvement.
Concernent les ventes client l’auditeur distingue entre les phases suivantes :
négociation avec le client, réception et enregistrement de commande client, livraison des
marchandises, facturation, et comptabilisation de la transaction). Ce travail se fait soit par
l’examen d’une documentation écrite, d’un manuel des procédures, soit par l’entretien avec
les responsables de conception et d’exécution.
Par contre, la narration peut être effectuée par l’auditeur. En effet, ce dernier peut
faire la synthèse écrite des entretiens réalisés avec le personnel, des documents qu’il a réunis
et des conclusions des tests qu’il a effectués pour arriver à décrire la procédure.
21
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
C’est une représentation d’une suite d’opérations dont lesquels les différents
documents, postes de travail, responsabilités et opérations sont représentés par des symboles.
C’est encore une description graphique d’une suite d’opérations. Le diagramme de circulation
permet de représenter la circulation des documents entre les différents fonctions et centres de
responsabilités. Il permet de donner une idée sur le cheminement des informations et leurs
supports.
Source : MAIRESSE.M-P et OBERT.R, Comptabilité et Audit : Manuel d’applications ;2éme édition, édition Dunod,
2009,p537.
Dans cette deuxième phase d’évaluation, l’auditeur s’assure qu’il a saisi correctement
les procédures du contrôle interne et qu’il a bien noté et compris le processus d’opérations.
Pour cela, il suit pas à pas quelques transactions pour s’assurer de l’existence de la
compréhension du système.
Les tests de conformités permettent à l’auditeur dans un premier lieu de vérifier que
la procédure existe sans tenir compte de la manière de leur application. Et dans un
23
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
deuxième lieu, ces tests donnent à l’auditeur l’avantage de rectifier les erreurs de
compréhension et de description de la procédure.
L’auditeur ne peut pas suivre toute la procédure de contrôle interne opération par
opération mais, il se trouve dans l’obligation d’appliquer les tests de conformité sur des
échantillons bien déterminés. Les tests de conformité ou de sondage sont limités à un
nombre raisonnable. Ce nombre sera dépendent de plusieurs facteurs tels que, le nombre des
opérations traitées par cycle et le risque relatif à chaque type d’opération.
L’auditeur fixe tout d’abord un échantillon réduit, puis il élargit l’échantillon si les
résultats montrent l’existence d’un nombre élevé d’erreurs.
D’autre part, l’auditeur utilise le diagramme de circulation qui est une représentation
schématique de procédure décrite, afin de relever les anomalies et les faiblesses figurants
dans le système audité.
• Déceler les points forts et les points faibles théoriques du dispositif évalué en
faisant référence au questionnaire et au diagramme de circulation.
• Programmer les tests à mettre en œuvre pour vérifier l’existence réel des forces
théoriques relevées.
24
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
L’auditeur teste que les points forts théoriques du système se vérifient en pratique et
qu’ils sont appliqués de façon constante. Les tests de permanence sont d’une plus grande
ampleur que les tests de conformité. Ces tests donnent à l’auditeur une conviction que les
procédures contrôlées sont appliquées en permanence et sans défaillance. En plus, ces tests
permettent à l’auditeur de dégager les preuves justifiant le bon fonctionnement du système de
contrôle interne 2.
Cette innovation n’a pas influe la définition du contrôle interne mais, elle a rendu le
travail d’audit et d’analyse du contrôle interne plus difficile. En effet, l’absence de trace
2COMBES.J-E et LABROUSSE.M-C , Audit financier et contrôle de gestion , edition Union , 1997 , p15
3 Idem p17.
25
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
matérielle de l’information, cache des nouveaux risques de contrôle interne ce qui oblige
l’auditeur de réajuster la démarche d’audit en introduisant des techniques de contrôles
compensatoires.
La maitrise des données est un préalable obligatoire pour établir une enquête
aboutissant à l’élaboration d’une opinion motivée et justifiée sur la qualité des données. La
maitrise des données dans un environnement informatisé passe par les étapes suivantes :
L’auditeur doit avoir une vue globale sur la chaine de circulation de données, allant
de la saisie initial de l’information jusqu'à l’archivage. Cette vue globale est dépendante de la
compréhension et l’analyse de l’organisation et la conception des processus de contrôle
interne ainsi, qu’à l’identification des applications informatiques, des bases des données et
les relations entre ces dernières.
Pour cela, les bases des données et les réseaux des informations doivent être sécurisés
d’une manière efficace physiquement et logiquement afin, de s’assurer que les informations
sont collectées de manière fiable, ponctuelle et diffusées convenablement.
Les données doivent être contrôlées et vérifiées tout au long du cycle de leur
production. Le niveau du contrôle varie en fonction de degré du risque estimé par l’auditeur.
Par exemple, lorsque le système d’information est bien conçu, convenablement appliqué et
suffisamment sécurisé l’auditeur effectue un contrôle modéré en réduisant les échantillons
des opérations objet de contrôle.
26
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
sécurité et la sincérité des informations financières, il doit dans ce cas approfondir les
investigations et les contrôles pour limiter le champ des risques.
La cartographie des bases des données est une représentation schématique qui donne
à l’auditeur une idée globale concernant les différentes bases des données de l’entreprise, et
la manière selon laquelle ces entrepôts des données sont organisés dans le système
d’information.
Cette cartographie est nécessaire dans un travail d’audit. En effet, elle permet à
l’auditeur de comprendre la logique de circulation de l’information et de détecter les
incohérences et les vices de conception liés à la gestion et à la sécurité des flux des
informations. La cartographie comporte les informations suivantes :
27
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
Le chemin de révision est la piste de contrôle qui offre pour l’auditeur la traçabilité
suffisante de l’information, afin de vérifier l’exactitude et la régularité d’une opération.
L’objectif de l’auditeur, est de retrouver une information à partir d’une autre logiquement et
physiquement éloignée.
Par exemple, lorsque l’objectif d’audit est de vérifier la valeur d’un compte bilan,
l’auditeur commence du solde dudit compte tel qu’il est présenté dans les états financiers,
puis il cherche le détail du compte dans le grand livre, ensuite il passe aux écritures
comptables figurants dans le journal général ou dans les journaux auxiliaires pour arriver en
fin aux pièces justificatives.
Pour retrouver les données, il est donc nécessaire de disposer d’un logiciel permettant
de remonter des cumuls (soldes des comptes) vers les détails justificatifs (mouvements des
comptes et les pièces justificatives). C'est-à-dire de procéder réciproquement en inversant la
démarche normale de traitement des opérations comptables. C’est la procédure de contrôle
contradictoire.
28
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
Chaque application doit être conçue de façon pour permettre un contrôle automatique
appelé contrôle applicatif. Les contrôles applicatifs sont des contrôles intégrés aux
applications. Il s’agit par exemple de contrôles d’exhaustivité, d’exactitude, de validité et de
séparation des fonctions 4.
Avec les contrôles applicatifs, l’entreprise garantit la saisie exhaustive, exacte, valide
et vérifiable de toutes les transactions. Les contrôles applicatifs jouent un rôle central dans la
réalisation des objectifs d’entreprise, de la protection du patrimoine, de l’exactitude et de la
fiabilité de la comptabilité.
L’auditeur doit dans son rapport montrer la gravité de ces risques et de présenter à la
direction de l’entreprise les recommandations nécessaires pour éviter tout fait indésirable.
• Objectifs du contrôle :
4 Chambre fiduciaire suisse, guide d’audit des applications informatiques .2008 ,p34.
29
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
• Objectifs :
S’assurer que la sortie des données s’effectue en temps utile, au bon endroit et
conformément aux procédures définies
Garantir l’exhaustivité et l’exactitude des informations éditées ;
S’assurer que la conservation des données sont conformes aux exigences de la
protection des données et de sécurité ;
S’assurer que les informations imprimées sont conservées conformément aux
dispositions légales.
• Exemples du contrôle :
contrôle de l’exactitude et l’exhaustivité des impressions périodiques des états
mensuelles, trimestrielles et annuelles au moyen des contrôles par échantillonnage ;
les systèmes de gestion des accès doivent garantir la traçabilité des accès des utilisateurs
lors de consultations à l’écran.
30
Chapitre II Processus d’évaluation du système de contrôle Interne
Conclusion
Pour qu’un auditeur interne ou externe soit en mesure de faire une évaluation du
système de contrôle interne d’une entreprise, il doit suivre une démarche structurée et basée
sur des méthodes et des techniques d’appréciation, il doit avoir d’abord une connaissance
générale de l’entreprise, décrire les procédures correctement après la vérification de leurs
existence et de leurs compréhension, déceler les points forts et les faiblesses du système,
tester l’application et la bonne exploitation des points forts, et enfin, démontrer l’incidence
des faiblesses constatées sur le fonctionnement de l’entreprise, notamment sur la sécurité des
actifs ,la fiabilité et la crédibilité des états financiers, l’amélioration du niveau d’efficacité et
d’efficience ,et sur le respect et l’application des instructions de la direction générale de
l’entreprise.
31
Chapitre III
Mise en œuvre de l’évaluation
des circuits d’activité d’une entreprise
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Introduction
32
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Ce circuit recouvre l’organisation de l’entreprise dans ses relations avec les clients, de
la négociation jusqu’a l’encaissement des créances.
1 HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes
et des comptables agrées,2010,p19.
2 Idem
33
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Ce circuit recouvre toutes les opérations de trésorerie à savoir les paiements et les
encaissements.
3 HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes
et des comptables agrées,2010,p20.
34
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
pour les prix et conditions de paiement , et que ces factures et avoirs sont
approuvés avant d’être enregistrés dans les comptes fournisseurs et les comptes
charges ;
• En fin, s’assurer que toutes les dettes ou créances concernant les marchandises
et services reçus ou retournés sont enregistrés dans les livres, même si les
factures ou avoirs correspondants ne sont pas encore reçus ou approuvés.
Les objectifs lies à ce circuit peuvent être abordés sous deux angles différents : celui
de la production qui recouvre les objectifs en matière de produit, en l’occurrence ceux du
prix et ceux de qualité, et les objectifs en matière de processus de fabrication avec ses deux
fonctions, la planification et l’ordonnancement des ateliers.
En fait, dans le cadre d’une mission d’évaluation de ce circuit, il est essentiel d’en
préciser les contours. Dans ce domaine, en effet, de nombreuses décisions de gestion peuvent
avoir des conséquences à long terme, et relever de la stratégie d’ensemble de l’entreprise. La
politique de la sous-traitance est un exemple dans le processus de fabrication.
Ceci concernant l’angle production, alors que pour celui de stock, il s’agit de vérifier
que les séparations de fonctions sont suffisantes et que les procédures mises en place
permettent une protection suffisante des stocks.
Il faut également s’assurer que les coûts imputés aux stocks sont déterminés avec
précision et que les procédures en vigueur permettent une identification précise des stocks à
déprécier.
35
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
36
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
L’évaluation de ce circuit s’intéresse, comme son nom l’indique, à tout ce qui a trait
à la paie du personnel, les objectifs de l’auditeur sont alors :
37
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Avant de procéder aux travaux d’évaluation, l’auditeur est tenu de délimiter l’étendu
de sa mission. Cette dernière pouvant aller d’une simple évaluation d’une procédure de
gestion ou d’un circuit à une mission d’évaluation du système en sa globalité.
La mission doit également s’inscrire dans le cadre du respect des critères suivants :
4 HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes
et des comptables agrées,2010,p25.
38
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Efficacité : c’est l’atteinte des objectifs fixés et plus généralement la réponse adéquate à
l’attente
Réalité : les comptes de l’entreprise doit refléter une image fidèle de la situation financière
de celle-ci.
Exactitude : il s’agit de l’exactitude des flux d’information chiffrés quant à leurs valeurs.
2-2-Phase de préparation
Quelle que soit la mission confiée à un auditeur, son point de départ est
rigoureusement le même. En effet, on ne peut pas prétendre le lancement d’une étude
d’évaluation des procédures sans avoir investi du temps dans une étape d’information
générale sur le champ d’action. Il s’agit de la prise de connaissance où l’on recense les
informations suivantes :
2-3-Phase de réalisation
Elle s’inscrit dans la même progression que celle de mise en œuvre effective de
l’évaluation du système de contrôle interne.
39
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Le diagramme de circulation est déjà évoqué dans le chapitre précédent, dans les
techniques de saisie de la procédure, l’une des étapes fondamentales de l’évaluation du
système de contrôle interne d’une entreprise. Il représente schématiquement la circulation des
documents entre les différentes fonctions et centres de responsabilités, indique leurs origines
et leurs destinations et donc, donne une vision complète du cheminement des informations et
de leurs supports.
5 RENARD.J , théorie et pratique de l’audit interne , 4éme édition, édition d’organisation, Paris,2002,p341.
40
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
A)-Définition du QCI
Le QCI est un document interne utilisé par les auditeurs, son but est de guider
l’auditeur pour réaliser son programme de travail, il doit donc, permettre de réaliser
l’observation la plus complète possible.
Pour chaque opération nous élaborons un QCI basé sur les cinq questions
fondamentales qui permettent d’identifier les taches élémentaires à partir desquelles nous
déduisons des questions de contrôle interne.
Le QCI ne comporte pas des questions que l’auditeur pose mais les questions qu’il
va se poser ; lors de son travail.
41
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
CIRCUIT :………………………..
…………………………………………… ?
…………………………………………….?
…………………………………………… ?
…………………………………………… ?
…………………………………………… ?
…………………………………………… ?
…………………………………………… ?
………………………………………….. ?
…………………………………………… ?
…………………………………………… ?
……………………………………………. ?
Source : HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des commissaires
aux comptes et des comptables agrées,2010,p14.
A)-Définition de la GST
La grille de séparation des tâches est un outil permettant à l’auditeur de déceler sans
erreur possible les manquements à la séparation des tâches.
Elle est la photographie de la répartition du travail, elle permet également de faire le premier
pas dans l’analyse des charges de travail de chacun.
42
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Dans une grille, on aura autant de lignes que de tâches, en deuxième colonne nous
identifions la nature de la tâche et pour les colonnes suivantes nous allons designer les
personnes concernées.
CIRCUIT : ... … … …
……………………………………………………..
……………………………………………………..
…………………………………………………….
…………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
Source : HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des commissaires
aux comptes et des comptables agrées,2010,p16.
43
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
• Le « problème »
• Le « constat »
• Les « causes »
• Les « conséquences »
• Les « recommandations »
Problème :……………………………………………………………………………………….
Constat :…………………………………………………………………………………………
Cause :…………………………………………………………………………………………...
Conséquence :…………………………………………………………………………………...
Recommandation :………………………………………………………………………………
Source : HOUARI. A , commissaire aux comptes, rapport de l’ordre national des experts comptables, des commissaires
aux comptes et des comptables agrées,2010,p17.
44
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Les fonctions suivantes doivent être séparées et confiées à des personnes différentes :
L’expression du besoin doit être réalisée par le magasinier ou autre service
demandeur ;
L’approbation du besoin : le contrôle de l’opportunité du besoin relève de la
responsabilité du chef hiérarchique du magasinier ou de la direction générale ;
La consultation des fournisseurs doit être effectuée par le service achat ;
Sélection du fournisseur se fait généralement par une commission sur la base d’un
tableau récapitulatif des offres et la direction générale confirme le choix définitif ;
Contrôle de la réception : le service technique pour le contrôle qualitatif et le
magasinier pour le contrôle quantitatif ;
45
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Les procédures de travail suivantes doivent être respectées dans les différentes phases
du circuit :
Dans cette phase, l’objectif de base est de s’assurer que les besoins exprimés sont
conformes aux besoins effectifs de l’’entreprise. Pour cette raison les dirigeants doivent :
L’objectif primordial dans cette phase est de s’assurer que les achats sont réalisés
dans de meilleures conditions et que les rapports prix/qualité/ délai de règlement sont
46
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
respectés. Pour garantir cet objectif, il est nécessaire de mettre en place un certains nombre
de mesures de sécurité telles que :
L’objectif de contrôle interne propre à cette phase est de s’assurer que la réception est
quantitativement et qualitativement conforme à l’article effectivement commandé. Les
moyens suivants doivent être mis en place par les dirigeants pour offrir les garanties
suffisantes, afin d’atteindre l’objectif déjà mentionné :
L’entreprise doit désigner les personnes qui sont chargées de réaliser le contrôle
quantitatif et qualitatif ;
La traçabilité de l’opération de réception doit faire l’objet d’un bon de réception
pré-numéroté et en nombre exemplaires suffisants (la 1ière copie destinée au service
comptabilité, la 2ième copie destinée au magasinier et la 3ième copie destinée au
service achat).
Le bon de réception doit mentionner le code des produits, la désignation de l’article
et la référence du bon de commande correspondant.
47
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
La facture d’achat doit être reçue par le bureau d’ordre puis elle sera identifiée par
un numéro et une date d’arrivée ;
La facture doit être envoyée au service d’achat qui fait le contrôle arithmétique et
documentaire ;
Le service d’achat conserve une copie du dossier d’achat puis, il transmet
l’originale au service comptabilité ;
Le comptable réalise un deuxième contrôle arithmétique et documentaire puis, il
fait l’enregistrement comptable de la facture en mentionnent facture en « instance
de règlement » si le paiement est à crédit.
Le dernier objectif dans le cycle achat est de s’assurer que le règlement de la facture
d’achat et l’enregistrement du règlement sont correctement effectués. La procédure de
contrôle interne relative à cette phase de contrôle doit comporter une démarche structurée
comportant les étapes suivantes :
48
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Les procédures de travail suivantes doivent être respectées dans les différentes phases
du circuit :
Dans cette phase, trois objectifs fondamentaux doivent être pris en considération :
49
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
3-2-2-2-Phase de livraison
L’unique objectif attendu de cette phase est de s’assurer que la livraison sera
effectuée dans le délai convenu et conformément à la commande client. Pour atteindre le dit
objectif, les moyens suivants doivent être mis en place :
50
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Dans cette phase le service financier doit s’assurer que les créances clients sont
correctement suivies pour garantir le recouvrement des sommes dues dans les meilleurs
délais. Pour éviter tout risque d’insolvabilité, les procédures suivantes doivent être
respectées :
51
Chapitre III Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise
Conclusion
La mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activité d’une entreprise occupe une
importance majeure. En effet, grâce à une méthodologie d’évaluation l’auditeur interne ou
externe détecte les anomalies, les disfonctionnements et les risques relatifs à un circuit, et
propose des solutions pour éliminer ces disfonctionnement et faire face aux risques.
52
Chapitre IV
Réalisation d’une mission
d’évaluation du système de
contrôle interne
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Introduction
53
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
1-1-l’organigramme du cabinet
Chargé du contrôle
Le cabinet est composé d’un commissaire aux comptes et trois comptables, dont les
tâches à accomplir sont reparties comme suite :
54
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
La mission d’évaluation d’un système de contrôle interne comme toutes les missions
d’audit, passe d’abord par une phase préalable et une phase de préparation, dans les
préalables l’auditeur délimite le champ d’intervention de la mission, et dans la phase
préparation essaye de bien connaitre et comprendre l’entreprise concerné par l’évaluation
du système de contrôle interne.
Activité de l’entreprise
55
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Les pompes sont stockées dans des entrepôts de stockage bien aménagés dont
lesquels sont classés par catégorie.
L’organisation interne de la société est assurée grâce à une structure par fonction, la
réparation des responsabilités s’effectue conformément à l’organigramme 1 suivant :
56
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Direction Générale
57
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Le circuit achats /fournisseurs est constitué par l’ensemble des procédures et des
moyens (financiers, matériels et humains) mis en place par la direction afin de réaliser des
opérations d’approvisionnement permettant de répondre aux besoins du stock exprimés. La
saisie de la procédure se fera en utilisant les deux techniques :
La technique de mémorandum.
La technique du diagramme de circulation.
58
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
En cas d’exactitude des informations portées sur les documents déjà cités, il fait la
centralisation comptable de l’opération d’achat dans le journal des achats. Après, la facture
sera classée en attente de règlement. Quant au deuxième exemplaire du bon de commande et
le premier exemplaire du bon de réception, ils seront détruits.
3-1-1-4-Règlement de la facture
Une fois le règlement est effectué, le financier oppose sur la facture un cachet portant
la mention suivante « facture payée » accompagné de l’indication de la date et du moyen de
paiement (chèque, effet de commerce, virement postal ou bancaire).
59
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
3-1-1-5-Comptabilisation du règlement
Les différentes taches constituant ce circuit peut être schématisées comme suite :
F.SK
BC3
BC2
BC1
A1 A2
A3
60
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
A3
C.Q
non
oui
BR3
BR2
BR1
B1 B2
61
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Facture Facture
C.A
B.C2
B.R1
Non
Oui
J.A
62
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Facture
Facture
Chèque Chèque
E
C.Chèque S
Chèque
Facture
C.Chèque
• E : Enregistrement Comptable ;
• C. Chèque : Copie du Chèque. • S : Signature du chèque ;
63
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
64
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
65
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Ce questionnaire fait ressortir les points forts et les points faibles suivants :
Points forts :
- Rend tous les approvisionnements sont garantis et les livraisons sont conformes avec
les commandes, grâce au système de contrôle et de vérification mis en place (un
contrôle qualitatif et quantitatif).
- Permet une diversification de la liste des fournisseurs afin d’éviter le risque de
collusion et de rupture d’approvisionnement.
- Laisse l’unité s’approvisionner par expression du besoin ce qui lui permet d’éviter
l’excédent du stockage.
66
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Points faibles
Personnel concerné
Fonctions
Service Service Service Magasinier Directeur
facturation comptable financier Général
Expression du
besoin
Etablissement
des commandes
Contrôle des
besoins
Choix des
fournisseurs
Elaboration du
support de
paiement
Enregistrement
des factures et
du règlement
Source : Etabli par nous-mêmes à partir des documents internes du cabinet
67
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Cette grille porte une liste des tâches ou fonctions incompatibles du circuit
achats/fournisseurs, et les personnes concernées par ces tâches. L’exercice de deux tâches ou
plus par la même personne signifie l’existence d’un cumul des tâches incompatibles, qui est la
cause fréquente des détournement au sein des entreprises.
L’analyse de la grille de séparation des taches fait apparaitre le cumul des tâches
suivantes :
68
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Faiblesse du de stock
contrôle minimum.
69
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
réparti. Le troisième
destiné au
Faiblesse du
service comptable.
système
70
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
d’information.
Insuffisance
du contrôle
administratif.
• Enregistrement de la -La facture d’achat -Absence des pièces du -Le comptable doit
facture d’achat. sera adressée au contrôle de la facture faire un contrôle
servicecomptabilité. d’achat (détruites) arithmétique et
Le comptable réalise Risque de documentaire et
un contrôle détournement. laisser des traces sur
71
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
72
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Recommandation : La sélection des fournisseurs doit être confiée à une commission et faite à
la base d’un tableau comparatif des offres.
Source : Elaboré par nous-mêmes.
73
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
74
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
75
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Toutes ces anomalies découlent de non respect des principes de contrôle interne à
savoir, le principe de séparation des fonctions, de traçabilité, de l’identification préalable des
taches et pouvoirs ainsi que la compétence du personnel.
76
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Dans cette phase nous allons présenter les taches constituant le circuit ventes/clients
en utilisant les deux techniques, la narrative et la descriptive.
4-1-1-3- La facturation
Une fois la livraison est achevée, le service facturation établit la facture sur la base de
la deuxième copie du bon de livraison. La facture en trois exemplaires est établie grâce à
l’utilisation d’un logiciel destiné en la matière :
77
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
78
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
B.C
Cahier de Planning
suivie des
commandes Livraison
B.C+ CSC
79
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Livraison
B.L3
B.L2
B.L2
B.L1 B.L1
A2
A1
80
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
4-1-2-3-la facturation
Figure n°10 : Présentation de la facturation par le diagramme de circulation
Facture2
Facture3
Facture2
Facture1
Facture1
B2
81
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
B2
Facture3 Fac3
C.A
B.L2
B.L2
E.C
J.V
82
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
83
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Ce questionnaire fait ressortir les points forts et les points faibles suivants :
84
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Points forts :
- Toutes les livraisons sont bien programmées , effectuées dans les délais, matérialisées
par des bons de livraison pré numérotés et établis en nombre d’exemplaires suffisants
et font l’objet d’une facturation rapide grâce à un logiciel en la matière.
- Toutes les factures bien pré numérotées et établies en nombre d’exemplaires
suffisants.
- Le recouvrement de la quasi-totalité des créances souple grâce au fichier bien détaille
des clients et leurs références.
Points faibles
85
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Personnel concerné
Fonctions
Service Service Service Directeur Magasinier Service
commercial comptable financier Général facturation
Centralisation
des commandes
clients
Autorisation
des réductions
Livraison
Facturation des
ventes
Enregistrement
de la facture
Encaissement
des ventes au
comptant
Suivie de
recouvrement
Source : Etabli par nous-mêmes à partir des documents internes du cabinet
Cette grille porte une liste des tâches ou fonctions incompatibles du circuit
ventes/clients, et les personnes concernées par ces tâches. L’exercice de deux tâches ou plus
par la même personne signifie l’existence d’un cumul des tâches incompatibles, qui est la
cause fréquente des détournement au sein des entreprises.
86
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
87
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
-la négociation, la -La négociation -Il n y a pas une autre -Le responsable des
centralisation des avec le client est personne qui autorise ventes doit avoir
commandes clients assurée par le les réductions en l’autorisation pour
et la service expédition cas d’absence du accorder des
programmation lié au service directeur général : réductions
des livraisons commercial ,qui fait Mauvaise politique commerciales aux
la centralisation des de vente qui risque clients.
commandes clients de diminuer le -L’obligation de
dans un cahier de volume des ventes. mettre une politique
suivi de commandes. - Absence de de marketing basée
-Les réductions prolongation de délai sur le service après
commerciales sont de crédit accordé, vente, publicité, avec
accordées par le même dans les cas une politique de
directeur général. exceptionnels : crédit souple, afin
- Le délai de crédit Politique de de ne pas perdre des
- accordé ne dépasse crédit rigide qui clients et de résister à
pas trois mois. risque de faire la concurrence.
-La livraison sera perdre des clients
programmée en et par conséquent
fonction de la diminution des
disponibilité des recettes.
articles, et le délai
demandé par le
client.
• La réalisation de -La livraison des -Le bon de livraison -Le bon de livraison
la livraison. articles par le n’est pas établi en doit être établi en
magasinier se traduit nombre d’exemplaires quatre exemplaires :
par un bon de suffisants et pas - Le 1ièr destiné au
88
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
89
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
90
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Constat : Autorisation limitée des réductions et rigidité dans l’octroi des délais de règlement
clients.
Recommandation : Mettre en œuvre une stratégie de marketing basée sur la souplesse dans
l’octroi des réductions et délais de règlement clients.
Source : Elaboré par nous-mêmes.
91
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Constat : Le responsable du service facturation établit les factures et encaisse les montants
des ventes au comptant.
92
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Toutes ces anomalies découlent de non respect des principes de contrôle interne à
savoir, le principe de séparation des fonctions, de traçabilité, de l’identification préalable des
taches et pouvoirs, ainsi que la compétence du personnel.
La direction générale doit mettre en place les mesures correctives adéquates afin
d’assurer le respect de ces principes, à cet effet nous présentant les recommandations
suivantes :
93
Chapitre IV Réalisation d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne
Conclusion
Nous avons essayé dans ce chapitre, de conduire une mission spéciale d’évaluation
du système de contrôle interne en se focalisant sur l’évaluation des circuits importants de
l’activité de la société à savoir, le circuit achats/fournisseurs et le circuit ventes/clients, et
ce, en suivant les étapes d’une méthodologie adoptée par le cabinet de commissariat aux
comptes, et avec l’utilisation des documents et outils nécessaires ( organigrammes,
diagrammes de circulation , questionnaires de contrôle interne ...) .
Dans ce travail, nous avons essayé de répondre à la problématique de départ,
d’identifier les points essentiels concernant la réalisation d’une mission d’évaluation du
système de contrôle interne au sein d’une entreprise, de confirmer la conformité de la
démarché adopté pour l’évaluation de l’ EURL ALGERIE-POMPES avec celle édictée par le
référentiel international « COSO » ,et enfin de démontrer la contribution de l’évaluation du
système de contrôle interne pour la pérennité de l’entreprise .
94
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
. Cette mission est portée sur l’évaluation des circuits d’activité achats/fournisseurs et
ventes/clients d’une entreprise cas EURL ALGERIE-POMPES .Apres évaluation, il a été
constaté l’existence des points forts de contrôle interne à savoir, l’exécution de contrôle
arithmétique par le comptable, le contrôle quantitatif des marchandises avant toute opération
de stockage et le bon suivi des créances clients.
95
Conclusion Générale
Toutes ces défaillances et faiblesses découlent de non respect des principes de contrôle
interne et de l’absence d’un service d’audit interne.
Pour remédier à toutes les faiblisses constatées, nous avons présenter à la directions
générale de l’entreprise plusieurs recommandations, nous citerons :
96
Table des Matières
Table des Matières
Conclusion………………………………………………………………………………………... 17
Chapitre II : Processus d’évaluation du système de contrôle interne……………………….. 18
Section 1 : Prise de connaissance générale de l’entreprise……………………………………. 18
1-1- La nécessité d’une bonne compréhension de l’entreprise et de son organisation…………… 18
1-2- Les moyens mis en œuvres…………………………………………………………………... 19
1-2-1- Demande d’informations…………………………………………………………………... 19
1-2-2- Observation physique……………………………………………………………………… 19
1-2-3- Procédure analytique………………………………………………………………………. 19
Section 2 : Examen et évaluation des procédures de contrôle interne……………………….. 20
2-1- La saisie de la procédure…………………………………………………………………….. 21
2-1-1- Techniques de narration (memorandum)………………………………………………… 21
2-1-2- Techniques descriptives (flow sharte)……………………………………………………... 22
2-2- Test de conformité…………………………………………………………………………… 23
2-2-1- Etendues des testes de conformité………………………………………………………… 23
2-2-2- Nature des tests……………………………………………………………………………. 24
2-3- Evaluation préliminaire……………………………………………………………………… 24
2-3-1- Apport de l’évaluation préliminaire……………………………………………………….. 24
2-3-2- Objectifs de l’évaluation préliminaire……………………………………………………... 24
2-4- Tests de permanence………………………………………………………………………… 25
2-5- Evaluation définitive du contrôle interne……………………………………………………. 25
Section 3 : Le contrôle complémentaire lié à l’usage de l’outil informatique………………. 25
3-1- La maitrise des données……………………………………………………………………... 26
3-1-1- Identifie les flux de données………………………………………………………………. 26
3-1-2- Contrôler les données……………………………………………………………………… 26
3-1-3- Obtenir une cartographie des bases de données…………………………………………… 27
3-1-4- Vérifier l’existence des chemins de révision……………………………………………… 28
3-2- Audit des applications informatiques………………………………………………………... 28
3-2-1- Apport des contrôles applicatifs…………………………………………………………… 29
3-2-2- Exemples des contrôles applicatifs………………………………………………………... 29
3-2-2-1- Traitement des données…………………………………………………………………. 29
3-2-2-2- Sortie des données………………………………………………………………………. 30
Conclusion………………………………………………………………………………………... 31
Chapitre III : Mise en œuvre de l’évaluation des circuits d’activités d’une entreprise…….. 32
Section 1 : Définition, présentation et objectifs de l’évaluation de circuit d’activité d’une
entreprise………………………………………………………………………………………… 32
1-1- Définition d’un circuit d’activité…………………………………………………………. 33
1-2- La présentation des circuits d’activité d’une entreprise………………………………….. 33
1-2-1- Le circuit achats / fournisseurs…………………………………………………………….. 33
1-2-2- Le circuit production / stock………………………………………………………………. 33
1-2-3- Le circuit ventes / clients………………………………………………………………….. 33
1-2-4- Le circuit immobilisations………………………………………………………………… 34
1-2-5- Le circuit trésorerie………………………………………………………………………... 34
1-3- Les objectifs de l’évaluation des circuits d’activités d’une entreprise…………………… 34
1-3-1-Les objectifs de l’évaluation du circuit achats / fournisseurs…………………………….. 34
1-3-2-Les objectifs de l’évaluation du circuit production / stock……………………………….. 35
1-3-3-Les objectifs de l’évaluation du circuit ventes / clients…………………………………... 35
1-3-4-Les objectifs de l’évaluation du circuit immobilisations…………………………………. 36
1-3-5-Les objectifs de l’évaluation du circuit trésorerie………………………………………… 37
1-3-6-Les objectifs de l’évaluation du circuit paie personnel…………………………………… 37
Table des Matières
Conclusion……………………………………………………………………………………....... 94
Conclusion générale…………………………………………………………………………...... 95
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages :
Thèses et Mémoires :
BENMAROUF.Y : Audit total ; Approche globale par le politique à long terme par la
qualité, Thèse de Magister, Université d’Alger, 2007.
AUTRES DOCUMENTS :
Pour cela, ce travail est construit d’une manière progressive ; En premier lieu,
nous avons essayé de cerner les concepts relatifs au contrôle interne. Dans un second
temps, nous avons présenté le processus d’évaluation du système de contrôle interne. En
troisième lieu, nous avons présenté la démarche de mise en œuvre du système de
contrôle interne à travers les circuits d’activité de l’entreprise. Enfin, nous avons
terminé notre travail par un stage pratique effectué au sein d’un cabinet de
commissariat aux comptes qui nous a permis de réaliser une mission d’évaluation du
système de contrôle interne de l’entreprise EURL ALGERIE-POMPES, afin de soulever
les points forts et les points faibles du système de contrôle interne, de détecter les
anomalies et enfin, de proposer des recommandations pour éliminer les
disfonctionnements du système.