Document Lydie-Roche PDF
Document Lydie-Roche PDF
Document Lydie-Roche PDF
1
Un grand merci …
2
Introduction......................................................................................................... 4
I. PROBLEMATIQUE------------------------------------------------- 5
1. Situation de soins...................................................................... 5
2. Questionnement......................................................................... 7
III. ANALYSE------------------------------------------------------------- 11
1. L’accueil en préopératoire......................................................... 11
I.1 Un moment clé.......................................................... 11
2. La relation soignant - soigné auprès d’une personne anxieuse. 11
2.1 La communication.................................................... 11
2.2 L’observation............................................................ 13
2.3 L’écoute.................................................................... 14
2.4 Le visage................................................................... 14
2.5 Le regard................................................................... 15
2.6 L’attitude................................................................... 15
2.7 La distance................................................................ 16
3. Du soin infirmier à la relation soignant-soigné......................... 16
3.1 La relation de confiance........................................... 16
3.2 Soin personnalisé...................................................... 17
3.3 Savoir prendre le temps............................................ 17
3.4 Du soin relationnel à la relation soignant - soigné.. . 17
IV. DISCUSSION--------------------------------------------------------- 19
Conclusion........................................................................................................... 20
Bibliographie....................................................................................................... 21
3
Introduction
J’ai construit mon Travail de Fin d’Etudes sur une démarche « recherche –
action » en réalisant des liens entre la théorie et la pratique. Pour cela, j’ai
longuement étudié la situation, réalisé un recueil d’informations, effectué de
nombreuses lectures, observé et questionné des professionnels pour ensuite aboutir à
une analyse.
I. PROBLEMATIQUE
4
1. Situation de soins
Rapidement, je constate que le patient est inquiet : il a du mal à rester assis au lit, et
se frotte les mains.
J’essaie d’instaurer une relation de confiance en lui parlant calmement et en
l’écoutant. Le recueil d’informations se déroule correctement. Monsieur K. est un
homme de 59 ans, d’origine Sénégalaise, marié, exerçant la profession de boucher. Il
est admis au service suite à des douleurs à répétition au niveau de l’épaule droite. Il
se fait opérer pour une Réparation de la Coiffe des Rotateurs (RCR ou
acromioplastie).
Voyant que Monsieur K. ne se détend pas, je lui dis qu’il semble préoccupé.
Effectivement, il sourit, s’assied sur le lit et me répond qu’il a peur de l’anesthésie
générale et de l’opération. Le patient a déjà été opéré d’une hernie sous anesthésie
générale quelques années auparavant. Celle-ci s’est déroulée sans problème.
Je reste assise et le questionne sur ses peurs : Pourquoi a-t-il peur de l’anesthésie
générale ? Quelles sont ses questions concernant l’opération ? A-t-il été informé du
déroulement de l’hospitalisation ? A-t-il compris l’intervention ? Monsieur K. me dit
qu’il craint de ne pas se réveiller, qu’il ne sait pas combien de temps va durer
l’intervention et qu’il a peur d’avoir mal au réveil. D’autre part, il ajoute que le
chirurgien lui a expliqué l’intervention et qu’il a compris.
5
Je le rassure également en lui précisant qu’un anesthésiste et des infirmiers seront
présents tout au long de l’opération pour surveiller l’anesthésie et le réveil. Un
traitement antalgique lui sera administré dès la fin de l’acte chirurgical.
6
2. Questionnement
Face à cette situation, je me suis questionnée sur la façon de prendre en charge une
personne anxieuse en chirurgie.
Une intervention chirurgicale n’est pas un acte courant pour les patients et peut être
source d’anxiété pour eux. Cela est vécu différemment pour chacun d’entre eux.
Dans ma situation, après avoir observé Monsieur K., je peux constater son anxiété.
Cependant, suis-je dans le juste ou dans de l’interprétation ? Seul un échange avec le
patient peut me guider. Alors comment définir l’anxiété ? Comment la remarque-t-
on ? En tant que soignant, quelles sont nos représentations de l’anxiété par rapport à
l’anesthésie ? Est-ce que le manque de connaissance par rapport au déroulement de
l’hospitalisation augmente l’anxiété ?
La situation est complexe mais fréquente en chirurgie. Au cours des trois années de
formation, j’ai souvent été amenée à réaliser l’accueil des patients. Cette première
rencontre entre le soignant et le soigné est un moment fort de l’hospitalisation sur
lequel j’ai réfléchi : Qu’est-ce que l’accueil ? Comment l’entretien d’accueil est
perçu par les soignants ? Quelles sont les aspects législatifs encadrant l’accueil d’un
patient ? L’anxiété va-t-elle diminuer ou au contraire augmenter selon l’accueil
réalisé ?
Après avoir observé les professionnels lors d’accueils de patients, j’en retiens qu’il
est nécessaire d’acquérir un savoir-faire mais aussi un savoir-être que l’on va adapter
à chaque patient. Le moment de l’entretien d’accueil prend toute sa dimension
lorsqu’on le qualifie de « soin relationnel ». Monsieur K. est anxieux, et en tant
qu’étudiante infirmière, future professionnelle, je me suis donc questionnée :
Comment passer du soin relationnel à la relation soignant - soigné ? Qu’est-ce que la
relation soignant - soigné ? Comment adapter ma prise en charge d’une personne
anxieuse en préopératoire ? En quoi cela va m’aider pour personnaliser l’accueil et
établir une communication de qualité ? Ces éléments permettent-ils une relation de
qualité ? Quel est le rôle de la personnalité et les capacités du soignant face à
l’anxiété de Monsieur K. ? A quel moment vais-je pouvoir qualifier cette situation de
relation soignant - soigné ?
II.
7
III. CADRE DE REFERENCE ET LEGISLATION
Les soins infirmiers, ont donc pour but de rétablir la santé (soins à visée curative),
les soins d’hygiène et de confort (soins de nursing), de prévenir la maladie (soins à
visée préventive) et d’éduquer les patients et leur entourage (soins à visée
éducative). Ils doivent ainsi permettre une prise en charge globale de la personne.
Les soins infirmiers sont régis officiellement par l’article R-4311-2 extrait du décret
du 29 juillet 2004 du Code de la Santé Publique relatif aux actes professionnels et
à l’exercice de la profession d’infirmier. Cet article est en annexe 1 de ce mémoire.
2. L’accueil à l’hôpital
« L’accueil consiste à :
• Recevoir, c'est-à-dire créer un climat de confiance et de compréhension en
écoutant la demande ;
• Renseigner, c'est-à-dire donner des informations écrites ou orales ;
• Orienter vers le service ou la personne compétent, éventuellement introduire
et présenter auprès de la personne demandée » 2.
2 AUDOUS G., BARRES R. – Communication 2 – La communication dans le secteur sanitaire et social – Vanves
– Editions Foucher – 2005 – page 55.
3 Profession Infirmier – Recueil des principaux textes relatifs à la formation préparant au diplôme d’Etat et à
l’exercice de la profession – Uzès - Editions SEDI – page 85.
8
• Ensuite, la Charte du patient hospitalisé (annexée à la circulaire
4
3. L’anxiété
D’après mes connaissances, les causes de l’anxiété sont multiples et différentes selon
chaque patient. En général, il s’agit d’une accumulation de plusieurs facteurs.
Concernant Monsieur K., les causes de son anxiété sont variées. Environnementale :
avec l’appréhension de l’hôpital qui est un lieu plutôt mal connu, il ne connait pas le
personnel ; familiale : la femme de M. K. est seule à la maison ; l’anesthésie : avec
la peur de ne pas se réveiller et d’avoir mal et le manque de connaissance
concernant le déroulement de l’hospitalisation.
Sans vouloir banaliser une hospitalisation (acte chirurgical, anesthésie, douleur), les
représentations sont différentes que l’on soit patient ou soignant.
5 RIOUFOL MA. – Prendre soin du soin – Soins relationnels – Soins – Novembre 2003 – page 57.
9
« Chaque individu exprime ses craintes de façon différente 6 ». Les caractéristiques
que nous pouvons relever chez M. K. sont une attitude et des gestes de nervosité :
durant l’entretien d’accueil, M. K. s’est levé et assis sur le lit à plusieurs reprises, il
se frotte les mains et pose des questions. Ce comportement et ces questions ciblées
me font penser à une inquiétude face à l’hospitalisation.
5. La relation de confiance
Base de toute relation, la confiance est définit par Santin A. (praticien hospitalier au
service des Urgences du CHU Mondor – Assistance Publique –Hôpitaux de
Paris) comme la : « foi en quelque chose, en quelqu’un. Se fier à, car il s’agit bien de
cela : se fier à un autre, à l’inconnu, se confier pleinement.» 8.
6 MAWARD L. et AZAR N. – Etude comparative de l’anxiété, entre patients informés et non informés en période
préopératoire – Recherche en soins infirmiers – Septembre 2004 – page 40.
8 SANTIN A. (praticien hospitalier, service des urgences CHU Henri Mondor, AP-HP) – La relation de soin : une
question de confiance ? - http://www.espace-ethique.org/fr/popup_result.php?k_doc_lan_pk=354
10
11
IV. ANALYSE
1. L’accueil en préopératoire
L’accueil est le premier contact entre le soignant et le soigné au sein du service. Les
premiers instants d’une rencontre sont déterminants pour la suite de l’hospitalisation,
il se doit donc d’être de qualité. « Il est donc primordial d’accueillir correctement le
patient afin de lui donner certains repères qui lui permettront de s’adapter plus
facilement à sa nouvelle situation »9.
De plus, l’entretien d’accueil représente un recueil de données pour l’infirmière qui
permet d’évaluer l’état psychologique et physique du patient. Chez M. K. l’entretien
d’accueil est l’occasion d’évoquer son anxiété.
L’accueil représente aussi un moment d’écoute et d’informations pour le patient.
Par exemple celui-ci n’est pas au courant du déroulement de son hospitalisation, et
cela le rend anxieux. L’entretien permet de prendre le temps de lui expliquer les
différentes étapes de son hospitalisation et ainsi le rassurer.
L’accueil est donc une mise en relation entre deux ou plusieurs personnes qui nous
amène à développer la relation soignant - soigné auprès d’une personne anxieuse.
2.1 La communication
9 DREVET S., SION MA., JOURNIAC C. et SCHABANEL H. – Nouveaux cahiers de l’infirmière – Démarches
relationnelles et éducatives, initiation et stratégies de recherche – Paris – Editions Masson – 2007 – page 18.
12
2.1.1 Définition et approche théorique
Des facteurs de perturbation peuvent entraver la communication qui sera alors moins
efficace. Des informations peuvent être oubliées, des idées ou expressions confuses
voir même déformées. Un environnement bruyant est également un obstacle à la
communication.
De plus, chaque individu a son propre cadre de référence qui comprend la culture,
l’éducation, les valeurs, les croyances, les opinions, les sentiments et les émotions.
Dans certains cas, le cadre de référence peut agir comme un filtre et freiner la
communication.
Rétroaction
13
Contexte de
communication
Bien que d’origine sénégalaise, la différence de culture n’a pas été évoquée par M.
K. qui habite en France depuis longtemps. Il parle français et s’exprime clairement.
Aucun élément extérieur n’est venu perturber cet entretien. Il occupe seul une
chambre double. Cela facile l’échange par rapport à la discrétion professionnelle liée
aux informations confidentielles.
Pour faciliter la communication, il est donc indispensable de prendre en
considération l’ensemble des éléments qui ont un rôle dans le processus de
communication.
Un besoin est une nécessité vitale essentielle pour l’être humain afin de se maintenir
en vie et assurer son bien-être physique et mental.
2.2 L’observation
2.2.1 Définition
« Le mot « observer » apparaît dans la langue à la fin du XXème siècle. Il est forgé à
partir de « ob », une préposition latine qui signifie « en face, à l’encontre » et de
servare « être attentif, faire attention à… ». Littéralement « observer » signifie être
11 Virginia HENDERSON (1897 – 1996) – Infirmière américaine à l’origine du modèle des quatorze besoins
fondamentaux.
14
attentif à ce qui est en face, à ce qui s’oppose à nous »13. En soins infirmiers, nous
pouvons donc dire que l’observation est l’action de considérer quelqu’un de façon à
mieux la connaître.
L’observation est très utilisée en tant qu’infirmière. Lors d’un premier contact avec
une personne soignée, cela nous donne une vision globale de la situation. Ensuite,
une observation plus attentive à certains détails nous amène à prêter une attention
plus soutenue à certains éléments. Pendant l’entretien d’accueil de M. K., l’attention
s’est rapidement portée sur le fait qu’il se levait, se rasseyait et qu’il se frottait les
mains. L’observation a une place importante également dans l’évolution de l’état de
santé du patient au fur et à mesure des soins.
Ainsi, une observation attentive et rigoureuse va permettre d’adapter et de
personnaliser les soins. L’observation est donc un outil de soins à part entière.
2.3 L’écoute
2.3.1 Définition
Ecouter est donc un acte qui nécessite un engagement réel : accueillir le discours de
l’autre, être attentif au langage du corps et avoir une attitude compréhensive.
Le temps investi lors de l’accueil de M. K. m’a permis de comprendre en partie
l’origine de son anxiété et de pouvoir le rassurer en lui apportant des informations.
Durant l’échange, M. K. est très attentif à mes explications. A partir du moment où je
le questionne sur ses craintes, il reste assis au lit, me regarde, m’écoute et parle
15
calmement. De mon côté, j’adapte mon discours au patient avec des mots
compréhensibles. Un véritable échange s’installe.
Les deux principes de l’écoute sont présents : la réceptivité (contact visuel, langage,
absence de barrière) et le partage (emploi de termes simples).
2.4 Le visage
Le visage est une partie du corps humain très expressive qui peut laisser apparaître
une multitude de signaux à l’interlocuteur grâce aux yeux, à la bouche et aux
sourcils : froncement des sourcils, froncement du front.
Le visage permet l’expression de six émotions principales : la joie, la surprise, la
colère, la peur, la tristesse et le dégoût. Sans oublier que le visage permet le sourire,
une communication à lui-même. « Un sourire, une marque d’attention et notre
présence sont des petits gestes simples qui mettent à l’aise le patient. Tous les gestes
sont entre les mains du soignant »15.
Par exemple, au début de l’entretien, Mr K. a les traits du visage tendus, et au fur et à
mesure des explications, je constate que son visage se détend.
2.5 Le regard
2.5.1 Définition
« Expression donnée par les yeux d'une personne, par sa façon de regarder »16. En un
regard, une personne peut comprendre un message, ou au contraire le déformer. Il
représente un support important entre les individus.
Le regard est le premier sens qui intervient dans une relation. Regarder l’autre lui
accorder de l’importance, lui porter de l’attention. Comme mentionné auparavant,
l’observation représente une étape importante de la pratique infirmière, et cela passe
par le regard. Regarder l’autre, c’est lui porter de l’intérêt, se montrer attentif à ce
qu’il dit.
Le regard de Mr. K. au début de l’entretien était fuyant, il ne me regardait pas dans
les yeux. A ce moment précis, il ne me semblait pas être à l’aise. L’anxiété pouvait se
lire dans son regard, ses yeux étaient grands ouverts.
2.6 L’attitude
15 HOFFMANN - WILD. E.- A la racine du soin : Le soin relationnel côté infirmière et côté patient - SOINS -
N°680 - Novembre 2003 – page 42.
16
2.6.1 Définition
« Manière de tenir son corps. Comportement que l’on adopte selon les
circonstances »17. Les attitudes adoptées peuvent traduire la pensée d’une personne,
aider à transmettre un message, montrer une certaine assurance ou au contraire
montrer une timidité.
Les attitudes corporelles vont également avoir leurs importances dans la relation
établie avec le patient. Par exemple, M. K. est assis sur le lit lors de mon arrivée dans
la chambre. Je me suis permise de prendre une chaise afin d’être à sa hauteur. Cela a
facilité l’échange et a pu montrer au patient que je lui accorde du temps. Me montrer
disponible, patiente et à l’écoute vis-à-vis de M. K. me semble important pour la
prise en charge de son anxiété.
2.7 La distance
2.7.1 Définition
Aussi appelée proxémie, la distance est la position qu’occupe l’émetteur par rapport
au récepteur.
Les proxémies sont différentes selon la distance entre les deux acteurs de
communication : distance intime (0 à 45 cm), distance personnelle (45 à 120 cm),
distance sociale (120 à 350 cm) et la distance publique (3,50 à 8 m).
17
L’accueil de Mr. K. est une première étape dans le processus d’installation de la
confiance entre le patient et moi-même. Le statut d’étudiante ne facilite pas toujours
cette mise en confiance des patients. D’où l’importance de se présenter aux patients
(identité et fonction) au moment de leur prise en charge afin de leur donner des
repères identitaires pour la suite de l’hospitalisation. La personne en blouse blanche
devient ainsi un visage connu dans un service de soins encore inconnu. Lors de
l’entretien d’accueil de Mr K., avoir adopté une attitude calme et posée sans
jugement a certainement aidé le patient à s’exprimer sur son anxiété (liée à
l’anesthésie et prise en charge de la douleur) et les zones d’ombres (déroulement de
l’hospitalisation). De plus, la proxémie adaptée participe aussi à la mise en place du
climat de confiance.
Connaître les craintes de M. K. m’a aidé à trouver les mots justes pour le rassurer. Le
statut d’étudiante « autonome » lors de cette admission m’a permis de prendre en
charge ce patient. Ayant pu répondre à ses questions de manière précise, un début de
confiance s’est installée.
Selon Ricoeur, « l’absence de confiance empêcherait à chacun de s’ouvrir face à
l’autre, de construire l’axe soi-autrui »18.
18 Ricoeur (philosophe français) cité par SANTIN A. (praticien hospitalier, service des urgences CHU Henri
Mondor, AP-HP) – La relation de soin : une question de confiance ? - http://www.espace-
ethique.org/fr/popup_result.php?k_doc_lan_pk=354
18
l’admission. Me montrer disponible et à l’écoute de Mr. K. est pour moi le premier
lien de la mise en relation et en confiance.
Les soins relationnels représentent l’ensemble des actions qui relèvent du soutien et
du conseil en dehors de tout acte technique. Ce soin à part entière a pour but de
répondre à une demande de réassurance, de réconfort, d’écoute, de présence, d’autant
plus que le patient se trouve dans un environnement inconnu (l’hôpital) qui est
chargé de représentations. La relation soignant - soigné va réellement s’installer lors
de la mise en confiance car il s’agit d’un échange réciproque. Cette notion de
confiance différentie le soin relationnel de la relation soignant-soigné. Pour établir
au mieux cette relation complexe, j’explique le déroulement de l’hospitalisation à
Mr. K. lentement en faisant des pauses tout en continuant à l’observer : il me regarde
durant l’explication, il est très attentif. Ces explications permettent au patient
d’anticiper, de ne pas être surpris et de diminuer son anxiété.
19 BIOY A., BOURGEOIS F. et NEGRE I. – Communication soignant – soigné – Repères et pratiques – IFSI
Formations paramédicales – Bréal – Paris - 2007 – page 24.
19
V. DISCUSSION
Mon travail de fin d’étude porte sur la relation soignant – soigné auprès d’un patient
anxieux lors de l’accueil en préopératoire. J’ai choisi cette situation d’admission car
elle m’avait interpelée. L’accueil est la base des futurs soins. Il est néanmoins, un
soin différent car il n’y a pas le côté technique et matériel, cependant, il s’agit d’un
soin tout aussi complexe.
J’ai tenu à clarifier les concepts qui entourent la situation de départ afin de me
l’approprier au mieux, je voulais « en savoir plus », à la fois sur mes compétences
professionnelles et mes aptitudes personnelles face à une telle situation.
20
Conclusion
Suite à l’étude de cette situation, l’écriture de ce mémoire, j’en conclus que la prise
en charge globale du patient est un élément déterminant dans le bon déroulement
d’une hospitalisation. Elle passe forcément par un accueil de qualité. En effet, qu’un
patient soit anxieux ou pas, je considère l’accueil comme un soin à part entière et
un soin à personnaliser.
Ce Travail de Fin d’Etudes m’a conforté dans l’idée qu’il est primordial de continuer
à mettre tout en œuvre pour mener à bien ce grand chantier « d’humanisation de
l’hôpital ».
21
BIBLIOGRAPHIE
Livres :
Articles :
22
- MOREAU N. – L’angoisse des patients hospitalisés en chirurgie :
comprendre pour soulager – L’AIDE SOIGNANTE – n° 34 – Février 2002 –
pages 24 et 25.
Textes officiels :
23
- HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour
l’Egalité) - Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades
et à la qualité du système de santé - http://www.halde.fr/spip.php?
page=article_domaine&id_article=11898&id_mot=3 (version téléchargeable :
http://www.halde.fr/IMG/alexandrie/3402.PDF) – Mai 2011.
Documents électroniques :
- L’internaute - www.Linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/ -
Avril 2011.
Annexe 1 :
24
Annexe 2 :
25
26