Fiscalité
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Section : A
Groupe : 02
Module : Fiscalité
Plan :
Introduction :
1) Le contrôle du bureau
3) La vérification de comptabilité
3) Les garanties accordées aux contribuables ayant fait l’objet d’une flagrance fiscale
Conclusion
Introduction :
1) Le contrôle de bureau :
Ce type de contrôle fiscal vise notamment à détecter les contribuables qui ont oublié de
déposer une déclaration ou bien vise à réparer d’éventuelles erreurs constatées dans les
déclarations. Il s’agit principalement d’un contrôle fiscal à destination des particuliers.
Elle implique une analyse complète de l’ensemble des déclarations déposées ainsi que des
renseignements et documents du dossier du contribuable. Cette procédure peut aussi
simplement être une demande d’informations complémentaires directement au contribuable
ou bien à un organisme tiers.
Un rehaussement de l’impôt peut alors être nécessaire. Dans ce cas de figure, le contribuable
peut recevoir une proposition de rectification modèle 2120 et cela sans même avoir été
contacté par courrier avant. Il est important de lire en détails la proposition de rectification,
celle-ci doit en effet bien mentionner les années soumises à vérification, les droits et taxes
vérifiés et les impôts.
Vous pouvez soit accepter la proposition, soit la refuser. Il est alors nécessaire d’y répondre
dans un délai de 30 jours, si vous souhaitez contester ou rectifier la décision. En effet, si
vous ne répondez pas à cette proposition, le fisc considère alors que vous donnez un accord
tacite.
Si les rectifications apportées sont dues à des omissions importantes et graves, une
majoration de 40 % peut alors s’appliquer pour manquement délibéré. Cependant, cette
majoration est applicable sous réserve que le fisc donne la preuve du caractère intentionnel
de l’infraction commise.
2) Le contrôle fiscal sur place :
Il s’agit de la forme la plus visible de contrôle, elle est cependant bien moins fréquente. Cette
procédure commence obligatoirement par la réception d’un avis de vérification qui doit
préciser le type d’impôt concerné et la période visée. C’est une procédure assez lourde aussi
bien pour le contribuable que pour le fisc et ce contrôle fiscal externe est précisément
encadré par le Code Général des Impôts.
Ce contrôle concerne majoritairement les professionnels et particulièrement les grandes
entreprises. Dans ce cas de contrôle fiscal, il est parfois conseillé de recourir aux services
d’un professionnel comme un avocat fiscaliste et cela dès le lancement de la procédure. Le
contrôle fiscal externe comporte deux types de vérifications.
3) La vérification de comptabilité :
Il s’agit de la forme de contrôle fiscal pour les entreprises. Cette procédure a pour but
d’examiner, directement dans les locaux d’une société, la comptabilité en la confrontant à
des données matérielles ou de fait dans le but de contrôler l’exactitude et la sincérité des
déclarations. Enfin, une vérification de comptabilité peut aussi être ponctuelle quand son
champ d’investigation porte uniquement sur un impôt déterminé ou sur un point précis de la
situation fiscale du contribuable.
Le contribuable doit obligatoirement être informé par l’envoi (via recommandé et avec avis
de réception) ou en remise en mains propres d’un avis de vérification accompagné de la
chartre des droits et obligations du contribuable. Un délai (en général 15 jours) est laissé
entre la réception de l’avis et la première intervention au sein de l’entreprise.
Pendant le contrôle, un dialogue doit se construire entre le vérificateur et le contribuable, ce
dernier est en effet associé à l’ensemble des opérations et doit mettre à disposition
l’ensemble des documents nécessaires au contrôle (comptes bancaires, factures, contrats,
livres comptables etc.)
La durée légale d’intervention est encadrée et ne peut dépasser 3 mois (sauf exception) pour
les petites entreprises (les entreprises dont le montant HT du CA ne dépasse pas 763 000
euros pour les entreprises industrielles ou commerciales et 230 000 euros pour les
prestataires de services). Pour les autres, la durée est généralement inférieure à 9 mois.
Cette vérification de comptabilité se termine par un entretient de clôture ou le vérificateur
récapitule les rehaussements possibles, détaille le montant des pénalités et enregistre les
arguments du contribuable en réponse. Au final cette opération de contrôle doit se traduire
par l’envoi d’une proposition de rectification ou par l’envoi d’un avis d’absence de
rectification dans le cas où les chiffres déclarés ne sont pas remis en cause.
4) L’examen contradictoire de la situation fiscale personnelle :
Il s’agit d’un contrôle fiscal poussé de la situation des particuliers. Le but de cette procédure
est de vérifier la cohérence entre les revenus déclarés et la situation réelle (patrimoniale,
trésorerie et train de vie) des membres d’un foyer fiscal et cela au regard de l’impôt sur le
revenu.
Dans ce but, le fisc peut vérifier tous les documents qui prouvent les encaissements et les
décaissements comme par exemple les relevés de comptes bancaires. Dans le cas de
particuliers qui possèdent une entreprise ou qui ont une activité professionnelle,
l’administration fiscale peut également vérifier les comptes mixtes utilisés par le
contribuable, sans que cela soit une vérification de comptabilité.
Comme pour la vérification de comptabilité, le fisc doit tout d’abord envoyer un avis de
vérification qui est généralement envoyé deux semaines avant le début du contrôle. Un
examen contradictoire de la situation fiscales personnelle ne peut dépasser la durée légale qui
est fixée au totale à une année décomptée de la date de réception de l’avis d’ESFP
jusqu’à l’envoi de la proposition de rectification.
Enfin, il existe des délais de prescriptions et cela pour tous les contrôles fiscaux. Ainsi, si le
délai est dépassé, le contribuable ne peut pas faire d’objet d’un contrôle. Pour la TVA, le fisc
peut réaliser un contrôle sur les trois années précédentes celle au cours de laquelle la taxe est
devenue exigible. Pour l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu, l’administration
fiscale peut procéder à un contrôle sur l’année en cours et les trois années précédentes. Mais
en l’absence de déclaration, ce délai peut être porté à 10 ans.
II. La flagrance fiscale :
1) Les modalités d’exercice de la procédure de flagrance :
La flagrance fiscale est un contrôle opéré par l’administration fiscale et qui s’effectue avant
toute manœuvre organisée par le contribuable visant, notamment, l’organisation
d’insolvabilité. Les agents de l’administration fiscale ayant au moins le grade d’inspecteur et
dûment assermentés peuvent, en cas de circonstances susceptibles de menacer le
recouvrement de créances fiscales futures, dresser un procès-verbal de flagrance fiscale à
l’encontre des contribuables exerçant des activités relevant du régime de droit commun et
des régimes particuliers en matière d’imposition. Le procès-verbal de flagrance fiscale est
établi par l’administration est signé par l’agent de l’administration fiscale et contresigné par
le contribuable auteur de l’infraction. En cas de refus de signer, mention en est faite sur le
procès-verbal. L’original du procès- verbal est conservé par l’administration des impôts et
copie est remise au contribuable verbalisé. Cette procédure permet à l’administration fiscale
d’avoir un accès direct aux documents comptables, financiers et sociaux des personnes
concernées, en un temps réel et, ce, même pour une période au titre de laquelle l’obligation
déclarative, prévue par la législation fiscale en vigueur, n’est pas échue.
La procédure de flagrance fiscale entraîne des conséquences fiscales au regard des régimes
d’imposition, des procédures de contrôle, et du droit de reprise notamment :
- L’application des amendes prévues par l’article 194 ter du code des impôts direct et taxes
assimilées ;
3) Les garanties accordées aux contribuables ayant fait l’objet d’une flagrance
fiscale :
Le contribuable ayant fait l’objet d’une flagrance fiscale peut saisir la juridiction
administrative compétente, dès la réception du procès-verbal de flagrance, conformément
aux procédures en vigueur
4) Les sanctions applicables en cas de constat de flagrance:
En cas de constat de flagrance, il est fait application par l’administration fiscale au titre des
contribuables verbalisés d’une amende de 600.000 DA. Ce montant est porté à 1.200.000
DA, si à la date d’établissement du procès-verbal de flagrance fiscale, le chiffre d’affaires ou
recettes brutes excédent la limite de 5.000.000 DA prévue en matière de régime de l’IFU; Ce
montant est porté à 2.000.000 DA, si à la date d’établissement du procès-verbal de flagrance
fiscale, le chiffre d’affaires ou recettes brutes excédent 10.000.000 DA prévu en matière du
régime du réel simplifié; Outre ces sanctions, le délit de flagrance fiscale soustrait le
contribuable du bénéfice des garanties prévues aux articles 19, 156 et 158 du code des
procédures fiscales se rapportant au délai de réponse, échéancier de paiement et sursis de
paiement. Les sanctions encourues par le contribuable au titre de la même période et pour
d’autres motifs que la flagrance fiscale s’appliquent indépendamment des amendes prévues
au titre de cette dernière.
Une finalité budgétaire qui vise à recouvrer avec rapidité et efficacité l’impôt éludé ; - une
finalité de lutte contre la fraude qui sanctionne les comportements les plus frauduleux, sur le
plan financier voire sur le plan pénal. Dans sa mise en œuvre, le contrôle fiscal opère une
distinction entre les contribuables selon qu’ils sont ou non de bonne foi. En ce qui concerne
la lutte contre la fraude, la priorité est donnée à la répression de la fraude la plus grave, qui
peut aboutir à des poursuites pénales (domiciliation fiscale à l’étranger fictive ; avoirs à
l’étranger non déclarés ; activités occultes ; carrousels TVA..). En outre, la priorité en
matière de lutte contre la fraude vise également les paradis fiscaux et les montages
complexes et abusifs mis en œuvre pour échapper à l’impôt. Le contrôle fiscal regroupe la
recherche des activités non déclarées (activités occultes ou déclarations minorées), le
contrôle des particuliers, en principe du bureau, et exceptionnellement sur place, et le
contrôle des professionnels, particuliers ou sociétés, du bureau ou sur place.
Sa mission est de détecter les mécanismes de fraude, collecter, centraliser et enrichir des
renseignements extérieurs et les informations dispersées dans les services pour proposer
l’engagement de contrôles fiscaux. Il s’agit donc pour les services de recherche
d’appréhender :
– tant la fraude émanant des entreprises (par exemple activité occulte, délocalisation fictive à
l’étranger, établissements stables, fraudes au siège social) que des particuliers (par exemple
fausse domiciliation à l’étranger, comptes bancaires à l’étranger non déclarés) ;
– les différentes manifestations de fraude, de la plus banalisée (minoration de chiffre
d’affaires) à la plus sophistiquée (utilisation de sociétés écrans localisées dans des paradis
fiscaux), qu’elle soit individuelle (activité dissimulée, fausses factures) ou le fait de plusieurs
personnes (escroqueries à la prime pour l’emploi [PPE], carrousel) ;
– la fraude dans toutes ses dimensions géographique, locale (contrôle de billetterie des
spectacles locaux), nationale (sous-traitance fictive, activités occultes via internet), voire
internationale (détection des carrousels par le biais du contrôle de facturation ou commerce
intracommunautaire de véhicules automobiles) ;
Le contrôle des particuliers : repose essentiellement sur le contrôle sur pièces. Cette forme de
contrôle implique une analyse critique exhaustive des déclarations souscrites et est réalisée à
l’aide de tous les renseignements et documents du dossier du contribuable, ainsi que, le cas
échéant, d’informations complémentaires demandées au contribuable ou collectées auprès de
tiers (clients, fournisseurs, administration…) dans le cadre de l’exercice du droit de
communication. Le contrôle sur pièces vise à détecter les contribuables qui ont omis de
souscrire leur déclaration et à réparer des erreurs relevées dans les déclarations faites par les
contribuables, que ce soit en matière de revenus ou de patrimoine. De même, l’intégralité des
dossiers à forts enjeux sont contrôlés sur une période triennale dans le cadre d’un contrôle
corrélé et croisé entre actifs et revenus qui implique une approche globale de la situation des
contribuables. Exceptionnellement, l’administration peut mettre en œuvre une procédure de
contrôle sur place, l’examen de situation fiscale personnelle (ESFP) en matière d’impôt sur
le revenu.
Le contrôle des professionnels s’appuie sur le contrôle sur pièces dit du bureau (selon des
objectifs et des modalités identiques à ceux du contrôle des particuliers) mais également sur
le contrôle fiscal sur place ou contrôle fiscal externe qui constitue la forme la plus visible de
contrôle. Cette forme de contrôle incombe aux directions nationales principalement la
direction des vérifications nationales et internationales, aux dix directions interrégionales de
contrôle fiscal (DIRCOFI) et aux directions régionales et départementales des finances
publiques.
C’est un principe, La règle est relativement simple : la durée d’un contrôle fiscal à titre
personnel, ou pour reprendre la terminologie exacte, la durée d’un examen de la situation
fiscale personnelle (ESFP) ne peut pas excéder 1 an. Mais, comme toujours, à règle simple,
exceptions un peu plus compliquées. Commençons par analyser ce délai d’un an : comment
est-il calculé ?
Concrètement, le délai d’un an est calculé de date à date. Pour savoir si ce délai est respecté
par l’administration, vous devez tenir compte, comme point de départ, de la date de réception
ou de remise de l’avis de contrôle fiscal et, comme point d’arrivée, la date d’envoi de la
notification de redressements qui clôture la procédure de contrôle.
Un contrôle annulé ? Si le contrôle fiscal se déroule sur une période plus longue, vous
disposez là d’un argument pour faire annuler la procédure. Il s’agit, en effet, de ce que l’on
appelle une garantie du contribuable dont le non-respect par l’administration est sanctionné
par la nullité de la procédure, et donc des redressements fiscaux qui s’ensuivent.
Par principe, les personnes soumises à imposition commune (mariées, pacsées, etc.) sont
présumées se représenter mutuellement pour le contrôle de l'impôt dû au titre des revenus
perçus au cours de la période d'imposition commune. Lorsque deux personnes mariées ou
pacsées, et aujourd’hui divorcées ou séparées font l'objet d'un contrôle au titre de leur
période d'imposition commune, l'administration est autorisée à ne conduire la procédure de
contrôle qu'avec l'une d'entre elles, qui bénéficie alors seule des droits et garanties afférents à
cette procédure.
La règle est bien connue en matière fiscale : à tout principe, ses exceptions. Et la
réglementation de la durée du contrôle fiscal personnel n’y échappe pas. Cette durée peut
effectivement excéder 1 an, notamment parce qu’elle peut faire l’objet de prorogations. Et
c’est possible dans plusieurs hypothèses…
1ère hypothèse : répondre à une demande de l’administration. L’hypothèse visée ici
concerne le cas où l’administration vous a envoyé une demande d’éclaircissements ou de
justifications, demande pour laquelle une réponse de votre part est obligatoire dans les 2
mois. Si vous demandez un délai supplémentaire pour répondre, la durée maximale du
contrôle fiscal sera, le cas échéant, prorogée de ce délai complémentaire : ce délai de
prorogation a pour point de départ le lendemain de la date d’expiration du délai de 2 mois
prévus pour répondre et pour point d’arrivée la date fixée par l’administration.
vous fournissez vos documents bancaires dans le délai de 60 jours : la durée maximale de
votre contrôle fiscal sera d’un an ;
vous ne fournissez pas les documents dans les 60 jours ou vous fournissez des documents
incomplets :
la durée maximale du contrôle est prorogée du délai nécessaire pour les obtenir : le délai de
prorogation se décompte à partir du 61ème jour suivant la demande initiale jusqu’à la date de
réception de l’intégralité des documents par l’administration (qui les aura obtenus auprès de
la banque en faisant application de son droit de communication) ;
bien entendu, si vous produisez les relevés manquants dans le délai de 60 jours, aucune
prorogation du délai ne peut vous être opposée, qui reste alors fixé à 1 an ;
par exception, si, dans le délai de 60 jours, vous donnez à l’administration les
coordonnées exactes de vos comptes, le délai de prorogation est décompté à partir de la date
de la demande des documents à la banque et s’achève à la date de réception de l’intégralité
des documents ;
s’il y a plusieurs banques, il faut retenir le délai pris par la banque qui a été la plus
longue à fournir les relevés demandés.
Et si le contrôle personnel fait suite au contrôle d’une société ? Dans une affaire récente,
le juge a rappelé à un dirigeant que son contrôle fiscal personnel et la vérification de
comptabilité de sa société étaient 2 choses différentes. Dès lors, quand bien même
l’administration avait déjà obtenu communication de ses relevés de compte courant d’associé
dans le cadre du contrôle de la société, elle pouvait parfaitement en réclamer communication
dans le cadre de son contrôle fiscal personnel. Et parce que le dirigeant ne s’est pas exécuté
dans les délais impartis, la durée du contrôle a été prolongée.
4ème hypothèse : récupérer les informations sur vos revenus étrangers. Cette dernière
hypothèse vise le cas où l’administration a réuni des éléments permettant de présumer que
vous disposez ou avez pu disposer de revenus à l’étranger. Dans ce cas, l’administration peut
mettre en œuvre la procédure dite de l’assistance administrative, prévue par les conventions
fiscales internationales, pour obtenir des informations à ce titre. La durée maximale du
contrôle est alors prorogée du délai nécessaire à l’administration pour recevoir la réponse des
autorités étrangères sollicitées (décompté à partir de la date d’envoi de la demande de
l’administration fiscale française).
Il est arrivé que l’administration envoie une 2nde proposition de rectifications fiscales,
après l’expiration du délai d’un an, rectifiant une erreur matérielle relevée sur une 1ère
proposition de rectifications fiscales : il a dans ce cas été jugé que cette 2nde notification de
redressements n’a pas pour effet de prolonger le contrôle fiscal personnel au-delà du délai
d'un an.
Il est possible d’avoir un contrôle fiscal de 2 ans :
En cas de découverte, en cours de contrôle, d’une activité occulte, la durée de votre contrôle
fiscal sera alors prolongée à 2 ans maximum.
Concrètement, si le vérificateur découvre que vous exercez une activité non déclarée, c’est-
à-dire une activité pour laquelle aucune formalité obligatoire de création n’a été accomplie,
la durée maximale qui lui offerte pour exercer son contrôle est portée à 2 ans. Et ce délai de 2
ans vaut pour l’ensemble du contrôle, même pour le contrôle des revenus qui ne sont pas
directement liés à cette activité occulte.
V. Le redressement fiscal :
Par ce système, l'administration fiscale s'assure que les éléments déclarés par les
contribuables sont complets et sincères.
En cas de refus du contribuable, l'Administration répond à celui-ci. Elle peut alors refuser la
proposition du contribuable, l'accepter, ou la modifier.
L'Administration ne dispose pas d'un délai illimité pour procéder au redressement fiscal. En
matière de droit de reprise, c'est le délai de droit commun qui s'applique :
Ainsi, pour l'impôt dû en 2019, l'Administration peut exercer son droit de reprise auprès du
contribuable jusqu'au 31 décembre 2022.
Des intérêts de retard peuvent être appliqués 0,2 % par mois de l'impôt dû.
40 % en cas de déclaration non déposée dans les 30 jours suivant une mise en demeure.
L'administration accepte bien souvent une négociation sur certains aspects. Car si le discours
officiel du MINEFI est d'être intransigeant avec les fraudeurs, la réalité est toute autre.
Autant de points qu'il est ainsi possible de négocier pour autant qu'une procédure
précise soit mise en place : à savoir une demande en bonne et due forme avant la
date limite du paiement du redressement et des pénalités.
Conclusion :
Pour éviter les irrégularités et les pénalités et sanctions lors d’un contrôle fiscal,
il est important de régulièrement mettre à jour ta comptabilité, qu’il s’agisse de
factures ou frais. L’utilisation d’un logiciel de facturation et de comptabilité en
ligne peut s’avérer utile pour cela. Bien conserver ses notes de frais et
correctement numéroter ses factures sont également des points essentiels à
respecter pour éviter toute erreur. Les erreurs les plus communes concernent
souvent des incohérences entre le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise et les
déclarations de TVA, ainsi que des erreurs quant au montant payé de l’impôt sur
le revenu ou de l’impôt sur les sociétés.
Bibliographie :