Finances Locales Comptabilitédes Recettes
Finances Locales Comptabilitédes Recettes
Finances Locales Comptabilitédes Recettes
Ministère de l’Intérieur
Direction Générale des Collectivités Territoriales
Direction du Développement des Compétences
Et de la Transformation Digitale
Institut de Formation des Techniciens et Techniciens spécialisés
Settat
Finances locales
Comptabilitédes Recettes
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1ere Partie :LES REGLES ET LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE
DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
I/ - Généralités : historique
Quatre dates sont à retenir, car elles ont beaucoup marqué l’évolution de la
règlementation afférente à la comptabilité publique des collectivités
territoriales actuelles :
❖ La première est celle de l’année 1967, date du :
- Décret royal n°330/66 du21 Avril1967 portant règlement général de la
comptabilité publique et du :
-Décret royal n°800/66 du13octobre1967 portant règlement de la
comptabilité des collectivités locales
❖ La deuxième est celle de l’année 1976 ,date du Décret
n°2/76 /576 du 30 septembre 1976portant règlement de la
comptabilité des collectivités locales et de leurs groupements
❖ La troisième est celle de l’année 2010 , date du Décret
n°2 /09/441du 03Janvier 2010portant règlement de la
comptabilité publique des collectivités locales et de leurs
groupements
❖ La quatrième est celle de l’année 2017, date des trois Décrets
portant règlements de la comptabilité publique des collectivités
territoriales et de leurs groupements :
-le décret n° 2-17-449 pour les régions
-le décret n°2-17-450 pour les provinces- préfectures
-le décret n°2-17-n°451 pour les communes
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En effet, les lois organiques correspondantes :loi n°111/14 , loi n°112/14 et loi n°113 /14 ont
prévu l’abrogation de certains textes et leur remplacement par d’autres .
Par ailleurs, pour asseoir les principes constitutionnels relatifs à la corrélation entre la
responsabilité et la reddition des comptes et les règles de la bonne gouvernance,
notamment celles qui consacrent les pratiques de la transparence et de la responsabilité,
trois décrets portant Règlements de la Comptabilité publique des collectivités territoriales et
de leurs groupements
-le décret n° 2-17-449pour les régions
-le décret n°2-17-450 pour les provinces- préfectures
-le décret n°2-17-n°451 pour les communes
Ont été publiés au bulletin officiel : (B.O n° 6626 du 30Novembre2017 - version arabe)( B.O
n°7114 du 04 Aout 2022 traduction )
Ces décrets visent à fixer les principes fondamentaux de la comptabilité publique des collectivités
territoriales et de leurs groupements, ainsi que les règles applicables à l’exécution des opérations de
recettes, de dépenses et de trésorerie. Ils mettent aussi en œuvre les règles relatives au règlement
du budget, à la reddition des comptes et au contrôle.
Enfin, il y a lieu de rappeler que les présents décrets n° 2-17-449, n°2-17-450 et n°451 du 11 (B.O n°
6626 du 30Novembre2017 - version arabe)( B.O 7114 du 04 Aout 2022 traduction ) portant
Règlements de la Comptabilité publique des Collectivités Territoriales et de leurs groupements sont
entrés en vigueur à partir du 1er janvier 2018 et ont abrogé les dispositions du décret n°2-09-441
portant règlement de la comptabilité publique des collectivités locales et de leurs groupements.
<<La comptabilité publique des collectivités territoriales s’entend de l’ensemble des règles qui
régissent l’exécution et le contrôle de leurs opérations financières et comptables ainsi que la tenue
de leurs comptabilités et qui précisent , en outre les obligations et les responsabilités des agents qui
sont chargés de l’application des dites règles.
Les opérations financières et comptables des collectivités territoriales comprennent les opérations
budgétaires ,de trésorerie et de patrimoine>>
Remarque : vu la similitude du point de vue forme et même de fond des dispositions des trois
décrets objet de cette étude et aussi pour des raisons de commodité, les citations des articles sont
celles du décret n°2.17. 451 mais pourront être généralisées à l’ensemble de ces décrets
3/ Principes généraux:
Art3: les opérations financières et comptables résultant de l’exécution des budgets des CT,
incombent aux ordonnateurs et aux comptables publics
Art4: sauf dispositions contraires, la fonction d’ordonnateur est incompatible avec celle du
comptable public.
3
Le conjoint d’un ordonnateur ne peut assurer la fonction de comptable public affecté à la Commune
auprès de laquelle le dit ordonnateur exerce sa fonction. La même incompatibilité s’applique à leurs
ascendants et descendants.
2/Attributions :
Les fonctions exercées par les ordonnateurs consistent en matière de recettes à constater les
créances, les liquider et en ordonner le recouvrement art5 du décret n° 2-17-451
Est Ordonnateur de recettes ……. d’une Commune…… toute personne ayant qualité pour:
❖ Délégation de signature:
Selon l’art6 ,L’ordonnateur peut, sous sa responsabilité, déléguer sa signature au directeur général
ou au directeur des services ,par voie d’arrêté établi en deux originaux dont l’un est notifié au
comptable assignataire. Ces originaux doivent comporter le spécimen de signature de l’ ordonnateur
délégué.
❖ Délégationd’attributions:
L’ art6stipule : l’ordonnateur peut, désigner, dans les mêmes formes les présidents des conseils
d’arrondissements comme des sous- ordonnateurs auxquels ils délègue partie de ses attributions
dans les limites fixées par l’ordonnance de délégation de crédits ou tout autre document en tenant
lieu et dans les conditions fixées par les dispositions de l’art240 de la loi organique n°113-14 relative
aux communes
Remarques :
3/Responsabilité :
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En matière de droit budgétaire, la nature de la responsabilité est déterminée en fonction du degré et
de la nature des interventions dans le processus de la gestion des deniers publics.
Article 8
Les ordonnateurs encourent, à raison de l’exercice de leurs fonctions, les responsabilités prévues par
la législation en vigueur.
C’est dans cette perspective que La Loi n° 61-99 relative à la responsabilité des ordonnateurs, des
contrôleurs et des comptables publics dispose :
qu'il a pris, visés ou exécutés, depuis la date de sa prise de service jusqu'à celle de
Et dans son article 4 : Les ordonnateurs sont, en vertu des lois et règlements en vigueur,
personnellement responsables :
- du recouvrement des créances publiques dont ils ont éventuellement la charge en vertu de la
législation en vigueur ;
a/ Obligations
Article 9
L’ordonnateur ne peut se faire ouvrir, en cette qualité, un compte courant ou de dépôt destiné à
recevoir des fonds appartenant ou confiés à la CT.
Il ne peut, non plus, disposer des fonds portés au crédit d’un compte ouvert au nom du comptable
public d’une CT que par voie d’ordres donnés à ce dernier, appuyés des pièces justificatives fixées
par les textes réglementaires en vigueur.
art 10:
Les ordres de recettes émis par les ordonnateurs sont retracés dans les comptabilités tenues suivant
les règles fixées par les présents décrets, les arrêtés et instructions pris pour leur application
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-une comptabilité administrative
1Définition :
La Loi n° 61-99 relative à la responsabilité des ordon nateurs, des contrôleurs et des comptables
publics" dit dans son article2: est comptable public ", tout fonctionnaire ou agent ayant qualité
pour exécuter au nom de l'un des organismes précités(càd cités à son art.1er ) des opérations de
recettes
« Est comptable public d’une Commune……… , tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour
exécuter, pour le compte de cette commune….. des opérations de recettes……….. »
2 /Attributions :
Art 12 : « Sauf dispositions règlementaires contraires le comptable public est chargé à titre exclusif :
de l’encaissement des droits au comptant et des taxes déclarativesdans les conditions prévues par la
législation et la règlementation en vigueur
de la prise en charge( PEC) et du recouvrement des ordres de recettes individuels ou collectifs émis
par l’ordonnateur ;de la tenue de la comptabilité de la CT considérée …..
- Il est, en outre, chargé de faire toutes les diligences nécessaires pour le recouvrement des recettes
et doit signaler à l’ordonnateur toute moins-value constatée dans les revenus du domaine privé de la
collectivité locale ou du groupement » .
Article 13« Les comptables publics des collectivités territoriales sont des comptables principaux et
secondaires :- Les comptables principaux sont ceux qui, en vertu des lois et règlements en vigueur
ou d’une décision du ministre chargé des finances, sont tenus de produire, annuellement, à la cour
régionale des comptes compétente, les comptes des collectivités locales ou des groupements dont ils
sont comptables assignataires. Lesdits comptes comprennent les opérations exécutées par leurs
soins et celles dont ils ont centralisé les pièces justificatives ou auxquelles ils ont donné une
imputation définitive ;
- Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont centralisées par un comptable
principal qui en assure l’imputation définitive au vu des pièces justificatives produites. Toutefois, leur
responsabilité demeure engagée au titre desdites opérations dans les conditions fixées par la
législation en vigueur
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.Art14 :Les comptables publics des Communes sont:
les percepteurs
3 /Responsabilité :
Article 18 :Le comptable public encourt, à raison de l’exercice de ses fonctions, les responsabilités
prévues par la législation en vigueur
contrôleurs et des comptables publics, dans son article 3 stipule: Chaque …………….comptable public
est responsable des actes qu'il a pris, visés ou exécutés, depuis la date de sa prise de service jusqu'à
celle de cessation de ses fonctions.
Article 20 :
Conformément à la législation en vigueur, est déclaré comptable de fait, toute personne qui effectue,
sans y être habilitée par l’autorité compétente, des opérations de recettes……………., de détention et
de maniement de fonds ou de valeurs appartenant à une collectivité territoriale ………..
Sans préjudice des dispositions pénales en vigueur, le comptable de fait d’une gestion de fait est
soumis aux mêmes obligations et contrôles
Article 15
Les Comptables publics visés à l’art14 ci-dessus sont nommés par décision du ministre chargé des
finances ou de la personne déléguée par lui à cet effet. Une copie de la décision de leur nomination
est adressée à la cour des comptes pour notification à la cour régionale des comptes compétente.Ils
sont soumis, avant d’être installés dans leur premier poste comptable, à la formalité de prestation de
serment dans les conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur.
Article 16
Les comptables publics des Communes sont tenus, dès leur prise de service, de souscrire à titre
individuel ou collectif, conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur, une police
d’assurance auprès d’une entreprise d’assurances agréée, garantissant durant l’exercice de leurs
fonctions, leur responsabilité personnelle et pécuniaire.
Article 17
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Les comptables publics des Communes assurent la gestion des postes comptables qui leur sont
confiés.
Ils peuvent être assisté d’un ou de plusieurs adjoints à qui ils peuvent déléguer leur signature pour
agir en leur nom et sous leur contrôle et leur responsabilité.
Les comptables publics et leurs adjoints sont accrédités auprès des organismes teneurs des comptes
externes de disponibilités dont ils ordonnent ou surveillent les mouvements.
Chaque poste comptable dispose d’une seule caisse et, en cas de besoin, d’un seul compte courant
postal et/ ou d’un sous compte du compte courant du Trésor.
En aucun cas, l’intitulé du compte d’un poste comptable ne peut être libellé au nom personnel du
comptable public.
Les ressources des CT(voir l’article 174 de la loi n°113/14 , l’article n°167 de la loi n°112/14 et
l’article n°189 de la loi n°111/14 par ailleurs et selon l’art.21 des décrets n°2/17/( 449, 450
et 451) les ressources des CT comprennent :
- les taxes , droits et redevances institués à leur profit par la législation et la réglementation en
vigueur ;
Toutes autres recettes instituées à leur profit par la législation et la réglementation en vigueur ; ou
résultant de décisions de justice ou de conventions.
➢ L’autorisation : La perception des recettes est autorisée annuellement par les budgets des
CT (art.22des décrets )et par les dispositions législatives et règlementaires en vigueur (art23)
➢ Les procédures:
article 126 de la loi n°47/06: Les taxes instituées au profit des collectivités locales sont perçues :
1. spontanément au vu des déclarations des redevables pour les taxes déclaratives ou par versement
au comptant pour les droits au comptant
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article 127 de la loi n°47/06: Les taxes déclaratives et les droits au comptant sont encaissés par le
régisseur des recettes de la collectivité concernée
Selon l’article 24 des mêmes décrets « les créances des CT et……..sont constatées et liquidées
selon leur nature, dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur, sur la base de
conventions ou en vertu de décisions de justice »
• A/ LACONSTATAION
• La constatation des droits, taxes et redevances est une opération Juridique et technique ,
elle consiste à s'assurer des faits générateurs des créances publiques et la détermination de
la base imposable par rapport au champ d'application des dispositions juridiques régissant
ces créances; cette opération est assurée par :
a/.Lesservices d’assiettes de la DGI et
la TGR pour Les taxes gérées par la DGI
et la TGR:
Loi n°07/20
modifiant et
complétant la loi
n°47/06 relative à
la fiscalité locale
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b/.Service de l’assiette de la CT pour
les créances gérées par les CT
-Recensement de la matière
imposable, (occupations du D.P.C,
terrains non bâtis….) selon un
planning établi à l’avance
-Mise à jour périodique de
l’inventaire de la matière imposable
• B/ LA LIQUIDATION :
• La liquidation des droits, des taxes et des redevances a pour objet de déterminer (arrêter) le
montant de ces créances par rapport aux taux et tarifs fixés par des dispositions juridiques et
réglementaires reconnues applicables:
• Décrets.
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• Elle consiste à vérifier la vérité de la créance, arrêter le montant et s’assurer de son exigibilité
exigibilité
Définition du recouvrement
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règlement des créances mises à leur charge par les lois et règlements en vigueur ou résultant
de jugements et arrêts ou de conventions ».
• 1/ Règles de recouvrement:
• a/ Les recettes sont prises en compte au titre du budget de l'année au cours de laquelle
elles sont encaissées par le comptable assignataire,
• Il est fait recette du montant intégral des produits sans contraction entre les recettes et les
dépenses (art25 des3 décrets )
• c/ Sauf dispositions contraires, toute créance liquidée fait l'objet d'un ordre de recette
individuel ou collectif émis et rendu exécutoire par l'ordonnateur cet ordre de recette est
appuyé de tous les documents justifiant la régularité de la perception.
• Toutefois, il n'est pas émis d'ordres de recettes au titre des taxes locales dont le seuil est, en
application des
• dispositions de la loi susvisée n° 47-06 relative à la fiscalité locale, égal ou inférieur à cent
(100) dirhams (art27 des 3décrets)
• d/Tout ordre de recette doit indiquer les bases de liquidation de la créance ainsi que les
éléments permettant l'identification du débiteur( article 28 des3décrets)
• e/ Les taxes et autres créances ayant fait l'objet d'ordres de recettes individuels ou collectifs
sont,
• sauf dispositions contraires prévues par les textes propres à chacune d'elles, exigibles dès la
mise en
• recouvrement desdits ordres de recettes ou à l'échéance fixée par l'acte ayant donné
naissance à la créance ( article 29)
• L'ordre de recette émis au titre de la première année doit être appuyé d'un exemplaire de
l'acte ayant donné
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• naissance à la créance.
• En cas de modification, l'acte modificatif est annexé à l'ordre de recette émis au titre de
l'année concernée (article 30)
article 34 des mêmes décrets : Les recettes sont réalisées par versement d'espèces, par remise de
chèques bancaires ou postaux ou par virement à un compte ouvert au nom du comptable public
concerné.
Les recettes peuvent également être réalisées par tout autre moyen de paiement prévu par la
législation en vigueur ou auprès des établissements de crédit agréés ou par la mise à la disposition
de la clientèle de tout moyen de paiement, ou leur gestion…
Les modalités d’application du deuxième alinéa du présent article sont fixées par arrête du ministre
chargé des finances
Art.35 des mêmes décrets « Tout versement en numéraire donne lieu à la délivrance, par le
comptable public, d'un reçu ou d'une quittance qui forme titre envers la C.T ou…….créancier. Ces
titres peuvent être édités sous format électronique
Par dérogation aux dispositions de l’alinéa précédent, il n'est pas délivré de reçu ou de quittance,
lorsque la partie versante reçoit, en échange de son versement, des timbres……
3. modes de recouvrement:
L’ autre est dite dérogatoire qui fait intervenir un régisseur de recettes entre l’ordonnateur
et le comptable : c’est l’encaissement au comptant(droits au comptant et taxes déclaratives)
Présentation phases.pptx
- en vertu d'ordres de recette individuels ou collectifs régulièrement émis par les ordonnateurs
compétents
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3 .2 L’encaissement au comptant ( droits au comptant et des taxes déclaratives):
Art42 « l’encaissement des droits au comptant et des taxes déclaratives peut être assuré par un
régisseur ou plusieurs régisseurs de recettes. Lesdits régisseurs peuvent être assistés par des
régisseurs suppléants »
Art43. Les recettes encaissées par versements spontanés au titre des droits au comptant ou des
taxes déclaratives, sont immédiatement versées, par le comptable compétent et les régisseurs qui en
ont assurés l'encaissement, au comptable assignataire, lequel est tenu d'en imputer le montant, dès
réception, au budget de la CT ou……………….
.……………..dès l'arrêté des écritures du mois, et au plus tard le 8 du mois suivant, le comptable
assignataire notifie à l'ordonnateur concerné le montant des recettes réalisées au cours du mois
écoulé, au moyen d'un certificat global de recettes appuyé des justifications requises, aux fins
d'émission d'un ordre de recette de régularisation au titre du mois de constatation de la
recette…………….l'émission, par l'ordonnateur, dudit ordre de recette doit intervenir avant le 15 du
mois qui suit.
A défaut d'émission dudit ordre de recette, ledit comptable joint au compte de la commune ou de
……………., copie du certificat de recette précité
Article 44 :
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• « Les régies de recettes sont instituées par arrêté de l’Ordonnateur .
Des arrêtés, pris dans les mêmes formes, désignent un ou plusieurs régisseurs ainsi que leurs
suppléants, et déterminent leurs attributions et leurs champs d'intervention en indiquant les natures
des recettes dont la perception par le ou les régisseurs est autorisée conformément aux arrêtés
portant création des dites régies
• déclarations en douane ;
• d'enregistrement et de timbre ;
• 1/Phase administrative:
• D’après l’article 27de ces mêmes décrets : « sauf dispositions contraires, toute créance
liquidée fait l’objet d’un ordre de recettes individuel ou collectif émis et rendu exécutoire par
l’ordonnateur. Cet ordre de recettes est appuyé de tous les documents justifiant la régularité
de la perception ».
• Remarque:
Les ordres de recette sont arrêtés en chiffres et en lettres. Ils doivent être datés
et signés par l’ordonnateur. Ils sont récapitulés sur un bordereau d’émission ou dans un
fichier électronique et communiqués au comptable chargé du recouvrement
• b. contrôle:
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• article 28 des 3 décrets : Tout ordre de recette doit indiquer les bases de liquidation de la
créance ainsi que les éléments permettant l'identification du débiteur
• article 29 des 3décrets : Les taxes et autres créances ayant fait l'objet d'ordres de recettes
individuels ou collectifs sont, sauf dispositions contraires prévues par les textes propres à
chacune d'elles, exigibles dès la mise en recouvrement desdits ordres de recettes ou à
l'échéance fixée par l'acte ayant donné naissance à la créance
2.PHASE COMPTABLE
• a / Contrôle :
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• Ce contrôle concerne aussi bien le redevable que la créance :
Concernant le redevable:
L'ordre de recette doit indiquer tous les éléments nécessaires à
l'identification du redevable : les nom et prénom la carte nationale
d’identité, la profession et l’adresse complète du redevable et,
le cas échéant, celle de la personne chez qui celui-ci aurait élu domicile
Lorsque le redevable est une société, civile ou commerciale, l’ordre de recette
doit indiquer en outre son type (société anonyme, société à responsabilité
limitée,
société à responsabilité limitée à associé unique, société en nom collectif,
société en commandite simple...), sa dénomination sociale (ou raison sociale),
son siège social et, le cas échéant, le domicile fiscal élu
• Concernant la créance:
L'ordre de recette doit comporter les indications de nature à permettre
au comptable chargé du recouvrement d'exercer le contrôle de la
régularité de la perception de la recette, en application :
la prescription
Art31 des mêmes décrets « Les ordres de recettes émis, sont pris en
charge par le comptable chargé du recouvrement compétent.
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Les ordres de recettes individuels sont récapitulés sur un bordereau d’émission
ou dans un fichier électronique communiqué au comptable chargé du
recouvrement qui procède au rapprochement du total cumulé avec les prises
en charge qu’il a admises .
Les ordres de recettes collectifs sont émis dans les formes et conditions
prévues par les lois et règlements régissant les créances auxquels ils se
rapportent
soit par voie de recouvrement forcé dans les conditions fixées par la présente loi le comptable
chargé du recouvrement adresse des avis individuels aux débiteurs et les invitent à s'acquitter
de leurs dettes:
• En matière d’impôts et taxes, les redevables sont informés des dates de mise en
recouvrement et d’exigibilité des rôles les concernant (art.5 du code de recouvrement)..
• 1 Recouvrement à l’amiable
• le comptable chargé du recouvrement adresse des avis individuels aux débiteurs et les
invitent à s'acquitter de leurs dettes:
• En matière d’impôts et taxes, les redevables sont informés des dates de mise en
recouvrement et d’exigibilité des rôles les concernant (art.5 du code de recouvrement)..
• 2 Le recouvrement : forcé
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• *Si les débiteurs ne se sont pas acquittés sur la notification qui leur a été faite, les
comptables procèdent au recouvrement forcé.
L’article36 de ces mêmes décrets précise que: « les réclamations et les annulations relatives aux
créances des CT et….sont régies par les lois et règlements qui les ont instituées.
l’article37 des mêmes décrets a mis en relief d’importants enseignements sur les modalités
d’action et la conduite à tenir en cas de d’erreurs de liquidation, double ou faux emploi constaté au
préjudice du débiteur, double emploi et erreur matérielle de calcul
En effet cet article stipule que : toute erreur de liquidation, double ou faux emploi, constaté au
préjudice du débiteur, donne lieu à l'émission d'un ordre d'annulation ou de réduction de recette.
Cet ordre précise les motifs d'annulation et, encas de réduction, les bases de la nouvelle liquidation.
Ces arrêtés sont, ensuite, transmis par l’ordonnateur au comptable chargé du recouvrement, pour
réduction de ses prises charge. Le dit comptable envoie , le cas échéant, copie de ces arrêtés au
comptable assignataire ,pour annotation et réduction.
En ce qui concerne les créances comprises dans les rôles d'impôts et taxes émis par les services du
ministère chargé des finances, les dégrèvements et annulations sont notifiés au comptable chargé du
recouvrement sous forme de certificats d'annulation ou de dégrèvement.
Les restitutions consécutives à une annulation ou à un dégrèvement doivent faire l'objet d'un
ordonnancement sur le budget de la collectivité, établissement ou du groupement concernés
Les créances ayant fait l'objet d'une annulation, à la suite d’une décision judiciaire ayant acquis la
force de la chose jugée, donnent lieu à une réduction des prises en charge au niveau des écritures du
comptable chargé du recouvrement
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réclamations à l'ordonnateur ou à la personne déléguée par lui à cet effet :
- en cas de taxation par voie de rôle ou ordre de recettes, dans les six (6) mois suivant celui
de la date de leur
mise en recouvrement ;
- en cas de paiement spontané de la taxe dans les six (6) mois qui suivent l'expiration des
délais de déclarations
prescrits.
Après instruction de la réclamation par le service compétent, il est statué sur la réclamation
par :
- le ministre chargé des finances ou la personne déléguée par lui à cet effet, en matière de
taxe professionnelle,
taxe d'habitation et taxe de services communaux ;
- l'ordonnateur de la collectivité locale ou la personne déléguée par lui à Cet effet, Pour les
autres taxes.
Si le redevable n'accepte pas la décision rendue par l'administration ou à défaut de réponse
de celle-ci dans le
délai de six (6) mois suivant la date de la réclamation, il peut introduire une demande devant
le tribunal
compétent dans le délai de trente (30) jours suivant la date de notification de la décision
précitée.
Pour les redevables non résidents, le délai de saisine du tribunal est porté à deux (2) mois.
La réclamation ne fait pas obstacle au recouvrement immédiat des sommes exigibles et, s'il y
a lieu, à
l'engagement de la procédure de recouvrement forcé sous réserve de restitution totale ou
partielle desdites
sommes après décision ou jugement
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délai de six (6) mois suivant la date de la réclamation, il peut introduire une demande devant le
tribunal
compétent dans le délai de trente (30) jours suivant la date de notification de la décision précitée.
Pour les redevables non résidents, le délai de saisine du tribunal est porté à deux (2) mois.
La réclamation ne fait pas obstacle au recouvrement immédiat des sommes exigibles et, s'il y a lieu, à
l'engagement de la procédure de recouvrement forcé sous réserve de restitution totale ou partielle
desdites
sommes après décision ou jugement.
• L’ article 126 de la loi précitée n°15-97 stipule : Lorsque toutes les voies
d'exécution sur les biens et, le cas échéant, sur la personne du redevable
ont été
épuisées sans aboutir au recouvrement des créances publiques, celles-ci
sont proposées en non-valeur à l'initiative du comptable chargé du
recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont proposées en non-valeur au moyen
d'états appuyés des justifications requises qui peuvent être constituées
sous forme de :
- procès-verbal de carence ;
- procès-verbal de perquisition ;
- certificat d'absence ;
- certificat d'indigence.
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ministre chargé des finances.
L'absence de réponse de l'autorité compétente dans le délai d'un an à
compter de la date de réception des états des
créances irrécouvrables vaut admission en non-valeur
• III. - Lorsqu'un immeuble est imposé au titre de la taxe d'habitation au nom d'une
personne autre que celle qui en est propriétaire, la mutation de cote ou la modération
peut être prononcée par décision du ministre chargé
des finances ou de la personne déléguée par lui à cet effet, sur la réclamation, soit du
propriétaire, soit de celui
sous le nom duquel la propriété a été taxée à tort, présentée dans les conditions de
forme et de délai de
prescription prévues à l'article 160 ci-dessus.
En cas de contestation sur le droit de propriété de l'immeuble, la taxe est établie
provisoirement au nom du
possesseur ou de l'occupant comme prévu à l'article 19 ci-dessus et les parties sont
renvoyées devant les
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tribunaux compétents. Après jugement définitif, sur le droit de propriété de
l'immeuble, la situation est
régularisée dans la limite de la prescription prévue à l'article 160 ci-dessu
La perception des droits en régie était effectuée soit par tickets et vignettes préalablement pris en
charge par le comptable assignataire soit par quittances.
le Décret Royal n° 330.66 du21avril 1967 portant règlement général de la comptabilité publique
L’ instruction du ministre des finances du26mars 1969 relative au fonctionnement des régies de
dépenses et des régies de recettes de l’état
La circulaire n° 2362 CL /I du 7avril 1969 sur les ressources budgétaires des municipalités ,des centres
autonomes et des communes rurales
L’instruction du ministre de l’intérieur n°3674 /DFLdu18décembre 1976 sur les finances des
collectivités locales et de leur groupements
Ledécret n° 2 /09 /441 du03 janvier2010 portant règlement de la comptabilité publique des
collectivités locales et leurs groupements
Etant donné que ce mode a prévalu pendant longtemps et continue de l’être en partie de nos
jours ,il a été jugé nécessaire de le passer en revue avec beaucoup d’intérêt dans ce qui suit :
a/commande : Au début de chaque année les CT concernées, adressent aux autorités de « tutelle »
un état spécial faisant ressortier approximativement par nature de taxes et par valeur les quantités
de tickets qui leur sont nécessaires pour l’année suivante ,il est recommandé de tenir compte lors de
23
l’établissement des prévisions, des quantités de tickets employés En même temps que la
demande de tickets, les Communes présentent une autre demande dans les mêmes formes
concernant les vignettes de l’état civil .
Dans tout ce qui suit, les écritures à tenir dans les registres pour les vignettes d’état civil se
présentent aussi dans les mêmes formes que celles des tickets, tout en tenant compte des
spécificités de confection de ces vignettes
Le comptable assignataire prend en charge les carnets de tickets jusqu’à l’intégration de leurs
fonds dans sa caisse ou le cas échéant jusqu’à l’annulation des dits tickets
La prise en charge des tickets par le comptable assignataire est effectuée au moyen d’un bordereau
(bordereau des tickets) présentant par nature de taxes ou droits ,et par valeur le nombre de carnets
remis au comptable ,les numéros des tickets et leur montant, les sommes correspondantes à chaque
valeur sont totalisées pour donner d’abord le montant par catégories de produits ensuite le montant
global de tous les tickets livrés
Les tickets sont remis au Régisseur au vu d’une demande de tickets adressée au comptable
assignataire par le Régisseur présentant par nature de taxes ou droits et par valeur, le nombre de
tickets nécessaires
Le Régisseur était tenu dès la réception des tickets d’en inscrire le montant sur un registre
intitulé « mouvement des tickets » préalablement coté et paraphé par le comptable.
e /: Mouvement des tickets : La tenue du registre« mouvement des tickets » est essentielle pour la
recherche d’erreurs, de tickets égarés et de toute autre défaillance, il est recommandé de tenir ce
registre à jour avec le plus grand soin et avec beaucoup de ponctualité
Au fur et à mesure de leur épuisement, les carnets de tickets sont restitués au comptable qui les
classe par nature, valeurs , séries et numéros ,ils sont conservés dans les archives
Le comptable doit s’assurer que toutes les souches restent attenantes aux carnets qui lui
sont restitués et que ces carnets correspondent bien aux valeurs remises au Régisseur
Le montant des tickets par nature de taxes existant entre les mains du Régisseur suivant le PV de
récolement établi le même jour.
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g/ Report des tickets :
Les carnets existant au 31decembre entre les mains du Régisseur ou des collecteurs continuent
à être employés dans l’ordre des séries et des N° des tickets et les soldes accusés à cette date au
compte « tickets remis au Régisseur »sont reportés automatiquement au 1er janvier.
Ce registre permet de tenir le compte global des recettes effectuées par le Régisseur, il doit
comprendre 2 parties ouvertes sur une double page.
1ere partie : est consacrée aux charges en ticketsdans cette partie sont inscrites globalement par
article budgétaire les remises de tickets faites par le comptable et exprimées en valeurs seulement.
La 2° partie :est réservée aux versements effectués à la caisse du comptable , elle est subdivisée en 2
sous- parties :
avec une colonne qui doit comprendre le total général des tickets et des quittances il est à
remarquer qu’au niveau de ce registre il y a une colonne réservée à l’inscription des quittances de
décharge au fur et à mesure des versements effectués.
Ce registre est destiné à suivre l’emploi des tickets par nature de droits et par postes de
perception, il comporte autant de comptes qu’il ya de postes de perception et à chaque poste autant
de comptes qu’il y a d’articles budgétaires
Pour la partie charges, elle est réservée à l’inscription des tickets livrés à chacun des postes de
perception par le Régisseur exprimant dans des colonnes distinctes le nombre de tickets par valeur
unitaire et par valeur globale.
Pour la partie versement, elle sert à l’inscription dans les mêmes conditions des sommes versées
au régisseur par les collecteurs chargés des postes de perception.
Remarque :l’usage des quittances usuelles issues des quittanciers à souches est progressivement
remplacé par l’utilisation des quittances extraites directement de l’ordinateur, comme prévu par le
système informatique relatif à la gestion intégrée des recettes des collectivités territoriales(GIR-CT)
modèles en annexe de la circulaire conjointe du Ministre de l’intérieur et le Ministre de l’économie et
des finances n°1463/RF du20mars2020 .
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Pour mémoire, la commande des quittanciers se faisait dans les mêmes formes que celle relative
aux tickets. Les quittanciers fournis aux Communes doivent être utilisés conformément aux
indications contenues dans la notice insérée dans chaque quittancier
❖ 2/ECRITURES A TENIR :
Chaque agent, détenteur de tickets doit avoir obligatoirement un carnet de bulletin d’opérations
Chaque régisseur est tenu de suivre les opérations effectuées par lui-même ou par les
agents placés sous son autorité au niveau des registres dits principaux et d’autres registres qualifiés
d’auxiliaires
- En entrées :le régisseur doit inscrire par quotité les tickets en dépôt chez le comptable . Cette
provision fait l’objet d’une commande de la Commune intéressée au début de l’année.
- En sorties : par quotité, les demandes formulées par le Régisseur pour les besoins de la Commune
.Cette demande signée conjointement par le Régisseur et le Président du Conseil devra être déposée
chez le comptable à l’avance
La demande de tickets est inscrite par quotité dans la partie gauche de ce registre, les versements
sont ventilés dans la partie droite. les numéros et dates des versements sont mentionnés dans la
dernière case .Ce registre est arrêté mensuellement et constitue l’élément de base pour
l’établissement du bordereau de classement
- dans sa partie gauche ; ce registre sera servi des tickets remis aux collecteurs par le Régisseur, un
bulletin d’opérations signé conjointement par le Régisseur et son préposé comportant le détail par
quotité et par série de tickets sera remis au collecteur pour présentation à tout contrôle éventuel.
- les versements du collecteur au régisseur seront comptabilisés dans la partie droite de ce registre
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Ce registre est servi quotidiennement par le Régisseur il comprend deux parties : recettes et
dépenses :
La partie gauche -Recettes- constitue les entrées, toutes les recettes effectuées par tickets ou par
quittanciers sont inscrites dans cette partie gauche.
Les dépenses constituent les versements effectués à la caisse du comptable, elles sont reproduites
dans la partie droite de ce registre y compris les numéros et dates des quittances de décharge.
Ce registre ouvert par rubrique et servi après l’arrêt quotidien des recettes effectuées par catégorie
de taxes redevances
Ce registre est servi à l’occasion de chaque mise en fourrière, le numéro d’ordre doit être
inscrit sur le bon de mise en fourrière pour chaque opération.
Toutes les cases de ce registre doivent être servies au besoin. Le paiement intervient au vu d’un
bon de sortie qui doit être annexé au bon d’entrée correspondant ,ces 2 bons doivent être
obligatoirement conservés par le Régisseur pour présentation à tout contrôle
Fin
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VIII /Règles relatives à la comptabilité
a/Rappel:
- en titre II, les règles applicables à l'exécution des opérations de recettes et de dépenses ainsi que
desopérations de trésorerie ;
- en titre IV, les règles applicables au règlement du budget, à la reddition des comptes et au contrôle
- la connaissance des engagements des collectivités territoriales et de leurs groupements envers les
tiers ;
- le calcul des prix de revient, du coût et du rendement des services, le cas échéant ;
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- les opérations faites avec les tiers ;
Elle dégage les résultats de l'année budgétaire et permet d'établir des situations de gestion et des
états
financiers.
Cette comptabilité est, sauf dispositions contraires, tenue par année budgétaire
La comptabilité des collectivités territoriales et de leurs groupements est composée( article 111)
d'une comptabilité générale, d'une comptabilité des matières, valeurs et titres, d'une comptabilité
administrative et d'une comptabilité budgétaire
Article 112La comptabilité des CT et de leurs groupements est tenue conformément à un plan
comptable obéissant aux principes du code général de normalisation comptable.
Le plan comptable des CT et de leurs groupements est composé des parties ci-après :
- règles d'évaluation.
Il comporte une nomenclature des comptes répartis en catégories homogènes intitulées « classes ».
Chaque classe est subdivisée en comptes faisant l'objet d'une classification décimale.
29
- classe 9 : comptabilité analytique budgétaire.
Les opérations résultant de l'exécution des budgets des collectivités territoriales et de leurs
groupements sontdécrites en classe 9, dans une comptabilité budgétaire.
Cette comptabilité fait l'objet de développements dans des comptabilités auxiliaires, tenues par
nature de recettes et de dépenses
Article 113: La comptabilité générale des collectivités territoriales et de leurs groupements est tenue
par l’ ordonnateurs et lecomptables public, chacun en ce qui le concerne, qui constatent toutes les
opérations faites pour le compte desdites collectivités ou desdits groupements, au titre du budget,
des budgets annexes et des comptes spéciaux, aux journaux de premières écritures, au grand livre et
à des livres auxiliaires.
Le recouvrement des produits budgétaires est décrit, par nature de recettes, dans une comptabilité
qui retrace distinctement au titre de l'année courante, de l'année précédente et des années
antérieures :
Article 114: Les comptables publics arrêtent leurs écritures et registres comptables au 31
A cette date, chaque comptable établit une situation de caisse et de portefeuille et une balance
générale des comptes.
Article 115: Le comptable assignataire centralise, dans ses écritures, l'ensemble des opérations
effectuées par les autres comptables publics pour le compte d'une même collectivité ou du même
groupement, et détermine le résultat d'exécution de leur budget, dans les conditions fixées au
chapitrepremier du titre IV des présents décrets.
Il établit au plus tardau 31 mars de l'année suivante, les états financiers et situations de gestion ci-
après :
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.Les états financiers et les situations de gestion visés à l'alinéa précédent doivent donner une image
fidèle de l'état d'exécution du budget et de la situation patrimoniale de la collectivité ou du
groupement.
Des états d'informations complémentaires peuvent, au besoin, être produits à leur appui.
Article 116: Les modalités de tenue automatisée de la comptabilité générale des CT et de leurs
groupements seront fixées par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre de
l'intérieur
L’article 117stipule : La comptabilité des matières, valeurs et titres a pour objet la description des
stocks existants et des mouvements concernant :
- les stocks de marchandises, fournitures, déchets, produits semi-finis, produits finis et emballages
commerciaux ;
- les titres nominatifs, au porteur ou à ordre et les valeurs diverses appartenant ou confiés aux
collectivités territoriales ou à leurs groupements, ainsi que les objets qui leur sont, éventuellement,
remis en dépôt ;
Elle dresse l'inventaire et retrace la valeur des matières, valeurs et titres auxquels elle s'applique.
Elle est tenue dans les conditions et selon les modalités fixées par arrêté conjoint du ministre de
l'intérieur et du ministre chargé des finances
article 118 :La comptabilité des matières, valeurs et titres est tenue parles ordonnateurs et les
comptables publics des CT chacun pour les matières, valeurs et titres qu'il détient ou dont il a la
charge, dans les conditions et selon les modalités arrêtées par l'arrêté visé au dernier alinéa de
l'article 117ci-dessus
L’article 119est d’une importance capitale, car il récapitule l’essentiel de la comptabilité des matières
: il dit:< à l'expiration de la gestion, l’ordonnateur et le comptable assignataire établissent,
- la situation comptable par nature, faisant apparaître la situation en début d'exercice, les
mouvements intervenus en cours d'année et la situation à la clôture de la gestion.
Lesdits états et situations sont établis au plus tard le 31 mars de l'année qui suit celle à laquelle ils se
rapportent pour être annexés au compte de la collectivité territoriale ou du groupement concerné à
produire à la cour régionale des comptes par le comptable >
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L’article 120: La comptabilité administrative est tenue sur la base de nomenclatures fixées par arrêté
conjoint du ministre chargé des finances et du ministre de l'intérieur.
les opérations exécutées par les sous-ordonnateurs sont reprises dans les écritures de l'ordonnateur
qui les a institués
Article 122:La comptabilité administrative décrit également toutes les opérations relatives :
- à la constatation et à la liquidation des recettes ainsi qu'à l'émission des ordres de recette
correspondants, y compris les ordres de recettes de régularisation visés à l'article 43 ci-dessus ;
L’article 123constitue une reprise développée et adaptée des registres tenus dans les régies des
recettes: en effet, il dit:< les livres de la comptabilité administrative, utilisés pour suivre l'exécution
des recettes, sont :
Le livre journal retrace, dans des colonnes distinctes, le numéro d'ordre, la date d'inscription,
l'imputation de la créance et son objet, la désignation du débiteur et le montant de la recette.
Le livre de comptes retrace les sommes à recouvrer selon la nomenclature budgétaire en vigueur
Ces opérations sont, le cas échéant, détaillées sur des livres auxiliaires dont le nombre et la
contexture sontdéterminés selon les besoins des services, par instruction conjointe du ministre
chargé des finances et du ministre de l'intérieur.>
L’article 127: Les ordres de recettes émis par l'ordonnateur établissent les droits constatés au profit
de lacollectivité territoriale ou du groupement.
Ils sont enregistrés sur le livre des comptes qui comporte, par rubrique budgétaire :
- un numéro d'ordre ;
- la date de l'émission ;
- la nature du titre ;
La carte d’identité nationale pour les personnes physiques ou l’identifiant commun des entreprises
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- le numéro du bordereau d'émission sur lequel le titre est porté.
-……..
En recettes :
- le montant des produits, d'après les titres et actes justificatifs, déduction faite des annulations et
desadmissions en non-valeur ;
En dépenses :
- les crédits ouverts par le budget avec les modifications apportées en cours d'année ;
Article 136:Les comptables publics constatent toutes les opérations de recettes et de dépenses, qu'ils
ont exécutéesou centralisées, sur des journaux divisionnaires.
Les recettes et les dépenses budgétaires et celles des budgets annexes et des comptes spéciaux sont
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Pour toutes les valeurs qui lui sont remises, le comptable public concerné délivre obligatoirement un
reçu extrait d'un carnet à souche-valeurs. La comptabilisation de ces valeurs est retracée sur un
carnet de compte d’emploi
L’article 137: Le recouvrement des créances des collectivités territoriales et de leurs groupements est
décrit, par les comptables ,par nature de recettes dans une comptabilité qui retrace, distinctement
par rubrique, pour l'année courante et les années antérieures, la prise en charge des ordres de
recettes et les recouvrements effectués.
L’article 139: Après chaque arrêté de fin de mois, le comptable assignataire est tenu de notifier à
l'ordonnateur, avant le 10 du mois suivant, une situation résumée des opérations de recettes et de
dépenses et une situation consolidée des disponibilités de la collectivité ou du groupement, dont les
modèles seront arrêtés parune instruction conjointe du ministre chargé des finances et du ministre
de l'intérieur.
La notification à l'ordonnateur, par le comptable assignataire, des situations précitées, peut faire
l'objet d'échange électronique dans les conditions et formes fixées par arrêté conjoint du ministre
chargé des finances et du ministre de l'intérieur.
L’article 140: Le comptable chargé du recouvrement tient, en outre, une comptabilité, pour
retracer :
- la comptabilité des droits constatés et des recettes réalisées par rubrique et par année budgétaire ;
- les valeurs qui lui sont confiées par le comptable chargé du recouvrement au moyen d'un compte
d'emploi.
l’article 141: Après chaque arrêté de fin de mois, le comptable assignataire est tenu de notifier, avant
le 10 du mois suivant, à l'ordonnateur :
- la situation résumée des prises en charge, des recouvrements et des restes à recouvrer.
L’article 142: La liste des pièces justificatives des opérations de recettes et de dépenses des
collectivités territoriales et de leurs groupements est celle prévue par l’arrêté conjoint mentionné
dans les articles 32 et80 des trois décrets.
L’article 143: En cas de perte, destruction ou vol des justifications remises à l'un des comptables
publics visésà l'article 14 ci-dessus, le trésorier général du Royaume ou la personne déléguée par lui à
cet effet peut autoriser le comptable assignataire, à pourvoir à leur remplacement.
L’article144: Les livres comptables, les journaux, les registres et les différents documents utilisés
pour la tenue de la comptabilité des différentes opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie,
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peuvent être édités et tenus sous format électronique, conformément aux modèles prévus par la
réglementation en vigueur
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