Les Tumeurs Cerebrales Reo
Les Tumeurs Cerebrales Reo
Les Tumeurs Cerebrales Reo
Plan
La tumeur cérébrale : est une prolifération cellulaire non contrôlée d’un certain type de cellules cérébrales
pouvant être bénigne ou maligne.
C’est une urgence diagnostique et thérapeutique mettant en jeux le pronostic vital du patient.
Il existe une grande variété histologique et topographique des tumeurs cérébrales.
Elles peuvent être primitives (développement à partir de cellules cérébrales) ou secondaires (métastase d’un
cancer organique).
La symptomatologie clinique est variable selon le type et la localisation de la tumeur, dominée par le
syndrome d’hypertension intracrânienne.
Le traitement repose en grande partie sur la chirurgie, complété parfois par un traitement adjuvent
(Radiothérapie/Chimiothérapie).
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NourRay
a) Gliomes
Les plus fréquentes (60 % des tumeurs cérébrales).
Se développent à partir des cellules gliales.
Il existe 4 lignées :
o Glioblastomes (60% des Gliomes et 15% des tumeurs cérébrales) tumeur très maligne, 4
grades.
o Astrocytomes (Astrocytes) 18.8% des Gliomes.
o Oligodendrogliomes (Oligodendrocytes) 10% des Gliomes (3 grades).
o Ependymomes (Ependymocytes) 3.6% des Gliomes (3 grades).
Tumeurs intra-parenchymateuses.
On peut les classer en : gliome de haut grade (3 et 4 maligne) et gliome de bas grade (1 et 2 bégnine).
Les glioblastomes sont les gliomes les + méchants ; le pronostic vital sans trt est de 3mois, avec trt de 15 mois.
Sur l’IRM, on trouve une masse hétérogène avec des hyper signaux (hyper-vascularisation + kystes).
b) Méningiomes:
23 % des tumeurs cérébrales.
Développement à partir des méninges (cellules arachnoïdiennes +++).
40 à 70 ans.
Parfois dans le cadre de la NF 2.
Plus fréquents chez la femme (3/1) → facteurs hormonaux.
03 Grades histologiques (90 % Grade I -bénin-, Grade II, Grade III-malin-).
Se développent sur les méninges → tumeurs extra-parenchymateuses.
c) Adénomes hypophysaires:
Développement à partir des cellules de l’Antéhypophyse (Prolactinome, Somatotrope,
Corticotrope, Thyréotrope, Gonadotrope, non sécrétant).
Tumeur cérébrale bénigne.
10 % des tumeurs cérébrales ; 90 % des tumeurs de la région sellaire.
Prédominance féminine (3/1).
Le prolactinome hyper-prolactinémie ; parmi ses effets : infertilité, galactorrhée, gynécomastie chez ♂,
aménorrhée chez ♀…
Si la tumeur dépasse la selle turcique :
→ Compression du chiasma optique diminution de l’acuité visuelle jusqu’à cécité (si retard de diagnostic).
Compression des autres lignées → insuffisance antéhypophysaire (hypochorticisme…).
d) Craniopharyngiomes:
Développement à partir de la tige pituitaire ou l’hypophyse.
Tumeur cérébrale bénigne : 3 à 4 % des tumeurs cérébrales.
Plus fréquente chez l’enfant avec légère prédominance masculine.
Aspect typique : tumeur charnue, calcique et kystique (pas toujours présent).
Peuvent provoquer : des troubles visuels, hydrocéphalie ou même insuffisance antéhypophysaire.
Bonne guérison si exérèse totale.
e) Neurinomes:
Tumeurs cérébrales bénignes qui se développent à partir des cellules de Schwann.
Le Neurinome de l’Acoustique représente 10 % des tumeurs cérébrales et 80 % des
tumeurs de l’angle ponto-cérébelleux.
Le plus souvent l’adulte 4e, 5e décennie.
Parfois dans le cadre de la NF 2.
Prédominance féminine (2/1).
Neurinome du Trijumeaux, du nerf facial, des nerfs mixtes.
Tumeurs extra-parenchymateuse.
Peuvent provoquer une hydrocéphalie tri-ventriculaire.
f) Medulloblastome:
Neuro ectodermique primitive (Origine embryonnaire).
Tumeur cérébrale maligne (1ere tumeur cérébrale maligne de l’enfant).
2 % des tumeurs cérébrales.
Plus fréquente chez l’enfant (15 à 20 % des tumeurs cérébrales de l’enfant).
Prédominance masculine (1.5/1).
Localisation au niveau de la fosse cérébrale postérieure.
Tumeurs intra-parenchymateuse.
Dgc différentiel : épendymome.
g) Metastases:
50 % des tumeurs cérébrales.
Secondaires a une tumeur du:
o Poumon : 1ere cause de métastase cérébrale (50 % des métastases cérébrales).
o Sein, Mélanome, Digestif, Rein, prostate…
Recherche du néoplasie primitif.
Métastase unique ou multiple (Leptoméninge, Milliaire métastatique).
Un aspect encadré de la tumeur sur l’IRM peut évoquer une métastase.
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NourRay
Astrocytomes.
Oligodendrogliomes.
Tumeurs Intra parenchymateuses
Glioblastomes.
Tumeurs Sus Tentorielles: Métastases.
au niveau des hémisphères Tumeurs Extra parenchymateuses Méningiomes.
cérébraux, la selle turcique Papillomes des Plexus Choroïdes.
ou touchant la glande Tumeurs Intra ventriculaires Ependymomes.
pinéale. Kystes Colloïdes.
Adénomes hypophysaires.
Tumeurs de la ligne médiane Craniopharyngiomes.
Tumeurs de la région pinéale.
Médulloblastomes.
Ependymomes.
Tumeurs Sous Tentorielles : Tumeurs Intra parenchymateuses Hémangioblastomes.
au niveau de la fosse Gliomes du tronc cérébral.
cérébrale postérieure Métastases.
(cervelet ou tronc cérébral) Neurinomes.
Tumeurs Extra parenchymateuses Méningiomes.
Kystes Épidermoïdes.
Céphalées : En casque, Matinales, inhabituelles, d’aggravation progressive, non soulagées par les antalgiques.
Vomissements : Faciles, en jet, Soulagent les céphalées, Parfois se réduit à des nausées.
Troubles Visuels : Diminution de l’acuité visuelle, Œdème papillaire au FO.
a) Scanner Cérébral :
Réalisé sans et avec injection de produit de contraste iodé.
Mise en évidence de la tumeur, son volume et ses rapports avec les structures cérébrales.
Effet de masse.
Œdème cérébral.
Angio-Scanner.
b) IRM Cérébrale :
Réalisé sans et avec injection de produit de contraste (Gadolinium).
Différentes séquences (T1, T2, T1 avec injection, Diffusion, Flair, …).
Etude dans les trois plans de l’espace.
Rapports plus précis de la tumeur.
Meilleur caractérisation de la tumeur.
Recherche d’autres localisations Spectroscopie, Angio-IRM.
Radiothérapie :
o Suite à un geste chirurgical complet, Biopsie.
o Récidive tumorale.
o Tumeurs malignes.
o Radiothérapie conventionnelle, Radiochirurgie.
Chimiothérapie :
o Fait suite à la radiothérapie ou concomitante.
o Tumeur chimio sensible (Germinome, Lymphome, Medulloblastome).
o Récidive tumorale.
Les tumeurs cérébrales constituent une entité anatomo-clinique, primitive ou secondaire, bénigne ou maligne,
de topographie variable.
Le diagnostic d’une tumeur cérébrale est devenu de plus en plus fréquent devant l’accessibilité aux soins et
les progrès de la neuroradiologie.
La prise en charge d’une tumeur cérébrale nécessite une équipe pluridisciplinaire associant Neurochirurgien,
Réanimateur, Radiologue, Radiothérapeute et rééducateur physique.
Le pronostic vital et fonctionnel des patients est nettement amélioré grasse aux progrès de la neurochirurgie,
la neuro-réanimation et la radiothérapie.
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NourRay