Marie Et L Anthropologie Chretienne de La Femme
Marie Et L Anthropologie Chretienne de La Femme
Marie Et L Anthropologie Chretienne de La Femme
p. 485 - 515
https://www.nrt.be/fr/articles/marie-et-l-anthropologie-chretienne-de-la-femme-1463
I. Les difficultés
1. Bibliographie. T'ai réuni sur la. question de la, femme' une bibliographie
qui compte des milliers de fiches. Il faut se résoudre à une option rig'oureuse-
ment restreinte : quelques articles sur l'aspect théologique du problème (par
ordre chronologique) :
RONDET, H., Eléments pour une théologie de la femme, dans N.R.Tk., 79
(1957) 915 à 940. — EVDOKIMOV, P., La femme et le .ml'ut du. monde. Etudes-
d'anthropologie chrétienne sur les charismes de la femme, Paris, Casterman,
1958. — Le problème fémÏniw, Coiïect. Documents ponttf'icamix.,. par les moines
de Solesmes, Paris, Desclée, 2" éd., 1955. — PHILIPS, G., La. femtne dans l'Eglise,
dans Ephemerides Theologiae Lovamenses, 37 (1961) 597-603.
A l'heure des dernières révisions, j'ai pris connaissance de deux travaux qui
font étape : le double numéro spécial de Spirities, sept.-dec. (1967), n" 38-29,
et le livre de Thierry MAERTENS, La- promotion de la. femme dans îa Bible. Ses
applications au ttwrùi-gc et pu ministère, Paris, Casterman, 1966, Ce livre apporte
des perspectives nouvelles, notamment pour opérer un tri entre normes de foi
et données sodologiques. Le n0 29 de Spiritîts, p. 432-440, contient une excellente
bibliographie.
486 It. LAURENTIN
4. Constitu-tion pastorale sur l'Eglise et te Monde, n" 50, § 2' ; éd. du Centu-
rion, 3, p. 142. Pie XII avait admis le principe de cette régulation des naissances
dans le discours aux sages-femmes, 39 octobre 1951, AAS 43 (1951), p. 853-854 ;
et dans la mise au point faite le 26 nov. à l'audience des Associations Familiales,
ib., p. 855-860. Il rie voyait alors que deux moyens licites de régulation : con-
tinence et méthode Ogino, -mais il exprimail: le souhait et l'espoir que !a science
en fournisse d'autres.
UAK1X ET L'ANTHROPOLOGIE CHRÊTiïNNIi Dit LA l^milf 489
même fait question. Car « modèle » est un maître mot qui a provoqué
dans les sciences humaines quantité de débats, dans le cadre desquels
la formule classique que nous venons d'énoncer ferait tout simple-
ment figure d'un non-sens. De toute manière on ne peut plus proposer
la Vierge Marie comme un modèle « statique », un modèle qu'il
s'agirait de « reproduire ». Le peu d'éléments que nous possédons à
ce sujet, comme l'évolution de.la situation féminine, invitent à renon-
cer à cette fausse piste.
Ce que l'Evangile nous offre, en vérité, ce n'est pas un modèle
tout fait, encore moins un modèle détaillé, c'est un témoignage réduit
à quelques traits fondamentaux et donné dans une situation qui
commande toute l'histoire du salut : avant tout, l'acte par lequel
Marie introduisit le Fils de Dieu dans la race des hommes et dans
l'histoire humaine. A ce niveau — celui des mystères de l'Incarnation
ef de la Rédemption dont l'accomplissement se poursuit dans l'Eglise
— ce que l'Ecriture nous présente, ce n'est pas un modèle qu'on
puisse copier. C'est d'abord l'accueil d'un projet de Dieu dans un
élan de la créature : un projet qui se continue dans l'histoire du
salut. Ce sont aussi des valeurs qui n'ont rien de tout fait : la. foi
lucide5 et généreuse (Le 1, 38, 45) de l'Annonciation ; l'initiative et
le témoignage de la Visitation où Marie porte le rayonnement du
Christ (1, 42) et de l'Esprit (1, 35 et 41) à Jean-Baptiste et à sa
cousine Elisabeth. C'est le sens de la transcendance de Dieu (1, 47,
49, 54), de la pauvreté évangélique (1, 48 et 52), de l'action de grâces
(1, 46-49, 54), de la révolution opérée par le salut (1, 48, 51-53),
que chante le Magnificat. C'est l'attention corrélative au Christ et aux
hommes que révèlent les deux paroles de Cana : la parole qui attire
l'attention de Jésus vers les besoins des hommes : « Ils n'ont plus
de vin » (Jn 2, 3), et la parole adressée aux serviteurs : « Faites tout
ce qu'il vous dira» (2, 5). C'est la présence courageuse et compatis-
sante auprès de Jésus mourant, la disponibilité a. une nouvelle forme
de maternité (/w 19, 25-27) ; l'union à la prière communautaire de
l'Eglise en espérance de l'Esprit Saint {Ac Ï, 14). En tout cela,
Marie est celle par qui Dieu a voulu naître en ce monde, et le type
même de la communion divine et humaine à l'action par laquelle il
sauve les hommes ; et cette communion est aussi une coopération qui
engage toutes ses ressources humaines. Marie est en tout cela le
type des rachetés, la réalisation idéale et première de l'Eglise entière.
Elle est un type dynamique et non statique, le germe vivant de la foi
de l'Eglise, où se déploieront à travers les siècles les virtualités de ce
consentement initial donné à la grâce gratuite de Dieu. Comme la
8. Ce drame d'anticipation met en scène une femme qui veut avoir et obtient
un enfant par voie de parthénogenèse avec toutes les monstruosités qu'implique
un tel projet. Le titre réfère ce cas à la Vierge Marie.
9. Luc emploie le même participe grec Êuvnoreuuévn pour exprimer la situa-
tion de Marie à l'égard de Joseph : à l'Annonciation, d'une part (1, 27) et à
Noël d'autre part (2, 7). La Bible de Jérusalem traduit par' fiancée dans les
deux cas : ce qui est étrange pour le second. D'autres auteurs préfèrent tra-
duire mariée dans les deux cas. C'est Matthieu qui distingue deux situations
(fiançailles et mariage) séparées par le moment où Joseph « prend Marie chez
lui» (Mt 1, 34). De toute manière la distinction entre fiançailles et mariage ne
recouvre pas. celle que nous ferions aujourd'hui. Selon le Deutéronome 20, 23-24
si un homme « couche avec une vierge fiancée à un homme » (mêmes termes
qu'en Le 1, 26), « ... il a violé ta femme de son procîiaws>, car elle appartient
juridiquement au fiancé comme une épouse.
Sur le propos de virginité selon Le 1, 34, voir ci-dessus note 5.
MARIE; ET L'ANTHROPOLOGIE CHRÉTIENNE DE LA FEMME 493
La situation que nous avons décrite n'est pas mûre pour de& solu-
tions définitives. Le présent article se propose seulement de dégager
des principes de solution en vue de mises au point qui auront à se
poursuivre selon un double réalisme : vis-à-vis des réalités humaines
qui évoluent, et vis-à-vis de l'Evangile.
C'est dans cet esprit que nous avons « répondu » aux principales
difficultés. C'est dans le même esprit que nous voudrions aller aux
racines du problème : la Bible et les Pères de l'Eglise ne séparaient
pas la Vierge, d'Eve et des autres femmes inscrites dans le plan de salut.
Au plan de pensée symbolique qui était le leur, ils avaient le sens
d'une anthropologie de la femme. C'est peu à peu qu'une certaine
exaltation dissociée des privilèges de Marie comme créature hors
série a fait perdre le sens de cette connexion vitale. Il importe donc
de restaurer une authentique anthropologie chrétienne de la femme.
A cet effet nous tenterons un inventaire biblique. Quels sont les
thèmes qui éclairent le problème de la femme selon le plan de Dieu,
et le rôle de Marie comme idéal féminin selon ce même plan ?
30. J. SONNEMANS, Vers î'ordination des femmes, dans Spvritus, 1966, n° 29,
p. 403-422, et T. MAERTEÎTS, La promotion, p. 195, 216-317 hésitent pareillement.
Voir ci-dessous- p. 507-510.
MARIE ET I/ANTHROPOLOGI^ CHRETIEîW^ D^ LA FEMME 503
33. T. MASETËMS, La promotion, -p. 121-122, 132, 154-155, 164-163, 184, 194,
198. 212-215.
34. Ih., p. 154-155. T. MAËRTENS a souligné le fait qu'il n'y a pas gradation
de la femme à l'homme et au Christ. L'affirmation que l'hoirune est chef de
la femme a le caractère d'une incise. Paul semble situer cette clause rabbinique
par rapport au double principe christologique qui la relativise.
506 R. I^URBNTIK
35. Tel parait bien être le sens de Ep S, 21, qui commande tout ce passage
relatif à l'homme et à la femme ; « Soyez soumis les uns aux autres» (Ib., p. 134).
36. Et cela dans les passages les plus « subordinatianistes », si l'oii peut dire :
1 Co 11, 11 ; Ep S, 21. Cfr 1 Co 7, 4. Il faut citer dans la même ligne cette
affirmation relative au rapport Christ-Eglise, que Paul assimile au rapport
homme-femme : « Le Seigneur est pour le corps » (qui est l'Eglise), < comme
le corps est pour le Seigneur» (1 Co 6, 13).
37. Y. CONGAR, « La hiérarchie comme service dans le Nouveau Testament
et les documents de la Tradition », dans L'EpiscoRat et l'Eglise universelle,
Unam Sanctam, 39, Paris, 1962, p. 67-100.
MARIE ET L'ANTHfiOPOI.OGIB CHRÉTIENNS DE IA FEMME 507
la plénitude (n° 21) ; les prêtres y participent (n0 28) ; les diacres
y participent également selon la thèse la plus commune- Les diaco-
nesses, telles que les décrit la Didascalie n'appartiennent-elles pas à
cet ensemble ? La réponse négative paraît commandée par l'argument
classique ; le sacrement de l'Ordre ordonne à un ministère hiérarchi-
que qui a pour objet d'agir au nom du Christ-Chef, de le représenter :
et cette représentation est « réservée à la partie masculine de l'hu-
manité». Mais des questions se posent. Sur quoi repose cette inapti-
tude féminine ? Est-elle de droit ecclésiastique ou de droit divin ?
Est-elle totale ? Est-elle absolue ? N'y aurait-il pas place pour un
certain mode de ministère hiérarchique accessible aux femmes ? N'est-
ce pas le cas des diaconesses des premiers siècles ? Et ce type de
ministère ne pourrait-il être restauré ou même développé aujourd'hui ?
Ne conviendrait-il pas par ailleurs de conférer une ordination dia-
conale aux religieuses qui portent depuis quelques années la respon-
sabilité habituelle de paroisses, en y remplissant effectivement toutes
les fonctions du diacre : prêcher, baptiser, donner la communion,
recevoir les consentements de mariage, etc. ? Cette situation vécue,
autorisée par l'Eglise, ne va-t-elle pas introduire une évolution irré-
versible ?
2. La question que nous venons de poser dans le cadre des ministè-
res que confère le sacrement de l'Ordre peut être examinée plus
largement à l'échelle du sacerdoce chrétien dont le Concile a reconnu
également la caractère analogique et hiérarchique, dans la ligne de
la formule lancée autrefois par l'abbé G. Long-Hasselmans : un seul
est prêtre (le Christ). Tous sont prêtres (les fidèles). Quelques-uns
sont prêtres, au sens ministériel (évêques et « presbytère »). Disons
plus précisément, afin d'éviter la confusion que le français établit
entre sacerdoce et presbytérat : un seul est Sacerdos. Tout le corps
mystique participe à son sacerdotium. Quelques-uns (évêques et prê-
tres) sont ministres sacramentels de ce sacerdoce du Christ. Le Con-
cile propose sur ce terrain une division bipartite ; « Sacerdoce com-
mun des fidèles et sacerdoce ministériel ou hiérarchique » {Lumen
Gewtmm, n° 10). Ces deux catégories «ordonnées l'une a, l'autre..-
diffèrent essentiellement» (essentia non gradu : ib.). A laquelle des
deux catégories faut-il rattacher les diaconesses ? La question est
plus délicate qu'il ne paraît, car le cas même des diacres n'est pas
entièrement clair. Le Concile {ib., n° 29) cite à leur sujet cet apho-
risme de la Dîdascdiie, III, 2 : « Oît leur impose les mains, non Ras
en. vue du sacerdoce, niais en vue d'un ministère ». Plus loin, Vati-
can II précise que leur ministère dans le sacrement de mariage s'exer-
ce « au nom de l'Eglise » ; et il ne dit nulle part qu'ils exercent leur
ministère au nom du Christ. Il s'agit pourtant bien d'un ministère
hiérarchique, engagé dans les fonctions, sacrales qui relèvent du sa-
MARIE ET L'ANTHKOPOI^GIE CHRSTIF^XIÏ DE LA FEMME 509
41. Ce n'est pas clair dans le texte des Septante. C'est très net dans le texie
hébreu découvert à Qumran (édité par J. SANUERS : Dîscoveries m thé Jwîacan
Désert of Jordast IV. Thé Psaîms ScroîS of Qiimrasi, Cave 1 1 - 1 1 Q Ps1, p. 80).
La traduction de SAITDEHS exagère toutefois rérotisme des images. J. DUPONT-
SOMMËB a souligné le caractère symbolique et spirituel du passage dans son
cours de Sorbonne 1966-1967.
42. En référence à l'usage égyptien selon lequel les Pharaons épousaient leur
sœur.
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43. J'ai déjà étudié ce texte dans Marie, l'Eglise et le sacerdoce, t. 2, Paris,
1953, p. 70, note 43. Le verbe ê^eiTOupï^oïl, qui a par lui-même le sens d'un
service cm ministère, prend un sens spécifiquement liturgique et sacerdotal par
association aux expressions : « devant Dieu » — el < dans le tabernacle *
(èv tncnvÇ Ayti? : Ex 4, 30. 37. 41 ; 16, 9 ; 18, 6. 23, etc.).
44. Comme il s'agit d'y voir clair et non de faire feu de tout bois en faveur
de l'ordination sacerdotale des femmes, écartons ici une fausse piste (que J'ai
déjà écartée dans Marie, l'Eglise et le Sacerdoce, t. 1, Paris, 1952, p. 662).
Selon M. J. Scheeben, Le sacerdoce hîérarcîtique exerce la fonction maternelle
âans l'Eglise. S'il en était ainsi, il faudrait dire que le sacerdoce convient ow-r
femmes et non aux hommes. En réalité, selon le symbolisme des Pères, c'est
l'acte de foi par lequel les fidèles conçoivent Dieu dans leur cœur qui réalise
le symbolisme féminin : foi des fidèles, foi de l'Eglise, piscine baptismale. Mais
l'acte sacramentel accompli au ncnn du Christ, et avec son autorité, par les
ministres de son sacerdoce, relève d'un symbolisme masculin. -Cette perspective
est claire et cohérente dans la Tradition. Nous touchons ici im des points faibles
de Scheeben théologien génial, mais peu sensible à la valeur propre, aux nuances,
et à la cohérence des symboles. Ainsi allait-il jusqu'à dire : « Le sacerdoce est
l'unique épouse du Christ : le Christ féconde son- sein pour qu'il engendre et
nourrisse les enfants de l'Eglise ; le sacerdoce est donc aussi funique mère des
fidèles. Mais tous les prêtres ensemble ne constituent celte maternité que dans
la mesure où leur chef, le pape, la constitue à lui seul ». Mysterien des Christer^-
îums, 1865, traduction A- KERKVOORDE, Les mystères du christianisme, Bruges.
Desclée de Brouwer, 19+7, p. 560. S'il en était ainsi, le pape devrait être une
femme...
45. On trouvera de bons éléments dans E. BKAUCAMP, Sous la main de Dieu,
Paris, Fleurus, 1957, p. 44-69. La femme idéale est louée pour sa sagesse (Pr 31,
10. 26. 30) et il y a de perpétuels glissements symboliques de la femme à la
Sagesse et réciproquement (Pr 19, 14 ; 40, 12 ; comparer aussi : Pr 2, 6 et
19, 14 ; Sg 3, 12 et 7, 28). Sagesse et fidélité conjugales sont identifiées (Pr 5,
1-2 ; 7, 4-5). Le contraste entre l'amour heureux de l'homme fidèle à l'épouse
de sa jeunesse, et le malheur de celui qui se laisse séduire par les prostituées
(Pr 5, 15-19 ; cfr 31, 12 et Si 26, 1-4, en contraste avec Pr 5, 20 ; cfr 2, 18 ;
5, 20 ; 7, 21-23) rejoint le contraste entre le banquet de ta Sagesse et celui de
la Folie (Pr 9). A l'arrière-plan, le thème de la prostitution sacrée, opposée à
la fidélité à l'Alliance.
MASIB ST I/ÀNTHROPOWGIE CHRÉTIBNMS Dfi LA ÏBMMB 511
46. C'est ce qui ressort notamment des contacts entre Is 11, 2-5 et Pr 8, 15.
Sg I, 6. 9. 17 (et la variante en 7, 22) semble identifier sagesse et Esprit (voir
la note de la Bible de Jérusalem à Sg 8, 22, p. 877).
47. Sur La nouvelle Eve, voir Etudes mariâtes, 12-15 (1954-1957), Paris,
Lethielleux.
48. R. BLOCH, Juda engendra Phares ci Zara, de Thamar, dans Mélanges
Robert, Paris, 1957, p, 381-389.
49. Ce thème, et celui de la présence de Jésus au Calvaire, sont communs
avec Me 14, 3-9 et M f 27, 56.
512 R. LAURÉNTIN
Conclusion
Cet article avait pour objet de poser les problèmes et d'ouvrir des
pistes de réflexion. Les conclusions seront nécessairement modestes.
Marie a été assumée dans le plan de salut pour jouer un rôle
féminin et maternel. A l'Annonciation, elle accomplit une fonction
médiatrice entre le Créateur et le cosmos dans lequel Tl s'incarne
pour le sauver. Elle joue un rôle dans la gestation du Sauveur et la
50. Ce rôle structural est analysé dans la thèse encore inédite de André
LAIJRËNÏIN, La glorification du Christ ( J n 17, 5), à paraître chez Bloud et Gay,
col. des travaux de l'Institut catholique, 1967.
51. Même le texte de 1 Tm 2, 13, particulièrement marqué par la mentalité
antiféministe de l'époque, souligne à sa manière la priorité de l'initiative féminine
dans la chute : « Ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui,
séduite, se rendit coupable de transgression. »
MAKIS BT L'ANTHROPOLOGIE CHRÉTIE^'B DS LA FEMME 513
53. Pie X, Ad Diem lîîwm, 2 février 1904 : « Mère du Christ... elle est donc
aussi notre mère », dans l'édition de Solesmes, Notre-Dame, Enseignements
pontificcaur, Paris, Desclée, 1957, p. 159.
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