Synthèse Cours Le Travail
Synthèse Cours Le Travail
Synthèse Cours Le Travail
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plan du cours :
A / L’homme condamné au travail ?
1 / La représentation mythique d’un monde
sans travaille-mythe gréco romain
de l'âge d’or, Adam & Eve chassé du jardin D’Eden
dans la genèse de la bible
culture → transformer la nature, passer d’un ordre naturel sans règle à un ordre naturel structuré par les normes
humaines de l'ordre culturel
Le travail est l’effort continu qu’exerce l’homme pour humaniser son milieu
L’effort par laquelle l’homme ---> produit les condition de son humanité
A / 1 ) (voir plan )
Représentation mythique des tout premier âge de l’humanité → vie d'insouciance à l’abris de la peine, de la
mort, de la maladie, de la vieillesse dans un paradis perdu au moment d'être déchue par les dieux et jetée en exil
sur une terre lointaine → C’est le mythe de genèse
Adam et Eve vivaient dans le jardin d’eden nue sans se rendre compte de leurs nudités → symbolique de la
douceur de l’eden, être nu → vulnérable, dans une vie sans effort et sans violence. Mais après avoir
désobéi à dieu ils sont tout les deux chassé de l’eden et envoyé
en exil sur Terre ou les bêtes sont hostiles, l’enfantement douloureux et le sol maudit.
C’est le fameux << C’est dans les peines que tu t’en nourriras tous les jours de ta vie, il fera germer pour
toi l’épine et le chardon et tu mangeras l’herbe des champs. A la sueur de ton front tu gagneras ton pain
>>
Aussi on trouve un récit similaire dans les mythe gréco-romain de l’Age d’or :
comme les Métamorphoses d’Ovide
ou avant cela Les Travaux et Les Jours D'Hésiode
ou on dépeint une première race d’Hommes qui vivait tels des dieux sans peine sur une terre abondante et
douce . Avec à l’image de la pomme ici le Titan prométhée qui alors qu’il devait répartir la viandes des animaux
sacrifiés aporta la plus belle part aux hommes et les restes aux dieu, provoqua leurs colère se voyant infligés une
torture éternel et les homme furent condamner à tiré leurs subsistance du travail .
L’enseignement à en tirer → Le travail demeure avant tout une violence infligée à nous même afin
d'obtenir ce que nos besoin humain nous réclament .
une réalité qui nous fait souffrir et qui nous oblige à rompre avec la nature que nous reverrions : suave,
inoffensive, harmonieuse ---> mais qui n’est qu'indifférente et hostile
A/2(voir plan) :
Vision de Kant :
une vie entièrement passée à dormir, à copuler, à se promener et à manger → “une vie torturé par l’ennui “
Pour Kant : il est absurde de s’imaginer comme paradisiaque une vie d’inactivité
ce serait → nous priver du bonheur de nous perfectionner et de sentir croître en nous nos capacités .
l’Homme aurait donc besoin pour s’épanouir d'activités afin de se développer physiquement et
intellectuellement → Le travail augmente ainsi notre liberté au même titre que le loisir tout deux nous
permettant de nous développer dans de nombreuses activités mais de manières différentes .
Ainsi L’enfant pour développer ces talents aurait besoin à la fois du travail et du jeux (Kant Réflexion sur
l’éducation )
→ le travail : consiste à se concentrer sur une activité pas forcément agréable en elle même, mais qu’on
exécute en vue de réaliser un but ultérieur
→ le jeux qui est agréable et qui est à lui même sa propre fin
Les loisir → Permettra de développer des qualité tels que la minutie et l'amour du travail bien fait pour la tâche
qu’on apprécie, qui nous est agréable
Mais le travail lui ne vise qu’un objectif à atteindre sans aucune forme de plaisir et contraint à essayer de
l'abréger le plus vite possible, nous apprenant l'efficacité et la simplicité du geste.
B/ 1) (voir plan)
forme privilégié du travail → Professionnalisation : forme d'organisation visé par nos société, chacun va se
spécialiser dans un corp de métier auquel est attribué une tâche donnée et pouvoir ainsi aux besoins du reste de
la collectivité pendant que le reste de la société pourvois aux siens en retour
De sorte que dans ce modèle chaque homme a besoin de l’ensemble de la collectivité travaillant de concert.
Platon La République → deux grandes vertus à ce mode d’organisation :
Facteur de prospérité, de civilisation et de progrès / favorise l’amitié et le sentiment de reconnaissance
au sein de la cité .
La diversité des besoins et des connaissances nécessaires à la satisfaction de ces besoins est trop
élevée pour qu’un homme seul puisse y pourvoir par ses seules forces .
Il y a donc un grand gain à coopérer chacun dans le secteur professionnel où il se spécialise acquiert un savoir
faire bien plus précis que ce qu’il aurait pu obtenir sans cette répartition des tâches.
On produit toutes choses en plus grand nombre, mieux et plus facilement lorsque chacun, Selon ses
aptitude et dans le temps convenable, se livre à un seul travail, étant dispensé de tous les autres Platon
dans La république
Mais plus encore elle permet de dédé le temps libéré aux sciences ( + de progrès technique) et aux activité
oisives, lettre et art (+ Culture )
La coopération des métiers étant ainsi les perspectives et les potentialités de la vie humaine .
Le travail est associé à la reconnaissance sociale → ainsi chômage = déclassement et exclusion et si l’inactivité
s’éternise la nature de l'individu au regard des autres en est elle-même altérée, jusqu'à le rendre étranger à la
communauté.
Les métamorphoses de la question sociale Robert Castel Sur fond d’une structuration sociale ou le
statut d’un individu dépend de son encastrement dans un réseau serré d’interdépendance, le vagabond
fait tache. “Inutile au monde”, son destin exemplifie le drame du désaffilié par excellence, celui qui,
n’ayant aucun état, ne jouit d’aucune protection. Cet homme sans travail ni biens est aussi un homme
sans maître ni feu ni lieu. “Demeurant partout, il est un être de nulle part .
B/ 2) (voir plan )
Fournit un critère équitable et non arbitraire afin de départager la propriété privé entre les hommes
John Locke, fondateur du libéralisme politique établit dans son traité de gouvernance civil → base légitime
pour fonder la propriété = tous hommes sitôt qu’il travaille une terre ou une ressource naturelle se l'approprie
dans la mesure où il y a joute une valeur qui ne s’y trouvait pas.
différence entre se l'approprier et se l’accaparer dans le caractère arbitraire de l'action*, ce n’est pas parce que
j’ai le pouvoir de m'emparer d’une chose qu’elle m'appartient. sinon il en vaudra de même pour celui qui pourra
me la reprendre, Fin de la logique de droit pour la logique de force.
mais dans la même logique on ne peut pas systématiquement demander l’accord de tous pour s'approprier une
ressource ex : → le cavalier voulant nourrir et hydrater sa monture ou voulant se nourrir d’un fruit dans un arbre
mais malgré l’abondance en ressource ne pourrait pas et finirai par mourir de faim
Bien naturelle sans propriétaire = bien à l’état commun appartenant à tous et doivent demeurer à la libre
disposition de tous
“N’oublier jamais que les fruits sont à tous et que la terre n’est à personne “
Ainsi Pour Locke c'est biens quitte l’état communs quand par notre travail nous les transformons pour être utiles
à l’usage humain
Travaille = création, il produit quelque choses de neuf qui doit logiquement revenir à son créateur
Cette Idée recoupe une des notion élémentaire de la science économique la valeur ajouté
Le travaille consisterait donc en la production même de la valeur ajoutés et le travailleur un droit naturelle à
disposer de ce à quoi il a ajoutés de la valeur
Une logique applicable aussi à la monnaie, ou aux travailleur salarié, le travailleur vendrait sa force ( sa capacité
à produire de la valeur ajoutée) en échange de monnaie qui ultérieurement permettra d'acquérir une quantité de
biens qui en théorie serait équivalente à la valeur ajoutée produite par le travailleur.
Ainsi un contrat payant le travailleur à une somme inférieur à la valeur ajoutée produite par son travail serait
aussi abusif que le dépouillé de tout.
La logique libérale veut cependant qu’en laissant chaque partie veiller à ses propres intérêts ce genre de
procédé deviendrait impossible car aucun n'accepterait ces conditions .
C) 1/ (voir plan
Néanmoins le travail peut perdre tout son sens devenant presque inhumain, perdant toutes ses vertus il ne
devient plus qu’un lieu d’exploitation, de labeur d'angoisse.
Karl Marx voit à cette aliénation du travailleur une cause nette : l'accumulation des biens entre les mains d’un
petit groupe de possédés fortunés.
plaçant les travailleurs au service du capital et de son accroissement, la richesse ne sert désormais plus à
garantir le bonheur humain. Une subversion des moyens se produit, “un fétichisme des marchandises “ vient
alors selon Marx érigeant l’argent en véritable idole, plaçant l’accroissement indéfini de la richesse comme sa
propre fin en soi.
Une dérive qui proviendrait donc en premier lieu pour Marx de l'apparition du territoire. avec les premier
bourgeois étant les propriétaire terriens:
Le fait que quelques- uns puissent s'approprier les terres et les ressources qui s’y trouvent ne
laisse aucun autre choix que d’aliéner leur force de travail à ces grands propriétaires terriens en
se salariant et en travaillant pour eux.
L'apparition d’une telle bourgeoisie terrienne rompt à sa base la pensée libérale de locke sur la filiation entre
travail et propriété .
Le modèle de Locke reposait donc sur l’idée que les ressources offertes aux hommes devaient d’abord se
trouver dans l’état commun et se devait n'appartenir à personne, pour être à disposition de tous.
→ des pb écologique : si certaines ressources naturelles viennent à se renouveler moins vite que les hommes
ne les utilisent alors l’abondance que lock expriment comme une condition
il y a ainsi un rapport de domination et d'exploitation qui s’établit, l’antagonisme qui en résulte et ce que Marx
appellent : Lutte des classes, une lutte qu’il n’appelle pas mais qu’il constate résultant de l’exploitation et
l'usurpation d’une classe par rapport à une autres.
L'ordre des moyens → logique voulant que le capital reste au service de l'homme et non l’homme au service de
l’homme n’aurait jamais été renversé si les travailleur avaient pu continuer à travailler à leur comptes.
La pensée Marxistes pointe vers la nécessité d’une collectivisation des moyens de productions → toutes formes
de structure économique au sein de laquelle des travailleurs reprennent le contrôle de leurs moyens de
production.
La dynamique d’exploitation ne dépendrait donc pas d’une affaire de morale individuel, que le bourgeois soit une
personne bonne ou mauvaise ne changerait rien à la dynamique d’exploitation et le bonheur des salarié ne peut
jamais représenter la finalité du processus de production
Étant donné que les facteurs de bonheur des salarié ne sont que pour celui qui possède l'appareil de production
que des coûts de production qu’il faut donc réduire au maximum pour accroître au maximum le profit.
C/ 2) (voir plan )