Annales de Philosophie Chrétienne. 1830. Volume 20.
Annales de Philosophie Chrétienne. 1830. Volume 20.
Annales de Philosophie Chrétienne. 1830. Volume 20.
6tbliatl)cquc
ÉCOLE LIBRE
S. Joseph de Lille
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Universityof Ottawa
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TABLE GÉNÉRALE DFS MATIÈRES I»E LA DEUXIÈME SÉRIE. /i85
TABLE GÉNÉRALE
ALPHA DÉTIQUE
DAXS LES \OLLMES XIII , XIV, XV, XVI, XVII, XVIII ET XII
Nous devons prcveuir : l' que celle lable forme le complément de celle qui a
élé mise à la fin (luXIi" vol. Quelques mots qui avaient été omis dans la première
ont élé suppléés dans celle-ci. On ne devra donc pas être étonné qu'il y ait quelques
renvois aux premiers volumes ;
2° que l'on trouvera ici tous les mots des deux
dictionnaires : celui ùe Di/jloinaiiqtie et {Tarclitologic civile el ccclcslastic/uc , et
celui de Liitn/^ic ,
qui se trouvent répandus dans le cours des sept volumes pour
lesquels cct'.e table a été faite.
Accens ou Esprits chez les Grecs. XIV. Affixes (pronoms). Ce que c'esL XIII.
364. Chez les Latins, ib. 58.
Accolade dans les actes. XIV. 366. Affranchisseniens. Leur origine et leurs
Achaguas. Leur tradition diluvienne. formes. XIV. 369.
XIII. 161. Affre (M. l'abbé). Traité de la propriété
Achaintre. Ses œuvres. XllI. 458, des biens ecclésiastiques. Annonce.
Acheri (M. l'abbé Cahier). Réfutation XV. 84. Examiné. XVI.257.
des assertions de M. Letroinie, sur la Afrique. Nouicllcs religieuses et scien-
cosmographie des Pères. XVII. 260. iij.qucs. Décadence de la religion
Béfutalion de l'assertion de M. Libri, raahomélane à Alger. XIII.389. Col-
que le christianisme a nui au dé- lection d'antiquités de M. Mimaut.
veloppement des connaissances hu- 390. Société scientifique établie au
maines. 2« art. 347. 3« art. Notice sur Caire. 391. Trad. de l'Evang. de St.
les bibliothèques des Eglises et des Matthieu en langue Bichuan du Cap
Monastères au moyen-âge. 399. 4* et de Bonne-Espérance, par les mission-
5» art. Suite des bibliothèques du naires catholiques. XIV.391. Explica-
Dioyen-âge. XVIII. 16. 147. G' art. tion d'inscriptions nubiennes. XV.239.
Sur la science des femmes au moyen- Sur la rose de Jéricho. XVI. 389. Dé-
âge. 215. 7' art. Des écoles du moyen- couverte de l'hist. des Arabes et des
âge. 355. 8^ art De la calligraphie au Berbers, d'Ibn-Khaldoun. Ih. Bulle de
moyen-àge. 434- 9' et 10' art. Sur les la création de l'évcché d'Alger. XVII.
miniatures du moyen-âge, les dififé- 237. Découverte de li\res de la Bible
rentes écoles, les ditlërens peintres. en langue égyptienne. 314.
XIX. 47. 114. 11* et 12' art. Du luxe Agathodémon ou le 2' Hermès. Ses
bibliographique an moyen-âge. 201. livres sacrés. 11.37.
306. Sur l'édition de Hugnes-Métel. Ahori. XIV.333.
XVIII. 240. 400. Voir l'abbé Cahier. Aigle. Recherches sur son usage comme
Actes. Acceptions de ce mot. XIV. 366. sceau el étendaid. XIV. 371.
Actuaire dans les actes. XIV. 367. Aimé-Martin. Son jugement sur les tra-
Adam. Est el doit être en tête de toutes vaux de M. de Paravcy. XV.437. Et
les histoires. XV. 382. Où né d'après sur l'histoire de l'Asie de M. Arba-
les Chinois. XIV. 217. On y trouve des nère. 446.
traces des générations qui l'ont suivi Aimoin. Sur les lettres ajoutées par
jusqu'au déluge. XV. 3;54. Est leur Chilpéric. XIV. 382.
empereur Hoang-Ti, XVI. 115. Ce Air réduit à l'état de solide. X1IL303.
nom expliqué. 130. 131. 137. Tradit. Airenti. Ses œuv. XVIII.472.
sur sa chute. 128. XVIII. 276. Combat Albanais. Leurs erreurs. III.336.
contre Satan. XVI. 359. Sa chute Albéric de Rosald. Ses œuv. V.437.
d'après le Talmnd. XVI. 9. D'après Albertus de Strasbourg, Ses œuvres. V.
les Grecs. XVIII. 143, Teulé par Lilit, 441.
DE LA DEUXIÈME SÉRIE. .'l87
Albis(in). X1V.333. Altesse. Origine de ce titre. XIV.j!i4l.
Alexandre-le-Grand. Du titre du pie- Alvares Pelagius. Ses reuv. V.i38-
mier roi des Grecs, qui lui est donné Aizon (l'abbé d'). Etudes sur saint Jean
dans la Bible. XVII.37. Chrysostome. XVIII. 123. Examen de
Alexandre VII. Sa vie manuscrite. XIV. la traduction des Stroniates. X1X.243.
315. Amant; dans les chartes. XlV.^il.
Alexandrie. Description de celte ville , Aniar du Rivier. Ses œuv. XIV,Zi60.
ses écoles de philosophie et mœurs de Aniauri. Ses erreurs. V,168.
ses habitans.parJI.Guiraud. XIII. 327. Ambasciateur dans les chartes. XIV. Z(42.
Esprit de sou école. XIV. 307. Année Ame. Son immortalité professée dans le
deceaom. III. 297. Penlateuque.XIil. 166. Chez les Ejîyp-
Alexis G. Voir Corabeguille, tiens. XVII. 224.
Alg... (l'abbé d'). Réponse à M. Ampère. Amédée. Ses œuv. IV,188.
Voir Ampère. Améliarcbes. X1V.334.
Alger. Bulle pour la création de cet Amérlqae. Nom elles retlgieusesel."cien-
évùché. XVII. 237. tifiques. Documens nouveaux sur ses
Algrinus (Jean). Ses œuv. XII.Z|15. communications avec l'Europe. XIIÏ.
Alibert (M. le baron). Son dicours d'où- 77. Caractères bébiaïquesfossiles.236,
verture du cours de thérapeutique. Vases et dessins phéniciens trouvés au
XIV.399. Ses œuv. W.lxlU- Pérou. 311. Journal rédigé par un In-
Alinéas (origine et forme des).XIV.371. dieu clierokée. 392. Impression de
Aliturgiques. XIV.334. livres catholiques en langue Ottawa.
Allégories historiques. Leur danger.XV. 454. Un manuscrit du Pcutateuqae
381. Poussées trop loin dans l'écriture aux Etats-Unis. 457. Le Christianisme
par les théologiens protestans. XVIII. y a élê prêché cent ans avant l'arrivée
85. Réduite à ses justes bornes. 93. des Espagnols. XIV. 82. Retour des
Allemagne. Travaux de ses savans contre Jésuites au Brésil. Ib. De nombreux
le Christianisme. XV. 380. Résumé des religieux dans les états espagnols. Ib.
principaux systèmes allégoriques et Sur une opinion qui prétend (;ueles
philosophiques substitués à l'histoire dix tribus d'Israëll'ontpeuplée.XVIII.
de l'ancien et du nouveau testament 399.
par ses théologiens. XVIII.85. Ames et Féaux; leur origine. XIV. 442.
Allent. Ses œuv. XV.475. Ampère , ses œuv. XIII. 71.
Allier. Ses œuv. XIII.71. Ampère (J. J.) Réfutation de son opinipu
Allou (M.). Description des sculp^tures sur le pouvoir des Evêques et des Prê-
deSolesmes. XVL308. très. XIII. 297.
Almanachs. Notice sur les premiers qui Anachronisme dans les actes. XIV. 442,
parurent en Allemagne et leur forme. A nahid. Déesse arménienue confondue
V..238. Leur origine et leur usage. avec Vénus. Xlil. 15.
XIV.373. Analepse. XIV. 334.
Alphabets. Recherches sur leur origine Anaphora. XIV. 335.
et leurs formes dans les divers siècles. Anastasime. XIV. 335.
XIV. 269. 274. Tableaux de l'A aux Anastasion. XIV. 335.
diverses époques et chez divers peu- Ancillon. Ses œuv. XIV. 460.
pies. 282. 288. Histoire des alphabets, Ancre dans les manuscrits. XIV. 444.
du nombre des lett'-es qui les compo- Anges (des) et de la Création primitive;
sent. 374. Grec. 378. Des Latins. 379. par M. Guiraud. XV. 85. Souvenir de
Des Français; vient des Latins. 381. leur chute chez les Chinois. XVI. 355.
Lettres ajoutées par Chilpéric. Incer- Tradition dans le livre d'Enoch. XVII-
titude à ce sujet. Ib. Nombre des 172.
lettres de trente-deux alphabets ditîé- Angleterre. Influence du Catholicisme
rens. 383. Arménien ; dCl aux mission- sur sa constitution. XIII. 85. X1V.85.
naires. XIII. 22. Des dillérens peuples Augmentation du nombre de ses évê-
qui parlent la langue de la famille ques. 78.
gréco-latine. XIII. 271. 393. Rabbi- Anglo-Saxons. Leurs lois façonnées pai-
niques avec planche. XVIII. 293. le Clu-islianisnie, Leurs mœurs. XIII.
Altariumrçdeinptionis. XIV. 334. &2. XIV, 90
.
papes. 283. Marques des dignilés hé- Travaui litléraiies des missionnaires
réditaires sur les armoiries. 284. français dan» l'Inde. XV. 164. Elude
Armorum Chrisli festum. XIV. 339. dela langue chinoise ù S. Pétersbourg.
Arondel (.Marbres d'). XV. 338. 240. Hindous habitant sur des arbres
Arpbaxad. Quel pajs ii peupla. XIII. et antrnpopliages. ib. Propagation des
56. XV. hôG. sciences européennes à Canton. XVI.
Arrct. Son origine et ses élvuiologies. 147. Etat du christianisme en Chine.
"
XV. 337. 148. Nivellement de la Méditerranée et
Arri (l'abbé). Dissertation sur les tem- de l'Euphrate. XVil. 3t7. Géologie
ples du feu, dont parle la Bible. XIV. de la Syrie. i'\ Adoration des idoles
27. Cciijeclures sur les lettres phéni- iuiposée aux ogens anglais. 318. Mé-
ciennes. 276. Découvre Thisloire des dailles et monumensbaclriens envoyés
Arabes d'Ibn-Khaldoun. XVI. 389. à Paris. 397. Mission chrclienne fon-
Arri;rc-ban. XV, 338. dée au milieu d'une population de
Art (de V) chrétien et de l'art païen, par lépreux ù Surinam. XVIII. 160. Etat
M. de Maislre. XIII. 2Ii. XIV. 53. de la mission chrélienne à Ptkin et
Défense de l'art païen. XIII. 4 30. dans la Tartarie Mongole, ib. Persé-
Défense de lart clirélien. 1/|2. Arts sécution au Fo-kien conlre les chré-
protégés par les papes. 117. 180. Ven- tiens. 162. Mission chrélienne de M.
gé et purifié par Savonarole. XV. 201. d'Abadie voyageur en Abyssinie.
,
Barthé'emy De Las Casas. Son zèle pour l'origine des archives ou depuis d'ac-
les Indiens. XVI. 203. tes. XIV. 367.
Barlhélemiles (ordre des). XVI. 252. Bertrand de Goulh, ou le Pape Clément
Barlhole de Sasso-Ferrato. Ses œuvres. V. Ses œuvres. V. 436.
V. 439. Besant. XVI. 450.
Barlholomée de la Concorde. Ses œuv. Bésigèle. XIV. 341.
V. 436. Besloujey. Ses œuvres. XV. 475.
Barulus (Gab.). Ses œuv. XII. 410. Bethléem (évùché de). XVI.449.
Basile (ordre de S.). XVI. 253. Béthléemiles. XVI. 450.
Basile (Suint). Sur le ciel. XVII. 2(;-8. Beudant. Sur la réalité du déluge. XIII.
Basilicos. Diflicuilé sur cem0t.XVII.4i. 48.
Basilique des premiers siècles. Pians et Bible (la) est la plus ancienne histoire
description de ses parties. XVII. 419. du monde. XllI. 50. Tableau de la
420. XIX. 344. 421. concordance de ses récits avec les
Basiliques. Chez les anciens et dans le traditions des peuples. 157. Monu-
Christianisme. XVI. 253. Lois dites ment qui la confirme. 305. Traduite
basiliques. 254. en manichou. 339. En oltawa. 454.
Bàl ards. Dans les chartes. XVI. 254. Au henticilé de la chronologie du
Bauiain (M. l'abbé). Lettre à Mgr. révo- texte hébreu. XIV. 7. 213. Portée par
que de Strasbourg. XV. 354.4i'7. Elat les juifs en Chine et dans l'Inde au
de son atTaire à Rome. XVll. 339. 43G. 3" siècle avant notre ère. 8. 226.
Baux. XVI. 255. Retrouvée par les P. jésuites. 214.
Bayer. Rectification de son tableau des Mentionnée par un historien chinois.
générations anté- diluviennes. XVI. 226. Ses patriarches sont les mêmes
134. 136. que les empereurs chinois. 233. 454.
Beauforl d'HautpouI. Ses œuvres. XVII. Défendue contre les objections géolo-
78. giques. 13. Explication des passages
Beau jour. Ses œuv. XIII. 458. où il est parlé des hauts lieux et des
Béguines (sœurs). XVI. 436. temples de feu. 27. De ceux où il est
Bel. XV. 56. Et voir Bal. parlé des cours du Jourdain. 119.
Bellanchi. Ses œuv. XIX. 477. De quelques-uns des mots hébreux
Beltidum. XIV. 341. qui prouvent la révélation primitive
Belus. Son existence. XVIII. 416. et l'origine divine de langage. 317.
Bénédictines. XVI. 446. Traduite par les missionnaires catho-
Bénédictins (ordre des). XVL 437. Leur liques en Bichuan. 391. La véracité
règle. Leur histoire. 442. DeSt.-Maur. de ses faits attaquée par l'école d'Al-
444. DeSolesmes. 445. XIV. d82. Ce lemagne et quelques autres savans
qu ils font pour l'éducation auraoyen- français. XV. 380. 381. Voir aussi Abra-
ôgf. 102. ham, Déluge. Autres particularité»
,
de 53 non 43.
vol. in-fol. et des principaux dogmes chrétiens que
Bon Pasteur (la maison du). XVI. 454- l'on retrouve d;;ns les livres chinois.
Bon Sauveur (les filles du). XVI. 45. Voir le P. Prémare. Avis aux abonnés
Bon-Secours. XVI. 455. sur la direction prise de l'Université
Bondil (M. l'abbé). Examen de son in- catholique. 463. Sur la direction des
troduction ù la langue latine. XVIII. ^4nnalcs dans la question des arts.
381. 489. 303. Sur le Tableau de l'univers
Bonnardel. Ses œuvre;. XIlï. 458. de M. Daniélo. 229. Sur le pape Gié-
Bonnet. XVI. 453. goire VII. 286. Examen et réfutation
Bonnets carrés du cle:gô. XM. 454. de quelques doctrines matérialistes
Bonnetly (A. directeur des .-Innalis). et panthéistes. 369. Analyse de la
Sur un ouvrage dutomtede Maistre. lettre de M. l'abbé Laccrdaire, sur
XIII. 24. De l'inlcrprélation donnée, l'étal de la papauté. 425. Examen de
par les pères et les docteurs, aux dif- l'histoire de l'Asie de M. Arbanèrc.
férens mots qu'a employés Moïse', 436. Sur un monument hiéroglytique
pour raconter la création. 31. Remar- jappelant le souvenir du déluge, cou-
DE LA LEUXlfeMK SÉP.IE. 49S
Examen Boucheron. Ses œuv.
serve chci les Astèques. 457. XVII. 78.
derhistoircdupapePieVII, deM.Ar- Bouddhisn.e. Ses emprunts au christid-
laud. XVI. 50. De la traduction de nisnie d'après M. Daniélo. XIX. 459.
riiistoirede Grégoire VII, de Voigt, Invasion de ses doctrines. XV. 380.
par l'abbé Jager, 181. Examen etcriti- Boudrot. Ses œuv. XIV. 461.
que i\e la < Il II te d'un ange de M. de Ldi- Boustrophédon. Origine et modèle de
martine.SG/i.Auxabonnés.ojl.Analy- cette écriture. XVI. 456. XVIII. 305.
Fe de plusieurs moimmens confirmant Boutard. Ses œuv. XIII, 70.
la vérité du déluge. XVII. 35. L'iier- Bovet (Mgr. de). Examen deson histoire
luéuianisme.son origine, ses progrès, des derniers Phaiaons, etc, selon Hé-
sa condamnation et son élot actuel en rodote et la Bible.XIII. 258. Ses œuv,
Allemagne. 85. Notice sur le livre d'E- XHI. 78.
iioch. 161. Traduction de quelques Bovin (Pier.) Ses œuv. XII. 416.
chapitres de ce livre. 172. Analyse du Brahmanisme. Sou histoire, ^'oi^ Ilin-
voyage en Abyssinie de MM. Combes dous et XIV. 260.
clTamisier. 321.Examendela traduc- Brandeum. XIV. 342.
lion on vers français du poème de San- Biandones. XIV. 342.
nazar, surTenfantenient de la Vierge. Brazier. Ses œuv. XA'III. 76.
XVIII. 50. Analyse d'un article de M, Bref. Ce que c'est en diplomatique.
Quinet , sur la théologie allemande. XVII. 18. Des rois. 19. Des papes. 20.
85. Sur le mémoire de l'abbé Lacor- Exemple d'un Bref en français. :^1.
daire, concernant le rétablissement de Brésil. Mission nouvelle des jésuites.
l'ordre des Frères Prêcheurs. 165. XIV. 82.
Analyse des hymnes sacrées de M. Brésiliens. Leur tradition diluvienue,
Turquety. 226. Examen critique des XIII, 160.
recueillemens poétiques de M. de La- Breton (le).
"
Examen de cette langue.
marline. 233, Sur la méthode del'abbé XIV. 387.
Bondil pour l'étude de la langue la- Breton. Ses œuv. XIV. 461.
tine. 381. Examen critique de la phi- Brevia. XIV. 342,
losophie catholique de l'histoire de Bréviaires de Paris et autres,Leurschan-
M. le baron Guiraud. XIX. 135. Sur geuiens. XIV, 198.
Une inscription chrétienne trouvée à Brigitte (ordre de sainte). XVII, 21.
Autun. 195. Analyse du Dernier jour, Broussais, Sa profession de foi maléria-
poëme de M. Reboul. 215, Piéponse à li^tc.XIX. 305. Obscrvalionscritiqucs.
l'attaque d'un journal, 243. Dos doc- 367.
trines matérialistes à l'occasion de la Bruce. Sur le livre d'Enoch. XVil. 169.
professsion de foi de Broussais, 364. Brugnot. Ses poésies. VII, 15C.
376.Projetde changement danslapu- BurkIand.Surlemegâthcrium.XIII.377,
blication des Annales. 4'j6. Buhrz Santez Xonn , ou Vie de sainle
Bonnetty (Eugènej. Visite aux ruines de Nonne. XIV, 384.
S, Hugon. XIV. 72. Bulle, Ses dilTércntes espèces. XVII, 22.
Bore (M. Eug.) Histoire religieuse de Buridan J^-an). Ses œuv. V, 439.
l'Arménie. XIII. 7. Examen de la Bi- Burnouf ( Eug.) Sur l'hist. politique de
ble de M. Cahen. 111. l'Inde. XIV. 4O6. Sur ses dynasties.
'
Bonpland (M.) Nouvelles de ce voya- 41().
geur. XIV. 83. Burton. Sesœuv. XIIL 71.
Bons-Hommes. XVI. 455. Buxlorf. Sur les fables du Tùlmud. XIV.
Bossuet. Sur les six jours. XIII. 38. Ses 439.
autographes. XIV. 312. C
Botta. Ses œuv. XV. 475.
Boussole. Connue des Etrusques. XVIL C. Origine et forme variée de cette let-
316. tre tirée des écritures chinoises et
Bouclier. XVI. 455. égyptiennes. XVII. 334. Minuscule et
Boubée. Refuté sur un passage de la Ge- cuî-sif. 339. Capital des inscriptions.
nèse. XIIL 43. 342, Et les planches VIL VIIL
Bouchardus (Almaricus). Ses œuv. XII. Cabale. XIIL 229, XVI. 10. XVII. 343.
417. Caccianino. Ses œuvres. XVII, 79.
Tome XIX. Tuite générale. iSSq. 52
h9h TAïîi.r (;K^É^.ALF. des matik.rks
CodmiiS. N'a pas récnlnre. Capilalt^ dos inscriptions. Voir A. Ë. C.
inventé
XIV. .376. Cnpililavium. XIV. 3/14.
Caben. Sur sa biblr. XIH. iH. Capiiole. Autel dédié au Aîcssie, jt^r
Cahier (l'iiblié). Idée d'une basilique Auguste. XIV. £2.
<liiélieunc. XIX. S/j/j. i21- Capitolins (jeux). XMil. 211.
Caillé. Ses œuvres. X\ Ht. 76. Capitulaires (les). XVIII. 211.
Caïn. Fils de Satan selon les Rabbins. Capilulalion. XIV. 544.
XM. 18. Est le Cbao-hao des Chinois. Capuce. XMII. 212.
117. 134. Ses noms. il/. Ses ministres. Capucins (ordre des). XVIII. 212. 309.
118. Caputjcjunii. XIV. 345.
Caisse de vétérance en faveur du clergé caractères de toutes les langues séniiti-
(projet d'une). XIII. 438. Bases sur ques. Voir alphabets. Langues. Chi-
lesquelles elle devrait CHre fondée.440. nois classés. XV. 329.
Calatrava (ordre de). XVII. 346. Cardinal. Son origine. XVIII. 309.
Caldérinus (Jean). Ses œuvres. V.439. Carenientranum. XIV. 345.
Calendes. XVIII. 199. Caréna. XIV. 345.
Calendrier. Son innuence sur les fables Carmes. Leur origine. XVIII. 313.
et cultes. X\'I. 125. Extrait du
les
Carne, en liturgie. XIV. 345.
L 127. 129. 134. Des d.vers peu-
-ki.
Carni priviura! XIV. 345.
^P'-^": 209. Carolins (livres). XVIIL31fi.
,.
Ce. endarum festum.
^V,l^-
342. \n e.;.i-,!ïow. Sur les deux traditions des rah-
Calenos. Al\. 342. ^-g
j^j^^g ,^jY
Calligraphie au nioyen-ftge. Voir Acbéry.
Carre]'. Sesœuv. XIII." 458'.
Caloyers et Caloyires (ordres des). ^ .,,,,,,.« ^ ,.
naiies. XI IL 304.
Calvin. Ses disciples en Amérique. XIII.
-g_ Carthage. Fouilles projetées. XIV. 391.
l'unité de Dieu. 136. 149. 326. Sur traduits en fiançais. Examinés. XIX.
le déluge. 386. Sur l'état d'innocence. 2/i5. Cite sur les Sibylles. XIV. 66.
XVI. 305. Sur Satan. 357. Sur la Clément. Voir Bertrand de Gouth.
chute de l'homme. XVIII. 278. Sur le Clément Auguste , archev. de Cologne,
Saint. XIX. 29. Sur son attente. 37. Son zèle pour l'Eglise. Voir Cologne.
Chrétiens. Sectaires américains. Leurs Clergé.
Mœurs de celui des anglo-saxons,
erreurs. XIII. 245. 3" ^0' siècle. XIV. 90. Caisse en sa
XIV. 346*. faveur. XIII. 438. Etait tout soumis à
Chrismale.
„,....' iT- . •1 .
• la règle canonique. Voir Chanoine.
Chnslian.sme. H.sto.re de son uUro-
Colangelo. Ses œuv. XIII. 71.
duction dans les Gaules. X\ II 7.119.
Colas de la Noue. Ses œuv. XVII. 79.
Son innuence sur la const,lul>on an- colebrooke.
Sur la littérature des Hîn-
gla.se. XIII. 80. XIV 8o. Prétention
^^^^_ ^^^ 296. 300. 301. Sur les Vé-
de quelques hommes de fa.re un nou- ,,g^_ ^^^^ Sur les Pouranas. 330.
veau Christ.amsmc. X II 409. D eu
^oHégc de France. Programme^^ ,-v dehqt ses
trouver lorigme dans les Indes. XIV. ^„°
448. Nouvelle défense que ces atta- ^^^ Allocution du pape sur l'eu-
ques exigent. U. Se. preuves sont j^^^^^^^ ^^ ^^„ archevêque. XVI.
toutes historiques. XVIII. 245. 2o6. ^39^ ^^.^^^.^^ ^^ ^^^ enlèvement et de
Preuves qu .1 a toujours favorisé le
,bertnésianisme. XVII. 113. 297. Sa
progrès des sciences. V oir Achery.
cathédrale. IX. 243.
Christophore de S.-Antoine. Ses œu- Colombe d'argent dont se servent les
vres. XII. 420. Samaritains , etc. Explication à ce
Chronologie comparée des peuples pri- sujet. IV. 322. Sa signification hiéro-
mitifs et de leurs chefs. XIII. 60. Con- glyphique. IX. 205.
cordance dans celle des divers peu- Colosses babvloniens cités. XI. 207.
pies. XIIÏ. 157. XV. 251. Celle du Combeguille'( Alexis). Analyse critique
texte hébreu comparée à celle des de l'histoire de sainte Elisabeth. XIII.
Septante. XIV. 7. 213. Celte des Ilin- 360.XIV.157.Des soirées de Montlhé-
dous comparée avec celle de la Bi- rv. 13. Examen de l'ouvrage de M. de
hic. XIX. 409.
Maislre sur Bacon. XV. 405. Examen
Chrysococca (Georges). Ses œuvres. V. de l'histoire des Vaudois. XVI. 96.
^40. Analvse de la philosophie de l'abbé
Chrysostome (S.) Manuscrit retroiiv.'-. Rosniini. XVIII. 107.
XVI.146.Eliidesursesœuvres.XVIII. Combes (M.) Examen de son voyage en
123. Extrait sur les spectacles. 129. Abyssinie. XVII. 321.
Sur les festins de noces. 132. Sur les Comestor (Pierre). Ses œuvres écrites au
solitaires et les philosophes. 13G. 13" siècle, sur les connaissances astro-
Chule originelle chez 1rs Egvptiens.XIII. nomiques des auciens. Ce qu'en dit
152. 346. Chez les Chinois. XVI. 128. Mabillon. X. 219.
354. XVIII. 276. Coinpétcns. XIV. 347.
Ciboire antique retrouvé. XIII. 307. Concordance des traditions de tous les
Cibot (!e P.) Tradition sur une Vierge peuples avec les faits bibliques. XIII.
mère. XIX. 41. l-'i7. XV. 251.
Cicéron. Sur l'oracle de Delphes. XIV. Concordat de 1801. XVI. 54. De Fon-
69. Erreur. XVIII. 411. taincblcnu. 66. Rétractation. 67. Con-
Cieux. Leur pluralité selon les Père«. cordât de 1817. 69.
XVII. 272. Coneiirrcns.
'
XIV. 347.
Circoncision (la). Si elle était le remède Conférences de Notre-Dame de Paris.
du péché originel. X\ II. 242. Voir Ravign;in.
Civilisation indienne. Ce qu'il faut pen- Confession auriculaire. Recherches his-
ser de sa prétendue antiquité. XMII. toriques sur son usage dans Tanti-
427. quilé païenne. XIV. 255. Son anti-
Clavcs tcrroinorum. XIV. 346. quité dans l'Eglise. XIX. 354.
.
XVII. 46. Opinion de Vossins et de Chine. Ses dilTérens noms. Voir Pré-
Mabillon sur son universalité. 49. mare. Connnent son être est distinct
Aulrespreuvcs.X\ lI1.260.Prophétiié de tous les êtres créés. XVIII. 7.
par Enoch. 172.31)6. Voir Guîier,Co.x- Diluvium (le). Ce que c'est. XV. 321.
cox, Noé, Yao. Dimanche (delà solemnilé du). XVIII.
Demelrius-Cydono. Ses œuv. V.442. 243'
Denis (saint). Evéque de Paris. ?',st-il le Dimenge Cabée. XVI. 30.
mCme que Denis l'aréopagilc.^ XVII. Di;n)!herinm. Sa tête. XIII. 233. E\a-
1 19. 124. menel ligure d'une de ses dents. XIV.
Denis (abbaye de saint). Notice sur ses 408.
icslaurations. X\'1.44. Discon. Ce que c'est. XVI. 30.
f)T. LA CKlXli-ME SI- RIE. 499
hodecampitiM. XM. 30.
Dodwell. Contre Siinchoninllion. WHl. E
410 el fiiiv.XIX. 8r..
Emeric David. Cité. XIX. 114. Ses œu- Etat sauvage. N'est pas l'état primitif de
yies. 476. l'homme. XV. 92. 453.
Eiicolpion. XVI. 32. Etats-Unis. V. Eglises réformées.
Enfans trouvés. État actuel;XV. 95. D'à- Êtres. Comment ils sont on Dieu.
près M. Rémacle. XVII. 70. XMII. 7.
i, r . j I- i \
ï j c Elrusaucs.
^ Leur langue
^^ b et leur oriçiru'. v.
Enfantement de la ^lerge; poème de San- viij o-q
•
,,,,'. ;
v\iTi rA Evmologies.
i
Abus des , .
systèmes évmo-
t'e valoii. XvIII.50. ' ^ .
aiit".t,- •'
Fréjus. 391. Arrivée à St. -Orner d'i- mens religieux, par M. Souchet da
doles océaniennes. 392. Continuation Saint-Brieuc. XVIL 160. Bulle delà
de la collection des boUandistes. 393. création de 1 évêché d'Alger. 237.
Départ de missionnaires pour la Rapport du ministre de l'instruction
Guyane française. 464- Exemplaire publique sur l'étude de la théologie
moulé de la pierre de Rosette, ib. en France, 238. Etat de l'affaire de
Tome xix. Table ^cncrale. iSSg 33
502 TABLE GENERALE DES MATIÈRES
M. Bautaiu. 239. Progrès des éludes vans allemands. 112. Son étude en
de la langue chinoise. 312. Carac- Fiance. 113.
lères chinois et édition de livres Exomologèse. XVI. 33.
chinois, ib. Lecture des inscriptions Expeclatio B.Mariœ. XVI. 33.
étrusques à Dublin. 315. Lettre do Eymerich (Nicolas). Ses œuvres. V. 442.
monseigneur de Baveux sur les études
ecclésiastiques. 396. Arrivée de mé-
p
dailles et monumens baciriens à Pa- Fabré-Palapraf.Ses œuvres. XIX. 79.
ris. 397. Découverte du Daguerréo- Fallot. Sesœav. XIII. 459.
type. XVIII. 80. Etablissement à Lon- Fatalisme ,du). Par M. de Ravignan.
dies d'un institut pour la défense du XVI. 398.
catholicisme. 82. Zèle du clergé pour Faustin. Ses œuvres. II. 339.
les sciences; discours de monseigneur Fea. Ses œuv. XIII. 72.
de Tours. 158. Arrivée à Paris de M. Femme chrétienne. Ses avantages réels
d'Abadie, voyageur en Abj'ssinie. 240. sur la femme paganisée. XIII. 27.
Dissertation publiée à Londres et 146. Honorée chez les (ermains.
tendant à prouver que les dix tribus 95. Influe sur l'éducation. 379. Sin-
d'Israel sont passées en Amérique. gulier système sur sa création, par M.
399. Prise d'habit de M. l'abbé La- Guiraud. XIX. 157. Voir Chute.
cordoire à Rome. 475. Réclamation Feria prima. XVI. 34.
de M. Mercier, curé à Cléry. 476. Férussac. Ses œuv. XIII. 72.
Détails sur le procédé du Daguerréo- Festins des noces. Peinture de leurs dé-
type. XIX. 160. Réponse à l'attaque sordrespar saint Cbrysostôme. XVIII.
d'un journal. 243. Découverte d'une 133.
méthode pour embaumer les corps Festum asinorum , fatuorum , innocen-
sans les ouvrir. 483. tium. XVI. 34. Divisionis. 39. Oiiva-
Eusébe de Césarée. Edition et traduction rum.i'i.Petri epularum.it. Stellae.tô.
de sa Préparation évangélique, par M. Fête (petite). XVI. 39. del'O. ib.
Séguier. XVI. 311. Défense de l'authen- Feu. Recherches sur ses temples elle
ticité du fragment de Sanchoniathon culte qui y était pratiqué. XIV. 27.
qu'il nous a conservé. XVIII. 405. XIX. Loi de Moïse à ce sujet. 42. Sur son
85. 2i)3. Comparé avec les fragmens essence, par M. Guiraud. XIX. 152.
du Sanchoniathon de Wagenfeld. XIV. Fia. Ses œuv. XIII. 72.
402. Fichte. S-onsysltme XIV. 249.
Eutrope Sa mission à Orange. XVII. Ficin. (Marcile). Ses œuv.
(St.) VI. 165.
9. Fiésole (Jean de) dit l'angélique. Ses
Evagre.Extrait de son histoire sur Edesse. peintures. VI. 192. Voir Achery.
XIX. 188. Fievée. Ses œuv. XIX. 477.
Evangile en slave, de 1057. Publié en Filon. Histoire de l'Europe au 16' siècle.
Russie. XV. 240. Extrait sur Barthélémy de Las Casas.
Eve est Louy-tsou des Chinois. XVI. 131. XVI. 233.
137. Sa chute. 132. Chez les Grecs. Firmament. M. Letronne réfuté. XVII .
XVIII. 143. Chez les Chinois. 276. Est 268. Sentiment des pères, ib. Système
rio des Grecs. XIX. 174. La Mes- de M. Guiraud. XIX. 154.
chiané des Perses. XV. 459. La Lilit Flavien, ou de Rome au désert. Analyse
des rabbins. F. Lilit. de cet ouvrage de M. Guiraud. XIII .
Evèque (1') de Nevers. Sa lettre sur l'é- 313.
tude des monumens historiques. XV. Fleuve du paradis. XVI. 300. En Chi-
319. ne. 301. Voir Pâmer.
Evêques. L'Europe leur doit sa civilisa- Florence. Zèle de Savonarole pour ré-
tion et ses lois. XIII. 94. 101. Leurs former les mœurs de cette ville. XV.
prérogatives. 102. Leur courage. 106. 198. Beaux résultats de son zèle.
Leur pouvoir. 297. Evèques d'Irlande 206.
refusant un traitement de l'Etat. Floridiens. Leur tradition diluvienne.
XIV. 78. XIII. 161.
Exégèse (1'). Etudiée avec honneur en Flories. XVI. 40.
AUemagne. XIII. &2. Défauts des sa- Florilegium. XVI. 40.
DE LA DEUXIÈME SÉRIE. 503
Flottes (M. Sur la Cosmogonie Gaiius. Ses œuv.
l'abbé). X. 11. 404.
de Moïse, comparée aux faits géolo- Gambard. Ses œuv. XIII. 459.
gique». XVII. 153. Gannal. Méthode d'embaumement.
Foi. Ses caraclères. XIX. 254. XIX. 483.
Foissel (Th.) Finit l'article de M.Riam- Garnier (l'abbé). Ses études sur la langue
bourg sur les Chinois. XIII. 334. Let- arménienne. XlX. 19.
tre sur l'accord de MM. de Paravey Gaubil (le R) Extrait de sa chronologie
etRiambourg. 426. Examen de l'A- chinoise. XIV. 15. 215.218. 221. De
thanase de Gœrres. XVII. 297. l'histoire de l'astronomie chinoise.
Foisset (M. l'abbé). Sur la vérité ca- 220. Lettre inédite sur les traditions
tholique de M. xNault. XV. 60. chinoises. XV. 10. Sur le P. Prémare.
Fortia d'Urban (M, de . Sur la Bactriane ib,
d'Abraham. XV. 55. Sur Gazzera. Ses œuv.
et la patrie XVII. 79.*
l'époque de l'introduction du christia- Geans.En Chine. XV. 389. 390. Dans le
nisme dans les Gaules. XVII. 7. 119. livre d'Enoch. XVII. 172.
Sur son histoire de Hugues Métel. Geel. Ses œuv. XIII. 73.
XVIII. 240. 400. Mémoire sur un (iemare (la). Ce que c'est. XIII. 228.
portrait de J.-C. XIX. 103. 165. Gémeaux (constellation). Chez les
Fossiles humains. Ce qu'en pense Cu- Grecs et les Chinois. IV. 48.
vier. Xlli. 47. et d'autres. 49. D'un Gemelli Careri. Publie un monument
anmial gigantesque. 79. Figure du aztèque sur le déluge. Xy.448. Taxé
Mégathérium. 376. Fossiles connus d'imposture. 449. Réhabilité et re-
des Chinois. 430. Nouvelles conjec- connu vrai. ib. Explication du monu-
tures sur leur foimaUon. XIV. 17. ment. 450. Réfuté sur l'état de nature
Dent du Uinolhérium. 408. Leur et les langues. 453.
origine, d'après M. Guiraud. XIX. Gémiste (Georges). Ses œuv. VI. 166.
-^^" Généialionsanlédiluvicnnes.Traditions.
„
Foucuer
, ,,,,„„
(l
„
abbé). Sur
Sanchoniathon.
,
XIII. 163.
.
AlX. 90. Genèse. Son premier chapitre en hébreu
Fouiner. Ses œuv. XV. 475. avecuuetraductionfrançaiseliltérale.
Française (langue). Son elendue , sa xill. 32. Explication du mot Jour
grammaire , les monumens de sa litté- q^j y ç^^ employé. 33. Voir Pouchet.
rature. XIII. 401' Considérée comme Thisloire des
François. Sesœuv. ^"^-,'^2. peuples primitifs de l'Asie. 50. Voii-
Fieres Blancs. Leurs erreurs. VI. 166. Leuormaud. création, globe , jeur.
Picards. Leurs erreurs. ib.Précîieurs. lumières, ténèbre». Mal interprétée
Reaouvelleutlafacedelegliie.XII. p^^ josephe. Voir Josephe. Pas-
_ , , T^ . i»T c vir îi, sage de ce livre confirmé par une reon-
Frcvak des Parses est Noé. XV. 394. uaie ancienne. XVII. 36. DiOicullé
Ses quinze petits-fils qui repeuplent d'entendre le vrai sens littéral de son
la terre.
Jpp'
. .début , et si l'on peut dire qu'il soit
Frejssinous(M.)Surlessixjours.XIII. ,éellement fixé. 265. 2C6.
^ ,. „ .
, .,...• A^^fiT Genoude (M. de). Sur sa Iraduclioa
1
Frol.ch. Sur la mort d Antiochus. XVII.
^es pères de l'église. XIV. 141. XV.
„ , ,- •
.\ p 83. XIX. 245. Liste de ses diverses
TTt o«^'
Fulgence (saint). Ses œuv. III. 210.
puWicaiioas. XVII. 35. 82.
l-usciea(S.) Bas -relief remarquable. Gg^^^,,^
g^g ji^.^^g cuvioges. XVIII-
^^^- ^9- •
163.
G. Géographie d'Aboulfeda. Voir Rainaud.
Gabourd. Sonhist. de Frauce.XIX.402. Géologie (la). Avant la création de
Gaddi-Gaddo (Ange). Ses œuv. V.432. l'homme. XIII. 39. D'accord avec la
Gaillard (l'abbé). Recherches adminis- Bible. Voir Cosmogonie, Création,
tratives , morales et" statistiques sur Globe , Moïse.
lesenfans trouvés, naturels et orphe- George de Gemningen. Ses œuv. XII.
lins. XV. 95. 414.
Galenus. Voir Pediasiaus, George de Trébizonde. Ses œuv. VI.
Galleron. Ses œuv. XVIII. 77. 175.
504 TABLF, GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Oi^ranl. Ses œuv. XIV. ^62. 288. JugéparHenriLuden.291.XVr.
Gérard (Pierre Aat. Félix). Ses œuv. 172.
XIV. 462. Grégoire XVI. Honneurs qn'il failren-
Gérard de Zuplhen. Ses œuv. V. 4Zi2. dre à Raphaël. XIII. 190. Ce que lui
Gerdil (lecard.) Sur l'être de Dieu. doivent les arts. 191. Son musée étrus-
XVIII. 9. que.XIV. 153. Bref à M. de Monia-
Gcrmains.Purelédeleurs mœurs.XlII. îeraberL 178. Allocution touchant
95. Leurs lois. Voir Angleterre. renlèvemeiU de l'archevêque de
Gervais de la Prise. Accord des monu- Cologne. XVI. 139. Création de l'évê-
mens de la terre et des hommes avec ché d'Alger. XVII. 237.
la Genèse. III. 240. Grégoire de Tours. Sur les lettres ajou-
Gésénius. Sur lePentateuque Samaritain tées par Chilpéric. XIV. 381. Justi-
XIV. 7. Son alphabet phénicien. 276. lié contre les bénédictins au sujet de
Gildas. Moine d'Ecosse au 6« siècle. S. Trophime. XVII. 122.
Son récit de la détresse des Bretons. Grégoire-îe-Grand (saint). Sa charité.
XIII. 89. Opposé au récit falsifié de XIII. 93. Son élection, ib. Envoie
M. Thierry. 90. 109. des missionnaires en Angleterre. 94.
Gilles-le-Chantre. Ses erreurs. VI. 168. Sa lettre à ce sujet, ib. Calomnié par
Girard. Ses œuv. XIV. 460. M. Thierry et vengé par Bede et Lin-
Gironi. Ses œuv. XVII. 79. gard. 107.
Glapion (Jean). Ses œuv. XII, 418. Grégoire (saint). L'illuminatcur. Con-
Globe terrestre. Essai sur son état avant vertit l'Arménie au christianisme et
la création de l'homme. XIII. 39. sauve sa nationalité. XII. 17.
Sur les époques delà création. 42. Grégoire de Nazianze. Sur la source des
Voir (Jairaud. oracles des Sibylles. XIV. 68.
Gloria patri. XVI. 40. Gregory. Sesœuv. XIII. 459.
Glossaire des a'oréviations employées Grimod de la Reynière. Ses œuv.
dans les manuscrits. XIV. 355. XVII. 79.
Glossaire liturgique des églises grecque Grolefend refuté sur Sanchoniathon.
et latine. Voir Dictionnaire. XIV. 398.
Gnose (la). XIX. 248. Guèbres. Leur tradition Diluvienne.
Godwiu. Ses œuv. XIII. 73. XIII. 163.
Gœrrcs. Analyse de son Athanase.XVII. Guénebault (L.T. ) Influence des pa-
297. SurlesVédas. XIX. 304- pos sur les beaux-arts. XIII. 117.
Goix. Sesœuv. XV. 475. 180. Glossaire liturgique. Voirdic-
Gomer.Nom et pays. XV. 458. tionnaire. Recherches sur la forme
Gonyclisie. XVI. 40. des anciennes églises. XVII. 419.
Gorrel (Jean). Ses err. VI. 167. Rectifié sur les basiliques. XIX. 345.
Go5sclin (M.) Sur lessystèmes comparés Annonce d'un dictionnaire d'antiqui-
d«s anciens sur la géographic.XV. 56. tés chrétiennes. 344.
Gothique (l'art) en parallèle avec l'art Guerard ( M. ) Sur les divisions territo-
antique. XIII. 145. Formes de son riales des Gaules. XVI. 168.
écriture. XIV. 288. Guerin-du-Rochcr. Danger de sa mé-
Graduel. XVI. 41. Ihode. Voir allégories.
Grec ancien. Formes diverses do l'A. Guidon (Bernard). Sesœuv. V.434.
XIV. 270, 282. Du B. Pi. Y. XVI. Guignes (II. de). Services rendus à la
235, Prononciation de quelques lettres science. XV. 383.
d'après l'hébreu. 26. Lettres en écri- Guigniaut (M.) Promoteur des doctri-
ture boustrophédone. 458. nos pantliéisliques indiennes. Sa réfu-
Grèce ancienne. Marche progressive des talion. XVIII. 421. Citésur les doc-
science";. XIII. 271. Son influence trincs hindoues. XIX. 294. 296.297.
sur la civilisation. £72. SurlesVédas. 301. Sur les Poura-
Grccs. Leur liturgie. XIV. 1.S9. nas. 330. Sur les poëmes hindou'^.
Grégencc (saint). ?es œuv. 111.221. 339. Sur la géographie de l'Inde.
Grégoire V II. Lutte contre les cnvaliis- 407. Sur la cliroiiologie. 409.
scmcns de Guillaume. XIV. 107. Son Guillaume (M. l'abbé). Sur une traduc-
pontificat et son siècle par Voigt. XV. lion des psaumes en vers. XIX. 70.
.
Myslf^res. Chez les juif*. XIV. 426. tion est-elle la cause de la couleur de
Mythologie. Exemple de scènes mytho- de la peau des Ntgres. Id. Comment
logiques grecques faisant allusion à sa religion se retrouve en Chine. 340.
la chute d'Adam. XVIII. 143. Accord Pierre qu'il donne à ses fds. 430. Ses
avec la Bible. 328. Caractère de la V- m trois fds chez la plupart des peuples.
Ihologie arménienne. XIII. 15. Voir XV.25!. 389. Est le Ty-ko des Chinois.
Prométhée. 384. XVI. 15. 123. Est le Cox-Cox des
-j Aztèques. XV. 394. Ses quinze petits-
^- fils dans la Cible. 455. Chez les Par-
Nancy (Histoire de). Voir Dumast. ses. 459. Noms hébraïques et pays
Naos (le). XIX. 426, de ses 15 fils et pplits-rii<. 455. 461.
Napoléon n'a jamais existé, d'après les Chez les Chinois. 460. Chez les Aztè-
principes symboliques. XIII. 216. Siu- nues. 462. Son nom sur une médaille.
gulière lettre à Pie VII. XVI. 59. XVII. 40. Sa naissance d'après une
Nardi. Ses œuvres. XV. 477. Liste plus prophétie d'Enoch. 395. Voir Yao.
complette. XVIII. 78. Norden. Un monumeul de la chute d'A-
Narthsx (le). Sa forme, sa place. XVII. dam et d'Eve.XIII. 152.
213. XIX. 422. Noiitiae ccclesiae. XVII. 214.
Natal (le). XVII. 213. Notre-Dame-des-Ermites. Notice hisîo-
Natalice (le). XVII. 213. rique sur ce pèlerinage. XVII. 320.
Nalatoria. XVII. 213. NuUatenscs. XMI. 214.
Naturalisme (le). Expliqué etréfulé.XVl. Nnr-Hag ou Nur-IIagim, ou Nur-Gal.
o95. Autels du feu. XIV. 31. 47. Et la
Nanlt(M.)Delavéritécalholiquc.XV.59. planche. 48.
DE LA neUXIKMF. SÉniH. 513
O. Pupanlo. DeBon action cl son tiî;it pris-
sent par M. l'abbé Lacordairc. XV.
Océaiiie, Nouvelles relii;ieiises et sricn- /i20. Ivxamcn de ton liisloirc, par
tifujucf. Départ tic Londres de coin- Uankc. XVII. 2/i9.
niespourlaNouvclIe-IIoUandc.XVlII. Pape (le). Ode, parM. Turqiicly. XVIlî.
78. Tradition sur Aboi et Caïii dans 223.
les îles Tonp;;!. 236. Expédition parlio Papes. Tableau hislori([iip do leur in-
de Londres pour la Nouvclle-Hol- tUience sur les bcaux-arls. XIII. 117.
lande. XV. 239. Vojapie du cai)itaine 180.
d'Urville au pôle sud. 320. Formaiion Paradis. Ce qu'en dit la ncnvsc XVL
d'un sixième continent. 322. 300. Ses llcuves , nom cl pays. ('.
Œniilius Sura. Sur l'époque certaine de Chez les Chinois; c'c^t le Koucn-Iun.
la cluitede l'empire assyrien. XIILCil. 301. Sa fifcure. 302. Le Céleste. 303.
'
Ollices claustraux. Quid. XIX. 39G. Le chérubin qui le garde.SOA-Sa fij^nic
Omaliuj d'Halloy. Sur le déluge. XIIL d'apn's les Cliinois. XIV. 219.
48. Paravpy (M. le chevalier de) combalUi
Onciales (lettres). Leur époque et leur par M. Ri;imbourg sur l'anliquilé
forme. XIV. 278. chinoise. XIIL 332. Sa réponse. 351.
Oracles du paganisme. XIV. 68. Leur Accordés par M. Th. Foisset. Zi-j/i.
cessation. 66. Communication à l'académie des
Orderic-Vital. Sur les mœurs du clergé sciences sur quelques découvertes
au moyen-âge. XIV.93. modernes qui avaient été connues des
Orfèvrerie. Sous les Mérovingiens. XIV. anciens. 429. Notes sur un article de
322. M. Sionuet concernant l'époque de
Orientation des églises. Ce que c'est. l'entrée des Juifs en Chine. XIV. 233.
XIX. 352. Ses travaux sur les Chinois. 454. Du
Origène. Sur la lumière. XIILoO. j)latcau culminant du monde ou du
Ori:îincs catholiques. Voir sur cetle ma- plateau de Pâmer el de fcs quatre
tière importante les auteurs cités, tome ileuves, considérés comme étant TE-
XI, page 35, à la note. den de la Bible et le mont jMérou des
Orsini (l'abbé ). Histoire de la Vierge. Indiens. XV. 245. Identité du déluge
XVI. 215. d'Yao et de celui de la Bible. 380.
Ossemens fossiles retrouvés. XIV. •152. Ses travaux jugés par M. Aimé Mar-
/i03. tin. 437. Combattu sur la parole. 454-
Ottawa. Livres catholiques dans colle Sur les 15 petils-fils de l'empereur
langue. XIIL A5/i. Ty-ko. 460. Des patriarches antérieurs
Ozanam. Deux chanceliers d'Angle- à Ty-ko ou à Noé dont les listes sont
terre. XIV. 3. Examen de sou livre conservées en Chine. XVI. 115. Let-
sur le Dante et la philosophie du 13* tre sur les musées de Hollande. 142.
siècle. XIX. 357. Sur l'origine chinoise des lettres hébraï-
que*. 2.32. Examen de son système
sur les Chinois par M. Riancey.XVIlI.
Paganisme. On y pratiquait la confes- 68. Dissertation sur les Ting ling, ou
sion. XIV. 255. Son origine et sa na- sur la nation ;\ laquelle on donnait le
ture. 298.307. Idoles des mers du Sud. nom de centaures dans l'antiquité.
392. Voir temples du feu. Sa chute XIX. 94.
annoncée chez les Grecs. XIX. 175. Pascal. Jugé. XIV. 56.
Palanque. Prix propo'-é pour une des- Pater. Mal traduit en vers par Lamar-
cription de celle ville. XV. 242. tine. XVI. 372.
Pâmer ( le plateau de ) est peut-t^tre Patriarches. Leur religion, el des con-
TEden. XV. 245. séquences de leur longévilé. X1II.340.
Panthéisme. Comment exposé à Alexan- Sur les dates de leurs générations.
drie. XIV. 307. Réponse à ses objec- XIV. 8. Connus Irès-ancionnenient en
tions. 448. Réfuté par M. Coste dans Chine. 215. Sont les premiers empe-
sa physiologie. XV. 371. Exposé et reurs Chinois. 233.454.XVI.115.l;î5.
réfuléparM. de Ravignan. XVL 394. Paul (saint) allègue la sibylle parlant
Essai d'explication. XVill. 7. du Messie. XIV. C6. Tait çousisiei le
514 tai;lp. gû^jîp.ale bks srATifenES
dans la croix.
Ciii isllaii'.sme 305. Peuples primitifs. Ce que la Gcik'-sc noirs
Pausanias.SurleBouslrophedon. XVIII. en apprend. V'oirGenise, Sem, races.
305. Leurs premiers établissemen*, et leurs
Panlhier. Son travail sur les caractt-'res chefs. XIII. 56. Leur généalogie. XV.
chinois. X\'. 2/i3. Promoteur des 251. Les 15 chefs des peuples retroii-
doctrines pauthéisliques indiennes. vés chez les Juifs, les Chinois et les
XVin.
421. Perses. 455.459.^60.462.
Pt'fhé originel. Voir Chute. Pharaons 'histoire des derniers ) selon
Peinture. Ramenée ii son véritable but Hérodote. Voir Bovet.
par Savonarole. XV. 203. Voir Salon Phéniciens. Sur leurs croyances et
et Achery. leurs divinités d'après Sanchonialhon.
Peinture hiéroQ;hn)hique nzlèfiue, repré- XVIII. 405.
sentant Noé et sa famille. XV. 394-466. Philologie ( cours de). Voir alphabets
Pélagiens (les). XVI. 395. antiques. Diplomatique.
Pélasgo-Hellénique. Famille de cette Philon de Byblos. Examen de sa traduc-
langue. XIII. 280. 393. lion de Sanchonialhon que l'on dit
Pellini. Ses œuvr. XIII. 74. être retrouvée. XIV.397. Estletraduc-
Pénitens. Leur place dans la Basilique. leur et non l'auteur de celte histoire.
XMi. 421. XIX. 353. XIX.86. Cité sur Babylone. 270. Voir
Pentâteuqne. IManuscrit ancien. XIII. Séguier et ^^'agenfeld.
457. Epoque où il a été écrit. 50. Sa Piiilosophie de l'histoire suivant le Chris-
restauration par Esdras. Ib. Authen- tianisme. XIV. 293. Catholique en
ticité du texte hébreu, comparé à Italie. XVIII. 107. Examen du livre
celui des 70. XIV. 7. Preuves qu'il a de M. Guiraud sur la philosophie de
été connu en Chine au 7* siècle avant l'histoire. XIX. 134. Celle du 13' sin-
notre fre. 213. cle parOzanam. 359.
Pères de l'Eglise (les) des 3 premiers Phrénologie. Ses prétentions. XVI. 395.
siècles. Traduits par M. de Genoude. Phtha. Egyptien et Chaldéen. XV. 57.
XIV. 141. XV. 83. Nécessité de leur Phul. Nom et pays. XV. 458.
étude. XVIII. 123. Idées confuses de Physiologie. Réfutation de quelques doc-
M. Letronne à leur sujet. XVII. 275. trines matérialistes et panlhéisliques.
Si l'on peut dire qu'ils aient puisé XV.3j9.
leurs opinions particulières sur la cos- Pic VI. Ce que les sciences, les aris el
mographie, dans les textes de l'Ecri- le peuple romain doivent à ce pape,
ture. 279. S'il est vrai que les Pères XlII. 184.187.
aient eu un système quelconque de Pie VIL Son histoire. XVI. 50.
cosmographie qui leur soit propre. Pierre (S.) Sur le mot jour. X1IL36.
295. M. Letronne donne la qualilica- Pierre Lombard. Explication du texte
lion de Pères de l'Eglise à divers per- de la création. XIII. 33. Du mot lu-
sonnages qui n'ont rien de commun mière. 35.
avec eux. 285. Pierre Damien. Sur les clercs. XIX. 393.
Pérès(dom).Auteurderarticlesurrabus Pi-iao. Nom de Jehovah en chinoi'*.
des systèmes symboliques. XlII. 216. XIX. 37.
Perfectibilité humaine (de la), par A. M, Pitra ( M. l'abbé). Explication d'une
Analyse. XIV. 202. inscription chrétienne. XIX. 195.
Perione(M. l'abbé). Sur l'hermésianis- Platon. Sur les dix générations qui ont
me. XVII. 115. Note sur un de ses ar- précédé le déluge. XIII. 164. Sur la
licles. 236. préparation à la mort. XVI. 316. Mal
Perse. Rapport de ses dynasties avec compris. XIX. 464-
celles de< Chinois, suivant M. de Pa- Pluche (l'abbé). loconvénieDS de son
ravey. XIII. 356. Voir Magisme, Sa- système. XV. 381.
béisme. Pluralité des cieux. Cequ'il en faut pen-
Persoon. Ses œuvr. XIV. 460. ser. XVII. 272. Et s'il est vrai que
Péruviens. Leurs traditions diluviennes. Moïse adopte cette opinion. 273.
XIII. 160. Antiquités pliéniciennes. Plularque. Cité sur les oracles. XIV. 69.
311. Industrie. 311. Poggio. Ses œuvres. XVII. 80.
Ptlit-Radel, Sesneuvr. XIII. 74. Poisson. Emblème de J.-C. XIX. 198.
DE LA DEUXIÈME SÉniE. 515
Pôle sud. Vojagc pour sa découverte. Psaumes. Tiaductioacn vcispcirM. Guil-
XV.320. Iciiiiii. XIX, 70.
Poret ( docteur). ïlièsc catholique.
le Puiss;iucts tcmpoiclles et spirituellcb;
XIII. (i8. de leurs rappoits d'après la tradition
Porphyre.N'est pas l'auteur de i'bistoiie universelle, i)ar l'abbi- nohiliaclier.
de Sauchouiatlion. XIX. 85. Exaimii de cet ouvrage. XVll. 229.
Porta. Ses œuvres. XIII. 74. Pyrées (les), ou autels du feu retrouvés.
Poilicelli. Ses œuvres. XVII. 80. XIV. /j2. Quatre formes diverses. 48.
Portugaise (langue). XIII. 405. P.vlhie de Delphes. Examen dun de ses
Polhin (S. ) Saniissionà Lyou.XVII. 11. oracles. XIV. 62.
Pouchel (M.) Etat du giobe avant la
création de l'homme. XIII. 30. ^
ç^
Poucqueville. Ses œuvres. XVIil. 473. Quakers ou amis. Leurs mœurs. XIII.
Pourauas. Poëmes indiens. Leur valeur 250.
historique. XIX. 329. Quatremère (M. Etienne). Mémoire sur
Pouschkine. Ses œuvres. XIV. 4C2. Darius leMèdeelBaltbasar. XVI.137.
l'radt ( de ). Ses œuvres. XIV.461. Sa tiaduction de l'histoire des Mon-
Prébendes (les). XIX. 395. gols. XV. 324. Notice sur la vie et les
Pjècheurs (frères). Mémoire de M. l'ab- écrits de l'abbé Lourdet professeur
,
des hébieux sur celle vérité? XIIL176. posée à Paris. XIV. 464. XV. 319.
Et son origine chez les anciens peuples. Rosini. Ses œuvr. XIIL 460.
iO. (note 1). Rosmini-Serbali (l'abbé). Auteur d'une
Rcuchlin. RectiQé. XIV. 428. idiilosopliic catholique en Italie.
Ueui^s. Ses œuv. XVII. 80. XVIIL 107. Fragment extrait de ses
Révélation primitive faite à Adam ;im- opuscules philosophiques. 116. Ses
poilance el résultat de refait. XIV. t)uvrages. 121.
68, Prouvée par la tradition et par le RosseL Ses a-uvr. XIIL 74.
don de la iiarole fait 5 l'homme. 317. Rossignol. Analyse de la philosophie de
Par les tiadilions indiennes el chi- la tradition de Molitor. XIIL 1:25. De
noises. 448. l'histoire des derniers Pharaons de
Rêves d'une jeune fille, par M''« Mo- M. de Bovet. 258. Sur le droit matri-
reau. XIV. 134. monial chez les prolestans. 285.
r>c\ue dés Deux-Mondes. Assertions de Pieuves de la ré\élalion primitive,
ce journal touchant la Genèse. XML XIV.317. Sur le Promélhée d'Eschyle.
2u2. Touchant la Cosmologie de quel- XVIIL 73. 184. 325. XIX. Ï63.
quts pères. 268. Rougcl. Ses œuvr. XIIL 75.
Rhubaibe (la vraie). XVI. 144. Rougier de la Bergerie. Ses œuvr. XIIL
Riambourg (M.) Recherches sur les tra- 460.
dilions chinoises, ou réponse au s\ s- Roujoux. Ses œuvr. XIIL 460.
tème <!e JL de Paravey surlanticiuilé Rousseau. Ses œuvr. XIIL 460.
des Chinois. Xlil. 332. S accorde avec RuiveL Ses œuvr. XVIIL 474.
M. de i'aravey. 430. Publitalion de Rycl-cwacit. Ses œuvr. XIIL 75.
DE LA DEUXIÈME SÉniK. 517
S. ques-iiiis de ses uiuls comparus au
latin. XIX. 454.
Saba (royaume de). Son fuiidateur. XIII. Sarli (le père). Ses œuv. XIV. 4G5.
57. Satan. Appelé Sammaiil par les Rabbins.
Sabacnn. Quel est ce Pharaon dont parle XVI. 10. Serpent. Ib. Sa nature. 12.
Hérodote. III. l\Vi, Pourquoi il tenta Adam. Ik- Sa com-
Sabéisme. Son origine. XIII. 12. Pénètre pagne nommée Liiit. 19. Quelle sera
en Arménie. 13. En Afrique. 57. Son sa lin. 21. Récit de la Bible. 304. Ap-
élat. XIV. 37. Admis par les Hébreux. pelé Tclii-yeou en Chine, Explication.
l'orme de ses autels. 48. 354. Ode qu'il chantait. 359. Est Kong-
Sacerdoce chrétien comparé au sacer- kong. Expliqué. 3G0. Iniluence qu'il a
doce païen, par scint Chrysostôme. exercée sur la création, d'après M. Gui-
XVIII. 141. >aud. XIX. 146.
Samfices. Dans le paganisme. XIX. 170. Saturne. Mal à propos confondu avec
Leur insuflisance reconnue, ib. Zerwan. XIII. 15. Chez les Grecs. XV.
Sacy (M. de). Notice sur le livre d'Enoch. 50.
Fragmens. XVII. 1(54. 172. Savonarole. Réforme des arts et des
Sade (M. de). Extrait de sa Tydologie. mœurs. XV. 189. 303. Sa théorie du
XIII.157. XV.25I. beau dans la nature et dans l'art» 304.
Saint. Comment en parlent les livres Son portrait. 318. Contre les scholas-
chinois. XIV. 221. 232. 235. Devait tiques. 198.303.
venir après 72 générations. XVI. 129. Saulnier de Beaurcgard. Ses œuv.XVIII.
Devait réparer la nature humaine. 474.
XVIil. 283. 287. Ses ditTérens noms : Saussol. Ses œuv. XIII. 75.
homme divin. XIX. 26. Homme ciel. Scandinaves. Leur tradition diluvienne.
27. Homme un i^/ze. 28. Cet homme. XIII. 159.
29. Beau, bon, doux. //». Devait pa- Sceau. Epoque do son usage dans les
raître en Occident. 30. Très-parfait. actes.XV.38.0ù ilcommcuccàtomber
31. Séparé. 32. Attendu des anciens en désuétude. 47.
Chinois. 33. Devait naître d'une vierge. Sceau de S. Bernard. Voir Bernard.
38. Schelling. Sa méthode philosophique.
Saint-Chcron. Trad. d'Innocent III de XIV. 250.
Hurter. XVII. 240. Scliéol. Doit-il signifier Enfer ou Tom-
Saiut-Simoniens (les). Leur situation en beau. Xllf. 170.
Egypte. XIII. 233. Schlégel (Frédéric). Sur les avantages de
Sala (card.) Ses œuv. XIX, 477. l'étude de l'Inde par rapport à la Bible.
Salomon, Connu en Chine. XIV. 220. XIII. 175.
Salon. Revue des tableaux religieux du Schoei. Sur Thisloire de l'alphabet grec
salon de 1838. XVII. 53. De 1839.392. et latin. XIV. 375. 370.
Salut (des moyens de). Chez les Juifs. Scholastique. Quel est son but. IV. 73.
XVII. 241. Chez les Chinois. XIX. 35. Abus qu'on en fait au 13" siècle.
Salverte (Eus.) Ses œuv. XIX. 481. 134. Doit être connue. XIII. 297.302.
Salvolini, Ses œuv.XVII.80. Son opinion Réfutation de quelques reproches mal
sur l'origine égyptienne des lettres fondés. XIX. 357.
hébraïques. XVI. 234. Sur un monu- Sciences et arts au moyen-ûge. Tableau
ment égyptien. XIII. 152. figuré par une abbesse. XIX. 54.
Sanchoniathon. Dissertation sur l'au- Scina. Ses œuv. XV. 477.
thcnticité des fragmens de l'histoire Sculpture antique et du moyen-âge. Son
phénicienne de cet auteur, par M. Se- caractère religieux. XIII. 146.
guier. XVIII. 405. XIX. 85.263. Voir Scythes. D'après Aristote. XV. 118.
Philon etWagenfeld. Sébastian! (M.) Ses œuv. XIV. 465.
Sannazar. Vie de ce poète. XVIII. 56. Secchi (le père). Ses travaux. XI\ , 405.
Traduction de son poème de l'enfan- Sectes religieuses aux Etats-Unis. XIII.
lement de la Vierge. 58. 257.
Sanscrit. Sentimens divers des savans sur Séguier. Sur une édition et traduction
l'antiquité de cette langue et sur sa de la préparation évangélique d'Eu-
perfection. XVIII. 431 . IV. 2G4. Que!- sèbe. XVI. 31 1. Dissertation sur l'ait-
'ïo-ilï. XIX. Table gène. aie. 18Ô9, 3ï
5î8 TADf.a GÉNÊRALS I)ES UATii;r.rs
thenlieJU dc« fragmens de Sanchonia- Sibvlle (la). Alléguée par i. Paul. XIV.
ihon conservés par Lus'ibc. XIX. 85. 66. Pourquoi rejelée. 67. D"où vcunit
263. leur science. 68. Disscrtalioii iur un
Sem. Recherches sur l'anliquito de sa de leurs oracles. if'.
race. XIII. 55. Travaux ellmographi- Sieyes. Ses œuv. XIII. "J*
ques et généalogiques à ce sujet. 56. Signatures. I^jioque de leur origine dans
Recherches sur la parenté de celle les actes. XV. 48. Royales, comment
race avec les Egyptiens et les Elhio- désignées. 49.
piens. 58. Son nom et le pays qu'il Silvio-Pellico. La croix. Ode italienne et
a peuplé. XV. 45. Ses cinq fils et leur française. XIII. 62. Sa profession de
pars. 456. Est Heou-tsy des Chinois. foi. XIV. 78. Poésies inédites ; détail»
XVI. 12A. sur sa vie. XVII. 184.
Semaine. Usitée en Chine. XIV. 235. Sionnel (l'abbé). Dissertation snr la chro-
Semiramis. De qui elle est conlempo- nologie du texte hébreu. XIV. 7. Sur
raine. XIX. 268. l'époque de l'entrée des juifs en Chine.
Séminaires 'petits). Sentimens des évc";- 213. Edition d'un mystère en langue
ques touchant la direction spirituelle bretonne. 384. Analyse d'un ouTrage
et scientifique de ces maisons. XIII. iuéd;t du P. Prémare. XV. 7. 325.
76.232.45/i.Lcur situation en France. Projet d'édition de Clément d'Alexan-
XiV. 151. Leurs progrès scientifiques drie. XiX. 201.
à Forcalquier. 311. A Auch. 312. A Slave, (idiome). Voir Evangile.
Fréjus. 391. Au Mans. 464. A Tours. Socinianisme (le). Exposé et réfuté.
XVIII. 153. Ln plan d'études hislori- XVI. 395.
ques.. XVII. 380. XIX. 275. Soirée (une', de fimille, par madame la
Sémitique langue). Ses alphabets. XIV. princesse de Craon. XVI. 219.
270. Recherches historiques sur ses Soirées de Monthléry , ou entretiens sur
divisions. 273. les origines bibliques , examinées.
Septante. Leur version comparée à celle XIV. 1.'?.
des hébreux. XIV. 7. Solea (la). Dans les églises. XIX. 432.
Serment de la reine d'Angleterre. XVI. Soleil. Adoré chez les hébreux. Voir Sa-
227. béisme.
Sérouxd'Agincouit.Auleurdu bel ouvra- Solesmes (abbaye de). Description des
fem\.\\.ulé: /-isioiredel'art numoycn- sculptures. Voir Allou. Rétablie.
é-^e depuis la décadence. Est le véri- XVI. 445.
table Winkelman de cette époque si Sorbonne. Programme de ses cours. XV.
mémorable, qui part du 4* siècle, et 396.
va jusqu au 14' siicle. L'ouvrage ren- Souchet (l'abbé). Statistique des monu-
fcrmeplus de 300 planches compre- mens religieux. XVII. 160.
nant 6 voi. in-f" avec un texte expli- Souscription des actes. Leur origine.XV.
calif et historique ,divisé en architec- 47. Avec du sang. XI. 39
ture, peinture et sculpture. Souveut Souza. Ses œuv. XIII. 75.
cité dans le vol. XI des Annales et Spectacles (sur les). Extrait de saint
surtout pages 43. 44- 45. 46. 47.49.50. Jean Chrysostôme. XVIII. 129.
51. 52. 56. Et à la note de la page 35. Spire. Voir Catholique.
El dans les articles Achery. Sse-ma-tsien. Ses œuv. XVi. Hfi.
Serpent. Selon les rabbins.XVI.il. Dans Sse-chou. XV. 221.
la mythologie. XVIII. 143. Stagni. Ses œuv. XIII. 460.
Sethesî Tchang-y. XVI. 118. 128. 137. Siegmamu. Ses œur. XIV.463.
Est le kaioniorts des Persans. 132. Strauss. Examen crilii]ue de sa vie de
Severianus de Gabala. Méprise de M. Jésus. XVIII. 85.
Letronne. XVII. 285. Slromates de Clémentd' Alexandrie. Tra-
Séville (cathédrale de). Sa description. duifs en français. XIX. 245. Projet
XVII. 215. Orgue. 219. Tombeaux. d'édition par M. Sionnel. XIX. Cité»
220. Crèdonces, 221. manuscrits, ib, sur les sibylles. XIV. 6C.
Shea. Ses reuvr. XIII. 460. Suarei. Sur "l'être de Dieu. XVIII. in.
Siainoi». Leur tradition diluvienne. XIII. Suffixe» (pronoms). C« que c'est et c«
l99, qu'ils prouvent, XIII. â1).
,
XV. 161.
_ . ,
Tableausynchronique
.
,
des r „,.„
Egyptiens
'
Thèse médicale suivie de propositions
,
.^i^^liques. XIII. 67.
des Assyriens et des Babyloniens, et
^^.^^ s,i,!^iifique devant la faculté des
le commencement de leurs uistoirc-. ,, r,„.-. , t.,,,. .^;„» ri.,^.v-,o „»
VIII /•« i^ j .• . lettres a 1 ans.
,
Sur saint Itioraas et
XIII. 60 De la pop|^ation des sectes
I I
.!„_ ^93^
aux Etnts-Lnis. XIII. 254- Des con-
^ Augustin). Sa partialité et
naissances humaines d après 1 ency-
^^^ luV^raiions histoiiques. XIII. 90.
clopédie. X II. 269. Des pnnopales
^^^^j^^^ i^bj^t^i^e de Grégoire-le-
époques historiques calculées depuis ,, „, ,„_ .„,,.,, „„,„;„. vtv ,
SMiLDiD^mis (siaiEitawrjS^
XII» SERIS.
AVIS.
Le titre de ce volume sera donné à la fin avec la tabU de tout les articles ^ sans
préjudice de la table des matières ,
qui sera placée à la fin du volume.
Comme les Annales sont lues par beaucoup de personnes , et sont un livre d'u-
est beaucoup plus fort, comme on peut le voir dans ce n" c'est une augmentation
;
RECUEIL PÉRIODIQUE,
I)BSTl^B A FAIRE CONNAÎTrE TOUT CE QUE LES SCIENCES H17SIAINBS SENEBRVBNI
DE PREUVES ET DE DÉCOUVERTES ES FATEOR DU CHRISTIASISMB',
sous LA DIRECTION
DE M. A. BONNETTT,
Membre «le la Société Asiatique de Pari».
«»aa<^3ç®!S®^
DIXIEME ANNÉE.
TOME I. NjDv^v/-^"'
PARIS,
18/iO.
—
TABLE
DES ARTICLES CONTENUS DANS LE PREMIER VOLUME.
[Voir à U.fin du volume li table detmitirrei.)
No 1". — JAitviBa.
A nos nonveanx abonnés. ^
Examen critique de la vie de Jésus, du doctenr Strauss, ministre
protestant, par M. BoRNETTY. 3
Dissertation sur les Amazones, on comparaison de ce que nous ap-
prennent les livres et les monumens chinois et indiens, avec les
documens que nous ont laissés les Grecs, par M. le chevalier de
Pakavey. »8
Lithographie. —
Amazone des livres conservés en Chine. Ama- —
zone avant conquis l'Inde figurée à Eléphanla. Amazone atta-—
quant Thésée. —
Autre Amazone grecque. 32
I
Doctrines hindoues, examinées, discutées et mises en rapport avec les
traditions bibliques (5« art.), par M. l'abbé H. de V. 35
Examen critique de l'histoire des huguenots, du docteur Browning,
par M. GcLLEAiKTKAU. 46
Détails sur la persécution de l'Eglise catholique en Russie, et sur
la trahison des évêques russes, contre lesquels est dirigée l'allocu-
tion du souverain Pontife, du 22 septembre iSSg. 64
Pièces justificatives. 74
Nouvelles et Mélawges.— Allocution du S. Père Grégoire XVI,
sur l'état de l'Eglise en Bussie. 78
N» 2. — FÉVHIKB.
Sur les Progrès des études philologiques et archéologiques, dans
leurs rapports avec la Bible, par M. F. de Rougemobt. 85
Poctrines hindoues examinées, discutées et mises en rapport avec
les traditions bibliques {6" et dernier article ), histoire du Bou-
dhisme, par M. Tabbé H. de V. qi
Essai sur la cosmogonie égyptienne ou explication de ce que nous
,
tours de l'Irlande, p,
2l3,fig. j5,
371. 1. 12, au lieu delà dernière.
lettre \2 I. un
:^8i.i. 10, KJn I. Nin
A NOS NOUVEAUX ABONNÉS.
La I" SÉRIE , comprenant le» 12 premiers volumes, dont les six premiers ont
élé réimprimés, et qui sont lermiués par Bue lable générale des la volumes, au
lieu de 120 francs, 72 fr.
La II SÉRIE, composée de 7Toluœes (du tome 13 au tome 19), qui sont aussi
terminés par une table générale des 7 volumes au lieu 70 fr.56 fr. ,
Les volumes de la première série seront donc vendus séparément 6. fr. le vol.
dijnfrotjeïie ç^x'dmn(.
Observations préliminaires. —
Rétractation de Strtiuss sur l'ETangile de
saint Jean. —
Il ne veut pas que son livre soit lu des laïques. Résumé —
de son système. — Il change la possibilité en — Différences de
réalité.
Force de ses raisons contre les Protestans. —Plan des objections. —Plan
des réponses à lui faire.
Fie de Jésus ,
quoiqu'il prétende y prouver que cette vie n'a pa j
été réelle. Depuis cette époque, le livre lourd et diffus du théo-
logien réformé a été traduit en français par les soins d'un mé-
decin académicien, M. Littré; en sorte que c'est sur l'ouvrage
même que nous avons pu continuer notre examen, et main-
tenant ce sera d'après l'auteur que nous parlerons de son
de ses nombreuses erreurs.
livre et
Avant d'entrer dans cet examen, il est diverses remar-
ques que nous avons faites, et qui doivent être connues d«
nos lecteurs.
' Voir cet art. dans le IS* lOi, t. xvui, p. 85 des AnnaUi,
10 EXAMKV CRtTlQUB DE LA VFE DB JÉSUS ,
»avoir été négligé mais peu à peu, le côté favorable a repris ses
; ,
Ainsi les voilà bien avertis, ces laïques qui veillent lire des
choses qu'ils ne comprennent pas. Ainsi M. Strauss croit que ce
livre ne convient pas aux laïques; il peut leur être nuisible,^
Or quelle précaution a-t-il prise contre ce funeste effet de sa pu-
blication ? aucune , si ce n'est de la faire annoncer empliati-
quement par toutes les bouches de la publicité. Singulier aveul!
les laïques ne doivent pas lire le livre, et les théologiens doivent
avoir recours à leur science. Voilà la pensée de l'auteur sur
son œiivre. Et cependant il la publie dans la langue familière
à tous; il en fait trois éditions; est-ce là le respect qu'il doit
à la vérité?...
Introduction.
DV D. STRAUSS. 17
du volume toutes ces raisons deviennent aÛlrmatives, et se ré-
solvent par l'assurance que la vie de Jésus est vui composé de
mythes réunis en différens tems, et qui lui ont été appliqués à
peu près comme on a rapporté à Hercule toutes les hautes ac-
tions dont l'antiquité a eu connaissance.
Pour le moment, et dans l'arlicle suivant, nous ne nous oc-
cupons que des raisons exirinsèques conlre l'aulheaticité des
Or pour procéder à
,
cet examen avec dont
celte impartialité
nous faisons profession , voici ce que nous nous proposons de
faire.
1° D'abord nous citerons le texte même des objections de
Strauss. Nous désirons donner cet échantillon de ce fameux ou-
vrage pour faire voir quelle est la manière et quelle est la force
des raisons d'après lesquelles le docteur réformé conclut auda-
cieusement que l'évangile n'est pas authentique.
a° Pourprouvercette authenticité, nous avons recueilli toutes
les preuves de l'authenticité des évangiles qui se trouvent dans
les écrivains des trois premiers siècles, soit chrétiens, soit juifs,
soit païens. Nous donnerons en particulier les différens textes
des évangiles cités par ces écrivains, avec les variantes qui s'y trou-
vent. C'est ainsi que nous ramènerons la discussion, des termes
vagues où l'ont jetée les idéologues allemands , sur le terrain
historique, qui est le seul où l'on puisse marcher avec quelque
consistance. Nous avons pensé que ces documens seraient reçus
avec gratitude de nos abonnés, qui y trouveront réunis des textes
qu'ils ne pourraient avoir à leur disposition qu'avec beaucoup
de peines et de frais dans une vaste bibliothèque.
A. BOHNETTY.
ar/ tn<,
18 DISSERTATION SUR LES AMAZO>'ES.
(f :c|7(kafipit bc U SéU-
Nouveaux détails sur les, Centaures. — Pays des Amazones d'après les
livres chinois ;
— probablement les bords de la mer Caspienne. — Lcure
noms chinois expliqués par les récits des Grecs.— Leur glaive à deux
tranchans. — Les Amazones dans 1 — Explication des symboles
Inde.
que leur attribuent les Indiens. — De leurs boucliers. — De leur origine
Tartarcè
Grande-Bretagne el d'Irlande.
16 août 1839.
MONSIEFB lE PbÉSIDENT,
Etant bien aise de conserver la priorité de mes idées , j'ai eu
l'honneur de vous adresser un aperçu sur les anciens Centau-
res *, peuples de la race Slave ou Sarmate, mentionnés déjà,
dans le Chan-liay-king, \i\re chinois de géographie mythologique
qu'on fait remonter à pins de 2,000 ans avant notre ère et q^fi ,
Voir dans les Annales, t. xix, p. pi, la Dissertation sur les Ting-Ung
'
Voir ceux qui sont figures aussi sous la forme symbolique des Cen-
*
taures avec leur barbe courte épaisse et rousse et leur leint sale et
, , ,
de Russie, nous écrivait récemment que dans les pays slaves, les mots
Pan et Ban signifient seigneur et M. le comte de Sorgo de Raguse nous
;
volontés héroiques.
or leur glaive, sur les vases grecs, et dans les monumens In-
diens ', a précisément la forme de notre sabre-poignard actuel :
est fort mal dessiné ainsi que ses mains mais le texte, con- ;
C'est avec une beauté presque divine, en effet, que les plus
habiles sculpteurs grecs les figuraient dans les offrandes quils
faisaient de leurs statues au temple célèbre d'Ephese; et dans
le calque joint du vase du Vatican, on voit la compagne
ici ,
Dans les deux textes chinois , il est dit que ces Nia-mou ou
JSiu-wou-yo, ont des tilles murées; et l'on doit se rappeler que
les principales villes de V Asie-Mineure se disaient fondées par
ces femmes héroïques , retracées en effet , sur les monnaies ou
médailles de ces villes antiques; tandis qu'à l'ouest du Rha ou
du Volga, qui fut aussi leur pays, les Géographes arabes, cités
par M. de Hammer % mettent plus de 5oo villes ruinées.
Les noms que les anciens nous ont transmis pour les armes
des Amazones, ilous amènent donc à ces belles races blondes
et aux cheveux bouclés des Alains^Ossetes oxxAses, du Caucase^
vert, été nommées pierres des Amazones ; et c'est parce qu'on a trouvé de
ces pierres vertes sur les bords du floutedes Amazonet. en Amérique, que
celieuve a revu le nom de ces femmes guerrières et armées de haches de
pierres venes. Mais bientôt aussi
elles ont eu des haches de l'acier le plus
dur, puisque Strabon, citant (liv. xu) Homère sur les llalyzones du pays
à^j4lybéon des Chalybes, habiles dans la métallurgie, parle de Démétrius
de Scepsis ; lisant ici le nom des Amazones au lieu de celui des Halyzones ;
nous avons dit précédemment que épées - poignards Mo-ye (ont
les ,
en est de même
pour les noms géographiques, rjuo cette race
civilisatrice et conquérante transportait partout avec elle.
Les Amazones nous dit-on, hahifaient sur le Don ou Tanais,
fleuve aussi nommé ^ mazonius ;
])arce qu'elles se baignaient
dans ses eaux; or, partout où des Amazones se sont établies,
elles le nom de Thermodon '; et les
ont donné à leur ileuve
noms de Jourdain , de Dan-ube tiennent à
antiques à'Eridan , ,
gols, avaient lieu sur les confins du vaste désert Y^X^ Cha VM
mo désert qui
, traverse toute l'Asie-Orientale; or, il est re-
marquable que le nom mo qui se lit ici, soit celui qu'emploie
l'Encyclopédie japonaise, pour le nom de Vamazone tartare ,
dore de Sicile.
(A). Amazone avec une seule mamelle ayant une riche tunique et un ,
tue aussi de fourrures , avec des bottines et des anaxyrides , elle se voit
// A'(a YÊi mou j^\ koue , royaume des Niu - mou , ou des
Yeou tÛ) tching^lkouCf
Amazones connues en Chine,
-^Y^
ypi
ri -^/JSi .^ —
I I
elles ont
des villes murées et fortifiées. -^çT -S «com, par pudfiurjciS. kieou. elles ont des
habitsdepeaux.^WP<^<l/<i» leurs cheveux : -;v^ y^g jijf mao , el
yang, elles nourissent CÏ^nieou —t-, yang, des bœufs ou des brebis., Ste
l'on remarquera dans le nom de Ta-tan , deux fois la clef des peaux ou
,,,,
Aes cuirs, dont les Amazones sont vêtues en effet. Voir clef ^J >g, des
(B). Amazone de la race des Alains ou des Slaves (n'i), ayant conquis
les Indes, et la race des Dieux race dominatrice.
formant dans ce pays, ,
t. II ,
pi. X, et nous donnant la forme du glaive à deux tranchans, glaive
droit attribué également en Chine et en Grèce aux Amazoœs , aussi
bien qu'ici dans l'Inde ,
pays riche en acier.
(C). Offre la figure d'une Amazone nommée DetnomacArf, combattant
contre le chef de la Grèce , l'illustre Thésée.
Elle est calquée, d'après un vasepeint de la collection de M. Durand,
vase admirable venu du Vatican à Paris et Cguré t. i, p. 35t dans les, ,
collection des vases en bronze de l'emp. Kang-hi, dont l'atlas existe à Paris.
Sa coiffure (n°10) est en peau, et cettepeau est mouchetée aussi, dans le
dessin de la case D, qui représente une autre Amazone des vases grecs
c'est-à-dire, elle est coiffée ; comme l'Amazone
mais des livres chinois
habiles dans les arts du
rendu avec une admirable
dessin, les Grecs ont
élégance leurs cheveux fins et bouclés leur figure admirablement belle ,
,
leur taille svelte et noble telle que celle des femmes Kurdes de l'Assyrie
,
DOCTRINES HINDOUES. 33
\\\VV\\VV\\V\\Vl\VVVVi.>\\\\ VVVVVV\*V\*.VV\'WVV».VV*V\\\AA\'V\V\\V\\VVV\\V\%W.'V\\V\\Vfcr\\\\X\VVV\W
^xMms (primitives.
DOCTRINES HINDOUES
EXAMINÉES, DISCUTÉES ET MISES Eî« RAPPORT AVEC LES TRADITIONS
B4DLIQUES.
'.
(!Iin(jniéîne !^xflcCe
ZU DOCTRINES BINBOUES
des cultes successifs, ou bien de relations purement spéculatives
entre les symboles principaux d'un système unique quoique
divers'.» —
A la page suivante, M. Guigniaut observe encore
que «ce langage de première, seconde, troisième incarnation,
manque également d'exactitude; il n'y a ici de vraiment histo-
rique que les caractères des divinités et des cultes de Siva
Vichnou, etc., entre lesquels la nature des choses, ainsi qu'une
foule d'indices et de probabilités de divers genres , paraissent mar-
quer une succession. » — Et après avoir exposé la théorie de M.
Mùller sur les Awatars et la Trlmourti, il fait encore cet aveu...
« La religion de l'Inde a subi, dans le long cours de son déve-
loppement, tant de modifications, tant de variations, qu'elle
est susceptible des interprétations les plus diverses, et que les
systèmes les plus opposés paraissent souvent y trouver leur
point de réunion *. » —
Puis enfin après ses conjectures sur
Bouddha, à. la fin de ses notes sur la religion hindoue , il dit :
degré de civilisation; —
enfin, si le Sivaisme, dans son caractère
antique, ne serait pas, ou la première forme populaire du Brah-
maïsme considéré comme doctrine sacerdotale , ou même l'an-
cienne religion des indigènes de l'Hindoustan, originairement
identique avec le Brahmaïsme, et réformé par celui-ci, comme
semble le penser M. Heeren, et comme le professe M. Creu-
zer \ 5 Toutefois, en attendant que ces problèmes, et bien
d'autres, soient résolus, les orientalistes se divisent entre les
opinions les plus opposées, comme nous allons le voir.
cet auteur ait subdivisé les sectes et multiplié les hypothèses à '
l'infini.
".
-ITieiïe est liinc&rtii<ude>de rhi^oii-e j'fl\igie^sc 4^ Uïm!^ .'t.qiïc
jlesjT.ùat.K. Ritter. sotiticnt qu'il a.'ve5Îstéjii;ei çuUe. p^jj%ilif de
-DcmlHkiL^ âhiixnH ,di\ .Baiiddln^ieis prupreïîkejit dit;; ce .auj-tc aja-
^ "^
Tndiscfie Jj^bUollieJi ,1 p.^i&,
. .
^2 BOCTRIKES UINIVOUtS
Barhifaity ; et, par le contrasic le plus frappant , Sha offre to-^is
les traits les plus sombres > : il se plaît dans les demeures des
iïioits; il s'abreuve de larme's et de sang, exerc6 les plus atroces
bles une hache une faux etc. sont dans ses mains nombreuses.
, , ,
' «Il L'Sl aii^jtlé /e rot c/es soyjejis, race long Ums adorée , mais depuis
nj.iudile tl relcguce aux cufcrs.»
,
Vtchnouhme.
'' VII. Les traditions sur le Brahmaisme ne sont pas moins coii-
une partie du monde mais ses deux frères Sixa et Vie/mou dé-
;
Ciflètafnre (Ecnfm^cmm
EXAMEN CRITIQUE
DE L'QISTOIRE des HUGUENOTS, DU D. RROAVNING
violer.
Ainsi, dans notre recrudescence de constitutionnalisme, on
professe , en paroles du moins, le plus grand respect pour les
majorités, et il n'est pas, dans l'exécution, de chose moins res-
Or en thèse générale
, et dans le cas ordinaire , la première
qualité de l'historien c'est l'impartialité. Il n'écrit pas pour lui,
mais pour ses contemporains et pour l'avenir c'est à l'avenir, ;
.
modestes qu'elles se faisaieivt d'tbord, le^s sejçj^s .ileyienujij^t
ip^ueipe^d-'oriirq.-. ., -, .
,;; > , ..;;. i^. ;fn^io'ùl; ï.r> nr.-i 'riiill
tf^ Mais il
• n'entre, nji da«s no3 yLéeq,.jpi dansaoJtr,ç.j^l^n,, i)|Cxa-
qu'ils réclamaient dans tous leurs écrits et dans tous leurs- dis-
iinjjfrtliâ!
-^ -^uîiiO^O- .'
H^ote de l'Iàsi.ri
* L'hisi'jiiC ùcsisnc ic président Cil vière : Pierre Robert. licuiej)ant
du Viguier;'Pinre Siiaui^Il 'f^Tkpiuinfj^KoUi^tiaEgùes-, FraH(:.Qis Payée.
,
«son corps, jeté par les fenêtres, resta dans la rue exposé aux
• outrages de la populace.
» Les captures durèrent jusqu'au soir; une proclamalion or-
» donna aux catholiques de fermer les portes de leurs maisons,
'
En conduisant à la mort le chanoine Mazoyer , on lui disait : • voof;
« n'cticz i^xas Lirn place, nous allons vousnjener à la niaisoa épiscopale oil
» vous serez mieux à votre aise. »
f
Si l'on aime à s'appesantir sur d'affreux détails , il faut lire dans Me'-I
nard ,
histoire uV Nhites , les pages 16 el suivantes du tome v. jf
DC L'UISTOIIIE DES HL'GCENOTS. 55
fc compagnons d'infortune de , les exhorter à la pei-sévérancc , et
))dc leur montrer lo réconapense qui les attendait.
«Guy Rocliette ,
premier consul
, implore , percé de coups
» pour son frère et non pour lui
de ses bourreaux. Vains la pitié
• maison par les toits qu'elle enfonce, en criant tue, tue les :
ydès qu'il est dans la rue, on lui ôte les bagues qu'il avait
«aux doigts; on lui arrache sa croix pectorale; on achève de le
• Mcnard , histoire des ikéqiies de Pihnes, tome I'', aux additions p3-gc
15^2, sous Charles IX, délibéra des ri glemens qui jetaient les
> « Henri IV traita avec eux comme im roi qui leur devait la con-
» renne; il les connaissait et ne se déguisait pas leur hutnenr inquiète ;
« M. Barganon,
Les bergers des nîOnlag;ntsdes Cévennes, dit
«Sacrés enlevés. »
rôle '.
"e» situé dans une des plus rudes contrées des OéVenuès , où il
"
savait placé le siège de son apostolat. "_ '
» dais ,
gardiens des prisonniers , eurent le même sort.
• La même lendemain dans
troupe se rendit le la paroisse
• de Frugères, voisine du Pont-de-Monlvert, dont le curé fut
j,j^
Baragnoa, HiHoire^e.îilmm^ — I^a jiKane fille qui souffrait une oHirt
si„ cruelle appartenait ji M. Chiétien, notaire d'Aubais ; le pi.'re s'ciait
DETAILS
SUR LA PERSÉCUTION DE L'ÉGLISli CATKOLlyiK EiN RUSSIE,
Et «ur la trahison des évêques russes , contre lesquels est dirigée rallocution
du Souverain-Pontife du 22 novembre 1839.
• Nous empruntons ces détails et les pii-ces rjui v ont rapport nu Jour-
nal Ins'or'njue et littéraire de Licgc , ijui dtifeud a>cc un parc mérite lei.
embarras et dans quelles dépenses cet édit jetait les jeunes as-
pirans à la vie religieuse. Il suffît d'ajouter que, depuis i8a()
jusqu'aujourd'hui, à peine une seule permission de ce genre a
été accordée par le gouvernement.
I C'est par cette manœuvre qu'on préparait le motif dont on
sentait le besoin, pour ordonner la suppression des ordres reli-
gieux, c'est-à-dire, le nombre insuffisant des religieux pour occu/ier
les en efl'et le considérant de l'édit qui a consommé
couvens. C^esl
cette ruine. Conduite tout-à-fait digne d'un gouvernement schis-
matique On met pendant quelques années les couvens dans
!
\
-
6^ ;> ;
ÇtE WNl'JEjtâÉCUTrON
qui ordonnait à l'évèqiie.de Pôdlaeliic » Mgr. '(iutkowsfci. d*»
rai GoJowin, sur les mariages entre les Grecs et les Latins;
Cette nouveauté a frappé l'esprit des Polonais; mais dans les
pro.vinçes russes il y a déjà long-lems qu'un édit impérial a
,
cl sont les plus sûrs di- leur avancement. Les jeune-; gens qui
prennent le parti des armes sont exclusivement fivré» 'i ;^ ^-j
70 I>E LA PERSÉCLTION
nés gens nés de parens grecs-unis. Plusieurs monastères satii
ont présenté à l'évêque Simaszko un écrit ', signé par eux tous,
dans lequel ils déclarent qu'ils ne peuvent en conscience se
servir de semblables missels. Cette remontrance inopportune
a irrité le prélat, qui est parvenu, à force de men ices, a en ga-
gner beaucoup d'entre eux. Quant aux autres, il les a condam-
nés aune année de pénitence, les a tons renfermés dans urt
couvent très-pauvre, et les a soumis à un nouvel examen
avant leur réintégration dans la charge pa'-foi aie. Pour matière
de cet examen on leur a proposé certain livre do théologie in-
troduit par l'autorité dans les écoles des Grecs-unis. L'année
étant expirée, un de ces prêtres, nommé Plawski , homme
distingué par son instruction et sa piété, et curé de Lubczew
dans le diocèse de Novogrodek, au lieu de subir cet examen »
» Voir ci-après, pièixs JusfificativeSf n" 1
I)E L'EGLiSK r,ATHOLl<)UE EN RUSSIE. îl
h^filta toutes les erreurs contenues datis ce livfc, et en flf utie
critique très-piquante. A peine
envoyé à
.««on travail eut-ll été
et on lui annonce que ses vœvix ont été exaucés, qu'il esl ad-
mis avec bienveillance à professer la religion de l'état. Et aus-
Rilôf, sans attendre son consentement, on dissout l'assemblée
72 DE LA 1»ERSÉCL'TI0N
trente ans, lorsque toul-à-coup une commission s'empare â
main armée de l'église, et ayant convoqué le peuple , lui a»-
nonce qu'il doit embrasser la religion dominante, lui fait subir
le joug malgré lui, et fait expirer sous les coups de fouet les
«qui n'est pas fondé sur une persuasion intime, est plus nui-
>sible qu'utile à l'empire ; que le peuple, forcé d'embrasser une
«religion qu'il déteste au fond de son cœur, finira par n'en avoir
«aucune; que les doutes et l'indifTérence eu matière de priu-
• çipes religieux , détruisent en même tems les fondemcns des
«vertus civiles; que tous les devoirs vacillent nécessairement,
1 lorsqu'on afTaiblit la religion. »
74 HE LA PEÎîSKCrTlON
adopta la reforme des rits grcc«, lolorine que réf^li5e scli'i>mstî(jnp px^* ,
cifêc par l'pspril turbulent île .Marc ùvêipie a'Ephèse ne aouIuI pas ro-
. ,
1594 et que cette union enf été conlirmce l'année suivante par le Pape
,
Clément VIIl, le même synode uous prescrivit, comme une règle inxio-:
Uble pour tous les siècles futurs la profession de foi de même que la ré-
,
ont été approuves, tlufant un si long espace de lenis^ par luuL d'évêqucs
grecs-unis.
5° Comme le missel à l'usage du clergé grec-uni , imprimé à Moscou
eu i83i de nos missels
, diffère daus l'ar^jle essentiel de la procession
,
6" Le peu[)le erec uni est accoutumé depuis environ deux siècles, aux
génuflexion^ , ^tix expositions du Saint-Sacrement les jours de fêle e
iei dimaûchei!, au.K messes privées et chautécs , aux litanies, aux procès
DE l'Église catuoliqle en kussie. 75
»inns ani profondes adoraijoiis «.le la sainte Eucbarislie. Tonli-s ce»
et
choses fonl nécessairement dans noire rit, et ellesncpcuTcnt êlrcabolies
sans ofFenser le peuple, qui paraît en vouloir séiieuseincut a<i clergé.
7* Sous le règue de notre Ir^s-clémeut Empereur et au iuIUlu de tant
dt raillions desujets, le clergé grcc-imi, «^ni Ini doit pîus d'un bienfait,
jouit aussi de sa protection patcrnelL-. Etoommcsa suprême volonté laisse
à teut le monde la pleine liberté de professer sa propre religion, il a voulu
« n particulier que celte liberté dimeuiàt intacte au clergé grec-uni. C'est
pniirqnoi nous ne sommes pas moins tenus que les autres commuuions
de conserver la très-ancienne pratique tic no? dévotions , de peur que
nous ne paraissions faire peu du cas de la souveraine bonté de noire très-
clénieut Empereur.
Entîn po'ir que l'Eglise grecque-unie soit distinguée de l'églisC schîs-
,
N» S.
/<) DE LA PERSEGWTIOX
lilomciit attachés à la foi de leuis ancéircs
, et défeixlie leur caiisf; d!one
manière légale; Jeurdémarche a été considérée comme nne iléscrlion do
la religion domiaaule , libreoieut acceplùc par eux et oocimi? tels ils ont
,
persévéré dans la foi, si' sont vus dopoi.'ilUr fie leurs cjjlises et de leurs
prêtres, et, ils éjirouvent la plus grande difficulté pour se prcJciinr l'ius^
tructiou clirélienue el les a-ilrcs secours spirituels.
Il résulte de tout cela qu'on coMimeu"e à croire généralement parmi
K" 3.
corclc parce qno, prives de noire église, nous nous Tovions forcés de
,
professer une religion que nous n'avons point voulu embrasser; mais
nous ne reçûmes aucune réponse. Seulement l'évêque Bulhak nous pré-
vint , que bienlôt arriverait une commission avec le prêtre qui non»
était destiné. —
Et en effet, la commission s'est présentée le 2 décembre,
et ayant convoqué le])eaple, elle Ta invité à embrasser In religion grec-
qne. Mais nous nons sommes tous écries dune voix , que nous voulions
mourir dans noire foi, que jamais nous n^ avions voulu ni ne voulions d'au-
tre religion. Alors la commission , laissant les paroles, en vint aux faits;
c'est-à-dire, qu'on se mit à nous arracher les clicveux, à nous frapper
les dents j-isqu'à effusion de sang à nous donner des coups à la tètL' , à
,
mettre les uns en prison, et à Ir.insporler les antres dans la ville de Le-
pcl, —
Enfin , la commission voyant que ce moven ne lui réussissait point
non plus, défendit à tous les prêtres grecs-uuis denfendre nos confes-
sions, ou de nous administrer quelque autre secours spirilnel. Mais —
nous avons dit • Nous demeurerons sans prêtres, nous ferons nos prières
:
à la maison nous mourrons sans prêtres nous confessant les uns aux
, ,
d'abjnrer noire foi, non par des peines corporelles, mais par des moyens
plus atroces, c'est à-dire, en nous privant de tous les secours spirituels,
(.Q défendant à nos propres prêlresde baptiscrnos en fans, d'entendre no?
78 RE LA PERSÉCUTÎON
confessions el de bénir nos mariages. C'est de celle manière qu'ils nous
arrachent à nos paslear».
Dans une si cruelle perféciilion, i! ne nous resle de refuge que dans la
clémence de votre majesté impériale. —
Mon-trqiie, défendez ceux qui
souffrent pour la foi. Ont signé i9o paroissiens.
Labowicz , le lo juillet 1829.
N«5.
7(8 collège eecléêiasti(fae]callioli(fU0 tléfend à t»ut prêtre d'entendre en eowf^»-
sioH toute personne tjtii ne lui serait pas bien connue.
BDIT DB S. M. I., Al'TOCRATE DE TOfTE Li nPSSIB, ÉMANANT DU COLLÈGE ECOLK-
StASTJQUE CATHOLIQUE ROMAr?«.
Conformément au décret de Sa Majesié impériale, le collège susdit a
entendu une ordonnance du minisire des affaires intérieures , chevalier
Démétrius Nicolajewicz Biudow. En nous comniuuiqnaut celte pièce, le
minisire nous a appris que le saint synode permanent ayatil à résoudre .
Ifs évèques russes et toute celte il- nos Episcopos omnemque incly-
,
lustre nation qui , après avoir reçu tam nationem illam quse post sus-
l'unité catholique avec la foi chré- cepfam cum Christianà Fide Ca-
tienne, s'en était malheureusement thoiicam unilatera miserè ab eà
,
80 T)r, LA PERSÉCUTION
é^èqaes russes qui étaient soumis à cum memorià répétèrent concor-
la domination ci\i!e du pieux Sigis- diam quœ inter Orieutalcm et Oc-
mond III, roi de Pologne et grand cidentalemEcclesiamanleavigueral,
duc de Lilhuanie, se rappelant la quanique majores sui subAposlolicae
concorde qui avait existé autrefois Sedis regiminc impensè foverant ;
entre les Eglises d'Orient et d'Occi- non vi coacli aut artibus decepli
dent, concorde que leurs ancêtres non animi vel ingenii le^itile ducli,
avaient niainfrnue av,c soin sous le non teroporalis coramodi illecebris
gouvernement du iiaint-Siége, sans allecii, sed solà supernae Incis clari-
elre contraints par la >iolence ou late pertusi solà Acrilalis agnilione
,
trompe's par des artifices, sans se compiiisi , solà demum salutis suae
laisser entraîner par légèreté d'es- et commissarura sibi o\ium cupi-
prit ni séduire par des avantages dincinceusi, post habitara in com-
temporels , mais éclaires seulement muni con^eutu de tanto negotio de-
par la Uimièie d'en haut, et cédant libcraliooem per biuos Collegaâ ad
à la seule connaissance de la vérité, hanc lîeati Pétri Cathedram totius
excités enfin par le seul désii' (le leur Cleri ac Populi nomine legatos,
salut et de celui de leurs l'rcbis qui Schismaticorum erroribus penitiis
leur étaient confiées, apros a^oir ejuratis Romanae Ecclesi» rursus
,
des larmes j)lutôt (jue des paroles, uiidique amnritudines accessit Ja—
Nous l'avouons, nous ne pouvions crymis polius quam verbis comme-
nous résoudre d'abord a ajouter foi mora ulum. i'atemur quidem. Nos
a tout ce que les bruits publics ra- inili.> adduci nequaquam potuisse,
80 DE LA PERSÉCUTION
évéques russes qui étaient soumis à cum memorià répétèrent coacor-
la domination chile du pieux Sigis- diam quôe inter Orienlalcra et Oc-
mond III, roi de Pologne et grand cidentalemEcclesiaœanleavigueral,
duc de Lilhuanie, se rappelant la quaniquc majores sui subAposlolicœ
concorde qui avait existé autrefois Sedis regimine impeosè fo\erant ;
entre les Eglises d'Orient et d'Occi- non vi coacti aut artibus deceplî
dent, concorde que leurs ancêtres non animi vel ingenii le^it île ducli,
avaient maintenue av'c soin sous le non teroporalis coramodi iilccebris
gouveroeraeut du Saint-Siège, sans allecii, sed so!à supernïe lucis clari-
elre contraints par la \iolence ou laie pertusi,solà ^erilalis agnilione
trompés par des artifices, sans se compulsi, solà demum salutis suae
laisser entraîner par légèreté d'es- et commissarum o\iura cupi-
sibi
prit ni séduire par des avantages dîne inceusi, post habitara in com-
temporels , mais éclairés seulement muni con\ eutu de lanto negolio de-
par la lumière d'en haut, et cédant liberalionem per biuos Collegai ad
à la seule connaissance de la vérité, hanc Oeatî Pelri Cathedram totius
excités enfin par le seul désii' (le leur Cleri Populi noraine legatos,
ac
salut et (le celui de leurs brebis qui Schismalicorum erroribus penilùs
leur étaient confiées, apros a^oir ejuratls Romanae Ecclesi» rursus
,
assez déplorer pour les ilusses ceux ! nunquam salis lamentandam Ru-
qui leur avaient été donnés comme thcuae gentis caiamitatem! Quos
pères et pasteurs, ceux qui devaient uamcpie patres ac pastorcs proximis
être leurs maîtres et leurs guides tcmporibus acceperat, quosque id-
pour rester unis par des liens plus circù duces ac m.igistros experiri
étroits au corps de J.-(]., qui est debuisset, ut arctiori usque nexu
l'Eglise , ceux-là ont été peur le corpori Christi , quod est Ècciesia
,
malheur de la nation, les auteurs juncta scrvarelur ; eos miper in
d'une défection nouvelle. Vo là exlremam suara pernicieni sensit
,
des larmes plutôt (jue des paroles, uadique aiunritudines accessit J;>.-
Nous l'avouons, nous ne pouvions crymis polius quam \erbis corome-
nous résoudre d'abord à ajouter fui moia.idum. Fatemur quidem, Nos
a tout ce que les bruits publics ra- inili.i adduci nequaquam potuisse,
contaient sur ce triste événement; ut tidem iis omnibus adhiberemus
nous songions à la grande dislance quœ hàc Irisli de le fuerant rumore
des lieux et à l'extrême difticulté perlala; insncctà prassertim summà
que nous éprouvions de commuiw- locorum dislatilia, et gra\i qua an-
quer avec les catholiques de ce pays, gimur dil'ficullalc cum Calhoiicis
C'est pour ce'a que nous avons flif- p'ssiui ibi degeutibus c.ommuni-
féré jusqu'ici d'élever la voix et de candi. At([ue id causas fuit, cur
nous plaindre proporlionément à la haclenùs distwierimus clamores
grandeur du mal. questusqueNostros pro mali magni-
tudiue allollerc.
Mais des nouvelles certaines étant At cerlis subinde nuntii'^ acceptis,
arrivées depuis , et la chose ayant reque per publica^i fphemeridas
été expressément annoncée par les j »m paîara evnjgatà, sicuti altissime
journaux, il est malheureusement doleudum, ila minime dubitandum,
aussi incontestable que douloureux plures exKuthenis Unitis Episcopos
que plusieurs évèques russes unis , in Lithuanià et Albà Russià cum
,
a faite à l'Eglise calhoii.^ue. Mais silia pucis *;/ non afflictionis iinmo
, ,
comme nous tenons sur la terre la etiam venit (fuœrcre et satvuin faccrc
place de celui , qui est riche en misé- quod perierat ; quin Apostolicam in
ricorde , qui a des desseins de paix et ipsos carilatem penitus exuamus ,
de penser d'où ils sont tombes et uam sui salulem oblili temerè per-
,
quelles terribles peines ils ont eucou- gant; paveant frincipem Pastonmi
rues suivant les sacrés canons; qu'ils sanguinem clepcrdilarnm o\ ium ex
\oient où is vont lémérairemenl, ipsurum manibus lequisilurum ac ;
craignent le prince des pasteurs i|ui ter percuisi in viam justitiœ et xeri-
leur redemandera le sang des brebis tatis, à «[uà procul alerrarunt sese ,
cause de notre douleur sur la situa patere causam doloris Nostri de rci
tion des affaires catholiques ilans !e catholicaeinvastissimis Russiaci im-
\aste empire de Russie s'étend bien pprii tinibus conditione. Novimus
plus loin. Nous savons combien no- fiiim quanlis iilic Religio nostra
tre sainte religion y est depuis long- sanctissima jamdiù premalurangus-
tems Hccablée d'angoisses. Nous t'^s. liis sane levandis omnem pasto-
n'avons cerlainement pas négligé ralis sollicitudinis operam impen-
d'appliijuer tous les soins de notre dere non pra;termisimus; nullis-ijua
sollicitude pastorale aies soulager, in posierum parcemus curis apud
et nous n'épargnerons rien à ra\enir potentissimuu Iraperatorem, adhuc
auprès du puissant empereur , espé- sperantes Ipsum pro suâ icquifate
,
rant encore que dans son équité et ac exrelso quo est animo, postula^
dans son esprit élevé il recevra avec tiones et \ota Nostra benevoleacce(>-
Lien\eillance nos vœux et nos de- turura. Quem in finera commnni-
maudes. Pour arriver à cette fin bus precibus adeanuis cum fiducia ad
,
bonté son héritage, (ju'il console par clesiam sponsam suam filiorum jac-
un secours opportun. l'Eglise son turamacerbissimè plorantem o/ipo»--
épouse, qui pleure amèrement la '"«O(7ujr(7(osolctur, optatamquediù
perte de ses enfaus , et qu'il accorde in tôt adversis serenitatera clemen-'
dans sa clémence unesérénité long- tissimè largiatur.
.
DE PHILOSOPHIE CHRETIENNE.
SUR LE PROGRES
DES
ETUDES PHILOLOGIQUES
ET ARCHÉOLOGIQUES
DAiNS LEUKS KAPPORTS AVEC LA IJIBLE.
Monsieur,
rer que ces livres fussent enfin traduits, et le inonde savant doit
vous être recoimaissant de vos efforts pour les faire connaître.
Je ne possède pas les Annales de philosophie chrétienne^
auxquelles je regrette de RC mètre pas abonné dès l'origine ;
vera à confesser que tous les peuples actuels ont Noé pour a"ieul,
et que ni les Moneols ni les Nègres n'ont é^lnppé au déluf^e. Je
connais l'opinion de Cuvier ', et je ne la crois pas en opposiiiou
avec la Bible ; mais elle sera, je le crois, renversée par la science
cuvcjjia TCÙTO y.aTa E>,/.;'.o7. fXwaaav àv5'po>iTo'>e'.' Oïôp "j'àp /caÀsouci tov àv^ca, rb
très pur, dont il suit les traces à travers toute l'Asie, jusqu'en
M. Agassiz ,
qui est un vaillant champion de la science, et avec
lequel il y a de la témérité de ma part à vouloir lutter. Mais il
n'est pas ennemi du cliiislian-snie, tant s'en faut ; et, anrès tout,
le succès est assuré au nain qui a quelques giauis de foi, conlre
lesgiauds Goliaths du rainp des Phili.-tins.
Je dé-ire en particulier rtcuedUr les traditions relatives au Dé-
luge, pour y reconnaître les peuples qui n'ont aucune tradition
semblable, et ceux qui se souviennent ou d'un dé uge en géné-
ral, ou du deluye de iVoé (avec l'aicbe, la colombe). Pouriiez-
vous m'iudiquei' des écrits qui m'aident dans mes recherches,
outre Its vôtres et Wiseman? Je désire éclaircir en particulier la
question de savoirs» les Monj'.ols n'ont aucune tradition du déluge?
ce qui sans doute ne signifierait rien, si ces peuples n'ont, comme
les peuples sauvages ou nomades, aucune tradition quelconque.
Je suis imp.itient de voir paraître la réfutation de Strauss
dont vous me dites un mot. L* cause du chrisiiauisme réclame
de vigoureux champions pour repousser toutes ces attaques des
Strauss, Salvador, Depuis et consorts ^ mais où les trouver? et
quand il s'en élève , le public ne les écoule pas ; et cependant
la révélation reste révélation, connue le soleil n'eu est pas moins
soleil malgré ses éclipses ei ses nuages. Puissent seulement nos
âmes se réchauffer aux rayons du soleil de justice I
Frédéric de ROUGEMONT.
^rûMttongi primiliDf6.
îui nox.
DOCTRINES HINDOUES,
EXAIMINiES, DISCUTÉES ET MISES EN RAPPORT AVEC LES
TRADITIONS BIBLIQUES.
HISTOIRE DU BOUDDHISME.
son nom n'a pas cessé d'être révéré par eux : long-tems ses ado-
rateurs vécurent paisibles, respectés même, entre les sectes nom-
breuses qui se partagent le pajs; et cependant, depuis plusieurs
siècles. Bouddha ne jouit d'aucun culte dans l'Inde ses temples, :
Crichna ' ».
gion des Hindous et, soit par ses caractères intrinsèques, soit
,
cée entre les symboles ei les dieux du Sionisme dans les plus an-
ciens temples de l'Iode , et lui-même fit alliance avec Scva, trop
faible pour résister seul à ses ennemis- D'un autre côté, il com-
plète la série des incarnations passées de F'ichnou , et continue
'
• Creuzer, p. 285, 286, 387.
* Jbid.^ p. 189.
^ Jbid., p. 287.— ^^ l'es., t. Il, p. 175. Jjin Akbery, t. m , p. 157.
* //«rf., p, S91.
94 DociaiNKs Bijn^ooEs.
la substance ' ».
* Creuzer, p. S95.
» lbid.,y. 597.
Mais notre savant lui-même, comme s'il avait quelques scru-
pules sur la lôf;itimité de ses conjectures, s'empresse de nous as-
surer que néanmoins il est loin de croire que dans Bouddha ^
'Crenzer, p. 298.
' Journ. des sav.yjiny. 1821, p. 7 et note. — Klaproth , Lehen Des
Bouddha, p. 1 23, note.
,
ture ' ».
'
Creuzer, p. ÎO'J, 300, note.
- Ibid., p. 654. note.
9S DOCTHIN£â U1ND0DB&.
plus ancien que lui , avec un esprit qui lui impose les plus cruel-
[I
* Creuzer, p. 292, note.
* Sur les nombreux emprunts que le lamaïsme a fait au christianisme,
V. Abel Rémusat et Balbi cités dans les Ânn. de phil. chr., t. vi, p. 99.
tous les points aux autres sectes, fut-elle ainsi extirpée de l'Hin-
doustan par le fer et par le feu et cela à une époque fort ré- ,
fils, les six Tagas, qui chantent; ce sont les modes musicaux, et
qu'aux heures, ont aussi leurs génies, qui jouent leur dans rôle
le grand concert de l'année.Les 16.000 maîtresses de Crichna sont
devenues à la fois 16,000 étoiles, 16,000 ragas et 16,000 passions,
afi^eclions ou modifications de la sensibilité ;
— puis, regardez
encore : tout ce peuple de sons, enfans de Saraswati, identifiés
avec le vent et avec les nymphes célestes, dont le troupeau se
presse autour de Crichna, il va se réfléchir, ainsi que le ciel tout
'
il y «six saisons d'iiprrs les Hindous.
HISTOIRE DU BOUDDHISME. 103
minutieusement détaillée ,
qui remît chaque chose à sa place,
rattachât les effets à leur cause , les conséquences à leurs princi-
pes , et fit reparaître la trace effacée des influences si nombreuses
et si diverses qui ont amené les transformations successives, les
divisions, les luttes , les rapprochemens toutes , les vicissitudes
livre.
* C'est bien là ce qui est arrivé à MM. Creuzer et Guigniaut; ils an-
noncent en commençant que la religion (il faudrait dire les religions}de
l'Inde réunit, au plus haut point, funiteet la variété; mais ils ont beau
faire, dans leur livre même, la variété triomphe de l'unité factice qu'ils
veulent lui imposer ; elle échappe de tous côtés à leurs formules. Nos
savans auteurs semblent eux-mêmes sentir sourdement que leur utopie
n'est pas soutenable ; M. Guigniaut surtout oscille continuellement
entre le scepticisme et l'esprit de système qui le tirent en sens
opposés.
106 DOCTRINES HINDOUES. HISTOIRS DU BOTODHISME.
L'abbé H, de V.
ESSAI SLR I.\ COSMOGONIE ÉGYPTIFNNE. 107
(^rabîtlons primifiv^i.
ESSAI
SUR LA
COSMOGONIE ÉGYPTIENNE,
OU EXPLICATION DE CE QUE NOUS RACONTENT MANÉTHON
ET LE SYNCELLE DU RÈGNE DES DIEUX CHE2 LES ANCIENS
ÉGYPTIENS.
nées par ces deux auteurs. — Que rent dieux prédécesseursfi les
'
Tac. ylnn. 1. n, cli. 4o.
- Strnmnt., \. vi. rJi. \.
SUP. LK COSMOGONIE KGyPÏIENNÏ. 109
nement n'est pas de beaucoup postérieure, soit avec les récits faits
'
V. Gio. Ang. Cesaris Sulle antichiià délie storie Egiziane, dans les
E_ffem. Astron. di Milano per fa. 1834, p. { l5. Ce texte d'Hérodote a
été inséré en entier dans les Annales, t. x, p. 325, note 1.
110 ESSAI
et sur ce qu'il avait appris par les livres sacrés d'Hermès Trisme-
giste. Mais qu'il en soit ce qu'il se peut. Venons maintenant à
son histoire,
Le tems des sept dieux comprend 11,985 années.
«
quelque copiste bel esprit qui voulut ainsi compléter le nombre de sept,
comme si n'eût pas suffi la déesse-reine Isis, laquelle et comme déesse et
comme reine fut peut-être plus célèbre en Egypte qu'aucun des six autres
rois divins de Manéthon.
,,
112 ESSAT
* Biblioth., 1. I.
Sun LA, COSMOGONIE KGYf TIENNE. 113
Homère aussi dit que les Grecs brûlaient les entrailles des victimes
sur Héphaistos :
'
De Iside et Osiride.
" Rejlex. sur l'origine. . . des anciens peuples, t. ir, p. 99.
3 Panth. JEgypt., t. i, p. 4».
SUR LA COSMOGONIE JtGTPTIENNE. 115
j< et immuable. » Ce sens est assez force' : il ne me semble pas que
cet éiudil ait bien compris la pensée du chroniqueur égypiien.
Celui-ci ne dit pas que le règne de Fulcain ou de Phtha dura le
jour et la nuit, que ce Dieu (que nous verrons plus loin naître
même que les Grecs firent Saturne fils du ciel ', régulateur du
tems mesuré par les mouveniens du ciel et des corps célestes :
nous raconte que, « suivant les Egyptiens, les Dieux sont nés
» de l'Océan ou des eaux. »
' Sive Tempus Saturnus fuerit, et quideni suàpte natarà Cœli fœtus,
quippequod unà cum ccelo tempus esse cœperit...» Eus. Prœp, Evang.
1. m, c. 10, Ed. Vigeri.
*De Iside et Os i ride.
' Bibl.,\. I, où il remarque qu'ils
appelaient le Nil Océan ou Oceam,
y. Rossi Etym. ^Egjp.,p. 249.
m'' SLRIE. TOME I. — >" 2. 1840. 8
,
118 £$âAi
Nec in occulto est, neque aliud esse Osirin quatn Solera.nec Tsin aliud
»
Nisus est appelé plante qui ne doit pas son origine à la semence^
comme quelques-uns lisent dans Diodore de Sicile ' , il semble
qu'il ne difïère pas de cet homme qui ne reçut pas la naisjance^,
ce premier parent, à qui le grand poète disait :
« Bibl., 1. 1.
' O fruit qui seul fut produit raûr, ô père antique, dont chaque épouse
est la fille et la bru Parad., ch. xxvi^
! v. 91
* Gérard Vossius, dans le passage où il traite des dieux «le l'Egypte
est porté à croire qa Osiris est Misraim, Gis de Cham {De Idolloatt iâ,
1. 1, c. 27 ). Mais plus loin, en parlant des dieux des Germains, il con-
vient qu'il n'est pas impossible quO^/r/5 et Isis soient Adam et Eve
(Cap. 38.)
* Le nom de mère est un des plus fréquens *y Isis : il est exprimé par
le symbole de la mère. Lepsius, Ann. dell. Isiit. di Corrisp. Jrcheôl.y
t. IX, 1837, p. 63.
.
120 ESSAi
Nous apprenons par Slrabon que l'opinion était que Tjphon "
* Geogr., 1. XVI.
» Banier, Mythologie, I. vi, c. 1.
' Typhon ab jEgyptiis non tant pro deo est habitas ,
quam pro caco-
demoue. Hierozoicnn^ 1. ii, c. 34, p. 341. Voir aussi ce qui est dit du
Tchy-yeou et du Kong-kong, le .satnii chinois, dans les Annales, tom.
XVI, p. 356 et 36o.
* Panthéon JEgypt.,\. v, c. 2, § 13, 14.
122 BSSAI
Nous ne devons pas être surpris que les Egyptiens aient fait
saient aussi cet honneur au Soleil, (^e peuple qui se disait le plus
Voir tous les passages de M. de Humboldt sur les déluges dans les
'
,
même manière que dans l'œuf n'est pas encore le corps de l'oi-
seau, mais bien la matière et les forces vitales propres à le for-
en puissance ,
puisqu'il y avait sa matière ainsi que les forces qui
devaient la disposer , et qu'il devait se montrer en son tems.
La œuf fut Phtha \efeu ou
première apparition qui sortit de cet ,
merveilleux Phtha fut d'abord la poule qui fait l'œuf, ensuite le pous-
sin et enfin X\nc\\h:^\px\v ' Vvlcain . par Eméric David . p. ^jS). On
SUR LA COSMOGONIE ÉGYPTIENNE. 125
G.-B. PlANCIANI ,
De la Compagnie de Jésus ;
ovale , les membres repliés , en un mot tel qu'il semble qu'on dût l'ima-
giner encore renfermé dans l'œuf ou venant d'en sortir. (ChampoUion ,
Panth. e'gyp/. ,
pi. 8, cité par Eméric David , p. 62, 64. ) Une de ces
images a les pieds tournés en dedans, peut-être pour figurer l'attitude
repliée dans l'œuf, et sans mouvement. Les Grecs par aventure , , virent
des figures semblables et crurent Phtha estropié; ce qui contribua à leur
faire croire que c'était leur Fulcain; ou peut-être firent-ils celui-ci boi-
p. 213, n" 6, où Ton voit écrit le nom du dieu Phtha en caractères hié-
roglyphiques.
' Jamblique , loco citato.
126 COMMUNICATION DE LA MER MORTE
(6co()ra|iÇî<! sacrée.
Voir dans nos Annala, les t. XIT, p. 433. XIII, 20 i, xiv. 119.
,
tout-à-fait la solution.
La discussion s'est élevée à l'occasion de l'intéressant et beau
voyage de MM. Léon de Laborde et Linant dans l'Arabie Pé-
trée. C'est la carte jointe à ce voyage qui en a fourni les élé-
mens
Cette carte donne avec de grands détails la vallée qui court
presque du nord au sud, de l'extrémité de la Mer Morte jusqu'à
la Mer Rouge au , golfe de l'Akaba. Celte vallée, dont on n'avait
aucun indice avant le voyage de Seelzen en 1808, fut depuis re-
connue par Burckhardt en 1812, et successivement par MM. Ban-
kes, Mangles et Irby Léon de Laborde, Linant et Callier-
,
"
Octobre 1835, p. 596-602.
,
nant, etc. Elle était devenue une opinion à peu près générale
parmi les géographes aussi sur la plupart des cartes récentes
; ,
j'ai cru pouvoir élever quelques d ouïes sur cette opinion , à la-
quelle ce voyageur venait d'ajouter le poids de ses observations
et de ses raisonnemens judicieux. Mais je suis d'avis qu'il ne
faut pas craindre d'encourir un tel reproche , lorsqu'on s'appuie
sur quelque fait capital que la théorie convenue et adoptée géné-
ralement ne peut expliquer; car c'est un signe évident qu'il y a
là quelque difficulté grave, quelque lacune à remplir ,
qu'il im-
porte au moins de signaler. En pareil cas, le scepticisme ,
quand
même il serait outré > est plus utile qu'un assentiment aveugle ;
Pentapole ;
5o que le Jourdain n'était jamais sorti de ce bassin, et
n'a j?imais coulé dans la Mer Rouge.
Telles sont les conséquences que je tirai , non-seulement de la
même conclusion d'autres faits qu'il avait observés sur les lieux,
et qui m'étaient restés inconnus. Il en publia l'exposé sommaire
dans une lettre qu'il me fit l'konneur de m'adresser.
Cette coïncidence fortuite d'opinion résultant ,
pour chacun
de nous , de considérations d'un ordre différent , me donna quel-
que confiance dans l'hypothèse que je soumis aux lecteurs du
Journal des Savans je le disais, que pour
, ne fût-ce, comme
donner à quelque voyageur, muni des moyens nécessaires , le
désir de résoudre définitivement cette question intéressante.
J'indiquai que le moyen d'y parvenir était de parcourir la val-
lée dans toute sa longueur pour s'assurer si elle est, comme je
le pense ,
partagée en deux versans.
M. Callier fut chargé parla Société de géographie àevédiis^QV (\ViQ[-
ques instructions pour M. de Bertou, qui , dans une lettre écrite
130 COJlMUIflCATIOW DE LA MfiR MORTE
'
Tome txxxi, p. 6.
,
p. 64.
Anruihj dt Phd ch^f.' 111'- Sf'ru . n° 3 TI r, /.i TU' Se,,^. Planche ;?.
^1
SI
2
B
«
q
«
h
é
m
d
A!
ai
o]
ET UE LA MEU KOLUE. 135
de plus que la mesure de M. J. de Berlou. Il paraît donc dif-
ficile qu'il puisse y avoir une erreur importante sur cette de'-
Letp.onne.
J Extrait des Nouvelles annales des voyages, publiées par MM. Ey-
riès et Ternaux-Compans ; ainsi que la carie qui y est jointe.
—,
DES MOEURS
ET DES
DOCTRINES DU RATIONALISME
EN FRANCE.
Par m. l'abbe Constaitt Symon de L.... '.
* I vol. in-8, 226 pages. — Paris, Debecourt, rue des Saints-Pères, 69.
" Voir l'article intitulé du Romantisme dans ses rapports avec le Ca-
tholicisme dans notre tome 11, p. 364.
DU RATIONALISME EN FRANCE. 237
1° Dans la philosophie;
2° Dans la politique; •
il inspira dans les trois premiers siècles de l'Eglise tous les héré-
siarquesqui essayèrent d'altérer la pureté de la foi chrétienne ; et,
tout le bruit qui s'est fait sous l'influence des sectes protes-
tantes.
table rase, il rejette toute idée, tout principe inné. Pour lui aussi
maine.
Justice à qui elle est due. Locke et Condillac sont deux puis*
sans législateurs de la loi du progrès rationaliste.
Pendant que cette hatite comédie se jouait avec une gravité doc-
142 MOEURS ET DOCTRINES
cause et d'effet est une illusion ; que l'homme par conséquent de-
vait se contenter de la connaissance qui résultait de chaque sen-
sation prise isolément; car, selon lui, il est toujours possible
qu'un fait ne suive pas un autre fait qui l'a précédé, par exem-
ple que le soleil ne se couche pas après s'être levé.
On vit alors se lever l'école écossaise, Reid à sa tète, soutenu
par son disciple Dugald-Steward. Au scepticisme de Hume, il
opposa le sejis commun; mais, qu'on ne s'y trompe pas, cette
donnée sur l'homme n'est elle-même qu'un produit de l'obser-
vation et de l'expérience, une révélation obtenue par empirisme.
La doctrine du bon sens n'en reste pas moins privée d'une sanc-
tion supérieure, indépendante des faiblesses et des bizarreries de
notre nature. L'école écossaise ne nous offre donc qu'un palliatif
illusoire.
que le reste, nous donne la clef, nous ouvre le sens de son impie
galiraatiais : « Quel est, dit-il, le nom populaire de la spontanéité
et de la réflexion? On les appelle la religion et la philosophie'.»
Ainsi depuis l'animal prototype de Diderot jusqu'à la spontanéité
de M. Cousin, c'est toujours l'homme qui nous apparaît, sans an-
técédens, comme sans avenir. H s'élabore, il se rafline jusqu'à
extraire de sa propre substance un Dieu, un être idéal, une
abstraction, idole muette, au rire amer.
Le philosophe et le politique ( dont nous avons promis de ne
point parler ) se prêtent tour à tour leurs forces pour trancher
le nœud qui unit l'homme à la divinité , et la loi du progrès est
l'oracle qui les dirige. Prctre-né de cette même loidu progrès,
le savant tâche d'étouffer l'éloquente voix qui s'élève de toute
la nature.
Une main terrible semble avoir tracé sur le seuil des nations
esclaves du rationalisme, ces caractères lugubres qu'un poète
jeté par l'inspiration aux portes du séjour infernal, lisait plein
d'épouvante avant de descendre dans ces horreurs profondes '
» P. 201.
- P. »og.
DU BATIONALISME EN FRANCE, 147
il appauvrit , il dessèche tout ce qui n'est pas à lui. C'est lui qui
a rendu à jamais impossible ce qui s*est vu dans l'antiquité , la
fondation et la prospérité d'un peuple, par des doctrines toutes
humaines; il les creuse, les éprouve, les environne d'une lumière
inattendue, leur ravit la foi qu'elles avaient en elles-mêmes, et
finit par les accabler, le blasphème sur les lèvres.
C. P.
DE Li LÉGEWDE UE ROJDtRT LL UIAULL 14^^
DE LA LÉGENDE
DE
'
ROBERT-LE-DIABLE
'
Le Jloman de Robeil-le-Diablc , en vers du i5= siècle, publié pour
la première fois d'apr; s les manuscrits de la Bibliothèque du roi ,
par
J-S. Trébutien , de la Société des antiquaires de Normandie, i vol. in-4'''
156 DE LA LÉ&EMiE
13* siècle. On peut se former une idée précise de cette fiction dans
une page d'analyse que je vais emprunter à un autre antiquahe
qui juge la poésie avec le sentiment d'un poète.
« Un enfant, par la faute de sa mère, est né sous une influence
infernale ; à peine sorti de l'adolescence , il a déjà commis mille
atroces barbaries. En croissant en âge, il n'a fait que devenir
•
hisi. liil., t. vu.
DE ROBEUr-LE-DIABIK. i$i
senté, mais se contenter de partager avec les chiens les restes qui
leur sont jetés.
n Par l'effet même et le caractère de cette pénitence, Robert
se trouve jeté dans une action toute héroïque el merveilleuse. Il
vit dans un recoin du palais de l'empereur, où tout le monde le
prend pour un fou. La septième année de son épreuve, les Turcs
viennent fairej une descente en Italie et ravagent les environs de
Rome. Dieu a jeté les yeux sur le pauvre Robert un ange se :
lui montre du doigt Robert ; mais on ne fait nul cas des signes
par lesquels elie s" efforce d'éclaircir Je mystère. Après la troisième
vicloirfr;, i'enipereur jj donné ordre à trente guerriers de saisir le
chevalier inconnu ; ils n'ont pu réussir, mais l'un d'eux l'a blessé
à la caisse d'un coup de lance dont le fer y est resté. Robert a
disparu comme les autres fois.
puis long-lems ils le cherchent ; son père est mort ses proches ,
pouvait aussi bien être fils d'un duc d'une autre province, et no-
tre poète se montre plus familiarisé avec les œuvres des autres
trouvères qu'avec les annales de ce duché, puisqu'il a tiré une
ge'néalogie fictive d'un roman de ce tems , et qu'un comte de
Poitou , sur la seule autorité des romans, est devenu l'aieul de
son héros ; mais la fiction, conséquente à elle-même et sagement
ingénieuse, a placé le berceau de son prince pénitt nt antérieure-
ment à rinvasion des Nonhmans, et plusieurs siècles avant le
s'agissait de sauver une âme vouée à l'enfer, et, dans les années
qui lui restent sur la terre, à regagner des milliers de siècles per-
dus. Quelle dure pénitence serait au niveau d'une telle perspec-
tive ! Voilà ce que comprenaient les poètes de ces siècles robustes
et ingénvis; aussi, du profond abîme d'où il a été retiré par la
giâce d'en haut et les mérites du Sauveur, donnant un prix à une
singulière vie expiatoire, Robert converti adhère fortement au
bras qui l'a sauvé.
Une telle pensée était, au 13" siècle , accueillie par une sym-
pathie commune ; admirable et regrettable alliance des^élans de
la poésie et des aspirations de la foi, par laquelle les plus belles
créations du génie poétique devenaient un élément sérieux de
piété, et rendaient témoignage à la grande vérité de notre des-
tinée éternelle. Ce fut donc uniquemeut sur les ailes de la poésie
et de la foi que s'éleva la popularité de cette légende.
Dans le siècle suivant le poème épique se transforme ea
,
lorsque les poèmes, écrits sur vélin, avec leurs vignettes colo-
EUROPE.
Mais nous avons été douloureusement affecté de voir l'article que nous
avons refusé, inséré, quelques jours après, dans un journal catholique, et
sans doute aux conditions qui nous avaient été offertes. Puisse la voix du
vicaire du Christ ouvrir les yeux à des gens si déplorablement aveugles !
méliorer; car les apôtres, inspirés Spiritu Apostoli servos quidem ipsos
par lesprit de Uieu, enseignaient docebant ohedire dominis carnali-
d'un côté les esclaves à obéir à leurs bus sicut Christo et facere volun-
,
aux maîtres de se montrer bons en- terent minas scientes quia illoiura
,
sachant que le Seigneur des uns et Universim verô cum sincera erga
des autres est dans les cieux et , onmes caritas Evangelii Lege sura-
qu'auprès de lui il n'y a point ac- moperè commendaretur et Chris- ,
niés aux pauvres et aux petits, il essent ad illos qui niererentur li-
s'ensuivit naturellement que les bertaie donandos quod quidem ;
mêines dans les chaînes pour ra- lorum uioribus fidei per caritalem
cketer leurs frères, et un homme operantis beneûcio mitigatis res ,
pape Clément 1er de très sainte bus sœculis nuUi apud plurimas
,
ves chez la plupart des nations chré- liorum facinus juvare non dubita-
tiennes. Toutefois, c'est avec une rent. Haud sanè prsetermiserunt
profonde douleur que nous le di- pluies gloriosa? memoriœ Komani
sons, on vit depuis, même parmi les Pontifices prsecessores nostri repre-
chrétiens, des hommes qui, hon- hendere graviter pro suo munere
teusement aveuglés par le désir d'un illorum rationcm, utpotè spiritual!
gain sordide, n'bésilèrent pas à ipsorum saluti noxiam, et Chris-
réduire en servitude, sur des terres tiano nomini probrosam ; ex quâ
éloignées les Indiens, les Noirs et etiam illud consequi pervidebaut,
,
' j4d Corinth, Ep. i, cap. 55. tom. 1, Bibl. Gallandii, p. 55.
KOUVELLES ET MELANGES. l6t
bien à aider à cet indigne forfait en tram rcligionem odio hnbendam
instituant et organisant le coni- niagis magisquc oblirraarentur.
inerce de ces malheureux que d'au- Quo spectant Apostolicse Liltcrae
très avaient cliargés de chaînes. Un PaulilII, dieig maii IMDXXXVH,
grand nombre de Pontifes romains, sub Piscatoris Annulo datsead Car-
nos prédécesseurs de glorieuse nié- dinalem Archiepiscopum Toleta-
nioire, n'oubhèrent point de répri- num et aliœ deincep, eisdem am-
:
c'était-là une des causes qui contieo- qui occidentales aut méridionales
nent de plus en plus les nations in- Indos in serviluiem redigere, ven-
fidèles dans leur haine pour la vraie dere, emere, commutare , vel do-
religion. nare, ab uxoribus elfiliis suis se-
C'est à celle fin que tendent les parare, n:biis et bonis suis spoliarc,
lettres apostoliques de Paul III, du ad alia loca deducere et transmit-
29 mai 1557, adressées au cardinal ferc aut quoquo modo liberlate
,
i^ NOUVELLES ET MÉLANGES.
faut bien encore que le Saint-Siège spoliare suis bonis, aut in servitu-
puisse se réjouir du plein succès de tem redigere, vel aliis talia in eos
ses efforts et de son zèle , puisque si patrantibus auxilium aut favorera
la traite des Noirs a été en partie praestare; seu exercere inhumanura
abolie, elle est encore exercée par iiludcommercium, quo Nigritae ,
AVIS
AUX ANTIQUAIRES ET AMATEURS D'OBJETS DU MOYEN-AGE-
Découverte de florins et d'anciennes monnaies françaises.
1" Ecus
d'or de Jean II , dit le Bon. —
Parmi les pièces trouvées, il y
a trois types de ce prince : —
ler Tjpe. Grand écu au mouton Ailagnel
d'or, portant l'agneau de Saint-Jean, avec la croix, l'étendard et l'auréole,
la légende : Agnus Dei qui
tollis peccata mundi miserere nobis , et ,
frappée.
Toutes ces monnaies sont dans le plus bel état de conservation, et ont
lemênie éclat que si elles sortaient de sous le balancier.
Pour l'acquisition et de plus amples renseignemens s'adresser au bu- ,
DE PHILOSOPHIE CHRETIENNE.
%11/méio 3. *Tn£>ax<x. 1 8 4o.
INSCRIPTION CHRETIENNE
TROUTÉE A AUTUN.
Jptnniéï '2,xtid<:'
Gaules.
Ces points établis, deux questions se présentent, dont la
solution semble utile, nécessaire même aux travaux ulté-
rieurs :
prits?
Pour recounaîlre ces faits et ces idées, il faut, ce semble,
consulter les monumens curieux et nombreux qui éclairent
l'on n'avait cru convenable d'attendre l'avi» des hommes dont le nom fait
autorité dans la science. ToutefoJ> M. Haze, si connu par ses grands tra-
yanx sur la langue grecque , a reconnu que cel.cssai donnait généralement
le sens et lespril de rinsf-ription , et il était difficile de faire plus en pro-
vince, où tous les secours, tous iis ouvrages spéciaux manquent. Aï. Haze
pense encore qi*e lou p<'ut sans erreur fixer au 3' sic-clc la date du
ont donné à cette inscription une attention spéciale nous savons que ,
connaître sou travail outre cela nous savons que le R. P. Secclii très-
; , ,
Nous iendroos nos lecteurs au courant do tous les Iravauï qui paraî-
tront; l'article que nous publions aujourd'hui n'est qu'une dissertation
préliminÎTe qui peut éclairer, mais non prévenir ni remplacer le travail
I. ÉTCDES HISTORIQUES.
triomphant avec les aigles, les lois et les lettres latines, tout le
polythéisme romain ; une lutte de races et de dieux s'engage sur
le territoire éduen; Bibracte. long-tems indécise, renonce aux
et dans l'Armorique ,et de là jetait «es colonies par toutes le» îles de l'océau
dn nord.
• Mtmoiretât Trtv. 1706, it, p. aïoi. — Pasiomot etGritant, ditttrt.
—
Grèce.
Fendant que le vieil apôtre de Lugdunum rassemblait quel
ques néophytes, et ietait la semence de cette foi lyonnaise si
vivante el si aimante, bénigne compagnons remontaient
et ses
la Saône, prêchaient à iMàcon et delà pénétraient jusqu'à Au-
gustodunum.
Faustus, noble sénateur, père de Symphorien et déjà chré-
tien, les accueillit. Déjà donc, au milieu de la cité Augus-
tale, riche de trésors et de voluptés, dit Tacite ^, il y avait une
' L'inscription grecque publiée déjà par ]es/innalet (coiue zix,p. iQ^),
cil gravée sur une tablette de marbro, dififée en huit frr.gaieas inégaux ,
dont deux sont perdus, et deui autres porteut rcmpreinle des craaipou»
qui altiiclialenl la tablelte au iiionuiKC'ii funèbre. C/'S fragmens ont été
liouvés à quatre pieds de profondeur, parmi beaucoup d'autres débris,
sous les ruines et dans les fondations d'un vioox mur , tout près dune
tombe nue, sans inscription , sans ornement. Celle tombe est semblable
à celles qua l'on a fréquemment Irouvét > au (uêmeliea , dans le cimetière
de S, Pierre l'Elriès (./ via stratai.
plice, et pendant cette fêle iepieus évertue baptisa plus de mille personne».
Il cslprobable que le théâliede cette fête lut le lieu mêmcoù l'on a trouvé
noire juscripliou qui nous semble appartenir au voisinage d'un baptis-
tèie. Sur la fin du 4' siècle, S. Martin passa tout près de là; il j trouva en-
cure un temple qu'il renversa , encore des idolâtres si attachés à leurs er-
reurs que l'un d'eux leva le bras pour frapper le saint du glaive : ceci se
passa, dit-on, au lieu même où fut élevée la célèbreabbave de S. Martin.
Suip. Sév. Vit. Mart. i5.
ë.Germain JAuierre, revenant d'Angleterre après sa mission contre
Je Pélagiani^me, vint priersurla tombe de S. Cassien qui l'avait connu ,
et aimé pendant sa vie. Une croix lui apparut pendant sa prière et il en- ,
guste , avec cette puissance que Dieu donne aux mères chré-
tiennes, façonnait et fortifiait son cœur. Symphorien grandis-
sait incorruptible au milieu de beaucoup de séductions; car
il fut bien instruit dans les lettres *, et fréquenta sans doute assi-
lias , litteris bene instructut et moribus. — Symphorien dut puiser ses con-
naissances littéraires dans les célèbres écolesMénienoes. Quelques auteurs
allemands ont voulu contester à la ville d'Autun la gloire d'avoir possédé
ces écoles; mais on peut voir dans les notes de Juste Lipse (Tacit.et Vel-
leii Patcrc. scripta , edit. varior. Parisiis 1608 , excuri. in lib. m, Ann.^.
190) la manière également solide et piquante avec laquelle ce savant réfute
l étrange opinion deRhenannsetde Pighius. — Les Eduens, comme lapin-
part des peuplades galliqoes , se servaient sans doute avant l'arrivée de»
Romains , de l'alphabet grec ; il» avaient pn l'apporttr de l'Orient on d«»
174 l.NSCRn>TIO.>' CHRÉTIEW^E,
dûment ces brillantes écoles ménienues, où accourait toute la
iemiesse gauloise, où florissaient les éludes grecques et latines,
où de loin venaient enseigner d'éloquens rhéteurs, qui préfé-
raient Téclat de Bibracte aux appiaudiâsemens d'Athènes et de
Rome.
Au milieu des jeux littéraires et des fêtes licencieuses qui
enivraient les jeunes Celtes, Symphorîen '
«uulss:;itla gra-
avec ces Dfiiiliers de méilaiHes au type grec qui alleslent leurs brigandages,
lisse servaient encore de ces caractères mélangés avec les lettres latines
au 3' siècle , comme I al este la
i curieuse inscription du martyr Gordien,
rapporléedans l'IUstoire Ulléraire de France, t. i, i" part. p. 16. — L'arrivée
lies Phocéens à Maif^eille . le passage fréquent des marchands grecs par
nos contrées , rendirent leur langue si populaire qu'on l'employait dans
les actes publics . qu'on la gravait sur les édifices Ils plus fréquentés, qu'on
la lisait aux pieds des statues dos dieui. Ainsi le musée dAutun possède
lin cippc d'Apollon dont î»s lieaux caractères grecs senibleut appartenir
à l'époque d'Auguste ;et parmi les ruines diin édiiice, qui remonte aux
premiers siècles , on a trouvé le mol 'yx^orji-Auy.iov. Il u'cst donc pas éton-
nant que de savans Rhéteurs, tels que l'aïeul d'Euraène. aient préféré le
malè blandJenlis saeculi elap«us esl.Ap. D. Ruyn Tous ceox qui onl vu
h Paris on dans la cathédrale d'Anlnn , le lablean de M. Ingres , pI cette
rait pu sans crainte afficher sa foi sur le marbre dune 1omI>e. — Quant
H l'époque du martyre de S. Symphoricn , voy. D. Ruyn. et Pagi. t. i, p.
agg. — Les paroles en iollres italiques se retrouvent dans le missel à la
• V. aut. prœlaudalum.
TROUVÉK A AUTr?f. 170
des boiirrer\ux eî len sophismes de l'IiérL^sie, élait venu coura-
geusemei.t Taire lace aux païens et foudroyer les Yalentinien?
( vers 177
)
Pendant vingf-cinq ans, il put, sans obstacle, rallier les dé-
bris de son église dôcimëe poursuivre sans j)aix ni trêve l'hy-
,
vrier 197 ).
tile, ce semble, pour Gxcr l'époque du monument d'insister sur ces faits et
ces dates. (Voir Baron. Annal, t. i , ad ann. an. vu. Ad anu. 245. ir.
Ad ann. 087. vi. Ad ann. 3u2. iv. xu. xni. — Art de vérifier let dates.
TROUVÉE A AUTUN. 18t
des temples s'élèvent au vrai Dieu, les missions s'étendent,
les évéchés se fondent, la Gaule est sillonnée par de nouveaux
apôtres, et pendant près àey5 ans passés sans persécution con-
nue , Autun, chrétien, grandit en même tems que la cité Au-
gustale reparaît sur la scène.
Valérien, qui, au milieu de tant de soldats et de barbares
couronnés, conservait avec le vieux sang romain, les goûts
Christ est venu dans la souffrance. Ce mot résume les trois premiers siècle»
de l'Eglise. C'est la devise de ces premiers chrétiens qui passaient par le
senti que la cause des dieux était perdue , et qu'il y avait contre
eux la force de la vérité, la puissance du jour et tout l'avenir *.
Peu après Constantin et toute son armée rencontraient sur
le chemin de Rome le Labarum *. Près de lui nous retrouvons
' Euscl). de vilâ Const. lib. i, c. xiii, xv et xvii. Ed. Vales. — H«s<.
univ. des Angl. xxv, p. 6.— Oplal. Milev. lib. i, p. 44- — Lad. c. i5, p. i5.
Christ, la croix grecque qui de lems immémorial figure dans les armes
de la ville et du chapitre, d'anciennes tradilions locales, les iiomsde lux,
de sainte Croix donnés à deux villages placés sur les deux voies de Châ-
Ions à Lyon, l'autorité des P.P. Perry , Morue, Thomassin , induiraient
h placer près d'Aulun le lliéâtrc de l'appariliou du Labarum. Peut-Élre
Eerail-il possible, eu recucillaut ces doanées , en explorant altealifcment
TROUVÉE A AUTUI». 185
iusqu'à Rome l'éloquent évêque d'Autun ,
qui ju2;e et prononce
par ordre de Constantin dans d'importantes affaires, qui parle
dans les conciles et s'assied à côté des premiers pontifes, qui
compose contre le schisme et l'hérésie des écrits dont S. Jé-
eatai. serip. tcctes. — Grcg. tur. De glor, confest. — Hitt, littér. t. !•' , a«
partie. Sg.
* Bi$t. univ. dts jdngl., t, xiv, p. 64 et luiv.
186 l>SCnil»TION TUOLVÉE A AUTUN.
vious, et pour ne rien omettre, nou3 avens rappelé plus d'un
fait déjà connu, nous avons touché à toutes les origines éduen-
—
La ville est saccagée, les églises et les tetnples sont ren-
versés ;
•— La foi est tolérée, favorisée même par Constance Chlore;
—
La foi triomphe sous Constantin en même lems et peut- ;
^vabififJns ^(jcniacnnci.
Euhémère est-il seul à soutenir que les dieux avaient été des hom-
—
mes? Les Grecs n'ont pas reçu toute leur religion des Egyptiens. —
Du symbolisme de Porphyre. — Pourquoi les apologistes chrétiens
n'ont pas parlé de Sanchoniathon.
T£ç, TrâvTa Sinphç T<}v otxtrov àvo)ia6ô»Tiç ffxojro'v. Hist. Eccl.l. ni, pag.
802, éd. de Rcading.
FRAGJIENS DE SANCHOMATHON. 1S9
âge, et non du 17' siècle, le plus illustre des Icms modernes,
et qu'Huet qualifiât et dominât le siècle on il a vécu; Iluet,
dis-je, si crédule en général, a cependant repoussé le témoi-
gnage d'Orphée et de» Sibylles dont les premiers apologistes font
grand usage. Voici ce qu'il dit du premier « Ce qu'Arislobule :
îroAià x«t éiaff^Kj^a ti*r)... rôv Je êt'w fièv ènipprflorirM Ôzvàrw Si oùtffTw
Xpr.aiiinov Osiv TÎQtvBt. L. vu, pag. 5C8 de l'édit. de Cambridge.
496 TUA'JiTiONS P1!J:MC1E^^ES.
Voyons maiiiteDaiit si l'analogie est parfaite entre les vers
orphiques et sibyllins d'une part, et la préface de Philon jointe
aux extraits de Sauckoniathon.
Orphée a été reconnu comme un personnage fabuleux dans
l'antiquité même. Hérodote déclare qu'Homère et Hésiode
sont les deux premiers poètes qui ont répandu la théogonie
parmi les Grecs, qui ont donné des noms aux Dieux, et leur
ont assigné les honneurs qui leur sont rendus qui enfin les ;
lib. I, 38.
* Atovûfftoç tÔv Ofyé« oùSè y £"}- o-jivui ç>)cr:.
enfin aux Juifs ou aux Chrétiens, les vers répandus sous son
nom la Sibylle les doit à peu près tous à ces derniers.
;
Est-ce ainsi que Eusèbe s'y est pris dans la supposition ad-
mise par M. Lobeck des extraits de Sanchonialhon ? Sa marche
a été diamétralement contraire. C'est en s'éloignant le plus
possible des doctrines qu'il veut mettre en honneur, qu'il se
montre faussaire. Qu'on lente d'amener les lecteurs à son opi-
nion, en la présentant sous un nom révéré, je le conçois; mais
la marche tortueuse que M. Lobeck prête à Eusèbe me semble
aussi peu compréhensible que celle que Dodwell avait attri-
buée à Porphyre ou à Philon. Indépendamment des Phéniciens,
Eusèbe n'avait-il pas les Egyptiens, les Atlantiens, les Grecs et
les Romains pour déifier les hommes? Cette doctrine n'est-
eile pas placée au-dessus de toute atteinte par des auteurs irré-
cusables, Homère, Hésiode, Diodore, Plutarque, Denys d'Har
licarnasse ? quelle force pouvait donner à sa démonstration la
phénicienne? Et puis cette théo-
faible adjonction de la théologie
quelque part; plus ou moins connue, elle l'était
logie existait
cependant. Tout le monde civilisé était instruit que c'était par
des victimes humaines qu'on se rendait propice le Saturne
phénicien, qu'Jstartée et Baal ou Bel/i étaient adorés à Sidon.
L'Hercule tyrien avait un temple anciennement vénéré, véné-
ration dont Alexandre voulut se faire un prétexte pour péné-
trer dans Tyr. Que pouvait donc faire Eusèbe dans la fourberie
dont on l'accuse ? répéter ce que tout le monde savait, ou se
taire. S'il admettait dans la théologie phénicienne des fables de
' Paris, 1659. mi°; il porte encore le titre suivant Des sibylles célé-
brées tant par C antiquité païenni que par les S S. Pères. Gharenton, 1649.
,
telles que les poètes nous les donnent, il n'aurait pas encore
rempli son objet ; il reconnaît la triple théologie de Varron ,
Ob. Après tout, ce ne sont pas tant les fables absurdes qui
rendent ce recueil suspect, dit notre adversaire, que la pré-
tention de Philon qu'on ne doit pas l'interpréter symbolique-
ment.
RÉp. A quoi je réponds qu'on doit distinguer Philon de San-
choniathon. Philon ne veut pas d'allégories , mais Sancho-
niathon n'y a pas pensé. Après ce dernier, mais avant Philon,
Thabionidès avait tenté d'introduire dans la religion phéni-
cienne ce genre d'interprétation , contre lequel s'élève Philon.
Ne voit-on pas la même dissension parmi les Grecs? les stoï-
ciens détournaient toute la religion à n'être qu'un emblème
de la nature. Mais Celse dans son livre contre les Chrétiens, et
Velleîus l'épicurien mais Cctta l'académicien dans les livres
,
' Haec faciliùs intra parietes ia scholà , quam extra in foro ferre pos-
suntaures. Varro apud Aurel. August. De civitate Dei vi, S.
ii9J!l TRADITIONS PIIÉMCIENXES.
dénorainalion ; S. Jusliu dit lui-même m Vous nous parlez de
• ceux qui se disent Chrétiens, et qui dans le fond ne sont que
«£Tt«v , a).).w; TTw; Tzepi Koôvoj È'pjouffiy, w; èx ta; Orjrioa; rôw «J'oraixi-
xwv Toû Épfrjtov 4>Awyoç ëari ^aSetv' xsci êact^fi-jcett ok «OtÔv à é«7Topia
T7U.\xix otôoiTtv , m; éii—poijOvj ùort') •nfjà.u.y^-j , y.a.rù. Tc tïjv Atoyijv x«i 2t-
«dit que ceux des rois et des magiciens qui se sont signalés par
• leurs bienfaits jouissent des mêmes honneurs que les dieux,
»et sont vénérés sous des dénominaîious pareilles; que si l'on
»a pu se livrer à des jeux d'imagination dans la fable, c'est en
ï altérant la vérité de l'histoire '. »
' Justifications des restitutions tenitées dans le texte qui précède. Charax
avait un ouvrage sur l'Italie (t« l-cxliY.à) citJ par Euslalhe ilius ix
e'cvit
qui porte le titre (VElna. — Palœplwtus est assez connu comme ayant in-
terprété historiquement la fable, par le fragment qui nous reste de son
livre cTcût AcjiVtwv, et par les citations de ses autres ou\ rages recueillis
par Fischer p. 64 de son édition de cet écrit. Jean Tzetzes dans son exé-
gèse de l'Iliade publiée par M. Le Prof. Hermann , à la suite du Draco
Straionicensis , p. 3 et i, dit : K£'^a).t«y ok -axI Tîxlcc'ifxro; x«i Ao^'jlvo;
x«t Irepot mepi twv Hpwwv xaj TêsaaTtwv pviZopiY.fl); (lege toTïpjzojî) w;
"
'
Qbjec. Si Sanchoniathon. continue M. Lobeck , contempo-
rainde Séniiramis. a trouvé dans les anciens moniimens'de sa
'
'
pal rie les preuves de ce qu'il avance, sou autorité est irréfrat»
gable. * :»&uH'& 9tjitW iMitttli'^ilata A- atOA/»»
•
J'ai appelé les dieux £CT!.'j^£tot d'après Diodore de Sicile^4« W-<^ >t30^V
vjioi Twv èuf) £i'wv Osoj-j, cjo/).oi »«/ .^otKAot çi«y>aSg5o-jT«i ^o'j'plt. Le mèine
FRAGMENS DE SAXCHONIATIlOPf. M
RÉp. Non pas ,
pins que celle de MaïK^thon et de Béioae avto
leurs piliers sacrés , bien moins siijcis à l'alléralion, par consé-
quent à induire en erreur; et puis je crois qu'il y a ici équi-
voque.
M. Lobeck parle de Sémiramis^ la contemporaine d'Abra-
ham, suivant la chronique d'Ensèbe, et il faut la rapporter
800 ans plus tard, d'après le calcul de Fhilon, c'est à-dire,
vers la guerre de Troie. Comment concevrait-on que du tem;»
de Sémiramis I" il y eut déjà de vieux monumens écrits? c'est
impossible à penser; quelque baut que l'on veuille faire re-
monter l'écriture, elle ne peut aller jusque là. Sanchoniathon,
contemporain de Priam, u'a précédé Homère el Hésiode quo
d'un siècle environ.
Objeg. Après avoir brièvement repassé ce que Sanchoniathou
dit des générations divines, M. Lobeck ajoute: « Si quelqu'un
«peut croire que les plus anciens théologiens phéniciens nous
• aient raconté les hauts faits de Calus ^ de Saturne de Jupiter^
,
/ fcli^sT'j la grèbt^. qui ne sortaient pas de chez eux. Que dans les
jSiècIt'Sde cîvnisalioh quelques Grecs y aient été étudier leurs
îristTtufiônS', je l'accorde ; mais ce sont les premiers navigateurs
rle'ri par conséquent n'est plus naturel que les emprunts qui leur
'
èrit été faits par ces derniers : quant à ceux qu'on veut qu'ils
'
aient faits aux Grecs. « il faudrait, comme dit le proverbe, faire
'
'»rferf!onter les fleuves vers leur source et confondre tout . »
^^ 'Pourquoi ajoutez-vou.s, en écartant Culée de la divinité ^ Eusèbe
^"en" impose en soutenant, d'après le passage suivant de Por*
pliyre, que les dieux avaient été hommes? t Voici ce Porphyre
»quî. en continuant, déifie, non plus le Dieu suprême ni ceux
hommes mortels,
"^
-
"Prima ralem vcB lis çredere docta Tyros. (Tibul. eteç.]ït.A^^^'Je\.
'thifro^i -5' Kv^oa; 6sq),oJ Et, y.'oii ^xar-j^cT rn'xir'rjç zy.thtv? tiif^t rôv» nfrirt
FRiftSeNS 0£ SANCHOiMAinOW. IW
'"^^
TTÙsèbe, dis-je, en împ^'sc/.Pi^^-pI/yre non pli^s qu'Hcsiode,
;Sanchonîathon non pIusqu'Âpoîloflore^ jf'6
jse rendaient p^s
ce U^moignage : ils admetlalçnt'dèsgénc^ralipns divines d ils
j^ppose soji recueil def.a Philosop/iie parjes oracles qvfi pi^esçrjt Je.'*
-t^galement ci;é par Josèphc, dit au'^ fjiu' ces dé/iris subsistaient
'
> Aglciophamus, p. fSTj.
StGi;jEn DK St.-Lbisson ,
-:
'*'io m «
;. ! '"l -. - . .
«
car il nous semble voir que de joar eu jour les peuples y dd4 f"
"*''
vienneiit plus attentifs. -
. ; ,:., -iiînfiLtuata •
point une loi aveugle à nos paroles, muis qu'il s'allaçlie aupç^^
ici _,
^lirégoire VII, hommage d& ses ïîfats, coratne don Tait à saitit
^•jitirre après avoir prêté serment de fnlélitè au saint apôtre'.
,
font tlount';* les papes pour raineucr l'Eglise rosse à runilé. ul fJi.
Possevini Socieialis Jesu ^loscovia ^. ils ié\ tient <jue le nioiif priU': -;
tiouj. mais à leur zèle ; car leur ministère les oblige à procurer ?
> latin, secondé par le pouvoir séculier, eut étendu son infl|LieBce
a'i^m' toutes les provinces du ^raod duché de Lithuauie, qu'on
^^^r1ti^f^ avec 1 eniploi des menaces et mènie de la.force , à in-
»lroduire dans l'Eglise grecque-unie qyplque». unes. des eéré-
.»jBonjcs du culte latiQ. » ; ,
(tîcîioh avec tàî-ménie, puisqu'un peu avant, il a dît que l'n^
iereâ esse ticet. Et dans le décret fait par le synode j ils aVdiént
déjà exprimé avec quel empressement et quelle bonne vôibntii
^
ils se réunissaient au siège apostolique, et combien celte union
avait été dès long-tems désirée et tentée , tant par eux que par
Ifeur.s prédécesseurs : (icet hâc ipsûde re nos predecessorescfue ïiostri
roi de Polocue. .
ensuiîe une rude guerre aux catholiq^ues, à lel point que beau-
coup furent exilés en différens lieux éloignés de leurs églises ; d'autres
.
p'uellement mis d mort , tel que le Bienheureux Josaphat , archevêque
de Vitepsk, qui mourut martyr pour la sainte vérité, comme dit Kul-
czvqski dans l'ouvrage intitulé Spécimen. Ecclesice Ruthenicte, à la
page i.ïi^., C'est en 1624 qu'e«t lieu le martyre du B.^ Josaphat
'
dont parie souvent Benoît XIV dans son livre sur la. Béatification
des serviteurs de Dieu et la Canonisation des saints ; Urbain VIII
'-'•
Je
Mil) f:"i • . - • ' '
•
• - •
,
à avoir accordé sa protectioa à quelques barbares révoltés, et
d'avoir profilé de leur léhellion pour étendre, par tous les
moyens, les limiles de son pouvoir.
'H »)i •
.^
» J^'prtîcle ne parle pas de Piene-le-grand, fils d'Alexis Mikai-
ïp\v|t,çj)^^ prçn)ier empereur des Russies, bien qu'il ait introduit
beaucoup d'innovations en ses Etats, même dans les choses re-
ligit r.^es. Son histoire n'étant à notre égard ni trop ancienne
afin que les paroles d'Aristote par lesquelles nous avons com-
mencé nos réflexions tombassent de tout leur poids sur l'ar-
,
crapule, y présidaient. > Mais ut) autre historien plus réceut, pre-
Tiatit Ta c^ôse sous un autre aspect, ne croit pas devoir priver
îa uosterîté d\jne plus ample connaissance de cet événement.
'
oin '
ri i.
«ofiicicrs îaisaienl
?.
'
'«fallait
'12
.
retourner à
,..
cumparaîîre
la religion
les habiîaijS.
la
Bcommuuiou grecque. Quand ou ne pouvait les gagner par la
» persuasion, ou avait recours aux voies de fait, à la bastonnade,
»à remprisouneaienî. Ce fut par ces moyens doux et huuiains
» qu'on lit des prosélytes. Les évéaucs ne cédèrent poiut à l'o-
218 NOIYEAUX BÉTAÏLS SLR LA PERSÉCUTION
»ra*;c; ou eonfîsqua leur* biens. « t'n vif souvenir de eelta
persétâtioiy 5'e?t toujours conservé en ces contrées ; et les ha-
bitans iio Lubawitz , dans la pio\ince de Mohilew, qui, au
nombre d» une pétition à l'empereur actuel
1-20, adressèrent
MicudasI'', le »o juillet 1829,en parlaient ainsi «Nos ancêtre*, :
»ftaoii#, n^
d*BS fa même foi , nous la professions libremcfftt
• depuis long- teras. Mais [>ar la suprême volonté, comme bit
blùme ,
priaçipaleujent à cause des mesures prises contreflc^^
jûsuile». U est certain au.«si que ce que nous dirons des a«n{^'
posiérioures à iS3o était en partie -commencé avant ceit*'
éj)Qqnç* Et de fait, dans iu rtquêîe des liubilans de Lubawitt4\''
écr;LlQi» ;COXuai« nou.'» l'avong <lit , le lo juillet 1S29, on îit^^
ik^iQUS lie ps^sioas pas que, sous un ordre exprès de votre tto^''
• lonié impériale , uous pussions être troublés dans la librU'
*piofeS5ioi) de la foi que professaient aussi nos ancêtres et' ,
<t4^t»sj]^^UtU|e^oi]3t sqiufBesi<nésioumm«ieiTX^iMft»'lc'!(i]^réWë<^
ï qucs-uns d'entre nous, ce qui u'a poiul ru lieu, onl étù dans
r>l,a commun ion
la religion gréco-russe, nous l'orceul d'al>->
de
sjurer notre loinon par des peinea corporelles., mois. par <U'a
,
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riYseculioa depuis iboo. '
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Violenrc» cl Ijrom-
#
j> SÎHÎs voyons ce que Tart tôle no«$!4<<âii des*. àeruîèvas anné^**:
s Enfin laconduite si peu compatible avec 'les préoeplcsvdvi"
» Christianisme que le clergé p.olonais avait tenue dans les der-
sniers troubles de la Pologne, a fini par avilir celle Union aux
» yeux des Grecs-unis eux-mêmes, qui intéricnremcni sontiV.stés
» toujours attachés à la Russie. Ils reviurent par miHtcrs' à i'E(4>
» rituels '.»
On ne prétendra pas sons doute compter sur l'adliésion de-
reux qui se sont écriés Qii'on nous trseive pliitôl le sort du Bien-,
:
' Voir le texte entier do ccUo pièic (J.iqx noire ?v^ i ci-dessus, p. 75..
» Voir cette pièce en eulier, ib p. 75.
DE l'Église catuolfûle en rissie. 219
s'ils avaient nourri le moindre amour pour le s'cliisinc, ils ne
se seraient point opposés à la cession de leurs (-glifics , comme
cela est arrivé dans plusieurs lieux, et notamment à RadomI,
où la violence exercée conire eux a été si forte que huit sont
restés morts sur la place. Mais quelle quesoil l'oppoi-ilion des ca-
tholiques , le gouvernement russe ayant prisa
tâche de les en-
rôler tous sous les bannit-rcs du schi^^mc, ne népligea aucu«»
moyen de les renilre ou du moins de les faire paraîire ychisma-
tiqucs. Il est tellement infatué sur ce point, qu'il cherche à »e
faire illusion à lui-même et aux autres, comme s'il avait déjà
obtenu le but deses efforts, croyant sans doute que cette illusion
même est un excellent moyen de l'oblcnir réellement. 11 voulut
tenter un acte solennel de réunion entre les schismaliqucs et
les catholiques du rit grec, et la profession de foi à souscrire
fut présentée d'abord par ruse, ensîute avee violence, au digne
métropolitain Josaphat Bulhak qui la rejeta généreusemes'.l et
à ajoute^ si.y les moyens employés dans ces derniers tcms par
le gouvei^nyp^jit russe pour étendre et consolider le schisme
dans tous se? domaines; lAa»' bftnf de ne point trop nous éloi*
.
ik3vtr,x
via -vn^Tid /
grec, puis ensuite du rit latio mais on voit bien , quoi qu'en: ,
.
dise notre article, que les uns aussi bien que lés autres se mon- 1
>i!-f(i ''tuq.
trcnt fort éloitrnés d'embrasser le schisme.'^' '^'^ ""'
1 *, .
'"" 1
'
j^.
\
d'Oriiiit et d'Occident contre Léon le briseur d'images ;.—r Ces LcvoUés fiO^
"*
5pnt honorés comme uiarljrS!i)arlefc Églises 2rccqHÇ,et,|LaUi»p:.:;; Il- ru
Icnce ce qui avait été dit sur ce point dans la dernière consti-
tu'iun donnée à ce royaume depuis le congrès de Vienne? Sur
222^»^ NOUVEAUX DÉTAILS SUR LA PERSÉCUTION
la finde l'année j8i5, Alexandre, l'empereur de Russie, donna
à ses sujets polonais, en qualilc de roi de Pologne, une cons-
titution signée par lui le 27 novembre , dans laquelle , sous le
titre 2 , on lit : « La religion catholique romaine , professée par
j)la plus grande partie des habitans du royaume de Pologne ,
«sera l'objet des soins particuliers du gouvernement. «A la fin,
Alexandre faisait encore cette déclaration « Nous leur (aux :
côté les tems plus éloignés de nous nous citerons deux docu- ,
v.ne époque où les voix trompeuses des droits des nations et des
peuples se font entendre dans tous les coins de la terre ? Ces
droits si vantés ne sont-ils pas offerts an monde avec une ap-^-
parence de titres et de raisons propre à enfioir.mer les esprits^'
et à,les induire en erreur? Ajoutez que. dans le cas pafticuliet^
I
Cuaclet, publiée à Paris et à Rouen en iSaS (oommeiicetnenl du q'ia-
trièinc volaine ).
im N0Î\^ïfe%My'èM'i:AVERSÉCUTION^
naissisnt les exemples laisses par nos p«.'res, qnana
certainement
malheurs des temsles mirent sous la puissance
Ja nécessité et les
de tyrans ou de priridés de religions différenles; l'histoire nous
dit qu'alors les Catholiques se signalèrent au-dessus de tous les
autres sujets par leur obéissance et leur fidélité et que, dans ;
ne fut point par la révolte, mais par les souffrances, les toux-*
mens et la mort, qu'ils rendirent témoignage à Ictw religion..
Mais, dans la dernière révolulion de Pologne, plusieurs ecclé-
siastiques de ce royaume effrayés du grand p<^ril dont la foi
,
que leur conduite fut coupable, mais non qu'on doive leur
refuser toute excuse. Il fut un ieyns, en effet, où l'Orient efc
rOccldcnt decidlrent à la fois qu^en certains cas les préceptes du
Ckristiiuiisme ncdcfetidaient point aux sujets de se soustraire d Cobéis-
naraîlre Vèirc à ceux dont l'àmc était agitée, et il est plus (|iie
Conclusion.
Quoique cet article soit déjà fort long cependant nous de- ,
pour titre Coup d''(ril sur la législation russe, suivi d'un léger aperçu
:
duc ayant appris que les Polonais allaient tomber sur Pleskoa,
ville importante, il pressa cet inlrigant de Jésuite, comme dit
anci». Colouîœ, lôSy et iSgS, ia-fol. Voici ces pièces nouvelles : Inter-
rogationeset responsiones de processione Spirilùs sancii à Paire cl Filio
» naise. »
,
L'enlendez-vous ! il y a eu plus de conversions sous le règne
des Russes schismaliques que sous celuides Polonais catholiques!
et cependant on a le courage de venir nous dire que c'est de
leur propre mouvement que tous les évéques . ions les piètres,
toute la population desGrecs-uins sont revenus au culte ruiiionol
de leurs pires. M. Tolstoy ne peut s'cxpliqner cela , car il ajoute :
« Les lois russes sont pourtant fort sévères à cet égard; l'apos-
» tasie et la propagande sont punies ép-alcmcnt. » Et nous le
33Ù NOUVEAUX DÉTAILS SLR LA PERSÉCUTION
croyons saiJs peine, et les malheureux catholiques, déporlés'en
Sibérie, en sont une prevrve; c'est ce qui nous fait dire que s'il
patrie, tt les Uniates ont souffeil dans toute la force du terme la pesan-
teur du joug étranger. Lorsque la Russie eut reconquis sts ancienne*
possessions , ia plupart des Uniates retournèrent à la religion de leurs
ancêtres, et le restant trouva proteclioa et assistance contre la domina-
tion du clergé romain.
Sous le règne béni de Votre Majesté, er grâce à sa bienreillanle sollici-
tude , le service divin et le dogme de ce culte ont déjà été en grands
partie rétablis dans l'ancienne pureté de l'Eglise orlhodoie ; les jeunes
gens, appartenant à l'état ecclésiastique , reçoivent une éducation con-
forme à leur destination; ils peuvent déjà s'y qualifierdu nom de Busses,
Mais l'Eglise grecque-unie, dans sa position spéciale , au milieu d'au-
tres cultes, ne saurait jamais atteindre une organisation. parfaite, ni la
Ce que Ton doit «l'abord remarquer dan? cet acte par leqxiel
les trois évèqnes renient lear foi, c'est qu'il n'est pas dit un seul
mot de celle foi même. Aucune accusation n'est portée contre la
croyance de l'Eglise grecque unie à Rome on ne dit pas même, ;
Eglises grecqnes-nnies.
* Mgr. Holownia est mort depuis plus de dis ans ; la nouvelle n'eu a
septembre 1780.
4° Les lettres dn même Souverain-Pontife de 1781, 27 octobre et 1785,
11 septembre.
Un relevé officiel prouve que 0,160,000 Grccs-uuis furent violemment
forcés de se faire schismatiques.
Le seul éloge que Ton puisse donner à Catherine , c'est d'avoir toléré
c'est
les jésuites en Lithuanie ; ils y dirigeaient i,64o,ooo catholiques ;
DE l'Église catholique En Russie. 259
Eu 1797» de» instances furent faites auprès de l'empereur
Paul pour le rétablissement des évècbés; mais elles furent
infructueuses. Il fut défendu aux évêques existans d'habiter
dans leurs diocèses; ils durent tous, ou se rendre à Rome;, o»
habiter St.-Pétersbourg.
En 1798, sur la demande du cardinal Litta, Paul autorisa
ie rétablissement des évéchés de Brest et de Luck.
En 1 807 Alexandre , pressé par les évêques et par la noblesse
,
Sire ,
Supprimés en
]irimés, 5 restent. iSô/j. — Chanoines réguliers de S. Jean-
Je-Lalran, 1 supprimé, /+ restent.— Cisterciens , 1 supprimé, 1 reste. —
Dominicains. 55 supprimés. 29 restent. -Franciscains 3i supprimés, ,
10 restent. —
Franciscains réformés, 2 supprimes , » reste. Laïa- —
ristes ,4 supprimés, .S restent.— Marianistes, supprimé, 1 reste.— Pia- 1
ment cens des Camaldulcs, ainsi que le collège de Polock qui lut con-
/isfpjé auv jésuites. — ToUl 221 suppriujés.
•
DK l'kclise catholiouk en nisRiF.. 2/4I
toule leur pureté ancienne des rils et des constilulious de l'Eglise greo(jne-
unie qu'elle avait coulorraes aux rils cl aux cousiitulions de 1 Eglise
orientale.
Du reste il y a long-lems qnc le collège ecclésiastique grec-uni a
en vue cette restauration des rils antiques de son Eglise. Les propositions
qu'ila faites à ce sujet, et quionlmériîé la suprême approbation de Votre
Majesté, au mois de février i854, ontélé mises eu exécoliou des ce lems
avec un effort constant , autant que le permettaient l'exiguité des res-
sources pécuniaires el le manque d'ecclésiaslif|U(s ca|>ables.
Malgré ces difficultés ou a, dans l'espace de trois ans (i834-i837),
établi de nouveau les iconostase? dans 3 17 églises de l'éparchie lilliua-
nienne. Le plus grand nombre d'églises grecques-unies des Tilles et des
villages , a été pourvu d»s livres liturgiques iînprimés à Maskoit . ainsi
que des ciboires et des chappes et d'autres ornemens sacrés.
Parmi les nouveautés étrangères à la liturgie de l'Eglise orientale, il
y
coutume reçue par les Grecs-unis de sonner pendant la messe
avait la ,
noncer les parties plus importantes de la liturgie dans les églises ro-
maines, où ou célèbre la liturgie dans la langue latine, incompréhensible
pour le peuple , a élé aussi importune qu'inutile , là où on célèbre la li-
il habite à Brest.
Tels sont les évêques qui ont demandé lâchement la réunion
et sont désignés officiellement comme formant la totalité des
I
DE l'église catholique EN r.L'SSlE. 243
upi de St.-Pélersbourg, mort il y a à-peu -près un mois à By-
ionie , près de Brest en protestant de sa fidélité à l'Eglise ro-
,
de l'ordre par la raison qu'il n'y avait pas assez de sujets. Pour
les évêques , il a fait quelque chose de pire. Long-tems il a
empêché de remplir les sièges vacans; puis, fatigué d'attendre
que les anciens titulaires mourussent, d'un trait de plume il a
confondu tous les évêchés existans dans deux de sa façon il y a ;
avions oubliés dans notre envoi. Nous les avorlissons que cette table n'est pas
encore achevée ; mais ou la compose en ce moment, et elle sera envoyée à nos
abonnés avec le Numéro d'avril, qui paraîtra avant la fin du mois.
. —
-215
DE PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE.
'A\
<lva^ition^ primiliiifô.
ESSAI
COSMOGOME ÉGYPTIENNE,
dir EXPLIC.ITION DE CE QUE i\OUS RlCOKTETVT MAnÉTHON
^^
ET LE SYXCELLE DU RÈG-\E DES DJEUX CHEZ LES ANCIENS
EGYPTIENS.
ic ... . < •
. .
'
*
Voir le premier article au n'^ a ci-dessus, p. 107.
lll<= StKlt. I.0ME !. — IS" 4. 1840. 16
tm JiSSAl
rois qui auraient régné l'espace de 3,000 ans el plus. Mais la F'ieille
ayant à leur tête Eusèbe ', avant les nouvelles recherches sur
l'Egypte, et comme le pensent encore aujourd'hui plusieurs sa-
vans ; en supposant que l'Egypte, comme toutes les contrées delà
'
Reputandum sedulô est jilures fortassè vEgyptiorum reges unâ
eàdenique aetate exlitissc •
naraqne et Thynitas regnavisse aiunt et Mem-
phitas et Saitas et iUthiopes, eodemque tempbre alios, etc. Chron. 1. 1, c.
it\,%'5.'Voiv Script. Vet. Collect. ah Ang. Maio édita. Roniae i833,t. vui,
rt snivanlc^.
SDK LA COSMOGOME ÉGYPTIENNE. 247
que Noé.
Je n'îtlopte certainement pas, quant à ce qui regarde l'histoire
d'Egypte, le système de ces honorables et savans écrivains; mais
sans l'adopter, on peut croire que quelques-unes de leurs opi-
nions sont justement fondées : et telle me parait précisément
celle-ci. Je vois en effet qu'elle est aussi adoptée par D. Gelestiu
Cavedoni^. El, de vrai, puisque tant de p€U()les s'attribuent sous
des noms différens, ce conservateur de l'espèce humaine, pour-
quoi lesEgyptiens n'auraient-ils pas puenfaireautant? Aprèsavoir
transformé tn leur roi \e feu primitif, le soleil, le premier homme ^
'
Ilosclliui, Hlonum. delL Kt-ilto, clc. t. i.
* KusèJMJ pense que les lems où les Égyptiens plaçaient les dioitx et
It.^ .ienii-ditux soûl les Icnis autédiluvieiis. Chron. 1. i,c. xx, '^,. i, -u.
SUR I.A COSMOGONIE ÉGYPTir.îtNK. 240
'
.lablonski pease avec Lacroze que Phtha signifie constituens,ordinans
omnia { Panth. Mgypt. t. i, p. 5o ). Champollion dit avoir lu dans des
SUR lA COSMOfiONIK KG^PTIKVNK. ^âl
cela à de plus habiles, je fais observer que le feu jyy'xmxiM établit et com-
pose ( suivant le système que j'expose) les principales matières du globe
terraqné. l'eau, les terres, etc.
252 Fssvt
Tems, les jours, les années, les mois. Ainsi la terre, régie par sou
Modérateur tout puissant, s'approche de l'état actuel, et se dis-
pose à recevoir l'honnne il semble queV Jgathodé m oji, le Bon
;
enflamma, incendia. Il est vrai que le texte sacré ajoute ' ei il sépara la
tiimièic des ténèbres; mais il ne suit pas de là qu'au tems de cette pre-
mière lumière il un hémisphère dans les ténèbres. S. Basile dit le
existât
contraire: « lllustrabatur auteni aer imo perraixtam sibi lucem habe-
;
(nti'S, Ise, ïscha), pour établir entre eux le lien le plus étroit
de consanguinité ; mais cependant sans que celle-ci soit, à pro-
prement parler , la fille de celui-là ". Chez les Egyptiens nous
'
S. Aug. De Gen. ad fit. I. 11, c. 1. — S. Th. In ii. Sent. Disp. 12,
.
G.-B. PlANClAM,
de Id compagnie de Jésu?.
' Cet article et le premier qui a été inséré dans le numéro d&févi'ier,
sont extraits du numéro 24, t. vill des Annali délie sc'mnze religiose <.[ne
ESSAI HISTORIQUE
'
Un vol. gr. iu-S". Se trouve à Paris, chez Pclissonnier libraiic, rue
des 3Iatliurins-St-Jacques, n" 4; prix I2 = fr.
* Dans un recueil
purement historique dont la rédaction nous est
momentinément confiée, nous avons réfuté raccusation que porte incon-
sidcréiuent M. Lorain contre le prétendu désordre de ces deux grands
tlcpôts scientifiques et littéraires (n. de lauteui' de iart.).
sur. LABBAli: Di: Ci-t.NV. M3
tous les pai'tist, puis démoli pièce à pièce^ vendu enfin à la toise
comme une grange en ruines ? « Une estimation dérisoire est
s
éclairé. II. 'attache surtout à combattre ces prétendus amis ^le
rji^uraanité- qui diss'uiiulent t sous une vâiue apparence ide 'pkA^
lautropie , haineux d'une philosophie anti^rkfNh'
les principes
tienne. Il est vraiment curieux de le voir mettre nos économistes
en contradjclion avec eux-mêmes, et nous ne résistons |jtt^^à^'
désir de citer textuellement ,
quoiqu'il soit un petvlo^ ,'^ê(to
spirituel plaidoyer. - ' x -'i-»^»-'yr»'i2 •
s'il défend ses ministres, s'il bénit son influence, s'il exalte ses
institutions, c'est toujours par des motifs purement humains. De
là quelques appréciations peu exactes, nous dirions même peu
bienveillantes, si l'esprit général du livre n'excluait toute idée
d'hostilité systématique. Nous ne voulons pas insister du reste
sur cette observation que nous avons faite uniquement pour l'ac-
quit de notre conscience, et nous devons même ajouter que les
passages peu nombreux où nous avons trouvé à reprendre sont
conçus d'une manière trop vague pour devenir le sujet d'une
discussion utile.
Nous terminerons cet article en donnant une idée de la ma-
nièiT dont rnutenr a ronru et traité la biof;Tap1ii^ des illtif«(res
SDR l'abbaye de CLUNV. 267
rable ; mais le saint abbé ayant introduit une réforme dans sou
monastère, l'auteur aura éié nécessairement conduit à étudier
les tenis auiérieurSj afin d'apprécier avec exactitude la situation
et les travaux de son héros ; et c'est très probablement après
avoir ainsi préparé la moitié au moins de l'histoire de Cluny,
qu'il se sera décidé, un peu précipitamment peut-être, à la
compléter.
Quoi qu'il en soit, l'histoire de Pierre-le-Vénérable est, sans
contredit, la partie la plus intéressante du livre que nous analy-
sons. Un premier chapitre ( le xf de l'ouvrage ) est consacré à
faire connaître la naissance et le caractère de Pierre ; la part qu'il
a prise aux luttes religieuses et politiques de son siècle, ses fré-
quens voyages en Italie^ en Espagne, en Angleterre, enfin les
amers?
Mais ce qu'd y a de plus remarquable dans ce travail de
Piorrc-le-Yénérable, c'est la grande difficulté qu'il a eue à sur-
monter dès l'abord. Avant d'écrire contre le Coran, il fallait le
9tq33yiq Si J :.
je Pl^^la ^^j AsHf»., •
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i'- ^^ 39 isdJuJ 9b Bs^clsiq
83b D9VC r<
a;
89î»H3iamofî
ÎW| CONFERENCES
AfiJ*
CONFÉRENCES
DE NOTRE - DAME DE PARIS.
il serait à désirer que tous les prêtres pussent se former une idée,
et se faire un modèle de cette haute manière de défendre la reli-
gion ; c'est pour les uns et les autres que nous donnons ici une
analyse succincte de ces différentes conférences.
Cette année M. l'abbé de Ravignan a pris pour sujet de mon-
trer les préjugés qu'il appelle légitimes, parce qu'ils doivent préa-
lablement pour ainsi dire à toute discussion faire admettre la
divinité de la religion catholique.
Dites que Dieu n'existe pas, à la bonne heure. Mai;? une fois l'a-
^
culte public ou privé, par nne église, par un sacerdoce, par des rites saci^ '
de tendre à Dieu; or, sans révélation, sans culte, sans église, sans saeei'-*
doce IbomisÊ marGhe.î Ijotentare, se sépare de Diea, s'agite Vaittecaent
et se perd jn&àa 9I fanb 9îio|.3iî no .o-jifjbuo'^'i tî é aulq ailnoo 98 sa 00
5° Dieu a enfin le droit' d'être aimé', <te posséder toutes les Bffl<*e(}oliSr
.rt. iji'!
.»r, j;.. ,(. ;,,/»>'''»'" v;^;
.^,i ...,,,i'ili'-.i j,.;i'û.fM'U3i'3-k')fjimoiM .'
n'ei^ trouverait pas de plus significative pour nier toute religion et Dieu
inênie. que l'oraission dans un pays de tout repos religieux au jour consa-
crcv Car enû.u je tous le demande comment
, se manifesterait autrement
Je vois planer sur moi une nuée lumineusede témoins qqi s'unissent pour,
dire queuicu même a parlé; les droits de Dieu s'accomplissent pour le té-
moigner à ma nature. Je crois et j'admire Dieu régnant par la foi sur une
intelligence libre. Dans ce temple catholique je vois des liens souverains
et merveilleux qui rattachent et soumettcntl'homme et lasociété à Diçn^
274 CûNFjîllEN.CfiS
je le veux ; mais gloire à Dieu; à Dieu aussi ses droits et sa puissance. Sans
les droits de Dieu : paix à l'homme, c'est la guerre et le mensonge ; car
c'est le tourment de la conscience, le combat des besoins trompés, le monde
aux prises avec le désordre. Les droits de Dieu remplis et reconnus, c'est
attaques dont il a été l'objet, dans tous les tems. Ecoutons la doc-
trine de l'Eglise :
Ou encore, Dieu est le type du bien et du vrai par essence. Ses divins
attribuU sont comme les conditions, les qualités du bien suprême ; l'acte
Mais cette notion, bien que vraie, est trop métaphysique, trop
scbolastique, trop laissée à la conscience et au jugement de
i'homme ; aussi l'Eglise en a donné une autre qui ne trompe pas,
et qui ne peut tromper. La voici :
comptés par les plaies, subir les clameurs, les fouets et les outrages, fal-
lut-il verser goutte à goutte un sang de héros ou de sauveur, expirer dans
l'ignominie et les tourmens les plus cruels, pour éviter le mal , il le
d'élite ;
2° l'espérance du bonheur; 3" les craintes de l'enfer, et
d'un enfer éternel, motifs plus à la portée de tout le monde;
mais à ce mot d'enfer éternel, l'incrédulité se récrie, et refuse
son adhésion. Voici ce que lui répond l'orateur chrétien :
Quand le désordre, le vice, le crime ont déjà tout envahi sur la terre
en présence du terrible enseignement de crainte, si jamais cetenseigne-
276 ' ' CONf£R£NC£S
ment était oté, rayé des traditions de tous les peuples; si un jour enfin,
tion soudaine, et par une conviction claire, inévitable, les hommes respi-
raient certainement affranchis du joug antique, universel et révélédes pei-
nes éternelles si c'était foi contraire absolue aussi, plus de ci-ainte, nulle
;
crainte, nuls chàtimens d'une autre vie, nuls, quoi qu'on fasse, non, au-
cune crainte; si c'était la foi aussi, alors il n'y a pas de cirque de bctcs
féroces qu'on pût assimiler à la société humaine.
» Plus de barrière ; les passions s'élancent, les masses se ruent, la pas-
sion est l'unique loi ; à l'intérêt, aux plaisirs, aux fureurs tout est aban-
Jonné, dévoué.
># Qui arrêterait? La vie est tout avec son impérieuse loi de jouissance;
ce rien, ce néant de peines est certain au-delà rien à craindre, il est de
:
foi, il me faut désormais des lits de roses ou des poignards, car je veux
Amour delà vertu, amour de Dieu pour lui-même, beau langage, roots
sonores pour le commun des hommes ; les masses craignent on ne font
rien de bien ; la brute dominera ; lois civiles, lois pénales, c'est la cage
avec ses barreaux ; l'animal muselé mugit encore; s'il a brisé la barre*
g^re au gardien !
Dieu peut-il à l'être faillible donner la liberté? Ci-écr le "fini, qui séal
peut être créé, c'est créer le faillible ; car ce qui est fini manque par so*
de quelque chose, peut faillir : donc créer est bien: donner à l'être fini,
faillible, la liberté, est bien encore : la liberté est bonne en soi. Lanature
de l'être fini, faillible, est de pouvoir dévier, mal faire. A quel ù--
faillir,
sous les remords, les menaces, les cluUimens Thoaueur du maître est
;
'Avëz-Yous yii Dieu planant du haut des cieux, oflVaul le baume à la bles-^
"sure, l'oubli à Toffense, le pardon et la wieleire au l'epentiri:' Dans la Ike,
irsdul?cut le soldat, il l'anime à l'aspect de la couronne; il punit adSsii*
lâcheté et le crime, s'ils ne sont pas réparés. .• r - -rc^ '-'.A
Je vois surgir et briller les attributs divins les plus mei-veillèux ria'J)»-
liénce, la miséricorde, la justice et la sainteté. .•!: ~;.v
'^
Sans laluttgj plus d un genre d'honneur manquerait à DiéH. Pôur'tin
cœur qiii sait battre aux nobles sentimens de la gloire, 1" admirable com-
bat du juste, et les entraves de la vertu, et les torrens débordés du crigie,
tout cela vu ensemble à la hauteur de la^foj^ccst la gloire aussi 'do' Dieu,
par la gloire épurée de ses élus. . j^; . : '.,
"
"Ceci est un langage de foi, j'en convie^6,jettGusJle le comprennent
pas ;
pour le juger, il faut le prendre tel qu'il est,^e plaçer.juQJïipment à
iôh point dcvne propre. Cette théorie d'honneur divin est-elle suivie,
conséquente, logique? La cause (îé Dieu est-elle noblement gagnée ?
je l'implore....
/idiso/i fsl un l)eau nom, mais la réalité est triste. Regardez autour
DE NOTME-0AME DE l-ABlS. 279
de vous; sans une foi imposée, révélée, que devient au fond deS cœurs
l'idée de Dieu, l'idée de l'âme et de h fin de l'àme, le culte, la mo-
rale, toute notion de bien, de mal ? On va s'égarant dans l'athéisme
et le raatmalisme pratique. Un Dieu juste et bon peut-il ainsi laisser
un roc; vérité, stabilité, tout est dans l'autorité de l'Eglise. Lequel est
le plus conforme à la majesté divine ?
Si Dieu a su fonder une institution, devait-il la conserver pure? S'il
y
a un Dieu, disait saint Augustin, il faut croire qu'il a établi une voie et
une autorité pour nous porter et nous instruire. Et plus d'une fois en
France et hors de France, nous entretenant avec des hommes graves,
rangés sous la bannière de l'indépendance, il nous a été donné d'enten-
dre qu'il n'y avait d'autre moyen d'échapper à la ruine de toute fo^ et-,
ifyjtâfloid iï-/
Mais l'univers entier rempli de mystères tous incompréhensibles.
est
reste. Ainsi pour reculer devant la foi, on ne reculera pas devant l'éter-
nité de la matière, assertion mathématiquement démontrée fausse et
ridicule !
^BO CONFÉRENCES
"Vous le croirez ainsi. Mais c'est pour moi le plus incohérent prôîfr^,'
miracle, le plus absnrde mystère; le monde chrétien sans miràtifAj k?
monde païen fait chrétien sans miracles, de par dés pêcheurs déOaliltée!
iwint Augustin avait raison : cela seul suffit à la divinité de lafoi^Ct
prouve plus que les miracles. .''l tjii'
acvanpas commencer. r . .
,,j
|*U>s s'acîres^ant à son auditoire qui avait écouté arec je plus
saisissant intérêt toute celte jnerveillç^i^|p,.çç9a0y)jejjj]lj^l. ,^;a^|9l^--
cisme, l'orateur chrétien lui dit : ., ,_,- -,y- .-; ï ;i
-
ç . .
Les faits parlent bien haut ici. Auprès de ce lit funèbre je vais m'ins-
truire, et je dis : Elle est donc sainte, efficace et pure celte doctrine tel-
lement contraire à toutes les passions, que les passions seules lui résistent
pendant la vie, et qui gagne et attire à elle tous les senlimens de piété;
cette doctrine qu'abandonnent ceux-là seuls qui avaient abandonné déjà
la piété et la vertu: doctrine, foi qu'on ne se repentit jamais, au dernier
moment de la vie, d'avoir suivie et aimée, pour embrasser alors le doute
ou les systèmes incrédules ; qu'on regarde toujours alors comme l'unique
espérance: doctrine que la mortapprendà considérer, avec le repentir et
le regret quand on lui fut infidèle, qu'on pleure alors de n'avoir pas gar-
déeVqni fait rtrt ire \(^ ^rrà te. nniari; ccUc foi soulr qui piMit ronsoljM'
DE NOTKl-D&ME DV PAniS. i83
quand tout nous abandonne et , vers laquelle vos illustrationg les piu<)
belles, vos gloires niililaires et politiques reviennent les unes après les
longtems méconnue.
Pourquoi donc? et pourquoi au dernier jour quand tous les jours sont
au Seigneur? Oui, cette foi est sainte, puissante et vraie, elle est l'action
du maître souverain des coeurs.
li chiite de la vie, quand elle s'écoula vide de foi? Pourquoi cette tranquil-
lîté recouvrée dans la foi seule ?
Quelle est cette condition, quelle est cette puissance suprême? Ou Dieu
agit ici, ou il se ment à lui-même et nous joue cruellement I
.£t tout cela, ce ne serait pas an moins motif, présomption favorable
pour la foi ?
_ Uq cœur agité dont j'ai ^<Jéjà parlé, 4Qnt jepai'Ie volontiers et souvent,
cherchait le lieu de son repos qu'il avait depuis lougtems perdu. J'allai,
Tel est le récit : vous peuvez le relire dans son livre des Confessions;
en vous.
eUg n'a rien;,e]le donne et ne reçoit pas. Ce n'est pas le plaisir; le plaisir
,
C'est l'ceuvre de la foi; c'est la foi qui pose un ange sur cette terre,
le fait vivre de la vie des esprits dans un corps grossier, pour le consacrer
uniq^ementau soin laborieux des âmes. r io xuo'w^à iSejy I j«; lJ
Ç'^st la foi q«i crée, qui conserve cette vie nouvelle, et qui nous en
préscutçjes touclians modèles. .. Energie nuiledans la faiblesse, douceur
286 -i . COMFKRENCES
dans la force, charité tendre, toute héroïque et pare ; gloire du ciel, con-
solation de cette terre, c'est la vierge chrétienne, œuvre de la foi, et de
la foi seule.
sait encore, malgré les jours mauvais, peupler àatype virginal vos hôpi-
taux, vos prisons, vos écoles, vos villes immondes el vos campagnes.
D'où vient la différence? où se trouve le principe sauveur? Jugez
dans vos consciences. Car enfin il y a ici l'immense progrès réalisé, l'esprit
vainqueur des sens, la chair réhabilitée parce qu'elle est soumise, la cité
la piété la plus naïve et la vertu la plus pure. Pour cuirasse, sous son vê-
tement royal, il porte un cilice; jamais le souffle corrupteur des passions
ni leurs tumultueuses influences ne sauront troubler la pureté et l'har-
monie céleste de cette àme,ràmed' un roi.... C'est en même tems la meil-
leure tête de son conseil, éloge qui n'est pas à dédaigner pour un prince.
Sa fermeté ne se lassa jamais unie à sa piété, elle
; lit de saint I^ouis un in-
DE IfOTRE-DAME DU PARIS. 287
foi, alors , ne vient pas féconder en vous tous les nobles sentimens , tous
les nobles attraits du bien, de la vertu , du talent et de la gloire, même
en songeant à ses glorieux et vrais modèles, je consentirai à me taire et à
comment on parle vérité et foi, en des tems de confusion et de chao» ma* '
"i
Messieurs, une doctrine est bien forte contre les raisonnetnens çt„
tous les doutes , quand elle a pour elle la vertu, un sentiment ^^c
,
vrai bonheur, la fixité, juue assiette tranquille de fànie parmi les Jloj^^
de tant d'orages, et toutes les consolations de la conscience. . , , „.
290 CO»FKJt£MC£S
ser, scinder en deux ce que Dieu a uni dans son éternel amour , le bien,
le vrai ;
puissiez-vous à jamais vous en convaincre, à jamais sentir que le
Il faut appui aux faibles, soutien aux traditions, à l'unité son sanc-
tuaire et son garant; il faut l'Eglise.
Ainsi dut s'accomplir le vœu le plus cher d'un cœur magnanime, et
vous faut pour des intérêts d'un jour la société civile et ses lois, il vous
faut bien plus encore, pour des intérêts immortels, la société et les lois
religieuses? Que si les devoirs, les institutions et les lois de la société ci-
vile ne sauraient être violées sans ci-ime, bien plus in-violables encore
sont les lois, les institutions et les droits de la grande société religieuse.
Leui- infraction, à ceux-ci, n'est point vengée j)ar la force des armes,
ni par la force des bourreaux; à Dieu ne plaise ! jamais il nen doit être
ainsi; c'est la triste oécessité imposée à la justic:,- humaine, justice d'un
moment. L'Eglise attend, parce qu'elle est éternelle. Mais le grand jour
des justices se lèvera pour elle enfin, et ses ennemis seront confondus.
Sur la terre, mère désolée et compatissante, elle ne lutte contre des fils
rebelles que pnr ses plaintes'et ses douleurs, et leur offre, pour vengean-
ce, le pardon de la miséricorde et les douces joies du repentir.
Messieui's ,
je ne terminerai pas notre religieuse carrière, sans vous
dire ce que j'ai profondément senti en vous parlant. Si la pensée des
maux produits autour de nous par l'indiftérence et par l'erreur vient sou-
vent attrister l'àme dans celte chaire et lui imposer une lutte pénible, il
est bien vrai aussi que le cœur retrouve à votre vue d'inlinies et douces
consolations.
Votre assiduité si nombreuse et si constante, votre attention grave et
recueillie, l'assentiment donné aux convictions les plus sincères du zèle,
A. B.
Dans notre n* 12, celui de juin 4831, nous avons parlé fort au
long de la découverte de la langue des hiéroglyphes ; nous avons
dit quel secours pouvait en attendre la religion ; nous avons tracé
l'histoire de cette découverte et des divers tâtonnemens par les-
scription de Rosette.
Les Egyptiens exécutaient rarement une figure, une représen-
tation quelconque^ sans en écrire à côté ou le nom ou le sujet. On
trouve constamment ce nom auprès de chaque divinité, de clia-
1. Soleil. 9. Glaive.
2. Lune. 10. Arc.
3. Montagne. 11. Flèche.
4. Arbre. 12. Lumière.
5. Cheval. 13. Nuit.
6. Chien. 14. Chemin.
7. Tortue. 15. Cadavre.
8. Ver.
«5-
^ ^ 6
6
296 SUR LE SVSltME .J)jii;RlTtRi:
-^'.
'Cl.;. •/-j-.Ti'rTi-'
»
.. ^., . ^, .
*^^
^ 1 .Personnage barbu. Radical déterminalif des noms tlç dieux ;
b<\vMx\-\^\
4. Femme. Radical dës* lioliis de femmes^ de p»'ofe^siq)>^,|.jit;o
'
degrés de pai-entc, etc. _ _ ^j,, ^,,^,^1^ gj ^i
5. Moitié postérieure d'wiepeàûde bœuf qu i^'a{ftre.qjfQdri(p^ieifi'
Radical de louS'leè noms Uè^ quadrupèdes, k déhv^i^^^^^^
lift figuratifs; - '
/
.^ ...'^..^qi.'^u -^yfi ^-'n."
''^,J'.|^|"'
,
"
DES FGYPTIENi
S. grecs, j
Signes démotiques. j Signes hiéroglyphiques.
4 A ^:,,UL. «.le..*.!.
5 E 1. ï.^.
Bbi & Z., •«^'HFr-, V.
l d i.^i:^. i=>.
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A3 M j.a-^.i3i. ^s«a.5.5.5.o-4.^t=.
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3: 4£:^-ka^'.X.^ :s:.-*r.
iS rrf.r,*j;x. Afi.ïO.Ç.i;.^
k n •i^^wcî.x*:..i:;>-^*f:H- B.0.o.ï?=si
<7 p /*/.=.- c=.<s>- .2;3sU^ A ô. « Wrta W.Uv
. .
26 « -id,/^.^. m.
27 TO-
300- >DR I.E SySTiMK û'éCRITORE
leur étude approfondie, et cet aspect dérive tout entier du tracé '^'
des signes ; mais il faut encore poursuivre cet. examen pous:^': m
déduire des règles éprouvées. . - , - . -^ -
L'époque d'un monument ne peut donc être bien (^nnue que » •>
faits. Les monumens postérieurs portent déjà quelques traces fk?' "'
décadence, et CQt état de choses constitue trois époques que l'ha-
bitude des monumens fait bientôt reconnaître. - i .v «.uk^/:!
i
DF.S icYPTIRNS. SOS
seulement par deux signes qui placent le nom propre d'un roi
iib
'P.''ocèdent constamment de droite à gauche, comme l'arabe et
g.,^.jgitçes écritures orientales »^
"" **'*
Champoluon-Figeac.
DICTIONNAIRE DÉDlPLûMATiOlife
étendre sarcelle des chanoinesses ; car celles-ci ont' suivi tes ^aà-"'
très dans leurs époques de perfection, de relâchement è't**âe"
ruine. 11 nous suffira de dire que l'on appelait en Orient' xavovt-'
/.rnyCh^noine^seSf çpvla'me», /enmiés dévotes qui cHàntareiit^^ès
psaumes avec les acolytes dans les convois. Les véritables '(/tia-""
et se peixlsous la ceinture.
barbe, qu'on parlera des cheveux, et que, sous les mots géuéri-
quesde chapeau tt de t7<rt;?ero7»,,Qtt Uraitç. à préseot de ce qui re-
garde les vêtements de tète. > cta»;(i A /•.-,^f v\'. »«!> nio-iM i )ni
C'est avec cel atïublenient de tète qu'il fit son entrée dans Rouen
en 1449. Sous Louis XI, les chapeaux furent à la mode en tout
' '
Legcndrc, Iflœurs des Français : cl Daniel, t. ii, p lio.;,
Brioude ( St. -Julien de). v»wii^ . Idem. -, ,ïv,-y .s<,) .., ./f jf fi.qf.
Gigoy .^i^'t^^ij, .
4 quartiers sans les aUiaoeofr,;^!
'?f(ii9(Df!£l saasidof! ^L ?ï»»09\ coté paternel, et 4 du coté luilfT-
.siisifvâily nel avec les alliances.
'
Màcon (St-Pierre de). . *4^ 4 degrés, tant paternels que mater-
nels. .;!U9/i§i9J
'^larsefllc. -o/ecSt-Victoi',
f
Metz. .
'
. . * . . . • • 5 degrés. ,:.;:uv.a
^
Blîgette, tth d t'i^sii.isup 'àï . 16 quartiers, 8 paternelsjet.8 aaa-
'oa-iWEfri iiiôci ub 3 ternels.
Montfleury. . . . .ibr^i^hc • 4 degrés.
Montigny 8 quartiers paternels et 4 roaternels.
Weuville j: 9 degrés paternels. .
|.
Espérance.
11 y a eu un Ordre du Chardon, ou de St. André du Chardon
établi en Ecosse. Les auteurs ne sont point d'accord pour en fixer
l'époque. La devise était nemo me impiinè lacesset; ce qui reste de
cet ordre est la dévotion des Ecossais catholiques pour l'apôtré
Saint André.
A. BONNETTV.
—
XloxwdUs Pt iUflan^ee.
KUROPF.
à-dii"e qu'il est défeudu d'acheter, de lirti et de garder chez soi les oavra-
gQijsuivans ;
^^ne del . Q.uadro deliç rivohmonjideir Europa del signor Kodi, prima
trad. italianadi Giov. Tanaassia; (jnsqvi'^^ ce qu'elle soit comgée.)
Pjir décret du 2 mai l'è'bii. —Cons.iderationi imparziali sopra lalegge
del celibato ecclesiastico, e sul voto soleune di castità, proposle segre-
tarï'cnte ai consiglieri , e iegislatori dcgU statl cattolici dal professore
G. A. P.
Par décret du 27 août i838 'La chute d'an arwge , épisode, par M.
-Alph. de Lamartine'. —
Fie rie Grégoire Fil, 1073- ro85, par M. A.
side Vidaillan. —
Dal rinnovamento délia filosofia cpitica italianaàel
i conte T. Mamiani deîla Rovere Nuove poe.fie (du même).— Des"lè-
ben Jesueto.jOu Fie deMsUs'-Christipar David Fred. StraUèfe *.-i?^Hf-
tellung, etc., on Exposition du plus antique christianisme d'après les ,
»iœ«/-,y, par demandes et réponses pour l'évèque de Varmes, par .T. -H.
Archterfeldt, professeur deThéol. au Lycée Ilosien.
'
Nons en avons signalé leserreurs dans notre t.xvi, p. 564-
* Nous avons déjà parlé de l'ouvrage de Strauss dans le t. .wni, p. 85
et ci-dessus, page îi.
. —
'
WÔtJVJKLtWs 'i-i «ffiANGES. ^i?
con/jcrie, recherches sur son origine et celle de ses différens rites, com-
pris celui du carbonarisme, par le f. m. r. de Schio.
Par décret du 1 8 septembre iSSg. —
Sistema délie cognizioniumane...
o fondamenli di enciclopedia Razionale di Luigi Pieraccini.
Par décret du a5 septembre iSSg.— Jùus-Christ et sa doctrine'.
Histoire de la naissance de Pe'glise, de son organisation et de ses pro-
pres pendant le i" siècle, par J. Salvador. Lehrbuch, etct, ou Institu-
tioiis de la science de la religion ; ou cahiers des leçons d'un ancien pro-
fesseur delà religion dans une université catholique, recueillies et éditées
=T>\s5à MO (
Ail— dobBOUq.)
•iS-ii»'
•r-T .r.,y
5)àorJ BBAoèii
.
318 BIBLIOGKAPBIE.
6ibUo9rûpl)if
auront encore à payer à la poste un franc par cahier, ce qui fera 3o fr.
par an.
C'est donc à nous que l'on peut s'adresser pour cela , et c'est au bu-
reau des Annali que l'on peut s'adresser de l'Italie pour s'abonner à nos
./^/2«a/eyy l'un et l'autre journal continuera à donner 1 annonce des ar-
ticles qui entrent dans les différents numéros de chaque journal, à
mesure qu'ils paraissent.
No 28. — Janvier et Février 1840.
I. Recherches de Gabriel Rossetti sur l'esprit anti-papal qu'a pro-
duit la Réforme, et sur la secrète influence qu'il a exercée sur la littéra-
ture de l'Europe, et particulièrement de l'Italie, comme cela résulte de
l'examen des ouvrages de plusieurs de ses auteurs classiques, et princi-
palement du Dante, de Pétrarque et de Boccace (premier article) Ré- ;
KIBMOGRAPBU. 319
France, de l'Allemagne.
jyo
29. — Man et Avril.
Examen d'une
I. diatribe dirigée contre le révérendpère Perrouç^
par un faux Lucius Sincerus, véritable herraésien (deuxième article),
par G. M. ,-
.,, -.
un plaisir pour nous d'avoir à annoncer un livre qui rend hommage à l'un et
à l'autre. Le monde et ses travers est un livre philosophique et moral à
en traçant des portraits ne laisse deviner les originaux que quand la res-
était une même chose; car dans les voies criminelles, celui qui ^eut'rpoins
peut phis; que- dis-jé, H né peat Pua sans l'autre j^se^à'i^urer,^ c est
dffenser Dieu; H*^*'^'"--"''"^' «"b^ ^^J -U'yr^rnynu'l ^b onfroacK} jT s*5
,^
Cette éternelle vérité si inconnue de nos joui's , cm. le pQavoif;4« ia
viçillçsse, si puissant chez les Hébreux , est outragé par ceux qui ne jfes-
un principe de conservation physique et moral que
p^ct^nj,. rien, est
M. Gigault invoque en homme qui en connaît l'importance; comme il
comprend que toat*}sc^nçe mprfile et philosophique ne peiiLavcùry^t^e
}^r^ligio^^poi4i-km^^hb 9& J^fdo'' "ït-rsa bftÉlg »!
'f •* Les chances du bien et du mal sont elles plus rares dan§ utîe tidaàSt
tion que dans l'autre ;' et la balance qui pèse nos' jdies^^ctiû^'^f»^^
'" ''"' •'''"
u' est-elle pas dans la main de Dieu ? ' '
^^ » Comment sommes-nous assez fous pour être envieux dix sort des hom-
mes quele pouvoir élève ; laissons-les cacher leurs misères humaines sous
des habits brodés; à eux l'orgueil et l'ambition, à nous le bonheur et
"jnom
l'obscuritël»
.
:
•-.,'. - »- V'
' - -'J-—.'" -- ,
j'i''-'' ''•
" Tiepassagesmvàiit^qâî est en lêtede r/«f/V(^uc/f()//» ferajCQnoprendrc
Tinlcrct qui s'attache naturellement à 1 ouvrage de M. Bellemarc :
A'tRsî pourrais- je dire que le livre de sa v!e intérieure était ouvert sous
rtife ^'euX, comme celui de sa vie publique l'était pour tout Ic'tnohdc. Çè
Vi'^f pas que j'entende donner à cet écrit la forme dés mémoires prives;
car je suis resté sur ce point, pendant douze ans, à la source des meil-
leures inspiration», si u^ iii liKIoà iii'i iowp'iUOq iiA ; ^j . ;-/ij
avantage qui m'avait été donné de pouvoir écrire en quelque sorte sons
'lefèu de sa persécution, aGn de transmettre aux autres les vifs souvenirs
quï m'en restaient. Car il est bien difficile que les témoins qui l'ont vu
comme moi de leurs propres yeux, si sublime de force et de vertu au sein
de l'orage n'aient rien à faire passer dans l'àmc de ceux qui n'out en-
tendu que de loin le bruit de la tenipèle.
a2 BIBLIOG&AfMIE.
» Les maios ne manqueront pas pour élever plus tard à cette grande
vent servir à les diriger. Ce n'est donc qu'en simple qualité d'aide que
je me présente un des premiers pour concourir aux travaux des histo-
riens qui viendront après moi s'emparer de l'ensemble de celte grande
et admirable vie d'évêque. »
En effet, M. Bellemare a moins fait une vie entière du prélat, qu'il
n'a cherché à faire comprendre quelles étaient ses pensées, ses occupa-
tions, ses craintes, pendant les dix dernières années de sa vie. Il nous le
M. Bellemare nous dit quels ont été les motifs qui ont guidé
charité.
monseigneur deQuélen dans toute la conduite qu'il a tenue depuis i83o
dans ses rapports avec les hommes et les choses. Mais ce qui fait surtout
plaisir à lire, ce sont les preuves de la sincère amitié, du dévcuement
même avec lesquels monseigneur traitait ses grands- vicaires, ses prêtres,
toutes les personnes qui approchaient de lui.
Ajoutons que tons ces détails sont donnés avec une franchise de carac-
tère, avec ces allures simples et sincères, quiannoncent dans celui qui les
emploie une amitié et un dévouement à toute épreuve. On peut compter
comme une qualité de plus à monseigneur l'archevêque d'avoir fait naître
une affection et une admiration semblables à celles que lui conserve
M. Bellemare.
ViE DEMADAME ISABELLE, sœur de saint Louis, fondatrice de
Longchamp; avec une description historique de la fêle de
l'abbaye de
Longchamp,parM.Daniélo. Beau vol. grand in-i8de 270 pages.A Paris,
chez Gaume frères, rue de Pot-de-Fer, 5. Prix : 3 fr.
Ce volume est divisé en trois parties. La i" contient une lettre de l'au-
vie religieuse; une dissertation sur les auteurs des vies des saints y
est jointe.
Mécanisme du grec ancien. Vol. in-8 de i4o pages. A Paris, chez l'au-
teur, rue des Cannettes, 19. Prix : 3 fr. 5o c.
Nous avons déjà parlé de la i'^ partie de cet ouvrage ; la le qui vient
de paraître contient ; i" Quelques notions préliminaires, où se trouvent
les altérations des mots grecs, par Tryphon le grammairien ; 2» Les clefs
ouïes dérivés les plus riches et les plus usuels du grec ancien avec l'éty-
mologie, rapportés à leurs primitifs ;
3° environ 3, 000 dérivés intermé-
diaires qui lient les primitifs avec les clefs; 4" au commencement de ces
mêmes mots, taus les préfixes, et à la fin toutes les désinences de la lan-
gue grecque ; 5° toutes les espèces de compositions que Tony trouve;
6" une table alphabétique des dérivés intermédiaires.
méthode, sans nous rendre garants de toute son efficacité, nous dirons
que la lacune que ^I. ilarcella signale dans l'enseignement des langues
est réelle, qu'il faut recevoir a\ ec reconnaissance tous les travaux qui ont
pour but de la remplir, et que ceux de M. Marcella peuvent particulière-
ment y aider.
mais quels sont ces travaux, quels ces volumes, où sont-ils publiés? on
n en sait rien. En France aussi, malgré la multiplicité des journaux, les
travaux graves et sérieux , les grandes entreprises littéraires et scientifi-
ques, sont presque ignorés; annoncés une fois avec grands frais, cette an-
nonce passe inaperçue dans les grandes annonces de la feuille du jour,
et va se perdre avez elles dans le rebui quotidien. C'tst donc un service
l'endu aux études graves que de consigner dans les pages d'un volume fait
par leur position de le remphr ; et c'est en effet ce qu ils ont fait dans le
tout complet. Pour rendre encore leur publication plus utile, nous de-
manderons aux rédacteurs de désigner autant que cela leur sera possi-
ble le prix de ces divers ouvrages, et la maison de librairie de Paris où
on pourrait se les procurer.
Trois numéros ont déjà paru , et nous savons que le monde savant a
déjà dignement a])précic cette œuvre.
—
.ES
DE PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE.
ESSAI
uioaoiï
KOE'EI-^PANÏHÉISME
'"'^'"natilS^I^^
LES SOCIÉTÉS MODERNES.
'""""''"' '
*'
'
Par m. Mauet, prêtre '.
, /To^içi, un livre que nous avons lu avec une sorte d'orgueil cal' ;
q'e^jt un. livre qui attaque de front les nouveaux ennemis, dont
aious avons souvent parie, qui se sont élevés dans ces derniers
tems contre le Christ et contre son Eglise, et qui les combat avec
force, Sîigcsse, vérité, charité ; et ce livre est l'ouvrage d'un prêtre.
— Nos abonnés, nous en sommes assurés, en liront l'analyse avec
fruit, et les Annales doivent en enregistrer les principaux argu-
mcns comme une chose qui restera, au milieu de ces volumes
'
Vol. in-8, à Paris, chez Sapia, rue du Doyenne, n" 12, prix 7 f. 5o c,
3r2 i-ssAi
déistes, e-t fit place nette. Le xix* siècle s'ouvrit sous une meil-
leure direction. IMM. de Maistre, Chateaubriand, de Bonald,
La Meunais firent eiilrei: Us e>pri)s dans de meilleures voies.
SUR LJ; PAISlHjîlSiMi:. .')23
cats, les cultes, qui tous sont ainsi divins. Dès lors il est forcé de
dire, comme il dit en effet, que l'erreur n'est pas une fausseté,
mais seulement une vérité incomplète. Celte erreur est néces-
saire, est divine, venant de celui qui a posé les lois de la pensée.
Or, de même que la vérité n'est ainsi qu'une erreur à différen-
tes faces, l'histoire n'est que la conséquence de ces principes ;
même.
M. Lerminier a eu la prétention de fonder une philosophie
nationale'; mais celte philosophie, mélange de rationalisme
et de panthéisme, est composée des lambeaux pris à tous les sys«
'
Philosophie du droit, par M. Lerminier.
' Philosophie du droit, t. ii, p. S^o.
32C ESSAI
'
Histoire ^t'/ic'rn/c de In cl\'lli<;atinv en Enropr.
SUR I.B PANTHlilSMIi. 327
Simoni^ns, Nous ayons fait leur bis(oii.-e dans nos .'Innalcs *, et
divin ^.
Jrî. de LaMennais, ce puissant défenseur delà pure vérité' ca-
tholique, en se séparant de l'Eglise, s'est vu forcé de faire comme
les autres philosoplies. Les catholiques l'ont vu avec étonnement
émettre dans ses Nouveaux mélanges la doctrine des idées pro-
gressives et de la vérité mobile. Or, ce principe mène droit au
scepticisme ou au panthéisme. Comme il n'a émis cette doctrine
qu'en passant et pour la nécessité de sa cause, nous ne savons sur
330 ESSAI
•
Voir Confucius Sinarum pïiilosophuM du P. ('onplet, p. \xxi et t,v.
' De divisione natunv, lil>. i, p. i et j.
.
su H LE PANTHÉISME. '^M
'
Essai de i>hiloso/)hir. par M. Ancillon.
SUR LE l'ANTHlîlSMK. 303
Ainsi voilà sur quoi repose celte pliilosopLie transcendante de
l'Alloma;;iie, sur une création opérée au moyen d'un article mis
devant un infinitif; en faisant un substantif, ils ont ciu faire une
substance ; ils ne se sont pas aperçus que le mot n'est pas la chose !
V. Réfutation du pantliéismc'.
car tous ces termes n'expriment que des rapports. Cette exis-
tence par une force inconnue, par une nécessité inhérente qu'on
ne peut qualifier, se détermine , se limite elle-même. Elle de-
vient l'être et tous les êtres ; elle constitue l'idéal et le réel, le
tion est illusoire. En effet, dès qu'on reconnaît une vie propre
en Dieu, il faut aussi la reconnaître infinie ; mais, dès lors, Dieu
se suffit, et le monde ne peut être ni nécessaire, ni éternel. Si la
vie propre de Dieu n'est point infinie, elle ne mérite pas le nom
de vie ; le monde seul est ta vie divine. Mais alurs, la divinité
rentre dans cette ra^ue indeterminatioxL, où elle ne nous appa-
raît plus que comme la force cachée et aveugle qui produit tous
les phéuomènes la personnalité divine s'tilace.
;
des loghuis. \oici quels sont ces sectaires que Ton peut appeler
les prêtres ou les solitaires du panthéisme :
connue.
De nos jours enfin, le panthéisme a produit les saint-simo-
niens, dont la morale, frappée d'un arrêt de la police correction-
nelle, avait soulevé tous les esprits contre la secte.
Telle est la pratique du panthéisme, conséquence logique de
la théorie qui nie l'être personnel de Dieu, qui soutient que
Dieu nest pas, mais qu'il se fait qui détruit Dieu protecteur, ;
'
Essai, etc., p. 20 1.
SUR LF. rAM'UÉlS31i;. 337
Aprjîs cette horrible profanation de Dieu, c'est avec bonheur
que l'àuie respire, et aime à répéter avec l'auteur ces belles no-
tions do Dieu que l'hunianiié a reçue de Dieu lui-même et que
l'Ej^lise garde avec une sollicitude toute filiale :
A. BoNNETTV.
'
Essai, p. 217.
338 lilLIGlONS
RELIGIONS
DES PEUPLES CELTIQUES DE L^OCÇIDENT
COMPABÉES
fjrfmi^r artirlr.
3 fr. 5o in-i-i.
f
DtS FliUl'LI-S CIXTIQUES. 339
En procédant de la sorte, en plaçant dans l'ordre de ses reclier-
ches intellectuelles la religion avant tout, même avant la patrie,
vint par le Nord et par les îles des nations comme dit la Bible, ,
elles étaient de la même race que celles qui les avaient précédées
ou bien de race différente, ce qui paraît au moins certain, c'est
que les premiers habiians des contrées occidentales de l'Europe
furent les Celtes^etquede la langue de cette antique nation, le plus
pur dialecte qui existe aujourd'hui, c'est le dialecte irlandais.
Mais ici s'élève une seconde question non moins importante
que la première, à cause du jour qu'elle répand sur la suite de
l'histoire irlandaise et sur la nature des rapports qui ont existe
dès le principe entre ses habitans et ceux de la Grande-Bretagne.
Par quelle voie les tribus primitives pénétrèrent-elles en Irlande?
Yenaient-elles directement de la Bretagne, ainsi que la disposi-
tion des lieux pourrait le faire croire, ou bien arrivaient-elles
par un autre chemin?
L'opinion de M. Moore, appuyée; comme on va le voir, sur de
très graves autorités, est que l'Angleterre n'a point fourni à l'Ir-
lande ses premiers habitans; ceux-ci étaient des Celtes venus des
côtes nord-ouest de l'Espagne.
«Le système de Whitaker et des autres qui de la proximité des
deuxîles concluent que la population de l'Irlande a dû dès l'origine
venir exclusivement de la Bretagne est aujourd'hui tout à fait con-
342 RELIGIONS
lettre 5'-. ) Le savant écrivain ajoute en note : Le Sacrum J^ro mentor ium,
ou pointe sud-ouest de Vlberia antiqua, était It; c.ip Saint- Pincent ; ce-
lui de ï Irlande était le point Carne-Soir, ainsi que ledit Ptolémée. »
Cette pointe de Carne-Soir dut être la première qui attira les yeux des
navigateuis phéniciens, dans leur route de Cornouailles eu Iriande.
[Tacil. Agricol., c. 24-^ Une tentative a été faite par quelques commen-
tateurs pour priver l'Irlande des avantages qui naissent pour elle do ce
passage de Tacite; et ponr cela, ils supposent une manière de lîrè'nôu-
vclle et barbare, qui transporte le mot vieliiis à la phrase prccédeiiVc, ce
qui n'est pas moins contraire à l'élégaote latinité de l'historien qu'àUX'
prétentions du pays dont il parle. Nous observons cependant avec jilai^ir
'
Jérémie, vu, 5i, 5?. Celte vallée était aussi appelée Topfieth ,
de
34G '
fifetiGioNs
d'un culte du feu plus ràftiné, que l'on peut voir encore dans ce
pays. Tandis que quelques-uns de leurs rites et des noms de
leurs divinités sont évidemment d'origine phénicienne, ilyad'au-
l'usage que l'on avait de frapper sur des peaux pendant la cérémonie,
pour empêcher les cris des enfans sacrifiés dans le feu, à Moloch, de se
faire entendre.
'
« Magh-Sleactk, ainsi appelé d'une idole irlandaise îiommée Crom-
Cruach ; pierre à autour de laquelle étaient dressées douze au-
tète d'or,
tres pierres grossières. Tous les peuples qui conquirent l'Irikiide (c^est-
à-dire chaque colbnic établie en Irlande) adorèrent cette diviuitëj Jus-
qu'au jour de l'arrivée de saint Patrice. On lui sacrifiait le premier-né dé
chaque espèce d'animan.x; et Tigherumas Mac FoUaigh , roi d'Irlande,
, Voyez Boriase, liv. ii, eh. 23, Slur la ressemblance entre les Druides
et les Perses. "'
,
'
Cette île a été réclamée par plusieurs pays. L'éditeur de Diodore,
dans une courte note de sou Index, insinue qu'il pourrait bien être
question de la Bretagne; t/Wc niim de Angliâ intelligi queat?lî\.o\\\And.
soutient que cela ne peut être que son Wg d'Anglcsey, tandis que Toland
la place parmi les îles occidentales de lEcosse ;
et le grand littérateur
suédois Rudbeck la met hardiment dans la péninsule Scandinave. ,
*
Scotumque vago mucrone secutus
Fregit Hvpcrboreas remis audacibus undas.
{De Cous. Ifo.'ior., m v. 53.)
DES PEUPLÉS CÈLTlQUtS. ^9
,
.->• Mais le fiaginent antique le plus important par les lumières
qu'il jette sur ce point, est celui tiré d'un ancien géographe par
Slrabon, et dans lequel il est parlé « d'une île voisine de la lîreta-
c'était sur ses rivages que les Phéniciens avaient établi les myS"
imes cabiriifues. Cgs rites étaient eousacrés aux dieux qui prési-
daient à la navigation', et il était d'usage que les marins, dans
leurs voyages à travers ces plages éloignées, fissent halte dans cette
île pour olTiirdes prières à leur idoles, afin d'obtenir des vents et
un ciel propices. Des mots du géographe ciic par Stiabou, combi-
nés avec toutes les autres preuves que nous avons indiquées, on
peut conclure que l'Irlande était devenue, et fut eu effet, la Samo-
thrace des mers de l'Ouest; que les dieux cabiriqucs y avaient été
transportés par les premiers colons de ce pays-% et que de même
qiiele marin en quittant la Méditerranée avait l'habitude d'aller
r- ai-'-;. I : j
' '( L'île de Samothrace acquit une grande célébrité tliez toutes les na-
tions maritimes, par la réputation qu'elle avait d'être consacrée spécia-
lement aux divinités tutclaires des navigateurs; on allait y pi-ier les
corsaires africains, appc\és Fomoriens, que l'on dit avoir visité ancienne-
ment ^es rivages, sont représentés comme des adorateurs de certains
astres qui avaient reçu leur vertu du Dieu de la mer. Voyez Keating,
p. 87.
^ « On ne saurait révoquer en doute que la superstition allantienne oxc
cabirique n'ait régné en Irlande.» Rev. G. L. Fabers, sur les mystères
cabiriques, vol. 1 1.
350 RELIGJONS
faire ses prières dans Vite Sacrée de l'Est, ainsi dans les mers si-
tue'es au-delà des Colonnes d'Hercule il rencontrait une autre Ile
Sacrée où il pouvait offrir, après une traversée heureuse, aux
même divinités tutélaires,sesvœuxet ses actions de grâces. »(18).
'
T«5- yûp'Jii hpi-jiv) di toù; ojpmov; T.phi ztj H'mov. ( Euseb, /'/Vparo/.,
ïiv. I, clî. lo, p. 34, édition de Vigier.)
' Toûrov yàî pr,st 9in i-jifii^ov /idv^v ojpa.voï> y.bpiov^ BEEA2AMHN xaJo&vTî;, 6
tuTt Tzy.pv. *9!vf?: Rûso; oùpavrfj. ( Eusèbe , Prepa., id. ) Voyez Orel-
lius sur ce passage, et les observations qu'il fait sur Sanchoniathon,
relativement au progrès de l'idolâtrie : « A cultu arborum et plantarum
adsolisastroruniquecultnm, à fetischisnio ad sabsismum.»
' Nam qnem videmus, Dec jubente.
Sol iste propter nos quotidiè
eritur, sed nunquàm regnabit, nequè permanebit splendor ejus; sed et
omnes qui adorant cum in pœnam miseri, malè dcvenient. Nos autem
credimus et adoramus Solcm verum, Christuni. (Sancli Patricii con-
fessio. )
DKS l»i;UI»LIS CELTIQUES. 351
cairns^où. l'on célébrait depuis des siècles les rites solaires : l'on
verra en ge'néral que les mots formés du mot Grian, qui encore
en irlandais, comme dans toute vieille langue celtique, signifie le
Soleil, et duquel évidemment de'rive l'épitiiète deGrj^nceus donnée
à Apollon, désignent les lieux qui furent autrefois consacrés au
culte du Soleil ' : ainsi Cairne-Graine;}\ ou le Monceau du Soleil;
vol. I, chap. 6.) Cette pierre, comme la plupart de celles qui étaient dé-
diées au Soleil, était noire. De plus, il est très digne de remarque que
la pierre-autel découverte dernièrement à Stonehenge, que l'on croit en
général avoir été un temple dédié au Soleil, a été reconnue être noire.
^ « Le monument de New-Grange indique parfaitement de quelle
manière la Grotte mithraïque se liait à la Pyramide mithraïque. —
Dans le fait, l'entrée étroite et les pierres rondes de cette grotte irlan-
daise ne sont autre chose que îa contre-partie de l'Antre deTrophonius,
des pagodes de l'Indostan et des pyramides d'Egypte. » ( Faber, Sur les
332 RELIGIOAS
lune .» (27).
3» Culte du feu, de l'eau, des arbres, des pierres. —Naturalisme.
« Le culte du Feu, autrefois commun à toutes les relij^ions du
monde, constituait aussi une partie des vieilles superstitions de
rirlaudc ; et le feu inextinguible de sainte Brigitte n'était qu'un
emprunt fait par les chrétiens dans leurs reliques et leurs dévo-
tions à un rite qui s'était, à travers les âges, lié étroitement aux
sentimens religieux du peuple : chaque année à l'équinoxe de
printeuis, ou célébrait la grande fête de la Baal-tinnc ou, le
sixième jour de la lune, qu'il ne pense pas pouvoir èlre révoqué en doute
que ce croissant, qui est de la grosseur de la lune à cet âge, n'ait rap-
vol. ji. appendice, g. Parmi les arbres ainsi décorés que sir William
a rencontrés dans lu vallée ô! Abduï ci. AxWcnr^, il parle duu placé dans
et des fpf êts dont elle abonde.» Dans son Aperçu sw l'état de l'ivr
/(T«^e, en parlant plus particulièrement du pays situé entre Dublin c^
Wexford, il dit aussi a quoique toute l'étendue de la contrée soit moù-
bois, niais leur destruction doit avoir été assez rapide pour que pas beau-
coup plus d'un siècle après que Spencer et Campion écrivaient : nous
voyons sir Henri Piers, dans sa Description choiograplui/ue du cofutç
de Menth, déplorer le manque de bois de charpente « dont il était an-
ciennement si bien fourni, et recommander au parlement de pourvoir
>-
• - - «Je uevis jamais cent acres de terre contigus en Irlande, dans, lies-
quels je n'aie trouvé des signes évidens qu'ils furent jadis des bois ou au
moins des superficies très boisées. Des arbres et des i-acines d'arbres de
grande dimension ont été déterrés dans tous les marais et, dans
la plus
destruction ne remonte pas à une date bien ancienne.» ( Arliiur 'i oui^g,
Voyage en Irlande.) , a
^ A7a.>.u.a Je Aicç KîÂTiy.'ov Jvy.Xr, ^fj;. (Max. Tyr. Serin. ^ 58.)
* Ma^li-Adhair. « Plaine on champ d'adoration ou du culte, oiï un
temple ouvert, consistant en une enceinte de liantes pierres dressées avec
une grande pierre plate appelée Cromleac, servant d'autel, avait été
bâti par les Druides Plusieurs plaines du nom de Magli-Adbau'
étaient coiuiucs eu Irlande, mais il y en a\ait luie «jurlout dans ic pays
DF.S PI liPLFS CKLTIQUFS. 35T
fét^éV^lé-Cfi^nê 5acv^ tleKililare, nionirent à quelle époque au-
crehhe et pendant combien îongtems dut réi^ner cette branche
pavticulièi'e de la religion primitive. (P. 57).
'C'est encore nu fait admis par tous les archéologues, que le
culte des pierres a été une superstition commune à toutes les
premières races, et nous aurons bientôt à parler des formes que ce
culte avait revêtues chez les Irlandais.» d« bih 'fiovc ihh s'/rrf
«< Il n'est que trop certain que l'immolation des victimes hu-
maines faisait partie de la religion des Irlandais, comme de celle
^^d'Aclipb,,de f.'.irc; passer leurs enfans i-ar le feu. Une plaine siluée
dan§ te dists iit appelé aujourd'hui le comté de Leilrim, à laquelle
cidi'utuK's de l'Ecosse, cjuc Ion sidt avoir été peuplées par des hommes
,
vciins d Irlande, lorscju ils veulent peindre un homme dans un grand
einbarras ou une grande difficulté, disent les deux Jeux qu il est entre
de Bel. Les mêmes |)r.»ii;]nes suMcrstilicuses étaient observées dans les
fêtes de la déesse Paies à Rome. « Per llaminas sahiisse pecus, saluisse
eolonos.); (Oviil. Fast. lil). iv,8o5.} Niebuîir parleainsi de cette ancienne
cérémonie romaine: «La lèleile Paies, la vingt et unième, lorscjuo le
peuple de la campagne et les premiers habilans de Rome avaient coutume
de se purifier en passant à travers un grand feu, comme nos ancêtres
ivaicnl continue d'alluniei" les feux le jour de n\ai. >
. .
^
jplus remarquables que ceux connus sous le nom de Temples-cO'
Jannes ou. Tours Rondes. que ces « Il paraît monumens étaient re-
carflés comme
au tems de Giraldus (12^ siècle),
très anciens
, ra^nsi qu'on le voit par l'bistoire qu'il avait entendu raconter des
iDfn i^.i
,,,.j ,.' Diodore de Sicile Jiv. 20.
^^ .^
* Dinseancluis, ms. cité 7?er. hibernic. script. proL, i. aa. — Cette
gg^i^iplc fut détruite par saint Patrice.
mémoire de « C'est, je pense, à la
,
solennel et général en Irlande, on a consacré le dernier dimanche d'été,
;^ppelé communément Domnach-Cromcruach, c'est-à-dire le dimanche
de Black -Crom, pour rappeler sans nul doute la Ogure horrible de ce
spectre diabolique. » ( O^ygia, part. 5 , chap. xxii.) « Crom-Cruach,
ditKcaling, était le même dieu que Zoroastre adorait en Perse.» C'est
à cette légère assertion de Keatiug que se rattache peut-être l'origine
de toutes ces notions grossières et imaginaires que Vallancey accrédita
plus tard.
' «Piscatores Turres istas, quse more patriae, arctae sunt etaltae, nec non
et rotundae, sub undis manifesté, sereno tempore, conspiciunt.» (Giraldi
Cambria., Dis. u, c. 9.)
360 HEUG10.\S
i:-Jl .
r
.,,;:. O., .-LU ;.
dans des lieux que les Danois n'ont jamais occupes, d'autre. pavtn;;
oh'ne sache pas qu'il en ait jamais existé une seule dans les print^g ^
paies provinces où ils s'établirent, comme, par exemple, Walgfj^j
ord et Wexlord. , ,, - ,, ^i ...^,,«-.'1
^On ne salirait nâvahtagé attribuer la constructioR des^4(i^i^i'ff>, ;
Iules pour les pèlerins, ôii de retraites pour les pénitens ; mais x\^
étaient eri bois et en osii r eût élevé des tours de pierre travaillées ,;.
acetobjct.
« Le nom de
^
Cloclcach^
J
que roh
•,•>:,h
avait
>. ,
donné
,
;„v...o)ç-io
à quelques-unes,
s^'.!--,
des enceintes limitées par des murailles et par des toits, prin- ;,
une époque postérieure l'usage des temples fut adopté par les
Perses eux-mêmes, quoique, en même lems ils ne contiuuas-
seiiflpas moins à offrir leurs sacrifices sur des collines et en plein
362 RlUGIONïi
suffit d observer cjue les Pyrées n'étaient pas des temples propremeat
dits, mais de simples oratoires doii l'on tirait le feu pour sacrifier sur les
montagnes. — "Voir l'article inséré dans les Annales sous 1* ÙU^ 4p "•
Essai pliiîolos^ique et historique sur les temples du Jeu dont il est parlé
dans la bible, parJI l'abbé Ani, et la gravure qui représente quatre de
ces monumeiis pris chez diiTérentes nations, l. xiv, p. 27 et 4^-
Anquetil du Perron, Zend Âvesta, tom. n.
'
une petite maison pour recueillir le grand nombre de ses sujets, qui
viennent annuellement pour offrir leurs adorations en ce lieu.»
'
I.e docteur Milner, Voyage en Irlande, lettre xtv. «La tour deKil-
dare est regariée comme \Aus haute de quatre pieds que la colonne
Trajarieà Rome.)) (D'Alton.)
^ u Ces oùifices sont des rotondes d'environ trente pieds de diamètre,
et d'une élévation de près de cent vingt pieds.» ( Voyages de Hanway
en Perse, vol. i, partie 5,ch. 43-)
^ Jie'cil permnnel de l honorable major Keppeî, vol. i, chap. 7.
parties occidentaies de l'Asie furent dans le principe le centre
commun d'où les peuples se dispersèrent dans toutes les réjjions
du inonde semble être confirmée par les traditions historiques
serait pas difficile à ceux qui prétendent que les Celtes et les Per-
ses étaient originairement le même peuple*, de signaler les traifs'
''
Par le gouverneur Pownall, dans son rapport à la Société des anli-*
quaires, en 1774» sur ces curiosités et autres encore que l'on trouve en
Irlande. En parlant de l'une de ces figures qu'il croit avoir été une image
.symbolique de Milhra, il remarque que les Gadilaniens avaient cou-
tume de se servir de ces faces à rayons, et il ajoute : « D'après les rap-
ports connus et ronlinncs do ci'tte colonip pliénicicnne ou carthaginoise
À
.
eir. Irlaiîde que l'on connut dans ce pays, à une époque encore
plus rcqcnlc, les Temples-Colonnes de la religion du feu dea
Qr^entaux, et que même une colonnie derC«*«^res,^ par-lie des
l^prd^ de, ]ç£V Hier Caspienne, ait trouvé le ino^en de péûjéti'erjjtMrf
i\-\(..v\i ' ::
'-
'
•-'' '
^
aA«o"î'frlande, tonte difficulté, relativement à cette fôrrtie symbolique',
cesse» » Poui*suivant l'examen qui s'oiVre naturcilcmoiit de lui-même sfir
ce sujet, le savant antiquaire ajoute : « Quelle que puisse avoir élé cette
ip^ge;,.je dois la rapporter à la période tUéologique la fdusréceote, plu^;
tôt que de la faire rcmonttîr à la théologie Celtico- Druidique des plus
anciens liabitans dellrlaude : c'est aux colonies, ou ]ilutôt aux établis-
semens ou centres d du peuple de Carlhage ou de Gades, et
atT;;lres
non à ceux des Phéniciens ori^rinaires, nue se rattache tout ce que j'ai
dit jusc[u ICI, et ce que je dois dire encore Sur ce sujet. » , ^
soi|t représentées par Keating jouant autour des vaisseaux des héros
Milésicns, pendant leur traversée en Irlande.
' La note de Cathold-Maguir, citée par Ol'laherty, C^grgm, parl.ail^
cliap. 22. itl'.V.'ft
fenêtres faisant face aux quatre points cardinaux, que l'on voit
dans les temples-colonnes de l'Irlande aussi bien que dans ceux de
l'Orient, étaient sans doute établies pour servir aux observations
astronomiques, pour déterminer, par exemple, les époques d'équi-
noxe et de solstice, et pour régler par ce moyen le retour pério-
dique des festivités religieuses. Les Phéniciens eux-mêmes con-
même plan, et l'on nous dit que
struisaient leurs édifices sur le
dans temple de Tyr où se trouvaient les deux fameuses colofli-
le
que nous les voyons appelées indices célestes par quelques annalis-
tes Irlandais. Ainsi, dans le récit que l'on trouve dans les Annales
'
Josèphc, Antiq., i. vui,c. 2.
' Annal, ull. adann. 996 ; aussi Tigernach cl les Annales des Qua^
tre-Maitres pour la iiiènie année. Tigernach ajoute : « qu'il n'était jamais
cours entier des annales d'Irlande, il n'a jamais existé que l'on sa-
lées par le général Vallnncey entre YEocad des Irhuihiis cl les Bai-aiij
des Hindous, roriinio atissi entre \q Muidlir ou pierre dti soleil des pre-
miers, et le i^/(7/<o^^ des Gentous. Justification de l ancienne histoire
d'Irlande, pages 160, 212 et 5o6. M. O'Bricii suit aussi cette même opi-
nion dans les recherches hahiles, mais beaucoup trop imaginaires, qu'il
a puhliéos dernièrement sur ce sujet.
"
Recherches sur l'orii^inc cl l'usage i>riniilif de lu Tour-Colonne
Irlandaise, par le colonel llaivey de 3Ionlmorency IMorrcs.
''
Le docteur Milner, qui est une haute autorité sur de tels sujets, dit
comme on peut s'en convaincre en les voyant, et comme il est prouvé par
leur durée. "(/^ct7ic/c/;cjr, etc., Iet.i4-) H n'y a j)asde mots, toutefois, qui
puissent faire connaître d'une manière plus forte le tems que ces con-
structions ont duré déjà et peuvent durer encore, que le simple fait con-
tenu dans la phrase suivante : '< En général, elles se sont conservées en-
tières jusqu à ce jour tandis que quelques églises,
; situées prés d'elles ,
'
Hi/i — .O1.81
"TTTiiiaiglW
^raîritions \\im^.
DÉCISIONS ET USAGES
DE LA. SYNAGOGUE
'
Voyez la Somme ihe'ologique de Rabbi Joseph Karo, 4'' partie,
art. 1, Ji
10, tt art. 140, '; 5, et Cf. art. 1 i5, avec les antiotutions dr
R. Samuel-bc/i-L'ri-Schcraf^d, sous le titre /iel-Schemiu-f.
&LK LES M4KIAGKS VIIXTES. 371
» vos filles à leurs fils et vous n'accepterez point leurs filles pour
Deutér. vu, 4-
* Aux traités Kidduschin, fol. 66, vei'so, et f.68, v.; Yebanwt loi. ïb,
recto; de \ Idolâtrie, fol. 36, v.
' Neque sociabis cumeisconjugia. Filiam tuani nondabis lJiioejus,nec
filiam ejus accipies filio tuo : quia seducet filium titum ne sequatur me.
(Deut. c.vu, 5, 40
* Voyez BJaïmonides, ti'aité Issurè-£ia, chap. xu, où il cite Texemple
d'Esdras, qui fit renvoyer toutes les femmes étrangères que les Hébreux
avaient prises en Babylonie.
Je dis prises et non e'pousees, car la séparation d'avec ces femmes eut
lieu pour cause d'empêchement dirimant. Elle n'exigeait point la forma-
lité du divorce;, 131, qui est indispensable pour dissoudre les mariages
légitimes (Voy. Esd.ch. x, vio). Vos transgressi esiis et dn^istis uxores
alienigenas xxt adderetis super deliclum Israël... II est à remarquer que
le texte original ne se sert pas ici de l'expresbion ordinaire épouser np v :
uxores suas et pro delicto sua arietem de ovibus offerrent. » Ici encore
l'hébreu ne porte pas re'pudier f^^TO ou UJIi, mz\s faire sortir, renvoyer
de la maison, K^yinS ; et les Septante, se conformant à l'inteution de
l'auteur de l'original , mettent tcj s^ive^xai, emittere, cxpellere.
Aux versets 1 1 et i6, le texte original se sert du verbe b*T2 au passif,
qui signifie se séparer, s'éloigner. Les Septante rendent ce verbe lidèle-
mcnt en traduisant StaaTaXy.Te, 5tecTâ),y,axv.
Dans la Dissertation sur le divorce dans
'
la Synagogue, dont la
présente digression sur les mariages étrangers fait partie, on voit qu'aux
yeux des rabbins le concubinage en soi-même n'est pas un péché.
' Voyez le grand ouvrage des préceptes, de ce rabbin, jiréccptc
négatif 112'.
' Mdlachie, ii, ii.
* Traité Sanhédrin, fol. 8a, recto.
^ Voyez Pcrioné, PreclecHones thcoL, tract, de matrim. ca]). n,
u. '2.-/i.
SUR LIS MARIAGES MIXTES, 373
Saint Ambroise fait cette belle réflexion : « Il n'y a peut-être
» rien de plus grave que de s'unir à une étrangère ; c'est un vrai
» sacrilège. Car, comme cette union doit être sanctifiée par l'im-
» position du voile et la bénédiction du prêtre, comment peut-on
» dire qu'il y a union, là où il n'y pas accord de la foi ? Lorsque
» la prière doit être commune, comment peut-il y avoir une
» charité' commune entre deux personnes séparées de dévotion''?»
Saint Jérôme flétrit ces alliances d'une matière toute particu-
i son génie. Faisant allusion à la loi du Deutér. % il dit « N'atta- :
Les -îlliances àes/ils de DiieM avec les filles des hommes, dont le
Seigneur fut si profondém uc-oÛ'ensé ^, n'étaient autre chose,
d'après les plus graves et les plus judicieux rabbins, que des
mariages entre individus de la race fidèle de Sem, et individus de
la race infidèle et itnpie dt: Gain. Lu race fidèle de Sem avait con-
servé pure la révélation faite au premier homme, et observait les
préceptes primitifs, appelés lAiisidirà les <: y t pi-éceptes Noachides^.
'
Prtp. eV. 1. IX, ch. il, p. 250 del'éd. grecque de Rob. Esticnne.
'
Oy -/Kp m BsiinTà-jyB t(}S' tSpy.iotJi rirwrx'.
* Gen. Vf, 2.
* Vojr. Rabbi Isaac /îbarbanel, commentaire sur le Pentateuque,
Gen. VI. — ^iben-Ezra, commentaire, Ibid. ; et Bal)bi David Kimhhi
Racines hébraiqiies, article rî33-
.
Mais rien n'est plus intéressant pour notre sujet que les opi-
nions qui furent émises dans le sein de l'assemblée des Juifs
convoquée à Paris en 1806, lorsque l'ordre du jour de la séance
du 4 août amena la discussion de la réponse préparée par la com-
mission à la troisième des questions proposées par l'empereur
Napoléon , savoir :
•
In resurreclioiie neque nubent neque nubenlur, sed erunt sicut
angeli Dei. Marc, su, 25.
' Quas etiam mysticè appellamus Civitates duas; hoc est, duas socie-
hominum,quaram estunaquseprsedestinata est inaeternumregnare
tates
» parlait ;
que par conséquent la même probabilité de séduction
*'
existant toujours relativement à toutes les autres nations, la
» défense de pareilles liaisons existait aussi î. >
page 102.
' Page i42 delà Collection.
» Voyez le Concile de Trente, Sess. 24,can. r. — Porroué</<; Matrim.
cap. I, p. 224. t. 7, Inédit, de la Propagande.
' Page 143 tle la Coll.
.>UR LES MARUGKS MIXTES. 377
> tiques que ces mariages peuvent entraîner; mais a-t-on dit un
» mot des grands ai'antages politiques qu'ils présentent. S'il fallait
» mettre en balance les uns et les autres, pourrait-on douter de
» la supériorité des derniers? Non '. »
" le mariage d'une chrétienne avec un juif que les urètres c.itho-
» liques' ne consentiraient à bénir de pareilles unions. »
'
Remarquez que les rabbins ne font [las mention des ministres proles-
tans.
^ S'oyez Talraud, traité Kidduschin, fol. 68, v. ; traité Yebamol , fol.
'
NuUa cum ipsis ineutit connubia. cap. i.
Le Cb. DRACK,
Bibliothécaire de la Propagande.
Cittératuve contemporûinr
LES
SOUVENIRS DE L'AMITIÉ,
ou
Mais c'est vers la poésie surtout qu'il tourna sou activité surpre-
nante. Les vers latins, les vers grecs, et surtout les vers français
coulaient de sa plume avec une merveilleuse facilité j ce que les
'
Paris, chez S. J. Camus, rue Cassette, ao. '— u vol. in-8, 6 fr. —
2 vol. in- 12, 5 fr.
.
On trouvait des vers soi' tous ses cahiers, dans son bureau, au-
tour de lui; partout il en semait de petites pièces, comme l'arbre
abandonne ses feuilles aux vents d'automne c'était pour lui un ;
du poète latin :
nul efl'ort ; elle prenait toutes les allures avec une gracieuse sou-
plesse. Tous les poètes qu'il lisait, il les imitait, et souvent il les
égalait ou même les surpassait j et cela, sans le chercher, sans
même j songer- Homèi-e, Virgile, Lafontaine Gresset. J.-B. ,
oSA ME El OPUSCULES
Poésie avait fatigué son corps débile par des énibtiôns trop vives
et trop fréquentes ; il passait les nuits presque entières en rêveries
poétiques, et cela, non par un travail pénible, mais pour céder à
un besoin; il en résulta une exaltation fébrile, et une surexcitation
nerveuse qui l'eurent bientôt épuisé. Dans l'intérêt de sa santé,
pour que l'imagination n'étouftât point par un dévelop-
et aussi
ADIEUX A LA POÉSIE.
n'a répété et traduit dans la langue humaine aucun des sons mé-
lodieux de cet immense concert que chantent ici-bas toutes les
créatures; sa voix était trop pure pour se nièler aux bruits de
ce monde ; il est mort , il est allé chanter avec les anges le chant de
l'éternité. — Il n'a pas seuUnient laissé, dans ses écrits, d'admi-
rables leçons de littérature , mais il a légué au monde l'exemple
de sa vie, le modèle de toutes les vertus. Au lieu de n'être qu'un
poète, il a été un saint, et certes l'un vaut bien mieux que l'autre ;
le plus souvent les poètes n'ont de vertu que dans leurs livres
ou tout au plus dans leur imaginaiion ils s'en croient dispensés ;
vine.
Jeunes gens, qui désirez vous consacrer aux sublimes fonctions
du saint ministère, et qui travaillez à y préparer votre âme dans
le silence de la retraite, prenez et lisez ce livre ; vous y trouverez
être vous avez été tenté de fermer les ailes comme Escousse et
Chatterton^ parce que V air vous manquait .^\i bieni voici un frère,
qui a senti tout ce que vous sentez, qui a souffert bien plus que vous
ne souffrez ; mais il a trouvé dans la religion cet air qui vous
L'abbé H. DE Y.
'
Ut efficianiini divinœ consortesnaVurœ.S. Pierre II, cli,i,v. 4-Fecisti
nos ad te, Deus, et inquietiun est cor nostrum donec requiescat in te.
S. Auf?. Confess. 1, i, c. i, u. i.
390 NOUVELLES ET ^rÉLANGES.
UouîîflUô et Méiang^t^.
EUROPE.
sa pieuse mèro, présente à l'exéciUion, lecueillit quand elle eût été sépa-
rée du tronc.
En l'an 1837, dans le royaume de Tonkin, ont été glorifiés les noms
du jirètre Jeun Charles Cornay, et du fidèle indigène François-Xavier
L'autre, qui exerçait dans crtte même contrée les fonctions de cathé-
chisle, mourut pour le Christ au mois de novembre, après avoir demeuré
dans !es chaînes pendant vingt mois, subi des tortures sans nombre, et
excité, par sa constance invincible dans la foi, l'admiration et des fidèles
et des infidèles.
iVous sommes obligé d'en passer sous silence un grand nombre d'au-
tres sur lesquels nous ne savons presque rien autre chose de précis, si ce
n'est qu'à l'époque dont nous parlons, ou bien durant les années sui-
vantes, beaucoup d'entre eux ont également lavé leurs vêtemens dans le
sang de l'Agneau, et que les autres, quoique n'ayant pas encore perdu
rent pas moins trancher la tète du mort; et cette tête, après avoir été
exposée pendant trois jours au public^ fut enfermée dans un panier avec
des pierres et jetée dans les profondeurs du fleuve. Mais, par une mer-
veilleuse permission de Dieu, il arriva (ainsi que le rapporte la relation
envoyée ici) que cette tète sacrée fut retrouvée, après quatre mois envi-
blessures.
Bientôt après eut lieu la confession du célèbre prêtre indigène Ber-
nard Due, vénérable par son âge de 83 ans, qui, après de longs travaux
consacrés au salut des âmes, pouvait à peine marcher par suite de la
vieillesse et des maladies dont il était accablé, et néanmoins cédant
comme nous iepensons,à une impulsion particulière dé la grâce divine,
il se livra lui-même aux soldats, proclamant, par des cris répétés, sa re-
ligion et sa dignité sacerdotale. Etant donc pris et vainement sollicité
d'abandonner sa Foi, il subit divers genres de tourmens, et enfin une mort
glorieuse, pour le Christ, ayanteuia tête tranchée au commencement du
mois d'août, et cela malgré le bénéfice du privilège qui lui était applicable
après que la tête en eut été séparée, furent coupés en quatre et jetés au
fond de la mer.
Vous avez donc.Vénérables frères, dans ce discours que nous vous adres-
sons, nn court éloge deceux qui, de tous les ordres du clergé et du peuple
catholique,dans les eontréesci-dessus nommées des extrémités de l'Orient,
ont, non seulement en souflVant divers genres de peines et de tourmens,
mais encore parl'efl'usion de leursang, glorifié la véritable Foi du Christ.
Fasse Dieu, que movens ne nous manquent pas dans la suite d'infor-
les
mer sur cette cause en lu forme voulue {rilè), afin que ce Saint-Siège
puisse, selon la règle des presciùptions pontificales, porter un jugement
solennel de ce triomphe de tant de nouveaux martyrs à proposer à la vé-
nération des fidèles.Enaltndant nous sommes fortifiés par la ferme es-
pérance que Seigneur Christ, auteur et consommateur de la Foi, qui,
le
par le secours de sa grâce les a fait demeurer forts dans le combat, jet-
tera bientôt ses regards sur son Église, resplendissante du sang encore
fumant de ses fils, et que sa miséricorde l'arrachera aux calamiti^ qui
NOUVKIXES ET MÉLAXGES. 395
l'affligent; mais spécialement que dans ces contrées arrosées de ce même
siing, le Sauveur accroissant le nombre des cro>ans, mnltipliera les fruits
de justice.
FRANXE. PARIS. — Nomination de Monseigneur Affre, co-adju-
leur de l'évcchc de Strasbourg, à l'archevêché de Paris. Comme le
nouvel archevêque a toujours témoigné une bienveillance particulière
aux Annales de Philosophie chre'tienne, qne quelquefois il nous a aidés
de ses conseils, et qu'il a bien voulu même participer à leur rédaction,
nous sommes assurés que nos abonnés liront avec plaisir les détails suirans
jeune des élèves decette maison, dirigée encore par le vénérable IM. Eme-
ry. Celui-ci témoigna à M. Aflre une bienveillance particulière. Aussi,
quand la mort vint enlever ce second fondateur d'une estimable congré-
gation, le jeune séminariste lui paya, dans un éloge funèbre qui fait hon-
neur à son cœur et à son talent, un tribut de regretsetde reconnaissance.
r>I. Duclaux, successeur de M. Emery, dérogea en cette circonstance aux
usages de la maison, en faisant lire ce discours devant la communauté
pendant le tems qui était ordinairement consacré à la lecture spiri-
tuelle.
à 29 ans, grand vicaire d'Amiens. Pendant onze ans qu'il passa dans ce
dernier diocèse, il s'y occupa d'une manière très active de l'administration
ecclésiastique y rétablit les retraites pastorales, les synodes, les confé-
; il
rences, y fonda une caisse de secours pour les prêtres âgés et infirmes,
visita plus de 700 églises, en fit réparer uu grand nombre, fit restituer
aux fabriques une foule de fondations, rédigea la plupart des actes émanés
de l'autorité ecclésiastique, s'appliqua à connaître à fond le clergé et
chacun de ses membres- 11 laissa partout des traces ou des monumens
d'une administration éclairée, vigilante, très zélée pour la discipline et
principalement pour assigneràchaque prêtre le posteie plus proportionné
il sestalens, à ses vertus et à son caractère. Dans le même tems, il s'occu-
pait de difiérens ouvrages dont nous donnerons ci-après la liste.
ces avances.
ter des lettres de grand vicaire. La haute idée qu'il avait des qualités de
ce prélat le décida à accepter. Il résista, en cette circonstance, aux con-
seils de plusieurs personnes qui loi faisaient envisager cette position
comme devant lui fermer à loat jamais l'entrée dans l'épiscopat.
En même tems que M. Affre acceptait des lettres de grand vicaire
de Paris, .Mgr l'évèque de Strasbourg sollicitait sa nomination en qua-
lité de coadjiiteur de son siège. M. Affre consentit à être présenté par
ce prélat; mais le gouvernement résista d'abord aux instances de Mgr
de Trévcrn : il ne les continua pas moins avec beaucoup de persévé-
rance, malgré les invitations réitérées de M. Affre, de ne pas faire de
nouvelles tentatives pour surmonter les obstacles alors existans. Trois
ans plus tard, ce prélat, ayant trouvé des dispositions plus favorables,
forma une nouvelle demande, qui fut enGn couronnée de succès.
En iSSy, M. Affre publia son Traité de la proprie'tê des biens ec-
clésiastiques, avec la conviction que cet ouvrage éloignerait pour tou-
jours de lui le projet de changer sa modeste existence.
Dès lors, il prit la résolution de travaillera un ouvrage fort étendu
sur le droit canon, et s'en occupa deux années de suite. C'est princi-
palement pour être plus libre de se livrer à ce genre de travail qu'il pria
son archevêque de lui permettre de demeurer étranger aux affaires de
l'administration.
A la fin de iSSg.M. Affre, ayant é'.é nommé coadjuteurde Strasbourg,
se préparait à l'exercice de ses nouvelles fonctions, lorsqu'il fut appelé
I)ar le chapitre métropolitain de Paris à celles de vicaire-général ca-
pitulaire.
Depuis le commencement de cette administration, il s'est occupé, de
concert avec ses collègues, conformément à l'esprit de l'Eglise, à éviter
toute innovation ; à faire, pour les intérêts du diocèse, des actes con-
servatoires d'une assez grande importance, et enfin à maintenir partout
l'union entre tous les membres du clergé.
(i fr. 5o). — Ce livre, à la portée des esprits les plas simples, est un des
plas utiles que l'oa puisse recommander aux instituteurs.
II. Traité abrégé touchant les biens des fabriques. Amiens, Caron-
Vitet, 1826, in-8°. — Petit traité complet sur la matière.
III. Traité de V administration temporelle des paroisses^ suivi d'une
table chronologique qui renferme le texte des principales lois et d'un
grand nombre de décrets et d'avis du Conseil d'état, avec 1 analyse ou
nevas de loraleur. Nous tenons de M. Aflre, que jamais prêtre n'a été
plus soumis à l'Eglise ,
plus disposé à écouter les conseils de la critique,
que ne le fut l'orateur ; et de M. l'abbé Lacordaire, que jamais critique
ne jugea les doctrines et les expressions, le fond et la forme avec plus
délévationet de compréhension que M. l'abbé Affre. Nous savons encore
que le même esprit de discernement et de conciliation avait été porté
dans l'affaire de M. l'abbé Bautain, qui était réglée déjà, nous avons
son, prêtre des missions étrangères, nous trouvons le passage suivant que
nous signalons à nos lecteurs :
athées que je l'avais entendu dire en Europe, et qu'on y trouve bien des
choses qui prouvent que la religion des Chinois d'autrejois était abso-
lument la même que celle des anciens patriarches. Le dogme de l'exis-
ANNALES ioi
DE PHILOSOPHIE CHRETIENNE.
INSTITUTIONS LITURGIQUES.
Par le R. P. Don Guérajsger,
abbc de Solesmes '.
ÎJifmifr articU'.
Pères.
que tous les efforts sont concentrés pour produire des restau-
rations complètes, et au besoin, des imitations exactes dans les
cintres, les ogives, les rosaces, les vitraux, les boiseries ; n'est -il
'
Un vol iii-}, chez Debécourt, libr. Piix : 12 fr.
M\6 i^àTATiiTipxs
A10 INSTITUTIONS
'
Préface, p. xiii.
le' seconcl"'patiiftrft dans le couinnt de l'ànheè' prébehte, et les
inj:£iiK
mettre en œuvre,
Dans actuel de la science, un traité aussi étendtf et-^r
l'état
leur science, tels que Gvabe et Grotius, fait voir la haute sagesse
de cette déclaration du concile de Trente, d'après laquelle il faut
rapporter à la tradition apostolique toutes les cérémonies qui ac-
compagnent la célébration des saints mystères , telles que béné-
dictions mystiques, flambeaux ,encensemens,liabits sacrés, et géné-
ralement tous les détails propres à relever la majesté de cette grande
action et à porter l'âme des fidèles à la contemplation des choses
sublimes cachées dans ce divin sacrifice '. Abordant ensuite son
sujet de plus près, et entrant dans Texamen détaillé de chaque
partie de la messe,il remonte à l'origine de chacun de ses rites
41 L\STITL'1I0AS
un mot d'après lui sur l'important sujet des funérailles des chré-
tiens. On voit, par un passage très précieux de son traité de Anknâ,
que le chrétien de Ces premiers tems allait à la sépulture conduit
par un prêtre , et que ce prêtre , confiant cette dépouille mor-
telle à la terre, souhaitait, comme aujourd'hui, la paix à l'âme
<€pcie la suprême volonté avait momentanément séparée du corps '-
Et tel était le zèle des chrétiens à témoigner leur foi dans laTé-
sorrection des corps, qu'ils n'avaient rien de précieux quand il
'
'
* IngressnroS Baptismura, orationibus crebris,jéju'niîs et genîciïlîftio-
"
Instit. fiturgi(/ucs,j). 67.
LITURGIQUES. 424
Fâque^
euoa^Baqùjj».
«si eàanofjv
bI 1U2 seod,
-il/oq no T,r
di^iuiiiJ
*8 £^,UâaspipD& acTtfiJ^p is îùttvuH 99(fijiî%^^ gdiimdbeaîoin
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!( adidcnmoa lawbtanp.'»
îhofq
fuaï qB3,-Ssgc\^î^^)
^1% TRADITIONS PHÉNICIENNES.
^^tMms
y^^^.'sU: ^ljc,n{ctetttt^5.
>i«f» ioF jfe
•ii<t
DISSERTATION SUR L'AUTHENTICITÉ
Examen des vers tirés d'Orphée, cités par saint Justin, Clément d'A-
lexandrie et Eusèbe. — Eusèbe ne a pas inventés, mais
les il lesïi em
pruntés à Aristobule. — Preuves de l'existence d'Aristobule. ' •>
Préparation évangéliqiie.
Parmi les auteurs cités par Eusèbe, on remarque Aristobule,
juif savs^iit et .philosophe péripatéticien, qui vivait à la cour de
Ptolémée Philométor, auquel il a dédié des ijiterprétations des
livres saints. Pour faire valoir auprès de ce prince la doctrine
qui y était contenue, il n'a pas craint d'interpoler les anciens
poètes grecs, dont il alléguait le témoignage comme appuyant
ces mêmes doctrines. Eusèbe, dans un fragment de cet auteur 2,
rapportée 4es-a»er5 orphiques j qui en font partie, évidemment sup-
ment pour deux vers qui désignent Moïse. Est-ce par indul-
les
gence pour Eusèbe qu'il borne ainsi son accusation? Non c'est •
Le 1'' vers orphique cité par Eusèbe remonte à une haute anti«>
quité on y a fait de nombreuses allusions, et il parait avoir été
;
Le directenr, A. Bonnbtty.
' C'est l'opinion de M. de Sacy sur Sainte-Croix t. i, pag. 549,
quoique Lobeck le conteste. Aglaophamiis, 1. u, p. 45t.
' Je parle à ceux qui ont droit de m'entendre ; fermez les portes aux
profanes
* Combien ce laurier d'Apollon est agité.' Combien cet antre (est terri-
ble)! arrière, arrière, tout profane! Vers i.
TRArDlTlOWfr PHENICIENNES . ^^
FRAG5IEN& Dr SA?(CHONIATH0N. M^
'^ ^^' ..'^^-^«<^>« 'i
El; I<jt', «ùtoysv^î, Ivo; exYOva Trav-ra tétuXTai
-.,Ài .
**
--*'Itest un; né de lui-même, tout tire de lai son origine. Vers S.'
» Les yeux mortels de tous les mortels sont impuissans à voir Jupiter,
le souverain universel. Vers i5.
* Ensuite ayant ajouté autre chose, Orphée dit : « Il est un ; il est né
» de lui-même, tout tire de lui son origine.» p. 48.
* Fuyant les lois de la justice posées par Dieu même dans la loi
«.t^»
adressée à tous.
42#'' TRADITIONS PHJÎNICIBNNES.
» Abraham ou son fils, qu'il veut indiquer par ces vers ':
.•i'-*iii
E4. ^^ fAouvoYêV3QÇ'Ti<} éizQopùil «puXou «voiôev, »ioet Jifiibufil
•
'"W- XaX^ai'wv». ,, '
Or, ce sont-là les vers qui ont valu le titre d'idiot à Eusèbe,
de la part de M. Lobeck. Poursuivons, et voyons si c'est le ré-
Tcûrwv.
' Un seul, né du snog chaldéeo, a pu connaître celui qui dirige le sort
des mortel*.
FRAGMENS DE SANCHONÏATHOW. 427
comme il les trouve dans cet auteur qui devient son garant. Pour
qu'il fût prévaricateur, il faudrait qu'il eût forgé toute la cita-
lion ou seulement une partie. Pour qu'il fût l'auteur du tout, il
faudrait faire d'Aristobule un être de raison. C'est ce que Ri»
cliard Simon, qui n'hésite pas quand il s'aj^it de créer des pseu-
donymes, ne se gêne pas de déclarer' ; les livres d'Aristobule et
de quelques autres anciens auteurs qui ont écrit si favorable-
ment des juifs ont été supposés ; il laisse à d'autres le soin de dé-
montrer qu'un Juif ne pouvait pas écriie favorablement de sa
nation. '-.J
tobule ,
pour qu'on puisse la révoquer en doute *.
^ Voir sur Aristobule le ii« livre des Macchabées , ch. P*; Origène^^
Contre Celse, iv, 545; Anatolius cité par Eusèbe, Hist. eccl. vu, Sa,
287; Cyrille, Contre Julien, iv, |54; Clément, Eusèbe, et saint Jér^m^
de Firis illustribusjc. 56. — Qa peut consulter \V^lçHpoaër^ ,çli, y;i^|
de ArLstobu,lo y'i\ administre, ch. xxiii, une preuve curieusje : ,ce sojftt
des plagiats de Clément, qui a copié plusieurs fois mot pour mot Aris-
tobule sans le nommer. Ce n'est pas le seul exemple d'un pareil lar?
ciu de la part de Clément d'Alexandrie. Musonius, cité par Stobée, p.
49, tome I" de l'ëd. de Gaisford, avait dit ce que celui-ci répète dans
son Pe'dagogue : La chaussure est presque une prison, -h 'j-c8z8ia9!U
"
Eupolème, Hccatée, Démélrius, etc.
FRAGJtEKS DE'B.(xN€:nOiSrfl^HbN. m
se serait bien gardé tie renverser cette combinaîsôiV en le faisant
ÎÎBIEq Si
de l'Académie des inscripiiou.^ ^ idq
SAULNIER DE BEAUREGARD,
Abbé de la Trappe de Melleray^ rédigée par deux de ses amis,
qu'à Dieu, dont les étables sont remplies des plus belles races,
qui font ruisseler un lait pur dans des vases étincelans de pro-
preté, qui cultivent des arbres, des plantes utiles, forment des
'
l'on n'estime que ceux qui bravent le péril, qui ne se laissent vain-
cre par aucune difficulté, et triomphent de tous les obstacles, voici
des athlètes énergiques, que rien n'effraie, qui ne reculent devant
aucune lutte, qui combattent pour leur cause jour et nuit, et au-
près desquels, comme le disait madame de Siaèl, protestante,
mais élevée par son père dans le respect pour les idées religieuses,
Voici des gens qui vont droit leur chemin, et qui, plaçant daiis.^^%
félicité qui nous fuit, nous sommes forcés deconveniji' qu'il n'est
donné à l'homme de saisir sur la terre que l'ombre du bonheur,
et que, pour quelques instans de rcvc, nous éprouvons trop po\i-
vent des tristesses sans consolation , des maux sans adoucissô;-..
ment; voici que des gens que nous plaignons, que nous regar-
dons comme des créatures malheureuses, en s'immolaul ii chaque
instant du jour, en renonçant à leur volonté, en mortifiant leyr
corps, vérifient cette parole de l'écriture sainte, incompréhen-
sible à ceux qui ne voient pas par les yeux de l'esprit : « Combjen.
» spnt grands et excellens les biens que vous avez réserye» ù,Çi^U|t;:
>> qui vous craij^nent. Vous les cachez dans le secret de votjB^"^j.r.
'
11 avait quelquefois entendu parler ii Londres des religieux^ i:ette
maison. - . .^ . ji:?
» faveur ; mais j'espère que, depuis ce monieut jusqu'à mon der-
» hier soupir, je ne vivrai plus que pour faire pénitence de nies
» péchés. » D. Antoine cilla dans la suite de vertus en vertus, don-
RELIGIONS
îlïntriî'me àfticlf'.
, ou tombe-auttl ,
que l'on retrouve dans beaucoup
'
Voir le premier article n" précédent ci^dessus, p. 338.
.* Ainsi appelé en irlandais. « Il est remarquable que tous ces aticicn*
maison de Dieu, ot paraissent avoir été de la même espèce que ceux dont
il est parlé dans le livre de la Genèse, et appelés par les Hébreux B elhci,
mol qui a la même signification que le Bothal irlandais. » (Beauford,
Druidisme renouvelé Colleci. hibern,, u. 7.) Du mot Bethel vient
;
brisée, que l'on croit avoir fait pai;tie des insignes de la personne
enterrée dans ce monument , et qui pourrait bien avoir été le
symbole de la dignité des Druides, symbole appelé encore
aujourd'hui en Irlande la haguetic du conjureur ou du Druide.
Dans les environs de ce Cromleach ruiné en est un autre, appelé'
pfar les habitans le Fardeau du Géant , h cause de la tradition'
aux géan* dans les teins anciens '. A Castle-Mary; près Cloyne,
on voit des restes d'un grand Cromleach appelé en irlandais
Carig'Croitli ou le Rocher du Soleil, l'un des noms qui indiquent
sufBsamment l'ancienne religion du pays et dans la même ;
iit, • ,
druidique et hébraïque.)
'
Quod si altare lapideum feccris niibi, non œdificabis illud de seclis
,-„.
.''
Ruines d'im tejr.ple ou d'un thcùtre, d'après Wright. « Il est fermé
.
id'un côté par un reujpart ou fossé, et paraît avoir été un très grand
ouvrage de la même espèce que celui de Stonehenge, en Angleterre. »
[Louthiana.)
* Uadc et ibidem lapides quidam .iliis simillimi sirailique modo
erecti, uscpie iu boûieri;um conspicinntnr. jMiruni qiialiter tanti lapidfs
.
'
vains qui lui ont succédé. Entre autres, le général Vaîlancey s'est amusé
à bâtir sur cette erreur typographique une de ces étymologies qu'il
tient toujours prêtes : « ÎMaintenant, art, en irlandais, signifiant Ulie
pierre aussi bien qu'une cloche, le nom de cette pierre de ciment, c'est-
à-dire artdusaca, peut avoir été corrompu par Pline en celui d'arrfioë
des Perses.» (Justification de l'anc. hist. d'Irlande, c. 11, sect. 2.)
(Philon de Biblos, dans Eusèbe Pre'p. e'vang.) SUikeley, dans son zèle
pour attribuer aux Druides quelques connaissances de l'aiguille magné-
tique, suppose que cesp/e/TejmoufrtnfeJ,dontSancboniathon fait honneur
à Ouranos, avaient été des aimans. [Description d'Abiiry , c. 16.) Il
était dusage parmi les Egyptiens de placer péniblement une grande
pierre sur une autre, comme un souvenir religienx. Les pierres que l'on
plaçait ainsi équilibraient souvent d'une manière si égale, que Tune ne
dépassait pas extérieurement l'autre de la pliis petite ligne. De plus, le
moindre souftle du vent aurait suffi quelquefois pour les faire remuer. »
^-'^
M4 ?^^^^^4Mia?^ï^'
bamothi aciens, 'et afasft |)ai- les Irlandais, sous le nom de Samhin.
Le fait que ces pierres, que l'on disait être agitées jiar ua
géaje ', faisaient partie des cérémonies païennes de l'Orient, est
clairement démentie par la mention qu'en ont faite quelques
auteui"^ anciens qui déclarent les avoir vues eux-mêmes au sié^e
principal du culte du Soleil, à Héliopolis ou ancienne Balbec^
Il paraîtrait qu'à la différence des mobiles monumens des Drui-
des, les iSœC)7t n'étaient quelquefois que de petites pierres por-
tatives, portées par les hommes pieux en forme d'amulettes ^. IV
y en avait aussi quelques-unes dont la description répond par-
faitement à celle des roches druidiques, comme on le voit d'a7
près le récit que fait Pfolémée Hephœstion , auteur cité par,
Photius , d'une grande pierre Gigonienne , comme il l'appelle ,
ixàXXov D>s-j'EV civat -yâp Ttva ^aîaova, Tcv xtvsûvra aOrôv. (Yita Isidori apud
PJioiium, n. 342, p. 1064. Rouen, i653). Mais, quoique Isidore, d'après
le^biograpke Damascius, ait imaginé que quelque génie placé datis T^
pierre la faisait remuer, il expose gravement qu'il ne supposait pas que,
ce génie fût de la classe des démons malfaisans, ni de ceux qui sont purs
et immatériels.
^ Quelquefois, cependant, comme dans les cas de ce Bcetyliis qui for-
mait la statue de Cybèle, que l'on croyait être tombé du ciel, ils durent
avoir été d'une grandeur plus considérable. Voyez la remarque de l'abbé
Banier,vol. v,p. 241, comme aussi une dissertation sur les Bœiyle<i^ pr.r
M. Falconnet. Dlcm. de l'Acad., tom. vi.
' Tlz'À t;/;; -£:l tÔv i'i/.îxviv rt"^a)vîa; TVîTpa;' xal ou u.cvû> àdçoÎEXfj JiivsiT^t,
'Le culte des montagnes, des collines, des fleuves, parmi les anciens"
Bretons, est mentionné par Gildas : « Montes ij-)sos aut coHcs aut fiu-
yios... quibus divinus honora cœco tune populo cuninlabalnr. » t. n.
Et il résulte des lois qui, au onzième siècle, défendirent plus tard aux
Anglo-Saxons d'adorer les arbres, les rochers, les torrens et les fontai-
njjs,que cette superstition n'était pas particulière aux tribus celtiques.
"Voyez Source et Progrès de la richesse anglaise, de Palgràve, partie 'i^*>'
çh. 4. .^ ^„.. ^„..i .lJ/«
"
Diod., lib. T. c .q.Y .bv.iMOiid
= Stra.,lib. IX. /^ j-jnnooii/l .!/•
•
.<(. Le roi ou chef avait sous lui certains juges appelés brehons,mài
à des tenis détermiDés, s'asseyaient en plein air, généralement sur
quelque colline et sur un banc fait avec des mottes de gazon, où ils dis-
tribuaient la justice aux voisins. « {Vv&re, Jniùfuiles de l'Irlande,
ch. II.)
' li certo anni tempore in finibus Çarnutum ^uœ regio totius Galliaî
medid babetur, considunt inloco coasecrato. Hic onanes andique qui con-
troversias habentconveniunt, eorumque judiciis decretisque
parent. Z?e
I
DES PI:LPLE6 CIîLTlQl'ES. 447
C'est de cette vénération pour les frontières que venait le carac-
tère sacré attribué au lieu choisi par les Druides de la Gaule pour
tenir leurs assemblées , et qui était situé sur les con6ns de cette
tribu de Celtes, appelés les Carnutes.
"jToutes les fois qu'un ou chef Irlandais devait être inauguré
roi
sur une de leurs collines, on le plaçait sur une certaine pierre ',
où était empreinte la forme du pied de leur premier souverain ,
et là, on lui proposait le serment de garder les usages du pays.
>• fois en avant et trois fois en arrière ^ >• Dans le récit des céré-
M8 RELIGIOiNS
si solennelle et si terrible ,
que l'un de leurs poêles, en chanCant
les louanges de saint Patrice ,
pour donner une preuve du zèle et
» n'étaient pas observées huit jours de suite, tandis que les lois
» promulguées parles Irlandais sur leurs collines se conservaient
» fermes et stables sans qu'on les violât pour une somme
,
•
Fie en vers de saint Patrice, attribuée à son disciple Fiecîi, mais
Ceux de ces Monts Sacrés qui sont ailificiels , ont été appelés
généralement Barrows ou Cainis, suivant qu'ils sont formes de
terre ou de pierre et quoique les uns et les autres aient étc fré-
;
ftméraires ;
quelques-unes en terre, quelques autres en pierre, que le
voyageur eut Toccasion de voir eu traversant les régions habitées par
les Cosaques, les Tartares et les Mongols.
» Voyez Camden de Gaiigh,\o\. m
; Munimenta antiqua, de King,
ment inférer que ces monumens funéraires sont presque sans exception
l'ouvrage des hommes qui se fixèrent les premiers dans ces contrées. «
{Ibid.).
450 KELlGlOiNS CtLTIQlJJiS.
'
Silius Italicus représente Apollon comme se plaisunt près des feux
des Cairns :
^^tfÇo^rrtcjîÇte,
30; et de plus, pages 37, 38, 87, 88, 116, 149, 271. On trouve
aussi dans l'état de New-Yorck, en Amérique, un véritable
Cromlech de 15 pieds sur 10, posé sur sept petits blocs formant
colonnes pour le soutenir.
N. 2. Pierre-autel^ dite Dol-men (table de pierre), dont on
trouve un grand nombre dans les paroisses de la Bretagne et du
reste de la France.
N. 3. Pierres-autels que l'on trouve dans le Malabar. Voir The
Celti'^. Driiids, p. i.xxxiv, n. 41. et un troisième, n. 40. — On les
N. 6- Pierre branlante ,
que l'on trouve dans la paroisse de
St-Levin, en Cornouailles. Voir ce qu'en disent The Cellic DruicCs,
p. Lxii; n. 31. Borlase, histoire de Yorkshire, p. 180, et les témoi-
gnages des auteurs grecs; et latins ci-dessus, p. 443, 444, 445, pour
les pierres branlantes de la Phénicie, de l'Egypte, et de ia Carie.
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;:'; BEITIE DES TABLEAUX RELIGIEUX
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SALON DE 1840.
—»>g)SO9g 0—
A M. le rédacteur des Annales de philosophie chrétienne.
femmes. Car notez encore que sur les 864 artistes qui ont exposé
au Musée,- il y a 1 35, te^ime^ 11 î Ffiul^il s'étonner si l'on dit que la
plupart des hom/nes, £t surtout des femmes artistes, sont dans la
misère ? Les infortunés ! ils se mangent le pain les uqs des autres I
voyage, ces monumens ont été tous gravés par de bons maî-
tres, par de dévoués amateurs de nos antiquités chrétiennes. En
tête sont les monumens du muscitm christianum que l'on
grave en ce moment avec les chambres du Vatican. Ciampini
vous montrera toutes les anciennes mosaïques chrétiennes '
;
entoure d'une divine clarté. Tout cela est beau, grar.d et terrible.
Nous ferons un seul repioche, c'est d'avoir supposé la Vierge plus
fatiguée qu'effrayée, étendue sur "le sol, nppuyée mr les genoux
de Jean. La mère de Jésus n\'tait pas couchée par terre; quelle
BEAUX AKTS. 459
que lût la douleur de cette douce mère des humains, elle n'en
fut pas abattue, et l'Evangile nous dit positivement qu'elle se
tenait debout {stabal) au pied de la croix. C'est une circon-
stacce que le peintre n'eût pas dû oublier ou contredire.
Après ce tableau, celui qui m'a plu davantage est le Miracle des
I^QseséQ ]\I. Dlbvte fils- Ou connaît cette jolie logeude. La sainte
reine de Hongrie, Elisabeth, portait un jour dans son manteau
des provisions qu'elle allait elle-même distribuer aux pauvres.
Elle rencontra sur son chemin, son m,ari qui, tout étonné de la
voir ainsi chaigée, voulut voir ce qu'elle portait; mais eu ou-
vrant le manteau, il n'y trouva plus que des roses blanchis et
ropg«s. Le peintre a bien exprimé celte belle et placide figure
de sainte, soumise devant sou mari, modeste devant le miracle
de Dieu. I n geste fier est dans les traits du roi, mais il se ré-
prime, et la confiance, l'humilité chrétienne reviennent à la vue
de la croix rouge qui paraît sur la tèle de la reine. Quelques
personnes ont trouvé qu'il y avait un peu de raideur dans le cos-
tume de la sainte; cela peut être, mais je ne veux y voir que la
pensée général^, profondément chrétienne et l'exécution si soi-
mystère ; le fil est resté immobile dans ses mains, et ses yeux
baissés, sa figure recueillie, annoncent une réflexion profonde et
péiyblej saint Joseph, au contraire, la tête haute, semble s'étoii-
l^gr, 4,e,çe mystère, et ne pas entrer si avant dans la compréhen-,
sion des desseins de Dieu sur son enfant chéri. cela forme Tout
m^e scène touchante, donnant à réfléchir aux spectateurs et tout,
à fait dans la forme et les convenances bibliques. Mlle Perdrau
est, comme Bille Lafon, une artiste à encourager, et nous avons
appris avec plaisir, mais sans surprise, que monseigneur Tévéque
d'Alger, pendant son dernier séjour à 'Paris, a dignement appré-
cié cette œuvre, et en a fait l'acquisition pour sa cathédrale d'Al-
iter, bes amateurs troTivcronl dans celte église une oeuvre d'art, et
Ic.^ Ar.ibcs Cl les coloi!^' apprendront <(ue IV-xeniplc du travail est
A{jtl BEAUX ARTS.
terre '.
scène aurait été plus vraie et plus historique. Biais ce que je lu?
reproche surtout, c'est l'idée d'avoir donné à l'enfant Jégus une
tunique sans manches. J'ai parcouru bien des costumes juifs , et
trouve chez l'éditeur, place du Louvre, n' lo, et chez M. (iiroux, rue
du Coq Siiint-Houoré; prix : -2 f.
,
^om^fc rcuou.
A NOS ABONNÉS.
que vous avez faite sur les précédens volumes. Nous ne calcule-
rons pas ici quelle est cette épargne qu'auraient pu faire les
anciens abonnés; mais nous leur demanderons seulement, si
•
Jnous l'adresseia pour leNous sommes bien
mois de juillet.
lequel les auteurs soit chinois, soit étrangers sont loin d'être
d'uccord. Mais nous pensons que nos abonnés seront bien aises
fc'est -que nous avons craint que nos abonnés ne fussent fatigués
de voir revenir si souvent la même matière.
*^; ENCOURAGEMEWS ACCORDÉS AUX ANNALES.
Cet article est déjà bien long, et cependant nous ne voulons
pas le finir sans faire part à nos abonnés d'une faveur qu'ils ap-
j
précieront au moins autant que nous. Au milieu des immenses
travaux que nécessitent la direction et la surveillance de l'Eglise
universelle, surtout en cette triste époque, SA SAINTETE
GREGOIRE XVI a bien voulu faire attention aux travaux des
annales de philosophie chrétienne^ et par la bouche de son inter-
nonce à Paris, Monseigneur Garibaldi, elle nous a fait connaître
qu'elle désirait posséder la collection entière de notre journal
dans sa bibliotlièque particulière. Nous avouons que la pensée
de voir nos tiavaux placés sous les yeux du Père de tous les
TABLE GENERALE
DES MATIÈRES DES AUTEURS ET DES OUVRAGES.
,
Dieu. 88. —
Son origine et sa vie, Cluny (abbaye de). Essai histori- —
—
91. ^Sa religion linit par le pan- que, par M. liOrain. 261
théisme. io3 Cnef, ou Knef, ou Cnouphis. -^C'est
Brahmàhisme. —
Ses dogmes, son le premier dieu des Egyptiens. 23 1
302
Ecoles méniennes où l'on enseignait Foi. Ce que c'est. 278. — — Bonheur
le grec.i^o. —
àAutuu. i85. Mé- qu'elle procure.— 287
dailles. )84 Fourier (Charles). Est panthéiste •
—
Ecriture égyptienne. 294. Signes —
dans ses principes. 028
figuratifs. 2q5. —
Signes symboli- Funérailles des premiers chrétiens.
ques. 295. —
Signes idéophouéti- Passage précieux à ce sujet. 419
—
ques. 298. Alphabets démotique G.
et hiéroglyphique. 2^)9 Genèse. Ses récits mis en parallèle —
Eglise. Sonjexistence,son autorité. 2^0 et accordes , avec les cosmogonies
Égyptiens. —
Examen de ce qui nous égyptiennes. a55
est raconté du règne des dieux et Géogonie égyptienne. Voir Cosmo- —
des demi-dieux. 107. Comparai- — gonie.
• son du récit de la vieille chroni- Géraud (31. H.) Examen de l'his- —
que et de iVIanéthon. 1 10 Leur —
toire de l'abbaye de Cluny. 261
cosmogonie. 1 15. —
Se chapge en Gœrres. Ce qu'il pense du Lamaïs- —
théogonie. 1 16. —
Ont fait Adam me, et du Bouddhisme. 98
un de leurs rois sous le nom d'O- Grec. Parlé dans les Gaules. 178 — .
siris. I aS. —
Leurs demi-dieux sont Grecs-unis, Leur persécution en —
nos patriarches, id. —
Explication Russie. Voir ce mot. —
, de leur cosmogonie. 25o —
Leur Grégoire XVI. Allocution sur l'é- —
;
.chronologie accordée avec la Ge- tat de l'Eglise catholique en Russie.
Ravignan — Analyse de
(l'abbé). tradictions. 10.— Ne
ses pus s'adres-^e
conférences de 1840. 2-0 nu peuple. — Est fort 1 i. roiilre le»
Theologia liturgica. —
Annoncée. Vulcain. —Voir Hephaistos.
410
Thot.*-»Ce qu'il écrit sur des colon-
nes avant le déluge. 1 1 Xilander. —
Extraits de son ourrage
Tolstoy (M.) —
Réfutation de soi: sur la langue des Titans. i8(>
mémoire contre les catholiques de Z.
Russie. 229
Tong-King.—Perséaition des catho- Zuzims (les) de la Bible, sont de*
liques. 3po Camites. 87
Huguenots. l'histoir L.
des. 46. Lamaïsme. — Ce qu'il a emprunté an
—
" -,1.' .
.i^i.'iQi.
-M
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