LABIBA
LABIBA
LABIBA
UNIVERSITE de TLEMCEN
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers
Département d’Agronomie
MEMOIRE
Présenté par
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
Thème
Résumé
Le monde végétal est une excellente source de principes actifs, ce qui lui confère une activité
antimicrobienne et antioxydante importante ; souvent recherché dans la médecine alternative et le
domaine agroalimentaire pour la conservation des aliments. Dans le but de connaître les activités
biologiques des plantes médicinales utilisées traditionnellement par la population, notre travail a porté
sur l’étude des extraits bruts des feuilles et tiges d’une plante aromatique : Urtica dioica ( (Urticaceae)
par la méthode de décoction .les extraits ont été soumis à un criblage pour leur activité antimicrobienne
in vitro, vis-à-vis de quatre souches de bactéries pathogènes (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, co
Micrococcus luteus et Bacillus subtilus) en utilisant deux méthode de diffusion sur milieu gélosé
« méthode des puits et la technique de CMI). L'activité antioxydante in vitro a été étudiée avec trois
méthodes différentes : technique de réduction du radical libre DPPH, ABTSet le pouvoir chélateur du fer.
Les deux extraits n’ont aucun effet anti microbien vis-à-vis des souches pathogènes étudiées quelques
soit la méthode utilisée de puits ou de CMI. Les résultats obtenus de l’activité antioxydante ont montré
une bonne efficacité des extraits étudiés pour l’ABTS en enregistrant des IC50 d’ordre de0.7728 ET
1.117 et pour le test de pouvoir chélateur du fer avec des IC50 d’ordre de 0.04536 et0.03641
respectivement pour les feuilles et les tiges, les parties étudiées n’ont aucun effets antioxydant pour le
DPPH.
Mots clés : Urtica dioica, décoction, activité antimicrobienne, activité antioxydante.
Abstract
The plant world is an excellent source of active principles, which confers its antimicrobial and antioxidant
important activity; often sought in the alternative medicine and the field of agro-food for the food
preservation. In order to know biological activities of medical plants traditionally used by the population,
our work focused on the study of crude extracts of leaves and streams from an aromatic plant: Urtica
dioica (uticaceae) by using the decoction method. The extracts have been submitted to a screening for
their antimicrobial activity in vitro, against the four strains pathogenic (Escherichia coli , Staphylococcus
aureus , Micrococcus luteus and Bacillus subtilus) using two diffusion methods on agar environment
"cylinders method and the MIC technique). The antioxidant activity in vitro has been studied with three
different methods: technical reduction of free radical DPPH , ABTS and the chelating power of iron. Both
extracts have no antimicrobial effect against pathogenic strains studied, whatever the method used. The
results obtained on the antioxidant activity showed a good efficiency of the extracts studied for ABTS
recording IC50 in the range of 0.7728 and 1.117 and for the chelating power of iron test with IC50 in the
rang0.04536 and 0.03641 respectively for the leaves and streams, the studied parts do not have
antioxidant effect for the DPPH.
Key words: Urtica dioica, decoction, antioxidant activity, antimicrobial activity.
Dédicaces
Je dédie mon travail aux personne les plus chère au monde
Maman et Papa
A ma sœur et mes frères ainsi qu’à mes beau –frère et mes belles sœurs à
Mes dédicaces sont également adressées à tous mes amis avec lesquels j’ai
partagé de beaux
force et la patience.
À tous mes amis. À tous les étudiants de master TIAA, promotion 2016.
Figure 8: Réaction entre le radical DPPH et l’antioxydant pour former le DPPH stable…..29
Figure 13: Pourcentages d’inhibition du radical libre ABTSen fonction des différentes
Figure 15: Pouvoir chélateur du fer en fonction des différentes concentrations de l’extrait des
Figure 16: Pouvoir chélateur du fer en fonction des différentes concentrations de l’extrait des
°C : Degré Celsius
μL : Microlitre
μL/mL : Microlitre par millilitre
μM : Micromolaire
ABTS : Acide 2,2-azino-bis-3-ethylbenzothiazoline-6-sulfonique
CMI : Concentration minimale inhibitrice
D.O : Densité optique
DPPH : 1,1-diphenyl-2-picrylhydrazyl
Fe2+ : Fer ferreux
Fe3+ : Ions Ferriques
IC50 : La concentration qui correspond à 50% d’inhibition
mg/mL : Milligramme par millilitre
mm : Millimètre
mn : Minute
nm : Nanomètre
p/p : Poids sur poids
p/v : Poids sur Volume
ssp :. Sous espèce
U/mL : Unité par millilitre
UFC/mL : Unité formant colonie par millilitre
v/v : Volume sur Volume
Bouayed-Debbagh L(2016),Contribution à l’étude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux d’Urtica dioica ,Master TIAA Univ Tlemcen
Dédicace
Remerciement
Résumé
Abstract
Liste des abréviations
Liste des tableaux et figures
Table des matières
Partie bibliographique
Introduction
2 .1 Historique……………………………………………………………..…………………13
2.2 Dénomination de l’ortie ……………………………………………….………………...15
2.3 Origine et aire de répartition …………………………………………….………………15
2 .4 Classification et caractères botaniques …………………………………………………15
2 .5 Description générales…………………………………………………………………..16
2.6 Biotope et Caractères écologiques………………………………………………………21
2.7 La Phytochimie d’urtica dioica……………………………………………………………..…22
2 .8 Action biologiques d’Urtica dioica………………………………………………………….22
2.8.1 Action antimicrobienne d’urtica dioica………………………………………………..22
2.8.2 Action antioxydante d’urtica dioica…………………………………………………………23
2.9 Principales utilisations thérapeutiques …………………………………..………………23
2.9.1Utilisation thérapeutique traditionnelle …………………………………..……………..23
2.9.2 Utilisation thérapeutique actuelle……………………………………………………….23
2 .9.3Les contre-indications ……………………………………………………….…………24
Partie expérimentale
Chapitre III : Matériel et méthodes
3 .1-Matériel ………………………………………………………………………..………..26
3 .1.1Matériel végétal……………………………………………………..…………………..26
3 .1.2 Collecte du matériel végétal ……………………………………………………….….26
3 .2 Méthodes de préparation de l’extrait d’Urtica dioica………………………………………..26
3.3. Détermination de l’activité antibactérienne des extraits étudiés……………………..….27
3.3.1. Nature, origine et conservation des souches………………………………….………..27
3.3.2. Mise en évidence du pouvoir antibactérien des extraits étudiés …………..…………..27
3.3.2.1. Méthode de diffusion sur milieu gélosé……………………………...………………27
3.3.2.2. Détermination de la concentration minimale inhibitrice (CMI)……………………..28
3.4. Mesure du pouvoir antioxydant des extraits étudiés…………………………….……….29
3.4.1. Piégeage du radical DPPH……………………………………………………………..29
3.4.2. Piégeage du radical ABTS+…………………………………………………………...30
3.4.3. Pouvoir chélateur du fer ……………………………...………………………………..32
Bouayed-Debbagh L(2016),Contribution à l’étude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux d’Urtica dioica ,Master TIAA Univ Tlemcen
Introduction
Depuis l'antiquité, et certainement bien avant, les plantes ont servi de pharmacothèque
naturelle et pragmatique pour l'Homme. Personne ne cherchait à savoir pourquoi ou comment
elles agissent, mais c'était un fait incontesté et qui paraissait magique. En effet il est étonnant
qu'une feuille, une fleur ou une racine puisse guérir ou tout au moins soulager un état
pathologique ou des troubles organiques (Schauenburg et Ferdinand, 2006).
Le continent africain est doté d’une biodiversité parmi les plus riches dans le monde
avec un nombre très élevé de plantes qui possèdent des propriétés biologiques très
intéressantes qui trouvent des applications dans divers domaines, à savoir en médecine,
pharmacie, cosmétologie et agriculture. (Farombi, 2003).
. Parmi ces dernières l’ortie, « Urtica dioica », une plante sauvage présente partout, sur les
chemins, les ruines. On peut la reconnaitre les yeux fermés. Elle fait partie des plantes dont on
veut toujours se débarrasser et que l’on néglige trop souvent est pourtant c’est une plante aux
mille vertus, que nos ancêtres savaient apprécier. Considérée comme une « mauvaise herbe »,
elle est employée en agriculture, en alimentation, cosmétique, teinturerie, l’industrie du textile
et a des fins médicinales (Bertrand et Jeanne, 2008)
Elle est couramment utilisée comme tonique dépurative, diurétique et anti inflammatoire
en plus, fait toujours l’objet de plusieurs travaux de recherches (Yener et al, 2008).
A cet effet et dans le cadre de la valorisation de cette espèce médicinale poussant à l’état
spontané dans la région de Tlemcen, nous nous sommes proposé d’explorer ces activités
biologiques dans ce présent travail qui est divisé en trois parties :
Introduction Page 1
Bouayed-Debbagh L(2016),Contribution à l’étude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux d’Urtica dioica ,Master TIAA Univ Tlemcen
Enfin une conclusion générale qui fera apparaitre les principaux résultats obtenus et les
perspectives proposées pour pouvoir compléter voir améliorer cette étude.
Introduction Page 2
Bouayed-Debbagh L(2016),Contribution à l’étude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux d’Urtica dioica ,Master TIAA Univ Tlemcen
1.1 Généralités
La connaissance rationnelle des plantes médicinales date de l'Antiquité. C'est Hippocrate
qui différencia l'usage interne et l'usage externe et qui définit la notion de dose qui permet de
distinguer l'effet thérapeutique de l'effet toxique (Colette-Keller, 2004). Au cours des dernières
décennies, les recherches scientifiques les plus modernes n'ont fait que confirmer le bien-fondé
des vertus thérapeutiques de la plupart des plantes médicinales utilisées (Carillon, 2000). Ce
savoir traditionnel ancestral, transmis de génération en génération, est devenu aujourd'hui une
mine d'informations extrêmement précieuses pour les chercheurs d'industrie pharmaceutique
(Fouché et al., 2000).
La plupart des espèces végétales contiennent des substances qui peuvent agir, à un niveau
ou un autre, sur l'organisme humain et animal et on les utilises aussi bien en médecine classique
qu'en phytothérapie (Iserin, 2001).
Les plantes aromatiques constituent une catégorie à part, par le fait qu'elles élaborent des
substances volatiles, odorantes, caractéristiques appelées huiles essentielles (Iserin ,2001). Ces
plantes, connus depuis l'antiquité, sont généralement utilisées en médecine traditionnelle
comme agents antibactériens et antifongiques (Pinto et al., 2003 ; Salgueiro et al., 2003),
1. 2 Plantes médicinales
Une plante médicinale est définie par la pharmacopée française, (2013) comme une
« drogue végétale au sens de la pharmacopée européenne dont au moins une partie possède des
propriétés médicamenteuses ». Une « drogue végétale » est une plante ou une partie de plante,
utilisée à l’état frais ou sous la forme desséchée. L’expression drogue végétale ou, plus
couramment, drogue, désigne donc une matière première naturelle servant à la fabrication des
médicaments (Mohammedi, 2013).
L’utilisation par l’homme des plantes médicinales pour se soigner date des millénaires.
Elles représentent un aspect très important dans l’histoire de la médecine et ont énormément
contribuées à l’évolution de la médecine moderne (Telefo et al., 2012).Cette médecine
traditionnelle ancestral est le précurseur de la phytothérapie et de l’aromathérapie
d’aujourd’hui(Girard,2010).
1. 2 .1La phytothérapie
Le terme « Phytothérapie », provient du grec « phyton », qui signifie « plante », et
« therapein », « soigner ». La Phytothérapie correspond donc à l’usage des plantes médicinales
en thérapeutique (Vacheron, 2011).
La Phytothérapie est une médecine qui utilise des plantes ; ou la seule "partie active" de
ces plantes ayant des propriétés thérapeutiques. Ces plantes sont appelées "plantes
médicinales". Les parties les plus concentrées en principes actifs seront choisies donc il peut
s’agir de : la plante entière, des feuilles, de la tige, des rameaux, des sommités fleuries, de
l’écorce, des racines, des fruits ou des fleurs, utilisées fraîches ou sèches.
Des modes de préparations seront privilégiés en fonction de la partie de la plante
concernée, de la nature du principe actif qu’il soit hydrophile ou lipophile et du type de patient
qui va la recevoir (Mohammedi, 2013).
1. 2 .2 l’aromathérapie
Contrairement à une perception courante, l’aromathérapie ne se résume pas à la diffusion
d’agréables odeurs. La vraie définition de l’aromathérapie est plus spécifique, il s’agit bien
d’une approche de soins, assez complexe, dont les essences aromatiques des plantes constituent
la base (Shaw,2007).
L’aromathérapie est une « niche» de la phytothérapie qui utilise des plantes aromatiques
sous forme d'essence (substance sécrétée par la plante elle-même ou extraite par expression),
d'huile essentielle (distillation à la vapeur d'eau pour en extraire l'essence), d'hydrolat
aromatique (eau distillée que l'on sépare de l'huile essentielle dès la sortie d'un alambic) ou
d'huiles végétales (huiles obtenues par première pression à froid des diverses parties des plantes
utilisées et dont on se sert uniquement pour les usages externes).(Gahbiche,2009).
Selon Hosttmann (1997) les extraits des plantes médicinales peuvent être utilisées sous
plusieurs formes (Figure 1).
L’infusion est utilisée pour les parties les plus fragiles de la plante : les pétales, les feuilles très
fines. Elle consiste à verser de l’eau chaude ou bouillante sur les plantes sèches. Le temps
d’infusion est variable selon les plantes (de quelques minutes à 1 heure) (Nogaret-
Ehrhart,2003).
La décoction convient aux parties ligneuses de la plante comme les tiges, les racines et
l’écorce. Il s’agit ici de plonger les parties de plante sèche à froid dans de l’eau et de porter le
tout à ébullition pendant 10 minutes à 1h en fonction des plantes (Potel,2002).
L'extraction est réalisé par un solvant approprié (généralement de l'éthanol) à partir d'un
ou plusieurs lots de drogue, qui peuvent avoir subi préalablement différents traitements comme
l'inactivation des enzymes présents, un broyage ou encore un dégraissage. La consistance peut
être modifiée à condition de travailler à température et pression réduites. Certains excipients,
stabilisants et conservateurs, de même que les huiles essentielles séparées au cours de
l'extraction peuvent être rajoutées aux extraits. Dans le cas de la production d'extraits titrés et
quantifiés, des procédures spécifiques de purification permettent d'augmenter les proportions
par rapport aux valeurs attendues : on parle alors d'extraits purifiés (Wichtlet & Anton, 2003).
1.3.1.3Extraits glycérinées
A-Les extraits secs pulvérulents : Leur préparation se fait en trois phases : La première est
l’extraction des principes actifs (PA) par macération ou lixiviation dans l’eau ou l’alcool.
Ensuite viennent la filtration et la concentration et en fin l’élimination du solvant par séchage.
B-La poudre de plante : Obtenue par simple broyage de la plante sèche, elle conserve le totum
de la plante. Des gélules peuvent être fabriquées avec cette poudre.
C-Les topiques : D’autres formes galéniques existent comme les suppositoires, les ovules
gynécologiques, les crèmes, les pommades, les emplâtres et les onguents. Il est important de
donner la forme galénique adaptée à l’effet recherché. Il faut savoir si le principe actif est
hydrophile ou alcoolo soluble pour privilégier la tisane ou la teinture mère par exemple. La
concentration des principes actifs est différente selon les formes galéniques. Certaines formes
seront donc plus faciles d’utilisation que d’autres en fonction de la dose de traitement
nécessaire.
terpénoïdes, les stéroïdes et les composés phénoliques. Ils présentent une énorme valeur
économique (en particulier pour l'industrie pharmaceutique et la cosmétique) (Alilou,2012).Les
produits du métabolisme secondaire sont en très grand nombre, plus de 200.000structures
définies (Hartmann, 2007) et sont d’une variété structurale extraordinaire mais sont produits
en faible quantité. Ces molécules marquent de manière originale, une espèce, une famille ou un
genre de plante et permettent parfois d’établir une taxonomie chimique. Ils constituent un
groupe de produits naturels qu’il convient d’explorer pour des propriétés anti oxydantes,
antimicrobiennes, anti-inflammatoires et anticancéreuses (Epifano et al., 2007).
1 .4 .2Les polyphénols
Les polyphénols sont des produits du métabolisme secondaire des végétaux, présents dans
toutes les parties des végétaux supérieurs: racine, tiges, feuilles, fleurs, fruits (Boizot et
Charpentier, 2006).
En effet les composés phénoliques, constituent le groupe le plus nombreux et le plus
largement distribué dans le royaume des végétaux, avec plus de 8000 structures phénoliques
connus (Lugasi et al., 2003).
Les principales classes de composants phénoliques sont: les acides phénoliques (acidecaféique,
acide hydroxycinnamique, acide chlorogénique), les flavonoïdes qui représentent plus de la
moitié des polyphénols, les tanins, et les coumarines (King et Young, 1999 ;Tapiero etal.,
2002).
1 .4 .3Les flavonoïdes
Le terme flavonoïde désigne une très large gamme de composés naturels appartenant à la
famille des polyphénols (Seyoum et al., 2006), ils sont considérés comme des pigments
quasiment universels des végétaux, souvent responsables de la coloration des fleurs, des fruits
et parfois des feuilles. À l’état naturel les flavonoïdes se trouvent le plus souvent sous forme
d’hétérosides (Bruneton, 1999 ;Ghestem et al., 2001).
En effet, les flavonoïdes sont omniprésents dans les organes aériens jeunes où ils sont localisés
dans les tissus superficiels (Remsy et al., 1996). Une meilleure connaissance de la
biodisponibilité des flavonoïdes est indispensable pour expliquer leurs effets protecteurs sur la
santé (Walle, 2004).
A l’abri de l’humidité
du corps
Au soleil ou à
Ecorce d’arbre En hiver
l’étuve
Ecorce d’arbrisseau En automne
Ecorce de résineux En printemps
Bois
Fleurs Au début de leur épanouissement A l’ombre et à
Les fleurs de rose se cueillent en atmosphère sèche
boutons
Feuilles Avant la floraison
Semences Quand la plante se dessèche
Tiges En même temps que les feuilles Au soleil ou dans
Feuilles épaisses une serre à 30-
35°C
Bourgeons Au début du printemps
Fruits Un peu avant complète maturité
species,ROS) (Vansant, 2004). Notre organisme réagit donc de façon constante à cette
production permanente de radicaux libres et on distingue au niveau des cellules deux lignes de
défense inégalement puissantes pour détoxifier la cellule (Favier, 2003).
Antiquité : Préhistoire :
Plante très appréciée par Rapidement domestiquée et sans
les grecques et consommée aucun doute l’un des premiers
uniquement en période de légumes.
famine par les Romains. Cultures ou emplacements réservés à
l’ortie
Moyen âge :
Plante médicinale cultivée dans les
monastères et consommée lors des
grandes famines.
Plantations destinées à l’alimentation
Louis XVI : animale(Bezangeret al.,1980)
Consommée par les paysans
français en soupe et préparée
comme des épinards
VIIIème siècle :
Plante étudiée à l’école de Salerme
(1ère faculté de médecine) « l’ortie,
aux yeux du peuple herbe
méprisable, tient dans la médecine
XIXème siècle :
A permis aux irlandais de une place importante »
résister à la grande famine
provoquée par le mildiou
de la pomme de terre.
Cultivée pour sa fibre
textile mais plante
méprisée et ignorée par la
médecine.
Aujourd’hui :
Plante alimentaire, médicinale,
textile, tinctorale, fourragère……..
2.2-Dénomination de l’ortie
a-nom vernaculaire arabe
Plusieurs appellations en arabe ont été citées par Beloued (2001) dont parmi :Horaig, Bent en
nar, Bou zegdouf.
Ortie se disait Urtica en latin, mot venant lui-même du verbe urere signifiant le verbe bruler
faisant allusion aux piqûres brûlantes des poils (Beloued,2001) .
Le nom d’espèce dioïca, dioïque en français concerne un végétal dont les fleurs males et
femelles sont portées par des pieds différents (Valnet, 1992 ; Bertrand, 2008).
Ortie dioïque, grande ortie (ortie commune, ortie vivace, ortie majeur, ortie féminine ou ortie
femelle, ortie de grain, ortie a tige rouge) (Bertrand, 2008 ; Fleurtin, 2008).
Originaire d’Eurasie , l’ortie s’est répandue dans toutes les régions tempérées du monde. On
la rencontre plus en Europe du sud, en Afrique du nord, en Asie et largement distribuée en
Amérique du nord et du sud (Brisse et al.,2003).
L’ortie dioique, genre urtica espèce dioica , appartient à la famille des Urticacées. Cette
famille comprend près d’une cinquantaine de genres et plus de 700 espèces, elle est présente
partout dons le monde. on distingue les Urticacées avec poils urticants (genre urtica) ou sans
(genres Parietaria et Boehmeria) (Apgil, 2003). Une trentaine d'espèces présentes dans le
monde sauf à Madagascar et en Afrique du Sud où l'ortie est absente. (Bombardelli,
Morazzoni, 1997).
Urtica dioica (grande ortie) la plus commune en France ; Urtica urens (ortie brûlante) ;
urticaPilulifera (ortie à pilule, ortie romaine) ; Urtica membranacea (ortie à membrane)
(Valnet ,1992; Tessier, 1994 ;Diederiches, 2005 ;Moutsie, 2008).
Selon Quezel & Santa (1963), la classification qu'occupe Urtica dioica dans la
systématique est la suivante:
L’ortie est une plante herbacées vivace, vigoureuse et à longue durée de vie par un
rhizome jaune rampant, nitrophile, couverte de poils crochus irritants elle peut atteindre 1,50
mètre de haut (Beloued,2001).
2.5.1 La feuille :
Urtica dioica est constituée de feuilles simples charnues, tombantes dentelées, grossièrement
en forme de cœur, et la tige sont recouverts de poils urticants blanc (Alternatine medicine
review,2007). Les feuilles simples à long pétiole sont opposées deux à deux, de couleur vert foncé
en raison de leur richesse en chlorophylle (schaffner,1992 ; moutsie,2008).
2.5.2la tige
Dressée, velue, non ramifiée et quadrangulaire portant des poils urticantes et des poils courts,
très fibreuse porte des feuilles opposes ovales, acuminées fortement dentées sur les bords, à grosse
dents ovales- triangulaires (Schaffner, 1992).
2.5.3Les fleurs :
Sont déposées en grappes ramifiées, allongées et pendentes,les grappes se situent à l’aisselle des
feuilles comme déjà dit, la grande ortie et dioique car elle porte les fleurs femelles et male sur des
plants différents, alors que l’ortie brulante est monoique (boullard,2001 ; fleurentin, 2008).
-Fleurs femelles : Elles ont 4 sépales et un ovaire velu de couler verdâtre, les grappes
qui les portent pendent, en particulier lorsque les graines se forment, elles sont
dépourvues de nectar (moutsie,2008).
Fleurs male : Elles ont 4 sépales et 4 étamines, elles sont portées par longues grappes
serrées très rameuses, développées par paires, à l’aisselles des feuilles. Chaque
étamine libère environ 15000 graines de pollen jaune, à la réputation allergisante
(moutsie, 2008).
-La floraison est estivale, soit du printemps jusqu’au début d’automne (Fletcher,
2007).
Le fruit d’urtica dioica est constitué d’un akène ,formé dans un calice persistant, contient
une graine provenant des panicules à maturité,leur couleur sable à jaune – brun, de forme aplatie,
ovoïde et pointue,mesure 1.0 à 1.5 mm de long sur 0.7 à 1.0 mm de large. Son extrémité pointue
porte des restes de stigmates pénicillés. Ces fruits sont très souvent entourés de deux petites feuilles
L’ortie est une plante cosmopolite qu’on trouve dans le monde entier. C’est aussi une plante
rudérale. Ce qui signifie qu’elle apprécie les endroits pollués qu’elle se charge d’assainir. En
tant que plante nitrophile, elle suit la culture humaine et pousse spontanément jusqu’à 2500m
d’altitude, particulièrement sur les sols contaminés par les engrais (Preston et al .,2002).
Agissant comme un régulateur d’azote, c’est une plante bio –indicatrice.au moment de sa
décomposition, elle libère l’azote sous forme assimilable, ainsi disponible pour les plantes. sa
place dans l’assolement d’une exploitation, pourrait résoudre en partie les problèmes liés aux
excès de nitrates dans les sols pollués .Elle peut etre considérée comme une plante Culture
Intermédiaire Piège à Nitrates (CIPAN)(Petiot et al.,2010). Elle se produit dans une grande
variété d’habitat, comme les clairières des bois, les prairies non managé, broussailles, haies,
bords des routes, jardins et champs. Elle est capable même de pousser au sein de vieux tas de
ferraille. On la trouve plus rarement dans les régions de natures vierge(Pojar et Kinnon,
1994).
L’ortie également qualifiée de plante ferreuse au premier degré, régularise la teneur en fer du
sol et aussi bénéfique pour toutes les autres plantes qui y poussent. Elle capte les métaux
lourds dans sa partie racinaire, on n’en retrouve pas dans les feuilles mais un peu dans les
racines. Elle élabore le soufre, véhicule le potassium et le calcium (Bertrand et Jeanne,
2008). Elle fait partie du groupe des plantes photosensibles. Grace à son appareil
photosynthétique, elle est en mesure de subsister dans les conditions de luminositè très
variables (Bertrand et al., 2004)
2 .9.3Les contre-indications
L'ortie ne doit pas être consommée en cas :
d'oedème par rétention due à une insuffisance cardiaque ou rénale. Tout comme le
millepertuis,
l'ortie est incompatible avec un certain nombre de traitements médicamenteux,dont elle
entrave ou au contraire accentue l'action. En particulier les diurétiques, les anti-
inflammatoires, les anticoagulants, les sédatifs, de même que la digitaline et les traitements
contre l'hypertension.
Pour ce qui concerne le diabète, si la tradition considérait l'ortie comme l'un de ses remèdes,
les études cliniques sont divergentes.
Il n'est pas conseillée aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi qu'aux enfants de moins de
12 ans.(Horde, 2014).
L’activité antibactérienne des extraits étudiés a été testée sur 04 souches pathogènes
(Tableau .3)
Tableau 4 : Nature et origine des souches testées.
- Principe
- Procédure
L’activité antibactérienne des extraits de plantes étudiées a été déterminée par diffusion sur
milieu gélosé, suivant le protocole décrit par Hazzit et al., (2009) qui utilise 100 µL d’une
suspension contenant 2 × 108 UFC/mL de microorganismes à tester pour inoculer des boîtes
de Petri coulées avec 15 mL de milieu Mueller-Hinton gélosé stérile. Un volume de 4µL a
été mis dans les puits tracés sur la gélose molle déjà inoculée avec les microorganismes à
tester. Un puit imprégné avec 30µg de chloramphénicol (control positif) ont été ajoutés. Les
boîtes de pétri ont été conservées à 4°C pendant 2h et ont été ensuite incubées à 37°C pendant
24h. Les diamètres des zones d'inhibition (mm) sont mesurés, y compris le diamètre des
disques.
- Principe
Selon Laouer et al., (2003) cette technique consiste à inoculer, par une suspension
bactérienne, un milieu gélosé contenant une gamme de concentrations décroissantes en
extraits de plantes étudiées. Après incubation, l’observation de la gamme permet d’accéder à
la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI), qui correspond à la plus faible concentration en
extraits capable d’inhiber la croissance bactérienne visible.
Elle mesure donc, un effet bactériostatique et ne renseigne pas sur l'état de la population
bactérienne, ne permettant notamment pas de préciser si elle a été tuée en partie ou totalement
ou si elle a seulement cessé de se multiplier. Il convient de noter que lorsqu’une bactérie se
montre sensible à un antibactérien, ce dernier est susceptible d’être utilisé comme traitement
de ce type d’infections (Bergogne-Bérézin & Brogard, 1999).
- Procédure
100µL d’une suspension bactérienne dont la concentration finale a été ajustée à 5 × 105
UFC/mL sont inoculés sur des boites de Pétri contenants des concentrations bien déterminées
en extraits (1/250, 1/400, 1/500, 1/1000, 1/2000, 1/4000, 1/5000, 1/10000, v/v) mélangées
dans le milieu gélosé. Ensuite les boites sont incubées pendant 24h à 37°C.
La capacité antioxydante des extraits étudiés a été évaluée dans ce travail par une série
de 03 tests visant la détermination du piégeage du radical 1,1-diphenyl-2-picrylhydrazyl
(DPPH), du piégeage du radical de l’acide 2,2-azino-bis-3-ethylbenzothiazoline-6-sulfonique
(ABTS+) et du pouvoir chélateur des ions ferriques.
- Principe
A température ambiante, le radical DPPH présente, en solution alcoolique, une intense
coloration violette qui disparaît au contact d’une substance donneuse de protons figure8 Cette
décoloration met en évidence le pouvoir antioxydant d’un échantillon par sa capacité à piéger
le radical libre et se traduit par une diminution de l’absorbance à 517 nm (Moon &
Shibamoto, 2009).
Figure8: Réaction entre le radical DPPH et l’antioxydant pour former le DPPH stable
(Moon & Shibamoto, 2009).
- Procédure
La méthode utilisée pour l’évaluation du piégeage du radical DPPH par les extraits des
plantes étudiées est celle décrite par Dandlen et al. (2010).
Après la préparation des dilutions des extraits dans de l’eau distillée, on prend 25µL de
chaque extrait qu’on met dans un tube Eppendorf et on additionne 975 μl de la solution de
DPPH (à 60µM). Le mélange réactionnel est immédiatement agité avant d’être placé pendant
60 min à l’obscurité et à la température ambiante du laboratoire. L’absorbance du milieu
réactionnel a été mesuré à 517 nm en utilisant un spectrophotomètre contre un control négatif
(contenant de l’eau distillée au lieu de l’extrait). Chaque test est répété trois fois.
avec :
- Principe
Cette formation se traduit par l’apparition d’une coloration verte bleue intense. En
présence d’un donneur d’hydrogène (agent antioxydant), le passage du radical ABTS+ à la
forme non radicalaire s’accompagne de la disparition de cette coloration mesurée à une
longueur d’onde de 734 nm (Lien et al, 1999 ; Re et al., 1999).
- Procédure
Suivant le protocole de Aazza et al. (2011) le radical ABTS+ est produit par réaction
entre une solution aqueuse d’ABTS (7 mM) et une solution de persulfate de potassium
(K2S2O8, 2.45mM), utilisé comme oxydant. Ce mélange est agité pendant 16 h à l’obscurité
puis dilué par l’éthanol jusqu'à obtenir une absorbance de 0.700 à 734 nm.
Un volume de 990 μl de cette solution d’ABTS+ est ensuite mélangé avec 10 μl des
différents extraits étudiés à différentes concentrations. Après 6 min d’incubation à
température ambiante, l’absorbance du mélange est mesurée à 734 nm en utilisant un
spectrophotomètre contre un blanc (témoin négatif). Le calcul du pourcentage d’inhibition
permet d’exprimer cette activité antiradicalaire en IC50 comme décrit précédemment pour le
DPPH.
Le fer est un élément essentiel pour le bon fonctionnement physiologique, mais l’excès
de cet élément peut causer des dommages à la cellule. En raison de sa forte réactivité, le fer
est connu pour son grand rôle pro-oxydant vis-à-vis de l’oxydation des lipides (Gulcin, 2012).
- Principe
Pour évaluer le pouvoir chélateur d’un extrait donné, le composé stabilisant le plus utilisé
est la ferrozine figure10 (Gulcin, 2012). En effet, la ferrozine forme avec le fer libre, présent
dans un milieu réactionnel, un complexe ferrozine-Fe2+ de couleur violette intense. La
quantification de ce complexe par spectrophotométrie à 562 nm dans un milieu de
concentration connue en fer, renseigne sur la quantité de fer non chélatée et donc sur la
capacité des extraits à chélater cet élément. Plus la coloration de la solution contenant l’extrait
testé est claire, plus le pouvoir chélateur est important (Zhao et al., 2006).
- Procédure
Suivant le protocole décrit par Wang et al. (2004), un volume de 100 μl des extraits à
différentes concentrations est ajouté à 50 μl de Chlorure de fer (FeCl2, 4H2O, 2 mM). Après
une agitation vigoureuse et un repos de 5 min, 100 μl de ferrozine (5 mM) sont ajoutés, suivis
de 2.75 mL d’eau distillée. Le mélange est laissé au repos pendant 10 min à température
ambiante et l’absorbance est mesurée à 562 nm contre un blanc (sans ferrozine). Les résultats
permettent de calculer le pourcentage d’inhibition et d’exprimer cette activité en CI 50 comme
décrit précédemment pour le DPPH.
Les radicaux libres sont des espèces chimiques qui possèdent un ou plusieurs électrons
célibataires sur leurs couches externes, rendant cette espèce chimique beaucoup plus réactive
que l’atome ou la molécule dont ils sont issus (Maritim, 2003).
En effet les sources de radicaux libres sont très variées : la pollution, le tabac, les rayons
UV, les radiations et les métaux toxiques(cuivre, chrome) (Favier,2006 ;Uttara et al.,2009),
ce qui provoque un stress oxydative la cause de plusieurs problèmes de santé comme la
maladied’Alzheimer(Smith et al.,2004), maladie de Parkinson(Bolton et al.,2000), le diabète
et l’asthme (Edris, 2007). Labalance cellulaire des radicaux libres est maintenue par
différents antioxydants (Raut&Karuppayil, 2014).
Le pouvoir antioxydant des molécules peut être évalué soit de façon in vivo, sur
desorganismes vivants, soit in vitro, en utilisant des tests qui miment le
phénomènephysiologique. Pour évaluer l’activité antioxydante, in vitro, des aliments, extraits
naturels etantioxydants commerciales, différentes méthodes ont été développées (Alam et al.,
2013).
L’utilisation de plus d’une méthode est donc nécessaire pour cela nous avant choisi les
tests de DPPH, ABTS et la pouvoir chélateur de fer afin d’évaluer l’activité antioxydante de
nos extraits de plantes ; ceci nous permettra de mieux généraliser les résultats.
La diminution de l'absorbance du radical DPPH provoqué par des antioxydants est due à
la réaction entre les molécules antioxydantes et du radical, qui a comme conséquence le
balayage du radical par donation d'hydrogène. Ceci est visualisé comme décoloration de
pourpre au jaune (Duh et al., 1999; Chang et al., 2002; Gülçin et al., ; Ebrahimzadeh et
al., 2015). le virage vers cette coloration et l’intensité de cette coloration dépond de la nature,
la concentration et la puissance de la substance anti-radicalaire (Rolland, 2004), celui-ci
estsouvent utilisé pour la rapidité des résultats comme il est employé pour le criblage des
molécules douées d'activités antioxydantes présentes dans les extraits des végétaux (Yi et al
.,2008 ; Nabavi et al., 2010).
Les résultats obtenus lors du test de mesure de la réduction du radical DPPH pour les
feuilles et les tiges d’Urticadioicasont représentés dans les figures 11 et12, respectivement.
Dès le premier constat, il apparait clairement que nos résultats ne présentent aucune
valeur d’IC50 pour les concentrations étudiées. Donc à0,5mg/ml d’extrait de tiges on remarque
que l’activité inhibitrice du radical DPPH n’aatteint que 25% d’inhibition et même à 1mg/ml
d’extrait de feuilles l’activité n’a pas dépassé les 35% d’inhibition du radical DPPH.
Le même constat a été fait par Deliorman-Orhan et al. (2012) car la décoction de
l’ortie d’origine de Turquie s’est révélé inefficace vis-à-vis du radical DPPH avec un
pourcentage maximal de 21,4 ± 0,2%.
Une étude faite par Gulcin et al. (2004) sur deux types d’extraits aqueux et de l'éther)
d’Urtica.dioica de Turquie en pré et post-floraison. Le constat fait par ces auteurs est que
l’extrait d’éther étaient plusefficace vis-à-vis du radical DPPH que ceux rapportés sur l'extrait
aqueux.
Dans une étude réalisée par Dall’Acqua et al. (2008) l’extrait méthanolique d’Urtica
dioica d’Italie a enregistré la plus faible activité vis-à-vis du radical DPPH (avec IC50 de 419±
10 µg/mL) comparée aux autres extraits de la même région (Rubus ulmifolius avec IC50 de 5,1
± 0,5 µg/mL et Menthapulegium avec IC50 de 8,3 ± 0,5 µg/mL). Malgré cette faible activité
signalée pour Urticadioica mais elle reste plus forte que celle enregistrée dans notre étude.
De même, l’étude réalisée par Güler (2013) sur deux types de macérations (aqueuse et
acide)d’Urticadioicade Turquie a révélé des IC50 plus importants que les notre avec 0,30 et
0,37mg/mL respectivement pour la macération aqueuse et acide de cette plante.
L’étude réalisée par Monfared et al. (2011) une bonne efficacité inhibitrice du radical
DPPH par l’extrait aqueux d’Urticadioica de Turquie (en enregistrant des IC50 de l’ordre de
8,4 ± 0,1 et 11,7 ± 0,2 µg/ml respectivement pour pré et post-floraison) comparé à l’extrait
d’Ether de la même plante (avec des IC50 de l’ordre de 12,4 ± 0,1 et 22,5 ± 0,2 µg/ml).
Comparé à cette étude, Hudec et al. (2007) ont constaté une faible efficacité de l’extrait
aqueux d’Urticadioica quel que soit en post ou préfloraison par contre l’extrait d’éther a
révélé une forte efficacité en post ou préfloraison.
Dans leur étude, Mavi et al. (2004) ont obtenu une IC50 de 335µg/ml ce qui veut dire
l’extrait méthanolique a été plus efficace que la décoction étudiée dans notre cas.
L’étude de Joshi et al. (2015) portée sur l’efficacité des différents extraits d’U.
dioicade l’Inde a révélé une bonne efficacité de l’extrait d’acétate d’éthyle vis-à-vis du radical
DPPH en enregistrant une IC50 de 78,99 ± 0,171 µg/ml comparé aux autres extrait qui ont
données des IC50 de l’ordre de 168,2 ± 0,364, 215,96 ± 0,066 et 302,90 ± 0,141 µg/ml
respectivement pour les extraits de n-butanol, Pet-éther et en dernier lieu l’extrait éthanolique,
ce qui en témoigne de l’effet du solvant d’extraction sur l’efficacité inhibitrice de l’extrait.
A cet égard, l'effet inhibiteur du radical de DPPH par l’extrait d’Urtica dioica, étudié
par Gulcin e tal., (2004), Proestos et al. (2006) et Hudec et al. (2007), était similaire à celle
du BHT.Ces auteurs attribuent les propriétés des extrait aqueux et d'éther d’Urtica dioica à
ses composés phénoliques (tels que l’acidegallique, l'acide syringique et l'acide férulique) et
des flavonoïdes (tels que,catéchine hydrate et épicatéchine).
Une étude menée par Khaldi, 2007 sur les flavonoïdes et les tanins isolés des feuilles
d’Urticadioicaa révélé des taux d’inhibition exprimé par des IC50 de 18 mg/ml pour les
flavonoides et 10.45mg/ml pour les tanins.
L’ABTS présente une coloration bleu turquoise lorsqu’il est piégé par des substances
antioxydantes sa couleur vire vers le jaune, le virage vers cette coloration et l’intensité de
cette coloration dépond de la nature, la concentration et la puissance de la substance anti-
radicalaire(Miguel,2010).
Les valeurs des D.O enregistré au cours de l’expérimentation ont permis de calculer
lespourcentages d’inhibition du radical ABTS. Ces pourcentages augmentent de
façonproportionnelle en fonction des concentrations des extraits. Ces résultats ont permisde
tracer les courbes des figures 13et14 .et pour les feuilles et tiges respectivement.
A travers ces figures nous remarquons que les deux extraits d’Urtica dioica ont exercé
une bonne activité inhibitrice du radical ABTS avec un pourcentage de réduction d’ordre de
81,78% à la concentration de 3,71 mg/ml d’extrait de feuilles et de 64,93% à la concentration
de 1,68mg/ml d’extrait de tiges.
Les valeurs enregistréesdes IC50 des différents extraits nous donnent une idée sur leurs
efficacités car les feuilles ont donné une IC50 de l’ordre de 0.7728 mg/mL suivi par celle des
tiges avec 1.117 mg/mL.
A travers la recherche bibliographique menée sur l’ortie nous avons constaté que peu de
chercheurs ont testé l'efficacité des extraits de cette plante par le test ABTS.
L’étude menée par Ozkan et al. (2011) montre une bonne efficacité de l’extrait
méthanolique des feuilles d’ortie turque vis-à-vis du radical ABTS qui s’est traduite par une
inhibition équivalente à 40,59mM équivalent trolox /g d’extrait sec. De même l’extrait
méthanolique des feuilles d’ortie de Pologne étudié par Biesiada et al. (2010) a exercé une
efficacité traduite par une inhibition équivalente à 17,3mM équivalent trolox /g d’extrait sec.
En étudiants l’extrait par macération de l’ortie de Tunisie, Sidaoui et al. (2015) ont
obtenu une remarquable efficacité antioxydante par inhibition du radical ABTS par rapport à
la nôtre en enregistrant des IC50 de l’ordre de 0,053mg/mL mais ils jugent insuffisante
comparée à celle de la vitamine C (avec une IC50 de l’ordre de 0,00184mg/mL) et le BHT
(avec une IC50 de l’ordre de 0,00675mg/mL)
L’extrait méthanolique d’ortie de Serbie étudié par Zoran et al. (2012) a aussi révélé
une bonne efficacité (avec des IC50 de l’ordre de 0,02355mg/mL) comparé à nos résultats.
L’étude menée par Kukrić et al. (2012) sur l’extrait ethanolique d’U. dioica originaire
de la république de Srpska a révélé une bonne efficacité antioxydante traduite par une IC50 de
l’ordre de 0,02355 ± 0,00064 mg/mL. Comparée aux antioxydants synthétiques, l’extrait
méthanolique a été 17,2 fois moins efficace que la vitamine C (qui a révélé une IC 50 de
0,00137 mg/mL), 13,7 fois moins efficace que la BHA (qui a révélé une IC50 de 0,00172
mg/mL) et 3,8 fois moins efficace que la BHT (qui a enregistré une IC50 de 0,00627 mg/mL).
Sidaoui et al. (2015) attribue la bonne efficacité antioxydante des extraits d’ortie à leurs
fortes teneurs en polyphénols et flavonoïdes et ils ajoutent que le groupe hydroxyles des
composés phénoliques dont la structure chimique peut fournir les composés nécessaires pour
piéger les radicaux libres.
La capacité chélatante de l’extrait est estimée selon la méthode de Dinis et al. (1994),La
complexation de la ferrozine avec le fer résiduel conduit à la formation d’un chromophore
rouge (Fe+2-ferrozine) ayant un maximum d’absorption à 562 nm. ( Yamaguchi et al., 2000)
L’étude de l’activité chélatante des extraits d’Urtica dioica a révélé une activité presque
similaire pour les feuilles et tiges avec des IC50 de 0.04536 et 0.03641 présenté dans les
figures 15et16.
les études de Chang et al.,(2002)et Halliwell (1991) sur l’extrait aqueux de l’ortie
montre capacité de chélation du Fer de 92% a une concentration de 250 mg de l’extrait.
De même Gulcin et al. (2004) ont remarqué que l’extrait aqueux de l’ortie de Turquie a
démontré une remarquable capacité à fixer le métal (en enregistrant un taux de 92% à la
concentration de 250µg), lui conférant une bonne réputation de protecteur contre la
peroxydation des lipides par la fixation de métaux.
La capacité de chélation du métal est très importante dans une matrice puisqu'elle
permet la réduction de la concentration de la catalyse du métal de transition impliqué dans la
peroxydation de lipide (Duh et al., 1999).
Les variations de l'activité réductrice des radicaux libres, sont, en général, directement
liées aux taux des composés phénoliques présents dans la plante récoltée (Yesilyurt et al.
2008).
Il a été reporté que les agents chélateurs, qui forment des liaisons avec le metal, sont
considéré comme des antioxydants secondaire parce qu’ils réduisent le potentiel redox et par
conséquent ils vont stabiliser la forme oxydée du métal (Gordon, 1990)
Figure 15:Pouvoir chélateur du fer en fonction des différentes concentrations de l’extrait des
feuilles d’Urticadioica
Figure 16:Pouvoir chélateur du fer en fonction des différentes concentrations de l’extrait des
tiges d’Urtica dioica
La comparaison de ces résultats avec celles trouvées avec d’autres plantes éclaircit
l’importance de la capacité des extraits étudiés d’établir des liaisons avec les ions ferreux.
Par ailleurs, Chan et al. (2007) ont montré que l’infusion du thé vert, connu par son
potentiel antioxydant, a donné une activité chélatrice d’environ 42% à une concentration de
3,3mg/ml. Tandis que des effets chélateurs maximaux de 94% et 92% sont produits par les
extraits aqueux et méthanolique de la santoline à des concentrations de 0,2 mg/ml et 0,45
mg/ml respectivement.
L’activité chélatrice élevée de l’extrait aqueux par rapport à l’extrait méthanolique peut
être expliquée par la solubilité des agents chélateurs dans l’eau. Les résultats de Sahreen et
al. (2010) montrent que les extraits des plantes induisent des effets chélateurs directement
proportionnels à la polarité de leurs solvants
De même et selon Morris (1995) et Brown (1998 , les composés phénoliques s’avèrent
comme de bons chélateurs des ions métalliques, à titre d’exemple, dans une étude menée sur
des extraits de quatorze variétés d’orge, Zhao et al. (2008 ont mis en évidence l’existante
d’une corrélation très faible et non significative entre l’activité chélatante de ces extraits et
leurs teneurs en composés phénoliques.
En étudiant l’effet chélateur des huiles essentielles de Myrtus communis Wannes et al.,
(2010) ont constaté que les fleurs ont exercé un effet chélateur contrairement aux feuilles et
tiges qui n’ont pas démontré une activité chélatante. Ces auteurs expliquent l’efficacité des
huiles essentielles des fleurs par la présence d’eugénol et de méthyl-eugénol, par contre la
faible concentration de ces deux composés dans l’huile essentielle des feuilles n’a pas permis
de chélater le fer.
Singh et al. (2007) ont obtenus de très faibles activités chélatantes des huiles
essentielles d’Ajowan et de Curcuma, en plus des autres huiles essentielles, même avec de
fortes concentrations dépassant 25µL.
Nous avons étudié In vitro le pouvoir antibactérien des extraits isolés d’Urticadioica par
deux différentes méthodes courantes ; par la méthode de diffusion de puits sur gélose molle
et par la méthode de concentration minimale inhibitrice.
Le diamètre de la zone d’inhibition diffère d’une bactérie à une autre et d’un extrait à
un autre. La variation de l’activité antimicrobienne des extraits explique les variations de leurs
compositions chimiques(boudjouref,2011).
Lesrésultats obtenus dans notre étudepar les deux méthodesutilisées pour le test de
l’efficacité antimicrobienne ont montré que les extraits de feuilles et tiges d’Urtica dioica
n’ont exercé aucun effet antimicrobien vis-à-vis des différentes souches testés.
Des résultats similaires aux notre ont été enregsitrés par Albayrak et al. (2012) car la
décoction et l’infusion d’Urticadioica de Turquie s’est révélée inefficace vis-à-vis des
différentes souches microbiennes testées (Bacillus cereus, Bacillus subtilis, Escherichia coli,
Klebsiellapneumoniae ,Morganellamorganii, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus
aureus, Yersinia enterocolitica, Candida albicans, Saccharomyces cerevisiae) par contre
l’extrait méthanolique a exercé un effet inhibiteur qui s’est traduit par des zones d’inhibitions
de l’ordre de 8mm vis-à-vis de Bacillus cereus, Morganellamorganiiet Pseudomonas
aeruginosa.mais qui est restée aussi inefficace vis-à-vis des autres souches microbiennes
(Bacillus subtilis, Escherichia coli, Klebsiellapneumoniae, Staphylococcus aureus, Yersinia
enterocolitica, Candida albicans, Saccharomyces cerevisiae).
Les résultats obtenus par Dogruoz et al. (2008)sont en complète concordance avec les
notre car l’extrait hydro-ethanolique d’Urticadioicade Turquie n’a exercé aucun effet
entibactérien sur les différentes souches bactériennes testées.
L’étude de Afif- Chaouche, 2015 a révélé que la souche E. coli est sensible aux
flavonoïdes d’Urticadioicaavec un diamètre d’inhibition de 12,9 mm Par contre, les huiles
essentielles sont moins efficaces avec une zonesd’inhibition de 6.8mm, ce qui n’est pas le cas
pour Pseudomonas aeruginosaLes huiles ont été plus actives sur Staphylococcus aureuson
donnant une zone d’inhibition de 13,1mm Ansi que l'activité antimicrobienne des
flavonoïdesextraits à partir d’Urticadioica est plus importante que celle des huiles essentielles.
Ceci peutêtre dû à la nature et la richesse de ces extraits en composants antimicrobiens.
Eneffet, les huiles essentielles riches en sesquitèrpènes et en monotèrpènes
hydrocarbonéspossèdent de faibles activités antibactériennes par rapport aux molécules
phénoliques (Plésiat,2011). Concernant les flavonoïdes, ils sont riches en rutine, en
kaempferol et en quercétine,connus par leur puissant pouvoir antimicrobien (Mukherjee,
2009).
De même, Ghaima et al. (2013) ont constaté que l’extrait d’acétate éthyle
d’Urticadioica s’est révélé efficace vis-à-vis des bactéries Gram positive (avec des diamètres
d’inhibition compris entre 20 et 24mm) comparée aux Gram négative (avec des diamètres
d’inhibition compris entre 10 et 14mm), L’efficacité antibactérienne des extraits étudiés par
ces auteursse sont révélé plus actives comparées aux extraits d’acétate éthyle de Taraxacum
officinale.
Ahmed et al. (2012) ajoutent qu’U. dioica est riche en composés phytochimiques
(comme les composés phénoliques) et en minéraux qui lui procure la faculté d’être utilisés
comme médicaments.
Une autre étude réalisée par Kukrićet al. (2012)a montré que l'extrait éthanolique des
feuilles d'Urtica dioica a donné une faible activité antibactérienne vis-à-vis des souches
bactériennes testées mais à des différences selon la souche testée par exempleB. subitilisIP
5832 et E. coli isolées des aliments a enregistrée la plus faible resistance, avec les valeurs de
CMI supérieures ou égales à 36,21 mg/ml par contreP. Aeruginosa a été la plus résistantes des
bactéries testées avec une CMI de 144,86 mg/ml.
Une autre étude menée par Gülcinet al.(2004) a également montré une résistance de P.
aeruginosa ATCC 9027 vis-à-vis de l’extrait aqueux des feuilles d’Urtica dioica par contre E.
coli a été sensible à cet extrait
Dans l’étude menée par Sánchez et al., (2009), l’extrait ethanolique des feuilles
d’Urtica dioica du Mexique n’a pas exercé un effet inhibiteur vis-à-vis d’E. coli ATCC 9837.
La sensibilité d’E. coli et de S. aureus a été également signalée par Farhan et al.
(2012). Cesauteurs ont indiqué que les concentrations de 0,3 ; 0,5 ; 1 mg / ml de l’extrait
méthanolique ont prouvé un effet antimicrobien différent selon le microorganisme testé.
En revanche, l’huile essentielle d’Urtica dioica s’est montrée nettement moins efficace
que lesflavonoïdes. Sur les 109 souches microbiennes cliniques testées, 26 sont résistantes.
Les CMIobtenues pour les souches sensibles varient de la dilution ½ (35,54mg/ml) à 1/8
(8,88mg/ml) Farhan et al. (2012)).
De plus, la méthode d’extraction et les solvants utilisés pour l’extraction pourraient être
à l’origine de ces résultats car Hayouni et al., (2007) ont montré que la méthode d’extraction
et la nature du solvant peuvent influencer l’activité antibactérienne des composés phénoliques
des plantes.
D’autres études,dont parmi celle de Rios &Recio (2005), ont rapporté que les huiles
essentielles ont la plus grande efficacité dans le traitement des pathologies infectieuses.
La méthode utilisée pour l’évaluation de l’activité antibactérienne influe aussi sur les
résultats (Natarajan et al., 2005 etFazeli et al., 2007)
Il est important, de préciser qu’un résultat observé lors de l’évaluation d’un extrait brut
ou d’une fraction enrichie est la composante de deux paramètres : l’activité intrinsèque des
produits actifs et leur quantité relative dans l’extrait. Par exemple, une activité avérée d’un
extrait peut aussi bien être le reflet d’une faible quantité de constituants très actifs que d’une
grande quantité de constituants peu actifs (Ferrari, 2002), ou à certains constituants tels que
les hydrocarbures et les alcools qui démontrent un synergisme (Chaibi et al., 1997). Il ne faut
pas oublier que le produit actif qui se présente dans la plante peut être : soit actif sans être
métabolisé et aura ainsi une activité In vitro et In vivo ; soit actif après métabolisation et dans
ce cas il sera inactif In vitro et actif In vivo (Chaouche .,2014).
CONCLUSION
Les plantes médicinales resteront toujours une source fiable de principes actifs d’intérêt
thérapeutique. Face à la phobie des molécules de synthèse chimique, leur utilisation est en
progression constante. La problématique soulevée dans ce travail s’inscrit dans ce souci
d’exploration et de criblage de nouvelles sources de biomolécules contenues dans des plantes
autochtones qui poussent à l’état sauvage dans nos contrées et faisant partie de la
pharmacopée traditionnelle de nos populations. D’après l’enquête ethnopharmacologie
effectuée sur les plantes médicinales, Urtica dioïca reste parmi les moins utilisées dans la
médecine alternative Algérienne. Pour cela l’objectif assigné à cetteétude est d’évaluer les
quelques activités biologiques à savoir antimicrobienne et antioxydante des feuilles et tiges de
cette plantes.
Dans un premier volet de ce travail, nous avons procédé à l’extraction des molécules
bioactives par la méthode de décoction.
Dans un deuxième volet, nous avons mis en évidence et évalué quelques propriétés
biologiques de ces extraits.
L’étude de l’activité antioxydante des extraits d’Urtica dioïca par la méthode de DPPH
a donné une faible propriété des extraits à piéger le radical libre par les concentrations
étudiées. Par ailleurs, pour le teste de piégeage des radicaux libre d’ABTS et le pouvoir
chélateur les résultats ont été plus efficace pour les mêmes concentrations.
Les résultats relatifs à l’évaluation du pouvoir antibactérien in vitro des extraits sur les
différentes souches testés par les deux méthodes, de diffusion en milieu solide et de puits ce
sont révélés négatifs.
Cette étude avais pour but de valoriser l’ortie, et donner des résultats satisfaisante pour
pouvoir l’utiliser à des couts réduit par des méthodes simple (décoction, infusion,
macération,….etc.).
Conclusion Page 49
Bouayed-Debbagh L(2016),Contribution à l’étude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux d’Urtica dioica ,Master TIAA Univ Tlemcen
Pour cela, Cet humble travail s’inscrit alors dans cette démarche en espérant que le
relais sera pris par d’autres travaux plus développés et par l’industrie pharmaceutique pour
tester de manière plus poussée l’efficacité de cette espèce et aussi pour apprécier l’innocuité
des composants utiles.
En perspective, il serait fort intéressant de compléter cette étude in vitro par une
expérience In vivo et de s’en assurer de l’innocuité totale chez un modèle animal de choix, à
même capable de vérifier les autres propriétés biologiques de cet extrait et des autres types
d’extraits à savoir la macération et les extraits par les solvants organiques.
Conclusion Page 50
Bouayed-Debbagh L(2016),Contribution à l’étude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux d’Urtica dioica ,Master TIAA Univ Tlemcen
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« L'amour est une ortie qu'il faut moissonner chaque instant si l'on veut faire la
sieste étendu à son ombre »
[Pablo Picasso].
Introduction
Chapitre I
Plantes Médicinales
et Extraits
Chapitre II
Urtica dioica
Partie Expérimentale
Chapitre III
Matériels et Méthodes
Chapitre IV
Résultats
etDiscussions
Conclusion et
Perspectives
Références
Bibliographiques