Modele de Politiques Et Procedures en Matiere de Ressources Humaines
Modele de Politiques Et Procedures en Matiere de Ressources Humaines
Modele de Politiques Et Procedures en Matiere de Ressources Humaines
Modèle de politiques et
procédures en matière de
ressources humaines
Réalisé en 2021
SECTION 1 SECTION 3
Jours fériés 14
SECTION 2
Protection de la vie privée des employés 15
Politiques générales Emploi à l’extérieur de la Fondation 15
Rémunération Résolution de
Salaires et avantages sociaux 23 problèmes
Vacances 24
Discipline progressive 41
Perfectionnement professionnel 26
Politique en matière de plaintes
Congé autorisé 26 et de lutte contre le harcèlement 42
Congé de maladie 28
SECTION 8
Congé pour rendez-vous médicaux 29
Changement de statut
SECTION 5
Démission et congédiement 46
Santé et sécurité Références d’emploi 46
Santé et sécurité 30
Aptitude au travail 31
SECTION 6
ANNEXE A
Embauche Législation relative aux relations entre
employeurs et employés dans les
provinces et territoires du Canada 47
Processus d’embauche 33
Processus de recrutement 34
Processus de sélection 35
Programme d’orientation 37
Remarque: Dans ce document, l'emploi du masculin pour
Évaluation de la période d’essai 38 désigner des personnes n'a d'autres fins que celle
d'alléger le texte
Évaluation du rendement 39
Objectifs du modèle
Ce modèle est fourni aux fondations communautaires à titre d’outil pour les aider à définir leurs politiques en
matière de conditions d’emploi. Certaines politiques s’appliquent également aux bénévoles et entrepreneurs
(lorsque ce n’est pas le cas, une note le précisera au début de la politique).
La législation en matière d’emploi relève de la compétence provinciale. Les politiques et procédures du présent
document sont complémentaires aux lois fédérales et provinciales applicables. En cas de divergence, ces
dernières prévaudront toujours. L’annexe A comporte des liens vers les lois de chaque province et territoire. Vous
trouverez, tout au long du document, des indications lorsque les politiques doivent être adaptées de façon à être
conformes aux lois applicables.
Vous trouverez également des annotations là où de l’information propre à votre Fondation communautaire doit être
insérée.
Au début de chaque politique, un encadré ombragé explique pourquoi la politique est importante, notamment en
matière d’atténuation des risques. Vous y trouverez également des conseils pour adapter la politique à l’usage de
votre Fondation. Ces encadrés pourront être supprimés dans les versions définitives de vos politiques (à moins que
vous ne souhaitiez les inclure à des fins de justification).
Dans certaines fondations communautaires, le membre le plus haut placé porte le titre de directeur général (DG) et
dans d’autres, le titre de président-directeur général (PDG). Aux fins du présent document, toute référence à l’un ou
l’autre sera désignée par l’abréviation DG/PDG.
Le présent manuel de politiques et procédures en matière de ressources humaines fournit à chaque employé,
bénévole et entrepreneur les lignes directrices nécessaires à la création d’un environnement sain. Bien qu’il puisse
être difficile de satisfaire tous les employés en tout temps, la Fondation s’efforcera toujours de fournir une
explication acceptable qui justifie ses prises de décision.
● fournir une référence standard au conseil d’administration, aux employés et aux entrepreneurs qui leur
permettent de comprendre leurs droits et responsabilités;
● fournir une direction et une autorité dans l’administration quotidienne des ressources humaines.
Admissibilité et portée
Ces politiques sont approuvées et administrées par le DG/PDG et s’appliquent à tous les employés et, dans
certains cas indiqués, aux bénévoles et entrepreneurs de la Fondation.
Politiques générales
Travail décent
Un travail décent ne se limite pas qu’à un salaire et à des avantages équitables. Il implique un changement culturel
qui s’appuie sur les valeurs motivant votre travail dans la communauté. Les lieux de travail décents sont des lieux
de travail équitables, stables et productifs. Le travail décent consiste à instaurer une culture de l’égalité et de
l’inclusion au travail, et à veiller à ce que la voix de chacun soit valorisée et entendue. Il passe par la
reconnaissance de la nature hautement genrée de la main-d’œuvre du secteur communautaire, et par la mise en
œuvre de solutions qui tiennent compte des préférences et des préoccupations des femmes.
En adoptant des pratiques de travail décentes, votre organisme sera plus à même de remplir sa mission et de
contribuer à l’épanouissement des communautés. Et, ce faisant, vous contribuerez au renforcement et à la
résilience du secteur sans but lucratif.
Le texte ci-dessus est utilisé avec l’autorisation de l’Ontario Non-Profit Network (ONN). L’ONN dispose également
d’une liste de contrôle détaillée sur le travail décent qui peut aider votre Fondation à intégrer ce concept dans
l’ensemble de votre organisme.
https://theonn.ca/wp-content/uploads/2019/10/Decent-Work-Checklist-May-2019.pdf
Code d’éthique
Il est important pour tout organisme d’établir un code d’éthique et de s’assurer que tous les membres
comprennent bien la mission, les valeurs et les principes directeurs. Ce code permet de fournir aux
employés, bénévoles et entrepreneurs un cadre indiquant les règles actuelles, du point de vue de la
réglementation et de l’application de la loi, et comment agir dans les zones grises d’une éthique
fondée sur des valeurs qui ne sont pas toujours claires. La politique ci-dessous fournit un cadre sur
lequel votre Fondation peut baser sa politique. Modifiez-la pour l’harmoniser avec les pratiques de
votre Fondation.
La Fondation doit chaque jour mériter cette confiance. Il est donc essentiel que les personnes impliquées dans la
Fondation (membres du conseil d’administration, employés et bénévoles) démontrent leur engagement permanent
envers les valeurs fondamentales d’intégrité, d’honnêteté, d’impartialité, d’ouverture, de respect et de
responsabilité.
Le simple respect de la loi ne suffit pas. La Fondation devra souvent aller au-delà des exigences légales et
s’assurer que ses actions sont transparentes, ouvertes et sensibles aux préoccupations du public.
CODE D’ÉTHIQUE :
Le conseil d’administration préconise le respect des normes les plus élevées en matière de comportement éthique.
Le code d’éthique se rapportant plus particulièrement aux employés de la Fondation est constitué des éléments
suivants :
1. Intégrité : Les membres de la Fondation agiront avec compétence, honnêteté, intégrité, respect et
équité dans l’exercice de leurs obligations pour la Fondation.
2. Rôle : Le rôle principal des membres de la Fondation est d’assurer le bien-être de la communauté. Les
employés, bénévoles et entrepreneurs agiront également dans le plus grand intérêt de la Fondation
dans l’accomplissement de sa mission.
Tout employé, bénévole ou entrepreneur qui est victime de harcèlement peut souffrir d’anxiété, de
crises de panique ou de comportements d’évitement pouvant affecter son fonctionnement, sa
motivation, sa santé et sa capacité à prendre des décisions. Le harcèlement peut également entraîner
des frais juridiques et nuire à la réputation de la Fondation.
La confidentialité sur le lieu de travail est d’une importance capitale pour l’étiquette des affaires. Non
seulement vous faites preuve de courtoisie à l’égard de vos partenaires en protégeant leurs données,
mais vous assumez également votre responsabilité juridique en empêchant l’utilisation inappropriée
ou la fuite d’information sensible.
Les fondations peuvent utiliser le texte ci-dessous comme politique et procédures de confidentialité.
Le cas échéant, elles doivent se poser la question suivante pour chacun des énoncés et le modifier, au
besoin : « Cet énoncé est-il conforme aux valeurs et aux principes de notre Fondation? »
2. Donateurs
Les demandes de confidentialité et d’anonymat des donateurs seront respectées de façon stricte.
L’accès aux renseignements sur les donateurs sera limité aux seules personnes qui en ont besoin dans
l’exercice de leurs fonctions. Les dossiers papier seront conservés sous clé et les dossiers
informatiques seront protégés par des protocoles de mots de passe. Aucune liste de donateurs ne
sera partagée avec d’autres organismes de collecte de fonds.
3. Bénéficiaires de subventions
4. Contrats et subventions
La Fondation est amenée à passer des contrats avec des sociétés professionnelles et commerciales.
Les détails de ces transactions seront traités avec respect et discrétion. Les renseignements relatifs au
personnel, aux litiges et aux contrats immobiliers, ainsi qu’aux transactions qui en résultent,
demeureront confidentiels.
5. Réunions
Le conseil d’administration et tous ses comités agissent comme un tout. Les délibérations, y compris
les opinions des membres du conseil d’administration et des comités, seront traitées de manière
Procédures :
1. Tous les employés, bénévoles et entrepreneurs doivent signer l’accord de confidentialité de la
Fondation lors de la séance d’orientation.
2. L’accord de confidentialité sera produit en deux exemplaires. Un exemplaire sera remis à la personne
qui signe l’accord, le second sera mis au dossier, numérisé et enregistré sur le serveur.
Conflit d’intérêts
Les conflits d’intérêts peuvent miner la confiance externe du public et la confiance interne, porter
atteinte à la réputation de la Fondation, potentiellement nuire à l’organisme sur le plan financier et,
dans certains cas, enfreindre la loi. Les conflits d’intérêts ne concernent pas seulement les membres
du conseil d’administration de la Fondation, ils peuvent se produire à n’importe quel niveau de
l’organisme et impliquer même des employés à temps partiel et des entrepreneurs.
Les fondations peuvent utiliser le texte ci-dessous comme politique et procédures de conflits
d’intérêts. Il est recommandé de consulter un conseiller juridique pour s’assurer que le texte a force
exécutoire dans leur province.
La Fondation reconnaît que les employés seront associés à des organisations qui, de temps à autre, peuvent
présenter une demande de financement. Cette politique cible les sources de conflit les plus probables, notamment
les conflits résultant d’une affiliation :
● à une organisation ou à un individu qui a, ou qui négocie, une relation d’affaires avec la Fondation; ou
● à une organisation qui cherche à obtenir un financement ou une autre forme de soutien de la part de
la Fondation.
Le terme « individu » désigne tout dirigeant, administrateur, employé, entrepreneur ou bénévole qui travaille pour
ou au nom de la Fondation et comprend les membres de sa famille immédiate, y compris, sans s’y limiter, son
conjoint ou sa conjointe de fait. Le terme « personne » désigne toute personne physique ou morale, société par
actions, société en nom collectif, organisation ou tout autre groupe ou association reconnaissable faisant affaire
avec la Fondation.
Procédure :
Tout conflit d’intérêts impliquant un employé, bénévole ou entrepreneur de la Fondation sera divulgué. Lorsque le
conflit d’intérêts fait l’objet d’une action du conseil d’administration ou d’une commission, l’individu impliqué devra
déclarer le conflit et s’absenter de la discussion. Le procès-verbal de toutes les actions prises concernant la
question indiquera clairement que ces exigences ont été respectées.
Heures de travail
Énoncé de politique et de procédures
Les fondations devraient consulter la loi sur les normes d’emploi de leur province pour cette section.
Voir l’annexe A. Le texte suivant peut être modifié de sorte à être conforme aux normes de la province
et aux pratiques actuelles de la Fondation.
La Fondation est ouverte du lundi au vendredi, à l’exception des jours fériés. Une journée de travail normale est
constituée d’un maximum de _________heures. Ces heures ne comprennent pas la pause-repas de ________
minutes et les __________ pauses de quinze minutes. Une semaine de travail normale est constituée d’un
maximum de ___________heures. (à adapter en fonction des pratiques actuelles de votre Fondation)
Si un employé doit quitter le travail pendant les heures de travail normales, il est tenu d’en informer ses collègues,
ainsi que le DG/PDG.
Tous les employés de la Fondation seront payés sur une base hebdomadaire/bihebdomadaire/mensuelle avec la
possibilité d’une avance en milieu de mois.
Les employés sont tenus de soumettre au DG/PDG une feuille de temps remplie en utilisant le formulaire ci-joint
avant le 26e jour de chaque mois (à adapter en fonction des pratiques et des périodes de paie de votre Fondation).
L’assiduité et la ponctualité constituent une responsabilité importante pour chaque employé. Les heures de travail
établies doivent être respectées. Les employés doivent signaler par téléphone, le plus tôt possible avant leur quart
de travail, tout retard ou toute absence.
Le système de messagerie vocale est une méthode acceptable pour signaler un retard ou une absence.
Code vestimentaire
Utilisez cette politique si le code vestimentaire au travail est important à votre Fondation.
Quelle que soit la nature de son interaction avec les clients, fournisseurs, entrepreneurs et bénévoles, chaque
employé est le reflet de l’organisme et contribue à sa réputation. Or, une partie de cette image est véhiculée par la
tenue vestimentaire de l’employé.
La Fondation a choisi d’offrir aux employés un environnement vestimentaire décontracté. Ceux-ci doivent toutefois
faire preuve de jugement et de courtoisie envers leurs collègues en s’habillant de manière présentable et
appropriée. En tout temps, les employés doivent être conscients qu’indépendamment de leur interaction avec les
clients, fournisseurs, entrepreneurs et bénévoles, la Fondation demeure un lieu d’affaires.
Les employés qui doivent participer à une réunion d’affaire avec un client, que ce soit dans les bureaux de la
Fondation ou ailleurs, doivent porter une tenue vestimentaire professionnelle.
Cette section doit être conforme aux normes d’emploi de votre province. La politique suggérée est
une approche que vous pouvez adopter, mais vous devrez possiblement traiter les heures travaillées
au-delà de la semaine normale de travail d’une manière différente de celle suggérée par la politique
ci-dessous.
La Fondation accorde des heures de congé pour les heures travaillées au-delà de ce qui serait considéré comme
une semaine de travail normale. Toutes les heures travaillées au-delà de 8 heures par jour ou de 44 heures par
semaine seront accumulées à raison de 1,5 fois les heures réelles travaillées par l’employé. Les congés pourront
être pris à un moment convenu par le DG/PDG et l’employé. Si le temps accumulé n’est pas pris dans les six mois,
l’employeur paiera les heures supplémentaires au taux prescrit de 1,5 fois le salaire normal de l’employé.
Le temps maximum qu’un employé puisse réclamer est de 12 heures par jour de travail pour des voyages ou des
conférences en dehors de la ville.
Les employés doivent être dûment autorisés à l’avance à travailler des heures supplémentaires pour accumuler
des heures de congé, sauf en situation d’urgence où le consentement préalable ne peut être obtenu. Dans de tels
cas, l’employé doit informer le DG/PDG des circonstances dès que possible.
Les employés sont tenus de soumettre un « Formulaire d’approbation des heures supplémentaires » dûment rempli
au DG/PDG aux fins d’approbation.
Toute activité professionnelle nécessitant l’utilisation d’un véhicule personnel par l’employé doit avoir été
préalablement approuvée par le DG/PDG.
Jours fériés
Énoncé de politique et de procédures
La Fondation reconnaît les dates suivantes comme étant des jours fériés payés (insérez les jours fériés de la
province) :
Les employés à temps partiel qui, normalement, ne travailleraient pas un jour férié ne recevront PAS d’indemnité de
jour férié, conformément à la Loi sur les normes d’emploi. (Cette clause doit être adaptée à la législation de votre
province)
Les employés à temps partiel ne recevront une indemnité de jour férié que s’il s’agit d’un jour de travail prévu à
l’horaire et qu’ils sont payés au salaire journalier moyen.
L’indemnité de jour férié est calculée à raison de cinq pour cent du salaire des quatre semaines précédant
immédiatement le jour férié. Aucune indemnité de jour férié ne sera accordée pour les journées tombant un jour où
l’employé ne travaillerait pas normalement (p. ex., un samedi), sauf si le 1er juillet tombe un dimanche, le lundi étant
alors le jour férié désigné. Cela concerne ou pourrait concerner Noël, le lendemain de Noël et le jour de l’an. (Cette
clause doit être adaptée à la législation de votre province, mais elle peut être améliorée en fonction de la pratique
actuelle de votre Fondation).
Les fondations doivent lire l’énoncé de politique ci-dessous et l’adapter à leurs pratiques actuelles. Les
questions suivantes pourront aider les fondations qui n’ont jamais disposé de ce type de politique :
Sommes-nous prêts à laisser le personnel utiliser les documents de la Fondation pour des activités
extérieures? Sommes-nous en mesure de limiter le travail de nos employés dans d’autres
organisations, et dans l’affirmative, y a-t-il des limitations que nous pourrions légalement imposer?
Quelle est notre position vis-à-vis du personnel qui sollicite des donateurs et bénévoles pour des
emplois à l’extérieur de la Fondation?
A. Tout emploi à l’extérieur de la Fondation et toute activité connexe doivent être distincts des
responsabilités de l’employé au sein de la Fondation.
B. Il est interdit aux employés d’utiliser le temps, les outils, les équipements, les documents, le personnel
ou les informations obtenus par l’intermédiaire de la Fondation pour des activités extérieures.
C. Lorsqu’il y a possibilité de conflit d’intérêts, l’employé doit discuter de ces activités avec le DG/PDG
avant de s’y engager.
D. L’emploi à l’extérieur de la Fondation ne doit pas mettre la Fondation dans l’embarras ou la discréditer.
E. Il est strictement interdit de solliciter les donateurs et bénévoles de la Fondation pour un emploi à
l’extérieur de la Fondation.
Votre Fondation encourage-t-elle les employés à participer à des activités communautaires? Dans
l’affirmative, vous pouvez utiliser la politique ci-dessous. Dans le cas contraire, vous n’en aurez pas
besoin.
Votre Fondation autorise-t-elle la sollicitation sur votre propriété? Dans l’affirmative, vous pouvez
utiliser la politique ci-dessous.
A. Les employés doivent s’abstenir d’exercer toute activité visant un gain personnel pendant les heures
de travail. Les heures de travail normales ne comprennent pas les périodes de pause non rémunérées.
B. La collecte de cadeaux pour les collègues et les sollicitations soutenues par la Fondation pour la vente
de billets de loterie, l’adhésion à des clubs ou à des organismes est autorisée à condition que le temps
utilisé à cette fin ne nuise pas trop à la productivité des employés et que l’activité ait été approuvée
par le DG/PDG.
Votre Fondation autorise-t-elle les employés, dans certaines circonstances, à utiliser l’équipement de la
Fondation à des fins personnelles? Dans l’affirmative, vous pouvez utiliser la politique ci-dessous.
L’utilisation des ressources de la Fondation pour pratiquer des activités communautaires ou caritatives doit être
approuvée au préalable par le DG/PDG.
Cette politique est essentielle, car elle atténue les risques et limite la responsabilité de la Fondation.
B. Les rapports et les évaluations doivent représenter fidèlement toutes les informations pertinentes pour
la décision demandée ou recommandée.
C. Les fonds ou comptes non déclarés ne peuvent être établis à quelque fin que ce soit.
D. Les politiques de conservation des dossiers établies par la loi ou la Fondation doivent être respectées.
Une bonne politique d’utilisation des technologies place la responsabilité de la sécurité des données
entre les mains des utilisateurs. Une politique bien définie établit le précédent entre ce dont votre
organisme est responsable et ce dont les utilisateurs sont responsables en matière de sécurité.
Utilisez et modifiez le modèle ci-dessous pour définir la politique de votre Fondation.
Toute information sur Internet qui n’est pas liée aux activités de la Fondation ou qui n’est pas conforme aux
politiques ou à la législation applicables ne peut être distribuée, visualisée, copiée ou sauvegardée.
Procédures
A. Le DG/PDG sera responsable de la création, de l’entretien et de la suppression des comptes courriel.
B. Le service courriel est une ressource de la Fondation et son utilisation à des fins personnelles doit être
réduite au minimum. Les employés sont priés de consulter leurs courriels personnels, leurs messages
texte et leurs comptes de médias sociaux pendant les pauses ou en dehors des heures de travail.
C. L’utilisation du service courriel n’est pas privée et les courriels peuvent donc être examinés par les
personnes autorisées, dont le DG/PDG.
D. Il incombe à chaque utilisateur d’assurer une bonne gestion des fichiers de sa boîte courriel.
Remarque : la suppression d’un message ou d’un fichier ne l’élimine pas nécessairement du système.
E. Les employés doivent s’identifier de manière claire et précise dans les courriels et les messages qu’ils
envoient.
F. Le système informatique ne doit pas être utilisé pour communiquer quoi que ce soit d’inapproprié ou
d’illégal.
G. L’utilisation de l’équipement à des fins personnelles doit être approuvée au préalable par le DG/PDG et
se faire pendant les pauses ou en dehors des heures de travail de l’employé (si cela est approprié).
H. Il est interdit aux employés d’installer tout matériel informatique ou logiciel personnel sur les
ordinateurs de la Fondation sans l’autorisation écrite expresse du DG/PDG.
I. Conformément à la législation sur les droits de la personne ou au Code criminel de (insérez le nom de
la province), il est strictement interdit d’envoyer, de créer ou de sauvegarder tout courriel, texte ou
message vocal comportant du contenu intimidant, pornographique, hostile ou offensant.
K. Les employés signeront un formulaire de consentement attestant du fait qu’ils ont compris la présente
politique et que sa violation peut entraîner des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au
congédiement.
Cette politique vise à définir l’utilisation acceptable d’un téléphone cellulaire personnel dans le cadre
des activités de la Fondation, notamment en regard de la législation provinciale. Le texte suivant a été
rédigé pour une fondation de l’Alberta. Les fondations devront probablement l’adapter à la législation
de leur province. Au moment de rédiger la politique, posez-vous les questions suivantes à chaque
paragraphe : Est-ce que cela correspond à notre culture et à nos pratiques? Si ce n’est pas le cas,
quels changements devons-nous apporter?
Cette politique s’applique à l’ensemble du personnel de la Fondation et à tout appareil mobile qui permet
d’effectuer ou de recevoir des appels téléphoniques, de laisser des messages, d’envoyer des messages textes, de
naviguer sur Internet, de télécharger du contenu ou de lire et de répondre à des courriels, qu’il s’agisse d’un
appareil personnel ou fourni par la Fondation.
Conformément au (Code de la route de votre province), il est interdit aux employés au volant, dans le cadre de
toute fonction liée à la Fondation :
● d’utiliser manuellement un téléphone cellulaire ou un autre appareil mobile, d’envoyer ou de lire des
messages textes ou des courriels, d’utiliser tout appareil électronique comme les ordinateurs
portables, les jeux vidéo, les appareils photo, les écrans de divertissement vidéo et les lecteurs audio
portatifs programmables (comme un lecteur MP3), de saisir de l’information sur un appareil GPS, de lire
des documents imprimés, d’écrire, d’imprimer ou de dessiner, ou de faire ses soins personnels
(assurez-vous que le texte est conforme à la législation de votre province)
L’interdiction d’utiliser un téléphone cellulaire ou un autre type d’appareil mobile en conduisant inclut ce qui suit :
recevoir ou faire un appel, envoyer un message texte, naviguer sur Internet, lire ou rédiger un courriel, vérifier ses
messages téléphoniques ou toute autre utilisation liée à l’emploi, à l’entreprise, aux clients, aux fournisseurs, aux
activités bénévoles, aux réunions ou aux responsabilités civiques effectuées pour la Fondation ou auxquelles on
assiste au nom de la Fondation, ou toute autre activité liée à la Fondation qui n’est pas mentionnée ici.
Un conducteur sera soumis à diverses distractions sur la route, mais l’utilisation d’un téléphone cellulaire au volant
est strictement interdite par la Fondation. Tout employé au volant qui souhaite utiliser un téléphone cellulaire ou
tout autre type d’appareil mobile doit s’arrêter dans un endroit sécuritaire pour le faire.
La Fondation est consciente que les employés utilisent leurs téléphones cellulaires personnels à des fins
professionnelles. Les téléphones cellulaires peuvent toutefois constituer une distraction sur le lieu de travail. Pour
assurer l’efficacité des réunions et par courtoisie professionnelle envers les autres, les employés sont priés de
laisser leur téléphone cellulaire à leur bureau. Dans certains cas d’exception, lorsque l’employé attend un appel
important qui exige une réponse immédiate, le téléphone cellulaire peut être apporté à la réunion et mis en mode
vibration.
La plupart des fondations n’ont pas les moyens de disposer de véhicules ou d’en louer. Elles
demanderont donc aux employés d’utiliser le leur. Cette politique porte sur la couverture d’assurance
de l’employé et de la Fondation lorsqu’un employé utilise son propre véhicule dans le cadre des
activités de la Fondation. La couverture de la Fondation doit donc comprendre l’assurance automobile
des non-propriétaires. Cette politique s’applique également aux bénévoles qui utilisent leur véhicule
pour les besoins de la Fondation. Les fondations doivent utiliser les montants de garantie de leur
assurance automobile des non-propriétaires plutôt que les montants de garantie indiqués ci-dessous.
La Fondation doit également obtenir de l’employé ou du bénévole la confirmation qu’il est
convenablement assuré.
Par exemple, si le montant de garantie de l’assurance de première ligne de l’employé est d’un million de dollars
(comme c’est généralement le cas), qu’il utilise son véhicule pour les besoins de la Fondation et qu’une réclamation
est présentée pour un montant de 2,5 millions de dollars, son assurance automobile prendra en charge le premier
million de dollars et l’assurance de la Fondation prendra en charge le 1,5 million de dollars restants.
Les relations avec les médias sont importantes pour la Fondation, car elles lui permettent de se faire
connaître davantage auprès du public et d’informer la communauté au sujet de son importance, ses
programmes, sa mission et son identité. Disposer d’une politique de relations avec les médias permet
d’atténuer les risques liés à la réputation.
La Fondation doit définir qui a l’autorité de parler aux médias en son nom, selon différents scénarios.
Adaptez la politique ci-dessous aux pratiques de votre Fondation.
Le président du conseil d’administration de la Fondation est le porte-parole officiel pour les questions de
gouvernance et de politique. Le DG/PDG et le président du conseil communiquent les annonces importantes. Le
DG/PDG est le porte-parole pour les questions opérationnelles. Il est la personne-ressource pour les médias. Un
employé qui se voit demander des commentaires par les médias doit les inviter à communiquer avec le DG/PDG.
Rémunération
Une politique de rémunération efficace définit la manière dont la Fondation considère et gère la
rémunération et les avantages sociaux des employés. Cette politique doit motiver les employés
actuels et attirer de nouveaux employés. Vous pouvez vous inspirer de la politique de rémunération
ci-dessous pour définir celle de votre Fondation. Il vous suffit de vous poser la question suivante à la
fin de chaque section. Cette section est-elle conforme aux normes et pratiques de notre Fondation?
La Fondation s’engage à appliquer une politique d’administration des salaires concurrentielle et équitable, tant sur
le plan interne qu’externe, et qui reconnaisse et encourage le rendement de chacun. Cette politique a les objectifs
suivants :
● Fixer des niveaux de salaire qui permettront à la Fondation de recruter des employés qualifiés et de
les conserver
Grille salariale : La grille salariale est fondée sur le salaire établi qui sera revu annuellement par le DG/PDG.
Employés à temps plein et à temps partiel : Le salaire, les avantages sociaux et les vacances seront confirmés au
moment de l’embauche et feront l’objet d’une révision annuelle.
DG/PDG : Le salaire, les avantages et les vacances seront négociés dans le cadre d’un contrat de travail et feront
l’objet d’une révision annuelle.
Prestations d’assurance collective : note : si votre Fondation offre une assurance collective, indiquez-en les
paramètres dans ce paragraphe, notamment qui paie la prime et quand l’assurance collective entre en vigueur
pour les nouveaux employés.
L’une des composantes du régime d’assurance collective est le programme d’aide aux employés qui prévoit
jusqu’à 12 heures de counseling individuel par an et par employé.
Si la Fondation est toujours inscrite au régime d’assurance collective de la Chambre de commerce, les membres de
la direction qui ont été inscrits au régime pendant 2 ans et qui ont été employés pendant 5 ans pourront, au
moment de leur retraite, s’inscrire au programme de prestations de soins de santé et de soins dentaires pour les
propriétaires et les dirigeants à la retraite. Les primes de ce régime sont à la charge du cadre à la retraite.
REER : Les employés à temps plein et à temps partiel qui passent leur période d’essai pourront bénéficier d’une
cotisation de 4 % par période de paie à un REER autogéré. Les employés pourront également cotiser eux-mêmes à
ce REER autogéré.
Stationnement : Les employés à temps plein qui passent leur période d’essai pourront bénéficier d’un espace
stationnement payé par la Fondation. Les employés à temps partiel auront droit à 40 $ par mois en stationnement
ou pour l’achat d’une carte d’autobus (sur présentation des reçus).
Vacances
Les employés ont besoin de journées de congé de temps à autre pour préserver leur santé physique
et mentale. Plusieurs études ont montré que le fait d’être en congé peut avoir des effets bénéfiques
sur la santé physique et psychologique. Les personnes qui prennent des vacances sont moins
stressées, moins exposées aux maladies cardiaques, ont une meilleure vision de la vie et sont plus
motivées pour atteindre leurs objectifs. Prendre des vacances permet également aux employés de
dormir davantage, ce qui améliore leurs fonctions cérébrales et leur rendement à leur retour.
Les fondations ont deux options en ce qui concerne l’élaboration d’une politique de vacances : verser
une indemnité de vacances ou accorder une période de vacances. Vous trouverez ci-dessous des
énoncés de politique reflétant les deux options. Les fondations doivent déterminer les coûts et les
avantages de chaque option en fonction de leur situation.
Après douze mois d’emploi, un employé a droit à des vacances annuelles payées (il aura acquis dix jours ouvrables
de vacances annuelles). Cela signifie qu’à partir de la deuxième année, l’employé doit prendre les vacances
acquises l’année précédente.
Les employés doivent soumettre un « formulaire de demande de vacances » pour leur période de vacances.
La Fondation tentera toujours de satisfaire les choix de vacances des employés. Cependant, conformément à la
législation, elle pourrait demander à un employé de prendre des vacances au moment jugé opportun.
Employés à temps plein – La Fondation offrira une indemnité de vacances aux employés. La Fondation paiera les
vacances à un taux de quatre pour cent pendant les quatre premières années inclusivement, après quoi ce taux
passera à six pour cent pour les employés à temps plein (à partir de la cinquième année). Au moment où les
vacances sont prises, le montant des vacances accumulé est versé à l’employé.
Les employés à temps plein sont tenus de prendre au moins deux (2) semaines de vacances par année. Chaque
employé bénéficiera de vacances prévues comme suit :
Tout employé à temps partiel est tenu de prendre au moins deux (2) semaines de vacances, payées ou non,
pendant la période de vacances conformément à la Loi sur les normes d’emploi (assurez-vous que cette clause est
conforme à la législation de votre province).
Si l’indemnité de congé accumulée n’est pas utilisée à la date d’anniversaire d’embauche de l’employé, elle lui sera
versée.
Perfectionnement professionnel
Les employés constituent l’actif le plus important de votre Fondation. Il est donc important que vous
investissiez dans leur formation et leur perfectionnement. En formant les employés et en investissant
dans leur perfectionnement professionnel, vous leur donnez le sentiment d’être appréciés par la
Fondation. Offrir des programmes de formation et des perspectives de perfectionnement
professionnel permet aux employés d’être plus performants et les prépare à de potentielles
promotions. Cela peut aussi aider l’employeur à attirer de meilleurs candidats, à retenir leurs meilleurs
employés et à identifier de futurs leaders.
À l’occasion, les employés seront invités à suivre des cours de perfectionnement ou d’autres cours liés à leur
poste. La Fondation paiera les frais de déplacement et d’hébergement (si nécessaire), ainsi que les frais de la
formation en soi (seule la journée normale de travail sera payée, et non le temps de déplacement). L’employé devra
assumer tous les repas et les frais accessoires. Tout cours doit d’abord avoir été approuvé par écrit par le DG/PDG.
Congé autorisé
Les politiques relatives aux congés autorisés ont pour but de permettre aux employés d’équilibrer leur
vie personnelle et professionnelle et, dans certains cas, de leur accorder le temps nécessaire pour
s’absenter du travail dans des circonstances urgentes et impérieuses. La Loi sur les normes d’emploi
(LNE) de votre province prescrit les cas précis où un congé doit être accordé. L’annexe A fournit les
liens vers la LNE de chaque province.
Les demandes de congé seront acceptées pour les périodes de congé non payé suivantes :
Congé d’urgence : Un employé peut bénéficier d’un maximum de dix jours de congé pour les urgences familiales.
Ce congé n’est pas payé, mais n’a aucune incidence sur l’ancienneté, les avantages sociaux ou le poste de
l’employé. Ce congé est accordé conformément à la Loi sur les normes d’emploi. Il n’est pas nécessaire que les dix
jours soient pris consécutivement. L’employé doit informer son employeur dès que possible lorsqu’il doit prendre
un congé d’urgence. L’employeur a le droit de demander une preuve de l’urgence.
Congé pour raisons personnelles : Un congé pour raisons personnelles peut être accordé sur une base limitée
selon les besoins de l’organisme. Il s’agit d’un congé non payé. Ce congé est accordé conformément au Code des
normes d’emploi. Si un congé intermittent ou réduit est demandé sur cette base, la Fondation peut demander à
l’employé d’être transféré temporairement à un autre poste assorti d’un salaire et d’avantages sociaux équivalents
et mieux adapté à l’horaire du congé intermittent ou réduit.
Congé médical ou d’invalidité : Un employé peut bénéficier d’un congé médical en raison d’un grave problème de
santé ou d’une blessure non liée au travail résultant d’un accident. Ce congé est accordé conformément au Code
des normes d’emploi. La Fondation pourrait demander à un employé qui souhaite revenir d’un congé médical un
certificat médical attestant du fait qu’il peut reprendre le travail. Ce congé peut être rémunéré ou non,
conformément aux dispositions de la politique d’invalidité de courte durée de la Fondation.
Congé de maternité et parental : Ce congé est accordé conformément au Code des normes d’emploi.
Congé parental pour les parents biologiques et adoptifs : Ce congé est accordé conformément au Code des
normes d’emploi.
Congé pour obligations familiales : Ce congé est accordé conformément au Code des normes d’emploi.
Congé de deuil : Ce congé est accordé conformément au Code des normes d’emploi.
Congé de compassion : Ce congé est accordé conformément au Code des normes d’emploi.
Congé pour fonctions judiciaires : Ce congé est accordé conformément au Code des normes d’emploi.
Congé pour réservistes : Ce congé est accordé conformément au Code des normes d’emploi.
Les congés de maladie réduisent le roulement de personnel. Des études ont montré que les
entreprises qui offrent des congés de maladie payés connaissent une réduction du roulement de leur
personnel de l’ordre de 3,61 % à 6,43 %. Un faible taux de roulement maintient une productivité
constante, stimule l’engagement et le moral des employés, et crée un sentiment d’unité entre le
personnel et la direction. Les fondations sont encouragées à disposer d’une telle politique, car elle
permet de clarifier la gestion des absences des employés pour cause de maladie. Vous pouvez utiliser
et modifier la politique suivante pour votre Fondation.
Les congés de maladie sont accumulés en fonction des heures de travail régulières de l’employé. Un employé à
temps plein accumule des congés de maladie à raison de dix jours par année civile. Un employé régulier à temps
partiel accumule des congés de maladie au prorata. Les congés de maladie ne peuvent être reportés à une année
civile ultérieure et ne peuvent être encaissés, car ils n’ont aucune valeur monétaire intrinsèque. Les soldes de
congés de maladie ne constituent pas une rémunération acquise et ne sont pas payables à la cessation d’emploi.
Les congés de maladie sont payés au taux normal sans pouvoir dépasser le salaire qu’aurait reçu l’employé pour
les heures qui étaient prévues à l’horaire.
Les congés de maladie ne s’accumulent pas pour toute période au cours de laquelle celui-ci s’absente du travail
pendant plus de dix jours ouvrables, à l’exception des absences dues aux jours fériés, aux vacances et aux jours de
congé personnel, ainsi que des congés approuvés en vertu de la Loi sur les normes d’emploi. Lorsqu’un employé
admissible sait qu’il devra prendre un congé de maladie, il doit en aviser son superviseur le plus rapidement
possible, au plus tard à l’heure du début prévue de sa journée de travail. L’employé devra ensuite aviser son
superviseur chaque jour de sa période de congé de maladie, à moins que d’autres dispositions aient été prises.
Lorsqu’un employé admissible est en congé de maladie pendant plus de trois (3) jours de travail consécutifs, il doit
présenter à son superviseur une attestation médicale émise par un professionnel de la santé attestant du fait qu’il
doive poursuivre son congé de maladie et indiquant la date prévue de son retour au travail. Les congés de maladie
peuvent être utilisés pour la maladie d’un employé admissible ou celle d’un membre de son foyer ( jusqu’à trois (3)
jours par année civile). Les congés de maladie ne seront accordés que pour les raisons énoncées dans la présente
politique. Aucune indemnité de congé de maladie ne peut être avancée.
Dans le cas d’une maladie qui devrait se prolonger au-delà de l’accumulation des congés de maladie, la prestation
d’invalidité de courte durée (s’il y a lieu) ou les dispositions relatives aux congés pour des obligations familiales ou
Les congés de maladie doivent être enregistrés comme tels sur les feuilles de présence afin que des dossiers
précis puissent être tenus. Tous les renseignements sur l’état de santé d’un employé sont confidentiels et doivent
être conservés par DG/PDG dans un dossier distinct du dossier personnel de l’employé. Lorsqu’un employé
s’absente pour des raisons médicales, son dossier personnel ordinaire ne contiendra que les dates de l’absence
médicale, et non la ou les raisons médicales de l’absence.
Santé et sécurité
Santé et sécurité
La législation canadienne en matière de santé et de sécurité oblige les employeurs à mettre en place
un programme de santé et de sécurité sur leur lieu de travail. Une politique écrite aide à promouvoir
un programme efficace. Cette politique doit tenir compte des besoins particuliers du lieu de travail et
doit être régulièrement révisée et mise à jour.
Les fondations doivent se référer à leur réglementation provinciale en matière de santé et de sécurité
au travail lors de l’élaboration de cette politique. Vous trouverez les liens des différentes
réglementations provinciales à l’annexe A.
Les locaux sont pourvus de plusieurs sorties de secours. Pour la sécurité de chacun, toute personne doit connaître
l’emplacement de ces sorties et le trajet le plus rapide et sécuritaire pour sortir en cas d’incendie.
La Fondation mettra en œuvre toutes les pratiques permises par la loi en matière de santé et de sécurité et en
mettra d’autres en place, en fonction de ses besoins et de sa position en tant qu’organisme de bienfaisance. Toute
personne présente sur le lieu de travail doit éviter toute activité qui pourrait mettre en danger la santé et la sécurité
d’autrui.
● le droit de refuser un travail dangereux s’ils ont « un motif raisonnable de croire que le travail est
dangereux »;
● Chacun doit reconnaître qu’il est de son devoir de se conformer à toutes les règles, réglementations et
directives en matière de santé et de sécurité.
● Chacun doit s’abstenir de toute pratique imprudente ou action dangereuse et faire preuve de
prudence et de diligence.
● Toute condition ou tout matériel dangereux doit être signalé(e) au DG/PDG, au même titre que les
accidents et les blessures.
Aptitude au travail
Cette politique porte sur la consommation de drogues et d’alcool pendant le quart de travail. Cela peut
être autorisé dans certains cas d’exception. Compte tenu de la légalisation du cannabis, il est très
important que cette politique soit claire et précise. La politique ci-dessous donne des indications sur
les cas où la consommation de cannabis est acceptable et les cas où elle ne l’est pas. Les fondations
doivent réfléchir à chacun des énoncés pour s’assurer qu’ils sont conformes aux valeurs, principes et
pratiques acceptables dans leur communauté.
B. prendre des précautions raisonnables pour protéger leur santé et leur sécurité et celles des autres, et
ce, en tout temps;
C. s’abstenir d’être sous l’effet de l’alcool, de la marijuana ou de toute autre drogue pendant le service;
D. informer leur superviseur s’ils croient qu’un collègue est inapte au travail; et
E. consommer des substances intoxicantes de manière responsable en tout temps lors des événements
de la Fondation et autres fonctions où les employés représentent la Fondation.
La Fondation aidera et encouragera les employés qui reconnaissent avoir un problème de consommation en les
orientant vers des centres de traitement. Les employés qui souhaitent obtenir des informations supplémentaires à
ce sujet sont invités à contacter le DG/PDG. Toute demande sera traitée avec la plus grande confidentialité.
● Il est strictement interdit d’utiliser, de vendre, d’acheter ou d’avoir sur soi des drogues illégales sur le
lieu de travail ou sur les lieux de la Fondation.
● Les employés sont tenus d’informer immédiatement le DG/PDG s’ils croient qu’un collègue a
consommé ou possède de telles substances sur les lieux de la Fondation.
Tout employé de la Fondation reconnu coupable d’un délit lié à la drogue doit en informer le DG/PDG dans les cinq
jours suivant sa condamnation.
Consommation d’alcool :
Les boissons alcoolisées ne constituent pas une dépense couverte lors des événements parrainés par la
Fondation. Les employés peuvent tout de même consommer de l’alcool s’ils le souhaitent, à condition de respecter
les directives suivantes :
A. Les employés doivent prendre des dispositions pour leurs déplacements lorsqu’ils consomment de
l’alcool et représentent la Fondation (p. ex., avoir un conducteur désigné, utiliser un autre moyen de
transport ou prendre des dispositions pour rester à l’hôtel).
Tout employé qui enfreint ces dispositions fera l’objet de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au
congédiement.
Embauche
Processus d’embauche
Faire preuve d’ouverture et de clarté avec les candidats permet de fixer des attentes adéquates,
d’éviter les déceptions et de leur donner une expérience positive. En faisant preuve de transparence,
leurs attentes seront claires dès le début et votre Fondation aura non seulement plus de facilité à
recruter les meilleurs talents, mais connaîtra aussi un taux de rétention plus élevé. Étant donné que la
Fondation profite à la communauté, il est important, dans les pratiques d’embauche, de s’assurer que
le lieu de travail reflète la communauté et d’accroître avec authenticité l’engagement de l’organisme
envers l’équité entre les genres.
Cette politique fournit des lignes directrices qui permettront d’atténuer les risques dans tous les
aspects du processus d’embauche. Vous pouvez vous en inspirer dans l’élaboration du processus de
votre Fondation (modifiez-la en fonction de vos propres pratiques).
La Fondation suivra des lignes directrices d’embauche cohérentes afin de maximiser les chances de succès dans
l’accomplissement de sa mission en embauchant les candidats les plus qualifiés et les plus compétents pour tous
les postes vacants. La Fondation adhère aux règles de la LPRPDE concernant les renseignements sur les
employés.
Procédures :
1. Pour être admissibles à un emploi à la Fondation, les candidats doivent :
● être disposés à travailler conformément à la vision, aux buts, aux objectifs, aux politiques et
aux procédures de la Fondation; et
2. La Fondation est un employeur offrant l’égalité des chances et qui adhère à la (loi sur les droits de la
personne de votre province).
4. Tout au long du processus de recrutement, de sélection et d’embauche, les demandes d’emploi et les
renseignements sur les candidats resteront confidentiels.
Processus de recrutement
Il est très important que votre Fondation mette en œuvre un bon processus de recrutement, et pour
plusieurs raisons. Le processus lui-même en dit long sur votre entreprise. Il est le reflet direct de la
validité et du professionnalisme de votre organisation. Il constitue une norme de mesure pour vos
employés actuels et éventuels, mais également pour vos donateurs, vos clients et votre communauté.
Cette politique fournit des lignes directrices qui permettront d’atténuer les risques dans le processus
de recrutement. La politique et les procédures ci-dessous décrivent une pratique recommandée.
Modifiez-les en fonction des pratiques de votre Fondation.
Procédure :
1. L’autorisation de pourvoir les postes vacants ou nouvellement créés sera accordée par le (niveau
d’autorité approprié de votre Fondation).
● Titre du poste
● Fourchette salariale
● Heures de travail
● Personne-ressource
Procédures :
1. Il incombe à chaque candidat de démontrer qu’il répond aux exigences du poste.
2. Pour les postes d’employés de soutien, le superviseur concerné recevra et examinera toutes les
demandes d’emploi. Les candidats qui répondent aux exigences seront contactés pour une entrevue.
Le superviseur mènera les entrevues, accompagné d’une deuxième personne dans certains cas. Cette
personne sera choisie par le superviseur en consultation avec le DG/PDG.
3. Dans le cas où un nouveau DG/PDG doit être embauché, les candidatures seront reçues et examinées
par le conseil d’administration ou le comité d’embauche du conseil. Pour ce poste, le conseil
d’administration choisira un comité de recrutement composé d’un minimum de trois personnes. (note :
cette clause devra être discutée par votre conseil d’administration et modifiée en conséquence).
4. Quelques candidats répondant aux exigences de base seront invités à une entrevue.
5. Une deuxième ronde d’entrevues sera menée en cas de forces égales entre les candidats.
6. Une fois que le candidat a été choisi pour l’emploi, une offre d’emploi verbale sera faite, sauf si le
poste à pourvoir est celui du DG/PDG, auquel cas le conseil d’administration devra d’abord donner son
approbation. Il convient de noter qu’une offre verbale est juridiquement contraignante pour la
Fondation.
Une lettre d’offre d’emploi permet à l’employeur de détailler les faits relatifs à l’offre, de décrire les
responsabilités du poste et d’indiquer les détails importants sur l’entreprise. Si le candidat demande à
négocier certains points comme le salaire ou les vacances, la lettre d’offre d’emploi sert de référence.
Une offre d’emploi clairement rédigée est également un facteur d’atténuation des risques. La politique
et les procédures ci-dessous décrivent une pratique recommandée. Modifiez-les en fonction des
pratiques de votre Fondation.
Procédures :
1. Une fois qu’une offre verbale a été faite et qu’une acceptation verbale a été reçue, une offre d’emploi
écrite est préparée, comprenant :
● le titre du poste;
● la description du poste;
● la date de début;
2. L’offre d’emploi sera produite en deux exemplaires. L’employé éventuel sera invité à en signer un et
recevra l’autre pour ses dossiers personnels.
3. Dès réception de l’acceptation écrite du candidat, la Fondation répondra par écrit à tous les candidats
non retenus ayant passé une entrevue.
L’employé apposera sa signature pour attester du fait qu’il a lu et compris le dossier de l’employé.
Le programme d’orientation est important, car il fournit aux nouveaux employés de l’information
concise et précise qui les aidera à se sentir plus à l’aise et à s’adapter plus rapidement à leur travail,
renforcera leur confiance, contribuera à l’efficacité et à la productivité de la main-d’œuvre, favorisera la
rétention des employés et améliorera la communication avec le superviseur. Un programme
d’orientation efficace permet également d’atténuer les risques. La politique et la procédure ci-dessous
sont un exemple de programme d’orientation. Adaptez-les aux pratiques de votre Fondation.
Procédure :
1. La séance d’orientation sera dirigée par le superviseur immédiat de l’employé, sauf si ce dernier est le
DG/PDG. Dans ce cas, c’est le président du conseil d’administration ou son représentant qui s’en
chargera.
5. Le superviseur informera l’employé des responsabilités qu’il devra assumer et de la description de son
poste.
Quelle que soit la rigueur de son processus de recrutement, il peut arriver à toute organisation
d’embaucher une personne ayant un mauvais rendement ou ne répondant pas aux attentes. La mise
en place d’une période d’essai vous donne l’occasion d’évaluer l’adéquation de la personne à un
poste. Il se peut que vous découvriez, quelques semaines ou quelques mois après le début de la
relation, que l’employé n’est pas capable de fournir le rendement attendu, qu’il n’a pas les
compétences promises lors de l’entrevue, qu’il n’est pas assidu, qu’il ne respecte pas les horaires ou
qu’il ne correspond tout simplement pas à la culture ou à la personnalité de l’entreprise. La mise en
place d’une période d’essai permet également d’atténuer les risques. La politique et la procédure
ci-dessous ne sont que des exemples que vous devrez adapter aux pratiques de votre Fondation.
Procédure :
1. Le superviseur immédiat de l’employé procèdera à l’évaluation de la période d’essai et informera
l’employé par écrit, au moins deux semaines avant la fin de la période d’essai, de la date de
l’évaluation.
2. Si le DG/PDG est le nouvel employé, un (ou plusieurs) représentant élu du conseil d’administration
procède à l’évaluation et informe le DG/PDG par écrit, au moins deux semaines avant la fin de la
période d’essai, de la date de l’évaluation.
4. S’il n’est pas possible de déterminer si l’employé est apte à assumer les fonctions du poste, la période
d’essai pourra être prolongée jusqu’à six mois. L’employé sera informé par écrit de la prolongation de
sa période d’essai pour une durée déterminée.
Un processus efficace d’évaluation et de gestion du rendement peut avoir un impact significatif sur la
culture d’une organisation, le moral du personnel et le niveau d’engagement des employés – autant
d’éléments qui renforcent l’image de marque de la Fondation et favorisent la rétention des talents. La
question de savoir si les systèmes d’évaluation traditionnels sont encore efficaces pour répondre aux
besoins d’une main-d’œuvre en évolution ne fait pas l’unanimité. Des organisations telles que Deloitte
ont annoncé qu’elles s’orientaient vers des discussions et des rétroactions plus continues avec les
employés. Qu’il s’agisse d’examens et d’évaluations semestriels ou annuels traditionnels, ou de
rencontres individuelles et de rattrapage du rendement, l’important est d’adopter une approche claire
et cohérente pour la gestion et l’évaluation du rendement. L’avantage le plus important du système
d’évaluation est qu’il fournit un document sur le rendement de l’employé au cours d’une période
spécifique, et que cela constitue un facteur important d’atténuation des risques. La politique et la
procédure ci-dessous constituent un exemple de système d’évaluation semestriel. La Fondation
devrait envisager le processus Deloitte. Quel que soit le processus utilisé, il est essentiel qu’il y ait un
processus formalisé avec une documentation en place. La politique ci-dessous utilise un formulaire
d’évaluation du rendement. De nombreux formulaires de ce type sont utilisés dans le réseau des FCC.
Consultez vos collègues des FCC ou le bureau national pour en obtenir des exemples et adaptez-les à
votre processus d’évaluation.
2. Les superviseurs doivent remplir le formulaire d’évaluation du rendement de l’employé (sauf la section
« Buts et objectifs ») avant de le rencontrer.
4. Une fois qu’ils se seront entendus sur les résultats de l’évaluation et sur la définition des buts et
objectifs, l’employé et le superviseur devront signer le formulaire « Évaluation du rendement ».
Une augmentation de salaire peut être envisagée après la période d’essai de six mois, puis un an après la date
d’embauche de l’employé, à la discrétion de la direction et en fonction de l’inflation annuelle. Les augmentations
de salaire liées au rendement peuvent être envisagées chaque année à la date anniversaire d’embauche de
l’employé.
Les décisions concernant les augmentations salariales sont déterminées en fonction des critères suivants :
● la qualité du travail;
● la quantité de travail;
● la communication; et
● l’autogestion.
La Fondation invite les employés à rester discrets avec les autres employés quant à leur salaire.
Résolution de problèmes
Discipline progressive
La discipline des employés est un mal nécessaire pour la plupart des employeurs. Ce n’est pas
quelque chose de plaisant à appliquer et cela peut susciter de la frustration chez certains employés.
De plus, il y a toujours un risque que la discipline entraîne de la discrimination ou d’autres plaintes
liées au travail, qu’elles soient justifiées ou non. Mais les conséquences à long terme d’une mauvaise
application de discipline auprès des employés peuvent rapidement l’emporter sur l’inconfort à court
terme. Bien qu’il n’existe pas de moyen d’appliquer une discipline auprès des employés d’une manière
qui plaise à tous, la mise en œuvre d’une politique de discipline progressive peut contribuer à atténuer
une partie de l’inconfort.
Une politique de discipline progressive offre de nombreux avantages aux employeurs et aux
employés. Elle permet notamment de fournir une structure et une prévisibilité au processus
disciplinaire, d’établir un ensemble de normes disciplinaires de base que les superviseurs doivent
suivre, d’aider les superviseurs à documenter les mesures disciplinaires et peut également être utile
pour gérer les plaintes liées à la discrimination, au chômage et d’autres types de plaintes liées au
travail.
La politique ci-dessous constitue une meilleure pratique. Votre Fondation devrait consulter un
conseiller juridique pour s’assurer que le risque est atténué et que le processus est équitable et
transparent.
Définitions :
Discipline progressive :
● Met l’accent sur la correction et définit des objectifs clairs pour aider les employés à passer d’un
rendement insatisfaisant à un rendement satisfaisant.
Procédures :
1. Le superviseur de l’employé appliquera une discipline progressive pour traiter les problèmes de
rendement.
● faire savoir à l’employé que la poursuite d’actions inappropriées entraînera des mesures
correctives de plus en plus directives, pouvant aller jusqu’au congédiement; et
● Avertissement écrit (et deuxième discussion privée avec l’employé concernant sa conduite)
● Deuxième avertissement écrit ou suspension avec ou sans salaire (cette mesure peut être
supprimée du dossier de l’employé s’il n’y a pas de récidive au cours des 24 mois suivants).
● Congédiement de l’employé
Tous les employeurs sont tenus de fournir un lieu de travail exempt de harcèlement. Les employeurs
sont tenus de prendre les mesures appropriées contre tout employé, bénévole ou entrepreneur qui se
livre à des comportements de harcèlement. S’il ne le fait pas, l’employeur pourrait être tenu
responsable du comportement de harcèlement. L’adoption d’une politique sur le harcèlement
contribue au respect des droits de la personne et aide les employés à comprendre leurs droits et
responsabilités. Cela peut également protéger l’organisation contre les plaintes de discrimination. La
politique ci-dessous, créée par une fondation basée en Alberta, peut servir de modèle pour
l’élaboration de votre politique. La Commission canadienne des droits de la personne propose
également des modèles de politique contre le harcèlement, que vous trouverez au
www.chrc-ccdp.gc.ca/fr. L’annexe A comprend des liens vers les lois et règlements provinciaux en
matière de droits de la personne.
La Fondation a l’obligation légale d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les employés, bénévoles et
entrepreneurs. Par conséquent, selon la nature et la gravité d’un incident, la Fondation se réserve le droit de mener
une enquête, qu’une plainte officielle ait été déposée ou non.
Il incombe à tout employé, bénévole ou entrepreneur qui est confronté à tout type de harcèlement au sein de la
Fondation, ou qui en a connaissance, de signaler la situation à son superviseur. Le superviseur doit vérifier si
l’employé, le bénévole ou l’entrepreneur a pris des mesures pour résoudre le problème conformément à la
procédure suivante.
La Fondation reconnaît que les employés, bénévoles et entrepreneurs peuvent également faire l’objet de
harcèlement et de discrimination de la part d’autres personnes qui font affaire avec la Fondation. Dans ces
circonstances, puisque la présente politique s’applique à tous les cas de harcèlement et de discrimination, la
Fondation aidera et soutiendra la personne victime de harcèlement ou de discrimination.
La Fondation reconnaît également que des incidents de harcèlement ou de discrimination peuvent se produire
dans des lieux autres que le lieu de travail physique. Les employés, bénévoles et entrepreneurs ont le droit d’être
protégés contre de tels incidents dans tout lieu où ils effectuent leur travail au nom de la Fondation, ou lorsque la
personne est présente dans le lieu uniquement en raison de son travail avec la Fondation.
Définitions :
Discrimination : Toute action, toute inaction ou tout comportement qui affecte négativement le statut d’un employé
ou de toute personne avec laquelle il entre en contact à la Fondation. Peut aussi se manifester sous la forme de
traitements inégaux envers des personnes, sur la base de tout motif interdit par la législation sur les droits de la
personne, notamment le sexe, la race, la couleur, la croyance, la religion, l’origine nationale ou ethnique, l’âge, le
handicap, la situation familiale ou matrimoniale ou l’orientation sexuelle.
Lieu de travail : Le lieu de travail n’est pas uniquement le bureau dans lequel les affaires de la Fondation sont
menées. Toute conduite inappropriée se produisant en dehors du bureau, mais ayant des répercussions sur
l’environnement de travail et affectant négativement les relations de travail d’un employé, bénévole ou
entrepreneur peut également être considérée comme du harcèlement sur le lieu de travail.
Harcèlement physique et sexuel : Faire des blagues qui causent l’embarras, bousculer une personne, avoir des
comportements agressifs, etc. Les actes de harcèlement sexuel comprennent tout contact physique non désiré,
tout attouchement inutile ou toute interférence physique avec le travail ou les mouvements d’une personne.
Harcèlement visuel : Gestes, affiches, caricatures, graffitis ou dessins obscènes ou dégradants montrés à un
individu ou à un groupe ou exposés à la vue de tous. Lorsque ceux-ci ont un caractère sexuel, cela constitue du
harcèlement sexuel.
Procédure :
Lorsque, de l’avis de l’employé, du bénévole ou de l’entrepreneur, un traitement inéquitable a été infligé ou un
problème se produit, celui-ci doit suivre la procédure suivante :
1. Si possible, dites immédiatement à la personne qui vous harcèle que sa conduite ou son
comportement est inapproprié et que vous voulez que ça cesse.
2. Prenez des notes sur ce qui s’est passé (ce qui a été dit ou fait), quand cela s’est produit (date, heure
et lieu), qui était impliqué et qui a pu être témoin de l’incident. Ces détails vous seront utiles pour vous
rafraîchir la mémoire et au cas où le problème ne serait pas corrigé et où vous devriez aller plus loin
dans le processus.
4. Dans les cas où le problème peut être corrigé de manière informelle, le superviseur (ou le président du
conseil) peut discuter de la situation avec toutes les personnes concernées, élaborer un plan d’action
et vérifier périodiquement auprès de l’employé pour s’assurer que le problème est résolu.
5. Dans les cas où la préoccupation a été formulée par écrit, une enquête complète sera menée et tous
les efforts seront faits pour résoudre le problème à la satisfaction de l’employé.
6. Si le superviseur n’est pas en mesure de résoudre la situation dans les dix (10) jours ouvrables, celle-ci
devra être signalée au DG/PDG. Ce dernier s’efforcera de résoudre le problème dans un délai de sept
(7) jours ouvrables. Si le DG/PDG n’est pas en mesure de résoudre la situation, celle-ci devra être
rapportée au président du conseil d’administration. Ce dernier, en consultation avec deux membres du
conseil, tentera de résoudre le problème dans les sept (7) jours ouvrables.
Droit à la discipline
Aucune disposition de la présente politique ne doit être considérée comme limitant ou affectant de quelque
manière que ce soit le droit de la Fondation de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des employés pour
une violation de la présente politique ou toute autre infraction, que l’action fasse partie ou non de la violation de la
présente politique.
Changement de statut
Démission et congédiement
Le fait de disposer de processus clairs pour le départ des employés de votre Fondation peut atténuer
les risques juridiques et les sentiments négatifs.
Au moment de la cessation de son emploi (par démission ou congédiement), l’employé recevra un relevé d’emploi,
ainsi que tous les salaires impayés, y compris toute indemnité de vacances accumulée.
Tous les cas de congédiement par l’employeur doivent être conformes à la législation provinciale et fédérale sur
les normes d’emploi.
Références d’emploi
Les références d’emploi doivent être exemptes d’opinion sur les compétences ou les qualifications de
l’employé. Elles ne devraient comporter que des informations standards relatives aux RH. Bien que la
charge incombe à un ancien employé de prouver qu’il n’a pas obtenu un nouvel emploi en raison de
vos références, un employé mécontent ou le nouvel employeur peut intenter une poursuite si vous
avez omis quelque chose d’important. En ayant une politique neutre qui s’applique à tous, votre
conseil d’administration et votre avocat auront l’esprit plus tranquille.
Procédure :
Une lettre de recommandation sera émise à la demande de l’employé. Celle-ci comprendra le nom de l’employé,
son titre, les dates d’emploi, une brève description des principales tâches et réalisations, ainsi que le taux de
rémunération (si l’employé le demande).
ALBERTA
Employment Standards Code Personal Information Protection Act
L’Employment Standards Code établit les normes minimales Cette loi est la loi sur la protection de la vie privée dans le
d’emploi de l’Alberta dans de nombreux domaines, notamment secteur privé de l’Alberta et comprend des règles sur la façon
le paiement des salaires, les heures de travail, les heures dont les organisations peuvent recueillir, utiliser et divulguer les
supplémentaires, les vacances et les jours fériés, les congés et renseignements personnels des employés, et limite la façon
la cessation d’emploi. Il établit les processus par lesquels un dont ces renseignements peuvent être utilisés.
employé peut exercer un recours si les normes ne sont pas https://www.alberta.ca/personal-employee-information.aspx
respectées.
http://nwthumanrights.ca/wp-content/uploads/2020/05/fn_handbook.pd
f
https://www2.gov.bc.ca/gov/content/employment-business/business/ma
naging-a-business/protect-personal-information
https://www.safemanitoba.com/Roles/Pages/Employer.aspx
Code des droits de la personne
Le Code des droits de la personne est la loi provinciale sur les
Commission des accidents du travail (CAT)
droits de la personne du Manitoba. Il protège les individus et les
groupes du Manitoba contre la discrimination et est administré La couverture des accidents du travail est obligatoire pour la
par la Commission des droits de la personne du Manitoba. plupart des entreprises au Manitoba. Si vous êtes dans une
industrie obligatoire, toute personne qui travaille pour votre
http://www.manitobahumanrights.ca/v1/education-resources/resources/r
entreprise est considérée comme un travailleur et a droit à une
easonable-accommodation.fr.html
couverture de la CAT, peu importe le nombre d’heures qu’elle
Bon nombre des droits de la personne protégés par la Loi travaille ou la structure de son salaire. Les principales
canadienne sur les droits de la personne sont propres aux catégories de travailleurs non couverts par l’indemnisation
Premières Nations. Le Guide des droits de la personne à traditionnelle des travailleurs sont les suivantes : les
l’intention des Premières Nations a été créé spécialement pour propriétaires d’entreprise, bénévoles, entrepreneurs
les personnes qui travaillent pour les organes directeurs des indépendants, employés fédéraux, employés de chemins de fer
Premières Nations chargés de fournir des services aux et débardeurs.
communautés des Premières Nations.
https://www.wcb.mb.ca/workers-compensation-coverage
http://nwthumanrights.ca/wp-content/uploads/2020/05/fn_handbook.pd
f
http://www.accessibilitymb.ca/business-and-non-profit-employment.fr.ht
ml
https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/cdpnb/loi_sur_les_droits https://www.worksafenb.ca/media/59383/un_guide_pour_les_employe
_de_la_personne/resume.html urs_n%C3%A9o-brunswickois.pdf
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