Waymo va généraliser les taxis sans chauffeurs à Phoenix
Un pas de plus vers le futur : Waymo s'apprête à proposer plus largement son service de robot taxis, des voitures autonomes sans chauffeur, à Phoenix (Arizona), où l'entreprise teste déjà depuis 2017 ses véhicules à la pointe du secteur. Le nombre de courses offertes sans personne à l'avant sera initialement limité, mais «dans un futur proche, 100% de nos courses seront complètement sans chauffeur», a annoncé John Krafcik, le patron de la filiale d'Alphabet (maison mère de Google), dans un communiqué jeudi 8 octobre.
À lire aussi Véhicule autonome: Waymo ouvre ses portes aux investisseurs
Un nombre croissant de passagers vont pouvoir commander une voiture sur l'application de Waymo, la voir arriver sans conducteur, et voyager ainsi dans une zone de douze hectares à Phoenix. «Nous nous attendons à ce que ce service soit très populaire, et nous sommes reconnaissants à nos utilisateurs de leur patience pendant que nous augmentons la disponibilité de nos véhicules», a précisé John Krafcik.
Jusqu'à présent, cette possibilité était réservée à un nombre limité de personnes, qui avaient signé des accords de non-divulgation (NDA). Et encore, seules 5 à 10% des courses leur étaient proposées de façon complètement autonome. À partir de jeudi, les utilisateurs de Waymo One, son programme de courses avec un opérateur présent derrière le volant, ont désormais accès aux taxis sans chauffeur. Waymo compte actuellement quelques milliers de passagers mensuels, sous NDA ou Waymo One. Mais d'ici quelques semaines, le grand public pourra aussi télécharger l'application et voyager dans des voitures qui se conduisent toutes seules.
À lire aussi Renault et Nissan s'allient à Google dans les véhicules autonomes
Le rêve - ou cauchemar - prend ainsi forme petit à petit, en commençant par des endroits appropriés, avec des routes lisses et droites, beaucoup de visibilité, un risque faible d'intempéries et des autorités favorables. Waymo a acquis une longueur d'avance sur les autres sociétés dans la course, comme Tesla et Uber. Une voiture autonome Uber a été mise en cause dans un accident mortel en mars 2018, ce qui avait forcé la plupart des groupes engagés dans cette technologie à réévaluer leurs systèmes de sécurité.
Cet été Elon Musk, le patron de Tesla, s'est de son côté déclaré «extrêmement confiant qu'on aura très rapidement les fonctionnalités de base d'une conduite autonome de niveau 5, qui est en gros l'autonomie complète (...) cette année». Mais il avait déjà promis la voiture autonome pour 2018, puis avait assuré qu'il ferait circuler des robots taxis début 2020.
À lire aussi Jean-François Bonnefon: «La voiture autonome pose des questions éthiques vertigineuses»
Née dans un laboratoire de Google, Waymo est devenue en 2016 une filiale à part entière. En mars, elle levé 2,25 milliards de dollars pour son premier tour de table externe auprès de plusieurs investisseurs et de sa maison mère.
ParisianLady
le
Déjà que la voiture ne sera fatalement pas une Pontiac, je ne prendrai l'un de ces trucs que si l'ordinateur de bord s'appelle Kitt et me fait la conversation...
T_More
le
une zone de 12 hectares ??? Soit il y a une erreur dans l'article, soit c'est une non information pour faire le buzz. 12 hectares ça représente 2 à 3 rues maximum. Rien que le 1er arrondissement de Paris c'est 180 hectares. Je ne voie pas les gens commander un taxi pour aller au bout de leur rue.
NotreFrance
le
Au lieu de supprimer les petits métiers utiles, pourquoi ne pas supprimer les postes qui ne servent à rien ? occupés par des profiteurs ? Du genre DRH ? PDG ? Contre-maitres ?