Iran-États-Unis : tout savoir sur la crise au Moyen-Orient
Joe Biden tente d'éviter une guerre avec le régime des mollahs, alors que les attaques et contre-attaques se multiplient au Moyen-Orient. Retrouvez dans ce dossier les dernières informations et l'ensemble de nos analyses, reportages et décryptages.
GRAND RÉCIT - En pleine campagne électorale, le président démocrate doit répliquer militairement aux agressions de mouvements téléguidés par une République islamique qui hante l’Amérique depuis quarante-cinq ans.
DÉCRYPTAGE - Si l’Iran s’est affaibli intérieurement depuis l’élection d’Ebrahim Raissi en 2021, le régime a renforcé ses positions régionales grâce à ses relais sur l’«axe de la résistance» à Israël et aux États-Unis.
Les deux missiles, lancés depuis le navire Shahid Mahdavi dans le golfe d’Oman, ont une portée d'au moins 1700 kilomètres, selon la télévision d’État iranienne.
Les États-Unis s'étaient engagés à des représailles contre les groupes armés responsables d’une attaque de drone, le 28 janvier, ayant tué trois soldats américains.
Rien n’indique que les ennemis pro-iraniens des États-Unis céderont devant la pression militaire et arrêteront de tirer des missiles et des drones sur des cibles américaines ou occidentales.
DÉCRYPTAGE - Les États-Unis ont visé 85 cibles en Irak et en Syrie, en riposte à une attaque de drone en Jordanie qui avait tué trois militaires américains. Les jours qui viennent diront si le président américain enchaîne avec d’autres frappes ou s'il joue la montre.
Le ministère de la Justice américain vise les Gardiens de la Révolution, qui constituent l'armée idéologique du régime de Téhéran, et des groupes pro iraniens.
Dix drones d'attaque et un poste de commandement des Houthis au Yémen ont été détruits dans des frappes américaines dans la soirée de mercredi. Un missile balistique antinavire a été abattu, ainsi que trois drones iraniens.
Les États-Unis accusent des groupes armés soutenus par l’Iran d’être à l’origine de la récente attaque ayant tué trois soldats en Jordanie. Les Brigades du Hezbollah ont annoncé mardi «suspendre» leurs opérations contre les troupes américaines.
Les autorités irakiennes ont dénoncé cette violation de leur souveraineté nationale qui «n’aide pas à l’apaisement», dans un contexte de fortes tensions régionales.
ANALYSE - Grâce à ses bras armés, au Liban, au Yémen, en Irak, Téhéran, sans afficher son implication, renforce ses positions dans la région face aux Occidentaux.
FOCUS - Une double explosion près de la tombe du général assassiné par les États-Unis a provoqué la mort de 103 personnes, alors qu’une foule célébrait le quatrième anniversaire de sa mort.
Le tribunal a jugé coupables 42 personnes et entités, dont Donald Trump et des responsables de son administration, de la mort du commandant de la force Al-Qods en janvier 2020 en Iraq.
La déclaration des pays occidentaux intervient deux jours après un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) quant à la production iranienne.
Les États-Unis, qui ont monté une coalition militaire pour défendre le trafic maritime dans la zone, mènent des «consultations intensives avec (leurs) alliés et partenaires» sur la manière de répondre à ces attaques.
DÉCRYPTAGE - Dimanche, les rebelles yéménites houthistes, soutenus par l’Iran, ont mené «une opération» contre des «navires israéliens dans le détroit de Bab al-Mandab».
Les bombardements, qui ont tué 8 combattants, ont été menés «à l'insu des agences gouvernementales irakiennes», précise un communiqué du porte-parole du gouvernement.
C'est la troisième fois que l'armée américaine prend pour cible des sites qui soutiennent divers groupes armés accusés par Washington d'être à l'origine d'une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient.
Ce nouveau niveau de protection viendrait s'ajouter au déploiement, annoncé mi-juillet par le Pentagone, d'un navire de guerre et d'avions de combats F-35 et F-16 dans la région du détroit d’Ormuz.
Lors d'un discours à Washington devant le lobby pro-israélien AIPAC, le secrétaire d'État américain a qualifié l'Iran de principale menace pour Israël.
Le président américain Joe Biden et le premier ministre israélien Yair Lapid ont signé «une déclaration de Jérusalem» dans laquelle les États-Unis s’engagent à garantir la sécurité d’Israël.
Le président des États-Unis Joe Biden entame une visite au Moyen-Orient. Les Israéliens attendent de lui un renforcement de la coopération contre l’Iran.
Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aux États membres, la République islamique a commencé à «alimenter la cascade de centrifugeuses» avancées à l'usine de Fordo.
GRAND DÉCRYPTAGE - Outre les avancées spectaculaires du programme iranien, l’expérience ukrainienne n’est pas de nature à ralentir la prolifération nucléaire dans le monde.
EN IMAGES - La localisation exacte n'a pas été dévoilée mais la base se situerait «plusieurs centaines de mètres sous terre», a précisé le commandant de l'armée iranienne.
ENTRETIEN - L’homme d’affaires fait valoir de nouvelles sources de gaz et de pétrole pour l’Europe en cas d’un accord sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis.
Une entente nucléaire entre ces «ennemis jurés» pourrait voir le jour. Mais le nouvel accord «serait plus fragile que le précédent», prévient le premier ministre israélien.
Au-delà de cette posture ferme, Téhéran n’ignore pas que si le temps a pu jouer en sa faveur depuis le retrait américain de l’accord, la donne pourrait changer à partir du printemps prochain.
ENTRETIEN - Les négociations pour sauver l’accord de 2015 reprendront le 29 novembre à Vienne. Le négociateur iranien a rencontré un responsable du Quai d’Orsay et souhaite un plus grand engagement français.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, s’inquiète de ne pas avoir encore rencontré de hauts dirigeants iraniens, comme prévu dans un accord conclu le 12 septembre.
En vertu d'une loi votée en décembre par son Parlement, l'Iran a restreint en février l'accès des inspecteurs de l'AIEA à certaines de ses installations nucléaires.
Cette décision de la cour supérieure de l'Ontario, jeudi, ouvre la voie à une demande d'indemnisation de familles de victimes. Parmi ces dernières, 55 étaient de nationalité canadienne.
Ces informations sur un possible échange ont été relayées au moment où Téhéran négocie avec les grandes puissances encore parties à l'accord international conclu à Vienne en 2015 pour encadrer son programme nucléaire.
La France a condamné cette annonce, qui représente «un développement grave» nécessitant «une réponse coordonnée» des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire.
Ces cascades de centrifugeuses modernisées permettent d'enrichir plus rapidement l'uranium. L'utilisation lui est interdite aux termes de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.
Les États-Unis ont attaqué «en réponse aux attaques récentes contre le personnel américain et de la Coalition en Irak», a indiqué le ministère américain de la Défense.
ANALYSE - Malgré un ton plus dur face au prince saoudien Mohammed Ben Salman et face au premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le président américain ne devrait pas remettre en cause les alliances traditionnelles de son pays.
Les États-Unis ont multiplié jeudi les gestes de bonne volonté à l'égard de Téhéran, confirmant la levée des sanctions internationales et des entraves aux déplacements des diplomates iraniens.
Rompant avec la politique de «pression maximale» de son prédécesseur, le président américain a offert plusieurs concessions à Téhéran, ouvrant ainsi la voie à une reprise des négociations sur le dossier nucléaire.
GRAND REPORTAGE - Téhéran met le président Biden sous tension en multipliant les entorses à l’accord nucléaire de 2015, pour renforcer sa position dans des négociations sur un retour à cet arrangement.
ENTRETIEN - L’ex-président iranien, qui pourrait se représenter à la présidentielle de juin, plaide pour une coopération de l’Iran avec les États-Unis.
CHRONIQUE - Seules de nouvelles négociations avec Téhéran, assorties d’un maintien des sanctions américaines, pourrait freiner l’obtention de l’arme nucléaire, argumente l’historien.
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