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«Je ne suis pas certaine que Dominique Pelicot sera en forme pour répondre aux questions lundi» : le procès des viols de Mazan toujours en suspens

Me Béatrice Zavarro, l’avocate de Dominique Pelicot, lors d’une suspension d’audience.
Me Béatrice Zavarro, l’avocate de Dominique Pelicot, lors d’une suspension d’audience. CHRISTOPHE SIMON / AFP

Alors que le principal accusé était absent la semaine dernière, son avocate Me Béatrice Zavarro indique au Figaro que son client est toujours souffrant.

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Le procès des «viols de Mazan » pourra-t-il se poursuivre la semaine prochaine ? Difficile à dire, à en croire Me Béatrice Zavarro, l’avocate du principal accusé Dominique Pelicot. Confirmant une information de nos confrères du Parisien , la pénaliste nous a indiqué que le mari de Gisèle Pelicot se trouvait actuellement «dans un sale état». Ce qui pourrait compromettre sa présence lundi. 

«Il ne s’agit en aucun cas de se dérober»

«La prise en charge médicale de Dominique Pelicot est complètement désuète et incohérente par rapport à ses maux [une possible colique néphrétique et une infection urinaire NDLR]», a souligné auprès du Figaro Me Zavarro. «Je suis allée le voir ce matin [samedi 14 septembre] et il était toujours souffrant», poursuit-elle, «on ne lui a fait aucun bilan sanguin et aucune perfusion, c’est aberrant. Mardi, alors qu’il souffrait, on lui a simplement conseillé de boire de l’eau. Et ce, alors même qu’il existe une expertise médicale qui nomme la réalité des maux».

Afin d’alerter sur la situation, l’avocate a rédigé un courriel non seulement au président de la cour criminelle du Vaucluse et à l’Ordre des médecins, mais aussi au contrôleur des lieux de privation de liberté et au directeur du centre pénitentiaire du Pontet, où Dominique Pelicot est actuellement détenu. «Si, durant ce week-end, Monsieur Pelicot n’est pas correctement pris en charge, je ne suis pas certaine qu'il sera en forme pour répondre aux questions lundi», a ajouté l’avocate, soulignant qu’il ne s’agissait en aucun cas pour Dominique Pelicot de «se dérober».

Lundi 9 septembre, Dominique Pelicot, qui se plaignait de fortes douleurs, avait été renvoyé en prison «sans qu’aucun soin ne lui soit prodigué», d’après son avocate. Mercredi, l’accusé était réapparu à l’audience appuyé sur une canne. Il n’est resté que quelques minutes dans son box avant d’être dépêché en urgence à l’hôpital. Une expertise médicale, réclamée par le président de la cour Roger Arata, concluait que l’état de santé de Dominique Pelicot s’était «aggravé». Jeudi après-midi, en l’absence du principal accusé, les débats ont finalement été suspendus afin que le mari de Gisèle Pelicot puisse se rétablir et répondre aux nombreuses questions qui devraient lui être posées lundi 16 septembre. «Mais s'il est durablement indisponible, c'est le renvoi de l'affaire», avait alors souligné le président de la cour. Une situation qui impliquerait non seulement de revoir l’agenda du tribunal et de tous les avocats présents au procès, mais aussi de s’interroger sur la détention provisoire de certains accusés, qui pourraient alors réclamer des remises en liberté. 

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39 commentaires
  • elrousa2

    le

    Etait-il vraiment utile de répandre cette ignominie sur la place publique? Mais puisqu'elle y est, il serait utile de recueillir l'avis d'un médecin spécialisé sur le fait de droguer quelqu'un, pendant 10 ans, sans que la personne ne s'en rende pas plus ou moins compte ,à un moment ou à un autre?

  • anonyme strasbourg

    le

    Le pauvre chéri devrait prendre des cachets.

  • 2719993 (profil non modéré)

    le

    En forme ou pas il va comprendre en prison ……

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