«Nos institutions sont des machines à broyer les belles âmes» : les confessions d'un policier chasseur de «cold cases»
ENTRETIEN - Dans L'Obstiné : Confessions du flic qui exhume les cold cases, coécrit avec Catherine Siguret, l'enquêteur judiciaire revient sur ses 26 ans de carrière dans l'institution policière. Des années éreintantes au cours desquelles il a percé le secret de deux meurtres perpétrés en Saône-et-Loire.
Raphaël Nedilko est enquêteur judiciaire à la brigade financière de Chalon-sur-Saône (Bourgogne-Franche-Comté). De la lutte contre la criminalité organisée à la répression des violences aux personnes, en passant par la Brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres, le policier a tout vu. À force d'entêtement et de travail acharné, il a résolu deux dossiers «cold case» emblématiques des «disparues de l'A6» : les affaires Christelle Maillery et Christelle Blétry, toutes deux tuées de plusieurs dizaines de coups de couteau en Saône-et-Loire. L'homme, quant à lui, a été éreinté par plusieurs années au sein d'une institution policière qui a selon lui «perdu de son sens».
LE FIGARO. - En France, le métier d'enquêteur judiciaire au sein de la police intrigue autant qu'il fascine. Concrètement, comment devient-on enquêteur judiciaire dans la police ?
Rahaël Nedilko. - Sur le papier, lorsqu'on est en école de police, on reçoit une formation initiale, puis une formation en continu tout au long…
Karl Heinz
le
Légion d'Honneur à cet homme de valeur!
YVES GRAVA
le
Respect !
Pascal d'Arras
le
Le Figaro a beau écrire des articles sur la langue française, certains journalistes ne les lisent jamais !
Un ''cold cases est une AFFAIRE CLASSEE.
Et il n'y a pas de honte à l'écrire...