«On ne nous appelle plus pour un oui ou pour un non»: après l'affaire McKinsey, les cabinets de conseil sevrés de missions dans le secteur public
ENQUÊTE - Le scandale a entraîné une chute des commandes publiques en France. Mais de grandes missions stratégiques continuent d’être confiées à ces acteurs du secteur privé.
Le rideau est tombé en France pour l’américain McKinsey. Emporté dans un scandale d’État et une tourmente médiatique au lendemain de la pandémie, le géant du conseil était jugé trop influent sur la gestion des crises et l’élaboration des politiques publiques. Diffusé mardi soir sur France 2, Cash Investigation revenait une nouvelle fois sur les critiques qui entourent la firme et sa potentielle implication dans la première campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. Désormais, McKinsey tente de faire preuve de discrétion dans le pays… Pour le plus grand bonheur de ses rivaux, passés sous les radars au moment de la polémique, et qui profitent aujourd'hui de ses déboires. «Nous avons pris la décision en 2021 de ne plus participer à des appels d'offres publics en France jusqu'à nouvel ordre», confiait il y a quelques semaines au Figaro Jean-Christophe Mieszala, alors associé senior chez McKinsey.
Les critiques de l’opinion publique et les révélations de la commission d’enquête…
Alain PRIVAT
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J'ai le souvenir, dans un organisme public dont je faisais partie, d'un rapport demandé à une grande entreprise de conseil, dans lequel j'ai retrouvé des pages entières d'un des rapports que j'avais adressé à la direction quelques mois plus tôt....
Anonyme
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Le pays va s'effondrer encore plus alors... On donne les postes partout pour un sexe en guise de compétence, c'est la catastrophe.
Robin d'Aenoeutage
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C'est une mode et comme la plupart d'entre elles cela n'apporte pas grand chose. Mais je suis sûr qu'un ministre était d'autant mieux considéré qu'il signait davantage de tels contrats...