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Nicolas Baverez: «La France est devant un choix clair : le redressement ou la mise sous tutelle»

Pour Nicolas Baverez, historien et économiste, à partir de François Mitterrand, la priorité n'est plus donnée à la puissance de la France mais à la satisfaction des Français.
Pour Nicolas Baverez, historien et économiste, à partir de François Mitterrand, la priorité n'est plus donnée à la puissance de la France mais à la satisfaction des Français. Fabien Clairefond

GRAND ENTRETIEN - Depuis plus de vingt ans, l’auteur* alerte sur le décrochage économique de la France. Cela ne l’empêche pas de croire encore que le pays peut éviter le déclassement, s’il accepte de se réformer en profondeur. Il détaille les conditions de ce «sursaut» dans son dernier livre.

* Historien et économiste de formation, Nicolas Baverez est avocat et éditorialiste au « Figaro » et au « Point ». Il publie « Sursaut » (éditions l’Observatoire, 192 p., 20 €).


LE FIGARO. - Après La France qui tombe, en 2003, et Réveillez-vous  !,  en 2012, vous faites paraître Sursaut . Croyez-vous encore au possible réveil de la France ?

NICOLAS BAVEREZ. - Depuis quatre décennies, la France décroche. Mais dresser le constat de son long déclin et proposer une stratégie de redressement national pour y mettre un terme a paradoxalement été considéré comme un crime de lèse-majesté ou un mauvais coup porté au pays. Démosthène rappelait à bon droit qu’« il est d’un bon citoyen de préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent ». Le diagnostic que j’ai formulé sur l’état de la France et sur son refus de s’adapter aux bouleversements du XXIe siècle est aujourd’hui largement partagé. La crise, au départ économique, est devenue sociale, politique, diplomatique. Elle a explosé avec Emmanuel Macron, qui a fait de notre pays, comme à la fin de la IIIe et de la IVe République, l’homme malade de l’Europe.

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112 commentaires
  • LTM33

    le

    Encore & toujours, Entrepreneurs & Travailleurs n’en peuvent plus de nourrir l’insatiable Moloch gasPilleur : l’Obèse État inaptocratique*. Aussi, en même temps comme dirait l’Ôtre… … mettre immédiatement tout le monde—surtout Dys·Ponctionnaires & statuts spéciaux—au régime commun : cotisations, arrêts-maladie, retraites… pour tout ? … supprimer toutes les subventions aux Associations, Comités Théodule, Medias & Syndicats ? … supprimer toutes les aides aux Entreprises, 80% de celles sociales et toutes les niches fiscales dans lesquelles les Constribuables aboient ? … supprimer les Dys·Ponctions—Publique, Territoriale et Hospitalière—pour ne garder que les Régaliennes ? Il n’est plus temps de procrastiner: avaler immédiatement la potion amère. À y voir plus clair dans trois ans… *définition par ailleurs

  • PA75

    le

    Je crois qu’on va tout droit vers la mise sous tutelle du FMI. Nous en sommes très proche.
    Le redressement n’est plus possible, ne serait-ce que parce que les français ne sont même pas d’accord sur ce que signifie redresser la France.
    Plus rien ne relie les français entre eux intellectuellement ou spirituellement. Le peuple français n’existe plus que sur le plan administratif. Il s’agit maintenant d’un agrégat d’individus sans lien entre eux.
    Finalement la république aura réussi à détruire totalement la France en deux siècles.

  • Schtroumpfarceur

    le

    les électeurs de notre bon président , ont 4500 voire plus , placés sur leurs comptes bancaires , qui en pleine léthargie , ne rêvent que d une vie nouvelle ! la vie est bien faite quand même ! non ?

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