Nucléaire: l’Iran exige un strict retour au compromis de 2015
Au-delà de cette posture ferme, Téhéran n’ignore pas que si le temps a pu jouer en sa faveur depuis le retrait américain de l’accord, la donne pourrait changer à partir du printemps prochain.
L’accord nucléaire de 2015, et rien que cet accord! À Vienne, les négociateurs iraniens martèleront une position qu’ils déclinent depuis des semaines. «Nos priorités concernent la levée des sanctions illégales qui nous sont appliquées», affirmait il y a dix jours au Figaro le chef de ces négociateurs, Ali Bagheri-Kana. «Car, ajoutait-il, la question essentielle est le retrait (en 2018) des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015» par Donald Trump, qui imposa dans la foulée de sévères sanctions à l’Iran, l’empêchant d’exporter une grande partie de son pétrole. En riposte, la République islamique a multiplié les désengagements de cet accord, à tel point qu’aujourd’hui, l’Iran n’est plus qu’à un ou deux mois du «seuil», c’est-à-dire de la capacité de fabriquer assez d’uranium enrichi pour confectionner une bombe.
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Mais au-delà de cette posture ferme, Téhéran n’ignore pas que si le temps a pu jouer en sa faveur depuis le retrait américain de l’accord, la donne pourrait changer à partir du printemps…
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